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ALORS QUE LE CONTEXTE INCITE À L’EXPRESSION Le silence prolongé de Bouteflika
Le président de la République, qui affectionnait discourir à n’en plus pouvoir, ses deux premiers mandats durant, se résigne désormais à une attitude empreinte de mutisme, par moments sidéral. Il officie de moins en moins en animateur en chef de la vie politique nationale. Les raisons ? Mystère et boule de gomme.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Depuis quelque temps, c’est plutôt au Premier ministre Ahmed Ouyahia que se trouve dévolu le rôle d’assurer la représentation à haut niveau de l’Etat. Hormis l’audience qu’il a accordée au directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, le président Bouteflika n’a pas eu une activité diplomatique débordante. C’est son Premier ministre qui s’est chargé de recevoir et de s’entretenir avec tout le beau monde qui a défilé dans la capitale algérienne ces derniers jours. Bouteflika est-il guéri de la tendance qu’il avait à vouloir tout régenter, tout faire ? On est tenté de le croire, car, chez lui, cette résignation au silence est loin d’être passagère. Elle marque d’un marqueur épais toute l’étape jusque-là accomplie de son troisième mandat. Ses sorties sur le terrain, ses visites de travail et d’inspection ont été réduites de manière drastique. A tel point que ses apparitions publiques se sont résumées aux obligations protocolaires. Ils sont loin les temps où son avion perçait inlassablement les cieux, le transportant de contrée en contrée et de forum en forum. Au fil du temps et près de douze ans de règne plus tard, le président Bouteflika semble s’être lassé des longs périples éprouvant physiquement. Sa maladie, qui l’avait obligé, on se le rappelle, à une convalescence stricte, est certainement pour quelque chose dans ce rechignement devant le long parcours et l’effort physique. Si sa maladie n’est qu’un mauvais souvenir, comme l’ont attesté ses médecins, Bouteflika semble en revanche avoir pris goût – moins que ce soit une contrainte — à cette autre façon d’être président : réduire de son omnipotence. Il fut un temps, ce serait lui et non Ahmed Ouyahia qui aurait décollé pour Lisbonne et pour Téhéran, même si les rendez-vous intéressaient des responsables d’un rang inférieur, en somme les Premiers ministres et les chefs du gouvernement. Estime-t-il réussie sa mission diplomatique entreprise et menée auparavant avec hargne qu’il ne juge plus opportun d’en maintenir la cadence et de laisser quelques autres initiés s’acquitter de la tâche devenue moins lourde ? Pas si sûr. En la matière, il reste encore fort à faire. A en juger par la cristallisation des attendus assignés à l’effort diplomatique débordant consenti durant les deux précédents mandats, il n’y a pas de quoi vraiment se réjouir. En effet, les investissements directs étrangers (IDE), qui devaient traduire la réussite diplomatique, ne nous ont pas envahis. Le gouvernement, comme les observateurs attentifs de notre sphère économique déplorent que les IDE soient réduits à leur portion congrue. Ceci pour ne faire appel qu’à l’exemple le plus saillant. Malgré tout cela, le président Bouteflika ne semble pas se sentir encore appelé à investir dans l’effort diplomatique. Le même retrait est observé relativement aux questions relevant de la politique intérieure. La situation sociale, décrite par d’aucuns comme étant au bord de l’explosion, ne semble pas l’inciter non plus à s’exprimer. Que la réalisation des grands projets lancés en grande pompe traîne en longueur, avec les surcoûts qui vont avec, que les Algériens se lèvent aux aurores pour s’approvisionner en lait en sachet, rien n’arrache le président à son mutisme. C’est à peine croyable de la part d’un Bouteflika qui avait mot à dire sur tout, dégainant ses discours et ses coups de gueule à tout vent. Abstinence passagère ou silence durable ?
S. A. I. -
ALORS QUE LE CONTEXTE INCITE À L’EXPRESSION Le silence prolongé de Bouteflika
Le président de la République, qui affectionnait discourir à n’en plus pouvoir, ses deux premiers mandats durant, se résigne désormais à une attitude empreinte de mutisme, par moments sidéral. Il officie de moins en moins en animateur en chef de la vie politique nationale. Les raisons ? Mystère et boule de gomme.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Depuis quelque temps, c’est plutôt au Premier ministre Ahmed Ouyahia que se trouve dévolu le rôle d’assurer la représentation à haut niveau de l’Etat. Hormis l’audience qu’il a accordée au directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, le président Bouteflika n’a pas eu une activité diplomatique débordante. C’est son Premier ministre qui s’est chargé de recevoir et de s’entretenir avec tout le beau monde qui a défilé dans la capitale algérienne ces derniers jours. Bouteflika est-il guéri de la tendance qu’il avait à vouloir tout régenter, tout faire ? On est tenté de le croire, car, chez lui, cette résignation au silence est loin d’être passagère. Elle marque d’un marqueur épais toute l’étape jusque-là accomplie de son troisième mandat. Ses sorties sur le terrain, ses visites de travail et d’inspection ont été réduites de manière drastique. A tel point que ses apparitions publiques se sont résumées aux obligations protocolaires. Ils sont loin les temps où son avion perçait inlassablement les cieux, le transportant de contrée en contrée et de forum en forum. Au fil du temps et près de douze ans de règne plus tard, le président Bouteflika semble s’être lassé des longs périples éprouvant physiquement. Sa maladie, qui l’avait obligé, on se le rappelle, à une convalescence stricte, est certainement pour quelque chose dans ce rechignement devant le long parcours et l’effort physique. Si sa maladie n’est qu’un mauvais souvenir, comme l’ont attesté ses médecins, Bouteflika semble en revanche avoir pris goût – moins que ce soit une contrainte — à cette autre façon d’être président : réduire de son omnipotence. Il fut un temps, ce serait lui et non Ahmed Ouyahia qui aurait décollé pour Lisbonne et pour Téhéran, même si les rendez-vous intéressaient des responsables d’un rang inférieur, en somme les Premiers ministres et les chefs du gouvernement. Estime-t-il réussie sa mission diplomatique entreprise et menée auparavant avec hargne qu’il ne juge plus opportun d’en maintenir la cadence et de laisser quelques autres initiés s’acquitter de la tâche devenue moins lourde ? Pas si sûr. En la matière, il reste encore fort à faire. A en juger par la cristallisation des attendus assignés à l’effort diplomatique débordant consenti durant les deux précédents mandats, il n’y a pas de quoi vraiment se réjouir. En effet, les investissements directs étrangers (IDE), qui devaient traduire la réussite diplomatique, ne nous ont pas envahis. Le gouvernement, comme les observateurs attentifs de notre sphère économique déplorent que les IDE soient réduits à leur portion congrue. Ceci pour ne faire appel qu’à l’exemple le plus saillant. Malgré tout cela, le président Bouteflika ne semble pas se sentir encore appelé à investir dans l’effort diplomatique. Le même retrait est observé relativement aux questions relevant de la politique intérieure. La situation sociale, décrite par d’aucuns comme étant au bord de l’explosion, ne semble pas l’inciter non plus à s’exprimer. Que la réalisation des grands projets lancés en grande pompe traîne en longueur, avec les surcoûts qui vont avec, que les Algériens se lèvent aux aurores pour s’approvisionner en lait en sachet, rien n’arrache le président à son mutisme. C’est à peine croyable de la part d’un Bouteflika qui avait mot à dire sur tout, dégainant ses discours et ses coups de gueule à tout vent. Abstinence passagère ou silence durable ?
S. A. I. -
Canada : La journaliste et auteure Nassira Belloula primée au Québec
la fable de la fontaine,la cigale et la fourmi.
« Nul n’est prophète en son pays » reste un proverbe têtu ! Elle aurait certainement aimé être primée en Algérie. Mais c’est au Québec (Canada), pour lequel elle a émigré en avril dernier, qu’elle trouve reconnaissance. Nassira Belloula, journaliste et écrivain algérienne, a reçu hier, jeudi, le Trophée Femmes arabes du Québec 2010 dans la catégorie Arts et culture.
Si, a priori, on tend à soupçonner l’organisme Espace Femmes Arabes du Québec d’être à court de candidates, à cause de la récente et courte « présence » de Nassira Belloula dans la Belle province, il faut comprendre que c’est le parcours de l’ex-journaliste culturelle de Liberté et du Soir d’Algérie qui a pesé dans la balance et pas ses éventuelles réalisations exceptionnelles dans son pays d’accueil. La réédition le mois dernier au Québec de son roman La revanche de May aux éditions Pleine Lune (http://www.pleinelune.qc.ca/) déjà publié en Algérie par l’ENAG en 2003 a retenu aussi l’attention du jury.
Ce trophée permettra à Nassira Belloula une visibilité utile pour se frayer un chemin dans sa nouvelle vie à 7 000 kilomètres de son lieu de naissance. Les observateurs suivront certainement son parcours au Québec qui pourrait inspirer d’autres. Suivra-t-elle le chemin difficile mais combien gratifiant de la création ou empruntera-t-el le les pentes faciles de la notoriété sur le dos de sa communauté ? Cette deuxième option, « ne ressemble pas à une fille des Aurès » fait remarquer un journaliste communautaire montréalais d’origine algérienne.
Espace Femmes Arabes du Québec a été fondé en 2004. Il est « voué à l’intégration sociale et économique des Québécoises d’origine arabe. Son mandat est de soutenir les femmes issues du Maghreb, du Proche et du Moyen Orient, toutes confessions confondues, dans leur processus d’intégration sociale, culturelle et économique dans la société d’accueil », selon sa présentation officielle.
A noter, en fin, que lors de cette cinquième édition, une autre algérienne, Nadjia Kara, a été primée dans la catégorie enseignement et recherche.
Samir Ben
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Conseil de sécurité: le Pakistan dénonce le soutien d'Obama à l'Inde ,boutef aussi!!!!
Le Pakistan s'est dit mercredi "très inquiet et fortement déçu" par le...Le Pakistan a dénoncé mercredi le soutien du président américain Barack Obama à la candidature de l'Inde à un siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, se disant "très inquiet et fortement déçu" par cet appui "incompréhensible" à son rival régional.
Lors d'un conseil des ministres tenu mercredi, "le gouvernement s'est dit très inquiet et fortement déçu par la décision américaine de soutenir la demande de l'Inde d'être membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Barack Obama a apporté son soutien à cette candidature indienne au conseil de sécurité lundi lors d'une visite à New Delhi, en invitant son hôte à prendre sa place "légitime" parmi les puissances mondiales.
"Il est incompréhensible de voir que les Etats-Unis apportent leur soutien à l'Inde, qui a un historique douteux en matière de respect des principes et résolutions de l'ONU", ajoute la résolution du gouvernement pakistanais.
Le Pakistan en veut pour preuve "le non-respect par l'Inde des résolution de l'ONU au Cachemire et la violation systématique et à grande échelle des droits de l'homme fondamentaux des habitants du Cachemire", une région himalayenne à majorité musulmane divisée entre l'Inde et le Pakistan mais que les deux pays revendiquent dans sa globalité.
Plusieurs résolution de l'ONU ont appelé à l'organisation d'un référendum permettant aux habitants du Cachemire de choisir entre l'Inde et le Pakistan, sans être suivies d'effet.
L'Inde est farouchement opposée à toute intervention extérieure concernant ce conflit, et M. Obama avait provoqué la colère lorsqu'il avait suggéré, avant d'arriver au pouvoir, une médiation américaine dans cette région.
Le Cachemire a provoqué deux des trois guerres que se sont livrées l'Inde et le Pakistan depuis leur indépendance concomitante, née en 1947 de la partition très sanglante de l'empire britannique des Indes.
Les deux pays ont entamé en 2004 de laborieuses négociations de paix, interrompues par l'Inde après les attaques menées par un commando islamiste pakistanais qui avaient fait 186 morts à Bombay en novembre 2008.
Depuis près d'un an et sous la pression de Washington qui cherche une stabilité régionale, de hauts responsables se sont de nouveau rencontrés pour tenter de remettre le dialogue sur les rails.
"Je crois que le Pakistan et l'Inde ont un intérêt à réduire les tensions entre eux", a déclaré lundi M. Obama. "Mais les Etats-Unis ne peuvent imposer une solution sur ces problèmes", a-t-il ajouté.
Dimanche à Bombay, M. Obama avait appelé l'Inde et le Pakistan à travailler ensemble pour résoudre leurs différends, soulignant que New Delhi avait le plus grand intérêt à la réussite de son rival dans la lutte contre l'extrémisme.
Le Pakistan progresse contre le "cancer" de l'extrémisme mais "pas aussi vite que nous le voudrions", avait-il ajouté.
Le seul survivant du commando de dix hommes lourdement armés qui mené les attaques de Bombay avait déclaré qu'ils avaient été recrutés, entraînés et équipés par le mouvement Lashkar-e-Taïba (LeT), avec un soutien de certains membres des services de renseignement et de l'armée du Pakistan.AFP
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A quoi joue le président ?
Il vient avec les vendanges ! Le nouveau Bouteflika arrive en même temps que le nouveau Beaujolais et on le découvre ouvert, démocrate, soudainement sensible à la liberté d’expression…Il va émerveiller plus d’un. A commencer par nos confrères journalistes, émerveillés. Ils nous annoncent que Bouteflika a instruit l’ENTV de rapporter les préoccupations des Algériens. Si, si, vous ne rêvez pas ! C’est dans tous les journaux. Certes, il a mis onze ans pour le dire, mais onze ans, c’est la bonne maturation pour un grand cru. Onze ans, c’est le meilleur âge pour un règne à vie comme pour un bon Beaujolais ou un champagne de cuvée spéciale. C’est le champagne de plénitude ! Plus rien à craindre : on est installé pour le pouvoir à vie.
Et le fait est là : depuis quelques jours, dit-on, le journal télévisé de l’ENTV évoque, sans censure, les vrais problèmes des Algériens. La télévision algérienne, cadenassée jusque-là, « donne la parole aux autorités et laisse s’exprimer librement les citoyens sur leurs préoccupations quotidiennes », lit-on dans un journal réputé qui ne manque pas de révéler, « selon une source proche de la Présidence de la République », que ce changement est le résultat d’une « instruction ferme » adressée par le président Abdelaziz Bouteflika au responsable de l’ENTV lui demandant « de rapporter les préoccupations de la population lors des magazines et journaux télévisés ».
On ignore les raisons de ce subit élan démocratique qui vient de souffler sur El Mouradia. Cela n’a, bien entendu, rien à voir avec les dernières révélations sur la corruption au sein du clan présidentiel et le besoin pressant de Bouteflika de se refaire une image auprès de l’opinion. Non, rien à voir. Selon un site électronique, « président Bouteflika a décidé d’effectuer ces changements dans les programmes de la télévision publique, après avoir reçu de nombreuses plaintes sur les mauvais programmes de l’ENTV. » Des plaintes ? Il fallait des plaintes pour s’apercevoir de la magnifique caisse de résonnance qui tient lieu de TV pour les Algériens ? Et des plaintes de qui ?
Bref, ne cherchez pas à savoir, il vous suffit de retenir que c’est sur ordre du Président que la télévision algérienne a décidé de faire son travail comme cela se fait dans le monde.
On aurait pu croire que tout cela se fait bien dans le total désintéressement politique si, avec la finesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, le tout nouveau ministre de la Communication, Nacer Mehal, ancien directeur de l’Agence presse service (gouvernementale), n’avait grossièrement appuyé sur le trait devant des journalistes à l’APN : «Vous avez, sans doute, pu remarquer que la Télévision (nationale) commence à faire un bon travail, et ce, conformément aux nouvelles orientations qui ont été données par le président de la République lors de la dernière audition consacrée au secteur de la communication.» Traduisez : si ça va mieux, c’est grâce au président qui m’a désigné, mais c’est aussi grâce à moi, Nacer Mehal, ancien directeur de l’Agence presse service (gouvernementale), converti moi aussi, et tout aussi soudainement, à l’art de tout dire après avoir exercé pendant onze ans dans la science de ne tout taire.
Le numéro de Nacer Mehal est assez pittoresque pour mériter à lui seul un article (Lire : « Le ministre et la poudre de Perlimpinpin »). Le nouveau ministre ne craint pas les mots : « L’heure est aux réformes. Il est d’une nécessité impérieuse d’insuffler un nouvel élan qualitatif afin d’améliorer les prestations de la télévision en y associant tous les acteurs qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise »
L’heure est aux réformes ? Avant l’heure, ce n’était pas l’heure. A cette heure-là, il fallait assurer le troisième mandat, le pouvoir à vie. Pas d’autres voix que celles qui « chantent » la gloire du messie. Maintenant, c’est promis, c’est l’heure. Jusqu’au jour où l’on décidera qu’après l’heure des vendanges, ce n’est plus l’heure du nouveau Beaujolais. Et qu’il est l’heure de boire le vin de la réserve.
Le vin de la réserve ? Lisez : « Nacer Mehal ou comment prendre les Algériens pour des cons »
L.M.
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Octobre 88 : le mépris de Bouteflika
Le 15 avril 1999 où il accède au pouvoir, Bouteflika ne retrouve rien de l’Etat absolutiste laissé par Boumediene.
La constitution, élaborée en 1976, avait changé en 1989 puis en 1996 et prescrit désormais l’alternance au pouvoir : l’article 74 limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Le FLN n’était plus seul « représentant du peuple », d’autres partis autonomes ayant été autorisés à activer ; il existe, désormais, une presse libre et des syndicats libres ; la société, mobilisée contre le terrorisme, affiche une certaine vitalité ; la Kabylie reste une zone de contestation…
Pendant les vingt ans où il était en dehors du pouvoir, l’Algérie avait donc beaucoup changé. La société avait dit son mot et le pouvoir autocratique avait vacillé puis abdiqué. En avril 1980 d’abord, lors du Printemps berbère, grandiose contestation populaire par laquelle des Algériens revendiquèrent la liberté et la reconnaissance de l'identité amazighe. En octobre 1988, ensuite, quand un soulèvement général s’acheva par la mort du parti unique, la consécration du multipartisme et de la liberté de la presse. Dans les années 90, enfin, avec la résistance au terrorisme islamiste qui imposa définitivement la société algérienne comme acteur décisif.
Bouteflika est ébranlé.
Lui le rejeton d’un pouvoir absolu qui régna en maître sur l'Algérie, se désole de l'érosion de la puissance du contrôle étatique sur le citoyen :
« J'ai laissé le pouvoir de Franco, je retrouve celui de la reine d'Angleterre. »
C’est dans Marianne du 12-18 avril 1999, avant son élection, que Abdelaziz Bouteflika dévoilait le fond de sa pensée, à propos des problèmes sociaux et économiques qui (selon lui) s’accumulaient : « on les a traités par la thérapie miraculeuse et salvatrice des abstractions pompeusement appelées « pluralisme », c’est-à-dire affrontement dans la société; c’est-à-dire tapage et bavardage ». L’APN (Assemblée populaire nationale, parlement) qui était « à 100% FLN est allée dans une direction pour le moins coupable » expliquera-t-il au Financial Times . « Elle a fait des lois qui ont fait passer l’Algérie d’un parti monolithique (…) à 60 partis. Le résultat vous le savez (…) C’est que l’Algérie aura payé le prix le plus fort pour apprendre un peu de démocratie ». Assénant: « je ne suis pas sûr qu’elle ait beaucoup appris, mais je suis qu’elle n’apprendra pas ». Aussi quoi d’étonnant quand il ajoute: « la liberté d’expression chez nous, c’est la liberté de la diffamation et de l’invective, le multipartisme, c’est quelque chose de recherché, un petit fonds de commerce » . « D’une façon générale, dira-t-il une semaine plus tard dans El Pais, la démocratie est une culture de laquelle nous sommes très éloigné » . Plus d’une année après son élection, à la Conférence nationale sur la pauvreté, devant un parterre d’experts nationaux et étrangers, il affirme que « dans tous les pays qui se respectent (…) la classe politique qui se respecte se résume à deux partis forts. Le multipartisme ne nous a ramenés que des problèmes » . Est-ce à dire que la démocratie, le pluralisme, la liberté d’expression et de la presse sont responsables des maux de la société algérienne? Abdelaziz Bouteflika, qui sait user de la séduction pour soigner son image devant les médias internationaux, surtout quand il sent qu‘il est allé trop loin, sait se rattraper. En paroles. Interrogé sur ce sujet qui le fâche, par l’Express daté du 19 août 1999, il se plaisait à se comparer au président américain Thomas Jefferson: « je suis un fervent admirateur du président Jefferson, lequel aurait préféré un pays où la presse est libre à un autre doté d’un bon gouvernement », ajoutant: « comme l’opposition, la presse est un antidote aux tentatives de dérive ou d’excès dans l’exercice du pouvoir ». Ces belles paroles seront vite contredites. Passéiste, homme politique d’une autre époque, ne supportant pas la contradiction, traitant les journalistes de « tayabates el hamam » (commères de bain maure) bien avant son arrivée au pouvoir, il n‘hésite pas à renier son engagement - « je ne poursuivrai ni ne suspendrai aucun journal » - pour ordonner de durcir le code pénal ( juin 2001) alourdissant les peines encourues par les journalistes pour outrage, diffamation contre le chef de l’Etat, les corps constitués et les institutions. Une décision coïncidant avec la révélation par des journaux de scandales touchant ses proches et ses amis. La presse est alors l’objet d’attaques en règle, des journalistes sont interpellés et condamnés, avec en toile de fond la mort programmé du Matin qui interviendra en juillet 2004 après l’emprisonnement de son directeur Mohamed Benchicou à deux ans de prison . Et ce, au risque d’écorner une image qu’il s’était efforcée de construire auprès des médias internationaux dans les mois ayant suivi son élection.
L’idéal pour Bouteflika, l’Algérie d’avant 1988Il faudra toutefois attendre l’année 2005, en juin précisément, pour qu’Abdelaziz Bouteflika livre publiquement sa vision la plus aboutie de l’histoire et de l’évolution de la société algérienne. Participant à une réunion du BIT (Bureau international du travail), devant un parterre de personnalités et d’experts venus de plusieurs pays, quelque peu surpris par un discours n’ayant aucun rapport avec le monde du travail, le président algérien se livrera à une relecture de l’histoire récente de l’Algérie.
Revenant sur la révolte populaire d’octobre 1988 ayant mis fin au système basé sur le parti unique, il affirmera d’emblée « qu’il n’y a pas eu de révolution démocratique parce que la société algérienne ne considérait pas l’Etat-parti unanimiste et autoritaire comme totalitaire et despotique. Les Algériennes et les Algériens, quelle que soit leur position dans l’échelle sociale, ont bénéficié, même de manière inégale, des prestations de l’Etat-parti qui se présentait comme un Etat providence (…) Pendant un quart de siècle, ce contrat social a généré une remarquable paix civile, la contestation ne portait jamais sur le système lui-même, mais sur le niveau et les modalités d’accès aux biens distribués par lui ». C’est la stratégie adoptée à partir de 1988 qui, assurait-il, « a fait voler en éclats le consensus sur lequel se fondait le pouvoir politique en ouvrant le champ politique de manière volontariste », ouverture qui a conduit à l’émergence d’un « totalitarisme millénariste » et « à un déferlement de violence brutale ».
Cette foule à qui une élite a offert l’indépendance ne mérite pas de disposer de morceaux de souveraineté qui n’appartiennent qu’à l’Etat.
« Le peuple algérien n'a formulé aucune demande démocratique. On a décidé pour lui. »
Tout est dit.
Bouteflika vient de délégitimer le processus pluraliste en marche depuis octobre 1988.
Il ne reste plus qu'à l'abolir.
« C’est à une lecture singulière de la vie démocratique algérienne que le président de la République s’est livré hier au siège du BIT de Genève, réagit l’éditorialiste du quotidien El-Watan. En affirmant que la société algérienne « s’accommodait bien du système parti-Etat », Bouteflika enlève tout naturellement à la révolte d’octobre 1988 son cachet de révolution démocratique. »
Bouteflika dénie par là aux Algériens toute capacité d’avoir une réflexion sur l’orientation politique du pays et les cantonne dans une position infantile. Comme si ce vent de colère qui a soufflé sur l’Algérie avant 1988 en dépit du climat répressif régnant - la Kabylie en 1980, les révoltes d’Alger, de Constantine, Sétif, les manifestations de femmes contre le code de la famille, les manifestations étudiantes, les grèves - n’avait pas été un signe avant coureur d’un essoufflement de cette société socialement indifférenciée et unanimiste telle que perçue et fantasmée par Abdelaziz Bouteflika et les cercles conservateurs du système algérien. Sans doute est-ce pour cette raison qu’il s’en est pris à ceux qui « prônent le pseudo djihad », afin de mieux pointer les démocrates accusés d’avoir « créé la plus grande fitna (crise sanglante) jamais connue depuis l’ère d’Ali Ibn Taleb » , c’est-à-dire d’avoir contribué à briser ce « consensus sur lequel se fondait le pouvoir politique »! Aussi, faute d’arrêter la marche de l’histoire, Abdelaziz Bouteflika et les cercles du pouvoir qui l’ont propulsé à la tête de l’Etat tentent du mieux qu’ils peuvent de la freiner, quitte à remettre en selle le diable islamiste!
H.Z. -
no moment????.
Dilem du Dimanche 03 Octobre 2010 | Vu 4953 fois -
no moment répète !!! rien ne va dans ce pays
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Suisse: des affiches assimilant Roumains et Italiens à des rats font scandale
zoomDe mystérieuses affiches xénophobes, montrant depuis lundi trois rats roumain...De mystérieuses affiches xénophobes, montrant depuis lundi trois rats roumain et italiens grignotant un fromage suisse, alimentent scandales et spéculations dans le Tessin helvétique (sud) où les commanditaires de cette campagne demeuraient inconnus jeudi.
Les trois rats à la mine patibulaire, dépeints sur la centaine d'affiches placardées dans le canton frontalier de l'Italie, représentent un voleur roumain, Bogdan, un carreleur italien, Fabrizio, ainsi qu'un certain Giulio, avocat qui représenterait le ministre italien des Finances Giulio Tremonti, explique le site internet www.balairatt.ch ("Les rats dansent") créé selon les médias suisses par l'agence de publicité à l'origine de la campagne.
Le site dénonce également dans des textes l'"invasion" des 45.000 travailleurs frontaliers dans le canton et "la criminalité importée".
Ces affiches ont provoqué un tollé dans la Confédération où les opposants à l'Europe sont connus pour leurs campagnes particulièrement agressives.
Mais cette fois, les commanditaires restent inconnus. Parmi les politiques jugés suspects par la presse, le parti de droite populaire notoirement xénophobe, UDC, interrogé par l'AFP, a formellement démenti être impliqué. L'UDC a pourtant été à l'origine de campagnes de la même veine, mettant en scène des moutons blancs suisses expulsant du pied un mouton noir étranger, des corbeaux représentant des Roumains et des Bulgares grignotant le drapeau helvétique ou encore une femme voilée devant des minarets en forme d'ogive nucléaire.
Un responsable tessinois du parti pointe du doigt la Lega. Mais ce parti populiste du Tessin créée en 1991 dans la lignée de la Ligue du Nord italienne, dément formellement à son tour. "Nous n'avons rien à voir avec cette campagne qui est allée un peu trop loin même si nous avons des problèmes avec les étrangers", a expliqué à l'AFP, son chef Giuliano Bignasca.
Selon le responsable, il s'agit ni plus ni moins d'une "campagne publicitaire pour les fromages suisses".
L'auteur de l'affiche, Michel Ferrise a déclaré au Matin que son commanditaire était "probablement un entrepreneur". Sans toutefois convaincre.
Le voile devrait être levé vendredi, ont indiqué à l'AFP plusieurs sources concordantes.
Reste que l'affaire a créé un malaise au Tessin où la Lega a appelé récemment à mettre les Roms "dehors ou dans des camps".AFP
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Scandale Orascom : Et si on en parlait vraiment ?
Rien ne va plus entre le gouvernement algérien et la firme égyptienne Orascom dont la filiale algérienne Djeezy est poussée à la faillite. Depuis maintenant presque une année, les deux parties sont en conflit ouvert. Djezzy a fait l’objet d’un redressement fiscal de plus de 600 millions de dollars. L’Etat algérien n’a pas autorisé Orascom Telecom Holding à vendre sa filiale algérienne, affirmant vouloir exercer son droit de préemption. Naguib Sawiris, propriétaire d’Oracom, s’est laissé allé à des confidences amères sur le président Bouteflika qu’il a accusé d’être ‘derrière tous les investissements étrangers en Algérie » et que rien ne pouvait se faire « sans sa bénédiction ». Réaction algérienne : une plainte est déposée contre Djezzy pour fausse déclaration fiscale et le directeur général de cette filaiale a été convoqué hier par la police algérienne.
Mais qu’est-ce que le scandale Orascom au juste ?
Avant que les autorités algériennes, dans la foulée d’une campagne anti-égyptienne née de matchs de qualification pour le Mondial entre l’Algérie et l’Egypte, ne « découvrent » l’entreprise égyptienne à la prospérité douteuse, Orascom avait prospéré sous la protection du pouvoir algérien et avec sa totale complicité. En 8 années d’activité, cette firme de téléphonie mobile avait dominé le marché (Djezzy, la filiale algérienne, comptait 14 millions d’abonnés) et réalisé une plus-value de plus de 2 milliards de dollars sur le dos de l’Algérie en revendant sa filiale algérienne, la société Ciment blanc d’Algérie holding (Ciba) qui regroupe deux cimenteries (M’sila et Mascara) au géant français Lafarge en septembre 2007, quelques années seulement après son acquisition auprès de l’Etat algérien.
Le scandale est que Sawiris, fort de l'appui de Bouteflika, a bénéficié des largesses pour s’installer et pour se renflouer sans aucune difficulté. Banques et ministres de la République étaient à sa disposition.
Orascom, c’est le « carré » de Bouteflika.L’implantation d’Orascom en Algérie est le fruit d’une magouille couverte par le président de la République et qui eut lieu en 1999, à l’arrivée de Bouteflika au pouvoir. En ce temps-là, les monarchies arabes espèraient une Algérie réorientée vers une engeance arabo-islamique, qui intégrerait leur sphère d’influence, mais également de Bouteflika la reconnaissance du ventre.
Les autorités de Riad et d’Abou-Dhabi furent, en effet, d’une grande prodigalité envers Bouteflika, dans ses années d’exil. Cela commença à Genève, où le futur président algérien avait été pris en charge par Zaki Yamani, alors patron d'Air Harbour Technologies, spécialisée dans le tourisme d'affaires au Moyen-Orient et en Afrique. A Paris, l’ambassade des Emirats payait tous les frais de Bouteflika, ceux du transport aérien notamment. C’était avant que l’ancien ministre tunisien Masmoudi ne l’aida à s’installer aux Emirats.
A Abu Dhabi, Bouteflika avait passé son séjour entre un logement mis à sa disposition par cheikh Zayed Ben Sultan Al Nahyan, chez qui il a travaillé comme vague conseiller à l'Institut des études stratégiques, et l'hôtel Intercontinental, aux frais de l'ancien ministre des Affaires étrangères émirati M. Souidi. Il se rendait assez souvent au Centre culturel de la ville, dirigé par le fils de Souidi, où, dit-on, il participait à des débats privés, parfois des discussions informelles avec des représentants des corps diplomatiques occidentaux et arabes.
Au président Chadli qu’embarrassait cet exil doré accordé à un ancien ministre de la République, cheikh Zayed donna cette explication chafouine : « Mieux vaut que Bouteflika soit pris en charge par les Emirats que par Saddam ou Kadhafi. Et puis, il est préférable pour nous tous qu’il ne subisse pas l’exil en France. »Une fois élu président de la République, Bouteflika eut la reconnaissance du ventre et se fera fort de se souvenir de l’hospitalité des amis émiratis qui l’avaient hébergé. Il leur accordera de juteux marchés au mépris de la réglementation et le droit de chasser les espèces rares dans le désert algérien.
C’est toute l’histoire d’Orascom et de Djezzy, sa filiale algérienne.
D’une dette que le nouveau président Bouteflika avait envers ses bienfaiteurs émiratis.
Personnage central : Mohamed Al Shorafa affairiste émirati et ami de Bouteflika. Les deux hommes se sont connus aux Emirats dans les années d’exil de Bouteflika. Dès que fut certifiée, en novembre 1998, la désignation d’Abdelaziz Bouteflika par la hiérarchie militaire comme futur président de la République algérienne, Mohamed Al Shorafa s’empressa de créer, le 11 décembre 1998 à Abu Dhabi, une modeste société familiale, dénommée United Eastern Group.C’est le gérant de cette petite firme toute nouvelle, sans prestige, sans fonds et sans patrimoine que Bouteflika présentera comme « grand partenaire arabe » et qu’il recevra avec tous les honneurs à la Présidence dès juin 1999. Al Shorafa, un escroc notoire, impliqué dans les plus grands scandales de ces dix dernières années, entrera dans le monde des affaires algérien par la grande porte du palais d’El Mouradia. Bouteflika confiera à la modeste United Eastern Group d’immenses marchés, comme la rénovation et l’extension du port d’Alger et de l’aéroport Houari-Boumediène, la construction du port de Djendjen, la zone franche de Bellara et, surtout, la deuxième licence de téléphonie mobile ! L’accord entre cette petite SARL et le gouvernement algérien se fera le 4 août 1999 entre Al Shorafa et le conseiller spécial de Bouteflika, Rachid Aïssat, devant les caméras de la télévision algérienne. L’agence de presse officielle APS rapporte l’évènement, et les journaux publics en feront leur titre de première page !
Mohamed Al Shorafa agissait en fait en tant qu’actionnaire de la firme égyptienne Orascom à laquelle il devait rétrocéder le marché de la téléphonie mobile. Au final, ses relevés de compte montrent que « trois ans après l’ouverture de ses bureaux en Algérie, Al-Shorafa possédait moins de 100 dollars en banque. » Et lorsque les banques publiques refusent de lui accorder des prêts, « des ordres venus directement de la présidence [les] contraignent à débourser l’argent demandé », fonds qui « n’aident même pas au démarrage du plus simple projet ».
Des cadres algériens s’opposent alors à l’arnaque. Il déposera plainte contre le directeur du Matin, plainte qui se soldera par une condamnation à trois mois de prison ferme. Bouteflika nourrira une grande rancune envers les journaux algériens pour cette révélation handicapante pour sa réputation.
Il parviendra cependant à faire bénéficier Orascom de la licence GSM en bafouant toute la règlementation.Orascom bénéficiera ensuite de l’appui de Bouteflika pour jouir d’un montage financier des banques publiques et privées algériennes pour toute ses activités. Faut-il rappeler également que son projet de réalisation de deux lignes de production de ciment blanc et de ciment gris basées dans la région d’Oggaz près de Mascara a été financé à hauteur de 61% par les banques publiques et privées algériennes ?
Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars). L’histoire retiendra que jamais une entreprise algérienne ou étrangère n’a mobilisé autant de banques de renom pour concéder un montant aussi important.
C’est tout cela, le scandale Orascom…L.M.
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Quand Sawiris accuse Bouteflkika, il parle en connaisseur
Naguib Sawiris, propriétaire d’Oracom, la firme qui acumule les différends avec le pouvoir algérien, s’est laissé allé à des confidences amères sur le président Bouteflika qu’il a accusé d’être ‘derrière tous les investissements étrangers en Algérie » et que rien ne pouvait se faire « sans sa bénédiction ».
Ces propos lui valent de subir un retour de boomerang. Une plainte est déposée contre Djezzy pour fausse déclaration fiscale et le directeur général de cette filaiale a été convoqué hier par la police algérienne.
Mais Sawiris a-t-il vraiment exagéré ?
En fait, il parle en connaissance de cause. Il a été le premier à bénéficier de cette « bénédiction » de Bouteflika. Sans cela, Sawiris n’aurait jamais mis les pieds en Algérie.
Le nouveau chef de l’Etat algérien, qui était redevable aux monarchies arabes de l’avoir hébergé durant sa « traversée du désert », foula aux pieds la réglementation algérienne et les lois de l’attribution des marchés, afin de favoriser Orascom dans l’obtention de la deuxième licence GSM, aux dépens d’autres opérateurs comme l’espagnol Téléfonica ou le français Orange.
Le dossier était défendu par un homme d’affaires à la triste réputation, Mohamed Al Shorafa affairiste émirati et ami de Bouteflika, dont il s’occupait du bien-être sur ordre du cheikh Zayed.
Mohamed Al Shorafa agissait en fait en tant qu’actionnaire de la firme égyptienne Orascom à laquelle il devait rétrocéder le marché de la téléphonie mobile. L’accord entre cette Al-Shorafa et le gouvernement algérien se fera le 4 août 1999 entre Al Shorafa et le conseiller spécial de Bouteflika, Rachid Aïssat, devant les caméras de la télévision algérienne. L’agence de presse officielle APS rapporte l’évènement, et les journaux publics en feront leur titre de première page !
Des cadres algériens s’opposèrent alors à l’arnaque. Ils furent réduits au silence, à commencer par le ministre des Télécom, M. Youyou. La presse algérienne dévoilera le pot aux roses et Al Shorafa déposera plainte contre le directeur du Matin, plainte qui se soldera par une condamnation à trois mois de prison ferme. Bouteflika nourrira une grande rancune envers les journaux algériens pour cette révélation handicapante pour sa réputation.
Sawiris bénéficiera même de la faveur exceptionnelle de ne verser le prix de la licence qu’après deux ans d’activité.
Autrement dit, il a acheté la licence GSM, avec l’argent de l’Algérie !Deuxième coup de pouce de Bouteflika
Comment Sawiris a-t-il pu acheter les deux cimenteries (M’sila et Mascara) qu’il a vite fait de revendre au géant français Lafarge en septembre 2007 ?
La vérité est que Sawiris, fort de l'appui de Bouteflika, a bénéficié d’un montage financier des banques publiques et privées algériennes comme ce fut le cas d’ailleurs pour sa filiale de téléphonie mobile Djezzy dont les bénéfices sont tout simplement énormes. Faut-il rappeler également que son projet de réalisation de deux lignes de production de ciment blanc et de ciment gris basées dans la région d’Oggaz près de Mascara a été financé à hauteur de 61% par les banques publiques et privées algériennes ?
Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars). L’histoire retiendra que jamais une entreprise algérienne ou étrangère n’a mobilisé autant de banques de renom pour concéder un montant aussi important. Orascom l’a fait. Et le président de sa filiale algérienne n’a pas caché sa joie ce jour-là : « C’est un rêve qui se réalise ! », avait-il déclaré.
Comme on le comprend : ce financement algérien des « investissements » de Sawiris lui a juste permis de mieux vendre à Lafarge. Le vrai rêve c’est donc la cagnotte qu’il a engrangée, mais surtout le pied qu’il a mis dans le capital du groupe français à hauteur de 11,4%.
Aujourd’hui, le rêve se transforme en cauchemar : double redressement fiscal, imminent rachat de Djezzy par l’Etat algérien…Alors M. Sawiris se laisse aller à des « accusations « contre son ancien bienfaiteur.Cherif H.
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SILA 2010 : un Salon du Livre ou une foire religieuse ?
Plus de 400 éditeurs participeront à la prochaine édition du SILA qui se tiendra du 28 octobre au 6 novembre. Or, 80 % de ces éditeurs exposeront des livres religieux, a-t-on appris de sources proches du commissariat du SILA.
Ces livres dont le contenu "religieusement incorrect" laissent d’ores et déjà pantois les observateurs de la scène culturelle qui s’étonnent de la passivité des pouvoirs publics devant le raz-de-marée des opus religieux en Algérie.
Chaque année des romans et des essais sont censurés en Algérie parce qu’ils ont osé franchir des lignes rouges. C’est un fait. Mais, chaque année, le Salon international du livre d’Alger (SILA) propose des milliers de livres religieux propageant des idées qui pourraient offenser tout bon musulman modéré. Mais ces ouvrages là sont rarement censurés. Sont-ils moins dangereux ?
Personne n’a voulu nous répondre du côté du commissariat du SILA car le contrôle des livres exposés revient tout d’abord à une commission du ministère la Culture. Une commission dont on ne connaît toujours pas les règles de fonctionnement ni les critères précis sur lesquels elle se base pour censurer tel livre ou tel roman.
Quoi qu’il en soit, il semble apparent que le livre religieux bénéficie d’un traitement de faveur sinon comment expliquer sa forte présence au SILA. Pour sauver la face, des responsables au Commissariat du SILA, tentent de justifier le fort succès du livre religieux par la puissante demande des lecteurs. Ces derniers dévorent ces livres et se soucient très peu du reste des ouvrages.
Certes, il y a une part de vérité dans ce constat. Mais comment expliquer alors qu’un livre religieux en cuir et avec une qualité de papier inégalée coûte à peine les 400 DA ! Tous les imprimeurs s’accordent à dire que la réalisation de ces ouvrages ne saurait être inférieure au 2000 DA pour chaque exemplaire.
Et pourtant, au SILA, ils sont vendus au rabais, et quelques fois mêmes offerts gratuitement. N’y a-t-il pas anguille sous roche ? Certainement oui car le tabou pèse encore dans le milieu des éditeurs dont personne "ne veut briser le silence pour dénoncer ouvertement ces subventions saoudiennes qui irriguent de nombreux exposants moyen-orientaux et leurs représentants Algériens", nous explique sous l'anonymat un exposant habitué du SILA et de ses rouages.
Un sujet tellement tabou qu’il est devenu une menace pour toute personne qui s’aventurerait à en parler car pour louer tout un espace dans un salon et solder ensuite des livres dont le coût de fabrication est réellement onéreux, cela nous peut que sous-tendre un travail sous terrain dont les visées culturelles ne sont pas évidentes à prouver.
Mais peu importe en Algérie, les polémiques nous ont toujours détournées de l’essentiel. Et pour cause, emporté par la vague de protestations, et d’approbations aussi, qu’a suscitée l’interdiction de la participation des éditeurs égyptiens, le SILA 2010 n’a jusqu’à alors rarement fait parler de lui pour son contenu et la vocation exacte de sa prochaine édition.
Et pourtant, il s‘agit là du point central sur lequel devront se focaliser tous les observateurs de la scène culturelle. Un Salon International du Livre est un évènement beaucoup plus prestigieux qu’une polémique de "salon" ont tenté, en vain, de clamer certains esprits révoltés.
A moins d’un mois de la tenue de ce salon, personne ne sait encore quel sera le thème central, ni quel sera le programme de l’animation culturelle et ni quels seront les axes de l’organisation du seul évènement livresque d’envergure internationale en Algérie !
Alors, certes, quelques confidences nous ont confiées que Pascal Boniface, Georges Corm, Patrick Poivre d’Arvor seront conviés à animer des conférences sous le chapiteau du complexe Olympique du 5 Juillet. Mais tous ces personnages prestigieux verront-ils l’autre facette du SILA, celle que connaissent si bien les Algériens ? Pas si sûr…
Abderrahmane Semmar
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boutef sur facebook qui veut devenir l'ami de boutef!!!!!!
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pas folle la guépe!!!!! APN caisse enregistreuse, ni écouté,ni considéré, sans statut,boutef ligéfere par ordonnace?
Pas folle la guêpe ! L'Assem!!blée populaire nationale a rejetté la requête initiée par 25 députés de tendances diverses, de créer une commission d'enquête parlementaire sur la corruption, annonce El-Watan. Enquête sur la corruption ? Vous n'y pensez pas ! Dans un courrier daté du 7 septembre, le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a opposé une fin de non-recevoir à cette idée saugrenue. Même s'il s'attendait à un tel sort, l'initiateur de l'idée, Ali Brahimi, n'en exprime pas moins sa profonde indignation.
Le fait est, explique le député, que même les commissions devant traiter d'affaires précises sont bloquées sous d'autres prétextes. «Entre manœuvre politique du gouvernement et arguties juridiques du bureau de l'APN, le sort réservé à la demande d'enquête parlementaire sur la corruption confirme la conception que se font les dirigeants de la gestion des deniers et autres charges publiques et de la fonction parlementaire : la première doit relever exclusivement du droit régalien des tenants du pouvoir tandis qu'ils vouent la seconde à approuver leurs desiderata. Ce n'est pas la faute des députés signataires si ce fléau se généralise et se décline sous de multiples formes. Le rejet du bureau de l'APN veut en vérité étouffer dans l'œuf l'une des rares initiatives qui aurait réhabilité, aux yeux des citoyens, l'institution parlementaire», souligne Ali Brahimi, cité par El-Watan.
Dans l'esprit de ses initiateurs, la commission sur la corruption aurait planché sur les organes défaillants dans le contrôle de l'argent public ainsi que les problèmes de notre panoplie juridique.
C'eût été trop beau !
Le député Brahimi n'a pas compris que les "enquêtes sur la corruption" doivent être téléguidées par le pouvoir afin de les "neutraliser" et de les faire oublier.
Rappelons-nous qu'en 2006, une loi avait été adoptée dans le but de créer une instance nationale pour la prévention de la corruption, mais qu'est-elle devenue ? Le décret présidentiel n°06/413 du 22 novembre 2006 avait pourtant fixé la composition cette l'organe de prévention et de lutte contre la corruption, son organisation et son fonctionnement, mais ses membres n'ont toujours pas été désignés. C'est ainsi que travaille Bouteflika : par la force de l'inertie. Il fait oublier...
Ainsi, pour consoler le député Brahimi, on lui rappelle que l’Assemblée populaire nationale (APN) n'est toujours pas apte à user de ses prérogatives constitutionnelles, notamment celles relatives aux missions de contrôle des dépenses publiques. En effet, comme le rappelle Liberté, le gouvernement n’a pas encore élaboré et soumis le projet de loi portant règlement budgétaire aux députés. Les députés, qui ont longtemps revendiqué ce projet de loi qui leur donne le droit de passer au peigne fin les dépenses effectuées sur le budget de l’État durant une année d’exercice, doivent patienter encore. Encore et toujours...
C'est ainsi que travaille Bouteflika;
Pourquoi ?
Eléments de réponse dans la seconde partie à suivre .L.M.
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mascarade de plus ,pour l'algerie 100 points de plus ,bien sur en négative
Djilali Hadjadj. Président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AALC)
«Cacophonie gouvernementale sans précédent»
El Watan, 29 août 2010
- Le président de la République veut réactiver les mécanismes de lutte anticorruption, qu'en pensez-vous ?
Le communiqué du Conseil des ministres du 25 août 2010 contient surtout des effets d'annonce en matière de supposée lutte gouvernementale contre la corruption, car quel crédit accorder à l'annonce de modifications de la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, alors que cette loi avec plus de 4 années et demie d'existence n'a jamais été réellement appliquée ? Avant toute modification n'eût-il pas été plus judicieux d'en présenter le bilan officiel de son application ? Le chef de l'Etat avait évoqué en octobre 2009 – lors de l'ouverture de l'année judiciaire – la mise en place d'une commission nationale de lutte contre la corruption : visiblement, les modifications de la loi de février 2006 résultent des travaux de cette commission. Tout ça pour ça ? Résultats bien maigres : on remplace l'organe central de prévention et de lutte contre la corruption par un «office central de répression de la corruption» – remplacement dans la loi uniquement, car l'«organe» en question n'a jamais été installé ! Tout ça n'est pas sérieux et montre bien encore une fois l'absence totale de volonté politique au plus haut niveau de l'Etat à lutter effectivement contre la corruption. Pour rappel et la petite histoire, le Premier ministre avait annoncé en février dernier que l'Observatoire de prévention de la corruption serait installé fin mars 2010 : il n'en a rien été. En juillet 2010, le ministre de la Justice annonçait que cet observatoire serait mis en place avant l'ouverture de la prochaine année judiciaire ! Cacophonie gouvernementale sans précédent. Le comble c'est que dans le même communiqué du Conseil des ministres, le chef de l'Etat «a ordonné au gouvernement de procéder à l'installation rapide de l'Office central de répression de la corruption», alors qu'il sait très bien que cette installation est tributaire d'au moins trois éléments d'ordre législatif et réglementaire : le premier, c'est la publication au Journal officiel de l'ordonnance portant modification de la loi du 20 février 2006 ; second élément, c'est la publication d'un décret présidentiel relatif à l'organisation et à la composition de «l'Office central de répression de la corruption» ; et enfin troisième et dernier élément, la publication d'un décret présidentiel portant nomination des hauts fonctionnaires membres permanents de cet «office». En un mot, l'installation effective de cet «office» dépend totalement du chef de l'Etat, et en termes de rapidité, il faudra encore attendre tout le cheminement de ce processus législatif et réglementaire !
- Pourquoi maintenant ? Cela obéit-il à des pressions internes ou externes, selon vous ?
Les énormes scandales de corruption qui ont marqué l'actualité ces dernières années et qui n'ont pas livré tous leurs secrets, ont certainement obligé le gouvernement à faire des effets d'annonce, à défaut d'agir concrètement sur le terrain en matière de lutte contre la corruption, car pour cette dernière c'est plutôt le statu quo, résultant des luttes intestines au sein du pouvoir et des règlements de comptes par corruption interposée, le tout ayant dangereusement divisé et neutralisé les institutions (justice et services de sécurité notamment), en charge de la lutte contre ce fléau. Les demandes et les pressions externes sur le gouvernement algérien en matière de lutte contre la corruption n'ont cessé de se multiplier ces derniers temps – venant notamment des grandes puissances et de l'Union européenne –, mais sans grand succès et l'exaspération des pays principaux clients et fournisseurs de l'Algérie est à son comble. Les annonces issues du Conseil des ministres du 25 août visent principalement à tempérer cette exaspération et à gagner du temps. Il est probable qu'au plan interne, une partie du pouvoir sensible à cette exaspération et aux pressions externes, ait amené le chef de l'Etat à faire ces annonces mais sans garantie d'effectivité sur le terrain.
- Il a utilisé l'ordonnance présidentielle alors que les lois existaient déjà...
C'est une des constantes – à la limite de la constitutionnalité – du chef de l'Etat de faire fi du Parlement, qui pourtant lui est totalement acquis, et de le contourner régulièrement, non par crainte que ses projets de loi soient modifiés ou rejetés, mais beaucoup plus pour tirer la couverture à lui – et apparaître comme le seul décideur et l'unique pourfendeur de la corruption ! Et puis pourquoi modifier des lois, alors qu'il aurait surtout suffi qu'on les applique d'abord, si derrière ces annonces il y avait une réelle volonté politique à lutter contre la corruption. Cette dernière est manipulée et brandie comme instrument de pouvoir, du pouvoir et de règlement de comptes. Bouteflika, qui a toujours endossé le costume d'ancienne victime de la Cour des comptes, est réticent à mettre en place des institutions spécialisées dont le contrôle et le fonctionnement lui échapperaient. D'ailleurs, il est assez surprenant qu'il ait enfin lâché sur l'élargissement des prérogatives de la Cour des comptes et le renforcement du statut des magistrats ! Mais pourquoi ne veut-il toujours pas rendre public le rapport annuel de la Cour des comptes, publicité qui est une de ses prérogatives législatives ?
- Pourquoi à votre avis la question de déclaration du patrimoine a-t-elle été occultée ?
Tout le monde se souvient du vote scandaleux d'une majorité de députés (FLN et Hamas) en janvier 2006 contre l'article 7 du projet de loi de prévention et de lutte contre la corruption, article visant à sanctionner les élus nationaux et autres agents publics qui ne déposaient pas dans les délais leur déclaration de patrimoine.
Quelques années plus tard, le constat est unanime : le processus de déclaration de patrimoine est à l'arrêt, et ce ne sont pas les quelques ridicules déclarations publiées au Journal officiel en début d'année qui modifieront ce constat. Après cette «fronde mafieuse» des députés du FLN et de Hamas en janvier 2006, il était attendu que le gouvernement revienne à la charge pour mieux défendre cet article : il n'en fut rien. Quelques années plus tard, lors de ce Conseil des ministres du 25 août 2010, une opportunité était donnée au chef de l'Etat et à son gouvernement de réintroduire cet article, et mieux encore, de «réparer» une omission (un «cadeau empoisonné» qui ne dit pas son nom) en élargissant aux officiers supérieurs de l'ANP la liste des agents publics soumis à déclaration de leur patrimoine. La plus mauvaise manière d'agir pour la transparence dans la vie publique, c'est de protéger les «nantis» du moment et donc d'encourager la culture de l'impunité.
Nouri Nesrouche -
Ahmed Benbitour charge le pouvoir «L’Etat est défaillant et dérive vers un Etat déliquescent»
L ’Etat est défaillant, pis, il se dirige vers un Etat déliquescent. La sentence vient de l’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour.
Invité par l’espace «Mille et une news» qu’organise le journal Djazaïr News pour débattre de la question «Crise et élite», avec l’universitaire Ahmed Cheniki, le premier chef de gouvernement de l’ère Bouteflika n’a pas pris de gants pour parler de la nature du pouvoir algérien. «Il est (le pouvoir) autoritariste dans le sens où il n’accepte aucun contre-pouvoir, il est aussi de nature patrimonialiste, c’est-à-dire, un chef entouré de courtisans zélateurs et qui considère que la société est arriérée et inapte à la politique», a soutenu Ahmed Benbitour. Cette situation a conduit fatalement à «la corruption du pouvoir et comme le mode de production repose essentiellement sur la rente et la prédation, cela mène vers une corruption généralisée de l’argent et une perte de morale collective», a-t-il ajouté.
La connexion entre la corruption du pouvoir et celle de l’argent «ouvre la voie à la corruption généralisée de l’ensemble des composantes du régime et qui déboucherait sur un Etat défaillant et en l’absence de la force régalienne de l’administration, il dérive vers un Etat déliquescent», a tonné l’initiateur du Cercle d’initiative citoyenne pour le changement (CICC). Convaincu de l’impossibilité d’un changement pouvant venir de l’intérieur du système, M. Benbitour a plaidé pour une rupture radicale avec l’ordre établi. «Le changement doit se faire contre le régime en place et non avec lui. Le changement ne viendra pas, non plus, par les élections, ni par la violence», a indiqué M. Benbitour, qui dit exclure toute alliance avec une quelconque frange au sein du régime dans sa démarche pour le changement.
Il propose une voie «révolutionnaire», mais sans qu’elle ne soit l’émanation d’une dynamique politique et sociale. Pour lui, la refondation du système passe par «l’alliance des élites qui disposent d’une capacité d’influence et d’une force tirée du savoir et de l’argent». «L’élite se doit de s’emparer de l’initiative du changement pour qu’elle ne subisse pas la marginalisation, comme ce fut le cas à la veille du déclenchement de la guerre de Libération», a-t-il estimé.
Sans faire dans le parallèle, M. Benbitour a remonté dans le cours de l’histoire pour convaincre par son propos. «La situation actuelle est similaire à celle qu’a connue l’Algérie en 1953. La nation algérienne vivait une répression féroce, les élites étaient embourbées dans des conflits politiques et une jeunesse sans avenir. Une situation de blocage, puis vint le groupe des neuf qui créa le Comité de la Révolution et l’unité d’action (CRUA) avec une innovation en matière d’action politique. Aujourd’hui, nous sommes face à la même situation, il faut tirer les leçons du passé. Un moment crucial que les élites ne doivent pas rater.» Que faire et comment ? La fameuse question est toujours d’actualité. En bon élève de l’école anglo-saxonne, M. Benbitour veut rompre non seulement avec le système, mais également avec les méthodes classiques de lutte. Il ne croit pas à l’efficacité des partis politiques. «Je ne crois pas à l’efficacité des partis politiques aujourd’hui, car ils se sont inscrits dans la logique du système. Leur fonctionnement n’est pas du tout démocratique, ils ont fini par reproduire les même méthodes que celles du régime», a-t-il informé.
Lui, il prône une démarche inédite. Il dispose d’une solution toute faite. Un canevas. Il a préconisé une innovation en matière d’organisation politique et dans les instruments du changement. Cinq éléments résument sa démarche. «Une force motrice avec un discours mobilisateur, une vision, un leadership avec une équipe compétente du changement, des règles de fonctionnement démocratiques, un certain nombre de personnalités nationales d’appui et enfin l’alliance de tous les gens qui adhèrent au projet du changement.»
Cependant, si la thèse défendue par celui qui avait osé dire non à Bouteflika en démissionnant de son poste de chef de gouvernement a eu «l’approbation» de nombre de ceux qui ont assisté au débat, certains n’ont pas manqué d’apporter la contradiction.
«Dire qu’il ne faut pas compter avec les partis, ne rejoint pas totalement le discours du pouvoir qui dit aussi que les partis ont échoué et donc il les ignore. Les élites (savoir et argent) sont-elles les seules forces du changement ? sont-elles partisanes de l’ordre?», se sont-ils interrogés.Hacen Ouali
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no moment
Dilem du Mardi 03 Août 2010 | Vu 12358 fois -
Hachemi ! Ta mémoire est une flamme qui brûle encore !
Voilà déjà cinq ans que tu as tiré ta révérence ! C’était cette journée funeste du 2 août 2005 où tu venais de livrer le dernier combat après une lutte stoïque contre la maladie.
Depuis que tu n’es plus, la situation du pays s’est encore dégradée et les perspectives de redressement sont encore loin de se dessiner.
Des minorités de plus en plus marquées vivent dans les enclaves de l’opulence, paradant dans un luxe insolent tandis que l’écrasante majorité de notre peuple se démène dans une autre planète, celle de la misère, de l’ignorance et de l’exclusion.
L’Algérie aurait pu connaître un essor réel grâce à l’immensité de ses richesses mais l’absence de volonté politique acoquinée à une corruption généralisée, réduit à néant tous les espoirs.
Notre peuple aurait pu vivre un autre sort si le pays avait plié ses ambitions aux exigences d’un véritable Etat moderne. Il n’en est rien malheureusement !
Les Algériens sont victimes d’un système dont la gabegie, l’incurie et le népotisme font loi.
Les jeunes, faute de perspective, sont toujours candidats à l’exil et la mer est devenue une grande faucheuse. Après avoir bradé les intérêts du pays, le système a dépouillé la jeunesse de ses rêves et l’Algérie ressemble à un long tunnel noir sans issue.
Pourtant, il a suffi d’une victoire sportive arrachée de haute lutte pour que la jeunesse sorte spontanément dans les rues célébrer les couleurs nationales dans l’euphorie générale qu’une poignée d’imams fanatisés ont déshonorées. C’est dire, d’une part l’aspect antinational d’une telle posture et l’attitude hautement patriotique d’autre part d’une jeunesse qui a su se saisir d’un moment unique pour délivrer un message d’espoir et exprimer sa volonté de mettre toute son énergie au service du pays.
La situation des femmes, elle aussi n’a pas changé d’un iota. Elles sont encore régies par des lois d’un autre âge et restent emmurées dans les lois-prison du code de « l’infamie »
Les terroristes recyclés en « repentis » sous couvert de « réconciliation nationale » et de « concorde civile » courent toujours dans le pays dans l’impunité totale et continuent de nous narguer du haut de privilèges grassement concédés par un pouvoir capitulard. Dans l’Algérie d’aujourd’hui, on punit la victime et on encense le bourreau. Mais le pouvoir a beau caressé la bête immonde dans le sens du poil, l’islamisme politique est toujours en embuscade fin prêt à s’emparer de tous les pouvoirs.
Comble d’ironie ! le pouvoir a revalorisé les retraites de ceux qui mènent jusqu’à l’heure d’aujourd’hui le peuple à l’abattoir et assassinent son intelligence tandis que les contractuels de l’ANP sont contraints de manifester leur mécontentement pour obtenir la reconnaissance de leurs droits et que les défenseurs de la république tel que le moudjahid et patriote Gharbi est carrément condamné à mort.
Au lieu de libérer la parole et d’essaimer la tradition du débat et de l’ouverture, le pouvoir a anémié le champ culturel et réveillé les vieux démons des zaouiates en poussant en sous main au tribalisme ravageur et à la division entre Arabes et Kabyles et entre Arabes et Arabes (Ghardaia-Beriane).
Le champ politique est laminé et en déshérence. L’opposition est cooptée, la désertion des valeurs est devenue une norme, la corruption élevée au rang d’institution et le système est vindicatif à l’endroit de toute voix critique.
Le courant démocratique quant à lui, au lieu de travailler à la fédération de ses forces, est inaudible, pire encore il est l’alibi d’un système dictatorial maffieux puisqu’il est le partenaire assidu d’un système électoral pipé depuis des lustres.
Le pouvoir se croit garant de la stabilité du pays face à tous les périls. Le climat sécuritaire et la répression le rend oublieux du volcan social sur lequel il est assis.
Au lieu de mettre en place un plan rationnel de sauvetage pour éviter le chaos et mettre un terme à la prédation, il dirige le pays à coup de pantalonnades comme le fait Bouteflika et continue à considérer l’Algérie comme une vache à traire.
Mais vois-tu camarade, malgré toutes ces difficultés le cœur n’est pas au désespoir !
Tu nous as enseigné que la vie est un marathon où les obstacles ne manquent pas. Notre peuple a connu plus d’un séisme. Il s’en sortira la tête haute et saura trouver le chemin du combat pour abattre ce système à jamais.
Nous ne sommes pas de ceux qui ont paré la victime de l’habit du bourreau pour pactiser avec la bête immonde !
Nous ne sommes pas de ceux qui capituleront devant ce système rentier et maffieux.
Il n’y a que toi en tant que premier responsable d’un parti démocratique qui avais compris en temps opportun la duplicité de son langage; as su mettre à bas ses masques et s’affranchir des étroitesses du dogme en tonnant à qui voulait bien t’entendre que la question centrale de l’Algérie était celle du projet de société dont le noyau central est l’idéal laïque. Ton coup de gueule est toujours d’une brûlante actualité !
Camarade El Hachemi, demeure en paix ! Tu as su dynamiter les représentations du défaitisme et de la trahison et ouvrir la voie au renouveau !
Merci d’avoir participer à nous ouvrir les yeux et de nous avoir légué un héritage révolutionnaire auquel nous rendons tous hommage aujourd’hui !
Une gerbe de fleurs sera déposée sur ta tombe au cimetière Miramar (Bologhine-Alger) le lundi 2 août 2010 à 11 heures.Le Bureau National du Parti pour laLaicité et la Démocratie (PLD)
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Bakchich et « Notre ami Bouteflika » : Algérie, Absurdistan…
L’hebdomadaire satirique « Bakchich » consacre un dossier au dernier livre « Notre ami Bouteflika » dont il publie les bonnes feuilles. Il écrit :
« L’ouvrage collectif Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, écrit sous la direction du journaliste Mohamed Benchicou, emprisonné pendant deux ans, décrit une Algérie en pleine régression où Bouteflika, après plus de dix ans de règne, contrôle tout. Dix ans de règne, ça se fête. Pour marquer le coup, en avril 2009, Abdelaziz Bouteflika entame un troisième mandat présidentiel.Il modifie, au passage, la Constitution et procède à l’émasculation du pays. Une longue transformation en un Absurdistan où tout n’est que luxe, calme et avidité. L’Algérie pointe aujourd’hui à la 111e place (sur 180) des pays les plus corrompus, selon l’ONG Transparency. Frustré de ne pas avoir accédé au pouvoir dès 1979, quand il s’estimait à même de succéder à Houari Boumédiène, Boutef ’ savoure sa revanche. Contre ces autres généraux d’Alger, putschistes post-coloniaux qui tiennent encore une partie du pouvoir. Contre les Algériens, ce peuple qu’il n’a jamais respecté et qui fuit le pays (lire « les Harragas »). Contre les milieux d’affaires, qu’il a confisqués au profit de ses proches.
Même malade, même acculé, ce « civil à l’âme militaire » continue à vouloir tout diriger dans un pays qui ne cesse de reculer. À dessein. Comme les contre-révolutionnaires qui résumèrent leur programme à une date, 1788, Bouteflika veut revenir à 1988. Avant le soulèvement d’octobre qui brisa l’hégémonie du parti unique, le FLN, et du parti d’État. Avant que le peuple essaie de se réapproprier le pays, que le pouvoir soit partagé et la liberté de la presse consacrée.Un réquisitoire implacable, Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, taillade ce constat. Un ouvrage placé sous la férule de Mohamed Benchicou, journaliste fort énervé : deux ans de prison, ça agace. Surtout quand le fallacieux prétexte d’« infraction régissant le contrôle des changes et les mouvements des capitaux » sanctionne la sortie d’un précédent brûlot contre Boutef ’, Une imposture algérienne (2004)."
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TIBHIRINE (3) EXTRAITS DU FILM
L.M. (Source : Le Point - Le Figaro)
Premier extrait du film
Second extrait du film
Troisième extrait du film
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reflexion sur l'algerie d'un lecteur
Demain, j’irai au cimetière d’El Alia déposer plainte Chez les Chouhadas pour atteinte à leurs valeurs par des traître de la nation. Je leur raconterai ce qu’avait fait le nain et sa secte de Maghnia-Nedroma, du pays qu’ils ont libéré grâce à Dieu et à leur sacrifices. Je leur dirait que Dieu nous a maudit, car, les tricheurs et les sans scrupules se sont accaparés du pouvoir avec la bénédiction des Français via les Larbi Belkhir (actuellement en enfer) and Co (bientôt enenfer). Les vrais politiciens et Barroudeurs de la révolution ont tous été écartés, tués et exilés. A ma connaissance 80 % des politiciens et des Baroudeurs du temps de la Révolution se trouve entre souk-Ahras et Cherchel et plus particulièrement : les Aurès, la Kabylie le Canstantinois, et Alger. Les rares livres d’histoire écrits par des personnalités ayant marqué l’histoire citent ceux qui ont vraiment l’histoire, qui ne sont, ni Larbi Belkhir, ni Chakib, ni le nain d’el Mouradia, encore moins Les Ben Bella, mais plutôt, Abane, Zighoud, Ben Boulaïd, Ben M’Hidi, Krim, Amirouche, Si el Houas, Ferhat Abbès, Boudiaf, Aït Ahmed, Bitat, etc. Ils citent que bien avant il y avait effectivement l’Emir Abdelkader, mais ils disent tous qu’il est devenu un Ami fidèle à la France et à Napoléon III, surtout, avec qui il a échangé les épées et lui a accordé l’exile avec toute sa famille et ses richesses matériels. Les vrais héros luttent jusqu’à la mort et les exemples sont nombreux, même à l’époque de l’Emir, il y avait Echikh Ahadadh, Ftma n’Soumer, Bou baghla, etc, ils ont tous lutté jusqu’à mort s’en suive. Je comprend donc que le malheur de ce pays est étroitement lié à la France et tout le temps, jusqu’à aujourd’hui, qui éliminer, qui exiler et qui il faut laisser au pouvoir. On ne blague pas quand il s’agit des intérêts de la France. Pauvres de nous, quand on sait que l’intronisation du nain en 1999 à la tête de ce pays a été négociée avec Larbi Belkhir (actuellement sous terre), à Paris en 1999. Pour revenir, les données géopoliques ont changé et maintenant, c’est aussi les USA qui fourrent leur nez en Algérie. Beaucoup de corruption à SONATRACH ? OUI !! La France et les USA !! Avec la bénédiction des Wahabites et des Pharaons !! La secte à Chakib l’Américain est constituée par de rapaces (Belkacem Boumedienne, Feghouli, Rahal) et de courtisans (Directeurs de Divisions) qui leur sert de rabatteurs de gibiers à partir des Divisions. En plus des grands projets à la DG de SONATRACH, c’est à partir des Divisions aussi que vient beaucoup de petits bons gibiers. Il suffirait de justifier pour un rien du tout que l’offre est infructueuse à chaque fois par la complicité des amis et hop ! le Gré à Gré. Les courtisans et courtisanes sont promus (es) par la suite en guise de leur compétence (obéissance). Des centaines de dossiers au Gré à Gré. Complicité, pour assurer l’avenir des Enfants (villas). Tous les coups sont permis. Postes de responsabilités très avantageux, afin de mieux gérer les lèches bottes. Chakib est un petit Dieu que personne ne peut toucher, il fait trembler même les généraux. Réda Hemche son neveu, propriétaire de deux voiture volées, ayant fait la prison de Marseille est un repris de justice dangereux, fait trembler le P-DG et nome les Vices-Présidents. Les Vices-Président (Belkacem, Feghoulli, etc) rassuré par leur parrain, nomment les Directeurs de Division (wled bed) et Amis (ies), font trembler à leur tour, l’ingénieur cœur de métier, capable de créer une valeur ajoutée. Ainsi est gérée l’Entreprise SONATRACH. La peur est partout, l’abus est partout et donc, one démobilisation voulue a été généralisée. Place aux wled bled, Courtisans et Courtisanes, très obéissant. On peut aller jusqu’à créer toute une Division bidon sur mesure pour mieux préparer la retraite des Amis complices. Avec Chakib l’Américain comme garant, tout le monde est protégé, et on peut même s’offrir l’arrogance vis-à-vis des compétences et prétendre d’être de beaux aigles en Management et non de sales vautours. Ils décident comme si l’Entreprise est leur propriété Privée. Feghouli comme PDG intérimaire, fait rire ceux qui savent. Le temps va vous montrer messieurs du DRS, qu’il ne vaut pas plus que ses frères Daltons. Un Narcissiste hors commun, jouant les Don Juan et capable de donner SONATRACH à la première venue le guérir un peu de sa pathologie !! Un vrai BLOFFEUR, monté grâce à la bénédiction de Larbi BELKHIR, SIDA de la République heureusement mort. Belkhir, en vrai amateur des moutons de wled djellal a du exterminer le patrimoine cheptel de Djelfa, avec les délicieux méchouis préparés soigneusement pour lui et ses ex Amis et Amies Gérard Dépardieu, Dathrine Deneuve, Djamel Debouse (le Marocain anti-algérien), pour ne citer que ceux-là, et ne pas s’étaler sur l’affaire Khalifa qui a lancé sa chaîne avec Pamela Anderson qui a du charmer le grand Dada. Pour information, l’épouse de Feghouli a été promue Directrice à la DG de SONATRACH et travaille en étroite collaboration avec la TATCHER de SONATRACH Ben Kahla qui fait le beau temps et la pluie dans les Relations Humaines du Royaume pourri de SONATRACH. Sa fille est très gentille, elle est à quelques centaines de mètres de son bureau, chez Weitherford après une formation de Management sur mesure sur le dos de SONATRACH. Elle n’a pas la même chance que le reste des Ingénieurs de SONATRACH, car elle a bénéficie d’un logement grâce à la bénédiction de leur Ami Ben Driss des œuvres sociales, certainement après un bon café pur arabica dans le café de ce dernier acheté à 8 Milliard. Une vraie République familiale dans un pays arrachée grâce aux sacrifices des Hommes !! La DRS doit s’intéresser à mon avis, aux tentacules de la pieuvre et frapper fort avant que le nain d’el Mouradia ne s’en rende compte, car ce malade, rancunier et revanchard, n’aurait aucune gène à revendre ce pays pour un sou à ces maîtres Français, Empereurs arabes du Golf, Américains, etc. Le mal à SONATRACH est plus profond. Il n’est pas qu’à la DG, il y a aussi les Divisions qui sont infectées par leur Amis et Wled Bled. Beaucoup d’infructueux voulus pour arriver aux grès à grès et servir les Amis Vice-Présidents. Le Gré à Gré signifie l’urgence, ou sinon des infructueux justifiés dans le fond et non dans la forme, or, ça n’a jamais été le cas, d’ailleurs, on ne s’inquiète que rarement une fois tout le monde est satisfait dans sa poche !! Le Royaume est plus que pourri et PARTOUT !! Nommer Feghouli comme intérimaire est une erreur quand on sait que des Managers comme Baba Ghayou, Hached, et beaucoup d’autres sont là pour relever le défis dans les moments dangereux comme en 1971. Mais, ce n’est pas une idée idiote de Chakib, pour gagner du temps et triturer dans les dossiers de matériels achetés Gré à Gré, afin d’épargner au moins les rabatteurs qui ne sont autres que les membres de la sectes qui favorisent les secrétaires pour mieux les utiliser à des fins de leurs carrières personnelles et qui écrase l’ingénieur cœur de métier. Faire disparaître tout ce qui gène comme documents louches parfois pour un achat injustifié de matériel de surveillance, voire des centaines de climatiseurs après l’installation d’une climatisation, des caméras à chaque bout de couloir, en plus des scanners partout, ne servent parfois à rien !! Des réfections à longueur d’années et au fil des années sans utilités, etc.. Une centralisation excessive caractérise la SONATRACH de Chakib au point de décider seul avec ses lieutenants pour transférer des activités d’une Divisions à une autre. Des Divisions qui faisaient la fiértés de SONATRACH auparavant sont cassées en laissant partir la plus part des Ingénieurs ayant acquis de l’expérience. Ces derniers font le bonheur des boites étrangers avec des salaires très motivant et de la considération aussi. On cré par contre, d’autres Divisions bidons, rien que pour agrandir l’empire et renforcer l’autorité. Tout l’Aval de SONATRACH à Oran, rien que pour casser d’autres Pôles existant déjà et qui faisait la fierté de SONATRACH. Voilà l’œuvre des Charlatans, régionalistes comme Belkacem Boumedienne, Feghouli, Ben Kahla, etc. Madame Chakib Khalil (Palestinienne d’origine et américaine de Nationalité, tout comme ses deux Enfants et son Mari notre Ministre décide des projet de SONATRACH, quand il s’agit d’organiser un séminaire ‘zerdas’ ou d’une sous-traitance quelconque. Sa progéniture doivent toujours être les mieux servis d’abord pour faire des fortunes aux USA. Chakib a bien dit que les avocats seront payés par l’entreprise, Feghouli dit non !! Avez-vous compris le manège du Clan Présidentiel quand on leur confie les mamelles de la vache des orphelins (le peuple algérien), qu’est SONATRACH ? Rien que pour toucher les mamelles de leurs maîtresses ils sont allés jusqu’à créer de postes budgétaires pour les recruter et devenir des maîtresses permanentes à l’entreprise. Chakib a l’air d’envoyer chier DRS et tout le monde en nommant des gens qui pissent avec fierté dans la marmite qui les a nourri !! Possible, si ces gens-là sont à la solde de la CIA ? Une honte pour ce peuple qui accepte des malades pareils et une honte aussi à ceux qui les ont ramenés. J’ai comme l’impression que ces gens invisibles (DRS) ont encore peur à leurs âges de ce petit microbe d’el Mouradia. A un certain moment, il ne faut plus avoir peur, que de Dieu. Honte à vous d’accepter un Président qui a Chebs Khaled et Mami comme Amis, jusqu’au moment où le monde entier a vu que l’un est contre la politique de son pays en chantant à El Ayoun avec le drapeau marocain autour du derrière et l’autre (Mami), un délinquant qui voulant faire avorter de force une traînée pour échapper de devenir le père d’un Enfant illégitime qui pouvait appartenir à n’importe quel clochards comme lui. Voilà donc qui sont les Amis du premier décideur de ce malchanceux pays. Chakib est bien un retraité du FMI. En stratèges hors du commun, les américains ont vu bien d’investir sur un Algérien sans nationalisme, pour remplir le trésor américain avec des Dollars Algériens, pour les utiliser dans des guerres programmées contre l’humanité partout dans le monde et compris contre l’Algérie. En contre partie bien sur, un 3eme mandat pour le nain qui se vante qu’il a 02 centimètres de plus que Napoléon I. SONATLEMCEN, même à 64 ans et parfois plus, et même parfois très malades et on ne fait rien, on est toujours là, si on est du patelin ou bien pour servir encore longtemps les grands chefs. La question doit être posée au PDG et ses Vices Présidents (Amont et Aval. La plus part des anciens cadres de SONATRACH pleins d’expérience et formés dans de grandes Universités des USA, Canada, Angleterre, France, Russie, etc, (formés avant la colonisation des postes de responsabilité par l’actuel secte) sont partis choqués par le comportement irresponsable des Vices-présidents et des Directeurs de Division qui se comportent comme si la SONATRACH est leur propriété privée. Ils n’aiment pas les concurrents et les conquérants. Ces derniers préfèrent plutôt, des conseillers courtisans (secrétaires courtisanes, cadres avec diplômes maison ou insignifiant par rapport à l’exigence du poste). La carrière et les villas occupent trop l’esprit des Vices-Présidents et les Directeurs de Divisions (Bisnasia au sens propre). Tout le monde, roule au (gré à gré pour se faire beaucoup d’argent), sinon, au gré et au profit des Vices présidents pour se faire des missions à l’étranger avec plein de devises et une belle carrière. Les nouvelles Division-bidons, ne sont créées ni par nécessité ni pour des besoin immédiat ou lointains. C’est uniquement pour satisfaire la grande Famille de prédateurs sans foie ni lois. Tout les Divisionnaires sont de la grande famille la plus proche, par alliance, Amis, courtisans et lèches bottes quand parfois, l’équilibre oblige. A manger et à boire pour certains chez SONATRACH ! Messieurs de la DRS, intéressez-vous à Père Térésa des ASL qui a assuré l’avenir de ses Enfant. Il s’est servi en logements et a servi les Amis (ies) et les donnant-donnant. A 64 ans, il est très indispensable apparemment, pendant que les meilleurs cadres cœur de métier sont poussés pour partir, sinon, ils sont marginalisés. Sinon, je vous avertis que demain j’irai au cimetière d’El Alia déposer plainte Chez les Chouhadas pour atteinte à leurs acquis par des sans scrupules. Je leur raconterai ce qu’a fait la secte de Maghnia au pays qu’ils ont libéré au prix de leur vie. J’ai peur d’un avis défavorable de leur part enfin, car, ils me diront certainement qu’ils ont fait leur devoir et c’est à nous de faire le nécessaire. Avant de partir au cimetière d’el Alia, je m’adresse d’abord à la DRS pour leur dire que s’il ne font pas le nécessaire pour sauver le pays de cette secte, j’irai à el Alia plutôt pour porter plainte contre la DRS pour non assistance à un peuple en danger !! A partir de là, une malédiction tomberait sur la DRS. Le DIABLE d’el Mouradia va vous exterminer et introniserait son frère Saïd (actuellement en suise avec Réda Hemche. Ce serait le début d’une grande révolution ! Les pharaons et les sultans du Golf vont se régaler du spectacle du Tag al amen tag en Algérie. Ainsi le complot ourdi des étrangers aurait réussi. Pourtant ce n’est pas une affaire de Hizb França, ni de la Kabylie, ni de Mouzabites, et encore moins des Aurès. Si les Responsables de la DRS ont le NIF, les généraux nationalistes doivent s’unir pour sauver ce pays pour que Dieu ait pitié de leurs âmes après la vie. Je pense que c’est une très bonne occasion qui se présente pour eux, pour blanchir leurs mains. Les généraux doivent seulement expliquer au peuple le geste de bonne volonté et prenant le serment d’oeuvrer cette fois-ci dans le bon sens, pour le bien du pays et non pour leurs intérêts personnels. Bon courage DRS, faites votre devoir de sale boulot et nettoyez ces traîtres. Vous nous devez ça, du moment que vous avez pris vos droits. Le peuple finira par vous pardonner et Dieu aussi.
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Bouteflika répond à Toufik et rouvre l’enquête sur Boudiaf et Saidi
Selon des sources proches de la Présidence de la république algérienne et dont Le MatinDZ a reçu les informations, le conflit qui opposerait le président Bouteflika au patron des services secrets algériens (DRS), le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Toufik) a pris une tournure encore plus alarmante avec la décision du président de mettre en place une «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi. Sur l'affaire Boudiaf, Bouteflika veut enquêter sur le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée, en dressant une liste de quelques anciens cadres du DRS, et des services auxquels incombait la mission de protection du feu président Boudiaf, et qui se sont retrouvés cités dans la procédure d'enquête. A l'ordre du jour aussi le dossier de l'assassinat du général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, avant d’être victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996. Bouteflika pointe le doigt sur le DRS et son service d'action et infiltration (S.A.I). Dans ce dossier figurent les nom des agents du DCE (département du contre espionnage) accusés d'avoir joué un rôle décisifs dans la disparition du général : Hassane B., Redouane M., Hakim B., Abderazak K., Yazid B., Badis B., El Hadj Ali O., Abdelmadjid B., entre autres. Cette liste a été établie sur la base de l'inventaire de leur ordres de missions et déplacements relatifs a la période précédant l'attentat ainsi que tous les éléments et informations complémentaires les concernant. Des copies des deux dossiers d’enquête ont été adressées par la Présidence aux Services du DRS afin de les compléter dans le but de faciliter la mission de la Commission d’enquête mise en place par Bouteflika». «Bouteflika veut imposer cette Commission d’enquête au Patron du DRS qui n’apprécie pas vraiment la chose. » Il faut savoir que jusqu’à présent, ce genre d’affaire étaient l’apanage exclusif du DRS. Le Général Toufik l’a fait savoir et a émis un niet catégorique à tous déclassement de dossiers pour le compte de la Présidence, particulièrement pour les deux affaires Boudiaf et Fodil Saidi», poursuit notre source. Résultat : le bras de fer DRS/Présidence est engagé de nouveau et la tension est montée d’un cran sur fond de révélations sur les scandales à Sonatrach ou dans le projet de l’Autoroute Est-Ouest. Aissat B.