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  • boutef aussi sait le faire avec le sourire

    France : un ex-ministre de la défense fait un bras d’honneur à l’Algérie

     

     

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    In Algérie-Focus

     

    Par   | octobre 31, 2012

     

    Gérard Longuet, l’ancien ministre de la défense interrogé par la chaîne française Public Sénat sur la reconnaissance par la France des crimes coloniaux, n’a rien trouvé de mieux que de répondre par un bras d’honneur.

     

    Lors de sa présence dans une émission de la Chaîne Public Sénat, Gérard Longuet aurait fait ce dérapage : un bras d’honneur. Pourquoi ? Alors qu’il est sur le plateau, au moment du générique de l’émission, une dépêche AFP relayant la demande du ministre algérien des moudjahidine sur la reconnaissance par la France des crimes commis pendant la colonisation est tombée. La réaction de l’ancien ministre français à cette dépêche a été radicale.

     

    Gérard Longuet interrogé par une journaliste de BFM TV sur ce geste déplacé, l’homme politique a confirmé ce mercredi 31 octobre qu’il avait fait ce geste en réaction à la demande d’Alger sur cette reconnaissance.

     

    AB

  • “LETTRE OUVERTE A ÉRIC ZEMMOUR”

    Salim Laïbi : LA FAILLITE DU MONDE MODERNE – Extraits


    Via http://www.mecanopolis.org

    C’est avec un grand plaisir que nous publions en exclusivité sur Mecanopolis un deuxième extrait du livre de notre camarade, frère et ami Salim Laïbi : LA FAILLITE DU MONDE MODERNE.

    Ce livre, dont la sortie est initialement prévue pour le 6 novembre prochain, peut d’ores-et-déjà être commandé par nos lecteurs aux EDITIONS FIAT LUX.

    « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois- tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »

    Chapitre 7, versets 3 à 5, Évangile selon Saint Matthieu. CHAPITRE IX

    LETTRE OUVERTE A ÉRIC ZEMMOUR

    « Pardonner une offense et c’est la porte ouverte à toutes. » Publilius Syrus.

    Incontestablement et de toute évidence, l’islam est présenté depuis quelques années comme l’ennemi public numéro un. Utilisé à tout-va comme un écran de fumée pour camoufler toutes les trahisons commises au cours de décennies de décisions politiques irréfléchies et catastrophiques, qui nous ont conduits là où nous sommes aujourd’hui : plus de 3 millions de chômeurs à temps plein, plus de 10 millions de Français vivant sous le seuil de pauvreté et des caisses vides, un pays en faillite et endetté à hauteur de 2 500 milliards d’euros. C’est la stratégie du bouc émissaire qui a été imaginée et mise au point et qui servira à expier les fautes et les péchés des transgresseurs, moyennant un sacrifice, celui du minaret derrière lequel voudrait se cacher la forêt luxuriante des prévaricateurs plus que jamais avides, à la veille de leur chute. Plusieurs trublions médiatiques se sont attaqués à l’islam, pourtant vous ne trouverez aucun musulman à la tête de l’État (les seuls Maghrébins ayant eu accès à des postes ministériels cette décennie sont tous francs-maçons et se comptent sur les doigts d’une seule main), aucun bougnoule dans l’organigramme de HSBC, Goldman Sachs ou UBS. Aucun melon n’est impliqué dans la construction de l’UE et des choix ultralibéraux de ses élites. On ne trouve la signature d’aucun bicot au bas du mini traité de Lisbonne imposé contre l’avis même du peuple, dit souverain, car le Maghrébin est exclu de la vie politique occidentale.

    Dans la liste de ces agitateurs, on peut citer Caroline Fourest, Riposte laïque, Finkie le clown, H. Chalghoumi, Mohamed Sifaoui, Guy Millière, Frédéric Encel, Nadine Morano, le perfide P. Val, É. Lévy, Claude Guéant… et j’en passe. Éric Zemmour est le plus emblématique, car il concentre toutes les tares possibles dans un si petit corps.

    Dans l’émission de Canal plus Salut les Terriens, présentée par Thierry Ardisson le 6 mars 2010, Éric Zemmour faisait gratuitement19 la promotion de son dernier livre Mélancolie française. Il y a déclaré très calmement que les Français issus de l’immigration étaient plus contrôlés que les autres, parce que la plupart des trafiquants sont Noirs et Arabes… c’est un fait. En pleine forme, ce même 6 mars, il récidivera en affirmant sur la chaîne France Ô que les employeurs ont le droit de refuser des

    Arabes ou des Noirs. Il ira encore plus loin en citant L’islam dans les prisons, de Farhad Khosrokhavar, dont il écorchera le nom et qui confirmerait que 70 à 80 % des prisonniers seraient musulmans, selon une enquête commandée par le ministère de la Justice. Zemmour sera évidement soutenu par le laquais de la CIA Robert Ménard.

    La fiche wikipédia de notre génie français nous liste ses activités médiatiques. À l’instar de ses confrères, il est doué du don d’ubiquité : « Z & N », émission de débat sur Paris Première, le vendredi à 22 h 50. Ça se dispute, émission de débat le samedi à 11 h 36 sur I-Télé. Le Figaro Magazine, Zemmour y publie une chronique hebdomadaire. Le Forum de l’Histoire, sur la chaîne Histoire. Z comme Zemmour, chronique quotidienne dans la matinale de RTL. Le spectacle du monde, Éric Zemmour réalise une chronique de deux pages sur des thèmes d’actualité dans ce mensuel français qui traite de politique et de culture. Zemmour est partout en même temps ; il distille sa propagande à une très grande échelle malgré sa profonde médiocrité.

    É. Zemmour a été relaxé des poursuites pour diffamation raciale concernant les propos qu’il a tenus dans Salut les Terriens. Ses mots ont été jugés « choquants » mais pas « diffamatoires ». L’UMP surfera sur cette relaxe en l’invitant le 2 mars 2011. Il sera convié par Hervé Novelli et ovationné par les élus UMP présents à la convention nationale des réformateurs libéraux. On était en pleine période de débat sur l’identité nationale, burqa, minarets puis viande halal…

    Entrons dans le vif du sujet. Pour ma part, je suis entièrement d’accord pour reconnaître à Zemmour le droit de dire qu’en France, une grande majorité des prisonniers sont d’origine maghrébine. Je le sais, j’ai travaillé en milieu carcéral aux Baumettes de Marseille. Zemmour devrait néanmoins ajouter que ce pourcentage concerne les prisons proches des quartiers sensibles et que le pourcentage exact est de 50-80 % et non 70-80 %. Il faut aussi qu’il explique quelles sont les origines d’un tel déséquilibre, d’une telle anomalie statistique. Car la jeunesse française d’origine maghrébine est une fabrication franco-française ! La jeunesse maghrébine native n’a rien à voir avec les beurs des ghettos ; elle est constituée de surdiplômés, cultivés et emplissant les universités occidentales par suite d’une politique de fuite des cerveaux. Faut-il lui rappeler que les hôpitaux français fonctionnent grâce à un contingent de FFI (ou Faisant Fonction d’Interne) maghrébins sous payés et exploités ! Les stratégies urbaines de cantonnement et de ghettoïsation ont été délibérément choisies et appliquées par des Français natifs. Loin de moi la moindre velléité de pleurnichaillerie qui me dégoutte au plus haut point, mais les faits sont têtus et ils doivent être analysés tels qu’ils se présentent. Quand, en tant que chirurgien dentiste libéral, gagnant correctement ma vie, j’ai énormément de mal à trouver un logement, il faut commencer à se poser les bonnes questions. Qu’en sera-t-il alors d’un jeune de cité, paumé dans une banlieue sulfureuse, se débattant comme il peut à la recherche d’un emploi ou d’un logis ? Je ne veux même pas l’imaginer. Mais Zemmour n’en a cure.

    Je reste tout de même très attaché à la liberté d’expression de M. Zemmour, afin qu’il puisse nous expliquer ses théories et observations. La liberté de parole doit être préservée, elle est un signe de supériorité intellectuelle car lorsque l’on a raison, on ne craint pas la contradiction. Elle a certes des limites, celles du respect de la dignité d’autrui. On n’insulte pas les gens, on respecte leurs croyances. On peut débattre mais avec civilité, sagesse et bonne foi sans aucune volonté d’injure ou d’humiliation.

    Ce postulat étant posé, il faut que Zemmour accepte ce qui va suivre, c’est-à-dire un récapitulatif non exhaustif du banditisme juif, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Je dirais même que, statistiquement, si on utilisait le Chi 2 par exemple, on pourrait trouver plus de corrélation entre le banditisme et le judaïsme qu’avec l’islam, étant donné la faible importance de la population juive en nombre. Limite que je ne franchirai pas car un bandit est juste une racaille de plus sur terre et ne peut être forcément juif. Je ne parle évidemment pas des talmudistes qui ont légiféré clairement pour légitimer la rapine des goyim tout juste bons à être volés, trompés, violés, et esclavagisés par l’usure. Ilme paraît donc juste d’énumérer quelques grandes figures, très grandes figures, du banditisme juif. Il n’est pas question ici de vols de scooters ou de sacs à main mais de crimes ô combien crapuleux et aux conséquences parfois planétaires. La liste qui suit se fera au gré de la mémorisation des crapules, les noms seront donnés ainsi que les chefs d’inculpations.

    Nous éviterons de parler de Judas, l’homme de sinistre mémoire – n’en déplaise à Botul – qui vendit son maître et prophète pour quelques vulgaires deniers. Nous éviterons de citer les courriers historiques comme ceux d’Ivan le Terrible répondant en des termes secs au roi polonais Sigismond- Auguste en 1550 interdisant aux juifs de rentrer et vivre dans son royaume20. Ce serait gênant et l’endroit ne s’y prête pas. Enfin, nous éviterons aussi de parler de la famille proche de Zemmour qui s’en chargea lui-même dans l’émission de Ruquier sur France 2. Famille de bandits et de mafieux qui ont terrorisé le XIe arrondissement de Paris. En 2002, un documentaire a été réalisé par Henri-Claude de la Casinière, sur les cinq frères Zemour, titré Z comme Zemour21 (seul un des cinq ne sera pas impliqué dans leur criminelle ascension). Un petit « M » différencie ces deux familles qui étaient pourtant liées par le sang. Nous éviterons donc de dire que ces assassins ont tué des dizaines de personnes lors de leurs règlements de comptes avec les Atlan (autre grande famille mafieuse parisienne juive avant l’arrivée des Zemour). Ils étaient impliqués dans la traite des blanches, proxénétisme, drogue, escroqueries, fraude aux assurances… Ça commence bien !

    Parlons plutôt de B. Madoff et de ses 60-80 milliards de dollars volés dans la plus grande pyramide de Ponzi de l’histoire. Citons les Stéphane Alzraa, Gilles Bénichou… amis du commissaire corrompu Michel Neyret. Escrocs de haut vol, les cousins Alzraa et Bénichou sont millionnaires et passés maîtres ès arnaque à la taxe carbone. Cette arnaque s’élève à plusieurs « milliards » d’euros appelée aussi Carrousel à la TVA. Ils s’essayent aussi à la contrebande de cigarettes. Ils rémunéreront grassement le commissaire contre une centaine de fiches de recherches d’Interpol. Ils font partie de la mafia juive lyonnaise comme l’a déclaré M. Neyret à son épouse Nicole. Samy Souied est un autre malfrat israélien impliqué dans ce caroussel de TVA et qui se fera assassiner dans les rues de Paris22. Dans la famille mafia juive on a également Manu Dahan, arrêté récemment en Espagne pour « tentative d’extorsion de fonds et séquestration ». Autrement vous avez le robin des bois de la famille, Gilbert Chikli, en fuite en Israël après avoir détourné 20 millions d’euros en ayant eu le culot de donner une interview sur France 2. Il a même tenté d’arnaquer l’Élysée !

    Une autre fraude à la TVA sera découverte à Rennes avec un préjudice pour le Trésor public de 20 millions d’euros. Le concept est le même, déclarer des ventes fictives pour récupérer une TVA sonnante et trébuchante. La fraude sera montée par des hauts fonctionnaires dans les locaux mêmes de la… GLNF ! Qui a parlé de complot maçonnique ? Le cerveau s’appelle Rubens Lévy23. Les millions d’euros disparaissent comme de vulgaires poules ! Mais en filigrane, la situation est très sérieuse puisqu’elle implique des services secrets étrangers, un assassinat, un enlèvement et torture ainsi que l’établissement de vrais-faux papiers de la part de nos hauts fonctionnaires illuminés : cartes de police, passeports simples et diplomatiques.

    On peut également citer la gigantesque arnaque des affaires Sentier I et II. Ce sont des arnaques aux assurances qui consistent à déclarer des sinistres qui n’ont jamais existé. Mais c’est aussi une filouterie qui consistait à envoyer des chèques en Israël afin de les encaisser sous un autre nom, du fait que c’est le seul pays au monde qui légalise la falsification de chèque. Des valises de chèquespasseront la frontière française grâce à des porteurs au-dessus de tout soupçon, des rabbins loubavitchs !

    Oui, il existe une pègre, une mafia24 que l’on appelle juive comme existent ses cousines chinoise, napolitaine ou albanaise. Prenons Meyer Lansky ou Benjamin « Bugsy » Siegelbaum (homme d’une violence inouïe, initiateur de la French Connection) ou son héritier Alvin Malnik. Mais également Arnold Rothstein, Lony Zwillman, Dutch Schultz… membres de la « Jewish Big Six » de la côte Est- américaine ! Mais les USA ont offert au monde une ribambelle d’autres criminels juifs comme Louis « Lepke » Buchalter, Jacob « Gurrah » Shapiro et son frère Meyer, Abraham Reles, Harry Strauss (soldat de Reles et responsable d’une centaine d’assassinats) ou tout simplement la Murder Incorporated, un gang de nettoyeurs principalement juifs et qui a à son actif plus de 2 000 meurtres… Ajoutons à cette liste Joey Amberg, Harry Kazner, Albert Tannenbaum, Mendy Weiss, Pretty Levine, Gangy Cohen, Joseph Epstein, Albert Louis Greenberg, Morris Rosen, Gus Greenbaum, Charlie Birger (parrain du Missouri), David Berman, Tibor Rosenbaum rabbin et trésorier de la mafia US dont le représentant israélien fut Amos Manor, le chef du contre-espionage, Samuel Flato-Sharon, Sam Rothberg, Louis Boyar, le célèbre Jack Ruby (trafiquant d’armes et mafieux), …

    Attention, que l’on ne se méprenne pas. Il n’est pas question pour la mafia juive américaine, ou Kosher Nostra25, de drogue, armes, jeux, pornographie, corruption, prostitution et trafic d’alcool ! Il est question de financement de campagne électorale jusqu’au soutien de deux candidats à la présidentielle Herbert Hoover et Franklin Roosevelt26 contre quelques largesses dès l’élection gagnée. Selon l’adage du pile je gagne, face tu perds, le duo Luciano/Lansky sera toujours gagnant. Ces deux parrains ont même créé un état criminel et mafieux à Cuba lors de l’élection du général Fulgencio Batista en 1952, soutenu et protégé par la CIA. Batista et Lanski seront amis proches. Il convient de dire que Lansky travaillait aussi pour la CIA ! N’est-ce pas sublime ! Il est capital de savoir que la mafia italienne a été créée par Giuseppe Mazzini, le révolutionnaire italien franc-maçon du 33e degrè. C’est la maçonnerie mondiale qui l’a créée et qui l’instrumentalise comme bras armé. La mafia sera d’ailleurs toujours considérée par la justice italienne, et ceci dès sa naissance, comme une société secrète et non un groupe de simples bandits.

    L’aventure cubaine sera une tentative de normalisation des activités criminelles de Meyer Lansky dans une gigantesque machine à blanchir. On appelait Cuba à l’époque « Le bordel des USA » ! Ils ont même osé une conférence de la mafia dans un hôtel cubain avec plus de 1 000 participants, animée par Franck Sinatra et dans laquelle la vie de Bugsy a été exigée pour des raisons d’argent. Pendant plus de 10 années, le crime organisé cubain a été tenu par un juif russe ! La cocaïne arrivait directement dans l’aéroport « militaire » de Cuba ! L’État cubain va même s’associer avec Lansky dans la construction des dizaines d’hôtels de luxe venant abriter les activités illégales de la mafia. Et lorsque le peuple se révoltait, Batista le massacrait avec l’assentiment de la mafia et de la CIA. Pendant que l’on torturait le peuple, Lansky continuait la construction de dizaines d’hôtels de luxe. Lorsqu’il comprendra qu’il a tout perdu avec l’arrivée de F. Castro, avec la CIA, il tentera de le tuer en multipliant les actes terroristes et en envahissant la Baie des cochons. Pour finir, M. Lansky demandera la nationalité israélienne afin de terminer ses vieux jours sur l’Île de la Tortue27, que représente cette construction illégitime et scélérate qu’est l’entité sioniste.

    Revenons à notre continent. Qu’en est-il de Jacques Crozemarie, accessoirement frère la truelle ? Il détourna avec ses congénères Michel Simon et Pascal Sarda des millions d’euros en faisant croire qu’il avançait dans la recherche contre le cancer ! Quelle ignominie ! Il a été condamné malgré deux pétitions, l’une de 700 et l’autre de 1 000 signatures de personnalités de haut vol qui assuraient les juges de son intégrité légendaire.

    Qu’en est-il de l’épidémie de pédophilie si répandue dans la communauté de M. Zemmour ? N’est- ce pas R. Polanski, réalisateur de cinéma qui fut condamné pour avoir drogué et sodomisé une gamine de 13 ans et qui lui a offert 500.000 $ pour qu’elle retire sa plainte ? Ce génie universel ultime a été défendu par toute une ribambelle de racailles sous de fallacieux prétextes. La même accusation a été dirigée contre feu M. Polac28, écrivain et homme de télé, qui décrivit dans ses mémoires les faits abjects que nous lui reprochons. Idem pour Daniel Cohn-Bendit, agitateur allemand qui se vantait chez Pivot de se livrer à des attouchements avec des enfants de moins de deux ans ! Maurice Gutman, élu municipal UMP de Mesnil-Saint-Denis et membre du Crif, a été condamné en 2010 pour les mêmes faits. Il s’est fait piéger par l’émission de France 2, Les infiltrés ; il draguait une gamine de 12 ans et ce n’était pas sa première fois ! On peut même aller jusqu’en 1937 pour débusquer un énième détraqué en la personne de Léon Blum qui dans son livre Du Mariage29, ne trouvait pas l’inceste si avilissant et abject !

    L’affaire Didier Schuller, c’est tout de même autre chose que les wech wech. Membre de la GLNF, il sera impliqué dans les affaires des HLM des Hauts-de-Seine, l’affaire Schuller-Maréchal, financement occulte de parti politique… Lors de sa fuite en République Dominicaine, il sera protégé par l’ambassade des USA ! Quant au couple P. Balkany, la justice les condamnera à 15 mois de prison avec sursis pour avoir utilisé des salariés de la mairie à leur profit ! Il aura le culot de demander une remise gracieuse (230.000 €) que Thierry Breton lui accordera. Je vous le dis, on est entourés de vermines !

    Est-il utile d’évoquer ici le cas de DSK ? À lui seul, il devrait inspirer plus de modestie et de contrition à notre petit furet audiovisuel. Parlons de Thierry Gaubert, fils d’Armand Goldenberg, il sera reconnu coupable en mai 2012 d’abus de confiance et d’abus de biens sociaux. Il est actuellement mis en examen dans l’affaire Karachi pour subornation de témoin mais aussi pour être impliqué dans l’affaire du financement de l’élection présidentielle de Balladur, suite aux allégations de sa propre femme. Encore une fois, il n’est pas question ici de menus larcins mais plutôt de milliards d’euros détournés et de meurtres.

    Dans la galaxie délinquante juive, mon préféré est S. Dassault Bloch. Ce filou a été condamné pour avoir acheté les voix de ses électeurs en 2008 et perdra la mairie ! Pour l’anecdote, il a été condamné pour avoir pratiqué la chasse avec une carabine à lunette, juché sur un 4×4 dans sa propriété de 850 hectares à Rambouillet ! Une des stratégies de la défense consistera à rappeler que Dassault fut déporté à Drancy30 ! La grande classe. Il sera également condamné à trois ans de prison avec sursis dans l’affaire belge Agusta, beaucoup plus sérieuse et grave, pour corruption active.

    Que dire de Sarközy et ses innombrables casseroles ! Rappelons rapidement les affaires Karachi, Bettencourt, l’affaire des travaux de son loft, le financement libyen de sa campagne électorale, la folle affaire Tapie… Que dire d’un J.-F. Copé, patron de l’UMP et certainement futur candidat à la prochaine présidentielle. N’est-ce pas lui qui exploitait la shoah quand Martin Hirsch l’épinglait dans des conflits d’intérêt. Copé que l’on voit dans les photos de famille de Ziad Takieddine, escroc notoire du fisc français, barbotant dans sa piscine antiboise, recevant des montres à 15.000 euros et des voyages touristiques gratuits. Évidemment tout ceci n’est qu’un énième complot…

    Marc Rich de son vrai nom Marc David Reich est un milliardaire multi-passeports qui a été condamné aux USA avec 50 chefs d’inculpation. Il fuira en Suisse à l’instar de son coreligionnaire Roman Polanski et figurera parmi les 10 personnes les plus recherchées du FBI. Il sera gracié pour on ne sait quelle raison, quelques heures seulement avant que Bill Clinton ne quitte la présidence. Ce ne sera pas la première fois puisque qu’il récidivera avec l’affaire des « Quatre de New Square » dans laquelle quatre rabbins ont créé une fausse école juive pour toucher un prêt gouvernemental de 40 millions de dollars. Leurs peines seront commuées là encore malgré la gravité des faits.

    Inutile d’insister outre mesure sur Goldman Sachs, qui n’ont d’égal dans leur gigantisme, que la maison Rothschild. Groupe de malfaiteurs dont les crimes sont innombrables et se chiffrent en « centaines de milliards de dollars » ! Ils dépassent de loin Bernie Madoff… Son patron actuel, Lloyd Blankfein dit tout haut qu’il se prend pour dieu, mais il ne parle pas du même Dieu que le nôtre, puisqu’il est question de Mammon. Ses basses besognes vont entraîner le monde vers une troisième guerre mondiale et ce zozo de Zemmour nous bassine avec ses histoires de Maghrébins et de Noirs. Goldman Sachs ne sera pas seul pour détruire la planète, spéculer sur la nourriture, trafiquer les comptes des nations… il y a également d’autres banques juives comme J. & W. Seligman & Co, Kuhn Loeb & Co (Jacob Schiff), Lehman Brother, August Belmont & Co, M. M. Warburg & Co, …

    Pour les aider dans leurs tâches sacrées, les USA vont mettre à la tête des institutions les plus importantes, des personnalités de la même confession. A. Greenspan, ami d’Ayn Rand, sera patron de la Fed dix-huit années durant. Il sera remplacé par l’incompétent B. Shalom Bernanke qui inondera le monde de son billet de singe, mais on aura aussi DSK au FMI, Paul Wolfowitz à la Banque Mondiale, Tim Geithner au Trésor US et j’en passe. Les responsables du désastre de la financiarisation du monde sont justes là sous vos yeux.

    Restons aux USA et parlons de M. H. Kissinger, plus grand criminel au monde devant l’Eternel puisqu’il a organisé une quantité incalculable de coups d’états, de guerres et massacres dans le monde entier. Qu’en est-il d’un G. Soros qui spéculera sur les monnaies du Sud-Est asiatique au début des années 90, ruinant des économies entières ? Sans omettre de parler des actions subversives que ce sayan mène avec ses révolutions colorées afin d’imposer son paradigme de l’Open Society ! Financer et pousser aux révoltes des pays étrangers avec comme conséquences de nombreux morts, il faut vraiment être sabbataïste ou frankiste pour en être fier. Un autre milliardaire trouble, fait aussi partie de la grande fraternité truellique (GLNF), Arcady Gaydamac. Pure création du Mossad, il deviendra milliardaire par la force de ténébreux esprits. Compagnon de route d’un autre puissant parrain du crime organisé, Mikhaïl Tchernoï, ils dévaliseront la banque centrale Russe, de plusieurs dizaines de millions de dollars ! Gaydamak sera poursuivi en 2001 par la justice française pour « blanchiment d’argent», «blanchiment aggravé», «abus de biens sociaux», «abus de confiance», «fraude fiscale » et « commerce d’armes illicite ». Il prendra lui aussi la fuite vers l’Île de la Tortue. Vivotent dans cette nébuleuse diabolique des personnages comme Roman Abramovitch, Jozef Karam, Boris Berezovski, ainsi que le géant mondial Lev Leviev du diamant sanguinolent… Il est question avec ces quelques personnages de centaines de milliards de dollars, de 80% de la production russe d’aluminium, de trafic d’armes… Toute cette clique de malfrats a pignon sur rue en Israël en raison de sa proximité et de ses accointances avec Ariel Sharon et passe en France même pour des victimes- démocrates-de-la-tyrannique-Russie-chrétienne-et-antisém…

    Remontons légèrement dans le passé de la guerre coloniale algérienne. Bacri-Busnach ne sont-ils pas les escrocs qui ont aggravé le contentieux de la dette française en corrompant aussi bien le consul Deval que le misérable « diable boiteux » ! Incident qui finit par la guerre avec ses millions de morts.

    Rien de bien spécifique ou de grave par rapport à ce qui a précédé. Les Bacri et Busnach seront initiés maçons à la loge Napoléon31 à Livourne, ce qui scelle définitivement le lien avec le complot mondial.

    Une autre gigantesque escroquerie se fera sur le dos de la Shoah puisque de fausses victimes déclareront avoir été lésées par les nazis afin de pouvoir toucher le pactole32. L’arnaque a duré des années et a coûté des millions d’euros à l’Allemagne. Une honte sans nom. Un autre congénère de Zemmour s’illustrera par sa mythomanie lors de son récit hypermédiatisé concernant un passage dans des camps de la mort. Herman Rosenblat33 et son histoire de pomme va faire pleurer l’Amérique entière avant de vite déchanter devant l’ampleur de la manipulation. Et puisque la mémoire des crimes contre l’humanité est imposée quotidiennement concernant la seconde guerre, qu’en est-il du crime monstrueux fait contre les Noirs africains.

    Concernant l’esclavagisme et la traite triangulaire, de nombreux juifs participèrent au trafic d’esclaves. On possède les noms des bateaux ainsi que ceux de leurs propriétaires : L’« Abigail- Caracoa » d’Aaron Lopez, Moses Levy, Jacob Crown, Isaac Levy et Nathan Simpson. Le « Nassau » et le « Four Sisters » de Moses Levy. Les « Anne » et « Eliza » de Justus Bosch et John Abrams. Le « Prudent Betty » de Henry Cruger et Jacob Phoenix. Le « Hester » de Mordecai et David Gomez. Le « Elizabeth » de Mordecai et David Gomez. L’« Antigua » de Nathan Marston et Abram Lyell. Le « Betsy » de Wm. De Woolf. Le « Polly » de James De Woolf. Le « White Horse » de Jan de Sweevts. L’« Expedition » de John et Jacob Roosevelt. Le « Charlotte » de Moses et Sam Levy ainsi que Jacob Franks et enfin le « Franks » de Moses et Sam Levy.

    Un petit mot sur l’escroc Claude Lipsky que l’on appela l’« escroc du siècle » avant que l’affaire Madoff ne se soit ébruitée. Il a arnaqué 450 familles de militaires français dans des investissements fictifs, en passant par des banksters suisses. La fraude est estimée à plus de 40 millions d’euros et autant de drames familiaux et de souffrances. Un autre mot concernant Julien Soufir34, juif français qui a égorgé un malheureux chauffeur de taxi palestinien à Tel-Aviv juste parce qu’il voulait « se payer » un Arabe. Mais avant cela, il a poignardé et tué un commissaire français en 2002, Alexis Marsan, lors d’une manifestation du Crif en soutien à l’entité sioniste scélérate. Said Bourarach quant à lui a été assassiné par une horde de brutes féroces. Ce simple gardien de supermarché a été roué de coups et noyé par six personnes de la communauté de Zemmour. Pas un mot dans les médias, du moins sur l’appartenance confessionnelle des assassins. Imaginez une seule seconde un scénario inverse avec des délinquants ou des criminels maghrébins ou noirs… Après une hypermédiatisation de ce fait divers, qui ne se souvient pas de ce qu’il s’est passé dans l’affaire tragique dite du Gang des barbares ?

    À Marseille, je peux vous conter deux histoires récentes fortes intéressantes. Celle du pharmacien Bruno Barkate, escroc-pyromane qui a essayé de brûler les archives de la sécurité sociale pour faire disparaître ses doubles facturations qui se montent à des centaines de milliers d’euros ! Il se fera kidnapper par ses complices et fera la une des journaux provençaux. Une autre fraude à la sécurité sociale vient d’éclater. Il serait question d’un dentiste qui massacrerait les dents de ses patients dans le but de réaliser le maximum de céramiques, que la CMU paiera. Je vous laisse imaginer le patronyme du présumé coupable…

    Une autre affaire bien plus sérieuse intéresse la communauté juive marseillaise puisqu’elle touche le vice-président du consistoire et du Crif, Sylvain Ammar35, dit Zvi pour les intimes et réputé comme étant le plus grand marchand de sommeil à Marseille, entre autres étiquettes honorables. Soupçonné depuis déjà longtemps d’escroquerie à la TVA ou de commercialisation de fausses Nike, il sera impliqué dans une sombre histoire de meurtre d’un commercial monégasque, Olivier Plançon. Pendant que ce dernier gisait dans son véhicule en se vidant de son sang, M. Ammar a estimé judicieux de récupérer des cartons de la voitureau lieu d’appeler les urgences ! Quand la justice voudra comprendre ce qui s’est passé, il criera au… complot qui, vous le savez désormais, a bon dos !

    On verra même des coreligionnaires de M.Zemmour spécialisés dans le trafic d’organes! Décidément ! Cinq rabbins de New Jersey36 ont été impliqués dans une grande affaire de trafic d’organes aux USA, réseau ayant ses ramifications jusqu’en Israël et en Suisse. Ils seront inculpés également de corruption et d’extorsion de fonds. Le rabbin Levy Izhak Rosenbeaum37 plaidera coupable. Il sera dénoncé grâce à l’infiltration d’un homme d’affaires véreux juif, Solomon Dwek, ancien spéculateur immobilier déshonoré et arrêté par le FBI et confronté à une peine de prison pour une fraude s’élevant à 50 millions de dollars. Un autre juif, Moshe Harel, sera l’un des principaux suspects cités dans le trafic d’organes humains pratiqué au Kosovo en 2008, dans le cadre de la clinique Medicus de Prishtina. Il a été arrêté en Israël ; malheureusement ce pays n’extrade pas ses ressortissants.

    L’idéologie talmudique permet ce genre de comportements comme le confirme clairement Chabad Lubavitch ou rabbi Yitzhak Ginsburgh dans la célèbre revue Jewish Week du 26 avril 1996. À la question : « Si un Juif a besoin d’un foie, pouvez-vous prendre le foie d’un non-juif innocent ignorant pour le sauver ? La Torah le permettrait probablement. La vie juive a une valeur infinie, Il y a quelque chose infiniment plus saint et unique de la vie juive que la vie non-juive38. » Consternant !

    Quittons ce monde glauque et sataniste du trafic d’êtres humains pour faire un tour dans un autre trafic, celui des cachets d’ecstasy. À la fin des années 1990, des juifs hassidiques, Sam Gold et Yosef Zimmerman, feront les mules pour Jackie, un dealer d’ecstasy israélien. Encore une fois, la ruse qui consiste à utiliser des rabbins pour passer des marchandises prohibées et illégales est utilisée sans état d’âme.

    La dernière affaire Elmaleh-Lamblin démontre encore une fois la puissance de la mafia juive et ses tenaces tentacules internationales. Il est question cette fois-ci de blanchiment d’argent de la drogue marocaine, de trafic de cette même drogue, de lingots d’or… Sont impliqués : un certain Jacob Azeroual, son père Michel, des Chétrit, Mardoché et Judah Elmaleh, Nessim Elmaleh (responsable chez HSBC Genève), Issac Khaski, Steve Ohana,… Il est question de plusieurs centaines de millions d’euros comme toujours.

    C’est à ce moment précis que nous pouvons apprécier à sa juste valeur le talent d’humoriste d’Alain Finkielkraut lorsqu’il affirmera sans rougir et avec son aplomb légendaire : « Le peuple juif est fondamentalement saint. » !

    Quant à l’Israël, c’est la plus grande fumisterie de l’histoire puisqu’il est question du vol de la terre d’un peuple, sous prétexte de références bibliques assimilées à un acte notarié ! Cette mascarade que l’on nomme démocratie possède illégalement la bombe atomique (200-400 missiles) mais également celle à neutrons, à hydrogène et des missiles de croisière de longue portée. Ceci a été rendu possible après le vol des plans à la France, par un complot qui est passé au dessus du général de Gaulle, comme l’expliquera si bien Pierre Péan dans son livre Les deux bombes (1991). Effectivement, la centrale de Dimona ressemble comme deux gouttes d’eau à son homologue française… Le missile Jéricho a été fabriqué grâce notamment à Dassault dès 1961 et ce, malgré les ordres contraires du général de Gaulle ! Ceci constitue un acte extrêmement grave de trahison ! Cette affaire à elle seule pourrait suffire à clouer le bec des anticonspirationnistes, si seulement ils étaient dotés de cerveaux.

    Je pourrais continuer ainsi longtemps encore, au risque d’infliger au lecteur déjà sonné par ce qui précède, une énumération quasi interminable et fastidieuse des prouesses de la pègre juive ; je ne peux que renvoyer ceux qui voudraient approfondir le sujet aux travaux d’Hervé Ryssen. Il convient donc maintenant de faire la somme de tous ces crimes monstrueux aussi bien par leur gigantisme que par leur ignominie. On parle de plusieurs centaines de milliards de dollars évaporés, de trafics d’êtres humains, de faillites, guerres, coups d’états, drogues, ventes d’organe, pornographie… Si on additionnait le total des crimes de toute la jeunesse africaine, on n’arriverait pas à la cheville d’un Madoff ou d’un Blankfein. Il est utile et essentiel de noter que dans la majorité des cas les coupables juifs sont déjà très bien installés et nantis, voire carrément riches ; ce qui n’est jamais le cas du petit Maghrébin ou Sénégalais du 93.

    Ainsi, il est temps que M. Zemmour se décide à fermer sa grande gueule et commence à faire le ménage dans sa communauté, car s’il y a bien lieu d’effectuer des contrôles répétitifs au faciès, ce serait sur le sien et sur celui de ses semblables, surtout lors des passages en douane de ses coreligionnaires hassidim.

    SALIM LAÏBI, in LA FAILLITE DU MONDE MODERNE

    Lire le premier extrait publié sur Mecanopolis

    Reproduction autorisée avec indication des sources

    Notes :

    19 Toute autre activité commerciale devra payer le droit de passer à la télé. La vente de livres est une activité commerciale comme une autre et pourtant, propagande oblige, elle est exonérée de droits de passage dans les médias mainstream.

    20 « Ne pas permettre aux Juifs de se rendre dans nos États, car Nous ne voulons voir dans Nos États aucun mal, Nous voulons au contraire que Dieu accorde aux hommes dans Nos États de vivre dans la paix, sans aucun trouble. Et toi, Notre frère, désormais ne Nous écrit plus à propos des Juifs. » in. Alexandre Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 2002, Paris, Fayard, p. 27.

    21 Est-ce que Zemmour a fait un choix délibéré lorsqu’il a choisi le titre de sa chronique à RTL en prenant le même : Z comme Zemmour ? Faudra lui poser la question.

    22 <http://fortune.fdesouche.com/30267-du-rififi-dans-le-milieu-juif>.
23 <http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/ille-et-vilaine/fraude-a-la-tva-proces-fleuve-a-rennes-01-11-2009-635433.php>.

    24 Un partie des informations qui vont suivre proviennent du livre de M. Hervé Ryssen, La mafia juive, Paris, Baskerville, ISBN 978- 952455929, 395 pages, 26 €.
25 Appelée également Yiddish Nostra.
26 Voir ce documentaire fort intéressant de la chaîne Arte sur ce lien : <http://www.dailymotion.com/video/xsoirq_la-mafia-juive-et- italienne-a-cuba-meyer-lansky_news>.

    27 Zone de non-droit où s’agglutinaient naguère pirates et flibustiers

    28 Lire le texte ici : <http://www.pedopolis.com/pages/les-affreux/michel-polac/>.
29 « Je n’ai jamais discerné ce que l’inceste a de proprement repoussant, et sans rechercher pour quelles raisons l’inceste, toléré ou prescrit dans certaines sociétés, est tenu pour un crime dans la nôtre, je note simplement qu’il est naturel et fréquent d’aimer d’amour son frère ou sa sœur » In, Du Mariage, 1937.
30 <http://www.liberation.fr/france/0101209503-le-chasseur-dassault-au-tribunal-le-pdg-est-juge-pour-un-safari-illegal-sur-sa-propriete>.

    31 Lucien Sabah, La franc-maçonnerie et l’antisémitisme, article paru dans la Revue des études juives, janvier 1996, 155, fasc. 1-2. 32 <http://www.liberation.fr/monde/01012301438-vaste-escroquerie-menee-par-de-fausses-victimes-des-nazis>.

    33<HTTP://WWW.DAILYMOTION.COM/VIDEO/XRPTK3_LE-PHENOMENE-HERMAN-ROSENBLAT-UN-SURVIVANT-DE-LA-SHOAH-BALANCE- TOUT_FUN>.

    34 <HTTP://WWW.YOUTUBE.COM/WATCH?V=FV_FJB6PRHW>.
35 <http://www.newsofmarseille.com/affaire-plancon-zvi-ammar-sexplique/>.

    36 <http://www.youtube.com/watch?v=MlgOvHqYYPE>.
37 <http://www.diatala.org/article-trafic-d-organe-de-reins-le-juif-levy-izhak-rosenbaum-plaide-coupable-96720654.html>. 38 <http://www.youtube.com/watch?v=MarXKQ8mnuc>.

  • Les intempéries bloquent la capitale : A qui la faute ? à boutef

     


    En à peine quelques heures de chutes de pluie, la capitale s’est retrouvée sous les eaux. Plusieurs quartiers, habitations et routes ont été inondés.

    Les dernières pluies qui se sont abattues sur la capitale ont provoqué des inondations dans plusieurs communes. Les averses, qui n’ont duré que quelques heures seulement, ont levé le voile sur de graves manquements dans l’entretien des réseaux d’assainissement. Les élus locaux, en cette fin de mandat, hâtent le pas pour rattraper les derniers privilèges ; l’état du réseau d’assainissement est pour ainsi dire le cadet de leurs soucis.

    A Bab Ezzouar, particulièrement à la cité du 5 Juillet, les résidents se sont retrouvés, dès les premières heures de la matinée, coincés dans leurs immeubles tant les espaces alentour étaient submergés par les eaux. Les autorités locales se sont illustrées par leur absence. «Cela fait plusieurs années que nous subissons ces inondations, sans que les autorités locales ne daignent prendre en charge l’entretien des avaloirs», déplorent les habitants de Bab Ezzouar, qui n’ont pu rejoindre leur travail qu’en début d’après-midi.

    A Alger-Plage, ce sont les sempiternels débordements des égouts qui ont prévalu durant toute la matinée d’hier. Plusieurs maisons du quartier Ihadene ont été inondées. D’importants axes routiers ont été également bloqués. La circulation routière a été totalement interrompue sur le CW119 et le CW149. Ce n’est qu’en début d’après-midi que la circulation a retrouvé un semblant de fluidité.

    Pratiquement toutes les trémies ont été submergées par les eaux de pluie à Aïn Naâdja, à El Hamma (Jardin d’essai) et à Bab Ezzouar. Le tramway s’est arrêté pendant plusieurs heures à Cinq Maisons. La route reliant Bachedjerrah à Haï El Badr a été fermée à la circulation dès 6h à cause du débordement des eaux de l’oued de Haï El Badr, qui a occasionné de multiples désagréments aux habitants des quartiers qui se trouvent sur ses berges. A hauteur du carrefour proche de la sortie du tunnel de Oued Ouchayeh, la chaussée s’est transformée en une gigantesque mare. Plusieurs automobilistes qui empruntent habituellement ce tronçon ont été contraints de rebrousser chemin et de contourner la localité pour atteindre leur destination.

    La montée des eaux a même empêché certains automobilistes résidant la cité AADL d’aller vers Haï El Badr ou vers la pénétrante de la rocade sud. Le chauffeur d’un minitruck ainsi qu’un conducteur d’une automobile de marque Hyundai ont été assistés par des passants qui les ont aidés à dégager leurs véhicules des flots.

    L’absence d’agents d’Asrout, de la direction des travaux publics (DTP) et de l’hydraulique est déconcertante. Dans quelques quartiers de la capitale, leurs interventions tardives n’ont pas été d’un grand secours pour les habitants qui se sont retrouvés à lutter à mains nues face aux torrents. Une situation qui n’est pas nouvelle. A chaque automne, Alger subit la paralysie dès les premiers orages violents. Les autorités publiques se rejettent mutuellement la balle sur la question de l’entretien et de la modernisation des réseaux d’assainissement.
    A quand la prise en charge sérieuse et définitive de ce dossier ?

    Saci Kheireddine Elwatan
    Le 29.10.12

  • De Gaulle et l’Algérie. Lettre du général à ses collaborateurs.

     

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    Lettre du général de Gaulle à ses collaborateurs
    (26-12-1959)

    Nous employons en Algérie 500 000 hommes au service d’ordre armé. Les rebelles emploient au maximum 30 ou 40 000 hommes à l’insurrection armée. Nous appuyons nos forces de moyens matériels écrasants par rapport à ceux de la rébellion (aviation, hélicoptères, camions, armements, concours de la marine…). En qualité militaire, nos cadres,
    nos états-majors, notre commandement sont incomparablement mieux formés que les malheureux analphabètes de l’insurrection.

    Nous dépensons chaque année 1 000 milliards en Algérie sous toutes sortes de formes pour la lutte en Algérie. Le FLN dépense environ 30 milliards. Par le combat, les exécutions sommaires, les exécutions légales, nous tuons dix fois plus d’adversaires que ceux-ci ne nous tuent de musulmans (de toutes espèces) ou de Français. Nous détenons dans les camps et les prisons 80 000 adversaires tandis que le FLN n’en détient pour ainsi dire pas. La crainte est dans notre âme beaucoup plus que celle des fellaghas.

    Nos moyens de propagande : radio, journaux, affiches, tracts, argent, écoles, secours sanitaires, centres de formation…, sont d’une puissance beaucoup plus grande que celle des moyens FLN. Notre influence et notre action diplomatiques sont hors de toute proportion avec celles du GPRA, etc. Et cependant, malgré toutes les affirmations, promesses et illusions, l’ensemble de la population musulmane n’a pas du tout «basculé» de notre côté, ni en Algérie, ni dans la métropole, ni à l’étranger.

    A en croire les rêveurs ou les fumistes, il suffirait d’être les plus forts pour que les musulmans nous rallient. Quelles forces supplémentaires nous faudrait- donc pour qu’ils le fassent ! Il est parfaitement vrai que notre écrasante supériorité militaire finit par réduire la plus grande partie des bandes. Mais moralement et politiquement, c’est moins que jamais vers nous que se tournent les musulmans algériens.

    Prétendre qu’ils sont français, ou qu’ils veulent l’être, c’est une épouvantable dérision. Se bercer de l’idée que la solution politique c’est l’intégration ou la francisation, qui ne sont et ne peuvent être que notre domination par la force que les gens d’Alger et nombre de bons militaires appellent «l’Algérie française», c’est une lamentable sottise. Or, étant donné l’état réel des esprits musulmans et celui de tous les peuples de la terre, étant donné les 150 000 hommes morts en combattant contre nous en Algérie, … il est tout simplement fou de croire que notre domination forcée ait quelque avenir que ce soit.

    Signé : le général de Gaulle, 26 décembre 1959

    (in J.R. Tournoux, Jamais dit, édition Plon pages 207-208).

  • la tortue = internet algerienne

    Autre blague de la semaine : Internet: Le haut débit de 8 mégas pour 50% des ménages en 2015

     
    Horizons
    31 octobre 2012
     
     

    Internet aura un débit minimum de deux mégas à l’horizon 2015, a annoncé, hier, un responsable du ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication (MPTIC) lors de l’installation de la commission nationale du large bande (haut et très haut débit). 

    Cet organisme devra d’ailleurs élaborer dans ce sens un plan d’action efficient et le soumettre au gouvernement pour adoption avant la fin de l’année en cours, a fait savoir le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi qui a procédé à l’ouverture officielle de la première réunion de ladite commission.

    «Nous devrions progressivement nous débarrasser des câbles en cuivre et les remplacer par la fibre optique, mais nous ne pourrons pas généraliser la fibre optique en même temps.

    Nous visons d’abord, à l’installer au niveau des nouvelles cités, des zones industrielles et institutions», a déclaré le ministre lors d’un point de presse. Aussi, la commission est appelée à émettre des recommandations sur lesquelles se basera le plan d’action.

    L’objectif étant de passer à l’utilisation du haut et du très haut débit. «A l’horizon 2015, il est prévu de mettre en place des mesures pour que le débit de 2 mégas soit à la portée de tous et de mettre à la disponibilité de celui qui le souhaite un débit de 8 mégas», a expliqué le conseiller du ministre, M’hamed Dabouz. Selon lui, 50% des ménages en bénéficieront. Actuellement, la tendance est à l’utilisation du 512 Kbits par seconde, a noté M. Dabouz.

    Le très haut débit de 100 mégas sera déployé, a-t-il dit, au niveau des réseaux communautaires à savoir les secteurs de l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, la santé et la formation professionnelle. Les centres universitaires et de recherche auront droit à 1 giga, selon la nécessité, a précisé le conseiller du ministre. Mais pour cela, il est nécessaire d’étendre le large bande.

    Les communes sont appelées à participer à l’installation de la canalisation en fibre optique et de tirer profit en les louant à des opérateurs qui exercent dans les services (internet et téléphonie mobile). Ce projet d’installation de câble est également ouvert au privé et aux investisseurs étrangers. Des appels d’offres sont prévus dans ce cadre.

    Wassila Ould Hamouda

  • drs,corruption c'est eux qui ont légalisé informel et le change de devise

    La corruption en Algérie, ses sources et quelques moyens de s’en défaire

     

    Badreddine BENYOUCEF

    Pour avoir vécu plus de douze années en Algérie et ayant occupé de petits postes de responsabilités, on a touché de très près la question et on espère obtenir de la part du lecteur le crédit d’en parler.

    Que nous dit le Petit Larousse à propos de corruption : Action de corrompre ; état de ce qui est corrompu ; pourrissement !… et il ajoute : infraction de ceux qui trafiquent de leur autorité, ou de ceux qui cherchent à les corrompre…

    Il est donc très intéressant de relever que même ceux qui tentent d’obtenir une faveur quelconque en essayant de corrompre la personne détenant l’autorité, ont la même responsabilité de celui qu’ils ont en face d’eux. Il est très utile de préciser ce point car on a tendance à crucifier la personne qui détient l’autorité et placer en victime celui qui tente d’obtenir une faveur quelconque. Le second est quelque fois plus coupable que le premier. Il tente d’obtenir une faveur quelconque alors qu’il sait parfaitement qu’il n’en a pas le mérite.

     

    D’où provient la corruption ?

    Il suffit juste de poser une question de base :

    Qu’est-ce qui pousse une personne détenant l’autorité à verser dans la corruption ?

    En effet, voilà une personne très bien installée (directeur à quelque niveau que ce soit, chef de service, maire, et j’en passe…) à verser dans une combine qui risque de lui faire perdre ses privilèges et l’envoyer quelque fois en prison… Tout simplement parce que dans la majorité des cas, la personne détenant l’autorité n’est pas à sa place… Elle est arrivée à ce poste par des moyens malhonnêtes. Soit par despotisme, soit par cooptation quelconque soit justement par corruption… Elle sait qu’elle n’est pas à sa place, qu’elle peut à tout instant y être éjectée et elle n’a comme seul objectif que celui d’en profiter au maximum de la situation présente.

    On cite juste un cas vécu. Un conflit agricole avait éclaté en 1988 dans la wilaya de Batna. De part notre petit poste de responsabilité (président des aviculteurs de la wilaya), on a eu à gérer ce conflit qui avait paralysé l’activité. On a eu juste l’idée d’en référer au directeur des services agricoles, je ne le cite pas, il se reconnaîtra. Il venait d’être installé à la tête de la wilaya et la rencontre a été plus que houleuse. Lors de l’entrevue, il s’est avéré que le directeur était un simple technicien de l’agriculture qui connaissait juste le ministre de l’agriculture qui venait également d’être nommé à la tête du ministère !…

    On peut imaginer le cheminement de ce directeur. Lorsque son copain ministre a été installé, il lui téléphone. Il prend rendez-vous et le voilà dans le cabinet ministériel devant son copain-ami. On peut même imaginer la discussion :

    - Bonjour Moh, je suis content de ta nomination. (Forcément, ils se tutoient)

    - Bonjour, Tahar, merci, c’est juste un poste de responsabilité quelconque que je n’ai même pas demandé !…

    Et là, on parle de tout et de rien. Le ministre demande au technicien de lui relater sa situation dans la petite station d’expérimentation où il n’était qu’un simple technicien et voilà que le zouave s’engage :

    - Tu sais Moh, je commence à en avoir marre de ce poste, ça fait tout de même 15 ans que je me tartine les parcelles et je voudrais juste essayer autre chose.

    - Je te comprends mon ami. Il est temps que tu passes à autre chose.

    Et voilà comment notre zouave se retrouve directeur des services agricoles de la 5ème wilaya du pays.

    Et c’est un cas vécu. Si vous voulez les véritables noms des intéressés, on est tout disposés à vous les transmettre.

    Dès lors, comment voulez-vous que ce pseudo directeur exerce convenablement son nouveau métier. Tout d’abord, à la base, vous convenez avec moi qu’il ne peut pas le faire, simplement pour une question de compétence. Ensuite, il va user de tous les artifices pour s’accrocher à son poste dont la sacro-sainte corruption. Ce n’est pas un cas isolé. L’Algérie est truffée de « Tahar » qui occupent des postes qui ne leur reviennent pas.

    Pour notre part, l’affaire s’était terminée en justice (simplement pour avoir soulevé la supercherie) et devant la dissémination quasi automatique de personnes occupantes des postes qui ne leur revenaient pas, on avait fini par nous désister de la nôtre. Le vers était dans le fruit et qu’il ne servait à rien de combattre un fléau désormais ancré dans le tissu économico-social de l’Algérie.

    La gravité de tout cela est assez dramatique pour le pays. Ce directeur dont on parlait, n’avait donc aucune compétence pour émettre des idées novatrices pour développer l’agriculture dans la wilaya de Batna. Il ne pouvait même pas les imaginer dans ses rêves les plus fous. Une simple exécution d’une directive nationale pouvait devenir une montagne insurmontable pour cet infortuné. Il avait sous sa responsabilité de véritables ingénieurs qui connaissaient inévitablement sa situation de copain du ministre et qui s’en délectaient.

    Alors, le passe temps favori de ce pseudo directeur était de « faire semblant » et surtout de chercher tous les moyens légaux et illégaux pour s’enrichir. Il savait qu’il n’était que temporaire à ce poste et qu’il lui fallait en profiter au maximum.

    Et une telle situation se retrouvait un peu partout et à tous les niveaux de responsabilité. Même à des postes internationaux la nomination des algériens est devenue une chasse gardée. Il n’y a qu’à voir les patronymes des algériens désignées à la FAO au PNUD, à l’UNESCO et autres institutions.

    Enfin, le plus grave dans ce maelstrom, c’est que même les personnes qui sont à leurs postes ne croient plus en l’avenir du pays. Ils sont au courant de ce que l’on vient de décrire. Ils savent qu’il suffit d’un peu de connaissance et de moyens pour s’en sortir de n’importe quelle situation. Sinon, comment expliquer que notre khalifa national n’a pas encore été extradé vers le pays « qui le réclame depuis de longues années.»

    Ou sinon comment expliquer le cas de cette dame, receveuse de la Poste dans une commune près d’Annaba, qui file avec des milliards. Que voulait-t-elle de plus cette dame ? Il y a des millions d’algériens, sans doute honnêtes qui rêvent sans doute d’occuper un poste de receveur des postes. Alors, pourquoi cette dame avait-elle décidé un jour de rafler la recette de la poste qu’elle dirigeait. Tout simplement ce manque de confiance dans l’avenir du pays.

    Et les solutions ???

    Tout d’abord, il faut juste dire qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire. Il faut sans doute deux ou trois générations pour se défaire de ce cancer social. Mais, les solutions ne doivent passer que par :

    - l’application stricte de la Loi. Et surtout l’exécution réelle des sanctions qui doivent être aggravées. Par exemple, le maire corrompu qui accorde un marché à milliards à son copain entrepreneur sans passer par un appel d’offres légal, doit goûter, pour de longues années à la prison. Malheureusement, on assiste très souvent à une parodie de procès qui font la fortune de nos avocats et le coupable s’en tire avec simplement une ou deux années de prison.

    Au sujet du laxisme des décisions de justice et de leurs applications, on a goûté à toutes les turpitudes. Un seul exemple pour avoir une petite idée : Lors du procès du scandale de la BADR où des véreux avaient dilapidé des milliards et s’étaient enfuis au Maroc pour enrichir toute une région, on a pu vivre l’impensable. Lors du procès qui s’était déroulé à Cheraga, il y avait eu dans la semaine, un match de football que notre équipe nationale devait disputer à Blida au stade Chaker. Savez-vous ce que les avocats des prévenus avaient demandé à la courageuse présidente du tribunal ? Simplement d’accorder une autorisation de sortie aux larrons afin qu’ils puissent assister au match de football !…

    - la seconde mesure qui semble idoine, c’est de saisir tout simplement les biens mal-acquis et ce quelque soit la couverture que les corrompus ont utilisé pour préserver ces biens. Une villa au nom de l’épouse, juste une enquête qui montrera que l’épouse n’avait aucun moyen pour s’acheter cette villa, on saisi ladite villa. Aussi simple que cela. On pourra même élargir le cercle de connaissance du corrompu et enquêter sur l’enrichissement brutal d’un cousin, d’un copain ou d’un employé du corrompu et « saisir le bien répertorié ». C’est l’une des mesures radicales qui aura un impact certain auprès des candidats à la corruption.

    - Enfin, créer comme on l’entend ici où là un comité central contre la corruption et l’encadrer par des algériens au dessus de tout soupçon. Tout d’abord, on devra prendre des personnes qui se soumettront à l’évaluation de leur patrimoine avant recrutement. Il est même prudent de prendre des personnes d’un certain âge qui « ont déjà fait leurs vies », c’est à dire qu’elles doivent être à l’abri du besoin. Et enfin établir un cahier de charges assez drastique. Au besoin mettre en place une disposition qui les dessaisirait de tous leurs biens s’ils venaient à laisser passer des corrompus entre les gouttes de pluie. Et enfin, placer ce comité de salut public allais-je dire, sous l’autorité exclusive du chef de l’Etat. En quelque sorte, se prévaloir d’hommes incorruptibles et aptes à extraire cette gangrène qui empoisonne le pays.

    Ce sont les seuls moyens qui nous paraissent utiles et aptes à éradiquer ce mal dont les conséquences sont assez dramatiques pour le pays et inhibent dans l’œuf tout effort de développement.

    Badreddine BENYOUCEF, Nîmes France

  • la capitale sera déplacée à ain oussara ou illizi!!!!

    Alger, capitale urbaine

    Par : Mustapha Hammouche

    L’opération de ravalement des façades sur les grandes artères du centre d’Alger se poursuit. C’est toujours réjouissant de voir qu’un chantier de la capitale n’est pas encore interrompu. Mais, après les effets de cette dernière journée de pluie, on peut se demander si c’est vraiment par les façades qu’il fallait commencer.
    Quand il pleut, Alger semble posée à même un sol tassé, sans aménagement de drainage. Elle surnage, pendant que ses automobilistes et piétons barbotent à travers des torrents et des mares qui se forment dès les premières averses.  Il y a quelques jours à peine, le wali d’Alger exposait son plan de développement urbain, ravivant l’espoir qu’enfin la ville sera progressivement dotée des structures, des espaces et de l’organisation urbaine digne d’une grande cité méditerranéenne et qu’elle recouvre son attrait, sa fonctionnalité et sa convivialité. Mais à la première intempérie, se pose la question de savoir si son déficit d’aménagement actuel n’hypothèque pas déjà son développement. En principe, l’aménagement précède la construction. Et Alger souffre de deux tares fondamentales : elle n’est pas aménagée pour faciliter la circulation, en sous-sol, des eaux de pluie et peut-être des eaux usées ; elle n’est pas aménagée en surface pour permettre une fluidité de la circulation des hommes et des véhicules. C’est là le résultat de plusieurs années de désinvolture urbanistique et de déficit d’entretien de réseaux d’assainissement. Si la partie visible de cet état d’abandon, les façades, a fini par susciter l’intervention des pouvoirs publics, les lendemains d’orages font penser qu’il n’en a pas été de même pour la partie souterraine du problème.
    L’extension de la capitale, par allocations et lotissements successifs de terrains à bâtir, s’est faite sans projection cohérente de l’ensemble urbain. La voirie même semble être le résultat de plans de lotissement et d’aménagement d’ensembles habitables qui se sont ajoutés les uns aux autres dans un processus d’extension qui s’est réalisé au fil des initiatives.
    Et comme, faute de planification urbaine, chaque projet s’ajoute à un fait accompli qui l’a précédé et ignore la nature des intentions ultérieures, aucun espace “aménagé” ne tient compte de l’espace voisin. Ce qui est valable pour l’aspect urbain l’est certainement pour l’aspect assainissement. L’immense espace “urbain” de la capitale est constitué d’une multitude d’espaces qui se sont toujours ignorés. Mais une ville n’est pas la somme de cités accumulées dans le temps. Ni le Alger historique ni ses excroissances post-Indépendance ne sont indemnes des errements d’une croissance qui se résume en un  amoncellement de cités et d’infrastructures qui relèvent d’initiatives à courte vue, voire d’initiatives d’urgence. Certes, la pression permanente de la question du logement n’a pas toujours autorisé les délais de maturation et la posture prospective que nécessite la gestion du développement de grandes villes. Cette pression, en politisant l’acte de construire, a ôté leur pouvoir aux instances de conception et de gestion urbaine. La dictature des chiffres et des délais “politiques” est l’origine de l’anarchie et de la précipitation urbanistique nationale. Mais justement les circonstances politiques donnent l’occasion, aujourd’hui, de revenir aux fondements du développement urbain. À Alger et ailleurs.

  • 36 millions de mouton algeriens

    L’économie expliquée aux moutons

     

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    Sa mission sur Terre semble d’une terrible simplicité, mais le mouton est une créature complexe, finalement plus rentable qu’un homme, même éleveur de moutons. Car une fois découpé et démonté, il reste dans le mouton une masse de pièces détachées qui peuvent être vendues à part.

    La viande évidemment, les abats et la cervelle, mais aussi les os ou les cornes, les boyaux et, bien sûr, sa peau pour le cuir et sa laine pour la laine. On a ainsi pu calculer qu’un mouton, même acheté à 50 000 DA, peut être revendu à 100 000 en pièces détachées, avec une bonne stratégie commerciale.

    L’inverse exact étant ce récent classement de l’Algérie pour ce qui est de la création d’entreprises et des lourdeurs étatiques, où elle a encore perdu plusieurs places, occupant la 152e position sur 183 pays étudiés. Ce triste classement a plusieurs raisons qu’il serait inutile de rappeler ici aux dépressifs. Mais surtout, il est établi dans ce rapport que pour les entreprises, les coûts à l’export sont égaux à ceux à l’import, là où tous les Etats donnent logiquement la priorité à l’export.

    Ainsi donc, depuis des années, le gouvernement fait semblant de s’intéresser à l’exportation, assure qu’il aide les producteurs et fait tout pour sortir l’Algérie de sa dépendance des hydrocarbures. Et depuis toutes ces années, il ne s’en est jamais donné les moyens, considérant l’exportation comme une simple importation à l’envers, consignée dans un cahier pour analphabètes avec deux colonnes.

    Qu’il soit Ouyahia ou son prédécesseur, on mesure toujours trop tard les dégâts occasionnés, la très faible croissance de 3% pour cette année n’étant que la conséquence d’une gestion d’amateurs. Donnez un mouton à un ministre de l’Economie, il importera une machine pour le découper, mangera sa viande et jettera le reste. En fin de digestion, il vous expliquera comment ne pas manger pour réduire
    la facture d’importation.

     

    Chawki Amari
  • la brune Monica Lewinsky à la base americaine du sud algerien

     

    Une blonde à Alger

    Taille du texte normale

    Elle était venue en février, elle est revenue en octobre, ce qui est une première, ou plutôt une seconde. Mais comme à chaque fois, pour quelques heures seulement, le temps de régler des problèmes techniques, jamais le temps de dormir. Hillary Clinton, femme d’un ex-président américain saxophoniste, joue de la trompette mais ne dort pas n’importe où, une blonde n’étant pas forcément tranquille la nuit à Alger. Mais entre la pression de la France pour «libérer» le Mali et tirer sur tout ce qui n’est pas Noir et l’expérience des USA, enlisés un peu partout et hésitant à tirer sur tout ce qui n’est pas Américain, le président Bouteflika, placé par hasard au centre de l’histoire locale, doit jubiler.

    A être ainsi sollicité par Paris et New York, ayant là pour une fois la possibilité de jouer et sortir du jardinage tabjnanou pour retraités, ennuyeux à la longue. Quels sont les termes des pressions multiples ? Officiellement, il s’agit de négocier l’utilisation du sol algérien et/ou de son espace aérien. Officieusement, il s’agit de jouer des avantages ou l’Amérique contre la France, les deux ensembles pour ou contre soi et le dogme diplomatique contre l’interventionnisme au-delà des frontières. Mais il y a quand même matière à réflexion dans ce ballet de visiteurs ; la position algérienne est non seulement tenable, mais louable, juste et honnête.

    On n’attaque pas des Touareg même s’ils sont islamistes, on n’envahit pas un pays voisin même s’il est divisé, c’est à eux de régler leurs problèmes en dehors de tout interventionnisme.
    Toute la logique algérienne est ici résumée, cohérente à l’extérieur, juste avec ses voisins, mais injuste avec sa propre famille. On ne sait pas ce que va faire l’Algérie au Mali, probablement rien, et la blonde est déjà partie parce qu’elle ne veut pas dormir à Alger. Mais il y a des jours comme ça, où l’on aimerait être des Maliens pour Bouteflika.

     

    Chawki Amari
  • no moment

    20121031.jpg et ALGER AUSSI

  • Certains-Autres !

      par A3ami Sa3id

    Il n’y a ni Boutef ni un autre

    C’est du cinéma ! Ils jouent, ils aiment jouer, nous sommes leurs jouets.
    Il n’y a ni armée, ni Drs, ni police, ni soutiens étrangers, il y a que nous sommes divisés pour des détails, des futilités, des riens remplis de rien. Il y a que nous sommes divisés comme les figues sur une planche. Que nous sommes divisés par ce qui doit nous unir. Que nous passons notre à nous diviser pour continuer à oublier nos intérêts: l’intérêt fondamental d’un pays: ne pas devenir une proie pour le monde entier. Comment s’unir et rester soi et servir son propre pays ? Comment produire et prendre la part qui te revient dans ce que tu as produit ? Comment investir pour produire ? Comment former ceux qui vont défendre leurs intérêts en défendant leur pays ? Comment discuter sans s’entredéchirer ? Comment sortir de cette impasse où ils nous ont emmené ? Comment vivre libre et digne sans voler, tuer, violer, torturer…? Comment prendre conscience que ceux qui sont au pouvoir depuis cinquante ans n’ont plus à donner, à changer, à faire d’autres que ce qu’ils savent faire depuis toujours…?

    Certains bien payés
    D’autres totalement castrés
    Certains complètement soumis
    D’autres ne subissent que mépris
    Certains torturés d’autres poussés à s’exiler
    Certains assassinés d’autres chèrement achetés
    Certains irradiés et d’autres poussés à tout arrêter
    Certains corrompus d’autres sont utilisés
    Utilisés pour cacher leurs lâchetés
    Certains surveillés d’autres manipulés au point qu’ils sont devenus pire qu’ils l’auraient souhaités
    Certains vivent dans les trous
    D’autres sont devenus complètement fous
    Certains ont pour métier la courtisanerie
    D’autres jouissent par la masturbation de la flatterie
    Certains sont parfaitement formatés
    D’autres sont crées pour tuer sans pitié
    Certains possèdent ce que leurs imaginations ne peuvent imaginer
    D’autres vivent dans une misère qui les a gravement laminé
    Certains croient que tout leur est permis
    D’autres pour un rien ils sont sévèrement punis
    Certains disent que tout est perdu
    D’autres errent sans objectif dans les rues
    Certains confondent leurs intérêts avec l’intérêt de la majorité
    D’autres passent leurs temps à vouloir éliminer les minorités
    Certains sont obsédés par les futilités
    D’autres ne supportent pas l’idée de l’unité
    Certains se contentent de boire, de dormir et de manger
    D’autres n’ont plus ni honneur, ni courage, ni dignité
    Certains confondent la liberté et la démocratie avec la servitude et la tyrannie
    D’autres vivent comme des pachas ou comme des zombies
    Certains sont convaincu que les langues font des pays
    D’autres affirment que celui qui ne prie pas ne doit être qu’un impie
    Certains dans leurs esprits ne respirent que l’Occident
    D’autres sont convaincus que dans leurs artères coulent l’orient
    Certains cherchent l’argent comme c’est lui qui va les sauver
    D’autres ont choisi de délirer, de détruire ou de rêver
    Certains sont disparus sans aucun espoir pour les retrouver
    D’autres les attendent sans aucun espoir de les récupérer
    Certains sont payés pour empêcher ceux qui veulent travailler, penser, créer, dessiner…
    D’autres sont obligés d’écrire pour se vêtir, manger, exister et se loger
    Certains se considèrent comme des entités indispensables à notre survie
    D’autres travaillent à nous humilier, à nous dominer et à nous pourrir nos vies
    Certains regardent les trains passés
    D’autres ne veulent pas renoncer au passé
    Certains changent de camps sans honte et sans se soucier de la moralité
    D’autres savent comment se placer là il faut quand le partage est décidé
    Certains sont morts mais plus vivants dans la réalité
    D’autres vivants sont déjà morts et enterrés
    Certains oublie au fur et à mesure leurs méfaits
    D’autres disent qu’ils ont tout fait même s’ils non rien fait

  • Gaz de schiste : un secret bien gardé

     

    Le Soir d'Algérie,

     

    La compagnie pétrolière British Petroleum va exploiter les gaz non-conventionnels au niveau du bassin d’Illizi, a-t- on appris de source bien informée. Tout est fin prêt pour entamer les forages, mais la compagnie britannique préfère attendre l’adoption du projet d’amendement de la loi sur les hydrocarbures afin de bénéficier des avantages fiscaux contenus dans ce texte pour les sociétés qui investissent dans les gaz de schiste.
    Selon nos sources, les premiers puits de gaz non-conventionnels seront exploités au niveau de Bourarhet, au sud d’In Amenas où BP opère déjà avec la Sonatrach.

     

    Un intérêt stratégique

     

    Les informations recueillies sur ce gisement font état d’une forte présence de «tight gas», assez proche d'un gaz conventionnel. On évoque la quantité de 50 tfc, soit l’équivalent des réserves actuelles de Hassi R’mel. Le tight gas est difficile à extraire en raison du fait que la roche qui le contient est très peu perméable. De même que la cimentation qui entoure les réservoirs est difficile à fracturer. Selon nos sources, des tests ont déjà été effectués sur ce gisement de Bourarhet et des difficultés énormes ont été rencontrées, non pas en raison des techniques de forage, mais plutôt à cause de la mauvaise prestation assurée alors (par une entreprise américaine) sur les services aux puits et à la nature de la fracturation. Mais, en dépit de toutes ces difficultés, le partenaire de BP, le norvégien Statoil, demeure très confiant et confirme par ailleurs dans un rapport récent les tests réalisés en Algérie : «Le nouveau flux de travail a été utilisé dans une étude sur le site de Tiguentourine dans le Sud-est algérien. Il s’agit d’un champ étanche aux gaz, exploité par une joint-venture entre Sonatrach, BP et Statoil. » Depuis 1995, BP aura été le plus grand investisseur étranger dans le secteur des hydrocarbures en Algérie avec plus de 5 milliards de dollars. La société est présente avec Sonatrach et Statoil dans le gisement d’In Salah (BP 33,15%) et In Amenas (BP 45,89%). En outre, elle est associée à hauteur de 60% dans le projet pétrolier de Rhourde El Baguel au sud de Hassi Messaoud, où elle a réalisé de belles performances. Seulement, certains investissements commencent à se rapprocher de leurs limites en raison de la baisse des produits extraits. Et BP devait penser à la reconversion de son activité en gardant pratiquement le même potentiel matériel. Dans cette démarche, la british a anticipé sur les gaz de schiste sans pour autant attirer l’attention sur cette opération. Dans le rapport d’activité de BP pour l’exercice 2011, il est clairement mentionné que la société mène des activités sur les gaz non-conventionnels en Algérie. «BP poursuit l’activité sur les gaz non-conventionnels aux États-Unis et dans d'autres pays tels que l'Algérie, à Oman et en Indonésie», a-t-on écrit dans ce rapport. BP ne donne pas de chiffres sur les volumes estimés ni encore moins sur les zones prospectées. Certaines sources expliquent que le choix de Bourarhet est judicieux à plus d’un titre. BP dispose déjà d’une infrastructure adéquate dans la région et du fait qu’il se trouve à proximité de la frontière avec la Libye, la société peut faire appel à ses experts qui opèrent au sud de Ghedames. Par ailleurs, la commercialisation des gaz ne devrait pas poser de problèmes d’investissement, car le gazoduc est déjà opérationnel. Mais cette exploitation reste aujourd’hui tributaire de la loi sur les hydrocarbures qui promet des avantages fiscaux aux sociétés étrangères qui viennent investir dans les gaz non-conventionnels. Et BP devra donc attendre l’adoption de cette loi pour pouvoir s’engager sur l’investissement en question.

     

    Schlumberger garde le secret

     

    Les recherches effectuées en Algérie sur les gaz non-conventionnels semblent relever du secret. Devant le mutisme de Sonatrach et de sa tutelle, les sociétés étrangères opérant en Algérie ne communiquent jamais sur les gaz de schiste. Et c’est un ancien cadre de Schlumberger, à travers le dépôt d’un CV au niveau d’une compagnie pétrolière, qui va révéler avoir travaillé avec Schlumberger sur les gaz non-conventionnels sur le projet de Tidikelt, au sud d’In Salah. Sonatrach a en fait dissimulé toute son activité sur les gaz non-conventionnels pour des raisons évidentes d’appréhensions liées à l’environnement. Car jusqu’à ce jour, les débats sur l’exploitation de ces gaz n’ont pas été abordés sur le fond. Et ce n’est pas un séminaire de deux jours qui est en mesure de tracer la stratégie du pays en la matière. D’ailleurs, à l’examen du programme moyen terme (PMT) 2012-2016, la Sonatrach n’a pas fait d’exposés sur le cas des gaz non-conventionnels. Dans la seule phrase évoquant le sujet de Bourarhet, il est écrit dans le document de la Sonatrach (PMT) : «L’effort d’exploration en partenariat se poursuivra pour les contrats conclus sous le régime de la loi 86-14 jusqu’en 2012, date d’arrivée à échéance de ces contrats, et concernera le forage de 2 puits en 2012 au niveau de Bourarhet Sud opéré par BP.»
    Mokhtar Benzaki

  • Le pouvoir, la Kabylie, le terrorisme et ses kidnappings

    Par Le Matin DZ |

    Le meurtre d’Aghiles à Tizi Ouzou soulève de nouveau le problème du kidnapping en Kabylie. En moins de sept ans, 71 personnes ont été enlevées. Le pouvoir algérien est accusé de laisser faire ces pratiques crapuleuses pour déstabiliser la Kabylie.

     

    Le pouvoir de Bouteflika veut régler un vieux compte qui remonte au printemps noir qui entache le règne du président.

     

    L’Algérie et ses kidnappings. Un fléau en Kabylie. En à peine sept ans, pas moins de 70 personnes ont été enlevées. Et c’est à chaque fois le même son de cloche : des dinars ou la mort. Le dernier otage en date était Aghiles Hadjou, 19 ans, fils d’un entrepreneur originaire d’Azzefoune, à 60 kilomètres de Tizi Ouzou. Enlevé le jeudi 18 octobre, le corps inerte d’Aghiles fut retrouvé mercredi dernier, enterré et enveloppé dans un sac en plastique, sur la plage du village Idjeremnan, dans la commune d’Aït Chaffaâ. D’après les médecins légistes, la victime a été assassinée le jour de son enlèvement. Une onde de choc pour la famille de la victime mais aussi pour toute la population d’Azzefoun qui s’était fortement mobilisée pour exiger la libération du jeune homme.

     

    Le commandant de compagnie de la gendarmerie de Tigzirt, Boubekeur Younes, a indiqué, ce jeudi, lors d’une conférence de presse que deux des trois ravisseurs avaient été arrêtés le 22 octobre. Le 21 octobre, l’un des trois ravisseurs est localisé grâce à un coup de fil passé depuis son propre téléphone mais avec la puce de la victime. L’arrestation du troisième suspect n’est plus qu’une question d’heures, selon le commandant Younes. Le comble du drame : l’enquête révèle que la victime n’était autre qu’un ami proche des assassins présumés.

     

    L’industrie du rapt

     

    On situe approximativement à 2005 l’apparition de cette pratique sordide en Kabylie. Malandrins de tout genre, groupes mafieux ou activistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), tout le monde trouve son compte dans cette pompe à fric. Chaque mois depuis sept ans, un kidnapping est signalé dans cette région. Un chiffre qui fait froid dans le dos quand on sait que la Kabylie est l’une des régions d’Algérie les plus militarisées. Les victimes sont, dans 99% des cas, choisies en fonction de leur situation financière. Les hommes d’affaires, diplomates et politiques, ou encore fils d’Algériens résidents à l’étranger sont des cibles privilégiées.

     

    Le sujet est tabou. Rares sont les victimes de rapt qui racontent leur mésaventure, de peur des représailles. Sous la menace, les familles de victimes ne contactent quasiment jamais les services de sécurité et s’exécutent à verser des sommes vertigineuses. Un silence qui profite aux ravisseurs puisque, à ce jour, aucune affaire de kidnapping n’a pu être élucidée. Dans ce qui est devenu une industrie du rapt, les familles n’ont d’autre choix que de payer au risque de mettre en danger la vie des otages. Quant aux négociations des sommes, les manœuvres sont étroites voire inexistantes pour les familles. Les ravisseurs d’Aghiles avaient exigé 20 millions de dinars (environ 200 000 euros).

     

    Le pouvoir remis en cause

     

    Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie a estimé dans une déclaration que "les expériences passées ont montré que le pouvoir algérien, allié des islamistes terroristes et des bandits de tout acabit n’a jamais déployé le moindre de ses efforts pour sécuriser la région malgré la présence de plusieurs dizaines de milliers de militaires, de policiers et de gendarmes".

     

    Kabyles.com parle lui de l’indifférence totale des parlementaires algériens qui, "immunisés par la loi, aveuglés par le confort du poste de député, préfèrent regarder ailleurs." Le média en ligne pointe du doigt la précédente et nouvelle Assemblée Populaire Nationale (APN) qui n’a pas "daigné diligenter une commission d’enquête parlementaire pour s’enquérir de cette situation au moment où on assiste à la mise en place d’une véritable industrie du kidnapping."

     

    "La petite Suisse"

     

    Certains vont plus loin encore et affirment que le pouvoir algérien cherche à déstabiliser la région de la Kabylie. L’époque où le Front de libération national (FLN) perpétuait l’idée de faire de l’unité national un élément sacré est révolue ? Entre les groupes islamistes armés au Mali, des frontières avec la Libye compliquées à contrôler, des tensions récurrentes avec le Maroc et une guerre en préparation à quelques kilomètres de ses portes, le FLN a plutôt tout intérêt de continuer à faire vivre, ou de faire renaître de ses cendres, cette idée-là.

     

    Surnommée "la petite Suisse" au début des années 1990, la Kabylie, qui jadis accueillait les intellectuels, les chefs d’entreprises ou encore les opposants à l’islamisme radical, semble avoir cessé d’être un havre de paix. Ce sont de nos jours les terroristes, les ravisseurs ou les faux policiers qu’elle attire. Celle qui était élevée au premier rang lors du "printemps Berbère" pour la reconnaissance de l’identité Amazigh en Afrique du Nord, se vide désormais de ses donneurs d’ordres et de sa jeunesse. La Kabylie d’aujourd’hui est tourmentée.

     

    Fouad Harit pour afrik.com

  • "Bouteflika sera jugé par l'Histoire"

     

     

     

    Par Le Matin dz |

     

    M. Mohammed El Korso, ancien président de la Fondation 8 Mai 45 et devenu "spécialiste des relations algéro-françaises" affirme dans El-Khabar que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika sera jugé par l’Histoire, dans le cas où les autorités refuseraient le projet de loi criminalisant le colonialisme. Il pense que l’Histoire témoignera, par ailleurs, en faveur du président Bouteflika si le colonialisme a été criminalisé pour la première fois dans son ère, dans le cas où le parlement réagira positivement à l’initiative des parlementaires.
    C'est un tournant. Même si M. Mohamed El Korso tempère : « je refuse de croire que le gouvernement refuse cette loi et que le président de la République soit responsable de son blocage étant donné qu’il est impossible pour ceux qui ont combattu le colonialisme et qui furent les premiers acteurs du recouvrement de la souveraineté nationale régiraient de cette manière. Si ces personnes tournent le dos au principe de criminalisation du colonialisme, ils feront également de même pour ce qui est des questions de la révolution et de leur lutte contre le colonialisme ».
    M. Mohammed El Korso veut encore prêter au président Bouteflika quelque scrupule politique quand il s'agit de défendre la mémoire. Par tactique, il refuse de regarder la réalité en face : la proposition de loi incriminant le colonialisme français n'était qu'un bluff politique, le pouvoir n'a jamais eu de réelle volonté politique de promulguer pareille loi et il y a bien longtemps de la mémoire ne relève plus, pour Bouteflika, du différend historique mais du cabotinage conjugal, cette pratique un peu malsaine qui consiste à rappeler au conjoint un antécédent fâcheux chaque fois qu’on éprouve le besoin de lui extorquer une nouvelle déclaration d’amour.
    La méthode est classique : Bouteflika fait provoquer, en sous-main, un début d’incendie par des pyromanes qualifiés et se donne ensuite le loisir d’intervenir en pompier, prestation qu’il monnayera alors au plus haut prix.
    Selon les réponses qu’il reçoit de la France, le président algérien peut ainsi passer de la plus grande « indignation » envers le préjudice colonial à la plus béate des indulgences.
    M. Mohammed El Korso le sait bien. Il suffit de se rappeler qu’avant de brandir le spectre d’une « loi algérienne criminalisant la colonisation" – signée, soulignons-le, par 125 députés appartenant à la majorité présidentielle - Bouteflika avait publiquement renoncé, et deux fois plutôt qu’une, à exiger de la France repentance de ses péchés coloniaux. La plus récente fut même énoncée, comble de l’ironie ou du cynisme, de la bouche du président de l’assemblée populaire nationale, celle-là même dont on redoute qu’elle adopte une loi criminalisant la colonisation ! C’était en mai 2009, à la veille de la visite d'Etat que devait effectuer en juin à Paris le président algérien et à laquelle ce dernier tenait beaucoup. Abdelaziz Ziari, un fidèle de Bouteflika, avait alors affirmé au cours d’un point de presse dans la capitale française, que la question de la repentance « n’était pas à l’ordre du jour » et « n’a jamais, depuis l’indépendance, constitué un obstacle aux relations algéro-françaises ».
    Bouteflika voulait ainsi « proposer un cadeau » aux Français pour les amadouer.
    Or, pour revenir à cette "loi" criminalisant le colonialisme, rien ne se serait produit s’il n’y avait eu, au printemps dernier, cette décision française que Bouteflika considère comme un camouflet : le report, voire l’annulation de cette visite d'Etat qu’il devait effectuer en juin à Paris et que l’Elysée a jugé embarrassante car trop « proche » du scrutin bokassien du 9 avril à l’issue duquel le chef de l’Etat algérien avait été réélu avec plus de 90 % des suffrages, réélection alors qualifiée en France de « pharaonique ». L’Elysée (si on en croit le Parisien), redoutant que cette encombrante victoire ne soit évoquée par l’opposition et par les médias, avait décidé de la repousser à la fin de l’année, ce qui a fortement froissé Bouteflika, furieux d’être assimilé à un vulgaire dictateur infréquentable.
    Voilà cinq ans que M. Mohammed El Korso se pose la même question : Bouteflika joue-t-il avec la mémoire? Il a même laissé à son successeur la même perpléxité. Le nouveau président de la Fondation 8 Mai 45, M. Kheireddine Boukherissa, dénonçant les propos du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari,à Paris, selon lesquels la repentance “n’est pas à l’ordre du jour”, s'était demandé : " M. Ziari était-il délégué par le président de la République pour tenir ce discours? Si oui, nous sommes en mesure de demander des explications au président de la République..." Mais, plus loin, ayant réfléchi : " M.Ziari persiste à dire qu’il a parlé en France au nom de l’Algérie officielle. Sur ce point, j’ai beaucoup de doutes. Je comprend bien que le président de l’APN ait reçu des orientations de la part de M.Abdelaziz Bouteflika avant son déplacement. Je ne pense pas qu’il lui ait demandé de reléguer la question de la repentance au dernier rang. Nous suivons les discours des uns et des autres. Nous ne pensons pas que le président de la République ait changé de position."
    L'avantage de la mémoire courte, c'est qu'il vous assure une belle carrière politique!
    Mais, Mohammed El Korso, en affirmant que " Bouteflika sera jugé par l'Histoire", veut dire : "La comedia e finita"

    L.M.

  • Mascara : des peines de 6 mois à un an de prison à l’encontre des émeutiers

     

     

     

    El Watan, 24 octobre 2012

     

    Le tribunal de Mascara a rendu, hier, son verdict dans le procès des 15 émeutiers.

     

    Des peines allant de 6 mois de prison avec sursis à un an de prison ferme ont été prononcées par tribunal à l’encontre de 10 jeunes émeutiers. Quatre personnes ont été condamnées à un an de prison ferme, deux à six mois de prison fermes et quatre autres à six mois de prison avec sursis. Les cinq derniers ont bénéficié d’un acquittement.

     

    Des militants du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) étaient, hier, à Mascara. Ils sont venus de divers horizons, notamment de Ouargla, El Oued, El Bayadh, Oran, Tiaret, Oued R’hiou (Relizane) et de Maghnia (Tlemcen). L’objectif : apporter leur soutien aux présumés émeutiers écroués par le parquet de Mascara, jeudi 11 octobre, pour les chefs d’inculpation «attroupement illégal», «trouble à l’ordre public», «destruction de biens publics» ainsi que «coups et blessures volontaires contre des agents de l’Etat».

     

    En tout, a-t-on appris, ils sont une vingtaine de jeunes qui ont comparu devant le juge au tribunal de Mascara. Seules les personnes munies de convocation ont eu droit d’accès à la salle d’audience. Même les journalistes ont été interdits d’accès. «Ce sont les ordres !», nous répondra un policier.

     

    A l’intérieur du tribunal comme à l’extérieur, un important dispositif sécuritaire a été déployé. Sous les regards des policiers, les manifestants, dont des femmes, des hommes et des jeunes, encadrés par les membres du CNDDC, pendant toute la matinée, ont scandé des slogans hostiles au pouvoir. Certains brandissaient également des pancartes où on pouvait lire : «Le peuple réclame l’indépendance de la justice», «Non à la répression» et «Libérez les chômeurs», entre autres ont tenu à porter la photo du défunt Sahnoune Ahmed, décédé le 9 octobre 2012, lors de son interpellation par des policiers à Mascara. Dans l’après-midi, plus précisément à 15h, les manifestants, dont les membres du CNDDC, se sont dispersés dans le calme, sans incident.
    Abdelouahab Souag

  • La bêtise du génie ou le pari perdu des généraux.

     

    Mahmoud Hamana

     

    -Ailleurs , le génie permet de réaliser des prouesses à la hauteur de leurs auteurs et est toujours au service de la performance et du progrès de l’humanité toute entière et constitue le critère selon lequel est perçu le statut social de l’individu indépendamment de toutes autres considérations. Pour l’ algérien, son penchant inné pour tout ce qui va à contresens de la morale fait qu’il se prévale de tout ce qu’il croit susceptible de le rendre prédominant ,quitte à verser consciemment dans la médiocrité et la bêtise frisant souvent l’immoralité à la recherche de la distinction dans une manifestation ostentatoire typiquement algérienne, perdant ainsi de vue l’effet inverse de sa conduite et de son comportement pervers sur sa propre réputation en raison de l’impact de plusieurs décennies de propagande qui a terriblement agit sur son esprit ;perceptible à la faveur de son incapacité de se métamorphoser et d’avoir une conception de son devenir en osmose avec les bouleversements géostratégiques régionaux et internationaux.
    -Cet esprit est sciemment entretenu par la nomenklatura comme moyen d’aliénation, relayée par une classe politique non moins perfide et sournoise ,dans le dessein macabre de faire de la vassalité du citoyen un substitut à la citoyenneté qu’il perçoit de ce fait comme une fatalité ,et qu’ils veulent dénué de raisonnement et
    prédisposé à toutes formes d’embrigadement .
    -Le succès réalisé dans le maintien du citoyen non seulement en deçà des réalités politiques mais ne manifestant que peu d’intérêt à ce qu’on veut qu’il considère comme acte de
    civisme que de voir l’exercice de la politique comme une forme d’insubordination répréhensible prélude à l’insurrection est tel qu’il se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins
    disputé entre ses aspirations de décider souverainement de son avenir et le sentiment de faillir ainsi à sa loyauté envers le pays, à l’idée que la libre pensée suscite à mettre en cause sa nature de citoyen authentique au regard de ses rapports avec le système et menacer en conséquence l’avenir politique de la mafia politico-militaire qui a beaucoup investi dans son isolement idéologique via un martelage médiatique impitoyable qui fit longtemps du système une force irrésistible et incontournable dans l’approche que fait le citoyen du processus de mutation vers la démocratie et de son émancipation en tant que credo de la légitimité.
    -Le constat de faillite qu’on peut faire de la gestion catastrophique du pays durant un demi-siècle renseigne sur les intentions de nos gouvernants qu’en voulant faire du citoyen un
    simple sujet ,ont perdu le contrôle de celui qui aurait pu être le plus sur de leurs alliés ,et fait que ces derniers se trouvent aujourd’hui pris dans leur propre piège et victimes de leurs propre stratégie ;en ce sens qu’ils sont enclins à composer avec un peuple de plus en plus sceptique, difficile à convaincre et qui redoute tout le monde y compris le système lui-même qui se trouve fustigé à longueur de journée et qui n’échappe pas au dénigrement et à la grogne de celui qu’ils croyaient définitivement acquis à leur cause. D’ou l’impasse dans laquelle ils se sont fourvoyés avec pour seule alternative, la multiplication des concessions en faveur des superpuissances en alternance avec les fausses promesses pour décongestionner un front social au bord de l’implosion ;sur fond de dilapidation des deniers publics pour l’achat de la paix sociale dont la gratification injustifiée, entre
    autres, des députés dans une tentative désespérée pour la récupération du terrain perdu corroborant ainsi les difficultés du système pour cacher son désarroi dont les vérités assénées par Sid Ahmed Ghozali et le général Yala en sont la parfaite illustration et également autant d’aveux de l’ampleur de leur implication dans les évènements ayant conduit au désastre national beaucoup plus qu’un appel se voulant réunificateur au regard des intentions non avouées de mettre,une nouvelle fois,à contribution l’attachement de l’algérien à son pays pour sauver le système d’un naufrage certain. Force est de constater que de telles voix,qui ne valent que si elles sont situées dans leur vrai contexte celui de
    1962 qui a mit le destin de la nation entre les mains des DAF, ne s’étaient jamais élevées pour dénoncer les massacres perpétrés par la police politique du régime mais mis à chaque fois sur le compte des groupes islamistes.
    -A cette sentence, nul n’échappe , pas même celui qu’on désigne sous le vocable fantaisiste « el mokh », en l’occurrence ,le général Touati qui s’est avéré être un mauvais stratège pour avoir à son actif la succession des malheurs qui se sont abattus sur le pays et l’ont conduit à l’impasse et qui se confine aujourd’hui dans un bureau à la présidence de la république sans doute convaincu qu’il n’est plus celui sur lequel on peut encore compter, en attendant de voir sur quoi vont déboucher les futurs évènements au sahel et ou il ne, peut prévenir la guerre qui devient de plus en plus imminente et aux conséquences imprévisibles sur l’avenir du régime dont il se fait le porte-parole. Etant lui à avoir tout
    manigancé , il endosse aujourd’hui seul la responsabilité des échecs de la politique éradicatrice qu’il a échafaudée s’estimant ,dans l’excès de folie du tout sécuritaire qu’il préchât , toujours capable de conjurer le jugement de l’histoire ,sans doute auréolé par la renommée sinistre de maitre des conspirations et des complots et sa réputation d’éminence grise de la nomenklatura et d’une classe politique mise au pas qui ne s’embarrasse nullement en se prostituant à l’occident au nom de la modernité et du rejet de l’obscurantisme religieux en s’érigeant obséquieusement en rempart contre l’intégrisme pour garantir la sécurité du flanc sud du vieux continent, et dont les ténors courtisent effrontément les grandes capitales à l’image de MEDELCI toujours en quête de la bénédiction du Quai d’ORSAY à qui il s’en remet et subordonne la conduite de la politique extérieure et aussi intérieur de
    l’Etat algérien aujourd’hui contraint de soutenir l’oncle SAM dans sa nouvelle croisée dans le sahel africain et s’inscrire ainsi en pion sur l’échiquier US ,fidèlement à son rôle de comparse agissant au gré des caprices occidentales dans une logique qui relève beaucoup plus de la vassalité que de la coopération et qui en dit long sur un système loin d’être au bout de ses turpitudes et qui a tendance à perdre son statut d’allié jadis privilégié dans la lutte antiterroriste et pouvant s’imposer aujourd’hui en tant que tel sur l’échiquier régional. Un rôle qu’ils ne peuvent pas contester sous peine de menaces des poursuites pénales qui pèsent sur eux comme l’épée de Damoclès. D’ou la procession interminable des concessions faites afin de ne pas tomber en disgrâce.
    -Un fiasco qui, conjugué au concept de junte militaire à la solde des grandes puissances ,confirme le pari piteusement perdu des généraux se voulant injustement ,à l’instar du chah d’Iran ,les gendarmes d’une certaine Afrique dans une approche qui rappelle l’histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi gros qu’un bœuf ;à la différence cette fois qu’au lieu d’éclater ,ils ont terni la réputation de l’institution militaire dont ils relèvent tout comme ils ont bradé le pays sur l’autel de leurs privilèges sous l’impulsion de leur caractère inné de traitres à la nation, mis à l’index par une communauté internationale qui prend de plus en plus conscience de leur caractère scélérats sur lesquels pèsent les présomptions de culpabilité dans les massacres perpétrés contre leur propre peuple. Une responsabilité qu’ils ont réussi jusque-là à éluder et à escamoter mais qui resurgit avec force et dont le sentiment de culpabilité est perceptible à la faveur des restrictions que bon nombre de hauts responsables algériens se sont imposées quant à se rendre dans certaines capitales Européennes ou ils risqueraient de perdre leur immunité pour devenir de simples prévenus perdant ainsi l’appui d’une certaine Europe .
    -Si en Tunisie la rumeur ,encore non fondée ,de la présumée implication de l’ambassadeur de France en Tunisie dans le soutien à la grève des journalistes ;jugée comme étant une ingérence dans les affaires internes d’un pays souverain , a conduit à la saisine de ce dernier à qui a été notifiée la protestation du gouvernement tunisien à ce propos ,le fait qu’un ministre des affaires étrangères d’un pays qui se dit aussi souverain aille se faire auditionné par le parlement français aurait créé un scandale politique qui imposerait la démission du gouvernement si ce n’est la chute tout court de la république. Un message que non seulement il y a ,désormais, certaines limites à ne pas franchir, mais qu’une nouvelle Tunisie est née des vestiges du système aboli préconisant une nouvelle conception des rapports entre cette ancienne métropole et son colonisateur selon l’esprit et les impératifs du nouveau contexte induit par la révolution du jasmin.
    -Néanmoins, la justice divine ne se fait pas attendre: En réduisant le peuple à une plèbe, les généraux du cabinet noir ,en grande partie terrassés par les maladies ou emportés par la mort ,se sont faits ,malgré eux, les valets d’autrui. Une insulte que ne saurait accepter le plus bas gradé d’une armée qui se respecte .Drôles de généraux!!!Déjà de leur vivant, ils menèrent une vie de chiens, aux prises avec leurs fléaux, rejetés par ceux qu’ils sont sensés gouverner, humiliés et asservis par ceux là mêmes qu’ils présument être leurs égaux .Un mauvais présage pour ceux qui se prévalent de l’immunité que leur confèrent leur rang d’officiers supérieurs ,avant de répondre ,sans pompes et sans complaisance, de leurs
    forfaits devant la justice du tout puissant. Compromettant ainsi l’avenir des siens et de leurs progénitures livrées, à leur insu, au jugement de l’histoire comme étant indirectement responsables des préjudices subis par la nation et le pays du fait de leurs ascendants.

    Hammana Mahmoud,

    Retraité-Algérie

  • Le jeune Ghiles Hadjou exécuté par ses ravisseurs

     

    Enlevé jeudi dernier par des hommes armés près d’Azzefoun, à l’est de Tizi Ouzou, Ghiles Hadjou, 19 ans, a été exécuté par ses ravisseurs, a‑t‑on appris ce mercredi 24 octobre auprès de ses proches. La victime, fils d’un entrepreneur de la région, avait été kidnappée alors qu’elle se rendait de son village vers le chef‑lieu de la ville côtière d’Azzefoun. Son véhicule de type Peugeot Partner avait été retrouvé le lendemain non loin du lieu de l’enlèvement.

    Les ravisseurs n’ont pas formulé de demande de rançon. Les habitants du village du jeune Ghiles avaient organisé une marche pour exiger sa libération et effectué des recherches pour le retrouver.

    Imene Brahimi
    TSA 24/10/2012 19:20

  • Réponse du Dr SIDHOUM – Appel du général YALA

     

    Mon absence momentanée ne m’a pas permis de participer dès le début au débat suscité par l’appel de notre compatriote MT. Yala.

    Il est clair que le constat présenté par cet officier supérieur est celui de tout Algérien sincère et conscient de la grave situation nationale. Et ce constat a déjà été fait depuis des décennies bien avant l’accélération de la déliquescence sociale et de la faillite politique. A l’époque ceux qui osaient dénoncer cette triste réalité nationale, en dehors des discours ronflants des thuriféraires larbins de l’imposture totalitaire, étaient traités de réactionnaires, contre-révolutionnaires, quand ils n’étaient pas carrément étiquetés de fils de harkis.

    Il est encourageant de voir aujourd’hui d’ex-serviteurs du système, civils et militaires tenir le même discours que ces opposants « ennemis de la Révolution » et tirer les mêmes conclusions sur la nécessité impérieuse d’un changement radical du système.

    Il est clair aussi que la faillite de ce système honni est le résultat de 50 ans d’illégitimité du pouvoir (je dis bien 50 années). Un pouvoir pris par la force des armes, entretenu par les coups d’Etats, les intrigues et « légitimé » par des mascarades électorales à la Neagelen.

    J’aurais voulu connaitre le point de vue de Mr Yala sur le devenir de la sinistre police politique, dans l’Etat de Droit de demain auquel nous aspirons tous. Cette police politique, colonne vertébrale d’un régime illégitime, responsable par sa politique de terreur, de nombreux drames depuis 62 et qui continue à « gérer » sans partage tous les espaces de la vie publique, sociale et politique.

    Sinon sur le plan des propositions, il y a beaucoup de points de convergences avec d’autres initiatives dont celles du FCN (changement radical et pacifique, respect des valeurs civilisationnelles de la Nation, démocratie, droits de l’homme, alternance véritable, Constituante….). Mr Yala avance l’idée d’un « pacte national de citoyenneté » comme creuset à toutes les forces politiques réelles et comme base d’action pour le changement. Au FCN et bien avant avec l’Appel du 19 mars 2009, nous avons déjà proposé de nous entendre sur un « compromis politique historique ».

    Je crois que le moment est venu de fédérer sérieusement toutes ces volontés sincères, loin de tout calcul politicien et de visions idéologiques ou partisanes étroites, autour de ces principes et valeurs communes clairement énoncées qui constitueront le socle de notre pacte national ou compromis politique pour pouvoir lancer ce vaste et solide mouvement populaire pacifique du changement radical.

    Il est certain que ce mouvement fédérateur en vue d’une action bien définie qu’est le changement de système politique (et non un changement dans le système) ne doit en aucun cas être un assemblage de partis et autres associations hétéroclites mais un véritable front réunissant des volontés sincères et engagées sans exclusion ni exclusive, débarrassées de leurs oripeaux idéologiques stérilisants.

    En aucun cas, ce mouvement rassembleur ne doit être l’otage d’un quelconque esprit zaïmiste. Une direction collégiale doit piloter ce projet fédérateur.

    Il est important de rappeler aux adeptes du grenouillage boulitique le fait que nul n’a le monopole du changement, de la démocratie, de la religion ou de l’identité nationale. Le changement doit être l’œuvre de toutes et tous ceux qui sont engagés sur le terrain à SERVIR et à SAUVER l’Algérie de ce chaos programmé et non l’œuvre de prétentieux qui voudraient déjà se positionner pour une quelconque prise de pouvoir alors que le bateau Algérie risque de couler.

    Tout comme nous devons insister sur le fait que dans l’Etat de Droit de demain, auquel nous aspirons tous, aucune institution de l’Etat, quelle qu’elle soit, ne peut et ne doit se prévaloir d’être au-dessus de la souveraineté du peuple, seule source de légitimité.

    Sommes-nous capables d’avancer dans ce sens et de passer des multiples initiatives à une œuvre nationale unificatrice salvatrice qui nous permettra de passer d’un régime illégitime perdurant depuis 50 ans à un véritable Etat de Droit avec ses institutions stables démocratiquement élues ?
    La question reste posée.

    Amicalement.
    Salah-Eddine SIDHOUM.
    Alger 26 10 2012

  • Général Mohand Tahar Yala: Le changement ne peut être que radical

     

    Général Mohand Tahar Yala

    Général Mohand Tahar Yala. Membre du Collectif citoyen pour la réédification de la nation algérienne.

    Le général Mohand Tahar Yala, 65 ans, ancien patron des forces navales, compte lancer, avec d’autres cadres militaires et civils, un «mouvement national pour la citoyenneté». Une initiative qu’il prépare depuis trois ans afin de poser les jalons d’un «changement radical», selon ses déclarations. El Watan Week-end l’a rencontré pour plus de détails sur sa démarche et son analyse de la situation politique actuelle.

    Pourquoi prendre la parole* presque sept ans après votre retraite des rangs de l’ANP ? Et quelle est la part de l’ancien général et celle du citoyen dans votre démarche rendue publique ?

    Mon grade de général est l’aboutissement d’une carrière linéaire et de formations militaires qui m’ont permis d’acquérir le processus d’évaluation d’une situation donnée et de prise de décision dans un environnement aussi complexe et difficile que lors d’un conflit armé. Un général ne se contente pas de dresser un état des lieux, son esprit est formé pour chercher des solutions et pour agir en vue d’atteindre l’objectif final : le succès, la victoire. S’il réfléchit sans agir, c’est la défaite ! Mais le citoyen actif et patriote, pour sa part, existe avant le général et avant le militaire. Il est animé par l’amour de la patrie et est disposé à mettre toute son énergie pour contribuer à son apaisement, sa sécurité et son développement. Pourquoi ai-je attendu tout ce temps avant de parler ?

    Après la retraite, il m’a fallu des années de lectures, d’études, de recherches historiques et de contacts pour évaluer l’état des lieux et mesurer l’écart entre la situation du pays et ce que l’Algérie aurait pu devenir compte tenu de son magnifique potentiel. Et surtout, pour appréhender la solution politique et étudier sa faisabilité et son opportunité. J’en suis arrivé à la conclusion, que la citoyenneté est la seule idéologie pouvant faire de l’Algérie un pays puissant et prospère. Au début de ma retraite, je ne pouvais pas prendre la parole, tenu par mon devoir de réserve et parce que je n’avais pas encore de solution à proposer. Il est vrai qu’au cours de ma carrière, j’ai eu la chance de participer à plusieurs travaux de réflexion, de 1986 à 1992, à l’Institut des études de stratégie globale, qui m’ont permis, au contact d’éminents universitaires, d’élargir mon champ de vision sur les défis de notre nation, mais c’est surtout après mon départ à la retraite que j’ai beaucoup appris.

    -Quel a été l’élément déclencheur de votre prise de parole ?

    Plusieurs éléments, dès 2006, m’ont fait ressentir tout le mal que vivait mon pays : des jeunes candidats à l’émigration clandestine qui risquent leur vie dans des traversées périlleuses, au suicide d’une petite écolière parce que son père n’a pas les moyens de lui acheter les fournitures scolaires et préfère privilégier son jeune frère qui, lui, est un garçon ! A mes yeux, il ne s’agissait pas là de drames personnels ou familiaux, mais à chaque fois d’un drame national.

    -A partir de quel moment avez-vous senti que la situation du pays devenait périlleuse ?

    Il faut se placer dans un contexte régional et international. D’abord, il y a eu le morcellement du Soudan «un pays trop grand pour les Soudanais», selon certains états-majors politiques. Nous avons des raisons de croire que certains de nos «partenaires» pensent également que «l’Algérie est trop grande pour les Algériens» ! Ensuite, les révolutions arabes n’ont touché, comme par hasard, que des républiques (quid du Bahreïn et de l’Arabie Saoudite ?). J’ai alors fait le parallèle avec les révolutions dans les pays de l’ancien Pacte de Varsovie dans les années 1989-1990 et l’exemple de la Yougoslavie, un pays où on pensait avoir déjà fait sa propre révolution, et qui a fini morcelé après une terrible guerre civile. Tous ces éléments ont provoqué notre mobilisation intellectuelle dans le but de trouver et de proposer une solution pouvant éviter au pays un prix trop fort à payer.

    -Justement, pourriez-vous nous en apprendre plus sur le Collectif pour la réédification de la nation algérienne ? Ses objectifs à court et à moyen termes ?

    Le collectif est constitué d’un groupe de patriotes, anciens cadres de la société civile et de l’armée, et d’universitaires attentifs aux évolutions du contexte international, aux menaces qui guettent notre pays aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur. Des menaces qui peuvent mettre en cause l’intégrité et l’unité de l’Algérie. C’est un ensemble d’Algériens qui savent qu’ils n’ont pas d’autre pays de rechange. Nous avons tissé des relations avec toutes les composantes du peuple et toutes les tendances dans le but de cerner le plus grand dénominateur commun applicable à un projet de société viable pouvant mettre le pays dans la voie de l’unité et du développement. C’est un collectif citoyen ouvert à tous, toutes générations confondues, en relation avec toutes les composantes de notre société. Notre objectif à court terme est, une fois le travail de base effectué, de lancer un mouvement national de citoyenneté. Nous visons la convergence de tous ces Algériens qui aspirent au meilleur sort pour leur pays. Nous ne nous engageons pas dans un agenda imposé, ni ne voulons entrer dans de faux débats ou de combats entropiques. Il y a suffisamment, malheureusement, de divisions créées entre Algériens.

    -Quel écho a eu votre appel pour une «démarche populaire pour un Etat de citoyenneté» au sein de vos anciens collègues du commandement militaire et au sein de la société civile ?

    Tous les échos qui nous sont parvenus ont été extrêmement favorables, de la part de mes anciens collègues, mais aussi de jeunes cadres. Souvent, on nous interpelle avec la même question : votre proposition est ce à quoi nous rêvons, mais comment y aboutir ?

    -Votre collectif appelle à un «changement radical». Voulez-vous nous préciser cette idée ? Quelles en seraient les étapes ? S’agit-il de changer une personne ou tout un système ?

    Il ne s’agit pas d’une seule personne. Mais de tout un système, bien sûr. Le changement ne peut être que radical parce que la situation actuelle est si lointaine des principes mêmes de la citoyenneté, qui reste un programme ambitieux pour le pays, échelonné sur des étapes. Un pays comme le Singapour – car il faut bien se nourrir des expériences des autres – était à genoux il y a cinquante ans, divisé avec des ethnies différentes et plusieurs religions. Mais il a su rebondir pour devenir un des pays les plus prospères du monde malgré l’absence de toute ressource naturelle, grâce à l’application du concept de citoyenneté comme contrat social. Alors pourquoi l’Algérie, avec son homogénéité ethnique et religieuse, avec ses formidables ressources humaines et naturelles, reste aussi dépendante de la désastreuse économie de la rente et aussi peu attrayante pour ses propres jeunes qui préfèrent partir ailleurs, parfois au péril de leur vie ? Pourtant avec sa position géographique centrale, ses ressources et son histoire, l’Algérie peut constituer une véritable locomotive de la région nord-africaine. C’est là notre ambition en tant qu’Algériens.

    -Vous axez votre initiative d’une «IIe République» sur le concept de «citoyenneté» : concrètement, comment voyez-vous se réaliser ce concept qui reste assez vague ?

    Le concept de citoyenneté est une véritable révolution. C’est d’abord un lien juridique commun entre les citoyens, dans une parfaite égalité des droits et des devoirs, basé sur la sauvegarde de la cohésion sociale et nationale. Même notre histoire et notre culture nous aiguillent vers des modèles de citoyenneté adoptés par nos aïeux pour éviter les dissensions et pour promouvoir le vivre ensemble qui construit une société forte, un Etat fort par l’adhésion volontaire de ses citoyens. La citoyenneté se décline en deux principes : la civilité et le civisme. La civilité, c’est d’abord le respect de la dignité de tous les citoyens à tous les échelons. Du simple citoyen, au général et au juge. Tous doivent respecter la dignité du citoyen. Ensuite, il y a le respect de l’espace et du bien public (nous devons en finir avec la mentalité du baylek) et enfin et surtout, le respect du drapeau !

    Quant au civisme, il s’agit du respect de la loi et des règles, une certaine idée de la solidarité déjà très ancrée dans notre société, et la liberté, la liberté des individus dans le respect de la liberté des autres citoyens. Nous souhaitons d’abord établir un pacte de la citoyenneté qui fixe les valeurs pérennes et les grands principes de l’identité algérienne. Un pacte enrichi grâce à l’apport de toutes les composantes de la nation algérienne et qu’il faudra faire voter par le peuple souverain pour le rendre immuable. Il faudra, en parallèle, peut-être envisager de dissoudre les partis actuels et réorganiser le paysage politique sur la base du dénominateur commun qui garantit l’intégrité de la nation et sa puissance. Il y aura d’autres mécanismes à mettre en place, qui seront précisés ultérieurement. Notre objectif est un Etat fort et des contre-pouvoirs aussi forts, un vrai système judiciaire qui ne méprise pas le citoyen et des médias réellement investis du quatrième pouvoir. Il faudra aller vers une Constituante, pour élaborer un texte rassembleur et ambitieux, fondateur de la deuxième République.

    -Comment voudriez-vous «engager toutes les forces dans les meilleurs délais» pour ce projet de «réédification nationale» ? N’est-ce pas trop tard maintenant que la machine électorale (dont vous dénoncez le côté mercantiliste) a démarré ?

    Le plus tôt, dans le processus de construction de la citoyenneté, serait le mieux ! Parce que nos ambitions sont très grandes pour notre pays. Mais il n’est jamais trop tard ! Nous nous mobilisons sans limite dans le temps. Il faut au plus vite nous inscrire, en tant que nation, dans une véritable dynamique de développement et d’apaisement, pour notre propre bien et pour celui de nos voisins. On ne veut pas, je le répète, subir un agenda imposé par les législatives, parce qu’on se retrouvera ainsi dans les mêmes éléments de langage répétés tous les cinq ans. On ne s’inscrit que dans l’agenda d’une Algérie puissante et qui donne toute la place à tous les Algériens.

    -Vous évoquez une «intelligence satanique» qui a encouragé «la médiocrité» dans plusieurs instances de l’Etat ? Peut-on identifier cette entité ?

    Certains ont pensé à une personne bien identifiée. Mais le fait est que cette entité n’est pas conjoncturelle, elle émane de l’alliance que j’ai dénoncée : une alliance entre l’opportunisme et la médiocrité à tous les échelons.

    -L’Algérie semble, selon vous, à un carrefour décisif de son histoire : défis internes, mais surtout externes (Printemps arabe, vague islamiste, déstabilisation du Sahel et convoitises énergétiques, notamment). Quels seraient concrètement les risques qu’encourt le pays dans l’actuelle conjoncture régionale et mondiale ?

    Autour de la région du Hoggar, riche en matières premières, nous avons l’impression que des forces veulent vider cette zone stratégique pour nous imposer des solutions à nos dépens ! L’Algérie ne peut rester muette avec ce qui se passe à nos frontières sud. Notre pays doit avoir une réaction vigoureuse. Déjà, lors de la crise libyenne, Alger aurait dû s’imposer dès les premières manifestations armées à Benghazi comme un acteur important, qui pouvait parler à toutes les parties grâce à son capital diplomatique et symbolique, s’imposer comme une puissance régionale et pas regarder passivement se dérouler les événements. Avoir une position d’un pays fort, qui peut servir d’intermédiaire régional ou, si les belligérants outrepassent leurs engagements, imposer sa force. C’est ce qu’on doit faire au Mali avec les derniers dangereux développements. Ou nous sommes offensifs ou nous sommes perdants !

    * «Manifeste national pour la IIe République, une démarche populaire pour un Etat de citoyenneté», contribution publiée dans El Watan le 21 mars dernier.

    Bio express :

    Né en 1947, Mohand Tahar Yala obtient son bac mathématiques en 1966 avec une mention qui lui permet d’être retenu pour des études en France en mathématiques supérieures et en mathématiques spéciales. Il rejoindra la marine nationale en 1968 et suivra en parallèle une formation à l’Ecole navale de Brest (France) de 1968 à 1971. Après une formation d’état-major naval en Yougoslavie (1983-1984) et une formation en Egypte (1993-1994), le futur général Yala prend le commandement de la façade Est entre 1994 et 2000 (à Jijel) avant de prendre le commandement des forces navales entre 2002 et 2005, date de son départ à la retraite.

    Adlène Meddi
    EW 05 04 2012

  • près l’immobilier et l’import-import le marché automobile, nouveau filon pour le blanchiment d’argent…

     

    El Watan 15/10/2012
    Safia Berkouk

    Ni la suppression du crédit à la consommation, ni la hausse des prix des véhicules, ni même les délais de livraison qui dépassent parfois ceux prévus par la loi, n’ont pu empêcher la croissance effrénée du parc automobile en Algérie qui a gagné plus de 10% entre 2010 et le premier semestre 2012.

    Les achats de véhicules se font encore largement en cash et à défaut d’une obligation du paiement par chèque, c’est la porte ouverte à toutes les pratiques spéculatives ou frauduleuses. Du temps où le crédit à la consommation était encore admis, la traçabilité était assurée puisque le versement des mensualités par les acquéreurs de véhicules neufs se faisait via le circuit postal. La suppression du crédit à la consommation n’a toutefois pas freiné la vente de véhicules neufs et la culture du cash étant largement répandue en Algérie (80% des transactions commerciales se font en espèces), les importations effectuées par la concessionnaires ont même continué à augmenter.

    Le PDG d’Elsecom affirmait récemment dans la presse nationale que le concessionnaire n’encaisse pas en liquide plus de 10% du montant du véhicule qu’il vend aux clients. Pour le reste, ce dernier est prié de verser la somme sur l’un des comptes bancaires de la société. La précision n’est pas anodine, quand on connaît les informations circulant sur le blanchiment d’argent par le biais du secteur, à l’image de ce qui se fait dans l’immobilier. L’automobile est devenue un bon filon pour non seulement blanchir de l’argent, mais aussi pour spéculer et engranger quelques bénéfices.

    Des particuliers qui rentrent dans les espaces commerciaux des concessionnaires avec des sacs remplis d’argent et qui ressortent avec une commande de plusieurs véhicules de marque prestigieuse sont un exemple sur ce qui se pratique au grand jour.
    Au niveau du showroom d’un concessionnaire d’une marque européenne, un client se présente avec un montant de plusieurs milliards de centimes en espèces et repart avec une grosse commande. Selon un agent commercial sur place, «il s’agit d’un client». En d’autre termes, «c’est un habitué», et pourtant «il n’a ni entreprise, ni agence de location de voitures et n’est pas non plus un revendeur».

    Certes, une facture est établie en bonne et due forme, mais le paiement s’effectue tout de même en espèces. Se pose alors le problème pour le concessionnaire de faire rentrer cet argent dans le circuit bancaire. «Quand le montant est trop important, il est encaissé par le concessionnaire, ensuite un chèque au nom du client est déposé au niveau de la banque de la société, la facture faisant foi de la transaction», explique un responsable commercial d’un concessionnaire automobile.

    Grosses cylindrées, gros trafic !

    Pour le représentant d’un autre concessionnaire, «généralement, ceux qui veulent blanchir de l’argent dans l’automobile le font davantage dans les grosses cylindrées». Toutefois, cela ne concerne pas uniquement les concessionnaires, mais également les importateurs agréés qui font dans le multimarque.
    «Le plus gros des trafics se fait dans les grosses cylindrées de type 4×4, car c’est là qu’il y a le plus d’argent. Les véhicules se vendent à coups de milliards de centimes. Et pourtant, au niveau de ces revendeurs, une voiture exposée le matin est liquidée avant la fin de la journée», témoigne un commercial au niveau d’un concessionnaire automobile. Pointés du doigt, les concessionnaires se défendent et à leur décharge on peut citer la pratique généralisée du cash en Algérie, le souci de rentabilité comme toute entreprise commerciale et l’absence d’une obligation réglementaire relative au payement par chèque (bien que la loi existe).

    «Si demain il y a une note qui interdit les transactions en cash, les choses changeront, mais de toute manière au niveau des concessionnaires on encourage davantage le chèque, surtout pour les véhicules les plus chers, même si au final le client fait ce qu’il veut, car on ne peut pas le contraindre», explique une source de l’Association des concessionnaires algériens d’automobiles (AC2A).
    Parades !

    Mais le problème ne concerne pas uniquement le cash, car une partie du marché des véhicules neufs s’est déplacée aujourd’hui en-dehors du circuit officiel des concessionnaires. Des véhicules neufs sont frappés d’un écriteau «A vendre», alors que leur matricule est encore  «00» et des annonces pour la vente de plusieurs véhicules avec carte jaune et un numéro de téléphone renvoyant à une seule et même personne sont publiés dans les journaux ou sur des sites web commerciaux. Il est devenu plus facile d’acquérir un véhicule neuf au marché noir que dans le réseau des distributeurs officiels, où souvent les délais de livraison dépassent largement les 45 jours réglementaires. Le problème est tel que certains consommateurs mécontents d’attendre la réception de leur véhicule n’hésitent pas accuser les concessionnaires «qui préféreraient liquider leur stock en vendant à quelqu’un qui a de grosses liquidités», dit-on. Faux, rétorquent ces derniers.

    «Le concessionnaire ne peut pas faire exprès de provoquer des ruptures de stocks. C’est mauvais pour eux, car c’est une perte de parts de marché et il est très difficile de se repositionner par la suite pour une marque donnée», affirme le responsable commercial au niveau d’un concessionnaire.  Une source à l’AC2A abonde dans le même sens : «Les concessionnaires ne peuvent en aucun cas être complices, car cela tue leurs réseaux dans la mesure où les acheteurs potentiels préféreraient s’approvisionner hors de ce circuit étant donné qu’il y a un problème de disponibilité». Pourtant, la pratique existe bel et bien et aucune loi ne l’interdit. Mais, pour en limiter la propagation, «une note a été élaborée il y a environ une année au niveau de l’AC2A en direction de ses adhérents, les appelant à ne pas vendre plus d’un véhicule à un client», nous dit la même source.

    Certains concessionnaires «ont même licencié certains de leurs agents commerciaux accusés de connivence avec les clients», précise-t-on encore. Toutefois, déplore-t-on «les gens trouvent des parades puisqu’ils contournent cette mesure en utilisant des personnes de leur famille ou de leur entourage». Ils trouvent également des astuces pour revendre des véhicules dont la carte grise n’a pas encore été délivrée, ce qui est théoriquement interdit. «Pour 4000 à 5000 dinars, certains notaires établissent des procurations à travers lesquelles les propriétaires de véhicule neuf cèdent à l’acheteur le droit de disposer de leur véhicule, en attendant que la carte grise soit prête. Il peut même lui céder le droit de récupérer cette dernière à sa place et encaisse en contrepartie le montant de la vente avec une plus-value évidemment», explique-t-on dans le milieu notarial.

    En attendant, la levée de la suspension sur la mesure instaurant comme obligation le paiement des transactions par chèque à partir de 500 000 DA, le blanchiment d’argent a encore de beaux jours devant lui.

    La loi non appliquée

    Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent, un décret exécutif (10-181 du 13 juillet 2010 fixant le seuil applicable aux opérations de paiement devant être effectuées par les moyens de paiement à travers les circuits bancaires et financiers) qui fixe à plus de 500 000 DA, la somme à partir de laquelle toutes les opérations de paiement doivent se faire par chèque, virement, carte de paiement, prélèvement, lettre de change, billet à ordre et tout autre moyen de paiement scriptural.

    L’obligation devait entrer en vigueur le 31 mars 2011, mais son application a été reportée à une date inconnue dans la foulée des émeutes de janvier de la même année. Le ministre du Commerce,  Mustapha Benbada, avait fait savoir récemment que cette mesure «n’a pas été abandonnée», mais «différée pour mieux préparer le terrain». Il avait précisé que l’application de cette décision a été reportée «sur orientation du président de la République pour préparer l’opération».

    Safia Berkouk
  • L'algerie :pays gouverné par des monstres

    Algérie : les yeux braqués au large de la Méditerranée

     


     

    Violence, corruption à tous les étages de la société, l'esprit tag al men tag est devenu la règle dans l'Algérie de Bouteflika.

     

    Outre le chômage et la corruption, l'Algérien subit une espèce de violence devenue ordinaire.

     

    Neufs personnes sont vitriolées à Guelma, un véhicule est volé toutes les quatre heures en Algérie, des agressions de citoyens sont commises quotidiennement sur des citoyens paisibles dans toutes les villes du pays, des harragas par barques pleines, des parents désemparés n’arrivent pas à faire face aux besoins de leurs progénitures en cette rentrée sociale, etc. Des faits comme ceux-là sont rapportés quasi-quotidiennement dans la presse. Voila ce à quoi font face des Algériens, en plus des bousculades et du mépris qu’ils subissent dans certaines administrations où ils ont affaire. Ces violences sont même devenues un sport national et sont comme dirait un jeune Algérien : Normales…

     

    En face de ces violences subies, il y a l’Etat souvent impuissant et des "redresseurs de tords" qui usent d’un langage lénifiant pour amadouer le citoyen moyen à travers des cours et des discours de caves (sans jeu de mots) et sous sols, orientés vers un certain internationalisme-salafiste, de nouveau genre, guidé par l’Orient. D’un autre côté, une étude publiée  indique que l’Algérie doit faire une croissance de plus de 7.5% pour pouvoir  s’en sortir de ce marasme, sinon c’est le chaos assuré d’ici à 2020. Peut-on arriver à ce taux sachant qu’actuellement le taux de croissance est de l’ordre de 2.5% ?

     

    Dans le contexte actuel, avec des investissements orientés vers le développement des infrastructures de base et sociales (bien nécessaires), le pari ne sera pas atteint car nous avons plus besoin d’investissements productifs de bien qui induiront une dynamique de développement que d’autre chose : Production de bien alimentaires, d’habillements, industriels pour les PME qui vont soutenir les industries d’autres  bien importés aujourd’hui. Ce sont ce genre d’industries (avec effet taches d’huile) qui guideraient le destin du pays vers l’autosuffisance et l’épanouissement.

     

    Manger par exemple, besoin vital mais basique, constitue un paradoxe aujourd’hui car on est alimenté par bateaux entiers pour qu’on s’alimente par cuillères et ce n’est pas assez. Nous avons toujours les yeux braqués vers le large de la Méditerranée, les bouches ouvertes, les yeux hagards et angoissés car s’il n’y a pas de bateaux à l’horizon, on risque de se retrouver avec une toile d’araignée sur la bouche. Le paradoxe encore c’est que l’on a perdu l’habitude de travailler et l’intelligence de transformer les choses, par exemple les toiles d’araignées en fils nécessaires à notre bien être immédiat et futur. Nous avons aussi perdu l’habitude de se comparer aux grands pour avancer. Le classement des universités de tous les pays ne nous plaisant pas, les responsables du secteur ont solennellement décidé de confectionner un système de notation qui va tenir compte de notre spécificité (encore une), de notre environnement (sclérosé) et de celui de certains pays non encore identifiés. C’est cela le géni que nous avons développé pour mieux se faire plaisir comme celui qui masse une blessure qui le ronge. Au début, le massage soulage  mais à la longue la blessure se creuse et les conséquences sont bien sûr désastreuses.

     

    Le présent immédiat peut paraître clément, avec les doses de populisme injectées quotidiennement, mais l’avenir s’avèrera catastrophique à moins qu’il n’y ait entretemps un sursaut salvateur, que l’on souhaite de tout cœur, pour mieux prendre en charge notre pays, avec raison,  sans populisme mais avec réalisme. Ce n’est qu’avec cela que toutes les violences seront éradiquées et que l’Algérie de nos rêves sera guérie de ses maux dont tout le monde a conscience et que tout le monde accepte (encore un paradoxe) par résignation ou par esprit "tag ala man Tag". C’est à ce niveau qu’il faut agir par une révolution de  l’esprit et de la conscience pour asseoir une justice qui consiste (au sens de Platon) à ce que chaque fonction remplisse le rôle qui lui est propre, que le désir soit soumis au courage et le courage et le désir à la Raison.

     

    Arezki Zerrouki

  • Quel rôle pour Chadli dans la faillite de l’État algérien ?

     


    Par Le Matin DZ |

     

    C’est, par la phrase ambivalente, chargée de pessimisme, qui suit, que Mohamed Benchicou conclut son entretien avec l’ancien président défunt Chadli Bendjedid.

     

    L'ancien président Chadli Bendjedid

     

    J’ai gardé de Chadli l’image de l’homme déchiré. Il personnifiait un trouble singulier : comment se prévaloir d’un régime qui a pris le pouvoir par la force et s’étonner qu’il fût aussi hégémonique, autoritaire et impitoyable ? J’avais l’impression d’avoir devant moi une illusion aux cheveux blancs. Chadli incarnait notre impuissance : ce pouvoir ne changera pas avec de bons sentiments. J’ai emporté de Chadli avec un malaise qui ne m’a plus jamais quitté.

     

    Le pessimisme et le malaise qu’évoque Mohamed Benchicou dans cette phrase, qui résume à elle seule tous nos malheurs et toutes les causes de la faillite de notre glorieuse révolution, représentent tout le poids de l’inconscient transporté dans nos bagages anthropologiques, notre imaginaire collectif et nos structures mentales. Faisant de nous des schizophrènes, en permanence en lutte avec une chimérique identité arabo musulmane, en permanence heurtée et mise à mal par notre fond amazigh et une modernité envahissante avec toute son évidente persuasion. Profondément aliénée dans les structures sociales patriarcales et l’imaginaire mythologique religieux, toute notre volonté, aussi bien intentionnée soit-elle, est réduite à une illusion aux cheveux blancs, un résidu culturel fantasmé, relevant d’un passé révolu et ne pouvant s’articuler avec cohérence dans la contemporanéité du monde. L’action de Chadli, aussi critique soit-elle et réduite au prisme de cette ambivalence, ne pouvait transcender les limites de cette contradiction. Elle incarne effectivement notre impuissance à changer ce pouvoir avec de bons sentiments.

     

    Aucun autre argument sérieux ne peut mieux justifier la justesse et la sincérité de l’image de l’homme déchiré, qui personnifiait ce trouble singulier : comment se prévaloir d’un régime qui a pris le pouvoir par la force et s’étonner qu’il fût aussi hégémonique, autoritaire et impitoyable ? Or, cette image était-elle celle que Chadli voulait donner de lui-même maladroitement en tant que stratégie de sortie, après coup, après son échec politique et la responsabilité qui lui incombe, ou est-ce l’image que Mohamed s’efforce de projeter en lui par un sentiment de compassion ? Le regard lucide de Mohamed ne pouvait l’empêcher de s’acquitter de la formulation de cette contradiction par le recours à l’ambivalence.

     

    Mais le jugement que l’on doit porter devant l’histoire sur les hommes qui ont fabriqué le système de pouvoir algérien, ayant pris en otage l’État après l’avoir façonné unilatéralement pour l’instrumentaliser à leurs seuls profits, ne peut s’accommoder d’affectes irrationnels, désertant les impératifs de la science historique et les postulats servant de base a ses méthodes de raisonnement. L’histoire ne peut s’échafauder sur des approximations circonstantielles. Son objet ne peut se dissocier de la problématisation de la vérité. Aussi pragmatique que l’on puisse être, cette critique doit être à l’identique du jugement que l’on doit appliquer à la religion dans sa responsabilité devant les conséquences qui affectent la conscience politique de la grande masse du peuple. Si la religion a des vertus humanistes et spirituelles, elle ne doit pas faire oublier sa responsabilité sur la désaffection de la masse populaire par la liberté de conscience, seule condition à sa désaliénation politique et à sa libération du consensus aveugle pouvant lui assurer la transition vers la citoyenneté.

     

    Quand Mohamed Benchicou attribut à Chadli le privilège d’incarner notre impuissance : ce pouvoir ne changera pas avec de bons sentiments, Chadli n’aurait-il pas eu réellement une vision contemporaine du monde, avec tout ce que cela implique comme conséquences sur la nécessité d’œuvrer pour un état de droit et qu’il a préféré le refouler, justement pour pouvoir jouir égoïstement du pouvoir ? Par cet adage populaire, l’homme en état d’ivresse finit toujours par retrouver le chemin qui mène à sa demeure, le refoulement de cette volonté politique n’est-il pas l’expression de l’excès sur le recours au bon sentiment, traduit par l’action et le discours démagogique et populiste, pour le maintien volontaire et conscient du statu quo. Ne serait-il pas par compassion ou par tout un autre mobile inavoué que Mohamed charge Chadli d’aliénation dans le bon sentiment, à être impuissant d’avoir la clairvoyance suffisante pour accomplir son intuition politique à changer le pouvoir. Entendre par changer le pouvoir, l’instauration de la démocratie, dans ce qu’elle a d’essentiel : la séparation des instances, celles du religieux et du politique, l’indépendance de la justice, les droits de l’homme et la liberté de conscience. Comment expliquer la promotion des activités des associations religieuses depuis son accession au pouvoir qui ont abouti à la reconnaissance du FIS.

     

    C’est bien lui, consciemment qui a favorisé l’émergence et la montée de l’islam politique, après lui avoir facilité l’occupation de tous les espaces publics de la rue, à la mosquée, à l’école et à l’université. C’est bien lui qui a volontairement approuvé le code de la famille, outil de régression et d’aliénation de la femme, pour amoindrir la résistance à la dictature qu’il incarnait et qu’il défendait méthodiquement. Notamment par la promulgation de l’article 120, conçut pour neutraliser tout espace d’expression politique et toute velléité d’opposition, en embrigadant à l’intérieur du FLN toute activité syndicale ou associative. Après avoir réalisé la destruction de l’ambitieux édifice économique et industriel dans sa forme capitaliste d’État mis en place par son prédécesseur, en segmentant économiquement les grandes entreprises en petites unités faciles à privatiser, au profit du sérail, et affaiblir politiquement la résistance des travailleurs en faisant éclater les concentrations ouvrières et les structures syndicales. Est-ce du bon sentiment que de recourir systématiquement à la répression, par l’arrestation et l’emprisonnement des militants des droits de l’homme, et le cautionnement de l’assassinat d'Ali Mecili à Paris et l’assassinat de centaines de jeunes en octobre 1988, suivie par la torture exercée massivement sur de longs mois par son entourage.

     

    Avoir de bons sentiments à changer le pouvoir pour le ramener à son état initial est une stratégie pour dupes. L’intention de nuire au peuple algérien est figurée sans ambiguïté dans la cruauté de la répression de tout ce qui menaçait les privilèges du sérail, qui s’est octroyé le droit, volontairement, de confisquer l’État pour ses intérêts exclusifs. Chadli Bendjedid comme tout autre gardien du système, aliéné ou non dans des valeurs archaïques, ne peut transgresser le code d’honneur, comme il l’a affirmé lors de cet entretien, qui est propre aux organisations mafieuses, et dévier de l’intérêt collectif du sérail. Ceci explique la grâce accordée à Bouteflika en tant que membre principal du premier cercle, depuis sa fondation à Oujda sous l’autorité d’Abdelhafid Boussouf.

     

    Doit-on prendre ses paroles comme argent comptant ou mesurer ses actions politiques, qui plaident toutes pour la confirmation de l’instrumentalisation consciente du bon sentiment, propre à toute légitimation de l’autorité patriarcale, qui s’appuie sur la prédisposition des structures sociales pour s’accomplir ? N’a-t-il pas seulement favorisé son égoïsme et celui du système au-delà de l’intérêt national, pour être repoussé à la sortie par la loi du rapport de force intrinsèque au système lui-même, qui lui garantit sa pérennité, par son renouvellement permanent.

     

    De la colonisation civilisatrice française à la dictature positive selon Chadli Bendjedid et le système politique qu’il a contribué à promouvoir, le peuple algérien doit subir en tant que peuple soumis, une réalité qui lui ait imposé par la loi de la force, car non civilisé pour l’un et inapte à se gouverner par lui-même pour l’autre. À moins d’affronter son destin en se jetant encore une fois les mains nues dans l’horreur du combat inégal contre un ennemi coriace par sa lâcheté, pour la conquête de sa dignité et de sa liberté.

     

    Youcef Benzatat

  • La Commission africaine accable l'Algérie

    Droits de l'homme :

     

    Par Le Matin DZ

     

    L' Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) qui se tient à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, du 9 au 22 octobre 2012 ont vivement condamné la répression des militants des droits de l'homme en Algérie.

     

    L'arrestation du militant Abdelkader Kherba a déclenché un vaste mouvement de solidarité.

     

    La 52è cession de L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) qui se tient à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, du 9 au 22 octobre 2012 a brossé un tableau sombre de la situation des droits de l’homme dans le continent africain et particuloièrement de la répression dont sont victimes les défenseurs des droits de l’homme.

     

    La FIDH et l’OMCT, dans le cadre de l’Observatoire, ont exprimé une nouvelle fois leurs graves préoccupations concernant la situation des défenseurs en Afrique.

     

    Les ONG ont relevé que, depuis la dernière session de cette Commission en mai 2012, la situation des défenseurs des droits de l’homme sur le continent ne s’est guère améliorée. Bien au contraire, les violations des droits de l’Homme à leur encontre se sont poursuivies, notamment le harcèlement judiciaire, les menaces, les intimidations, les détentions arbitraires et les condamnations injustifiées. "Le déni de justice pour les victimes des violations des droits des défenseurs se poursuit dans de nombreux pays où l’impunité continue de prévaloir sur le continent africain, citant particulièrement le Congo et l’Algérie."

     

    L’Observatoire des deux ONG internationales a particulièrement dénoncé "le harcèlement généralisé des défenseurs dans un grand nombre de pays". Citant le cas d’Algérie, la commission qualifie de "systématique" le harcèlement policier visant les militants au sein des associations et ligues des droits de l’homme en Algérie : "Ce harcèlement vise tant de défenseurs qu’il peut être incontestablement qualifié de systématique. La simple participation de défenseurs d’ONGs réputées telles que la LADDH, le MJIC, le RDLD et du SNAPAP à un sit-in pacifique en avril 2012 pour dénoncer le harcèlement judiciaire de Abdelkader Kherba, membre du CNDDC et de la LADDH, leur vaut d’être poursuivis pour « incitation à attroupement non armé » et les expose à une peine d’un an d’emprisonnement. Le 25 septembre 2012, le Tribunal de Bab el Oued s’est déclaré incompétent et a renvoyé cette affaire au Parquet."

     

    Les intervenants de la Commission ont condamné la cabale judiciaire dont a fait l’objet le militant syndicaliste, Yacine Zaïd, membre de la LADDH ( Ligue algérienne pour le défense des droits de l’homme) : "Yacine Zaid, syndicaliste, membre de la LADDH et bloggeur, fait l’objet depuis plus de deux ans de multiples tracasseries policières et judiciaires en raison de son militantisme. Le 1er octobre, il a de nouveau été arrêté par la police, insulté, tabassé et maintenu en détention jusqu’à sa condamnation le 8 octobre par le Tribunal de Ouargla à six de prison avec sursis et 10 000 dinars d’amende pour +outrage à un agent de police dans l’exercice de ses fonctions+".

     

    Citant également le procès toujpours en cours du militant et sysndicaliste, Abdelkader Kherba, dont la comparution devant le tribunal de Sétif, la semaine écoulée, a vu la présence musclée des forces de police qui ont violemment empêché un rassemblement de solidarité avec leur camarade, la commission y voit des mesures coercitives d’intimidations visant à bâillonner toute protestation de la société civile qui s’exprime pourtant dans un cadre légal : "Abdelkader Kherba avait, lui aussi, été condamné le 3 mai à un an de prison avec sursis et à 20.000 dinars d’amende après avoir été arrêté en avril lors d’une manifestation de greffiers devant le palais de justice à Alger. Il doit être jugé en appel le 4 novembre. La condamnation à des peines assorties de sursis en Algérie semble ainsi viser à intimider les défenseurs des droits de l’Homme."

     

    Les deux ONG attirent également l’attention sur la mascarade de la grâce présidentielle dont a récemment bénéficié le militant Mohamed Smaïn après de longues années de détention arabitraire, comdamné pour "diffamation" et "dénonciation de crimes imaginaires" pour avoir révélé à la presse l’ampleur du massacre terroriste de Had Chekala (Relizane) en 1997 qui a fait 1000 morts alors que le bilan officiel ne faisait état que d’une dizaine et que les médias d’Etat ont été sommés de ne pas en parler : "La grâce présidentielle qui a permis la libération du défenseur Mohamed Smaïn, ne doit pas faire oublier qu’il avait été condamné pour «diffamation », «outrage» et «dénonciation de crimes imaginaires» alors qu’il s’est inlassablement battu pour que la lumière soit faite sur les victimes du conflit civil en Algérie dans les années 90."

    Les rapporteurs de la Commission des droits de l’homme en Afrique ne cachent pas que, très souvent, "l’intimidation et les tentatives des autorités de réduire au silence les défenseurs prennent très souvent la forme de tortures et mauvais traitements, en violation flagrante non seulement du droit à l’intégrité physique et psychologique de tout être humain, mais de la responsabilité spécifique des Etats de protéger les défenseurs, comme la Déclaration sur les défenseurs le leur prescrit instamment dans son article 12.»

     

    Dans son rapport sur les droits de l’homme (2011-2012) que l’Algérie vient de remettre à la Ligue arabe des droits de l’homme, au Caire, il est fait mention, entre autres, du dossier des disparus, de la liberté de l’information, de l’accès aux sources de l’information et de l’indépendance de la justice algérienne. Ledit rapport exprime un satisfécit dans ce qu’il considère de "nette amélioration" de la situation des droits de l’homme en Algérie.

     

    R.N

  • déstruktor alias :*boutef *est le seul responsable

    Le gouvernement Sellal blanchit le marché noir

    Par Le Matin DZ

    Les marchés informels sont trop juteux pour être "nettoyés". Leur traque de quelques jours se transforme en une reconversion légale assortie d’avantages fiscaux que n’ont pas les marchés légaux.

    Quand le Plan d'action blanchit le marché noir.

    "Nous avons recensé 1 520 marchés informels à travers le territoire national regroupant en tout 70 000 intervenants. Tout le monde sera pris en charge dans le cadre du programme de réalisation de nouveaux marchés", a déclaré, samedi, Aït Abderrahmane, directeur de la régulation et de l’organisation des activités commerciales auprès du ministère du Commerce, lors d’une conférence de presse à la Safex, en marge de la Foire de la production nationale. Autrement dit, les marchés informels contre lesquels le Plan d’action du gouvernement d'Abdelmalek Sellal a mobilisé les forces de l’ordre seront tout bonnement légalisés et les concernés bénéficieront de grandes faveurs.

    Selon le responsable au Ministère du commerce, ces marchés dits "informels" ont une rallonge de trois années à ce titre avec seulement une autorisation délivrée par l’APC ; autorisation qui vaudra certainement de l’or tant elle sera soumise elle aussi à un marché informel de grande ampleur. D’autres détails ont été également fournis par le même responsable quant aux autres facilités accordées à ces "marchés noirs" ainsi "blanchis" trop juteux pour être "nettoyés" dans le cadre de la vaste campagne d’assainissement revendiquée à cor et à cri par le Plan d'action du gouvernement. "A la fin de ce délai, ils (les barons de l'informel) seront contraints de s’inscrire au registre du commerce. Ensuite, ils bénéficieront d’une exonération fiscale durant deux années d’exercice dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2011. De ce fait, ils seront soumis à une imposition à raison de 25% durant la première année de l’exercice, puis 50% durant la deuxième année." ajoutant que "les wilayas où ont été recensés le plus de marchés informels seront prioritaires".

    Les puissants cercles maffieux des barons de la mercuriale ont eu ainsi leur dernier mot, tant les mesures annoncées par le gouvernement Sellal paraissent si peu convaincantes devant un système politico-financier rodé par une corruption systémique.

    Avec APS

  • Système politique et vérité historique

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le film Zabana est poursuivi de reproches concernant des inexactitudes factuelles contenues dans son scénario. Il est heureux que des acteurs et témoins de la guerre de Libération exercent parfois leur vigilance sur les récits faits d’une période cruciale de notre Histoire.
    Mais il eut été plus heureux de les voir appliquer, dès l’Indépendance, ce devoir de vigilance à tout ce qui concerne la mémoire de la Révolution. Malheureusement, la lutte pour le pouvoir, entamée en pleine guerre de Libération mais jamais finie, a trop occupé l’esprit et l’énergie du plus grand nombre.
    Ceux-ci ont généralement préféré choisir leur camp dans ce qui ressemble à une dispute de butin qu’à une confrontation de projets pour l’Algérie indépendante. D’emblée, le camp de l’Algérie perdit la bataille au profit du camp des clans. Le discours partial ne pouvait porter qu’une vérité partielle. Ceux qui ont voulu s’opposer au détournement clanique et forcé de la Révolution l’ont payé de leur liberté et de leur vie, pour certains. Pendant que ces voix gênantes étaient réduites au silence, d’anciens compagnons regardaient la pointe de leurs chaussures.
    La force, ayant longtemps constitué un moyen efficace de prise de pouvoir, n’a jamais constitué une source de légitimité. Ceux qui accaparent le pouvoir et souhaitent maintenir leur emprise en lui donnant un bien-fondé historique n’ont d’autre choix que celui de refaire l’histoire à leur avantage.
    En 1962 et pour les décennies qui suivirent, les moudjahidine constituaient l’unique force dotée de la légitimité nécessaire pour influer sur le cours de l’histoire de l’Algérie indépendante. Elle en avait aussi la vocation. Or, la période postindépendance, faite d’“années de plomb, de décennies noires”, de “démocratie rentière” et autres “spécificités” nationales, n’est pas jalonnée d’objections contre les infidélités faites au projet révolutionnaire et aux sacrifices qu’il a coûtés. La falsification de l’Histoire est inhérente à la dérive putschiste du mouvement de libération.
    Le silence de compromis et de confort en a tenté plus d’un. Or, en matière de mémoire, le silence est aussi coupable que le mensonge, parce que le premier permet au second de prétendre au statut de vérité, faute de contradiction.
    L’État postcolonial, organisé sur la répression et autour de l’allocation autoritaire de la rente, ne souffre aucune concurrence à son discours. Le pouvoir y est total et a besoin d’un discours unique qui soutient l’imposture politique ; celle-ci est ainsi préservée de toute remise en cause. Beaucoup de forces “mémorielles”, loin de s’opposer à la stratégie totalitaire, préférèrent, au mieux, s’adapter, ou, au pire, s’intégrer au système rentier et répressif. Ce qui équivaut, mécaniquement, à un consentement pour une production clanique de “la vérité”.
    Ce faisant, elles se réfugièrent, sous le couvert d’organisation “mémorielle”, dans des fonctions de “défense d’intérêts” aussi corporatiste du terme. Si la question des faux moudjahidine est posée, l’ONM, au lieu de la traiter, se solidarise automatiquement avec elle-même et proclame cette question, comme d’autres, taboue.
    Avec tout le temps que la rente a fait perdre à la vérité, faut-il encore s’étonner que les tardifs récits qui en seront faits courent malheureusement le risque d’être souvent approximatifs ?