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  • 300 salles de cinéma ont été fermées

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    Les députés du RCD étaient tous présents, hier, à l’Assemblée pour prendre part au débat autour du projet de loi relatif à la cinématographie présenté par la ministre de la Culture, Khalida Toumi.

     

    Dans sa plaidoirie, la ministre a dressé un état des lieux alarmant sur la situation du cinéma en Algérie. Notre pays produit peu de films, 10 à 15 annuellement. «C’est très maigre», s’est exclamée la ministre. «Seul en 2007, à l’occasion d’‘Alger, capitale de la culture arabe’, il y a eu la production de 84 films et pour ‘Tlemcen, capitale islamique’, il y aura  60 nouveaux films», a soutenu Mme Toumi. Le réseau des salles de cinéma est en majorité inexploitable. Le parc qui atteignait 473 salles à l’indépendance a subi les glissements de la réglementation de 1967, qui a concédé ces espaces aux collectivités locales. Cette situation a engendré la fermeture de la majorité des salles : «300 salles de cinéma ont été fermées. Etant sous la coupe des collectivités, nous voulons restituer ces salles, pas dans le but de les gérer mais de les restaurer. Nous avons récupéré pour l’heure 48 salles des APC», a regretté la ministre face aux députés qui déplorent également l’installation d’appareils de projection vidéo dans la plupart des salles encore existantes et le détournement des enceintes au profit d’autres activités, sans omettre la fraude sur la billetterie et le non-respect de la réglementation, notamment en matière de normes de contenu.

    De l’avis de Mme Toumi, le cinéma algérien a réussi à s’imposer sur la scène nationale et même internationale, durant les années 1960 et 1970 où il a obtenu, notamment, la Palme d’or du prestigieux Festival de Cannes, en 1975, faisant ainsi de l’Algérie, encore aujourd’hui, le seul pays arabe et africain à qui elle a été décernée. Après cette période, Mme Toumi reconnaît que le cinéma algérien a connu une régression qui a vu se détériorer l’ensemble de ses indicateurs. Les réajustements structurels qu’a connus notre pays durant la décennie 1990 ont, explique l’invitée de la Chambre basse, imposé un désengagement total et brutal de l’Etat, unique source de financement de l’industrie cinématographique depuis l’indépendance, de ce secteur d’activité. Ceci s’est soldé par la dissolution, en 1997, des trois entreprises publiques qui assuraient les activités cinématographiques. L’absence de leviers d’intervention de l’Etat dans les différentes sphères commerciales, industrielles et de régulation du cinéma et le manque d’intérêt de l’investissement privé pour ce domaine d’activité, peu lucratif à l’heure actuelle, ont causé le déclin de ce secteur. Dans le même temps, les ressources générées par la redevance prélevée sur la billetterie, destinées à alimenter le FDTIC, demeurent le seul levier de soutien à la cinématographie. Dans son intervention, la ministre de la Culture a imputé cette situation catastrophique du cinéma algérien à l’obsolescence des textes juridiques en vigueur.


    Les critiques des députés


    En effet, l’ordonnance n°67-52 du 17 mars 1967, modifiée et complétée, qui régit à ce jour le cinéma, a été promulguée dans le contexte des nationalisations de la fin des années 1960 et s’avère aujourd’hui inadaptée aux multiples évolutions économiques et institutionnelles qu’a connues le pays : «Nous avons évalué le contenu de l’ordonnance de 1967, il s’est avéré que sur les 67 articles 38 sont dépassés par le temps, 22 sont à actualiser, 12 ont été supprimés. A partir de là, nous avons jugé plus que nécessaire d’élaborer une nouvelle loi traduisant une nouvelle vision du rôle et des missions de l’ensemble des opérateurs, dans l’effort de relance de la cinématographie», a fait remarquer  MmeToumi, qui note que le projet en question a pour objet de fixer les règles générales relatives à l’activité cinématographique, à son exploitation et sa promotion.
    Lors des débats, les députés du RCD ont beaucoup insisté sur l’article 5 qui stipule que la production des films relatifs à la guerre de Libération nationale et à ses symboles est soumise à l’approbation préalable du gouvernement. «Nous ne comprenons pas pourquoi veut-on contrôler les films ayant trait à la Révolution.

    Il s’agit là d’une censure, aucun gouvernement n’octroie une autorisation pour la réalisation d’un film sur la révolution», a soutenu M. Belabes. Pour sa part, Mazouz Athmane du même parti a indiqué que «ce projet de loi vise davantage à renforcer le contrôle du ministère de la Culture, plutôt qu’à réunir les conditions d’une véritable relance de la production cinématographique nationale. A la lecture du projet, on n’entrevoit aucune volonté réelle d’aider à l’émergence d’un cinéma national, dynamique et compétitif». Des députés du FLN sont revenus sur l’article 9 qui stipule que toute personne exerçant une activité cinématographique doit être titulaire d’une carte professionnelle. «Un artiste n’est pas un fonctionnaire, donc nous ne comprenons pas l’objectif d’une telle carte», a fait remarquer un député FLN. Un représentant du RND a demandé l’ouverture du champ cinématographique au privé alors que d’autres ont insisté sur une production de qualité. «Il y a eu la réalisation d’un film sur Djamila Bouhired et on a donné le rôle principal à une actrice égyptienne. Ce n’est pas normal. Nous voulons aussi des explications sur les danseurs du Ballet national algérien qui ont pris la fuite», a lancé  M. Aït Hamouda du RCD.  

    Nabila Amir
  • la meilleure c'est une blague!!!!!!!!!

    L'Algérie 79e sur 110 pays dans l'indice mondial du bien être

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    le 23.11.10 | 11h01 16 réactions

       	A cause de la mauvaise gouvernance, l'Algérie est mal classée dans l'indice Mondial du bien être 

     

    L'Algérie est classée 79e sur 110 pays dans l'indice Mondial du bien être, selon le Legatum Prosperity Index. Réalisé par un prestigieux cabinet britannique indépendant basé à Londres, cet indice a passé en revue tous les indices macroéconomiques de notre pays. Et ils sont loin d'être au vert comme le laissent entendre notre gouvernement. 

    Pour établir le niveau du bien-être national dans un pays, les experts de Legatum Prosperity Index prennent en compte non seulement le montant de son PIB, mais aussi le degré de satisfaction de ses habitants, leur état de santé et leur niveau de liberté. Le niveau de chômage, le taux d’inflation, le niveau de vie, la qualité de l’éducation et de la santé, les institutions démocratiques, la qualité de la gouvernance, l’environnement économique et les innovations, le capital social et la liberté individuelle, tous ces indices sont également étudiés. 

    Et dans ces chapitres, l'Algérie ne s'illustre guère par de bons résultats. Et parmi les pays de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), l'Algérie se retrouve largement devancée dans ce classement par la Tunisie, le Maroc, la Jordanie et les pays du Golf.

    En dépit de ses richesses naturelles et ses réserves en milliards, les enquêteurs du Legatum Prosperity Index ont relevé en Algérie un très faible taux de satisfaction de la population Algérienne concernant le cadre et la qualité de sa vie.

    Pire encore, dans certains secteurs, notre pays est classé parmi les derniers au Monde ! A titre d'exemple,  l'Algérie figure parmi les 20 derniers pays concernant l'exportation des "hautes technologies", rapporte ce classement. L'Algérie se classe également dans les 30 derniers pays concernant "la qualité de sa démocratie et l'efficacité de sa gouvernance". 

    L'Algérie accuse aussi de sérieuses déficiences dans le domaine de la Santé où les experts du Legatum Prosperity Index ont signalé que "l'accès à des installations sanitaires adéquates est limité, et seulement trois personnes sur cinq se disent satisfaits  de la qualité de l'eau où ils vivent". Quant aux dépenses de santé par habitant, elles sont jugées "faibles" puisqu'elles sont évaluées à environ  200 dollars par habitant. Ce qui place l'Algérie à la 87e place sur cette question. 

    Fort heureusement, l'Algérie réussit quand même à se placer en haut du tableau grâce à ses bonnes performances enregistrées dans la scolarisation et l'éducation où elle figure parmi les meilleurs pays dans ce classement concernant l'accès à l'école pour la population.

    Ceci dit, cela est loin de suffire pour permettre à l'Algérie de procurer à sa population le sentiment du bien être. Et si les politiques publiques mises en oeuvre par l'Etat ne sont pas corrigées pour leurs insuffisances, notre pays pourrait dégringoler encore d'une année à une autre alors que d'autres, comme la Colombie (65e), la Namibie (71e) ou le Botswana (57e), ne cessent de faire des progrès grâce aux efforts réfléchis de leurs gouvernants.  

    Abderrahmane Semmar

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  • bravo ,les gars, bonne chance!!!!ouf

    Canada : Les fugueurs du ballet national préparent un spectacle pour Montréal

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    Les huit danseurs du ballet national algérien qui ont décidé de rester au Canada après leur prestation à Ottawa et Montréal préparent un spectacle de danse hip hop pour le compte d’une salle montréalaise, a appris elwatan.com auprès du groupe.

    La commande leur a été faite par le responsable de cette salle impressionné par le talent des désormais célèbres fugueurs qui ont plus d’une danse dans leur sac. « Nous ne sommes pas des danseurs folkloriques . Nous pouvons nous produire en danse contemporaine également», affirme l’un d’eux rencontré à Montréal. Le spectacle devra être donné à l’occasion des fêtes de fin d’années à Montréal.

    Comme leur statut de demandeur d’asile (pas politique) leur permet de travailler, ce spectacle leur donnera l’occasion d’avoir de l’argent pour faire fonctionner leur troupe constituée de sept garçons et une fille qui formaient la relève du ballet national algérien.

    A moyen terme, ils réfléchissent à un spectacle de danse où ils raconteront l’aventure qui les a menés de leur pays de naissance jusqu’au pays de l’érable.

    A rappeler que le ballet national algérien a donné deux spectacles au Canada les 9 et 10 du mois en cours à l’occasion des célébrations du 1er novembre et dans le cadre du Festival du Monde arabe à Montréal.  Près de 1400 personnes ont assisté à cette dernière performance.

    Samir Ben
  • Insécurité en kabylie Ras-le-bol à Fréha


    La localité de Fréha (30 km à l’est de Tizi Ouzou) a connu, hier, une forte mobilisation populaire à l’appel de la cellule de crise installée pour dénoncer la détérioration de la situation sécuritaire dans la région.

     



    Le 14 novembre dernier, un faux barrage avait ciblé un entrepreneur. N’ayant pas survécu à ses blessures, Hand Slimana, 49 ans, est décédé vendredi dernier.
    Son cousin Omar, a été enlevé puis relâché, avant-hier, au bout de huit jours de captivité.
    La marche s’est ébranlée vers 10h30 sous une pluie battante.
    Sur les banderoles déployées, on pouvait lire : «Non au règne de l’insécurité !» ; «Halte aux kidnappings» ; «Non à l’impunité»...
    Le fils du défunt entrepreneur, Makhlouf, a marché aux côtés du père de Omar, qui accompagnait Hand lors du rapt.
    Dans le premier carré, on a remarqué la présence de nombreux militants du RCD, à leur tête le sénateur Ikharbane, le docteur Boudarène (député), le président de l’APW de Tizi Ouzou et ses collaborateurs ainsi que des élus locaux. La procession a entamé son itinéraire vers le siège de l’APC dans le silence. Des commerçants ont baissé rideau pour rejoindre les rangs des manifestants. Au bout du parcours, devant le portail de l’APC de Fréha, une minute de silence a été observée en hommage aux victimes du terrorisme. Les présidents des Assemblées populaires des communes de Fréha, Aghribs, Azazga, Timizart, le sénateur Ikherbane, le père de l’otage libéré et le fils du défunt se sont relayés pour une prise de parole.


    Le fils de Hand et le père de Omar ont exprimé leur gratitude à la population venue les soutenir dans leur douleur. «Aujourd’hui, nous avons mal pour la famille des victimes et pour notre région. Parce que, si cette situation perdure, la Kabylie va être dévitalisée. En s’en prenant aux commerçants et aux entrepreneurs, c’est le développement qui en prend un coup. Ils ne nous forceront jamais à quitter ce pays, nous y resterons !», a dit le maire d’Aghribs.
    Pour M. Ikherbane, cette manifestation est une réponse aux tenants de la terreur et au pouvoir : «Quand les investisseurs ont fui la Kabylie, nous avons fait appel aux enfants de la région. Ceux-là ont répondu présent, mais ils sont terrorisés et chassés aujourd’hui. Nous disons que nous n’allons pas céder au chantage et que la population est décidée de se prendre en charge.»
    Ce sénateur dira en conclusion, à l’adresse du pouvoir : «C’est aussi une réponse au silence de l’Etat sur ces drames. La sécurité est un droit constitutionnel et l’Etat doit l’assurer.»                                  

    Nordine Douici
  • Lakhdar Brahimi, invité de berbère tv «On n’a pas su répondre aux aspirations des Algériens

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    Le diplomate algérien, Lakhdar Brahimi, qui travaille pour l’ONU, a été l’invité, dimanche, de l’émission «Des Rives», diffusée en soirée par Berbère Télévision.

    Au cours de l’entretien qui a duré près d’une heure, ce militant des résolutions pacifiques des conflits a abordé plusieurs sujets d’actualité internationale, son parcours et son appréciation des événements qui secouent l’Algérie depuis l’interruption du processus électoral en 1991. Récipiendaire du prix spécial du jury de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits dans le monde, Lakhdar Brahimi a souligné l’effort du groupe des sages pour la paix composé, entre autres, de Nelson Mandela, Jimmy Carter et Kofi Annan.
    Concernant la question du Sahara occidental, l’invité de BRTV a souligné : «Le nationalisme sahraoui existe depuis toujours et il a mûri à l’ombre de l’occupation marocaine. Concernant les récents événements d’El Ayoun, l’ONU n’a pas donné son accord pour enquêter.

    Les frères marocains soutiennent que ce sont les Algériens qui créent les problèmes, mais les événements d’El Ayoun ont prouvé le contraire. Les Sahraouis, inéluctablement, aboutiront à l’autodétermination.» Pour lui, les relations entre le Maroc et l’Algérie doivent se normaliser et la fermeture des frontières n’est pas normale. Il a toutefois rejeté le parallèle entre la situation à Ghaza et à El Ayoun, car, a-t-il souligné, «Ghaza est une prison, un camp de concentration», mais il reste optimiste. «Il n’y a pas de conflit sans solution», a-t-il affirmé.
    Une large part de l’intervention de Lakhdar Brahimi a été réservée à la situation au Proche-Orient. «Entre Israël et la Palestine, il y a un processus, mais pas de paix. Tous les efforts consentis sont inefficaces et inutiles. Israël, troisième exportateur d’armes et plus grande puissance dans la région, se fait admettre comme victime, posant le problème de sa sécurité et obtenant le soutien sans réserve des Etats-Unis. Je suis antipolitique israélienne, je préconise une solution de paix qui satisfasse les deux parties et qui sera soutenue par les Etats arabes et musulmans.» 

    Répondant à une question sur les origines de la crise que vit l’Algérie depuis les années 1990,
    M. Brahimi dira : «On sait ce qui s’est passé ; plus de 100 000 morts, mais on ne peut pas savoir ce qui se serait passé si les élections étaient maintenues. Le «qui tue qui» est une blague, car c’est la furie terroriste qui tue, mais on a une part de responsabilité dans ce qui s’est passé, car on n’a pas su répondre aux aspirations des Algériens.» A propos du terrorisme international, le diplomate a indiqué que Ben Laden se cache au Pakistan «dans une région tribale hyper sécurisée».
    La mise à prix de sa tête à 50 millions de dollars «ne trouve pas preneur, contrairement à Saddam vendu par les siens pour la moitié de cette somme», a-t-il soutenu.


    Evoquant les relations algéro-françaises, M. Brahimi a eu une réponse diplomatique en déclarant: «Il faut régler les vrais problèmes qui existent et éviter les faux problèmes et les malentendus.» En hommage à la mémoire du penseur Mohamed Arkoun, décédé dernièrement, il dira que la création d’une association qui ferait connaître sa pensée est nécessaire. M. Brahimi, qui fêtera ses 77 ans dans un mois, a déclaré s’être retiré définitivement des affaires et que le gouvernement algérien ne l’a jamais sollicité depuis 1993. «Je ne peux pas retourner aux affaires, l’Algérie mérite bien mieux que moi», conclut-il, avec humilité.

    Saïd Gada
  • Les hadjis chargent les membres de la mission nationale du hadj comme d'habitudes!!!!!!!!

    Ils dénoncent les conditions d’accueil et d’hébergement à La Mecque

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    Les premiers hadjis qui ont franchi, en ce dimanche 21 novembre, la zone de contrôle de la PAF au niveau
    de l’aéroport Houari Boumediène d’Alger n’arrivaient pas à cacher leur mécontentement à propos de leur séjour.

    Colère et déception. Le hadj 2010 est un énorme ratage en matière d’organisation. Cela devient itératif et la situation s’aggrave d’une année à l’autre. Les premiers groupes de pèlerins algériens qui ont regagné le pays ne mâchent pas leurs mots. Ils pointent tous du doigt la mission nationale du hadj et ses membres chargés en principe d’assurer un meilleur séjour aux hadjis algériens en Arabie Saoudite. «On ne les a pas vus en arrivant à La Mecque et nous sommes rentrés sans les rencontrer», déclarent à l’unanimité les premiers hadjis qui ont franchi, en ce dimanche 21 novembre, la zone de contrôle de la PAF au niveau de l’aéroport Houari Boumediène d’Alger.


    Leurs témoignages sont édifiants. Ils ont vécu l’enfer aux Lieux Saints de l’Islam. Ils racontent… Visiblement fatigués, lasses et même épuisés. Les premiers hadjis rencontrés n’arrivaient pas encore à cacher leur mécontentement. Même la rencontre des leurs, après plusieurs jours d’absence de la maison familiale, n’a pas réussi à leur faire oublier le calvaire vécu à Minan, Arafat et Mouzdalifa (principales étapes du hadj). Dès que nous les avons abordés, ils parlent sans retenue. Ils chargent à la fois les responsables de la mission nationale du hadj et les Saoudiens qui, selon eux, ont profité de la désorganisation pour «molester les Algériens». «L’accueil était lamentable, les conditions d’hébergement était catastrophiques», affirme M. Naghmouche, la cinquantaine, qui est le premier à quitter la zone de contrôle, vers 00h10. Selon lui, les membres de la biaâtha (la mission du hadj) ont été tout simplement «défaillants».
    «Ils (les représentants de la mission) nous ont abandonnés et ignorés. Ils sont tous partis accomplir les rites du hadj en oubliant les hadjis qu’ils devaient prendre en charge», dénonce-t-il.


    Des hadjis à la belle étoile à Minan

     
    D’autres pèlerins vont encore plus loin dans la description des conditions de leur séjour. Le point le plus sombre de leur expérience était Minan. «Toutes les délégations ont été très bien prises en charge. Les Tunisiens, les Marocains, les Indonésiens… ont été tous bien encadrés. Leurs officiels portaient tous des drapeaux de leurs pays respectifs pour permettre à leurs hadjis de les reconnaître, sauf les Algériens. Non seulement nous n’étions pas encadrés, mais à la fin de cette étape, toutes les délégations ont pu repartir à l’exception des Algériens. Nous étions obligés de passer la nuits sur place en dormant sur des cartons au milieu des ordures», déplore un autre hadji. D’autres personnes interrogées parlent même d’une très mauvaise expérience.
    «C’est une honte pour nos autorités. Elles n’ont même pas était capables de nous assurer les moyens de transport. Nous étions obligés de nous déplacer à pied de Arafat à Mouzdalifa (près de 10 km)», tonne un vieux. Avez-vous tenté de joindre les membres de la mission pour demander de l’aide? avons-nous interrogé. Et à notre interlocuteur de répondre avec un sourire: «Makenche li-men tchetki (il n’y a personne auprès de qui tu peux te plaindre). Il n’y avait personne pour nous guider.» Certains hadjis fustigent également les Saoudiens qui, estiment-ils, ont tiré profit du malheur des hadjis algériens.


    600 rials pour 6 km


    «Certains transporteurs saoudiens ont été malhonnêtes. En l’absence de transport pour les Algériens, ils ont proposé leurs services. Mais au prix fort. J’ai été transporté de Mouzdalifa à Minan (6 km) en payant 600 rials saoudiens (près de 60 euros). C’est le voyage le plus cher au monde», fulmine un jeune hadji de 26 ans qui a accompagné sa mère dans ce pèlerinage.
    Les conditions d’hébergement n’étaient pas également à la hauteur. Que ce soit à La Mecque, à Mouzdalifa ou à Minan, la délégation algérienne était la plus mal logée.
    Certains pèlerins affirment qu’ils étaient hébergés dans de vrais taudis. «Nous avons dormi dans des hôtels infects où nous avons partagé des chambres avec les rats», dénonce une vieille dame. A Minan, les Algériens, témoignent encore les hadjis, se sont entassés sous des tentes très étriquées. «Nous étions à plus de 500 personnes sous une tente», déclare une jeune femme. Cette dernière précise que ce sont les personnes âgées qui ont le plus souffert de ces conditions. «Ils m’ont vraiment fait de la peine, car les jeunes ont pu résister. J’ai pleuré à plusieurs reprises en voyant des vieillards lutter pour accomplir le rite», conclut-elle. Le tableau dressé n’est pas du tout reluisant. Pour l’humiliation subie, les hadjis exigent des explications et même des excuses officielles. Que dira le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah, et le premier responsable de l’Office national du hadj, Cheikh Barbara ?

      
     

  • Lakhdar Brahimi en exclusivité sur Berbère Télévision


    Lakhdar Brahimi en exclusivité sur Berbère Télévision
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  • no moment

  • Corruptions : 4 ANS JOUR POUR JOUR APRÈS LA PUBLICATION DU DÉCRET PRÉSIDENTIEL RELATIF À SA COMPOSITION, SON ORGANISATION ET SON FONCTIONNEMENT L'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption n'a toujours pas été installé



    22 novembre 2006 : publication au Journal officiel n°74 du décret présidentiel n°06-413 fixant la composition, l'organisation et les modalités de fonctionnement de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, et ce, en application de l'article 18 de la loi 06-01 du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption (JO n°14 du 8 mars 2006).
    Cette loi est le résultat de la transposition en droit interne de la Convention de 2003 des Nations unies contre la corruption, convention ratifiée par l'Algérie en 2004. 22 novembre 2010 : cet organe n'est toujours pas installé. Pourquoi ces années de retard ? Qui bloque au niveau du pouvoir ? Pourquoi multiplier les annonces sans leur donner des suites concrètes ? Visiblement, il n'y a jamais eu de consensus au sommet de l'Etat et au niveau des décideurs civils et militaires sur la mise en place de cet «organe» et sur sa composition.

    Pour rappel, la loi du 20 février 2006 avait prévu la création d’un «organe central de prévention et de lutte contre la corruption» et le décret présidentiel du 22 novembre 2006 en avait défini la composition et l’organisation, mais 4 années plus tard, jour pour jour, cet «organe» n’a toujours pas été installé. Est-ce que l’Office central de répression de la corruption, annoncé en août dernier, connaîtra le même sort ? Le Conseil des ministres du 25 août 2010 avait examiné et approuvé 4 projets d'ordonnances qui découlent notamment de la directive présidentielle n°03 du 13 décembre 2009 relative au renforcement de la prévention et de la lutte contre la corruption (voir «Le Soir Corruption» du 6 septembre 2010), notamment une ordonnance modifiant et complétant la loi n°06 01 du 20 février 2006, relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, où il est question principalement de la création d'un «office central de répression de la corruption ». Nouvelle annonce d’une nouvelle agence gouvernementale, qui s’ajoute à celle déjà prévue par la loi du 20 février 2006 et qui n’a toujours pas été installée à ce jour. Est-ce que cet «office» connaîtra le même sort ? Quelles sont ses prérogatives ? (Voir encadré ci-dessous intitulé «Une loi non appliquée et déjà amendée !»).
    Luttes intestines au sein du pouvoir
    A la lecture du discours du chef de l'Etat prononcé le jeudi 28 octobre 2010 — lors de l'ouverture de l'année judiciaire, nous apprenons que l'Office central de répression de la corruption a été «mis sur pied» ! Extrait du discours : «En vue de conférer à l'action du pouvoir judiciaire toute l'efficacité qui lui permettrait de lutter contre les fléaux sociaux, à leur tête le crime organisé et la corruption sous toutes ses formes, nous avons mis sur pied une instance nationale de lutte contre la corruption, dotée d'un outil opérationnel, l'Office central de répression de la corruption.» Depuis quand cette instance a été mise sur pied et depuis quand cet office est opérationnel, et quelle est leur composition ? Autre rappel : le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait fixé à la fin mars 2010 l'installation de «l'Observatoire de prévention de la corruption » prévu par la loi du 20 février 2006 : l'annonce avait été faite le 3 février dernier. Plus de 9 mois plus tard, l’échéance n’a pas été respectée et le Premier ministre n’en parle plus. Le ministre de la Justice avait été plus prudent : le 18 mars, devant les députés, il avait préféré ne pas s'enfermer dans un calendrier, en se limitant à déclarer la mise en place prochainement de «l’instance nationale de lutte contre la corruption». Mais est-ce que le Premier ministre et le ministre de la Justice parlent de la même chose ? L'un évoque un «observatoire de prévention de la corruption», qui, comme son nom l'indique, ne s'occuperait que de l'aspect prévention de la corruption, alors que pour le ministre de la Justice, le projet est plus vaste et engloberait toute la lutte contre la corruption avec son double volet, préventif et répressif. Interrogé le 20 juillet 2010 en marge des travaux du Conseil de la nation, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, avait affirmé que l’Observatoire national de répression et de lutte contre la corruption sera installé avant la fin de l’année en cours, probablement juste après l’ouverture de l’année judiciaire.
    Des instruments de règlements de comptes
    Un mois après cette ouverture, cet «Observatoire» se fait toujours attendre. Est-ce que ces deux agences coexisteront ? N’y aura-t-il pas double emploi ? Seront-elles installées effectivement ? Le ministre de la Justice a apporté un élément de réponse, sans trop convaincre, à l’Assemblée nationale : la décision de la création de cet «office» vise «plus d'efficacité dans la répression de la corruption». Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière de l’APN, consacrée aux questions orales, le ministre a indiqué que la création de l'office n'annulait pas la création de l'instance prévue par l'article 17 de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. L'instance nationale de prévention et de lutte contre la corruption prévue par la loi de 2006 «a des missions et des responsabilités définies et sera renforcée par la création d'un office central chargé des recherches et de la constatation des infractions de corruption », a précisé le ministre. L'office «relève de la police judiciaire. La compétence des officiers de la police judiciaire relevant de l'office qui ont des missions définies, conformément aux dispositions du code des procédures pénales, s'étend à l'ensemble du territoire national», a-t-il souligné. Un office, un observatoire ou une agence : qu’importe l’appellation. Mais tant qu’il n’y a pas de réelle volonté politique de lutter contre la corruption, tout ça ne servira pas à grand-chose… Ceux qui au sein du pouvoir s'opposent ou bloquent l'installation effective de cet organe de prévention et de lutte contre la corruption craignent surtout qu'il échappe à leur contrôle et qu'ils en deviennent la cible, cet organe se transformant en instrument de règlements de comptes. D'autant plus que cet organe au regard de la loi le créant n'est pas du tout indépendant — contrairement à ce qui est écrit, et ce, pour au moins 3 raisons : il est sous tutelle du chef de l'Etat ; c'est ce dernier qui en nomme seul les dirigeants ; et le président de cet organe ne peut saisir directement la justice (il doit passer par le ministre de la Justice). Plus de 6 longues années après avoir ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption, le gouvernement algérien a enterré cette ratification.
    Djilali Hadjadj

    Avertissement des Nations unies en mai dernier
    La non-installation de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption plus de 4 années après sa création a laissé perplexes nombre d'observateurs nationaux et internationaux. Même les Nations unies se sont mises de la partie en interpellant en mai dernier le gouvernement algérien. Son Comité des droits économiques, sociaux et culturels lié au Conseil économique et social de l'ONU venait de publier son rapport sur l'application par l'Algérie du «Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels» (Pidesc). Le Comité recommandait notamment à l'Algérie «de lever l'état d'urgence mis en place en 1992 et qui a eu jusqu'à présent des effets négatifs sur les droits économiques, sociaux et culturels dans le pays». Le comité notait aussi qu’en Algérie «la corruption reste largement répandue malgré les efforts récents pour endiguer le phénomène», et recommandait l’installation de «l’agence gouvernementale anticorruption» !
    D. H.

  • dominique, Manuel, Ségolène et les autres, souvenez-vous…… rouleau de scotch, je l’éclate !



    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr

    FLN. C’est la cassure ! Le premier qui sort un…


    Je dois être un vieil aigri, un grigou rabougri pour avoir autant de rancœur. Oui, je l’avoue, c’est de la rancœur. Au moment où la raison, toute la raison et seulement la raison pousserait à tourner la page, à oublier, je n’y arrive pas. Wallah, promis, juré que je fais des efforts titanesques pour tirer un trait sur ce passé-là, précisément. Mais que voulez-vous, ça revient à la surface, inexorablement. Faut dire qu’eux aussi concourent à raviver les plaies. Tenez ! L’un d’entre eux vient d’atterrir en Algérie, comme pour rouvrir ma blessure. Le socialiste Manuel Valls, candidat autodéclaré à la présidentielle française de 2012, débarque chez nous, l’urne à la main et la banlieue au cœur. Ça ne va pas m’aider à oublier le rôle des socialistes français dans la décennie rouge, ma décennie rouge. Le cabinet Mitterrand nous sommant de laisser le FIS s’engouffrer au Palais et de lui livrer nos femmes et nos enfants. Les randonneurs de Solutré devisant sur l’avenir vert d’El-Djazaïr tout en admirant le paysage et en hochant la tête d’assentiment à chaque parole prononcée par Dieu, leur Dieu, l’ami de Papon. Les niet répétés des généraux français aux demandes d’armement formulées par nos généraux. Les menaces de tribunaux internationaux brandies sur chaque plateau télé, au détour du moindre forum. Les portes ouvertes aux félons, aux traîtres et autres sergents et caporaux en mal d’asile et de carte Vitale. Les couloirs aéroportuaires de la honte, et mes compatriotes parqués dans des hangars à bestiaux à Orly et à Charles-de-Gaulle. Comment oublier que le Parti socialiste nous demandait de boire le poison intégriste, d’avaler la potion régressive quitte à nous astreindre après, longtemps après, aux lavements ? Je ne puis ! A deux heures de vol à peine, en comptant les retards de ma chère compagnie, les socialistes, l’appareil socialiste me proposait tout benoîtement de recouvrir le billot de l’échafaud avec un peu de velours pour atténuer la douleur de l’exécution fondamentaliste. Mais il est vrai qu’au PS, on n'en était pas à une exécution près, à un avis défavorable griffonné au bas d’une énième demande de grâce. Allah ghaleb, tout cela, au moment où le PS re-défile chez moi, sur la terre de Zabana et de Ferradj, de Sellami, de Djaout et de Gharbi, je ne peux l’oublier. Je vous avais prévenus, je vieillis mal, je ne m’assagis pas du tout et je n’arrive toujours pas à tourner la page comme m’y invitent pourtant mes cheveux blancs. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Une nomenclature obsolète !

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    L’actuelle a nomenclature des formations en sciences médicales est décriée non seulement par les médecins mais également par les enseignants.
    Ils réclament l’introduction de nouvelles spécialités telles que la podologie et la nutrition pour la prise en charge des maladies comme le diabète, qui est en passe de devenir un problème de santé publique.

  • JUSTICE Les avocats boycottent la Cour suprême et le Conseil d’État



    Les avocats algériens, en portant leur protestation jusqu’à la plus haute juridiction du pays, décrient le premier président de la Cour suprême. Or, ces auxiliaires de la justice crèvent plutôt l’abcès d’un malaise beaucoup plus profond au sein de l’institution judiciaire.
    Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - N’ayant pas digéré leur non-invitation à la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire, tenue, pour rappel, le 28 octobre dernier, les bâtonniers algériens ont décidé de boycotter et la Cour suprême et le Conseil d’Etat. Une option extrême aux conséquences graves sur les justiciables. Une première depuis l’indépendance du pays et qui porte un coup dur à la crédibilité même de l’institution judiciaire. Autant dire que toutes les requêtes formulées auprès de la Cour suprême, tout comme au Conseil d’Etat, doivent impérativement être visées par un avocat agréé auprès de ces juridictions, et par conséquent, toutes ces requêtes seront irrecevables dans la forme. Or, toutes les audiences de ces hautes juridictions devront être suspendues et jusqu’à l’arrêt de cette grève, prévue à partir du 5 décembre prochain. Une grève d’une semaine, précise le communiqué émanant du Conseil de l’Union nationale des organisations des avocats algériens, et qui pourrait éventuellement être prolongée. C’est selon. Le conseil de l’Union, qui s’est réuni le 6 novembre dernier, tiendra une réunion sitôt la semaine au 12 décembre terminée pour, justement, «évaluer la situation» et décider du cours à donner à ce mouvement de protestation. Les robes noires décrient ce que les rédacteurs du communiqué – signé par le président du conseil, Maître Bachir Mennad –, qualifient d’«entraves» auxquelles l’avocat serait contraint de faire face, quotidiennement, et qui l’«empêchant» plutôt, ajoute-t-on, de faire son travail et défendre les droits des justiciables. Des entraves qui persistent, selon les avocats protestataires, malgré les correspondances récurrentes adressées par le Conseil de l’Union nationale des organisations des avocats algériens au premier président de la Cour suprême. Des correspondances où sont consignées toutes les préoccupations de la corporation, datant des 2 novembre 2009, 7 mars 2010 et enfin 2 octobre 2010 et qui sont restées sans suite. Ainsi, la non-invitation par le président de la Cour suprême des représentants des avocats à la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire en cours, présidée comme à l’accoutumée par le président de la République, a été perçue par le Conseil des avocats comme une «exclusion». Le Conseil regrettera vivement cette situation, contraire aux coutumes et us de l’institution, selon les termes du même communiqué, et constitue une première depuis l’indépendance du pays. Il accusera enfin le président de la Cour suprême de prôner une «justice sans avocats».
    L. H.

  • LEUR MOBILISATION A ABOUTI À LA LIBÉRATION DE OMAR SLIMANA Les Ath Djennadh ne croient pas aux larmes



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    LEUR MOBILISATION A A l’instar du chef-lieu de la daïra d’Azazga à laquelle elle est administrativement rattachée, Fréha est un des centres névralgiques de ce qui constitue le grand aârch des Ath Djennadh. Elle s’apprête à vivre aujourd’hui un des moments les plus importants de son histoire : des milliers de personnes devraient s’y retrouver pour une manifestation qui n’aura d’égale ampleur que les tristes évènements ayant secoué ces derniers jours toute cette région de la Kabylie profonde.
    Les enlèvements dans cette localité, on en a connus. Tout le monde, ici, garde dans un coin de sa mémoire le souvenir encore frais de ce qu’a enduré I. Lounès entre les 3 et 11 juillet dernier et, surtout, de cette incroyable mobilisation populaire ayant contraint les kidnappeurs à relâcher cet entrepreneur du petit village d’Azrou. La réédition du scénario qui fait la triste actualité dans la wilaya de Tizi-Ouzou, depuis maintenant quatre longues années, avec la tentative d’enlèvement de Hand Slimana, qui a succombé à ses blessures vendredi dernier, et du rapt de son cousin Omar au niveau du faux barrage dressé sur la route des Aghribs, il y a huit jours, ont sonné la mobilisation de tous sans que personne soit prié. «Dès que la nouvelle de l’enlèvement de Omar nous est parvenue, une énorme tension s’est abattue sur toute la région», raconte un chauffeur de taxi clandestin avant de s’étaler dans un long réquisitoire contre Doula (l’Etat) et son incapacité d’assurer la sécurité des citoyens et de se poser la même lancinante interrogation qui taraude les esprits, partout en Kabylie : «Pourquoi nous ?» lance-t-il juste avant la fin de sa «course» à l’entrée du centre de Fréha et de nous indiquer quelques lieux où s’adresser pour les besoins du reportage.
    La colère à fleur de peau
    Fréha, dans la matinée d’hier, où la nouvelle de la libération d’Omar Slimana a vite fait le tour, on s’interrogeait sur les suites à donner au mouvement qui a pris une toute autre tournure depuis que Hand — Hidouche comme on aime affectueusement à l’appeler ici — a succombé à ses blessures. Sans que cela surprenne, dans cette petite ville de Fréha qui ne cesse de s’agrandir, on ne saurait converser d’autre chose que du drame ayant touché la famille Slimana. «Ce sont de braves gens qui ont réussi dans leur vie. Le regretté Hidouche, par exemple, a sorti de la précarité des dizaines de jeunes de la région, comme moi, qu’il employait dans son entreprise de travaux publics», raconte ce jeune homme d’une trentaine d’années environ, N. S. M. A., avant d’être brutalement interrompu par un gars, d’apparence à peine plus âgé pour s’en prendre vertement à… quelques titres de la presse nationale arabophone. «Ecrivez-le dans votre journal Certains de vos confrères devraient avoir sur la conscience les malheurs que nous vivons, c’est la raison pour laquelle on ne croit en plus personne d’autre que nous-mêmes…». Pas facile de lui expliquer quoi que ce soit, surtout pas sur la presse, ses lignes éditoriales, ses penchants et ce, même s’il finit par admettre «des journaux ont tout notre respect. Mais depuis l’été dernier et ce que nous avons vécu à Aghribs puis l’enlèvement de Lounès, si vous vous en rappelez, on sait très bien faire la différence entre un journal et un torchon». Pour un coup de colère, c’en était un ! Et cela s’explique, si l’on doit se fier à N. S. M. A. : «Il ne faut pas en vouloir à notre ami. Il est originaire des Aghribs et à ce jour, il est marqué par tout ce qui a été dit dans certains journaux arabophones lors du conflit entre les villageois et des salafistes à propos de la mosquée qu’ils voulaient ériger. » Dans le raisonnement de ces personnes, «tout est lié» et là, on ne se prive pas de livrer le fond de sa pensée, la plus brute qui soit.
    «Omar a été libéré, mais on manifestera !»
    La difficile conjoncture imposée à la Kabylie avec cette série sans fin de kidnappings et l’incapacité des pouvoirs publics à assumer leurs responsabilités sont autant de sujets sur lesquels on est les plus prolixes dans ces contrées qui subissent mais qui «ne cèderont pas !», assure le gars à la colère à fleur de peau de tout à l’heure. «Omar Slimana a été libéré quelques heures après l’enterrement de Ddadas (son cousin), c’est une victoire sur ces illuminés qui veulent instaurer un climat de terreur chez nous, alors j’espère que ceux qui décideront si l’on va manifester demain (ce lundi, ndlr) ne reviendront pas sur ce qui a été prévu», estime l’ami qui ne porte pas la presse, du moins une partie, dans son cœur. A en croire plusieurs personnes sur place, la manifestation d’aujourd’hui aura bel et bien lieu, sauf que, comme le souhaitaient beaucoup, il sera mis l’accent sur les mots d’ordre interpellant les autorités «parce que ça ne peut plus continuer ainsi !» argue un de nos deux interlocuteurs qui, dans leur diatribe contre l’Etat, n’épargnent pas, comme cela a cours depuis quelque temps, le Premier ministre. «Je vous prie de croire que je ne suis pas partisan. Mon seul parti, c’est la Kabylie !» gronde notre inénarrable interlocuteur originaire d’Aghribs, fier comme tous ceux qui ne veulent pas croire que la terrible épreuve que traverse la région est une fatalité.
    M. Azedine

    Imakhlaf : deuil, colère et interrogations

    Petit hameau surgi de nulle part sur les hauteurs escarpées des Aghribs, à quelque 50 km au nord-est de Tizi-Ouzou, Imakhlaf a vécu plusieurs jours au rythme d’une actualité qui mêle deuil, colère et surtout beaucoup d’interrogations.
    Ici, les citoyens comme les élus de l’APC d’Aghribs, avec à leur tête le maire, Rabah Yermèche, que nous avons rencontré sur place, tout le monde porte le deuil de Hand Slimana, l’entrepreneur qui a été assassiné à un faux barrage d’un groupe armé qui projetait de le kidnapper.
    Hand, l’entrepreneur bienfaiteur
    Au lendemain de son enterrement, le village porte le deuil et vit encore sous le choc de la disparition de celui que tout le monde ici considère comme le symbole de la Kabylie qui travaille et qui crée des richesses, un self made man qui a réussi «à partir de rien», nous diton, à bâtir une entreprise de travaux publics qui crée de l’emploi au profit d’une main-d’œuvre issue de nombreux villages de la commune. Le maire et son adjoint ne tarissent pas d’éloges sur celui que tout le monde appellent, ici, Hidouche, diminutif familier de Hand. On n’a pas hésité à parler de Hidouche le bienfaiteur qui vient au secours du pauvre qui peine à construire sa petite demeure et, surtout, de Hidouche qui apporte un appoint important sous forme de contribution fiscale aux caisses de l’APC. «Hidouche qui se sait menacé comme tous les entrepreneurs de la région a toujours refusé de délocaliser son entreprise qui a pris de l’ampleur», affirmera le vice-P/APC qui témoigne de la volonté affichée par le défunt à aider au décollage socio-économique de sa commune et de toute la wilaya de Tizi-Ouzou où il compte des chantiers. «Je me sentirais mal si je m’installe ailleurs», rapporte-t-on de lui. Face à la caméra de notre confrère H. Rédjala, journalise et réalisateur indépendant, Makhlouf, le fils aîné de l’entrepreneur assassiné, a du mal à cacher sa tristesse mais témoigne avec courage des dernières volontés de son père qui lui demandait de poursuivre son œuvre à la tête de l’entreprise et de ne pas délaisser les actions de charité qu’il a toujours dispensées au profit de ceux qui en ont besoin.
    Omar, le rescapé
    Fatigué mais heureux d’être vivant, Omar le compagnon d’infortune de Hand, mais qui a eu un meilleur sort que ce dernier puisqu’il sera kidnappé à la place de son cousin, promenait sa silhouette sur la place du village. C’est le maire qui nous relatera les péripéties de sa libération, hier dimanche, à l’aube, vers 2h 15 mn. Ses ravisseurs le relâcheront sur un chemin de campagne un peu à l’écart du village d’Aït Zellal, dans la commune de Souamma, daïra de Mekla. Après s’être défait des liens et des bandages que ses ravisseurs lui ont mis, Omar réussira à se mettre sur le bord de la chaussée. Il racontera sa mésaventure à un usager de la route qui venait de passer à bord de sa voiture. C’est à partir du portable de ce dernier qu’il réussira à joindre ses parents qui viendront le récupérer. Pour toute réponse à nos questions sur les conditions de son rapt et de son séjour durant son enlèvement, Omar a préféré appeler à la vigilance et à la solidarité de tous pour éviter que des événements comme ceux que son cousin et lui viennent de vivre se répètent. Un même message qui sera repris par tous nos interlocuteurs qui ne cachent pas une colère nimbée de tristesse et d’interrogations sur la récurrence des enlèvements qui ciblent la Kabylie.
    «Basta les kidnappings !»
    Une colère qui s’accompagne pour l’heure de beaucoup de retenue. Pour R. Yermèche, ces actes de kidnappings n’ont qu’un sens. «On veut dévitaliser la Kabylie, empêcher son décollage économique», dira l’édile communal des Aghribs qui se demande «s’il n’y a pas une volonté de provoquer la Kabylie, rééditer le scénario des événements tragiques de 2001. Il y a une volonté de pousser la Kabylie dans ses derniers retranchements, à se radicaliser », dira-t-il, convoquant sa voix d’élu et de premier magistrat de la commune pour interpeller les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités pour mettre un terme à la série noire des enlèvements. «Basta les enlèvements !», un cri de colère que le maire a ressassé.
    S. A. M.

  • Quelles leçons de la crise alimentaire mondiale 2007-2008 Sans le pétrole, le pays crierait famine

       	   	 

    zoom | © Souhil B.

     

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    L’internationalisation de Sonatrach pourrait affecter les recettes pétrolières algériennes en réduisant les capacités de l’Algérie à assurer sa sécurité alimentaire et sans le pétrole, l’Algérie ne peut assurer ses importations en denrées alimentaires.

    A l’horizon 2015, Sonatrach investira 30% de son chiffre d’affaires à l’international, a indiqué Amor Khelif, professeur à l’université d’Alger, lors du colloque sur la sécurité alimentaire tenu au CENEAP. Il relève que la société nationale des hydrocarbures n’assure plus que 45% de l’activité pétrolière dans le pays laissant ainsi 55% aux compagnies étrangères dans l’exploration et l’exploitation. Il dira : «Il y a eu détournement illégal de Sonatrach, car elle n’a pas le droit d’investir à l’étranger selon son statut». Pour lui, «un accord a été conclu avec les étrangers pour exporter Sonatrach».

    Depuis 2000, l’Algérie a réorienté sa politique énergétique en achetant des usines de regazéification, en créant une filiale de distribution de gaz en Europe, plus précisément en Espagne, a-t-il rappelé. Le pays mise sur les recettes gazières qu’il faudra assurer pour permettre aux autres secteurs de survivre et notamment assurer ses importations. Citant une étude de la CREG (Commission de régulation de l’électricité et du gaz), de mars 2010, M. Khelif indique que les exportations assurent une sécurité de 40 ans de consommation intérieure.

    Le défi, comment neutraliser la rente pétrolière ?

    Pour cet expert en hydrocarbures, qui ne lie pas le secteur à la sécurité alimentaire en Algérie, il est difficile de revenir en arrière puisque «le secteur des hydrocarbures travaille pour lui-même» et ajoute que «plus l’économie nationale est en dépression, plus le secteur des hydrocarbures évolue». Ce qui ramène à réfléchir sur la rente pétrolière et son usage, il s’interroge alors : «Comment neutraliser la rente et imposer un contrôle démocratique au secteur des hydrocarbures en Algérie ?» Il citera le cas de la Norvège, un cas d’école où la tendance de la prédominance des hydrocarbures dans la croissance économique a été inversée et ne représente plus que 5% dans le PIB (produit intérieur brut).

    Le cas de l’Algérie, qui use de la rente pour assurer ses importations en denrées alimentaires, devient avec la raréfaction des énergies fossiles sans développer des énergies alternatives et s’avère inquiétant. D’autant que le monde est exposé à cette rareté des énergies fossiles, notamment le pétrole, avec l’épuisement des gisements importants, qui provoquera un renchérissement des coûts de production et d’exploration et même si les prix du pétrole augmentent le poids des investissements dans le secteur sera lourd à porter pour les pays producteurs, s’accordent à dire les analystes. Ces coûts sont estimés à environs 9 dollars par baril, selon Amor Khelif, en raison du développement d’autres formes d’énergie comme les énergies non conventionnelles, les énergies renouvelables et les biocarburants.

    Cet expert sème le doute sur les réserves mondiales en signalant qu’elles sont en dessous de ce qui est rendu public, soit 140 milliards de tonnes de réserves récupérables dans le monde.  Selon un document de synthèse de la commission de la défense nationale, au Conseil de la nation, de juin 2008 - au lendemain de la crise alimentaire mondiale – une augmentation devenue inévitable pour rendre rentables et possibles les investissements énergétiques colossaux estimés à plus de 16 481 milliards de dollars sur la période 2001-2030.

    Insécurité alimentaire

    Dans ce document, il est dit «il apparaît aujourd’hui que sans les hydrocarbures, l’Algérie aurait, à l’instar de beaucoup de pays dans le monde, connu elle aussi des émeutes de la faim ; c’est fort heureusement dans une conjoncture financière plutôt favorable que le futur lui renvoie la gravité de ses vulnérabilités actuelles». Le texte indique aussi que la crise alimentaire mondiale de 2007-2008 a révélé que «l’Algérie vit une situation de grande dépendance, par conséquent d’insécurité alimentaire», la classant ainsi parmi 90 pays  exposés. Le texte ajoute que «l’insécurité alimentaire qui caractérise l’Algérie ne renvoie pas seulement à cette crise mondiale qu’elle contribue à nourrir et dont elle vit les néfastes retombées, mais surtout à l’incapacité structurelle de l’agriculture algérienne à répondre aux besoins de ses populations». 

    Parmi les nombreuses raisons, il est cité «le grand déséquilibre de distribution des populations entre le Nord fortement peuplé et le sud du pays, des conditions naturelles difficiles liées au climat méditerranéen sec et aride et au relief généralement escarpé, des ressources foncières limitées avec une dotation de 0,23 hectare par habitant, là ou il faut en moyenne 0,6 hectare pour nourrir la population». Autres causes de l’incapacité de l’Algérie à développer son agriculture, selon la même source, les caprices de la nature et du climat sec, aride et semi-aride causant ainsi un déficit hydrique. L’Algérie est exposée à la désertification, les calamités naturelles comme la sécheresse, les inondations, les dégâts des criquets et autres prédateurs.

    De plus, «le déclin des systèmes de production comme dans l’agriculture, la pêche et l’élevage sous l’effet combiné de la dégradation écologique et de l’exode rural, l’inertie du système traditionnel blé-mouton à très faible rendement, cela dans un contexte de programmes de privatisation et de développement de l’investissement dans les domaines agro-industriels qui n’ont pas atteint leurs objectifs». Près de 70% des besoins caloriques algériens sont importés, la dépendance algérienne pour les céréales importées étant de 70% pour la consommation humaine et 30% pour l’alimentation animale, relevait la commission de la défense nationale du Sénat, en 2008. Enfin, l’accroissement démographique est un autre élément aggravant puisque «la population algérienne s’accroît de quelque 450 000 âmes chaque année, que notre pays comptera près de 60 millions d’habitants en 2050, que le rythme actuel de la croissance démographique est de loin supérieur à celui avec lequel évolue la superficie des terres cultivées ou celui avec lequel évoluent les rendements agricoles».

    «Si les hydrocarbures s’épuisent nous risquons une famine »

    Selon Foued Chehat, directeur général de l’Institut national de recherche agronomique (INRA) et docteur d’Etat spécialisé en économie agricole, rurale et agroalimentaire, dans un entretien lors de la journée parlementaire sur la sécurité alimentaire : «La sécurité alimentaire est un vieux concept qui signifie qu’on assure à chaque individu de la population l’approvisionnement en alimentation pour vivre. Il s’agit de la disponibilité physique de cette alimentation sur le marché à travers le territoire national durant toute l’année».

    Toutefois, selon lui, «d’où vient cette alimentation ? Si nous nous arrêtons à cette définition, l’Algérie a donc garanti la sécurité alimentaire à la population au moins depuis 1970. Sur les marchés, tout est disponible sauf qu’une grande partie de ce tout vient de l’étranger en échange de barils de pétrole. Est-ce que nous sommes dans la sécurité alimentaire ? Il répondra lui-même : «Non ! Car si les hydrocarbures s’épuisent, nous risquons une malnutrition, voire une famine dans le pays puisque nous n’aurons pas assez de produits disponibles pour nourrir toute la population.

    C’est le drame de tous les pays du Tiers-Monde aujourd’hui». Il préconise que «pour un Algérien moyen, il faudra lui assurer 170 kgs de blé par an. Si on multiplie par 35 millions d’habitants, nous aurons la quantité de blé à assurer, soit environ 65 millions de quintaux par an de blé, pas de céréales. Actuellement, on réfléchit autrement. Il ne s’agit pas seulement de disponibilité, mais de productivité locale».               

    Ration alimentaire

    Les normes de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en tenant compte du climat méditerranéen, sont de 2400 calories par jour et par habitant en m

  • Le calvaire de la RN5. Jusqu’à quand ?

    Retour de fête dans l’axe Boumerdès-Alger

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    Après un Aïd en famille et tout le bonheur que cela procure à beaucoup d’Algérois qui préfèrent quitter la capitale pour se ressourcer dans l’ambiance familiale à l’intérieur du pays, au retour c’est le calvaire.

    Les embouteillages que provoquent les cinq barrages de la gendarmerie dressés tout au long de la RN5, de Si Mustapha jusqu’aux Bananiers, importunent, dérangent, stressent et rendent malades tous ceux qui empruntent cette voie. Il était 1h30, avant-hier, la file de voitures, de camions et de bus de transport de voyageurs s’allongeait déjà sur plus d’un kilomètre. Le fameux barrage de Réghaïa, qui filtre au compte-gouttes la circulation et les véhicules qui viennent de la Kabylie et de tout l’est du pays, angoisse les Algériens. C’est une longue épreuve de souffrance.

    Cela les dégoûte. «Vous savez j’ai démarré ce matin, à 6h, de Aïn M’lila et comme vous le voyez, je ne suis pas encore à Alger, je n’ai pas encore franchi le barrage de Réghaïa», tempête un chauffeur de bus, somnolant presque sur le volant de son véhicule. Pour lui c’est devenu un calvaire que de venir à Alger. Au fur et à mesure que nous avançons en plein embouteillage, nous recueillons les avis des conducteurs qui s’ennuyaient à mourir. Visiblement très fatigué du voyage, un transporteur de Chelghoum Laïd ne cache pas sa colère. A peine nous l’abordons qu’il réagit en priant Dieu et levant les bras vers le ciel. «Nous souffrons», lance-t-il. Selon lui, de Chelghoum Laïd à Lakhdaria, il a mis 3 heures, et de Lakhdaria à Réghaïa, il en a mis autant. Certains voyageurs ne comprennent pas l’utilité d’un tel dispositif. Cela fait énormément de tort aux citoyens. Que dire alors de ceux qui empruntent cette route matin et soir ?

     

    Quand Alger est coupée de l’Est


    Il est vrai que les autorités ont bien réagi en installant des patrouilles de gendarmerie tout le long de la route pour éviter que les voyageurs ne soient agressés par des groupes de délinquants pour les délester de leurs biens. Les barrages de sécurité installés sur la RN5 ont amené les citoyens à ne se déplacer qu’en cas d’extrême nécessité et d’urgence.
    Mais ce n’est pas tout le monde qui peut éviter l’enfer de Réghaïa et de Boudouaou. Un transporteur de Tizi Ouzou en sait quelque chose : «Les barrages ne nous angoissent pas seulement, ils ont aussi diminué de moitié nos revenus. Avant, on faisait jusqu’à 3 ou 4 voyages par jour, aujourd’hui on n’en fait qu’un seul. Et encore, ce n’est pas évident. C’est la misère !» En réalité, c’est toute l’activité des transports qui est au ralenti, entre l’est du pays et la capitale, notamment entre la Kabylie et Alger.


    Le trajet que l’on faisait avant en une heure et quart maximum, on le fait en 4 heures depuis l’installation de ces étouffoirs, comme les qualifie un citoyen. Et il n’est pas difficile d’imaginer tous les désagréments que les interminables embouteillages engendrent. Ceux qui ont affaire à Alger doivent se réveiller à 4h du matin pour pouvoir y arriver tôt. Et il n’y a pratiquement pas d’alternative  pour emprunter un autre chemin. Vendredi dernier, en fin d’après-midi, la route vers Alger était paralysée par un énorme embouteillage. D’abord au niveau de Si Mustapha, puis à Boudouaou. La file de voitures, avançant à un rythme très lent, s’allongeait sur 3 km. Les citoyens qui voulaient contourner le barrage dressé au niveau du nouvel échangeur en construction, en passant pas Corso-Aïn Taya, ont été pris au piège. Ils y passeront une demi-heure avant d’arriver à l’entrée de Berrahmoun, où les forces combinées de l’ANP et des GLD filtrent minutieusement le passage vers Heuraoua. Les automobilistes qui croyaient prendre un raccourci ont dû faire un énorme détour. Plus loin, c’est le barrage de Réghaïa.


    On a l’impression que tout le monde est sur la route. Les automobilistes ont pensé que le retour sur Alger le premier jour du week-end allait leur éviter les bouchons du deuxième jour ou ceux du lendemain, dimanche matin. C’était sans compter sur le fait que tout le monde a eu la même idée. Et tous les usagers se sont retrouvés bloqués dans un immense embouteillage.
    Il n’y a même pas une voie de secours en cas d’urgence. Cinq colonnes de voitures sur la même voie !!! «L’on comprend évidemment le fait que les gens sont pressés de passer les barrages, mais leur comportement en rajoute aux désagréments des usagers, c’est de l’incivisme», peste un conducteur. Seulement, il y a ceux qui se montrent compréhensifs, comme ces passagers, tous jeunes, d’une petite berline qui pensent que «les barrages en question assurent la sécurité des gens et évitent aussi que tout ce beau monde converge au même moment vers Alger. Ce qui serait une catastrophe».

    Said Rabia
  • ’entrepreneur a été inhumé en présence d’une foule nombreuse La Kabylie rend un hommage digne à Hend Slimana

     

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    l’entrepreneur a été inhumé en présence d’une foule nombreuse
    La Kabylie rend un hommage digne à Hend Slimana

    Par : Salah Yermèche

    “N’oublions pas, la solidarité doit être de mise dans toute la région”, clamaient les orateurs qui se sont relayés au mégaphone durant les obsèques.

    Ayant succombé vendredi matin à ses blessures après avoir été victime, rappelons-le, en compagnie de son jeune cousin Omar, d’un faux barrage dressé dimanche dernier vers 21 heures par un groupe de plusieurs hommes armés au lieu-dit Bouhlalou, à quelques encablures d’Aghribs village, l’entrepreneur Hend Slimana, dit Hidouche, a été inhumé hier au cimetière de Sidi Yahia El-Kemmadi (Imekhlaf) dans un climat de consternation et d’indignation indescriptibles. Des milliers de citoyens de la région des Ath Jennad et d’autres régions de la Kabylie sans compter les milliers de femmes des villages environnants présentes autour de la modeste demeure de la famille Slimana, ont tenu à rendre un dernier hommage à la malheureuse victime, et une véritable procession humaine a accompagné le regretté à sa dernière demeure. Le charisme de cet homme de 48 ans, ravi aux siens et à l’ensemble de la région à la fleur de l’âge, dépasse les frontières de sa commune natale, voire même celle de la wilaya de Tizi Ouzou, tant il ne lésinait jamais dans l’aide personnelle au profit des villages les plus isolés de la région, notamment dans les travaux de réfection des routes et autres besoins qu’exprimaient ses concitoyens dans la région, lui qui était connu pour avoir géré tel qu’il se doit son entreprise de bitume et de goudronnage. “Non seulement il a toujours aidé les plus démunis, mais aussi les jeunes de la région sans oublier notre club-phare la JS Kabylie”, nous dira un groupe de jeunes citoyens du village, des dires qui nous sont confirmés par des personnes proches du club kabyle qui ont tenu à assister à l’enterrement. Plusieurs personnalités et cadres de la wilaya (membres de l’APW, des députés, des sénateurs, le président de la JSK, le directeur de wilaya de la culture, des maires des régions environnantes…) ont tenu à saluer par un dernier adieu la dépouille de ce “jeune constructeur qui a relevé tant de défis et honoré tel qu’il se doit la région des Ath Jennad”, dira un sage du village. Plusieurs heures ont été nécessaires à cette véritable marée humaine venue lui rendre un dernier hommage, un dernier adieu avant de porter douloureusement sa dépouille vers sa dernière demeure située non loin du village d’Imekhlaf dans le cimetière de Sidi Yahia El-Kemmadi, un mausolée pour lequel le défunt Hidouche Slimana et sa famille avaient beaucoup contribué par leur aide considérable dans son entretien, sa réfection, sa restauration. Mieux encore, de nombreux villageois affirment que le revêtement de la route d’accès vers ce lieu très respecté où les citoyens d’Aghribs, Tazerout, Imekhlaf, R’bedh, Aït Ouchene, Tamassit, Agraradj, pour ne citer que ces villages environnants, célèbrent régulièrement les fêtes et cérémonies traditionnelles, notamment celle de Achoura, et/où le défunt ne passait jamais inaperçu pour son aide, sa bienfaisance et son dynamisme. Des imams, des membres de la coordination des comités de village de la région constituant la cellule de crise créée après ce drame qui frappe dans leur chair l’ensemble des archs environnants, puis le président de l’APC d’Aghribs, se sont relayés au mégaphone pour “remercier tous ceux qui sont venus nous soutenir dans cette douloureuse épreuve qui nous a blessés tous dans notre chair. Vous êtes venus réconforter et soutenir ceux qui construisent, ceux qui peinent et se sacrifient pour l’intérêt général de la population, nous vous demandons d’être plus unis et davantage mobilisés pour savoir d’où le coup est venu. Hidouche était un homme qui a toujours aidé les pauvres et les démunis. C’était un enfant du terroir qui aimait sa région et qui a choisi de vivre modestement dans son village, avec les siens. C’est pour ça que vous êtes tous venus pour lui rendre l’hommage qu’il méritait. N’oublions pas, la solidarité doit être de mise dans toute la région”, clamaient les orateurs avec des voix nouées d’émotion. Par ailleurs, les différents orateurs ont annoncé que la cellule de crise d’Imekhlaf a décidé, en collaboration avec la coordination des comités de village, d’organiser lundi prochain, à Fréha, une marche pacifique et silencieuse de soutien et de mobilisation pour exiger la libération, sain et sauf et sans conditions, de son cousin Omar, toujours entre les mains de ses ravisseurs et dont on n’a toujours pas de nouvelles. La marche s’ébranlera demain à 10h à partir du stade municipal de Fréha et prendra fin par un rassemblement populaire à la place centrale de la ville de Fréha, alors que les commerçants de la localité ont été aussi appelés à observer une grève générale qui durera toute la matinée, soit jusqu’à 12h.

    Basta !

    Par : Saïd Chekri

    On ne laisse pas à la Kabylie d’autre choix que celui de se prendre en charge. Se prendre en charge a, ici, une seule signification possible : prendre les armes. Tout indique qu’elle le fera. Peut-être plus tôt qu’on le croirait.

    Une soixantaine d’enlèvements en moins de quatre ans. Tel est le lot de la Kabylie. De la Kabylie seule. Une soixantaine d’enlèvements, et au bout, un mort, Hend Slimana, père de famille sans histoire, entrepreneur dynamique, généreux, affable et amoureux de la JSK, qu’une foule nombreuse, en colère mais digne, a accompagné hier à sa dernière demeure. Une soixantaine d’enlèvements, un mort…Mais ce n’est pas tout : une personne, le cousin de l’entrepreneur assassiné, est encore aux mains de ses ravisseurs, alors qu’une autre, à Tazmalt, toujours en Kabylie, vient d’échapper de justesse à une opération de même type.
    Trop, c’est trop ! Cet énième coup de poignard dans le dos de la Kabylie semble marquer un tournant. La population de la région, plus que jamais excédée, ne se pose plus la question de savoir pourquoi on lui impose cette précarité sécuritaire. Elle sait qu’on tente ainsi de lui faire payer son refus de se plier aux diktats, tous les diktats, “d’où qu’ils viennent”, pour reprendre l’expression en vogue des années 90. Elle ne se pose même plus la question de savoir quand cessera l’enfer. Elle sait que l’enfer ne tombe pas du ciel. Elle sait donc que le salut viendra d’elle-même… ou ne viendra pas.
    Comme il y a quelques années, on ne laisse pas à la Kabylie d’autre choix que celui de se prendre en charge. Se prendre en charge a, ici, une seule signification possible : prendre les armes. Tout indique qu’elle le fera. Peut-être plus tôt qu’on le croirait. Car, qu’on ne s’y trompe pas, la Kabylie ne veut plus continuer à compter les rapts qui ciblent ses enfants. Encore moins à compter ses morts. Elle ne se contentera plus de se mobiliser cycliquement pour obtenir leur libération.
    On ne sait pas si le scénario est au programme de quelque laboratoire occulte mais l’on sait qu’une Kabylie qui crie aux armes, cela n’irait pas sans provoquer des grincements de dents. Mais pas seulement : bien des désordres risqueraient d’être au rendez-vous et des “dommages collatéraux” ne seraient pas à écarter. Qui oserait alors reprocher à une région d’organiser la riposte pour sa survie? Sûrement pas ceux qui, depuis quelque temps, trouvent politiquement payant de jouer avec le feu en abandonnant, voire même en livrant la région au terrorisme, au banditisme et à la délinquance et qui, ce faisant, poussent les investisseurs potentiels à regarder ailleurs et des opérateurs économiques à délocaliser leurs activités vers d’autres contrées. Car si la Kabylie est décidée à en finir avec l’insécurité sous toutes ses formes, c’est aussi à ceux-là qu’elle dit aujourd’hui : “Basta !”

  • Avoir un ennemi commun n'a jamais été un facteur de rassemblement

    Tant que les gens ne savent pas ce qu'ils veulent exactement, ils ne sauront pas quoi, faire avec qui, et pour qui, et surtout contre qui.Le fait que ce régime soit une calamité pour tout le monde, n'est pas un facteur suffisant pour faire des alliances contre nature, et de surcroit dans le monde virtuel d'internet.

    Les islamistes combattent le pouvoir depuis sa naissance pour l'instauration d'un mythique Etat qui au mieux ressemblerait au Soudan et au pire à la Somalie, le régime les combat pour entretenir un état de fait qui ne l'arrange même pas lui même, sauf s'il répond à un agenda étranger.

    Les communistes le font pour lui insuffler le cheminement inverse de celui préconisé par les islamistes, et ainsi de suite pour les arabistes et les berbéristes, les rationalistes et les « mythistes », et vogue la galère.Le fait d'avoir tout ce beau monde sur le dos, conjugué avec les échecs et la nature versatile et sans principes du régime, prouve que se débarrasser au plus tôt de lui est une nécessité vitale pour le pays, tout comme l'était le fait de se débarrasser du colonialisme en 1954.Autre évidence, c'est que le consensus est fait, quant à l'origine de tout le problème.

    Cependant, avoir un ennemi commun n'a jamais été un facteur de rassemblement entre des camps qui lui reprochent des choses diamétralement opposées. Certains sont même pires que lui en matière d'étroitesse de vue et de méthode de répression et surtout de moyen de légitimation.

     Cette profusion d'appel à la création de fronts ou de rassemblements et même de ligues contre le régime, en majorité initiées sur la toile, ressemble à s'y méprendre à une sorte de curée ou le premier arrivé pense être le premier servi à moindre frais, et sans engagement précis de sa part sauf l'éternelle litanie des espérances vagues et imprécises sur un avenir meilleur dans un monde parfait ou tout le monde est frère et sœur.

    Soyons sérieux, on ne lance pas une démarche politique, en s'intronisant promoteur du changement sur la toile, sans en préciser les contours exacts, et un minimum d'engagements concrets et précis sur la forme du projet de société que l'on propose et les voies et moyens d'y parvenir.

    Avec soixante partis qui patinent dans le yaourt depuis 1990, et qui n'ont même pas réussi à proposer un programme interne à leurs militants définissant de manière claire leur rôle dans le parti et la société, ainsi que les règlement internes au parti, on va s'encombrer encore d'une profusion d'organisations virtuelles sur le net, qui proposent des projets encore plus opaques que ceux des partis, et avec des démarches qui vont de l'alignement sur un nouveau messie, aux incantations de zaouïa sur la fraternité et le bonheur qui doivent régner sur terre en guise de programme politique.

    Bientôt on aura des prophètes et autres envoyés du ciel sur le net, et avec des pseudos en plus.

    Les Algériens n'ont rien de spécial par rapport aux autres peuples ce sont  des êtres humains normaux qui réagissent en fonction des reflexes partagés par tout le genre humain.

    La catégorie qui cherche une solution rationnelle et réalisable au problème de la mal gouvernance, ainsi que des réponses concrètes à ses questionnement sur l'avenir, et qui est obligée de les chercher sur internet faute d'autres canaux verrouillés par le système ou encombré par la fausse opposition, ne marche pas aux incantations ni aux sentiments aussi noble soient –ils. Elle veut des programmes concrets avec des outils concrets de concrétisation. Ceci ne peut être que le fruit d'une réflexion profonde et de haut niveau qui prend en charge du plus petit détail à la plus large vision du problème, de sa solution et de la pérennité de cette solution.

     La catégorie qui fonctionne à l'émotionnel et aux incantations, n'est pas prête à transposer dans la vie réelle la communion virtuelle qui se crée sur le net, sur la base de souhait ou d'incantations et d'anathèmes de chapelle ou de catégorie sociale contre une autre.

    Celui qui aspire à manipuler cette catégorie, n'a qu'à se retrousser les manches et attendre un événement tragique ou une émeute déjà lancée pour la chevaucher sur le terrain et pas face à un clavier, et ensuite à en assumer tous les résultats avant de penser aux dividendes politiques.

    L'heure est effectivement grave, raison de plus pour ne pas l'aggraver par des initiatives « don quichottesques » pour certaines, et manifestement intéressées pour d'autres. Sans compter les manipulations en tout genre qui à défaut de réussir permettent de disperser les efforts dans de vaines actions vouées à l'échec, comme prévu dans la stratégie de ceux qu'on prétend dégommer d'un clic de souris.

    Ce régime auquel on reproche son mépris de l'intelligence de ses vis à vis, doit bien rire de notre mépris de sa propre intelligence, car qu'est ce qui l'empêche de lancer les incitatives et autres actions qu'il veut sur le Net à raison de trois par jour pour parasiter tout cet univers déjà parasité.

    Le vocabulaire d'un opposant renseigne déjà de lui même, sur sa nature d'opposant ou d'opportuniste, ainsi que sur ce qu'il propose comme alternative même quand il s'essaie à le camoufler dans des concepts creux où la démocratie transparait plus comme un outil que comme une conviction, et même les coups d'état ont intégré cette pseudo défense de la démocratie dans leur déclaration post opératoire.

    Boumediene a reproché à Ben Bella le pouvoir personnel, dans un putsch réussi et Zbiri a reproché à Boumediene la même chose dans un autre putsch raté, et vogue la galère.Autre point curieux, c'est cette propension à vouloir coller aux dates historiques pour utiliser leur charge émotive supposée dans l'esprit des gens en vue d'obtenir une adhésion plus émotionnelle que rationnelle à son initiative, comme si le choix initial de ces dates là par les révolutionnaires répondait à une sorte d'horoscope politique qui les rend bénies à jamais, alors que tout le monde sait que le 1er novembre est dû à la réunion du 23 octobre qui l'a précédé, et que c'est l'exigence de Krim Belkacem d'avoir la position de Messali qui avait retardé les choses depuis juillet. Quant au 19 mars 1962, c'est le hasard des négociations qui a fait trainer les choses d'avril 1961 à cette date. Le 5 octobre demeure quant à lui  sans commentaire à part le fait plus que suspect que le mercredi est veille de weekend et qu'il n'y a qu'un Etat pour planifier les rassemblements populaires en tout genre le weekend.

    Les Algériens ont besoin de liberté, d'épanouissement et de réussites en lieu et place d'échecs et de drames, sous la houlette des actuels messies ou de nouveaux messies en herbe ou en épines.

    Ils n’ont nullement besoin de date à commémorer, pour le sang qu'ils auront versé pour rien ou pour les occasions qu'ils ont raté  par naïveté ou inconséquence de leur classe supposée politique, et surtout pas d'une aventure à la FIS et ses parents et alliés.

    Les Harragas ont montré un début de route par la destination pour laquelle ils risquent leur peau en mer, et c'est ce qu'ils cherchent dans cette destination qu'il faut leur fournir ici. Quand à l'autre destination qui couvre le malheur du manteau de "l'authenticité" et des valeurs "indéfinies", la destination est déjà occupée en partie par le régime et le reste par les tangos, dont tout le monde souhaite la disparition simultanée, sauf ceux qui se nourrissent de ces deux mamelles du malheur.

    En ce qui me concerne, je ne suis prêt à m'inscrire dans aucune initiative dont les auteurs, les contours et les buts et moyens d'y parvenir sont indéfinis et souvent brumeux, et je crois qu'une bonne partie du peuple partage ce sentiment. C'est ce qui fait son semblant de passivité.  Ce n'est pas pour décourager les initiatives que je dis cela, mais depuis le temps que tout le monde appelle à une chimérique révolution personne n'a émis un avis cohérent sur les contours politiques, économiques, juridiques et culturels de cette Algérie de rêve, ni émis la moindre proposition concrète de reforme. Ne serait ce que d'un texte de loi ou d'une institution pour se prévaloir d'un appel au renouveau.Commençons par la tracer cette Algérie du futur dans nos têtes, et ensuite mettons nous d'accord sur ce tracé, et le reste suivra de lui même.

    Ferhat Ait Ali

  • Toufik ou Bouteflika ? Quelle question !

    Toufik malade ?

    En situation normale, le général Mediene  serait un citoyen Algérien  à qui on souhaiterait tous, un prompt rétablissement.

    Malheureusement, ous vivions une situation hors norme, et même Kafkaïenne, où une partie des Algériens souhaiteraient qu'il soit quasi immortel, en raison de leur communauté de destin, et une autre partie souhaiterait sa disparition, pour des griefs passés ou des griefs majeurs qui pourraient être ainsi évités.

    Dans cette seconde catégorie, on distingue deux sous catégories, celle  qui pense à tort ou à raison que le personnage est responsable de drames et au moins à l’origine de ses  déboires et celle qui pense que le personnage est un pavé dans la mare d'une ambition rondement menée, sans son intrusion dans ses affaires, avec les techniques qui lui sont propres. Celle-ci  se recrute dans le sérail ou le sillage des héritiers présumés de la maison Algérie.

    En tant que cinquième roue de la charrette, comme la majeur partie des 35 millions d'Algériens, tels que nous sommes perçus par les alliés autant que par les  ennemis de ce monsieur, mon avis ne s'inscrit pas dans l'analyse des différents segments d'un régime ; que je suis pressé de voir disparaitre de préférence politiquement et sans drames personnels. Faute de mieux, je ne serais pas très triste de voir disparaitre du fait de dame nature, même si je n'ai aucune haine personnelle ni envers ce personnage ni un autre, tout en gardant à l’esprit qu’à la lecture de cet écrit, son modeste auteur pourrait  avoir quitté ce monde avant ce monsieur.

    La logique ainsi que l'intérêt de l'Algérie auraient voulu, que tous les protagonistes de ce vaudeville, bombardé bras de force politique, entre de vieux personnages que la nature a déjà mis à la retraite, sans qu'ils le sachent, n'ait jamais lieu, et ne grève pas le destin de toute une nation pour des conflits qui à leur niveau et à leur âge n'ont plus rien à voir ni avec l'intérêt ni la politique, se retirent en même temps du paysage politique et sécuritaire national, pour laisser la place à une relève plus jeune et sans contentieux personnels ou historiques à gérer.

    En prenant leur retraite, au profit de jeunes officiers, et en acceptant l'alternance avec  les civils, dans le respect du choix populaire, les militaires se rendraient service et rendraient service à leur patrie, en lui permettant de sortir de cette dualité du néant, où chaque clan n'a rien d'autre à proposer au pays que sa présence stérilisante pour les autres institutions et démoralisante pour le peuple.

    Les seuls bénéficiaires , quoiqu’éphémères de ces luttes au sommet, sont les membres du deuxième collège de flagorneurs et autres courtisans et fantoches qui se sont inscrits dans le soutien indécent et intéressé à l'un ou l'autre de ce pseudo  conflit de vieux méfiants et aigris, n'auraient aucune chance au vu de leur stature et compétence de figurer dans le destin de ce pays en dehors du fait divers.

    De toute façon, faire une lecture de l'avenir suite à une disparition ou incapacité d’un  supposé  adversaires dans un  conflit qui n’apporte rien au peuple  sinon qu’il le gène dans son émancipation et son développement, ne sert pas à grand chose tant qu'on accepte de s'inscrire dans le même conflit, alors que notre intérêt est dans la disparition intégrale de cette forme  néfaste de pensée et de gestion.

    Le président, à supposer qu'il est effectivement en conflit avec le général Mediène ou avec le reste des militaires, n'aurait jamais eu ce problème s'il n'avait accepté de s'inscrire dans une logique piégée et fausse dès le départ, celle de la cooptation en dehors de la légitimité réelle des urnes.

    Il n y a que deux manières d'être un président à part entière : Etre élu par son peuple sans aucune combine, ou faire soit même un coup d'état, mais ne  jamais être le fruit d'un coup d'état perpétré par d'autres. Ben Bella, Chadli, Boudiaf, Zeroual, et Bouteflika l'ont tous vérifié à leurs dépends, avec une excuse pour Ben Bella qui n'avait pas de précédent et Feu Boudiaf qui est venu à un moment où l'Algérie cherchait un sauveur.

    Il n y a aucune excuse pour Bouteflika, il avait cinq précédents révélateurs de la nature du système. De plus, il était lui même artisan de deux coups de force. Il est venu dans un contexte et par le biais de  procédés qui ne présageaient rien de bon ni pour le pays ni pour lui. Son  ego hypertrophié lui a fait penser qu'il pouvait doubler une équipe déjà installée et gripper une machine bien huilée. En lieu et place de cette machine à gérer sans s'impliquer, c'est toute la machine Algérie qu'il a grippé dans ce bras de force stérile et sans objet politique. Le personnage ne portant apparemment aucun autre projet politique que celui de s'installer à El Mouradia comme un satellite sans réflecteurs, se met en orbite hors du temps.

    Dans un  contexte d’élection démocratique à la présidence de la république,  le chef des services spéciaux et le président de la république , de par  la nature des deux institutions qu’ils représentent et leur hiérarchie dans la constitution et dans l'organigramme de tout Etat qui se respecte, ne leur permet pas  d'entrer en conflit  sauf à vouloir déborder la légalité constitutionnelle par un coup d'état qui ne dit pas son nom. Prendre parti pour les services spéciaux ou n'importe quelle autre institution subalterne contre le président équivaut à participer à un putsch consciemment ou inconsciemment.

    Dans notre situation actuelle les choses sont évidemment plus complexes que ça, le putsch ayant eu lieu plusieurs fois avant et après l'arrivée de Monsieur Bouteflika à la présidence, par toutes les fraudes électorales et autres intrusions des "décideurs autoproclamés" dans tous les domaines de la vie des Algériens sans leur volonté. Le dernier putsch en date étant le viol de la constitution en 2008, au profit de ce même président moyennant un accord ou il a accepté un premier ministre, que ni son régionalisme à fleur de peau ni ses convictions politiques et économiques ne lui auraient fait accepter. si ce n'était par deal nécessaire; prendre parti pour lui reviendrait à soutenir un putsch contre un autre dans la même conspiration contre la démocratie qui a mal tourné pour tous les protagonistes de cette mascarade couteuse pour le présent et l'avenir de ce pays.

    Mon seul souhait c'est que face à leurs problèmes de santé, ces protagonistes de conflits qui ne nous intéressent pas et qui nuisent à ce pays, se rendent compte de la précarité de l'existence humaine, et de l'inanité des rêves de puissance personnels, par rapport aux revers de puissance d'une nation entière,. Qu’ils  acceptent de se retirer pendant qu'il en est temps, l'un en démissionnant simultanément avec tous les gradés de sa génération soit de plus de 65 ans, et le deuxième en annonçant le même jour sa démission de la présidence et l'organisation d'élections présidentielles et législatives , anticipées, qui permettront  d'élire avant la fin de l'année, un président et un parlement de transition pour une période de 2ans, le temps d'élaborer les textes permettant de nous projeter dans la véritable démocratie, et de projeter l'armée dans le véritable professionnalisme sans parasitage d'une institution sur une autre.

    Bien sur, le gouvernement actuel et particulièrement son chef sont une garantie de fraude électorale et doivent  donc être neutralisés en premier.

    Je ne suis pas madame Soleil pour entrer dans les détails qui ne m'intéressent pas de savoir quel clan va prendre le dessus grâce à l'incompétence d'un médecin ou à une décision divine.

    Tous les clans sont dans la bouillabaisse et l'Algérie avec, tant que cette logique étriquée prévaut à des niveaux de décision aussi dangereux.

    Quelque soit le destin du général Toufik, un Etat qui se noie dans un sachet de lait et qui ne sait même pas si les salaires de ses fonctionnaires, généraux compris ne seront pas réglés en fausse monnaie, n'a plus d'Etat que les oripeaux.

    Ageis 63
  • la blague2010!!!!!!!

    Des peines à perpétuité pour des émirs en fuite à Boumerdès

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    Le tribunal criminel a prononcé dimanche 21 novembre au soir une peine à perpétuité par contumace à l’encontre de deux dangereux terroristes de l’ex-GSPC, en l’occurrence l’émir chargé des kidnappings, T.Zoheir, et l’émir de la sériet de Zemmouri, H.Mohamed.

    Le tribunal a prononcé également une peine de 20  ans de prison ferme par contumace à l’encontre du dénommé M.Nacer, pour son adhésion à un groupe terroriste armé.

    Le même tribunal a condamné dans autre affaire un autre terroriste, Z.Kamel, qui s’est porté volontier pour perpétrer un attentat kamikaze en 2008, et prononcé la relaxe pour Z.S pour absence de preuve justifiant les griefs retenus contre lui.

    Ce dernier a été poursuivi pour appartenance à un groupe terroriste et non dénonciation de délit. Il a été soupçonné d’avoir entretenu des relations avec le terroriste Z.Kamel durant l’année 2008. Une accusation qu’il a niée en bloc lors du procès

    Ramdane Koubabi

     

  • CET homme est un escroc

    Signature de 120 conventions collectives selon l'UGTA

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       	Abdelmadjid Sidi Said, Secrétaire Général de l'UGTA

     

    120 conventions collectives ont été  déjà signées et il ne reste que celles relevant des secteurs de la presse et  des entreprises de gestion des aéroports, a indiqué dimanche à Alger le secrétaire  général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid  Sidi Saïd.          

    "En tout, 120 conventions collectives ont signées. Il reste deux, celles  de la presse et des entreprises de gestion des aéroports, ces dernières ayant  déjà entamé les négociations", a assuré Sidi Saïd à la presse en marge d'un  séminaire sur le renforcement des capacités des organisations syndicales dans  les domaines de la négociation collective, la protection sociale et la productivité  dans le contexte de la mise en place du Pacte mondial pour l'emploi. 

    Pour rappel, une convention collective réglemente, notamment, les principaux  aspects des relations professionnelles, les différentes étapes de la carrière  professionnelle, les conditions de promotion professionnelle et la révision  de la grille des salaires, des allocations, des primes additionnelles et des  assurances sociales de base et additionnelles.

    Enfin, à une question sur la prochaine réunion de la tripartite  (gouvernement, UGTA et patronat),  Sidi Saïd a précisé qu'aucune date n'était  encore fixée.

    El Watan
  • youtube -------DRS-------ALGERIEN--!!!!!!!!

  • no moment


  • Grève à l’hôpital de Collo (Skikda) Sept syndicalistes suspendus de leur fonction

    Par : Boukarine A.
    Le bras de fer engagé depuis le mois de juin entre d'une part, les paramédicaux affiliés au Syndicat des paramédicaux (SAP) et d'autre part, le directeur de l'hôpital de Collo semble s'enliser encore davantage après  la suspension de 7 membres du syndicat qui a pris effet le 14 novembre dernier et ce, jusqu’à nouvel ordre. Cette décision est énergiquement dénoncée par les syndicalistes, car elle intervient à la veille de l’Aïd, contre des pères de familles dont certains ont plus d'une vingtaine d'années d’exercice. Pour rappel, les paramédicaux de l'EPH de Collo sont en grève ouverte depuis plus d'un mois pour des revendications socioprofessionnelles, particulièrement celle des allocations familiales qui est basée sur 300 dinars contrairement à celle des autres EPH et des autres travailleurs de la Fonction publique qui l’est sur 600 dinars. Un deux poids, deux mesures que tous les observateurs semblent ne pas comprendre de même que l'entêtement de la direction de l'EPH et l'inertie qui caractérise la tutelle qui semble ne pas se soucier de la bonne marche d'un hôpital dont dépend une population de plus de 150 000 habitants. Un avocat nous dira que le directeur de l'EPH, qui est en outre une partie prenante dans ce conflit, n'est pas habilité à suspendre des travailleurs.
    Par ailleurs, dans une lettre adressée au wali, le secrétaire général du SAP de l'EPH de Collo, lui même suspendu, a fait part de l'illégalité de cette décision de suspension dans une grève qui n'est pas encore jugée illégale. Le wali de Skikda est ainsi appelé à mettre un terme aux agissements du directeur de l'EPH. Des paramédicaux grévistes se sont entendus pour entrer en grève de la faim en cas de non-réintégration immédiate de leurs collègues. La situation ne fait donc qu’empirer, au grand dam de la population loc

  • Les agressions contre les médecins se multiplient aux urgences (Bordj Bou Arréridj)

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       	Les conditions de travail demeurent insupportables

    Les praticiens menacent de cesser toute activité si leur service n’est pas sécurisé.

    Un médecin spécialiste de l’hôpital Bouzidi Lakhdar de Bordj Bou Arréridj  a été sauvagement agressé, jeudi aux environs de 14h30, par les membres d’une famille  qui lui reprochaient de ne pas ausculter leur malade. Pour le spécialiste, le malade n’était pas un cas urgent, c’est pourquoi il l’avait orienté vers la polyclinique. N’admettant pas cette explication, les accompagnateurs du malade assailliront le praticien. Ce dernier encaissera plusieurs coups de poing lui causant de graves blessures, au visage notamment. Pris en charge par ses collègues, le médecin recevra les premiers soins.

    Ce jour-là, le service des urgences était débordé en raison des fêtes l’Aïd. A l’issue de cette fâcheuse situation, les médecins de garde, soutenus par l’ensemble du corps médical, ont observé un sit-in devant le pavillon des urgences, suivi d’un arrêt de travail en signe de protestation contre l’insécurité qui règne dans ce service. «Cette agression n’est pas la première du genre. Notre arrêt de travail se veut une manière d’interpeller les responsables afin que ce type de comportements à l’encontre des médecins ne se reproduise plus», souligne un syndicaliste. Les médecins et les paramédicaux de garde dénoncent la situation déplorable dans laquelle ils exercent et demandent la sécurisation du pavillon des urgences, faute de quoi ils cesseront toute activité dans ce service.                                    

    A. B.
  • Seize décès ont été enregistrés jusqu’à vendredi parmi les hadji algériens, a rapporté hier l’agence Algérie presse service (APS).


     

    Pèlerinage à la Mecque

    Décès de 16 hadji algériens

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    Parmi les 16 personnes décédées, 3 sont issues de la communauté algérienne établie à l’étranger, a indiqué le président de la mission, cheikh Berbara, soulignant que 8 décès ont été enregistrés lors de l’accomplissement des rites du pèlerinage à Arafa, Minan et Mouzdalifa au cours des trois derniers jours. Tous les décès enregistrés sont dus à des maladies chroniques et n’ont aucun lien avec les bousculades survenues lors du déplacement des hadji vers Arafa et Minan. Concernant la surcharge dans les camps algériens à Minan, elle serait due, d’après M. Berbara à «l’incursion de hadji indépendants dans ces camps»,  précisant, par ailleurs, que le problème d’hébergement demeure un point noir en raison de l’exiguïté de l’espace qui ne peut accueillir plus de 1,5 million de hadji, selon les autorités saoudiennes.

    Il a, en outre, affirmé que des instructions fermes ont été données aux hadji algériens de ne pas utiliser les bus pour quitter le lieu du rite de la lapidation vers La Mecque, ce qui a provoqué de regrettables incidents du fait des fortes pluies qui se sont abattues sur les Lieux Saints et La Mecque.S’agissant des bousculades enregistrées lors de cette saison du hadj, cheikh Berbara a souligné qu’elles sont dues au nombre important de hadji qui a dépassé les 4 millions. Le premier contingent de hadji algériens ayant accompli les rites du  pèlerinage devrait regagner le pays demain, alors que d’autres se rendront à Médine pour poursuivre la visite des Lieux Saints.    

    Rédaction nationale
  • 10000 enfants victimes de violences chaque année en Algérie

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    Quelque 10.000 cas de sévices sur enfants sont  enregistrés chaque année en Algérie, a indiqué samedi à Alger le président de  la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de  la recherche (FOREM), M. Mustapha Khiati.

    "Environ 10.000 cas de sévices sur enfants sont déclarés chaque année  en Algérie dont 2.000 cas d'agressions sexuels", a précisé M. Khiati, citant  de récentes statistiques établies par les services de sécurité et les hôpitaux.         

    Selon le président de la FOREM, qui s'exprimait en marge d'une rencontre  à l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'enfant, le nombre de cas  de violence sur enfants serait beaucoup plus important (la plupart n'étant  pas déclarés), les estimant à 50.000 cas.         

    Il a déploré, dans ce contexte, la "passivité" des citoyens devant de  tels cas de violence sur enfants qui ne sont pas signalés.  M. Khiati a relevé que le bilan de la DGSN, couvrant le premier semestre  2010, fait état de "2.725 enfants maltraités, dont 16 sont décédés".         

    Sur l'ensemble de ces cas, on dénombre "1.523 actes de violence physique,  249 cas de mauvais traitements, 105 détournements de mineurs et 823 violences  sexuelles", a t-il encore précisé.         

    Par ailleurs, concernant la délinquance juvénile, le président de la  FOREM a indiqué que 1.615 enfants, dont 585 filles, en "danger moral", ont été  interpellés au premier trimestre 2010.           

    En outre, au cours du 1er semestre 2010, "4.800 délinquants mineurs,  dont 167 filles, ont été impliqués dans 3.393 affaires (vol, viol, dégradation  de biens, violence sur ascendants et coups et blessures volontaires entraînant  la mort) ont été arrêtés", a t-il ajouté.         

    La ville d'Alger enregistre le plus grand nombre de cas (589), suivie  de Sétif (227), puis Annaba (221), a-t-il noté. Evoquant le nombre d'enfants se retrouvant à la rue, il a avancé un  chiffre de "15.000 à 20.000" dans tout le pays.         

    S'agissant, enfin, des enlèvements d'enfants, M. Khiati a indiqué que  les services de sécurité ont recensé "871 cas de 2000 à 2009".

    APS
  • Soirée de collecte de fonds pour la restauration des stèles de Matoub Lounes : Benchicou invité à parler du chanteur

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    Dans le cadre de la journée pour la tolérance, l'association culturelle berbère Tagmats de Lyon  organise le samedi 27 novembre prochain au centre culturel de Villeurbanne une journée de solidarité en hommage à Lounes Matoub.
    Cette action servira à continuer la restauration des stèles de Matoub qui ont été saccagées en kabylie. L'association Tagmats en a déja rénovées 3  en l'espace de 2 ans à Tizi n'tleta (Ouadhias), Draa el Mizan  et Bounouh mais beaucoup d'autres restent dans un état lamentable dans nos villages kabyles.

    Au programme de la soirée, la projection d'un film documentaire de Youcef Lalami  "Matoub la voix d'un peuple" à partir de 16 Heures et à partir de 17 h 30 une conférence-débat de Mohamed Benchicou, directeur du journal Le Matin (emprisonné de 2004 à 2006 en Algerie) qui viendra présenter  dans un premier temps  son nouveau livre "Notre ami Bouteflika"...Il  enchainera sur  "Le patriote Matoub Lounès vu par le journaliste".

    A 19 h 30, un concert exceptionnel avec la nouvelle icône de la chanson kabyle Akli D,  Aldjia, la révélation de la chanson feminine Ratiba, et les talentueux chanteurs de chaabi qui connaissent tout le repertoire de Lounès Matoub , Rachid Allioui et Karim Slaîm qui vous feront voyager à travers les contrées berbères....

    L'association Tagmats s'est distingué ces dernières années en inaugurant une esplanade au nom de Matoub Lounès dans la région Lyonnaise en 2006 puis l'an dernier son président Dalil Makhloufi recevait  le prix "contre l'oubli" des mains de Na Aldjia Matoub en marge de la caravane berbère d'Akli D pour leur travail en faveur de la restauration des stèles de Matoub en Kabylie.