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  • “L’Etat n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles”




    Me Farouk Ksentini. Président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH) (officielle)


    El Watan, 13 août 2010

    Le 14 août 2005, le président Bouteflika annonce le projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Elle est approuvée par « voie référendaire » en septembre 2009 et entrée en vigueur en février 2006, mais les dispositions de la charte et son délai d’expiration demeurent, entre autres, sujets à polémique. Le président de la CNCPPDH (officielle) revient sur les points contestés du projet en question.

    - Quel bilan faites-vous de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, cinq ans après sa publication dans le Journal officiel ?

    Je considère que la charte est la plus belle victoire du peuple algérien depuis celle qui nous a fait obtenir l’Indépendance. Tous les démons qui habitaient le peuple algérien ont été exorcisés, et cela à l’initiative du président de la République et sous sa conduite. La réconciliation nationale a consisté à désarmer les extrémistes, les terroristes d’un côté et les éradicateurs d’un autre. La paix civile est de retour, les gens sortent, , n’ont plus peur comme avant, cela veut dire que le terrorisme est terrassé. La charte a réalisé ses objectifs à hauteur de 95%.

    - Mais nous assistons à des attentats un peu partout dans le pays, notamment en Kabylie…

    Je suis d’accord avec vous, il y a toujours des attentats, mais ils sont infiniment inférieurs par rapport à ceux qui existaient dans les années 1990. Vous avez parfaitement raison, il y a malheureusement quelques poches de résistance, parce qu’il est extrêmement difficile de combattre le terrorisme. Le terrorisme est un fléau qui peut toujours renaître de ses cendres. Force est de reconnaître que la paix civile est de retour et que le terrorisme a été vaincu. La charte pour la paix et la réconciliation nationale ont fait que les terroristes se sont eux-mêmes démobilisés. Maintenant, il nous reste à tourner la page définitivement et oublier la décennie noire. La principale fonction de la mémoire de l’homme, c’est d’oublier et non de retenir.

    - Quelques démons n’ont toujours pas été exorcisés, tels que le dossier des disparus…

    Si l’on s’en tient à la charte, nous n’allons plus parler des cas des disparus, le problème a été réglé à l’occasion de la charte. Or, le principe de l’indemnisation, les personnes auxquelles vous faites allusion sont une minorité active, mais la grande majorité des familles des disparus que nous avions pris le soin de consulter (famille par famille en 2004 et 2005) ont opté pour le principe de l’indemnisation. Il y a certaines qui la refusent et demandent autre chose.

    - Vérité et justice…

    Vérité et justice, ce n’est qu’un slogan ! En réalité, comment reconstruire la vérité ? Il n’y a pas d’archives, ni de témoignages. Quant à la justice, ces familles pensent qu’il est concevable que l’Etat algérien entre en procès contre certains de ses agents qui sont auteurs de ces disparitions. Comment les identifier ? Comment prouver à leur encontre les faits qui leur sont imputés ? L’Etat n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles. A mon avis, la réaction de ces familles est une attitude de blocage. Je respecte leur point de vue, mais je ne peux rien faire. Si elles ont une solution, qu’elles me la proposent.

    - Idem pour les internés du Sud ?

    C’est beaucoup plus simple pour cette catégorie. Les internés du Sud ont subi un préjudice et ont été internés injustement, puisque aucun d’entre eux n’a été jugé. Cependant, ils ont droit à une réparation morale et matérielle du préjudice qu’ils ont subi. Ceci est indiscutable. Cette question sera prise en charge et leurs réclamations sont tout à fait légitimes.

    - Cette charte est-elle limitée dans le temps, comme le stipule la loi (31 août 2006) ?

    Je la considère comme un véritable projet de société fondé sur le pardon et la fraternité. Elle finira bien par s’essouffler, rien n’est éternel. C’est vrai qu’en droit, il y a des délais qui ont été fixés impérativement, mais dans l’esprit de la réconciliation nationale, l’Etat n’a pas été très regardant et a admis des cas qui se sont présentés hors délais. Tant mieux !

    - Si un terroriste décide de se rendre aujourd’hui, alors que le délai a été fixé au 31 août 2006, ceci reste-t-il plausible ?

    C’est une bonne question, mais je considère que lorsqu’il y va des intérêts supérieurs de notre pays, il faut savoir fermer les yeux sur certaines dispositions légales et accueillir à bras ouverts le terroriste qui se rend en faisant en sorte qu’il ne se rende pas à nouveau.

    - Ne pensez-vous pas que le cas du patriote Mohamed Gharbi (condamné à mort pour avoir tué un terroriste de l’AIS amnistié qui le menaçait) est la résultante de la charte ?

    En tant qu’avocat, je suis contre la peine de mort. Je n’ai pas compris pourquoi cette personne a été condamnée à mort, bien que je respecte la décision rendue par le juge. Je ne comprends pas non plus comment son pourvoi a été rejeté. Je souhaite que Mohamed Gharbi bénéficie d’une grâce personnelle présidentielle.

    - Combien de dossiers de terroristes repentis ont été enregistrés à ce jour ?

    Je n’ai pas le chiffre exact, mais cela doit être de l’ordre de 9000 cas. La plupart d’entre eux ont été intégrés dans leur poste de travail qu’ils occupaient avant de se rendre au maquis après avoir été entendus.

    - La Commission nationale de suivi de l’application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, existe-t-elle toujours ? A-t-elle publié un bilan ces cinq dernières années ?

    Elle n’a rien publié à cet égard. Honnêtement, je ne sais pas.

    - Combien a coûté la charte ?

    Il y a un budget qui a été alloué mais je ne sais pas combien. Moi, j’étais partisan, dès le début, que le projet de la réconciliation nationale avoisinerait le milliard de dollars, car j’estime que c’est une opération très importante sur laquelle l’Etat ne devait pas lésiner. L’Etat algérien ,qui connaît une prospérité économique sans précédent, a les moyens de concrétiser ce projet.

    - Alors, ce même Etat a le droit de faire des tests ADN et de mener des enquêtes pour faire la lumière sur la question des disparus ?

    Bien sûr, mais il n’est pas de notre intérêt d’ajouter des fractures à celles qui existent déjà. Il est de notre intérêt de tourner la page définitivement. Il faut que l’Algérie s’attaque au vrai problème qui est le développement. Pourquoi les familles des victimes du terrorisme ne contestent pas la charte ?

    - Parce que les auteurs sont des terroristes, justement, et non des agents de l’Etat, n’est-ce pas ?

    Je le dis et redis, il faut s’en remettre à la loi et clore le sujet des disparus définitivement.

    Bio express

    - Né le 28 janvier 1941 à Boufarik, dans la wilaya de Blida, maître Farouk Ksentini poursuit ses études universitaires à la faculté de droit d’Alger avant de s’envoler pour la France. Il a prêté serment en 1966. Bâtonnier dans sa wilaya natale de 1987 à 1991, maître F. Ksentini est l’un des fondateurs de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADH) en 1987. Aujourd’hui, il continue d’exercer son métier d’avocat tout en étant à la tête de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH) (officielle).

    Par LamiaTagzout

  • Détournement du foncier agricole : Les décisions de justice ignorées


    Détournement du foncier agricole : Les décisions de justice ignorées


    Victime de la mafia du foncier, la famille Hazem ne sait plus à quelle porte frapper pour récupérer ses hectares de terre agricole squattés, avec la complicité de l’administration locale.



    Munie de son acte de propriété d’une ferme agricole, Haouch Kaida, de 20 hectares située à Bordj El Bahri, à Alger, validé par voie de justice en 1967, la famille Hazem se heurte depuis plus de 10 ans à une guerre sans merci contre ce qu’elle appelle « la mafia du foncier ». Un lopin de terre qui, selon elle, « n’est ni intégré dans le cadre de la Révolution agraire, ni nationalisé, ni même incorporé aux réserves foncières ». Il a toujours été sa propriété privée jusqu’à ce qu’il fasse l’objet de convoitise. Profitant de la situation d’insécurité qui régnait vers la fin des années 1990, l’administration locale a empiété sur une dizaine d’hectares, qu’elle a morcelés et affectés illégalement à des tierces personnes.

    Les dix autres restants ont été tout simplement squattés par des entreprises publiques. C’est ainsi que l’OPGI de Dar El Beida s’est retrouvée bénéficiaire d’une parcelle sur laquelle elle a construit en toute illégalité 300 logements, alors qu’une salle omnisports y a été érigée par la wilaya d’Alger, en dehors du cadre de la loi. Au début de l’année 2000, l’administration des domaines s’est arrogé le droit de céder d’autres parcelles du même terrain à la Caisse de promotion immobilière de l’armée (CPIA) pour des officiers, ainsi qu’à la coopérative El Badr, constituée par des cadres de la wilaya d’Alger. Les propriétaires de l’assiette déposent alors plainte auprès des tribunaux compétents, mais avant même que la décision de justice ne tombe et en dépit de la procédure suspensive engagée, les deux coopératives, composées par des personnalités influentes au niveau de l’administration militaire et civile, obtiennent un permis de construire.

    En fait, la coopérative de l’armée a obtenu une cession de 2 hectares auprès des domaines d’Alger, sur décision n°053 datée de janvier 1998 et enregistrée à l’agence de conservation foncière de Rouiba le 10 septembre 2002. En vertu de cet acte, le ministère de la Défense, représenté par le directeur des services sociaux, a signé en 2006 une convention de procuration avec l’OPGI de Tipaza, pour la réalisation de 180 logements promotionnels au profit du personnel de l’ANP, dans le cadre de la vente sur plan. Une cession qualifiée d’ailleurs d’« inhabituelle » par les inspecteurs de l’IGF, dans leur rapport sur la gestion du foncier à Alger élaboré en 2005. Fait bizarre.

    En 2008, lorsque l’huissier de justice s’est déplacé sur les lieux pour faire le constat, il a pris en photo une plaque sur laquelle on pouvait lire que le projet concerne 190 logements (10 de plus que prévu) et que sa réalisation a été donnée par le maître d’œuvre, l’OPGI de Tipaza, à une société iranienne de construction, ICC, pour un délai de 24 mois. Durant la même période où la CIPA a eu son permis de construire (2002), la wilaya d’Alger a lancé les travaux d’une salle omnisports, en dépit d’une action en justice engagée par les propriétaires du terrain qui ont obtenu, en 2004, une décision d’expulsion des indus occupants et de la nécessité de remettre le terrain comme il était à l’origine. Un arrêt resté sans suite, puisque la salle de sports a été achevée. Il en est de même pour le projet de 300 logements sociaux lancés par l’OPGI de Dar El Beida, sur une autre parcelle des Hazem, qui lui a été affectée en juin 2001 par les services des domaines d’Alger.

    Un projet pris en charge par la wilaya d’Alger et de surcroît financé par le Fonds arabe de développement économique et social (FADES). La bataille judiciaire que les propriétaires des terres entament finit, en 2002, par un arrêt du Conseil d’Etat (corrigé pour erreur matérielle en 2005) qui les rétablit dans leurs droits en décidant de l’expulsion de tous les indus occupants et l’annulation de toutes les décisions de cession et d’affectation de l’assiette foncière. Mais cela n’a pas empêché les travaux de se poursuivre, que ce soit pour la construction des logements de la coopérative militaire, de ceux de l’OPGI de Dar El Beida ou de la salle omnisports, alors que pour la coopérative El Badr, le lotissement fait l’objet d’une spéculation foncière par les bénéficiaires, qui sont des cadres de la wilaya d’Alger, dont un responsable au sein du service de l’urbanisme de Dar El Beida.

    A ce jour, les Hazem n’arrivent pas à faire exécuter la décision de justice qui les a rétabli dans leurs droits de propriétaires uniques des 20 hectares squattés. Accusé par certains d’avoir été à l’origine de cette grave violation, l’ancien maire de la commune de Bordj El Bahri s’est défendu en affirmant que sa commune a été la seule à s’être opposée à ces affectations.

    Il explique que dès que l’APC a été informée de la création des deux coopératives El Badr et de l’armée sur son territoire, elle a saisi le directeur des domaines de la wilaya d’Alger, par écrit (correspondance n°57 du 23 octobre 1999), pour lui faire part de son opposition à cette opération. Dans une autre correspondance (n°587, datée du 23 octobre 1999), le secrétaire général de la wilaya d’Alger ordonne au directeur des domaines de ne pas prendre en compte notre position et de poursuivre la procédure d’affectation des terrains.

    Le wali délégué de Dar El Beida a été également informé de cette transaction douteuse par un courrier (n°2000/1075) daté du 11 octobre 2000, avec pour objet une demande d’annulation des affectations. « Après avoir noté le refus de se conformer à la loi, l’assemblée communale a déposé plainte contre le secrétaire général de la wilaya et le directeur des domaines d’Alger, mais notre action a été vouée à l’échec du fait que la parcelle de terrain n’appartenait pas à la commune et, de ce fait, elle n’avait aucun droit d’agir », note l’ancien président de l’APC de Bordj El Bahri, Nouar Noureddine, dans une déclaration à la presse.

    Une situation qui a poussé la famille Hazem à publier une lettre ouverte au président de la République, dans laquelle elle explique longuement comment les institutions de l’Etat violent les lois et foulent aux pieds les décisions de justice. Mais à ce jour, c’est le silence. Entre temps, les engins continuent de dépecer les terres agricoles où des immeubles sont déjà érigés.



    Par Salima Tlemçani

  • Tidjelabine : Deux étrangers meurent dans un crash d’hélicoptère


    Tidjelabine : Deux étrangers meurent dans un crash d'hélicoptère


    Deux personnes sont mortes et une autre a été grièvement blessée dans un accident d’hélicoptère qui s’est produit hier matin (7h) dans la commune de Tidjelabine (wilaya de Boumerdès).



    L’appareil, appartenant à la société espagnole Helitecnics, s’est écrasé alors qu’il effectuait, pour le compte de la Société algérienne de gestion du réseau de transport de l’électricité (GRTE), des travaux de lavage sous tension d’une ligne de transport d’électricité. Les victimes, précise un communiqué du GRTE rendu public quelques heures après le drame, sont le pilote et le mécanicien de l’hélicoptère, tous deux des ressortissants européens (le premier de nationalité française et le second de nationalité espagnole). La troisième personne à bord de l’appareil est un opérateur de travaux, lui aussi de nationalité espagnole. Il a été évacué vers l’hôpital de la région dès les premiers moments de l’accident. Ses jours, précise une source proche du GRTE, ne sont plus en danger.

    Contrairement à la version reprise par certains médias soutenant l’idée que l’appareil s’est crashé après avoir heurté une ligne de transport d’électricité, des cadres du secteur de l’énergie affirment que les causes du drame sont plutôt à imputer à l’état de l’hélicoptère de la société Helitecnics.

    L’appareil en question a, selon eux, connu des ennuis mécaniques en plein vol. Une situation qui l’a contraint d’ailleurs à un atterrissage forcé. Malheureusement, la manœuvre n’a pas réussi puisque l’appareil se fendra pratiquement en deux au contact du sol. Cette seconde hypothèse est corroborée notamment par le fait qu’il n’y a aucune trace d’impact sur les lignes d’électricité sur lesquelles travaillait l’équipe de Helitecnics. A signaler que les lignes de transport d’électricité placées dans des sites à grande pollution sont régulièrement lavées avec de l’eau distillée. L’opération – qui a lieu généralement en été à cause de l’humidité – s’effectue sous haute tension à l’aide d’un fusil à jet d’eau puissant placé sur un hélicoptère.

    La société espagnole Helitecnics, à laquelle a été confiée cette opération de lavage des isolateurs des lignes d’électricité de la localité de Tidjelabine, est connue pour être leader dans son domaine en Méditerranée occidentale. C’est toutefois pour la première fois que cette société obtient un marché en Algérie. Helitecnics a été sélectionnée sur la base d’un avis d’appel d’offres ouvert.



    Par Zine Cherfaoui

  • Tartarin d’Egypte ou comment s’offrir une dignité en toc au pays de Bouteflika


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    L’incident du bus d’Al-Ahly vient nous rappeler qu’ici et là-bas on entretient la haine comme on entretiendrait le plus puissant des opiums populaires et qu’en politique, pour reprendre Tocqueville, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés. J’entends les récents alliés du régime égyptien, ceux qui, il y a à peine cinq ans, défendaient Orascom de Sawiris contre les journalistes algériens, les journalistes de leur pays, j’entends ceux qui menaçaient Le Matin de poursuites judiciaires pour s’être attaqué à l’empire égyptien protégé par Bouteflika, j’entends les voix ancillaires qui protégeaient l’Egypte de Sawiris pour un plat de lentilles, je les entends, à Alger, appeler à « la chasse à l’Egyptien ».
    A quoi jouaient-ils, la ministre de la Culture, Khalida Toumi et Smaïn Ameziane, patron de Casbah Editions, dirigeant du syndicat des éditeurs algériens et commissaire du Salon international du livre d’Alger, à raviver le chauvinisme, neuf mois après les évènements du Caire, à le transposer du football vers la culture ?
    On les entend encore, l’accent ronflant et le menton napoléonien, annoncer leur nouvelle campagne d’Egypte et le bannissement du pays de Naguib Mahfouz du prochain Salon du livre d’Alger.
    «  Non, je ne veux pas des Egyptiens ! Ils ont agressé nos joueurs et nos joueurs à l’étranger, c’est notre porte-drapeau, on a touché à un drapeau…»
    Etait-ce le rôle d’une ministre de la Culture et d’un éditeur réputé de s’abandonner à une tartarinade populiste, d’abuser de la flatterie des bas instincts et, au final, de semer la haine, pour je ne sais combien de temps, la haine là où ne devrait pousser que la passion, la curiosité, le savoir : dans le monde des livres ?
    Il résonne encore, ce discours guerrier, cette gouaille et ces quolibets qu’ils distribuaient au mépris du seul devoir qui était attendu d’eux, le devoir d’éclairer et non de plaire, d’imposer l’humanité et non la médiocrité.
    Oui, à quoi jouaient-ils alors, l’ami Ameziane et Mme Toumi, lui plastronnant devant les journalistes – « Je suis le commissaire du Salon du livre et je décide souverainement !  » -  et elle, avec une belle adresse, se chargeant le lendemain de le relayer avec cette voix affectée qu’on lui connait désormais : « C’est vrai, il est souverain ! Il a tout mon soutien » ?
    Mesuraient-ils l’ampleur de leur impair, que dis-je, de leur forfait ?
    « Ma conscience ne me permet pas d’inviter les Egyptiens…Quand on n’est pas le bienvenu, on ne s’impose pas ! »
    Les « Egyptiens » ? Est-ce ainsi qu’on désigne une confrérie littéraire égyptienne dont il omet de dire qu’elle est au cœur d’un combat décisif contre l’obscurantisme ? Lui plus que d’autres, devrait savoir ce que signifierait pour notre pays de censurer Al Ghitani, Sonalah Ibrahim, Alaa Al Aswani, Nabil Naoum, Adel Iskander ou Mahmoud Amine al-Alem, monstres de la littérature arabe moderne, infatigables chercheurs de lumière dans un pays menacé par l’intégrisme ? Alger devient-elle l’incinérateur des œuvres de Naguib Mahfouz ? Il ne suffisait pas à Idris Ali d’être arrêté en pleine Foire internationale du livre du Caire sur plainte du président Mouammar Kadhafi, après son livre "Le Guide se coupe les cheveux », il lui faut aussi être exclu du Salon d’Alger ! Il ne suffisait pas à Nawal Saadaoui d’être malmenée par le gouvernement et le Conseil supérieur des affaires islamiques, ses livres interdits, elle forcée à l’exil, Nawal Saadaoui qui tenait la main de notre ministre de la Culture du temps où elle répondait au nom de Khalida Messaoudi…
    Cette façon de traiter par la morgue le Syndicat des écrivains égyptiens qui lutte, seul, contre les bastions de l’islamisme pour sauver de la censure le chef-d'œuvre de la littérature arabe, Les Mille et Une Nuits, considéré comme obscènes par les islamistes, qui fait face aux lobbies intégristes et pro-israéliens, cette arrogance de la 25è heure est factice, emprunté, simulé et, pour tout dire, hypocrite.
    .
    Elle ressemble fort à une diatribe conçue en haut lieu, s’intégrant parfaitement dans cette politique du pouvoir algérien  qui, depuis 10 ans, consiste à trahir les créateurs et les démocrates pour leur préférer les derviches et les coquins. Quand Ameziane dit : « Ma conscience ne me permet pas d’inviter les Egyptiens », il oublie de préciser qu’elle ne permet pas, non plus, d’inviter les Algériens, Sansal, Bachi, Benchicou ou Mehdi El-Djazairi. Et il était cocasse de l’entendre « regretter » le silence du Syndicat des écrivains égyptiens devant « la campagne anti-algérienne », quand lui-même a beaucoup à se justifier sur ses propres silences, les silences sur les livres brûlés, sur les écrivains interdits, sur Adonis calomnié et Sansal excommunié, sur le maccarthysme qui frappe les éditeurs  mal aimés, sur le dépôt légal transformé en « autorisation d’éditer », sur les descentes policières dans les imprimeries, sur les auteurs interdits de sortie du territoire national. Et que d’autres silences encore…
    On aurait presque envie de donner raison à l’écrivain polonais Stanislaw Jerzy Lec : « Quand aucun vent ne souffle, même les girouettes ont du caractère. »   
    Oui, tout ceci ressemble à diatribe conçue en haut lieu, s’intégrant parfaitement dans cette politique du pouvoir algérien  qui, depuis 10 ans, consiste à à s’afficher avec l’Egypte de la censure et de l’intrigue, l’Egypte des dignitaires, de Sawiris des fatwas et des inquisiteurs cléricaux de l'Université d'Al-Azhar et  du Conseil supérieur des affaires islamiques, une politique au nom de laquelle une femme comme Siham Bensedrine est interdite de séjour en Algérie quand les chefs intégristes des quatre coins de la planète y sont accueillis avec ferveur.
    C’est ainsi : on commence par interdire un livre, puis son auteur, et on finit par accueillir les assassins de Djaout et Naguib Mafouz.
    C’est en totale cohérence avec la politique de « réconciliation nationale ».
    Rappelons-nous. Il y a trois ans de cela,  alors qu’il venait d’interdire aux journalistes algériens de se réunir à Tizi- Ouzou et aux associations de victimes du terrorisme de se rencontrer à Alger, le gouvernement algérien ouvrait les bras à quinze mouvements islamistes, dont les Frères musulmans égyptiens, venus débattre, à Sidi- Fredj d’un thème d'actualité : “Les islamistes et la participation au pouvoir.” Comme par un funeste hasard, c’était aussi le jour où un des plus anciens chefs patriotes, un certain Gharbi Mohamed, était condamné à vie pour avoir riposté aux provocations d'un terroriste repenti.

    Gharbi ou Sawiris, il faut choisir

    Aussi, quand le commissaire du Salon international du livre d’Alger clame tout haut : « Ma conscience ne me permet pas d’inviter les Egyptiens… », il ne parle pas de l’Egypte d’Ibrahim Nafaâ, accueilli en grandes pompes, l’homme qui avait fait de l’Union des journalistes arabes une honorable confrérie des trois singes, n’ayant rien entendu quand Abdel-Méguid et Naguib Mahfouz protestaient, en solitaires, contre le sort fait à Nawal Sâadaoui, n’ayant rien vu quand l’on menaçait de retirer à Naguib Mahfouz la qualité d’écrivain, n’ayant rien dit lorsque le directeur du quotidien cairote Saout El Ouma, Issam Fahmi était condamné à six mois de prison pour s'être attaqué à l'empire puissant des Sawiris.  Quand Ameziane clame tout haut : « Ma conscience ne me permet pas d’inviter les Egyptiens… », il ne parle pas de l’Egypte du vénérable cheikh Sayed Mohamed Tantaoui que le lexique officiel verse au fichier des islamistes modérés, autrement dit, ironise un confrère, ceux qui remplissent les chargeurs mais ne pressent pas sur la gâchette. Le cheikh Tantaoui devenu la fréquentation favorite du président Bouteflika à l’époque où, s’irritant des libertés que la presse indépendante d’Egypte prenait avec certains sujets délicats comme la santé du président Moubarak, il préconisait 80 coups de fouet contre tout journaliste qui écrirait des mensonges, étant entendu qu’est considéré comme mensonge tout écrit non conforme à la versions officielle.
    Cette Egypte-là, ils s’en sont toujours accommodés.
    Diable, il n’est pas si loin, ce temps où, à Alger, le monde de la culture algéroise se mettait au service de Sawiris, Sawiris l’Egyptien, sa pub, ses cadeaux, ses voyages. Il n’est pas si loin, ce temps où l’on trahissait ce drapeau pour l’obole de Sawiris ! Rappelez-vous, Khalida Toumi alors ministre de la communication, défendant les intérêts égyptiens contre les journalistes de son pays, menaçant le Matin de poursuites judiciaires pour avoir révélé les dessous de l’affaire Sawiris, allant jusqu’à diffuser des « contre-enquêtes » dans des chaînes de radio publiques, signant un éditorial sur la chaîne III, réhabilitant Orascom. Ah, l’obole Sawiris ! Rappelons-nous, le petit cercle de l’édition algéroise, conduit par l’ami Smaïl Ameziane, déroulant un tapis rouge sous les pieds du responsable de la communication de Djezzy promu écrivain distingué, Djezzy de Sawiris, Djezzy l’égyptienne ! J’ignore si les talents littéraires de cet illustre confrère – à qui on souhaite bien du succès - le disposaient à disputer le Prix des libraires à Rachid Boudjedra, mais je crains fort que le gratin de l’édition ait moins voulu distinguer l’écrivain que l’employé de Sawiris l’Egyptien, Sawiris, sa pub et ses cadeaux, ses oboles, Sawiris l’ami de Bouteflika, Seigneur Sawiris, avant qu’il ne soit maudit à l’issue d’un match de football.
    De cette Egypte-là, ils s’en accommoderont toujours. Après l’orage, ils se jetteront dans ses bras. La communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés.
    Gharbi ou Sawiris. Eux, ils ont choisi.

    M.B.

  • Le Moyen-Orient, au bord d’une nouvelle « préventive » ?


    Le Moyen-Orient, au bord d’une nouvelle « préventive » ?

    Daniel Vanhove, 15 août 2010

    Faut-il rappeler l’absolue désolation de 20 ans d’embargo, trois guerres et des millions de victimes d’un Irak totalement détruit et en proie à des attentats quotidiens depuis l’illégale intervention américano-britannique en 2003 ; rappeler aussi les bombardements continus sur l’Afghanistan qui après 10 ans de résistance contre l’invasion par URSS en est bientôt à 10 ans de résistance contre l’invasion par les USA et l’OTAN ; rappeler encore l’interminable calvaire de la Palestine sous la botte israélienne, et cela depuis plus de 62 ans d’une partition brutale et injuste suivie d’une occupation humiliante et meurtrière ; ainsi que les bavures régulières que s’autorisent les « forces de la coalition » au Pakistan, tuant régulièrement tant d’innocents dans un décompte probablement minimaliste ; et les incessantes provocations de l’armée sioniste aux frontières du Liban, après leurs nombreuses et sanglantes interventions armées dans ce pays occupé pendant 20 ans ; les pressions constantes exercées sur la Syrie accusée à tort dans l’assassinat du 1er ministre libanais R. Hariri, amputée d’une partie de son territoire dans le Golan, et toujours dans l’œil du cyclone ?...
    Faut-il rappeler les incalculables victimes civiles de tous ces conflits dans une région déchirée, démantelée, dépecée par les appétits néocoloniaux d’une poignée de puissances occidentales, les qualifiant de manière méprisante de « dommages collatéraux » ?...

    Faut-il donc rappeler tous ces crimes, ces meurtres, ces assassinats, ces innombrables blessés et handicapés, ces familles décimées et inconsolables à vie, cette immense désolation que nos pays dits « civilisés » perpétuent en notre nom (!), la plupart du temps sous de faux prétextes… pour espérer que nous n’oubliions pas !?

    En ces temps d’intenses manœuvres diplomatiques aussi bien que militaires, dans un Moyen-Orient tellement dévasté par des années de sanctions, d’embargos, de blocus et de guerres multiples, il ne s’agit évidemment pas d’ « en rajouter une couche » ! Mais plutôt de garder notre sens critique en éveil afin de ne pas nous laisser berner une fois de plus par la propagande mensongère qui s’évertue à nous préparer à la prochaine. Ainsi, le livre Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine de John Mearsheimer et Stephen Walt paru en 2007 aux Ed. La Découverte, ne devrait-il pas être oublié. Je voudrais tout au contraire en rappeler certains passages éloquents, afin de bien comprendre la stratégie déployée par de puissants lobbies qui tentent d’influencer les décisions de la politique américaine – et européenne par rebond – ainsi que leurs opinions publiques.

    Dans un chapitre consacré à l’Irak on peut y lire : « (…) au cours de la période qui précéda la guerre, les Etats-Unis étaient à la fois puissants, confiants dans leur supériorité militaire, et profondément inquiets au sujet de leur sécurité – un cocktail dangereux.
    Ces différents éléments forment le contexte stratégique de la décision d’entrer en guerre, et nous aident à comprendre ce qui a sous-tendu et facilité ce choix. Mais l’équation comportait aussi une autre variable, sans laquelle la guerre n’aurait jamais eu lieu. Cet élément est le lobby pro-israélien, et notamment un groupe de politiciens et de leaders d’opinion néoconservateurs qui pressaient les Etats-Unis d’attaquer l’Irak depuis bien avant le 11 septembre. La faction pro-guerre pensait que le renversement de Saddam améliorerait la position stratégique des Etats-Unis et d’Israël, et inaugurerait un processus de transformation régionale dont profiteraient les deux nations.

    (…) Les pressions exercées par l’Etat hébreu et le lobby pro-israélien n’expliquent pas à elles seules la décision prise par l’administration Bush d’attaquer l’Irak en mars 2003, mais elles en constituaient un élément déterminant.

    (…) nous affirmons que la guerre était largement motivée par le désir de renforcer la sécurité d’Israël. Il s’agissait déjà d’une affirmation controversée avant que la guerre ne débute, mais elle l’est plus encore maintenant que l’Irak est un devenu un désastre stratégique.
    (…) Affirmer cela ne revient pas à dire qu’Israël ou le lobby « contrôlent » la politique étrangère des Etats-Unis. Cela veut tout simplement dire qu’ils ont appelé avec succès à la mise en œuvre de certaines politiques, et que, dans un contexte spécifique, ils ont atteint cet objectif. Si les circonstances avaient été différentes, ils n’y seraient pas parvenus. Mais sans leurs efforts, l’Amérique ne serait probablement pas en Irak aujourd’hui.

    (…) Tout au long des mois précédant l’entrée en guerre, les dirigeants israéliens craignaient en effet que Bush décide finalement de ne pas y aller, et ils firent tout ce qui était en leur pouvoir pour s’assurer qu’il ne change pas d’avis à la dernière minute.
    Pourquoi un tel détour ? Parce qu’aujourd’hui, alors que l’une des plus anciennes civilisations du monde est dévastée et en proie à une guerre civile qui risque bien de s’éterniser, les informations qui nous sont pernicieusement distillées en provenance d’Iran sont du même ordre. Le refrain est le même, seul le couplet a changé : il n’est plus question d’ADM, mais de bombe nucléaire. Eh oui !, pour tenter de masquer un tant soit peu l’échec absolu de l’entreprise irakienne – sans parler de celle d’Afghanistan – il faut trouver un moyen d’effrayer plus encore les populations dans le monde pour qu’elles soutiennent l’éventualité d’une option militaire, en utilisant ce qui produira un impact plus fort sur les esprits que les ADM : la bombe atomique ! Tout le monde sait que la simple allusion à l’arme atomique provoque l’effroi le plus total au sein des populations. Les images des gigantesques champignons nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki nous sont rappelées régulièrement. La dévastation instantanée et totale de ces deux villes a marqué les mémoires. Imaginer qu’aujourd’hui, un pays puisse envisager le recours à une telle technologie suffit à en provoquer le rejet immédiat et sa mise au ban de la société par l’ensemble des Nations. Les « experts » en communication le savent bien, qui manipulent l’information et tentent de nous terrifier à la seule idée qu’un gouvernement, ostracisé pour sa culture, ses méthodes et présenté comme l’ennemi public n°1, serait sur le point de l’utiliser.

    Mais, un peu plus loin dans le livre, on peut lire : « (…) Certains articles de presse affirmaient que « des membres des services de renseignement israéliens disposent d’éléments indiquant que l’Irak redouble d’efforts pour produire des armes biologiques et chimiques ». Sur CNN, Perès déclara « penser et savoir qu’il [S. Hussein] cherche à acquérir une option nucléaire ». Selon le quotidien hébreu Ha’aretz, Saddam avait donné « ordre (…) à la Commission irakienne pour l’énergie d’accélérer le rythme de son travail ». Israël alimentait Washington en rapports alarmistes concernant les programmes irakiens d’ADM à un moment où, selon les termes mêmes de Sharon, « la coordination stratégique entre Israël et les Etats-Unis a atteint un niveau sans précédent ». Au lendemain de l’invasion et après les révélations concernant l’absence d’ADM en Irak, le comité du Sénat en charge des Relations avec les services de renseignement ainsi que la Knesset publièrent séparément des rapports révélant que l’essentiel des informations transmises à l’administration Bush par Israël étaient fausses.»

    Or, comme l’affirmaient en son temps Saddam Hussein et ses proches collaborateurs démentant le fait de posséder des ADM, le président Ahmadinejad et l’ensemble de son gouvernement ne cessent de dire et de répéter que l’objectif poursuivi par leur technologie nucléaire est de l’ordre du civil et non de l’armement. Parallèlement, de nombreuses voix – que l’on tente d’étouffer – se sont déjà faites entendre pour signaler qu’au stade actuel, l’Iran ne possédait aucune arme atomique, et qu’il faudrait plusieurs années avant de pouvoir « éventuellement » en fabriquer. Propos non démentis par les inspecteurs de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) qui, soit dit en passant, ont accès à certains sites nucléaires iraniens, mais se voient refuser tout accès aux sites israéliens !

    Par ailleurs, d’après des informations en provenance d’Al Manar – le silence de nos médias est éloquent sur la question – il semble que des ex-agents de la CIA viennent d’adresser une lettre au président Obama, le mettant en garde contre une attaque surprise de la part d’Israël qui déclencherait ce mois-ci des bombardements sur l’Iran, contraignant ainsi les USA à leur venir en aide, puisque l’Iran a prévenu qu’en cas de violation de son territoire tant aérien, maritime que terrestre, il réagirait. Info ou intox ? Sans vouloir jouer les Cassandre, les signataires d’une telle lettre paraissent bien placés que pour prendre leur initiative suffisamment au sérieux. La perspective des négociations qui se profilent en septembre entre le régime iranien et Washington, après l’accord tripartite avec le Brésil et la Turquie à propos de la question nucléaire, indispose Tel-Aviv qui craint que s’éloigne ainsi la possibilité d’une intervention armée. L’on voit clairement qu’après la guerre en Irak, celle en Iran servirait prioritairement les intérêts israéliens. De même, des « experts » russes voient inévitable une guerre prochaine avec l’Iran, déclenchée vers l’automne, au travers un Etat tiers comme le Liban – dont la résistance armée du Hezbollah insupporte Israël – qui servirait d’appât et d’excuse pour étendre le conflit à d’autres pays voisins. L’accrochage autour d’un arbre à déraciner la semaine dernière a démontré que la provocation israélienne n’hésite pas à utiliser tout et n’importe quoi pour provoquer un incident majeur. Fort heureusement, le Hezbollah – objectif que l’armée israélienne a manqué lors de sa sanglante intervention en 2006 – n’est pas tombé dans ce piège grossier et s’est abstenu d’intervenir.

    Dans la foulée, il semble aussi que le président français en vacances dans le Var ait reçu la visite éclair de Saad Hariri, l’actuel 1er ministre libanais, auquel il aurait dit que « tout devait être fait pour éviter de nouvelles tensions… » A entendre les conseils avisés d’un tel « expert » en termes sécuritaire, au moins le ministre libanais pourra se dire qu’il n’aura pas fait le déplacement pour rien !

    Ainsi, dans ce monde profondément malade, aurions-nous donc la mémoire trop courte que pour tirer les leçons de l’actuel désastre irakien, afghan, palestinien, pakistanais, libanais sans voir dans quel enfer une nouvelle aventure iranienne risquerait de nous précipiter ? L’Iran n’est ni l’Irak, ni l’Afghanistan.ni encore moins le Liban. Ni par la taille, qui fait quatre fois celle de l’Irak, deux fois et demi celle de l’Afghanistan, (trois fois celle de la France)… et quatre-vingt fois celle d’Israël. Ni par sa population près de trois fois supérieure à celle de l’Irak et plus de dix fois supérieure à celle d’Israël. Ni par ses possibilités de riposte. Ni par sa farouche détermination à ne pas se laisser dicter sa politique de développement. Ni par sa culture, ignorée voire inconnue de la plupart des Occidentaux qui la confondent bien souvent avec un pays arabe, dans les amalgames paresseux et méprisants que beaucoup de ces « spécialistes » affichent dans leur approche de tout ce qui n’est pas européo-centré. Et après des années de déversement de tonnes de bombes dans les pays visés, avec l’objectif de « sécuriser » la région, d’y apporter la « liberté » et la « démocratie » et toutes ces fariboles du même ordre, le résultat est exactement l’inverse de ces fumeuses théories développées par tous ces « experts » venus nous vendre leurs sales guerres ! Le pouvoir irakien est dans l’impossibilité de former un gouvernement d’union nationale entre kurdes, sunnites et chiites et les attentats se multiplient ; le Hezbollah n’a jamais été aussi puissant au Liban ; les Taliban reprennent du poil de la bête et dament le pion à la « coalition » ; le Hamas loin d’être discrédité reste très populaire en Palestine et ce serait plutôt le Fatah et M. Abbas qui seraient affaiblis, etc… Dans les faits, ces pays envahis n’ont jamais été aussi déstabilisés que depuis l’incursion de forces étrangères sur leur sol. Après la colonisation, puis la décolonisation ratée, les nouvelles politiques étrangères de l’Occident continuent d’être de lamentables échecs tant elles sont animées de cette notion tenace de supériorité et de condescendance dans ses rapports à l’autre. Elles ne sont qu’une néo-colonisation mal ficelée, masquée, entretenant de la sorte le désordre et alimentant la haine entre les différentes cultures. Un peu facile de déclarer alors que nous sommes face à un choc de civilisations !

    Dès lors, dans ce monde qui n’a de cesse de s’enfoncer dans les ténèbres, saurons-nous nous mobiliser pour empêcher qu’une telle folie ne vienne s’ajouter à tant d’autres avec le risque réel d’un embrasement généralisé de la région, puis de ses alentours, pour nous atteindre rapidement à notre tour ? Saurons-nous nous mobiliser pour faire barrage à ces lobbies et dénoncer leurs puissantes et fallacieuses stratégies de communication ? Saurons-nous nous mobiliser pour alerter nos décideurs politiques et les mettre en garde de s’embarquer dans un suivisme atlantiste dont l’issue les dépasserait ? Saurons-nous nous mobiliser pour alerter les opinions publiques qu’un tel nouveau conflit ne ferait qu’attiser plus encore les fractures déjà nombreuses au sein même de nos sociétés métissées ? Saurons-nous nous mobiliser autant que lors de manifestations sportives mondiales, pour éviter le pire ? Ou devrons-nous constater notre incapacité à faire désormais la différence entre l’essentiel et l’accessoire ? Entre le hasard et la nécessité ? Entre le vrai et le faux ? Entre la réalité et le virtuel ? Devrons-nous constater notre impuissance à agir devant l’inévitable ? Devant le désir de toute puissance de quelques uns, risquant d’entraîner tous les autres et nous avec, dans des affres que nous ne pouvons même pas imaginer ? Avons-nous encore assez de lucidité pour comprendre ce qu’une guerre actuelle représente, en-dehors de celles que nous regardons de manière virtuelle à travers des fictions de mauvais goût ou des reportages lointains, confortablement installés dans nos fauteuils, avec cette certitude erronée que nous serions à l’abri de tout ?

    Quelques pages plus loin, dans le même livre, les professeurs Mearsheimer et Walt continuent à expliquer : « Destinée à faire apparaître Saddam Hussein comme une menace imminente, la manipulation des informations fournies pas les services de renseignement fut un élément crucial de la campagne en faveur de l’invasion de l’Irak. Scooter Libby joua un rôle de premier plan dans cette opération, en se rendant plusieurs fois à la CIA pour faire pression sur les analystes et les exhorter à produire des éléments qui viendraient étayer le dossier en faveur de la guerre. »
    Ainsi, malgré les déconvenues que les forces occidentales essuient sur tous les fronts dans la région, tout indique que nous risquons de prendre exactement le même chemin qu’avec l’Irak, à savoir : une manipulation de l’information par la répétition à travers les médias de mensonges sur la nature du régime iranien – ce qui a déjà commencé depuis plusieurs années – ; sur la nature de ses recherches en matière nucléaire – en dépit des démentis systématiques des autorités iraniennes – ; sur la nature des intentions du président Ahmadinejad – dont nombre de « journaleux » déforment les propos par une traduction malhonnête – ; sur la nature d’un danger qui est largement exagéré alors qu’il n’est que virtuel – la fabrication d’armes nucléaires – tout en présentant systématiquement et comme toujours, Israël comme la future victime désignée, et qui bien sûr… « a le droit de se défendre », sauf que dans la région c’est le seul Etat qui n’a de cesse d’entrer en guerre avec tous ses voisins, avec la cruauté et la brutalité que l’on connaît !…

    Toujours dans le même livre, un plus loin encore, mais à propos de l’Iran cette fois : « L’allant avec lequel Bush définit l’Iran comme une menace mortelle pour Israël mais pas pour les Etats-Unis, ainsi que son engagement explicite à entrer en guerre contre l’Iran au profit d’Israël, ont commencé à alarmer sérieusement certains secteurs du lobby. C’est ce que signalait Forward au printemps 2006 : ‘Des dirigeants de la communauté juive ont instamment prié la Maison Blanche d’éviter d’annoncer publiquement son désir de défendre Israël contre de possibles agressions iraniennes’. Ce n’est pas que ces dirigeants soient opposés au recours à une intervention américaine pour protéger Israël, mais plutôt qu’ils ont peur que les déclarations publiques de Bush ‘ne créent l’impression que les Etats-Unis envisagent une action militaire contre l’Iran au seul profit d’Israël – ce qui pourrait amener l’opinion à attribuer aux Juifs américains la responsabilité des conséquences négatives d’une frappe américaine contre l’Iran’ ».

    Et pour en terminer avec ce qu’écrivent les professeurs américains : «En fait, Israël est le seul pays au monde où l’opinion publique soutient majoritairement l’option militaire : près de 71% de la population israélienne, si l’on en croit un sondage de mai 2007. De même, aux Etats-Unis, les principaux groupes du lobby sont les seules organisations importantes à prôner l’entrée en guerre contre la République islamique. Début 2007, quand un journaliste demanda au général en retraite Wesley Clark pourquoi l’administration Bush semblait s’engager sur la voie d’un conflit avec l’Iran, celui-ci répondit : ‘Il suffit de lire la presse israélienne. La communauté juive est divisée sur la question, mais la pression exercée sur les politiciens par les milieux d’affaires de New York est énorme.’ Clark fut aussitôt taxé d’antisémitisme pour avoir laissé entendre qu’Israël et certains Juifs américains inciteraient les Etats-Unis à entrer en guerre avec l’Iran, mais, comme le souligne le journaliste Matthew Iglesias : ‘Tout ce que dit Clark est vrai. Mieux encore, tout le monde sait que c’est vrai.’ Et, pour mettre les points sur les i, dans un ouvrage publié en 2006 et intitulé ‘Cible : l’Iran’, l’ancien inspecteur des Nations Unies en Irak Scott Ritter écrivait : ‘Qu’il n’y a aucun doute là-dessus : si demain les Américains font la guerre à l’Iran, ce sera une guerre made in Israël, et nulle part ailleurs.’ En d’autres termes, sans la campagne d’Israël et du lobby, il n’y aurait pas grand monde à Washington pour envisager sérieusement une attaque contre l’Iran.»

    A la lumière de ces différents éléments, arrêtons donc de nous tromper nous-mêmes et regardons la réalité en face : nous échouons partout où nous posons le pied ! Quelqu’un finira-t-il par dresser un jour le bilan du désastre humain qu’a constitué l’implantation de l’entité sioniste en région arabe, comme règlement au problème strictement européen après la deuxième guerre mondiale, avec tous les désastres en cascade que l’on connaît depuis ? Cela risque bien d’être vertigineux ! Sans parler de l’aspect financier, social, économique, sanitaire, écologique,…

    Enfin, les récentes confirmations du retrait des forces militaires américaines de l’Irak planifiées pour le mois de septembre par le président Obama auraient peut-être de quoi réjouir… si elles n’étaient le prélude à une réorganisation éventuelle des forces pour les maintenir disponibles en vue d’une riposte sur l’Iran… Tout comme le retrait annoncé des premières troupes polonaises, australiennes et néerlandaises d’Afghanistan… Dans le même temps, que penser de la traversée du canal de Suez il y a quelques semaines, de bâtiments de guerre américains et israéliens en direction du golfe… ainsi que de la livraison récente à Israël de bombes spéciales, les BLU-117 ayant la capacité de percer les bunkers de béton enfouis à plusieurs mètres dans le sol… et du soudain réchauffement entre Tel-Aviv et Washington lors de la dernière visite de Netanyahu, alors que celui-ci continue d’ignorer les injonctions d’Obama et poursuit sa politique de colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, rase les villages bédouins du Néguev, et maintient l’asphyxie méthodique de la Bande de Gaza… et que l’administration américaine vient d’annoncer que ses plans pour attaquer l’Iran étaient prêts ?

    Avec les arsenaux en présence, ne pas prendre réellement conscience de la menace qui pèse sur le Moyen-Orient risque de nous faire basculer dans la pire crise que le monde ait à traverser… sans savoir si son issue ne sera pas une apocalypse planétaire ! Bien que certains illuminés souhaitent cette confrontation dans leur vision idéologique et infantile d’une fin des temps qui verrait leur « Messie » revenir sur terre, l’heure est grave. Bien plus qu’elle ne l’a sans doute jamais été. La déflagration d’une telle guerre n’aura rien de virtuel, et personne ne sait quelles terrifiantes conséquences en découleraient et pour combien de décennies. Si nous pensons que la crise que nous traversons aujourd’hui est pénible, longue et difficile, il y a tout lieu de croire que ce n’est qu’une partie de plaisir par rapport à ce qui déferlerait sur nous dans l’hypothèse d’un tel scénario. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et penser que cela ne nous concerne pas. Nous devons tout faire – à commencer par nous informer correctement – chacun avec nos moyens si humbles soient-ils, pour empêcher qu’une telle guerre soit lancée, parce que si ce conflit est déclenché, nous n’aurons alors plus le choix entre le chaos de cette nouvelle « préventive » ou la patience de négocier un accord équilibré entre parties. C’est sans aucun doute l’un des défis les plus urgents à relever dans l’immédiat pour la société civile, les ONG et chacun d’entre nous. Même si une partie de l’administration américaine, les néoconservateurs et le lobby israélien sont puissants, ils restent minoritaires en nombre. Et quoi qu’en disent certains, le président Obama n’est pas le président Bush. À un trimestre des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, pourra-t-il contenir les va-t’en- guerre qui le pressent de toutes parts ? Il faut vraiment espérer que oui, et il nous reste donc peut-être une petite lueur d’espoir pour agir : ne la laissons pas passer…

    Daniel Vanhove –
    Observateur civil

  • Douze clandestins meurent de soif dans le désert algerien

    Douze clandestins meurent de soif dans le désert

    Le désert de Tamanrasset en Algérie, le 24 février 2010. Le désert de Tamanrasset en Algérie, le 24 février 2010. © AFP

    Plusieurs migrants venus de différents pays et partis du Mali pour rejoindre illégalement l'Europe, ont trouvé la mort lors de la traversée du désert algérien. Douze personnes ont succombé à la soif.

    Douze ressortissants africains, candidats à l'émigration clandestine en Europe, sont morts de soif dans le désert algérien, ont annoncé dimanche 15 août deux survivants qui ont pu regagner le nord du Mali.

    "Nous avons quitté la ville malienne de Kidal [au Mali, NDLR]. Nous sommes rentrés par notre propre voie [illégalement, NDLR] en Algérie. Entre la frontière algérienne et la ville de Tamanrasset, le camion est tombé en panne", a raconté "Ahmed", un chauffeur-transporteur de clandestins, très connu dans le milieu.

    "L'eau était terminée. La nourriture aussi. Douze personnes sont mortes. Seul moi et un passager avons pu survivre", a-t-il poursuivi.

    Le passager, Etienne, un ancien étudiant qui tentait sa "chance" pour aller en Europe, a précisé que les personnes décédées étaient "trois Camerounais, trois Maliens, deux Ivoiriens, deux Sénégalais, un Gambien et un Guinéen".

    Le trajet entre le Nord du Mali et l'Algérie est l'une des routes fréquemment empruntées par les candidats à l'émigration clandestine vers l'Europe.

  • La grande mosquée d'Alger aux oubliettes ?


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    Le projet phare du président Bouteflika, la grande mosquée d’Alger n’est semble-t-il plus une priorité pour le gouvernement, croit savoir El-Khabar. 
    Le projet pourrait être relégué aux oubliettes, en raison entre autres des réserves émises par une commission d’experts chargée d’évaluer le projet soumis par le bureau d’études «germano-tunisien ».
    L'ouverture de plis de l’appel d’offres annoncé en févier par le ministre mais reporté à avril, n’a  toujours pas été effectuée.
    21 sociétés étrangères et 3 sociétés algériennes sont retiré le cahier de charge pour remporter le projet qui doit être réalisé dans les 4 ans.
    Le lancement de la réalisation du projet risque, au mieux, de tarder à l'infini.
    Même le ministre des affaires religieuses qui ne cessait depuis cinq ans de faire la promotion de ce projet qui –si il venait à être réalisé- ferait de la mosquée la troisième plus grande au monde après celle de la Mecque et de Médine, n’est plus aussi enthousiaste. Il déclare en effet que « tout les détails techniques est matériels ont été étudiés, nous n’attendons plus que le feu vert pour commencer la réalisation », ajoutant toutefois que « l’homme n’a pas toujours ce qu’il souhaite »
    Le même ministre déclarait en novembre 2008 : “Le projet de la grande mosquée d'Alger avance normalement et comme convenu. Le lancement des travaux est prévu pour mars prochain”. C'était à l'émission Forum du jeudi de la radio Chaîne II.
    M. Ghlamallah avait précisé que le délai de réalisation est de 36 à 42 mois après le lancement des travaux et ajouté que des sociétés nationales et étrangères ont été consultées sur ce projet et que la meilleure offre sera sélectionnée par une commission constituée à cet effet.

    L.M.

  • OPINION : L’ARNAQUE DE L’ALLIANCE ASSURANCES

    Contribution à la bonne analyse des acteurs économiques Algériens.
    Toutes les arnaques économiques ont été lancées en Algérie avec de grosse manchette publicitaire pour étouffer la réalité qui se cache derrière et les vrais objectifs de ces projets présentés comme des réussites de grands pilotes économiques Algériens,
    La première page du FINANCIER en fait partie et mérite une analyse, malheureusement réalisée par manque de temps à partir des informations collectées a partir des quotidiens Algériens, le FINANCIER annonce a la une.
    Première entreprise privée à recevoir l’aval de la COSOB : Alliance assurances entre en Bourse
    La commission a avalisé  la notice d’information émise par Alliance Assurances pour augmenter son capital (par appel public à l’épargne) de 175 % et lever 1,4 milliard de dinars sur le marché financier,
    L’Objectif de cette opération d’augmentation de capital social de 0,8 milliard DA à 2,2 milliards DA, n’est pas une introduction classique en bourse mais obligation de se conformer  à l’exigence réglementaire contenue dans le décret 09-375 du 16 novembre 2009 relatif au capital minimum exige pour les sociétés par actions exerçants des opérations d’assurances :
    -  De personnes et de capitalisation : 1 milliard
    -  de dommages :                                2 milliards
    -   exclusivement de réassurances :    5 milliards
    Le capital d’Alliance Assurance actuel est de 0.8 milliards de DA.
    L’offre de souscription aux nouvelles actions émises par Alliance Assurances porte sur un nombre de 1.804.525
    ·  D’une valeur nominale de 200 DA
    ·  Au prix de 830 DA l’action
    Cette offre qui semble anodine pour répondre à une exigence règlementaire pour éviter de disparaitre champs politico économique Algérie, cache à mon avis une arnaque a l’économie, a l’état et au peuple Algérien.  En effet analysant :
    LA SITUATION ACTUELLE
    Capital social : 800 millions DA
    Résultats net après impôts : 125 836 445 DA
    Besoin financier pour se conformer à la recapitalisation de la société avant le 16 novembre 2010 : 1,074,163,555
    L’ARNAQUE
    1-    Valeur nominale de l’action : Alliance Assurances dispose d’un capital de 800 millions DA au court de 200 DA ce qui va lui donner 4 millions d’actions a ses propriétaires
    2-    Le capital des propriétaires a l’entrée en bourse il va passer a : 4 millions à 830 DA l’action soit : 3,320 milliards soit 4 fois plus en 3 mois. Ce qui représente le résultat de 10 années d’activités compte tenu du résultat déclaré pour 2009.
    3-    Les souscripteurs qui sont annonces et croient être majoritaire (compte tenu de l’augmentation du capital de 0.8 à 2 milliards de DA, deviennent minoritaire et insignifiants.
    4-    Apres son introduction en bourse. Aura-t-elle toujours besoin d’actionnaires ?
    LA COMPOSANTE DES ACTIONNAIRE FUTURES
    ·         70% aux Institutions et Sociétés, soit:
    §  Nombre d’actions :                        1 263 168
    §  Pour un montant investi de : 1, 033 451 841 DA
    §  Ce qui représente :                                   21,50%
    ·         30% aux personnes physiques soit :
    §  Nombre d’actions :                           541 357
    §  Pour un montant investi de :     434 438 794 DA
    §  Ce qui représente :                                   09,07%

    Alliance-Assurances est annoncée deuxième société d’assurance en Algérie. Paradoxalement à la réalité, sachant que le chiffres d’affaires total des assurances est de 76 milliards de DA, et que celui d’Alliance Assurance 2,850 milliards DA.
    Ce scénario me rappelle une certaine CEVITAL annonce aussi deuxième après SONATRACH ?
    Peur-elle concurrencer dans le prive :
    ·  La Générale Assurance Méditerranée (GAM) détenu par le fonds d’investissement américain ECP avec un capital de 4,16 milliards.
    ·  Le groupe AXA a créé deux SPA de droit algérien en décembre 2008.
    ·  Le projet de la Macif (France) de créer une joint-venture pour l’assurance des personnes concerne des partenaires publics (SAA, Badr, Bdl)
    Amicalement

    EL HOUARI B.

  • Des personnalités lui ont lancé un appel Ben Ali va briguer un autre mandat

     



    Des personnalités et des intellectuels proches de son parti, le RCD, viennent de lancer un appel au président tunisien Zine El- Abidine Ben Ali, lui demandant de briguer un autre mandat. Mais dans le cas où il répondrait favorablement à cet “appel de la patrie”, le président tunisien doit encore triturer la Constitution et faire sauter l’article selon lequel l’âge du président ne doit pas dépasser les 75 ans. Actuellement âgé de 72 ans, en 2014, date de la fin du mandat actuel, il aura déjà 76 piges. Ben Ali avait déjà changé la Constitution pour supprimer l’article qui limite le nombre de mandats. Tout porte à croire que l’on s’achemine tranquillement, chez nos voisins, vers une présidence à vie. Pouvoir quand… on te tient !

  • L’eau n’arrive dans les robinets que la nuit Sétif a soiiiiiif !

     

     


    La ville de Sétif, pourtant connue pour sa généreuse pluviométrie, souffre, ces derniers temps, de la rareté du précieux liquide. Les Sétifiens, notamment les habitants de la ville, sont contraints à guetter le robinet la nuit. Et ce n’est qu’à partir de 2 heures du matin que les premières gouttes arrivent. Mais à peine le temps de remplir quelques ustensiles, comme aux temps des tristes pénuries, que c’est à nouveau de l’air dans les robinets, pour les habitants, obligés d’interrompre leur sommeil pour quelques gouttes d’eau. Cette situation est certainement imputable à ce qui se passe actuellement à l’ADE de Sétif.

  • Hôpital de Zéralda On lui vole des anticoagulants pendant qu’elle se fait opérer

     


    Ce qui vient de se produire illustre la déliquescence morale dans notre société. Une femme se faisait opérer au service de gynécologie de l’hôpital de Zéralda. Pendant qu’elle était sous anesthésie, des mains indélicates se sont emparées du produit anticoagulant qu’on lui avait recommandé d’acheter à l’extérieur. D’autant que le produit en question ne se trouve même pas en pharmacie. Mais la patiente, une fois réveillée, ne s’est pas laissée compter. Et devant ses menaces de faire scandale, l’hôpital a fini par lui remplacer le produit su

  • harraga no moment

  • Situation économique : L’Algérie fait face à une forte inflation

    Il n’y a plus rien à cacher, l’inflation est en forte hausse. Elle s’était située à 5,75% en 2009, selon les statistiques officielles du ministère des Finances.



    Un simple flash-back démontre que le moteur de l’inflation a carrément échappé au contrôle des institutions en charge de la finance. Si l’on tient compte des chiffres diffusés ces dernières années par l’organisme public de l’information statistique, ONS en l’occurrence, le taux de l’inflation est passé de 1,6% en 2006 à 2,5% en 2007, 4% en 2008 et 5,7% durant l’année écoulée, un chiffre émanant cette fois-ci du ministère des Finances. Le rapport de Karim Djoudi, transmis dimanche à la présidence de la République, est resté muet sur les coûts générés par la hausse effrénée du taux de l’inflation. Sur le plan social, la hausse de l’inflation n’a pas encore été accompagnée de la hausse des salaires, alors qu’économiquement, la hausse de l’inflation entraîne de facto la baisse du pouvoir d’achat. Les raisons ayant entraîné cette forte tension inflationniste en 2009 n’ont pas été évoquées aussi dans le rapport du grand argentier du pays. Une chose est sûre : il y a eu une hausse générale des prix des biens et des services en 2009.

    Durant le premier semestre de l’année en cours, l’indice des prix à la consommation a connu une variation de +4,62%. Les prix des biens alimentaires ont augmenté de 6,46% par rapport au premier semestre de l’année 2009. C’est dire que le taux de l’inflation maintient sa vitesse de croisière durant l’année en cours, alors que l’Algérie risque de subir les contrecoups de l’inflation mondiale. Les produits boursiers, dont l’Algérie est importatrice, ont accentué leur progression ces dernières semaines sur les marchés internationaux, préservant ainsi intacts les risques de tensions inflationnistes pour les mois à venir. Par ailleurs, le rapport de Karim Djoudi fait ressortir une croissance économique hors hydrocarbures de 9,3% en 2009 contre 6,1% en 2008. Le tableau de bord reflétant l’évolution du commerce extérieur de l’Algérie fait ressortir une baisse de 1% de la valeur courante des importations en 2009. Les exportations, exclusivement en hydrocarbures, elles, ont reculé de plus de 40% du fait d’un recul équivalent enregistré par le prix des hydrocarbures. « Malgré le choc externe induit par la crise financière et économique internationale à travers le comportement du prix du baril de pétrole brut sur le marché mondial, la balance des paiements a affiché un solde des paiements courants de 520 millions de dollars US pour l’année 2009 », lit-on également dans le même rapport évaluatif, diffusé par la Présidence et repris par l’APS.

    Les réserves de change de l’Algérie s’établissaient à 147,2 milliards de dollars US à la fin de l’année 2009. Le niveau de la dette extérieure à moyen et long termes s’est situé à 3,92 milliards de dollars US à la fin de l’année 2009. Concernant la dette publique interne, l’encours s’est positionné, à fin décembre 2009, à 814 milliards de dinars contre 734 milliards de dinars à fin décembre 2008. L’année 2009 se caractérise également par la stabilisation de la dette publique externe dont l’encours s’est situé, à fin décembre 2009, à 480 millions de dollars contre 460 millions de dollars à fin décembre 2008, lit-on également dans le rapport de Karim Djoudi.


  • Eau minérale Toudja : L’unité fermée depuis cinq jours

    L’unité de mise en bouteilles des eaux minérales commercialisées sous la marque Toudja, implantée dans la commune hyponyme, est fermée depuis cinq jours.



    La direction de cette usine, qui emploie 130 salariés, a décidé de suspendre toute activité sous la pression des habitants des localités limitrophes. Les habitants du village Larbaâ, situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Béjaïa, protestent contre le fait que « cette unité consomme une grande quantité d’eau, au moment où les ménages endurent les affres du manque du liquide précieux ». Contactée par nos soins, la direction de cette unité de mise en bouteilles d’eau minérale a affirmé « avoir porté plainte contre des personnes qui ont saboté la conduite qui alimente l’usine ». Et cette même direction de soutenir que « la quantité d’eau que consomme cette unité est minime par rapport au volume hydrique qui irrigue illégalement les champs de certains particuliers ».

    A rappeler que le siège de l’APC de Toudja a été fermé, la semaine dernière, par des habitants qui réclament l’installation d’un nouveau réseau permettant d’alimenter leurs foyers en eau courante. Une situation paradoxale quand on sait que la commune regorge d’énormes réserves en ressources hydriques. Le réseau qui alimente les foyers en eau est complètement obsolète et ne répond pas aux besoins des populations. Pour tenter de résoudre ce problème, le chef de cabinet du wali a reçu, jeudi dernier, les délégués du village Larbaâ. « Une étude de faisabilité a été lancée pour installer un nouveau réseau pour alimenter en eau courante la commune à partir de la source locale », relate la chargée de communication de la wilaya.


  • Cimenterie Lafarge : 145 employés jetés à la rue

    Les 145 agents de sécurité qui se sont maintenus depuis le 1er juillet dernier dans leur poste de travail au niveau de la cimenterie Lafarge de M’sila, après la fin du contrat de leur employeur, la société de gardiennage (SGS.co), ont été expulsés jeudi dernier par la force publique, et ce conformément aux dispositions de la décision de justice du tribunal de Hammam Dalaâ qui a tranché récemment cette affaire.



    Ces 145 agents, soustraits de force de leur poste de travail dans lesquels ils étaient demeurés, avec l’accord tacite de Lafarge depuis le 1er juillet jusqu’à jeudi dernier, ont manifesté leur colère devant l’ingratitude de Lafarge, qui s’est engagé, le 15 juin dernier, en présence du P/APC de Hammam Dalaâ, à reprendre les 145 agents de sécurité au lendemain de l’avènement de la nouvelle société de gardiennage. Le P/APC qui a déjà pris l’initiative de renvoyer devant la dérobade inexpliquée de Lafarge face à ses engagements du 15 juin (voir El Watan du 19 juin 2010), après que ces 145 agents aient suspendu leur mouvement de grève (8 jours de grève qui ont valu à Lafarge une perte de 5 millions d’euros), la situation s’est corsée pour les 145 agents qui ont demandé au P/APC de Hammam Dalaâ d’intervenir et régler le problème de leur embauche avec la nouvelle entreprise de gardiennage, conformément aux engagements pris par Lafarge lors de la réunion du 15 juin 2010.

    Cette expulsion a fait réagir les présidents de 5 communes, d’où sont originaires les 145 agents, lesquels, dira le P/APC, vont faire front commun contre cette mesure injuste d’expulsion, qui a fait que plus de 140 familles ont été jetées en pâture au moment où c’est la population de toute une région qui subit les aléas de la pollution engendrée par la cimenterie Lafarge. Silence radio au niveau de la cimenterie Lafarge quant à l’expulsion des 145 agents qui ont exercé sans aucune contrepartie plus de 1 mois et demi chez Lafarge, par le fait que toutes nos tentatives pour joindre le chargé de la direction de la communication au niveau de la DG de Lafarge à Alger ont été vaines.



    Par S. Ghellab

  • elle se vend comme des bonbons , la dope,chikoula!!!!!! que fait la police?

     


     

    Elle se vend devant les cafés et les mosquées durant le ramadhan
    Quand la drogue fait des ravages

    Par : Farid Belgacem
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    Aucune ville d’Algérie n’est à l’abri. Les cartels de la drogue tentent de tisser, en vain, de véritables toiles en ce mois de piété pour écouler leur marchandise. À défaut d’alcool et de psychotropes,  les jeunes tentent un autre substitut : le kif traité.

    La consommation de drogue fait des ravages pendant le mois de Ramadhan. Aucune ville d’Algérie n’échappe à ce phénomène, à commencer par la capitale et les villes environnantes. En panne d’approvisionnement pendant ce mois béni, les dealers constituent des stocks et ciblent leurs clients devant les mosquées et les cafés populaires.
    Les sites de distraction, abandonnés par les estivants, deviennent alors des lieux de prédilection où dealers et consommateurs se donnent rendez-vous après la prière des tarawih. Même si les prix sont revus à la hausse, le cannabis est plus que jamais “désiré” par les jeunes en quête “d’évasion”, sachant que, durant la journée, “ils tiennent le coup”. Difficilement bien sûr. Le plan d’attaque de la Gendarmerie nationale est clair. En sus du maintien du dispositif du plan Delphine, avec 40 000 hommes mobilisés, pour surveiller les sites touristiques, les routes, mais aussi les mosquées, une autre priorité a été inscrite dans ce programme : sensibiliser et convaincre les jeunes à arrêter la consommation de la drogue durant le mois béni, non sans s’attaquer aux noyaux durs de la criminalité qui résistent encore.
    Une aubaine pour les victimes de ce fléau dévastateur de faire une cure et, pourquoi pas, d’aller vers une l’ultime solution : la désintoxication. Samedi dernier, deuxième jour du week-end, lors d’une opération coup-de-poing dans la wilaya de Tipasa, les gendarmes ont arrêté six personnes, dont deux pour consommation de drogue sur la corniche du Chenoua. Lieu de rassemblement par excellence des familles et des touristes, cette corniche devient le point de chute des dealers et des consommateurs de stupéfiants.
    “Nous avons arrêté les deux personnes en flagrant délit. Les autres, à la vue des gendarmes jettent leurs cigarettes bourrées de kif traité dans la mer pour effacer toute trace. Ici, on consomme tout, drogue, psychotropes, alcool et tout autre produit prohibé. Souvent, les consommateurs ne sont pas seuls. Et c’est là que nous mettons le paquet. D’ailleurs, parmi les six personnes arrêtées, il y en avait trois qui étaient recherchées en vertu de mandats de justice et un agresseur notoire également recherché. C’est pour vous donner une idée, car là où il y a drogue, il y a armes et personnes recherchées. On a même saisi 4 sabres !”, nous explique un officier de la GN de Tipasa. Sur cette corniche dépourvue d’éclairage public, les dealers butent également sur El-Bedj où ils bénéficient de relais et de complicités pour s’approvisionner. Les quantités de drogues saisies étant insignifiantes, l’objectif tracé en ce mois de Ramadhan par la GN est d’aller vers ces jeunes consommateurs non encore engloutis dans le bourbier de la drogue.
    En manque d’alcool ou de psychotropes, ces proies faciles deviennent une “véritable machine à sous” pour les dealers et les narcotrafiquants qui tissent, même en ce mois de piété, de vastes toiles pour empoisonner des innocents. “Ces arrestations sont quotidiennes. Notre travail ne s’arrête pas au seul chapitre de réagir aux plaintes. Nous anticipons toujours. Nos barrages fixes et mobiles, en plus du travail de renseignements, ont donné de bons résultats sur le terrain”, conclut cet officier de la GN.
    Il faut savoir que 300 personnes sont arrêtées, pendant le mois du Ramadhan, pour consommation de drogue, produit dont il a été saisi des quantités inestimables sur le marché de la consommation.

  • no moment

  • Cession des Actions de Sonatrach auprès d’Anadarko et de Duke : Chakib Khelil serait-il impliqué ?

     


    L’affaire Sonatrach n’a donc pas livré tous ses secrets ! L’implication de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, d’autres responsables de Sonatrach et certains hauts responsables de l’Etat dans cette affaire sera-t-elle confirmée un jour ? Peut-être.



    A mesure que l’on avance dans le temps, les langues commencent à se délier et les infos sont distillées au compte-gouttes. Dans son édition d’hier, notre confrère Le Soir d’Algérie révèle une nouvelle affaire qui risque de secouer à nouveau tout le régime. Il s’agit de la vente des actions détenues par Sonatrach auprès des firmes américaines, Anadarko et Duke Energy. Magouille et magot. L’affaire remonte à 2003. Sonatrach avait vendu les actions en question, détenues depuis la fin des années 1970 auprès des deux entreprises américaines, et le fruit de cette transaction a été placé dans un fonds d’investissement créé, quelques mois auparavant, par le neveu de Mohamed Bedjaoui. Qui a pris cette décision ? Ce ne devrait être que l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, qui détient le contrôle sur la compagnie nationale des hydrocarbures. « En 1997, la compagnie nationale confie à sa filiale hollandaise SPIC BV la création de Sonatrach Petroleum Corporation (Sopec).

    Domiciliée aux Etats-Unis, la Sopec est chargée de gérer les 16 millions de parts détenues dans le groupe Duke Energy, soit 2% de son capital. Au 31 décembre 2001, le volume total du portefeuille actions de Duke Energy, détenu par la Sopec, s’est élevé à 639 millions de dollars. Il a dégagé une valeur ajoutée de plus de 303 millions de dollars avant la réduction des taxes, soit un résultat net de après-taxes de 202 millions de dollars », précise la même source en reprenant un rapport de Sonatrach, daté de 2002. Les avoirs détenus sur Anadarko sont également importants. Ils étaient de l’ordre de 240 millions de dollars en 2003. « L’Etat algérien détenait à l’époque 5% du capital du géant américain, Anadarko », écrit encore le même quotidien. Tout a commencé en 1999. La venue de Chakib Khelil à la tête du ministère de l’Energie a impliqué un changement de vision. Il s’installe en tant que secrétaire général du Conseil national de l’énergie. Il est aussi nommé président-directeur général de Sonatrach. En plus de la vente des actions détenues sur Anadarko et Duke Energy, l’argent engrangé a été placé dans un fonds d’investissement.

     

  • Le CFDA et disparus dustigent Farouk Ksentini : « La position ambiguë du président de la CNCPPDH »



    Le CFDA et disparus dustigent Farouk Ksentini : « La position ambiguë du président de la CNCPPDH »

    Le collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et SOS disparus ont fustigé, hier, le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini.



    Les deux organisations reprochent à M. Ksentini sa position ambiguë par rapport au dossier des disparus et ses déclarations provocatrices tenues publiquement sur le même sujet. Usant de leur droit de réponse, le CFDA et SOS Disparus regrettent que les autorités algériennes répriment violemment les rassemblements hebdomadaires des mères de disparus et affichent une volonté claire d’enterrer le dossier des disparus dans le mensonge et l’injustice. M. Ksentini, de l’avis du collectif, ne sait plus comment justifier la répression à l’encontre des familles de disparus. « Nous nous étonnons que le président d’une instance chargée en principe de promouvoir et de protéger les droits de l’homme n’ait pas conscience que son rôle est d’agir en faveur des droits de l’homme et non de se faire le porte-voix de l’Exécutif en justifiant la répression policière et l’injustice », s’est insurgé SOS Disparus.

    Selon les représentants des familles de disparus, les innombrables déclarations du président de la CNCPPDH montrent que sa mission est de défendre l’indéfendable charte dite pour la paix et la réconciliation nationale qui consacre l’impunité et impose l’oubli. Il est scandaleux de constater, explique le collectif, que Farouk Ksentini confirme haut et fort que la charte interdit de parler de la question, encore irrésolue, des disparitions forcées, pourtant cela n’empêche pas M. Ksentini de voir dans cette charte la plus belle victoire du peuple algérien depuis l’indépendance. « Pour le président de la CNCPPDH, cette belle histoire consiste à accueillir les terroristes à bras ouverts et à matraquer les mères de disparus. Des mères qui exigent toute la vérité sur la disparition de leurs enfants afin qu’ils fassent leur deuil », note le collectif qui ne manque pas de rappeler à M. Ksentini ses propos contradictoires pour justifier la répression que subissent les mères des disparus qui occupent la rue pour se faire entendre. « Ksentini a tantôt expliqué la répression par la présence d’étrangers, tantôt par les insultes des mères à l’égard du premier magistrat du pays et parfois il explique cette interdiction par l’application de la loi. Ce sont des aberrations », affirment les représentants de familles de disparus. Plus explicites, ces derniers notent que les mères n’ont pas l’habitude d’insulter le Président mais de l’interpeller en scandant « Ya raïs Bouteflika waalah khayef mel haqiqa ? » (M. Bouteflika, pourquoi craignez-vous la vérité).

    S’agissant de l’application de la loi pour l’organisation des manifestations sur la voie publique, Farouk Ksentini oublie de préciser, d’après le collectif, que cette décision est prise dans le cadre de l’état d’urgence qui est « une porte ouverte aux violations des droits de l’homme ». « L’état d’urgence est maintenu en violation flagrante de la Constitution depuis 18 ans sans que cette situation émeuve M. Ksentini outre mesure », lance SOS Disparus qui dénonce les tergiversations du CNCPPDH qui va aujourd’hui jusqu’à déclarer que l’Etat n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles. Notons en outre que CFDA et SOS Disparus, en partenariat avec les associations de victimes du terrorisme, Djazaïrouna et Somoud, avancent pourtant la solution d’une commission vérité et justice pour toutes les victimes. Cette commission doit avoir pour mandant de faire la lumière sur le sort de tous les disparus, mais lorsque la volonté fait défaut…



    Par Nabila Amir

  • 12 migrants clandestins africains morts dans le désert algérien

    Douze ressortissants africains, candidats à l’émigration clandestine en Europe, sont morts de soif dans le désert algérien, ont annoncé, hier, à l’AFP, deux survivants qui ont pu regagner le nord du Mali.



    « Nous avons quitté la ville (malienne) de Kidal. Nous sommes rentrés par notre propre voie (illégalement) en Algérie. Entre la frontière algérienne et la ville de Tamanrasset, le camion est tombé en panne », a raconté Ahmed, un chauffeur transporteur de clandestins, très connu dans le milieu entre le Mali et l’Algérie. « L’eau a été épuisée. La nourriture aussi.

    Douze personnes sont mortes. Seul un passager et moi avons pu survivre », a-t-il poursuivi. Le passager, Etienne, un ancien étudiant qui tentait sa « chance » pour aller en Europe, a précisé que les personnes décédées étaient « trois Camerounais, trois Maliens, deux Ivoiriens, deux Sénégalais, un Gambien et un Guinéen ». Le trajet entre le nord du Mali et l’Algérie est l’une des routes fréquemment empruntées par les candidats à l’émigration clandestine vers l’Europe.

  • (Alicante) : Dix disparus, deux secourus et deux cadavres repêchés


    L'Embarcation des harraga a échoué au large de l'île espagnole de Tabarca (Alicante) : Dix disparus, deux secourus et deux cadavres repêchés

    L’Embarcation des harraga a échoué au large de l’île espagnole de Tabarca (Alicante) : Dix disparus, deux secourus et deux cadavres repêchés

    Au moins 10 harraga algériens ont disparu, depuis des jours, au large de Tabarca, une île située au sud-est d’Alicante (Espagne).



    L’embarcation de fortune à bord de laquelle ils avaient embarqué avec quatre autres personnes, depuis les côtes de l’Ouest algérien, a échoué mercredi dernier. Sans donner de détails sur le nombre total et les circonstances exactes du drame, le communiqué de Migreurop (ONG qui s’occupe de la défense des droits des migrants de par le monde) transmis à notre rédaction dans l’après-midi d’hier, indique qu’au bout de trois jours d’infructueuses recherches, les services de secours maritime de la gendarmerie espagnole ont décidé d’abandonner, vendredi soir, ces opérations de recherches.

    Deux des dix harraga avaient été secourus mercredi par un chalutier au moment où ils tentaient d’atteindre Tabarca à la nage, alors que deux cadavres avaient pu être localisés par un hélicoptère et aussitôt repêchés au milieu de plusieurs objets en plastique flottants, fait ressortir le même document. L´abandon des recherches actives par la gendarmerie espagnole laisse supposer qu’il y a peu de chances de retrouver des survivants, puisque les deux hélicoptères et la vedette qui avaient balayé sans succès, vendredi, la zone du naufrage n’ont pas quitté leurs bases samedi matin, précise Migreurop. Pour mobiliser à nouveau leurs moyens aériens et maritimes de recherches, les gardes-côtes espagnols attendent désormais une éventuelle alerte provenant de l’un des nombreux chalutiers et navires marchands navigant dans cette zone de naufrage qui s’est considérablement élargie depuis jeudi en raison des forts courants marins de ces derniers jours.

    Quelques mois auparavant, c’est-à-dire en mars dernier, 13 autres candidats algériens à l’immigration clandestine avaient disparu en mer ibérique. Et ce sont ces mêmes unités de secouristes qui étaient intervenues pour tenter de les sauver, leurs cadavres n’ayant jamais été retrouvés, ajoute Migreurop. Ces jeunes ont choisi les plages d’Oran, Aïn Témouchent et Tlemcen pour tenter la traversée vers les côtes espagnoles, c’est-à-dire la région d’Almeria. Depuis 2006, précise pour sa part Mounira Haddad, présidente de l’association AFAD, celle-ci est devenue la destination privilégiée des candidats à l´immigration clandestine à partir de la côte ouest algérienne. Cet été, ajoute-t-elle, les autorités espagnoles s´attendent à des flux migratoires encore plus importants à partir de toute la région nord du Maghreb, l’Algérie en particulier. Pour ces autorités, 2009 est une année record en termes d’arrivées de « harraga algériens ». En effet, 65% des personnes interceptées sur les côtes espagnoles avaient pris le départ depuis l’Algérie à destination des côtes du Levante pour la plupart d’entre eux.

    Notons à ce propos que l’Andalousie et le Levante se sont convertis en principale porte d’entrée des immigrants illégaux en Espagne. Et c’est ainsi que cette dernière continue d’occuper la troisième position, avec 9% du total des entrées d’immigrants illégaux à l’échelle européenne, a relevé l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne (Frontex) dans un récent classement des pays de destination de l’immigration clandestine. La première place revient à la Grèce avec 70%, suivie de l’Italie avec 13%. A eux seuls, fait savoir l’agence, ces trois pays concentrent plus de 90% des entrées illégales aux frontières de l’Union européenne.

     

  • sondage!!!!!!! ex ministre de la santé qui la detruiteet bientot la solidarité

     

    UN JOUR, UN SONDAGE

    UN JOUR, UN SONDAGE

    Le ministre de la Solidarité a annoncé une baisse du nombre de nécessiteux en Algérie. Pensez-vous que les chiffres en possession du ministre sont justes ?

  • Zouggara en 1997: massacre et déplacement forcé de population

     

    Algeria-Watch, 12 août 2010

    Nous rapportons le récit d’un témoin du massacre qui a été commis le 7 février 1997, à Zouggara, village de la commune de Bouzegza Keddara, située dans la wilaya de Boumerdès. Cette attaque a eu lieu à une période où quasiment chaque jour, des groupes armés non identifiés commettaient leurs forfaits dans des lieux contrôlés par l’armée et leurs supplétifs, sans que ces derniers n’interviennent. Ces massacres ont fait des dizaines de milliers de victimes, tandis que des centaines de milliers ont fui pour se réfugier souvent dans des bidonvilles bordant les villes avoisinantes. À ce jour, de nombreux villages et hameaux restent inhabités, les habitants ayant refait leur vie en de nouveaux lieux, ne se sentant pas en sécurité dans leurs villages d’origine ou étant menacés s’ils reviennent.

    À la fin du Ramadhan de l’année 1997, et plus précisément à la veille de l’Aïd el-fitr, le 7 février, le village de Zouggara, situé sur les hauteurs du Djebel Bouzegza, a été le théâtre d’un massacre d’un groupe armé qui a fait cinq morts et cinq blessés.

    Ce jour-là, après la prière du soir, de nombreux hommes du village se retrouvaient dans l’un des cafés pour se réunir, bavarder ou jouer aux dominos. À cette heure-là, les cafés étaient bondés, mais dans les rues aussi, des habitants se promenaient comme en en période de paix. Le village semblait être épargné par la violence qui s’abattait sur le pays. Il y avait certes eu quelques assassinats, des faux barrages et une insécurité qui faisait craindre d’en être un jour aussi la cible, mais toutes les menaces n’avaient pas encore fait fuir les habitants. Comment pourrait-il devenir la cible d’une attaque, se demandaient ses habitants, qui avaient déjà payé un lourd tribut durant la guerre de libération ? Il est vrai que ce village montagneux a été totalement délaissé, ne bénéficiant d’aucun programme de développement, tandis que certains s’empressaient de s’accaparer des terres.

    Attablés dans ce café dont le brouhaha ne laissait percer que faiblement des voix individuelles, surgissent soudain à la porte d’entrée, trois individus vêtus de tenues sombres et enturbannés, les yeux aux contours marqués de khôl. Ils étaient puissamment armés. L’un d’eux ordonna de se mettre à terre et de ne plus bouger. Pas moyen de fuir. Ils bloquaient la porte tandis que les fenêtres étaient munies de barreaux. Avant que toute l’assistance se rende compte de l’intrusion, le premier coup de feu est tiré, c’est un commerçant du village qui a été tué sur le coup. Puis, ce fut une rafale de tirs qui toucha plusieurs personnes, faisant quatre morts, et puis… le silence. Les assaillants parlaient entre eux, l’un dit : « Accomplissez votre travail tranquillement, le taghout leur a dit de ne pas descendre (Akhedmou be’aqlkoum, ettaghat qalhoum ma tahabtouch). »

    Sur une colline avoisinante, se trouvait en effet un casernement de membres de la fameuse milice d’El Mekhfi, ainsi que quelques militaires. Ils étaient sensés combattre les GIA qui sévissaient dans la région. Ce sont ces militaires qui auraient reçu du taghout (le tyran, terme utilisé par les islamistes pour désigner le pouvoir militaire) l’ordre de ne pas descendre pour secourir les victimes de la tuerie.

    Après avoir commis leur forfait, ils ont pris le temps de vérifier les papiers d’identité de tous les clients du café, puis se sont dirigés vers le Djebel Bouzegza. Ils étaient plus d’une vingtaine, portant des tenues différentes : militaires, police judiciaire, garde communale ou afghane, certains étaient barbus, d’autres non. Ils avaient des armes automatiques, des fusils Seminov, MAT, des grenades ou des fusils à canon scié (mahchoucha). L’un d’entre eux tenait une petite bonbonne de gaz devant probablement servir comme bombe artisanale.

    Les morts ont été laissés sur place jusqu’au lendemain, où ils ont été évacués vers 10 h 30. Les miliciens passaient devant en voiture pour se rendre à Lakhdaria, sans daigner s’arrêter.

    Il n’y a pas eu de véritable enquête sur cette attaque, ni les survivants ni les témoins n’ont été convoqués et interrogés. La gendarmerie, sensée prendre en charge l’instruction, n’a délivré de constat que sur initiative des personnes touchées, ce document leur permettant d’être répertoriées parmi les victimes du terrorisme.

    Ce sombre jour de février 1997, la population de Zouggara a compris qu’à l’instar de tant d’autres villages victimes, leur bourg ne serait pas épargné par les massacres qui firent à cette période des milliers de morts. De nombreuses familles se résignèrent à quitter leurs demeures. Tous n’étant pas partis, un autre attentat a été commis en plein jour quelques jours plus tard à proximité du village ; dès lors, celui-ci a été complétement déserté. Et Zouggara n’est pas le seul village de la région à avoir été abandonné après ce massacre. À la suite d’assassinats individuels ciblés et de faux barrages militaires où les gens étaient détroussés de leurs biens, les villages d’Ouled Ziane, Ouled Amar Belkacem, Tamarkenit et Arkoub ont été totalement ou partiellement désertés. Les personnes déplacées, dont les autorités refusent de reconnaître l’existence, se sont installées à Keddara centre, Kharrouba, Boudouaou, Ouled Moussa, Boumerdès, Corso, Réghaia, Aïn Ttaya, Rouiba, Khemis El khechna, Hamiz, etc., parfois dans des conditions très précaires.

    Mais comme si ce déplacement forcé de population n’avait pas suffi, c’est une véritable pratique de terre brûlée qui s’est ensuite abattue sur la région. De multiples incendies criminels ont ravagé les forêts et les vergers. Et pourtant certains de la région sont restés, tandis que d’autres sont venus pour s’accaparer des terres dont disposaient les villageois depuis des générations. Certains se sont vus délivrer des titres miniers et aujourd’hui, la montagne, autrefois exceptionnelle par sa beauté et la richesse de sa faune et de sa flore, est totalement défigurée par d’innombrables carrières.

    Le récit de ce massacre confirme une nouvelle fois une des dimensions majeures de la politique de terreur poursuivie par le pouvoir militaire algérien au cours des années 1990 : les déplacements forcés de population, analysés notamment en 2004 par une étude du Comité Justice pour l’Algérie et par Algeria-Watch dans un document d’avril 2010. Ces travaux montrent en effet que, à partir de 1996, la multiplication des massacres perpétrés par les groupes armés « islamistes » contrôlés par les services secrets de l’armée, en particulier dans l’Algérois, en Kabylie et à l’ouest du pays, a entrainé les déplacements forcés de centaines de milliers de personnes. Obtenu par des moyens particulièrement atroces, cet exode rappelle à maints égards les déplacements forcés opérés par l’armée française pendant la guerre de libération, et qui constituaient alors l’un des axes important de sa stratégie contre-insurrectionnelle. Une stratégie guidée par la fameuse « doctrine de la guerre révolutionnaire », que les généraux algériens ont adaptée dans la « sale guerre » qu’ils ont conduite contre leur peuple, à partir de 1992.

  • said le corniaud qui à tabasser les medecins au su de toute la planete regarde les stats



    FAMILLES NÉCESSITEUSES
    Les bijoux de famille pour faire face aux prix

    Le Soir d'Algérie, 14 août 2010

    Le mois de Ramadan est synonyme de piété et de tolérance, mais aussi de consommation et de dépenses. C’est le mois où toutes les économies, amassées au cours de longs mois de labeur, sont épuisées. Il arrive même que certaines femmes mettent en gage leurs bijoux en or afin de faire face aux dépenses de ce mois «coûteux».

    Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Mercredi, 11 août, 1er jour de Ramadan. En cette première matinée du mois de jeûne, la rue Harriched, ex-Mogador, derrière le siège de l’APC d’Alger-Centre, semble «morte». Ce décor étranger pour cette ruelle qui d’habitude est noire de monde. L’agence de BDL du quartier, spécialisée dans le prêt sur gage, est, elle aussi, plongée dans un calme inhabituel. Pourtant, d’habitude, elle «étouffe» de clients. Devant les guichets, quelques femmes, récépissé à la main, attendent leur tour. Elles viennent récupérer leur «or» hypothéqué. Pas de traces de clientes pour bénéficier d’un prêt sur gage contre leurs bijoux. Selon les jeunes «revendeurs» de bijoux de casse rencontrés à proximité de la banque, ces femmes ont «échangé» leur or, il y a déjà quelques jours. «Les conditions de gage de bijoux en or ont changé. La banque exige des intéressés des bijoux poinçonnés. Même si le prix du gage du gramme d’or est passé de 500 à 1 000 DA, le nombre de clients a vraiment baissé», expliquent-ils. Même ambiance à Oued-Kniss. Hormis les «revendeurs» de l’or cassé, alignés tout au long du mur et du grand portail de la banque, les clients ne s’y attardent pas. «L’opération de gage des bijoux est suspendue pour aujourd’hui. Il n’y a plus de liquidités», lançait le vigile, posté à l’entrée de cette agence, à l’adresse des quelques clientes résignées et découragées. «La plupart des femmes ont hypothéqué leurs bijoux plusieurs jours avant le Ramadan. Elles préfèrent se préparer d’avance pour ce mois et faire leurs achats en toute tranquillité», affirme l’un des vigiles. Toutefois, quelques «retardataires» sont à signaler. Elles n’ont pas pu le faire, soit par manque de temps, soit parce qu’elles avaient encore besoin de leurs bijoux pour les exhiber durant les dernières fêtes de mariage.
    R. N.

    LE CRA SE MOBILISE POUR LE MOIS DE RAMADAN
    250 restaurants encadrés par 500 bénévoles

    250 restaurants encadrés par 500 bénévoles constitueront la pierre angulaire de l’action que le comité du Croissant-Rouge algérien (CRA) engagera durant le mois de Ramadan dans le cadre des restos de la Rahma au profit des personnes nécessiteuses. L’opération touchera l’ensemble du territoire national, avec dix-sept restaurants à Alger.
    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon le président du CRA, Hadj Hamou Benzeghir, 250 restaurants de la Rahma seront ouverts pour le Ramadan 2010 à travers le territoire national, dont 13 sont déjà disponibles à Alger et auxquels s'ajoutent 4 autres. Selon M. Hadj Hamou Benzeghir, environ 500 bénévoles seront mobilisés pour encadrer ces opérations de solidarité organisées en faveur des personnes vulnérables et nécessiteuses. Ces restaurants devraient servir des repas chauds offerts par des personnes charitables et les fournisseurs traditionnels et de nouveaux, à l'instar des entreprises économiques, ceci parallèlement aux opérations de distribution de couffins de Ramadan aux familles nécessiteuses. Lancé depuis près de dix ans, les restos de la Rahma ou «Meidet el Hillal», «ne cessent, au vu du nombre croissant d'habitués, qu’ils soient citoyens bénévoles, donateurs privés ou publics, collectivités locales, associations caritatives ou médias, d'avoir du succès et de mettre, assurément, du baume au cœur des plus démunis». «Le mois de Ramadan est l'occasion pour chacun d'exprimer sa solidarité envers les plus vulnérables. C'est aussi un évènement social qui incite au partage. Chaque année, près de 4 000 bénévoles tentent d’apporter un peu de baume au cœur des plus démunis dans les 250 restaurants ouverts par le Croissant-Rouge algérien dans le cadre de Meidet el Hillal et un nombre de plus en plus important de partenaires s’associent à la vaste opération de solidarité lancée en faveur des familles nécessiteuses», souligne-t-on. Sur un autre chapitre, on indique que «le CRA est un auxiliaire des pouvoirs publics, ce qui fait qu’il mobilise, en pareille période, des centaines de volontaires pour l’exécution du programme tracé préalablement». Ainsi, outre l’ouverture des restaurants au bénéfice des jeûneurs faisant l’objet de mutations économiques, à la composante hétérogène, à savoir les ouvriers habitant loin de leurs familles, «le CRA organise aussi des campagnes de circoncision collective au profit des enfants nécessiteux, en prenant en charge toutes les dépenses engendrées par ce rite». D’ailleurs, à cette occasion, des tenues traditionnelles et des jouets sont offerts gracieusement aux enfants circoncis. Sur un autre plan, le secrétaire général du CRA a souligné que le jour de l’Aïd el Fitr, «nous nous rendrons dans les hôpitaux pour rendre visite aux enfants malades qui ne peuvent pas aller passer cette fête religieuse avec les leurs, en leur offrant des jouets pour leur faire oublier la maladie».
    A. B.
    L’intervention des privés en baisse

    En dehors des opérations engagées par le Croissant-Rouge algérien (CRA) durant le mois de Ramadan, des opérateurs privés et autres organisations, à l’instar de l’UGTA, comptent contribuer financièrement à l’ouverture des restos de la Rahma. A titre d’exemple, dans la capitale, au moins cinq restaurants sont financés par des opérateurs privés et autres hommes d’affaires. Toutefois, à la différence des années précédentes, le nombre de restos de la Rahma financés par des privés est en baisse. «C’est une opération qui a connu un engouement sans précédent à la fin des années 90 et au milieu des années 2000», nous explique-t-on. «Certains hommes d’affaires participent activement à ce genre d’opérations mais ils préfèrent garder l’anonymat», ajoute-ton. Sur un autre plan, on apprend que des organisations patronales et l’UGTA ont décidé de financer l’ouverture durant ce mois de Ramadan des restos, à l’image de celui situé à la rue Hassiba-Ben-Bouali (foyer de la SNTF), soutenu par la Centrale syndicale en collaboration avec certains patrons privés.
    A. B.



    SOLIDARITÉ DURANT LE RAMADAN
    300 millions de dinars pour faire manger les nécessiteux

    Trois cents millions de dinars ont été déboursés cette année pour l’opération «Solidarité Ramadan 2010», qui consiste à assurer le repas du f’tour aux citoyens démunis, un couffin pour toute famille nécessiteuse recensée par les services de l’action sociale.
    «564 restaurants visités, contrôlés et autorisés à travailler ont ouvert leurs portes aux citoyens démunis et ceux de passage», a affirmé jeudi M. Saïd Barkat, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, à l’ouverture de la réunion de la Commission nationale pour l’organisation de l’opération solidarité Ramadan 2010. Visiblement satisfait des efforts fournis, Saïd Barkat a précisé que le nombre de restaurants de la Rahma a baissé cette année comparativement à 2009, ce qui signifie que les Algériens se portent bien, fait-il remarquer. «Je ne dis pas que la pauvreté a diminué ou qu’elle a augmenté, non ! Ne me collez pas d’étiquette s’il vous plaît ! Je dis seulement que la courbe est descendue, ce qui veut dire que le peuple algérien n’a pas besoin que l’on multiplie de telles opérations. L’on doit peut-être passer à autre chose, s’intéresser au logement par exemple», a-t-il lancé aux journalistes. Au total, 564 restaurants ont ouvert et devraient assurer cinq millions de repas durant tout ce mois. 10 000 bénévoles et travailleurs sociaux ont été mobilisés. En outre, 1 600 000 couffins dont le coût est estimé entre 3 500 DA et 5 000 DA ont été distribués pour près de un million trois cents familles nécessiteuses. «Les gens viennent spontanément s’inscrire au niveau des structures concernées. On ne court pas derrière eux C’est à eux de venir», a-t-il martelé. La commission regroupe des représentants de six ministères (Affaires religieuses, Commerce, Finances, Santé, Poste et Technologies de l’information, l’Intérieur) et des partenaires sociaux (Direction générale des douanes, Direction générale de la Protection civile, l’Union générale des commerçants et artisans algériens, le Croissant-Rouge algérien et les Scouts musulmans). Installée en mai dernier au siège du ministère de la Solidarité, elle a été chargée de mobiliser les moyens nécessaires pour la réussite du programme nationale de solidarité. L’opération a coûté 300 millions de dinars au département de Saïd Barkat.
    Irane Belkhedim

  • said le corniaud dit 5 millions d’Algériens sont nécessiteux pour berner algerian watch,30 million de nécéssiteux selon abdeka...1er

     

    DES STATISTIQUES EFFARANTES RÉVÉLÉES PAR SAÏD BARKAT

    5 millions d’Algériens sont nécessiteux

    L'Expression, 14 Août 2010

    Le ministre de la Solidarité médiatise la pauvreté

    Avec 1,1 million de couffins, ce sont cinq millions d’Algériens qui sont concernés par cet «élan de solidarité».

    Un tube digestif creux peut-il donner lieu à un bon spectacle pour le tube cathodique national? Beaucoup trouveraient que tout cela n’est pas très orthodoxe même si ce n’est pas l’avis de l’heureux Saïd Barkat, ministre de la Solidarité, fier d’exhiber les pauvres à la télé. Il les a même comptés. Un par un. Le résultat? Il l’a donné en conférence de presse. 1119.415 couffins distribués. A qui? A autant de familles nécessiteuses. Il est fier de ce chiffre mais pas tout à fait satisfait. Un million et quelque, ce n’est pas un beau chiffre. C’est plus chic de dire un million et quart. Et c’est ce que le ministre compte atteindre. L’opération se poursuit, pas contre vents et marées mais contre chaleur et humidité, pour atteindre un total de 1252.690 bénéficiaires. Qui, certainement, ne mangent pas à leur faim le long des 11 autres longs, pluvieux, venteux, enneigés, froids ou chauds mois de l’année et face à quoi le ministre ne fait rien. Ou presque. 1 30.337 émargent aux différents dispositifs de soutien social de l’Etat riche à milliards.
    D’autres vérités sont tues pour laisser place au flux de la chorba. Un million de couffins, c’est un million de foyers, chiffre qu’il faut multiplier par cinq, ce qui est la moyenne des membres des familles algériennes, ce qui donne plus de cinq millions de pauvres. Dans le domaine du chiffre, Barkat fait mieux que son collègue des Affaires religieuses qui n’a pu compter aucun pauvre, étant donné que, selon lui, il n’y a pas de pauvreté en Algérie. Sauf que l’ONS refuse de conclure une étude sur la consommation en Algérie, car il connaît le résultat à l’avance et que personne ne veut officialiser. Cela laisse aux ministres de surfer à volonté sur la vague des chiffres. A Alger-Centre, on est même arrivé à réduire le nombre de nécessiteux en une année sans que la recette ne soit exportée vers le millier de communes du pays. Ne pas prendre conscience de vérités scientifiquement, laisse la porte ouverte au populisme. «Saïd?», Barkat. Il l’est assurément. «Saïd» voulant dire heureux en arabe. Il l’a même dit au JT de 20h. Aider des assistés, cela donne bonne figure. Et d’aussi bonnes images. A sa décharge, ne sont pas assistés que les protégés de Barkat. Pois chiches, viande, et citron sont importés à grand renfort de publicité. L’assistanat est à ce point généralisé et élevé au grade de dignité nationale. C’est tellement plus facile que de s’opposer au bradage des terres agricoles de la Mitidja qu’une loi vient d’officialiser. Les vaches y sont devenues tellement maigres. En ces temps, il ne reste plus que les maigres à montrer à la télé. Un autre ministre en avait même fait une grand-messe internationale sous les yeux des experts de la Banque mondiale invités à Alger. Il n’en a pas fallu davantage pour un autre homme politique de qualifier d’autoflagellation cet étalage de pauvreté. Ce que les communicants ignorent également c’est que la charité ne doit pas donner lieu à une manifestation publique mais doit rester un acte discret. Ce que donne la main droite doit être ignoré même de la main gauche. Il n’y a donc pas de motif d’orgueil à tirer d’une assistance octroyée à autrui. Le bon sens aurait voulu qu’on crée les conditions de facilitation d’emploi de tous ces gens. Mais même l’Ugta, qui refuse d’être un syndicat des chômeurs, n’hésite pas à leur ouvrir ses foyers pour leur distribuer la soupe ramadhanesque après avoir accueilli avec bénédiction la fermeture des entreprises. Elles continuent d’ailleurs à l’être, jetant un armée de chômeurs dans les rues pour être interdits de s’adonner à leur petit commerce sur les trottoirs.
    Sur cela, les caméras de la télé ne s’y attardent pas. Il n’y a pas de quoi en être «saïd». De toutes façons, les erreurs de communication, le ministre n’en est pas à son premier essai. Une gestion aléatoire des stocks de médicaments alors qu’il était encore ministre de la Santé, est démasquée par son successeur. Presque chaque soir et à la télévision. C’est donc quelqu’un qui a pris si peu de soin avec la santé qui va en mettre plein la vue et le ventre aux Algériens. Les nourrira-t-il comme il les a soignés?

    Ahmed MESBAH

  • Les malades chroniques attendent toujours: Le marché du médicament dans tous ses états

     

    par M. Mehdi

    « C'est bien de prendre des mesures d'urgence pour pallier les pénuries de médicaments, mais il faut réorganiser durablement le secteur», nous a déclaré Messaoud Belambri, président du Syndicat national des pharmaciens d'officines (Snapo). Interrogé sur la réception «graduelle» de 54 médicaments en rupture de stock pour les malades chroniques, annoncée par le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbas, le président du Snapo estime que l'Etat doit prendre en charge le secteur du médicament par une «refonte totale» pour mettre fin à «l'anarchie en cours».

    «L'Etat ne doit pas se contenter d'élaborer des cahiers de charges ou débloquer des sommes pour des importations en urgence, mais il est nécessaire qu'il assure le suivi rigoureux des opérations d'importation et de mise sur le marché pour éviter des situations de pénuries cycliques que subissent les malades, et que nous subissons aussi en tant qu'officines, qui déstabilisent le marché», ajoute M. Belambri.

    Le président du Snapo constate qu'avec Ould Abbas les choses comment à bouger, mais souhaite que cette nouvelle dynamique aille au fond du problème. «Le marché du médicament est de plus en plus perturbé, et ça risque de s'aggraver. Il y a eu trop de libéralisation sans aucun mécanisme de contrôle. Il y a des monopoles et des situations d'exclusivités, dus au statut d'importateur/distributeur de certains opérateurs. Il y a des pénuries provoquées. La preuve, à chaque fois qu'on alerte et que la presse en parle, certains médicaments redeviennent disponibles comme par enchantement», constate notre interlocuteur. Outre les conséquences pour les malades, cette situation «entraîne une perturbation des officines, notamment en matière d'équilibre financier». Le Snapo est, donc, favorable à l'organisation de véritables «assises du médicament» pour asseoir des «règles rigoureuses, en matière de fixation des prix, des marges, et de prévision des importations» dans ce secteur très sensible.

    Côtés malades, les médicaments annoncés ne sont pas encore visibles. Les cancéreux n'ont pas encore vu la couleur des médicaments censés êtres «arrivés» ou «incessamment réceptionnés». Pour Mme Gacemi, de l'Association Nour Doha d'aide aux cancéreux, la pénurie de certains médicaments se fait encore sentir. Selon elle, le «Temgésic», un antalgique majeur indispensable pour calmer la douleur «n'est pas encore disponible». D'autres médicaments pour cancéreux, comme le «Vincreistine» pour le traitement des enfants, est encore introuvable à l'hôpital Beni Messous, selon Samira Gasmi. Idem pour l'Herceptine, pour le traitement du cancer du sein. Pour l'Association, les pénuries de médicaments, en particulier pour les malades chroniques sont inconcevables.

    Quant à l'Association SOS Hépatite, il n'y a pas un problème de pénurie mais «de mauvaise gestion des médicaments par les hôpitaux». Selon M. Bouallag, la tension sur trois médicaments, dont 2 pour l'hépatite B et un pour l'hépatite C, «offerts gratuitement par la PCH», est due à de «mauvaises prévisions par les médecins des établissements hospitaliers».

    Pour rappel, le Syndicat national des pharmaciens d'officines (Snapo) avait dressé, en juillet dernier, une liste de 120 médicaments en rupture de stock. Les plus touchés parmi les maladies sont bien les maladies chroniques notamment les insuffisances respiratoires.

  • Le bizness caché du halal en europe

     

    par Yazid Alilat

    Le mois de jeûne en France en particulier, et en Europe en général, est observé par des dizaines de millions de musulmans.

    Maghrébins, communautés turcophones, asiatiques, arabes et même européens convertis, ils ont cependant une différence de taille : chaque communauté a sa propre gastronomie, sa propre culture du terroir qu'elle tente de revivre l'espace d'un mois en Europe.

    Mais le ramadhan c'est aussi une immense opportunité pour les opérateurs et hypermarchés de faire des affaires, d'améliorer leurs chiffres d'affaires, passablement ébréchés par la crise économique. Bien avant l'approche du ramadhan, de grandes campagnes publicitaires sont organisées en direction des quelque plus de 4 millions de musulmans de France pour vanter autant les mérites de telles marques de viande halal, des articles ménagers, des produits agricoles, etc.

    Pour les patrons de l'industrie agroalimentaire de l'Hexagone, dont les résultats financiers sont plus moroses que l'actuelle déprime économique en France, ce mois sacré est une aubaine pour faire des affaires. Tout y passe : des couscoussiers géants, de la vaisselle du bled, de la viande halal, des pâtisseries orientales, et même des programmes culturels pour la communauté musulmane de France.

    En fait, le marché «islamique» est devenu un grand enjeu économique : en France, le seul marché de la viande halal pèse 5,5 milliards d'euros, dont 4,5 milliards sont dépensés par les familles musulmanes. Le mois de ramadhan, pour les professionnels de l'agroalimentaire autant en France qu'en Europe, c'est du pain béni.

    La consommation de produits agricoles, agroalimentaires et produits dérivés durant ce mois sacré est estimée à plusieurs dizaines de milliards d'euros. Au niveau mondial, ce marché est estimé à environ 500 milliards d'euros, et au niveau européen il connaît une croissance d'environ 15% par an depuis plusieurs années.

    Pour les pays européens, qui traversent une crise économique aiguë marquée par un ralentissement généralisé de la croissance, les habitudes de consommation des musulmans sont une véritable bouée de sauvetage, selon des experts européens.

    Pub à outrance pour les produits halal

    Et sur ce registre, les campagnes publicitaires font feu de tout bois pour les produits que les musulmans de France consomment habituellement au mois de ramadhan, Ainsi, les catalogues publicitaires «spécial» ramadhan parlent de semaine orientale ou de «mille et une saveurs» en utilisant une typographie faite d'arabesques afin de donner une saveur exotique à leurs réclames. Les produits proposés se veulent majoritairement évocateurs d'un terroir arabe ou maghrébin. Les pâtisseries orientales, les sacs de semoule de 5 kilos pour le couscous, incontournable durant ce mois de grande consommation alimentaire, où les salades en pot, mais aussi les services à thé et autres plats à couscous créent de fait un lien entre les musulmans vivant en France et des objets identifiés comme arabes ou maghrébins.

    Le «bizness» du ramadhan en France est phénoménal : du simple coriandre à la livre de foie de mouton, en passant par les ingrédients pour la chorba ou la h'rira, les amandes et le kalbellouz, c'est pratiquement un marché unique qui se crée et anime les grandes places commerciales, mais également les hypermarchés et les marchés de quartier.

    Les sommes dépensées représentent pour les grandes surfaces ou les épiceries de quartiers, mais aussi les marchés de fruits et légumes, un chiffre d'affaires de plusieurs mois. Les musulmans de France, ainsi que ceux d'Europe, vont durant ce mois de ramadhan tirer à la hausse les indices de consommation et limiter les dégâts inflationnistes. Et la fin du mois de ramadhan sera également une autre occasion pour les industriels de la bonneterie et du textile, les professionnels de la confection d'améliorer leur chiffre d'affaires avec les traditionnels achats de vêtements pour les enfants à l'Aïd El-Fitr. En somme, pour les économistes, le mois de ramadhan est depuis longtemps devenu une période idéale et unique où des milliards d'euros sont dépensés par les musulmans à travers l'Europe communautaire.

  • Canicule et bonnes affaires: Un ramadhan «climatisé» à tous les prix

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    par Amine L.

    Le mois sacré du ramadhan coïncide cette année avec le mois d'août, en pleine période caniculaire.

    Les conditions sont particulièrement rigoureuses en raison de la chaleur estivale et de la longueur du jeûne. Les services météo annoncent pour aujourd'hui et demain des températures maximales qui atteindront les 37 °C à l'intérieur du pays et 32°c sur le littoral. Au sud du pays, le temps sera encore plus chaud et très ensoleillé. Les températures atteindront un pic de 45°c sur le Sahara central et le Nord Oasis. Selon les services météo, le temps sera passagèrement nuageux avec quelques pluies orageuses sur les régions du centre et de l'est du nord du pays.

    Au sud, le temps sera partiellement nuageux avec une activité pluvio-orageuse notamment sur le Hoggar/Tassili et au Nord Sahara. Ailleurs, le temps sera partiellement voilé mais le mercure ne baissera pas pour autant.

    Pour demain, la région nord sera partiellement voilée avec des pluies orageuses assez marquées sur les massifs de l'intérieur et les régions steppiques en après-midi et en soirée. Au sud, l'activité orageuse sera maintenue les après-midi sur l'extrême sud et le Hoggar/Tassili. Ailleurs, le temps sera chaud et ensoleillé. Cet épisode de fortes chaleurs se poursuivra au moins jusqu'à dimanche, selon la météo.

    Partout en Algérie, on essaye d'échapper à la chaleur. «J'ai passé cette journée du jeudi cloîtré chez moi sous l'air frais du climatiseur pour éviter la chaleur et le risque d'avoir soif», dit Mohamed, père de famille. Cette forte canicule a généré une ruée sur les climatiseurs. Les ventes de climatiseurs ont explosé ces derniers jours.

    Les magasins d'électroménager profitent d'une augmentation de la demande sur les climatiseurs. «Les gens commencent à être bien équipés et grignotent de leurs budgets pour se doter d'appareils rafraîchissants», constate Madani, vendeur qui active dans l'électroménager depuis vingt ans.

    Un constat cet été: sur les rayons des magasins, la vente des climatiseurs a ravi la vedette à celle des ventilateurs. «Cela est dû à la baisse des prix des climatiseurs», explique ce vendeur. Les rayons sont assaillis depuis quelques semaines par les particuliers à la recherche de climatiseurs performants et moins chers. «J'avais reçu 20 climatiseurs, tous vendus en quelques jours», assure ce vendeur. «Il m'arrive de vendre jusqu'à cinq climatiseurs par jour», révèle un autre vendeur.

    Par-delà la concurrence entre les marques, une guerre des prix s'est déclenchée. Le marché ne cesse d'offrir un éventail de marques proposant une variété de prix. Avec cette diversité des marques, les clients se trouvent désormais face à une concurrence de plus en plus rude, surtout dans un marché en pleine explosion.

    Des commerçants rivalisent de «promotions» alléchantes donnant lieu à une véritable guerre des prix. Un commerçant explique que les prix des climatiseurs s'échelonnent entre 20 000 et 60 000 dinars. Le choix des clients s'exerce pratiquement sur deux nouvelles marques peu connues mais qui proposent une gamme de climatiseurs «très performants, avec des prix concurrentiels».

    Et cette année, la vedette est sans conteste le climatiseur à roulettes qui peut être déplacé d'une pièce à l'autre et qui ne nécessite aucune installation. Le marché des climatiseurs est en train de crouler sous le foisonnement de marques de bas de gamme et surtout sous l'effet des prix bas. Un vendeur conseille toutefois «d'éviter les climatiseurs énergivores des classes énergétiques 6, 7 et 8».

  • En dépit de leur état lamentable Des billets de 200 dinars toujours en circulation

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    Qui d’entre nous n’a pas fait la moue en se faisant remettre à la banque, à la station d’essence où chez un marchand des billets de 200 dinars rognés sur les bords, fripés, recollés au scotch. Bref, des billets dans un état lamentable. On se demande ce que la Banque d’Algérie attend pour retirer de la circulation ces billets tout juste bons pour désormais être exposés dans des musées ou à faire le bonheur des collectionneurs. Ne dit-on pas d’ailleurs que pour connaître un peuple, il faut regarder sa monnaie ?