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  • Tab djenanhom ? Tab-tab !


    Par Maamar Farah
    Un ami lecteur m'écrit à propos d'un billet paru récemment : «Tab djenani ne veut pas dire “mon jardin est cuit”» mais “mon jardin est mûr.”» En filigrane, il faut comprendre «qu'il est temps d'en cueillir les fruits !»
    Si Tab Djenanou va rester, lui et tous les autres, que vont faire les quadra qui attendaient avec impatience la transmission du flambeau ? Je dis bien les «quadra» parce que nous, tab djenana sans que nous ayons même approché ce flambeau qu'ils promettaient de nous remettre depuis notre enfance ! Merci cher lecteur et je serai moins naïf la prochaine fois qu'on hurlera devant moi le sésame magique qui n'ouvre rien : «Tab djenani !» Je répondrai : «Tab-tab !»
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Le FLN a été battu chez nous. Sihem Lavabo a déposé sa démission de la kasma locale. Pour aller où ? Au parti du nouveau maire... Saliha Deux Lavabos l'a précédée ? Eh bien, ça fera trois lavabos ! Le maire se lavera trois fois : nos billets de banque sont si sales qu'il pourrait attraper une saloperie !»
    Tata Aldjia

  • Cinéma. Krim Belkacem : Quand l’art ressuscite le passé

     

    Par Amar Cheballah

    Après « l’opium et le Bâton » tourné à la fin des années 60, le réalisateur Ahmed Rachdi revient en Kabylie pour un autre tour de magie sur l’histoire récente de notre pays. C’est au moment ou les programmes de l’Education nationale peinent à laisser un espace à certaines grandes figures du 1er novembre 1954, qu’Ahmed Rachdi brise les tabous en terminant hier, dans la vallée du Djurdjura, son second film sur le 1er novembre 1954 : Krim Belkacem. Avec les mêmes acteurs qui ont tourné Mustapha Benboulaid, Ahmed Rachdi s’est emparé d’une époque pour instruire une autre, la notre, en proie à des bouleversements et à des changements imprévisibles. « Mon but n’est pas d’occulter ou d’effacer tel ou tel autre acteur du mouvement national. Il nous a semblé intéressant de montrer comment le cinéma, art populaire par excellence, peut aider à la compréhension des turbulences et des agitations de notre époque », dira Ahmed Rachedi en guise de réponse a certains qui lui reprochaient d’avoir descendu en flammes Messali Hadj .

    Naturellement, tout comme pour un instituteur dans sa classe, le cinéma dans les mains de ce réalisateur, en est venu à compter dans la représentation du passé national, devenant tout à la fois un moyen d’expression de l’histoire ainsi qu’une source pour l’historien.

    Sujet d’inspiration inépuisable pour les réalisateurs algériens, la guerre d’Algérie a fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques. C’est qu’elle a tout pour fasciner le cinéma : invasion française, guerres des tribus contre la colonisation, femmes et hommes providentiels (Fathma N’Soummer, Aissat Idir, Cheikh Bouamama) despotiques (généraux Clauzel, St Arnaud, Lamoricière, Pélissier…) leaders du mouvement nationaliste incompris, pas toujours sans peur et sans reproche, l’insurrection du 1er novembre 1954… Le septième art s’est saisi avec jubilation des héros, connus ou méconnus, des rébellions et des révolutions, des grandes batailles, reconstituant de plus en plus fidèlement les décors d’un autre temps, ses modes, ses attentes et ses espérances.

    Certains personnages clés de l’histoire d’Algérie, pourtant, n’ont donné lieu à aucun film. C’est le cas de Messali, l’Emir Abdelkader, Imache Amar ou Abane Ramdhane et Med Lamine Debaghine. La première raison est bien souvent financière : plus que les autres, les films historiques nécessitent des coûts de production considérables. La seconde est de plus en plus politique. En effet, il serait dangereux, voire suicidaire, pour des réalisateurs algériens de tenter une évocation historique de l’Emir Abdelkader, fondateur de l’Algérie que nous connaissons aujourd’hui ou encore de Messali véritable inspirateur du 1er novembre 1954 après le Congrès d’Hornu en décembre 1953, banni des programmes scolaires par l’Éducation Nationale…

    Le cinéma réinvente souvent le passé… Où s’arrête la réalité et où commence la fiction ? Plutôt que de donner un éclairage sur une époque révolue, un film constitue avant tout un témoignage sur son propre temps. Quand Ahmed Rachedi (depuis quelques jours au Djurdjura) choisit d’adapter Krim Belkacem, il se soucie bien peu de l’histoire et moins encore de Krim, Ben boulaid, Abane et Messali. En fait, son premier souci est d’évoquer la folie meurtrière de la colonisation et de ses massacres depuis l’arrivée du général de Bourmont sur les cotes algériennes jusqu’au général de Gaulle contraint à accepter par les armes en 1962 l’indépendance de l’Algérie. Peu importe, à vrai dire ! Qu’il soit le reflet de la société dans laquelle il a été créé ou une tentative de reconstitution d’une époque lointaine, le cinéma est devenu aujourd’hui l’un des moyens les plus pertinents pour raconter l’Histoire. Il redonne vie aux événements historiques, il rend visible le passé…

    L’accroissement du nombre de films historiques témoigne également d’un besoin grandissant de mémoire. Dans une civilisation dominée par la vitesse qui balaye sur son passage les repères les plus solides, la nécessité se fait sentir, individuellement et collectivement, de trouver des bouées auxquelles se raccrocher, non seulement dans l’espace – nos «racines» – mais aussi dans le temps. Ces œuvres sont en quelque sorte des balises, surtout si elles commémorent des événements fondateurs auxquels il nous faut, plus qu’autrefois, nous référer afin de mieux faire face au présent. Et aux défis de l’avenir.
    *Krim Belkacem est né en 1922 à Tizra Aissa, dans le douar des Ait Yahia Moussa. Succédant à Belounès Said et Ould Hamouda Amar en Kabylie à la fin des années 19 40, il se liera d’amitié à Mustapha Ben boulaid. Dés septembre 1954, lors de rencontres avec BenM’hidi à Ighil Oumanchar, il fera basculer la Kabylie dans les rangs du CRUA. Il est l’un des principaux artisans des Accords d’Evian. Krim Belkacem est mort assassiné en Allemagne en 1971.

  • وزارة العدالة تصدر وثائق مخالفة للقانون

     

     

    هل هذه هي دولة القانون وزارة العدالة تصدر وثائق مخالفة للقانون و تراسل جميع موظفيها وتطلب منهم ,إجراءclic sur le formulaire en bas

    غير قانوني
    حول انتمائهم النقابي تريد أن تعرف الحجم الحقيقي للنقابة المستقلة “سناباب” رغم أن القانون يطلب النسبة المؤوية فقط من التنظيم النقابي وليس من المنخرطين دون ذكر الشهادات المتحصل عليها واسم الزوج وعمله و المستوى الدراسي وعنوان الإقامة .

    هذه المعلومات تكون في ملف التوظيف و ليس بسبب الانتماء النقابي . ولا كن أكثر من 50 بالمائة أقروا بانضمامهم إلى سناباب وأفادنا مصدر من أم البواقي أن وكيك الجمهورية طلب من الموظفين ملؤها بعدم الانتماء لأية نقابة هل ننتظر أن

  • achtah achtah a khalida

    Les gros sous des festivités du cinquantenaire

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    La polémique prend de l’ampleur
    Les gros sous des festivités du cinquantenaire

    El Watan le 28.06.12
    Khalida Toumi a jeté un pavé dans la mare en pointant du doigt des pratiques de siphonnage par certains opérateurs privés liés à des institutions de l’Etat n Cité par Mme la ministre sur l’invitation de la star libanaise Elissa, le P/APC de Annaba contre-attaque. A très gros budget, une comédie musicale sera présentée au Casif de Sidi Fredj et marquera l’ouverture officielle des festivités du cinquantenaire de l’indépendance n Le programme du ministère de la Culture s’étalera jusqu’en juillet 2013.

    Cinéma, théâtre, expositions, colloques, édition de livres, spectacles musicaux constituent l’essentiel du programme marquant les festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie dévoilé, mardi après-midi, par Khalida Toumi, ministre de la Culture, lors d’une conférence de presse à la salle Atlas à Alger. Au volet cinéma, une trentaine de films entre longs métrages et documentaires seront réalisés. Il s’agit notamment Le puits, de Lotfi Bouchouchi, Les chroniques de mon village, de Karim Traïdia, Les intrus, de Achour Kessai, Le reste de la dernière cigarette, de Yahia Mouzahem, 1er juillet 1962, de Ahmed Benkamla. Le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCA) et l’Agence algérienne de rayonnement culturel (AARC) sont chargés de suivre ces projets.

    Il en est de même pour la réalisation de 13 documentaires sur le patrimoine immatériel (poésie, chants, contes, etc.).
    Une opération de numérisation et de tirage de copies de films algériens produits durant la Révolution et durant les années 1970 est également prévue. Khalida Toumi a rappelé que l’une des conditions avancées pour faire une demande à la commission chargée de la sélection était l’accompagnement du projet par un producteur. Selon elle, le Fonds de développement des arts, des techniques et de l’industrie cinématographiques (FDATIC) possède une commission permanente. «Que ceux qui ont des projets s’adressent à elle. Cette commission est libre dans son fonctionnement», a-t-elle dit. Une quinzaine de pièces de théâtre sont programmées aussi : Djazairouna, Zabana, La vierge de l’Est, Temple de la liberté, L’amour en temps de guerre. Est prévue aussi la production de 18 œuvres d’art de la parole et 25 montages poétiques.
    Le Festival national du théâtre professionnel rendra un hommage à Kateb Yacine en septembre prochain. Pour ce qui est de l’édition, 1001 titres seront produits.

    Chaque titre sera tiré à 1500 exemplaires. Une collection «Les trésors des musées d’Algérie» sera conçue à la faveur de ce programme. Dans le même ordre d’idées, la Bibliothèque nationale étalera ses trésors à la faveur d’une grande exposition retenue pour mars 2013. La ministre a parlé de l’acquisition de livres parus à l’étranger au profit de la Bibliothèque nationale. «Le rôle de la Bibliothèque nationale n’est pas d’organiser la lecture publique. Son premier rôle est de conserver la mémoire nationale, tout qui s’écrit en Algérie et ailleurs. Aux Etats-Unis, la bibliothèque du Congrès joue ce rôle», a-t-elle souligné. Selon elle, la Bibliothèque nationale doit tout conserver, même les livres critiquant l’Algérie. «Dans tous les pays, la Bibliothèque nationale acquiert tout, y compris les choses qui fâchent.

    Tout est mis dans des sections, dont celle des livres réservés. Un chercheur pourra y accéder», a-t-elle relevé. Concernant l’art pictural, elle a salué la venue de l’artiste peintre Mahdjouba Ben Bella qui expose pour la première fois en Algérie. Ouverte le 24 mai dernier, son exposition se poursuit jusqu’au 30 septembre prochain au Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (MaMa).
    Le Musée national des beaux-arts abritera une exposition sur les 50 ans de ses propres acquisitions. Le même musée accueillera une exposition sur les artistes algériens et la cause nationale. Il s’agit, entre autres, de Khadda, Racim, Aïcha Haddad et Issiakhem.

    Participation de plusieurs ambassades étrangères

    Une rétrospective sera consacrée à Lazhar Hakkar au MaMa à partir de novembre prochain. Une exposition sur l’art de la cavalerie du XIXe siècle est programmée en septembre prochaine au Musée national des antiquités.
    L’architecture militaire de La Casbah, les photographes de la Révolution algérienne, le patrimoine national subaquatique, la résistance algérienne sont d’autres thèmes d’expositions inscrites au programme. La cartographie ancienne de la Méditerranée fera l’objet d’une exposition portugaise à la Bibliothèque nationale à partir de novembre aussi. Khalida Toumi a annoncé que plusieurs ambassades ont souhaité la participation aux festivités du cinquantenaire. «Nous avons donné notre accord et la liste demeure ouverte», a-t-elle dit.
    Les représentations diplomatiques concernées sont : la Russie, la Chine, le Japon, le Portugal, l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, l’Inde, l’Indonésie et la Pologne. Les Américains et les Chinois seront les premiers à participer aux célébrations à partir de juillet. Ainsi, le bluesman américain John Lee Hokcer Jr animera un concert le 2 juillet à la salle Ibn Zeydoun à Alger.

    Une troupe d’acrobates chinois sera en Algérie à partir du 12 juillet pour des spectacles à Alger, Tipaza et Tlemcen. Par ailleurs, l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris abrite jusqu’à septembre une exposition du design algérien. «A l’indépendance, il n’y avait aucun designer algérien. Aujourd’hui, ils sont 25 à exposer à l’IMA», a indiqué la ministre. Concernant les débats, dix-sept colloques sont prévus jusqu’à juillet 2013. La plupart de ces colloques seront chapeautés par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH). Plusieurs thématiques y seront abordées : «L’Algérie au XIXe siècle», «Le soufisme et la résistance», «50 ans de production scientifique», «Emigration : culture et résistance». Dans le même cadre, l’histoire du mouvement national dans les régions de Aïn Defla, Tizi Ouzou, Constantine, Tamanrasset, Alger, Batna, Béjaïa sera évoquée.

    L’Agence nationale de gestion et de réalisation des projets culturels (ARPC) a été chargée de rénover et valoriser le musée Zabana d’Oran à la faveur de la célébration de l’an 50 de l’indépendance de l’Algérie. Khalida Toumi a annoncé aussi l’organisation d’une grande rencontre sur les conditions de l’émergence des industries culturelles en Algérie. «Je crois à un système qui garantit un minimum de service public dans le domaine de la culture. La culture, ce sont l’art et la création, mais c’est également l’industrie. C’est un domaine où les possibilités de création de poste d’emplois sont énormes surtout pour les jeunes, mais il faut qu’il ait une volonté à tous les niveaux et que tout le monde marche», a-t-elle noté. A noter enfin, que la ministre de la Culture a critiqué les organisateurs privés de spectacles qui font appel à des artistes sans leur faire signer de contrat. «Cela leur évite de payer les impôts, la TVA et les droits d’auteur», a-t-elle noté.

    Fayçal Métaoui

  • L’Algérie demeure l’un des pays les plus corrompus au monde

     

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    El Watan le 05.12.12

    L’Algérie demeure parmi l’un des  pays les plus corrompus  au monde. Le rapport annuel de Tranparency International de 2012  sur l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) publié ce mercredi 5 décembre  classe l’Algérie à la 105 ème place sur 176.

    Le Danemark, la Finlande ainsi que la nouvelle Zélande se partage la première place. Suivis da la Suède à la quatrième place, le Singapour à la cinquième place et la Suisse à la sixième lit-on dans le classement du rapport publié sur le site Internet de Transpercy International

    La position de l’Algérie reste non  honorable sachant que l’an dernier elle a été classée à la 112e place mondiale sur 183 pays concernés par le classement. Si on se fie aux classements des années précédentes, on constate que l’Algérie ne fait que régresser.  A la 92ème place sur 180  pays en 2008 à la 111ème place sur 180 pays en 2009. Plus récemment encore, en 2011, sur les 183 pays concernés, l’Algérie arrive à la 112e place.

    Il est à noter que cette année ,l’Algérie partage la 105 ème place  avec 6 autres pays à savoir : l’Arménie, la Bolivie, la Gambie, le Kosovo, le Mali et le Mexique.

    Le rapport en version anglaise est aussi consultable sur le site de l’orgnaisation de lutte contre la corruption Transpercy International.

    Hamida Mechaï
  • chakib en prison

    CHAMBRE D’ACCUSATION/AFFAIRE SONATRACH
    Le verdict attendu aujourd’hui

    La chambre d’accusation, près la cour d’Alger se prononcera-t-elle aujourd’hui dans l’affaire Sonatrach ? Tout porte à le croire, d’autant que cette juridiction a ajourné pour la quatrième fois consécutive sa délibération.
    Abder Bettache (Alger – Le Soir) - La décision de reporter pour la énième fois le verdict a soulevé moult interrogations parmi la défense et les proches des personnes mises en cause dans cette affaire. Pour un grand nombre d’entre eux, ce report a été décidé car «les magistrats en charge de cette affaire, très complexe, veulent disposer de suffisamment de temps pour trancher et faire éclater toute la vérité». Autrement dit, l’institution judiciaire devra ainsi statuer sur les recommandations du magistrat instructeur et les décisions qu’il avait notifiées dans son ordonnance de renvoi (devant la chambre d’accusation) en date du 26 septembre 2011. Pour rappel, la chambre d’accusation près la cour d’Alger avait déjà examiné les premières conclusions de l’instruction qui faisaient état de la correctionnalisation du dossier et de l’annulation des poursuites à l’encontre de trois prévenus. Cependant, elle a ordonné un complément d’enquête sur les biens détenus en Algérie et à l’étranger par l’ensemble des prévenus afin de vérifier «s’il n’y a pas eu de délit de blanchiment d’argent». Ainsi, deux commissions rogatoires (le 31 janvier et le 30 décembre 2010), dont une adressée au doyen des juges du tribunal parisien, ont été délivrées. Le juge en charge de l’affaire veut avoir, dit-on, toutes les informations relatives aux biens en Algérie et à l’étranger de l’ensemble des prévenus, et ceux de Réda Hemche en particulier, qui aurait joué un grand rôle dans l’affaire des marchés et de la surfacturation. La chambre d’accusation a formulé récemment des demandes de saisie des biens détenus par les prévenus en France. Avec cette nouvelle donne, il ressort nettement que la chambre d’accusation a opté pour les prolongations en attendant de statuer définitivement sur l’affaire. Selon des sources citées par le journal El Watan, Mohamed Meziane, sous contrôle judiciaire, et ses deux fils, en détention provisoire depuis plus d’une année, sont concernés par un nouveau chef d’inculpation lié au blanchiment d’argent, d’où la mise en place des commissions rogatoires. En mai dernier, le même magistrat a procédé à des interrogatoires concernant leurs biens immobiliers et leurs comptes ainsi que ceux de leurs épouses. Les premières auditions des quatorze prévenus et celles d’une quinzaine de témoins se sont achevées sur la question de la responsabilité politique et administrative de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dans ce scandale. En effet, que ce soit pour l’ancien P-dg Mohamed Meziane, ses deux enfants ou les vice-présidents, Benamar Zenasni, chargé de l’activité transport par canalisation (sous mandat de dépôt), Belkacem Boumedienne, chargé de l’activité amont (en détention provisoire) et Chawki Rahal, chargé de l’activité commercialisation (placé sous contrôle judiciaire), il est clair que tous les actes de leur gestion étaient soumis à l’appréciation de l’ex-ministre de l’Energie, expliquent nos sources, qui révèlent que Mohamed Meziane, l’ex-P-dg, «ne faisait rien sans en référer à Chakib Khelil».
    A. B.

  • C’est la faute à la machine, bien sûr !

    Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com Comment appelle-t-on ceux qui soutiennent un 4e

     

    mandat ? Des nécrophages ! C’est la plus belle acquisition du régime ! On ne sait pas quand le premier prototype a été fabriqué. Dans quelle usine de quel pays. Ni comment les nôtres, ceux du Palais, toutes générations révolutionnaires confondues, ont réussi à obtenir les coordonnées de cette usine et à leur acheter cette machine. On sait juste que l’Algérie dispose de cet appareil connu sous l’appellation scientifique et contractée de M.T.O.P.D.O. Ne tirez pas cette tronche, je sais que les abréviations peuvent paraître ainsi barbares, mais je m’en vais vous les décortiquer. Il s’agit en fait de la Machine à Transformer les Opposants en Partisans Dociles et Obéissants. Cet appareil est tellement révolutionnaire que personne, en dehors des gens du Palais, ne sait vraiment où il est entreposé. Même ceux qui passent dedans pour une cure, avant leur intégration au système, y sont conduits les yeux bandés. Ils ne s’en plaignent généralement pas, sachant que c’est l’étape ultime avant leur ingestion par les cercles plus ou moins proches et doux du régime. Très peu d’informations aussi sur le fonctionnement de l’engin. On sait juste que les grosses gueules, les opposants farouches au système qui sont choisis pour y être fourrés en sortent transformés. Un vrai miracle ! Une mutation incroyable. Par un accès A, ils pénètrent l’appareil en éructant, en gueulant leur race que tout est pourri dans ce système, et par un orifice B, ils sortent en souriant béatement, en s’extasiant sur tout ce qui bouge dans le pays, et surtout sur ce qui ne bouge pas, trouvant tout à fait normal, «Aâdi» des machins énormes qu’ils dénonçaient comme troubles et louches avant leur insertion dans la fameuse machine. Les rares chercheurs, scientifiques qui ont tenté d’analyser de plus près ce phénomène gravitant autour de ladite machine n’ont plus aucun problème aujourd’hui avec la gravitation. Ils ont été plombés définitivement au sol. Plus précisément six pieds sous terre. Rares sont ceux qui ont survécu. Et encore, ils ne doivent leur salut qu’à leur passage obligé par la bouche avaleuse de la machine. D’ailleurs, depuis leur sortie du bidule, ils trouvent eux aussi, à leur tour, que la science est une discipline réactionnaire, lui préférant l’encartage dans les partis du Palais. Les parties intimes, bien évidemment ! Le plus intéressant dans ce phénomène, c’est la capacité inouïe qu’ont les anciens OF, les ex-opposants farouches, à oublier complètement leur état initial, avant leur passage dans la machine. Lorsque vous avez l’outrecuidance de leur rappeler leurs déclarations anciennes, celles datant du temps où ils étaient encore OF, ils arquent leurs sourcils comme des dômes, roulent leurs bouches en cul-de-poule et vous lancent un énorme «quoiiiiiiiiii ? Moi ? Je n’ai jamais dit ça ! Comme j’étais avant, comme je suis aujourd’hui !» N’insistez surtout pas avec eux, ne tentez même pas de leur mettre sous le nez des vidéos de leurs déclarations ou des articles de presse de l’époque. C’est peine perdue ! Les pauvres sont totalement sous l’effet et l’emprise de la Machine. On ne peut plus rien faire pour eux. Et eux non plus, ne peuvent plus rien pour nous ! Ce qui, en soi, n’est déjà plus très grave pour qui est claustrophobe et que les séjours, même brefs, dans la machine indisposent. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.