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  • tous ces scadales qui s'y affert à algerie -toufik mediene general major à la DRS

    Dans une mise au point adressée au  matindz, le colonel Mohamed Samraoui, réfugié en Allemagne confirme le contenu des écoutes publiées par le site Rue89 et dont nous fait état ce matin.
    " Je confirme enfin que les propos rapportés par l´article paru dans Rue 89 sont authentiques.
    Sachant que l´affaire Mecili est toujours en cours d´instruction, je ne peux malheureusement pas révéler l´identité de « Mustapha » qui est un ami de longue date pour qui j´ai du respect et de la considération.
    Ce dernier m´avait contacté sur insistance des généraux Toufik et Attafi, mais je suis resté inflexible à l´appel des sirènes ou pour être plus précis, tant « à la carotte qu´au bâton ».
    Je jure devant Dieu en ce mois sacré du Ramadhan que tout ce qui est écrit ci-dessus est vrai."
    En revanche, Samraoui dément le message à Bouteflika.
    " Je tiens à répéter pour la dernière fois que je n´ai JAMAIS adressé quoi que ce soit au président Bouteflika ou à un quelconque service de la Présidence de la République."

    La mise au point de M. Samraoui

    Je tiens à répéter pour la dernière fois que je n´ai JAMAIS adressé quoi que ce soit au président Bouteflika ou à un quelconque service de la Présidence de la République.
    Je suis d´ailleurs surpris que malgré un démenti, le journal Le Matin continue dans ses délires.
    Si la première et la seconde partie de l´article que publie ce journal peuvent être considérées comme fondées, la troisième par contre n´est que pure affabulation, à moins que l´auteur dudit papier ne soit victime d´intoxication ; et alors je suis en droit de me demander à quel dessein cherche-t-on à induire en erreur l´opinion publique ? Pourquoi tant d´amalgames et de mensonges éhontés ? Est-ce dans le seul but de me nuire et de me discréditer ?
    S´il s´agit de provocation, alors c´est raté ! La guerre des clans entre mafieux ne me concerne ni de près ni de loin.
    Dans le cadre de l´affaire Mecili, je ne me tiens qu´à ma conscience, et les tentatives du DRS cherchant à modifier mon témoignage n´auront aucun impact sur ma volonté et ma quête de vérité et de justice.
    Je tiens aussi à préciser que je n´ai jamais rencontré en Allemagne ou ailleurs ce Mourad Halouane (que je ne connais d´ailleurs pas), pour la simple raison que ma rupture avec le DRS est consommée depuis belle lurette. Si mes souvenirs sont exacts, la dernière fois que j´ai rencontré un cadre du DRS remonte à juillet 2002 lors du fameux procès de la « sale guerre ».
    Brader mes principes contre une amnistie ! Ca se voit que le journaliste qui a commis l´article ne me connaît pas.
    Je confirme enfin que les propos rapportés par l´article paru dans Rue 89 sont authentiques.
    Sachant que l´affaire Mecili est toujours en cours d´instruction, je ne peux malheureusement pas révéler l´identité de « Mustapha » qui est un ami de longue date pour qui j´ai du respect et de la considération.
    Ce dernier m´avait contacté sur insistance des généraux Toufik et Attafi, mais je suis resté inflexible à l´appel des sirènes ou pour être plus précis, tant « à la carotte qu´au bâton ».

    Je jure devant Dieu en ce mois sacré du Ramadhan que tout ce qui est écrit ci-dessus est vrai.

    Le 28.08.2010.
    M. Samraoui

  • tous le monde veut la harga

    23 immigrants clandestins dont 20 maliens et 3 marocains été appréhendés jeudi à Batna, suite à une descente effectuée par la brigade de la gendarmerie nationale.

    Les clandestins ont été arrêtés dans un bain maure, situé au centre- ville où ils séjournaient en attendant de tenter l’eldorado européen.

    Différés devant le procureur de la République près le tribunal de Batna, six parmi ces clandestins qui activaient dans des chantiers de construction ont été placés sous mandat de dépôt.  

    A rappeler qu’en juin dernier, 35 immigrés clandestins ont été appréhendés à Batna, utilisée comme ville de transit par les candidats africains à l’émigration vers l’Europe.

    Nouri Nesrouche
  • pourqu'oi ces coupures ne se font pas à hydra et club des pins!!!!!

     

    Coupures d'électricité: Les explications de Bouterfa

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      	Des milliers de familles passent souvent des nuits ramadanesques dans le noir

    Des milliers de familles passent souvent des nuits ramadanesques dans...

    Les problèmes de distribution d'électricité qui affectent plusieurs wilayas du pays, persisteront si des contraintes ne sont pas levées, révèle vendredi le premier responsable du groupe Sonelgaz, M. Nourredine Boutarfa.

    Ce dernier cite notamment la difficulté d'accès au foncier pour réaliser de nouveaux postes de distribution.

    "L'accès au foncier pour construire de nouveaux postes de distribution est devenu un véritable parcours de combattant" pour les sociétés de distribution. A cela s'ajoutent les oppositions de tiers pour l'obtention des droits  de passage des lignes électriques, retardant la concrétisation des projets de renforcement de la distribution d'électricité.

    "La distribution ne pourra être remise en ordre que si tout l'environnement  joue le jeu, le problème de l'alimentation en électricité n'est pas le seul  fait des sociétés de la distribution car l'espace n'appartient pas à ces sociétés mais aux collectivités locales", a-t-il soutenu.         

    Selon le PDG de Sonelgaz, la perturbation de la distribution de cette  énergie, observée pendant cette période d'été, est aussi causée par de nombreux  facteurs, notamment la rupture des conducteurs moyenne tension suite aux intempéries ainsi que par la surcharge des lignes due à des demandes exceptionnelles.

    Le 24 août, l'Algérie a enregistré à 20h30 un pic de consommation électrique qui a atteint 7718 MW contre 7280 MW enregistré en 2009, soit une évolution de 6 %, selon les chiffres fournis par ce responsable.  Ce fait s'explique par le changement du mode de consommation des ménages algériens qui a connu un bond de prés de 6 % les deux dernières années en raison de l'accès au bien être de la climatisation, a commenté M. Boutarfa.

    Des milliers de familles de plusieurs villes du pays sont souvent plongées dans le noir surtout lors de la période estivale.

    El Watan
  • ils se la coulent douce nos consulats a l'etranger avec l'argent du contribuable devise ,voiture et ne foutent riens de leurs journees

     

    Halim Benatallah. Secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger

    Les citoyens doivent signaler les refus de visa signifiés pas le cachet «refusé»

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    le 27.08.10 | 03h00 2 réactions

    Sitôt installé à la tête du secrétariat d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah laisse entendre qu’il a du pain sur la planche. En dépit de son manque de loquacité, l’on déduit la nécessité de débloquer plusieurs dossiers en suspens.

    - Qu’en est-il du projet de décret relatif à la création d’un conseil consultatif pour la communauté algérienne établie à l’étranger ?


    Ce projet est une priorité politique, mais ne verra pas le jour de sitôt. Car nous devons réunir toutes les conditions afin d’établir un travail préliminaire. Pour y arriver, il faudrait impliquer la communauté algérienne à l’étranger car le projet en question doit être porté par la communauté même. Les situations changent d’un pays à l’autre, pour cette raison, il nous  reste beaucoup à faire pour concrétiser ce projet.

    - Que fait l’Etat algérien pour récupérer les cerveaux fuyant le pays ?


    La fuite des cerveaux est un dossier lourd qui nécessite de définir l’approche avec les compétences elles-mêmes. D’ailleurs, il faut procéder à un recensement de ces intellectuels, chose dont on ne dispose pas aujourd’hui. Mais il faut savoir que la majorité de cette catégorie préfère contribuer dans des actions et investissements entre l’Algérie et l’étranger au lieu de revenir s’installer définitivement dans son pays. Cela s’explique par les positions intéressantes dont ils bénéficient que ce soit en médecine, en commerce, dans la recherche scientifique ou dans d’autres secteurs... De notre côté, nous y travaillons sérieusement.

    - Le secrétariat d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger s’est-il penché sur le dossier des harraga ?


    Ce dossier relève des affaires consulaires. Il est géré d’un point de vue consulaire. Et encore, car nous nous chargeons des affaires ayant trait aux compatriotes résidant à l’étranger, mais les harraga est une autre catégorie dont s’occupe les affaires consulaires dans les pays où ils se trouvent.

    - Le gouvernement algérien fait-il des efforts pour promouvoir son lobby à l’étranger ?


    On n’est pas encore là ! Ceci est dû au manque d’organisation dans le travail. Je ne vous apprends pas que rien n’est organisé chez nous. Pour cela, je préfère employer «les points d’influence», pour rester modeste ! Toutes les opérations de rapprochement prennent beaucoup de temps (20 à 30 ans). Constituer un lobby n’est pas chose aisée. Mais ce qui est rassurant, c’est que la communauté algérienne à l’étranger commence à s’organiser en réseaux, afin de tisser des relations avec les autres pays. Pour ce faire, nous avons besoin de notre communauté, car un lobby se forme dans les milieux scientifiques, à travers les élus à différents niveaux, les associations religieuses et locales, etc. Nous avons un potentiel énorme, donc, il faut créer des synergies afin d’éviter des contraintes qui retarderaient le projet, à savoir le manque de coordination entre les différents acteurs. En Algérie, les associations ne s’entendent pas entre elles. Idem pour les personnalités. D’un autre côté, les mésententes entre l’Algérie et l’étranger nous causent beaucoup de tort. Le travail va consister à dépasser toutes ces déficiences. L’essentiel, dans un premier temps, est de continuer à renforcer nos relations avec les autres pays afin de ne plus se heurter à des ruptures d’action.
     
    - Des Algériens établis à l’étranger se plaignent des prestations des services consulaires dans leurs pays respectifs. Avez-vous enquêté sur cette défaillance ?


    ça dépend sur quelle question. Des fois, ces plaintes sont vérifiées, parfois elles ne le sont pas. S’agissant de la question de la délivrance des pièces d’identité et du passeport, il y a quelques années, il fallait attendre plusieurs semaines. A présent, même en période de pointe, à savoir juste avant l’été, la communauté se précipite pour venir en Algérie et consulte le consulat pour renouveler les documents de voyage, et tout se fait en un temps très court. Donc, il y a un travail de proximité, mais parfois les consulats sont dépassés par le travail, notamment en période de pression. Lorsque mille personnes se présentent dans la même journée, comme c’est le cas à Marseille au mois de juin, il y a forcément des mécontents. Mais, en général, les documents sont délivrés dans la matinée et il est rare que les gens reviennent. Quant aux visas des étrangers désirant venir en Algérie, nous sommes bien plus souples que les procédures exigées et imposées aux Algériens par les différents consulats étrangers.
     
    - Avez-vous essayé de pallier le problème de délivrance de visas aux Algériens ?


    Le dossier des visas n’est pas du ressort du secrétariat d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger. En revanche, j’ai été sensible sur ce point et j’ai soulevé la question avec l’ambassadeur d’Espagne, notamment sur la pratique du cachet «refusé». Mais cela n’est pas appliqué par tout le monde. J’ai entendu dire, à travers la presse, que les Français faisaient la même chose. Donc, on demande à nos concitoyens de nous en informer, mais on ne sait pas quelle est l’ampleur de cette pratique. Pour cette raison, je souhaiterais ne pas m’introduire dans un terrain qui n’est pas le mien.
     
    - Sur quels points achoppent les négociations sur la révision de l’accord franco-algérien de 1968 ?


    Idem pour ce dossier qui ne fait pas partie de mes prérogatives. Cela ne veut pas dire que, dans quelque temps, je ne vais pas m’en occuper.

     

    Bio express :

    Diplômé à l’Ecole d’administration algérienne (ENA), Halim Benatallah a embrassé une longue expérience dans la diplomatie. Il a été ambassadeur d’Algérie à Bruxelles de 2002 à 2008. Il a eu, entre autres, à gérer le dossier de l’accord d’association Algérie-UE, après avoir assuré la direction Europe au ministère des Affaires étrangères.

  • Conflit à la tête de l’ARPT Bouteflika s’en mêle

     


     

    Conflit à la tête de l’ARPT

    Bouteflika s’en mêle

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    le 27.08.10 | 03h00 6 réactions

    La présidente de l’Autorité, Mme Zohra Derdouri, a fini par remporter le bras de fer l’opposant à certains membres du conseil. Quatre nouveaux membres ont été nommés par le président de la République au Conseil du gendarme des télécoms.

    Zohra Derdouri, la présidente de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) vient d’avoir raison des quatre membres du conseil de cette institution entrés en rébellion depuis plusieurs mois, causant une situation de blocage inédite. Ceci ayant eu des répercussions négatives sur les activités de plusieurs intervenants dans le secteur des télécoms. Le décret présidentiel de nomination des nouveaux membres a été signé par le président de la République et devra être publié incessamment. Les nouveaux promus sont Toufik Bessaï, qui était secrétaire général de l’ARPT, Mohamed Madour, ancien directeur des études et du développement à Télédiffusion Algérie, Samy Aït Aoudia, maître de conférences à l’Ecole nationale supérieure d’informatique (ex-INI), le même institut que dirigeait auparavant l’actuelle présidente de l’ARPT, et Mohamed Djemaï, lui aussi du secteur de l’enseignement supérieur. Ils remplacent Larbi Roumili, Mohamed Tahar Hakimi, Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi et Adda Abbou Habib.


    Conflit d’intêrets


    Ces quatre derniers étaient en conflit avec la présidente de l’ARPT qui était soutenue par les deux autres membres du conseil, Salah Mahgoun et Mohamed Tayeb Doghbal. Les «hostilités» auraient commencé en novembre dernier. Selon des informations ayant circulé, ce serait un problème de conflit d’intérêts qu’auraient décelé les membres contestataires. La Société de sécurité des réseaux informatiques (SSRI), dont le PDG n’est autre que Abdelaziz Derdouri, époux de la présidente de l’ARPT, aurait soumissionné à l’appel d’offres relatif à l’assistance à la mise en œuvre de la certification électronique en Algérie et lancé par l’ARPT. «Rien de plus faux», explique une source du secteur des télécoms. Aucune soumission n’a été déposée par le SSRI. D’ailleurs, l’appel d’offres lui-même a été suspendu. La seule intervention de Abdelaziz Derdouri aurait été une conférence sur le thème de la sécurité informatique en décembre 2009.


    Le blocage


    Les vraies raisons de ce conflit sont à chercher dans les relations entre la présidente nommée en mai 2008 et les quatre membres écartés. Zohra Derdouri aurait transmis à qui de droit la nécessité d’apporter du sang neuf et des profils plus adéquats à la mission de régulation. Compétences qui n’auraient pas été les points forts des anciens membres du conseil de l’ARPT. Ayant eu écho de cela, les désormais ex-membres ont fait front contre la présidente en créant une situation de blocage. Le conseil n’avait pas siégé pendant plusieurs mois jusqu’à la nomination des nouveaux membres. Depuis une quinzaine de jours, le conseil de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) enchaîne réunion sur réunion qui durent pratiquement toute la journée. La raison : rattraper le retard dans le traitement des dossiers en suspens. Plusieurs entreprises ont souffert du blocage. Certaines ont vu, par exemple, leur matériel bloqué au niveau des douanes pour manque d’autorisation délivrée par l’ARPT. «Les choses se débloquent. Une bonne partie des dossiers en instance a été résorbée», affirme-t-on à propos des demandes d’agrément et autres dossiers.

    Samir Ben Djafar
  • Les grands services publics à l’arrêt

    Sondage informel et anonyme auprès des personnels d’institutions et d’organismes locaux grand public (sondage non autorisé par les hiérarchies)

    - Services d’urgence des hôpitaux (13 points observés)
    - Commissariats de police (06 points enquêtés)
    - Brigades de gendarmerie (05 points enquêtés)
    - Chefs d’entreprises publiques et privées ((16 points interrogés)
    - Contrôle des prix et de l’hygiène (09 points interrogés)
    - Protection civile (pompiers) 17 points observés.

    Question : Selon vos observations personnelles, le fonctionnement des services publics a-t-il changé durant la période du Ramadhan par rapport aux autres mois de l’année ?
    - Oui un peu : 05%
    - Oui beaucoup : 86%
    - Non, pas du tout : 02%
    - NSPP : 07%

    Questions chaînées à Oui beaucoup.
    Question : Vous avez déclaré que le fonctionnement des services publics a beaucoup durant la période, pourriez-vous préciser :
    Les transports publics :
    - Se sont améliorés : 04%
    - Se sont détériorés : 78%
    - NSPP : 18%
    Les services de la santé publique :
    -  Se sont améliorés : 02%
    - Se sont détériorés : 84%
    - NSPP : 14%

    Les services des administrations publiques en général :
    - Se sont améliorés : 02%
    - Se sont détériorés : 84%
    - NSPP : 14%
    Les  services municipaux y compris l’enlèvement des ordures ménagères.
    - Se sont améliorés : 01%
    - Se sont détériorés : 88%
    - NSPP : 11%

    Les loisirs, détentes, spectacles et divertissements publics (concerts, soirées récréatives, cinémas, théâtres, divers spectacles)
    - Se sont améliorés : 68%
    - Se sont détériorés : 22%
    - NSPP : 10%
    Les  programmes audiovisuels (radios, télévisions nationales)
    - Se sont améliorés : 56%
    - Se sont détériorés : 42%
    - NSPP : 02%

  • De ktabet cinima au kamis…Moi, je reviens à Blek le roc !

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    L'Algérie est toujours là mais posons-nous une petite question: quelle est la représentation d'une Algérie indépendante avaient nos concitoyens lorsqu'ils ont déclenché la guerre de libération nationale? Une Algérie arabisée et islamiste, une Algérie démocratique à la française, une Algérie à l'égyptienne,...? Mettez-vous à la place de Messali El Hadj, de Abane, de Yacef Saadi, de qui vous voulez en fin de compte.

    Premier modèle (que moi j'ai vécu) : Bab El oued juste dans la fin des années 70( nous ne sommes pas avant 1962) :

    « Je descends avec mes trois copains de Notre dame D'Afrique en Trolleybus. Je demande l'arrêt au chauffeur car cet arrêt-là est facultatif (l'arrêt à l'extérieur en porte la mention). Le Trolley s'arrête au terminus. Nous allons du côté du café l'Olympique pour voir le tableau des résultats sportifs. On remarque que juste en face de la station de taxi, des copains du quartier , prenaient des bières. ON s'est barré parce que nous n'avons pas le même âge (lakdar kho!!) Les taxis peints en jaune et les chauffeurs en uniforme attendaient qui voulait monter. On se demandait quel film on allait voir et quel cinéma: Atlas, Marignan, Variétés, Plaza , la Perle, Monciné, Richelieu ...Pourtant, il y avant « Le Bon, la Brute et le Truand». Non, on décide d'aller au centre ville, pour draguer et peut-être se prendre une bonne frite et une bière au Bar Marhaba de la Rue Charras (Hamani). On verra le film en deuxième matinée ou en soirée. On était lycéen et on parlait de nos copains qui allaient passer leur bac en sciences ex. ou en maths en français. En route , on s'arrête chez un buraliste ( Rue d'Isly en face du Milk Bar) et on se paie à 0,55 dinars le dernier Blek et un Zembla. L'un des copains s'achète un Salut les copains et un disque de Gérard le Normand (45 tours). On nous a dit que cette semaine, au Casif à Sidi Ferruch, on attend Nana Mouskouri et Frédéric François. L'un des copains nous dit que son grand frère (22 ans) va aller en Pologne puis en Espagne en fin de semaine (Pas de Visa)....»

    Ce que je décris est vrai et se résume en : bilinguisme, cinéma, théâtre, voyages, football, études, les fêtes, la drague, ktabat cinima (les illustrés)...

    Avec une dictature en arrière-plan et un régime socialiste à la cubaine. On n'aimait pas nos gouvernants mais on aspirait à un meilleur idéal. On ne traversait pas la méditérannée en flouka. Bien au contraire, on ne voulait pas rester en France.

    Aujourd'hui, un autre modèle et une autre réalité qui plaît à beaucoup: kamiss, les halakates, les barbes, les foulards avec fesses en l'air, les journaux en arabe, la bouffe partout, le pain dans la rue, le trabendisme, violence, aucune vie culturelle à part la mosquée et les livres de religion musulmane.

    Alors à nous tous de voir le modèle à choisir.

    Excusez-moi, je reviens à Blek le Roc !

      

    El-Barani

  • arnaque de + par l'etat algerien

     

    Alger lance son «plan blanc»

    5 milliards de dinars dégagés pour le vieux bâti

    El Watan, 24 août 2010

    La wilaya d’Alger lance une opération de réhabilitation du patrimoine immobilier du centre de la capitale, dénommée «Plan blanc».

     

    Ce projet, présenté hier au niveau de la wilaya, touchera en priorité les immeubles de l’hyper-centre d’Alger : les rues Larbi Ben M’hidi, Zighoud Youcef, Didouche Mourad, de Tanger, Malika Gaïd et les rues menant vers les placettes (square Port Saïd, Grande-Poste, allée de la Mémoire, place Emir Abdelkader). Une enveloppe de 5 milliards de dinars a été allouée à cette opération, qui s’étalera sur 4 ans. «Les terrasses dont les habitations illicites ont été démolies et les occupants relogés seront remises en état. Les paraboles et les climatiseurs suspendus aux façades seront installés sur les terrasses dégagées, tandis que les câbles électriques et les fils téléphoniques seront encastrés», explique le directeur de l’urbanisme, Abdelkader Djelaoui. Ce plan de réhabilitation touchera aussi les espaces voisins des immeubles comme les trottoirs, les arbres. Une charte des espaces publics a été établie pour éviter toute modification : couleurs (trois ont été choisies : le blanc pour les murs, le gris pour les boiseries et le noir pour les rampes) ou la nature des trottoirs. Le directeur de l’aménagement et de la restructuration, Abdelkader Guida, explique le délabrement des immeubles par le changement de régime juridique de ces constructions datant de l’époque coloniale.

    «Le régime de la copropriété lancé en 1981 sans cahier des charges précisant les droits et les devoirs des deux parties, la surcharge d’exploitation, l’accaparement des parties communes et la décrépitude expliquent la situation actuelle du bâti. Pas moins de 259 immeubles menacent de s’effondrer.» Pourquoi une telle opération à ce moment précis ? Le directeur du logement, Mohamed Smaïl, a indiqué que «l’opération ne pouvait être entamée sans l’établissement d’un diagnostic de l’état des immeubles et la définition des étapes d’intervention. Aussi, il était nécessaire de reloger en premier lieu les personnes qui occupaient les terrasses et les zones attenantes aux bâtisses à réhabiliter». La Casbah sera touchée par une opération de relogement de ses occupants (200 familles). La wilaya annonce, par ailleurs, la mise en place d’une «promenade de l’indépendance» allant de Maqâm Echahid à El Madania, au front de mer, en passant par le jardin d’Essai. L’immeuble La Parisienne, situé à Alger-Centre, a été démoli et l’exploitation du terrain est renvoyée aux calendes grecques. Selon le président de l’APC d’Alger-Centre, la situation est réglée : «L’immeuble, qui appartient à une ressortissante française, a été élevé sur un terrain lui appartenant également. Cette situation lui accorde le droit de disposer de son bien, qui verra la construction prochaine d’un immeuble identique à celui qui a été démoli», s’est contenté d’affirmer Tayeb Zitouni, sans pour autant donner de détails.
    Nadir Iddir

  • INSALUBRITÉ, MANQUE D’ÉCLAIRAGE, VOLS ET AGRESSIONS Et si nos ministres se promenaient à Alger?la punition ultime ,audition par le peuple





    L'Expression, 25 Août 2010

    Voilà ce que verraient les ministres

    Cela pourrait se faire, à l’image du déplacement effectué par le calife Omar Ibn Khettab en son temps...

    En arpentant les rues d’Alger, comme celles de toutes les villes et villages d’Algérie, on se demande si Messieurs les députés, sénateurs et ministres, font parfois les mêmes constatations que le citoyen lambda que nous sommes?
    De nombreuses lacunes ou insuffisances pourraient alors être recensées «in live» et des actions à entreprendre pour y remédier. Ce serait normal dirions-nous, mais....Tout le monde sait qu’un ministre ne fait pas le marché, ni les autres courses. C’est normal. Tout le monde sait aussi qu’aucun d’entre eux ne prend ni le bus, ni le train ou même l’avion avec «les autres» sans passer par le couloir «VIP» (Very Important Person). C’est normal aussi...
    Et si le simple citoyen que nous sommes, invitait ces décideurs respectés à faire une balade en ville, même déguisés? En arborant une fausse moustache ou une barbe d’apparat, un chèche, un béret ou une chéchia ou même des lunettes noires...Que sais-je encore? Le calife Omar Ibn El Khettab ne s’est-il pas déplacé en son temps pour mieux connaître son peuple et s’informer de ses besoins et soucis? Nos invités à cette «promenade» verront alors dans quelles conditions vivent ceux qui les ont élus et qu’ils ont oubliés. Ils verront de près la saleté qui envahit nos villes et nos villages. Ils verront et vivront surtout, s’ils veulent bien, les bousculades devant les transports en commun que subissent quotidiennement travailleurs et écoliers. Ils pourront s’inviter ainsi à «goûter» à la vétusté des transports en commun et s’enivrer en humant la saleté repoussante et innommable des conditions de voyage offertes aux usagers. Heureusement que l’entreprise publique «Etusa», qui encourage des créations similaires dans d’autres villes importantes, s’emploie avec succès à y remédier, lentement mais sûrement.
    Nos «invités» pourront même s’attabler dans un café inconnu au registre des services d’hygiène. Ils y siroteront un café, servi dans un verre qui a séjourné un «bref instant» dans une eau savonneuse douteuse...
    Au cours de leur flânerie, (flâner, c’est trop beau dire), ils essayeront peut-être aussi de prendre un taxi et se voir refuser d’être pris en charge parce que le préposé, libre de surcroît, ne va pas du côté d’Hydra ou El Mouradia. Mais qu’importe, pour eux, un coup de «mobile» et le chauffeur de «Monsieur» pourra le cueillir quelques dizaines de mètres plus loin. Et encore, si ce dernier ne le suit pas «pas à pas».
    Nos amis invités ne manqueront pas de se gargariser d’effluves échappées d’un égout éventré depuis presque «jadis», oserions-nous dire. D’autres odeurs enivrantes les accueilleront. Elles émanent d’amas d’ordures domestiques abandonnées et par les ménagères et par des éboueurs peu scrupuleux dans leur travail. Pour oublier, ils prendront une douche sous un balcon pour ne pas dire qu’ils se verront plutôt éclaboussés par un égouttoir percé dont l’échappée provient d’on ne sait où...
    Oui, c’est ça Alger, capitale d’un pays où les grandes métropoles subissent le même sort causé par une «ruralisation» effrénée des villes, causée par le chômage qui sévit dans l’arrière-pays et principalement, par la tragédie nationale qui a fait déserter nos campagnes et par une acculturation sournoise. Cette situation regrettable est hélas entretenue par un incivisme latent de l’Algérien qu’il faut impérativement mobiliser et motiver pour en faire un citadin digne de ce nom. C’est là toute une culture à repenser.
    Ce faisant, le citoyen ne pourra que hisser sa ville au rang d’une capitale mondiale digne d’être considérée comme la «vitrine du pays». Il y va de l’avenir touristique du pays que «Dame Nature» a si bien privilégié en le dotant de sites incomparables, notamment dans le Sud où se côtoient presque les beautés du massif du Hoggar et du Tassili N’Ajjer où sommeillent les éternelles peintures rupestres, témoins d’un autre temps.

    Abdelkrim AMARNI

  • QUI VEUT LA MORT DU SECTEUR DE L’AGRICULTURE? bartkat le premier suspect

     

    112.000 hectares menacés de détournement

    L'Expression, 25 Août 2010

    Le coup de grâce sera-t-il porté à un secteur dont la superficie se réduit inexorablement?

    C’est ce que révèle un rapport du ministère de l’Agriculture et du Développement rural qui précise que la superficie des terres déviées de leur vocation originelle a atteint 50.000 hectares en 2005.

    Main basse sur le foncier agricole! L’information qui vient d’être relayée par le journal One line TSA, qui affirme détenir une copie de ce rapport du département de l’agriculture, fait mention de plus de 110.000 hectares de terres qui seront amputées du patrimoine agricole dans à peine une dizaine d’années. D’ici l’horizon 2020, ils prendront une autre destination.
    Un coup de grâce à un secteur dont la superficie des terres cultivables est déjà réduite en peau de chagrin. Selon des chiffres officiels, les terres agricoles du domaine privé de l’Etat occupent une superficie de l’ordre de 2,8 millions d’hectares, soit 35% de la surface agricole utile. Il faut rappeler qu’en 1954, le secteur agricole disposait de quelque 118.000 km², soit 56% de la surface brute du nord du pays. Qui veut la mort du secteur agricole? La question doit être posée, comme on aurait pu introduire une plainte en référé. La réponse doit tomber rapidement.
    Il serait même criminel que les pouvoirs publics et les autorités directement concernées ne réagissent pas en temps voulu. Que restera-t-il en héritage aux générations futures? Une question récurrente dans les discours du président de la République. Du pétrole? Les experts prévoient une stagnation notoire de la production mondiale de l’or noir dès 2030.
    Cette ressource assure depuis plusieurs décennies plus de 98% des recettes en devises dont a besoin l’économie nationale ainsi que les salaires de plus d’un million et demi de fonctionnaires. Le salut, et la fin de la dépendance par rapport aux hydrocarbures, ne peut provenir que du développement d’autres secteurs, essentiellement de celui de l’agriculture. Comment ce défi, qui semble déjà bien compliqué, peut-il être relevé si les moyens de production et notamment la disponibilité de la surface de cette «matière» première, la terre, sont détournés de cet objectif? Au lendemain de l’Indépendance, les terres et les domaines agricoles ont fait l’objet de convoitises qui ont donné naissance à une «mafia du foncier» dont les seuls objectifs n’ont servi qu’à mettre le feu au prix du mètre carré (plus de 300.000 dinars dans certaines banlieues d’Alger) des terrains agricoles qui se sont transformés en terrain à bâtir. Une aubaine pour la spéculation immobilière. Il fallait mettre un terme à la saignée.
    Lors d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, le 11 mai 2010, il a été procédé à l’examen et à l’approbation d’un projet de loi fixant les modalités et les conditions d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat. «La terre est un patrimoine avec lequel la nation entretient un rapport exceptionnel pour en avoir été dépossédée durant la colonisation», avait tenu à rappeler, à cette occasion, le premier magistrat du pays qui a insisté quant à l’intérêt stratégique de ce projet à partir du moment où il s’agissait avant tout de la sécurité alimentaire des Algériens.
    «Voilà pourquoi, il importe de préserver la propriété de l’Etat sur les terres agricoles publiques, de les valoriser et de sanctionner sévèrement toute tentative de les détourner de leur vocation», avait souligné Abdelaziz Bouteflika.
    Il faut signaler que l’intervention du président de la république est tombée au moment où l’Algérie, qui s’est taillé la peu reluisante réputation de grand pays importateur de céréales dans le monde, s’apprêtait à exporter de l’orge pour la première fois depuis plus de quarante ans. Qui veut faire barrage à ce léger frémissement de l’agriculture algérienne qui doit encore importer à tour de bras pour satisfaire une demande nationale de plus en plus croissante? La preuve est donnée en ce mois sacré de Ramadhan où on a dû recourir à l’importation (4000 tonnes de viandes rouges...) pour tenter de juguler la spéculation.
    Le document du département de Rachid Benaïssa n’apporte pas de réponse à cette question. Pour expliquer, par contre, le détournement des terres agricoles, il indique que «les prélèvements sont essentiellement le fait de décisions prises par des autorités administratives (commune, daïra, wilaya) sur la base de projets d’utilité publique. Les plans directeurs d’aménagement urbain (Pdau), élaborés au niveau des wilayas sous la poussée de la tendance vers l’extension des villes, ont contribué à rogner sur les superficies agricoles». L’indice est sérieux et intéressant à cogiter: il dit tout bas ce que le citoyen algérien pense tout haut.

    Mohamed TOUATI

  • Les contradictions du temps en Algérie

    Par Hafid Soualili

    La vie est une école, on retient ses leçons grâce aux expériences, son maître est le temps, disait un sage, jadis. Cet adage m’est venu dans l’esprit quand j’ai entendu, hier, la déclaration du ministre de la Santé, Ould Abbes. Ce dernier a critiqué, lors d’un colloque ayant eu lieu à Alger, les pratiques des laboratoires pharmaceutiques mondiales et les chargeant d’être responsables « d’une grande tricherie », suite à la production de grandes quantités de vaccin contre la grippe porcine. Il a indiqué qu’il a mis en garde contre la campagne lancée par les laboratoires internationaux, même avant son accession à la tête du ministère de la santé, ajoutant que cela leur a permis de réaliser des bénéfices énormes, grâce à leur business. Ce que nous devons retenir de la déclaration du ministre qui a conservé son poste de responsable, s’il a avisé d’avance ses collègues au sein de l’ex gouvernement, pourquoi donc rien d’a été fait, et puis pour ce réveil tardif qui ne change rien, sachant que les 20 millions de dollars ont été déboursés et les 5 millions doses ont été acquises.
    De telles déclarations et des centaines d’autres thèses  confirment l’approche du complot et ce depuis la déclaration de l’OMS portant sur l’apparition du virus, en avril 2009, et que rien ne paraissait normal, à partir du moment où les laboratoires sont les seuls bénéficiaires, en l’occurrence Christian Couty en France et Alex Jones aux Etats-Unis. Mais la différence entre la déclaration algérienne et celles faites par les responsables occidentaux, c’est qu’elles sont venues en retard par rapport à celles faites par nos responsables. Si le ministre de la santé, ex ministre de la solidarité, a mis en garde, en sa qualité de médecin, contre une éventuelle suspicion qui enveloppait la nature du virus, pourquoi la réaction est venue très en retard. Cela pourrait être expliqué par le fait que la conduite du ministre s’inscrivait dans le cadre des mesures préventives, c’est-à-dire l’importation des vaccins afin d’éviter des surprises, comme tous les pays l’ont fait, même s’ils se sont basé sur une thèse. Mais cela ne peut pas justifier le fait que cette affaire n’a pas été évoquée à temps, et de lever le voile sur la vérité tardivement. La vérité ne peut pas être crue par tout le monde, selon Joseph Goebbels, le ministre de la propagande du régime hitlérien, qui a dis « mens, mens et puis mens à tel points que tu crois à ton mensonge et que les autres te croient. Alors étions-nous face à un gros mensonge que nous n’avons pas pu découvrir à temps ? Et sommes-nous capables de tirer les leçons, ou bien nous restons soumis à la logique du plus fort selon la théorie de Hegel, sur le maitre et l’esclave, c’est-à-dire le maître veut que le maître le reconnaisse comme maître.



     

  • Le fils d’un diplomate agressé et volé à Bouchaoui

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    Le fils d’un diplomate a été victime avant-hier à la mi-journée, d’une agression à l’arme blanche alors qu’il se trouvait près d’El Qaria, sur la route menant à la forêt de Bouchaoui, à l’ouest d’Alger. Un groupe criminel au nombre indéterminé l’a surveillé dès sa sortie de son domicile. Il a l’a abordé et délesté de son passeport, deux téléphones portables ainsi qu’une somme d’argent considérable, avant de prendre la fuite.

    • La victime s’est dirigée directement vers la brigade territoriale relevant de la gendarmerie nationale des Dunes. Les recherches ont alors commencé et après plus de dix heures d’investigations approfondies, les éléments de la gendarmerie ont réussi à arrêter un des agresseurs. Il s’agit, selon le Commandant Maalem Farès, chef de la gendarmerie de Chéraga, de M.Samir, 21 ans, qui a ensuite dénoncé son complice au cours de l’interrogatoire. Ce dernier, Farid S., 24 ans, a, à son tour, été arrêté, et l’enquête a révélé qu’il était impliqué dans plusieurs autres forfaits similaires.
    • Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la république près du tribunal de Chéraga qui a ordonné leur incarcération provisoire en attendant de compléter l’enquête.
    • Dans le même sillage, les unités de la sécurité routière de la gendarmerie ont arrêté hier, au niveau d’un point de contrôle à Ain Benian, un ressortissant camerounais âgé de 36 ans. Ce dernier était à bord d’une voiture noire de type Symbol qu’il avait loué auprès d’une agence de location de véhicules sise à Ain Benian en utilisant des documents falsifiés y compris le permis de conduire, et qu’il voulait vendre. Lors de la perquisition du lieu de résidence du mis en cause, des documents administratifs falsifiés ont été découverts. L’enquête a révélé que l’individu s’était spécialisé dans le vol et l’escroquerie. Il louait des véhicules qu’il revendait en utilisant de faux documents. Le procureur de la république près du tribunal de Chéraga a décidé de le placer en détention provision.
    • Par ailleurs, la brigade de la gendarmerie nationale d’Errahmania a procédé à l’arrestation avant-hier d’un groupe spécialisé dans le vol des câbles en cuivre, qui accomplissait ses forfaits au moment de la rupture du jeûne. Lors de cette opération, 40 kg de câbles en cuivre ont été saisis.
  • Ne fuyons pas notre triste réalité !

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    Il n' y avait pas de plus "grosse gueule" que moi pour défendre et mon pays et mes concitoyens à une certaine époque ( d'ailleurs j'en ai même perdu mon boulot pour être un peu "trop algérienne" pour la boîte qui m'employait, juste parce que je m'impliquais dans le combat, comme tant d'autres.. sans pour autant porter atteinte ou léser la société... Lasse de la justice et ses faux bonds pour mon dossier, j'ai fini par abandonner mon... ce qui m'est dû, car les "bras longs" je n'en connais point et n'en ai nullement envie de connaître!), mais force est de constater que beaucoup de vérités sont assénées par ce "futé", lequel d'ailleurs, comme nous en informe l'article, a été financé ( ou sponsorisé ) par l'Algérie!! Vous dites que ".. l'Algérie serait un concurrent très sérieux pour ses voisins et pour beaucoup d'autres pays...", je vous le concède! Mais n'était ce cette "politique" de la fuite en avant et du bricolage tous azimuts, elle aurait eu sa place depuis fort longtemps avec tous les bénéfices que cela aurait engrangé tant sur le plan humain, qu'économique et social.. Mais cela n'est pas le cas et pire encore : Que pensez, Cher Monsieur, de ce nouveau Ministre, permuté et parachuté de sa "pêche miraculeuse" vers un "Tourisme tout aussi miraculeux"!!? Au courant comme vous devez l'être des faits, cela ne vous a t-il pas paru ahurissant, qu' à peine débarqué dans le ministère, il y tient une réunion avec ses cadres et que vers la fin son premier programme "touristique" est de transformer la salle où se tenait sa fameuse réunion en salle de ... Prière!! Avec même ordre de commander le nécessaire qui va avec, en savates et je ne sais quoi, en plus je pense, d'installation de coins pour les ... ablutions!!! Quelle définition cet énergumène et ceux qui l'emploient donnent ils à la définition "TOURISME", dites le moi, s'il vous plait?! Oui, nos villes sont sales et repoussantes, oui nos villages ont perdu tout leur charme d'antan grignoté, tout les villes, par le béton hideux et e parpaing.. Oui la violence est le lot quotidien des algériens, même dans une petite banale discussion de.. foot!! Oui, des algériens souffrent de maladies que l'on croyait révolues ( telle la tuberculose et autres..) et n'arrivent pas à se faire soigner comme il se doit... Oui la jeunesse, pour la plus part, à défaut de se jeter en mer, se schoote avec tout poison qu'elle puisse avoir à portée de main...!! Le Tourisme fait normalement partie d'une Société, une Nation digne de ce nom tout comme la plus part de ses acquits : Education/Enseignement, Santé, Justice, Economie, Culture, Organisations civiles... etc. Cela ne se décrète pas, il reflète juste le visage du pays où l'on se trouve... pour l'anecdote ( amère, faut le dire!) : La Cité ou je réside actuellement, en dehors d'Alger, d'une superficie de quelques 4 ou 5 kilomètres carrés et où, il faut l'avouer, les citoyens qui y résident pour la plus part essayent d'améliorer leur environnement comme ils le peuvent ( mis à part quelques "je m'en foutiste"), n' a plus aucune benne ni bac à ordures depuis la fin du mois de Ramadan de l'année passé!! "Ils" les ont tous enlevés et mis des écriteaux " ne pas jeter...", à telle enseigne que moi même je dois remettre aux amis qui passent me voir des sacs... à jeter chez eux dans une benne!! L' A P C est en plein milieu de cette immense cité mais... Essayons de regarder notre triste et hideuse réalité, et ce dans tous les domaines, bien en face et pour y remédier il nous faut consentir énormément d'efforts et de sacrifices mais qui va.. allumer l'étincelle ? Cordialement.

    HALIMA G.

  • le déclin du nain

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    Pour comprendre l’animosité du président Abdelaziz Bouteflika envers la Cour des comptes qui vient d'être réactivée malgré lui (lire article), il faut remonter à janvier 1979. Boumediene venait de mourir et la guerre de succession faisait rage. Parmi les prétendants, Abdelaziz Bouteflika. Il fait valoir son statut de « dauphin ». La Sécurité militaire de Kasdi Merbah intervient et écartera d’un revers de la main cette candidature. Kasdi Merbah, « une de ses bêtes noires » comme le confirme le général Nezzar, exhibe les dossiers accumulés par la police politique sur Bouteflika depuis 1963 et notamment un dossier dont personne n’avait jusqu’alors entendu parler : les détournements par Bouteflika des reliquats budgétaires des ambassades algériennes, versés dans une banque Suisse et dont Merbah a tous les détails. 
    L’accusation était lourde et passible de condamnation à mort. Bouteflika le savait. Boumediene n’était plus là pour le protéger. Il chercha d’abord à « rembourser » les sommes détournées. Le 5 janvier 1979, soit une semaine à peine après le décès de Boumediène, Bouteflika remet au Trésor public un chèque libellé en francs suisses d’une contre-valeur de 12 212 875,81 DA tiré de la Société des banques suisses à Genève. Il ne rapatriera pas d’autres sommes, ce qui irritera fortement les autorités qui s’estimaient fondées à considérer ces légèretés comme une marque de mépris à leur endroit. Le chèque remis par Bouteflika était, en effet, loin de correspondre aux chiffres que détenaient les services de renseignements de Kasdi Merbah : Bouteflika aurait « oublié » de s’expliquer sur la disparition de 58 868 679, 85 DA. Il négligera, de plus, d’accompagner ces remboursemensts de justificatifs qui les auraient validés aux yeux du Trésor public, comme le lui demandait Chadli Bendjedid.
    Cette carence allait précipiter le déclenchement de la procédure judiciaire.
    L’affaire est lancée, sur fond de luttes d’appareils.
    Chadli saisit la Cour des comptes.
    L’enquête de cette institution aboutit à un premier arrêt qui sera prononcé le 8 août 1982 à l’encontre et qui « met en débet Abdelaziz Bouteflika pour une somme dont la contre-valeur en dinars représente 58 868 679, 85 DA et qui reste à justifier ». La Cour explique que ce montant « est l’aboutissement des longues investigations de l’institution tant au niveau de la Trésorerie principale d’Alger qu’à celui du ministère des Affaires étrangères »
    Ce furent, en effet, de « longues investigations ». 
    Elles portèrent un premier préjudice à Bouteflika qui se voit d’abord suspendu du Comité central du FLN « en attendant son exclusion par le congrès ». Le comité central, réuni ce jour-là en 6e session, signale que « le concerné s’engage à restituer les biens et dossiers du parti et de l’Etat en sa possession », parle de « dossier au contenu grave » qui justifie de « saisir la justice de l’affaire ».
    L’enquête fut menée ensuite sur plusieurs fronts. Elle établit comment le ministre Bouteflika s’y est pris pour détourner pareille somme d’un Trésor public pourtant vigilant. La Cour des comptes donne, dans El Moudjahid du 9 août 1983, des détails précis sur la façon dont ces sommes ont été dévoyées : «Agissant alors en qualité de ministre des Affaires étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions n° 20 du 14 février 1966, n° 33 du 1er décembre 1966, n° 36 du 1er mai 1967, n° 68 du 1er octobre 1969 :
    - en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières ;
    - en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités ;
    - en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir la même destination. » (1)
    La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».
    Bref, aux yeux de l’instance judiciaire, Abdelaziz Bouteflika a donc bien détourné ces sommes de 1965 à 1978.
    Bouteflika s’est maladroitement défendu contre tous ces griefs, accumulant dérobades, confusions et bévues. Il refusa obstinément de se présenter à Alger devant la Cour des comptes, obligeant les magistrats instructeurs à se déplacer à Paris et à Genève pour l’entendre. L’idée de se soustraire à la justice n’était pas pour inciter les juges à de clémentes dispositions à son égard.  Il se fourvoya ensuite dans des explications contradictoires pour justifier ces placements occultes des fonds des Affaires étrangères sur des comptes suisses. En privé, il soutenait que l’argent devait alimenter « une caisse noire indispensable aux financements secrets de certains mouvements de libération ». Aux magistrats de la Cour des comptes il donna une toute autre version, invoquant la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. Un argument aussi léger ne pouvait que l’enfoncer davantage.
    Dans son arrêt, la Cour des comptes se fit d’ailleurs une joie de le démolir sans ménagement : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’Etat. » (1)
    Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait un verdict sans appel : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. » (1)
    La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor, un montant qui, ramené à la parité de 2010, avoisinerait les 300 milliards de centimes.
    Des mesures conservatoires sont prises à son encontre dans le cadre de l’enquête judiciaire. Son passeport diplomatique lui fut confisqué et son traitement de haut fonctionnaire suspendu. Deux de ses villas sont saisies.
    Bouteflika échappa cependant à la prison alors que trois de ses collaborateurs impliqués dans le détournement ont passé quatre années en à El-Harrach.
    « Sans l’intervention magnanime de Chadli, Bouteflika aurait fait plusieurs années de prison pour détournement de fonds publics », confirme Ahmed Taleb Ibrahimi, qui était dans l’entourage de Chadli en qualité de ministre conseiller à la Présidence puis de ministre des Affaires étrangères à partir de 1984. (2) Chadli Bendjedid, qui n’aime pas évoquer cet épisode, se contente d’une formule miséricordieuse : « Ce n’était pas dans ma nature d’enfoncer d’anciens collaborateurs en mauvaise passe. J’ai fait ce qu’il fallait faire envers Bouteflika. » (3)

    Chadli ne voulait pas que Bouteflika ait des ennuis

    Il fallait bien de la miséricorde présidentielle, en effet, pour sauver Bouteflika d’une affaire très mal engagée pour lui.
    Non seulement Bouteflika échappa à la prison mais il obtint de Chadli l’assurance qu’il pouvait rentrer au pays sans être inquiété à son arrivée à Alger. « Il a envoyé plusieurs messagers à Chadli en 1984 pour en arracher la promesse qu’il pouvait rejoindre l’Algérie sans risque, soutient le général Benyellès. Chadli m’a dit, et je peux en témoigner, de transmettre à Bouteflika qu’il pouvait rentrer sans problème. “Je lui en donne ma parole”, a-t-il ajouté. Chadli ne voulait pas que Bouteflika ait des ennuis. » (4)
    Les mesures conservatoires prises à son encontre dans le cadre de l’enquête judiciaire seront levées une à une. Son passeport diplomatique lui fut rendu sur instruction de Chadli, qui lui rétablit en outre son traitement de haut fonctionnaire.
    Bouteflika négocia ensuite avec succès la restitution de sa villa de Sidi Fredj confisquée par le wali de Tipaza et gendre de Chadli, Kaddour Lahoual, qui prévoyait d’en faire un bâtiment administratif. Il ne s’arrêtera pas là. L’étrange « opposant » Bouteflika bénéficiera ensuite d’une somptueuse demeure de 22 chambres située sur les hauteurs d’Alger, Dar Ali Chérif, en compensation d’une villa qu’il occupait.
    Chadli l’avait sauvé !
    Quinze plus tard, en novembre 1999 à Monaco, Bouteflika, devenu président, oubliait tout cela et qualifiait  Chadli de « quelqu'un qui n'est pas aviateur, mais qui a pris les commandes d’un Boeing 737 », regrettant que « Chadli qui est resté finalement autant de temps au pouvoir que Boumediène a curieusement mis le même temps pour détruire tout ce que Boumediène avait construit ». (5)
    Devant la journaliste du Financial Times, il poussera un peu plus loin le dénigrement :      « J’étais surpris un jour d’apprendre par la télévision que le chef de l'Etat algérien de l’époque et le chef d'Etat français de l’époque, que Dieu ait son âme, avaient eu un entretien en tête-à-tête de dix heures. Je connais les deux, je sais que le chef de l'Etat français pouvait parler pendant dix heures. Je ne suis toujours pas sûr que le chef de l'Etat algérien — et il est toujours vivant — pouvait, lui, parler pendant une demi-heure, pour dire des choses très essentielles. » (6)
    Il répétera cette odieuse comparaison entre Chadli et Mitterrand, avec plus d’emphase, à la télévision égyptienne, soulevant une tempête d’indignation au sein de l’opinion algérienne.
    « Quand j’ai entendu, de mes propres oreilles, ces propos peu honorables sur Chadli, j’ai été tellement outré que j’ai réagi par un article dans El Khabar, se rappelle Benyellès. J’ai rappelé à Bouteflika qu’il a accepté d’être le ministre de cet “ignorant” qu’il insulte aujourd’hui devant les étrangers, qu’il en a été le subordonné au gouvernement et au Bureau politique, qu’il a bénéficié de son indulgence à propos des fonds qu’il avait détournés et que sans cette indulgence il aurait dormi en prison… Comment un personnage qui a mangé dans la main de Chadli, et je mesure mes mots, peut-il être à ce point ingrat ? En fait, Bouteflika est un “haggar”, un terme intraduisible, qui dépeint un homme à la versatilité mesquine, qui passe de la servilité à l’arrogance selon qu’il soit vulnérable ou puissant. » (7)

    Lematindz

    Source : Mohamed Benchicou : Bouteflika, une imposture algérienne, Ed Le Matin, 2004

    1. El Moudjahid, 9 août 1983
    2. Mohamed Benchicou : Bouteflika, une imposture algérienne, Ed Le Matin, 2004
    3. Id
    4. Id
    5. Financial Times, 19 juillet 1999.
    6. Mohamed Benchicou : Bouteflika, une imposture algérienne, Ed Le Matin, 2004
    7. Id

  • Un indice du déclin de Bouteflika : la Cour des comptes réactivée contre son gré

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    Bouteflika a perdu la bataille de la Cour des comptes : le Conseil des ministres vient d'adopter une ordonnance permettant de la réactiver et même d’élargir ses attributions (1). Pourtant, depuis 1999, Bouteflika n’a jamais voulu entendre parler de cette institution constitutionnelle de contrôle, qui lui rappelle de très mauvais souvenirs. Il l’a mise en  quarantaine, ignorée, abandonnée et, pour tout dire, sabotée. Il a refusé, entre autres, de  publier le rapport annuel de l’institution au Journal officiel, alors que c'est une obligation législative. Il a bloqué le statut de ses magistrats. Le syndicat des magistrats de la Cour des comptes avait, on le rappelle, dénoncé à plusieurs reprises la situation catastrophique de la Cour des comptes, muselée et moribonde. « N'eût été la consécration constitutionnelle de cet organe de contrôle, on peut penser que Bouteflika aurait dissout la Cour des comptes, réglant à son tour des comptes », écrit Djilali Hadjadj, président de l’Association algérienne contre la corruption, dans le livre « Notre ami Bouteflika ».

    Bouteflika a des raisons de tenir rancune à la Cour des comptes. C’est cette institution qui le jugea en 1983  « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères »,selon la formule d’inculpation. L’actuel Chef de l’Etat, qui était ministre des Affaires étrangères, était accusé d’avoir placé sur des comptes particuliers en Suisse, entre 1965 et 1978, et à l’insu du Trésor algérien, les reliquats budgétaires de certaines ambassades algériennes à l’étranger. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes concluait ceci : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. »On comprend que Bouteflika la déteste.M. Hadjadj, nous apprend ainsi que Bouteflika a essayé, suite aux recommandations de la Commission Sbih qui avait planché sur la réforme des institutions de l'État, de substituer à la Cour des comptes une Inspection générale de l'État placée directement sous la tutelle de la présidence de la République. « Mais, visiblement ce projet n'était pas pour plaire aux autres décideurs du pouvoir », nous précise Hadjadj. pour

    En attendant, la Cour des comptes a agonisé pendant près de douze ans !

    Voilà qu’elle réapparaît donc.El-Watan nous apprend que l’ordonnance modifiant et complétant l'ordonnance n° 95-20 du 17 juillet 1995, relative à la Cour des comptes», apporte élargit les missions de la Cour des comptes sur le plan de la prévention et de la lutte contre les diverses formes de fraudes, de pratiques illégales ou illicites, portant atteinte au patrimoine et aux deniers publics. «Dans le même temps, la Cour des comptes est désormais habilitée à formuler des recommandations visant au renforcement des mécanismes de protection des deniers publics, et de la lutte contre les fraudes et préjudices au Trésor public ou aux intérêts des organismes publics soumis à son contrôle» Le champ de contrôle de cette institution sera également élargi. Elle aura désormais la latitude de surveiller les entreprises publiques et celles dans lesquelles l'Etat détient la majorité des actions. «En second lieu, il y aura l'extension du champ de contrôle dévolu à la Cour des comtes, à la gestion des entreprises dans lesquelles l'Etat détient une participation majoritaire au capital ou un pouvoir prépondérant de décision», ajoute la même source. La nouvelle ordonnance souligne que «la Cour des comptes s'assurera de l'existence, de la pertinence et de l'effectivité des mécanismes et procédures de contrôle et d'audit interne, chargés de garantir la régularité de la gestion des ressources, la protection du patrimoine et des intérêts de l'entreprise, ainsi que la traçabilité des opérations financières, comptables et patrimoniales réalisées. Le renforcement du rôle de la Cour des comptes et de l'IGF vise, explique-t-on dans le même texte, à protéger les capitaux et participations de l'Etat et à garantir la bonne gouvernance des entreprises.

    Autrement dit, depuis l’arrivée de Bouteflika, ces tâches de « prévention et de la lutte contre les diverses formes de fraudes portant atteinte au patrimoine et aux deniers publics », de « lutte contre les fraudes et préjudices au Trésor public » et de « protection des capitaux de l’Etat », n’étaient pas assurées.

    Ceci explique cela…

    Samia B. – Lematindz

    (1) El Watan, 26 août 2010

  • Les forces américaines en Irak : retrait ou redéploiement ?

    par Tewkif Hamel

    Au Moyen-Orient, il n'y a pas de place pour les faibles, surtout à l'heure de l'hégémonie américaine. Un constat que la région devrait graver dans ses doctrines et plans de défense.

    La fin de la guerre froide fut une rupture stratégique dans les rapports de force internationaux, les Etats-Unis sont devenus plus interventionnistes dans les affaires intérieures des autres régions, en particulier les plus vitales pour leurs intérêts, sécurité, propérité. Environ neuf ans après le 11-Septembre, la région est devenue plus volatile à cause de faiblesses structurelles, réticence des régimes en place à mener les réformes indispensables et l'influence des puissances extérieures. Le projet américain du «Grand Moyen-Orient» se traduit par plus d'interventionnisme sur le plan politique, plus de libéralisme sur le plan économique et par un renforcement de la présence militaire dans la région sur le plan stratégique.

    La présence militaire américaine s'est énormément élargie depuis le 11 septembre 2001. En 2009, les Etats-Unis avaient pas moins de 865 bases militaires à l'étranger. L'ensemble de ces infrastructures physiques du Pentagone, évalué à 146 milliards de dollars, constitue le cadre essentiel pour soutenir la stratégie de sécurité nationale et appuyer les forces militaires dans le monde via, de manière concise, «la posture de bases militaires» qui est un reflet significatif des intérêts de sécurité nationale américaine dans le monde entier. Elle servira comme élément central de la stratégie pour les décennies à venir. La totalité de cette posture est plus importante et ne se réduit pas au département de la Défense. En d'autres termes, la posture de défense globale des Etats-Unis comprend la taille, l'emplacement, les types et les capacités de leurs forces militaires avancées. Elle constitue un élément fondamental de leur capacité de projection de puissance et d'entreprendre des actions militaires au-delà de leurs frontières. La posture de défense globale permet aux Etats-Unis d'assurer les alliés, dissuader les adversaires et ennemis potentiels de l'agression et les défaire si nécessaire.

    De 1798 à 1993, on recense 234 cas dans lesquels les Etats-Unis ont utilisé leurs forces armées à l'étranger dans des situations de conflit réel ou potentiel ou à d'autres fins que celles en temps de paix.1 Depuis la fin de la guerre froide, on assiste en moyenne à une intervention militaire de grande ampleur tous les 18 mois - de 1989 à 2003, les Etats-Unis sont intervenus par la force militaire significative à neuf reprises.2 Et il y a peu de chance que cela change dans l'avenir si ce n'est une sélection quant aux zones d'intervention. Les Etats-Unis seraient plus sélectifs, et le Le retrait de leur forces en Irak n'est pas un événement exceptionnel mais qui devrait être remis dans son contexte, c'est-à-dire la reconfiguration de la présence militaire américaine à l'étranger. A ce titre, il est à noter que les quatre précédentes séries, ayant lieu en 1989, 1991, 1993 et 1995 avaient conduit à la fermeture de pas moins de 350 installations militaires. Le processus fut amorcé en 1988 afin de permettre au gouvernement américain la fermeture ou le réalignement des bases militaires jugées non nécessaires et réviser la totalité des actifs militaires en vue d'économies budgétaires sur l'opérationnel et l'entretien. Le but final est d'obtenir une efficience maximale des moyens militaires en ligne avec les objectifs du Département de la Défense et du Congrès et ce en dépit des difficultés politiques soulevées.

    Cela dit, la présence internationale des militaires américains est vaste et coûteuse. Au 20e siècle, le gouvernement a fait élargir cette présence à travers une variété de mécanismes. C'est ainsi que, en 2004, l'administration Bush a annoncé ce qui était décrit comme une «révolution» ou le processus de restructuration le plus complet des forces militaires américaines à l'étranger depuis la fin de la guerre de Corée. Peu de temps après, le Département de la Défense a publié un rapport définissant les principes clés d'une présence globale et intégrée et censée fonder la stratégie qui décrit les ajustements à apporter à la posture de présence. C'est dire que l'environnement stratégique contemporain supposé menaçant sinon dangereux conduit les Etats-Unis à se focaliser sur l'«agilité» étant la nature «volatile, incertaine, complexe et ambiguë» de la menace. L'un des impératifs de la nouvelle stratégie est de garantir l'accès à toutes les régions du monde, en particulier celles riches en pétrole et ressources naturelles notamment le «Grand Moyen-Orient».

    Les contraintes budgétaires, l'hos-tilité des populations dans différentes régions dans le monde à la présence militaire américaine ont conduit les Etats-Unis à réduire leur empreinte militaire dans le monde. Dans la région de la Méditerranée et du Grand Moyen-Orient, Américains sont l'OTAN, leur 6e flotte, leurs bases militaires en Europe, le commandement africain et le commandement central. A ceci s'ajoutent des accords bilatéraux signés avec des pays clés. Toutefois, il est primordial de noter que l'adaptation de la stratégie américaine a commencé avec l'administration Clinton. Le réexamen de la posture globale annoncé par l'administration Bush ne sous-entend pas principalement le retrait des forces militaires américaines à travers le monde, plutôt la reconfiguration de l'armée américaine en s'appuyant et appuyant une structure de forces plus faciles à déployer à l'avenir; le repositionnement des forces américaines a commencé bien avant que le réexamen de la posture globale soit adopté; en dépit d'une emphase rhétorique quant au soi-disant accent mis sur les lieux, non sur les bases, en termes de ce réexamen, de nouvelles installations et bases permanentes furent envisagées dans certaines régions, notamment en Asie centrale, en Afrique; la guerre en Irak a compliqué les plans de l'administration Bush quant au repositionnement des forces américaines; il est peu probable que le réexamen de la posture globale permettrait de faire des économies ou ne pas gaspiller l'argent des contribuables.

    Dans le passé, les forces déployées à l'avant ont été stationnées à l'étranger pour défendre les intérêts des Etats-Unis directement et de façon décisive par l'action militaire, habituellement de concert avec les forces alliées. Bien sûr, dans la préparation de la mission de défense militaire, les forces américaines déployées à l'avant visaient à dissuader le pacte de Varsovie et faire échouer ses plans offensifs. Mais depuis que les menaces venant des forces conventionnelles et stratégiques soviétiques contre les Etats-Unis ont pratiquement disparu dans un avenir prévisible, une nouvelle stratégie militaire renforçant la présence mondiale fut amorcée, mais réduite en nombre bien que se voulant adaptée à la nouvelle ère. C'est-à-dire désormais au lieu d'avoir de grandes bases et installations à l'étranger, il est préférable d'avoir plus de bases ou de sites d'entraînement sinon de prépositionnement de matériels, mais dans des régions différentes et dispersées. En particulier, tout près des zones jugées instables et vitales pour les intérêts américains. Ce type de déploiement plus petit et plus rapide serait évidemment soutenu, le cas échéant, par une force écrasante directement depuis le territoire américain. L'hostilité des populations à la présence américaine et les contraintes budgétaires ont conduit les Etats-Unis à chercher une autre forme de présence susceptible de protéger leurs intérêts à faible coût.

    C'est ainsi que depuis la fin de la guerre froide, la version de la stratégie militaire nationale américaine tourne autour d'une stratégie de défense «1-4-2-1» selon laquelle l'armée est appelée à défendre la patrie «1»; à dissuader l'agression dans quatre régions du monde (Europe, Nord de l'Asie, Moyen-Orient et Sud de l'Asie) «4 »; maintenir la capacité pour vaincre rapidement des adversaires dans deux conflits dans ces régions simultanément «2»; et être en mesure d'effectuer un nombre limité de petites opérations et gagner de façon décisive - jusques et y compris forcer un changement de régime et occuper le pays - dans l'un de ces conflits à un moment et lieu de notre choix «1». Cette approche «1-4-2-1» définissant les objectifs opérationnels et les risques et appliquée à travers toutes les forces permet de répondre à ces défis stratégiques, mais était conçue pour devenir l'une des composantes d'un spectre de possibilités de réponses stratégiques au terrorisme mondial et des Etats voyous, plutôt que d'une catégorie distincte de capacité.

    En réalité, cette stratégie n'était pas suffisamment claire sinon ne suffisait pas vraiment à concevoir une structure de forces adaptée à un avenir prévisible. Autant dire la vraie question est de savoir «quelle proportion de la capacité de combat, écrit Peter Pace, Vice Chair Joint Chiefs of Staff, de la nation que nous voulons être en mesure de livrer partout dans le monde, et dans quels délais ?». Afin de compléter cette stratégie et donner des orientations plus concrètes sur ce qu'il faut faire et ce qui est nécessaire pour combattre au 21e siècle, tout en «reconnaissant que le budget de la défense ne sera pas financé aux niveaux des années précédentes» et qu'au cours des prochaines années la structure des forces doit être adaptée et la «mettre en phase avec les réalités politiques et fiscales actuelles», R. Rumsfeld tenta de le faire autour de la formule «10-30-30». Le Secrétaire à la Défense fait valoir que chacun des services doit être en mesure de se «déployer sur un théâtre lointain dans 10 jours; défaire un ennemi dans 30 jours; et être prêt pour un combat supplémentaire de 30 jours encore». Jason Sherman fait valoir que ces objectifs sont les nouveaux critères de référence d'évaluation de «l'armée [qui] se rend compte que ses forces doivent être plus légères et plus rapides à atteindre ces objectifs».3 En fin de compte, selon A.K. Cebrowski, «l'objectif global de ces modifications est de maintenir l'avantage concurrentiel des Etats-Unis dans la guerre».

    Le retrait annoncé de l'Irak doit être appréhendé dans le contexte. C'est-à-dire avec la fin de la guerre froide, la stratégie américaine a connu une évolution vers une posture expéditionnaire qui nécessite de petites bases et déploiements à l'étranger qui pourraient être soutenus par une force écrasante directement depuis la zone continentale des Etats-Unis. La nature imprévisible, changeante, insaisissable de la menace sont derrière le changement de cette posture. Sous la bipolarité, l'ennemi était identifiable, territorialisé, ce qui a justifié une posture garnison, c'est-à-dire de grands déploiements et des forces écrasantes tout au long des frontières de l'Union soviétique. La réduction des forces américaines en Irak n'est finalement que l'adaptation et l'ajustement de la situation irakienne (l'exception) à la stratégie globale qui, elle, est élaborée en fonction d'objectifs mondiaux. Simplement dit, le maintien de ces 50.000 soldats traduit et démontre la volonté de «planter un drapeau» ou, du moins, l'occasion de «montrer le drapeau» dans une des régions les plus stratégiques du monde, et qu'ils n'ont nullement l'intention de partir, si ce n'est revenir en cas où la situation se dégrade. C'est-à-dire que leurs intérêts soient remis en cause. Tant que leurs intérêts sont en sécurité, les Américains garderont un oeil sur l'Irak mais de loin.

    1 La liste ne comprend pas les actions secrètes et clandestines à l'étranger ni les nombreux cas où les troupes américaines étaient stationnées à l'étranger depuis la Deuxième Guerre mondiale dans le cadre d'occupation ou de participation à des organismes de défense et de sécurité collective ni les accords sur les bases ou d'assistance militaire de routine ou les opérations de formation. Les cas diffèrent grandement selon le nombre de forces employées, la finalité, l'étendue des hostilités et la situation par rapport au droit interne ou international. Cinq de ces cas sont déclarés guerres: la guerre de 1812, la guerre du Mexique de 1846, la guerre hispano-américaine de 1898, la Première Guerre mondiale déclarée en 1917 et la Seconde Guerre mondiale déclarée en 1941. Certains de ces cas ont été étendus en engagements militaires qui pourraient être considérés comme des guerres non déclarées. Il s'agit notamment de la guerre maritime non déclarée contre la France de 1778-1800 ; la première guerre dite barbare contre Tripoli de 1801-1805 ; la seconde guerre dite barbare contre Alger de 1815 ; la guerre de Corée de 1950-1953; la guerre du Vietnam de 1964-1973 ; et la guerre du Golfe de 1991. Dans certains cas, comme la guerre du golfe Persique contre l'Irak, le Congrès a autorisé l'action militaire mais il n'a pas déclaré la guerre.

    2 De 1989 à 2003, les Etats-Unis sont intervenus par la force militaire significative à neuf reprises: Panama (1989), Somalie (1992), Haïti (1994), en Bosnie (1995-96), au Kosovo (1999), Afghanistan (2001) et l'Irak (1991, 1998, 2003). Cette interventionnisme est une affaire bipartisane - cinq interventions ont été lancées par les administrations républicaines, quatre par les administrations démocrates et cela au-delà du la présumée de la mythique distinctions doctrinales. L'administration prétendûment «réaliste» de George HW Bush, par exemple, a lancé deux interventions menées à des fins humanitaires (Somalie) ou pour éliminer un dictateur et l'effet d'un changement de régime (Panama). La soi-disant «internationaliste libérale» administration Clinton a effectué trois interventions militaires sans l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies (deux au Kosovo et en Irak en 1998) malgré les objections du public ou de plusieurs des membres permanents du Conseil. Au moins une intervention, en Haïti en 1994, a été entreprise pour supprimer explicitement une dictature, réinstaller une démocratie, et l'effet d'un changement de régime. Mais ses deux interventions dans les Balkans visent aussi en partie à saper le pouvoir de Slobodan Milosevic.

    3 Jason Sherman, “Rumsfeld's New Speed Goals,” Defense News, 12 avril 2004.

  • Annaba: Des habitants bloquent la route

     

    par A. Ouelaâ

    De nombreux jeunes habitant la localité dite «Le Central» relevant de la commune d'El-Hadjar, dans la wilaya de Annaba, ont bloqué, hier aux environs de midi, la RN 16 à hauteur du pont de la passerelle en brûlant des pneus et dressant des blocs de pierre. Sur place les contestataires qui n'en sont pas à leur première protestation, ont fustigé les responsables concernés sur les promesses faites concernant l'aménagement de leur localité, notamment l'état des routes qui sont poussiéreuses en été et impraticables en hiver.

    La circulation routière dense sur cet axe reliant Annaba à Dréan jusqu'à Bouchegouf, Souk-Ahras et Tébessa a été déviée par le centre-ville d'El-Hadjar créant un véritable bouchon.

  • commentaire de qlq algerien decus ,affligés,degoutés par aggissements de nos gouvernants algeriens tous corrupus depuis 1962


    • Posté par lehrani, 26 Aout, 2010
      Je vais vous raconter une histoire vécue par ma petite personne au collège. Un lundi matin, nous avions cours de morale et éducation civique,les "soixantenaires" doivent connaître ça, avant de commencer le cours donc, notre professeur, un vieux MONSIEUR, cigarette toujours au bec, l'air sérieux, d'une manière ferme apostropha un élève, dont je tairais le nom, il se reconnaîtra s'il lit ces quelques lignes, en ces termes" Monsieur T... ne vous a-t-on jamais appris, qu'a la vue d'un cortège funèbre, il fallait impérativement se lever et ôter son chapeau, et, ne se rassoir qu'après son passage? Notre Prof avait entraperçu notre camarade assis sur un banc de la place publique au moment ou le cortège, doucement, se dirigeait vers le cimetière. Voyez-vous, cette remarque, m'est restée comme une marque indélébile dans la tête, à travers les années. Elle me permet à chaque occasion de jauger, mon temps à l'aune du temps présent. Et bien, la différence est sacrément importante, bien sûr à l'avantage des temps anciens. Méditons, Messieurs, Méditons. Il n'est jamais trop tard. J'espère que notre beau pays sortira de l'ornière dans laquelle on la enfoncé. image
    • Posté par elbarani, 26 Aout, 2010
      L'Algérie est toujours là mais posons-nous une petite question: quelle est la repréesentation d'une Algérie indépendante avait nos concitoyens lorsqu'ils ont déclenché la guerre de libération nationale? une Algérie arabisée et islamiste, une Algérie démocratique à la française, une Algérie à l'égyptienne,...? mettez-vous à la place de Messali El Hadj, de Abane, de Yacef Saadi, de qui vous voulez en fin de compte. Premier modèle (que moi j'ai vécu): Bab El oued juste dans la fin des années 70( nous ne sommes pas avant 1962):« je descends avec mes trois copains de Notre dame D'afrique en Trolley-bus. Je demande l'arrêt au Chauffeur car cet arrêt-là est facultatif (l'arrêt à l'extérieur en porte la mention). Le Trolley s'arrête au terminus. Nous allons du côté du café l'olympique pour voir le tableau des résultats sportifs. On remarque que juste en face de la station de taxi, des copains du quartier , prenaient des bières. ON s'est barré parce que nous n'avons pas le même âge (lakdar kho!!) Les taxis peints en jaune et les chauffeurs en uniforme attendaient qui voulait monter. On se demandait quel film on allait voir et quel cinéma: Atlas, Marignan, Variétés, Plaza , la Perle, Monciné, Richelieu ...Pourtant, il y avant « le Bon, la Brute et le Truand». Non, on décide d'aller au centre ville, pour draguer et peut-être se prendre une bonne frite et une bière au Bar Marhaba de la Rue Charras (Hamani). On verra le film en deuxième matinée ou en soirée. On était lycéen et on parlait de nos copains qui allaient passer leur bac en sciences ex. ou en maths en français. En route , on s'arrête chez un buraliste ( Rue d'Isly en face du Milk Bar) et on se paie à 0,55 dinars le dernier Blek et un Zembla. L'un des copains s'achète un salut les copains et un disque de Gérard le Normand (45 tours). On nous a dit que cette semaine, au Casif à Sidi Ferruch, on attend Nana Mouskouri et Frédérique François. L'un des copaisn nous dit que son grand frère (22 ans) va aller en Pologne puis en Espagne en fin de semaine (Pas de Visa)....» CE que je décris est vraiet se résume en : Bilinguisme, cinéma, théâtre, voyages, foot-ball,études, les fêtes, la drague, ktabat cinima (les illustrés)...Uavec une ne dictature en arrière-plan et un régime socialiste à la cubaine. On n'aimait pas nos gouvernants mais on aspirait à un meilleur idéal. On ne traversait pas la méditérannée en flouka. Bien au contraire, on ne voulait pas rester en France. Aujourd'hui, un autre modèle et une autre réalité qui plaît à beaucoup: kamiss,les halakates, les barbes, les foulards avec fesses en l'air, les journaux en arabe, la bouffe partout, le pain dans la rue, le trabendisme, violence, aucune vie culturelle à part la mosquée et les livres de religion musulmane. Alors à nous tous de voir lemodèle à choisir. Excusez-moi, je reviens à Blek le Roc!! image
    • Posté par kaci, 26 Aout, 2010
      Encore des pleurniches!? L'alternative doit etre d'abod culturelle. Combien parmi les arabophones consoivent une Algerie plurielle? S'il en existe la peine est à moitié reglée. Mais la RADIO KALIMA EST L'EXEMPLE, JE DIRAIS QUE MALHEUREUSEMENT DES BOUTEFLIKA IL Y EN A BEAUCOUP MEME DANS L'OPPOSITION. image
    • Posté par Ghanima, 26 Aout, 2010
      Rendez-nous notre indépendance et notre liberté arrachées aux prix de lourds sacrifices , rendez-nous le sourire , la joie et l’espoir perdus de l’été 62 , rendez-nous notre Algérie aux couleurs resplendissantes et aux parfums énivrants, rendez nous notre Algérie ou il fait bon d’y vivre , l' Algérie de l’hospitalité , de la tolérance et de la diversité , rendez -nous notre Algérie de la justice , de honnêteté et du respect mutuel comme au bon vieux temps, rendez- nous notre Algerie ou seront bannis la corruption , le gain facile et la discrimination des salaires , rendez-nous notre Algérie ou seront bannis l’oppression intégriste , l’inquisition et ses dogmes sclérosants , rendez-nous notre FLN patrimoine historique et inaliénable du peuple tout entier, rendez-nous nos plages au sable fin et doré que vous avez fait polluer , rendez-nous nos jardins féeriques aux milles et une fleurs que vous avez négligés , rendez-nous nos villes et villages que vous avez défigurés , rendez-nous nos terres si fertiles que vous avez détournées ou abandonnées , rendez nous nos richesses que vous avez volées ou gaspillées…Rendez-nous notre Algérie que vous nous avez volée. image
    • Posté par Arris, 26 Aout, 2010
      C'est trop tard, le mal est profond et le remède est mort ! Oui le remède est mort. Notre seul salut était notre culture et maintenant elle est morte. 300 000 professeurs adhérents a la MSP, ces même professeurs qui éduquent nos enfants dans la tradistion des coordoniers Egyptiens et qui ont inventé une culture virtuelle.. C'est trop tard, la preuve les intelectuels ont tous compris qu'il ne reste plus rien a faire en Algérie. La plupart ils sont en FRANCE, CANADA, USA, DUBAI.... et ils rêvent d'une Algérie imaginaire morte avec ABANE, BENMHIDI, DIDOUCHE, MATOUB, MAMMERI..... Le mal est fait. Aujourd'hui l'igonorance est renne chez nous. L'ignirance ça se mesure aussi a la propreté. A vous de juger. image
    • Posté par Atala, 26 Aout, 2010
      M. Demos, L'Algérie est blessée, son histoire falsifiée, sa culture travestie, ses institutions violées, ses richesses détournées. Les Hommes sont perdus dans ce vaste chantier de prédation. Dieu du ciel que veut on faire de ce pays ? Cela me rappelle quelques pages d'histoire des pays envahis par les vandales détruisant tout lors de leur passage en Gaule, en Espagne et en Afrique du Nord. Qui peut mettre un terme à cette grande machination ? image
    • Posté par Génération 50, 26 Aout, 2010
      Oui, ça donne des larmes aux yeux et la chair de poule..Mais la réalité est toute là: "Mohand" et "clucs" ont parfaitement raison; l'"étudiant algérien", quant à lui, a rédigé 5 lignes et a commis 10 fautes d'orthographe. Alors, comment pourrions nous changer cette Algérie pleine de paradoxes? Le mal est si profond que même une thérapie révolutionnaire de groupe n'y changerait rien. Dieu ne change en rien dans l'état d'un peuple si ce dernier ne subisse son propre changement...Moi, je retiendrai l'Algérie de mes grands parents, de mes parents et celle de mon enfance...de mon école, de mon lycée, de mes professeurs, de mes aînés du quartier, qui chacun dans son métier (pilote, médecin, ingénieur, agronome, etc...) constituait une référence de réussite pour moi. Pauvre Algérie d'aujourd'hui et de demain... image
    • Posté par lehrani, 26 Aout, 2010
      C'est fou ce que t'a raison, Mister Damos. Mon Dieu, comment est-ce-que l'on peut polluer à ce point tout un pays. Le qualificatif "pollué", est bien en deçà de la réalité,tellement la fange qui le recouvre est épaisse.Puisses Dieu punir le ou les responsables. C'est la seule prière que je peux formuler à l'encontre de ce ou ces "infra humains", ces Attila des temps modernes. image
    • Posté par Aksil, 26 Aout, 2010
      Ne perdons pas espoir! un algerien de souche voit toujours le bout du tunel..le meilleur tableau serait un renversement du style 1991 contre Chadli, une alternative intermediaire serait un renversement a la Ceausescu, et le pire des cas c'est ce que le clan d'Oudjda cherche toujours qu'est une implosion populaire qui impliquerait l'intervention des forces etrangeres. image
    • Posté par kader fetahi, 26 Aout, 2010
      Ce n'est parceque la réalité d'aujourd'hui est dramatique pour revenir au passé du chaabi, cette "variété" musicale qui n'a pas bougé d'un iota depuis 5 siècles. Rechercher l'odeur du 'misk el lil" (galant de nuit) dans une cabah idéale qui en fait puait le gresil, la chaux pendant les fetes et étaient le haut lieu de la sécrégation sexuelle ou les femme drapée comme des fontomes d'un haik blanc se déplacaient de terrasse en terrasse pour aller au bain maure ou ou récoltait quelques grappes de poux. Ne me dites pas que je déblatère. J'y suis né il y a de cela 60 ans. A moi on ne l'a fait pas. Bref, je dis qu'il ne sert à rien d'être nostalgie dans l'ambiance actuelle car çà donne de l'alibi aux barbus qui eux poussent plus loin cette logique en nous proposant de vivre carrément au 7 ième siècle. Méfions nous des histoires d'antan image
    • Posté par Hassoub, 26 Aout, 2010
      Une question me turlute : il est fort probable que l'auteur de l'article soit un adulte contemporain, vivant, disant même jeune adulte, d'un âge oscillant entre 20 et 40 ans. Dans ce cas là, arithmétiquement, l'algérie de ses grands parents correspond forcément à l'algérie d'avant 62...aurions-nous affaire à un réactionnaire nostalgique de l'empire ?!!! image
    • Posté par ORAN, 26 Aout, 2010
      Ils n'ont rien volé, ils ont voulu CLOCHARDISÉ l'Algerie, ils ont reussi. Il ne nous reste que des miettes de la religion, des valeures d'antan et de la langue Arabe, ne vous en faites pas ils travaillent pour les supprimer de notre societé ca viendra. Gloire a nos martyres image
    • Posté par BOUARABA, 26 Aout, 2010
      Il ne reste que nos yeux pour pleurer. image
    • Posté par ousseneni, 26 Aout, 2010
      je veux uniquement poser une question, ou devrait -elle se placer la jeunesse de transistion qui est élevée aux mêmes principes des grands parents, de l'Algérie de la HECHMA....DE LAKDAR .....LA KELMA ...etc,et qui se retrouve malheureusment dans l'Algérie d'haujourd'hui? image
    • Posté par lemdani, 26 Aout, 2010
      Tout ce que vous dîtes est vrai et maintenant "la famille de Don camilio"veut prendre les terres agricoles qui restent.J'ai déjà expliqué à mes enfants que la révolution est morte en 57 image
    • Posté par Tahar Benferhat, 26 Aout, 2010
      @Mohand, moi j'ai les armes aux yeux. 
    • Posté par hamza, 26 Aout, 2010
      J'ai toujours eu un profond sentiment que la dernière révolution entamée en 54 par les valeureux et vrais algeriens contre le colonisateur ne s'est pas terminée en 62. La reprise de cette révolution par tous les moyens est le seul outil dont nous disposons désormais pour nous débarasser de cette gangraine des nouveaux colons. Un Soummam "bis" doit naître pour montrer le chemin aux algeriens qui revent encore de la vraie "ALGERIE LIBRE". Tahya El-Djazair. image
    • Posté par douce france, 26 Aout, 2010
      @Demos, l'Algérie était belle jusqu'à la disparition de "rihat frança",au début des années 70...Suite à cela place au capharnaüm arabe qui, comme chacun le sait fait trépasser tout ce qui s'apparente,au respect, à l'ordre,à la propreté, à la beauté, à la vie quoi ! Pleure mon cher Demos ta belle Algérie d'antan,elle n'est pas près de renaitre ou de renouer avec ce qui faisait d'elle un beau pays ou il y faisait bon vivre. Tu comprendras que l'optimisme ne peut être de mise avec les colons d'Oujda...contrairement aux colons bâtisseurs français et européens en général, et que l'on vienne pas me sortir le blabla habituel sur l'amour du pays et les méfaits de la colonisation française,pour l'instant les seuls MÉFAITS qui nous empoisonnent la vie sont ceux causés par les marruecos criminels. image
    • Posté par Razik, 26 Aout, 2010
      Mr Demos,votre article est cruel,vous m'avez ramené 40ans en arriére,j'ai vaicu mais 20ans à cette periode;j'ai dans ma tête la chanson de feu guerrouabi "ELBARAH" qui résone à la lecture de ton article.baba salem c'était l'époque de la niya.La cinematéque qui m' a fait voyager et rêver avec les filmes de PAOLO ET VITTORIO TAVIANI,BERGMAN,JEANNE MOREAU,GODAR,OMAR GUETLATOU..ECT.Le TON TON VILLE à perdu son âme,le Novotel ne ressemble à rien.A cette époque on avaient peu,mais heureux.A chaque séjour d'ailleur bréf,j'ai la rage de la désolation et l'état lamentable d'EL-BAHDJA.Et ils veulent construire une mosquée...! Je préfére en restè là,car j'ai mal pour mon pays et non seulement pour ALGER.PS:même sidi Abderrahman doit être désoler. image
    • Posté par berbair, 26 Aout, 2010
      je concede tous ce que beau monde dit mais qu'avons nous fait ?et est ce que nouavons lintention de faire quoique ce soit? image
    • Posté par berbair, 26 Aout, 2010
      il n y aura ni soulevement ni revolte ni rien du tout nada on va mourir comme ça les algeriens ne sont bons qu'a s'entre tuer la crise ou le soulevement en kabylie etait suivi que velent ces zwawas ? babde d'incapables qui ne pensent qu'au sexe et à l'argent image
    • Posté par Wahid, 26 Aout, 2010
      Vous pleurez l’Algérie, questionner donc les assassins, les briguons, les fraudeurs, les putschistes, les corrupteurs, les corrompus, les sous humains, les ZEROS de la réPolution. Loin d’être celle de CHE ou de MAO. Pour une révolution oui, c’est une véritable révolution, pour ceux qui du jour au lendemain, vont procéder des résidences, y compris, le mobilier, les effets personnelles et les biens en argents et en bijoux, des européens fuyant la fureur des vainqueurs, vont se designer responsable sur les algériens et leurs biens, ils vont s’entretuer pour durer, piller pour s’enrichir, corrompre pour gouverner, saccager pour terroriser, spolient des terre pour bâtir des forteresses etc…. La suite des événements certainement vous la connaissez, alors Pourquoi PLEURER, pour quoi REGRETTER L’ALGERIE DE JADIS. Le résultat ne peut être que l’échec, le chao, le désastre aussi long temps que cette espèce de sous-humains continueront à régner. Un événement très récents, qui illustre parfaitement le destin de ceux qui ont osé DEFIGURER notre Algérie analysé et vous auriez compris, L’assassin et l’assassinât du DGSN. D’autres événements similaires vont se succéder, car nous refusons de voir la réalité. image
    • Posté par Tag, 26 Aout, 2010
      Agissons ensemble pour re-libérer le pays. L'Algérie est squattée par une bande de copains et de coquins venus d'Oujda. Les anciens MALGaches ont en fait leur propriété. Mais pour réussir il y a lieu de demander l'autodétermination du peuple algérien dans son ensemble. Pas d'exclusion. Parce que sans ça c'est l'échec recommencé. image
    • Posté par kamel, 26 Aout, 2010
      Amnistie pour Mohamed GHARBIPétition à l'attention de tous les démocrates et républicains algériens Recommander cette pétition Pour une amnistie pour tous pas seulement pour les terroristes Il s'agit, avant tout, de ne pas se taire. Ne pas laisser un patriote mourir seul, dans sa cellule, au pays où les égorgeurs se promènent librement. A l'heure où les criminels intégristes qui se pavanent dans nos villes et villages sont amnistiés et récompensés - on parle de primes de 5.000.000 da à la reddition. qui se discutent actuellement entre le pouvoir et d'éventuels repentis - Mohamed Gharbi, moudjahed et patriote, vient d'être condamné à mort, par le tribunal criminel de Guelma. Son crime : avoir réagi aux menaces d'un repenti islamiste qui déclarait vouloir l'assassiner. Mohamed Gharbi, moudjahid et chef Patriote, vient d’être condamné à mort par la justice d’un pays qu’il a contribué à libérer les armes à la main. Quel est le crime de Mohamed Gharbi ? Face à un terroriste «repenti dans les affaires» qui ne cessait de le menacer quotidiennement, Mohamed Gharbi, en bon républicain qui respecte les lois de cette république qu’il a contribué à édifier les armes à la main, a avisé à plusieurs reprises les autorités des menaces proférées contre lui par le tango. Ces avertissements n’ont servi à rien. Alors, Gharbi en a fini avec la menace et surtout avec le «t’hin ». Il a liquidé la vermine verte. Le tribunal l’a donc condamné. Le tribunal a condamné Mohamed Gharbi, Patriote et ancien moudjahid qui a permis par son combat que des tribunaux puissent siéger en Algérie sous un drapeau vert, blanc, rouge, frappé de l’étoile et du croissant, et non pas sous le drapeau, bleu, blanc, rouge. Condamné à mort. Je trouve cette peine «incomplète». A ce niveau-là de félonie, il fallait oser se lâcher, y aller franco de port, ne plus se retenir. Pourquoi condamner Mohamed Gharbi à la peine de mort seulement ? Il faut assortir cette peine de quelques agréments, de quelques raffinements pouvant rendre la sentence encore plus belle aux yeux des frères des montagnes. Pourquoi ne pas faire exécuter Mohamed Gharbi, à l’aube, par un peloton de tireurs pris dans les rangs des repentis ? D’ailleurs, pourquoi faire les honneurs des balles à Mohamed Gharbi, cet ancien moudjahid et Patriote ? Demandons plutôt aux tueurs repentis du GSPC de l’égorger. Et même ça, ce n’est pas tout à fait complet. Donnons leur des scies rouillées aux frères barbus afin qu’ils découpent à vif Mohamed Gharbi, sur la place publique, devant sa famille réunie et forcée à regarder le supplice. Poussons encore plus loin l’exécution de la peine en exigeant que sa tête soit plantée sur un piquet et que ses membres soient éparpillés aux quatre coins de ce vaste pays que lui, Mohamed Gharbi, a libéré, les armes à la main et l’Algérie au cœur. Ne faisons pas les choses à moitié maintenant que nous avons abaissé notre pantalon. Enlevons-le et laissons faire la bête ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. Signez massivement cette petition ,suivez le lien (http://www.algerie-petition.com/8.html ) . image
    • Posté par beo50, 26 Aout, 2010
      ...bravure contre 132 ans de colonisation? On est colonisé depuis que les hordes arabes sont arrivées! Le reste n´est que du bla bla...DEMOS et l´algerien en generale se plient aux rites importés de l´orient, tels se ruiner au ramadan et se donner le coup de grace à l´aid "ledrari" biensur .Et croyez moi, ce n´est pas le clan des ´souffis qui decide directement de notre bourse! Commencons d´abord par eduquer nos panses et maitriser nos besoins. image
    • Posté par Halima G., 25 Aout, 2010
      Que de senteurs odorantes émanent de ce texte et appartenant déjà au passé, que de vertus et de sagesse faisant de cette terre une fraternité, où les traditions tant religieuses que sociales étaient le ciment de notre culture, enterrées à jamais (?) et laissant place à tant d'ignorance, de gabegie et de frustration de toute sorte...!! La joie! Voilà un mot à une portée philosophique très profonde! Ils nous l'ont enlevée, séquestrée, barricadée et encastrée... "Ils" ne l'ont jamais connue; comment voudriez vous qu'"Ils" nous la rende? C'est à nous de la libérer et de la répartir sur sa terre, là où sa place est!! image
    • Posté par Farid M, 25 Aout, 2010
      A DEMOS, ton poste dit tout haut ce que des millions d'Algériens pensent tout bas n'osant même pas se faire une opinion tant ils craignent ces gouvernants à vie, ces maîtres de la dictature et de la répression. J'admire, cher frère, ta verve , ta manière de manier le verbe, de transcrire tes pensées sans détour ni allégeance à quiconque. Tu as raison, moi personnellement, j'approuve que comme tu l'as souligné, le petit fûté n'a fait part aux internautes que d'une partie de la triste vérité qui réfléte la situation de notre Algérie. En aucun cas, nous devons accepter les bilans factices d'emploi de Ould Abbas, ou les thérapies économiques auquelles recourt Ouyahia et sa clique obsédés juste par l'enrichissement qu'ils s'arrogent sur le dos de millions d'Algériens vivant au dessus du seuil de pauvreté. Nous savons tous que notre pays est gouverné par des voyous qui n'ont aucune capacité et que leur politique populiste visant juste à éblouir les masses ne cesse de mener la patrie que vers un abîme périlleux pour le devenir de 32 millions d'Algériens.Bravo, en deux parties, tu as su élaborer un texte riche en sens sur le plan sémantique et établi une comparaison de l'Algérie novembriste même post-indépendante à celle pervertie par le clan d'Oujda, devenue cette femme objet sexuel abusée, violée, en toute impunité par une bande de rentiers lesquels ont définitivement enterré les valeurs humaines et morales qui ont longtemps guidé nos frères antérieurement pour vivre dans un climat de fraternité, d'amour et de chaleur humaine. Tu as su, bravo, comparer l'Algérie qui resiste pour paraphaser le grand écrivain-journaliste acerbe Mohamed Benchicou à l'Algérie actuelle que nous ne reconnaîssons plus car réduite, par la force des choses, juste à claironner médiatiquement pour transformer les échecs manifestes du pouvoir en place,en exploits époustouflants aux fins de flatter indéfiniment nos dirigeants imposteurs et assouvir leurs fantasmes.Cher DEMOS, je me reconnais franchement dans le plaidoyer que tu as dédié aux lecteurs du Matin.Tu as tout dit, je ne peux que t'en féliciter frère. Ton article, j'avoue, est un chef d'oeuvre, accepte ces compliments qui me sortent directement du coeur. Cordialement, cher ami. image
    • Posté par EL OUAHCHE, 25 Aout, 2010
      @demos. Merci, mille fois merci pour cette belle évocation, vraiment j'en suis tout boulversé. Je fais partie de la génération de vos grands parents c'est à dire ceux qui ont connu l'Algérie de la hechma...de lakdar....de elkelma...elfhama...drafa....et aussi du nif et de la rahma...etc...etc...C'était l'Algérie de mon enfance, de mon adolescence et de ma jeunesse, ah! qu'elle était belle! Cher compatriote, cette Algérie là, elle existe toujours dans mon coeur et dans ma tete, car quand j'ai quitté ma patrie j'ai ramené avec moi comme tout bagage toutes ces belles choses que vous évoquez à travers ce mail. Que dieu vous garde...... et je vais m'arréter là car l'émotion m'envahit. Merci. image
    • Posté par amane, 25 Aout, 2010
      Vous revez ou quoi!! Il n'y aura jamais de soulevement ni de prise en main du destin par le peuple parceque justement le peuple est avilisé par ceux la meme qu'il aimerais combattre et chasser. Le clan d'Oujda, dans le strict respect du prologement de la destruction de l'algérie initiée par ben bella and Co est assurée de la lacheté du peuple pour paniquer. Il va achever sa mission dans la plus totale impunité. Voulez vous parier??? Pauvre peuple spéctateur de son malheur image
    • Posté par citoyen, 25 Aout, 2010image
      c l algerie qui recule serieusement dommage. 
    • Posté par eyamo, 25 Aout, 2010
      En lisant cet article,j'ai eu l'envie de voir un tremblement de terre nous emporter tous pour en finir que de continuer à vivre avec le mensonge de ces gens là. Ils ont fait de ce pays des gens pleins d'ignorance afin de pouvoir les utiliser à bon escient.Actuellement la majorité des Algeriens croient qu'ils sont arrivés à un niveau de vie évolué."Ils" ont fait que l'Algérien vive avec des gadgets(portable,voitures luxueuses...) afin de le lui faire croire. L'évolution,c'est dans ta petite tête, monsieur l'Algérien et cesses de vivre dans tes illusions et leurres.Qu'en est il de l'échelle des valeurs. image
    • Posté par ABOU-BRI, 25 Aout, 2010
      Ya biladi, ya djazairi. Le vent de la liberte finira par souffler. Il repandra l'odeur exquise du jasmin et remplacera l'odeur nauseabonde de la mort. Les arbres fremisseront dans la brise qui propagera les senteurs aromatiques du thym, de la menthe epicee et de mesk ellil. Mes ancetres ont toujours finis par chasser les differents colonisateurs qui se bousculaient au portillon. Aujourd'hui et meme si tes "violeurs" sont tes propres enfants, je me dois de croire en toi. Le chant de la mer, inaudible aujourd'hui, bercera de nouveau tes villes accoudees sur tes collines verdoyantes. Le printemps eclatera dans le jaune des genets de la kabylie et l'olivier, la vigne, le ble et les primeurs formeront des oasis meme dans les decors les plus pierreux. Je n'ai peut etre pas su te defendre mais je t'aime. image
    • Posté par sawlas, 25 Aout, 2010
      quel etait belle cette algerie qu'on a tous perdus quelques part dans nos memoires enfouis dans quacun de nous , y compris nos compatriotes pieds noire qui la pleurs a chaude l'arme et le sang , nous payrons leurs maledictions pour longtemp , ainsi que celle de nos brâves martys trahis par se clan d'oujda , nos génereaux sont devenus des gros râts qui fonds fuire tout se qui et beau et productifs pour notre pays , combien de chercheurs et de medecins sont partie sous cieux plus clements a cause de ses râts qui nous gouvernent depuis 62 , les pirhanas peuvent engloutire un beuf en moin de deux minute , mais nos râts qui gouvernent notre pays font pire que les pirhanas , ils PEUVENT engloutirent 800kg d'or en 4 minute , voila le clan d'oujda se qu'il peux faires , YA SI MAMAAR image
    • Posté par amazigh, 25 Aout, 2010
      un soulévement populair! pas la kabylie ell a perdu 156 de c enfent de 2001 ou 2004 et perçonne du resste de l'algerie na bougé le doit, le kabyle doi morire pour ca kabylie.finale faqou.vive le mak.bonos image
    • Posté par Mohand, 25 Aout, 2010
      J'ai les larmes aux yeux en lisant cet article image
    • Posté par clucs, 25 Aout, 2010
      Qu'attendons-nous pour réagir sur le terrain? Doit-on attendre la mort des colonisateurs de Oujda ou bien agir rapidement pour les punir et les pendre sur la place publique? Personnellement, j'opte pour un soulèvement populaire digne de ce nom aussi large que l'Algérie, chasser tous ces zélés du pouvoir de la présidence, des ministères et restructurer toute la nation en se basant sur la plate-forme de la Soumam, seul fondement crédible de l'Algérie "indépendante". Franchement, je considère que l'Algérie est un pays colonisé par ces affamés de Oujda! image

  • Ils nous ont volé l’Algérie du mesk eleil, du chaabi, l’Algérie du courage et du respect, mon Algérie du temps des jasmins, des baba Salem et des zerna

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    Nous n'avons plus le droit de mentir pour se montrer aux autres nations, que nous avons uns société propre, gentille, accueillante et débordante de chaleur. L'Algérie de 2010, n'est plus cette société généreuse des mes grands parents, une société de valeurs et de principes: EL-HACHEMA..... LAKDAR....... EL-KALMA..... LE-FHAMA......... DRAFA. Etc. En plus de ses valeurs, l'Algérie était belle avec ses rosiers, ses jasmins, ses coquelicots, ses casbahs, ses palmiers, ses montagnes, son désert, sa Méditerranée, etc. L'Algérie de mes grands parents a fait face avec courage et bravoure a 132 années de colonisation, face a toutes les stratégies de décomposition et de déconfiture visant a déraciner mes grands parents, l'Algérie était restée attachée à sa culture, son histoire, sa religion, ses mœurs, a son Algérie profonde. Elle était inflexible face a face a son destin. L'Algérie de mes grands parents ne reconnait plus mon Algérie à moi; une Algérie des barricades, de clôture métalliques, de portes blindées, de couvre feu permanent, mon Algérie a perdu ses rosiers veloutes, son jasmins, son mesk eleil, ses mandarines, ses oranges, son deglet nour, ses casbahs, son chaabi, son baba Salem, son zerna… Il ne reste de l'Algérie de mes grands parents qu'un souvenir lointain qui se perd à l'horizon pour ne plus exister dans l'Algérie de mes enfants. L'Algérie de mes grands parents était assassinée par confiance au lendemain de sa gloire. Elle était belle, jeune, forte, douce, intelligente, courageuse, réservée, adorable et confiante, heureuse de voir ses enfants scander TAHYA EL DJAZAIR.

    48 ans d’oppression, de destruction, de confiscation…

    Ces criquets d'Oujda, ces étranges de frontières, ces malfaiteurs, ces bandits, ces falsificateurs, ces voyous ont transformé la joie d'un peuple a un deuil permanent, ces ennemis de l'Algérie de mes grands parents n'ont aucune traçabilité dans l'histoire de mon histoire, n'ont aucune relation avec mon islam, ma culture, ma langue, mes origines, la couleur de mes terres. Mon Algérie est meurtrie, elle souffre le martyrs entre un despotisme qui la gouverne et un peuple qui agonise. Tous ce qui a été dit dans ce guide n'est qu'une partie de la vérité, une vérité amère, une vérité a l'image de nos dirigeants. Dans la pratique: la femme algérienne est accostée dans les bus, dans la rue "des hommes de 65 ans se comportent d’une manière obscène au passage de n'importe quel sexe féminin et de n'importe quel âge. Ceci est le résultat d’une politique d'Etat vide de moralité et de sens, 48 années d’improvisation, d'essais, de torture, de confiscation, d'oppression, de répression, d'absence de liberté, de destruction, de falsification, de déculturation, de colmatage, de cirque, de rabotage, de trabendiste, de n'importe quoi. Nous devrions remettre l'Algérie sur les rails de 1962, restituer son indépendance, mettre le pays sur une gouvernance démocratique avec un vrai parlement, une justice au dessus de tous, le partage des richesses, la liberté d'expression et de pensée, une administration au service de l'Algérie, donner la chance a tous les algériens pour travailler l'Algérie . Mon Algérie est jalouse de l'Algérie de mes grands parents. Mon Algérie a peur de ne plus communiquer avec l'Algérie de mes enfants. L’Algérie de mes enfants n'auront pas la malchance de connaitre la gouvernance sous la dynastie d’Oujda. Ma mission est d’effacer de la mémoire collective le passage de cette dynastie après leur condamnation par contumace.

    DEMOSOS

  • A la une Actualité Lutte contre la corruption Création d'un office central de répression !!!! taz fikoum il existe la cour des comptes ,le premier epingle' avec 13 milliards $ c'etait boutef

    Le gouvernement algérien, dans sa lutte contre la corruption qui gangrène les institutions, escompte s'inspirer des dispositions pertinentes de la Convention des Nations unies pour la prévention et la lutte contre la corruption, annonce le communiqué qui a sanctionné, hier, les travaux du Conseil des ministres.


    Il a ainsi successivement été examiné et approuvé quatre projets d'ordonnance qui découlent notamment de la fameuse directive présidentielle n°03 du 13 décembre 2009, qui jetait les jalons d'une série de mesures et de lois visant au renforcement de la prévention et de la lutte contre la corruption. "A ce titre, le Conseil a d'abord examiné et approuvé une ordonnance modifiant et complétant la loi n°06-01 du 20 février 2006, relative à la prévention et à la lutte contre la corruption", peut-on lire dans le communiqué. De ce fait, la révision s'est limitée à améliorer le dispositif de lutte contre la corruption, et ce, à travers l'introduction de deux dispositions. La première a trait à la création d'un office central de répression de la corruption. Cet organisme sera chargé des recherches et constatations des infractions et fraudes. De même, il a été décidé l'élargissement de la compétence des officiers de police judiciaire, qui en relèveront à l'ensemble du territoire national.

    L'objectif escompté par cette centralisation est d'octroyer, à l'intérieur du pays, une plus grande efficacité à la lutte contre la corruption. En sus, cette mesure "facilitera également, à l'avenir, la coopération internationale, à travers Interpol, dans la lutte contre ce fléau". Par ailleurs, une déclaration de probité est dorénavant obligatoire à quiconque aspire activer sur le marché public. "L'instauration d'une obligation légale pour toute personne physique ou morale, nationale ou étrangère, soumissionnant pour l'obtention d'un marché public, de signer une déclaration de probité par laquelle elle s'interdira de commettre ou d'accepter tout acte de corruption", est-il précisé dans le communiqué de la présidence de la République. Dans cet engagement écrit, l'intéressé se devra de préciser qu'en cas de conduite contraire à ce qui est stipulé, celui-ci s'expose aux sanctions prévues par la loi. "Cette nouvelle disposition renforce l'engagement de la responsabilité des contrevenants et assoit les poursuites et les sanctions auxquelles ils s'exposent", explique-t-on dans le document. Poudre de perlimpinpin ou réelle intention de lutter contre la fuite des capitaux ? Wait and see…

    Ghania Lassal
  • Port d’Alger Les dockers menacent et DPWorld se dit victime d’un complot

    Les dockers menacent et DPWorld se dit victime d’un complot


    Décidément, rien ne va plus entre les travailleurs du port d'Alger et leur employeur, Dubaï Port World Algérie (DPWA).


    L'accord pour une augmentation salariale de 22%, obtenu mardi dernier en présence du syndicat d'entreprise (UGA), sous l'égide de la Fédération des transports, n'a pas empêché le débrayage. Depuis près de deux mois, les activités du terminal à containers du port d'Alger, géré par DPWA, ont sensiblement chuté. Les travailleurs accusent leur employeur d'être à l'origine de ce recul, alors que ce dernier parle plutôt de campagne de «sabotage» sans pour autant identifier
    les auteurs.

    Une situation qui intervient au moment où le syndicat d'entreprise, affilié à l'UGTA, met sur la table une série de revendications, dont l'application de la convention de branches, une augmentation salariale et une refonte du système de travail. Mardi dernier, une réunion s'est tenue au siège de l'UGTA, regroupant le directeur général de DPWA, Mohamed Al Khadar, le secrétaire général du syndicat du port, les responsables de la Fédération des transports et de la centrale syndicale.
    Les négociations se sont terminées par un accord de principe pour, entre autres, une augmentation salariale de 22%, une avance sur les bénéfices de 25 000 DA par agent  (en attendant l'assemblée générale des actionnaires de DPWorld, en décembre). Néanmoins, l'accord n'a pu être validé par un procès-verbal du fait que les représentants du syndicat ont refusé de signer, avant de se référer aux membres du bureau. Hier, de folles rumeurs sur le déclenchement d'une grève générale se sont répandues, accentuant le climat de malaise dans le port. Néanmoins, les responsables du syndicat ont annoncé qu'une telle décision ne peut être prise que par l'assemblée générale, prévue aujourd'hui au port d'Alger. «L'accord de mardi dernier comporte des points positifs et d'autres négatifs. Nous allons le soumettre à l'assemblée générale et c'est à elle de décider si on l'accepte tel qu 'il est ou s’il faut l'enrichir», a expliqué M. Cherifi, membre du bureau syndical. Du côté de DPWorld, les responsables ne savent plus à quoi s'en tenir. «La balle est dans le camp de la Fédération des transports et la centrale syndicale sous l'égide desquelles l'accord a été adopté. Nous avons accepté le principe d'une augmentation de 22%, sans compter la hausse de 5% des salaires accordée en 2009, mais à condition que le travail au niveau du port soit sans arrêt, avec des équipes qui se relayent 24 heures sur 24 et tout au long de l'année, parce qu'il est inconcevable que l'activité d'un port comme celui d'Alger soit interrompue», a affirmé le directeur général de DPWA, Mohamed Al Khadar, regrettant au passage «la situation dans laquelle se trouve actuellement le port».


    Le responsable n'a pas écarté la thèse de la «résistance» et surtout du «sabotage» dont fait l'objet son entreprise. Selon lui, la chute des activités du port a été "organisée  délibérément" dans le but d'arriver à une situation de «pourrissement», disant même avoir fait l'objet d’un «complot». «Dès notre entrée, au mois de mars 2009, nous avons fait face à une grève, au mois de juillet, pour l'intégration d'un certain nombre de personnes qui n'étaient pas prévues. Nous avions convenu avec le gouvernement de maintenir 620 employés à leurs postes. Mais sous la pression de la grève, nous avons accepté de recruter 130 autres agents, parmi lesquels beaucoup ont été formés à Dubaï. Ils nous demandent d'appliquer la convention de branches qui, faut-il le préciser, ne devait pas nous concerner. Nous n'avons pas été associés à son élaboration. Mais nous l'avions étudiée et estimé qu'elle comportait de nombreux points intéressants. Il suffisait de l'étudier et de l'utiliser comme document de base pour les négociations. D'autant que nous avions accepté le principe de l'augmentation salariale en dehors de cette convention. C'est à cette période que la production a commencé à chuter. Le nombre de containers traités est passé de 8 à 7 par heure à 2 à 3 containers. Le syndicat a exigé une augmentation de 35%, ce qui était pour nous excessif. La situation ne faisait que se détériorer, au point où les travailleurs ne traitaient, en juillet, qu'un seul container par heure, ce qui a engendré un encombrement de la rade. Toutes nos propositions ont essuyé le refus du syndicat», a précisé M. Khadar. Interrogé sur les conditions de travail, ce responsable a exprimé son regret de voir une grande partie du matériel mis en panne volontairement par certains agents. «Nous avions remarqué, durant cette période de crise, que de nombreux équipements tombaient en panne régulièrement. Dans 80% des cas, les expertises faisaient état de sabotage. Nous avons alors pris la décision de responsabiliser les agents pour chaque équipement.

    Subitement, le  nombre de pannes a sensiblement chuté», a noté le directeur général. Pour ce qui est des horaires de travail, ce dernier a rappelé son engagement écrit à respecter les 40 heures par semaine, «mais avec des équipes qui travaillent sans arrêt avec un système de roulement. C'est ce que le syndicat refuse. Ce qui met l'entreprise dans une situation très délicate et cause d'énormes problèmes à l'économie du pays. Nous sommes conscients de la gravité de celle-ci et nous sommes obligés de trouver des solutions vu que nous avons un engagement à respecter vis-à-vis de l'Etat algérien, qui nous a fait confiance. Nous voulions apporter une nouvelle méthode de management pour rentabiliser l'activité portuaire. Mais, il semble qu'à l'intérieur de l'entreprise, il y a encore des résistances. Il est inacceptable que dans un port comme Alger, on ne traite que deux containers par heure». En tout état de cause, la situation actuelle du port d'Alger est au rouge, vu les pertes sèches occasionnées par la chute de la production et qui risque de s'aggraver si jamais le syndicat décide, aujourd'hui, de passer à une grève générale. Il est important de préciser qu'en termes de surestaries (des pertes assumées par le Trésor public), les pertes occasionnées par une journée de grève dépassent les 40 millions de dinars, et ce, sans compter les répercussions sur le marché où les pénuries de produits de large consommation se font ressentir depuis le début de l'été. Ce qui explique l'intervention des plus hautes autorités du pays, dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. La cellule de crise installée au niveau de l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL), actionnaire de DPWA, peine à trouver une solution et se heurte à l'intransigeance du syndicat. En attendant la décision de ce dernier, prévue pour aujourd'hui, la rade d'Alger ne désemplit pas au grand dam de Dubai Port World et des autorités
    du pays.

    Salima Tlemçani
  • 300 harraga détenus dans des centres en Tunisie,bandes de cons, liberez les ?

    Leurs familles demandent l'intervention des ONG

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    Le sort des dizaines de jeunes, ayant pris le large à la recherche d’une vie meilleure, demeure inconnu.

    Le nombre de 300 harraga qui croupiraient actuellement dans les geôles de centres de rétention tunisiens a, à maintes reprises, été avancé par des ONG internationales militant pour la défense des droits des migrants. Ces ONG ont même fait état de l’existence de 11 camps d’enfermement secrets en Tunisie dont la réalisation a été financée par l’Italie, en contrepartie de sa coopération dans la lutte contre l’immigration clandestine. Une coopération instituée par deux accords bilatéraux dont le premier remonte à 1998. A l’époque, l’Italie entendait par engagement économique vis-à-vis de la Tunisie, le déboursement de 150 milliards de lires (correspondant à 300 milliards d’Euros) en trois ans en crédits pour l’industrie, dont 500 millions de lires (01milliard d’euros) pour la réalisation en Tunisie de centres de rétention, précisent ces organisations humanitaires.

    À partir de cette date (1988), ont été construits 13 camps d’enfermement (dont un autour de Tunis, un autre entre Gabes et à la frontière libyenne. «Où sont les autres 11 camps ? Cela a toujours été un secret, personne n’a jamais pu savoir ce qui se passe à l’intérieur ?», s’interrogent les défenseurs des droits des migrants. Des affirmations tacitement corroborées par Kamel Belabed, porte-parole du collectif des familles de harraga disparus en mer lorsque, interrogé, il a indiqué : «ce chiffre de 300 est important et bien précis. Le nombre est accablant mais reste probable et je ne serais pas surpris si on me disait qu’il y en a davantage». Des preuves ? «Où aller puiser ces preuves lorsque les Etats concernés eux-mêmes se font des cachotteries et que la rigueur est bannie de la gestion de cet épineux dossier pour laisser place à un laxisme déshonorant. Non pas pour les familles touchées qui boivent le calice jusqu’à la lie et cela tous les jours que Dieu fait alors que nos autorités acceptent une situation qui prendrait tout son sens si on la traduisait dans notre langue», a répondu notre interlocuteur.

    Ce père sans nouvelles de son fils parti, depuis plus de trois ans, à la recherche d’une vie meilleure de l’autre côté de la rive, pointe du doigt les politiques algériens et étrangers en raison de leur placidité face à la souffrance et l’interminable attente des familles des disparus en mer dont il est le porte-parole. Pour ce qui est de son projet de créer une association devant regrouper ces familles pour agir de manière officielle auprès des instances nationales ou internationales concernées, il a tenu à démentir l’existence de toute démarche allant dans ce sens en précisant: «cela ne m’est jamais venu à l’esprit car on ne peut construire ou organiser quelque chose de tangible sur la misère des autres». Et d’ajouter qu’il n’a, néanmoins, jamais cessé et ce depuis 2007 (date de la disparition de son fils de se faire occasionnellement le porte-parole des quelques familles touchées et donc concernées au premier chef par cette dramatique situation, malheureusement laissées-pour-compte par nos institutions. A ses yeux, celles-ci ont apparemment d’autres soucis considérés prioritaires ou plus importants que les périls qu’encourent les quelques centaines voire milliers de jeunes qualifiés avec légèreté et mépris d’aventuriers.

    Naima Benouaret
  • L’ambassade d’Egypte et le match Ahly du caire-JS Kabylie Visa refusé pour des journalistes algériens comme ca ,tabassage en regle,annulez le matche et coupez les relations avec ses sinistres inividus

     i

    Des journalistes algériens, candidats au déplacement au Caire, ont été surpris par les exigences formulées pour
    l’obtention du visa d’entrée en Egypte.

    Des journalistes algériens n’ont pu se rendre au Caire pour couvrir
    la rencontre Ahly du Caire-JSKabylie, prévue dimanche prochain, en raison d’entraves dressées devant eux par la représentation diplomatique égyptienne
    à Alger.

    Les confrères algériens, candidats au déplacement au Caire, ont été désagréablement surpris par les exigences formulées pour l’obtention du visa d’entrée en Egypte. En plus des habituels documents réclamés pour la circonstance, une demande du journal, une photocopie de pages du passeport, des photos ainsi que les frais, l’ambassade d’Egypte a éxigé quatre exemplaires du CV du journaliste demandeur de visa, de la lettre de demande de visa, du programme détaillé du séjour du journaliste avec l’identité des personnes qui seront interviéwées, le type de couverture qui sera faite sur place, les lieux des visites programmées, photocopie de la carte professionnelle et bien d’autres documents qui n’ont aucun lien avec la mission de journaliste.


    Avec cet épisode, l’Egypte a franchi un nouveau pas dans l’escalade de la tension avec l’Algérie, alimentée à partir du Caire. «Que veulent les Egyptiens?» se sont interrogés les confrères victimes de cette décision arbitraire qui les prive d’aller couvrir la rencontre Ahly - JSK.
    Ils comptent bien saisir la Confédération africaine de football (CAF) et l’Association internationale de la presse sportive (AIPS) pour dénoncer cette grave entrave à l’exercice de la fonction de journaliste de la part des autorités égyptiennes en rappelant au passage que les confrères égyptiens qui sont venus couvrir le match aller à Tizi Ouzou, il y a deux semaines, n’ont eu aucune difficulté pour obtenir leur visa d’entrée en Algérie.
    Au lieu de rectifier le tir, l’ambassade d’Egypte n’a pas trouvé mieux, toute honte bue, que de proposer un odieux chantage au quotidien El Khabar, qui a dénoncé cette dérive, en lui demandant de se déjuger publiquement à travers une lettre d’excuses à publier sur ses colonnes contre la délivrance du sésame. Les responsables du quotidien national ont refusé ce chantage.
    L’Egypte n’a toujours pas digéré la défaite de Omdorman.

    K. G.
  • Les marchands de la mort

    Le scandale de la viande avariée «rafraîchie» à l'aide de produits chimiques utilisés dans les morgues sur les cadavres révélé par notre journal dans son édition d'hier montre jusqu'où certains commerçants sans foi ni loi peuvent aller pour se remplir les poches. Après la commercialisation de la viande de baudet et certainement d'autres saloperies du genre dans des marchés supposés pourtant contrôlés, voilà que l'on passe à un autre stade jamais soupçonné relevant tout bonnement du délit criminel. De la viande vouée à l'incinérateur recyclée selon un procédé morbide à l'aide d'un produit utilisé pour embaumer les cadavres à l'effet de dissimuler les mauvaises odeurs générées par l'état de putréfaction du produit a failli se retrouver dans nos assiettes, n'était la vigilance des services de sécurité qui ont démantelé ce réseau criminel. Et tout cela se passe, de surcroît, au mois de Ramadhan censé être un mois de piété et de vertus ! Cette énième affaire de non-respect des règles d'hygiène et de fraude qui alimente régulièrement les colonnes de la presse et qui touche la santé publique des citoyens pose avec acuité le problème du contrôle et de la répression des fraudes. La question se pose en effet de savoir que pour une affaire débusquée par les services de sécurité ou les agents de contrôle relevant du ministère du Commerce comme celle qui a défrayé la chronique hier, combien d'autres produits avariés ont pu, en toute quiétude et impunité, être écoulés sur le marché. La faiblesse des effectifs des inspecteurs de contrôle et de la répression des fraudes par rapport à l'ampleur de la tâche, mais aussi, il faut le dire haut et fort, la complicité de certains de ces agents qui n'hésitent pas à monnayer leurs services en fermant les yeux sur des infractions avérées favorisent et encouragent ce type de comportement que les règles commerciales et la morale réprouvent.

    La réorganisation de la fonction de distribution à travers l'assainissement des registres du commerce est un autre défi que les pouvoirs publics semblent avoir du mal à relever quand on constate toute cette anarchie qui caractérise le marché aussi bien de gros que de détail où la fonction de contrôle est quasiment absente. Les facilitations accordées pour la délivrance du registre du commerce ont provoqué un attrait de plus en plus croissant pour le petit commerce qui a envahi nos quartiers et nos rues. La fièvre du commerce s'est emparée de tous les Algériens. On ne peut pas imaginer aujourd'hui un Algérien construisant sa maison individuelle sans l'inévitable local au rez-de-chaussée destiné à être exploité comme fonds de commerce ou à la location. Des locaux qui échappent souvent à tout contrôle voire même au fisc parce que non déclarés. L'autorité de l'Etat doit également être restaurée dans ce domaine. Le laxisme et le pis-aller justifiés par les événements tragiques qu'a vécus notre pays durant la décennie noire doivent être bannis et sévèrement sanctionnés. Le dispositif répressif en vigueur ne semble pas assez dissuasif pour combattre les agissements frauduleux et criminels qui ne sont malheureusement plus des actes isolés. Parce qu'il y va de la santé des citoyens, il y a nécessité de revoir les textes réglementaires pour réprimer plus sévèrement les marchands de la mort.

    Omar Berbiche
  • El-Bayadh Un citoyen torturé dans un commissariat !

      	Un pére de famille à El-Bayadh a été roué de coups par 6 policiers. Il risque de perdre l'usage de son oeil 

    La ville d’El-Bayadh est sous le choc. La triste histoire de la famille Djelaili, habitant le quartier de Ouled Yahia, a plongé dans l’émoi tous les habitants de cette cité des hauts plateaux de l’ouest.

     

    Et pour cause, le malheureux père de cette famille a subi de graves actes de tortures au sein même des locaux du commissariat de la ville. Le bureau de la Ligue Algériennepour la Défense des Droits de l'Homme de la wilaya de l’El-Baydh vient de révéler au grand jour ce scandale.

    "Le vendredi 13 août 2010 correspondant au troisième jour de Ramadhan, et au moment de la rupture du jeûne, huit policiers sans uniformes ont investi la maison familiale en fracassant la porte d’entrée à la recherche d’une drogue qui n’ont pu trouver sur les lieux. Les policiers n’ont pas présenté de mandat de perquisition, ni la nature de leur opération. Suite à ça, les policiers interpellent M. Djelaili Belaid Ouadi, un des membres de la famille pour l’emmener au poste de police pour être roué de coups par 6 policiers alors qu’il était menotté à la rampe des escaliers du poste. Ces coups lui ont causé des blessures importantes au visage, et la victime risque de perdre l’usage de son œil", a condamné mercredi la LADDH dans un communiqué rendu public.

    Le comité directeur de la LADDH a souligné également que la victime torturée a été emmenée, par la suite, au commissariat central de la ville, et ce n’est qu’au quatrième jour de son arrestation, que M. Djelaili sera présenté au procureur de la république violant ainsi tout ce que stipule la procédure judiciaire. "Aussi, une foi examiné par le médecin légiste, la victime a été auditionnée par le juge d’instruction lui et ses deux frères à la suite du dépôt d’une plainte par deux policiers pour violence", rapporte la LADDH qui nous apprend dans la foulée que Djelaili était présenté chaque jour à un médecin de l’hôpital de la ville lequel rédigeait un certificat médical pour le remettre au policier sans ausculter le patient ni même lui adresser la parole, alors même que les traces des coups paressaient apparentes sur le visage du patient !

    La LADDH  qui parle ouvertement de torture pratiquée dans un commissariat avec la participation de plusieurs policiers, a demandé, à ce titre, aux autorités judiciaires l’ouverture d’une enquête sérieuse concernant les circonstances de cette affaire, et «de poursuivre tous ceux qui ont participé à ce comportement hors la loi». Mais cet appel trouvera-t-il une oreille attentive ?

  • Le Petit futé et l'Algérie : "Nous sommes là pour renseigner les touristes et non pour faire plaisir à tel restaurateur ou tel hôtelier"

    Le Petit Futé vient de distribuer un guide ravageur sur l'Algérie. Mais que pensait-il à l'heure d’éditer le premier guide touristique sur l’Algérie ? Dans cette interview qui date de mars 2004, Jean-Paul Labourdette, directeur des collections, explique pourquoi il a choisi cette destination et les dessous d’un travail de fourmi où tout restait à faire.

    L’Algérie a désormais son guide de voyage. Le Petit Futé, maison d’édition spécialisée dans le tourisme, vient de publier le premier ouvrage du genre sur le pays. Jean-Paul Labourdette, directeur des collections et co-fondateur des éditions, revient avec simplicité et passion sur la genèse de cette oeuvre pionnière. Elle vient compléter les vingt-cinq destinations africaines déjà disponibles dans un calogue général de plus de 600 titres.

    Afrik : Pourquoi avez-vous fait un guide sur l’Algérie ?
    Jean-Paul Labourdette :
    On observe depuis trois ans un regain d’intérêt pour l’Algérie, après une parenthèse d’une dizaine d’années. Il n’y avait aucun guide disponible sur le pays, et ce quelque soit la langue. Nous voulions combler cette lacune. L’idée n’était pas de faire un guide uniquement sur le Sud algérien, qui est traditionnellement la partie touristique du pays, mais de traiter toute l’Algérie. Même si l’on sait que la côte méditerranéenne n’attire aujourd’hui aucun touriste.

    Afrik : Pour qui est fait le guide ?
    Jean-Paul Labourdette :
    Au delà de la clientèle touristique pour le Sud, il existe beaucoup de personnes qui vont en Algérie pour leur travail. Le guide leur permettra, au cours de leurs longues missions, de découvrir le pays. Il est également destiné à tous ceux qui sont curieux de connaître les richesses que recèle l’Algérie. Il réhabilite la destination et peut suggérer l’idée d’un futur voyage.

    Afrik : Quels problèmes avez-vous rencontré dans l’élaboration de ce guide ?
    Jean-Paul Labourdette
    : Nous avons mis beaucoup de temps pour faire ce guide (2 ans, ndlr) parce qu’il fallait partir de zéro. Il y a peu de documentation locale, donc nous avons dû tout faire nous même, à savoir : tous les plans de villes, tous les répertoires. Il y a eu un très gros travail d’enquête et d’investigation. Il ne s’agissait pas seulement de lister des adresses et des endroits, il fallait aussi et surtout émettre des appréciations sur chaque site pour véritablement guider le lecteur.

    Afrik : Combien de personnes ont travaillé sur ce guide ?
    Jean-Paul Labourdette :
    Nous avions six enquêteurs sur le terrain, plus des personnes travaillant depuis Paris. Mais une seule personne s’est occupé de la rédaction pour garder une unité de ton dans le guide.

    Afrik : Combien avez-vous investi en tout pour cet ouvrage ?
    Jean-Paul Labourdette :
    C’est difficile à dire. Nous investissons en moyenne 30 000 euros pour nos guides, mais celui de l’Algérie a coûté un peu plus cher parce que nous partions de rien.

    Afrik : Vous avez travaillé deux ans sur l’ouvrage. Depuis les choses ont dû changer. Le guide ne risque-t-il pas, a priori, de devenir obsolète ?
    Jean-Paul Labourdette
    : Nous avons un système de réédition. Il s’agit ici de la première édition, les nouvelles versions seront complétées et mises à jour. Ceci grâce notamment au courrier des lecteurs qui font remonter l’information. Nous restons très attentifs à leurs commentaires car ils sont très précieux pour améliorer le guide.

    Afrik : L’information que vous offrez dans le guide est-elle vraiment indépendante ?
    Jean-Paul Labourdette :
    Oui car, encore une fois, nous faisons tout par nos propres moyens. Nous ne voulons pas que ce guide soit celui de l’Office national du tourisme. Nous ne demandons pas l’aide des officiels. Autrement, nous ne pourrions pas avoir une vision complète du pays et nous serions tributaires de ces derniers.

    Afrik : Et par rapport aux adresses dont vous parlez dans le guide, il n’y a-t-il pas un risque que vos enquêteurs se fassent influencer d’une manière ou d’une autre ?
    Jean-Paul Labourdette :
    Nous sommes là pour renseigner les touristes et non pour faire plaisir à tel restaurateur ou tel hôtelier.

    Afrik : Quels sont vos objectifs de vente pour ce guide ?
    Jean-Paul Labourdette :
    Nous avons fait un premier tirage à 12 000 exemplaires. Le démarrage est très satisfaisant. Le guide a été la meilleure vente sur notre stand au Salon mondial du tourisme (11 au 14 mars dernier, ndlr). Et il est notre deuxième meilleure vente à la Fnac (grande enseigne française spécialisée dans la distribution de biens et de produits culturels, ndlr).

  • LA PRESSE NATIONALE EN DEUIL Ghania Cherif nous a quittés



    La presse nationale est à nouveau endeuillée par la perte de l’une de ses brillantes journalistes. Ghania Mekhoukh, plus connue sous le nom de Ghania Cherif, est décédée dans la nuit de lundi à mardi, au service Pierre-et-Marie- Curie de l’hôpital Mustapha- Pacha où elle a été admise jeudi dernier.
    Journaliste à la Radio nationale Chaîne III, Ghania Cherif, ravie à l’affection des siens et de la famille de la presse à l’âge de 44 ans, souffrait d’une leucémie qu’elle avait déjà eu à soigner entre 2003 et 2004, subissant avec réussite une greffe. La maladie s’est rappelée de notre consœur pour lui être fatale. Nourrie aux luttes estudiantines et au militantisme syndical, depuis ses années de faculté à l’université de Bouzaréah où elle suivit des études en langues étrangères sanctionnées par une licence de français, Ghania Cherif était restée une battante tout au long de sa carrière professionnelle. La défunte a accompli toute sa carrière professionnelle à la Radio Chaîne III qu’elle avait intégrée en 1991. Elle avait le titre de rédactrice en chef spécialisée. Elle gérait le service reportage en même temps qu’elle animait elle-même une émission hebdomadaire «En Toute franchise» depuis le Parlement. Avec ses invités, députés et sénateurs, elle abordait tout ce qui avait trait à l’actualité politique, économique et sociale. Affectionnant l’échange et le débat contradictoire, Ghania Cherif avait eu aussi à animer des émissions dont «l’Invité de la rédaction» et des débats sur la question du Sahara occidental. Notre consœur a tiré sa révérence, laissant derrière elle un mari inconsolable et une fille de deux ans. Des confrères de la radio et de la presse écrite, consternés d’apprendre la triste nouvelle, ont accouru à l’hôpital Mustapha. La tristesse se lisait sur tous les visages. «Ghania est partie », lâche au bord du sanglot Hacène Arab, journaliste à la Chaîne III, membre du pool reportage que dirigeait la défunte. Oui, elle est partie, terrassée par cette maladie dont elle s’est débarrassée à tout jamais, après l’avoir traitée il y a sept ans de cela. Fatale récidive ! Ghania Cherif nous quitte un peu plus d’une année après ses deux collègues Meriem Yacine et Mohand Saou. Le directeur général de la radio, Tewfik Khelladi, a présenté hier ses condoléances à la famille de la défunte. «Une grande professionnelle qui a mis tout son talent et ses capacités au service de son métier», a-t-il affirmé. La famille de la défunte a annoncé l’organisation d’une veillée funèbre au domicile conjugal sis à Baïnem et l’enterrement aujourd’hui au cimetière de Aïn-Benian.
    S. A. I.

    SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ)
    Condoléances

    C’est avec une grande tristesse que le Syndicat national des journalistes a appris le décès de sa chère consœur et amie, Ghania Cherif journaliste à la Chaîne III de la Radio nationale, survenu le mardi 24 août 2010 des suites d’une longue maladie. En cette douloureuse circonstance, l’ensemble des membres du SNJ présentent leurs condoléances à la famille de la défunte ainsi qu’au DG de la Radio, au directeur de la Chaîne III et à l’ensemble des travailleurs de la Radio nationale. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.
    P/Le Syndicat national des journalistes,
    le secrétaire général Kamel Amarni

  • "Algérie, bienvenue au pays de la mafia politico-financière" : Les vérités amères du "Petit fûté"

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    Quand, en 2004, il lança le premier guide touristique sur l’Algérie, Le Petit Futé, maison d’édition spécialisée dans le tourisme, expliquait que l'ouvrage était " destiné à tous ceux qui sont curieux de connaître les richesses que recèle l’Algérie", qu'il réhabilite la destination et peut suggérer l’idée d’un futur voyage (lire l'interview de Jean-Paul Labourdette, directeur des collections)
    Pour l'année 2010, si on en croit un article de notre confrère El-Watan, Le Petit futé semble gagné par l'envie de dissuader ceux qui seraient tentés par l'idée d'un "futur voyage" dans notre pays, d'aller au bout de leur rêve.
    Parmi les "les richesses que recèle l’Algérie", Le Petit Futé cite, en effet "le machisme", les moeurs légères, les faux barrages, les femmes battues,  la frustration, la jalousie, la perversion sexuelle, l'hypocrisie, les coupures d'eau, le manque d'hygiène, le sida...
    Le guide est sans nuances envers les candidats voyageurs : " N'espérez pas y trouver le confort qu'on s'est habitués à découvrir au Maroc voisin" . En Algérie, lit-on, on couche dans des  " hôtels agonisants", "sordides", au service "aléatoire",  où "le personnel a pris de l'âge en même temps que les piscines se vidaient, que les jardins s'asséchaient, que la plomberie s'engorgeait de détritus divers ou que la moquette aux spirales psychédéliques pourrissait" Pour ceux qui n'auraient pas tout saisi, le guide se fait explicite : " Aucun hôtel algérien ne peut être qualifié de cadre enchanteur, le service laisse presque toujours à désirer, la plomberie et l'électricité peuvent inquiéter les plus anxieux et la propreté les plus maniaques…"
    Et remerciez la providence si vous parvenez à prendre votre douche : «Principale particularité qui peut être un problème : la pénurie de l'eau ! Dans les toilettes des lieux publics ou même chez les particuliers, l'eau est stockée dans un récipient qu'on déverse dans la cuvette (sans exagérer sur la quantité) en guise de chasse d'eau. Dans la plupart des cas, comme il n'y a pas du tout- à-l'égout, on ne jette rien dans la cuvette. Une poubelle est presque toujours mise à disposition. Il s'agit juste de s'y habituer ! Autre particularité : il n'y a presque jamais de papier toilette». 
    Le Petit futé Algérie suggère de ne rien boire du tout. «Dans les grandes villes, l'eau du robinet peut se boire à condition de tolérer les goûts la caractérisant», peut-on lire à la page 143 à propos de l'eau du robinet en Algérie. «Dans les sources des villages et des oasis, l'eau est meilleure au goût, mais peut être à l'origine de troubles intestinaux…», lit-on à propos de l'eau des sources, comme quoi, cette eau est aussi à éviter. Enfin, la suspicion touche aussi l'eau embouteillée. «On trouve partout des bouteilles d'eau minérale, pas toujours scellées, souvent de marque…», lit- on encore.
    Autrement dit, en Algérie, il est déconseillé de boire de l'eau.
    Mais alors boire quoi ? A propos des bars et cafés, on peut lire à la page 145 que «s'il est devenu facile de trouver des bars où l'on serre de l'alcool à Alger, il en va autrement dans d'autres villes et a fortiori à l'intérieur du pays. Les bars sont certes des lieux de convivialité mais aussi et surtout des lieux où les clients viennent pour s'enivrer ou pour oublier (alors que bien souvent les Algériens ont le vin triste) et il n'est pas rare d'y croiser des femmes.»
    Si la perspective de mourir de soif ne vous dissuade pas, le Petit futé vous signale celle de mourir du sida " mais aussi l'herpes, de chlamydiae et autres joyeusetés "  L'Algérie est, en effet,  présenté comme un vaste bordel.  "A Alger ou à Oran, lit-on en page 106, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel et bien sûr internet et les sites de rencontre, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous, malgré le hidjab facilitant paradoxalement les choses, qui pour un cadeau, qui pour un dîner sortant de l'ordinaire, qu'on appartienne à la classe moyenne (s'il en reste une !) ou qu'on soit plus défavorisé… la prostitution est plus visible qu'on aurait pu l'imaginer dans la rue, dans les hôtels, très fréquentés l'après-midi, les bars de ces mêmes hôtels, les lieux de sortie nocturne" Mais le guide est formel : "Le sida n'épargne pas l'Algérie"
    Ces messieurs les touristes sont donc avertis.
    Les femmes aussi d'ailleurs : il est risqué de voyager seule dans ce beau pays. L'Algérie est en effet peuplée de " crétins frustrés" où il "reste difficile, voire impossible, de faire certaines choses comme de s'asseoir seule à une terrasse de café même dans les grandes villes". Elles s'exposeraient aux " ragots et les médisances qui naissent et prospèrent très rapidement dans le terreau de la frustration et de la jalousie." Mais elle s'exposent aussi aux machos : " Il est toujours normal pour un homme algérien de lever la main sur sa femme, sa petite amie, sa fille…" Et gare aux illusions : "«…Même si vous apercevez en ville des jeunes femmes habillées légèrement, ne sachant pas qui elles sont, où elles vivent ou comment elles sont jugées, évitez de faire comme elles en portant des tenues jugées provocantes», lit-on encore.
    Et gare aux jeunes racoleurs qui ne rêvent que de vous épouser pour une carte de séjour ! " Dans le sud, les gens se sont habitués à voir des bras et des jambes nus, mais ils n'en pensent pas moins ! Garder à l'esprit que vous représentez le pays vers lequel on rêve très fort de s'envoler pour un meilleur avenir… Sachez donc rester circonspecte devant toute tentative de séduction un peu incongrue», lit-on à la même page…
    Le guide s'attarde sur la condition féminine.
    «Le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant. L'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme. On ignore ou on en veut à celle qui par sa seule existence vous attirera dans les filets du mal. Comme ailleurs, et peut-être plus qu'ailleurs, les femmes sont souvent rabaissées, voire battues… Il est toujours normal pour un homme algérien de lever la main sur sa femme, sa petite amie, sa fille…», lit-ont toujours dans la page 105.
    «Si les hommes algériens peuvent reconnaître haut et fort que les femmes sont leurs égales, sinon supérieures, reprenant le mythe de la bonne mère, dévouée et courageuse sans qui le pays n'existerait plus, bla, bla, bla, dans la réalité, il ne reste pas grand-chose de ce beau discours qui nous surprendrait presque…»

    " Le pays de la mafia politico-financière "

    Si en dépit de tout cela, vous tenez à séjourner dans cette contrée bizarre, sachez que  l'Algérie, "destination touristique à réhabiliter", c'est  " le pays de la mafia politico-financière", des milices des forces spéciales,  et des atteintes aux libertés. «A la lecture des titres parfois audacieux de certains journaux de la presse algérienne, on pourrait penser que la presse est libre en Algérie. Ce n'est plus le cas depuis 2004, année de la pénalisation des délits de presse. Et cette audace est chèrement payée souvent par la prison avec sursis et des amendes très sévères et quelquefois par la prison ferme… En revanche, des pressions de toutes natures sont constamment exercées sur les journalistes de la part des responsables politiques, de la mafia politico-financière, de notables et d'hommes d'affaires locaux mettant en péril leur métier et dans certains cas leur vie», lit-on à la page 473.
    «Les journaux, leurs directeurs et leurs journalistes sont régulièrement assignés en justice pour répondre de plaintes pour diffamation et le plus acharné semble être le ministère de la Défense qui s'estime diffamé par la moindre allusion dans les caricatures et les articles publiés», lit-on encore à la même page.
    Le Petit futé signale que "la consommation d'anti dépresseurs, d'anxiolytiques et autres tranquillisants est également importante et dans certaines villes, le nombre de panneaux annonçant un psy peut surprendre."
    El-Watan rappelle que ce bel ouvrage dythirambique envers l'Algérie est financé par de grands annonceurs publics que sont Air Algérie, l'ONAT, Moblis et l'hôtel Aurassi, pour ne citer que ces derniers, et qui, fait remarquer le journal,  "ont, sans le savoir, subventionné une grave atteinte à l'image de la destination Algérie et à celle de tout le pays."
    Faut-il pour autant parler, comme l'écrit l'auteur de l'article d'El-Watan, "d'un des plus néfastes traités commis contre l'Algérie ces 10 dernières années" ? Sans doute pas. Le guide dérape par moments, abuse de clichés mais révèle des vérités incontestables. Pas bonnes à dire, certes. Mais pour qui ?

    L.M.

  • Ahhhhh ! J’étouffe !

     



    Par Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Un célèbre et inestimable tableau de Van Gogh volé dans un
    musée du Caire. Encore un coup de…

    …Zaher et de la Fédé égyptienne de foot !

    Je savais bien que cela allait arriver un jour ! Eh ben on y est ! Jusque-là, ces dernières années, on le disait juste pour rigoler, entre nous, au café, sous forme de boutade, comme pour mieux supporter l’insupportable. Entre deux rasades de thé avec glaçons ou de café avec mousse, il n’était pas rare que l’un de nous lâchât : «Tu vas voir ! Au rythme où ils nous étouffent, bientôt, on va manquer d’air. Et même l’air, l’oxygène, ils sont capables de nous le faire payer les bougres !» C’est fait mon grand ! J’apprends à l’instant que les médecins tirent la sonnette d’alarme devant une grave pénurie… d’oxygène dans les hôpitaux. Des malades risquent de mourir faute d’air à respirer. Oh ! Bien sûr, pour l’heure, c’est juste dans les CHU que l’oxygène vient à manquer. Mais faudra pas longtemps avant que le manque d’air et l’étouffement ne gagnent le reste du pays. En même temps, cette pénurie d’air à respirer ne doit pas vraiment nous étonner. Une fois le sous-sol pompé, fallait bien qu’ils passent au «sur-sol» hein ? En bas, z’ont tout siphonné, au tour d’en haut ! Moi, depuis que j’ai appris cette terrible nouvelle, je fais des réserves. D’ailleurs, ma pauvre épouse en a entendu des vertes et des pas mûres hier. Je lui ai passé un savon, mémorable. Faut dire qu’elle l’avait un peu cherché. Elle jetait systématiquement les bouteilles d’eau vides à la poubelle. MALHEUREUSE ! J’ai vite stoppé ce crime. Tout en lui expliquant que ces bouteilles vides allaient devenir notre principal allié. Fébrilement, j’ai pris les bouteilles qui avaient échappé à la frénésie de ménage de ma moitié et je les ai consciencieusement remplies… d’air. Je dois dire que l’opération n’en est qu’à ses débuts, mais je suis déjà assez fier de moi. J’ai stocké de quoi remplir une pièce de l’appartement en bouteilles pleines d’air. De quoi voir venir, tenir un peu en vie moi et les miens et ne pas devoir aller faire la queue en bas de l’immeuble devant les citernes de la commune. Parce qu’on va y venir, moi je vous le dis. Ça ne va pas tarder les camions citernes de la commune qui vont procéder à la distribution d’air dans les quartiers. Ahhhhhhh ! J’étouffe ! Et plus j’étouffe, plus je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.