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  • Alger importe des médecins cubains

     

    Alors que nos médecins sont en chômage, le régime illégitime d’Alger importe des médecins cubains.

    L’ambassadeur de Cuba à Tizi-Ouzou: 300 médecins spécialistes cubains en renfort pour le Sud algérien

    par Naït Ali H., Le Quotidien d’Oran, 17 mai 2011
    L’ambassadeur du Cuba en Algérie Son Excellence Eumelio Caballero Rodríguez a indiqué hier que pas moins de «300 médecins spécialistes cubains seront affectés prochainement au profit des structures de santé du grand Sud algérien», et ce, dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Il s’exprimait depuis la wilaya de Tizi Ouzou où il effectuait une visite de travail à l’invitation de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA).

    Selon les explications fournies au cours d’un point de presse, ces médecins spécialistes viendront en renfort des 340 autres déjà en poste dans ces wilayas du sud où le déficit en la matière est considérable. Abordant l’état des relations entre la Havane et Alger, Eumelio Caballero Rodríguez les a qualifiées de «saines» tout en soulignant que le potentiel des échanges appelé à être développé dans d’autres domaines, en plus de la santé et du sport, est «énorme». Le diplomate cubain n’a pas manqué aussi de rappeler la position de son pays par rapport à la crise libyenne, en exprimant le refus à toute ingérence étrangère et en appelant au cessez-le- feu.


  • Les praticiens passent à la vitesse supérieure

    SIT-IN DEVANT LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DIMANCHE PROCHAIN


    Ils ne veulent pas lâcher prise

    Les praticiens ont qualifié les déclarations récentes du ministre, Djamel Ould Abbès, de «propos scandaleux et outrageants».

    Au deuxième jour de leur grève illimitée, les médecins généralistes et spécialistes passent à la vitesse supérieure. «Nous appelons nos adhérents à venir massivement au sit-in prévu dimanche prochain, devant le siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (Msprh, à Alger)», a déclaré, hier, le Dr Lyès Mérabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), joint par téléphone. Cette résolution a sanctionné la réunion du Snpsp et du Snpssp (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique), tenue lundi, au soir du premier jour de leur débrayage ouvert.
    Elle a été répercutée par un communiqué signé, conjointement, par le Dr Mérabet et le Dr Mohamed Yousfi, président du Snpssp. «L’intersyndicale appelle tous les praticiens à participer en masse au sit-in prévu devant le Msprh, le dimanche 22 mai, à 11 heures», lit-on dans le même communiqué.
    Dans la foulée, les deux syndicats ont qualifié les déclarations faites récemment par le ministre Djamel Ould Abbès de «propos scandaleux et outrageants à l’adresse des praticiens de la santé publique». Dimanche dernier, le ministre a tiré à boulets rouges sur les praticiens grévistes.
    «La récréation est terminée», leur a-t-il lancé, via la Télévision nationale. Il a, également, menacé d’appliquer la «loi dans toute sa rigueur». Et les sanctions, selon les dirigeants syndicaux, n’ont pas tardé à tomber. Il s’agit «des retraits sur salaires» et de l’«interdiction absolue de tenir des sit-in et assemblées générales», a rapporté le communiqué de l’intersyndicale.
    «En plus de ces mesures, le ministère a envoyé des inspecteurs (le secteur en compte 200, à l’échelle nationale) pour intimider les médecins», a fustigé le Dr Yousfi, contacté par nos soins. Ces mesures auront-elles un impact sur la grève des praticiens? Les responsables de l’intersyndicale assurent que leur mouvement suscite une mobilisation de plus en plus accrue, à l’échelle nationale. «Le taux national de la grève a dépassé le seuil des 80%», a estimé le Dr Yousfi. Le même constat est partagé par le Dr Mérabet. «La mobilisation des praticiens répond, parfaitement, à nos attentes», a-t-il soutenu. C’est dire que Djamel Ould Abbès fait face à une contestation toujours plus forte...

    Les étudiants en médecine toujours en grève
    Le mot est donné. Les étudiants en chirurgie dentaire et en pharmacie ont décidé de poursuivre leur grève. «Notre débrayage continue», a tranché le Dr Fayçal Oulebsir, porte-parole des étudiants en chirurgie dentaire, rencontré hier à l’hôpital Mustapha-Pacha d’Alger. Le Dr Oulebsir a déploré l’échec de la réunion tenue, lundi, au siège du ministère.
    «Les représentants du ministère, à leur tête le secrétaire général, nous ont accusés de faire de la politique», a-t-il regretté. Et de jeter un pavé dans la mare: «Le doyen des facultés de médecine, le Pr Arrada (présent à la réunion), a rapporté au ministère des faits erronés. C’est ce que nous avons signalé, séance tenante, devant le concerné qui a observé le silence.» Quid du mouvement des médecins-résidents? Du tac au tac. Les médecins résidents ont décidé de maintenir leur grève ouverte.
    «Nous restons en grève tant que nos revendications ne sont pas satisfaites», a annoncé, hier, le Dr Sahnoune, délégué du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), à L’Expression.
    Quid de la réunion tenue, lundi, au ministère? «Elle n’a rien apporté de nouveau», a regretté le Dr Sahnoune. «Les médecins résidents doivent reprendre le travail et continuer leur protestation au lieu de sanctionner les malades», a déclaré le ministre, lors d’un point de presse animé juste après la réunion des représentants du ministère avec ces mêmes médecins.
    «A l’heure où vous m’appelez (hier) je suis de garde. Nous assurons largement le service minimum. Nous l’avons dit depuis le début de la grève (il y a 2 mois): notre action vise l’amélioration de nos conditions de travail pour une meilleure prise en charge du malade. C’est au ministre de prendre ses responsabilités», a rétorqué le Dr Sahnoune. Ould Abbès l’entendra-t-il de cette oreille?

    Mohamed Sadek LOUCIF

  • OULD ABBÈS MENACE DE RECOURIR AUX RÉQUISITIONS La mobilisation des résidents ne faiblit pas

     

    Le bras de fer entre la tutelle et les résidents se poursuit. Le ministère de la Santé menace de recourir à la réquisition de l’ensemble des grévistes. Une menace qui n’altère en rien la volonté des résidents qui poursuivent leur mouvement.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le ton est monté d’un cran hier. Le ministère de la Santé menace de recourir à la justice pour transmettre des réquisitions à l’ensemble des résidents en grève. L’objectif est clair : contraindre les médecins à reprendre les services ou les radier du corps des médecins. En attendant, des administrateurs des structures hospitalières ont été chargés de faire le tour des services avec des listes de présence. Des ponctions sur salaires seront effectuées. «Une situation de guerre», commente le Dr Yellès, porte-parole du collectif des médecins autonomes qui n’hésite pas à parler de «terrorisme administratif». Il note avec stupéfaction le discours très ambivalent du ministère de la Santé qui, dit-il, mène une «véritable guerre médiatique» en affirmant avoir répondu aux doléances des résidents au moment où aucune revendication n’a été satisfaite. Lundi, les représentants des résidents s’étaient pourtant déplacés au siège du ministère de la Santé pour assister à l’installation de la commission du service civil. Une installation qui a été reportée car, aux dires du ministère de la Santé, les représentants de l’APN et du Sénat devant y siéger n’avaient pas encore été désignés. Profitant de cette prise de contact, les résidents ont proposé au ministère la signature d’un protocole d’accord dans lequel seraient clairement notifiés les objectifs clairs de la commission du service civil, la publication de la grille de salaires promise et un engagement sur la mise en œuvre effective des recommandations de la conférence des doyens. Des doléances auxquelles n’a pas répondu la tutelle au moment où le communiqué rendu public par le ministère de la Santé n’a pas convaincu les résidents, bien décidés à poursuivre leur mouvement de grève.
    N. I.

  • PONCTIONS SUR SALAIRES, MENACE DE RADIATION Les praticiens ne cèdent pas aux pressions

    souce:le soir D'Agerie

    La réaction du ministère de la Santé ne s’est pas fait attendre. En plus des ponctions sur salaires, les praticiens qui entamaient hier leur deuxième jour de grève sont menacés de révocation. L’intersyndicale des praticiens de la santé ne fléchit pas pour autant. Un rassemblement est prévu dès dimanche prochain.
    Au deuxième jour de la grève à l’appel du SNPSP et du SNPSSP, la mobilisation des praticiens est intacte. Hier encore, les structures de santé étaient paralysées. Le ministère de la Santé, qui avait instruit les directeur d’hôpitaux afin d’interdire de faire un listing détaillé des grévistes, est passé hier à la vitesse supérieure. Il demandait aux responsables des structures publiques d’interdire tout rassemblement des syndicalistes, de ne pas autoriser l’affichage et de ne pas permettre aux grévistes de constituer des piquets de grève. L’intersyndicale des praticiens, regroupant le SNPSP et le SNPSSP, réunie lundi en fin de journée, n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué rendu public hier, ses animateurs dénonçaient «l’intervention du ministre de la Santé, notamment les déclarations faites ces derniers jours à travers les médias, proférant des propos scandaleux et outrageants à l’adresse des praticiens de santé publique, la campagne de désinformation menée par le MSPRH et ses relais depuis plusieurs semaines, la batterie de mesures répressives commanditées par l’administration centrale auxquelles on a droit encore une fois, en lieu et place du respect des instructions de Monsieur le Président de la République et des engagements réitérés par le ministre de la Santé. Ces mesures se traduisent par des retraits sur salaires et l’interdiction absolue de tenir sit-in et assemblées générales». L’intersyndicale parle de véritable tournant et appelle ses adhérents à observer, dimanche 22 mai, un sit-in dès 11 heures devant le ministère de la Santé. Un premier rassemblement pour «défendre la dignité du praticien généraliste et spécialiste de santé publique, sauvegarder un système de santé publique fort, pour une meilleure prise en charge du malade en lui garantissant son droit constitutionnel pour un accès aux soins équitable ». Commentant la réaction de la tutelle, le Dr Merabet, président du SNPSP, souligne le discours toujours aussi ambivalent du ministère de la Santé qui, à la télévision, appelle au dialogue et, sur le terrain, déploie une batterie de mesures répressives. «Une situation de non-droit», estimet-il. Du côté du SNPSSP, même ton. Son président, le Dr Youssfi, expliquait hier que les praticiens étaient dans une démarche légale. «Si Ould Abbès veut révoquer tous les médecins qu’il le fasse. Il ne va tout de même pas remplacer les médecins en 24 heures. On ne peut pas appeler au dialogue d’un côté et faire de la répression de l’autre. Nous sommes moralement engagés envers le secteur public et nous le resterons.» Animés de cette volonté de faire aboutir l’ensemble de leurs revendications, les praticiens entament aujourd’hui le troisième jour d’une grève qui s’annonce longue au regard du bras de fer qui oppose les deux parties.
    N. I.

  • La mobilisation au RDV

    17.05.2011

    La mobilisation au RDV

    J2/ Le taux de  suivi moyen national: 78 % 

    PS : Le taux communiqué par le MSPRH est de 20 % pour les spécialistes et de 10 % pour les généralistes.

    Situation qui ne justifie nullement le recours de DOA à une batterie de mesures repressives à fin de casser " une grève qui n'a aucun effet sur le fonctionnement des structures de santé " 

    Plus de détails, sur le taux de suivi par wilaya, seront mis à la disposition des adhérents.  

    A suivre:

    Emission radio consacrée au secteur de la santé et pour laquelle l'intersyndicale SNPSP - SNPSSP est invitée. C'est sur la chaine 1 le 18 MAI 2011 de 09h à 10h30

    source: snpsp

  • aljazeera grève des résidents

  • Les praticiens de la santé publique annoncent un rassemblement national le 22 mai

    La mobilisation reste importante au deuxième jour de grève

     

     

    La mobilisation des praticiens et des praticiens spécialistes de la santé publique ne faiblit pas au deuxième jour de la grève dont la durée est indéterminée. « Le taux de suivi est satisfaisant – environ 80 %. Il y a une forte mobilisation malgré la batterie de mesures répressives mises en place par le ministère de la Santé », indique le Dr Lyes Merabet, porte‑parole du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp).
     
    Notre interlocuteur évoque des circulaires envoyées par la tutelle aux établissements de santé publique visant à torpiller le mouvement de protestation initié par son organisation et celle des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). « Ils ont donné l'ordre d'effectuer des ponctions sur les salaires, pour empêcher les délégués syndicaux d'accéder aux établissements de santé publique et pour leur interdire de placarder des affiches ou accrocher des banderoles. Ils font même appel aux services de l'ordre pour les en dissuader », assure le Dr Merabet. « Les sitin et rassemblements sont désormais interdits même à l'intérieur des établissements. On demande donc aux médecins de sortir dans la rue », s'insurge le Dr Mohamed Yousfi, président du Snpssp. Ce dernier parle même de menace de révocation. « Eh bien, s'ils sont capables de révoquer le peu de spécialistes qui exercent dans le pays et d'en ramener d'autres à coût de milliers d'euros, qu'ils le fassent. On les met au défi », lance‑t‑il.
     
    Au cours d'une réunion tenue durant la soirée de lundi, l'intersyndicale a décidé d'organiser un rassemblement national devant le ministère de la Santé le 22 mai prochain à partir de 11 heures. Une grande marche des blouses blanches à Alger est également envisagée. Les médecins résidents en grève illimitée depuis deux mois sont actuellement en concertation et pourraient y participer.
     
    Les portes du dialogue ont été fermées par la tutelle, affirment les deux syndicalistes. « Contrairement aux déclarations de Djamel Ould Abbès, toutes les portes du dialogue ont été hermétiquement fermées. Pourtant la loi stipule de garder le contact et de faire appel à la médiation », indique Lyes Merabet. « Au lieu d'assumer et de respecter ses engagements, le ministère fait croire que ce sont les médecins qui refusent de dialoguer », regrette Mohamed Yousfi. « Il y a une politique de fuite en avant », ajoute‑t‑il.
     
  • Le mal s'étend et les autorités continuent de faire la sourde oreille


    source:tsa

     

     

    « Je ne sais pas ce qu’il y a de disponible en Algérie. Tout manque. Si c’était le Yémen, je comprendrais. Mais l’Algérie a tout de même les moyens de soigner sa population ». Ce commentaire n’émane pas d’un opposant politique algérien. Il provient d’une responsable de la pharmacie de l’hôpital Saint‑Antoine à Paris, étonnée par le nombre grandissant de demandes d’achat de médicaments destinés à être envoyés en Algérie.
     
    Comme presque chaque jour depuis quelques mois, un Algérien s’est en effet présenté ce mardi 17 mai à la pharmacie de cet hôpital parisien, muni d’une ordonnance pour acheter le Herceptin, un anticancéreux actuellement introuvable en Algérie. Le Herceptin n’est pas vendu en pharmacie en France. Il est disponible uniquement dans les hôpitaux. « Mais nous ne pouvons pas le vendre. Nous recevons ce médicament en vrac que nous conditionnons ici pour ensuite l’administrer à nos patients. Pour les soins à domicile, le médicament est conditionné d’une manière particulière. Il doit rester au frais pendant le transport », explique la pharmacienne de Saint‑Antoine à son client algérien. « En plus, acheter ce type de médicament pour le transporter à l’étranger est illégal. Le gouvernement algérien doit pouvoir savoir quels médicaments entrent sur son territoire. Nous aurions aimé pouvoir vous aider mais c’est impossible », regrette‑t‑elle. Selon elle, tous les hôpitaux parisiens sont régulièrement sollicités par des Algériens.

    Le Herceptin en question est destiné à une patiente actuellement hospitalisée à l’hôpital d’Oran. Depuis maintenant plus d’un mois et demi, ce médicament est introuvable en Algérie. « Il y a un problème d’approvisionnement en médicaments. Ca ne concerne pas uniquement le Herceptin », explique un médecin du service oncologie du CHU d’Oran où la patiente n’a pas pris son médicament depuis maintenant un mois, selon ses proches. « Ils nous annoncent l’arrivée du Herceptin vers la mi‑juin. C’est un médicament très important. Le patient, quand il ne le prend pas, prend des risques importants », ajoute le médecin. Un flacon de Herceptin coûte près de 1000 euros. Mais « parfois des médicaments qui ne coûtent rien sont indisponibles », précise‑t‑il.

    Le Herceptin n’est pas le seul médicament introuvable actuellement dans les pharmacies algériennes. Des centaines d'autres manquent. Les pharmacies se vident petit à petit. Les malades et les pharmaciens ne comprennent plus rien à cette pénurie qui dure depuis maintenant de nombreux mois, sans qu’aucune solution ne soit trouvée malgré les promesses du ministre de la Santé.

    « Actuellement, plus de 800 médicaments seraient en rupture de stock », selon un pharmacien d’Alger. Les malades ne sont pas contents et le propriétaire de la pharmacie est furieux : « nos ventes ont baissé considérablement ces derniers mois ». Le pharmacien commence à lister les médicaments en rupture. Même les pilules de contraception sont introuvables.

    Alors que la pénurie de médicaments s’aggrave de jour en jour, le ministre de la Santé Djamel Ould Abbès continue de nier l’existence du problème. Pour le gouvernement, il n’y a aucune pénurie de médicaments. Les producteurs et les importateurs eux font profil bas. Aucun ne dénonce le manque de produits pharmaceutiques. Les organisations patronales, les syndicats et les associations gardent étrangement le silence. Le gouvernement veut à tout prix réduire la facture de l’importation de médicaments. Pour y parvenir, il semble prêt à sacrifier la santé des Algériens.
  • communiqué de l'intersyndicale


     

    communique intersyndicale n°01.pdf 

    L’intersyndicale des Praticiens de la Santé Publique affiche son entière satisfaction devant le  niveau de mobilisation observé lors du premier jour de notre grève et dénonce par là même :

    -          L’intervention du Ministre de la Santé notamment les déclarations faites ces derniers jours à travers les médias, proférant des propos scandaleux et outrageants à l’adresse des praticiens de santé publique.

    -          La campagne de désinformation menée par le MSPRH et ses relais depuis plusieurs semaines.

    -          La batterie de mesures répressives commanditées par l’administration centrale auxquelles  on a droit encore une fois, en lieu et place du respect des instructions de Monsieur le Président de la République et des engagements réitérés par le Ministre de la Santé. Ces mesures se traduisent par :

    • Des retraits sur salaires.
    • Interdiction absolue de tenir sit in et assemblées générales.

    Devant ce tournant historique :

    -          Pour défendre la dignité du praticien généraliste et spécialiste de santé publique,

    -          Pour sauvegarder un système de santé publique fort

    -          Pour une meilleure prise en charge du malade en lui garantissant son droit  constitutionnel pour un accès au soin équitable.

    Nous appelons l’ensemble des praticiens de santé publique à une mobilisation massive dans l’union et la solidarité jusqu’à satisfaction de nos revendications justes et légitimes. Dans ce cadre l’intersyndicale  appelle tous les praticiens à participer en masse au «  Sit in » prévu devant le siège du MSPRH le dimanche 22 mai 2011 à 11 heures.

  • Ouverture ? Vous avez dit ouverture ? Voilà ! Y a qu’à demander !



    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, arrêté pour agression
    sexuelle. C’est tout de même un comble de demander tout le temps
    aux autres de se serrer la ceinture alors que soi-même, on n’arrête
    pas de desserrer la sienne !

    Cholapin

    Ola ! Ola ! Ola ! Je crois qu’il y a un léger malentendu. Je pense que le monsieur, il a pas bien compris. On lui demande de desserrer l’étau, de pratiquer l’ouverture et de libérer les initiatives brimées dans ce pays. Et lui, qu’est-ce qu’il s’apprête à faire dans les prochaines heures ? Libérer 7 000 terroristes. 7 000 tangos dans la nature, ya bouguelb ! On a dit ouverture sur les libertés démocratiques, sur des règles de fonctionnement moderne de l’Etat. On n’a pas dit ouverture du portail du pénitencier pour en sortir des bataillons de barbus tout heureux de repartir se dégourdir les jambes là-haut, dans les montagnes. Mon Dieu ! Je me tiens le ventre. Imaginez un peu que quelqu’un ait la mauvaise idée, la très mauvaise idée d’évoquer en ce moment, devant lui le concept d’alternance au pouvoir. Dans son état d’esprit actuel, et se sachant partant, il est capable là aussi de mal comprendre le message et de nous préparer l’alternance islamiste. Ne riez pas, ces derniers temps, il semble bien qu’il y ait de fortes turbulences, des fritures sur sa ligne qui l’empêchent de saisir la teneur exacte des demandes qui lui sont formulées. C’est embêtant ! Et c’est surtout récurrent. L’autre fois, il a fait libérer 3 500 terros. Et demain, si les bruissements de parloirs se confirment, les phalanges intégristes vont donc se retrouver renforcées de 7 000 nouveaux gros bras. Le tout sur fond d’assassinats de plus en plus «douteux», de cambriolages de sièges de partis, de visites nocturnes dans les maisons des syndicats autonomes, d’agressions contre des journalistes, et de début de saignée dans les rangs des universitaires. Une odeur de 1992 flotte dans l’air pour qui n’a pas les narines complètement bouchées. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • CHU MUSTAPHA Résidents, généralistes et spécialistes paralysent les services


    Les malades qui sollicitent les différents services du CHU Mustapha ont dû se montrer patients hier. Beaucoup d’entre eux ont été refoulés car résidents, généralistes et spécialistes étaient en grève.
    Dans les services, seuls les hospitalo-universitaires assuraient normalement le travail. L’impact ne s’est pas fait attendre : beaucoup de consultations n’étaient pas assurées, les interventions chirurgicales étaient reportées et les RDV décalés. Les patients venant des wilayas lointaines ne cachaient pas leur désarroi. Hier, la situation s’est un peu plus compliquée avec l’arrivée des praticiens et des praticiens spécialistes sur le terrain de la contestation. Les résidents en grève se donnent désormais rendez-vous au niveau du kiosque, devenu piquet de grève depuis plus de deux mois. Les résidents ne comptent pas arrêter leur mouvement de protestation. Les promesses répétées du ministère de la Santé n’ont pas permis de désamorcer la crise. Le collectif autonome des médecins résidents est formel : aucune revendication des résidents n’a été satisfaite. Le Dr Yellès, représentant des médecins résidents, explique que les points relatifs à la rémunération, au service civil et à la progression pédagogique sont encore en suspens. Il dénonce les «effets d’annonce» du ministre de la Santé. Explications du Dr Yellès : «Les résidents ont demandé à la tutelle une copie des augmentations dont parle le ministre, mais ce dernier a répondu que ce n’était pas possible car le régime indemnitaire n’était pas encore signé. «Les résidents font une autre lecture. Ils soupçonnent Ould Abbès de «vouloir semer le doute» et parlent d’«augmentations virtuelles» puisque les salaires promis sont indexés sur ceux des spécialistes dont le régime indemnitaire est encore en litige. Qu’en est-il du service civil ? Le Dr Yellès explique que «les noms que nous avons proposés pour siéger dans la commission des sages n’ont pas été retenus. Nous ne connaissons ni les tenants ni les aboutissants de cette commission. Nous n’avons pas été associés au choix des professeurs». Néanmoins, les résidents se déplaceront demain au ministère de la Santé pour y siéger et pour, disent-ils, «prouver leur bonne foi» au moment où le ministre de la Santé continue de «faire du spectacle», déplorent-ils.
    N. I.

  • MALGRÉ LES MESURES DU MINISTÈRE Mobilisation intacte des médecins


    Les praticiens spécialistes et généralistes ont répondu à l’appel de leurs syndicats respectifs. Ils ont entamé, hier, une grève illimitée. Pas d’apaisement en vue. Le SNPSP et le SNPSSP jugent «scandaleux» les propos du ministre de la Santé. Dans certaines wilayas, le taux de suivi de la grève était de 80% hier.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les pressions exercées sur les praticiens depuis le dépôt du préavis de grève n’ont visiblement pas dissuadé les médecins. Ils étaient nombreux, hier, à ne pas assurer le service en réponse à l’appel lancé par le Syndicat national des praticiens de la santé publique et du Syndicat national des praticiens spécialistes de la Santé publique (SNPSSP). Une adhésion en dépit des menaces proférées la veille par le ministre de tutelle. Sur le terrain, une note a été adressée aux responsables des secteurs de la santé leur demandant une liste nominative des médecins grévistes et un listing détaillé des interventions chirurgicales reportées. A la veille de la grève, le ministre de la Santé a occupé l’espace médiatique, multipliant les déclarations. S’ils espéraient un apaisement, c’est tout le contraire que ses propos ont provoqué. Les deux syndicats ne décolèrent pas. Le docteur Merabet, président du SNPSP, expliquait, hier, au premier jour de la grève, que «toute la pression mise sur les syndicats ne nous a pas dévié de l’essentiel. Nous sommes encore dans une situation de statu quo. Les propos du ministre de la Santé sont un véritable appel au lynchage du praticien». Revenant sur les propos tenus par Ould Abbès, le Dr Merabet déplore que «le ministre de la Santé transpose un problème purement socio professionnel sur un terrain politique. C’est indigne». Le numéro un du SNPSP défie le ministre de la Santé d’apporter la preuve de ce qu’il avance. «S’il a une seule preuve que nous sommes dans une démarche politique, qu’il le démontre. En vingt ans d’existence, nous avons démontré que nous sommes respectueux des lois régissant l’activité syndicale. Que Ould Abbès saisisse la justice s’il a des preuves», dit-il, estimant que le ministre de la tutelle continue de faire de la propagande, démentant avoir reçu une invitation officielle à une quelconque rencontre au ministère de la Santé. L’indignation est la même du côté du SNPSSP. Son président, le Dr Yousfi, estime que «les déclarations du ministre de la Santé sont scandaleuses. Il parle de politique et d’intérêts. C’est une insulte pour les praticiens. S’il pense que défendre la dignité du praticien, le malade et le système de santé, c’est de la politique, eh bien, nous en faisons ». Commentant les déclarations de Ould Abbès, le Dr Yousfi considère que «sa prestation est un non-événement. Nous avons une plate-forme de six points dont aucun n’a été pris en charge. J’avertis le ministère de la Santé, surtout qu’il ne sorte pas un régime indemnitaire avant le statut, cela serait grave. Nous sommes dans la légalité et nous le resterons». Dans le cadre de l’Intersyndical, une réunion a regroupé hier les deux syndicats en vue d’arrêter les actions à venir.
    N. I.

  • Les médecins mettent Ould-Abbès sous pression

     

    Leur grève suivie à près de 80%

    Par : Nabila Afroun
    source: liberte

    Le mouvement de protestation des médecins généralistes et spécialistes a été largement suivi, hier. Les syndicats avancent un taux national qui avoisine les 80%. Un service minimum est assuré.

    Comme il fallait s’y attendre, les médecins généralistes et les praticiens spécialistes de la santé publique ont mis en exécution leur menace, brandie il y a plusieurs jours, recourant ainsi à une grève illimitée. Ce sont des centaines d’établissements de santé à travers le territoire national à être paralysés, hier, par le mouvement de contestation lancé par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et celui du Syndicat national des praticiens spécialiste de la santé publique (SNPSSP). Les hôpitaux, les centres hospitaliers universitaires (CHU), les secteurs sanitaire, les centaines d’établissements publics de santé de proximité (EPSP),  les polycliniques et autres n’ont fonctionné hier qu’avec un service minimum et cela va durer jusqu’à une date indéterminée. Pour ce premier jour de débrayage, les syndicalistes du SNPSP et ceux du SNPSSP se disent satisfaits de ce mouvement de protestation et avancent le taux de suivi national qui varie entre 75% et 80%. Les syndicalistes précisent que le mouvement a été très fort dans les wilayas du Centre, de l’Est et certaines villes du Sud et moyen dans les wilayas de l’Ouest.
    À titre d’exemple : Alger avec un taux de suivi de 70%, Blida, Tizi Ouzou, GhardaÏa, Lagouat 90%, Skikda 98%, Constantine 80%, quant à Oran et Tlemcen le taux est de 50%. Cette grève illimitée sera ponctuée, selon les syndicalistes, par d’autres actions comme des sit-in et probablement des marches. L’Intersyndicale des praticiens de la santé publique a prévu de se réunir hier en début de soirée afin d’arrêter les dates des actions qui accompagneront la grève illimitée. Il semblerait que l’ultime tentative de conciliation et les mises en garde de Djamel Ould-Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n’ont rien fait, bien au contraire, ils ont suscité, selon les syndicalistes, la colère des grévistes de la santé publique.  Scandalisés, outrés, indignés, tels sont les adjectifs utilisés par les syndicalistes pour qualifier les déclarations faites avant-hier par le ministre de la Santé à l’ENTV. “Les déclarations faites dernièrement par Ould-Abbès sont irresponsables. Il a carrément appelé au lynchage des praticiens de la santé publique”, s’est indigné le docteur Lyes Merabet, président du SNPSP. Il a répondu au ministre en lui précisant que la grève est un droit constitutionnel qu’il doit respecter. “Nous ne sommes pas contre la défalcation des journées de grève de nos salaires mais nous refusons les accusations proférées par le ministre à notre égard. Notre grève est légale et nos revendications sont légitimes”, a-il-expliqué. Concernant l’accusation d’être manipulé par un parti politique et de privilégier des intérêts personnels des syndicats au détriment des citoyens, le premier responsable du SNPSP invite le ministre de la Santé à présenter à la justice des preuves de ces accusations et exige un droit de réponse à l’ENTV. “La dernière sortie de ministre de tutelle est un non-évènement, c’est scandaleux de tenir de tels propos. La décision d’aller vers un débrayage n’obéit à aucun intérêt personnel, bien au contraire nous revendiquons l’amélioration de nos conditions socioprofessionnelles”, a répondu le docteur Mohamed Yousfi, président du SNPSSP au ministre. Il précise que le ministre n’a fait aucune annonce concernant la prise en charge de leur plate-forme de revendications.

  • les grèves en video... mr ould abbes et mister ouyahia

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011) ...

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011)-02-

    de koucki1 il y a 2 mois 707 vue(s)

    GREVE NATIONALE DES RESIDENTS ALGERIENS 15-16 MARS 2011

    LE COLLECTIF AUTONOME DES RESIDENTS ALGERIENS A APPELLE A UNE GREVE NATIONALE DES RESIDENTS (MEDECINS PHARMACIENS CHIRURGIENS DENTISTES) LE 15-16 ...

    de deleguemprbenaknoun il y a 2 mois 4 369 vue(s)

    TOUS LES CHU EHS DU PAYS - RESIDENTS EN GREVE 15-16 MARS 2011 ...

    LE COLLECTIF AUTONOME DES RESIDENTS ALGERIENS A APPELLE A UNE GREVE NATIONALE DES RESIDENTS (MEDECINS PHARMACIENS CHIRURGIENS DENTISTES) LE 15-16 ...

    de deleguemprbenaknoun il y a 1 mois 3 872 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011) ...

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011)-05-

    de koucki1 il y a 2 mois 1 053 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(22/23-03- ...

    la greve des résidents de constantine

    de koucki1 il y a 1 mois 1 048 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(21-03-2011) ...

    rassemblement des résidents en face de la porte principale du CHU Constantine

    de koucki1 il y a 1 mois 923 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011) ...

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011)-04-

    de koucki1 il y a 2 mois 825 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(21-03-2011) ...

    la video que tt le monde attend: شعر من تأليف طبيبة مقيمة CHU Constantine

    de koucki1 il y a 1 mois 1 472 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011) ...

    a voir absolument .... et écouter bien ces mots

    de koucki1 il y a 2 mois 1 165 vue(s)

    SIT-IN DES RESIDENTS D'ALGER ET BLIDA LORS DE LA GREVE 23 ...

    SIT-IN DES RESIDENTS DE TOUS LES HOPITAUX D'ALGER ET DE BLIDA AU CHU MUSTAPHA BACHA ORGANISE LE DERNIER JOUR DE LA GREVE DU 21 AU 23 MARS 2011

    de deleguemprbenaknoun il y a 1 mois 1 132 vue(s)

    RADIO CHAINE 3 GREVE DES RESIDENTS ALGERIENS 23 MARS 2011 - 19H

    RADIO CHAINE 3 GREVE DES RESIDENTS ALGERIENS 23 MARS 2011 - 19H

    de deleguemprbenaknoun il y a 1 mois 738 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(22/23-03- ...

    هذا شعر آخر مهدى لكم من شاعرة الإضراب 23 مارس 2011

    de koucki1 il y a 1 mois 1 325 vue(s)

    Gréve des médecins résidents sur Alger !

    Grève des médecins résidents : Les commissions chargées d'examiner les revendications des médecins résidents "poursuivront leur travail" déclare ...

    de Nassimalg82 il y a 1 mois 2 313 vue(s)

    grève medecins residents CHU de SETIF 23-03-2011.flv

    le collectif autonome des médecins résidents algériens: la grève continue

    de imadoc1000 il y a 1 mois 668 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011) ...

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(16-03-2011)-01-

    de koucki1 il y a 2 mois 438 vue(s)

    Grève des medecins residents de setif 22-03-2011.flv

    la grève se poursuit

    de imadoc1000 il y a 1 mois 437 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie -05-.avi

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie -05-

    de koucki1 il y a 2 mois 2 164 vue(s)

    JT " ENTV " 23 MARS SUR LA GREVE DES RESIDENTS ALGERIENS (CHU MUSTAPHA ...

    LE JOURNALE TELEVISE du 23 MARS SUR LA GRÈVE DES RESIDENTS ALGERIENS (CHU MUSTAPHA A ALGER BAIN DE FOULE DES RESIDENTS ET LE MINISTRE Djamel Ould ...

    de deleguemprbenaknoun il y a 1 mois 2 986 vue(s)

    grève des médecins résidents CHU Constantine. Algérie(22/23-03- ...

    شعر من تأليف طبيبة مقيمة

    de koucki1 il y a 1 mois 648 vue(s)

     

  • Les praticiens et spécialistes déterminés à poursuivre leur grève illimitée

    lls qualifient les déclarations d’Ould Abbès de "scandaleuses" et "diffamatoires"

     

    La grève illimitée initiée par les praticiens de la santé publique a été largement suivie selon les chiffres donnés par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp) ce lundi 16 mai. « Le taux de suivi de la grève est de 72 % en moyenne sur l'ensemble du territoire national », affirme le DLyes Merabet, porte‑parole du Snpsp. « Il est de 80% en moyenne parmi les spécialistes », ajoute le DMohamed Yousfi, porte‑parole du Snpssp. 

    Le service minimum a cependant été assuré dans tous les établissements de santé publique, affirment nos interlocuteurs. « Nous n'avons pas été contactés par la tutelle pour l'assurer comme le stipule la loi. C'est pour dire que la santé du citoyen est le dernier de leur soucis », lance Mohamed Yousfi. Les dates relatives à l'organisation de différentes actions de protestation seront déterminées dans les deux jours à venir.
     
    Les déclarations faites par le premier responsable du département de la Santé, Djamel Ould Abbès, n'ont donc pas pu altérer la détermination des médecins protestataires de la santé publique. « Les propos diffamatoires tenus par le ministre de la Santé ont boosté nos adhérents », affirme le DMerabet. Selon lui, une enquête sera exigée par l'intersyndicale après les accusations faites par Djamel Ould Abbès. « Il doit apporter des éclaircissements mais surtout des preuves si nous sommes liés à un parti politique ou financés par des organisations ou une quelconque ONG comme il l'a laissé entendre hier lors de son intervention », tonne notre interlocuteur. Et de poursuivre : « Nous interpellerons toutes les institutions et même le président de la République. Le ministre a appelé au lynchage des praticiens de la santé publique ».
     
    Qualifiant ses déclarations de « scandaleuses » et d’« insultantes », le Dr Yousfi a souligné : « le ministre évoque des intérêts que pourraient avoir les initiateurs de la grève. Moi je dis que le seul intérêt que nous avons est la défense de la santé publique ». « Il se dit ouvert au dialogue. Il a tourné le dos à des négociations de neuf mois », ajoute le Dr Merabet. Pour lui, les augmentations sans cesse ressassées par le ministre ne sont qu'un leurre. « Il faut savoir comment ces augmentations ont été calculées, le plus important est leur valeur. Djamel Ould Abbès fait dans la manipulation », explique‑t‑il.
    source :tsa
  • source:site officiel du snpsp :la grève ,LARGEMENT SUIVIE ....


    J 1: Taux de suivi moyen national: 72 %

    Taux de suivi 16 05 2011.pdf

    NB/ Wilaya de Tipaza: 70 %

    Wilaya de Tipaza: 70 %

  • La grève massivement suivie

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    Ould abbes dégage ou accepte une confrontation avec le snpsp et snpssp

    et résidents à  ENTV  à partir de ce soir 16.05.2011 chiche!!!! on réglera le problème définitivement si vous gagniez on ira on prison ,si vous perdiez démission.

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    Les praticiens spécialistes et généralistes entreront en grève ouverte à partir d’aujourd’hui.

    Coup dur pour le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Les médecins résidents n’ont pas repris, hier, le travail: la grève illimitée se poursuit. Pari perdu pour le ministre. Pis, le débrayage a été largement suivi à travers les différentes wilayas du pays. Aujourd’hui encore, les praticiens généralistes et spécialistes entrent en lice. Ils entament un débrayage illimité. Autrement dit, les hôpitaux seront paralysés à l’échelle nationale. La grève des médecins résidents met à rude épreuve le ministère.
    «Le taux de suivi de la grève est de 90%. Seuls les résidents qui subissent les pressions de leurs professeurs, chefs de service, ont repris», a déclaré le Dr Yelles, délégué du Collectif autonome des médecins-résidents algériens, rencontré à l’hôpital Mustapha-Pacha d’Alger. Sur les lieux, les médecins résidents ont répondu favorablement à l’appel du Camra. «Nous ne sommes pas disposés à arrêter notre débrayage tant que nos revendications ne sont pas satisfaites», a lancé le Dr Rachid, résidente en 2e année. «Nous ne croyons plus aux fausses promesses et aux engagements sans lendemain», a fulminé, pour sa part, le Dr Sahli, résidente en 1re année.
    C’est la réponse du berger à la bergère. Les médecins résidents ont contredit l’annonce faite par le ministre lui-même, de l’arrêt de leur mouvement de grève. «La plupart des hôpitaux avaient confirmé la reprise des médecins résidents à partir de dimanche prochain (hier)», a annoncé, mercredi, Djamel Ould Abbès, en marge de l’installation officielle de la commission mixte comprenant des représentants des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que des représentants du Camra, repris par l’APS et plusieurs médias nationaux. Le ministre est allé jusqu’à assurer que les médecins résidents ont souligné «leur satisfaction» par rapport au contenu du communiqué ministériel, publié dimanche, à l’issue de la réunion entre les représentants du ministère et les délégués du Camra, portant sur la prise en charge de leurs revendications. «Nous n’avons rien signé d’officiel pour la reprise de notre travail», a précisé le Dr Yelles.
    Et de jeter un pavé dans la mare: «Lors de la réunion tenue au siège du département ministériel, mercredi dernier, les représentants du ministère (des directeurs centraux, uniquement) nous ont demandé d’annoncer verbalement aux résidents que leurs revendications sont prises en charge, sans nous remettre le moindre document officiel.» A l’évidence, les différentes réunions tenues entre les deux parties ont mené vers l’impasse. Preuve en est, la grève d’hier a été massivement suivie dans la plupart des centres hospitalo-universitaires du pays, selon les chiffres établis par les délégués du Camra.
    Ces derniers ont situé le taux de suivi, à Alger, entre 80% et 90%. C’est le cas à l’hôpital Zmirli d’El Harrach. «Sur 135 résidents, un seul a repris le travail», a assuré le Dr Mohamed Sahnoune, représentant du Camra au niveau de cet hôpital. Le même tempo est observé à l’hôpital Bachir Mentouri de Kouba qui a enregistré «un taux de 90%», tel que déclaré par le Dr Fisah, délégué du Camra.
    Ce vent de contestation a touché les centres hospitalo-universitaires des wilayas, de Tizi-Ouzou, Constantine, Annaba, El Tarf, Souk Ahras, Guelma et Skikda. Cela dit, il a eu moins d’impact dans la wilaya d’Oran.
    «La grève est moyennement suivie», a révélé une source proche du dossier.
    Une chose est sûre: Djamel Ould Abbès est appelé à agir vite pour éteindre les feux de cette colère qui risque d’embraser le secteur.

    Mohamed Sadek LOUCIF

    source :expression dz

  • Le secteur de la santé risque la paralysie

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    Le secteur sanitaire public dans l’impasse ! Après les résidents, c’est au tour des praticiens de santé publique, généralistes et spécialistes, d’entamer une grève illimitée. 

    Ce sont quelque 12 000 médecins adhérents à l’intersyndicale de la santé publique, sur un total de près de 18 000, à répondre à l’appel du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) ainsi que du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP).
    Ce sont des centaines d’établissements de santé qui seront une fois de plus paralysés à travers l’ensemble du territoire national. Les Centres hospitaliers universitaires (CHU), les Etablissements hospitaliers spécialisés (EHS) ainsi que les centaines d’Etablissements publics de santé de proximité (EPSP) et établissements publics hospitaliers (EPH), polycliniques et autres salles de soins ne fonctionneront qu’au ralenti, et ce, pour une durée indéterminée.

    Mais que les citoyens et malades se rassurent : un service minimum sera assuré par les grévistes. «Comme il est stipulé par la loi, il revient à l’employeur, le ministère de la Santé en l’occurrence, de prendre attache avec le partenaire social en grève et qui doit s’échiner à mettre en place un service minimum», explique le docteur Lyes Merabet, président du SNPSP, au sortir d’une réunion de préparation de l’intersyndicale. «Pourtant, pour l’heure, la tutelle ne s’est pas manifestée afin d’organiser intelligemment et en concertation avec les praticiens, un quelconque programme de permanence», poursuit le docteur Mohamed Yousfi, président du SNPSSP. «Ce qui renseigne quant au peu de cas fait par le ministère de la prise en charge sanitaire des citoyens», s’indignent, de concert, les deux syndicalistes.


    En dépit de ce «mépris» et afin d’honnorer leurs engagements envers leurs malades, un service minimum sera assuré par les grévistes. Il concerne les urgences médicales, obstétriques, pédiatriques ou chirurgicales, la distribution des médicaments et autres traitements aux malades hospitalisés, ainsi que la prise en charge des patients qui nécessitent des soins vitaux tels que l’hémodialyse ou la transfusion. «Les praticiens en grève n’assureront donc pas les opérations à froid, telles les consultations et autres gestes d’exploration, ainsi que les différents travaux administratifs. En bref, tout ce qui n’engage pas les pronostics vitaux des malades», énumère le docteur Yousfi.
    Ce qui n’augure rien de bon pour le système de prise en charge des malades d’ores et déjà dans un état alarmant, tant sur un plan qualitatif qu’en termes d’attente. Ce ne sont pas les deux mois de grève des résidents qui auront arrangé les choses, puisque le planning des consultations et autres opérations s’en est retrouvé chamboulé pour des mois, voire des années. «Ould Abbès en a voulu ainsi», souffle, dépité, le docteur Merabet.  

    Ghania Lassal
  • Ould-Abbès : “Ce n’est pas grave…”

     

    Violences contre les femmes

    Par : Hafida Ameyar

    Un guide pour le dépistage des violences faites aux femmes et leur prise en charge  a été présenté par le Pr Fadhila Boumendjel-Chitour, membre du Réseau Wassila, qui estime que ce phénomène  constitue “un problème grave de santé publique”.

    Présent hier à l’ouverture d’une rencontre de sensibilisation autour de la problématique des violences faites aux femmes, organisée par le Réseau Wassila à l’Institut national de santé publique (INSP), à Alger, le ministre de la Santé a déçu bon nombre de participants, qui ont interprété son intervention comme “une provocation”. “La violence contre les femmes n’est pas quelque chose de grave, mais il faut la prendre en charge”, a en effet déclaré Djamel Ould-Abbès, insistant sur le fait que cette violence “n’est pas un fléau”.
    Le ministre a, en outre, rappelé que dans les années 1980, lors des discussions sur le code de la famille, il était député, signalant par ailleurs qu’il était le seul, à l’époque, à proposer “un amendement pour la femme divorcée”. “Les choses ont évolué depuis ; le code de la famille a été amendé, et après, il y a eu amendement de la Constitution”, a-t-il dit. Concernant la participation politique de la femme, M. Ould-Abbès a indiqué qu’il est “contre le système des quotas”, en précisant qu’il faut “donner à la femme la possibilité de se présenter aux suffrages”. Le ministre annonce-t-il la couleur ? Il faut le croire, car l’intervenant a vite fait d’informer l’assistance de “l’adoption, demain (aujourd’hui, ndlr), par la réunion du Conseil des ministres, de textes sur la représentation de la femme dans les instances élues”. S’agissant de son secteur, Djamel Ould-Abbès a fait fi de la grogne actuelle des médecins, spécialistes, généralistes et résidents, en affirmant que son département a “réussi la prouesse d’un salaire de la dignité pour les médecins”.
    Citant le cas des médecins généralistes, le ministre a révélé que leur salaire passe de 46 997 DA à 77 500 DA, les primes non comprises. “Pour les salaires des sages-femmes, ce sera publié dans 2 ou 3 jours”, a-t-il ajouté à l’attention des sages-femmes présentes dans la salle. Lors de cette réunion, destinée essentiellement aux professionnels de santé (médecins, sages-femmes, psychologues, kinésithérapeutes, etc.), un guide pour le dépistage des violences faites aux femmes et leur prise en charge a été présenté par le Pr Fadhila Boumendjel-Chitour, membre de ce réseau, également membre fondateur de la section algérienne d’Amnesty International.
    Dans son exposé, cette dernière a rappelé que ce guide se penche sur “un problème grave de santé publique” et qu’il vise à impliquer les professionnels de santé dans l’“assistance aux victimes” et “la prévention des violences”, grâce notamment au signalement.
    Le guide en question comporte 5 parties : le dépistage des violences, la prise en charge des victimes et l’approche de trois cas de violence, ainsi que le dépistage systématique, la prise en compte d’une situation particulière (cas de grossesse) et des annexes. Pour les rédactrices, le cadre médical est “l’endroit décisif” pour repérer les victimes, les aider et les orienter vers “des services spécialisés médicaux, juridiques et sociaux”.
    Par ailleurs, le guide propose des conseils pratiques en matière de prise en charge, de suivi et de prévention des “drames”. “À travers ce guide, nous voulons montrer l’importance d’une loi décrétant le signalement, par les professionnels de santé, des cas de violence graves”, a déclaré la coordinatrice du réseau Wassila, Dalila Iamarène-Djerbal, à Liberté.

  • La grève du 16 mai,maintenue Les syndicats durcissent le ton

     

    Entre le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et les syndicats du secteur le courant ne passe apparemment plus. La hache de guerre est désormais déterrée.

    Le Syndicat national des patriciens de la santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) viennent ainsi, dans ce contexte, de lancer un véritable défi à Djamel Ould Abbès puisque le mot d’ordre pour une grève illimitée, à partir du 16 mai, est plus que jamais de mise. Autant dire qu’en maintenant la grève ils engagent un bras de fer avec leur tutelle et font carrément fi des menaces brandies par le ministre.

    Ce dernier a en effet indiqué jeudi dernier en marge d’une séance plénière de l’APN consacrée aux questions orales, que la justice a tranché déclarant deux de ces mouvements « illégaux ». Il fait ainsi clairement allusion aux deux syndicats suscités qui ont effectivement déposé un préavis de grève le 8 mai dernier. Les deux syndicats comptent aussi organiser des rassemblements et des marches non seulement à Alger, mais aussi dans d’autres wilayas du pays. les dates et les modalités de ces actions de protestations n’ont cependant pas encore été arrêtées. Dans cette déclaration à la presse Djamel Ould Abbès s’est en outre étonné de la persistance de l’appel à la grève de la part de ces deux syndicats alors qu’il vient d’annoncer les nouvelles grilles de salaires, avec une « augmentation variant entre 70 et 111%, en plus de l’effet rétroactif de 42 mois ». Le ministre a averti que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur à l’encontre de ceux qui suivront ces mouvements de grève déclarés illégaux. Or les deux syndicats ne l’entendent nullement de cette oreille.

    « La grève est maintenue » ont déclaré Lies Merabet, secrétaire général du SNPSP et Mohamed Yousfi, secrétaire général du SNPSSP lors d’une conférence de presse animée hier ajoutant n’avoir reçus aucune notification de la justice contrairement à ce que soutient le ministre. Les deux conférenciers ont annoncé que les deux réunions de conciliation tenues avec le ministère, séparément il faut le préciser, n’ont abouti à aucun résultat concret. « C’est un échec et le ministère en assume l’entière responsabilité » ont-ils précisé. « Le ministre dit que l’augmentation oscille entre 70 et 110% alors qu’il a refusé de nous donner la copie du nouveau régime indemnitaire et ce alors qu’on était dans une réunion officielle » a affirmé Lyes Merabet, pour qui « ce refus est en soi incompréhensible puisqu’il indique clairement qu’il y a du louche dans cette affaire ».

    Pour le premier responsable du SNPSP « le ministre gonfle le taux des augmentation avec une indemnité trimestrielle. Lorsque cette prime est soustraite cette augmentation variera alors entre 25 et 48% seulement du salaire net ». Mohamed Yousfi a, de son côté, minimisé cette hausse en martelant : « Ce que nous pouvons avoir comme gain à travers le rappel de quatre années dont parle le ministre, qui pourrait avoisiner les 80 millions de centimes, est l’équivalent de deux mois de salaires d’un député, ou d’autres corps alors que nous faisant partie de l’élite de ce pays. Qu’on ait le courage de nous dire combien gagne le président de la République, le Premier ministre et les ministres ».

    Djamel Ould Abbès est ainsi accusé, non seulement de refuser d’engager un dialogue sérieux, mais aussi de vouloir casser les syndicats autonomes à travers de fausses informations. Se disant soucieux avant tout d’améliorer le système de santé en Algérie ils ont soutenu que « c’est le ministre qui veut prendre en otage les malades puisqu’il a toujours refusé de discuter sur le service minimum durant les journées de grève. Un service minimum que nous assumions d’une manière unilatérale ».

    Par : Kamal Hamed

     

     


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  • Ould Abbès désavoué par Bouteflika

    Afin d’anticiper sur d’éventuelles ruptures pour l’année 2012, les autorisations d’importation seront également délivrées en totalité avant la fin de l’année 2011.Les perturbations du marché depuis plusieurs mois seraient à l’origine de cette décision.Les opérateurs de la pharmacie sont unanimes à dénoncer le dysfonctionnement dont souffre le marché du médicament et appréhendent, d’ores et [...]

     

    Afin d’anticiper sur d’éventuelles ruptures pour l’année 2012, les autorisations d’importation seront également délivrées en totalité avant la fin de l’année 2011.
    Les perturbations du marché depuis plusieurs mois seraient à l’origine de cette décision.
    Les opérateurs de la pharmacie sont unanimes à dénoncer le dysfonctionnement dont souffre le marché du médicament et appréhendent, d’ores et déjà, les fortes pénuries pour les prochains mois.


    «Les autorisations des programmes à l’importation ont toujours été délivrées vers la fin du mois de décembre, au plus tard à la mi- janvier. Nous sommes au mois d’avril. Des opérateurs attendent toujours leurs programmes dont les produits ne sont pas concernés par l’interdiction. Il est clair que beaucoup de médicaments seront en rupture dans les mois prochains. Il faut prendre en considération les délais pour faire les commandes, les livraisons, le contrôle etc.», s’inquiète un opérateur qui estime que rien ne justifie tous ces retards. Le cahier des charges est selon lui, clair et les conditions n’ont pas changé depuis 2008.  


    «Comment peut-on alors décider de délivrer pour certains mais pas pour d’autres ? Y a-t-il de nouveaux critères que nous ignorons ? Pourtant, des autorisations d’importation ont été accordées à certains opérateurs qui ne disposent pas d’outils de production alors que le cahier des charges l’interdit», s’interrogent-il. Par ailleurs, les opérateurs attendent toujours la publication de la nouvelle liste de médicaments interdits à l’importation. «Ils se trouvent aujourd’hui dans une situation opaque. Ils ne savent pas comment s’organiser afin de se préparer à une nouvelle reconfiguration du marché», s’indigne t-on. L’environnement de l’industrie pharmaceutique est déplorable, a estimé  Nabil Melah le  secrétaire général de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) dans un entretien à El Watan, et rien n’a été fait pour l’améliorer.


    «Même la mesure d’interdiction des produits fabriqués localement a été mise en œuvre de façon approximative. En revanche, nous vivons des mesures négatives, comme le blocage jusqu’à ce jour des programmes d’importation du vrac pour des opérateurs déjà engagés dans la fabrication alors que les programmes d’importation de produits finis plus coûteux les concurrençant ont été signés. Nous sommes devant une gestion des programmes d’importation au cas par cas sans règles préétablies clairement affichées», a-t-il déclaré.
    La situation s’est compliquée cers derniers mois pour les conditionneurs qui sont plus d’une trentaine qui sont en cours de transfert à la production.


    Leurs problèmes devaient être étudiés au cas par cas par le ministère de la Santé mais la situation demeure aussi compliquée puisque ils sont actuellement en chômage technique.
    L’activité est à l’arrêt depuis plusieurs mois alors que des demandes de prolongations ont été demandées mais restées sans écho. Le recours aux hautes instances du pays afin de trouver des solutions à leur calvaire a été une des actions initiées par des producteurs. Une initiative qui semble avoir ramené ses fruits. 

    Source: El watan

  • Les associations de malades chroniques dénoncent

    Mettre un terme à la gestion catastrophique des médicaments

    Par Amel Bouakba

    L’anarchie, qui s’est emparée du marché des médicaments ces dernières années, a provoqué des pénuries répétées dans plusieurs hôpitaux. Une situation pénible qui pèse lourdement  sur les malades chroniques qui soufrent en silence. Une défaillance dont se plaignent les associations de malades qui ont exprimé, hier, leur cri de détresse, au forum d’El Moudjahid. Une rencontre initiée par le réseau des associations de malades chroniques présidé par
    Abdelhamid Bouallag, qui a également réuni des représentants du ministère de la Santé et le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH).
    Fraîchement installé à la tête de cette structure, Cherif Delih a hérité de lourds et brûlants dossiers liés à la distribution  des médicaments. Il promet toutefois de prendre en charge ces questions et de faire du mieux qu’il pourra pour mettre un terme aux pénuries et aux ruptures de stocks répétitives. Il a annoncé que la PCH a consacré une grosse partie de son budget aux maladies chroniques et que l’oncologie  est en tête (37%), soit huit milliards de dinars, une augmentation de deux milliards de dinars», dit-il.  Pendant que les responsables des institutions officielles annoncent des mesures à même de faire changer la situation et que d’autres se rejettent la balle quant à la mauvaise gestion des médicaments, les associations des malades ne décolèrent pas et montent au créneau. Ainsi, l’association Nour Doha d’aide aux cancéreux, l’association contre les myopathies,  SOS hépatites virales, pour ne citer que celles-là, affichent leur révolte et s’en prennent aux chargés de la santé. Car, entre les discours officiels qui brossent un tableau idyllique de ce secteur et la réalité, il y a tout un monde. La présidente de Nour Doha évoque la souffrance des cancéreux qui n’ont pas accès à la radiothérapie, un traitement indispensable. Des cris qui n’ont pas eu d’écho auprès du ministère de la Santé, alors que de nombreux cancéreux attendent un rendez-vous de radiothérapie. Un jeune cancéreux de 28 ans de Tizi Ouzou est décédé dernièrement car n’ayant pas eu accès à la radiothérapie. Le  drame des malades est quotidien. Mme Bahamid, présidente de l’association contre les myopathies dénonce, quant à elle, les pénuries qui touchent les médicaments Imurel, Methylase et les réactifs pour les biopsies musculaires. Des pénuries, dit-elle, qui privent des malades de médicaments vitaux. De son côté, Abdelhamid Bouallag, le président de SOS hépatites virales interpelle les autorités concernées et demande aux responsables de se mettre à la place des malades  chroniques qui ne peuvent bénéficier d’un traitement nécessaire.  Selon lui, il est urgent de mettre fin à l’anarchie qui règne en maîtresse dans le secteur et pénalise fortement les malades. Pour l’orateur, «la responsabilité incombe au ministère de la santé». «Il n’y a, précise-t-il, ni étude ni programme sérieux sur les prévisions concernant les médicaments au niveau des hôpitaux, car la PCH se plaint de l’envoi en retard des commandes pour les hôpitaux. Or, ajoute-t-il, la PCH, qui est l’intermédiaire entre les opérateurs de pharmacie et les hôpitaux,  a besoin d’un délai minimum de trois mois pour établir ses commandes auprès des fournisseurs».
    M. Bouallag relève une situation qui traduit cette mauvaise gestion. Il indique qu’en ce moment même il existe une pénurie de médicaments contre l’hépatite dans les hôpitaux due à un dysfonctionnement flagrant. «Ainsi, confie-t-il, malgré le budget important débloqué pour l’achat de médicaments destinés aux malades atteints d’hépatite [300 milliards de centimes], les hôpitaux refusent d’en acheter, expliquant qu’ils ne disposent pas de budget suffisant».    
    Pour ailleurs, le représentant du ministère de la Santé, le problème de la mauvaise gestion des médicaments se pose au niveau des hôpitaux. «Il y a, a-t-il expliqué, une mauvaise coordination entre les hôpitaux et la PCH».  

    A. B

  • Un rapport « noir » sur le système de santé algérien


    Message par djam09

    Un rapport établi par l’Ordre national des médecins a révélé que le système de santé algérien est en constante détérioration à cause de l’instabilité qui a touché ce secteur vital, ces quatre dernières années...

    Une évaluation générale qui a été effectuée au niveau de 12 régions sanitaires a révélé une nette détérioration du système de santé dans notre pays. En effet, un rapport « noir » établi par l’Ordre national des médecins a révélé que le système de santé algérien a été touché de plein fouet par l’instabilité qui a régné dans les établissements hospitaliers algériens lors des quatre dernières années. Il s’agit notamment des grèves répétitives qui ont paralysé les hôpitaux à plusieurs reprises, le pénuries de médicament, particulièrement ceux utilisés dans le traitement des maladies chroniques, l’incapacité des établissement de santé publique de recevoir le nombre de plus en plus important des malades, l’insuffisance des équipements médicaux ou leur défection sans parler de la gestion catastrophique des établissements hospitaliers.

    Le doyen des médecins algériens et président de l’Ordre national des médecins, le docteur Bekkat Berkani, a indiqué qu’un diagnostic général du système de santé algérien durant les quatre dernières années sera présenté au public à la fin de cette semaine. Ce diagnostic sera accompagné de plusieurs propositions et de recommandations qui seront adressées au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamal Oul Abbès et au Premier ministre, Ahmed Ouyahia.

    Docteur Bekkat Berkani tire la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique qui règne au niveau des établissements hospitaliers. Selon lui, ces établissements ont été sévèrement touchés par les bouleversements qui ont touché le front social de ce secteur vital, à l’instar des grèves, des pénuries de médicament et l’échec de la politique nationale de santé. Cette dégradation du système algérien de santé est attribuée également à l’insensibilité de la tutelle aux revendications légitimes des personnels de santé, qu’ils soient des médecins résidents, généralistes, spécialistes, infirmiers etc.
    echourouk
  • Quand passent les criquets

    «Le temps est un gaspillage d’argent»
    Oscar Wilde

    Gouverner, c’est prévoir: il n’y a pas sentence mieux connue chez les gouvernés comme chez les gouvernants. Cependant, il serait utile d’ajouter que tout le monde ne prévoit pas la même chose en même temps et que beaucoup n’envisagent un avenir possible qu’en fonction de leurs égoïstes intérêts. Ce sont en général ceux qui font les carrières les plus longues et qui arrivent au bout de leurs ambitions.
    Comme il y a des choses que nul mortel ne peut prévoir: des catastrophes naturelles, tremblements de terre, tsunamis, accident nucléaire, pandémie, invasions de criquets bipèdes, inondations, sécheresse prolongée, crise économique...
    L’Algérie peut connaître, comme l’Egypte de la Bible, tous les fléaux que la Nature et la Volonté divine tiennent en réserve pour montrer aux pauvres humains la juste proportion des choses: il serait alors important de savoir si le pays est préparé pour faire face à toute éventualité. La population désarmée va-t-elle subir les assauts d’un destin contraire ou, à moins que les gens qui ont pris les rênes du pays, sans céder au fatalisme ancestral qui a causé une régression (non féconde) inexorable, va-elle redresser le torse et relever les défis qui lui sont imposés?
    Evidemment, il est très difficile de prévoir les catastrophes naturelles, mais il est facile d’atténuer les conséquences d’un séisme en faisant construire des maisons plus solides et il est encore plus aisé de se prémunir d’un arsenal judiciaire contre les entrepreneurs marrons...
    Les inondations, par contre, peuvent être prévues et combattues par une politique d’aménagement du territoire et une urbanisation adéquate. Seuls le laisser-aller et le laisser-faire peuvent être la cause de ces catastrophes majeures qui, périodiquement, lèvent un lourd tribut.
    Cependant, la liste des négligences ne s’arrête pas là si l’on se réfère au long énoncé des épidémies qui ont sporadiquement émaillé le territoire national au moment des grandes chaleurs.
    Cependant, il y a des domaines où les autorités peuvent prendre des mesures énergiques, qu’elles soient d’ordre préventif ou immédiat: il est étonnant que les photos scandaleuses concernant les conditions de soins dans les hôpitaux et qui ont été publiées sur Internet et mises à la portée de tous par un quotidien national, n’aient pas suscité une quelconque réaction du ministère concerné, qui a d’ailleurs fort à faire devant les revendications légitimes de praticiens dont certains ont un cursus de Bac +12...
    Les citoyens ne se sentent plus en sécurité à l’hôpital, vu les conditions d’hygiène qui y règnent.
    Et ce n’est pas l’équipement qui fait défaut, ni la qualité des praticiens qui est à déplorer. C’est en général la gestion des hôpitaux qui est mise en cause parce que c’est elle qui retient l’attention, qui intéresse tout le monde à court ou à moyen terme: seuls quelques privilégiés ne se sentent pas concernés car ils ont toutes les chances de se faire soigner ou.... de mourir dans une clinique européenne.
    La gestion de l’hôpital n’est qu’un triste exemple de ce qui se passe dans tous les secteurs de la vie quotidienne. Les responsables ont beau pousser des cocoricos en inaugurant chaque réalisation, infrastructure importante, ils ne peuvent cacher le fait que ces chantiers ont tous été réalisés avec des retards très importants, c’est-à-dire avec des surcoûts qui n’auraient jamais dû être...Car le temps est un facteur important dans un projet, et tous les criquets le savent.

    Selim M’SILI

  • Gouvernants Algeriens s'opposent au changement,ils aiment bien naviguer au pif,avec toute impunite'sans partage ,et avec force brute!!!!!

    La représentante de l’UE évite d’évoquer «les réformes» de Bouteflika

    El Watan, 11 mai 2011

    Stefan Füle, commissaire européen en charge de l’élargissement, sera à Alger le 18 mai pour de nouvelles discussions sur la mise en œuvre de l’accord d’association.

    Les réformes «politiques» et les mesures économiques annoncées par Bouteflika lors du Conseil des ministres du 2 mai dernier n’ont pas trouvé d’espace dans le discours de Laura Baeza, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, prononcé, lundi soir à l’hôtel Sheraton, à la faveur de la célébration de la Journée de l’Europe. Habituellement, les diplomates européens «aiment» bien saluer «les efforts» de réformes qui vont «dans le bon sens». Laura Baeza a, par contre, évoqué, presque avec insistance, les changements, qualifiés d’historiques, dans certains pays méditerranéens. Le changement se fait, selon elle, dans la douleur en Libye et en Syrie. Elle a estimé que l’Union européenne (UE) ne peut pas rester indifférente au sort de ses voisins, avec lesquels elle entretient des relations étroites de coopération depuis 1979.

    «Dans un premier temps, l’Union européenne a condamné l’usage de la violence contre les populations civiles en appelant au respect des libertés et des droits des citoyens. Puis, suite à l’ampleur des événements, l’UE a appelé à la mise en place d’un processus de transition», a-t-elle dit. Elle a évoqué l’action de l’UE dans le soutien des personnes déplacées en Libye et «le soutien rapide» accordé à la Tunisie pour développer les zones frappées de pauvreté. Laura Baeza a également souligné le gel des avoirs extérieurs des dirigeants libyens et syriens en raison des massacres commis dans ces pays contre les civils. «Notre place est aux côtés de ceux qui revendiquent la liberté politique et le respect de la dignité humaine. Aucune ambiguïté n’est envisageable de la part de l’Union européenne. Un régime qui tire sur sa population n’a pas de place dans le concert des nations», a-t-elle dit, la voix haute, en reprenant José Manuel Barroso, président de la Commission européenne.

    Selon elle, l’UE va adopter une nouvelle approche politique avec ses voisins du Sud après les révolutions arabes. «Il s’agit du ‘Partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée avec le sud de la Méditerranée’. Cette démarche constitue un saut qualitatif dans les relations de l’UE avec ses voisins», a-t-elle indiqué. La nouvelle approche est basée sur trois axes : soutien à la mutation démocratique, partenariat étroit avec les populations et stimulation de la croissance économique. La diplomate a indiqué que la coopération entre l’UE et l’Algérie avance à «un bon rythme». Elle a annoncé quatre nouveaux programmes d’un montant global de 96,5 millions d’euros qui concernent, entre autres, les secteurs de l’enseignement supérieur, de l’eau et de la santé.

    Stefan Füle, commissaire européen chargé de l’élargissement et de la politique de voisinage, sera à Alger le 18 mai courant pour continuer les discussions sur l’application de l’accord d’association. Stefan Füle était déjà venu à Alger en mai 2010 pour le même objectif. Autant dire que les choses ne semblent pas avancer. Alger et Bruxelles peinent à fixer une date pour la reprise des négociations sur accord relatif à un calendrier du démantèlement tarifaire. L’Algérie, pour rappel, a demandé le report à 2020 du démantèlement des tarifs douaniers alors qu’à l’origine, cela est prévu en 2017 dans l’accord d’association entré en vigueur en 2005.


    Fayçal Métaoui

  • Répression policiere contre les étudiants yala el3ar!!!!!

    Alger : Dix étudiants blessés dont deux filles transférées aux urgences après une intervention musclée de la Police

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    La répression policière frappe de nouveau contre les étudiants à Alger. Dimanche matin, au moins dix étudiants ont été blessés lorsque les forces de l'ordre ont dispersé violemment un rassemblement des étudiants en Pharmacie, a appris elwatan.com. Ces étudiants ont tenté, vainement, de manifester pacifiquement à Alger devant les portes de la Fac Centrale au niveau du boulevard Didouche Mourad.  

     

    "Nous avons été tabassés pendant de longues minutes. Nous avons dénombré au moins dix blessés parmi les étudiants. Deux étudiantes ont été transférées aux urgence à l'hôpital Mustapha Bacha pour des soins urgents", confie à elwatan.com, Rachid Chouitem, le délégué des étudiants en Pharmacie. 

    Selon notre interlocuteur, des centaines d'étudiants ont voulu manifester pacifiquement au niveau de la rue Didouche Mourad pour protester contre la fermeture arbitraire des amphithéâtres de la Fac Centrale.

    "L'administration a tenu à nous empêcher de tenir notre assemblée commune. Alors, nous avons décidé d'occuper la rue pour exprimer notre colère contre cette attitude inacceptable. Mais une fois encore, nous avons été terriblement réprimés", s'écrie Rachid Chouitem selon lequel les étudiants en Pharmacie restent toujours mobilisés sur les trottoirs au niveau de la Fac Centrale pour défier les centaines de policiers anti-émeutes déployés pour contenir toute velléité de marche.  

    Abderrahmane Semmar
  • no moment

     

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  • Un silence impressionnant!


    Et que tout le monde débatte! Nous pastichons quelque peu ici le célèbre slogan d’un opérateur de téléphonie mobile. En vérité, cela ne semble pas aussi évident que cela paraît dès lors qu’il est question de débat politique. En fait, nous sommes à des années-lumière du débat politique tel qu’il est conçu et compris sous d’autres cieux. Aussi, rien ne semble assurément assez fort pour sortir les hommes politiques algériens de leur léthargie et du mutisme dans lequel ils se sont barricadés. Ils n’ont donc rien à dire, ces députés, ces sénateurs, ces démocrates, ces ministres, à défaut de commenter certaines sorties, comme celle de l’ex-président Ben Bella? Pas d’avis à donner sur la marche des affaires du pays, pas de propositions, d’initiatives alors que, nous semble-t-il, c’est la raison même du pourquoi de leur fonction: débattre des politiques (économique, sociale, culturelle, politique...) du gouvernement, porter la contradiction, être constamment sur le terrain à l’écoute des électeurs pour les uns, des demandes des citoyens, pour les autres. Dans les faits, rien de cela n’existe et chacun agit en vase clos. Les gouvernants soliloquent, ils n’écoutent pas, décident de tout, ne consultent pas leurs partenaires sociaux et économiques, n’expliquent pas des décisions prises au nom des Algériens. Ainsi, nous ne saurons jamais le pourquoi des pénuries des produits de large consommation, comme les raisons des augmentations de leurs prix...Il aurait été politique que les ministres se justifient du travail qu’ils effectuent ou n’ont pu, pour une raison ou une autre, réaliser, à l’instar du métro d’Alger attendu depuis trente années...On n’en saura rien, sinon que ces ministres répéteront à l’envi qu’ils exécutent le programme du Président. La belle affaire! Autant dire que nos ministres sont irresponsables de ce qu’ils font et ne sont pas comptables des innombrables ratages répertoriés. Certes, il est plus commode de se camoufler derrière les orientations du chef de l’Etat. Les députés et sénateurs, généreusement rétribués par l’Etat, se la coulent douce et ne s’inquiètent pas trop des dysfonctionnements qui affectent la marche de l’Etat et du pays, ne montrent aucune curiosité pour s’informer de la reproduction d’affaires scabreuses qui donnent une image déplorable de l’Algérie (corruption, cherté de la vie, multiples scandales défrayant la chronique, les détournements dans les administrations et les banques...). Combien d’enquêtes les sénateurs et les députés ont suscité et diligenté pour savoir? Aussi, il est absurde de demander combien de lois ils ont proposé, débattu et adopté, quand ils se sont surtout illustrés par leur absentéisme? Les démocrates et la société civile? Où sont-ils en ces moments d’incertitude où l’on tente d’amorcer le débat sur des lois (Constitution, électorale, sur les partis) qui engageront le pays sur le long terme? Or, ces derniers observent un déroutant silence donnant l’impression de n’être pas concernés par l’évolution du pays laissant le champ libre à d’autres voix qui ne font pas nécessairement consensus. Un silence radio impressionnant. Où sont donc passés les leaders démocrates, de la société civile et des associations de défense de la citoyenneté, se revendiquant de la démocratie et luttant pour une Algérie plurielle et républicaine? La politique est une bataille au long cours, et lorsque l’on ne peut tenir le rythme, ou que la conviction et la volonté font défaut, il faut savoir reconnaître ses limites et faire autre chose. Quand on ambitionne de guider les hommes, il faut à tout le moins avoir des convictions et en accepter les servitudes. Dès lors, on ne comprend pas le silence que s’imposent les démocrates au moment où de grands dossiers sont en débat. C’est pourtant, le triste constat qu’il faut être de mauvaise foi pour ne point relever quand la discussion sur le devenir du pays est soustraite à ses principaux acteurs.

    Noureddine MERDACI