Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 112

  • Nacer Mehal, un ministre qui censure mais n’assume pas

      TSA

    Nacer Mehal censure le magazine Arabies, puis l’autorise avant de démentir l’avoir censuré en accusant TSA d’avoir rapporté une fausse information. « TSA a parlé du journal Arabies qui aurait été interdit. Je demande à TSA, à travers vous, de m’apporter la preuve qu’Arabies a été censuré », a déclaré le ministre de la Communication ce mercredi 20 avril sur les ondes de la Chaîne Une. M. Mehal était l’invité de l’émission « Tahaoulate » de la chaîne arabophone de la radio nationale.

    Non seulement les preuves existent (lire le communiqué ci‑dessous)  mais il y a plus grave. Nacer Mehal ne semble pas assumer un acte de censure qui a bien eu lieu, comme l’a confirmé ce mercredi à TSA Arabies. « Notre dernier numéro été interdit pendant une semaine en Algérie. Mais après la publication du communiqué, l’interdiction a été levée. Nous avons tout de même perdu une semaine », a déploré une source chez Arabies. Le communiqué d’Arabies a été publié sur le site internet du magazine. Il a été retiré après la levée de l’interdiction par les autorités algériennes.
     
    L’interdiction d’entrée en Algérie du dernier numéro du mensuel Arabies a été motivée par un dossier consacré à l’Algérie dans lequel sont évoquées les luttes au sommet de l’État pour la succession de Bouteflika. Mais une semaine après avoir pris cette décision, le gouvernement algérien s’est dérobé. Une reculade qui semble liée à la visite à Alger du rapporteur de l’ONU sur la liberté de la presse et d’expression. Accueillir le rapporteur onusien avec l’interdiction d’un magazine qui n’est pas connu pour ses prises de positions franchement hostiles à l’Algérie aurait effectivement fait désordre.
     
     
    Le communiqué d’Arabies annonçant sa censure en Algérie
     
    ARABIES VICTIME DE CENSURE
     
    Le 7 avril 2011 en fin d’après-midi, les services de Monsieur Nacer Mehal, Ministre de la Communication algérien, ont décidé de censurer le numéro 288 d’Arabies (avril 2011).
     
    Aucune raison n’a été invoquée qui justifie une telle décision
     
    Depuis 1987, Arabies, fondé par Yasser Hawari, grande figure du journalisme spécialisé dans les pays arabes, a toujours veillé à respecter une ligne éditoriale objective et critique, quel que soit le thème abordé dans ses sujets.
     
    Aujourd’hui, l’Algérie prive ses citoyens d’une source d’information essentielle en ces temps de crise internationale.
     
    Par ses articles pertinents, à la pointe de l’actualité, Arabies se faisait le pont entre l’Occident et l’Orient et une telle action de la part des hautes autorités algérienne est une atteinte à la liberté d’expression, chère au cœur du peuple arabe.
     
    Alors que des pays tels que la Tunisie ou l’Égypte, qui luttent pour une démocratie juste et libre, sont sur le point de trouver un équilibre depuis longtemps désiré, un tel acte ne se doit‑il pas d’être dénoncé ?
     
    Arabies compte sur l’appui de ses confrères pour véhiculer cette information le plus largement possible.
     
     
  • la wilaya d’Alger dément avoir refusé la Coupole au RCD

     

     

    La polémique s’installe entre le RCD et la wilaya d’Alger. Cette dernière a démenti mercredi 20 avril avoir refusé au parti de Saïd Sadi l’utilisation de la salle de la coupole Mohamed Boudiaf du complexe sportif du 5 Juillet pour y tenir un meeting populaire. « La wilaya d'Alger informe qu'elle n'a reçu aucune demande de réunion publique émanant du parti politique RCD », a‑t‑elle indiqué dans un communiqué.
     
    Mardi, le RCD avait indiqué que les autorités lui ont refusé l’autorisation de tenir son meeting à la coupole, au motif de l’organisation de la coupe du monde de judo durant la période de la tenue de sa manifestation. « Hormis la salle Harcha, dont les gradins sont en phase de réfection et de confortement, conformément aux recommandations émises par l'organisme CTC, toutes les salles de la wilaya d'Alger sont mises à la disposition des partis politiques et autres associations qui en feront la demande dans les formes et les délais requis », a précisé la wilaya d'Alger. Une correspondance du cabinet du wali d'Alger, datée du mardi 19 avril, a été adressée à ce parti pour marquer la disponibilité des services compétents de la wilaya à traiter la demande qui serait faite avec toute la diligence voulue, a ajouté le communiqué.
     
    La wilaya d’Alger « avait déjà instruit tous les gestionnaires de ces espaces publics sportifs et culturels, dépendant des communes, de la wilaya et même des établissements publics nationaux à caractère industriel et commercial, à l'effet de faciliter aux demandeurs, partis politiques et autres associations, l'utilisation, à titre gracieux, de ces salles et complexes. Ce qui a été toujours le cas ».  
  • Un militant de la CNCD porté disparu à Oran

    Où est passé Ahmed Keroumi, militant de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie à Oran ? Le bureau d’Oran de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LAADH) a indiqué mercredi 20 avril que M. Keroumi n’a plus donné signe de vie depuis mardi 19 avril.

    « Monsieur Ahmed Keroumi, militant politique et membre de la CNCD d’Oran n’a plus donné signe de vie à sa famille depuis mardi 19 avril aux environs de midi, heure à laquelle il était dans son lieu de travail », a précisé la LADDH dans un communiqué.
     
    Le professeur Ahmed Keroumi, âgé de 53 ans, enseignant au département de communication  à l’université d’Oran possède un véhicule noir de marque Peugeot 206. Il est connu à Oran dans les milieux de défense des droits de l’homme et des partis politiques. Il habite à Seddikia, dans la banlieue est d'Oran.
     
    La même source a ajouté que « sa famille n’a pu retrouver sa trace, que ce soit au niveau des urgences médicales ou auprès des services de police, et vient de porter plainte pour disparition ».
     
    Le Bureau d’Oran de la LADDH demande « aux autorités policières et juridiques de prendre en charge cette disparition par tous les moyens que permet la loi, notamment en procédant à la localisation de son téléphone portable avant épuisement de la batterie ».
    ahmed marouane
  • facebook appartient aux americains, ne vous faite pas illusions,c'est fait pour tourner le monde en bourique!!!

    facebook merdefacebook merdeUn débat sur la presse algérienne était censé se dérouler sur facebook. On ne connait pas les noms de ses initiateurs, qui sont curieusement restés furieusement anonymes. Or, ce débat semblait tourner en bourrique, à force de faire du sur place. J’ai ossé faire un commentaire où je disais les choses telles que je les pensais. Cinq minutes plus tard, un organisateur du débat en question, anonyme bien sûr, entreprenait de moraliser un peu la démarche, avant d’annoncer qu’il était possible qu’il allait être obligé, « peut-être », de supprimer certains commentaires qui étaient « hors sujet ». J’ai senti que c’était mon intervention qu’on visait, mine de rien. 10 minutes plus tard, lorsque je suis revenu sur la page, juste pour voir, mon commentaire avait été zigouillé.
    Voici le lien de la page.
    Et voici mon commentaire, tel que je l’ai livré:

    « Si on commençait par essayer de définir ce qu’est qu’être journaliste. Est-ce une profession comme une autre ? Suffit-il de justifier d’une fiche de paie ? Personnellement, j’en connais beaucoup qui sont dans ce cas, mais qui, à mon avis, ne sont pas des journalistes. Suffit-il d’avoir du talent ? De savoir manier le verbe, la représentation et l’image ? J’en connais aussi, qui sont bourrés de talent, d’humour, de subtilité, voire de subliminalité, mais qui ne sont pas des journalistes. Juste des agents qui ont un hauban à la patte, qui émargeaient chez Zoubir, et qui continuent de le faire chez Faouzi, ou je ne sais quel autre feltène. Suffit-il de porter ses convictions en bandoulière, et de ruer dans les brancards de l’Ordre, en hennissant sa fougue et en tombant dans ses penchants, de gauche s’il vous plait, à chaque virée de trop ? J’en connais aussi, qui sont comme ça, et qui gueulent bien plus qu’ils ne pissent, lorsqu’il leur arrive de le faire sur des copies, plutôt que dans leur froc.
    La liste est trop longue, de ceux-ci, et de ceux-là, qui ont des fiches de paie, qui se soutiennent les uns les autres, au nom d’une vague corporation, qui ont du talent, de l’humour, qui font feu de tout bois, qui crachent le feu, qui grasseyent ou qui roulent les « R », qui se tapent sur le dos, et qui se tirent dans les pattes, qui se font une voix toute chaude lorsqu’ils émettent la nuit, qui font de l’esprit en surfant sur des vagues de larmes, qui rigolent dans le trait, et qui traient dans les rigoles de sang, qui font des papiers parce qu’ils sont dans les petits papiers de Faouzi, après avoir été les perroquets de Zoubir, qui sont des entremetteurs de conflit, parce que trop vieux, ou trop moches pour être des catins couchables. Des comme ça, et des comme çi, des couci-couça, qui couchent ce qu’ils peuvent, dans de vagues feuilles de choux.
    Des en veux-tu, en voilà, des hérauts de scoops, et des héros de chcoupi, des qui se vendent au kilo, et d’autres en gros, vingt-quatre à la douzaine, du deux en un, en grappe, en kit, et même en solde à l’année. Il suffit juste de demander. Si c’est de cette catégorie de journalistes dont nous parlons, mon cher Ahmed, y’en a ! A gogo. D’ailleurs, sans vouloir manquer à quiconque, ils sont en promo, depuis pas mal de temps déjà, à force de se bousculer au portillon de chez les zuns et de chez les zôtres.  »

    D.Benchenouf

  • Les fautes du DRS et de l’AQMI,et CIA de la base americaine algerienne du sud

     

    Radjef Saïd

     

    L’excès en toute chose est nuisible. Des attentats inutiles, des victimes innocentes, qui attestent une fois de plus du mépris qu’a le régime algérien devant les revendications légitimes du peuple.

    Sinon comment interpréter la résurgence du terrorisme et les attentats sanglants  qui ont coûté la vie à une quarantaine de soldats innocents, au cours de ces trois derniers jours, en Kabylie maritime ? Fait plus qu’étrange, ces attentats interviennent après un long silence des autorités algériennes et de l’AQMI. Curieusement, l’Etat algérien et l’AQMI, certes chacun à sa manière, ont decidé de s’exprimer au même moment.

    Sommes nous dans ce cas en face d’une guerre des clans au moment Bouteflika affiche des signes inquiétants d’incapacité a gouverner encore le pays ? Tout le monde ou presque tout le monde s’accorde à dire que la lutte des clans, à toutes les époques et sur toutes les thématiques, a toujours fait partie des mœurs et traditions du régime militaire algérien. Un régime qui ne s’est jamais embarrassé outre mesure de scrupules pour cultiver la contradiction, l’ignorance, la terreur. Tout comme il cultive la manipulation, la prédation, l’intrigue et la corruption avec un art inégalé que l’on ne retrouve que dans le « Prince » de Machiavel.

    Depuis la révolution du Jasmin, jamais les complicités n’ont été aussi apparentes entre l’Etat algérien et l’organisation terroriste AQMI et jamais le DRS et cette nébuleuse organisation, n’ont été si proches l’un de l’autre, aussi solidaire l’un de l’autre et aussi actifs au point de s’exprimer au même moment pour manifester leur désarroi devant cette révolution du printemps arabe qui balaye les dictatures à tour de rôle. Apres un long silence, une  éclipse qui  aura duré des mois, l’AQMI refait subitement surface par des attentats particulièrement meurtriers à la périphérie de la capitale, alors que le DRS plus actif que jamais, tente de susciter d’autres divisions au sein de l’opposition, d’exercer et de maintenir son leadership sur la vie politique du pays et de noyauter les mouvements de contestation populaire dont le nombre a franchi le seuil des 12000 manifestations depuis l’avènement du printemps arabe. Même en Libye, à en croire des sources généralement bien informées, le DRS et la filière d’Al Qaeda Maghreb sont très actifs en soutenant le dictateur Kadhafi. Le régime algérien sait pertinemment que si le verrou libyen venait a sauter, il fatalement embarqué à son tour dans la tourmente dont nul ne peut prédire l’issue. Depuis la révolution du printemps arabe, les autorités algériennes se sentent de plus en plus menacées et vulnérables. Les généraux détenteurs du pouvoir réel savent que la révolution du printemps arabe et la contagion qu’elle propage vont finir par toucher et contaminer inéluctablement le pays. Tout en s’appuyant sur la propagande que distille sa presse aux ordres, le régime algérien tente de jouer la carte de la menace terroriste pour retarder l’échéance du changement et refroidir les ardeurs du peuple.

    Il n’y a aucun doute, le régime d’Alger a le moral au plus bas ; il n’arrive plus à tenir sur ses pieds, il chancelle. D’autant plus la maladie du puissant général Toufik qui aurait selon des sources généralement bien informées, délégué une partie de ses pouvoirs, n’est pas sans relancer la guerre des clans au plus haut sommet de l’Etat. Comme un malheur ne vient jamais seul, l’éveil d’une jeunesse animée par un besoin de liberté et d’émancipation, qui rejette toutes les tutelles politique du pays, a ajouté un plus au désarroi des autorités algériennes. Le régime sait lorsque les jeunes bravent la mer, le feu et les balles, ses jours sont désormais comptés.

    Des attentats de plus qui viennent de prendre à revers le régime pour lui montrer que ses relais, sa presse, ses associations maquillées aux couleurs de la révolution novembriste, la désinformation et le matraquage que subissent les algériens sont inopérants. La culture de la peur et de la terreur, ne produit plus ses effets sur les algériens qui, il faut le souligner,prennent progressivement depuis la révolution du printemps arabe, de la menace que représente ce régime pour l’avenir du pays. En somme, les attentats qui ont secoué la Kabylie au cours de ces derniers jours, ont été un coup d’épée dans l’eau.

  • Dans l’œil du cyclone

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    D’incroyables informations sont distillées sur l’Algérie depuis le déclenchement de la révolution contre la dictature de Mouammar El Gueddafi et de ses enfants. Le Conseil national de transition libyen a été le premier à ouvrir le feu en accusant l’aviation militaire algérienne d’avoir transporté des mercenaires à Tripoli pour aider le dictateur à réprimer la rébellion, information démentie cependant le lendemain par le président de ce même CNT dans une interview à un quotidien algérien. Quelque temps après, les rebelles annoncent, à partir de Benghazi, avoir fait prisonniers une quinzaine de «mercenaires algériens».

    Les démentis du ministère des Affaires étrangères ne contribuent pas à ramener le calme. Au contraire. Voilà que M. Medelci appelle son homologue français, Alain Juppé, pour lui jurer la main sur le cœur que le pouvoir algérien n’a jamais envoyé à Tripoli des véhicules pleins d’armes. Les sceptiques font valoir que même les forces de l’OTAN en opération au-dessus de la Libye se plaignent des pénuries de munitions.A plus forte raison, un pestiféré comme El Gueddafi qui doit coûte que coûte trouver ces munitions, mais qui n’a plus aucun soutien déclaré, proche ou lointain. Reste les livraisons clandestines.

    Malheureusement, depuis le soulèvement du peuple libyen, les autorités algériennes n’ont pas été claires à l’égard de la Libye. Elles ont même jeté la suspicion sur elles lorsqu’à la réunion de la Ligue arabe, l’Algérie a été la seule avec la dictature syrienne à exprimer des réserves sur la résolution appelant à la création d’une zone d’exclusion aérienne en Libye.
    Depuis, la diplomatie algérienne s’est mise à cafouiller, faisant preuve d’une étonnante incompétence qui cadre mal avec le dynamisme qui a toujours caractérisé nos diplomates sur la scène internationale. Aussi, les démentis algériens sont-ils accueillis avec scepticisme.
    De ce fait, notre pays est aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Il est isolé à cause de cette étrange histoire, d’autant que ses ennemis attendent le moindre faux pas pour nous affaiblir davantage. Le pouvoir a-t-il prêté le flanc ?

    Si les allégations d’aide militaire au pitre sanguinaire de Tripoli venaient à être confirmées, le pays se trouverait dans une position extrêmement délicate et grave.Ce serait une complicité de crime contre l’humanité au vu des massacres perpétrés par les mercenaires d’El Gueddafi. L’Algérie a déjà beaucoup perdu de son aura. Alger, «la Mecque des révolutionnaires », deviendra alors un berceau de la contre-révolution. Pourquoi nos dirigeants se sont-ils fourvoyés dans un tel guêpier, s’il y a réellement un soutien à El Gueddafi ? Une seule réponse pour l’instant : les relations d’intérêts entre clans au pouvoir en Algérie et en Libye.
     

    Tayeb Belghiche
  • Algérie : L'indécent bavardage d'un gouvernement dépassé

    Algérie : L'indécent bavardage d'un gouvernement dépassé

    Cette parenthèse loufoque qui fait de vous le bavard politique le plus haï d’Algérie Après Bouteflika et Belkhadem bien sûr.

    Monsieur Ouyahia ci-devant, Premier Ministre et/ou Chef du gouvernement, on ne sait pas, ou, c’est selon, commis obéissant des collines dominantes de la capitale, a lâché récemment, comme il lui plaît souvent, quatre superbes affirmations et, concomitamment,  quatre belles sottises dont se seraient exonérés même les stagiaires en poste de M. Bouteflika. Et comme le sieur Ouyahia s’affirme sans déférence et sans gêne, ne pas être un stagiaire reconnu de Bouteflika, ce qui devrait l’honorer, mais bien l’honorable correspondant de qui nous savons, du général 2M se dit-il dans les chaumières de Navarre. Il a donc eu l’inconfort  de rater la seule et très belle occasion politique de se taire. Visiblement, il est pressé comme bien d’autres de ses congénères et confrères du biberon dont on aura remarqué ces derniers temps l’agitation épistolaire dans les colonnes de la presse privée sur les thèmes invariants de la succession, du socialisme de la mamelle et de la Bagra étatique consentante. Et comme il a dit lui, le très distingué Ouyahia, dans le désordre, je vous cite donc ses phrases tardives après qu’il se soit muré dans un silence de nonne éplorée pendant de longs et douloureux mois de révoltes populaires. En ces temps-là de colères populaces par lui contenues, c’est à dire réprimées par la matraque et le sang, il faisait déjà le mort joyeux de la maison brûlée, attendant sans doute le départ de sa bande ou son chemin de Capoue. Il n’en aura eu ni l’un ni l’autre. Il a préféré parler maintenant, maintenant que le peuple fait la sieste avec la semoule offerte, régler des vieux comptes et se placer dans immédiat comme présidentiable potentiel et jetable à l’envie. Ce qui ne manquera pas de gonfler la gandourah de l’autre présidentiable ; le tatoué du Front ; le très peu fréquentable et non moins jetable, Belle Khadem.  C’est le vent social du moment qui l’ordonne et, surtout, selon les ordres de la haut, des collines casquettières  algéroises. Il n’y a pas de Président à vie, jure-t-il d’entrée, à la télévision étatique. Ah bon ! Et depuis quand camarade? Depuis l’exception remarquée et remarquable de M. Zeroual, le seul à avoir jeté le tablier de président, tous les autres dirigeants algériens, arabes et africains aspirent tous au mandat à vie. Voilà plus de vingt ans que M. Ouyahia mange et se nourrit de pouvoir sans s’en rendre compte et se projette toujours comme homme de pouvoir pour les décennies à venir. Mais qui donc a voté l’amendement qui instaure la présidence à vie ? Mais qui donc a justifié ce viol de la constitution ?

    Suivez mon regard ; Boutef et Belle-khadem n’ont qu’à bien se tenir. Là, Si Ahmed est chez lui et bien assis dans un  semblant de conviction de paix sociale revenue et là aussi, le bougre, semble en être comblé et il le montre bien avec bruit et jubilation soulignés. J’arrive ! dit-il ; j’arrive ! La mer rouge ouverte à ses pieds, sans bâton ni Torah. Des beaux jours politiques l’appellent, dit-il, au destin national qu’il s’offre lui même! Du vrai culot. Pire peut-être que ceux de Bouteflika et de leurs employeurs communs. Son règne arrive enfin ! Croit-il. Il peut même en exulter et s’amender des frustrations politiques antérieures, à ce qu’en montre ses baves logorrhéiques de discoureur politique prêt, suggère-t-il, à pointer et à décoller en 2014. Pas avant. Qu’en disent alors ses chefs ? Rien pour le moment parce qu’il se dit toujours et encore qu’ils sont la grande muette. La grande absente aussi ? Pas sûr. Bouteflika est toujours et encore là ; même mort ou mourant, il sera là. Ses servants et servis nous le rappellent tous les jours ; ENTV en tête qui interdit toujours les voix qui ne disent pas le plus grand bien de Bouteflika. Mais qu’importe, Ouyahia a le temps et la jeunesse devant lui. Les bus roulent bien. Son argent coule toujours  et entre bien plus que jamais.  Son pouvoir de clerc régnant et vociférant à l’excès n’est plus menacé ni même censuré, pense-t-il à la place de son chef. Pas sûr. Ses chefs, même muets, parlent, ordonnent et décident toujours. Alors, se croyant peut-être libéré et soulagé, il parle haut et fort, tirant à vue sur tout ce qui bouge, toutes bretelles tirées vers le bas. Jamais vers le haut. Mais où sont donc passés ses chefs pour calmer ses ardeurs de candidat présidentiel pressé ? Ils sont ailleurs ; ils sont là où l’herbe est plus verte, plus fraîche, là où la rente et l’argent coulent à flot. Pas intéressant donc d’écouter les états d’âme et les tartufferies amusantes de M. OU YA-YA.  Son heure arrive enfin avec, en prime, un gros soulagement annoncé qui le conforte dans son fantasme actuel de prêt-à-présider ; il y croit le bougre ! Il ne sera pas du voyage des Benali ni des Moubarek. La fin des dictatures arabes ne le concerne pas, plus dit-il. Lui n’est qu’un sous-dictateur de service relevant de la petite rapine et des petits métiers de sous-traitants. Il tient bien le cap et, bien plus, la bourse, le fric de la Ripoublique. Il menace et dénonce les opposants partisans de l’alternance démocratique, comme un vrai chef d’un vrai pouvoir alors qu’il ne tient à rien et de rien sinon des ordres sergentiers des chefs de la crête et des collines politiques qui enserrent Alger. Bien tenues à ce jour. Il faudra bien en finir un jour avec cette tutelle permanente.  D’ici là, l’honorable président du RND, parti sorti de rien et de magouilles connues, peut toujours continuer à dire et dicter ses volontés par circulaires ad hoc et par circulantes de couloirs que personne n’appliquera en fin de compte. Ceci est bien connu. Ses supposés ministres gloussant déjà et tremblant de plaisir à la première idée de lui désobéir, eux, dont chacun ne sait travailler que pour sa seule hiérarchie, pour son seul vrai employeur, fut-il militaire, Tlemcénien, mafieux ou tout simplement les trois à la fois. C’est leur Algérie à eux, sale et pourrie par le haut, par le grade et la fonction supérieurs; cette Algérie-là, n’est pas la nôtre. C’est leur Algérie par eux pourrie et corrompue. Par vous et seulement par vous souillée, polluée et corrompue jusqu’à l’os. C’est votre Algérie dont je ne revendique strictement rien. Sinon, un jour peut-être, les procès et les châtiments attendus pour tous ces voleurs et voleuses qui ont pillé l’Algérie, Khalida, et pas seulement, en tête.  

    M. Ouyahia ne contrôle aucun ministre ni aucun ministère. Non, aucun. Il le sait mieux que quiconque sans jamais l’avouer. Pourtant, tous les trabendistes d’Alger et de Navarre le savent aussi et en tirent tous les bénéfices roturiers et tous les privilèges périphériques qui en découlent. Mais M. Ouyahia  n’en a cure. Les trabendistes et les barons de l’informel sont aussi les enfants de la même maman Algérie, dit-il avec aplomb. Ils peuvent voler et détruire l’Algérie à leur guise. Ils en ont le droit di-il. Il est fou M. Ouyahia affirmant cela; En vrai, il se contre-fiche que les trabendistes détruisent l’Algérie, il se contre-fiche aussi de la rapine nationale de ses ministres, de ses employeurs généraux, il se contre-fiche autant que ses supposés ministres jouent chacun pour sa chapelle et chacun pour son protecteur, pourvu que lui, le chef sur papier, l’homme lige du général 2M, dit-on, joue et  exprime encore et toujours ses messes et ses fantasmes de premier ministre, fut-il parrain ou propriétaire caché de bus et de minoteries ; se dit-il. C’est toujours son temps, son heure, son pouvoir de sergent criant les sous-ordres et des commentaires de charretiers, peut-être même de palefreniers vainqueurs et vengeurs de tous ceux qui ne se sont pas aplatis, comme lui, dans  la maison brûlée. M. Ouyahia n’aime pas les Hommes debout et dignes ; il les préfère plutôt couchés et soumis aux services, comme à la maison brûlée Algérie qu’il connaît si bien.

    La presse privée qui lui échappe, qu’il n’a su prendre ni payer, a été insultée au bois vert et à la tronçonneuse, et, aussi, sans raison, de petites gens honnêtes et propres de ce pays qu’il croit rouler dans la farine et dans le mépris qui lui sont propres ; sans raison. C’est cela et seulement cela, les parvenus du pouvoir.

    Mais revenons plutôt aux phrases et aux frasques de ce Gascon de pacotille qui croit posséder l’Algérie et les Algériens par délégation et par soumission à ses employeurs de l’ombre.  Voilà ce qu’a déclaré ce petit monsieur sans mémoire et sans perspective: Du vrai délire et, bien plus, du froid mépris pour les Algériens dans leur ensemble. Il a dit lui :

    1- La crise que traverse actuellement l’Algérie n’est pas politique ; elle est sociale et seulement sociale selon la fetwa définitive et sans appel de M. le premier ministre de la RADP qui se commet, ce faisant, à faire pire, par l’excès,  que Marie Antoinette. C’est à se demander si M. Ouyahia, plus que de  confondre la brioche et le pain, ne mélange pas, en petit stagiaire politique qu’il n’a jamais cessé d’être, les effets et la cause, la racine et le fruit, la forme et le fond, la brioche et le pain.  M. le premier ministre se délite et se délecte à croire qu’il fait de la politique à l’exacte image de M. Jourdain faisant de la prose. Mais comment donc est né le RND, ce bébé moustachu, qu’il préside ? Dans les labos du DRS ou dans les écuries du FLN ou dans les deux ? Répondre à cette question c’est déjà situer le profil de l’homme ainsi que l’intelligence devinée de ses propos du jour. Normal, c’est son heure et sa gloire.

    2- A son avis, la presse privée indépendante a été corrompue par de gros annonceurs privés dont Djezzy et Khalifa entre autres. A ce jour, la presse privée attaquée ne s’est pas défendue comme elle aurait dû le faire ! Bizarre non ?

    3- Il affirme aussi : « La mafia de l’ombre contrôle l’informel  et l’argent sale... Mais là, bien sûr, M. Ouyahia, a bien raison ; c’est bien la mafia qui dirige en sous main son Algérie à lui et celle de ses employeurs de l’ombre. Et cette même mafia qu’il semble si bien connaître, d’où sort-t-elle sinon du système économique et financier de son propre environnement, de son propre système ? D’où vient-elle cette mafia qui a prospéré à l’excès sous ses magistères successifs qui ont duré plus de vingt ans? Car, faut-il le rappeler, Si Ahmed est aux affaires de l’Etat depuis plus de 20 ans ! Certes bien moins que le tatoué du front, le sieur Belle-khadem ; l’indu occupant du FLN. Question à une maison brûlée, Monsieur Ouyahia, ne sont-ce pas vos lois financières et leurs invariants addendas successifs qui ont alimenté et nourri les différentes mafias que notre distingué et peu recommandable Président a si souvent alimentés et soutenus par des Rechkate de programmes spéciaux jetés aux mafias locales à chacune de ses visites locales, à la manière de Marie Antoinette jetant ses sucreries au petit peuple ? Admettez enfin, qu’on ne peut pas créer cette mafia-là qui mange l’Algérie, la financer, la faire prospérer et, en même temps, s’en plaindre et déclarer la combattre. Cette profession de foi bien tardive n’est ni possible ni crédible. Sinon, quel pouvoir possède M. Ouyahia pour dissuader ou interdire les marchés frauduleux des walis, des ministres ou des généraux ? Quel pouvoir a-t-il  pour arrêter les marchés et les affaires de la famille et amis du Président ? Quel pouvoir a-t-il  pour interpeller ces gros managers du privé, souvent prête-noms de hauts responsables en poste, voyous pour la plupart, qui dilapident à ciel ouvert et impunément des montagnes de fonds publics au profit de leurs amis, de leurs familles et de leurs sponsors (autoroute Est/Ouest, Pêche, FNRA, SONATRACH, BNA, BEA, Ports, etc…ect…) Vous, M. le Premier Ministre, qui déclarez  savoir tout sur tout, dites-nous juste un tout petit mot sur les transferts massifs et frauduleux de capitaux vers l’étranger. Quels sont les montants des avoirs, comptes bancaires, actions, biens meubles et immeubles, commerces et résidences de luxes des hauts dignitaires du pouvoir algérien à l’étranger ? Comme les Benali (7 Mds de $) ? Non, beaucoup plus.  Comme les Moubarek (170 Mds de $) ? Non, beaucoup plus. Comme les Kadhafi- père enfants et cousins- ( 220 Mds de $) ? Non, beaucoup plus. Des sources sérieuses et crédibles estiment a plus de 300 Mds de $ transférés illégalement durant les 30 dernières années au profit des multinationales et de leurs correspondants locaux. Un seul ministre algérien, sous traitant local des multinationales du pétrole, de la CIA et du Mossad, aurait transféré à son seul profit personnel plus de 22 milliards de dollars. Il se pavane librement entre Alger, Paris et Houston en déclarant publiquement que la justice algérienne, il lui pisse dessus parce que cette justice là, mange à ses pieds. La presse algérienne ? Il ne la compte même pas ; elle le fait juste éclater de rire tant ses questions sur la corruption lui paraissent  saugrenues et malvenues. M. Ouyahia, vous qui détenez aussi  des rapports précis de la cour des comptes (BRC, SONATRACH et MDN) sur les dérives et les indélicatesses connues de ce cow-boy, qu’avez-vous fait pour le contrer? Pour l’arrêter ? Pour le juger ? Rien. Vous ne le pouvez pas. Parce qu’il vous tient autant que vous le tenez; barbiche contre barbiche, bus contre bus, puits contre puits, concussion contre concussion, maison brûlée contre maison brûlée. Entre corrompus, par défaut, au-delà des chapeaux et des chapelles, on devient forcément frères et solidaires. C’est cela la seule force de la gamelle qui a la vertu cardinale de réunir dans le salut réciproque canaille et racaille repues. C’est ce pouvoir extrême de la connivence qui fait taire à l’excès les juges et les plumes, les consciences éteintes d’un pays détruit dont les seuls repères sont devenus, de corruption en corruption, d’attentes en attente, d’échéance en échéance, le droit au non-travail, le droit à la rente, le droit au pillage de la richesse nationale par des appels à la semoule et au sucre gratuits.  C’est cela la principale règle et le seul mode de gouvernance et de longévité politique en Algérie. C’est cela votre savoir-faire, c’est cela votre seul bilan ; la faillite à tous les étages de la ripoublique.

    4- Selon l’avis définitif et tranché du chef déclaré du gouvernement algérien, des journalistes de la presse privée indépendante sont aussi (une révélation fracassante selon sa docte découverte) de méchants opposants cachés (cas du quotidien d’Oran dont, selon les propos de M. Ouyahia, le directeur, soutiendrait Bouteflika et, à son strict opposé, un de ses chroniqueurs dont on aura deviné le nom, serait un opposant notoire à la ligne de son propre journal ; un paradoxe selon les observations fracassantes du  même Ouyahia). Ce qui serait et d’évidence à ses yeux, une forme impardonnable de trahison et de forfaiture dans un journal, ce qui, à mes yeux aussi, est une appréciation spécialement débile de la part du plus gros et du moins important de nos ministres, tenant procès rotant sur cette presse qui, parfois, lui échappe. Parce que, tout ministre qu’il est, il se doit et se devait aussi, d’apprendre et de retenir, qu’un journaliste algérien a aussi le profil non calculé d’un être humain ordinaire, celui d’être maigre ou gros, jeune ou vieux, de droite ou de gauche, pour ou contre une idée, un programme, être par défaut ou par choix hétéro ou homo, croyant, athée ou agnostique, opposant ou soutenant. Qu’importe, il est ce qu’il veut être tout en restant journaliste comme on est charbonnier, médecin, chômeur, architecte ou plombier. Le métier qu’on fait, n’oblige ni ne dispense d’une préférence ou d’un rejet d’une religion, d’un parti ou de critiquer avec arguments une gouvernance débile et stupide. L’actuelle. C’est ce droit premier et cardinal d’un journaliste comme de tout autre citoyen, d’être ou de ne pas être avec le pouvoir ou avec l’opposition ou d’être tout seul. Comprenez définitivement cela. Comprenant cela, vous serez définitivement dégouté et répugné de ce pouvoir détourné auquel vous appartenez. Ne le comprenant pas, forcément, ne comprenant pas vos impostures qui vous portent aux griseries du pouvoir, vous aurez toujours le statut de sangsues, détenteur d’autorité usurpée, de pouvoir et de privilèges malsains. Car posez-vous la question de savoir d’où vous sortez ? De qui et de quoi tenez-vous votre pouvoir et vos prétentions de dauphin ? Des urnes ? Non, jamais. Du peuple ? Non plus. De vos compétences et de votre talent ? Non, sûrement pas ; vous n’en n’avez pas. Tenez-vous alors votre pouvoir de clerc, de la casquette et de l’urne truquée ? Oui vraisemblablement. Toute l’Algérie le sait. C’est bien connu, le DRS recrute au berceau et allaite au biberon de la rente. Pourvu qu’on le serve et lui obéisse au doigt et à l’œil. Mais M. Ouyahia semble faire bien plus que les obligations connues de la gamelle.

    C’est pourquoi il est difficile à M. Ouyahia, élevé dans la culture carrée du garde-à-vous, de comprendre et d’admettre que la première obligation d’un journaliste libre est d’être en plein accord avec sa seule conscience d’Homme ou de Femme accomplis et résolus. Plus qu’un idéal, cette option est un devoir de conscience. Un choix de vie. C’est ainsi et c’est pourquoi s’impliquent tous les jours certains chroniqueurs indépendants de la presse privée algérienne que M. Ouyahia ne porte pas spécialement dans son cœur. Et c’est son droit de ne pas aimer ceux qui dénoncent son aventurisme et ses dérives politiques.

    Djezzy et Khalifa, dites-vous ?

    Réponse à l’ineptie N° 1 de M. Ouyahia : la crise algérienne n’est pas politique.

    Contrairement à ce qu’affirme sans arguments M. Ouyahia, la crise que traverse actuellement l’Algérie est politique, seulement politique et exclusivement politique. Voici pourquoi.

    Les dix premiers mois de l’année 2010 ont connu plus de dix mille révoltes et soulèvements populaires (source DGSN) émeutes, marches, protestations, occupations d’espaces publics, fermetures de routes, dans toutes les régions et communes d’Algérie. Toutes les CSP, tous les corps de métiers, tous les secteurs de la vie active ont été touchés et se sont révoltés contre la politique sociale et économique, contre les gabegies et diverses dérives improvisées de la gouvernance du pouvoir en place. Bien entendu et de toute évidence, les conséquences d’une mauvaise gouvernance politique ne peuvent être que sociales et seulement sociales, ce que nie stupidement le préposé à la fonction de premier ministre. Citez-moi un seul pays au monde qui a connu plus de dix mille révoltes sociales en moins de dix mois ! Non, décidément aucun.

    Autres gabegies et aberrations qu’on ne rencontre nulle part au monde :

    - Les parlementaires algériens perçoivent 18 fois le salaire de base des Algériens. Dans quel autre pays du monde connaît-on cette aberration ?

    - Le ministre et le général ; perçoivent 22 fois ce salaire de base

    - Les DG et PDG : 25 fois, hors primes et privilèges périphériques (véhicules, carburant, téléphones, logements, voyages et vacances,  etc.) 

    Dans quels pays du monde, les plus arriérés comme les plus libéraux observe-t-on autant de disparités et d’injustices ? Cette situation scandaleuse relève d’une volonté politique délibérée qui est celle soudoyer et de corrompre par l’octroi de privilèges exorbitants aux servants et servis du régime. C’est ce qui explique leurs soutiens inconditionnels à la dictature en place.

    Il faut être spécialement taré, peut être même demeuré pour nier avec un aplomb d’imbécile sinon de sot pour rejeter d’un revers de main, la grave crise politique que traverse le pays avec tous les désordres  sociaux qu’elle génère tous les jours, nombreux, divers et récurrents. Indéniablement, ils résultent d’une incurie principale ; l’échec généralisé, d’une faillite totale du mode de gouvernance donc politique. C’est l’évidence même. Non, Monsieur le premier ministre se terre et se mure dans son ignorance et dans son entêtement pour nier que c’est le politique qui détermine et organise le social. Mais non, dit-il, l’Algérie n’a pas de problèmes politiques ; elle n’a que des problèmes sociaux ! Il faut donc jeter des brioches au peuple algérien, du sucre, de la semoule et de l’huile. Alors amis lecteurs ne faut-il pas, à ce stade de la réflexion s’interdire de répondre à la sentence d’un ministre qui a décidé, tout seul, que les violences et les révoltes sociales ne sont pas les conséquences immédiates d’une mauvaise gouvernance, d’une incurie et d’une incompétence politique avérée ? Eh Bien mes amis lecteurs, il y a aujourd’hui en Algérie, un ministre, et le premier d’entre eux, qui affirme avec aplomb que les merdes qui tombent maintenant et depuis longtemps sur l’Algérie ce n’est pas leur mauvaise gouvernance politique, ce n’est pas la corruption et la concussion, ce n’est pas le tribalisme et le régionalisme, ce n’est pas la mafia d’import-import du pouvoir,  ce ne sont pas les généraux et ministres affairistes, ce ne sont pas les barons de l’informel que M. Ouyahia connaît si bien, ce ne sont pas les islamistes bien réinstallés dans le bazar et la rente, ce ne sont pas ces DG et PDG pistonnés qui pillent à ciel ouvert les deniers publics, non ce n’est rien de cela qui explique les dérives sociales de ce régime dont le seul bilan est forcément et obligatoirement politique. Ce que, spécialement, n’avoue pas notre distingué premier ministre pour lequel, et on comprend bien la posture de légataire et de prédateur politique du pouvoir, il n’y a pas de crise politique en Algérie. Peut-il autre chose dans sa posture actuelle ? C’est pourquoi M. Ou YA YA peut s’autoriser le droit de dire tout ce qu’il veut y compris le droit d’affirmer sans réplique que les journalistes algériens n’ont ni le droit ni le devoir d’être opposants. Ainsi va la vie dans la maison brûlée.

    Réponse à l’ineptie N° 2 de M. Ouyahia : Djezzy et Khalifa ont corrompu la presse privée.

    En termes de corruption de la presse publique et privée j’affirme ici avec preuves, qu’il y a aujourd’hui 04 chaînes de télévision, 54 radios, 59 titres de presse privée, 06 titres de presse gouvernementale, une agence de presse, une agence de publicité au service exclusif de clans mafieux du pouvoir financés et entretenus avec l’argent du contribuable et du pétrole. Leurs seules missions consistent à dire et montrer tout le grand bien sur ce régime corrompu et dévoyé par qui nous savons.

    J’affirme avec preuves que le clan présidentiel, par l’entremise du chasseur de prime Chorafa, ex employeur de M. Bouteflika, a bradé la première licence de téléphonie mobile au profit de la mafia égyptienne des Suarez alliée du clan non moins mafieux des Moubarek avec à leur tête Suzanne et ses deux fils ; Alla et Gamal. Qui se cache derrière la société ORATEL, société de droit britannique, Les Iles Vierges, principal actionnaire d’OTA ? Combien de milliards de dollars ont été exportés par Djezzy contre zéro centime investi en Algérie. Parce qu’il faut savoir que grâce au piston du président et de ses frères, les Suarez (Sawaris) et Suzanne n‘ont investi aucun centime en Algérie pour en détourner des milliards. La licence bradée grâce au soutien frauduleux de Bouteflika a été payée par les souscriptions des futurs abonnés algériens et par les soutiens financiers des équipementiers allemands. Peut-on ignorer cela quand on est premier ministre ? De deux choses, l’une. Ou on l’ignore et on n’est pas digne d’être premier ministre d’une république sous-bananière, ou, on le sait, et, forcément, on en devient complice et partie prenante par le silence par la non dénonciation de cette haute trahison. Mais qui donc à ces bandits égyptiens de transférer ces milliards de dollars ? Ces facilitations criminelles n’ont-elles pas de liens conséquents entre les petites affaires immobilières de Mme Ouyahia avec Djezzy et les facilités financières aux voyous égyptiens. Sinon comment expliquer que Mme ait pu louer ou vendre son local du Sacré Cœur à vingt fois son prix commercial.

    Pour ce qui est de Khalifa, autre corrupteur de journaux privés :

    J’en dirai juste deux mots. Certes c’est un voleur. Mais il a volé des voleurs. Quel général, quel ministre, quel DG ou PDG n’a pas mangé dans sa main ? Qui d’entre eux n’ a pas placé ou essayé de le faire, sa fille, son fils, sa maîtresse, etc. Je vous citerai un seul de cette racaille que M. Ouyahia connaît bien, qui s’est commis à déclarer publiquement : « … Oui j’ai signé un faux document pour donner à Khalifa des milliers de milliards…Oui j’assume. Ce monsieur est libre et très haut responsable devant Dieu, les Services et Ouyahia. Moumen Khalifa est en prison. Mais ne faudrait-il pas que tous les Saïd, les Ahmed et consorts voleurs jusqu’à l’os le soient aussi ? C’est la seule raison pour laquelle je deviens magnanime et respectueux envers Moumène Khalifa ; il a volé des voleurs.

    Réponse aux inepties N° 3 et 4 de M. Ouyahia.

    Pour des raisons de limites d’espace graphique que me concède mon éditeur et, aussi, par curiosité, je laisse aux lecteurs la totale liberté de commenter toutes les autres inepties de M. Ouyahia que je n’ai pas commentées ici, faute d’espace. Ça permet aussi d’ouvrir les robinets d’une saine et riche critique de cette mafia organisée qui nous gouverne aux noms de nos silences cumulés. Mais jusqu’à quand ? Si la nuit nous parait longue c’est que le jour est proche ! Je le crois.

    M.A.

  • Libye : le faux problème du ’deux poids, deux mesures’


    Rue89, 12 avril 2011

    Parmi les critiques formulées récemment à l’encontre de l’intervention en Libye figure en bonne place celle du « deux poids, deux mesures » : pourquoi la Libye et pas Bahreïn, la Syrie ou le Yémen ? Cette question récurrente émerge à chaque intervention : pourquoi secoure-t-on un pays plus qu’un autre, pourquoi le Kosovo et pas la Tchétchénie ?

    Elle est légitime puisque, d’un côté, on prétend intervenir au nom d’une règle universelle – la protection des droits de l’homme – et de l’autre, on ne l’applique pas universellement. Les droits des Tchétchènes, des Zimbabwéens et des Darfouris valent-ils donc moins que ceux des Kosovars, des Timorais et des Libyens ? Comment justifier cette asymétrie morale ?

    C’est le problème dit de la sélectivité, de l’inconsistance ou des doubles standards. Et c’est un faux problème qui ne se pose qu’à ceux qui ont deux convictions : d’une part, que l’intervention est purement humanitaire, c’est-à-dire désintéressée ; d’autre part, qu’il existe un devoir – pas seulement un droit – d’intervenir, qu’on appelle généralement « devoir d’ingérence » ou « responsabilité de protéger ».

    Si les Etats n’interviennent que pour aider la population locale, alors il est effectivement incohérent d’intervenir ici et pas là si l’urgence humanitaire est similaire. Et si les Etats ont le devoir, donc l’obligation d’intervenir, on peut même les accuser de le faire en Libye mais pas en Syrie, au Kosovo mais pas en Tchétchénie.

    Or, ces deux convictions sont fausses.

    D’une part, la décision d’intervenir ne repose pas seulement sur le facteur humanitaire, mais sur un calcul coût/bénéfice qui inclut les risques encourus, à la fois pour les intervenants et les locaux, les intérêts nationaux en jeu et les conséquences politiques. Même dans l’hypothèse où l’urgence humanitaire serait similaire dans deux situations, les autres facteurs ne le sont pas forcément et c’est pourquoi la décision finale n’est pas la même.

    Les Etats n’interviennent que là où ils ont un intérêt à le faire. Rougier écrivait en 1910 : « Il se commet tous les jours dans quelque coin du monde mille barbaries qu’aucun Etat ne songe à faire cesser parce qu’aucun Etat n’a d’intérêt à les faire cesser. » C’est toujours vrai. Toutes les interventions militaires justifiées par des raisons humanitaires ont été, sont et seront également motivées par des intérêts nationaux. Délégitiment-ils l’intervention ?

    Certains le pensent, qui préfèrent renoncer à une intervention nécessaire parce qu’elle serait « polluée » par des intentions impures. Ceux-là vivent dans un monde idéal qui n’est pas le nôtre. Les motivations politiques sont inévitables et ne constituent pas en soi un problème. Elles ne le deviennent que lorsqu’elles sont contradictoires avec l’objectif humanitaire. Jusqu’à preuve du contraire, elles n’annulent pas comme par magie l’urgence, les besoins des victimes, les exactions commises.

    D’autre part, le devoir d’ingérence est une mythologie française et la responsabilité de protéger davantage un slogan pour les médias qu’une réalité juridique – elle n’est d’ailleurs pas citée dans la résolution 1973 autorisant l’intervention en Libye, contrairement à ce qu’on lit souvent. Il y a éventuellement un droit d’intervenir lorsque le Conseil de sécurité l’autorise, ce qui est très différent.

    Il est assez paradoxal que les mêmes qui critiquent le rôle de « gendarme du monde » que se donneraient les Etats-Unis, la France, l’Angleterre ou l’Otan, leur reprochent d’intervenir ici mais pas là, comme s’il existait effectivement une loi qu’ils étaient chargés d’appliquer également partout.

    L’intervention n’étant ni moralement désintéressée ni juridiquement obligatoire, on comprend mieux qu’elle soit par définition sélective et qu’intervenir en Libye pour des raisons qui sont propres à cette situation particulière n’implique aucunement devoir intervenir au Bahreïn, en Syrie ou au Yémen. Une intervention ? Que si elle sauve davantage qu’elle ne tue

    Il y a en outre une seconde raison d’écarter définitivement l’objection du « deux poids, deux mesures » : elle peut conduire à la politique du pire.

    Que demandent exactement ceux qui s’indignent que l’on intervienne en Libye et au Kosovo mais pas en Syrie et en Tchétchénie ? Probablement pas d’intervenir partout, puisqu’ils savent qu’il y a des raisons prudentielles de ne pas déstabiliser le Moyen-Orient et déclarer la guerre à la Russie, par exemple. L’intervention n’est justifiée que si elle sauve davantage de personnes qu’elle n’en tue.

    Demandent-ils alors que nous n’intervenions pas dans deux situations, puisque nous ne le faisons pas dans quatre ? Si c’est le cas, la tyrannie de la cohérence implique de laisser mourir certaines victimes, au motif qu’on ne peut pas les sauver toutes.

    Cette logique du tout ou rien s’applique bien mal à la réalité et n’est autre qu’un sophisme : ce n’est pas parce que l’on ne peut pas intervenir partout qu’il ne faut pas intervenir lorsqu’il est possible de le faire.

    Reste que la sélectivité a beau être inévitable et même souhaitable, elle a au moins un effet pervers : elle nuit considérablement à l’image de l’intervention militaire justifiée par des raisons humanitaires, qui est exclusivement le fait d’Etats dits « du Nord », toujours les mêmes, sur des Etats dits « du Sud », en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. D’où les accusations récurrentes de néocolonialisme.

    La sélectivité attise la suspicion, la méfiance, le cynisme, nuit à la crédibilité des institutions et divise la soi-disant « communauté » internationale. Elle est un faux problème qui a de vraies conséquences.

  • no moment

    20110419.jpg

  • Les Chinois construiront 13 prisons !!!!! toute L'ALGERIE est une prison.

    JUSTICE

    20 Avril 2011 -

    La construction de ces établissements pénitentiaires totalisant 19.000 places a été conçue selon les normes internationales.

    Le directeur général de l’administration pénitentiaire, Mokhtar Felioun, a déclaré, avant-hier à Bordj Bou Arréridj, qu’«un programme portant réalisation de 13 établissements pénitentiaires à travers plusieurs wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud, notamment seront livrés dans leur totalité avant la fin de l’année 2011». L’établissement pénitentiaire de Bordj Bou Arréridj a une capacité de 2000 places réparties sur différentes parties, à savoir les pavillons des mineurs, des femmes et des hommes. Actuellement 175 détenus dont trois femmes, détenus primaires ou de droit commun transférées de la prison délabrée de Setif, y sont internés. «Il est le deuxième à être réceptionné dans le cadre de ce programme pénitentiaire et de la réinsertion sociale au ministère de la Justice», a-t-il indiqué en marge de sa visite, lundi dernier, à Bordj Bou Arréridj. «L’année 2011 sera celle du règlement du problème de la surcharge des prisons», a-t-il également promis. Le même responsable qui n’a pas pu ou voulu avancer le coût de cette prison réalisée par les Chinois a affirmé, qu’«il sera procédé, durant la période allant du mois de mai à août prochains, à la réception de six centres en attendant la livraison avant la fin de l’année en cours des établissements restants».
    Selon lui, la construction de ces établissements pénitentiaires totalisant 19.000 places a été conçue selon les normes internationales afin d ‘offrir des conditions d’incarcération, à la fois sécurisées et dignes». La mise en service de ces établissements de nouvelle génération devra également permettre une meilleure organisation pénitentiaire, s’adaptant à l’évolution de la criminalité. Le directeur de l’administration pénitentiaire, accompagné des autorités locales, a remis, en cette même occasion, des prix symboliques aux lauréats des différents examens de l’année dernière, notamment du baccalauréat.
    Dans ce contexte, Felioun a souligné que sur les 56.000 détenus incarcérés dans les différents établissements pénitentiaires du pays, près de 30.000 sont inscrits dans diverses filières de formation. 531 ont pu décrocher leur baccalauréat et 1865 sont passés du cycle moyen au secondaire, a-t-il précisé.

    Envoyé spécial à Bordj Bou Arréridj M. BOUFATAH

  • Crimes du Printemps Noir : Plainte contre le pouvoir algérien auprès des instances internationales

    Crimes du Printemps Noir : Plainte contre le pouvoir algérien auprès des instances internationales

    La réunion interwilayas du 15 avril 2011 du Mouvement citoyen des Aârchs a décidé de l'introduction auprès des instances internationales du dossier du Printemps Noir contre le pouvoir algérien "pour les crimes perpétrés durant les tragiques événements".

    Cette décision "fait suite à l’ultimatum adressé au gouvernement algérien le 8 mai 2010 lors de la réunion des parents de martyrs et des victimes et où nous avions rendu publique la résolution de porter l’affaire devant une juridiction internationale si le pouvoir persistait dans sa volonté de protéger l’impunité des criminels auteurs et commanditaires des tueries d’avril 2001 en Kabylie", rappelle le Mouvement.

    "A-t-on le droit d’exempter de jugement des organisations criminelles qui ont fait 126 martyrs durant le printemps noir ?", s'interroge le Mouvement pour qui le pouvoir algérien est à "contresens de tout processus de changement progressiste" et "vient encore une fois d’en apporter la preuve et ce, à travers sa « vision monochromatique » de l’avenir démocratique de l’Algérie qu’il vient de dévoiler via sa boite de propagande télévisuelle. Tout comme sa honteuse position, au sein de la ligue arabe, cautionnant le régime de Tripoli et soutenant le sanguinaire Mouammar El-Guedafi, cette sortie médiatique, il est clair, obéit à la logique du repli stratégique, en même temps qu’elle exprime une profonde panique quant au risque d’être emporté par le vent de révolte soufflant sur les oligarchies du moyen Orient et de l’Afrique du Nord. "Le régime ne trouve aucune grâce aux yeux des archs : "Quel crédit donner à un pouvoir éclaboussé jusqu’au sommet par des scandales de corruption et de malversation ? Que pourrions-nous attendre d’un régime dont la justice condamne un citoyen pour avoir dénoncé des magistrats corrompus ? Quel avenir peut promettre un état dont le système judiciaire est corrompu jusqu’à la mœlle ?! Comment accepter que le gouvernement renie ses engagements pourtant proclamés publiquement et consignés dans un document officiel paraphé et signé un certain 15 janvier 2005 ?! Comment admettre que 31 ans après le Printemps Amazigh et 10 ans après le Printemps Noir, la langue Amazighe n’est toujours pas consacrée comme langue officielle."

    L.M.

  • le bilan de boutef ,navigation au pif (à peu près)!!!!

     
    Dossier
    Par : Khaled R.
    Lu : (321 fois)
    Avec l’anniversaire des deux premières années du troisième mandat du président Bouteflika, il est opportun sans doute de dresser un bilan sans complaisance et en toute objectivité des réalisations entamées jusqu’ici.
    1

    Par : A.Hamma
    Lu : (70 fois)

    Dans un contexte régional, à la fois mouvementé et porteur d’espoirs à travers la dynamique du “printemps arabe”, l’Algérie s’apprête à célébrer le cinquantième anniversaire de son indépendance, en aspirant à un meilleur être et à plus de démocratie, à l’instar de tous les peuples du monde.

    1

    Par : Said Smati
    Lu : (7 fois)

    Le front social connaît depuis des semaines une agitation sans précédent, ponctuée quotidiennement par des rassemblements tous azimuts de manifestants.

    1

    Lu : (9 fois)

    “On sent un véritable déchirement entre les prolibéralisme économique et les antilibéralisme économique dans le discours du Président.

     

     
    Par : Smail Boudechiche
    Lu : (4 fois)

    - M. Kadri (industriel) : “Franchement, le secteur productif souffre de l’environnement”
    - M. Chami (industriel) :  “Passer au concret”
    - M. Aggoune Abdelkader, président du Ceimi : “Mettre l’orientation  en application”

     

    Par : Djamel Zidane
    Lu : (23 fois)

    On peut citer des projets que l’on peut considérer comme aboutis ou en bonne voie de l’être, à l’image du tramway d’Alger, dont la première station est prévue pour le 8 mai prochain, et du transfert d’eau d’In Salah-Tamanrasset

    1

    Par : Djamel Zidane
    Lu : (2 fois)

     Boualem M’rakech : Dire au risque de nous répéter que les liens entre l’économie algérienne et l’entreprise, en sa qualité primordiale de créatrice d’emplois, de richesse et de croissance, n’est plus à souligner.

     

     
    Par : Smaïl Boudechiche
    Lu : (10 fois)

    Les officiels persistent à dire que des sommes colossales sont injectées dans le financement des programmes de développement.

     

    Par : HASSAN HADDOUCHE
    Lu : (8 fois)

    Le rapport du réseau méditerranéen Anima Investment Network intitulé “La Méditerranée entre croissance et révolution : investissements directs étrangers et partenariats vers les pays méditerranéens en 2010”

     

     
    Par : H. H.
    Lu : (9 fois)

    Les mouvements de révolte populaire qui ont affecté, depuis le début de l’année 2011, certains des pays les mieux considérés par les investisseurs étrangers et les mieux notés par les institutions

     


  • no moment



     

  • qaida est une creation de la CIA!!!!!

    De nombreux responsables politiques et journalistes, qualifiés de partisans de la théorie du complot, suggérent que l’existence même d’Al-Qaida seraient due au soutien des États-Unis et l'entraînement donné aux moudjahiddins afghans combattant l'invasion soviétique entre 1979 et 1989. Certains lobbys du complexe militaro-industriel nostalgiques de la guerre froide désirant en refaire une autre, avec Al-Qaida dans le rôle qu'occupait l'Union soviétique. Les activités du groupe Carlyle dont sont membres de nombreuses personnalités américaines comme l'ancien président George Bush ou étrangères comme John Major ainsi que sur l'implication récente d'autres conglomérats de l'industrie pétrolière, tels Halliburton, liés au gouvernement de George W. Bush appuient cette thèse supportée par le controversé Rebuilding America's Defenses rédigé par le think tank néoconservateur Project for the New American Century, soutenant l'idée d'un renforcement de la puissance américaine basé sur son potentiel militaire mondial.
     
    Le régime militaire pakistanais a servi d’intermédiaire pour la fourniture de l'essentiel de l'armement aux combattants afghans dont le commandant Massoud mais également les islamistes talibans. Cet armement provenait en grande partie des États-Unis. Le Pakistan a par la suite continué à soutenir les Talibans, une fois ceux-ci au pouvoir en Afghanistan, pour avoir une profondeur stratégique face à l'Inde et infiltrer le Cachemire indien.
     
    Selon Leonide Chebarchine, ancien directeur adjoint du KGB, Al-Qaida serait une création des États-Unis et Oussama Ben Laden n'aurait jamais cessé d'être un agent de la CIA .
     
    Selon Maloy Krishna Dhar, ancien directeur adjoint du renseignement indien, Al-Qaida aurait été organisé par l'ISI pakistanaise à la demande de la CIA et du MI6.
     
    Selon David Shayler, un ancien agent du MI6, les services secrets britanniques auraient eu recours aux hommes de Ben Laden pour effectuer certaines opérations. Al-Qaida aurait notamment été payé par la Couronne britannique pour assassiner Mouammar Kadhafi .
     
    Selon Seymour Hersh, journaliste juif travaillant pour The New Yorker et qui avait déjà fait éclater le scandale de la prison Abou Grahib, dans une conférence au Caire éxplique que : Dick Cheney, Elliott Abrams (déjà baigné dans le scandale de l'Iran Contra) et le prince saoudien Bandar Ben Saoud continuent de financer des membres du réseau Al-Qaida, dans des opérations secrétes au Liban et en Iran, visant à destabiliser ces 2 pays en poussant à des luttes interconfessionnelles. Ils pousseraient également l'Iran à une manœuvre qui donnerait une raison à son attaque par les États-Unis .
     

       

    Je ne vois pas de possibilités autres que celle de la création de Al Qaida par USA. Je crois que les activités de Al Qaida est encore plus utile et favorable que l'impérialisme soviétique pour l'exercice de la puissance américaine dans le monde. Les réseaux terroristes sont là, pour créer des désordres et c'est le désordre qui arrange les Etats Unis, qui est la seule grande puissance. Ce faisant, les Etats Unis evitent d'intervenir dans tel ou tel pays au nom de ses intérêts complexes. On ne sait pas à quel point al Qaida et USA sont en collaboration, mais aujourd'hui, le terrorisme n'a pas de nation, ni de religion et il est sous commandement des américaines.
    Et aujourd'hui, on ne sait pas vraiment ce qui se passe au moyen orient. Il y a des réseaux, des liens entre les acteurs qui se présentent à la fois comme milice et politiques et je crois que Al Qaida est là pour agir pour les américaines. Une des (ex-) alliés des américaines, la Turquie est aujourd'hui fait face à la menace permenante du terrorisme. Il me parait que PKK groupes terroriste kurde a des liens avec Al Qaida puisque d'après les recherches menées par l'armée turque, PKK utilise les mêmes armes que Al Qaida. Il n'est pas éttonant d'ailleurs que PKK s'est renforcé après la guerre en Irak en 2003: les américaines s'appuyant sur  les kurdes d'Irak, ont implicitement pris une position favorable pour PKK, ce qui fait que PKK s'est assuré des armements importants et s'est mis en contacte avec les kurdes de l'Irak. Je crois que ce sont les trois acteurs importants sur lesquels s'appuyent les américaines aujourd'hui: Barzani (kurdes d'Irak), PKK et Al Qaida...
    Enfin, c'est un sale jeu, dont on connait peu de chose. Tout ce que je viens de dire, ce sont des spéculations, mais il faut toujours essayer de voir ce qui est invisible mais essentiel.

  • AL QAÏDA : UNE FABRICATION DES SERVICES SECRETS ?

    The Power of Nightmares. Al-Qaïda, pure création des services secrets américains

    http://aucoursdureel.blogspot.com/2008/03/en-qute-de-donnes.html

    Pour ceux qui douteraient que les vrais articles de fond sur le monde mondialisé se trouvent davantage sur Internet que dans la presse écrite formatée et alignée au Nouvel Ordre Mondial, voici un exemple. Cet article est d’un certain Morice, rédigé le jeudi 13 mars 2008.

    Que j’aimerais retrouver ces débats de fond et ces informations véritables à des heures de grande écoute sur une chaîne hertzienne!(…)

    LE TERRORISME A BON DOS

    [Agoravox - 13/03/2008]

    J’ai mis en ligne récemment dans un post lors d’une conversation sur le forum Agoravox une référence qui en a étonné plus d’un, et que j’imaginais plus connu que cela : celle d’un remarquable reportage de la BBC, intitule « The Power of Nightmares », signé Adam Curtis, qui détonne plutôt dans le paysage audiovisuel ( http://news.bbc.co.uk/2/hi/programmes/3755686.stm ) .

    Et pourtant, il n’est pas tout récent, date de 2004, a été diffusé pour la première fois par la BBC le 18 janvier 2005, et affirme sans ambages… qu’Al-Qaïda n’existe pas, tout simplement.

    Evidemment ça peut en choquer certains, même trois ans après la sortie du film. Les plus incrédules d’entre nous, qui depuis 2001 gobent tout ce que la propagande gouvernementale américaine veut bien leur faire gober (il y en a, et pas mal ici même chez Agoravox !).

    Dans ce remarquable reportage , les auteurs, qui ne sont pourtant ni islamistes ni illuminés, arrivent à démontrer avec brio que la « guerre au terrorisme » n’est qu’une création de l’esprit, et que son outil principal s’appelle Al-Qaïda, pure création des services secrets américains.

    A voir les marchés ensanglantés de Bagdad ou les attentats revendiqués, on est en droit de crier au fou. Et pourtant. A bien y regarder, nos journalistes sont plus que crédibles dans leurs assertions, Curtis étant une sommité reconnue, et rejoignent directement des thèses comme celle développées par Webster G.Tarpley, dans sa bible de La Terreur fabriquée  (aux Editions demi-lune) dont on ne saurait trop recommander la lecture.

    Dans le reportage, un ancien gradé de la CIA n’y va pas par quatre chemins : “Al Qaeda is not an organization. Al Qaeda is a way of working … but this has the hallmark of that approach.” Voilà c’est dit une bonne fois pour toutes.

    Vous vous dites que ça ne tient pas debout, comme théorie ? Et pourtant. Il faut revenir aux sources de la fondation d’Al-Quaïda pour s’apercevoir du décalage énorme entre ce qui en a été dit ou ce qu’on peut encore en dire aujourd’hui, et la réalité.

    Personne ne peut nier aujourd’hui qu’Al-Qaïda est à l’origine une créature de la CIA, qui, pour lutter contre les troupes russes avait mis en place des cellules afghanes qu’elle entraînait et qu’elle armait. Parmi ces cellules, celle d’Al-Qaïda, alors sans nom véritable, où un dénommé Ben Laden est alors simple trésorier.

    Pour s’en rappeler, il suffit de tomber sur n’importe quel reportage où l’on voit Ben Laden tirant à la Kalachnikov. Outre qu’on s’aperçoit sur les reportages qu’il ne sait pas la tenir, sa mitraillette, on s’aperçoit que ce sont les seuls documents de ce type, et qu’ils font partie des archives de la CIA et non de celles du mouvement islamiste, qui n’en a que fort peu.

    Quelques années après, on retrouve un Ben Laden traqué et amaigri filmé dans une région qui semble être le Pakistan, car l’homme est devenu à lui tout seul le représentant de ce que G.W. Bush appelle « l’axe du mal ». On lui a fait porter un chapeau que beaucoup d’observateurs trouvent trop grand pour ce frêle personnage sans aucun charisme.

    Oui, mais, entre-temps, la CIA a fait son œuvre d’information ou de désinformation, c’est selon ce qu’on considère comme bord politique à l’opération. Or, ce chapeau a été tressé de main de maître par un homme, Jamal Ahmed al-Fadl, un Soudanais présenté comme le second de Ben Laden, qui aurait quitté l’organisation pour rejoindre la CIA, via l’Erythrée, et venir habiter aux Etats-Unis en 1996, lesté de 100 000 dollars « volés à Ben Laden » selon sa propre légende. Offerts par la CIA selon une autre.

    L’homme depuis est à la base de tout ce qui a pu être raconté sur Ben Laden, ce qui induit un doute considérable sur ce qu’on peut savoir sur l’individu. Et bénéficie depuis de toutes les protections possibles, selon le « Witness Protection Program », un système calqué sur celui des repentis mafieux. Et d’une aide financière, qui atteindra 950 000 dollars, toujours offerts par le FBI en… 2001 !

    Dans un remarquable article, le Guardian, le 15 octobre 2004, revient sur notre personnage. Et précise des choses assez intrigantes : avant 2001, le nom même d’Al-Quaïda n’existait pas.

    Sur 661 détenus incarcérés au nom de la guerre au terrorisme en Angleterre, seuls 17 ont été maintenus accusés, et aucun…. n’était en relation directe avec Al-Quaïda !

    Selon les spécialistes, seuls les attentats de Madrid semblent clairement avoir eu un lien avec la nébuleuse Ben Laden, par des voies détournées. Tous les autres ont été perpétrés par des groupes distincts de terroristes sans trop de liens entre eux et surtout sans contacts aucun avec Ben Laden.

    Car ce que démontre avec brio ce documentaire, c’est le fait que le terrorisme international et la guerre au terrorisme sont étroitement liés : les pouvoirs ayant perdu de leur influence auprès des populations ont trouvé dans un phénomène comme Al-Quaïda un repoussoir idéal à leurs actions violentes (on répond à une violence par une autre violence, celle de l’Etat), les terroristes isolés trouvant dans une appellation unique un sentiment de plus grande existence que ne leur offre la réalité.

    A partir de là, les deux partis ne peuvent plus que mentir l’un et l’autre : l’un en reliant n’importe quel attentat obligatoirement à cet Al-Quaïda virtuel, l’autre étant ravi d’obtenir le label, même si son opération est peu glorieuse ou mal montée. Ce qui compte, pour les deux parties, c’est que la violence monte d’un cran : plus terribles sont les attentats, plus forte peut être la répression, quitte à la déguiser en contrôle de l’ensemble de la population du pays, ou Homeland Security.

    Quelques exemples récents vont nous montrer qu’Al-Quaïda a bon dos dans un bon nombre d’événements actuels. Aujourd’hui, depuis quelques mois, ressurgit dans l’actualité le spectre d’une « bombe sale », à savoir celui d’une bombe thermonucléaire fabriquée à la sauvette par des illuminés.

    La dernière en date provient des informations d’Uribe, ce dirigeant prêt à tout pour venger la mort de son père, y compris à désinformer sa population ou le monde entier. Cet été, c’était l’interception de traces d’uranium à la frontière tchèque, et en automne dans un ancien pays du bloc soviétique, avec en arrière-fond des annonces alarmantes sur « Al-Quaïda et la préparation d’une bombe radioactive ». On a retrouvé récemment des éléments de soi-disant « preuves » de cette préparation : leur indigence  prêterait à sourire, si le sujet n’était pas aussi grave.

    Or, en 2001, via la CIA, on apprend que, dès 1993, le groupe de Ben Laden, qui à l’époque n’a pas encore de nom, a déjà tenté d’acheter de l’uranium au Soudan  ! Très vite, donc, on charge al-Fadl de diaboliser le groupuscule en lui donnant une valeur qu’il n’a absolument pas. On récidivera de même avec Saddam Hussein et l’affaire Palme , comme si la détention d’uranium était pour le gouvernement américain l’adoubement nécessaire au statut d’organisation terroriste « sérieuse ».

    Vous avez dû vous faire la même réflexion que moi lors de cette annonce pour les Farc : vous vous êtes dit c’est ridicule, en pleine jungle de se balader avec ce matériau. Sauf si ce faisant on veut diaboliser un groupe terroriste qui n’en demandait peut-être pas tant. Et qui aurait été bien incapable de fabriquer une bombe atomique au milieu de la jungle.

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37256

  • A propos des dernières attaques islamistes Par Hassane Zerrouky

    A propos des dernières attaques islamistes Par Hassane Zerrouky

     Vingt militaires ont été tués vendredi soir dans la région de Yakouren et dimanche matin dans la région de Lakhdaria. C’est beaucoup, c’est grave. Visiblement, l’AQMI (Qaida au Maghreb islamique) semble avoir choisi le jour du lancement de « Tlemcen, capitale de la culture islamique » pour lancer ses attaques, dans le but de se rappeler au bon souvenir de ceux qui prônent le « pardon » aux islamistes radicaux. Plus grave encore, le fait qu’on ne rend même pas un hommage public à ces jeunes soldats tués par les islamistes comme cela se fait dans les pays civilisés, est scandaleux !

    A Tlemcen où le chef de l’Etat a prononcé un discours, a-t-on au moins observé une minute de silence à la mémoire de ces jeunes soldats ? J’en doute. A-t-on entendu nos imams dénoncer ces actes, eux qui se sont mobilisés comme un seul homme le vendredi 11 février pour inciter les fidèles à ne pas prendre part aux manifestations auxquelles avait appelé la CNDC (coordination nationale pour la démocratie et le changement). Entre parenthèses, je conseille vivement pour ceux qui lisent l’arabe l’excellent article du journal Al Khabar du samedi 12 février rapportant la teneur des prêches dans les mosquées du pays stigmatisant l’appel à manifester le 12 février ! Qui plus est, l’ENTV dans ses éditions de samedi et dimanche n’a pas soufflé mot sur ces attaques terroristes. Ce sera donc l’AQMI – c’est dans ses habitudes – qui va certainement balancer sur la toile une vidéo sur ses exploits guerriers !

    Une chose est sûre, ces attaques sont un cinglant démenti au discours officiel affirmant que la paix est revenue grâce à la politique de Concorde civile. Qui plus est, continuer de minimiser le danger islamiste ne sert pas cette paix civile que chacun souhaite. Bien au contraire, cela ne fera qu’encourager les djihadistes à poursuivre leurs actions. D’autres militaires vont sans doute tomber. Pour la plupart des jeunes, dont certains exerçant dans le cadre du service national, qui seront sans doute inhumés dans un total anonymat. Ou qui, à l’instar de ces militaires, handicapés à vie, ont du sortir dans la rue pour demander une revalorisation de leurs pensions et surtout qu’on ne les oublie pas. Car, malheureusement, rien n’est pire que la culture de l’oubli. Cela s’est vu quand des Gardes communaux - plus de 4000 d’entre eux ont été tués - ont du occuper durant une semaine la place des Martyrs pour se faire entendre. Il en est de même des « patriotes » que certains médias qualifient de « milices » que le pouvoir a désarmé en partie, les livrant à la vengeance des islamistes radicaux ! Pour toutes ces raisons, il nous est interdit de nous taire.

    L’AQMI n’est pas fini. C’est une réalité. Elle ne baissera les armes que le jour où elle sera convaincue que l’Algérie s’achemine vers l’Etat islamique. Elle sait que ce ne sera pas par la voix des armes. Mais en multipliant ses attaques, son message est clair : les concessions faites par le pouvoir aux islamistes ( diffusion de la prière cinq fois par jour sur les médias, fermeture des bars et restaurants servant de l’alcool ( plus de mille ont été fermés), chasse aux non jeûneurs durant le ramadan, chasse aussi aux chrétiens algériens et poursuites judiciaires à leur endroit, en bref que l’islamisation de la société algérienne encouragée par des fractions du pouvoir, qui sont à ses yeux insuffisants, doit se poursuivre avec plus de résolution.

    C’est cela son message. Ses attaques ne sont pas simplement « un coup médiatique » comme l’a qualifié le ministre de l’intérieur, seul officiel à s’être exprimé sur ces attaques, mais s’inscrivent dans une politique bien définie qu’il ne sert à rien d’ignorer !

    H.Z

    source le matin dz

  • Déclaration de soutien au mouvement étudiant autonome algérien en lutte pour une université publique performante

     

    Par  

    Déclaration de soutien au mouvement étudiant autonome algérien en lutte pour une université publique performante

    Depuis plus de deux mois, le mouvement étudiant autonome algérien est en grève nationale et lutte pour une université publique et performante, pour la démocratisation de la gestion de l’université.

    Il faut rappeler que le facteur déclenchant de ce vaste  mouvement national de protestation des étudiants (le plus important depuis l’année 1987) a été la publication du décret 10-315 du 13 décembre  2010 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires. Le décret 10-315 du 13 décembre 2010 a dévalorisé les diplômes d’ingénieur d’Etat et de Magistère, ces deux diplômes qui ont permis de jeter les bases de l’édification de l’université et de l’économie nationale de notre pays dans les années 1970 et 1980.

    Le décret 10-315 du 13 décembre 2010 a été abrogé le 23 février 2011 par le conseil des ministres, mais la crise de l’université algérienne demeure.

    Ce mouvement national des étudiants est une expression sociale et politique de la jeunesse algérienne pour une Algérie démocratique et sociale. Il est l’antidote à la fatalité de l’émeute comme mode d’expression politique et sociale depuis une dizaine années.

    Le mardi 12 avril 2011, la coordination nationale autonome des étudiants qui regroupe une majorité des établissements universitaires du pays a réussi à organiser une imposante marche à Alger autour de ses revendications socio-pédagogiques et démocratiques, démontrant ainsi tout à la fois sa représentativité et sa capacité à défendre le droit de manifester à Alger. Grâce à sa lutte et à sa détermination exemplaires, la Coordination Nationale Autonome des Etudiants a contribué à rendre effective l’idée qu’une autre université algérienne est possible.

    Nous universitaires algériens, signataires de cette déclaration :

    - Saluons la lutte du mouvement étudiant autonome pour la défense de ses revendications socio-pédagogiques et pour une gestion démocratique de l’université algérienne.

    - Dénonçons la répression brutale par les forces de police de la marche pacifique organisée à Alger le mardi 12 avril 2011 par les étudiants à l’appel de leur Coordination Nationale Autonome.

    - Souhaitons un prompt rétablissement aux étudiants blessés lors de la marche.

    - Appelons les pouvoirs publics à ouvrir les négociations avec les représentants légitimes des étudiants pour la prise en charge immédiate de leurs revendications socio-pédagogiques.

    Nous universitaires algériens, signataires de cette déclaration :

    - Considérons que le système des équivalences tel qu’imaginé par le décret 10-315 du 13 décembre 2010 s’est fait sans aucune concertation avec les  principaux intéressés au sort de l’université. Il ouvrait la voie à un nivellement par le bas des diplômes et était, à ce titre, totalement injuste et injustifiable.

    - Rappelons que le souci majeur des enseignants universitaires  est de faire de l’université algérienne, une université publique, ouverte et performante, et que cela ne peut se concrétiser que par l’élection de tous les responsables académiques et la transparence dans la gestion de l’université.

    Alger, le 12 avril 2011

    Liste des signataires :

    1. AISSAT Kamel

    Maître de Conférences, Biologie

    Université Abderrahmane Mira, Bejaia

    1. AFALFIZ Abdelhafid

     Enseignant -chercheur

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. AIT YAHIA Mohand Ouali

    Maître de Conférences, Biologie

    Université Mameri de Tizi-Ouzou

    1. BENSAAD Ali

    Maître de Conférences, Géographe

    Centre Jacques Berque, Rabat/Université de Provence

    1. BENSEDDIK Nacera

    Historienne du Maghreb ancien, Archéologue

    ESBA Alger

    1. BENYOUCEF Farid

    Chargé de cours, Economie

    Université d’Alger-Dely Brahim

    1. BOUFENIK Fatma

    Enseignante-chercheure, Sciences Economiques

    Université d’Oran

    1. BOUFROURA Smaïl

    Maître de conférences, Faculté de sciences politiques et relations internationales

    Université d’Alger Dely Brahim

    1. BOURENANE Naceur

    Enseignant-Chercheur Sociologie à la retraite

     

    1. CHERBAL Farid

    Maître de Conférences, Biologie

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. DAHMANI Saïd,

    Maître de conférences, Histoire du moyen-âge algérien et Archéologie

    Université Baji Mokhtar, Annaba

    1. Dellaï Ahmed-Amine

    Chercheur en Anthropologie culturelle

    CRASC, Oran

    1. DJERBAL Daho

    Maître de Conférences, Histoire

    Université d’Alger-Bouzaréah

    1. FERHAT Nadjib

    Directeur de Recherches
    Préhistoire Géomorphologie

    CNRPAH Alger

    1. HAKIKI Fouad 

    Docteur d'État en sciences économiques

    CNAM, Paris

    1. HEMINNA Amar

    Professeur, Mathématiques

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. KHELLADI Abdelkader

    Professeur, Directeur de Recherche en Mathématiques

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. MOULAI Hocine

    Maitre de conférences, Electronique

    Université Houari Boumediene (USTHB)

    1. OUSSEDIK Fatma

    Professeure, Sociologie

    Université d’Alger-Bouzaréah

    1. ROUADJIA Ahmad

    Maître de Conférences, Sociologie politique

    Université de Msila

    1. TALEB-IBRAHIMI Khaoula

    Professeure en Sciences du Langage

    Université d’Alger-Bouzaréah

  • Ils ont osé l'exhiber ainsi Ya bourrab !

    Ils ont osé l'exhiber ainsi Ya bourrab !

    Le terme choquant utilisé par Benchicou sur France 24 est bien en deçà de la perception que transpire le discours de Boutéflika. Cette allocution est grossière et scandaleuse à plus d'un titre ! 

    Au delà d'un contenu de fond creux, apathique et stéréotypé, auquel nous sommes habitués depuis 50 ans, la forme de ce  discours tant attendu relève d'une attitude hautement immorale et indigne de la part de ceux qui l'ont  forcé à s'exprimer dans un tel état de déliquescence, de déchéance, de décadence physique et mentale qui a crevé tous nos écrans hier soir. Cela prouve encore une fois que ces malades ne reculeront devant rien pour garder les commandes et le pétrole qui va avec.

    De la torture pure et simple pratiquée sur le premier magistrat du pays, en direct sur toutes les télés du monde !  Après tout, après avoir assassiné Boudiaf,  une petite torture sur Boutéflika ne représente guère qu'une simple piqûre de rappel...... à l'ordre !  Oui mon général !

    Quelle humiliation ! Quelle opération de communication pitoyable ! Des mots débités avec une vitesse supersonique, pour en finir au plus vite avec ce discours aux allures de supplice insupportable. Sans parler du langage nucléaire utilisé, et que le commun des Algériens ne comprend pas. Quand on s'adresse à son peuple dans un Arabe classique aussi radioactif que les ruines de la centrale de Fukushima quel est vraiment le but sinon celui d'irradier les cerveaux de l'écrasante majorité des sujets que nous sommes pour nous empêcher de décoder les contours d'un message sensé nous être adressé ?

    Il y a quelque chose d'inhumain dans toute cette représentation théâtrale diffusée en mondovision hier soir. A le voir ainsi fournir des efforts surhumains pour relever ses pages et lire son discours,  j'ai été envahi d'un sentiment de pitié impossible à refouler. Je me disais qu'à cet âge, dans cet état, s'il avait eu des enfants, ils n'auraient certainement pas accepté l'idée de laisser les hommes de l'ombre le malmener ainsi.

    Honte à toi Saïd de faire passer le rêve égoïste d'un destin politique personnel, et marcher dans la manigance d'une maffia sans foi ni loi, au lieu de faire preuve de bienveillance envers ton frère aîné et lui faire traverser les dernières années de sa vie loin de toute cette agitation qui le dépasse et le fatigue d'avantage, nous l'avons bien vu. 

    Laissez le partir et rentrer chez lui pour se reposer et finir ses jours dignement,  ya el Hadj Toufik et Saïd l'accessible ! Arrêtez ce rôle stupide et insensé que vous lui faîtes jouer, sous contrainte et obscénité !  Celui de l'épouvantail d'un pouvoir désuet, dans tous ses aspects politiques, sociaux et religieux !

    On torture jusqu'au premier magistrat du pays nom d'une pipe ! Ouellah âïb aâlikoum !

    Allez ça suffit comme ça !

    Toute comédie se doit d'avoir une fin ! 

    Il est temps de baisser le rideau sur cette tragédie insipide que vous faites subir au peuple avec votre incompétence caractérisée, de surcroît malsaine, pour ainsi vous réfugier derrière un vieillard déficient pour vous maintenir au pouvoir coûte que coûte !

    Anaâlbou le pouvoir qui transforme des hommes en viles créatures !

    Le comprendrez-vous un jour et vous casser nom de Dieu ?

    Kacem Madani

  • ENTV : malversations aux œuvres sociales

    Les gestionnaires des œuvres sociales de la télévision seraient dans le collimateur des pouvoirs publics. Un audit réalisé en 2010 par un établissement relevant du ministère des Finances a fait ressortir plusieurs anomalies. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Une commission du Centre d’ingénierie et d’expertise financière a examiné la gestion des œuvres sociales de l’Etablissement public de télévision (EPTV) vers la fin de l’année 2010. L’audit, qui a duré plusieurs mois, a fait ressortir de nombreuses défaillances. Les experts du CIEF, un centre spécialisé relevant du ministère des Finances, auraient dressé un rapport des plus négatifs. Sur le plan financier, certains comptes se sont avérés impossibles à vérifier en l’absence de documents comptables. De graves irrégularités ont également été constatées dans les mouvements financiers et dans certains états de consommation. Mais le problème n’est pas seulement financier. Il est aussi juridique. Dans son rapport, la commission du Centre d’ingénierie et d’expertise financière a relevé que le mandat du président du comité de participation, qui est syndicaliste, était arrivé à terme au courant du mois de juillet 2010. Mais cela ne l’aurait pas empêché de prendre des décisions en matière de gestion des œuvres sociales des travailleurs de l’EPTV. Une situation totalement contraire à la législation. La direction de l’entreprise à dû saisir la justice afin de bloquer les comptes bancaires des œuvres sociales. Il semblerait que la direction de la télévision ait été dans l’obligation de réagir. Une procédure en référé avait été introduite au mois d’octobre afin de constater la vacance du poste de gérant des œuvres sociales qui a conduit, par la suite, au blocage des comptes bancaires. Une situation dénoncée avec force par le syndicat d’entreprise, affilié à l’UGTA, de la télévision publique. Mais les choses pourraient s’aggraver dans les prochaines semaines puisque certaines parties plaident pour l’intervention de l’Inspection générale des finances. En fait, l’audit réalisé par la commission du Centre d’ingénierie et d’expertise financière ne serait qu’une première étape. L’état de la gestion nécessiterait un examen plus approfondi de la part des fonctionnaires de l’IGF. T. H.

  • rank La Rue : «L’Etat doit respecter le droit au rassemblement»

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Le rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur la promotion et la défense de la liberté d’opinion et d’expression, Frank La Rue, a achevé sa mission de travail en Algérie en établissant un rapport préliminaire très critique présenté, hier, en conférence de presse au siège du PNUD, à Alger.


    A l’issue des entretiens qu’il a eu avec différents interlocuteurs du gouvernement et de la société civile, M. La Rue a émis une liste de recommandations en vue d’une réelle garantie de la liberté d’opinion et d’expression en Algérie. Tout en exprimant sa satisfaction suite à l’annonce  d’une révision de la Constitution et de la dépénalisation du délit de presse, le rapporteur onusien relève que la liberté d’expression demeure l’otage d’une batterie de lois l’empêchant d’avoir une existence réelle et effective sur le terrain. Il exhorte les autorités algériennes à garantir une réelle ouverture en supprimant ces lois liberticides, notamment celles criminalisant l’acte de diffamation et celle imposant le silence sur ce qui s’est réellement passé durant les années de terreur. «La liberté d’expression est garantie par la Constitution, mais l’article 97 du code de l’information de 1990 menace d’amende et d’emprisonnement d’une année l’outrage à l’égard du président de la République. Aussi, l’amendement en 2001 du code pénal a élargi ces restrictions à d’autres fonctions de l’Etat», a souligné M. La Rue en notant que de nombreux journalistes ont été condamnés en vertu de cette loi pour diffamation parce qu’ils ont dénoncé des cas de corruption.  


    «Il n’y a pas de réconciliation en imposant le silence»


    «Je considère cela comme un acte d’intimidation clair contre la presse, ce qui a pour effet de mener à l’autocensure», indique M. La Rue, en notant qu’il faut décriminaliser le délit de diffamation. De plus, dit-il, «les poursuites pour diffamation ne doivent pas être utilisées pour étouffer les critiques à l’encontre des institutions de l’Etat et de leur politique». Outre cette loi, le rapporteur onusien exprime son inquiétude au sujet de l’article 46 de la charte portant réconciliation nationale : «La réconciliation ne peut être réalisée en imposant le silence. La paix doit être basée sur le droit à la vérité et le droit pour les victimes d’avoir accès à la justice. Dans le cas des disparus, ce droit a une importance particulière». «J’ai mentionné, lors de ma rencontre avec le président de la Commission nationale des droits de l’homme, l’importance de travailler en toute indépendance». M. La Rue, qui a été témoin au cours de son séjour de l’interdiction des marches et manifestations à Alger, a exhorté les autorités algériennes à autoriser cette forme d’expression, qui est un droit.


    «J’exhorte le gouvernement à ne pas utiliser la violence et à respecter le droit aux manifestations»


    «Je salue la levée de l’état d’urgence, mais j’avertis qu’il existe encore un cadre législatif restrictif qui viole la liberté d’opinion et d’expression. Il est important que le droit aux rassemblements pacifiques soit considéré comme une partie du droit à la liberté d’opinion et d’expression et, de ce fait, garanti et respecté par l’Etat», indique le rapporteur. Il relève que durant sa visite il a «pu observer plusieurs rassemblements pacifiques et une marche des étudiants, contenus par une présence massive des forces de l’ordre. Les marcheurs ont été violemment dispersés. J’ai reçu des témoignages que la violence a été utilisée contre les rassemblements pacifiques, notamment ceux tenus par les familles de disparus. Je presse et exhorte le gouvernement à ne plus utiliser la force contre des manifestants pacifiques et à reconnaître aux familles de disparus le droit  de s’exprimer publiquement».
    Frank La Rue recommande l’amendement de la loi 91-19 qui exige une demande d’autorisation préalable de huit jours avant tout rassemblement en introduisant le régime déclaratif. Ceci et d’inviter le gouvernement à garantir le droit d’association en rendant plus facile la procédure de création d’organisations non gouvernementales.
    Evoquant les atteintes et formes de pressions exercées sur la presse, le rapporteur s’offusque de l’arrestation à Oran, le 5 mars dernier, de 10 journalistes ayant couvert un rassemblement. Il relève en outre l’impossibilité que rencontrent les journalistes à accéder aux sources.  Ceci et de souligner que les règles d’éthique et de déontologie sont à établir par les professionnels des médias et non pas édictées par les autorités.


    L’ANEP et le fisc, moyens de pression


    M. La Rue précise aussi que la création d’un journal est un droit garanti pour tous et nulle autorisation ne doit venir restreindre ce droit. Autre point soulevé par le rapporteur spécial, celui de l’utilisation de la publicité par l’ANEP comme moyen de pression et de sanction sur les journaux. «A mon avis, une telle offre doit se faire selon les principes d’équité et de justice, en suivant des normes claires qui ne permettent pas de favoriser les journaux qui sont proches des positions du gouvernement. Je recommande à cet effet que le Parlement promulgue une loi qui transforme l’ANEP en une réelle institution indépendante, et lui détermine comment distribuer sa manne publicitaire», dit-il. Ce dernier relève aussi que l’impression qui se fait pour de nombreux journaux au niveau des imprimeries de l’Etat est un autre moyen de pression exercé sur les journaux. «Il est important que ces entreprises d’impression ne dépendent pas du ressort exclusif du gouvernement, mais deviennent des entreprises indépendantes.» L’autre type de pression dont souffrent deux quotidiens indépendants, en l’occurrence El Watan et El Khabar, pour leur position éditorialiste, souligne le rapporteur, est celui du redressement fiscal, «ces deux journaux ont subi 6 mois durant un audit en 2010», dit-il. Frank La Rue souligne en outre que le paysage médiatique en Algérie compte 80 titres, ce qui représente à son avis un problème, car de nombreux journaux ont été créés pour gêner les journaux critiques envers le gouvernement et créer de ce fait une sorte de faux équilibre. 

    Le conférencier a par ailleurs appelé les autorités algériennes à ouvrir le pays à la presse étrangère et à faciliter les accréditations et octroi de visas aux journalistes étrangers. Evoquant la censure sur internet, le rapporteur a appelé à une libéralisation effective et à bannir toute forme de contrôle. Ceci et de relever une contradiction entre la loi contrôlant l’importation de livres et le fait qu’internet et les paraboles soient autorisés. «La censure exercée par le ministère de la Culture est une réminiscence du passé. La libre circulation des livres est un élément symbole de la liberté d’opinion et d’expression.» Dans sa conclusion générale, M. La Rue a tenu à souligner ceci : «J’ai souligné aux autorités algériennes que pour les jeunes générations, la logique du passé ne peut plus être utilisée pour freiner leurs espérances et limiter leurs libertés.» M. La Rue note que les jeunes aujourd’hui veulent et insistent sur leur désir d’avoir plus de liberté, de libre expression et d’opportunités de travail. «Permettez à la société d’atténuer la tension, à travers la liberté d’expression, y compris le droit au rassemblement pacifique.» Frank La Rue présentera son rapport de mission complet devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2012. Ce rapport, qui n’a pas de caractère contraignant, est tout de même une évaluation objective sur la situation d’un pays et a une valeur morale. Le rapporteur se propose de revenir pour évaluer la suite donnée à ses recommandations.

    Nadjia Bouaricha
     
  • zenga 2!!!!!

    20110418.jpg

  • boutef un éleve têtu!! qui joue avec le feu.

    PRESSE ÉTRANGÈRE ET DISCOURS DE BOUTEFLIKA
    Peu convaincant

    Le discours du président Bouteflika n’a pas emballé les grands titres de la presse internationale. Dans la majorité des articles sur ce sujet, les correspondants ont relevé deux éléments : l’absence de consistance des annonces politiques effectuées par Bouteflika et l’impression de grande fatigue qu’il a dégagée durant la lecture de son discours.
    Ainsi, le quotidien parisien sous la plume de son correspondant à Alger, publiait, le samedi 15 avril, un article consacré au discours du président Bouteflika. Le journal écrit que le président algérien promet «une révision de la Constitution pour ajoutant qu’il ne donne «pas d’indications sur l’orientation de cette révision». «Les Algériens et la presse locale ont été surtout frappés, note le correspondant, par l’apparente fatigue du président Bouteflika, qui lisait son texte assis à son bureau, sur un ton monocorde, parfois inaudible». L’auteur rappelle que «l’Algérie connaît un climat de forte contestation sociale marquée par une montée des revendications qui pousse le pouvoir à concéder une plus grande redistribution de la rente pétrolière». Le correspondant relève, enfin, que le président Bouteflika, qui a estimé normal que les a mis en garde, néanmoins, contre un retour aux violences qui ont marqué les années 1990», non sans rejeter également Le journal parisien note, en conclusion, que «les premières réactions sur la scène politique ont été mitigées, les annonces semblant très décalées par rapport à des attentes revigorées par les bouleversements enregistrés dans la région». Pour sa part, et sous le titre «Algeria leader vows to ‘‘reinforce’’ democracy» («Le chef de l’Etat algérien fait le vœu de ‘’renforcer’’ la démocratie»), le premier titre de presse new-yorkais, a publié le samedi 16 avril un article consacré au dernier discours du président Bouteflika. L’article qui relève, en premier lieu, la volonté affichée par M. Bouteflika de «renforcer la démocratie représentative », souligne que «le président algérien veut procéder à des révisions de la Constitution du pays qui renforceraient la démocratisation ». Rappelant les manifestations et tensions persistantes dans les pays d’Afrique du Nord, le journal s’interroge si «les limites des mesures de rattrapage social annoncées précédemment pour calmer le mécontentement social» n’allaient pas entretenir un cycle de demandes, sans cesse nouvelles, où chaque groupe social réclamerait sa part supplémentaire du revenu national. Sans se prononcer sur l’impact du discours du chef de l’Etat, le journal reste dubitatif : «Combien de temps, encore, le gouvernement algérien pourra se permettre de créer des emplois publics qui apporteront des avancées plutôt incertaines dans un pays où le secteur est très faible.»
    H. M.

  • Al Qaida: Imposture ou soucis sécuritaires ?

     

    Mahmoud Hammana

    Dans son édition d’aujourd’hui,17/04/2011,le quotidien arabophone pro-gouvernemental « Echourouk » publie à la une :
    « selon une source bien informée,DROUDKAL rapporte que l’organisation « El qaida « a profité de la guerre pour implanter cinq camps d’entrainement en Lybie » et de poursuivre » que ses combattants ont reçu ou réussi à récupérer des armes depuis les stocks d’armement de Kaddafi ».Pour conclure « que les craintes algériennes quant à l’extension de la guérilla à notre territoire se trouvent fondées ».

    Une telle version de ce qui pourrait etre des retombées de la crise lybienne sur la situation dans notre pays déjà explosive eu égard au ras- le- bol du citoyen aux prises avec la succession de crises qui secouent le pays et qui sont à l’origine des émeutes jusque là épisodiques dans bon nombre de villes à travers le territoire national mais appelées à dégénérer en évènements sanglants qui placeront le pays dans le sillage du printemps arabe en vertu de la logique indépendantiste d’un peuple issu d’une colonisation des plus barbares de plus d’un siècle et demi et qui voit son indépendance passer de la domination militaire d’une puissance étrangère au néocolonialisme d’une régence encore plus inique de ses supplétifs qui furent préparés de longue date à ce dessein ,permet d’envisager corrélativement deux cas de figures:

    Si l’on considère que cette organisation fantome fait toujours apparition au gré des convenances des superpuissances afin de leur servir d’alibis là ou celles-ci veulent créer les foyers de tentions dans des perspectives obeissant à leurs agendas,on comprend aisément qu’impliquer EL QAIDA dans le contexte d’un gouvernement qui n’a pas hésité à voler au secours de son voisin, NERON de lybie en lui fournissant dans un premier temps une aide diplomatique en s’opposant à la création d’une zone d’exclusion aérienne qui aurait pu empecher le massacre des populations civiles soumises à des bombardements systématiques par mercenaires interposés dépéchés en grande partie d’Israel que le fils ainé SEIF EL ISLAM a visité dès les premiers jours des combats dans le but de négocier son concours vu les difficultés que la résistance pose au tyran de Tripoli acculé dans son dernier bastion de Bab el azizia et avec laquelle il n’arrive pas à en découdre malgré l’arsenal militaire disproportionné en action depuis le débuts du conflit et en envoyant ses éléments prendre part aux combats pour sauver son homologue d’une chute certaine mais dont il ne font qu’en retarder l’échéance en raison de la détermination des lybiens à en finir avec une dictature vieille de quarante-deux ans, on est amené à situer la version du journal qui véhicule la position officielle dans le cadre des manœuvres de diversion orchestrées par un système érodé par les luttes intestines des clans entre la ténébreuse DRS au cœur du système et celui des satellites d’un président sénile aux prises avec ses difficultés sanitaires et qui se refuse à toutes formes de transition des commandes du pays et dont le dernier discours traduit l’état de délabrement du sérail et ce,afin de canaliser la fureur d’une société en ébullition et dont le sentiment de frustration qu’elle n’arrive plus à cacher préside de sa misère du fait d’un pouvoir régalien qui semble se délecter de ses souffrances au vu de l’indifférence affichée à son égard .L’autre volet de ses subterfuges demeure les récentes mesures expéditives décidées aux profits d’une société qui devient de plus en plus réticente aux promesses officielle et dont il fallait satisfaire les revendications à coup de centaines de milliards de dinars qui font office de soporifiques afin de lui permettre de reprendre son souffle mais qui n’ont pas d’impact sur le terrain au regard de la recrudescence des mouvements de protestations n’appelant plus à des réformes économiques mais s’attaque à la légitimité du système dont elle exige la refonte selon ses aspirations en contradiction évidemment avec la détermination de la caste des généraux qui monopolisent le pouvoir à leurs services exclusifs aux détriments d’une jeunesse marginalisée en mal de débouchées et qui appréhende son avenir avec un pessimisme excessif toutefois justifié.

    Le souffle des révoltes spontanées dans le monde arabe menées,dans un regain de confiance et de détermination de s’émanciper de la tutelle de ses tyrans, par une jeunesse humiliée et meurtrie mais convaincue de la nécessité de la rupture avec le passé et qui s’est réconciliée avec elle-meme ,et qui a entrainé jusque-là la chute de deux des alliés de l’occident et d’israel les plus surs(Benali en Tunisie et Moubarak en Egypte) a eu sur les usurpateurs du choix populaire en algérie l’effet de secousses telluriques conséquentes au séismes tunisien et Egyptien et dont l’impact malgré occulté est à chercher dans la confusion du régime qui pour cacher ses inquiétudes n’a pas hésité cette fois de corrompre non ses barons mais un large pan de la société civile qui a tendance à s’en démarquer au risque de lui faire perdre le credo de sa légitimité et de se confiner dans les déclarations contradictoires de ses ténors.Un facteur auquel s’ajoute l’usure du clan de la mafia occasionnée par la perte de ses meilleurs éléments qui ont passé l’arme à gauche,le reste étant aux prises avec leurs problèmes de santé ou ont tiré leur révérence se sentant à bout de rouleau et de ce fait ils n’influent plus sur la scène politique au point ou il n’arrive plus à sécuriser nos frontières à en croire l’information telle que rapportée par Echourouk pour finir,à défaut d’alternatives, par diaboliser une faction dont il se targuait dans un passé récent qu’elle est dans sa phase résiduelle pour dissimuler ainsi son embarras face au difficile choix qu’il se doit de faire d’etre aux services de la dictature Lybienne pour sauver la leur ou de se ranger du coté de la nation pour sauvegarder ce qu’il lui reste de popularité pour éviter l’effondrement d’un édifice au sein duquel plusieurs brèches sont ouvertes dont la plus significative reste l’impact qui a valeur de sérieuses mise en garde de la marche historique du 12 courant des étudiants à Alger perçue comme un message fort à son adresse de la part d’une jeunesse algérienne décidée à ne pas rester en marche de l’histoire en emboitant le pas à leurs homologues Egyptiens pour ouvrir le bal à d’autres acteurs de l’échiquier national.

    Signé:HAMMANA Mahmoud,retraité
    Guémar.

  • Le Printemps arabe se propage en Afrique


    Compaoré du Burkina dissout son gouvernement et limoge le chef de ses armées
    Le Printemps arabe se propage en Afrique
    Par : Djamel Bouatta


    L’Afrique n’est pas exempte de l’épidémie du Printemps arabe. Le Burkina Faso en est la première victime. Blaise Compaoré n’aura pas eu le temps de savourer sa énième réélection. Ça fait vingt-quatre ans qu’il est au pouvoir ! C’est un “doyen” de la trempe de Kadhafi, Mugabe et consorts.

    Compaoré a rempilé en novembre dernier, selon le tour de passe bien huilé chez les autocrates africains. Mais, entre-temps,  deux révolutions dans le nord du continent (Tunisie et Égypte) ont sifflé la fin de la partie pour leur régime dictatorial, donnant le coup d’envoi à la révolution démocratique “universelle” dans le reste du monde arabe et même plus loin puisque son onde de choc s’est propagée jusqu’en Chine. En cinq mois, Compaoré a subi trois mutineries ! Celle de vendredi, la dernière a été organisée par des éléments de sa propre garde présidentielle dans le camp Guillaume Ouédraogo, dans le centre de la capitale. Le président qui s’en est sorti, on ne sait toujours pas comment,  a dissous le gouvernement et s’est surtout débarrassé de son chef d'état-major, le général Dominique Djindjéré, et du chef des corps du régiment de sa sécurité, le colonel Omer Batiolo. Celui-ci est remplacé par le colonel Boureima Kéré, considéré comme assez populaire au sein des hommes de la troupe. Kéré est celui qui s’est employé toute la nuit de jeudi à vendredi à ramener à la raison les soldats mutinés à la présidence. Reste à attendre l’impact de ces mesures sur la situation explosive dans les casernes du Burkina. Quant au limogeage du gouvernement, Compaoré espère qu’il va contribuer à décompresser “la cocotte-minute”, son pays étant sur une poudrière. Rien n'est moins sûr, estime l'opposition par la voix de son chef de file, l’avocat Bénéwendé Sankara. Il s'agit de mesures hâtives qui ne résoudraient rien. Avant Compaoré, Ben Ali et Moubarak avaient expérimenté ces fuites en avant sans succès, tout comme le font actuellement leurs pairs arabes dans la tourmente (Libye, Syrie, Yémen, Jordanie… ). En réalité, l’opposition attend de Blaise Compaoré une annonce qu’il ne se représentera pas aux élections de 2015. L’agitation dans son pays intervient également dans un contexte politique particulier avec toute la polémique sur la modification de l'article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats pour le Président. En fin de semaine dernière, Compaoré avait installé un Conseil consultatif pour réfléchir aux réformes politiques et institutionnelles qu’il a promises lors de sa campagne pour sa réélection en novembre dernier. Au pouvoir depuis 1987, au lieu de chercher à désamorcer la crise et les tensions sociales latentes et qui agitent de nouveau son pays depuis bientôt deux mois, Blaise Compaoré n’a retenu de ses promesses électorales que sa volonté de réviser pour la sixième fois la Constitution pour pouvoir se présenter en 2015, et selon la formule consacrée chez les dictateurs : si le peuple le lui demandait. De nombreux observateurs de la vie politique burkinabée estiment que derrière toutes les revendications corporatistes, il y a en filigrane cette polémique sur l’appétit de Compaoré alors qu’il vient à peine de commencer un nouveau mandat. À Ouagadougou, on est en train de réfléchir au modus opérandi des révolutions arabes. La contestation est tous azimuts. La mort, le 20 février à Koudougou, de Justin Zongo, un jeune homme de 23 ans, déclenche un mouvement de protestation étudiant. Les autorités affirment qu'il est décédé des suites d'une méningite, les étudiants accusent les policiers, et organisent des manifestations à travers le pays. Elles sont réprimées dans la violence. On dénombre six morts. Le 22 mars, des soldats entrent en mutinerie à Ouagadougou. Ils protestent contre la condamnation de cinq des leurs dans des affaires de mœurs, tirent en l'air et pillent des boutiques. À la fin du mois de mars, des militaires dans des casernes de Fada Ngourma protestent pour les mêmes raisons, pillent eux aussi des magasins et tirent même une roquette sur le palais de Justice. La grogne se propage dans d'autres casernes en province, les soldats invoquent des différends avec leur hiérarchie et réclament des primes. Dans la capitale, Ouagadougou, la maison du maire est saccagée, lui-même est blessé, la maison du chef d'état-major des armées est incendiée. Blaise Compaoré se résout alors à intervenir solennellement à la télévision : il dénonce le comportement des soldats, mais il reconnaît un malaise et promet des concertations avec les militaires, les représentants de la société civile et le mouvement étudiant. À l'issue de ces rencontres, début avril, Blaise Compaoré déclare que la crise est terminée. Deux semaines plus tard, la garde présidentielle entre en révolte.

  • no moment

    20110417.jpg

  • Le discours que n’a pas prononcé Bouteflika

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    zoom

    Si la sortie publique du chef de l’Etat ce vendredi est en soi un événement, il faut dire qu’elle a laissé nombre de nos concitoyens sur leur faim. Et pour cause : Abdelaziz Bouteflika a enfilé les déclarations d’intention comme on enfile des perles sans apporter de réponses claires sur certains sujets-clés, sans avancer d’agenda, sans trancher dans le vif sur certains dossiers particulièrement préoccupants. 

    Pourtant, c’est ce qui était le plus attendu de lui dans ce contexte de crise : présenter un projet neuf, autrement plus ambitieux, avec, à la clé, une batterie de mesures et de décisions audacieuses, à la mesure des aspirations de changement exprimées par les Algériens.
    Le président de la République, force est de le constater, s’est longuement appesanti sur la réforme de la loi électorale et de la loi sur les partis, ainsi que sur l’amendement de la Constitution comme éléments structurants de son projet de «renforcement du processus démocratique» dans notre pays. Mais pour le court terme, Bouteflika est resté muet. A titre d’exemple, il n’a affiché aucune disposition à consolider le «pluralisme politique» en élargissant le club des partis autorisés. On sait que nombre de formations partisanes languissent désespérément d’obtenir leur agrément.

    Qu’on songe au parti Wafa d’Ahmed Taleb Ibrahimi, au Front démocratique de Sid Ahmed Ghozali, au Parti de la liberté et de la justice ou encore au Parti pour la laïcité et la démocratie, pour ne citer que ceux-là. Qu’est-ce qui empêche le chef de l’Etat d’annoncer plus de souplesse dans ce sens, avec instruction expresse au ministère de l’Intérieur de montrer moins de fermeté à l’égard des demandes d’agrément qui lui parviennent, et auxquelles le département d’Ould Kablia oppose un niet presque mécanique. Idem pour les syndicats autonomes et les organisations citoyennes, tout particulièrement celles qui ont le «malheur» de ne pas montrer de signes d’allégeance aux réseaux du pouvoir. Les mêmes réserves valent également pour l’exercice des libertés publiques, notamment le droit de manifester. Si Bouteflika s’est félicité de la levée de l’état d’urgence, il feint d’oublier que sur le terrain, toute manifestation publique est formellement interdite, tout spécialement dans la capitale. En témoigne le nombre impressionnant de policiers déployé au moindre trublion qui ose pointer son nez, faisant d’Alger une ville sous état de siège.  


    Autre dossier cher au Président : la révision de la Constitution. Dans son discours à la nation, Abdelaziz Bouteflika a fait état de sa résolution d’en confier la tâche à une commission spéciale chargée de lui faire des propositions. Exclue donc l’élection d’une Constituante…Tout le monde sait que l’actuel locataire d’El Mouradia doit son troisième mandat à un amendement de l’article 74 de la Constitution dite de «Zeroual» qui limitait alors les mandats à deux. Sur ce point précis, le chef de l’Etat se devait d’apporter une clarification forte quant à ses intentions pour la prochaine présidentielle. L’un des mérites du «printemps démocratique arabe» est d’avoir mis un terme au syndrome de la «présidence à vie» qui hante tous nos potentats. Si bien que même les ex-présidents tunisien et égyptien avaient annoncé, dans une ultime tentative de sauver leur trône, leur engagement à ne pas briguer un énième mandat et leur détermination à consacrer le principe de la limitation des mandats par voie constitutionnelle. Eh bien, Bouteflika n’a pas pipé mot là-dessus alors qu’il n’y a pas si longtemps, ses aficionados, Belkhadem en tête, avaient commencé déjà à «chauffer le bendir» pour préparer l’opinion à un quatrième mandat.


    Aucun geste fort, aucune décision spectaculaire


    Autre élément pertinent de son discours : le président de la République a abondamment évoqué le travail parlementaire et législatif en indiquant qu’il comptait «demander au Parlement de réviser l’ensemble de l’arsenal législatif sur lequel reposent les règles de l’exercice démocratique». L’on notera au passage que Bouteflika n’est nullement disposé à dissoudre l’APN et organiser des législatives anticipées comme l’a exigé une partie de l’opposition. Pas plus qu’il n’a montré la moindre velléité de virer tout ou une partie du gouvernement Ouyahia. En gros, aucun signe spectaculaire. Aucun geste fort. Les Algériens auront eu droit vendredi soir à un joli cours de droit constitutionnel assorti d’un chapelet de réformes institutionnelles dans les limbes. Sans plus. Comme le faisait remarquer Abdelhamid Mehri, «l’élément le plus saillant de ce discours a été de réduire les réformes principalement à la révision des textes».
    Dans la rubrique «médias», Bouteflika a fait preuve du même conservatisme opiniâtre en réaffirmant son intention de garder le monopole de l’Etat sur l’audiovisuel. Il aura ainsi raté l’occasion de signer le passage du bouquet DZ vers l’ère de l’image. Enfin, le chef de l’Etat semble amoindrir la portée des mouvements sociaux qui secouent le pays. Les réponses, sur ce chapitre, sont restées les mêmes. Bouteflika s’est évertué à rappeler (et vanter) les différents dispositifs de ses programmes sociaux sans un seul mot pour les centaines de mouvements de protestation qui agitent la scène sociale, donnant l’impression de couler des jours heureux sur une île paisible pendant que le bateau Algérie prend eau de toutes parts.  
     

    Mustapha Benfodil
  • no moment

    no momentabbess.jpegbartkat.jpegbelkhadem.jpegbzid.jpegboutef.jpegdok.jpegdegage.jpeg

    no moment

    education.jpegghoul.jpeggoumi.jpegimages.jpegkhalida.jpegmedelci.jpegmop.jpegoukharia.jpegould abbass.jpegrafarin.jpegrahmani.jpegsoltani.jpegzerhouni.jpegtou.jpeg

  • Un discours en deçà des réalités Par Hassane Zerrouky

    Un discours en deçà des réalités Par Hassane Zerrouky

    A 74 ans, on se demande ce que le chef de l’Etat à a perdre. Voilà un homme, qui a collé à son époque quand il était ministre des Affaires étrangères, qui vient de rater une occasion historique : celle de rompre avec un système en décalage avec les aspirations des Algériens. Le chef de l’Etat a donné l’impression de n’avoir pas compris que les jeunes, qui sont majoritaires dans le pays, ne demandent pas uniquement la moralisation de la société, plus de religieux – autrement pourquoi les haragas choisissent-ils l’Europe « impie » au lieu de l’Arabie saoudite – mais de vivre leur époque.

    Evoquant les pays arabes, il feint de ne pas comprendre que les jeunes Tunisiens et égyptiens n’ont pas revendiqué l’Etat islamique, mais la démocratie et la justice sociale. Les  islamistes, que l’Occident présentait comme l’alternative aux pouvoirs autoritaires et corrompus – raison invoquée pour soutenir les Ben Ali, Moubarak, Kadhafi et autres -  ont été pris de court par les évènements en Tunisie et en Egypte. La « rue arabe » que ces occidentaux  méprisaient leur a infligé un cinglant désaveu. Car, ce  n’est pas au nom de la foi, à savoir de l’islam,  que cette jeunesse s’est soulevé contre les régimes autocrates, mais au nom de  la démocratie , de la liberté et de la justice sociale. Certes, les islamistes, qui se sont engouffrés avec retard, dans le mouvement populaire, comptent bien récupérer la mise, en tentant de reprendre à leur compte des valeurs – respect des droits de l’Homme, statut des femmes – qu’ils honnissaient !  Reste que cette jeunesse a fait sienne des valeurs universelles, et ce, en dépit d’al-Jazira,  qui s’est illustrée par une  couverture « idéologique » des faits, ne donnant la parole qu’aux tenants de la pensée islamique et réactionnaire,  tentant ainsi  d’influer sur le cours des évènements. Mais, il se trouve que les télés nationales – tunisiennes d’abord, puis égyptiennes – ayant retrouvé la liberté de parole, ont regagné la confiance de leurs auditeurs : grâce à une information libre et plurielle, des débats ouverts et contradictoires.  En Tunisie et en Egypte et,  contrairement à l’Algérie même au Maroc, les chaines de ces pays frères  se font l’écho des débats qui agitent leurs sociétés. Et de fait,  les téléspectateurs tunisiens, marocains et égyptiens n’ont désormais plus besoin de zapper sur des chaînes comme el-Jazira pour se tenir informés de ce qui se passe dans leurs propres pays. D’autant que la  chaîne qatarie s’est montrée – c’est toujours  le cas – bien évasive concernant l’intervention militaire des pays du Golfe pour sauver la monarchie de Bahein, la situation à Oman voire le Hamas palestinien. La voilà donc concurrencée par les télés tunisiennes et égyptiennes et à un degré moindre marocaine!.
    Quant à l’Algérie, les changements annoncés par Abdelaziz Bouteflika sont en deçà des aspirations des Algériens. Et ce, même s’il a semblé comprendre que la rente pétrolière ou le religieux outrageusement médiatisé, adossé à une politique autoritaire qui a atteint ses limites, ne peuvent plus assumer leur fonction d’amortisseur social contre la pauvreté et, surtout, la mal-vie. Pour autant suffit-il – c’est ce qu’il insinue dans son discours – de  se livrer à un lifting d’un système générateur de corruption et de malversations pour le sauver ? on sait ce qu'il est advenu de Ben Ali et de Moubarak. Il aurait peut être fallu remettre tout à plat en commençant par dissoudre un Parlement non représentatif, ouvrir le champ politique et médiatique. En résumé, émettre un signal fort qui aurait redonné la confiance aux Algériens. Il n'est pas trop tard.

    H.Z

  • no moment.

    20110416.jpg

  • lisez bien MR juppé ,pas de changement . l'audiovisuel appartient à létat !!!!

    Alain Juppé : Les réformes annoncées par Bouteflika vont "dans la bonne direction"

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    juppette

     

	Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé,   a estimé samedi que les réformes annoncées la veille par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, notamment de la Constitution, allaient "dans la bonne direction".     


    Le chef de la diplomatie française, Alain...

    "Le président Bouteflika a annoncé un certain nombre de réformes, de la Constitution, des partis politiques, de la loi électorale, une réforme de la décentralisation, une de l'audiovisuel. Tout ceci va dans la bonne direction", a déclaré ainsi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé. 

    En marge d'un colloque sur le "printemps arabe" organisé par son ministère à Paris, Alain Juppé a estimé samedi que les réformes annoncées la veille par le président algérien  Abdelaziz Bouteflika vont "dans la bonne direction".

    "Le grand mouvement d'aspiration populaire à la liberté et à la démocratie,   qui touche l'ensemble du Maghreb et au-delà, jusqu'au Golfe persique, concerne   aussi l'Algérie bien sûr", a-t-il ajouté, alors qu'il lui était demandé une réaction après le discours de Bouteflika, précise encore à ce sujet l'AFP.

              

    El Watan.com