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  • La famille, un foyer de violences pour les Algériennes ! c'est pas des algeriens qui nous gouvernent- c'est des monstres assoiffés de sang qu fait les instance internationnales ,wait and see comme ,la palestine, le sahara , tahiti, ect.....

     

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       	80 % des différentes formes de violences à l'égard  des femmes en Algérie sont dus aux problèmes familiaux, alors que 15 % se produisent  en milieu professionnel.          

    Les actes de violences à l'égard des femmes en Algérie s'exercent au sein de la famille. Plus de 80 % de ses formes de violences sont causés par des problèmes familiaux, alors que 15 % se produisent  en milieu professionnel.   

    C'est ce que révèle l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA) qui a commémoré jeudi la journée internationale pour l'élimination  de la violence à l'égard de la femme.    

    A cette occasion, les militantes et les membres de l'UNFA ont rappelé que les nouveaux amendements  introduits dans le  code pénal portant sur incrimination du harcèlement sexuel et donnant à la victime  le moyen juridique lui permettant de réclamer ses droits et de poursuivre le  responsable de cet acte, restent encore "insuffisants". 

    Et pour cause, ces amendements ne prennent toujours pas en considération  la protection du témoin, "facteur important pour que la plainte de la victime  contre son agresseur soit recevable", soulignent les membres de l'UNFA. 

    Tant que la protection du témoin n'est pas garantie par la législation, les femmes en Algérie auront toujours de le peine à prouver devant la justice les actes de harcèlements sexuels dont elles sont victimes. Les auteurs de ces actes profitent d'ailleurs de ce vide juridique pour perpétrer impunément ces actes ignobles. Beaucoup ne sont mêmes pas inquiétés par la Justice.     

    Sur un autre chapitre, l'UNFA a fait part de la création prochaine d'un réseau national de cellules d'écoute destiné  aux femmes victimes de violence.  Ce réseau national de cellules d'écoute aura pour objectif de renforcer  les actions menées en matière de conseil et d'orientation aux femmes victimes  de violence, a précisé dans une déclaration à la presse la secrétaire générale de l'UNFA, Nouria  Hafsi. 

    Rappelons enfin que plusieurs associations de défense des droits des femmes n'ont pu célébrer cette journée mondiale à défaut d'une autorisation des autorités publiques. Un collectif de douze associations regroupées autour de l'association Algérienne du planning familial n'ont pu organiser ce jeudi à l'Hôtel Es Safir d'Alger un colloque international consacré aux violences à l'égard des femmes. 

    Pour rendre hommage au combat des Algériennes contre toutes les formes de violences, la wilaya d'Alger a refusé tout bonnement d'accorder à ces associations l'autorisation de tenir cette manifestation ! Comme quoi, la lutte conte les violences exercées à l'égard des femmes n'a pas lieu d'être en Algérie ! 

    Abderrahmane Semmar
  • Plus de 300.000 consommateurs de drogues en Algérie,peut etre plus 1,4 million avec entrée des drogues dures, bonjour les degats

       	"Nous avons recensé plus de 300.000 personnes ayant touché aux drogues  dans le pays, dont près de 35000 toxicomanes enregistrés par les structures  de santé", a déclaré mercredi le directeur de l'ONLCDT

     La consommation de la drogue ronge la société Algérienne. En dépit de tout l'arsenal répressif mis en place par les autorités publiques,  la toxicomanie continue à faire des ravages parmi les jeunes. Et l'Algérie compterait plus de 300.000 consommateurs de drogues, a révélé mercredi Abdelmalek  Sayeh, le directeur général de l'ONLCDT.  

    Et même si ce chiffre ne reflète nullement la réalité, il n'en demeure pas moins qu'il fait terriblement froid dans le dos. "Nous avons recensé plus de 300.000 personnes ayant touché aux drogues dans le pays, dont près de 35000 toxicomanes enregistrés par les structures de santé", a expliqué à ce sujet le premier responsable de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie  (ONLCDT). 

    "La consommation de la drogue est à l'origine de beaucoup d'accidents  de circulation et de travail", a indiqué encore Abdelmalek  Sayeh qui a annoncé mercredi à Ghardaïa, à l'occasion d'un séminaire régionale, l'organisation en 2011 d'une rencontre visant à déterminer l'impact de  la consommation des drogues et les psychotropes dans les accidents de circulation. 

    Notre interlocuteur n'a pas manqué également de souligner que l'âge des consommateurs de drogue en Algérie se situe entre 12 et 35  ans ! la population juvénile est donc largement exposée aux dangers de la drogue.

    Des dangers qui ne cessent de s'aggraver au vu de l'augmentation vertigineuse de la consommation de la drogue. Une consommation qui ne freine toujours pas d'autant plus que la drogue représente aujourd'hui un "exutoire" au malaise de nombreux jeunes Algériens en proie aux diverses frustrations sociales.

    Cette réalité amère prouve encore une fois que la loi du  25 décembre 2004 relative à la prévention et à la répression de l'usage et du  trafic illicite de stupéfiants et autres substances psychotropes n'a apporté aucune avancée dans la lutte contre la toxicomanie. Six ans après son adoption, les juges, les médecins auxiliaires de justice et les services de sécurité ne font que discuter des mécanismes de son application !        

    Abderrahmane Semmar
  • no moment 'andjerie va mal

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  • Sahara occidental : Manifestation anti-algérienne à Montréal

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    Après leur débâcle médiatique internationale suite aux derniers événements du camp de Gdeim Izik (le camp de la liberté à 12 km de la ville d’El Ayoun) où l’armée marocaine a tué une vingtaine de sahraouis, les services marocains n’ont pas trouvé mieux que d’ameuter hier, samedi 20 novembre, une dizaine de personnes devant le consulat général d’Algérie à Montréal pour dénoncer ce qu’ils appellent «l'alignement des médias algériens et espagnols sur la thèse du POLISARIO, lors des événements dramatiques de Laâyoune ».

    Le hic, est que ces mêmes services n’ont pas jugé utile d’organiser un rassemblement devant la représentation espagnole à Montréal et qui se trouve sur le même boulevard à quelques coins de rues.

    Comme le ridicule ne tue pas, les « manifestants » ont appelé à l’ouverture des frontières terrestres entre les deux pays oubliant que c’est le royaume qui a commencé à exiger les visas d’entrée de «ses frères algériens» en 1994.

    Finalement, à quoi jouent les services marocains en ramenant le problème du Sahara occidental sur les rives du Saint-Laurenat, si ce n’est pour créer la haine et la division dans la communauté maghrébine qui a plus besoin d’être solidaire en Amérique du nord que d’entretenir des sujets qui divisent.

    Les observateurs auraient aimé les voir organiser un événement rassembleur en cette période de la fête du  Aid El Adha,  mais l’agenda de leurs maîtres n’a jamais été à la fête des peuples.

    Samir Ben
  • respect et dignite' pour nos compatriotes algeriens au canada ,bravo

    Canada : L’amabassadeur d’Algérie au sommet de l’énergie d’Edmonton

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    Archives

     

    L’Algérie sera représentée par Smail Benamara, son ambassadeur à Ottawa, lors du sommet sur les services dans le secteur de l’énergie qui se tient  les 25 et 26 novembre, à Edmonton en Alberta, la province pétrolifère du Canada.

    Sur invitation du ministre albertain de l’énergie, Ron Liepert, et les organisateur de ce sommet, le diplomate algérien animera une conférence sur le « Partenariat économique algéro-canadien et les perspectives dans le secteur de l’Énergie » .

    Près de 300 opérateurs ont confirmé leur présence à cette conférence qui sera donnée dans le cadre d’un panel sur les opportunités d’affaires dans ce secteur en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

    Smail Benamara semble bien résister à la dernière tempête provoquée par la défection au Canada de huit membres du ballet national algérien. Ces derniers étaient les invités exceptionnels du Festival du monde arabe de Montréal sur initiative de l’ambassade d’Algérie à Ottawa.

    Encaissant coup après coup, ce dernier a été accusé à tort, dans les medias algérien,  par une membre du ballet d’avoir provoqué leur fugue en les menaçant de représailles s’ils tentaient de rester au Canada. Cette dernière ne connaissant pas apparemment qui est qui a pris un autre diplomate pour l’ambassadeur. Ceci ne diminuant en rien la gravité de la menace.

    Selon les huit fugueurs restés au Canada et qui se sont confiés à elwatan.com, l’ambassadeur algérien ne les a pas menacés et a essayé de les raisonner. L’autre diplomate qui serait du consulat d’Algérie à Montréal leur aurait dit sur un ton menaçant que « Même si vous vous enfuyez à Vancouver (dans l’extrême ouest canadien), on vous ramènera tous menottés ». Il est clair que par solidarité l’ambassadeur d’Algérie au Canada ne « vendra » pas son collègue.

    Samir Ben
  • il à raison!!!!!! ils servent à rien comme les élus

    Mila : un inconnu met le feu au siège de la daïra

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    Un individu, muni d’un jerrican rempli d’essence, s’est infiltré, hier matin, au siège de la daïra de Tassadane Haddada, à 50 km au nord de Mila, a-t-on appris de sources concordantes.  

    Il a déversé le carburant dans les locaux administratifs, avant de provoquer un incendie et prendre la fuite. Le feu, qui se propagea rapidement, a crée un grand mouvement de panique parmi la foule présente. Selon un membre de l’APC, le secrétaire général de la daïra se serait blessé en sautant du premier étage de l’édifice.

    Selon une information locale, démentie par les services de la Protection civile, trois personnes auraient été blessées à l’issue de ce fâcheux incident, dont l’auteur est toujours recherché. 

    Mahmoud Boumelih
  • le vrai probleme de l' algerie et la france c'est la bombe atomique de regane 2 et ces repercution sur long terme et basta!!!!! un r4 missier rafartiti

     

    Algérie-France : on relance pour mieux reculer
    Par : Mustapha Hammouche
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    Cela s’est passé comme d’habitude. D’abord une indiscrétion : Raffarin est nommé “Monsieur Algérie” par le président Sarkozy.  “Monsieur France en Algérie” ne sera connu que la veille de la visite de l’ancien Premier ministre de Chirac. C’est difficile d’assumer le titre de “Monsieur France” dans le pays où le crime absolu est le crime d’appartenance aux groupes  “Hizb França”.
    Mais on n’a pas été chercher loin : pas un notable sénateur, pas un ancien Premier ministre qui a connu l’épopée illusoire du “traité d’amitié” ; non, simplement le tout nouveau ministre de l’Industrie, de la Promotion de l’investissement et de la PME.
    On en est donc revenu des “traité d’amitié”,     “refondation” et autres “partenariat stratégique”. On parle affaires. Et Raffarin semble bien imprégné de ce qui peut se faire en la matière ; il nous sert même les formules dont nous pouvons revendiquer la paternité : du “partenariat gagnant-gagnant”, on en aura pour notre argent, sauf que pour la “douzaine de projets” envisagés, la moitié seulement sont “bien avancés” et, donc, aucun n’est finalisé !  Il n’y a que Benmeradi, “Monsieur France” algérien, qui parle de l’usine de montage Renault comme Temmar parlait de la première voiture algérienne. D’une virtualité. Car enfin, Renault actionnaire à 49% dans Renault-Algérie…! C’est connu : si le protectionnisme peut décourager les investissements extérieurs, il ne peut pas réduire la demande de consommation locale ; il repousse les investisseurs et attire les fournisseurs.
    Cela fait quelque temps qu’ayant fait le tour de la question,
    les pays industrialisés nous délèguent, en guise d’interlocuteur, leurs représentants commerciaux : la ministre du Commerce
    de Suède en juin, la secrétaire d’État française au Commerce extérieur en septembre, la directrice générale adjointe de
    l’Agence gouvernementale britannique pour le Développement
    du Commerce Extérieur et de l’Investissement en octobre,
    à titre d’exemples. Mais il n’est pas question de chercher l’arnaque de cette nouvelle formule de la pratique des relations bilatérales qui, comme on peut l’observer, n’est pas propre aux rapports
    avec la France. Il s’agit juste de constater que l’Algérie a
    basculé du statut de potentiel partenaire global au rang de simple marché. Bien sûr, il y a lieu de noter la délicatesse de ceux
    qui nous démarchent et qui nous délèguent des VRP de luxe,
    de la trempe de Jean-Pierre Raffarin. Mais on sent, dans le
    propos même du concerné, que l’initiative procède plus de l’entretien de la cordiale relation que de la perspective d’une réelle coopération.
    Avec la France particulièrement, Raffarin et Benmeradi sont chargés de faire du bruit autour d’un partenariat prometteur là où les contraintes internes interdisent toute perspective de décollage des relations. Il y a comme une encombrante nécessité de bilatéralité approfondie. Dans ce dilemme du tout ou rien propre à ces deux pays, que ni l’un ni l’autre ne peuvent assumer, l’un et l’autre s’entendent alors sur l’idée de faire semblant.
    Ce qui les oblige à réduire leurs prétentions de   “pacte d’amitié” et de “partenariat stratégique” à une œuvre de prospection économico-commerciale. Quitte à la présenter comme une opération, une autre encore, de relance. Il y a des tas de chantiers comme ça chez nous : moins ils progressent, plus on les relance. Et inversement.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr 

  • un oeil sur l'actualite'

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    LE RADAR

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  • Génération sacrifiée ?

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    Le pays compte aujourd'hui plus de 1,2 millions d'étudiants. Le pays compte aujourd'hui plus de 1,2 millions d'étudiants. © Omar Sefouane pour J.A.

    Dans la mouvance présidentielle comme dans l’opposition, la relève politique éprouve les pires difficultés à émerger face aux caciques qui refusent de céder la place et de tourner la page.

    Deux Algériens sur trois ont moins de 30 ans. Une réalité qui saute aux yeux lorsqu’on parcourt le pays. Dans les villes et les villages, les grandes avenues ou les champs, les membres de cette classe d’âge sont nettement majoritaires. Pourtant, plus on s’élève dans le niveau de responsabilité, moins ils sont nombreux.

    « À 25 ans, Abdelaziz Bouteflika était chef de la diplomatie. Aujourd’hui, voir un jeune homme ou une jeune femme de cet âge à un tel niveau de la hiérarchie est impensable. » La formule est d’un diplômé de la faculté de droit de Ben Aknoun, Karim Fellioune, 28 ans, au chômage depuis cinq ans. Sous les lambris de la République, dans les couloirs des institutions de l’État, les seuls jeunes que l’on croise sont le plus souvent des employés subalternes, de la secrétaire à l’appariteur en passant par le policier de faction. Qu’on en juge : si le président de la République est septuagénaire (ce qui n’a rien de scandaleux), le chef d’état-major de l’armée est octogénaire. Le gouvernement n’est pas en reste, avec un ministre de l’Intérieur âgé de 76 ans et une équipe dont l’âge moyen est de 62 ans. Les seuls ministres n’ayant pas encore atteint la cinquantaine – Amar Ghoul (49 ans) aux Travaux publics et Mustapha Benbada (48 ans) au Commerce – sont issus du Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas, d’obédience Frères musulmans), incarnant le courant islamiste de l’Alliance présidentielle.

    Ce phénomène n’est pas l’apanage du pouvoir et touche aussi l’opposition. Saïd Sadi, 63 ans, est président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, laïc) depuis la fondation du parti, en 1989, et ne semble pas pressé de céder son fauteuil. Idem pour Louisa Hanoune, 56 ans, secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT, trotskiste) depuis vingt ans, ou Hocine Aït Ahmed, 84 ans, inamovible président du Front des forces socialistes (FFS) depuis sa création, dans la clandestinité, en 1963.

    Horizon bouché

    Qu’il soit dans la majorité ou dans l’opposition, aucun parti ne dispose d’une structure dédiée à la jeunesse, pas même au sein de l’université, hormis le MSP avec l’Union générale des étudiants libres (Ugel). Les seules organisations de jeunes qui aient une existence légale sont généralement des coquilles vides, survivances de l’ère du parti unique, à l’instar de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (Unja). En réalité, ce n’est pas tant la classe politique qui se désintéresse de la jeunesse, véritable vivier de voix électorales, que l’inverse ; quand un parti tente de créer une section jeunesse, il peine à recruter. « Si les jeunes ne font pas de politique, c’est qu’ils estiment qu’il n’y a pas de vie politique », explique Nassim, 35 ans, patron d’une entreprise de transport, qui veut créer une section algérienne de l’ONG internationale Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD).

    La sphère économique est relativement épargnée par le phénomène de la marginalisation des jeunes. Si le Conseil d’administration de Cevital, le groupe industriel privé le plus en vue, est dirigé par le septuagénaire Issad Rebrab, ce sont ses enfants qui en pilotent les filiales les plus dynamiques. L’Algérie a ses « milliardaires quadras », à l’instar d’Ali Haddad (ETRHB, travaux publics), Mahieddine Tahkout (transport routier) ou encore la fratrie Benhamadi (Condor, industrie électronique). Des trentenaires sont à la tête de plusieurs dizaines d’entreprises florissantes. Des start-up et de nouvelles sociétés spécialisées dans les services, créées par de jeunes diplômés, se sont imposées sur la scène nationale ces dernières années. Les raisons de ce décalage entre les mondes économique et politique en matière de renouvellement générationnel ? « La première consacre l’efficacité, le dynamisme et l’esprit d’initiative, explique Hassiba Grine, sociologue à Constantine, quand le second tourne le dos, depuis l’indépendance, en 1962, à la méritocratie, privilégiant l’allégeance plutôt que la compétence. »

    Il y a quelques mois, une polémique avait opposé l’actuel ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, à un intellectuel de renom, le sociologue Lahouari Addi, à propos du renouvellement des élites. À l’occasion de cet échange, l’universitaire a utilisé un argument imparable. « Dans les années 1960, alors que j’entamais ma première année de scolarité, vous étiez déjà wali [préfet à Oran, NDLR]. Aujourd’hui, je m’apprête à prendre ma retraite et vous êtes toujours ministre. » Même si le talent et les compétences de Dahou Ould Kablia ne sont pas en cause, cette controverse soulève deux interrogations : les gens en place sont-ils irremplaçables ? Le renouvellement des élites fait-il problème ?

    En Algérie, comme c’est souvent le cas ailleurs, les postes de responsabilité sont une garantie de rente et de privilèges. Pour les pérenniser, on s’accroche à la fonction, quitte à en écarter les nouveaux talents qui pourraient y prétendre. « C’est l’un des facteurs de blocage qui donnent l’impression au jeune diplômé que l’horizon est bouché », assure Nassim. Il ne faut pas croire pour autant que le pouvoir est totalement indifférent au renouvellement des élites.

    Obsession de la longévité

    Le président Houari Boumédiène (1965-1978), véritable artisan du système qui régit le pays, avait un credo : les ressources humaines. « Il faut bâtir des institutions qui survivent aux hommes », ne cessait-il, dans le même temps, de marteler. En 1962, il n’y avait guère plus de 5 000 étudiants dans le pays. Aujourd’hui, ils sont plus de 1,2 million. Les mauvaises langues assurent que « la démocratisation de l’enseignement a eu des conséquences désastreuses sur le niveau général ». Autrement dit, la qualité a pâti de la quantité. Mais ce serait aller un peu vite en besogne et oublier que les institutions les plus sensibles (présidence de la République, armée, services secrets, entre autres) suivent de près les éléments les plus brillants de certaines universités et grandes écoles. Mais une fois séduits et recrutés, ces derniers sont tenus de brider toute ambition. « Sois brillant et tais-toi », en somme.

    Ils sont des centaines de chargés d’études et de synthèses (CES) dans les cabinets ministériels, l’administration ou l’état-major de l’armée à rédiger les discours, à préparer les dossiers, les discussions bilatérales ou multilatérales, avec obligation quasi contractuelle de discrétion : interdiction de communiquer avec les médias nationaux et a fortiori étrangers. Le jeune talent a le droit, voire le devoir, de travailler dur, mais pas celui de s’afficher, d’« exister ». À l’instar de l’École nationale polytechnique d’El-Harrach ou de l’École nationale d’administration (ENA) de Hydra, des pôles d’excellence produisent chaque année de brillants diplômés qui sombrent aussitôt dans l’anonymat. « Il y a bien un major de promotion dans l’actuel gouvernement, ironise Hassiba Grine : il s’agit de Cherif Rahmani, qui a achevé ses études… en 1968. »

    Dans un système où la seule logique qui prévaut est la recherche de la longévité au nom de la pérennisation des privilèges, le mot « succession » est banni. « On ne se préoccupe pas de bien préparer son successeur quand on est obsédé par sa longévité », analyse Mohamed, 69 ans, major de promo à Polytechnique au début des années 1970 et haut fonctionnaire toujours en poste. C’est pourquoi il a d’ailleurs requis l’anonymat. Tout au long de sa carrière, il a occupé des postes de responsabilité dans le secteur économique public. Sa particularité ? Il a toujours désigné son successeur dès sa prise de fonctions. « Pour des raisons d’efficacité, car je savais que je n’étais pas éternel en tant que directeur général. Mais cette méthode surprenait mes congénères, qui me traitaient de fou, prophétisant que l’élu manœuvrerait pour accélérer mon départ. Or cela n’est jamais arrivé, et les entreprises que j’ai eu à diriger ont connu des successions paisibles et s’en sont mieux portées. » L’exemple de Mohamed est l’exception qui confirme la règle : en Algérie, la question de la succession est taboue. Même quand il s’agit du président de la République. Il y a quelques mois, Jeune Afrique avait interrogé un ministre à ce propos. Il a eu cette curieuse réponse : « La société improvisera. » Pourvu que ce jour-là la société soit bien inspirée

  • la montagne qui à accouchée d'une souris re-renault! puf je le savais!!!!!!

     

    Re-Renault !

    Par : Djilali Benyoub

    L’optimisme débordant de notre ministre est assis sur l’affirmation de l’envoyé spécial de Sarkozy qui dit respecter “les orientations qui sont les leurs” qui, précision de taille et abrupte, sont encore au stade du papier sur la table des discussions.

    épisodiquement, le dossier de l’usine de montage Renault revient au-devant de la scène. Depuis qu’on en parle, bien des voitures au losange sont sorties des usines délocalisées, un peu comme la chimère, J-P Raffarin, dépêché à Alger, nous rappelle qu’il est encore tôt de parler de montage dans un pays qui n’a pas encore fabriqué sa première pièce mécanique sophistiquée. Pessimisme que récuse le ministre de l’Industrie qui détaille, sous le “si”, le nombre de véhicules, modèles et taux d’intégration dans quatre ans. L’optimisme débordant de notre ministre est assis sur l’affirmation de l’envoyé spécial de Sarkozy qui dit respecter “les orientations qui sont les leurs” qui, précision de taille et abrupte, sont encore au stade du papier sur la table des discussions.
    Comme si on est revenu à la case départ avec, à la clé, une révision des ambitions des deux côtés et des promesses sous-tendues par des arguments du genre “le dossier avance bien”, qui entretiennent l’illusion de l’imminence du lancement du projet. Sauf que la temporisation qui devrait assurer les garanties côté algérien, assure également, pour le constructeur, une certaine pérennité de son plus grand marché de la rive sud de la Méditerranée.
    La majorité de la production du site Tanger-Med de Renault est destinée à l’exportation. L’avantage réside dans les facilitations et autres allègements qu’offre le Maroc mais aussi la proximité d’un marché très porteur. Un marché que même la drastique législation sur le crédit n’a pas tellement grevé par rapport aux autres créneaux de la consommation.
    Reste cependant à savoir la position et la disposition du constructeur, implicitement parrainé par l’élysée, face aux pas clairs faits par le gouvernement algérien qui a étalé ses arguments matériels et, au détour, l’incitation de Raffarin qui prend sur lui d’accepter, enfin, le respect des dispositions réglementaires locales en matière d’investissements étrangers.
    Le sort de la Renault made in Algeria échappera-t-il alors à celui de Fatia ?

  • Diplômes falsifiés



    Ahmed Djebbar, l’ancien ministre de l’Education nationale du temps de Mohamed Boudiaf, a lancé un gros pavé dans la mare.
    Lors d’une conférence animée à la maison de la Culture de Mila, Djebbar a déclaré avoir décerné, du temps où il était en poste, des titres et des diplômes falsifiés à de hauts responsables de l’Etat. L’ancien ministre n’a, cependant, pas souhaité divulguer de noms.

  • no moment


    Dilem du Jeudi 25 Novembre 2010 | Vu 8814 fois

  • la blague de l'annee2010

     

    Le DG de l’Etusa l’a annoncé
    “Des bus aménagés pour les handicapés avant la fin 2010”

    Par : MALIKA BEN

    Bonne nouvelle pour les handicapés et les personnes à motricité réduite. L’Etusa vient, enfin, de satisfaire l’une de leurs principales revendications en vue de faciliter leurs déplacements et autonomie. “D’ici la fin de l’année, deux bus équipés et aménagés seront mis à la disposition des handicapés et de toute personne dont la motricité est réduite”, a annoncé, hier, le DG de l’Etusa en marge de la célébration de la Journée mondiale des victimes de la route par l’association El Baraka. Selon Krim Yacine, “c’est la générosité de la Sonatrach qui a abouti à l’acquisition de deux bus qui seront destinés au transport de cette catégorie de personnes après réaménagement. Nous n’avons rien inventé, mais juste copié ce qui se fait pour cette frange de la société dans les pays européens, à savoir un transport aménagé et à la demande”.  L’Etusa compte lancer l’opération par deux bus au niveau de la capitale et investir pour parvenir à un parc de six à dix bus en 2011. Les autres wilayas ne seront pas en reste puisque l’entreprise prévoit d’ équiper chacune de cinq bus aménagés. “Vous n’êtes pas seuls, nous sommes là pour vous aider et vous faciliter la vie”, a lancé le DG de l’Etusa aux handicapés ayant pris part à cette manifestation. Krim Yacine est également revenu, en marge de la rencontre, sur l’introduction de la billetterie électronique en affirmant que “cette opération se déroule dans de bonnes conditions après quelques petites contraintes avec les usagers auprès desquels on s’excuse”. Et d’ajouter : “Lancée graduellement, l’opération a été généralisée. Le paiement se fait dans les bus, et nous comptons ouvrir bientôt deux points de vente à El-Biar et à Belcourt. Des abonnements mensuels et annuels seront proposés aux usagers à des tarifs concurrentiels.”

    1,5 million d’infractions pour un parc de 6 millions de voitures
    Pour revenir à la manifestation du jour, elle s’est déroulée au niveau de la direction générale de l’Etusa, à l’initiative de l’Association d’aide aux handicapés El Baraka. L’association lance une nouvelle tradition, à savoir la célébration de la Journée mondiale des victimes de la route arrêtée au 21 novembre par l’AG des Nations unies. Décrétée en 2005 pour dire stop au massacre de la route suite à des statistiques mondiales effarantes, 1,3 million de victimes à travers le monde, c’est la première fois que cette date est célébrée en Algérie. “Ce sera désormais une tradition”, promet un des représentants de l’association El Baraka. Selon Messaoud Nacer, “le phénomène de la violence routière touchera davantage les pays qui ont un faible revenu en raison de l’état du réseau routier, un des premiers facteurs augmentant les risques d’accidents, et de la vétusté du parc automobile”. Il ajoute que l’évaluation des accidents de la route doit englober l’ensemble des accidents et pas seulement ceux qui causent des pertes humaines. C'est-à-dire même les collisions quotidiennes qui atteignent les 300 000 par an. Intervenant à son tour, le représentant de la DGSN rappelle les statistiques de ce phénomène certes en régression, mais qui fait d’innombrables victimes. “Nous recensons pas moins de 11 morts en une seule journée”, note d’emblée Tatachek. Selon l’orateur, les dix premiers mois de l’année en cours ont été marqués par une régression du phénomène de 13,57%, moins 14,61% de décès et moins 15,9% de blessés par rapport à la même période en 2009.
    Ceci grâce aux nouvelles dispositions du code de la route et aux sanctions. Il faut savoir que pas moins de 1,5 million d’ infractions routières ont été commises. Ce qui fera dire à l’orateur que “près du quart des automobilistes ont violé le code de la route. Ce qui est énorme”. D’autres interventions ont marqué cette journée à laquelle ont pris part des représentants de Peugeot, d’Alliance-Assurances, de l’ambassade américaine et d’artistes. À noter, enfin, que des prix ont été remis à près d’une vingtaine de bons chauffeurs de l’Etusa qui n’ont jamais commis d’accident en plus de vingt ans de service.

  • CE MONDE QUI BOUGE Ces danseurs séduits par la «harga»



    Par Hassane Zerrouky
    Il y a une dizaine de jours, l’affaire des six danseurs du Ballet national ayant demandé l’asile politique au Canada, plus exactement le statut de réfugiés politiques, faisait la Une de nombreux médias !
    Et pour cause, cette affaire, qui ne manque pas de piquant, rappelle ces artistes et sportifs soviétiques, allemands de l’Est, polonais, roumains qui choisissaient de fuir leurs pays, alors dirigés par des partis communistes, pour le «paradis capitaliste», comme l’appelait feu Nikita Kroutchev, l’ancien président de l’URSS ! Une chose est sûre, la fuite de ces danseurs est un coup rude pour un régime qui se targue d’avoir revalorisé l’image de l’Algérie à l’extérieur, voire de lui avoir permis de retrouver du crédit sur la scène internationale. Et qui répète à l’envi que les libertés sont respectées, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques ni de journalistes emprisonnés en Algérie. On veut bien, mais allez l’expliquer aux Canadiens et autres Occidentaux témoins, via leurs médias, de ces «fugitifs» venus d’Algérie ayant choisi de rester au Canada. D’autant que, à en croire certains quotidiens nationaux, ce sont les 16 membres de la troupe qui devaient prendre la clé des champs une fois achevée la tournée du Ballet national dans ce pays. Ces danseurs, dont deux jeunes femmes, ne sont donc ni de simples haraga ni des voyous, mais des artistes, membres d’un Ballet national, sélectionnés parmi les meilleurs. S’ils en sont arrivés à cette extrême limite, demander l’asile politique, sous-entendant par leur geste qu’ils fuient un pays de dictature, c’est que quelque chose ne va pas dans ce pays qui s’appelle l’Algérie. Dès lors, au lieu donc de les blâmer, de les accuser de «trahison», d’avoir fait «honte» à l’Algérie, pays de leurs parents et de leurs ancêtres, le mieux serait de s’interroger froidement sur les raisons ou les motifs les ayant poussé à choisir un exil définitif. Voilà une troupe nationale qui a refait surface à l’occasion d’«Alger capitale de la culture arabe 2007», grâce au soutien des pouvoirs publics, troupe qui depuis lors a effectué plusieurs tournées à l’étranger. Sans incident notable. Alors que s’est-il passé ? Selon le peu d’informations rapportées par la presse, ces danseurs n’auraient même pas de logements. Comparés à leurs homologues des ballets nationaux européens, et même arabes, on ne peut donc pas dire qu’ils jouissaient d’un statut privilégié autre que celui de se produire sur des scènes étrangères et, partant, d’avoir la chance de voyager. Comparés aux footballeurs, par exemple, les danseurs du Ballet national font figure de parents pauvres. Ils n’ont ni les salaires de ces derniers ni leur notoriété. Les premiers font quotidiennement la Une des médias, les danseurs, personne ne les connaît ! Et puis, redisons-le encore, danseur, c’est mal vu en Algérie, surtout pour les hommes. Surtout dans un pays où le religieux, encouragé de surcroît par le discours politique, a fait un retour remarqué pour s’installer dans la durée, allant jusqu’à régenter les moindres faits et gestes de la société. Cette affaire de fugue à l’étranger est donc symptomatique de la situation prévalant dans le pays, de la situation d’une jeunesse en manque de perspectives et de loisirs. Pour les jeunes, comme en témoigne le nombre de diplômés qui partent s’installer à l’étranger, l’horizon est plus que bouché en Algérie. D’autant qu’on ne leur offre rien, sinon des interdits de toutes sortes au nom d’une identité réduite à sa dimension religieuse étroite. Quand on traque des jeunes couples, quand on limite au maximum la mixité, quand on pourchasse des non-jeûneurs alors que la Constitution garantit la liberté de conscience, quand sur les médias lourds ne s’expriment que les tenants de la religiosité à la sauce salafiste, en bref quand le conservatisme religieux étend sa toile sur la société sans que l’on puisse lui opposer la contradiction sur les mêmes médias, et ce, du fait des limitations des libertés d’expression, de pensée et de réunion, les jeunes, dans leur immense majorité, ont l’impression d’être étouffés et ont envie de respirer. Et que font-ils ? Ils choisissent la harga !
    H. Z.

  • OUVERTURE HIER DU PROCÈS DE L’AFFAIRE DU NAUFRAGE DES NAVIRES LE BÉCHAR ET BATNA Le témoignage accablant de l’ex-Pdg de la Cnan



    «Nous sommes en prison depuis bientôt six années pour quelque chose qu’on n’a pas fait. Notre condamnation a eu lieu sur la base de faux témoignages. Ce sont des témoignages qui ne sont pas crédibles. Croyez-moi, Monsieur le président, j’ai passé six années en prison en train de lire l’arrêt de renvoi, mais je n’ai point trouvé de chefs d’inculpation à l’origine de notre condamnation à quinze années de prison ferme.» L’ex-Pdg de la Cnan, Ali Koudil, a tenu en haleine l’assistance durant deux heures. Son passage à la barre a replongé l’assistance dans la nuit du 13 au 14 novembre 2004.
    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Très attendu par l’opinion publique nationale, le procès, après cassation auprès de la Cour suprême, des ex- cadres de la Cnan poursuivis dans l’affaire du naufrage des navires le Bécharet l’échouage de Batnaa été ouvert hier au niveau de la cour d’Alger. Le procès n’a débuté, véritablement, que vers 15h30. Dans la matinée, a eu lieu la lecture de l’arrêt de renvoi qui a duré plus de deux heures. Dans une salle exiguë, peu aérée et en l’absence de sonorisation, le greffier a passé plus de 120 minutes à faire lecture du volumineux arrêt de renvoi. Ainsi, durant toute la matinée, prévenus, représentant du ministère public, défense et membres du jury du tribunal criminel étaient suspendus aux lèvres du greffier. Ce dernier ne termine sa lecture qu’après 13h45. Cette «étape» franchie, le président du tribunal criminel suspend la séance et fixe rendez-vous à l’assistance pour 14h. L’ex-P-dg de la Cnan, Ali Koudil, était le premier prévenu appelé à la barre. Le magistrat lui rappelle les chefs d’inculpation tout en l’invitant à donner des explications sur le contenu des griefs retenus contre lui. Dans la salle, un silence religieux s’y instauré. La famille du prévenu écoutent attentivement l’intervention de l’ex- patron de la Cnan. En parfait bilingue, Ali Koudil tente d’expliquer au président du tribunal criminel son rôle en sa qualité de Pdg de la compagnie Cnan. L’intervention dure depuis quinze minutes, quand soudain, le président du tribunal, et sur un ton ferme, invite l’un des avocats du prévenu à s’éloigner de son client. Le magistrat reproche à la défense d’avoir soufflé des réponses à son client. Clash ! L’altercation s’installe. Miloud Brahimi monte au créneau et engage un bras de fer avec le magistrat. Le ton est monté d’un cran. La polémique s’installe. Premier mesure : le président du tribunal suspend la séance. Les travaux ne reprendront qu’une heure après.
    «Des gens ont témoigné contre nous par esprit de vengeance»
    A la reprise, Ali Koudil poursuit son témoignage. Il explique au président du tribunal le fonctionnement de la façade maritime et le rôle de chaque intervenant dans l’enceinte portuaire. Il relate des faits jusque-là inconnus de la justice. Le rôle des gardes-côtes en qualité «de police du port et de la mer» et de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) en sa qualité de «propriétaire des lieux (enceinte portuaire)». Il cite, également, le rôle du comandant de bord du Béchar qui avait toute latitude, conformément au code maritime, de prendre toutes les décisions, allant dans le sens de la sécurité de son équipage. Enfin, il relate les derniers moments vécus avec l’ex-ministre des Transports, le défunt Mohamed Maghlaoui, avant que le Béchar ne sombre. «J’ai dit au ministre où sont les hélicoptères, qu’il faut sauver ces gens. Que me répond le ministre ? Les hélicoptères ne peuvent pas décoller», assène Ali Koudil. L’assistance est tenue en haleine. Les avocats de la défense suspendus au témoignage de leur client ne posent point de question. Le prévenu assure parfaitement sa défense et poursuit : «Quel intérêt a-t-on à laisser seize de nos collègues mourir et à se retrouver ensuite durant six années en prison ? Nous sommes en prison pour quelque chose qu’on n’a pas fait. Des personnes ont témoigné contre nous par simple esprit de vengeance.» Et en guise d’argument, l’ex-pdg de la Cnan cite les témoignages qui ont «pesé» dans sa condamnation et celle de ses collègues ici présents. Il nomme le commandant de bord Laker, un ex-syndicaliste affilié au syndicat Snomar. «Ce personnage a été licencié par l’entreprise après avoir été traduit devant la commission de discipline pour manquement à la discipline. Son témoignage n’est basé sur aucune preuve tangible. Je vous cite également le cas des gardes-côtes. Ces derniers ont une grande responsabilité dans cette affaire. Puisqu’ils considèrent que le Béchar était en danger, pourquoi n’ont-ils pas alors pris la décision de le faire entrer avant qu’il y ait catastrophe ? Ne sont-ils pas les policiers de la mer ? Dans le cas échéant, l’article 942 du code maritime auquel ils ont fait référence est clair. Rien ne peut se faire sans l’aval des gardes-côtes», martèle Ali Koudil. Poursuivant son témoignage, l’ex- patron de la Cnan porte à la connaissance de la composante du tribunal criminel que trois facteurs ont précipité le drame. Il s’agit de la «force de la tempête, qui a empêché les remorqueurs de sortir du point du mouillage du navire le Béchar et de la réaction tardive de l’équipage». Hier, en ce premier jour du procès de l’affaire des ex-cadres de la Cnan, les zones d’ombre qui ont jusque-là caractérisé cette affaire commençaient à s’éclaircir. Le passage à la barre de Ali Koudil a donné au procès sa véritable dimension.
    A. B.

     

  • quelques reactions des lecteurs du matin dz

    • Posté par NEDROMI, 20 Novembre, 2010
      @Meghnaoui !!! Ah bon c'est pour ça qu'on crève de faim et que 1 dirham vaut 10 dinars alors que la dette du Maroc et de 21 milliards de $ et nous on'a pas de dette et que les réserves du Maroc voisin sont de 9 Milliards de$ et nous 150, pourtant mon frère (qui vit à Paris) ma dit qu'avec 1000 euro ont lui a donné 10 000 dirhams, alors que lorsqu'il fait le change ici , les banque lui remette 100 000 dinars. Avec 150 milliards de$ et 5200 milliards de dinars dans le fond de régulation et des familles qui ne mange qu'un repas par jours à Alger même et tu dit vive Boutef !!! Allah yaghfarlak. Il est plus urgent de réévaluer le dinars pour que le père de famille qui a 15000 dinars de salaire aura plus de pouvoir d'achat que de faire des autoroute !!!! et pourtant je suis du patelin de l'homme que tu glorifie !!! image
    • Posté par MAGHNAOUI, 03 Novembre, 2010
      il faut pas croire les ennemie de l'algerie les caisse sont plein d'argent avec bouteflika tout marche il touche ça paie pas plus il a un f 3 a Alger il ne touche pas 220millions d'euro par ans il est zarouali et il meurent zarouali il a fait boucoups pour l'algerie depuis son arriveé comme le roie du maroc moh 6 il a fait beaucoup de changement autoroute port et et et bon courage pour les deux image
    • Posté par gus, 08 Octobre, 2010
      Bla-Bla-Bla-Bla-Bla-Bla-Bla-Bla-Bla-Bla-....... vous nous faites rire, vous connaissez Malti?!!! cela m'étonne fort. Pour les gens qui le connaissent c'est sans commentaire. image
    • Posté par ali elmenfi, 09 Novembre, 2007
      Monsieur Hocine Malti nous fournit dans cet entretien, quelques pistes interessantes en allant plus loin que la simple analyse technique qu?il maitrise es qualite. Presenter ainsi une situation extremement complexe qui fait intervenir plusieurs parametres, est un exercice de haute voltige qu?il a reussi a executer brillamment. Je reste cependant circonspect lorsqu?il renvoie dos a dos les protagonistes d?un combat qui a epuise nos concitoyens. Sans etre dans le secret il est difficile d?admettre que le President Bouteflika ait change surtout a cause de sa maladie qui lui aurait fait « decouvrir la realite de sa condition humaine ». Si je ne me permettrai pas de contredire l?analyse de Monsieur Malti lorsqu?elle porte sur des donnees economiques liees a l?industrie petroliere, j?emets toutefois un doute sur les reelles motivations du « changement d?orientation » de Abdelaziz Bouteflika. L?homme fait partie du serail depuis toujours et il en est marque a jamais. Sa seule raison d?etre est Le Pouvoir, non pas pour s'enrichir, Boumedienne ne l?a pas fait, mais davantage pour dominer, et exercer un contrôle sur son environnement immediat. Ce n?est donc pas un repli mais une fuite en avant caracteristique des personnalites fragiles et instables. Le petrole represente certes un enjeu colossal et Monsieur Malti l?a parfaitement demontre. Les Americains, les Russes et le monde entier se le disputent en entretenamt des conflits par pays interposes. Mais il n?y a pas que les ressources energetiques qui prévalent. Certains pays n?en possedent pas particulierement mais sont stables et prosperent dans une tranquillite sereine en s?appuyant sur ce qui a toujours ete la force principale d?une nation, son peuple. C?est par le respect de l? Algerien, par la confiance qui lui est manifestee, hors de tout doute et en se situant au dessus des basses querelles sectaires que le President de la Republique pourra s?affranchir de demons reels ou imaginaires qu?il combat dans une lutte sans fin. A ce moment la, personne ne pourra plus prendre les Algeriens en otage. Cordialement elMenfi image
    • Posté par belka stamb, 08 Novembre, 2007
      excellente analyse de la situation globale de notre pays , dommage que ce n est pas a la porté du grand public.(le maximum de publications en algerie devrais editer ce genre d interventions). image

  • Interview : "Ce que je sais du pétrole, de Bouteflika et des Américains"

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    Un entretien de Hocine Malti, réalisé par Madjid Laribi dans Le Maghrébin (http://www.lemaghrebin.com/)

    Spécialiste des questions pétrolières internationales, Hocine MALTI est ingénieur des pétroles, l'un des pionniers qui ont créé la compagnie nationale algérienne des pétroles Sonatrach, dont il a été vice président. Conseiller technique du secrétaire général de l'Organisation des Pays Arabes Exportateurs de Pétrole (OPAEP), il a été nommé par le conseil des ministres de l'organisation, directeur général de l'Arab Petroleum Services Company (APSC), une holding multinationale. Hocine MALTI est aujourd'hui consultant pétrolier.

    Le Maghrébin : Monsieur Hocine Malti, vous publiez régulièrement des articles et des contributions sur l'Algérie et les questions liées aux hydrocarbures ; qu'est ce qui vous fait réagir ? Qu'est-ce qui vous motive pour réagir à l'actualité économique mais plus largement à l'actualité politique dans sa dimension énergétique ? Pourquoi avez vous créé de fait ce débat et pourquoi l'avez vous suscité ?


    Hocine Malti : Vaste sujet… (Rires) Parce que l'industrie pétrolière algérienne est, à mon avis, en danger depuis l'arrivée de Bouteflika au pouvoir. Il y a eu un changement ces derniers temps, mais sinon pendant des années, il avait tout cédé aux américains. S'il n y avait pas eu sa maladie - on en parlera peut-être plus tard - c'était fini, l'industrie pétrolière était entre les mains des américains. Ce sont eux qui auraient tout contrôlé et cela, personnellement, je ne pouvais l'accepter. Je considère que c'est plus que de la trahison, c'est un
    véritable abandon de souveraineté. C'est tout simplement céder le pays, puisque le pétrole est la source de vie de tout un peuple. Donc personnellement, je ne pouvais me taire. La première fois que je suis intervenu publiquement c'était au moment de l'avant-projet de loi sur les hydrocarbures en 2002. J'avais réagi à ce moment là en publiant des articles sur le sujet. J'avais bien compris, en 2003, que le gel de la loi n'était que purement tactique pour passer le cap de la réélection de 2004. Et puis ensuite, lorsque Bouteflika a remis la chose à l'ordre du jour et a fait approuver la loi, cela m'a personnellement révolté. Mais actuellement, il me
    semble qu'il a fait marche arrière jusqu'à un point de non retour et j'ai bien noté cela.

    Le Maghrébin : Vous avez été un des fondateurs de la SONATRACH , c'est certainement cela qui vous a conduit à suivre de près l'évolution de cette entreprise et c'est peut-être avec chagrin que vous voyez se défaire ce qui a été péniblement construit au lendemain de l'indépendance ?


    Hocine Malti : C'est mon métier de pétrolier d'une part, et d'autre part effectivement, j'étais parmi les premiers ingénieurs et cadres supérieurs de la SONATRACH. Donc , j'ai vu ce bébé grandir pendant une quinzaine d'années avant de le quitter. Evidement, cela me touche. Voir tout ce qui se passe en Algérie, que les choses ont complètement dévié du cours normal, de l'évolution normale, au point de revenir à la situation néocoloniale qui prévalait dans les années soixante, du temps du régime des concessions. Alors même que tous les autres pays producteurs expriment de plus en plus fort leur volonté de protéger leurs ressources nationales. On voit ainsi le Vénézuélien Hugo Chavez et le Bolivien Evo Morales mettre à l'ordre du jour ce que nous avons fait an Algérie durant les années soixante-dix. Entre temps, on constate chez nous une dérive ultralibérale incontrôlée dénuée de toute vision et qui ne mène nulle part, si ce n'est à la perte de souveraineté et au transfert de propriété de nos ressources stratégiques.

    Le Maghrébin : Et vous avez constaté ça effectivement avec l'arrivée de Bouteflika mais aussi de Chakib Khelil ?


    Hocine Malti : Dans cette affaire, ils sont plusieurs acteurs mais la décision ultime c'est malgré tout Bouteflika qui la signe et qui l'assume. Mais celui qui suggère, qui propose toutes les décisions, c'est bien Chakib Khelil et Chakib Khelil n'est qu'un pion dans le dispositif des Etats-Unis. Il faut dire les choses telles qu'elles sont : de mon point de vue, ce ministre est un agent des américains placé au cœur du pouvoir algérien. C'est comme s'il avait été envoyé en mission, en Algérie, pour faire un travail et le conduire à son terme. On parlera peut-être après du
    volet militaire, mais au plan civil, c'est comme cela que les choses se passent.

    Le Maghrébin : Vous dites que Bouteflika est revenu sur sa décision initiale, que la dynamique de préservation des ressources difficilement réversible. Mais est-ce que pour autant le danger est passé et ne risque-t-on pas de revenir à la situation antérieure ?


    Hocine Malti : Tant que Bouteflika sera au pouvoir, il me semble que c'est fini, qu'il ne pourra plus revenir là-dessus. La manière dont personnellement j'interprète les événements, c'est que sa maladie a eu un retentissement très important sur son comportement, sur son attitude. On a l'impression que le fait qu'il ait été confronté à la mort, l'a fait revenir à des réalités beaucoup plus concrètes ; on a l'impression qu'une fois que sa maladie a été découverte, il s'est dit qu'après tout le pouvoir n'est rien, c'est éphémère, il ne parle plus de révision de la constitution, qui lui aurait permis de faire un troisième mandat. Ainsi que la désignation d'un
    vice-président qui aurait joué vis-à-vis de lui, le rôle qu'il a lui-même joué vis-à-vis des militaires, c'est à dire le couvrir contre toute tentative malveillante. Il y a, à mon avis, toute une série de choses qui dénotent que conserver le pouvoir coûte que coûte ne l'intéresse plus. Et a partir de la, je pense que du coté du DRS, puisque ce sont eux les faiseurs de rois et de lois, ils n'ont plus sur lui l'emprise qu'ils avaient par le passé. Auparavant, ils
    exerçaient un chantage sur lui (« Tu fais ce qu'on te demande ou on te dégomme. Si tu veux refaire un
    mandat, il faut faire la charte. etc. ») J'ai l'impression qu'actuellement, ils n'ont plus ce levier de pressions sur lui. A partir du moment où il s'est libéré lui-même de cette emprise, il s'est dit maintenant, je vais faire plus au moins ce que je veux.

    Le Maghrébin : Vous attribuez ce revirement d'attitude uniquement à la maladie, ou existerait-il d'autres influences, d'autres éléments politiques à l'intérieur du régime et à l'extérieur du pays, des forces qui se sont rapprochées de lui pour lui demander de revoir un peu sa copie ?


    Hocine Malti : Je pense que l'élément déclencheur reste la maladie. Il est certain que d'autres facteurs sont intervenus. Il y a le fait que les américains qui, visiblement, étaient très informés de sa maladie et de certains faits politiques, se sont dit qu'il était fini et qu'en attendant son remplacement, la meilleure approche était de traiter avec les chefs du DRS, qui eux sont toujours là ; ils sont permanents. Il y a donc eu cette attitude négative des américains à son égard. Il y a eu aussi des interventions de pays amis, l'intervention de Chavez qui était venu le voir et lui dire de faire attention aux conséquences, aux répercussions, de la loi sur les hydrocarbures. En effet, cette loi porte préjudice non seulement à l'Algérie mais elle nuit aussi aux intérêts de l'ensemble des pays de l'OPEP. A partir du moment où une brèche est ouverte quelque part, d'autres pays risquent de suivre ; peut être même que certains parmi les membres de l'OPEP n'attendent que cela, qu'un précédent soit créé, qu'un pays cède pour le suivre. Comme un effet de dominos en quelque sorte. Il y a eu également ses amis des Emirats qui auraient attiré son attention sur le fait que la loi sur les hydrocarbures, dans son volet sur les impôts, était défavorable à l'Algérie. Ce serait suite à leur intervention qu'il aurait pris la décision d'imposer à 100% la tranche au-delà de 30 dollars, de tous les contrats dont le prix de vente est supérieur à 30 dollars le baril. C'est quand il a compris qu'il allait quitter le pouvoir, d'une manière ou d'une autre, soit parce que la volonté divine l'aura voulu, soit faute d'être reconduit à la fin de son mandat, quand il a donc compris que dans tous les cas de figures, à un moment ou un autre, il s'en ira, alors il s'est mis à faire en sorte que ses associés-rivaux du pouvoir réel n'en profitent pas.

    C'est donc comme en guise de représailles, comme si Bouteflika voulait se venger des américains suite à leur attitude et pour contrecarrer aussi des militaires, des généraux, qu'il a pris une série de mesures de blocage.

    Bouteflika, on l'a vu, a tout fait pour faire échouer le fameux traité d'amitié avec la France. Il avait d'abord commencé à hausser le ton vis-à-vis de la France , ce qu'il ne faisait auparavant. Il avait découvert, avec un certain retard, l'existence de la loi du 23 février 2005, puis avait commencé à parler de génocide avant de se mettre à exiger des excuses officielles, à la veille d'une élection présidentielle en France ! Visiblement il savait que Jacques Chirac ne pourrait pas satisfaire cette exigence. C'était à mon avis un sabotage délibéré du traité d'amitié. Car il faut bien comprendre qu'un traité d'amitié avec la France , pays des droits de l'homme, aurait naturellement servi de certificat de bonne conduite pour les généraux algériens, ce que lui ne voulait plus leur concéder.

    Vis-à-vis des américains, il est revenu sur la loi sur les hydrocarbures comme il a déclenché l'enquête sur l'affaire BRC. Il était au fait bien avant de tout ce qui se passait au sein de BRC. Il était parfaitement informé de cette histoire de mallettes de commandement, des surfacturations… Son frère Abdelghani était l'avocat conseil de BRC - il a d'ailleurs profité lui aussi de cette manne - il ne pouvait donc pas ignorer toutes ces choses là.

    Dans la série de mesures prises contre les américains, en dehors du secteur des hydrocarbures, il y a celles qui concernent le domaine sécuritaire. Il y a eu, comme tout le monde le sait, cette histoire de base militaire dans le grand sud et celle qui concerne le nouveau commandement américain pour l'Afrique, l'Africom. Il a fait arrêter la construction par Halliburton d'une base de l'armée américaine à Tamanrasset. Au sujet de l'Africom, il y a eu la non participation déguisée de l'Algérie à la réunion de Dakar, l'année dernière. Ce n'est pas le général Gaid Salah, chef d'état major qui y avait participé ; c'est un officier de moindre envergure qui a été délégué à cette rencontre qui a regroupé les chefs d'Etat-major des pays membres de la TSCTI , dont celui de l'armée américaine. Bouteflika a fait dernièrement une déclaration dont laquelle il a carrément signifié l'inutilité de l'Africom, en soutenant que les problèmes sécuritaires du continent devaient être réglés par une force de l'Union Africaine. Il a donc remis en cause l'idée même du commandement spécial pour l'Afrique et tout cela a des répercussions et des conséquences. Il a fait, selon moi, tout cela pour punir les américains et mais aussi les généraux. Il a voulu enlever à ces derniers toutes les couvertures qu'ils avaient, que ce soit du côté français ou du côté américain.

    Le Maghrébin : Qu'est ce que l'affaire BRC ? Comment a-t-elle commencé ? Quelle est la genèse de cette société mixte entre la SONATRACH et Brown & Root Condor elle même filiale de Halliburton, à l'époque dirigée par Dick Cheney, l'actuel vice-président des Etats-Unis?


    Hocine Malti : Brown & Root Condor, BRC, a été crée en 1994. A l'origine c'était, comme son objet l'indique une société d'engineering et de construction, crée en association avec une société de renommée mondiale Kellog Brown & Root (elle-même filiale de Halliburton). Cette société n'a jamais pris réellement son envol, elle a toujours été délibérément maintenue par les américains, à un faible niveau de compétences. BRC n'est pas capable de mener par elle-même un chantier de construction, ni même de concevoir une unité industrielle importante. Donc, elle n'a jamais été autre chose qu'une courroie de transmission vers la société-mère Kellog Brown & Root. Halliburton est connue, ce n'est pas seulement la société dirigée par Dick Cheney, mais c'est d'abord une entreprise qui travaille pour le compte de l'armée américaine. C'est Halliburton qui a construit nombre de bases militaires américaines à l'étranger. C'est cette entreprise qui a réalisé la plus grande base américaine en dehors des Etats-Unis, celle du Kosovo. En Irak, c'est Halliburton, omniprésent, qui fait tout. C'est donc une source de revenus importants sur les plans pétrolier et militaire. Et comme cette société intervient dans des secteurs stratégiques tels que l'industrie pétrolière et la défense, elle a automatiquement connaissance de tout ce qui se passe dans les pays où elle intervient. C'est comme cela que BRC est devenue, non seulement une source d'enrichissement pour les américains, mais en même temps une source de renseignement et de collecte d'informations sur l'industrie pétrolière algérienne. Depuis l'arrivée de Bouteflika au pouvoir et surtout depuis la nomination de Chakib Khelil à l'énergie, cette société a pratiquement changé de statut. Elle est devenue le représentant quasi officiel du lobby texan da la Maison-Blanche en Algérie. Et puis derrière, il y a la CIA , les services de renseignements américains qui exploitent ce filon. Elle est la seule société au sujet de laquelle Chakib Khelil avait lui-même déclaré, lorsque l'enquête a été déclenchée, « c'est une société de statut algérien qui bénéficie donc d'un traitement de faveur par rapport aux autres ; elle est systématiquement retenue même quand elle est plus chère de 15% que le moins disant ». Pour certains généraux, c'était également une source d'enrichissement grâce aux grosses commissions qu'ils percevaient sur tous les contrats passés entre BRC et la Sonatrach , ses filiales ou certains ministères, dont celui de la défense. Pour s'enrichir, ils ont fermé les yeux sur un tas de manoeuvres illégales ; c'est comme cela que l'on est arrivé jusqu'à la compromission extrême avec les américains dans cette histoire de mallettes de commandement, des équipements ultra sophistiqués de communication et de transmissions militaires.

    Le Maghrébin : Comment une société d'engineering pétrolier se retrouve-t-elle en position d'acheter des systèmes de télécommunication pour le compte de l'armée algérienne ?

    Hocine Malti : Parce que BRC a ses propres parrains,
    ses propres sponsors. Dans le domaine pétrolier, il n
    y a pas de miracles, on ne peut réussir en Algérie,
    dans ce secteur en particulier, que si on est soutenu
    par des militaires de haut rang.
    Après les surfacturations dont a profité la société
    mère de BRC ainsi que ses sponsors algériens, ceux-ci
    sont passés à l'étage au dessus. S'il n y a pas de
    business dans le domaine pétrolier, pourquoi ne pas
    lui donner la construction de l'hôpital d'Oran ? Alors
    qu'il est notoire que ce n'est pas son domaine. C'est
    une société spécialisée dans la réalisation
    d'infrastructures pétrolières, par conséquent elle n'a
    pas à construire ni un hôpital, ni le siège de la DGSN
    et encore moins à fournir du matériel militaire.

    Je suis convaincu que Bouteflika ne pouvait pas
    ignorer ce qui se passait à l'intérieur de cette
    société. S'il a déclenché une enquête, il y a de cela
    à peu près une année, c'est parce qu'il a voulu
    dévoiler au grand jour certaines choses, que ces
    choses soient rendues publiques, pour entraver
    l'action des deux partenaires, les américains d'un
    côté et les généraux du DRS de l'autre. C'est un
    scandale tellement énorme qu'il est impossible à
    étouffer. Comme à l'habitude en Algérie, encore une
    fois, lorsque les choses en arrivent à ce point, il
    faut bien sacrifier quelqu'un. Un fusible doit sauter
    quelque part ; cette personne est toute désignée,
    c'est le directeur général qu'on accuse d'intelligence
    avec l'étranger. Quelle « intelligence » peut-il avoir
    eu avec l'étranger dans cette affaire de mallettes,
    lui qui était chargé de gérer une société pétrolière ?
    Cette « intelligence » est ailleurs, ce n'est pas lui
    qui a ordonné l'achat de ces mallettes de
    commandement, la commande vient de l'armée, c'est
    probablement un très haut gradé de l'armée qui lui a
    donné instruction de passer commande.

    Le Maghrébin : Pour ce qui est justement de ces mallettes de commandement, il se dit que ce sont les Russes qui ont informés les militaires algériens qu'elles étaient reliées aux écoutes de la CIA. N'est -il pas vraiment inquiétant de voir que ceux qui ont la charge de protéger notre pays être incompétents au point de ne pas savoir que les mallettes en cause étaient connectées aux systèmes d'espionnage américains ? Où bien ils le savaient mais ils ont laissé passer cela ?

    Hocine Malti : Je ne pense pas qu'ils soient nuls à ce
    point là. Toute personne qui a un tout petit peu de
    bon sens, sait qu'à partir du moment où on achète du
    matériel aussi sensible aux USA, les américains ne
    peuvent pas ne pas être tentés de mettre une petite
    puce quelque part. (Rires). Ceux qui ont commandé ces
    mallettes le savaient ; je suis convaincu qu'ils
    savaient pertinemment ce qu'elles contenaient, mais
    ils ont fermé les yeux.

    Le Maghrébin : La Gazette du Maroc semble être bien informée il y a eu un article le 14 septembre dernier qui soulignait que le président de la société pétrolière d'Anadarko avait exprimé, dans des circonstances qu'on ne connaît pas, son irritation à l'endroit des généraux algériens, aurait même menacé de plier bagages. Pourquoi cette sortie du président d'Anadarko ?

    Hocine Malti : Je doute de la réalité de cette
    déclaration ! A moins qu'elle ne soit tronquée ou
    déformée. Elle a cependant le mérite de confirmer ce
    qui se dit dans le milieu pétrolier, à savoir
    qu'ANADARKO est parrainée par le DRS ; donc les choses
    ne peuvent que bien marcher pour elle. Et si vraiment
    son directeur général accuse les généraux, cela veut
    dire qu'il considère qu'ils n'ont pas suffisamment
    défendu son entreprise, qu'ils perçoivent une dîme
    pour rien. C'est grâce à eux que la société prospère.
    Quant à la menace de plier bagages, je ne pense pas
    qu'ANADARKO quitterait l'Algérie, car elle y a investi
    des milliards de dollars et y conduit des opérations
    extrêmement juteuses, mais c'est une manière de mettre
    encore plus de pression sur les "sponsors" et donc
    d'attiser encore plus la rivalité Bouteflika – DRS.

    Le Maghrébin : Vous dites que suite à sa maladie, Bouteflika s'est libéré de l'emprise des généraux. Pourquoi ne va-t-il pas plus loin avec le DRS ? En changeant les têtes...


    Hocine Malti : On peut, évidemment, se poser cette
    question. Mais a-t-il les moyens de le faire ? Sur le
    plan théorique, il est le président de la République ,
    c'est lui qui nomme et démet tous les hauts
    fonctionnaires. Officiellement, il est le ministre de
    la défense, chef des armées, donc il peut prendre la
    décision de mettre fin aux fonctions du chef du DRS.
    Mais peut-il le faire réellement ? Peut-il publier le
    décret ? En supposant qu'il réussisse, a-t-il les
    moyens d'aller plus loin si l'autre refuse d'exécuter
    ? Il ne peut pas, à mon avis, les affronter et encore
    moins les réduire mais par contre il peut les bloquer.

    Le Maghrébin : Donc aujourd'hui, l'avenir des ressources algériennes est tributaire, finalement, des états d'âme d'un chef d'Etat impotent dont les capacités sont réduites, et du bon vouloir « diplomatique » des chefs du DRS à la recherche d'appuis extérieurs ?


    Hocine Malti : Exactement ! D'après les informations
    dont je dispose sur ce qui se passe dans le milieu
    pétrolier algérien, les patrons des sociétés
    américaines qui travaillent en Algérie et le lobby
    pétrolier américain d'une manière générale, n'ont pas
    perdu l'espoir - et ils font tout pour - que Chakib
    Khelil fasse passer la loi sur les hydrocarbures. Ceci
    dit, je ne pense pas que les américains réussiront
    dans cette entreprise tant que Bouteflika sera là.

    Le Maghrébin : Sur un plan plus géostratégique, on voit qu'il y a un fort intérêt américain pour l'Algérie ! D'ailleurs dans quelques semaines il y aura à Houston une réunion organisée sur la sécurité et l'énergie en Afrique du nord. Bien entendu le pays de l'Afrique du nord le plus concerné est l'Algérie. Visiblement à travers ce séminaire, l'on perçoit un certain nombre de signes, avec ce qui ce passe à nos frontières sud, avec ce qui se passe en terme de mouvement militaire, de subversion dans la zone Sahélo–Saharienne... Et d'un conflit possible avec l'Iran ?


    Hocine Malti : Bien sur. A l'origine même de la PSI
    (Pan-Sahel Initiative), de la TSCTI (Trans-Saharian
    Counter Terrorism Initiative) ou de l'installation
    d'une base américaine dans le sud algérien, se
    trouvent la protection des intérêts pétroliers
    américains dans la région, mais aussi l'idée de
    prendre les dispositions nécessaires en vue d'un
    conflit éventuel au Moyen-Orient. Cette base qu'ils
    ont voulu installer dans le Sahara aurait servi
    justement d'escale, de point d'appui pour des actions
    militaires dans la région du Golfe.

    Le Maghrébin : Une question que se pose beaucoup de gens, comment vous voyez l'évolution des prix de pétrole dans une perspective à cours et moyen termes, dans les six à douze mois à venir ?

    Hocine Malti : Ça ne peut qu'augmenter, c'est certain.
    On est très proche de la barre fatidique des 100
    dollars. Il y a l'hiver qui arrive et il suffit d'une
    petite étincelle quelque part, au Nigeria par exemple,
    ou il arrive fréquemment que les populations locales
    mettent le feu à des installations pétrolières, pour
    que l'on atteigne et dépasse cette barrière. Des
    petits incidents de ce genre peuvent facilement faire
    grimper les prix. Il ne faut pas non plus oublier que
    la hausse des prix arrange beaucoup les compagnies
    américaines, autant si ce n'est plus que les pays de
    l'OPEP. Les Etats-Unis sont un pays consommateur mais
    c'est aussi un grand pays producteur. Les compagnies
    pétrolières américaines, les majors, sont directement
    intéressées par la vente du brut. Elles ont autant
    d'influence sur les prix que l'OPEP, si ce n'est plus.
    Plus les prix augmentent, plus cela les arrange.

    Le Maghrébin : Mais si le prix du pétrole aujourd'hui à 90 dollars peut paraître énorme, en termes de pouvoir d'achat, il est inférieur à ce que coûtait le baril durant les années quatre-vingt, particulièrement lorsqu'on voit la détérioration du pouvoir d'achat dans notre pays qui est un importateur en euros. La question que d'aucuns soulèvent : Pourquoi les pays exportateurs ne libellent-ils pas leurs exportations en euros ?

    Hocine Malti : Je ne connais pas toutes les
    implications d'une telle décision. Néanmoins, ce que
    l'on peut déjà dire, c'est qu'à la base les mentalités
    ont beaucoup changé. Cette décision, les pays de
    l'OPEP l'on prise en 1975, quand ils ont crée un
    panier de monnaies pour les transactions pétrolières.
    Il n'y avait pas que le dollar pour libeller le prix
    du baril. Mais depuis beaucoup d'eau a coulé sous les
    ponts et l'OPEP n'est plus ce qu'elle était il y a
    vingt ou trente ans. Je vois difficilement les pays
    membres se mettre d'accord là dessus. Ça tire de tous
    les cotés, il y a des tensions, il y a des
    alliances…Mais il y a des pays qui font quelques
    transactions en euros comme l'Iran, mais se sont là
    des initiatives nationales.

    Le Maghrébin : Que pense l'ingénieur : Est-ce que l'Algérie est un pays suffisamment exploré ?


    Hocine Malti : L'Algérie est un pays largement
    inexploré. Il y a des zones immenses qui n'ont pas été
    concernées par la recherche. De toute la partie
    occidentale du Sahara, à part les gisements de gaz
    connus depuis les années cinquante dans la région d'In
    Salah, on ne sait pas grand-chose. Comme les premières
    découvertes faites dans cette zone c'était du gaz et
    que le gaz a longtemps été considéré comme le parent
    pauvre de l'industrie des hydrocarbures, on ne s'y est
    pas beaucoup intéressé. Les travaux de recherche sont
    extrêmement coûteux, donc il y a eu peu de recherche
    pétrolière. C'est un peu comme au casino : soit on
    trouve alors c'est le banco, soit on ne trouve pas et
    on y laisse sa peau.

    Le Maghrébin : La région Sahélo–saharienne ne cesse d'attirer les grandes puissances de ce monde. Que cache réellement cette région pour qu'elle soit tant convoitée ?

    Hocine Malti : Il existe de gigantesques réserves de
    pétrole dans cette région et tout autour. Le Nigeria
    représente 110 millions de tonnes de pétrole brut par
    an. Au nord, il y a l'Algérie et la Libye. La Libye
    produit aujourd'hui 70 à 75 millions de tonnes par an
    et elle peut passer facilement, dans le cas où elle
    ouvrirait toutes les vannes, à plus de 100 millions de
    tonnes de brut par an. Il y a le Tchad où de gros
    gisements de pétrole ont été découverts, c'est ce qui
    a d'ailleurs déclenché l'intérêt des américains pour
    toute la zone, surtout depuis la mise en exploitation
    du pipe-line qui transporte, entre le Tchad et le
    Cameroun, du pétrole purement américain, appartenant à
    Texaco et Exxon. Il y a la Mauritanie qui semble
    déceler de grosses réserves, il y a l'Angola…etc. Et
    les américains font tout cela pour préserver leurs
    intérêts. Le rapport qui a été établi par
    l'administration Bush montre que 30% de la
    consommation américaine était importée et que ce
    pourcentage allait augmenter à l'avenir. Pour garantir
    les ressources d'approvisionnement, l'Afrique est le
    continent le plus proche, où il est facile de
    s'installer. Et puis, il y a le phénomène chinois. Les
    chinois sont devenus de grands consommateurs
    d'énergie, ils se sont mis à la recherche de
    ressources pétrolières et ont commencé à s'installer
    un peu partout, en Afrique entre autres. Cela fait du
    pétrole en moins pour les USA, un pétrole qui va chez
    l'ennemi N° 1 de demain.

    Le Maghrébin : Quel est le rôle de la France dans la région ? On voit de moins en moins Total, au Niger il semble qu'il y a de sérieux problèmes avec AREVA…A quoi est dû cet effacement de la France ?


    Hocine Malti : C'est certain qu'il y a un recul de la France parce que de l'autre côté il y a un rouleau compresseur. Quand les américains se mettent en marche, il n'y a pas seulement l'aspect militaire qui est mis en branle, mais également l'aspect civil. Comme vous le savez, ils ont crée le MEPI (Middle East Partnership Initiative). C'est un grand programme pour acheter les organisations de la société civile dans tous les pays arabes. Dans le cas précis de l'Algérie, je pense que c'était un peu pour contrer l'offensive américaine que le président Jacques Chirac avait lancé l'idée de pacte d'amitié algéro-français.

    Le Maghrébin : Monsieur Malti, nous arrivons bientôt au terme de cette interview. Nous souhaiterions que vous évoquiez pour nos lecteurs quelques questions d'importance qui ont agité récemment le landernau médiatique. D'abord, quelle est votre opinion sur l'éventuelle création d'une Opep du gaz ? Ensuite vous voudrez bien nous faire part de vos observations sur les relations de l'Algérie avec la France et l'Espagne au plan énergétique.

    OPEP DU GAZ

    La question de la création d'une OPEP du gaz est devenue d'actualité depuis un peu plus d'une année. Dans le courant de l'été 2006, un accord de coopération portant sur différents domaines de l'industrie pétrolière avait été passé entre la Sonatrach et le géant russe Gazprom. Craignant de subir une situation semblable à celle vécue par l'ensemble des pays européens au cours de l'hiver 2005, les Italiens ont été les premiers à voir dans cet accord les prémices de la création d'une OPEP du gaz. En décembre 2006, c'est l'ayatollah Khamenei qui le premier a formulé plus clairement l'idée au lendemain de la visite de Hugo Chavez en Iran.

    La naissance d'une telle organisation n'est cependant pas pour demain, pour de très nombreuses raisons, dont celle de la politique de fixation des prix. Le prix du gaz est actuellement indexé sur celui du pétrole ; une OPEP du gaz voudrait très certainement mener sa propre politique de prix. Il y aurait donc conflit entre les gros producteurs de pétrole et les gros producteurs de gaz. L'OPEP est actuellement dominée par l'Arabie Saoudite, tandis qu'une organisation similaire pour le gaz serait elle dominée par la Russie. Il y a donc une question de leadership. Les conflits d'intérêts entre les "pétroliers" d'un côté et les "gaziers" de l'autre pourraient à la limite déboucher sur l'auto destruction des deux organisations, s'il n'y a pas d'harmonisation des objectifs, ce qui semble a priori très difficile à réaliser. Ceci n'est qu'un des aspects d'une question qui semble très attractive mais qui n'en mérite pas moins une réflexion très approfondie.

    RELATIONS ENERGETIQUES ALGERO FRANCAISES

    C'est une très vaste question qui mériterait à elle seule un débat aussi long que celui que nous venons d'avoir. Pour faire bref disons que ces relations sont comme le reste des relations entre l'Algérie et la France très passionnelles et empreintes de méfiance de part et d'autre.

    CRISES CYCLIQUES ENTRE L'ALGERIE ET L'ESPAGNE

    Je ne vous apprendrai rien en vous disant que tant que l'affaire du Sahara occidental n'aura pas été réglée, il y aura de temps à autre une crise dans les relations politiques algéro–espagnoles. Dans le domaine pétrolier par contre, il n'y a jamais eu de contentieux entre les deux pays, en dehors de ces derniers mois où des affaires commerciales ont pris une teinte politique, en raison du parasitage créé par la prise de position du gouvernement espagnol sur l'affaire du Sahara, une position favorable à la thèse marocaine. L'autre raison qui se trouve à l'origine de cette crise est liée à la crainte qu'ont les pays européens, parmi eux l'Espagne, quant à leur approvisionnement en gaz de par une trop grande dépendance de la Russie et de l'Algérie dans ce domaine. C'est pourquoi le gouvernement espagnol avait refusé de donner une suite favorable à la demande algérienne de commercialiser directement du gaz en Espagne, par le biais de la Sonatrach. En représailles, les algériens ont décidé d'annuler un gros contrat, celui de la mise en valeur du champ de Gassi Touil, qui avait été attribué à une entreprise espagnole. L'ensemble du contentieux semble néanmoins être en voie de règlement.

    Le Maghrébin : Merci beaucoup, Monsieur Malti, il vous appartient à présent, si vous le voulez bien, de conclure cet entretien.


    Hocine Malti : Que dire en conclusion, si ce n'est que le pétrole est une ressource non renouvelable et donc déjà de ce fait extrêmement précieuse. Il est pour la quasi-totalité des pays producteurs l'unique source de revenus ; c'est donc l'existence même des populations de ces pays qui en dépend. Hélas, les dirigeants et en Algérie tout particulièrement, utilisent cette ressource d'abord et avant tout pour leur bénéfice personnel. C'est en monnayant leur pouvoir contre des commissions faramineuses perçues sur toute la chaîne de l'industrie pétrolière, depuis la recherche jusqu'à la mise sur le marché des produits pétroliers, qu'ils ont bâti des fortunes fabuleuses. Ils ont ainsi garanti leur avenir, leur bien être et ceux de plusieurs générations de leur descendance, alors même que l'algérien moyen a tout juste les moyens – quand il les a – de sa survivance. Ils utilisent aussi les richesses pétrolières du pays pour asseoir encore plus leur pouvoir. C'était le cas de Bouteflika quand il s'agissait, pour lui, de garantir sa réélection en 2004 ou de s'affirmer face aux généraux qui l'ont placé là où il est. C'était et c'est encore le cas des généraux algériens qui utilisent le pétrole aux mêmes fins.

    Le pétrole est par ailleurs une matière stratégique. Sans pétrole, il n'y a pratiquement pas d'industrie, il n'y a pas de transport, ni de marchandises, ni de personnes ; il n'y a pas d'avions, ni civils, ni militaires ; pas de navires, ni navires de croisières, ni sous marins, ni porte avions, ni destroyers. Que serait la puissance américaine sans pétrole ? Peut-on même imaginer une telle situation ? Alors pour maintenir cette puissance, les Etats-Unis font la guerre, à la recherche de pétrole, en Irak, en Afghanistan ; ils déstabilisent des pays comme l'Ukraine ou la Géorgie ; ils viennent s'installer dans le Sahel, pour soi disant combattre Al Qaïda. Pour s'accaparer des richesses pétrolières d'autrui ils corrompent des dirigeants et asservissent des peuples. De la même manière que dans les siècles passés, il y a eu des guerres pour le sel, pour les épices ou pour la soie, il y a aujourd'hui des guerres pour le pétrole.

  • L'homme qui attendait le métro, ouardia aussi!!!!!!!

    image

    El-Anka n'était pas encore mort, Boudebouze pas encore né, Bouteflika pas encore en exil, la place à la Cinémathèque était à 3 dinars, l'Entente de Sétif et koussim, raflaient les Coupes d'Algérie, Lalmas et le CRB les titres de champions,Boudjemaâ Karèche parlait de cinéma, Alloula de Gogol, Messaâdia de "tâches d'édification nationale", on imitait Zinet, Khalida Messaoudi enseignait les maths, on s'ennuyait le vendredi, le café au comptoir coûtait 70 centimes et dans El-Moudjahid on admirait la plus belle promesse de Boumediene : " Le métro d'Alger sera opérationnel en 1985".
    J'avais 45 ans.
    Le MP3 n'était pas encore inventé, de même que le GIA, le RND, Windows explorer, la direction assistée, la réconciliation nationale et les brigades anti- non-jeûneurs, mais Bouteflika était parti pour mieux revenir, El-Anka pour ne plus jamais revenir, Assad avait débordé à gauche, Koussim et Lalmas avaient raccroché, mais Belloumi avait repris dans les filets, on achetait des Zastava à Sonacome,  le  ticket à la  Cinémathèque coûtait toujours 3 dinars, on imitait Omar Gatlato,le vendredi on visitaitle parc zoologique, Khalida Messaoudi mobilisait les femmes, le café montait à 1 dinar au comptoir, on venait de battre l'Allemagne et dans El-Moudjahid on admirait la plus belle promesse de Chadli : : " Le métro d'Alger sera opérationnel en 1989".
    J'avais 50 ans.
    J'en avais presque 60 quand le mur de Berlin s'écroula, de même que Messaâdia, les "tâches d'édification nationale", le FLN, les dernières Zastava, la presse unique, l'Union de la gauche, la Perestroïka, le socialisme, les souvenirs de Gijon, l'ère Chadli, Madjer était transféré à Porto et Assad dans un camp du sud, Bouteflika n'était pas encore là mais Boudiaf était revenu puis reparti, la  Cinémathèque d'Alger était passée à 5 dinars et celle de Bordj Bou Arréridj à la trappe, Boudebouz venait de naître, Boudjemaâ Karèche ne parlait plus de cinéma, Khalida Messaoudi dénonçait la fraude électorale, le vendredi on allait à la mosquée,  le café au comptoir passait à 4 dinars et dans El-Moudjahid on admirait la plus belle promesse de Zéroual : " Le métro d'Alger sera opérationnel en 2001"
    A mes 65 ans le noir devint à la mode, le café en profita pour passer à 7 dinars, une nuit crasse tomba subitement, de même que nos amis, nos dernières illusions, le rideau sur Alloula, on avait inventé le MP3, le GIA, le RND, Windows explorer, la direction assistée, pas encore la réconciliation nationale ni les brigades anti- non-jeûneurs, on n'allait plus à la cinémathèque mais assez souvent au cimetière, on imitait Ali Benhadj, nous partions en  exil pendant que Bouteflika en revenait, Boudjemaâ Karèche ne parlait plus de cinéma et dans la presse indépendante on lisait la plus belle promesse de Bouteflika : "Le métro d'Alger sera opérationnel en 2004"
    A 70 ans, tout cessa brusquement de me surprendre, le café au comptoir à 12 dinars, les doberman du FLN, Mohamed Gharbi et Benchicou en prison, Khalida Messaoudi ministre, l'invention dela réconciliation nationale, Boudjemaâ abandonné. Rien ne me rappelait plus le temps ancien, le MP3 était déjà démodé tout comme le GIA, le RND, Windows explorer, la direction assistée, même la réconciliation nationale, tout était nouveau pour moi, l'I-phone, internet, le mms, le big mac,Khalida Messaoudi couvrant la fraude électorale non rien ne me rappelait plus le bon vieux temps sauf, un jour d'octobre 2006,la bonne vieille plus belle promesse de Boumediene, Chadli, Zéroual, Bouteflika, Belkhadem, énoncée, cette fois, par un ministre qui portait le doux nom de Mohamed Maghlaoui, un homme charmant qui, outre la grâce de nous révéler le nom de la première station, Haï El Badr, eut celle de nous dévoiler le prix du ticket, 25 dinars à ce que je m'en souviens.
    Aujourd'hui, j'ai 76 ans et je vous raconte tout ça d'un café du quartier. Je viens de parcourir rapidement le journal du jour, mercredi 24 novembre 2010, et les nouvelles étaient sans intérêt: Raffarin à Alger, Ouyahia en Iran...J'allais jeter la gazette
    quand un titre accrocha mon attention : " Le métro d'Alger sera opérationnel en 2011" Elle était là, toujours aussi belle, la plus belle promesse de Boumediene, Chadli, Zéroual, Bouteflika, Belkhadem, qui devenait, à la trentaine, celle d'Ouyahia. Une pléïade de génies pilotant une machine qui n'a jamais démarré ! Ah, ma chère promesse! Voilà trente ans qu'on espère te voir sortir du tunnel noir...
    C'était mercredi 24 novembre de l'année 2010... J'ai pris mon café et je me suis incliné devant elle,  elle qui aura survécu, avec panache, à tous ses anciens maîtres et qui, manifestement, va me survivre, moi qui chancelle déjà sous le poids de l'âge et qui ne saura pas de quelle prochaine bouche elle va surgir un jour, telle une amazone, pour nous donner un petit goût du futur.

    Didou

  • 15 ans c'est peu, perpéte c'est mieux!!!!! avis aux amateurs et profs

    15 ans de prison pour tentative de kidnapping à Tizi Ouzou

    Les trois mis en cause dans une tentative de kidnapping du fils d’un commerçant  dans la commune des Ouadhias, à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, Z. Kamel, cousin de la victime,  B. Karim et H Sadek écopent de quinze ans de prison ferme.

     

    Les accusés présentés mardi, 23 novembre, devant le tribunal criminel près la cour de justice de Tizi Ouzou,  ont été poursuivis pour constitution d’association de malfaiteurs et  tentative d’enlèvement.

    A l’issue de son réquisitoire,  le procureur avait  requis une peine de 20 ans de prison ferme, assortie d’une amande de 200 millions de dinars à l’encore des mis en cause.  Notons que les faits de cette tentative d’enlèvement remontent au 09 mars 2010.  

     

    Hafid Azzouzi
  • depuis 1830 que le metro engouffre des milliards de dollars ,menteur , voleur, des biens du peuple ,basta fin , out dehors!!!!!!

     


    AMAR TOU : Le métro d’Alger a coûté 1,2 milliards de dollars

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       	Amar Tou visitant le chantier du Tramway d'Alger


    Amar Tou visitant le chantier du Tramway d'Alger

       

    Le métro d’Alger a coûté  1,2 milliards de dollars l’équivalent de 90 milliards de dinars. L’annonce a été faite mardi matin par Amar Tou, ministre des transports, sur les ondes de la chaîne III de la radio algérienne.

     « Le métro d’Alger est un projet progressif. Ces coûts ne concernent donc que les dix kilomètresqui ont été réalisés », a-t-il dit. Selon lui, un projet similaire, avec la même distance et le même nombre de stations, a coûté 4,7 milliards de dollars dans un pays du Golfe. Un pays que le ministre n’a pas cité. « Aussi, le coût du métro d’Alger est très faible », a-t-il insisté.

    « Vous allez dans un domaine qui vous dépasse », a-t-il répliqué sèchement à la question de la journaliste Souhila El Hachemi sur les surcoûts induits par les retards de livraison des projets. « Pour le tramway par exemple, la première année est consacrée à la mise en place du projet avec des déviations, avec le réorganisation de tous les réseaux d’électricité, de gaz, etc. Cela permet à l’ensemble de la cité d’être urbanisée », a-t-il dit citant l’exemple des quartiers de Bordj El Kiffan et de Hussein Dey à Alger.

    Dans la foulée, et usant d’un ton agressif, le ministère a invité la journaliste à sortir voir les projets. « Au lieu d’être toujours coincée dans votre studio ! », a-t-il lancé. Il a présenté ses excuses aux populations d’Alger et de Constantine qui connaissent des désagréments en raison des chantiers du tramway. « Mais, que voulez vous, lih hab chbah ma ygoul ah ! », a-t-il appuyé.

    Selon lui, le projet du tramway d’Oran avance. « Sept kilomètre de pose de voie ont été déjà réalisés et les terrassementS ont été fait à moitié. Six autres projets de tramway en cours d’attribution au niveau de la commission nationale des marchés », a-t-il dit. Ces projets concernent les villes de Sétif, Annaba, Batna, Ouargla, Sidi Bel Abbes et Mostaganem.

    L’Entreprise du métro d’Alger a été chargéE de préparer les études de faisabilité pour huit autres projets. En tout, dix  sept villes seront dotées de tramway. Le coût global, selon Amar Tou, va au-delà de 600 milliards de dinars. A propos du lancement opérationnel du métro d’Alger, le ministre s’est contenté de reprendre les déclarations faites à l’APN, en octobre dernier, par le Premier ministre Ahmed Ouyahia.

    «  L’année 2011 devra connaître le lancement  du métro d’Alger », a-t-il dit. Il a indiqué que l’exécution réelle du contrat de réalisation de ce projet n’a commencé qu’en 2006 deux ans après le lancement des premières études.

    « Ceux qui disent que le projet  métro d'Algera été lancé dans les années 1980 se trompent », a-t-il dit. Il a évoqué les différents travaux d’extensions de la ligne principale du métro de la capitale (el Harrach, Hai El Badr, Ain Nâadja, Place des martyrs).

    « Pour le métro d’Oran, l’avis d’appel d’offre pour les études a été déjà lancé. En décembre prochain, on fera l’ouverture des plis pour l’attribution des études de détail », a-t-il précisé.

    Fayçal Métaoui
  • hakim laalam

    Les délégations algériennes à l’étranger, la
    théorie des lacets et l’homme aux pieds nus !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Le financier du GSPC abattu à Boudouaou.

    Il l’a payé Klash !

    La commission vient d’être installée. Et depuis qu’elle est installée, elle travaille d’arrache-pied. Ah ! Oui ! Vous avez raison ! J’ai oublié de vous préciser en préambule de quelle commission il s’agissait. C’est la C.M.C.D.A.E. La Commission de Maîtrise et de Contrôle des Délégations Algériennes en déplacement à l’Etranger. Cette structure est chargée de présenter aux autorités un plan de durcissement des procédures de maîtrise et de contrôle des nôtres lorsqu’ils voyagent en groupe. Bien évidemment, il y a la méthode classique. La confiscation des passeports. Une méthode qui vient, une nouvelle fois, de montrer ses limites avec l’affaire des danseurs de ballet réfugiés au Canada. Priver un Algérien de son passeport dès son arrivée sur un sol étranger, c’est bien, mais c’est loin d’être suffisant. Il est clair que la confiscation d’un tel document ne semble pas constituer un véritable drame pour son détenteur légal. Généralement, au bout de quelques années d’efforts soutenus, il s’en procure un neuf. D’une autre couleur. La commission réfléchit, donc, à confisquer les lacets de chaussures des membres de délégations algériennes à l’étranger. Une fois dans leurs chambres d’hôtel, le jour de leur arrivée dans une ville étrangère, un responsable fait la tournée pour récupérer tous les lacets de toutes les chaussures de tous les Algériens de la délégation. Sans lacets, il est plus difficile aux candidats à la fugue de… fuguer. Du moins, c’est ce que croient les membres de la C.M.C.D.A.E. Sauf qu’en l’état actuel de ses travaux, la commission se retrouve devant un écueil de taille. Qui confisquera ses lacets au monsieur déjà chargé lui-même de recueillir les lacets des autres ? Parce que rien n’interdit d’imaginer que le préposé officiel à la confiscation des lacets soit, lui aussi tenté par la fugue. Consciente de cette éventualité, il semblerait que la Commission s’achemine vers une recommandation ferme. Désormais, le préposé à la confiscation des lacets de ses camarades de mission devra impérativement voyager pieds nus. Ça a des avantages certains. Dans les aéroports, plus besoin de présenter les passeports. A tous les coups, vous reconnaîtrez la délégation algérienne, c’est celle dont l’un des membres marche pieds nus. Mais en même temps, cette technique présente de graves désavantages. Imaginez un peu une mission algérienne en Sibérie en plein hiver. Le gars pieds nus, il y a de fortes chances pour qu’il ne retourne pas en Algérie avec le reste de la délégation, qu’il reste là-bas. Et pas de son plein gré, le macchabée ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • cadres de la cnan deballage enfin!!!!!!!!

    : OUVERTURE DEMAIN DU PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE DES CADRES DE LA CNAN
    Dans l’attente du «déballage» de la défense


    Le procès en appel de l’affaire du naufrage du cargo Béchar et l'échouage du vraquier Batna aura lieu ce mercredi 24 novembre. La nouveauté dans cette nouvelle programmation réside dans le changement opéré au niveau de la présidence du tribunal criminel. Sur décision du président de la cour d’Alger, le magistrat Belkharchi a été remplacé par un autre, dont le nom sera connu le jour du procès.
    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Pour rappel, lors du premier procès, cinq cadres de la compagnie, et pas des moindres, avaient été condamnés à une lourde peine, à savoir 15 ans de prison ferme. Parmi les personnes condamnées, figurent notamment l’ex-P-dg et quatre de ses proches collaborateurs, à savoir Mohand Amokrane Amour, Kamel Ikhadadene, Salah Zaoui et Mustapha Debah. Les membres du jury du tribunal criminel avaient répondu à 300 questions posées par l’avocat général, pour conclure «à la responsabilité de la direction de la Cnan dans le naufrage du Béchar ainsi que dans l'échouage du vraquier Batna». Le drame, faut-il le rappeler, a eu lieu dans la nuit du 13 au 14 novembre 2004, à la veille de l’Aïd, lorsque le navire Batna avait échoué sur les côtes algéroises, alors que le Béchar avait sombré, faisant seize victimes. Or, pour les avocats de la défense, «les vrais coupables de cette tragédie n’ont pas été inquiétés». «L’armateur, ce n’est pas Cnan-Group. Celui qui décide de la vente des navires n’était pas présent lors du procès. Le CPE, le holding ainsi que le ministère des Transports n’étaient pas là non plus», souligne une source proche du dossier. On n’exclut pas que les avocats de la défense avancent un argumentaire dont «les dessous qui ont caractérisé les résultats de la commission d’enquête mise sur pied à cette époque par le ministère des Transports». En effet, outre la commission d’enquête instituée par la Gendarmerie nationale sur instruction du parquet, le premier responsable du département des Transports de l’époque a mené une enquête, dont les conclusions ont pesé «lourdement » sur la suite des événements. En effet, cette commission était censée ne s’appesantir que sur les aspects purement techniques. Or, ajoute-t-on, sa composante a conféré à ses conclusions une autre dimension, qui a pesé sur la «culpabilité» des cadres de la Cnan. En d’autres termes, «la commission de tutelle avait incorporé en son sein des représentants d’institutions qui étaient partie prenante de cette tragédie, et donc passibles d’être impliquées directement ou indirectement ». Les rapports des deux commissions ont conclu à la culpabilité des responsables de la Cnan sans compter les témoignages livrés par certaines parties lors du procès. Sur un autre plan, on indique que le Code maritime algérien (CMA) n’a pas constitué une référence pour les membres du jury du tribunal criminel pour «déterminer véritablement le degré d’intervention de tous les acteurs de la façade maritime ». Cela dit, ce mercredi, la défense promet des révélations. Un procès à la Hitchcock est attendu au niveau de la cour d’Alger.
    A. B.

  • 46 décès par inhalation de monoxyde de carbone depuis le début de l'année 2010

    Le monoxyde de carbone ne cesse de faire des victimes en Algérie. Le bilan établi et rendu public ce mardi 23 novembre par la direction générale de la protection civile fait état d'un total de 46 personnes décédées entre janvier et octobre 2010. 

    La Protection civile fait savoir que durant cette période, ses éléments ont  eu à effectuer 173 interventions, réussissant par la même à sauver 474 personnes d'un danger certain.  Au cours d'une journée de sensibilisation sur l'intoxication au monoxyde de carbone (CO) abritée par l'hôpital Nefissa-Hamoud, la directrice générale de cette structure de santé, Mme Malika Rahal, a fait savoir que les décès par  inhalation de gaz ont, ces dernières années, pris des "proportions alarmantes".

    Selon elle pour l'année 2009, 253 personnes ont été victimes d'inhalation du monoxyde de carbone. Elle a mis en évidence l'urgence de mener un travail de sensibilisation afin d'atténuer des effets de cet état de fait "d'autant, a-t-elle souligné, que la vigilance ainsi que des gestes simples peuvent nous permettre d'éviter  l'hécatombe". 

    Soulignant que les accidents domestiques constituaient la première cause  de mortalité, particulièrement chez les enfants, le Dr Rezzoug Souhila a fait  savoir que l'intoxication au monoxyde de carbone, "un tueur silencieux", provient  d'une combustion incomplète, c'est-à-dire lorsque l'air est appauvri en oxygène. 

    Au sujet des causes de l'intoxication au monoxyde de carbone, l'intervenante a cité la mauvaise évacuation des gaz brûlés (la grille d'aération étant le plus souvent obstruée), à laquelle il faudra ajouter le non-raccordement des chauffe-eau ainsi que leur mauvais entretien et installation.

    Parmi les mesures faisant partie de la prévention contre le risque d'intoxication au monoxyde de carbone, le Dr Rezzoug a insisté sur la nécessité de ne jamais boucher les voies d'aération et de procéder à la ventilation permanente de sa maison, notamment la nuit.        

    Evoquant la toxicité du monoxyde de carbone, le Dr Tifourah Yasmine, de l'hôpital Nefissa-Hamoud, a fait savoir qu'une fois pénétré dans l'organisme, le CO va prendre la place de l'oxygène.  "En cas de toxicité aiguë, il y a paralysie des membres avec nausées, vomissements, pâleur, troubles de l'humeur et confusion", a-t-elle noté.

    Elle a fait savoir que des séquelles (dont certaines sont à vie) peuvent apparaître 21 jours après l'accident à l'image de la maladie de Parkinson, des troubles de la personnalité ainsi que des séquelles cardiaques, ajoutant que l'importance des séquelles enregistrées est en rapport avec la durée de l'intoxication au monoxyde de carbone.

    Pour elle, il est vital, dès la survenue d'un accident lié à l'intoxication au monoxyde de carbone, d'aérer les locaux, d'éteindre les appareils suspects et d'oxygéner le patient afin que l'oxygène puisse reprendre sa place, le plus rapidement possible, au niveau de l'hémoglobine.

    Elle a relevé la nécessité de faire appel à un professionnel (Sonelgaz  ou Protection civile), une fois les premiers gestes de secours prodigués.         

    Elwatan.com
  • quesque les rosbifs peuvent faire ,des betises comme les amerloques ou les frenchies!!!!!!

     

     

    Les britanniques séduits par plusieurs "possibilités d'affaires" en Algérie

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       	L'Algérie regorge de possibilités d'affaires dans  des secteurs qui intéressent les compagnies britanniques. 
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    L'Algérie regorge de possibilités d'affaires...

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    "Le marché algérien est absolument encourageant, il y a de nombreuses  possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie et ce, dans plusieurs  secteurs clés de l'économie", a déclaré mardi à  Londres, Susan Haird directrice générale adjointe de l'agence gouvernementale  britannique de développement du commerce extérieur et de l'investissement. 

    "En octobre dernier, j'ai effectué une visite de travail en Algérie  qui m'a permis d'avoir des discussions avec des responsables algériens et des  hommes d'affaires britanniques présents dans ce marché. Ce que j'ai vu là-bas  est absolument encourageant et j'ai parlé aux hommes d'affaires britanniques  des riches possibilités que recèle ce pays", a-t-elle encore souligné. 

    Pour Susan Haird, "le marché algérien était relativement inconnu des britanniques en dépit du fait que ce pays est le plus grand en méditerranée et le second  en Afrique en terme de superficie, mais il y a un très grand potentiel en Algérie  et ce marché commence à peine à s'ouvrir", a-t-elle ajouté. 

    Elle a souligné dans ce contexte que la mission de son agence est de faire  en sorte que les compagnies britanniques présentes en Algérie ne manquent de  rien et bénéficient des meilleures conditions pour mener leurs missions avec  succès."Il s'agit également de les orienter vers les opportunités à saisir dans  ce pays", a-t-elle précisé.  

    "Ces dernières années, les échanges commerciaux entre les  deux pays ont enregistré une nette hausse en dépit du climat économique en Grande  Bretagne et l'Algérie est devenue un important fournisseur d'énergie du Royaume-Uni",  a-t-elle fait savoir en  dernier lieu.   

    El Watan
  • ONU : Un camouflet pour les gouvernements liberticides et policiers

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    Lundi 27 septembre.Coup de tonnerre dans le ciel serein de l'Assemblée générale des Nations unies à New York : les gouvernements liberticides et policiers ont perdu la partie, le Conseil des droits de l'homme venait d'adopter une résolution qui appuie «Le droit de réunion et d’association pacifiques» pour la «Promotion et (la) protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement».

    Et les Nations unies ont même décidé «de nommer pour trois ans un rapporteur spécial sur le droit de réunion et d’association pacifiques». L'administration Obama s'est fortement mobilisée pour l'adoption de cette résolution, et le discours du président américain à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, quelques jours avant, était annonciateur de ce plaidoyer pour une société civile libre et indépendante, notamment dans les pays où son champ d'action est restreint par les gouvernements antidémocratiques. Quelle victoire pour la société civile de par le monde qui a enfin réussi à faire entendre sa voix ! Nous publions ci-dessous de larges extraits de cette résolution qui fera date.

    «Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, s’inspirant de la Charte des Nations unies, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des autres instruments relatifs aux droits de l’homme ; réaffirmant les objectifs et les principes énoncés dans la Charte ainsi que les droits et les libertés fondamentales consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ; rappelant que les États membres de l’Organisation des Nations unies se sont engagés à promouvoir en coopération avec l’Organisation le respect et l’exercice universels des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; ... réaffirmant que toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques et que nul ne peut être obligé de faire partie d’une association ; reconnaissant l’importance du droit de réunion et d’association pacifiques pour la pleine réalisation des droits civils et politiques, et des droits économiques, sociaux et culturels ; considérant que le droit de réunion et d’association pacifiques est une composante essentielle de la démocratie qui offre des possibilités inestimables, entre autres celles d’exprimer des opinions politiques, de s’adonner à des activités littéraires et artistiques et à d’autres occupations culturelles, économiques et sociales, de pratiquer sa religion ou sa croyance, de former des syndicats et des coopératives ou d’y adhérer, et de choisir pour représenter ses intérêts des dirigeants qui ont à rendre des comptes.
    Respecter et protéger le droit de réunion pacifique et de libre association
    Rappelant... que l’individu a des devoirs envers autrui et envers la collectivité à laquelle il appartient, et qu’il est tenu de s’efforcer de promouvoir et respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales ; considérant que l’exercice du droit de réunion et d’association pacifiques sans autres restrictions que celles qu’autorise le droit international, en particulier le droit international relatif aux droits de l’homme, est indispensable à la pleine jouissance de ce droit, en particulier là où des individus professent des convictions religieuses ou politiques minoritaires ou dissidentes. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies demande à tous les États de respecter et protéger le droit de réunion pacifique et de libre association dont jouissent tous les individus, y compris en ce qui concerne les élections et les personnes appartenant à des minorités, professant des opinions ou des croyances minoritaires ou dissidentes, ou défendant la cause des droits de l’homme, des syndicalistes et de tous ceux qui cherchent à exercer ou promouvoir ce droit, et de faire en sorte que les restrictions éventuellement imposées au libre exercice du droit de réunion et d’association pacifiques soient conformes aux obligations que leur impose le droit international relatif aux droits de l’homme ; demande au Haut-Commissariat aux droits de l’homme d’aider les États à promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques, notamment par l’intermédiaire de son programme d’assistance technique, à la demande des États, et de coopérer avec les institutions internationales et les organismes des Nations unies compétents pour aider les États à promouvoir et protéger ce droit ; invite la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et les autres parties intéressées, qui apporte un concours précieux à la réalisation des buts et des principes de l’Organisation des Nations unies, à promouvoir la jouissance du droit de réunion et d’association pacifiques.
    Signaler les violations du droit de réunion et d’association pacifiques

    Décide de nommer pour trois ans un rapporteur spécial sur le droit de réunion et d’association pacifiques, qui aura pour attributions : de rassembler les renseignements pertinents, notamment quant aux pratiques et aux acquis des États, sur la promotion et la protection du droit de réunion et d’association pacifiques, d’étudier les tendances, les faits nouveaux et les difficultés que présente l’exercice de ce droit et faire des recommandations sur les moyens de le promouvoir et de le protéger sous toutes ses formes; De faire figurer dans son premier rapport un schéma d’examen des pratiques conseillées, y compris les pratiques et les acquis des États, susceptibles de promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques, en prenant largement en considération les éléments de réflexion utiles dont dispose le Conseil. De solliciter des renseignements des gouvernements, des organisations non gouvernementales, des parties intéressées et des autres interlocuteurs compétents en la matière, de recevoir ces renseignements et d’y répondre, en vue de promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques... De signaler les violations du droit de réunion et d’association pacifiques en quelque lieu qu’elles se produisent ainsi que les faits de discrimination, de menace, de recours à la violence, de harcèlement, de persécution, d’intimidation ou de représailles qui visent les personnes exerçant ce droit, et d’attirer l’attention du Conseil et du Haut- Commissaire sur les cas particulièrement préoccupants. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies engage les États à prêter leur concours et à offrir une coopération sans réserve au rapporteur spécial lorsqu’il exerce ses fonctions, à lui communiquer tous les renseignements qu’il réclame, à répondre rapidement à ses communications et à ses appels urgents, et à donner une suite favorable à ses demandes de visite ; prie le rapporteur spécial de faire tous les ans rapport à l’Assemblée générale et à lui-même sur les activités relevant de son mandat et décide de poursuivre l’examen de la question du droit de réunion et d’association pacifiques conformément à son programme de travail.»
    Djilali Hadjadj

    SOURCE Le Soir d'Algérie

  • Air Algérie : La rapine dans la tradition du standing

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    Qui s’est octroyé mandat et droit d’imposer péremptoirement, un jour et semble-t-il pour toujours, des prix excessivement prohibitifs des tarifs Air Algérie, sur les lignes européennes, sachant que les principaux usagers en sont les émigrés, et pour la singularité en majorité retraités ?

    Pour qui l’ignorerait encore, le salaire moyen des voyageurs immigrés sur cette compagnie, n’excède pas aujourd'hui 1300 euros/mois; celui des retraités, 900 euros/mois. Sur quoi il faut réserver impérativement un minimum de 600 euros de loyer mensuels, auxquels s’ajoutent, les factures d’électricité, d’eau, d’assurances, d’impôts, de mutuelle de santé, dans des pays où le fisc est intraitable à l’égard de la misère humaine.

    Un grand nombre de nos compatriotes immigrés cumulent crédit sur crédit d’emprunt pour s’en sortir, ruinés par la pratique impitoyable de l‘usure. Reste que la survie tient à la débrouille, la maraude de centres sociaux en soupes populaires, la privation sur privation. Ce qui retient en Europe ces immigrés ? La maladie, les soins appropriés, un havre familial illusoire, les derniers compagnons du dernier tronçon qui aboutit en l‘au-delà… Et souvent la résignation au sentiment d‘avoir raté sa vie, lamentablement, par idéal national.

    Pour ces pauvres gens, qui n’en paraissent pas à cause du mode d’existence douloureusement restrictif qu’ils s’imposent. La visite « au pays » procède d'un rite quasiment sacré et en famille, sur les lignes aériennes les plus chères au monde, aux prix imposés par les autorités nationales de tutelle, à tous les opérateurs concurrents, pour bien faire dans l'écran de fumée. Pourquoi pressurer d’autorité des Algériens déjà en situation de détresse avérée ? Au nom de quoi ? « draâ » ?

    Sachant que la compagnie ne lésine pas sur les dépenses pour fidéliser continuellement son personnel d‘exploitation, assurer des représentations et services de haut standing à travers l’Algérie et le monde, n’importe comment, entretenir le renom pour le renom d’une existence de grande compagnie universelle ; il ne faudrait pas que le modeste retraité fasse les frais de cette politique assurément dispendieuse et de frime. Et c’est une affaire qui dure, cette sur - tarification indue, perçue comme une arnaque parce que, amenée à comparaison avec les autres pays du Maghreb. Le résultat est aberrant ! Or, l’émigré algérien, dans l’adversité, a dû apprendre à lire l’essentiel et à comprendre les mauvais résultats des chiffrés premiers… qu’on se le dise !

    Cette affaire nécessite d’être très rapidement traitée dans le bon sens et, si ce n’est pas trop demandé, avec un minimum de décence.

    Si les adultes s’en sont fait une raison liée à la sacro-sainte fatalité blédarde, il y va de la crédibilité du pays aux yeux des enfants et petits enfants d’émigrés algériens, ouverts précocement à la connaissance des choses et du monde, de manière intelligente et critique.

    Et attention, les questions surprenantes fusent !! tiens, mon frère Yahia çà devrait préoccuper la FAF, cette réflexion .......

    Farid Talbi
  • Algériens et Marocains : « Ne soyons pas des moutons ! »

     
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    « La logique guerrière des pouvoirs n’est pas la notre ! » C’est que Marocains et Algériens sont loin d’être dupes. Et ils le font savoir dans ce forum qui les met face à face.  Cette guerre qu’on leur promet, n’est pas la leur. Et ils refusent d’être des moutons guidés par des logiques de pouvoir qui leur échappent.

    "azul fellawen, ces pauvres peuples sont a la merci des gouvernants.   Même si nous Adrariens Almoravides et plus tard nos montagnards Masmoudi ont essayes de faire l'unite.... Aujourd'hui dans toutes ces guerres fratricides sont faites pour qui...!!! Au bénéfice de qui...!!!et par qui...!!! Certainement ce ne sont les enfants de notre tanezrouft (Sahara) , de nos idhourar (montagnes) , de nos izoughar (plaines) qui seront les bénéficiaires... demain proche..!!! nos ennemis sont à l'affut...ils poussent à la curée... ils attendent la fin... pour s'approprier et exploiter tout...nos enfants d'Aghlit , d'Imilchil, Imi n'koussi, Aghilas, Yfran, Feraoun, Amdoun, Ait-Mlikeche, Adrar iforas ect.... continueront à rêver les jours meilleurs....des temps un peu plus cléments... Réfléchissez et bien... !!! Tanemirth ar timlillith."

    A LIRE DEMAIN DANS FORUM FREE ALGERIE

  • Trois millions de salariés ont un revenu mensuel de misère Survivre avec 10 000 DA

     

    vennez parler à la population!!!!! la plupart fonctionaire de l'etat au dessous du seuil de pauvreté!!!

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    Existe-t-il des Algériens payés sous le Salaire national minimum garanti (SNMG) ? Visiblement oui. Abderrahmane Raouya, directeur général des impôts (DGI), a révélé hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, que trois millions de salariés algériens ne payent pas l’impôt sur le revenu global (IRG), car leurs revenus ne dépassent pas les 10 000 DA.

    Or, le SNMG est depuis janvier 2010 fixé à 15 000 DA (moins de 150 euros). Le premier responsable des impôts n’a pas donné de précisions sur les catégories de ces salariés. S’agit-il d’employés temporaires ? Ou de salariés engagés à plein temps mais sous-payés par des employeurs activant en hors droit ? Abderrahmane Raouya a pris soin d’indiquer que les trois millions d’Algériens qui ne payent pas l’IRG le font en toute légalité.

    La législation ne prévoit pas d’impôt à partir d’un certain seuil de revenu», a-t-il indiqué. Cependant, la législation fiscale peut-elle être en contradiction avec les lois du travail ? Et pourquoi le seuil est-il fixé à 10 000 DA et pas à 15 000 DA, même si une partie seulement du SNMG est imposable ? Les mécanismes de poursuites administratives et judiciaires d’employeurs – privés en particulier, – qui violent la législation du travail demeurent peu efficaces au mieux, invisibles au pire. Les inspections du travail n’ont pas encore la prérogative nécessaire pour séparer le réel du fictif sur les fiches de paie dans certaines entreprises.
    Au sud du pays, autour des bases pétrolières, des entreprises de prestations de service usent et abusent des fausses déclarations salariales dans l’impunité totale. Il reste que la révélation de M. Raouya met à nu une autre réalité : la persistance de la pauvreté dans le pays, étant entendu que 10 000 DA – à peine 80 euros, autrement dit presque 10% du SNMG européen qui est de 700 euros  – ne peuvent être autre chose qu’un salaire de misère. Les salariés qui payent régulièrement l’IRG sont au nombre de trois millions également. «Leur cotisation annuelle est estimée à 180 milliards de dinars. Les tranches concernées sont celles qui vont de
    10 000 à 120 000 DA», a-t-il précisé.


    Le DGI est revenu sur la double réforme de l’IRG en 2003 et en 2008. Il a indiqué qu’en 2008, le barème de l’IRG a été révisé : «On a apporté trois principaux aménagements : le relèvement du seuil de l’imposition de 60 000 à 120 000 DA, la réduction du taux marginal supérieur de 40 à 35% et la réduction du nombre de tranches d’imposition de 5 à 3.» Réduire la charge fiscale pesant sur les bas revenus est, d’après lui, l’un des objectifs de cette réforme. Cependant, les salaires moyens – un peu moins les salaires supérieurs – demeurent encore fortement imposés. Pour le DGI, l’idée de la réforme est de «stabiliser» ces salaires et d’harmoniser les niveaux d’imposition des revenus des personnes et des entreprises.


    Il reste que le salarié algérien est le seul contribuable régulier puisqu’il est imposé à la source. Si la taille de la contribution des salariés à l’IRG est connue, l’importance de l’évasion fiscale demeure toujours imprécise. Sans annoncer de chiffre, M. Raouya s’est contenté de démentir ce qui se dit ici et là autour de cette évasion : «Certains l’ont estimé à 3000 milliards de dinars, ce qui équivaut pratiquement le budget de l’Etat ! Il est vrai que le secteur informel persiste, mais beaucoup de mesures ont été introduite ces dernières années pour y mettre fin. Ce travail doit continuer.» Par ailleurs, le DGI a expliqué les nouvelles mesures incitatives pour les entreprises qui recrutent et a indiqué que la législation fiscale a prévu des exonérations de l’IRG des salaires et des rémunérations prévues dans le cadre des programmes d’emploi de jeunes ainsi qu’une réduction de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS). L’impôt sur les superprofits des grandes entreprises, introduit par la loi de finances complémentaire pour 2010, n’est pas encore appliqué.


    Cet impôt, qui n’est pas à confondre avec celui déjà appliqué sur les sociétés pétrolières, ne sera introduit qu’après la promulgation du texte exécutif. «Ce texte réglementaire sera promulgué dans les prochains mois. Cela dit, le principe de segmentation du système fiscal algérien commence à porter ses fruits, puisque 60% du produit de la fiscalité provient des gros comptes», a souligné Abderrahmane Raouya, directeur général des impôts (DGI), hier sur les ondes de la Chaîne III.

    Fayçal Métaoui