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algerie - Page 16

  • ce qui risque d'arriver en Algerie!!!!!

    L'ÉTAT-MAJOR MILITAIRE TURC DÉMISSIONNE EN BLOC

    Erdogan tente de juguler une grave crise avec l'armée


    Erdogan semble avoir remporté la première manche du bras de fer qui l'oppose à la hiérarchie militaire turque Erdogan semble avoir remporté la première manche du bras de fer qui l'oppose à la hiérarchie militaire turque

    Le bras de fer qui oppose depuis des mois la hiérarchie militaire turque au gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan a connu une nouvelle évolution.

    Les dirigeants turcs tentaient hier de mettre fin à un grave conflit avec les chefs militaires, épisode sans précédent d'une crise chronique entre un régime issu de la mouvance islamiste et une armée qui se veut garante de la laïcité. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a nommé tard vendredi soir le commandant de la gendarmerie, le général Necdet Özel, chef d'état-major des armées en exercice, après la démission de l'actuel chef d'état-major. Le général Özel est par ailleurs nommé chef de l'armée de terre, l'actuel chef de cette armée ayant lui aussi démissionné, avec les chefs de l'armée de l'air et de la marine, a indiqué l'agence de presse Anatolie, citant un décret du Premier ministre et du président Abdullah Gül. Les deux nouvelles fonctions occupées par le général Özel donnent à penser qu'il sera prochainement nommé comme successeur en titre du chef d'état-major des armées démissionnaire, le général Isik Kosaner, selon la presse turque. Le président Gül, commandant suprême de l'armée selon la Constitution, a d'ailleurs reçu vendredi soir M. Erdogan et le général Özel, renforçant le sentiment que ce dernier est pressenti pour devenir le prochain chef d'état-major. Le général Kosaner et ses adjoints ont ouvert vendredi une grave crise politico-militaire en démissionnant, sur fond de désaccord avec le gouvernement islamo-conservateur à propos de la promotion de militaires de haut rang incarcérés dans des affaires de complot contre le régime. Les chefs de l'armée exigent que les militaires en détention puissent bénéficier de promotions, même s'ils sont en prison dans l'attente de la fin de leur procès, ce que refuse le gouvernement, selon la presse. Parmi eux se trouve un général quatre étoiles, qui était censé devenir le prochain commandant de l'aviation. «Un des objectifs de ces enquêtes et de ces arrestations de longue date et de maintenir l'armée sur la sellette et de donner l'impression au public qu'elle est une organisation criminelle», a déclaré le général Kosaner à ses adjoints en quittant son poste, selon Anatolie. «Etant donné qu'on ne peut rien faire contre cette situation et que les requêtes aux autorités (pour une solution) sont ignorées, je ne suis plus en mesure de protéger mes droits personnels», a-t-il ajouté pour expliquer sa démission. Autrefois intouchable et incontournable dans la vie politique, l'armée turque est depuis plusieurs années la cible de critiques et d'accusations, dont celle de complots visant à renverser le gouvernement de M. Erdogan, dont le Parti de la justice et du développement (AKP) est issu de la mouvance islamiste. Quarante-deux généraux, soit plus d'un sur dix, et plusieurs dizaines d'officiers d'active ou à la retraite, sont actuellement incarcérés dans le cadre de ces complots présumés. Vendredi, six nouvelles inculpations de généraux ont été prononcées, pour complot contre le gouvernement et la création de sites Internet de propagande antigouvernementale, selon le journal Milliyet. Parmi eux figurent Nusret Tasdeler, commandant de l'armée de l'Egée, Ismail Hakki Pekin, chef du renseignement, et Hifzi Cubuklu, conseiller juridique de l'institution militaire. Ces dernières arrestations ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, contribuant à la décision des chefs militaires de démissionner, selon la presse. Pour l'universitaire Ahmet Insel, «les militaires n'arrivent plus à faire face aux accusations du pouvoir civil, car elles sont fondées». «En démissionnant, ils acceptent implicitement que les accusations sont fondées», ajoute ce chercheur, auteur de deux livres sur l'armée turque. En Turquie, «la vieille garde militaire jette l'éponge», a-t-il encore commenté. Pour lui, l'armée turque, qui a renversé quatre gouvernements depuis 1960, dont celui en 1997 de l'islamiste Necmettin Erbakan, mentor de l'actuel Premier ministre, ne risque plus de commettre de coup d'Etat, du fait notamment de «l'appui fort» d'une partie de la population à l'AKP. Le parti au pouvoir a enregistré une victoire écrasante, pour un troisième mandant consécutif, lors des élections législatives de juin. «Il pourrait y avoir un jour la tentative chevaleresque d'un colonel, d'un pistolero, mais pas au delà», a-t-il estimé. «En fait, l'armée a perdu la partie le 27 avril 2007, lorsqu'elle a mis, sans aucun résultat, son veto à l'accession de Erdogan ou de Gül à la tête du pays», a ajouté M. Insel.

  • no moment

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  • Des professionnels français du tourisme dénoncent

    L’ONAT mauvais payeur



    L’Algérie se vante de vouloir faire du tourisme un des futurs moteurs de la croissance du pays. Il est vrai que le pays dispose d’un certain nombre d’atouts géographiques, culturels et historiques à faire valoir. Mais le tourisme, au‑delà des infrastructures et des attraits d’un pays, est avant tout une question d’image. Il faut séduire des professionnels, notamment étrangers, pour qu’ils s’intéressent à la destination Algérie et y organisent des séjours à proposer à leurs clients. A ce niveau, l’Algérie semble partie d’un bien mauvais pied.
     
    En effet, l’Office national du tourisme (ONAT), dont le rôle principal est de promouvoir la destination Algérie, n’a plus très bonne réputation. La cause ? Cet organisme public serait un mauvais payeur et se ferait tirer la patte depuis trois ans pour honorer ses factures auprès de créanciers étrangers.
     
    Tout commence en 2009. A l’occasion de l’organisation du salon SITEV (Salon international du tourisme) à Alger, l’ONAT lance une vaste campagne de communication à l’étranger, notamment en France et achète des espaces publicitaires dans la presse professionnelle française. Trois ans plus tard, ces médias attendent toujours d’être réglés. C’est ce qu’ils dénoncent aujourd’hui, dans un article publié ce jeudi 28 juillet sur le site tourmag.com, premier portail professionnel du tourisme dans ce pays, et signé du responsable du site, Jean da Luz, et d’Alain Quéré, éditeur d’un autre site professionnel, Voyage Plus. Tous deux ont été floués par l’ONAT. Et ils ne sont pas les seuls.
     
    « Une campagne globale d'environ 100 000 euros, visant à promouvoir la manifestation (le SITEV, ndlr) et sa destination. Voilà l'action de promotion qui était lancée en 2009 par l'Office du tourisme algérien et notamment Tarik El Kebir, conseiller du directeur général. Toutes les prestations prévues ont été menées à bien par les différents supports. On ne peut, hélas, dire la même chose en ce qui concerne l'Office national », écrivent‑ils. Toutes leurs initiatives auprès de l’ONAT – ils affirment avoir rencontré ses responsables à plusieurs reprises – se sont avérées improductives. Ils ont également écrit à l’Ambassade algérienne à Paris. Sans plus de succès. Visiblement en colère, ces professionnels entendent bien ne pas se laisser faire. Ils menacent aujourd’hui de faire saisir les équipements du stand de l’ONAT au cours du prochain salon professionnel Top Resa. Et ils déconseillent aux professionnels du tourisme de traiter dorénavant avec l’ONAT.
     
    Cette histoire pourrait paraître anecdotique, si elle ne concernait que des acteurs privés ne représentant que leurs propres intérêts. Or l’ONAT est un organisme public, qui a la charge de faire connaître l’Algérie et d’en donner une image positive. Cette tâche n’est certes pas facile. En effet, l’Algérie est plus souvent pointée du doigt sur la scène internationale pour ses problèmes que pour ses qualités. Le pays est régulièrement épinglé en ce qui concerne les droits de l’homme par des ONG et même par l’ONU. La persistance du terrorisme continue d’inquiéter les Occidentaux. Et l’absence de réelle démocratie achève de ternir le tableau.
     
    L’attitude de l’ONAT n’arrange donc pas les choses. Or, comme l’écrivent eux‑mêmes les auteurs de cet article, « Que penser d'un pays qui, au plus haut niveau, contracte des dettes qu'il ne règle pas ? »  Il semble que les responsables de l’ONAT ne se soient guère posé la question.
  • Mustapha Benzergua, l'actuel directeur general de Enor n'a pas de problème de tresorerie.


    Mustapha Benzerga

    Directeur Général chez ENOR

    Algérie
    Mines et métaux
    Poste actuel
    http://www.linkedin.com/pub/mustapha-benzerga/1b/9a2/43a
    Si nous cherchons bien, nous pourons peut être retrouver au moins une partie des 100 millions de dollars justement délapidé par cette personne. Au Canada pourquoi pas !


  • ne me dite pas que vous n'etiez pas au courant!!!!

    Répression en Algerie

  • pour tuer son peuple,et maintenir la dictature pour les beaux yeux de occident et l' amérique OBAMA

    L'Algérie, 9e importateur d'armes dans le monde

    Par |
    T
     
     

    Au Maghreb, l’Algérie est le pays le mieux équipé militairement, loin devant le Maroc et la Tunisie.

    Forte de ses pétrodollars, l’armée algérienne vient de passer commande pour plus de 14 milliards de dollars à l’Allemagne pour différentes armes dont des frégates et un système électronique de protection des frontières. Jusqu’à présent, l’Algérie était la chasse gardée de la Russie en matière de fourniture d’armes.

    Mais le président Bouteflika a décidé de diversifier les partenaires militaires de son pays pour ne plus dépendre d’un seul fournisseur. L’épisode de la fourniture, il y a deux ans, par la Russie d’avions de guerre défectueux a renforcé la position des partisans de la diversification. En Algérie, les dépenses militaires continuent de représenter la plus grande part du budget de l’État (6 milliards d’euros en 2011).

    Selon le rapport 2010 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), l’Algérie est le deuxième importateur d’armes d’Afrique, derrière l’Afrique du sud et se classe au 9e rang mondial. L’armée algérienne se renforce pour combattre al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), toujours présente sur son territoire.

    D’autre part, le gouvernement algérien se méfie du Maroc, un ennemi potentiel. Les deux pays se livrent à une guerre froide, sur fond de conflit au Sahara occidental.

    L’armée algérienne s’équipe également pour faire face à une éventuelle situation à la libyenne où la guerre civile fait rage.

    "L'Algérie n'est pas à l'abri d'un soulèvement violent"

    "Les militaires suivent de près ce qui se passe chez le voisin libyen. L’Algérie n’est pas à l’abri d’un soulèvement violent de l’opposition ou d’une région pour réclamer son autonomie ou carrément son indépendance", affirme un haut responsable. Le pays a déjà dû faire face au soulèvement des islamistes radicaux au début des années 1990 : la guerre qui a suivi a fait plus de 200 000 morts et se poursuit toujours.

    Mais cette course à l’armement suscite bien des interrogations. Les nouvelles acquisitions sont peu utilisables dans la guerre contre les islamistes d’Aqmi. Une guerre contre une puissance occidentale serait perdue d’avance. Et l’issue d’un conflit armé contre le Maroc dépendrait surtout de la position des grandes puissances. Qui plus est, ces dépenses militaires s’inscrivent à un moment où le pays a surtout besoin d’hôpitaux, de logements, de trains, d’écoles, d’universités et d’entreprises capables de créer des emplois viables pour les chômeurs.

    Hamid Guemache

    (*) Les titres et intertitre sont de la rédaction

  • na3al bou el fout

    An 1 du professionnalisme : le foot pourri par l’argent

    Quand l’etat entretient l’anarchie

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    L’an 1 du professionnalisme en Algérie ne laissera pas que de bons souvenirs aux pensionnaires des deux Ligues professionnelles.

    Mis à part le champion d’Algérie, l’ASO Chlef, premier champion de l’ère professionnelle, et à un degré moindre, les trois promus de Ligue 2 en Ligue 1 (CS Constantine, CA Batna, NA Hussein Dey) qui ont célébré dans la joie l’accession, tous les autres clubs font grise mine.


    Dépit et amertume


    L’espoir né de la création de clubs professionnels a laissé place au dépit et à l’amertume. Le «paradis promis» s’est révélé être pire que l’époque antérieure. Les dirigeants pensaient naïvement qu’ils allaient crouler sous l’argent et le bonheur de le claquer comme jadis.
    Le réveil a été dur. Pour tous. Habitués à l’opacité d’une gestion archaïque des deniers publics, nombre de dirigeants ont cru que la situation allait continuer à évoluer comme avant. Le nouveau statut (professionnel) conféré à leur club à l’orée de la saison 2010-2011 ne leur a pas laissé le temps de se retourner. Par peur de rater le train, tous l’ont pris à la première station sans trop savoir où finira le voyage. Ce dernier est arrivé à son terme vendredi dernier. L’heure du bilan a sonné. Il n’est pas beau, comme l’avaient imaginé les responsables des clubs.  Pour boucler l’exercice, les dirigeants ont ramé. Ils rêvaient de l’Oncle Sam et ils ont eu droit aux restrictions.


    Les plans et stratégies qu’ils avaient échafaudés sont partis en fumée. Ils n’ont pas résisté aux nouvelles donnes induites par l’instauration du professionnalisme. Erigé en société par actions (SPA), régi par le code du commerce, au même titre que n’importe quelle SPA, le conseil d’administration de la SPA club de football doit obligatoirement tenir son assemblée générale pour présenter les comptes (bilan) de l’exercice. Aucun club ne l’a encore fait. Le bilan doit, bien sûr, passer d’abord par les services de l’expert-comptable choisi pour un mandat renouvelable de 3 ans. Sans attendre ce verdict, il est facile de parier que les bilans seront déficitaires. A la décharge des clubs professionnels, leur activité ne peut, pour l’instant, générer des bénéfices. En Algérie, le football n’est pas encore une industrie qui génère du bénéfice et/ou des dividendes que se répartissent les actionnaires des SPA des autres secteurs d’activités et de services.

    A présent, les clubs sont face à deux options : ou ils constatent la faille et mettent la clé sous le paillasson, ou ils réinjectent de l’argent dans le capital, avec le risque, fort probable, de retarder l’échéance d’une année. Dans leur configuration actuelle, les clubs professionnels n’ont aucun avenir. Sauf si les pouvoirs publics volent à leur secours, scénario probable, mais qui ne règle rien. Entre l’amateurisme marron dans lequel ils ont «prospéré» pendant des années et le professionnalisme qu’ils ont adopté sans mesurer tous les risques et paramètres d’une telle entreprise, les clubs sont piégés dans une démarche dont ils ne maîtrisent pas tous les mécanismes.


    Le professionnalisme n’est pas une profession de foi. C’est une pratique quotidienne, codifiée et régie par des règles drastiques. Tout ce que n’aiment pas les clubs algériens adeptes du système D et de la rente douce déversée annuellement par les pouvoirs publics… sans contrepartie. C’est-à-dire l’antithèse du professionnalisme où le contrôle et le bénéfice sont les règles d’or.
     

    Yazid Ouahib
  • quelles réformes!!!! on fait du surplace depuis 1962.

    Le sénat salue les réformes
    08 Mai 2011

    Une vue du Sénat américain

    Jamais, depuis le début des révoltes arabes, les Américains n’ont apporté un soutien aussi fort et direct à l’Algérie.

    En ces moments où les perspectives du pire sont grandes ouvertes dans le Monde arabe, un soutien venant de la superpuissance mondiale vaut son pesant d’or. L’Algérie totalement cernée par les révoltes arabes, ne peut que se réjouir de la dernière position du Sénat américain qui vient de saluer les réformes engagées en Algérie et le niveau «remarquable» atteint par le partenariat entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme.
    Voilà un appui qui ne manquera pas de faire jaser bien des capitales occidentales. Au plan politique, cet appui de l’Oncle Sam signifie que l’Algérie garde toujours son poids géostratégique dans la région d’Afrique du Nord et surtout du Sahel. Un rôle que bien d’autres puissances ont tenté - et tentent toujours- de lui soustraire quitte à fortifier le camp des terroristes par le paiement des rançons et créer des zones de tensions permanentes.
    Lors de l’audition du futur ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Henry Ensher, par le Sénat, dans le cadre de la procédure de sa confirmation, le président de la sous-commission sénatoriale du Moyen-Orient, Robert Casey, a déclaré que «la décision de l’Algérie de lever l’état d’urgence est une étape positive» dans le processus des réformes. Il a également affirmé que l’Algérie est un partenaire «stratégique important» des Etats-Unis dans la lutte contre le groupe Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi).
    Dans ce sens, il a considéré que le gouvernement algérien a tenu un «rôle de leadership actif» dans les efforts de l’Union africaine pour lutter contre le terrorisme. De surcroît, M.Casey a avancé que le Groupe de contact algéro-américain de lutte contre le terrorisme «va contribuer à élargir la coopération existante entre les Etats-Unis et l’Algérie pour assurer une plus grande sécurité, la paix et le développement dans la région». Le futur ambassadeur américain à Alger n’a pas tari d’éloges affirmant que l’Algérie «joue un rôle essentiel sur les lignes de front de lutte contre l’extrémisme violent, comme elle a une connaissance de première main de l’importance de maintenir une vigilance constante contre ceux qui veulent nous faire du mal», a affirmé M.Ensher qui a rappelé devant le Sénat que «le Président Bouteflika a été le premier dirigeant arabe qui avait appelé le président Bush après les attentats du 11 septembre pour lui présenter les condoléances (...)».
    Jamais, depuis le début des révoltes dans les pays arabes, les Américains n’ont apporté un soutient aussi fort et direct à l’Algérie. Mais faut-il considérer cet appui comme un quitus des Américains aux autorités algériennes? Dans ce cas, quelles ont été les garanties offertes par l’Algérie au moment où l’opposition exprime ses doutes et ses résistances à propos de ces réformes justement?
    Sur le plan international, le futur ambassadeur a estimé que «l’Algérie a longtemps joué un rôle important dans les affaires de l’Afrique et du Moyen-Orient et dans la résolution des conflits dans toute la région. Son rôle de médiateur dans les conflits dans le Sahel demeure essentiel pour y trouver des solutions pacifiques». «Il s’agit d’un Etat membre de premier plan de la Ligue arabe, de l’Union africaine et de l’Organisation de la conférence islamique», a-t-il noté. Et voilà l’Algérie qui redore son blason de leader dans la région. Quant à l’évolution des manifestations à Alger et sur les perspectives politiques de l’Algérie, M.Ensher a soutenu que ces manifestations «reposent plus sur des aspirations économiques, sociales et politiques dans un cadre n’exigeant pas le départ d’un responsable particulier». Ce qui est une énorme différence par rapport aux autres manifestations dans la région. Au sujet de la situation sécuritaire, M.Ensher a exclu toute éventualité d’une perte de contrôle. «Franchement, je ne m’attends pas à ce qu’une telle chose se produise» en Algérie, a-t-il affirmé. «L’Algérie a beaucoup de ressources à mettre à profit. Il y a des revendications de longue date, il y a une tradition de la pratique démocratique et il y a un sentiment que la démocratie est déjà la voie à suivre. Et donc, je suis vraiment tout à fait optimiste sur l’avenir de l’Algérie».

    Brahim TAKHEROUBT

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  • Accueil | Vous avez dit Nous ne devons pas compter sur Bouteflika ! Il ne cherche pas à démocratiser la vie publique ! S’il avait cette intention...

    Nous ne devons pas compter sur Bouteflika ! Il ne cherche pas à démocratiser la vie publique !  S’il avait cette intention dés son arrivée au pouvoir, il n’aurait pas pris un 3ème mandat : donc Bouteflika n’est plus crédible ! il faut bien que quelqu’un interviennent pour démocratiser notre société ; et là, notre APN, avec ses 13 % des voix est mal placée pour cette tâche. Donc, le seul recours qui nous reste pour un passage à la démocratie dans la sérénité c’est l’institution militaire. C’est la seule institution qui nous reste. Elle est responsable de l’état des lieux dans notre pays. Elle a ramené Bouteflika ; qu’elle assume ses responsabilités ! C’est donc à elle que revient le devoir d’intervenir pour dissoudre cette APN mal élue et nous préparer des élections anticipées dignes du pays.

    Bey Mustapha Bebbouche

  • no moment

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  • mafia c'est une creation du gouverment ALGERIEN

    La mafia politico-financière vides ses comptes

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    Le manque de vision économique doublé d’une instabilité politique sème la panique chez les  barons de l’informel, les capitaines d’industrie et les hauts responsables. Conséquence :  flambée de l’immobilier et du taux de change des devises sur le marché informel. Le transfert illicite d’argent reprend aussi du service.  Enquête dans les milieux d’affaires oranais.

    «Tout le monde veut récupérer son argent, si cela continue, les banques n’auront plus de liquidités…» A en croire ce banquier oranais, dans la deuxième ville du pays comme partout en Algérie, la crise des liquidités et la prolifération des faux billets de banque persistent en dépit des assurances des autorités quant à une solution imminente. Dernière trouvaille : après les accrochages et les échanges d’accusations entre les différents responsables de la Banque d’Algérie et Algérie Poste, les autorités monétaires ont décidé d’émettre un nouveau billet de 2000 DA, annoncé pour le 28 avril. Objectif affiché : pallier le manque de liquidités. Devant cette situation, désarçonnés, des commerçants et des industriels préfèrent simplement retirer leur argent.

    Kadour, 40 ans, commerçant à  Sidi Bel Abbès, confie avoir récupéré son argent «juste après les émeutes». «Je ne voyais pas d’autre choix, car j’avais peur d’une reprise des émeutes et de me retrouver otage de l’ouverture des banques et du jour au lendemain, sans ressource. J’ai donc préféré mettre mon argent à l’abri.» Mais comment ? La réponse se trouve chez cet autre commerçant d’Oran. «Soit vous achetez des biens immobiliers, soit vous échangez votre argent en euros.» En économie cela s’appelle des «valeurs refuges». Une manière de blanchir ou de transformer l’espèce en une valeur matérielle. D’après nos sources, des dizaines de magnats du business de l’Ouest auraient ainsi procédé au retrait des liquidités des banques.


    Informés en catimini


    Et même si les raisons ne sont pas les mêmes, tous mènent une course contre la montre. Les entrepreneurs à la fortune douteuse, eux, sont mis en alerte par la dernière mesure prise par la Banque d’Algérie le 1er janvier dernier, notifiant aux banques de procéder, d’ici le 31 juin, à la conversion des bons de caisse anonymes en bons de caisse nominatifs (personnalisés). Un entrepreneur engagé dans des chantiers du gouvernement aurait, par exemple, selon des sources bancaires, retiré plus de 300 milliards de centimes en l’espace d’une semaine, déposés sous forme de bons de caisse. «Il n’est pas le seul à l’avoir fait, confirme une source sécuritaire. Ils sont nombreux ! Alors bien sûr, les banques sont tenues d’informer les autorités lorsque des sommes importantes sont retirées, mais ils ont eu toutes les facilités pour le faire.» Un autre entrepreneur, qui refuse de divulguer son identité, a récupéré en liquide plus de 80 milliards de dinars en bons de caisse. «Je ne veux pas compromettre l’avancée de mes chantiers en cours, argumente-t-il. Vous savez, je paie tout en espèces, donc face à cette crise de liquidités, je ne pouvais pas faire autrement. J’ai besoin de fonds de roulement.» Des personnalités influentes ainsi que des entrepreneurs proches du sérail auraient été informés en catimini avant même la notification aux banques. «Nous avons enregistré un flux anormal en début d’année, nous révèle-t-on à la brigade du renseignement économique de la gendarmerie. Nous avons mené des investigations qui ont abouti à un résultat étonnant.


    La Mecque des affairistes


    De hautes personnalités, des hommes d’affaires ainsi que leurs proches seraient derrière ce retrait bancaire inhabituel.»  Que craignent-ils ? D’abord, pour les hommes d’affaires douteux. «C’est la fraude fiscale (ces dépôts bancaires ne sont généralement pas déclarés aux impôts) qui motive leur empressement à retirer leur argent, et la campagne menée actuellement par l’Etat contre l’argent sale. Vous savez, Oran est en quelque sorte la capitale financière de l’Algérie de surcroît, La Mecque des affairistes et des barons de l’informel, en plus bien évidemment, de ceux de la drogue. Il y a trop d’argent à Oran !» tente d’expliquer un conseiller financier proche des milieux d’affaires oranais. Et d’interroger : «Avez-vous fait le lien entre le scandale Sonatrach, l’affaire du Centre des conventions d’Oran et celle des 900 millions d’euros transférés en Espagne ?» A l’évidence aucun. Mais d’après les confidences et les aveux de plusieurs hauts responsables locaux, «une poignée d’hommes d’affaires en liaison avec des hauts responsables tiennent d’une main de fer tout le business dans l’ouest de l’Algérie et des têtes risquent de tomber prochainement», avisent-ils. En d’autres termes, les derniers scandales ont tous un point commun : Oran comme lieu de transaction. Un ministre de l’actuel gouvernement aurait retiré ses dépôts bancaires et vendu ses biens immobiliers à Oran pour les échanger en euros sur le marché parallèle et dans les milieux initiés. Il ne serait pas le seul. Sur ses traces, des politiques, des militaires ainsi que de hauts responsables de l’Etat ont fait de même.


    Pas de risque


    Selon le quotidien El Khabar du 4 mars dernier, deux ministres du gouvernement Ouyahia auraient vendu leurs biens immobiliers en devises, alors qu’un troisième ministre aurait échangé sa «fortune» en dinars contre des euros. Tous s’y emploient, que ce soit les businessmen, les hauts responsables ou de simples commerçants. Selon un membre de la section oranaise de l’Association générale des entrepreneurs algériens, «Ce vent de révolte, qui peut contaminer l’Algérie à tout moment, les hante. Donc, ils préfèrent ne pas prendre le risque de laisser leur dépôt dans les banques. Même si on tente de rassurer l’opinion publique en disant que l’Algérie n’est ni l’Egypte ni la Tunisie, je vous assure que la peur s’est emparée de tout le monde. Même les entrepreneurs et les industriels les plus intègres se sentent menacés, car les Algériens doutent depuis toujours des nouvelles fortunes. Et nous sommes tous mis dans le même panier. Je ne vous cache pas que je suis aussi tenté de faire comme eux», avoue-t-il. Les plus malins ? Ils attendent le 28 avril. «Les billets de 2000 DA seront plus faciles à transporter et à cacher chez soi», ironise un grand commerçant oranais. Avis de bousculades devant les guichets bancaires à partir de la semaine prochaine…

    Zoheir Ait Mouhoub
  • la position ambigue de la diplomatie ALGERIENNE: bouble face,parseque elle est marquée en rouge dans l'agenda de la révolution arabe.

    Medelci.jpg

     

    Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a tenté dans un entretien accordé au quotidien l’Expression de ce jeudi 24 mars d’expliquer la position algérienne sur plusieurs dossiers, notamment celui de la Libye.
     
    En effet, jugée quelque peu ambigüe, la position algérienne concernant la Libye était pourtant préventive, selon M. Medelci, qui a rappelé à maintes reprises la menace terroriste dans la région. « La situation dans ce pays se caractérise d’une part, par une déliquescence du pouvoir, et par un foisonnement d’armes dont l’utilisation est plus ou moins, incontrôlée… », a‑t‑il affirmé.
     
    Pour lui, l’intervention étrangère ne pourrait qu’« exacerber » d’avantage la situation en Libye, « dans la mesure où elle va donner une validité au développement de l’action terroriste sur le plan idéologique ».
     
    Dans ce sens, il a rappelé que l’Algérie a eu le même message quant aux violences dans ce pays, qu’elles soient l’œuvre des Libyens ou des étrangers. 
     
    Questionné sur la position adoptée lors de la réunion de la Ligue arabe le 12 mars dernier autour du dossier libyen, Mourad Medelci a assuré encore une fois que l’Algérie n’avait alors exprimé aucune réserve.  Sur la résolution onusienne adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU le 17 mars, il émet quelques « critiques ». « Malheureusement, cette résolution ne s’est peut‑être pas suffisamment appuyée sur les précédentes expériences de même nature », souligne le chef de la diplomatie algérienne.  Il explique que l’objectif de l’adoption de cette résolution était la protection des civils avec une zone d’exclusion aérienne.  « Mais on n’a pas continué le processus de réflexion pour dire, concrètement ce qu’il fallait faire pour mettre en place cette exclusion aérienne… il y a eu une sorte de touiza sans chef d’orchestre. C’est une course, peut‑être, à celui qui ira le plus vite et sera le plus fort… », poursuit‑il.
     
    Dans un autre chapitre, le premier responsable du département des Affaires étrangères a  abordé les relations algéro‑marocaines. L’interviewé a assuré que l’ouverture des frontières terrestres n’est pas à l’ordre du jour. Même si les relations bilatérales tendent actuellement vers la normalisation, avec notamment l’échange de visites ministérielles.  Cependant, M. Medelci précise que « la frontière ne peut pas être fermée tout le temps »« Il faudra bien que nous réunissions, des deux côtés, les éléments nécessaires tant au plan politique que sécuritaire et économique qui pourraient, a-t-il assuré, justifier la réouverture des frontières. Quand nous avons décidé de promouvoir nos relations au niveau ministériel, nous avons pris acte, des deux cotés, que cela ne signifie pas que ces visites ministérielles devaient avoir un effet sur notre façon de voir le problème du Sahara occidental. Cette question est gérée à part par l’instance onusienne ».

     

  • Algérie, la jeunesse défie le pouvoir

     

    En Algérie, une grève ou un mouvement de protestation a lieu chaque jour pour dénoncer les injustices sociales. Depuis janvier, régulièrement, des Algériens tentent de se suicider par le feu. Les jeunes sont au cœur de la contestation. Chaque samedi, ils bravent la peur et se ressemblent à Alger.
  • trop tard!!!!!! mesures pour calmer la rue.

    ELLES SERONT MISES EN APPLICATION DANS LES PROCHAINS JOURS
    De nouvelles mesures pour calmer la rue
    17 Février 2011 - Page : 3

    Apaiser les tensions actuelles

    Benbada, Louh, Harraoubia, Djoudi, Ould Abbès et Moussa sont autant de ministres chargés de redonner à l’Etat sa crédibilité.

    En réponse à la requête du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, plusieurs membres du gouvernement ont donné des directives aux responsables de leurs différents secteurs au niveau des wilayas et des institutions économiques.
    Cette initiative tend à apaiser les tensions actuelles et à pondérer le comportement des responsables envers les citoyens en général, et les travailleurs plus particulièrement.
    Parmi les mesures prises, il y a l’allègement des procédures administratives ainsi que «la prise en considération des préoccupations relevées par la population», indiquent certaines sources à la presse. Dans ce contexte, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a été le premier, selon les mêmes sources, à avoir pris les mesures nécessaires dans ce sens. Cela par des instructions fermes aux maires d’être mieux à l’écoute des besoins et des préoccupations de leurs administrés, comme d’être particulièrement attentifs aux préoccupations des jeunes chômeurs.
    Le ministère a pareillement appelé à ne pas minimiser les revendications exprimées par cette frange de la population. Il est ainsi recommandé de travailler en coordination avec les divers secteurs afin de répondre au plus grand nombre de sollicitations des jeunes chômeurs.
    Pour sa part, Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a instruit les différents responsables de son département et des agences de l’emploi de diligenter toutes les demandes en souffrance. M.Louh a, d’autre part, exigé l’amélioration de l’accueil des jeunes chômeurs et demandeurs d’emploi, comme de prendre en considération leurs dossiers. En guise de suivi de ces instructions, M.Louh a ainsi effectué des visites surprises aux différentes agences de l’emploi, afin de constater par lui-même la qualité de la prise en charge de cette catégorie de personnes. Dans ce même contexte, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, a réitéré la nécessité d’accélérer les finitions des quartiers achevés. Il a notamment mis l’accent sur leur aménagement et la distribution, dans les plus brefs délais, des logements. Il a aussi prié les responsables des départements concernés, de travailler en coordination avec les autorités locales, pour rassurer les citoyens bénéficiaires de ces habitations, et les informer des délais de remise des clés. De son côté, El Hadi Khaldi, ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels, a demandé la régularisation immédiate des stagiaires et des travailleurs qui attendent leur dû depuis 2009.
    Quant au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, il a exigé plus de flexibilité et de compréhension de la part des médecins envers leurs étudiants.
    La même chose pour M.Ould Abbès, ministre de la Santé, qui a demandé aux responsables des centres hospitaliers et des hôpitaux de faciliter les procédures d’admission des malades. Il a aussi, demandé aux responsables au niveau de son ministère de recevoir les représentants du syndicat des paramédicaux.
    Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, est aussi en tenue de combat. C’est à lui qu’échoit la tâche d’introduire sur le marché les mesures concernant la disponibilité des produits alimentaires et la régulation de leurs prix. Encore faut-il que le département de l’Agriculture dirigé par Rachid Benaïssa, puisse fournir une production suffisante en produits divers pour remplir le couffin de la ménagère. Du côté du ministère des Finances, c’est Karim Djoudi qui doit veiller à ce que les subventions puissent parvenir à leurs bénéficiaires et que les entrepreneurs publics et privés puissent traduire sur le terrain les encouragements à l’investissement. Des aménagements sont contenus dans la loi de finances pour faciliter le recrutement et la création de l’emploi. Le ministère est chargé de répartir les revenus tirés de l’exportation des hydrocarbures. Ils permettent au gouvernement Ouyahia de dégager 1200 milliards de dinars en tant que transferts sociaux. C’est ce qu’avait affirmé depuis une semaine, Kamel Aïssani, directeur des transferts sociaux et de la protection sociale au ministère des Finances.
    Ces transferts sont l’équivalent de 15 milliards de dollars. Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, est aussi en première ligne.

    Nardjes FLICI

  • no moment

  • très bon article:à lire

    Révolte dans le Monde Arabe : les leçons de l’Algérie post-octobre 1988

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    L’actualité chaude au monde arabe s’est invitée jeudi dernier à l’université du Québec à Montréal  lors d’une conférence organisée par l'Observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et par la la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques.

    Miloud Chennoufi,  professeur au Collège des forces royales de Toronto a mis en garde l’opposition tunisienne contre les risques de cette période de transition après la chute de Benali.  "Les luttes intestines au sein de l’opposition vont profiter au régime", a tenu à souligner celui qui a exercé le métier de journaliste en Algérie.  

    Il a rappelé qu’en Algérie post-octobre 1988, l’ouverture démocratique n’a pas été exploitée pour la mise en place d’institutions de transition pouvant mener à un apprentissage démocratique. Les partis se sont lancés rapidement dans une bataille sur des projets de sociétés. Plusieurs erreurs ont été "sciemment" commises par le pouvoir dont la légalisation de partis islamistes radicaux, rappelle celui qui pense que la légalisation de partis islamistes modérés aurait suffi. 

    Le pouvoir algérien, machiavélique qu’il est, croyait qu’en autorisant les partis islamistes radicaux, l’attention allait se polariser sur eux et les gens finiraient par lui revenir. Ajouté à cela un mode de scrutin qui a fait que 3 millions de voix sur 13 millions d’inscrits ont permis un raz de marrée islamiste lors des élections législatives de 1991. 

    La suite, tout le monde la connait : le retour de l’armée aux affaires et un régime similaire à celui de Moubarak en Egypte (capitalisme prédateur, corruption, de plus en plus de misère…). Pour Miloud Chennoufi qui rejette et la laïcité jacobine et l’islamisme radical, des islamistes  "fréquentables" existent et se recrutent chez les frères musulmans progressistes ou chez ceux qui gouvernent en Turquie présentement. 

    Analysant l’actualité et l’épouvantail islamiste brandi par les média occidentaux, Miloud Chennoufi dit que ceci ne vient pas de nulle part. Le fond de la pensée occidental est simple sur le sujet : dans les pays arabes c’est soit la dictature ou la théocratie. 

    Samuel Huntington, l’auteur du Choc des civilisations, la résume bien en affirmant que "dans le monde arabe, on ne trouvera pas un seul journaliste ou universitaire  qui défendra les valeurs démocratiques". 

    De son côté le tunisien d’origine Kamel Béji, économiste et professeur de politiques publiques à l’université Laval est revenu sur le "miracle" économique tunisien durant les 23 années de règne de Benali. Il a souligné que ce "miracle" a été possible parce que, entre autres, tous les voisins de la Tunisie traversaient des crises (guerre civile en Algérie, embargo sur la Libye et transition au Maroc). Mais ce miracle ne profitait pas à tout le monde au pays de Bourguiba.

    Nationaliser tous les acquis du clan Benali-Trabelsi,est l’une des actions préconisées par celui qui dit être content à l’idée de "ne plus avoir peur comme auparavant à chaque fois qu’il rentrait en Tunisie que l’agent de la police des frontières le trouve fiché  pour un paragraphe critique sur une quelconque politique de Benali qu’il  aurait écrit dans une thèse !".

    Rachad Antonius, né en Egypte et professeur en sociologie, a rappelé que l’apprentissage de la mobilisation dans sn pays d'origine ne date pas des évènements actuels et qu’à titre d’exemple en 2008 sur Facebook un appel à la grève générale a été lancée pour le 6 avril. Ce jour là, il n’y a pas eu de grève mais le pays était pratiquement à l’arrêt.

    Le rôle que peut jouer la diaspora ? "Aucun sauf le soutien", affirme Miloud Chennoufi.  "Le changement viendra de l’intérieur. La diaspora suivra et sera à la disposition de cette dynamique", a-t-il ajouté. Pour Rachad Antonius, au Canada, "la diaspora peut compter sur la société civile mais pas sur les gouvernements occidentaux qui continuent à entretenir des rapports coloniaux avec le monde arabe". 

    A noter que les interventions du public étaient d’un niveau inégal. Certains présents originaires de Tunisie, visiblement pas encore revenus d’avoir renversé Benali dont le nom n’est jamais cité directement, ont tiré le débat vers le bas en confondant débat universitaire public et forum populaire.

    Samir Ben
  • nos malheurs viennent uniquement de la france et ca depuis 1830 et ca continu sur le maghreb et cote d'ivoire et niger qui soutient tous les dictateurs.

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    Alors que les violences s'étendent en Algérie, la France se montre particulièrement réservée. Vendredi, lors de son point-presse quotidien, le Quai d'Orsay s'est retranché derrière un banal : «Nous suivons la situation avec attention».

    Lors d'un voyage en octobre à Alger, alors qu'elle était ministre de la Justice, la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait pourtant parlé des relations franco-algériennes comme étant «très étroites, un peu comme dans un couple».

    Plusieurs raisons pourraient expliquer la réserve affichée par la diplomatie française. Il y a d'abord les intérêts économiques français en Algérie, mais aussi la présence en France d'importantes communautés maghrébines. «Si jamais la situation empirait, la France craint un débordement de l'immigration en France avec les tensions que cela comporte», estime Karim Pakzdad, de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).

    La retenue française vient aussi des accès de tension survenus au cours des deux dernières années avec Alger qui, bien qu'aujourd'hui résorbés, ont marqué les esprits au Quai d'Orsay. En février 2010, l'ex-chef de la diplomatie française Bernard Kouchner avait ainsi affirmé que la relation franco-algérienne, passionnelle depuis près d'un demi-siècle, serait «peut-être plus simple» lorsque la génération de l'indépendance algérienne ne serait plus au pouvoir. Alger avait vivement réagi et refusé toute visite du ministre.

    La France aussi silencieuse sur la Tunisie

    Paris se montre tout aussi silencieux sur la situation tendue en Tunisie. La France, souvent prompte à défendre la liberté d'expression dans le monde, n'a pas lancé d'appel à la libération de blogueurs et cyber-dissidents arrêtés. «Le silence des alliés de Tunis n'est pas sain. On laisse à Zine El Abidine Ben Ali (président de la Tunisie) le temps de se retourner (...) On le soutient, on fera comme d'habitude», déplore Souhayr Belhassen, de nationalité tunisienne, présidente de la La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) basée à Paris.

    Les raisons de cette retenue pourraient être les mêmes que pour l'Algérie. La relation s'était aussi sévèrement refroidie entre Paris et Tunis après des critiques en novembre 2009 du même Bernard Kouchner suite à des arrestations de journalistes tunisiens. Il s'était dit «déçu» et avait qualifié ces détentions d'«inutiles». Tunis avait alors dénoncé une «ingérence étrangère inacceptable».
     
    Source : Le Parisien

  • encore une affaire,fuite ,scandale ,pas de wikileaks !!!!!

    L’IGF accable Tassili Airlines

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    L’IGF a relevé plusieurs dépassements dans la gestion de Tassili Airlines dont le recours injustifié à la procédure de gré à gré pour des
    marchés à coups de milliards de dinars.

    Des cadres et d’anciens responsables de Tassili Airlines sont dans de beaux draps. Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur la gestion de cette compagnie appartenant au groupe Sonatrach relève plusieurs irrégularités. Ayant passé au crible les comptes et les investissements de la compagnie en juin 2010, l’IGF fait ainsi état, en conclusion de son enquête, de plusieurs dépassements, notamment dans la passation de marchés de gré à gré. Le rapport, dont un exemplaire a été remis à la direction générale de Sonatrach, souligne «le recours injustifié à la procédure de gré à gré» dans le cadre d’un marché de réalisation d’un centre de maintenance confié à un groupement canadien dénommé Axor-Teknika-scatt (ATS), le 7 avril 2007, pour un délai de réalisation de 8 mois et un montant forfaitaire de plus d’un milliard de dinars, dont 14 millions transférables à l’étranger. Outre la procédure de gré à gré, l’IGF émet des réserves sur la réception provisoire, le 28 octobre 2009, de ce centre de maintenance.


    L’IGF relève également une «absence de transparence dans le cadre de la procédure de consultation du contrat de suivi des travaux de réalisation du centre de maintenance. A titre d’exemple, l’offre la moins disante ne figure pas dans le procès-verbal établi le 3 décembre 2007 par le comité ad hoc chargé de l’examen des résultats de la consultation». Il y a également un retard considérable accusé dans la réalisation de ce centre. Fixée initialement à 8 mois, la réalisation du projet a pris 30 mois, soit quatre fois le délai initial. Il est précisé dans le rapport que «le contrat a été signé le 7 avril 2007», alors que l’ordre de service n’a été notifié à l’entrepreneur qu’en juin de la même année.


    Aussi, le rapport de l’IGF relève des anomalies dans trois avenants conclus avec ATS et établis entre janvier et novembre 2009. Ces avenants ont été conclus après expiration des délais contractuels, ce qui est contraire à la loi.  Selon le même rapport, Tassili Airlines n’a pas effectué l’inventaire physique des stocks et des investissements depuis décembre 2006, soit quatre ans.
    Ces griefs s’ajoutent à bien d’autres, non moins accablants. Ainsi, les enquêteurs de l’IGF font état, dans leur rapport qui est entre les mains de la justice, d’un défaut de mise en œuvre des clauses relatives aux pénalités de retard à l’encontre du groupement canadien ATS chargé de la réalisation du projet de l’entreprise RSA Service bénéficiaire d’un contrat de branchement électrique signé en 2009. ATS, faut-il le rappeler, est la même société qui a obtenu de gré à gré le marché de construction du centre de maintenance.
    Des irrégularités ont été également relevées dans un contrat relatif aux travaux d’assainissement conclu en 2009 avec l’entreprise Etabre pour un montant de 14 millions de dinars, suite à un appel d’offres restreint.
    Selon le rapport de l’IGF, il y a eu, dans la procédure, un défaut d’enregistrement des lettres de consultation et des offres déposées par les soumissionnaires.


    Il a été également relevé un défaut de production de la caution de «bonne fin d’exécution» par le bureau d’études Soceter, bénéficiaire du contrat de suivi des travaux signé en janvier 2008. L’IGF s’est penchée également sur la gestion des avions de la compagnie. Il est fait état de l’immobilisation sans motif de cinq  appareils, qui a duré de janvier à mai 2010. L’IGF a, en outre, relevé l’utilisation d’un bombardier pour la destination Alger-Oujda-Alger les 22 et 23 février 2009 sans contrat ni bon de commande. Ayant pris connaissance du contenu du rapport, M. Yousfi, le nouveau PDG de Sonatrach, a vite réagi en exigeant de la nouvelle direction de Tassili Airlines d’apporter les correctifs possibles, mais aussi de sanctionner ceux qui étaient à l’origine de ces dépassements : «Compte tenu du caractère urgent que revêtent certaines opérations, je vous instruis d’ores et déjà à prendre toutes les mesures utiles et nécessaires pour apporter des correctifs dans des délais raisonnables et me tenir informé du déroulement de chacune des opérations, y compris les mesures et sanctions à l’encontre des personnes ayant été la cause de ces dépassements.» Outre les sanctions, des poursuites judiciaires vont être engagées contre certains responsables, a-t-on appris d’une source proche du dossier.

    Mokrane Ait Ouarabi
  • les dessous d'une vache qui prend la pillule,pas de lait!!!!!!!

    Les laiteries privées crient au scandale et la Fédération des producteurs de lait accuse l’Onil de discrimination. 1 500 tonnes de poudre de lait ont été distribuées ce lundi aux producteurs étatiques (Giplait) et à deux laiteries privées. Les autres producteurs privés qui attendent leur quota, pourtant payé à l’avance depuis le début du mois d’octobre, demeurent toujours en rupture de stock.
    Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Bien que ce stock de poudre de lait récemment importé couvre seulement une semaine de production des laiteries étatiques (Giplait) et deux jours de production pour les deux producteurs privés qui ont pu, à la différence des autres, bénéficier d’un petit stock, il est vraiment aberrant, aux yeux de Abdelwahab Ziani, d’agir de la sorte dans une conjoncture de crise. En effet, le président de la section agroalimentaire de la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA) pense qu’il est discriminatoire d’approvisionner les laiteries publiques et certains producteurs privés en poudre de lait, et laisser «à sec» les autres laiteries privées qui attendent la livraison de leur quota, payé à l’avance depuis le début du mois d’octobre dernier. «Nous déplorons cette manière de faire.» Depuis que l’Onil gère les quotas de poudre de lait, la filière s’est complètement clochardisée », a-t-il souligné, non sans soutenir qu’il aurait été plus sage d’importer 15 000 tonnes de poudre de lait au lieu des 1 500 tonnes en question, approvisionner l’ensemble des producteurs sans exception et selon les besoins de chacun, afin de permettre une production régulière jusqu’à la fin de l’année. Cela, insiste-t-il, aurait d’une part diminué la tension chez les producteurs, et d’autre part, mis fin à la pénurie dont souffrent les consommateurs.
    Etouffer la pénurie le temps d’un Aïd et d’un week-end prolongé
    Selon des indiscrétions, l’approvisionnement des laiteries publiques et seulement des deux plus grands producteurs privés connus sur le marché répond à un souci d’étouffer la crise le temps d’un Aïd et un week-end prolongé, surtout au niveau du centre du pays où une pénurie ne peut pas passer inaperçue. Il semblerait même que l’Onil n’ait pas été seule dans la prise de cette décision. Cette mesure, affirment des sources proches, vient «d’en haut». S’agissant de la décision de l’Etat de réduire la facture d’importation de la poudre de lait, qui est à l’origine de cette crise, comme le soutiennent certains producteurs, Abdelwahab Ziani semble avoir une tout autre opinion que le président du Comité interprofessionnel de la filière lait, Mahmoud Benchkour. Pour rappel, ce dernier avait récemment soutenu qu’il ne s’agit point d’une pénurie de lait et d’un manque d’approvisionnement en poudre, mais plutôt d’un dysfonctionnement dans la distribution et dans la production, accusant certains producteurs de détourner les quantités de poudre de lait de leur usage initial pour la fabrication de fromages, yaourts et autres dérivés. Sur ce chapitre, Abdelwahab Ziani pense que certains acteurs principaux du secteur, à l’exemple de l’Onil, soutiennent ce genre de propos, pour la simple et bonne raison qu’ils sont loin de la réalité du terrain. «Habituellement, nous importons 140 000 à 150 000 tonnes de poudre de lait. Pour cette année, nous nous sommes entendus sur l’importation de 130 000 tonnes par souci de réduire la facture d’importation et d’encourager la production de lait cru local. Mais il se trouve que devant la baisse drastique du pouvoir d’achat, les consommateurs se sont rabattus sur le lait en sachet pour combler le non-accès à certains produits élémentaires. Ce qui a déclenché, un peu avant le mois de Ramadan, une surconsommation que les producteurs n’arrivent pas à combler avec le stock de poudre disponible. Apparemment, toutes ces données semblent échapper à l’Onil», a-t-il précisé. Le président de la Fédération agroalimentaire rappelle que la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA) a été la première à attirer l’attention des pouvoirs publics, il y a quelques années, sur la nécessité d’encourager la production nationale du lait cru, mais réduire l’importation de la poudre de lait sans mettre en place en contrepartie les outils nécessaires pour booster la production locale de lait cru peut s’avérer comme une mesure périlleuse. «Pour encourager la production de lait cru en Algérie, il faut opter pour des subventions directes aux fellahs et aux collecteurs, multiplier le nombre de vaches et les points de collecte… c’est une batterie de mesures à prendre logiquement avant de passer à autre chose», a-t-il enfin ajouté.
    M. M.

  • et les notres !!!!!!! du maghreb ,afrique du nord

    Corruptions : DÉCISION HISTORIQUE DE LA COUR DE CASSATION EN FRANCE
    Les biens mal acquis des dictateurs africains feront l’objet d’une enquête judiciaire


    C'est une «porte ouverte» pour les associations anticorruption. La décision historique du 9 novembre de la Cour de cassation en France de juger recevable la plainte de l'ONG Transparency France visant le patrimoine de chefs d'Etat africains est susceptible d'ouvrir la voie à des actions en justice menées par d'autres associations anticorruption. «Cette jurisprudence risque d'entraîner une inflation des plaintes avec constitution de partie civile d'un certain nombre d'associations», met en garde l'avocat du président gabonais Ali Bongo, Me Patrick Maisonneuve, qui craint que celles-ci ne cherchent à «instrumentaliser la procédure pénale».
    La justice française avait en effet considéré jusqu'à présent que des associations anticorruption ne pouvaient à elles seules être à l'origine de poursuites judiciaires, n'ayant pas «d'intérêt à agir» et n'ayant pas subi de préjudice direct de délits éventuels. L'opportunité d'engager des poursuites dans ce type de dossier n'était censée revenir qu'au parquet. La décision de la Cour de cassation, qui a estimé que Transparency France avait bien subi «un préjudice direct et personnel», remet en cause cette doctrine et pourrait entraîner de nouvelles procédures. L'association française de lutte contre la corruption, Anticor, dont le président d'honneur est le juge Éric Halphen, est ainsi tentée de relancer des actions en justice. «L'arrêt est tout à fait intéressant et nous ouvre l'horizon pour la recevabilité de nos futures actions», a déclaré l'ancien juge d'instruction. Le parquet de Paris a classé sans suite depuis un an plusieurs plaintes d'Anticor. La décision rendue mardi 9 novembre par la plus haute autorité judiciaire est «conforme à toute l'évolution du droit positif quant à l'action collective des associations et devrait ainsi permettre à l'avenir de surmonter l'inertie du parquet dans certaines affaires politico-financières», a estimé la branche française de Transparency International. L'organisation rappelle d'ailleurs que la Cour de cassation a déjà admis depuis plusieurs années «la recevabilité des constitutions de partie civile d'associations lorsque l'infraction dénoncée porte atteinte aux intérêts collectifs que celles-ci ont statutairement pour mission de défendre». Les associations de déportés, de lutte contre le tabagisme ou plus récemment certains défenseurs de l'environnement en ont ainsi bénéficié.
    Faire la lumière sur des détournements massifs
    La justice française cherchera finalement à faire toute la lumière sur la manière dont trois chefs d'État africains ont acquis, en territoire hexagonal, des biens de luxe d'une valeur de plusieurs dizaines de millions d'euros. La Cour de cassation, plus haute juridiction du pays, a donc ordonné la désignation d'un juge d'instruction pour enquêter sur l'affaire des «biens mal acquis», renversant une décision contraire rendue fin 2009 par la Cour d'appel de Paris. Le parquet, aux ordres du ministère de la Justice, s'était opposé à la demande de la section française de Transparency International (TI), qui avait porté plainte avec d'autres ONG pour «recel de détournement de fonds publics» contre les dirigeants du Gabon, du Congo-Brazzaville et de la Guinée équatoriale. La Cour de cassation a conclu que les détournements de fonds commis par des chefs d'État constituent un préjudice pour les ONG luttant contre la corruption et qu'elles sont habilitées à ce titre à réclamer l'ouverture d'une information judiciaire. Transparency International y voit une décision «historique» qui va permettre de lutter contre l'impunité quoi qu'en pense le gouvernement en place. «C'est très important, puisqu'on a vu récemment en France que le pouvoir exécutif n'hésite pas à faire ce qu'il peut pour limiter les enquêtes sur des affaires sensibles», note en entrevue Julien Coll, délégué général de la section française de l'organisation. M. Coll pense que la cause sur les biens mal acquis pourrait mener à des révélations potentiellement embarrassantes pour la France. «Il y a un passé chargé entre notre pays et certaines ex-colonies où la corruption est omniprésente», souligne-t-il. L'organisation Survie, qui critique aussi les liens opaques de Paris avec ses anciennes colonies, espère que l'information judiciaire permettra d'évaluer précisément l'ampleur des détournements de fonds et mènera à une remise en cause durable des relations existantes avec des «chefs d'États prédateurs». Bien que la décision crée un précédent important pour les ONG, M. Coll ne prévoit pas une multiplication tous azimuts des causes de même type dans un avenir rapproché. «On ne va pas le faire à la légère», note le porte-parole qui insiste sur l'importance des ressources humaines et matérielles requises pour étoffer des dossiers de détournement de fonds. L'intervention de la Cour de cassation soulève des espoirs considérables en Afrique, où plusieurs médias se réjouissent de la perspective de voir les dirigeants corrompus mis à l'épreuve. «On s'achemine peut-être vers la fin de l'époque où bien des chefs d'État africains, à l'image du roi Crésus, faisaient la pluie et le beau temps, sous le regard envieux et impuissant de leur peuple.»
    LSC

    Les chefs d'État ciblés ?
    Gabon. Omar Bongo et son fils.
    Omar Bongo, qui a toujours entretenu des liens étroits avec la France, a mené le pays sans discontinuer de 1967 jusqu'à sa mort en juin 2009. Il a été remplacé quelques mois plus tard par son fils, Ali Bongo, à l'issue d'un scrutin décrit par l'opposition comme un «coup d'État constitutionnel».Ses détracteurs lui reprochent d'avoir longtemps géré le pays comme s'il s'agissait d'une propriété privée. Une enquête préliminaire menée il y a quelques années dans le cadre de l'affaire des biens mal acquis a déterminé que le président gabonais et ses proches détiennent en France 39 propriétés, 70 comptes de banque et une dizaine de véhicules de luxe.
    Congo-Brazzaville. Denis Sassou-Nguesso.
    Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou- Nguesso, est arrivé au pouvoir pour la première fois il y a une trentaine d'années. Bien que le pays soit l'un des principaux producteurs de pétrole de l'Afrique subsaharienne, la vaste majorité de la population vit dans la pauvreté. L'enquête préliminaire déjà menée dans le cadre de l'affaire des biens mal acquis a démontré que le chef d'État et ses proches détiennent 18 propriétés, plus d'une centaine de comptes bancaires ainsi qu'une voiture de luxe. Le dirigeant africain a décrit il y a quelques années les plaignants comme des «bourgeois» qui n'ont «peut-être jamais mis les pieds au Congo».
    Guinée équatoriale. Teodoro Obiang. Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, est arrivé au pouvoir par les armes à la fin des années 70. Il est régulièrement montré du doigt par les organisations de défense des droits de l'homme, qui lui reprochent de réprimer avec brutalité toute opposition et de détourner les richesses pétrolières du pays. L'enquête préliminaire menée en France dans l'affaire des biens mal acquis indique qu'il détient une propriété de luxe ainsi qu'une dizaine de voitures d'une valeur de près de quatre millions de dollars. Son fils Téodorino est dans le collimateur d'ONG américaines qui l'accusent d'avoir acheté avec des fonds détournés une propriété de luxe à Malibu ainsi qu'un jet privé.

    Une première juridique d'importance considérable
    Cette décision de la Cour de cassation constitue une première juridique considérable, qui va au delà d'ailleurs des «biens mal acquis». Car si les plaintes de ce type sont désormais recevables, cela va permettre de surmonter l'inertie du parquet dans certaines affaires politico-financières sensibles. C'est pour cela que William Bourdon, le célèbre avocat des droits de l'homme, parle de «brèche judiciaire ». Concrètement, dans l'affaire des «biens mal acquis», une information judiciaire va pouvoir être ouverte et un juge d'instruction saisi. Ce juge indépendant va devoir déterminer dans quelles conditions le patrimoine français des présidents gabonais, congolais et guinéen a été acquis. Cette enquête devrait aussi permettre de faire toute la lumière sur le rôle joué par certains intermédiaires qui auraient pu faciliter la réalisation de ces acquisitions. On peut penser notamment aux établissements bancaires déjà identifiés par la première enquête de police réalisée en 2007. Aujourd'hui, le juge d'instruction va devoir vérifier si ces banques ont bien respectées la loi anti-blanchiment. Il n'est pas impossible, et c'est ce qu'espère Transparency France, qu'au final, l'instruction débouche sur la mise en œuvre effective du droit à restitution : les biens seraient rendus aux pays concernés. Le travail du juge d'instruction va être à présent de rechercher comment ces biens ont été acquis, puisque ces trois dirigeants africains exposent qu'ils ont des revenus modestes.

    Colère des avocats de la défense
    Les présidents du Gabon, de Guinée équatoriale et du Congo-Brazzaville soutiennent que ce patrimoine détenu en France a été acquis le plus légalement du monde et ils mettent au défi l'ONG Transparency France de prouver qu'il s'agit de biens mal acquis. Olivier Pardo, l'avocat de Teodoro Obiang, le président de Guinée équatoriale, est particulièrement remonté, il parle d'instrumentalisation. Cet avocat a d'ailleurs déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse. Pour cet avocat, l'action de l'ONG anti-corruption relève surtout du coup médiatique. Olivier Pardo soutient que l'ONG a procédé par amalgame en mélangeant tout, et, ajoute-t-il, cette association, qui n'a de transparent que son nom, «s'érige dans une sorte de néocolonialisme arrogant et insupportable». Vous l'avez compris, la bataille dans les prétoires sera âpre... Pour Olivier Pardo, avocat du président Obiang, «maintenant, il va falloir démontrer preuve à l'appui que ce qu'ils disent est vrai ; leurs intentions ne sont que médiatiques et non judiciaires...»
    *Un patrimoine considérable
    Le patrimoine le plus important c'est celui du clan Bongo. Si l'avocat d'Ali Bongo assure qu'il ne possède rien en France, la police a recensé 39 propriétés luxueuses, 70 comptes bancaires et une dizaine de véhicules de luxe, dont certains payés avec des chèques du Trésor public gabonais. Le patrimoine du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, est également bien fourni : 24 propriétés selon la police et 112 comptes bancaires. Terminons cet inventaire par le patrimoine du président de la Guinée équatoriale : un seul logement recensé mais par contre de nombreux véhicules de luxe, deux Ferrari, deux Bugatti, deux Maserati, une Rolls-Royce et quelques Mercedes.
    *Crises diplomatiques en perspective...
    Les tensions pourraient rapidement apparaître et pourraient déboucher sur une véritable brouille diplomatique entre Paris et ses trois partenaires africains, à l'image de ce qui s'est produit avec l'Angola lorsque la justice française a poursuivi son ambassadeur Pierre Falcone pour trafic d’armes. Et il ne faut pas perdre de vue non plus que ces trois pays sont des partenaires économiques importants. Ce genre d'affaire pourrait pousser le Gabon, la Guinée équatoriale et le Congo-Brazzaville à tourner le dos à la France. Or, ces trois pays sont parmi les plus gros producteurs de pétrole d'Afrique subsaharien

  • La pluie, une catastrophe naturelle ? chez nous!!!!!!

     


    Par : Mustapha Hammouche
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    Aux premières pluies d’automne, on a plutôt cette réflexion : ça va laver la ville des ordures qui jonchent ses trottoirs, ses voies, ses places.
    Et puis la boue, les gravats, les sachets et les bouteilles en plastique bouchent les regards. Des cantonniers s’affairent, sous la pluie et les pieds dans la bourbe, à dégager, à l’aide d’instruments primitifs — piquets, fils de fer — les canaux obstrués.
    C’est désormais coutumier et cela devrait faire partie des prévisions météorologiques : le moindre excédent de précipitations prend des allures de catastrophe naturelle dans toute la région concernée. Les rues en pente s’improvisent en véritables oueds, les routes sont immergées et les espaces incurvés sont inondés. D’ailleurs, la moindre annonce de précipitations prend une allure de BMS et jette une ambiance de veillée d’armes. On craint pour son toit et pour ses murs ; on appréhende l’épreuve des déplacements du lendemain…
    Les dégâts de dimanche, qui ont pratiquement touché l’ensemble des régions du pays, au Nord du moins, ne semblent pas avoir un réel rapport avec la quantité de pluie tombée. Ces effets s’expliquent peut-être par la vulnérabilité du bâti, au sens large, le déficit de conception et d’entretien.
    Tout se passe comme si tout ce qui est construit n’est qu’un étalage de béton, de briques, de bitume, recouvrant un sol national brut et sans autre aménagement. Cet agencement superficiel de bâtiments, d’équipements, de routes réduit les infrastructures à un vernis sans évacuation suffisante, inondable au moindre surplus d’eau. La culture de “la réalisation”, chargée de compenser l’absence de prévision et de planification en termes d’urbanisme, de génie civil et rural et d’aménagement, fait du réseau construit un assemblage d’ouvrages posés à même le sol. La formule est certainement exagérée, mais elle exprime l’imprévision et l’attitude expéditive observée dans la conception et l’exécution de beaucoup de projets.
    Cet état de fait correspond bien à la psychologie du décideur en matière de développement : ce qui compte, c’est ce qui se voit. Le projet a d’abord une fonction de marketing politique : taille, coût des projets, superficie, nombre de logements, d’emplois, etc. Ce qu’il y a sous la dalle, sous le vernis, compte beaucoup moins. Cela ne se voit pas à la télévision. C’est pour cela qu’on est moins regardant et qu’on économise peut-être sur les ouvrages “enterrés”.
    Le jour de la catastrophe, la faute sera à la pluie ou au mouvement tectonique.
    Même le drame de Bab El-Oued n’a pas été suffisamment incitatif pour faire du drainage et de l’assainissement un impératif de sécurité publique. Ne parlons pas de la gêne que subissent les citoyens et l’économie nationale aux premiers orages !
    Déjà qu’on ne se soucie pas trop des défauts de surface, va-t-on quand même s’occuper des malfaçons de fondation ?

    M. H.
    musthammouche@yah

  • no moment

  • l’Algérie embarrassée par des parlementaires européens, sa ce passe toujours ainsi, depuis l'aube du temps

    L’Algérie a été interpellée au Parlement européen pour mettre fin à la situation humanitaire inacceptable dans laquelle se trouve le dissident du Polisario, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud. La poursuite de sa détention au secret, en territoire algérien, est inacceptable, ont estimé des députés européens. Pour eux, Mustapha Salma qui a simplement exprimé en public son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara, doit être libéré sans délais.

    Lors d’une rencontre entre parlementaires européens et algériens, tenue courant octobre à Bruxelles, dans le cadre des réunions régulières entre le Parlement européen (PE) et les parlements maghrébins, Pier Antonio Panzeri, le président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au PE, a interpellé « officiellement » l'Algérie au sujet de Mustapha Salma. Le Polisario avait fictivement annoncé le 6 octobre, la libération de Mustapha Salma, mais sa famille et les ONG demeurent toujours sans nouvelles de lui. Ils ne sont pas au courant ni de son lieu ni de ses conditions de détention, et ils s’en inquiètent. « Je soulève d'une manière officielle l'affaire de M. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud », a lancé Antonio Panzeri d’un ton franc, qui a pris au dépourvu les parlementaires algériens. Cette personne est disparue et accusée de trahison simplement pour avoir exprimé son soutien à l'ouverture d'un dialogue autour du plan d'autonomie proposé par le Royaume du Maroc comme solution pour sortir de la situation actuelle du conflit autour du Sahara », s’est indigné le parlementaire européen.

    Belhouari Hamid

  • Les révélations choc de Chadli Bendjedid,,,,b!!!!!

    Evénement du 5 octobre, processus électoral et question amazigh
    Les révélations choc de Chadli Bendjedid
    Par: Salim Koudil – Liberté 04 octobre 2010

    Un document historique et académique algérien a été récemment publié au Japon. Il s’agit d’une longue interview accordée par l’ex-président de la République, Chadli Bendjedid, à deux chercheurs japonais, Kisaichi Masatoshi et Watanabe Shoko. Ces deux derniers travaillent sur l’Algérie depuis plusieurs années et ont déjà publié le premier livre en japonais sur l’Algérie.

    Liberté a pu se procurer le document écrit en deux langues, arabe et japonaise. Chadli Bendjedid y aborde, parfois avec une légèreté déconcertante, des sujets aussi sensibles que l’arrêt du processus électoral, l’amazighité et les évènements du 5 octobre. Ses déclarations sont quasiment inédites. Ainsi à la question : le pouvoir algérien devait-il accepter un gouvernement du FIS ?, l’ex-président a eu cette réponse. “oui, c’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté (…) il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement.” Se voulant plus explicite, il dira qu’“il fallait juger le FIS par les lois et la constitution qui régissent l’état, et le fait de ne pas avoir respecté le choix du peuple a été une très grande erreur.” Constant dans sa position, il affirma que “la démocratie a donné au peuple algérien le choix des islamistes en toute liberté, exactement comme cela s’est passé en Palestine quand le peuple palestinien a voté pour Hamas”.

    Sa “lecture” est d’ailleurs anecdotique. Alors qu’il était le président du pays, il a expliqué que c’était un vote sanction “pour se venger des responsables du FLN qui ont commis de grandes erreurs à l’encontre du peuple algérien et dilapidé son argent, c’est ça la vérité”. Sur sa démission du 12 janvier 1992, Chadli a nié avoir été démis de ses fonctions en relatant ce qui s’est passé. “j’étais pour le processus démocratique et comme le peuple algérien avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et ils m’ont demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. j’ai refusé par respect à la constitution et à la promesse que je m’étais donnée quand j’avais juré sur le Coran de respecter la volonté du peuple algérien (…) quelle aurait été la réaction de l’opinion nationale et internationale si je les avais annulées ? Ils auraient pensé que les réformes qu’avait réalisées Chadli n’étaient qu’une manœuvre pour rester au pouvoir et c’est pour cette raison que j’ai décidé de tout quitter. j’ai déposé ma démission par respect au peuple algérien.” D’ailleurs, il insista sur ce point pour affirmer que “celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’état se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie”.

    Sur la question amazigh, Chadli a exposé un point de vue très réducteur et qui va faire sans doute réagir plus d’un. Ainsi, pour celui qui a présidé aux destinées du pays pendant 12 ans (1980-1992), “l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”. S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”

    Confirmant l’état d’esprit de nombreux représentants du système algérien, et en revenant sur le printemps berbère de 1980, Chadli n’a pas hésité à relier la question amazigh avec… la France. “je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils étaient politiques et culturels en même temps”.

    Mieux encore, continuant sur la question identitaire, il souligna qu’“il y a pas de spécificité à la nationalité algérienne ; les algériens appartiennent à la civilisation arabo-islamique”. Il soutiendra que, mis à part l’aspect politique, il n’y avait aucune différence entre les algériens, les tunisiens et les marocains. “du côté culturel, on appartient à la même histoire, culture et civilisation, qui est l’arobo-islamique. cette appartenance culturelle et civilisationnelle se prolonge de l’est du monde arabe jusqu’à l’Ouest et tous nous parlons la langue arabe, mais avec des dialectes différents, rien de plus”.

    à propos du 5 octobre 1988, l’homme de 91 ans insiste en précisant que “certains membres du FLN” étaient derrière “les évènements”. Selon lui, la cause des manifestations violentes (le bilan officiel était de 110 morts, alors que des sources médicales ont donné le chiffre de 500 morts et plusieurs milliers de blessés) était due au fait que “plusieurs responsables de l’appareil du FLN, et d’autres aussi, étaient contre la démocratie que j’essayais d’appliquer. la démocratie, la liberté de la presse et le fait de permettre au peuple de choisir ses représentants allaient mettre la lumière sur les erreurs des responsables. Tout cela mettrait en danger les avantages qu’ils avaient obtenus grâce au parti unique”.

    En plus de se présenter comme un démocrate, Chadli Bendjedid s’est aussi affiché comme un capitaliste convaincu. “je suis celui qui a changé le système du socialisme au capitalisme”, soutient-il, avant de revenir sur son parcours personnel. “À travers les longues expériences que j’ai vécues dans le système communiste de Ben Bella et le système socialiste de Boumediene, qui ont échoué totalement, j’ai eu une idée complète et claire sur la situation de l’Algérie.” Il expliquera sa “thèse” en affirmant que “c’est l’immobilisme qui m’a poussé à décider de changer le système et j’ai réalisé l’importance de léguer le pouvoir au peuple algérien, et ce, dans le cadre d’une véritable démocratie”.

    Cette longue interview publiée dans le n°27 du The journal Sophia Asian Studies est l’une des très rares interventions de Chadli Bendjedid depuis qu’il a quitté le pouvoir en janvier 1992. En 18 ans, il a donné deux interviews : en 2006 à l’hebdomadaire algérien Al Mouhakik et en 2007 à El Khabar.

    il a également fait une intervention, le 27 novembre 2008, lors du colloque organisé à El-Tarf en hommage au moudjahid Amar Laskri, dit Amara Bouglez, et la dernière remonte au 4 décembre 2008 sur les colonnes de Liberté et d’El-Khabar.