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  • ce vieux corbeau de malheur DOK,il instutialise à lui tout seul" la corruption"


    Hadjer Guenanfa        http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcT4jtdy--CYU7W_3tpOX6nVJlbcR7-_EExt498TADPxv3v1Kj-eqQ

    Le ministère de l’Intérieur a refusé d’accorder l’agrément à l’Association nationale de lutte contre la corruption (ANLC), a‑t‑on appris, ce dimanche 4 novembre auprès de son secrétaire général, Khelil Moumène. Ce dernier a reçu, le 29 octobre, une correspondance du ministère qui a justifié son refus d’accorder l’agrément par le non‑respect de la nouvelle loi sur les associations. Mais aucun article de loi n’a été cité dans ce document, selon M. Moumène. « On a été à cheval sur les procédures. On a respecté le nombre des fondateurs, celui des wilayas, etc. On a fait un PV de l’assemblée générale. Un huissier de justice était présent », explique Khelil Moumène. Les fondateurs de cette association ont prévu d’organiser une conférence de presse mardi pour parler de « cette interdiction arbitraire », selon eux. L’Association nationale de lutte contre la corruption est composée notamment de militants de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh). Cette organisation avait déjà mis en place, en 2011, une cellule de lutte contre la corruption et pour la protection des deniers publics. Khelil Moumène se dit surpris par cette interdiction en contradiction avec le discours officiel sur la lutte contre la corruption.

  • Algérie-France : entre histoire et politique

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le candidat à sa succession à la tête de l’UMP avait inventé l’incident où un enfant musulman aurait empêché un camarade d’école de manger son pain au chocolat en invoquant le Ramadhan. Bien avant le geste obscène de l’ancien ministre français de la Défense, Gérard Longuet, Christian Estrosi avait lancé une “vive l’Algérie française” qui aurait fait pâlir de jalousie n’importe quel survivant parmi les anciens de l’OAS.
    Il a certainement fallu que Jean-François Copé aille chercher loin dans les potins de cours de récréation, puisque les deux derniers Ramadhan se sont passés en pleines vacances scolaires. Mais c’est le propre des apôtres de la haine : pour les avoir subis et continuer à les subir, nous savons que la “pensée” fascisante ne recule pas devant la mystification la plus grossière : chez nous, l’on a fait croire que l’armée seule tuait et que Dieu a inscrit son nom sur le ciel du stade olympique où le FIS tenait un meeting. Et il s’est trouvé des masses qui, par commodité ou par lâcheté, ont repris à leur compte ces incongruités.
    C’est donc cela la droite “décomplexée” ! Une droite qui ne s’embarrasse pas de manier le tisonnier pour entretenir le feu de la haine d’extrême droite espérant ainsi en tirer les marrons électoraux.
    Depuis les premiers signes de crise sociale, cette raison sommaire recourt “sans complexe” à l’amalgame, comme celui qui fait des Français et des immigrés d’origine musulmane une catégorie qui est “naturellement” vouée à la violence. En plus de menacer leur emploi, ils mettent en péril la sécurité des Français “de souche”.
    C’est dans ce contexte où le racisme “ne se cache plus”, comme dit une vieille formule publicitaire vantant une marque de chaussettes, que François Hollande émet le communiqué par lequel la France reconnaît le massacre du 17 Octobre 1961. À droite, on cultive la mémoire à la carte : on se souviendra longtemps qu’au soir de l’élection d’un président socialiste, des drapeaux “pas français” dépassaient de la foule en fête, place de la Bastille.
    De ce côté-ci, des voix qui ne veulent pas rater l’occasion d’exhiber leur patriotisme “radical”, on demande plus : la repentance de l’État français de tous les crimes coloniaux commis en Algérie. Ça ne mange pas de pain et on se lave de ce soupçon compromettant d’être possiblement “pro-Français” qui pèse sur tout Algérien qui s’exprime. On remarquera que la quête de vérité n’inspire pas la même ferveur que la quête de repentance. Vérité en deçà de la Méditerranée, erreur au-delà.
    Et vice-versa. De l’autre côté, la France trouve qu’elle s’est trop repentie : de la collaboration, de l’esclavage… L’amalgame aidant, on va demander pardon à ceux qu’on accable de son haut niveau de chômage et d’insécurité. En ces temps d’extrême, où l’opportunisme a partout pris le dessus sur l’intelligence, l’Histoire, on le voit, est otage de la politique. Et, paradoxalement, la coopération.

  • no moment

    Dilem du 04 Novembre 2012

  • Plaidoyer pour une densification de l’espion au mètre carré diplomatique !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Arrivée aujourd’hui à Alger du ministre français Arnaud
    Montebourg. Nous surveillerons très attentivement…

    … son bras !

    Je lis un brin amusé que le consulat américain à Benghazi attaqué le 11 septembre dernier était en fait un «véritable nid d’espions US». Et alors ? Qu’est-il attendu de cette révélation stupéfiaaaaaaante ? Que l’on excusât l’assassinat en son sein de l’ambassadeur et de trois agents consulaires américains par des hordes intégristes ? Tiens donc ! Et depuis quand les consulats et ambassades ne sont pas des nids d’espions à la solde de leurs pays ? J’espère que les ambassades et consulats de mon pays à travers le monde sont de vrais nids d’espions, sinon j’aurais quelques inquiétudes supplémentaires sur l’état de notre diplomatie ! En vérité, nous donnons parfois – souvent même — certaines informations sans en mesurer l’impact réel. Reprendre une dépêche sur la nature de la composante d’un consulat, relayer une info vraie ou supposée sur la présence dans une représentation diplomatique étrangère de barbouzes en nombre, c’est fatalement donner un alibi à l’ignoble, absoudre une boucherie effroyable et cautionner l’assaut des barbus et de leurs troupes armés contre ce consulat à Benghazi. C’est l’islamisme que l’on aide en se faisant le porte-voix de ces révélations. Car en écho à leur publication sur grands tirages, il faut juste tendre un peu l’oreille pour entendre ceci : «Ah bon ! Un nid d’espions ! Eh bien, si c’est comme ça, l’ambassadeur et ses acolytes n’ont eu que ce qu’ils méritaient !» Désolé, mais une ambassade est le lieu quasi naturel d’évolution d’un espion ! Et c’est le fait que pendant longtemps, nos ambassades ont été désertées par les gens du renseignement et emplies par ceux du «trabendo» et du change au noir qui explique notre déconnexion du reste du monde, notre isolement, et notre stupéfaction de découvrir affolés, sur le tard, des trucs et des machins que le renseignement est censé nous apprendre à temps, avant les autres. Je plaide, pour ma part, pour une féroce densification de l’espion au mètre carré diplomatique dans nos ambassades. Je le revendique même ! Ça nous aurait peut-être évité de découvrir trop tard que c’étaient des djihadistes maliens d’Al Qaïda qui avaient sonné à la porte du consulat algérien à Gao, et pas le livreur de pizzas ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Sandy n'est pas passé par Tlemcen et Souk-Ahras...


    Par Maamar Farah
    Dans des reportages diffusés sur différentes chaînes de télévision, nous avons vu comment les Américains de New York vivent l'après-ouragan Sandy : pannes d'électricité et de gaz, pas de chauffage, magasins fermés, transports paralysés. Mais il est une pénurie qui nous a particulièrement interpellés, c'est celle de l'essence.
    Les stations sont prises d'assaut et les queues s'étendent sur des centaines de mètres... Un chauffeur de taxi, à bout de nerfs, hurle qu'il est là depuis six heures du matin ! Ça se voit qu'il ne vit ni à Tlemcen, ni à Souk-Ahras, là où les pénuries de carburant durent depuis une année et plus ! Pourtant, aucun ouragan n'a frappé ces deux wilayas. Minute... Attendez, on me parle à l'oreillette : oui, c'est ça ! Je m'en doutais : le typhon «Destruktor» est passé par là...
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Il n'y a que deux sortes de chauffeurs de taxi : ceux qui puent le tabac, et ceux qui vous empêchent de fumer.»
    (Pierre Desproges)

  • Le bras d’honneur de trop

    c'est le peuple qui vous fera le bras d'honneur mr hollande

    honnetement je pense que le gouvernement saura agir mais nous le peuple si nous faisons ce geste fort croyez moi que la classe politique française le vivra très mal !
    Les dirigeants français ont l'habitude de venir en Afrique et voir des gens en tenues folkloriques danser et les acclamer NOUS Algériens allons marquer une rupture avec ça ! Il faut TOURNER LE DOS au président français durant sa parade en signe de mépris
    Faites circulez cette information sur Facebook et autres réseaux sociaux pour que dans 1 mois la France soit humiliée à Alger

    madmax

    Comme François Hollande ne dit rien de ce geste eh bien à nous de répondre !
    Lorsqu'il paradera dans les rues d'Alger tournons lui le dos !
    Que tous les algeriens lui tourne le dos
    Nous avons 1 mois pour organiser cette action symbolique via les réseaux sociaux pour informer la population

    madmax

    source:libetre dz

  • Hillary Clinton veut rallier l’Algérie à une possible opération militaire au Mali


    http://algerienetwork.com/algerie/wp-content/uploads/2012/10/hillary_bouteflika.jpg

    La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a rencontré, ce lundi 29 octobre à Alger, le président Abdelaziz Bouteflika. Suite à son entretien, elle a déclaré avoir eu « une discussion approfondie » sur le Sahel, et en particulier le Mali, dont le nord est occupé par des groupes islamistes. Les Etats-Unis cherchent à obtenir le soutien de l’Algérie à une éventuelle intervention militaire au Mali. Alger n’exclut plus ce principe mais il est peu probable que l’Algérie participe directement à une opération armée. Lors de son voyage de quelques heures à Alger, Hillary Clinton a rencontré son homologue Mourad Medelci, puis le président Bouteflika, avec qui elle a déjeuné. Officiellement, il s’agissait de consolider le partenariat économique et sécuritaire et d’échanger sur les grands sujets de l’actualité régionale et internationale. C’est finalement le nord du Mali qui a été au cœur des entretiens. L’indispensable feu vert de l’Algérie L’un des principaux objectifs de ce voyage de la secrétaire d’Etat américaine était effectivement de convaincre l’Algérie de soutenir une éventuelle intervention militaire internationale dans le nord du Mali. Même si les Américains sont, eux-mêmes, réticents à ouvrir un nouveau front militaire et quand bien même ils souhaiteraient régler la situation par la négociation, l’idée d’une intervention militaire africaine fait son chemin. Mais pour cela, le soutien de l’Algérie est « incontournable », disent les experts. L’Algérie, en effet, est une puissance militaire majeure de la sous-région ; elle dispose d’une expertise en matière de renseignement et de contre-terrorisme – elle a combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA), dont Aqmi est une émanation – et elle partage, avec son voisin malien, près de 1 400 km de frontière. Si elle ne ferme pas sa frontière sud, la lutte, au nord du Mali, risque d’être vaine. Aujourd’hui, selon de nombreux experts, le ravitaillement des groupes armés se fait essentiellement via l’Algérie. Par ailleurs, l’Algérie doit également donner l’autorisation de survol de son territoire et ses aéroports – notamment celui de Tamanrasset – sont précieux car ils pourraient être sollicités. Ce sont là autant d’arguments qui pourraient expliquer cette visite de la secrétaire d’Etat américaine – même si rien n’a vraiment filtré des entretiens – et qui ont, sans doute, fait dire à un responsable du département d’Etat, à bord de l’avion de Mme Clinton, que « l’Algérie étant l’Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial » et que « l’Algérie doit être au centre de la solution à la crise malienne », a-t-il insisté. Une participation militaire algérienne peu probable L’Algérie est hostile par principe à toute présence étrangère – surtout occidentale – dans cette région du Sahel. Elle craint également que le nord du Mali ne devienne un bourbier qui aurait, immanquablement, des répercussions sur son territoire, ou encore que l’opération ne tourne à l’enlisement. Le premier risque, notamment, c’est qu’une fois boutés hors des villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les groupes armés se replient sur le sud algérien d’où ils viennent, pour la plupart. Et puis, vivent en Algérie des populations berbères et des Touaregs (50 000) qu’il faut également ménager. Le chef touareg algérien, Mahmoud Guemama, député de Tamanrasset – région frontalière du nord malien – a estimé, ce lundi 29 octobre, qu’une intervention étrangère dans la région causerait « beaucoup de problèmes aux Touaregs » et qu’Alger devait continuer à s’y opposer et « à privilégier le dialogue ». L’Algérie, certes, privilégie la négociation et la solution politique. Nous savons, via une médiation discrète, qu’Alger entretient des contacts avec Ansar Dine et avec son chef, Iyad ag Ghali. Mais l’Algérie reconnaît aussi qu’il y a des gens avec lesquels on ne peut pas discuter – les « terroristes » – et qu’il faut donc utiliser la force contre eux. De fait, l’Algérie dit « oui » à la lutte contre le terrorisme mais n’aime pas parler d’intervention militaire. Elle serait – dit-on – plutôt favorable à des frappes précises menées par les Américains plutôt qu’une intervention massive de troupes de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). France et Etats-Unis « main dans la main » Pourquoi les Etats-Unis s’impliquent-ils, aujourd’hui, sur ce dossier, à travers cette visite d’Hillary Clinton ? Lors de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, fin septembre, la secrétaire d’Etat américaine avait dit au président français, François Hollande : « Le Mali, c’est vous ! », autrement dit : « On vous laisse gérer ce dossier et on vous suivra. » Alors, aujourd’hui, les Américains agissent-ils, d’une certaine manière, pour le compte des Français, afin de tenter d’amadouer les Algériens ? C’est une question qui se pose. En tout cas, ce qui est certain c’est que cette visite à Alger d’Hillary Clinton s’est faite en coopération et même en coordination avec la France. « On est conscient qu’il faut aider la France et on travaille main dans la main avec elle », confiait à RFI, cet après-midi, un diplomate américain. Nous savons que les Etats-Unis sont peut-être mieux placés pour faire pression sur l’Algérie. Sur le dossier malien, les Américains ont une ligne assez prudente qui ne déplaît pas à Alger. Par ailleurs, il existe une étroite collaboration militaire et sécuritaire entre les deux pays et puis, bien sûr, il n’y a pas le passif lié à la colonisation comme celui qui existe entre la France et l’Algérie. Echéances électorales et onusiennes Ce déplacement d’Hillary Clinton peut aussi s’expliquer par l’élection présidentielle américaine qui aura lieu dans quelques jours, le 6 novembre. Ce n’est pas un hasard si la secrétaire d’Etat américaine est apparue, aujourd’hui, aux côtés du président Bouteflika. Le Mali est devenu un sujet d’actualité américaine. Mitt Romney – adversaire républicain de Barack Obama – en a parlé lors du dernier débat présidentiel. Les deux hommes sont aujourd’hui au coude à coude dans les sondages et le président américain doit montrer que son gouvernement reste ferme en matière de lutte contre le terrorisme et montrer sa détermination. Certains évoquent aussi une autre raison : l’assassinat de l’ambassadeur américain, Christopher Stevens, en Libye, début septembre, qui a marqué les esprits. Pour beaucoup, il est lié avec ce qui se passe au Mali car, derrière cet assassinat, se trouve la main d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Autre échéance : celle des Nations unies. Le 12 octobre, l’ONU a demandé aux Africains de lui soumettre, avant le 26 novembre, un plan détaillé, en vue d’une intervention armée. Les Etats-Unis et la France sont disposés à fournir un appui logistique, mais il leur faut aussi multiplier les efforts pour arracher le soutien de l’Algérie.
    source

     

  • Un autre 1er novembre aux couleurs du régime, loin des aspirations démocratiques

     


    Zehira Houfani Berfas 
    In Le Quotidien d’Algérie
    Le 01 novembre 2012

     

    Il n’y a pas de meilleure école que la dictature pour pervertir le patriotisme

     

    N’est-ce pas que notre pays illustre parfaitement cette maxime puisqu’il est victime d’un désamour collectif dû à la mauvaise gouvernance de ses dirigeants successifs?

     

    Qu’est-il advenu de la terre de la « Révolution exemplaire », l’Algérie, depuis son indépendance? Du registre de la reconnaissance universelle pour sa « grandeur » et la bravoure de son peuple, à celui de l’indigence et de l’humiliation, le règne de M. Bouteflika a achevé le maigre filon d’espoir repêché de l’hécatombe de la décennie noire.

     

    Qui ne se souvient des premières déclarations du président Bouteflika, quand il annonçait devant la presse mondiale sa volonté de guérir l’Algérie et de la hisser à nouveau au sein des nations respectables. En l’écoutant, bien des Algériens, émergeant du chaos de la sale guerre, ont voulu croire à l’homme « providentiel » qui allait ressouder les liens brisés de la société algérienne, et mettre hors d’état de nuire ses détracteurs. Il disait alors, vouloir «restituer à l’Algérien la fierté d’être Algérien ». Ah, la fierté! Quel préjudice pour un peuple que de la perdre, surtout après l’avoir si chèrement payée comme ce fut le cas de notre peuple. La recouvrer, fut sa grande promesse de président à un peuple à blessé et à genoux! Une promesse hélas vite rompue, car dans les faits, l’homme « providentiel » n’était qu’un leurre et le peuple algérien comprend à ses dépens que son régime ne fera que prolonger le drame du pays, et poursuivre la mise en berne du peu qui restait des symboles de la fierté nationale.

     

    D’un mandat à l’autre, la mal-vie s’amplifie et la corruption aussi

     

    Durant les 2 premiers mandats sensés guérir la République, le régime a répandu à la grandeur du pays la pandémie de l’irresponsabilité et de la corruption, exilant ou décapitant, au passage, les plus brillants de nos esprits, au profit de la culture de la peur, de la médiocrité et de l’« aplat-ventrisme » si chers aux dictatures vieillissantes. Quant à l’image respectable de l’Algérie, il n’y a qu’au bal annuel des ministres que cette Algérie virtuelle fait surface, le temps d’une rencontre. Elle n’a rien à voir avec la jungle qu’est devenue l’Algérie, celle du « citoyen lambda », où le droit et la justice sont décrétés hors-la-loi. C’est le pays d’un peuple dépouillé et maltraité par ses gouvernants. Un peuple mal éduqué, mal logé et mal soigné, tandis que les responsables et leurs familles dilapident ses richesses et jouissent des bienfaits des systèmes de santé et d’éducation des pays développés.

     

    L’Algérie réelle ne figure pas dans les bilans complaisants et autres statistiques biaisées exhibés par les ministres, avec la double bénédiction d’une presse muselée ou complice et des « élus » grassement corrompus par le trésor public.

     

    Le seul bilan, qui reflète cette Algérie subie au quotidien fait état :

     

    - de la mal vie et du désarroi des gens,
    - de la faillite de nos services publics,
    - du désastre de notre économie et de notre environnement,
    - de la piètre qualité de nos universités, qui ne rivalisent même plus avec les pays pauvres d’Afrique,
    - du délabrement de notre système de santé,
    - de l’indigence de notre éducation,
    - de la fuite de nos richesses matérielles et humaines,
    - de nos enfants qui se jettent à la mer pour échapper à leur prison,
    - et pour couronner le tout, de la corruption généralisée par votre régime couvert indûment du plus fabuleux trésor que le pays n’ait jamais possédé.

     

    Voilà où en est l’Algérie qui débourse des fortunes pour être tournée en dérision par ses propres gouvernants. Sinon, comment peut-on si mal faire avec autant de richesses et ne jamais rendre des comptes?

     

    Des promesses qui finissent en mépris

     

    Après la terrible guerre fratricide, les discours du président et ses couffins bondés de promesses ont eu l’effet d’un baume sur le cœur, le temps d’un répit, pour des populations meurtries qui n’en espéraient pas moins de vous : la paix pour une Algérie enferrée à la violence, la justice pour un peuple tyrannisé, une vie décente pour les millions de victimes de la « hogra » érigée en norme nationale, et enfin, de l’espoir pour la jeunesse désespérée. Mais rien de tout cela ne sera au rendez-vous ni du 1er, ni du 2e et assurément pas du 3e mandat, que le président s’est octroyé contre tout bon sens, en violant la constitution, au lieu d’instaurer la première base d’une bonne gouvernance qui mette le pays sur la voie démocratique.

     

    Berné encore une fois, le peuple se retrouve inutile et ballotté entre d’une part, un pouvoir répressif, imbu de la puissance des pétrodollars, qui peut tout acheter, et d’autre part une élite plus souvent qu’autrement intéressée, complice et/ou indifférente, ainsi qu’une opposition pour le moins phagocytée. Le délabrement des valeurs est tel dans le pays que la classe dirigeante, chapeautée par M. Bouteflika, ne s’encombre plus de scrupules et verse ouvertement dans un rôle de prédateur des richesses nationales, qu’elle se partage copieusement avec un tout-venant de multinationales, et autres spéculateurs internationaux, bien au fait de sa corruption. Et bien sûr, seul le peuple algérien en fait les frais, dans le silence assourdissant de ses « élites ».

     

    De pareilles attitudes au plus haut niveau de l’État portent atteinte à la dignité de notre pays et dévalorisent le peuple aux yeux de ses partenaires. Comment, dès lors, prétendre à la défense des intérêts suprêmes de la nation? Impossible, notre réalité est là pour en témoigner. Qui peut comprendre qu’un pays comme l’Algérie manque de pomme de terre! C’est une insulte à notre mémoire et à notre histoire. Ce n’est pourtant qu’une des multiples aberrations que vivent les Algériens. N’importe qui ferait mieux avec un aussi fabuleux butin que celui de l’Algérie. Qui peut comprendre l’interdiction faite à un peuple de créer ses propres télévisions alors qu’il a accès à celles des autres, qu’importe le contenu? Qui peut comprendre qu’un pays comme l’Algérie devienne aussi dépendant de l’étranger puisqu’il est le plus gros importateur de produits alimentaires en Afrique?

     

    C’est bien plus que de la négligence, on n’est pas loin de la trahison, pourtant personne ne semble concerné pour s’insurger sérieusement, sans doute convaincu, que l’impunité est la marque du pouvoir, comme le montrent les nombreux scandales d’atteinte aux intérêts supérieurs de la nation. Bien que rapportés régulièrement par la presse, ils ne reçoivent jamais de traitement adéquat puisque les concernés sont visiblement au-dessus des lois. Quelles conséquences désastreuses sur le comportement collectif. Ne dit-on pas que le meilleur enseignement se communique par l’exemple. Et tout comme la corruption, on conclut aisément que le régime communique par les mauvais exemples.

     

    Dans la foulée des révoltes de janvier 2011 et la chute de Benali qui avait produit un séisme au sein de tous les régimes totalitaires de la région, les Algériens ont cru que leurs dirigeants prendraient conscience de leur désastreuse gouvernance et agiraient en conséquence. Ce n’était qu’un rêve, le régime n’a pas hésité à faire preuve de mépris en ignorant les revendications démocratiques, suivant sa propre feuille de route. Les réformes promises aux Algériens durant la période de trouble par un régime « paniquant » se sont révélées vides de sens, sans le moindre impact sur la vie sociale et politique du pays. Après la mascarade d’élections pour un parlement artificiel d’aucune utilité pour le pays et la création d’une flopée de nouveaux partis qui ajoutent à la confusion et aident à couvrir le régime, le peuple se retrouve encore une fois, dépouillé de ses droits, à la veille du 58e anniversaire de sa Révolution pour l’indépendance et l’état de droit.

     

    Le changement n’a de sens que dans la disparition du pouvoir actuel

     

    Aujourd’hui, tout un chacun sait que le changement politique en Algérie n’est plus qu’une question de temps. On se demande si sursaut il y aura jamais chez la classe politique. Alors que les Algériens s’interrogent angoissés où va leur pays et qu’un concert de voix s’accordent pour dire la gravité de la situation, le régime fidèle à lui-même, ne démord pas de sa fuite en avant, et semble tout à fait imperméable au désarroi des populations, des jeunes en particulier, qu’il se contente d’arroser de quelques miettes du butin des pétrodollars. Nous savons tous que l’histoire, c’est comme la vie, elle ne revient pas en arrière. Et notre crainte, en tant que peuple, est que cette histoire s’écrive, encore une fois, à notre insu. Au moment où l’impuissance se fait sentir, on se prend à rêver d’un sursaut patriotique collectif qui sauvera l’Algérie de ses détracteurs internes et externes. N’est-ce pas, la dernière chance pour les compatriotes qui ont à cœur les intérêts de la nation de mettre fin au système politique perverti qui a fait table rase des valeurs universelles et livré le pays au pillage et à l’anarchie, sous la gouverne de M. Bouteflika. Serions-nous capable, en tant que peuple, longtemps cadenassé par l’ignorance et la misère de nous affranchir enfin de la tutelle abusive des fossoyeurs de notre liberté. Nous sommes jeunes, riches et apte à écrire une nouvelle page de notre histoire, sans aucune mainmise de ceux, que l’âge, l’incompétence et l’usure du pouvoir, ont transformé en force de nuisance pour l’intérêt général. Si l’heure est grave, comme l’observent de nombreux experts, notamment à cause du contexte international, c’est aussi l’occasion pour nous Algériens de nous réapproprier nos espaces de liberté, notre histoire usurpée pour mieux affronter les défis qui se posent à notre pays, à commencer par sortir l’Algérie indemne et unie de ce régime. Qui réussira le pari de coordonner tous les appels au changement pacifique pour donner vie à la citoyenneté algérienne? Indice : Écriture d’un chapitre glorieux pour l’histoire des générations futures, en référence au chapitre du 1er novembre 1954, écrit par nos parents. L’épreuve commence ce 1er novembre 2012 et nul algérien-ne ne doit se sentir inutile, impuissant.

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  • abdeka el mali surmon de guerre de boutef.

    “Réconciliation nationale” version malienne ?

    Par : Mustapha Hammouche

    La position de l’Algérie face à la virtualité d’une intervention militaire au Nord-Mali est trop subtile pour que nous puissions la comprendre. C’est pour cela que notre gouvernement ne prend pas la peine de nous l’expliquer. Ceux qui n’ont pas le privilège d’accéder “aux sources officielles qui ont requis l’anonymat” sont alors réduits à guetter les déclarations de Laurent Fabius et d’Hillary Clinton pour tenter de saisir la profondeur du point de vue national.
    Après avoir été opposé à cette intervention, notre pays s’est donc montré plus compréhensif. Il convient finalement d’une solution militaire aux conditions que soit préalablement tentée une solution politique, que son armée ne soit pas sollicitée pour opérer hors de nos frontières et que nulles troupes étrangères ne stationnent ou transitent par notre territoire.
    Mais à part cela, l’Algérie a participé, à Bamako, à une réunion autour des aspects stratégiques concernant l’intervention au Nord et à une réunion d’experts pour la définition de ses aspects opérationnels. Ce qui nous replonge en plein mystère.
    Malgré cela, et aux dires des analyses “sourcées” des confrères, Hillary Clinton se serait déplacée à Alger pour enregistrer notre position et pour nous dire qu’elle la comprend. Et tout en signalant l’utilité de notre expérience “unique” et le caractère déterminant de notre potentiel de lutte antiterroriste, elle serait repartie sans rien nous demander de spécial. Du coup, les pressions de moyenne puissance de la France perdraient de leur effet devant la compréhension de l’hyperpuissante Amérique. Il faudrait donc noter la réalisation diplomatique qui aboutit à redessiner, à notre avantage, le rapport de force international autour de l’idée d’intervention au Nord-Mali. N’est-ce pas ?
    Sauf que l’intervention a été décidée.
    La France l’a voulue, l’État malien, malgré son piteux état, l’a demandée, la Cédéao, malgré la faiblesse de ses moyens, s’y prépare et le Conseil de sécurité l’a avalisée. En en précisant les délais de préparation.
    Du point de vue international, “la solution politique” préconisée par l’Algérie est donc bien dépassée. Pour l’Europe et pour les États-Unis, le Nord-Mali est bien en phase de se transformer en base terroriste. Et s’il y avait moyen de “solution politique” avec Al-Qaïda, il l’aurait justement démontré. Douze des concessions unilatérales ne sont pas parvenues à nous soulager de la menace et de la nuisance des groupes islamistes. Seule l’efficacité coûteusement accumulée de nos forces de sécurité a permis de réduire progressivement la capacité de nuisance des groupes islamistes qui continuent à faire ce qu’ils peuvent en matière de crimes.
    Bien sûr, la question Azawad est une question politique. Qui appelle certainement “une solution politique”. Mais maintenant qu’Ansar Eddine est homologué pour s’exprimer dans la presse algérienne, voici ce qu’a déclaré son porte-parole qui vient de concéder une interview à un site algérien d’information : “Ceux qui veulent combattre Al-Qaïda doivent se tourner vers la religion et là, se demander s’ils doivent combattre Al-Qaïda, la religion.”
    Il paraît que pour la paix au Sahel, il serait incontournable de négocier avec ce partenaire. Comme “la réconciliation” avec les éléments du GSPC le fut pour la paix en Algérie.

  • Extension du domaine de la lutte

     

     

     

     

    Il y a quelques mois, un mur avait été érigé en travers d’une route près d’El Tarf, au bout du monde. Ce mur d’El Frine, du nom du village protestataire, avait constitué une première, et non pas uniquement pour cette technique inédite de coupage de route. En effet, les mécontents avaient manifesté, entre autres, contre la dégradation de l’environnement, particulièrement des lacs de la région. Après cette première protestation, une autre a eu lieu hier à Tigzirt pour l’accès aux soins. Cette autre première, une marche populaire pour revendiquer d’être mieux soignés et desservis en centres de santé, repose la question des évolutions asymétriques, où il se confirme que la population avance beaucoup plus vite que ses dirigeants.

    Pendant que les gouvernants s’attardent sur le passé en se gargarisant de luttes où ils n’étaient même pas présents, la population s’organise autour du futur, lançant de grands chantiers, comme la dépollution, l’accès à l’énergie, à internet, à l’information et à la santé, le désenclavement régional et le maillage routier. Ces nouveaux domaines de protestation marquent l’extension des territoires de la lutte, tout en révélant encore l’échec du modèle de développement. Là où députés et partis politiques sont exclus du débat pour absentéisme, ministres et walis transformés pour incompétence en standards téléphoniques accueillant demandes et revendications des citoyens, violentes ou pas.

    Avec sur un podium de marbre glacé, un président emmuré devant son miroir ENTV qui lui rappelle en permanence qu’il est le plus beau. Ceux qui ont marché à Tigzirt ne se sont pas trompés ; il n’y a aucun hôpital digne de ce nom, pas même à Alger. En 13 ans de règne, le président Bouteflika n’aura pas réussi à construire un grand hôpital, à l’accès libre et aux normes internationales. Ce qui prouve bien qu’il est malade. Mais pas bête. Il n’ira jamais se soigner à Tigzirt.

     

    Chawki Amari
  • Un ministère des Moudjahidine, pourquoi faire ?

    ministère moudjahidines

     

    Par | octobre 31, 2012 1:15

     

     

     

     


     

    Ce n’est pas une question anodine. En 2012, ils sont nombreux à se demander pourquoi dans leur pays, tout un ministère est dédié aux anciens combattants de la Révolution. 50 ans sont passés après l’Indépendance, et cette institution continue à exister.

     

    Les gouvernements changent, les ministres sautent, les Présidents de la République meurent, mais le ministère des Moudjahidine demeure toujours immuable. Mieux encore, il consomme des budgets immenses qui dépassent largement ceux des autres secteurs, pourtant névralgiques et important pour le développement du pays. Ainsi, au moment où les jeunes Algériens souffrent le martyr à cause du chômage et divers autres fléaux sociaux, l’Etat offre chaque année des milliards de dollars à ce département ministériel qui gère les «affaires du passé». Un simple décompte, basé sur les montants dévoilés par les successives lois de finances, nous apprend que les autorités ont accordé pas moins de 17 milliards de dollars entre 2005 et 2013 ! Ce budget est-t-il réellement justifié alors que l’on dénombre que 100.000 moudjahid affiliés à l’Organisation nationale des moudjahidine ?

     

    Pour de nombreux algériens, il s’agit d’un véritable gâchis surtout lorsqu’on sait que le pays souffrent de plusieurs déficiences dans des secteurs clés comme ceux de la Santé, de l’Enseignement Supérieur et l’Emploi. Il est à signaler qu’en 2011, la loi de finances a accordé à ce ministère un budget de 169, 614 694 milliards de dinars, soit près de 1,6 milliard d’euros. Ce budget est nettement supérieur aux budgets de plusieurs secteurs stratégiques à l’image de l’Agriculture, l’emploi, l’industrie, la Justice et les Transports ! Pour l’année 2013, la loi de Finances, qui a été récemment adoptée au Parlement, va offrir 221 050 281 000 DA, à savoir près de 2 milliards d’euros, à ce département ministériel. Ce budget dépasse largement celui de l’Aménagement du territoire, Tourisme et Artisanat, Postes et TIC, Habitat et urbanisme, Pêche, Culture, Communication, Travaux publics et Industrie et promotion des investissements !

     

    Mais à quoi servira tout cet argent ? D’abord à payer les pensions de tous les Moudjahidines, des pensions qui font presque deux fois le SNMG. Ensuite à couvrir les frais des multiples avantages dont jouissent les Moudjahidines. Des avantages qui ne cessent de se multiplier. Pour preuve, depuis le 15 mars dernier, les pouvoirs publics ont offert le  remboursement à 100 % des frais médicaux des moudjahidine et des ayants droits, sans aucune exception. On le voit bien, les Moudjahidine profitent bien des richesses nationales. On ne peut en dire autant pour les autres catégories de la population algérienne. Et cinquantenaire de l’Indépendance ou pas, rien n’indique que ce traitement de faveur accordé par l’Algérie aux Moudjahidines disparaitra un jour.  Tant pis alors pour cette jeunesse oubliée, délaissée, et abandonnée à son triste sort…

  • 1er Novembre

     

    Les faux Moudjahidine : ces fossoyeurs de l’Indépendance…

     

    Par | octobre 31, 2012 1:19

     

    moudjahidines

     

     


     

    Les joies de l’Indépendance n’ont pas étouffé ce scandale. Et de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ces «faussaires de l’Histoire». Les faux Moudjahidine, ces personnes qui n’ont jamais contribué à la libération du pays mais qui bénéficient tout de même de tous les avantages inhérents à ce statut,  ont défrayé à maintes reprises la chronique. En 2008, un député du parti de l’opposition, le RCD, Nouredine Ait Hamouda, a jeté un véritable pavé dans la marre en annonçant que les faux Moudjahidine seraient au moins 20000.

     

    Tous ces faussaires touchent le plus normalement du monde des pensions qui font rêver les Algériens. Selon Nouredine Ait Hamouda, l’Etat est complice dans ce mensonge et cette manipulation car il entretiendrait savamment ce «clientélisme» pour s’assurer un soutien populaire. Nouredine Ait Hamouda, fils du colonel Amirouche, un véritable héros de la guerre d’Indépendance, est allé jusqu’à mettre en cause «le chiffre d’un million et demi de morts durant la guerre d’Indépendance». «Un chiffre qui n’est pas crédible», a accusé l’ex député de l’opposition lequel n’a pas manqué de s’attirer les foudres de la «famille révolutionnaire». Ces derniers ont même exigé sa déchéance du mandat parlementaire pour avoir diffamé des Moudjahidine. Mais la polémique ne s’est pas arrêtée car même le ministre des Moudjahidine, Chérif Abbas, a reconnu récemment que son département a suspendu pas moins de 12 000 dossiers de faux moudjahidines ! Un chiffre qui se rapproche de celui avancé par le député Nouredine Ait Hamouda.

     

    Mais ces statistiques sont loin de correspondre à la réalité. Preuve en est, le président de l’association des grands invalides de guerre de Libération nationale, Mohamed Bouhafsi estime, lui, à près de 85 000 les dossiers de demande de reconnaissance de la qualité de moudjahid qui sont bloqués depuis des années au niveau de la commission ministérielle du ministère des Moudjahidine ! Ce chiffre effarant ne surprend pas Benyoucef Mellouk. C’est par cet ancien chef de service du contentieux au ministère de la Justice que le scandale est arrivé en 1992.  En effet, Benyoucef Mellouk a dévoilé des preuves de l’existence de magistrats faussaires : 132 dossiers de magistrats faussaires et de faux Moudjahidine,  ainsi que 328 noms de personnes dont les dossiers avaient disparu. Mais depuis ces révélations, la vie Benyoucef Mellouk s’est transformée en cauchemar et lui et sa famille ont subi des pressions inqualifiables. Licencié, puis emprisonné, cet homme de 68 ans continue, aujourd’hui même, à subir des menaces et des intimidations. Sa volonté de mener jusqu’au bout son combat ne plait à certains décideurs qui tentent d’empêcher par tous les moyens que la lumière soit faite sur le dossier des «faux moudjahidine».

     

    Les poursuites judiciaires durent maintenant depuis 18 ans et opposent Benyoucef Mellouk à deux anciens ministres, à savoir Mohamed Djeghaba, ancien ministre des Moudjahidine, et Mohamed-Salah Mohamedi, ancien ministre de l’Intérieur. “Les historiques de la Révolution et les moudjahidine authentiques connaissent le dossier. Il faut qu’ils se prononcent tant qu’ils sont vivants”, avait récemment affirmé l’inépuisable sexagénaire qui ne baisse pas les bras, malgré toutes les intimidations, et espère toujours faire aboutir ce scandale

  • Demain Novembre, en sommes-nous dignes ?

     

     

     

    Demain sera le temps de la zerda,

     

    Les faux seront en première ligne.

     

    Ce sera à qui aura le bon morceau
    Le gros morceau bien saignant
    Faux révolutionnaires,
    Faux moudjahidine,
    Faux patriotes,
    Faux frères.
    Demain sera le bal des vampires
    Les martyrs ne reviendront plus
    Ni demain ni un autre jour
    Ils ont étaient mille fois assassinés
    Par les faux frères,
    Les faux patriotes,
    Les faux moudjahidine
    Les faux révolutionnaires
    Et notre lâcheté…
    Demain sera Novembre
    Le temps du bilan,
    Le temps de mesurer les ravages
    De notre démission,
    De nos multiples trahisons.
    Il ne suffisait pas de chasser le colon.
    Il fallait aussi barrer la route
    Aux détrousseurs de cadavres
    Embusqués au dernier rang.

    ————
    Hocine Mahdi

  • U.S. pushes Algeria to support military intervention in Mali

     

     

     

     

    29 octobre 2012

     

    By Anne Gearan,

     

    ALGIERS — The United States joined France in a diplomatic lobbying campaign Monday to win key Algerian support for an emergency military intervention in northern Mali, whereal-Qaeda-linked militants are waging a terror campaign that the Obama administration warns could threaten other nations.

    Secretary of State Hillary Rodham Clinton could not persuade Algeria’s longtime authoritarian leader to quickly back plans for an international military intervention that he fears would backfire.

    “I very much appreciate the president’s analysis, based on his long experience, as to the many complicated factors that have to be addressed to deal with the internal insecurity in Mali and the terrorist and drug-trafficking threat that is posed for the region and beyond,” Clinton said after a lengthy meeting with President Abdelaziz Bouteflika.

    Clinton said the United States and Algeria agreed to keep talking, along with potential sponsors of the antiterrorism force, including the United Nations.

    Clinton was seeking agreement from Bouteflika at the start of an unrelated diplomatic trip to the Balkans. French President Francois Hollande is expected to visit Algeria in December, with a goal of finalizing regional support for a military mission early next year.

    proposed international force to confront the militants is considered impossible without Algerian support. But Algeria has been reluctant to agree to the creation of such a coalition, whose troops could push extremists out of Mali and back across its own borders.

    “They’re beginning to warm to the idea, to talk through how it might work,” a State Department official said before the meetings.

    Algeria is the strongest country in the North African region known as the Sahel, with unmatched military and intelligence resources. Many of the Islamist militant groups in the region originated in Algeria, where secular government forces fought Islamic militias in a civil war in the 1990s.

    The spreading terrorism campaign and humanitarian crisis in Mali have drawn unusual attention in Washington over the past month. Republican presidential candidate Mitt Romney mentioned the Mali conflict at the start of last week’s foreign policy debate with President Obama, and several Cabinet officials are involved in planning for an African intervention force.

    Officials have linked a group called al-Qaeda in the Islamic Maghreb to the attack at the U.S. diplomatic mission in Benghazi, Libya, last month. AQIM’s leaders are based in northern Mali, where they seized territory following a military coup that shattered the government last spring.

    Many Western powers fear that the Sahara desert nation could become like Afghanistan before the 2001 terrorist attacks: a base for radical Islamist fighters to train, impose hard-line Islamic law and plot terrorist attacks in the region or beyond. The Islamists in Mali have access to a flood of weapons from bordering Libya.

    Defense Secretary Leon E. Panetta said last week that the Pentagon is working with allies on a plan to deal with al-Qaeda-linked militants in Mali and elsewhere in North Africa, with U.S. assistance likely to center on intelligence and logistical support.

  • chronique des années de cendres…

    Dossier spécial 1er novembre : 1954-2012,

    Par | octobre 31, 2012 1:55
    unseulhroslepeuple
     
     

    Tout a commencé cette nuit. Le destin de l’Algérie a pris une autre tournure lorsque des hommes, assoiffés de liberté, ont osé défier, un certain 1er novembre 1954, la toute puissante France coloniale.

    Au début personne ne les a pris au sérieux et la presse française s’est contentée, à l’époque, de les qualifier de hors-la-loi. Les forces armées du colonisateur croyaient pertinemment qu’elles allaient rapidement mater cette révolte pour en finir avec ce rêve fou d’une Algérie indépendante. Mais les fils de la Toussaint, forts de leur patriotisme inébranlable, ont fait preuve d’un courage et d’une détermination sans faille. De leur maquis, ils ont secoué l’histoire et les certitudes des colonisateurs. Et c’est ainsi que naît une Révolution. La Révolution Algérienne qui va libérer tout un peuple du joug colonial. Le combat de la liberté et de la dignité prend tout son sens en dépit d’une guerre meurtrière et sanguinaire qui durera de longues années.

    Aujourd’hui, en 2012, l’Algérie fête son cinquantenaire de l’Indépendance. 58 années se sont écoulées également depuis cette fameuse nuit du 1er novembre 1954. Quel héritage nous lègue dés lors ce chapitre glorieux de notre histoire nationale ? Quel est le rapport qu’entretiennent les Algériens, notamment les jeunes, avec cet évènement historique majeur et fondateur de l’identité algérienne ?  Pour répondre à ces questions, algérie-focus.com vous dresse la chronique de ces années de cendres…

    Dossier préparé par Abdou S.