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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 206

  • La mafia verte !

     

    Corruption et scandales. Le pouvoir a promis de réagir. Il va procéder à des changements radicaux et profonds. A la…

    … sous-direction canalisations de Sonatrach !

    Elle était là, l’évidence. Depuis le début ! Mais voilà, elle était tellement là que nous avions fini par ne pas la voir. C’est un phénomène que tous les ophtalmos qui n’ont pas acheté leurs diplômes ou qui n’ont pas triché à leurs examens pourront vous confirmer. Un point visible, bien visible, au centre même de votre champ de vision, peut devenir invisible, comme absorbé par le plan d’ensemble au bout d’un certain temps. Et c’est ce qui est arrivé ! Dans le déluge d’informations, les unes plus désopilantes que les autres sur la corruption en Algérie, sur son degré inouï d’expansion, sur l’implication directe des plus hautes autorités du pays, nous n’arrivions plus à distinguer l’essentiel : ce sont trois ministères, au moins, tous tenus par des islamistes, qui sont au cœur des scandales de corruption. Et ces trois ministères sont, ou étaient, sous l’autorité directe d’un président qui se drape, depuis 1999, dans un discours islamiste. Un discours sourcé aux hadiths, aux versets coraniques et aux citations religieuses. Il y a d’abord eu ce ministère tenu par Boudjerra Soltani et qui avait placé l’argent des assurés dans les comptes de la banque Khalifa. Et il y a, aujourd’hui, les ministères des Travaux publics et de la Pêche, tous deux dirigés par des islamistes. D’habitude, ici, dans cet espace, je prends un malin plaisir à grossir le trait. C’est le but du jeu. Mais aujourd’hui, je n’ai même plus besoin de grossir le trait. Il me suffit juste de livrer les faits, sans un gramme de matière grasse en plus. Jamais il n’y a eu autant de corruption en Algérie que depuis la présence des islamistes aux commandes. Au palais, d’abord, dans les ministères, ensuite. Et je vous invite à revoir les images vues, archivues, mais qu’il faut tout de même revoir. Celles de ces dirigeants islamistes justement qui nous donnent à voir généreusement l’image de leur piété les jours d’Aïd, à la Grande Mosquée d’Alger, filmés sous toutes les coutures, sauf celles des poches de pantalons, cachées par les burnous épais. Allah Ghaleb ! C’est comme ça ! Toutes les retransmissions télés de toutes les fêtes d’Aïd et de toutes les marques affectées de piété ne pourront effacer ce fait têtu : la jonction de l’islamisme avec le pouvoir politique, en place depuis 1999, a produit la pire ère de corruption que l’Algérie indépendante ait connue. Trouvons, au moins, un motif de satisfaction dans ce fatras honteux des déchéances du système : je pense que c’en est définitivement fini du mythe qui voulait jusque-là nous faire accroire qu’avec des dirigeants islamistes, l’honnêteté aurait enfin droit de cité et la corruption serait combattue. Hi ! Hi ! Ho ! Ho ! Ha ! Ha ! Laissez-moi rire, c’est hallal ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. 
    H. L. pousse.jpg

     

  • CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE PERSONNE N'EN VEUT

    Actualités :images (5).jpgA La stagnation après un début laborieux Lancée le 30 décembre dernier, la campagne de vaccination contre le virus A/H1N1 en est toujours au même stade. Le personnel médical et les femmes enceintes refusent de se faire vacciner et la troisième phase, qui doit cibler les corps constitués, n’a pas encore été entamée. La vaccination ne semble plus d’actualité au niveau des structures de santé et le ministère de tutelle peine toujours à convaincre. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le vaccin contre le virus de la grippe A importé par l’Algérie auprès de la filiale canadienne du laboratoire pharmaceutique britannique GSK a suscité une grande polémique. Ce qui n’a pas manqué d’avoir des répercussions sur la campagne de vaccination. Lancée depuis plus d’un mois en grande pompe, la campagne de vaccination reste boudée par les catégories de population ciblées par les deux premières phases, en l’occurrence le personnel médical et les femmes enceintes. Quant à la vaccination des corps constitués, elle devait être entamée la semaine dernière. Mais le ministère de la Santé n’a encore rien communiqué à ce sujet. D’ailleurs, la tutelle a même arrêté la diffusion des bilans épidémiologiques de cette pandémie. L’Algérie n’aurait-elle plus enregistré de décès ou de cas de contamination depuis une dizaine de jours, le site du ministère de la Santé n’ayant pas communiqué de nouveau bilan depuis la première semaine du mois en cours ? Selon certains médecins, le début tardif de la campagne de vaccination n’a pas rassuré. «Le ministère a beaucoup tardé à lancer la campagne de vaccination. Et pendant ce temps, la polémique a pris de l’ampleur», nous a confié un chef de service de l’hôpital El-Kettar, à Alger, qui a préféré garder l’anonymat. Les centres de vaccination sont désertés et personne ne semble préoccupé par cette pandémie, qualifiée de «trop bénigne pour pouvoir faire peur», attestent certains médecins. Amorcée timidement, la campagne de vaccination a stagné, suite à la mort du médecin à l’hôpital de Sétif, dont les résultats de l’autopsie n’ont toujours pas été rendus publics. En renforçant les actions de sensibilisation et d’information envers les professionnels de la santé, le ministre s’attend à un démarrage imminent de cette campagne. Or, visiblement, personne ne semble encore être intéressé par cette vaccination. «Le personnel de la santé a refusé de se faire vacciner dès le début, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il change aujourd’hui d’avis», soulignent des médecins de l’hôpital Mustapha-Pacha, à Alger. C’est également le cas de l’hôpital El-Kettar, sis dans la capitale, où le nombre de sujets vaccinés en est au même point, soit seulement deux personnes. Pour rappel, le virus de la grippe A/H1N1 a causé, en Algérie, 57 décès et il a été enregistré 889 cas de contamination confirmés, sur un nombre probable de personnes concernées estimé à 100 000 en décembre dernier. L’Algérie a reçu 1,31 million de doses du vaccin contre le virus A/H1N1, sur un total de 20 millions d’unités commandées auprès du laboratoire pharmaceutique britannique GSK, dont il est prévu que la livraison s’étale jusqu’au mois de mai prochain. S. A.

  • COMMUNIQUE12 DU SYNDICAT OFFICIEL DES PRATICIENS

     

    Communiqué n° 12

    Au seuil de la 5ème semaine de protestation, le syndicat national des praticiens de santé publique relève fièrement le niveau de mobilisation historique et l’adhésion sans faille de ses adhérents autour du mot d’ordre de grève ouverte consacré en intersyndicale (SNPSP – SNPSSP) depuis le 04 janvier 2010. La lutte pour la dignité du médecin, du chirurgien dentiste et du pharmacien de santé publique se maintient et se renforce de jour en jour pour exprimer le ras le bol d’une corporation blessée dans son amour propre, une corporation sacrifiée en l’absence de prise en charge effective de ses revendications légitimes.

    Le SNPSP dénonce fermement toutes les formes d’entraves au libre exercice du droit syndical et du droit de grève exprimés dans :

    - L’interférence et l’injonction de l’administration, centrale et déconcentrée, dans le fonctionnement des organisations syndicales.

    - Les mesures répressives d’intimidation utilisées par l’administration de tutelle contre adhérents  et cadres syndicaux du SNPSP à Oran, Mascara, Laghouat, Alger et Sétif.

    - Les ponctions sur les salaires des praticiens grévistes décidées en violation des dispositions réglementaires et ce malgré un service minimum observé et assuré aux citoyens.

    - Les compagnes de désinformation et de manipulation de l’opinion médicale et publique à fin de semer le doute et CASSER la cohésion entre praticiens.

    Le SNPSP rappelle à tous ses adhérents, à toutes ses structures la nécessité de maintenir haut et fort la voix de la protestation dans sa forme actuelle de grève ouverte et de participer massivement, en intersyndicale SNPSP – SNPSSP, à la réussite des rassemblements des praticiens prévus le mercredi 27 01 2010 à 11h00 notamment à Alger, Oran, Belabbes, Annaba et Constantine.

    UNION – SOLIDARITE - DIGNITE

    Comm n°12 téléch.pdfimagesbarak.jpg


     

  • Barkat «indifférent» à la colère des praticiens de la santé

    LE SNPSP ET LE SNPSSP POURSUIVENT LEUR PROTESTAimages chevre.jpg

    Les praticiens spécialistes et généralistes entameront, respectivement, leurs quatrième et sixième semaines de grève ouverte, toujours dans l’indifférence. Le ministre de la Santé ne semble nullement préoccupé par le mouvement de protestation des praticiens de la santé. Le SNPSSP et le SNPSP organiseront conjointement, mercredi prochain, un très grand rassemblement de protestation au CHU Mustapha-Pacha, à Alger.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La grève ouverte initiée par le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), ne connaît toujours pas d’issue. Alors que les praticiens affiliés au SNPSP entament leur sixième semaine de grève, leurs collègues, les spécialistes, en sont à un mois de débrayage. Ce mouvement de protestation ne semble nullement déranger les pouvoirs publics, notamment le ministre de tutelle. Apparemment décidé à les ignorer, Barkat, indifférent à la protesta qui secoue son secteur, n’a toujours pas décidé d’entamer des négociations avec les représentants des praticiens de santé publique. Encouragés, quant à eux, par «le succès» de leur précédent rassemblement organisé mercredi dernier au CHU Mustapha-Pacha, à Alger, le SNPSP et le SNPSSP ont décidé de reconduire leur action. Selon le président du SNPSP, Lyès Merabet, qui a animé une conférence de presse hier à Alger, conjointement avec le SNPSSP, «un méga rassemblement qui réunira les généralistes et les spécialistes se tiendra mercredi prochain dans le même hôpital». Toutefois, les praticiens du secteur de la santé publique, qui ont déjà le soutien des groupes parlementaires du PT, du RCD et du MSP, sont invités à une réunion, mardi prochain, avec la commission santé et affaires sociales de l’APN . Cette commission réussira-t-elle à défendre la cause des praticiens auprès des pouvoirs publics ? Les deux syndicats grévistes espèrent sortir avec des résultats. Tout comme le rassemblement devant la présidence et celui devant le siège du gouvernement, l’option d’investir la rue est toujours à l’ordre du jour, selon les deux syndicats. «Le lieu et la date ne sont toujours pas arrêtés, nous les communiquerons au moment opportun», ont-ils assuré. Les blouses blanches, qui dénoncent le mépris affiché par leur tutelle, sont, par ailleurs, réconfortés par la mobilisation des médecins autour de ce mouvement et du taux de suivi de la grève, qui dépasserait les 80 %. Soulignons que les praticiens réclament, outre un statut particulier tel que négocié en commission mixte avec leur tutelle, la mise en place d’une commission mixte pour le régime indemnitaire, l’application du décret exécutif 09-244 du 22 juillet 2009 portant aménagement et répartition des horaires de travail pendant la semaine dans le secteur de la Fonction publique, l’élargissement au profit du praticien généraliste du droit à la procédure de cession des logements de fonction, à l’instar des autres corps de la Fonction publique, ainsi que la levée de toutes les entraves au libre exercice du droit syndical.
    S. A.

  • La justice dos au mur

     

     


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    Les enquêtes ouvertes par le DRS sur les conditions d’octroi des marchés du mégaprojet de l’autoroute Est-Ouest et la gestion de Sonatrach donnent, pourrait-on dire, une occasion en or à la justice algérienne pour redorer son blason terni, par le passé, par son traitement chaotique de certaines grandes affaires de corruption. Est-il bien utile aujourd’hui de revenir, par exemple, sur les anecdotes croustillantes qui ont caractérisé le procès du groupe Khalifa pour (dé)montrer que la justice a encore beaucoup de chemin à faire pour être perçue comme étant une institution au-dessus de tout soupçon ? Pour la majorité des Algériens, l’affaire Khalifa est l’exception faite à la règle. Personne ne peut démentir le fait que la corruption et les passe-droits ont sans doute connu cette dernière décade leurs moments les plus fastes. Et bien courageux celui qui oserait tenter d’ôter une telle certitude de la tête de nos concitoyens. Au fond, est-ce vraiment faux de dire qu’en Algérie ce ne sont pas toujours les vrais coupables qui se retrouvent derrière les barreaux ? Certainement pas ! L’Indépendance de la justice n’est encore chez nous qu’un vœu pieux.

    S’agissant particulièrement de l’affaire Khalifa, l’opinion est persuadée que le niveau d’implication des personnes jetées en pâture et dont on s’est empressé de briser les carrières et de salir la réputation est insignifiant en comparaison au rôle trouble joué par certaines personnalités réputées pour être des intouchables de la République. Des personnalités qui, bien qu’impliquées jusqu’au cou, n’ont à aucun moment été inquiétées. Bien entendu, la question que tout le monde se pose aujourd’hui est de savoir si la justice réservera un traitement différent au scandale de l’autoroute Est-Ouest et à l’affaire Sonatrach ? Le bon sens voudrait que cela soit le cas. La justice joue rien moins, dans la gestion de ces deux dossiers, que le peu de crédibilité qui lui reste.

    Plus grave encore : si le pouvoir judiciaire échoue à faire la lumière sur ces graves affaires de corruption, dont certaines portent gravement atteinte à la sécurité nationale, cela voudra dire que la justice est elle-même partie prenante de la conspiration qui vise à mettre l’Algérie à genoux par tous les moyens. Aujourd’hui, il incombe aux magistrats de prouver qu’ils peuvent eux aussi s’acquitter correctement de leur travail. La balle est, en tout cas, dans leur camp.



    Par Zine Cherfaoui

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  • Sit-in au CHU Mustapha Pacha mercredi prochain

     

    L’intersyndicale de la santé publique annonce la poursuite de la grève

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    Photo : Sahel

    Par Nabila Belbachir

    Les praticiens et praticiens spécialistes annoncent leur mobilisation pour la tenue d’un rassemblement mercredi prochain dans l’enceinte du CHU Mustapha Pacha d’Alger. Des actions similaires se tiendront aussi dans l’est et l’ouest du pays, le même jour et à la même heure. Ainsi, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des patriciens spécialistes de santé publique (SNPSSP) ont appelé les praticiens à poursuivre le
    mouvement de protestation en organisant des rassemblements, chaque mercredi, au niveau des établissements hospitaliers. Les deux syndicats «représentatifs de la santé publique», disent être les seuls à lutter : «On ne pourra jamais laisser les praticiens lutter seuls contre cette mise à mort de la santé publique.» Ils ont décidé de durcir le ton et de maintenir leur mot d’ordre de grève ouverte, jusqu’à la satisfaction «totale» de leurs revendications
    socioprofessionnelles. Cela fait deux mois et une semaine que les structures de la santé publique sont paralysées et que la majorité des activités médicales sont ajournées ou bloquées, suite à l’appel à la grève lancé par les deux formation syndicales. Après le premier sit-in qui s’est tenu mercredi dernier au CHU de Mustapha Bacha et dont la sortie dans la rue a été empêchée par les forces de l’ordre, les présidents du SNPSP et du SNPSSP, respectivement les Drs Merabet et Yousfi ont fait savoir que «nous avons une ligne de conduite correcte et respectueuse. La base veut maintenir le mouvement de protestation en optant pour une grève ouverte, et nous respectons les décisions qui émanent de cette base». L’intersyndicale composée du SNPSP et du SNPSSP est revenue sur la question de la création d’une confédération générale des travailleurs de la santé publique ou seulement des patriciens de la santé publique, qui constituera un cadre de défense de cette catégorie. Rien n’est encore clair sur ce projet. Des détails seront connus dans les jours à venir. S’exprimant
    lors d’une conférence de presse conjointe, tenue hier au siège de l’UNPEF à Alger, les deux syndicats qui affirment «représenter quelque 30 000 praticiens», ont déclaré que le mouvement de grève était suivi par «l’écrasante majorité» des praticiens, et ce, en dépassant les 80% sur le territoire national. Et de souligner, tout en insistant, que le service minimum dans les établissements de santé publique et la prise en charge des cas urgents sont toujours assurés.
    La révision des statuts particuliers et du régime indemnitaire figure parmi les principales revendications de ces syndicats. Le ministre qui reste indifférent aux revendications des initiateurs de cette action de protestation, lesquels risquent de monter au créneau, avait appelé les médecins grévistes à la pondération et à la reprise du travail estimant que «les efforts de tous sont recommandés dans ces circonstances tout comme il est essentiel de placer l’intérêt du malade au-dessus de toute autre considération». Il avait souligné qu’il restait «ouvert au dialogue pour trouver des solutions à certains problèmes des praticiens spécialistes et des praticiens de la santé publique», ce qui a été contredit par les deux formations syndicales, lesquelles lui ont répondu que «toutes les portes sont fermées, sauf notre porte de dialogue qui est ouverte. Et nous sommes en attente d’un vrai dialogue, responsable et qui apportera des solutions concrètes à toutes les revendications des grévistes». A titre d’information, une rencontre entre les deux présidents du SNPSP et du SNPPSP avec M. Tayeb Chouaki, président de la commission de la santé, des affaires sociales du travail et de la formation professionnelle, aura lieu mardi prochain afin de trouver une solution à cette situation.

     

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  • CAISSE D'ENREGISTREMENT ALGERIENNE APN

     

    Une chambre au strict service de l'Exécutif

    Assemblée populaire nationale

    Une chambre au strict service de l’Exécutif

    L’Assemblée populaire nationale (APN) ressemble à « une cathédrale dans un désert » ; elle est qualifiée par les députés eux-mêmes et par bon nombre d’observateurs de « simple chambre d’enregistrement ».

    Les « élus du peuple », quand ils ne se distinguent pas par leur absence de l’hémicycle, ne sont, le plus souvent, intéressés que par leur confort et leurs privilèges. L’opinion retiendra qu’ils ont défendu leur salaire, mais ont très peu fait pour l’amélioration du pouvoir d’achat de leurs électeurs.

    A quoi sert une assemblée qui n’a jamais contrarié les pouvoirs publics et qui a rarement fait de propositions de lois ? Quelle est l’utilité d’une assemblée qui approuve systématiquement les décisions de l’Exécutif ? Des décisions ô combien contestées par la base ? A quoi servent les séances de questions orales si leur programmation intervient deux ans après leur formulation ? A quoi sert un député qui, même lorsqu’il dénonce les phénomènes de corruption, n’est pas écouté ? D’aucuns estiment que les deux dernières sessions de l’APN (celle de printemps et celle d’automne) figurent parmi les sessions les plus moroses et les plus pauvres en matière de législation. Ce sont carrément des sessions à blanc. Lors de la session de printemps, à l’exception de l’adoption, aussi bien par l’APN que par le Conseil de la nation, de la loi relative à la cybercriminalité ainsi que le plan d’action du gouvernement, aucun autre projet n’a fait l’objet de débat. Pis, la session d’automne, dont la clôture est prévue pour le 2 février prochain, n’a pas fait mieux. Hormis le projet de loi de finances 2010, aucun texte de loi n’a été proposé pour un éventuel débat. Pourtant, à l’ouverture de la session d’automne, le bureau de l’APN avait adopté un ordre du jour pour le moins « très riche » en ce qu’il comportait comme de nombreux projets et propositions de lois. Au total 14 projets. Ce faisant, l’on s’interroge sur le devenir de cette assemblée et sur les raisons d’une telle régression. Les avis des partis politiques composant cette assemblée divergent. Si les députés du RND et du FLN défendent mordicus le travail réalisé par les députés et les membres de l’Exécutif, le RCD affiche son mécontentement quant au rendement de cette assemblée « gérée par des incompétents » alors que le PT va jusqu’à demander sa dissolution pure et simple. Les personnes averties incombent cette situation au fait que l’Algérie n’a pas encore atteint le seuil démocratique acceptable en terme de culture politique et de gestion des affaires de l’Etat. Le député Taazibt, du Parti des travailleurs, est convaincu que, du point de vue politique, cette assemblée a démontré son inutilité.

    L’APN n’est pas au diapason de la vie sociale

     

    « Il n’y a pas de vie parlementaire au sens propre du terme. Il n’y a point d’initiative et celles prises ne sont pas encouragées », regrette Taazibt qui illustre ses propos par un exemple concret : le PT a proposé, lors de la session de printemps, l’abrogation de l’article 87bis du code du travail. Cette proposition a été acceptée dans un premier temps. Seulement, à l’ouverture de la session d’automne, cette proposition a été supprimée de l’ordre du jour sous prétexte que l’Exécutif allait élaborer un projet allant dans ce sens. Il est regrettable, explique le représentant du PT, que l’APN ne soit pas au diapason de la vie sociale. « Lors du débat sur la loi de finances 2010, le PT a proposé 55 amendements et le bureau de l’APN nous a censurés. L’APN est la continuité du pouvoir ; elle avalise seulement les projets de l’Exécutif », déplore le député. Le plus triste est de constater que l’APN refuse d’utiliser ses attributions constitutionnelles. En effet, la Constitution permet à l’APN d’initier un débat général sur des dossiers pertinents, malheureusement, ceux qui doivent influer ne font rien pour rendre cela pratique. « En 2008, nous avions demandé l’organisation d’un débat général autour de la question des privatisations, l’APN a refusé sous prétexte que le règlement intérieur de l’assemblée ne le permet pas. Nous exigeons depuis des années un débat sur le règlement intérieur afin de le rendre compatible avec la Constitution, en vain », explique M. Taazibt. Mais la question qui demeure posée est de savoir pourquoi l’assemblée est-elle descendue aussi bas. Pourquoi ce genre de tergiversations ? Pour les observateurs, les parlementaires de la Chambre basse n’ont rien fait pour se faire respecter, d’où l’indifférence de l’Exécutif et le mépris du citoyen à son égard. « Dans un pays qui se respecte, lorsqu’un député interpelle un membre du gouvernement, celui-ci répond dans l’immédiat. Chez nous, il faut attendre des années », s’insurgent les élus.

    Le problème de l’APN est lié au système politique

     

    Le député Belabes a rappelé que le RCD était le seul parti à avoir initié deux demandes de commission d’enquête (affaires Berriane et wali de Chlef) et le seul à avoir initié une question en plénière sur la situation sociale, notamment le pouvoir d’achat des Algériens. « Le président du perchoir nous a rappelés à l’ordre. Ceci explique que le député n’a pas le droit de sortir du cadre habituel », peste M. Belabes, qui fait remarquer qu’avant l’éclatement de l’affaire Sonatrach, le RCD a, dans l’enceinte de l’APN, demandé des comptes sur la particularité de Sonatrach qui empêche toute instance d’accéder au contrôle de sa gestion sans que cela ait trouvé le moindre écho. Les députés du RCD ont également attaqué une loi des finances destinée à cautionner une politique de prédation ; cela a provoqué des incidents qui ont abouti à une suspension de séance. Cette situation n’a pas inquiété les responsables. Tout se passe « comme si un compromis mou avait réduit la légitimité de l’activité politique au seul périmètre fixé par le système en place », note M. Belabes. Pour le RCD, le problème de l’APN est étroitement lié au système avec lequel il faut en finir de manière pacifique. « Nous revendiquons la tenue d’élections transparentes à tous les niveaux et sous la surveillance d’observateurs internationaux. Le président de l’APN, le président de la République, la majorité à l’APN... sont tous élus par la grâce de la fraude. Ce sont les incompétents qui dirigent l’APN d’où ce résultat médiocre », affirme le représentant du RCD. Le PT demande également la tenue d’élections transparentes. De l’autre côté, un député RND défend l’APN et l’Exécutif. « Le gouvernement n’a pas proposé de projets de lois parce qu’il était occupé à préparer le très ambitieux plan quinquennal 2010-2014 », a-t-il souligné, estimant que les élus étaient également occupés à régler les problèmes des citoyens au niveau de leurs wilayas respectives. Par ailleurs, pour certains observateurs, cette défaillance constatée n’incombe pas uniquement à l’APN, mais est partagée entre les députés et le gouvernement. Il est inadmissible d’installer des commissions qui chôment ; certaines n’ont jamais eu à traiter un projet car elles ont été mises en place à des fins purement politiques.

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  • De nouveaux éléments qui confirment l’ampleur du scandale

     

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    Les Algériens ne connaissent pas tous les dessous du scandale qui secoue, depuis plus de dix jours, Sonatrach, la mamelle du pays. Les nouvelles autour de cette grosse affaire de corruption sont distillées au compte-gouttes.



    La presse nationale rapporte, chaque jour, de nouveaux éléments qui confirment que le scandale est immense. Ainsi, le quotidien le Soir d’Algérie nous apprend, dans son édition du jeudi 21 janvier 2010, beaucoup de détails qui, jusque-là, étaient ignorés de tous. Dans un article, sous le titre « Scandale de Sonatrach : voici pourquoi Chakib Khelil savait », le Soir d’Algérie affirme d’emblée que « le président Bouteflika était au courant du déclenchement de l’enquête et qu’il l’aurait autorisée ». Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui avait affirmé récemment qu’il ignorait les détails de l’affaire, selon l’auteur de l’article, « se tenait quotidiennement informé de l’évolution du dossier, depuis le début des auditions des cadres dirigeants de Sonatrach (…) en septembre 2009 ». Le journal croit savoir que le ministre « se serait plaint auprès du chef de l’Etat d’un harcèlement dont il ferait l’objet, à travers l’audition des dirigeants de Sonatrach, par les services de sécurité ». « Ce à quoi Bouteflika aurait répondu qu’il était au courant de l’ouverture de l’enquête et qu’il fallait laisser les choses suivre leur cours normal », lit-on dans cet article. Citant des milieux proches du dossier, le Soir d’Algérie relève que « le nom du premier responsable du secteur revient dans la quasi-totalité des dossiers dans lesquels sont mis en cause des cadres dirigeants de Sonatrach ». Plusieurs marchés « juteux » auraient été attribués de gré à gré avec l’aval de Chakib Khelil. Le premier est celui des bouées flottantes du port de Béjaïa. Un marché confié à deux bureaux d’études, l’un appartenant au fils du PDG de Sonatrach et l’autre au fils d’un ancien PDG du CPA, en sa qualité de représentant d’une entreprise allemande spécialisée dans les équipements de sécurité.

    « Khelil serait au courant de tous les détails »

     

    « Ce qui constitue une violation du code des marchés publics qui stipule que le responsable d’une entité publique ne peut contracter un marché avec un proche direct », note-t-on dans le même article, en précisant de surcroît que « le marché a été facturé à des prix dépassant de loin ceux pratiqués sur le marché international ». L’exception devient une règle. L’octroi de marchés selon la formule de gré à gré s’étend ainsi à d’autres chantiers relatifs à la protection des pipelines et autres installations isolées de Sonatrach. « Les détachements de surveillance et de protection (DSP) constitués essentiellement de patriotes ont été dissous et remplacés par des sociétés de sécurité, dont les propriétaires sont loin d’être d’illustres inconnus, sur la base de la même formule de gré à gré et du sacro-saint impératif des plus brefs délais », rapporte aussi le Soir d’Algérie. Le même article cite encore le marché du gazoduc GK3 qui aurait été accordé « de gré à gré à la compagnie italienne Saipem ». Les enquêtes des services de sécurité s’étendent également, selon le quotidien El Khabar, à l’autorité de régulation des hydrocarbures. Dans un article publié mercredi dernier, sous le titre « Après Sonatrach, les enquêtes s’étendent à l’autorité de régulation des hydrocarbures », El Khabar précise que les services de sécurité ont ouvert une enquête « suite à des lettres internes au ministère de l’Energie et des Mines évoquant des pratiques illégales dans les filiales gaz et dérivés ainsi que dans les huiles et dérivés ». L’article évoque le non-respect de la loi du 22 avril 2002 obligeant les entreprises, publiques et privées, spécialisées dans le remplissage des bonbonnes de gaz, d’équiper ces dernières par des vannes de sécurité. Une obligation non respectée. Visiblement, c’est tout le secteur de l’énergie et des mines qui est touché par le tourbillon.



    Par Madjid Makedhi

     

  • « On ne peut pas imaginer une indépendance de la justice dans un système pourri »

     

     

    Entretien avec l’avocat et auteur du livre « Entre le palais et la justice »

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    - Votre livre qui vient de paraître aux éditions Coucou s’intitule Entre la palais et la justice. Sont-t-ils à ce point séparés ?

    La logique dit que le palais de justice est le seul endroit où doivent être rendues les décisions de justice en toute indépendance loin de toute pression. Mais ce que l’on remarque dans les faits, notamment lorsqu’il s’agit des affaires sensibles, les décisions de justice sont prises dans un autre endroit, loin du palais de justice. Je démontre cela à travers des affaires, que j’ai plaidées pendant 25 ans d’exercice de mon métier d’avocat, comment la justice est souillée par ceux-là mêmes qui sont chargés de la faire respecter. Je cite, entre autres, l’affaire des militants des droits de l’homme en 1985 devant la Cour de sûreté de l’Etat, l’affaire Sider, l’affaire des magistrats faussaires et beaucoup d’autres où l’on constate l’implication directe de l’exécutif et des services dans la prise de décision de la justice. Tout comme je montre aussi les insuffisances du système judiciaire algérien où des citoyens ordinaires sont victimes d’erreurs judiciaires sans qu’on vienne à leur aide.

    - Cela voudrait-il dire que l’indépendance de la justice en Algérie est un concept vidé de sa substance ?

    En une phrase, on ne peut pas imaginer une justice indépendante dans le cadre d’un système politique pourri. L’indépendance de la justice est une culture et une pratique permanente. Comment ose-t-on parler de l’indépendance de la justice lorsqu’on sait que le ministère de la Justice a adressé une note aux procureurs généraux leur demandant d’appliquer à la lettre les directives ministérielles, et que celui qui « rouspète » est passible d’une peine, car il est considéré comme « perturbateur et rebelle ». Comment peut-on dire que le juge est indépendant dans ce cas. Et je rappelle que cette note est à l’origine de beaucoup de dérives de la justice. Pour illustrer la dépendance de la justice de l’exécutif, je rappelle l’affaire Sider de Annaba, où c’est un directeur du ministère de la Justice qui ordonne le 17 février 1996 – une semaine après la note du ministre – au procureur de la République de la cour de Annaba de poursuivre en justice des cadres de Sider et il accuse nommément des responsables de la société, alors qu’un directeur du ministère n’a aucun droit d’agir ainsi, d’ailleurs même le ministre. Il ne suffit pas de décréter l’indépendance de la justice pour qu’elle le soit. Combien de juges ont été sanctionnés parce qu’ils avaient refusé de se soumettre aux directives et aux pressions de toutes parts. Je pense que l’indépendance de la justice passe nécessairement par une réforme radicale du système politique pour ne pas dire par le changement du système par un autre qui consacre la démocratie.

    - Mais les officiels se targuent d’avoir assuré l’indépendance de la justice grâce, notamment, à la réforme du système judiciaire. Qu’en pensez-vous ?

    Il y a un progrès sur le plan de la modernisation des infrastructures sans plus. Dire que la réforme de la justice a atteint cet objectif est totalement faux. Encore une fois, ce n’e sont pas les textes qui garantissent l’indépendance de la justice, mais plutôt une réelle indépendance du juge. Souvent ce dernier vient non pas pour juger, mais pour rendre un jugement pris à l’avance, en condamnant le prévenu en se basant uniquement sur le PV de l’enquête de la police judiciaire et sans preuve matérielle. Par ailleurs, la réforme ne viendra pas d’une commission de quatre-vingt personnes qui siègent au Club des Pins.

    - Selon vous, l’institution judiciaire est-elle affectée par la corruption ?

    Y a-t-il un secteur qui n’est pas gangrené par la corruption ! Il est clair que ce fléau a touché de plein fouet la justice. Parce que tout simplement la volonté politique d’éradiquer ce phénomène n’existe pas. Quand on lit dans les colonnes de la presse des affaires de détournement sans que la personne mise en cause saisisse la justice et que le procureur de la République ouvre une enquête. Ceci étant dit, il ne faut pas généraliser, nous avons des juges honnêtes et extrêmement compétents. Ce qui est dangereux avec la corruption qui touche le secteur de la justice, c’est qu’elle pousse le citoyen à perdre confiance en cette institution. Cela conduit vers la perte de l’Etat et y va de sa crédibilité. Le pouvoir ne peut convaincre qu’avec des actes concrets et prouver sur le terrain que la loi est au-dessus de tout le monde.

    - Mais le président de la République a promis, à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, la création d’une commission pour lutter contre la corruption...

    Encore, après la loi de février 2006, il parle d’une commission de lutte contre la corruption. La lutte contre ce fléau ne se fait pas à travers des textes de loi seulement, si la volonté politique ne suit pas. On parle de lutte contre la corruption lorsque la police judiciaire n’est pas soumise aux directives mais plutôt à la loi. Ils peuvent nous dire que la corruption existe partout dans le monde, certes, mais chez nous elle est générale et généralisée. Les quelques dossiers qui atterrissent chez la justice sont destinés à tromper l’opinion et montrer à l’étranger l’image d’un pays qui lutte contre la corruption. Mais cela ne trompe personne.

    - Vous parlez aussi dans votre livre de la peine de mort...

    Il faut ouvrir, dans l’immédiat, un débat national sur ce sujet qui permettra aux différentes catégories de la société d’exprimer leurs points de vue. Ma position là-dessus est claire, je suis pour l’abolition de la peine de mort, au moins pour trois raisons : dans le cas où il y a erreur dans le jugement rendu, on se donne la possibilité de se rattraper et d’éviter l’exécution d’une personne condamnée à mort à tort. L’Etat ne doit pas reproduire le même comportement que celui du criminel condamné. Je suis contre cette peine, d’autant plus que la justice n’est pas indépendante dans le sens de la Déclaration universelle des droits de l’homme et les conventions internationales ayant trait à une justice équitable.

     

    Par Hacen Ouali

     

  • Mohamed Ras El Aïn. Ancien premier responsable du Syndicat national des magistrats (SNM)

     

    Mohamed Ras El Aïn. Ancien premier responsable du Syndicat national des magistrats (SNM)

    « Le rapport de la commission de réforme de la justice est vidé de son sens »

    Mohamed Ras El Aïn, 58 ans, est avocat à El Eulma (Sétif). Il était président de la cour d’Alger et premier responsable du Syndicat national des magistrats (SNM) avant d’être radié en février 2004 suite à son opposition à ce qui sera qualifié par la suite de « justice de nuit » dans l’affaire de validation du 8e congrès du FLN. Aujourd’hui, il a choisi de sortir de son silence pour apporter sa contribution et ouvrir la voie à un débat.

    - Contre la satisfaction du ministre de la Justice, le président de la commission de réforme de la justice, Mohand Issad, a parlé d’échec de cette réforme. Qu’en pensez-vous ?
    - Avant de répondre, je me permets de poser la question suivante : pourquoi a-t-on décidé de réformer la justice en 1999 ? Est-ce que cette opération, et nous sommes en 2007, a atteint ses objectifs ? Je crois que la réforme a été décidée à partir d’une analyse précise de la réalité de la justice en Algérie, qui a prouvé que cette dernière est devenue incapable d’assumer son rôle de protection de la société et des libertés et garantir les droits fondamentaux de tous et de chacun, comme le veut la Constitution. Les causes sont d’abord les textes de loi, ensuite les outils d’organisation et de gestion, celles dues à la déstabilisation des valeurs de justice et, enfin, il y a les causes dues aux autres institutions de l’Etat. Telles sont les motivations de la réforme, mais réformer qui et quoi ? Est-ce que l’opération vise la justice comme institution ou alors comme valeur aux dimensions humaines ou bien les deux à la fois ? Je crois que s’il s’agissait de réformer la justice du point de vue de la liaison et l’indépendance de l’autorité judiciaire des autorités législative et exécutive, je pense que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en tant qu’institution constitutionnelle, c’est lui qui démolit les institutions de l’autorité judiciaire, par conséquent, juger l’autonomie ou non de cette autorité est déterminé par les aspects extérieurs de cette autonomie et le rôle joué en tant qu’autorité parallèle : autonomie du siège, autonomie financière, autonomie de gestion et autonomie de la décision. S’il s’agissait de la justice en tant que valeur philosophique, humaine et morale, il faudrait que l’objectif soit basé sur le côté humain représenté par le juge. Pour que le juge soit qualifié à émettre des jugements justes, il faut qu’il soit immunisé et indépendant et le mécanisme qui garantit son autonomie est en premier lieu le CSM, qui doit lui-même être indépendant des autorités législative et exécutive par la force de la loi pour ainsi le prémunir contre toutes les formes de pression, notamment celles liées à ces relations en tant que membre de la société. A travers ces conceptions et la réalité actuelle de la justice et au vu des mécanismes proposés par la commission de réforme de la justice, il est clair que ces réformes ont été vidées de leur sens. Cela peut paraître sévère, mais si on se réfère aux recommandations liées au CSM pour son autonomie et son émancipation, on voit qu’elles n’ont pas été appliquées ; voyez la quantité d’affaires traitées par les juges et posez la question aux justiciables à quelle heure ils peuvent être convoqués la nuit pour être jugés. On doit donc s’interroger : qui bloque les résultats du travail des hommes et des femmes de la commission de réforme de la justice ? 
    - Le ministre a déclaré aussi que les magistrats mutés n’ont pas fait les frais de sanctions déguisées…
    - La non-indépendance du CSM comme aspect de la dichotomie entre les autorités et ses influences sur l’autonomie du juge par la non-consécration de son immunité légale par sa radiation, sa mutation en introduisant le concept de mutation pour l’intérêt et l’absence de multisyndicalisme sont des indices qui prouvent que le juge vit toujours sous pression et l’histoire est témoin que certains juges ont dit ce qu’ils pensent avec honnêteté et ont été confrontés non seulement à la mutation mais ont été radiés carrément. Peut-on parler d’immunité du juge après cela ? 
    - Au milieu de ces débats et polémiques sur la justice, la classe politique, les intellectuels et la société civile sont restés muets. Cela est-il dû au rétrécissement des libertés ?
    - L’autonomie de la justice en tant que fondement de l’Etat démocratique a des retombées non seulement sur le juge mais aussi sur les libertés fondamentales. Par conséquent, l’indice par lequel on peut juger si la justice est indépendante ou pas est d’analyser à quel point ces libertés sont développées au sein de la société. Par là est soulignée l’importance du rôle de la justice qui devient l’affaire de tous. Une affaire publique où tout le monde a le droit de consulter l’opération et ainsi personne n’a le droit d’être le seul tuteur de cette structure sensible. Par la suite, ce sera à la justice d’être à l’écoute de la société puisque ses jugements sont donnés au nom du peuple. 
    - Que pensez-vous de l’activité du CSM, des voix parlent de limitation de sa mission décisionnelle au profit d’une fonction consultative ?
    - Le CSM, en tant qu’institution constitutionnelle consacrant l’indépendance de la justice des autres institutions, est chargé de désigner les juges, les muter et suivre leur carrière professionnelle, donc c’est lui le garant de l’indépendance du juge, mais ce qu’on remarque c’est que jusqu’à aujourd’hui, le CSM n’a pas de siège et le poste de vice-président, conformément au statut, revient au ministre de la Justice au lieu du premier président de la Cour suprême tel que recommandé par le rapport de la commission de réforme de la justice. Son bureau permanent est présidé par le ministre de la Justice et son secrétaire est désigné aussi par le ministre. Le conseil a été éloigné de la désignation des présidents de la Cour suprême, du Conseil d’Etat et des présidents de cours et tribunaux administratifs, par conséquent ces derniers ne sont plus soumis à la liste de préqualification à ces postes. Le fait que ces magistrats ne passent pas par le CSM dans leur désignation, d’autant qu’ils sont les plus qualifiés à suivre les carrières des juges au niveau national, a vidé ce conseil de son rôle essentiel et ce qui se dit du CSM se dit du juge, puisqu’au lieu de la création d’une loi qui renforce le statut de la magistrature de 2004, qui a consacré la dépendance du juge, non pas du CSM mais de l’autorité exécutive, avec la création (article 49) du statut de la magistrature, on a créé des postes spécifiques, qui sont le président de la Cour suprême et le Conseil d’Etat, les présidents des cours de justice, les procureurs généraux et les présidents des tribunaux administratifs, auxquels on a confié la mission de noter les juges et de suivre leurs carrières professionnelles en vertu d’un décret présidentiel, sans consulter le CSM, contrairement aux recommandations de la commission de réforme de la justice. Cet article a créé, primo, une distinction entre les juges, sachant que les membres de l’autorité judiciaire sont les magistrats juges, les procureurs et les délégués. Secundo, la catégorie des postes spécifiques trouve son concept au sein de la Fonction publique. Tercio, avoir recours à ces postes, sachant que la désignation dans ces cas n’est pas soumise au CSM, est considéré comme lié à l’appareil exécutif, par conséquent c’est devenu un facteur de pression sur les juges parce que les chargés de ces postes sont responsables du reste des juges. Au lieu de lever la tutelle sur le juge, on remarque le retour des circulaires comme la 1308 datée du 27 octobre 2003 qui ordonne aux présidents des cours et aux procureurs généraux de ne pas reporter plus de 5 fois les affaires civiles et plus de 3 fois les affaires pénales. Ceci est contraire à l’article 147, entre autres, de la Constitution et une violation de l’indépendance de la justice par le représentant de l’exécutif qui est le ministre de la Justice et, enfin, elle est en opposition avec la loi parce que ni le code de procédure civile ni le code de procédure pénale ne précisent une échéance pour juger une affaire. Plus que cela, c’est une violation des prérogatives de l’autorité législative comme le veut l’article 122 de la Constitution. 
    - Dernière question, l’appareil judiciaire a-t-il fonctionné normalement dans l’affaire Khalifa ?
    - Je crois que la procédure de jugement de cette affaire s’est déroulée selon les règles ordinaires et tant qu’elle est toujours en cours, je ne peux m’exprimer là-dessus.

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  • L'INCROYABLE SILENCE DU POUVOIR ALGERIEN

     

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    Les très graves scandales de corruption qui défraient la chronique donnent l’impression de laisser imperturbable le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Pourtant, les affaires révélées par la presse ne sont pas des moindres. Par leur ampleur, elles risquent de déstabiliser sur le long terme un pays déjà très affaibli par le terrorisme islamiste et, qui plus est, est montré du doigt sur la scène internationale pour sa gabegie, l’incompétence de ses dirigeants et sa perte de crédibilité. Une situation qu’il n’avait pourtant pas connue dans les années 1990, alors que les caisses de l’Etat étaient vides, qu’il était presque en état de cessation de paiement à cause de la dette et que le GIA et l’AIS imposaient leur horrible loi à travers toute l’Algérie.

    Le chef de l’Etat aurait dû sortir de sa réserve pour diverses raisons, la première étant qu’il est le premier magistrat du pays. Mais surtout, les ministres impliqués dans ces scandales font partie de ces hommes qu’il a lui-même ramenés, parfois de l’étranger. Saïd Barkat, dénoncé par Al Khabar Al Ousbouî pour sa gestion douteuse du PNDA lorsqu’il était ministre de l’Agriculture ? Silence radio. C’est un ami du Président qui n’est apparu sur la scène politique qu’en 2000. El Watan révèle qu’un truand international, trafiquant d’armes de son état, a failli assister à une réunion interministérielle avec MM. Abdellatif Benachenhou, ministre des Finances, Chakib Khelil, ministre de l’Energie et PDG de Sonatrach, Mohamed Bedjaoui, ministre des Affaires étrangères et enfin Amar Ghoul, ministre des Travaux publics.

    Finalement, l’homme a été écarté. Est-ce une atteinte à la sécurité nationale ? La justice, prompte à s’autosaisir pour poursuivre un journaliste quand elle le juge ses écrits diffamatoires, est entrée dans un coma total. Aucune autre autorité ne s’est manifestée pour essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de cette incroyable affaire. La Présidence, surtout, aurait dû s’en inquiéter parce que les hommes cités font partie du premier cercle présidentiel. Bouteflika a préféré garder le silence, une attitude qu’il a déjà observée dans d’autres scandales qui ont touché les institutions nationales comme les affaires Khalifa, BCIA, BCR doublée celle-là d’une affaire d’espionnage dans laquelle était impliqué le principal accusé, Ould Kaddour, qui est aujourd’hui en liberté.

    La corruption a pris des dimensions inégalées depuis une dizaine d’années et, dans chaque cas, l’entourage direct du Président est cité. Pourtant, jamais il n’y a eu de sanction, ce qui était apparu comme un encouragement à la rapine et à la dilapidation des biens de l’Etat. A croire que le système a décidé de faire de la corruption un moyen de gouvernance pour neutraliser ceux qui sont en haut de l’appareil. Même si cela devait pourrir toute l’Algérie et l’enfoncer définitivement afin qu’elle ne se relève jamais.

    C’est malheureusement ce qui est en train de se produire. Et les grands corrompus ont assuré d’ores et déjà leur avenir de l’autre côté de la Méditerranée. Cela s’appelle un complot. C’est peut-être pour cette raison que Bouteflika n’a rien à dire aux Algériens.



    Par Tayeb Belghiche

     

  • Scandales à répétition à Algérie Télécom 23-01-2010

     

    Algérie / Qatar : Le président du Conseil des ministre de Qatar en visite samedi à Alger. -     Hydraulique / Gestion : Lancement d'un programme de réhabilitation des infrastructures hydrauliques. -     Energie / Salon : Une centaine d'entreprises au salon international "Hassi Messaoud industries" -     Division I / Match avancé : Le CABBA tombe lourdement à Alger. -     Energie : Le premier parc éolien d'Algérie sera installé à Adrar. -     Algérie / Séisme : Une secousse de magnitude 3,3 enregistrée à Dellys. -     Algérie / ONU : Le Professeur Nourredine Amir réélu pour un troisième mandat au CERD -     Travaux Publics : Réception en juin 2010 du tronçon Lakhdaria-Boumerdes, via le tunnel de Boudarbala. -     CAN 2010 / Primes : Déjà 30 000 euros de prime pour les coéquipiers de Saïfi. -     Pharmaciens / UMA : Premières journées du conseil de l'inter-ordre des pharmaciens maghrébins le 6 février à Tunis. -     Habitat / Prévision : Lancement de la réalisation de plus de 169.000 logements en 2010 annonce Nouredine Moussa. -     Infrastructures aéroportuaires : La nouvelle aérogare d'El Meneaa livrée fin 2010. -     Algérie / Banque Mondiale : La BM prévoit une nette hausse de la croissance de l'Algérie pour 2010. -     Automobile / Importation : Baisse de 23,64% des importations de véhicules en Algérie en 2009 selon les Douanes algériennes. -     Conflit d'El Hadjar : Reprise du travail au complexe sidérurgique Arcelor Mittal de Annaba -     Algérie / Haïti / Séisme : Un million de dollars de don humanitaire d'urgence pour les sinistrés d'Haïti -     Finances : Le taux bancaire bonifié pour les PME favorisera la compétitivité selon l'ABEF. -     Hydraulique : Le taux de remplissage des barrages augmenté à 64% à la mi-janvier. -     Accident de la circulation : 4 morts et 31 blessés dans des accidents de la route pour la seule journée du mardi. -     Assurances / Chambres de commerce : Une convention-cadre envisagée entre la CAAR et 17 CCI. -

    Quand la cupidité met en danger la sécurité nationale

    Scandales à répétition à Algérie Télécom

    Par Amar Rafa 

    Algérie Télécom, l’opérateur historique de téléphonie fixe, connaît depuis une décennie des scandales financiers à répétition. Malversations, transactions douteuses et détournements de lignes téléphoniques au profit d’El Qaïda sont les griefs retenus par la justice à l’encontre de cinq P-DG qui se sont succédé à sa tête depuis 2004. A dire vrai, la série d’affaires portées devant l’opinion publique, par médias interposés, n’est que la partie visible de l’iceberg. Le cas du détournement de lignes téléphonique au profit d’un réseau d’El Qaïda à Annaba, à ce titre, est édifiant.  
    Des investigations menées par les services de sécurité, en étroite collaboration avec Interpol, avaient, en effet, permis de mettre au jour les activités des membres d’un réseau terroriste international et leur arrestation. Cette affaire, qui remonte à 2005, met en cause des employés d’Algérie Télécom, pour avoir détourné l’une des lignes au profit d’étudiants yéménites inscrits à l’université d’Annaba, en relation avec le réseau El Qaïda. L’enquête a montré que des milliers d’appels avaient été passés vers plus d’une dizaine de pays, dont l’Arabie saoudite, l’Iran et le Yémen. Le montant des communications piratées avoisine 5 milliards de centimes, puisqu’une facturation détaillée d’une seule des lignes téléphoniques piratées fait état de 12 millions de dinars pour une période d’un mois. Une cinquantaine de personnes, entre cadres, techniciens et témoins, sont impliquées. Statuant dans l’affaire, le juge d’instruction de la 2e chambre près le tribunal d’Annaba a placé sous contrôle judiciaire un deuxième responsable d’Algérie Télécom. Poursuivi dans cette affaire scandaleuse qui avait défrayé la chronique durant l’été 2005, cet ancien directeur de l’unité opérationnelle des télécommunications (UOT) d’Algérie Télécom à Annaba, à la retraite depuis deux ans, et un ancien directeur d’une agence Actel Annaba chargé de la sécurité régionale au niveau de la direction territoriale des télécommunications (DTT) dans cette même wilaya, ont été mis sous contrôle judiciaire. Plusieurs délits ont été retenus dans cette affaire, dont la dilapidation des deniers publics et le détournement des biens de l’Etat à des fins subversives.  A Algérie Télécom, les scandales se suivent et ne se ressemblent pas. Sur la kyrielle de dirigeants qui ont eu maille à partir avec la justice, certains ont été condamnés à de lourdes peines de prison dans des affaires liées à des dilapidations de «dépenses publiques», d’autres de transaction immobilière douteuse ou de «malversation» liée elle aussi au non-respect des codes des marchés. Selon d’autres informations rendues publiques, Algérie Télécom satellite (ATS), la filiale d’AT, a également fait l’objet d’une enquête au sujet des transactions douteuses, d’une valeur de plus de 2 milliards de dinars sans passer par l’avis d’appel d’offres obligatoire, avec une entreprise étrangère, WMC SAT, qui détient des filiales en Algérie. S’ensuivirent d’autres scandales qui ont éclaboussé Algérie Poste, dont celui des sacs bourrés d’argent retrouvés au niveau d’un bureau de poste de Blida qui ont éclaboussé le staff dirigeant d’Algérie Poste, en plus des receveurs de certains des plus importants bureaux de poste de la capitale. Ce n’est pas fini. Sur la base de plaintes de citoyens, surpris de recevoir des factures de téléphone «salées», les services de police ont mis à nu plusieurs affaires de malversation mettant directement en cause des cadres et personnels de Mobilis et d’Actel dans des opérations de piratage de lignes téléphoniques. En plus du préjudice financier qu’entraîne cette succession d’affaires, il s’avère que la cupidité peut, parfois, dépasser toutes les limites, au point même de constituer un danger pour la sécurité nationale. En ce sens, le déballage de ces affaires ne se limite pas au seul mérite d’avoir mis à nu les lacunes dans la gestion de cette entreprise, qui aurait dû se prémunir contre ces tricheries nuisant à son image de marque. Il pose, en réalité, la problématique de sécuriser ce genre d’entreprises stratégiques contre de telles pratiques qui menacent la sécurité nationale. Que l’affaire du détournement des lignes téléphoniques mette en jeu un réseau dormant d’El Qaïda souligne la nécessité de prendre en charge la sécurité des entreprises névralgiques contre ce genre de pratiques maffieuses, qui, à la longue, peuvent se révéler une source de concussion avec l’ennemi et un champ ouvert à l’intelligence étrangère.

     

  • LES CHEVAUX PRATICIEN .

    850095760.jpgMême les chevaux, Khouya ! Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr Dernière minute. Nous apprenons à l’instant qu’un léger remaniement ministériel serait imminent. Tayeb Belaïz devrait être remplacé à la tête du ministère de la Justice par… … Chakib Khelil ! Wallah ! Juré, promis ! Je n’invente rien ! C’était en page deux d’ Al Khabar, édition d’hier mercredi. Un scandale sur le point d’éclater à la Société hippique. Ya bouguelb ! Même les chevaux, «laâwad», n’échappent pas à la pandémie de corruption qui gagne le pays. Qui le gagne plus vite que la grippe A, c’est certain. Dans cette même page deux d’un des plus grands quotidiens algériens d’expression arabe, on apprend aussi qu’un autre scandale pendrait au nez de l’Office des droits d’auteur. Là, il s’agirait – j’utilise le conditionnel — de falsification de documents. Ben dis-donc ! Ça me traumatise. Je suis invité ce week-end à assister à un colloque littéraire. Eh bien, je me tiens déjà le ventre. Et je suis aux aguets. Qui me garantit que les nanas et les mecs qui se succéderont à la tribune pour nous éblouir de leur savoir n’ont pas trempé dans un énorme trafic pour pouvoir venir haranguer, comme ça, toute une salle ? Désolé de le dire, mais je n’ai plus confiance en personne. Tout critique qui viendra me parler de Camus est suspect à mes yeux. Je regarderai désormais autrement les chercheurs qui présenteront leurs travaux sur Kateb. Et je me méfierai comme de la peste des fiches de lecture sur le dernier opus de Yasmina Khadra. Y a de la corruption partout, même dans les belles lettres. Je ne vous dis pas non plus le regard sévère et menaçant dont je darderai les amis des chevaux qui tenteront de me convaincre que ces bestioles-là sont nobles, que l’hippisme est un art sublime. A partir d’aujourd’hui, le moindre hennissement à portée de mes oreilles m’obligera à appeler la brigade financière. D’ailleurs, je n’ai pas attendu pour réagir. Souffrant d’une faiblesse passagère, je suis allé consulter mon généraliste. Et vous savez ce qu’il a osé me prescrire, cet enfoiré de véreux ? Il m’a conseillé de manger de la viande chevaline pour me retaper. Illico presto, ni une ni deux, je l’ai dénoncé. Faut pas me prendre pour un gogo. Manger de la viande de chevaux par les temps qui courent ? A d’autres, coco ! Ça sent le piège, la brigade économique, le juge et le mandat de dépôt au bout. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.

  • tout ce que vous dite mr barkat est faux

    le rattage de la vaccination est le fruit de votre implication de l'achat du vaccin sans consulte' le 1er responsable de l'institut pasteur et son adjoint que vous avez limoger ensuite.vous avez traiter la premiere fois les praticiens de voyou et la secondes de chien , vous navez pas le respect de vous meme, comment oseriez vous  representer la corporation de chien si vous ete le plus grands de tous aboyant sur tous ce qui a affaire aux medecin ,sinon demissionez ,vous meritez pas ce poste ,on a marre du rafistolage , celui qui ne sait pas parlez n'est pas de notre, bezef ya barakat si vous avais un peu dignite' quitez votre poste, c'est la corporation qui vous le dis  ,a l'ere internet et fibre optic, tout le mondes a su ce que vous faite a la corporation et il vont pas oublier votre nom  qui porte malheur heureusement les docteur algerien sont partout dans le monde si par malheur vous tomber entre leur mains ,malheur, le serment d'hypocrate ne vous seras pas en votre faveur, mais dirons la fatiha . le praticien resumons nous ,que demande t'il qui soit respectez, le travail dans la dignite' ,salaire consequent  selon ses besoin  .tout a ete' augmenter les prodiut de premiere necessite', tous les ans il ya augmentation , depuis 20 ans le praticien n'apas ete' augmenter. j'aimerais vous voir pratiquer dans la sante' publique avec 300 euro par mois pardis , on n'est pas d'accords,  c'est nous le partenaire sociaux  le snpsp ,pas UGTA maison, bien fait pour ta tronche de kfafa. jusqua la satisfaction de tous nos revendications a vous de voir ,greve  c'est nous les boeufs c'est vous la charue .imagessinge.jpg4.jpg

  • Le personnel médical tance Barkat 21 Janvier 2010

    4.jpgLe personnel médical tance Barkat 21 Janvier 2010 Hier matin, le centre hospitalo-universitaire Mustapha-Bacha, à Alger, a été pris d’assaut par une centaine de médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens dentistes et pharmaciens, tous regroupés pour protester, unanimement, contre leur situation socioprofessionnelle «inchangée». Ils étaient nombreux à répondre favorablement au mot d’ordre de la protestation de leurs syndicats respectifs, le Snpsp et le Snpssp. Outre les ponctions sur salaires et autres intimidations de la part du ministre de la Santé, les blouses blanches ont exprimé leur vive colère suite aux propos «insultants», selon eux, qu’aurait tenu le ministre lors d’une réunion avec ses collaborateurs. «Nous nous sommes rassemblés aujourd’hui pour la dignité du médecin, avant toute autre chose», nous a lancé fermement le groupe de grévistes. «Comment a-t-il pu insulter le corps médical alors qu’il a lui-même excercé la médecine par le passé ?» se sont-ils interrogés. En outre, réagissant aux accusations du ministre, qui les accuse d’être à l’origine du boycott de la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1, les médecins ont dénoncé ces propos affirmant qu’ils n’ont, à aucun moment, déconseillé aux citoyens de se faire vacciner. «Il n’a pas à nous faire supporter le fiasco de la campagne de vaccination», ont-ils protesté. Présent sur les lieux, le président du Snpsp, le docteur Merabet Lyes, a affirmé que ce rassemblement s’inscrit dans le cadre d’une coordination syndicale avec le Snpssp avec lequel ils partagent les mêmes problèmes et les mêmes revendications. «Ça fait deux mois qu’on est en grève et le ministère de la Santé nous tourne toujours le dos. La tutelle ignore nos droits, c’est inacceptable», a-t-il dit. De leur côté, les médecins grévistes ont affirmé à l’unanimité que cette indifférence des pouvoirs publics, affichée quant à leur situation, et jugée «lamentable», et ne fait qu’aggraver la situation. «la santé publique en danger», «pour un statut digne et un salaire de dignité», étaient, entre autres, les slogans inscrits sur les pancartes brandies, hier, par les grévistes durant plus d’une heure. Ils réclament, en effet, la prise en charge de leurs revendications, en tête la révision du statut particulier du praticien et spécialiste de la santé publique, tout en rejettent le statut promulgué par la tutelle et publié dans le Journal officiel sans l’accord du partenaire social. Ils demandent également l’installation d’une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l’application du décret relatif à l’aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. Pour sa part, le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi, a réaffirmé sa détermination à continuer leur lutte, quels que soient les moyens utilisés pour tenter de casser le mouvement. Il a indiqué que de nombreux sit-ins régionaux ont été également tenus hier au niveau des CHU d’autres wilayas. Par ailleurs, cette protestation du personnel médical a été, rappelons-le, largement soutenue par les partis politiques, en l’occurrence, le PT, Hamas, le RCD et le FLN. D’ailleurs, les représentants du Hamas et PT ont marqué le rassemblement d’hier par leur présence. «Il est temps de réhabiliter ce corps et de répondre à leurs revendications, car cette contestation n’est en faveur ni du citoyen ni de l’État», a soutenu Mansour Mourad, député du PT. A. B. Par : Amel Benhocine

  • Les praticiens de la santé poursuivent leur grève dans l’indifférence

     

    Travaux Publics : Réception en juin 2010 du tronçon Lakhdaria-Boumerdes, via le tunnel de Boudarbala. -     CAN 2010 / Primes : Déjà 30 000 euros de prime pour les coéquipiers de Saïfi. -     Pharmaciens / UMA : Premières journées du conseil de l'inter-ordre des pharmaciens maghrébins le 6 février à Tunis. -     Habitat / Prévision : Lancement de la réalisation de plus de 169.000 logements en 2010 annonce Nouredine Moussa. -     Infrastructures aéroportuaires : La nouvelle aérogare d'El Meneaa livrée fin 2010. -     Algérie / Banque Mondiale : La BM prévoit une nette hausse de la croissance de l'Algérie pour 2010. -     Automobile / Importation : Baisse de 23,64% des importations de véhicules en Algérie en 2009 selon les Douanes algériennes. -     Conflit d'El Hadjar : Reprise du travail au complexe sidérurgique Arcelor Mittal de Annaba -     Algérie / Haïti / Séisme : Un million de dollars de don humanitaire d'urgence pour les sinistrés d'Haïti -     Finances : Le taux bancaire bonifié pour les PME favorisera la compétitivité selon l'ABEF. -     Hydraulique : Le taux de remplissage des barrages augmenté à 64% à la mi-janvier. -     Accident de la circulation : 4 morts et 31 blessés dans des accidents de la route pour la seule journée du mardi. -     Assurances / Chambres de commerce : Une convention-cadre envisagée entre la CAAR et 17 CCI. -     Théâtre / Décès : "El-Guerab" s'est tu...(Hommage à Belmokadem) -     Patrimoine / Classement : Une dizaine de sites et monuments historiques à Tlemcen proposée au classement. -     Accident de la circulation : 6 morts et 28 blessés dans des accidents de la route pour la seule journée du lundi. -     CAN 2010 : Les "Verts" à Cabinda deux jours avant leur quart de finale déclare Raouraoua. -     Algérie / Vietnam : L'Algérie disposée à promouvoir une coopération "ambitieuse" avec le Vietnam affirme Ziari. -     Explosion de gaz à Alger : Quatre morts et 14 blessés à la cité Chevalley du quartier de Climat de France selon un nouveau bilan. -     CAN 2010 : Qualification sans saveur de l'Algérie face à l'Angola et se hisse en quarts de finale. -

    Ni les pouvoirs publics ni la société civile n’agissent face à cette situation qui degenerent au pourissement de la situation ,ca veut dire que les pouvoirs publiques,s'en fichent de la population, leur sante c'est leurs dernier de leur soucis dans une republique bananiere gerer par des incompetents en puissance volent et pillent a leurs guise, l'argent des algeriens ' chakib et sonatrach  et ghoul avec l'autoroute ect....... et le medecin dans tout ca  300euro par mois meditez sur ca.

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    Praticiens et praticiens spécialistes de la santé publique sont en grève illimitée depuis le 21 décembre 2009 pour les premiers et le 5 janvier 2010 pour les seconds, mais le mouvement se déroule pratiquement dans l’indifférence totale, aussi bien des pouvoirs publics que de la société civile, qui ne cherchent ni à comprendre les raisons de cette protestation ni à s’y impliquer de façon à aider les grévistes à faire entendre leur voix. C’est comme si ce mouvement ne les intéressent nullement. De nombreux citoyens, devrions-nous le reconnaître, boudent les structures publiques depuis des années, ne leur faisant plus confiance. D’autres prennent leur mal en patience, supportant les défaillances, les négligences et le mépris sans mot dire. La société civile n’agit pas. 
    Très peu de personnes expriment leurs positions… La majorité des associations se manifestent pendant les rendez-vous électoraux… pour des visées purement politiciennes. Celles qui militent réellement pour le bien des malades, des nécessiteux, des personnes en danger moral et physique agissent dans un champ d’action restreint, faute d’argent, d’engagement, mais surtout d’assise politique. Pour revenir à la grève des praticiens et praticiens spécialistes de la santé publique, qui n’en sont pas à leur première action de protestation, le mouvement semble durer dans le temps bien que le taux de suivi reste mitigé, pour ne pas dire faible, si l’on en juge par l’ambiance générale dans les CHU, les EHS, les polycliniques et les dispensaires des villages et de quartiers. Les piquets de grève ne sont pas quotidiens, les affiches et les banderoles annonçant le mouvement ne sont pas visibles dans les structures hospitalières… En somme, rien n’indique que le corps médical est en grève sauf lorsqu’on interpelle une blouse blanche et on lui pose la question. Là encore, la réponse est : «Certains sont en grève, d’autres non». Aucune cellule n’est mise en place pour le suivi de cette action protestataire ni au niveau des hôpitaux ni au niveau du ministère de tutelle (ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière). Donc, pas de chiffres qui reflètent la réalité du terrain. Le ministère se mure dans le silence comme si de rien n’était. Pourtant, si jamais le mouvement se durcissait -comme cela a été le cas dernièrement dans la zone industrielle de Rouïba, après la grève de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI)- il pourrait faire tache d’huile. Et, comme toujours, c’est le simple citoyen qui en pâtira, si ce n’est déjà le cas.

     

  • Les blouses blanches menacent d’investir la rue,malgres etat de siege

     

    Travaux Publics : Réception en juin 2010 du tronçon Lakhdaria-Boumerdes, via le tunnel de Boudarbala. -     CAN 2010 / Primes : Déjà 30 000 euros de prime pour les coéquipiers de Saïfi. -     Pharmaciens / UMA : Premières journées du conseil de l'inter-ordre des pharmaciens maghrébins le 6 février à Tunis. -     Habitat / Prévision : Lancement de la réalisation de plus de 169.000 logements en 2010 annonce Nouredine Moussa. -     Infrastructures aéroportuaires : La nouvelle aérogare d'El Meneaa livrée fin 2010. -     Algérie / Banque Mondiale : La BM prévoit une nette hausse de la croissance de l'Algérie pour 2010. -     Automobile / Importation : Baisse de 23,64% des importations de véhicules en Algérie en 2009 selon les Douanes algériennes. -     Conflit d'El Hadjar : Reprise du travail au complexe sidérurgique Arcelor Mittal de Annaba -     Algérie / Haïti / Séisme : Un million de dollars de don humanitaire d'urgence pour les sinistrés d'Haïti -     Finances : Le taux bancaire bonifié pour les PME favorisera la compétitivité selon l'ABEF. -     Hydraulique : Le taux de remplissage des barrages augmenté à 64% à la mi-janvier. -     Accident de la circulation : 4 morts et 31 blessés dans des accidents de la route pour la seule journée du mardi. -     Assurances / Chambres de commerce : Une convention-cadre envisagée entre la CAAR et 17 CCI. -     Théâtre / Décès : "El-Guerab" s'est tu...(Hommage à Belmokadem) -     Patrimoine / Classement : Une dizaine de sites et monuments historiques à Tlemcen proposée au classement. -     Accident de la circulation : 6 morts et 28 blessés dans des accidents de la route pour la seule journée du lundi. -     CAN 2010 : Les "Verts" à Cabinda deux jours avant leur quart de finale déclare Raouraoua. -     Algérie / Vietnam : L'Algérie disposée à promouvoir une coopération "ambitieuse" avec le Vietnam affirme Ziari. -     Explosion de gaz à Alger : Quatre morts et 14 blessés à la cité Chevalley du quartier de Climat de France selon un nouveau bilan. -     CAN 2010 : Qualification sans saveur de l'Algérie face à l'Angola et se hisse en quarts de finale. -

    le sit-in organisé hier est qualifié de réussite

    Les blouses blanches menacent d’investir la rue

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    Photo : M. Hacène

    Par Nabila Belbachir 

    Les praticiens et praticiens spécialistes de la santé persistent et signent. Généralistes, spécialistes, pharmaciens et dentistes sont déterminés à durcir leur action et veulent à tout prix faire valoir leurs droits socioprofessionnels auprès des pouvoirs publics. Ayant déjà eu recours à plusieurs actions de protestation, les initiateurs de ce mouvement de grève, à savoir le Syndicat national des praticiens de santé publique  (SNPSP) et  le syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), ont observé, dans la matinée d’hier, leur premier sit-in dans l’enceinte du CHU de Mustapha Pacha, à Alger, une façon de rendre visible leur mécontentement. Environ 2 000 médecins, venus de 12 wilayas du centre du pays ont occupé l’hôpital central de la capitale. Venus de Béjaïa, d’Annaba,  de Blida, de Tizi Ouzou, de Tipasa, de Aïn Defla, de  Boumerdès, à l’instar de ceux d’Alger et de quatre autres wilayas du pays, les praticiens et praticiens spécialistes veulent coûte que coûte faire entendre leur voix,  tout en mettant à exécution un plan d’action de protestation au sein du CHU. Des rassemblements similaires ont également eu lieu hier à la même heure,  dans d’autres wilayas du pays, en guise de solidarité, selon M. Merabet, porte-parole du SNPSP. «Les praticiens et praticiens spécialistes ont répondu massivement à l’appel lancé par les deux syndicats. Ils  se sont mobilisés au niveau de leurs wilayas afin de dénoncer le mépris affiché par la tutelle à leur égard», a précisé hier M. Merabet, qui, regrette toutefois l’attitude du ministre de la Santé et des pouvoirs publics. 
    Dans une tentative d’organiser une marche aux  alentours de l’hôpital, les grévistes ont été malheureusement empêchés par les forces de l’ordre, présentes en nombre sur les lieux. M. Merabet a souligné avec détermination que les ponctions sur salaire ordonnées par le ministre pour tenter de stopper cette grève n’ont rien apporté au dialogue et ne changeront pas les positions de l’intersyndicale (SNPSP-SNPSSP). 
    Cela dit, les négociations engagées depuis presque deux ans, notamment les récentes,  n’ont toujours pas abouti. Pour rappel, les revendications des praticiens et patriciens spécialistes se résument à la révision du   statut particulier «tel qu’il a été conçu par le syndicat et par la tutelle, et «non comme il a été présenté aujourd’hui au patricien de la santé»,  à la révision de la classification et  du grade des patriciens de la santé, au système indemnitaire et au dossier 
    relatif aux entraves du libre-exercice du droit syndical. 
    A titre d’information, deux députés, à savoir ceux du MSP et du PT, étaient présents à ce sit-in afin de soutenir les blouses blanches dans leur mouvement de protestations. Durcir le ton et aller à d’autres actions plus visibles est l’engagement de l’intersyndicale pour arracher les droits socioprofessionnels des médecins et un statut digne de «l’élite du pays».

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  • RASSEMBLEMENT DE PROTESTATION DES PRATICIENS DE SANTÉ PUBLIQUE

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    La grève du SNPSP et du SNPSSP se durcit


    A l’appel de leurs syndicats (SNPSP et SNPSSP), les praticiens de santé publique ont organisé, hier, un rassemblement national, au CHU Mustapha-Pacha d’Alger. Les deux syndicats sont décidés à poursuivre leur débrayage jusqu’à satisfaction de leurs doléances. Ils menacent d’investir la rue si Barkat persiste dans son mutisme.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - En grève illimitée depuis plus d’un mois, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) ne décolèrent pas. Pour conforter leur mouvement de grève, ils ont décidé d’unir leur action. Ainsi, et pour faire aboutir leurs doléances communes, ils ont organisé, hier, dans l’enceinte de l’hôpital Mustapha-Pacha, à Alger, un rassemblement national. Des sit-in régionaux sont également prévus dans les jours à venir, pour protester contre l’indifférence affichée par leur tutelle face à leurs revendications. Le SNPSP et le SNPSSP prévoient même d’investir la rue, quitte à affronter les forces de l’ordre public. «Nous sommes prêts à affronter leurs matraques pour arracher nos droits», assurent-ils. Les blouses blanches, spécialistes et généralistes, sont unies autour de leur plateforme de revendications. Ils l’ont démontré en répondant à l’appel de leurs syndicats respectifs. Ils sont venus de plusieurs wilayas, notamment du centre du pays, pour ce rassemblement, qui a duré plus d’une heure, dans la grande cour de l’hôpital. Un même combat pour les spécialistes et les généralistes, qui réclament un statut particulier tel que négocié en commission mixte, avec leur tutelle. Les praticiens réclament la mise en place d’une commission mixte pour le régime indemnitaire, l’application du décret exécutif 09-244 du 22 juillet 2009 portant aménagement et répartition des horaires de travail pendant la semaine dans le secteur de la Fonction publique, l’élargissement au profit du praticien généraliste du droit à la procédure de cessibilité pour le logement de fonction, à l’instar des autres corps de la Fonction publique, ainsi que la levée de toutes les situations d’entrave au libre exercice du droit syndical. Par ailleurs, les deux syndicats autonomes dénoncent le mépris affiché par la tutelle. En effet, Barkat n’a pas réagi au mouvement de protestation «si ce n’est par la provocation», souligne-t-on. «Le ministre, au lieu d’entamer des négociations avec nous, s’est lancé dans des déclarations insultantes», a clamé M. Youcefi, président du SNPSSP. La protesta dans le secteur de la santé devrait s’élargir, puisque les syndicats des paramédicaux et des psychologues ont, également, décidé de rejoindre le mouvement de protestation, la semaine prochaine. Un mouvement qui ne manquera pas d’avoir des répercussions sur les activités de soins.
    S. A

  • Sensibilisation des sages-femmes

     

     


    Vaccination contre la grippe A(H1N1) :4.jpg

    La vaccination contre la grippe A(H1N1) tarde à connaître une grande adhésion du personnel médical .Des rencontres avec des experts sont organisées afin de se familiariser avec ce nouveau vaccin qui laisse encore beaucoup de gens sceptiques.



    Pour rassurer le personnel médical et les femmes enceintes sur les « bienfaits » de l’immunisation contre le virus de la grippe A(H1N1), le ministère de la Santé multiplie des rencontres nationales et régionales. La vaccination des femmes enceintes est fortement recommandée, selon les experts algériens, qui ont tenté d’expliquer, hier, à travers une vidéo-conférence, à des sages-femmes d’Alger, de Constantine et d’Oran, que la vaccination est un moyen efficace de prévention et permet de stopper la contamination. La rencontre, organisée à partir du centre familial de la CNAS à Ben Aknoun, a permis à de nombreuses participantes (près de 900 sages-femmes) de trouver des réponses à leurs « incompréhensions » vis-à-vis de cette vaccination.

    Le docteur Derrar, directeur du laboratoire de référence de la grippe à l’Institut Pasteur d’Algérie, n’a pas manqué de souligner que bouder la vaccination favorise nécessairement une flambée des cas, d’autant que « nous attendons un nouveau pic de cette grippe », a-t-il prévenu, avant de préciser que le vaccin Arepanrix disponible en Algérie « ne présente aucun danger pour les femmes enceintes, selon les recommandations du groupe d’experts de l’OMS », a-t-il souligné.

    Le Dr Derrar n’écarte pas une éventuelle mutation du virus qui pourrait frapper durement. « Les personnes vaccinées bénéficient ainsi d’un taux d’immunité, contrairement aux non-vaccinés », a-t-il ajouté. A propos des effets secondaires de ce vaccin, le professeur Amarne a souligné que tous les effets enregistrés à ce jour à travers le monde sont des réactions bénignes. La fréquence est, selon lui, de 0,43 pour 100 000 habitants. Il a signalé que d’après les informations de Santé Canada, où le même vaccin a été utilisé, le nombre d’effets secondaires les plus signalés est de 182, dont 7 décès qui font l’objet d’enquêtes supplémentaires. La représente du centre de pharmacovigilance a insisté sur le relevé des effets secondaires observés. Selon elle, le centre a enregistré à ce jour 31 effets secondaires bénins chez les personnes vaccinées, dont le personnel médical, dont un sévère qui a nécessité une hospitalisation. Des douleurs locales, des rougeurs, des courbatures sont, entre autres les effets secondaires signalés.

    Une rencontre similaire, prévue pour la semaine prochaine, concernera les régions de Laghouat et Ouargla. A noter que la grippe A(H1N1) a causé la mort de 57 personnes en Algérie, dont 13 femmes enceintes, alors que 916 cas ont été confirmés positifs au virus. Alger reste la wilaya la plus touchée par cette grippe.

     

  • APPEL IMPORTANT DU VRAI SNPSP

    images chevre.jpgAPPEL

    Chères consœurs, chers confrères ; 

    Le syndicat national des praticiens, représentant des médecins, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens de santé publique, appelle à la participation massive de ses adhérents au « sit in » national de protestation prévu à Alger (CHU Mustapha Bacha) le 20 01 2010 à 11h00.

    La réussite de cette mesure d’accompagnement du mouvement de grève ouverte, qui se maintient en intersyndicale (SNPSP – SNPSSP) à un taux de suivi national très largement au dessus des 80 %, doit revêtir un intérêt capital et doit s’exprimer également le même jour et de la même manière à travers les différentes régions du pays.

    Le SNPSP rappelle à l’ensemble de ses adhérents la nécessité de maintenir la vigilance de tout un chacun à son seuil d’alerte maximum et à rester à l’écoute de nos délégués et de nos structures organiques pour toute information nécessaire.

    Le SNPSP prend acte et dénonce fermement l’arbitraire, l’intimidation et les manipulations orchestrées par le ministère de la santé pour CASSER la cohésion des blouses blanches.

    Aux entraves au libre exercice du droit syndical et du droit de grève, aux ponctions sur salaires et menaces de licenciement, Mr le ministre de la santé fait dans la promotion de « son produit syndical » et INSTRUIT, à contribution, l’administration sanitaire centrale et déconcentrée pour mettre au service de SON PARTENAIRE SOCIAL les moyens de l’Etat, les moyens du peuple à fin de diffuser largement « un communiqué » dont l’objectif n’est autre que de créer la confusion et d’ébranler la solidarité des praticiens de santé publique.

    UNION – SOLIDARITE – DIGNITE

    et voici la promotion que barkat à trouver pour contrer le snpsp avoir méme le contenu est flou et mal ecrit par SNMG

     

    Promotion de produit "syndical"

     

    Plus crédible que ça !!!!  c'est de la foutaise fakou tous ses directeurs et secretaire soit disant generaux c'est pour foutre la merde cce n'est que jeu de quille foutez les dehors c'est que du bluff exigez deux la carte professionnel si sont pas medecins foutez les dehors ce n'est que administration fakou la bataille sera dure courage

    -------------------------

    A Madame et Messieurs les Directeurs de la santé et de la population

    Objet : A/S communiqué du SNMG SP

    J’ai l’honneur de vous transmettre le communiqué du SNMG SP daté du 30 décembre 2009 pour communication et affichage au niveau de toutes les structures relevant de votre wilaya.

    J’attache une importance particulière quant à l’application stricte de cette directive.

    Signé : Mr l’inspecteur général du MSP RH 


  • CRS pour les medecins grevistes aux chu mustapha

    images (1).jpgimages (2).jpg CRS AUX ALENTOUR DE L'HOPITALE CHU MUSTAPHA OU C'EST TENNU UN SIT IN DES GREVISTES DE LA SANTE' PUBLIQUE ALGERIEN; no comment

    c'est pour tabasser les medecins grevistes ou cas ou ils iraient au ministre de la sante'. tout est boucle' rien n'ebranle la volonte' des praticien quite a ce faire tabasser par la police de notre pays pretendant la vielle formule l' etat de siege, un medecin touche equivalent 300euro par mois ,la corporation est en greve depuis 2 mois  rien ne marche ,ni vaccin ,la propagation du virus n1h1 est net progression  , la population qui ignore notre combat par media interpose' entv et la radio cencure' et aussi l'entrave a la greve par ponction de salaire  aussi la fabrication des pseudo produits  de syndicat  des medecin generaliste fakoooooooooooooooou-la corporation a decides quite a se faire tabasse' pour l'honneur la dignite'de tout praticien algerien sur le territoire algerien

    abat le gouvernement barkat a sa tete qui a traiter de chien tout praticien algerien et sa vient d'un ministre pseudo medecin proche de la sphere orl àqui on sait, que la patate lui a joue' des tours hallucinants

  • CORRUPTION A CIEL OUVERT EN ALGERIE

    ActualitésAFFAIRES DE CORRUPTION
    Les scandales sonnent-ils le glas du gouvernement ?images chevre.jpg

    Les scandales économiques en série agiront-ils en tornade puissante qui ferait s’écrouler le gouvernement ou, du moins, précipiterait son remaniement qui, pour avoir été maintes fois annoncé imminent, est de plus en plus guetté par les observateurs politiques ?
    Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir)- Après avoir ébranlé les secteurs des travaux publics et de la pêche, le scandale prend de la hauteur et de l’épaisseur et se niche à Hydra, aux portes du ministère de l’Energie et des Mines. Avec cette visiblement grosse affaire Sonatrach, Chakib Khelil est le troisième ministre de la République qui voit le scabreux planer sur son département. C’en fait beaucoup pour un gouvernement qui a manqué de vigilance au point de ne pas avoir vu la corruption s’organiser au sein même des cabinets ministériels. Les affaires de l’autoroute Est-Ouest et du thon, instruites par les tribunaux, révélaient déjà cette nonchalance gouvernementale que l’on mesure aujourd’hui assez grave avec ce scandale qui éclabousse la Sonatrach. Que le ministre de l’Energie et des Mines, tout comme avant lui ses homologues des travaux publics et de la pêche et des ressources halieutiques, jure avoir pris connaissance de l’affaire Sonatrach par le biais de la presse, c’est dire au même moment que le commun des Algériens ne le met pas au-dessus du reproche. C’est tout de même sous son magistère que la gangrène a pris dans le poumon de l’économie nationale, un secteur qu’il a à charge. Amar Ghoul, le ministre des Travaux publics, et Smaïl Mimoun, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, ne sont pas également audessus du reproche. Eux, peut-être, plus que Chakib Khelil, étant donné que c’est dans leurs cabinets respectifs que le roussi a senti fort. Se peut-il qu’un chef de cabinet d’un ministre ou un secrétaire général de ministère malversent autant et de la sorte sans que cela éveille les soupçons, surtout dans un gouvernement qui, dans le discours et le communiqué, passe pour être le chantre de la lutte contre la corruption ? De n’avoir pas su renforcer les garde-fous à même de prévenir, voire éviter ces scandales en série, le gouvernement a failli. Comme il a failli dans sa gestion de la campagne de vaccination contre le virus grippal AH1N1, dit grippe porcine. ` L’on sait qu’à force d’avoir multiplié les contradictions, le département de Saïd Barkat a vu sa campagne pour la vaccination produire l’exact contraire de ses attendus. La question qui vient à l’esprit, légitimement, tout cela considéré, est de savoir s’il découle de la sagesse et de la clairvoyance politiques de maintenir encore en place le gouvernement tel que charpenté. Ailleurs, pareil tâtonnement gouvernemental aurait vite induit un remaniement, voire un changement intégral. A plus forte raison lorsque, à la désastreuse gestion d’une opération intéressant la santé publique se greffent des affaires scabreuses telles que celles de l’autoroute Est-Ouest, du thon et de la Sonatrach, la dernière en date. Il y a, de l’avis des observateurs, vraiment motif à signifier à l’équipe Ouyahia sa fin de mission, du moins à opérer quelques renouvellements partiels. Mais ces mêmes observateurs avertissent qu’il ne servira absolument à rien de renvoyer un exécutif et en installer un nouveau si les mécanismes prévalant à la nomination du gouvernement demeurent les mêmes. C’est là toute la problématique posée.
    S. A. I.

    1.jpgmeme   au united state

     

  • La santé, colonne vertébrale de la société marginalise' par les pouvoir publique et surout par le ministre de la santé lui méme

     

     

    Les citoyens expriment leurs attentes


    4.jpgLa santé, colonne vertébrale de la société en danger

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    Par Nabila Belbachir

    Qualifié de malade, le secteur de la santé devrait être au centre des préoccupations prédominantes du prochain président de la République. Le futur magistrat du pays aura ainsi du pain sur la planche, en ce sens que beaucoup de mesures devront être prises pour, entre autres, prendre mieux en charge des malades. Il suffit d’effectuer une petite visite dans les hôpitaux algériens, notamment ceux de la capitale, pour se rendre compte de la souffrance endurée par les malades, toutes franges confondues. Les établissements hospitaliers de notre pays ressemblent, à n’en pas douter, dans la majorité des cas, à tout sauf à des… lieux où des malades devraient y être soignés. Le secteur de la santé souffre non seulement d’insuffisance structurelle mais aussi personnelle et matérielle. Les citoyens et citoyennes que nous avons approchés au cours de notre visite, interpellent les autorités concernées à prendre en considération la population, à revenu moyen notamment. Cette population ne veut ni gratuité des soins, ni  attentes interminables,  ni chassés-croisés entre différents services et hôpitaux,  mais, elle réclame juste un accès facile et rapide aux soins, avec un accueil à la hauteur. Les malades, disent-ils, méritent d’être traités et soignés avec un équipement performant et adapté. Malheureusement, nos équipements datent, dans leur majorité, des années quatre-vingt et peut-être même plus. Des équipements vétustes et usés dans leur totalité. Les médecins, dans ce cas, se retrouvent désarmés face à la détresse des malades et leurs proches. Dans le cas contraire, plusieurs structures sanitaires ont été dotées d’un matériel sophistiqué mais mal exploité par manque de personnel qualifié. 
    Les commentaires divergent et convergent, c’est selon, entre les citoyens malgré le progrès qu’a  connu le secteur de la santé. Celui-ci, selon eux, n’arrive pas à répondre à la demande progressive et croissante du fait d’une démographie constamment en hausse et de l’affluence de patients, aussi bien de la capitale que des autres wilayas. Devant cette situation critique, une politique de santé efficace s’impose afin de répondre aux attentes et aux besoins du citoyen, agacé par l’ignorance et l’indifférence des responsables. Ces derniers sont ainsi appelés à élaborer une étude globale sur le secteur afin de mettre en place une politique de santé nationale. 
    «Nous en avons assez d’aller d’un hôpital à un autre pour une hospitalisation, pour des analyses ou, parfois, pour seulement un avis médical», lancera une jeune fille de 25 ans à la recherche d’un  infirmier pour lui «déchiffrer» la lettre de recommandation d’un médecin. Pis, des patients venus de l’intérieur du pays pour une radio au scanner, ont attendu deux heures avant qu’on leur annonce que celui-ci est en panne. Quel espoir reste-t-il à ces gens qui ne réclament que leurs droits ? Des cas pareils sont multiples à voir et à entendre. 
    Les difficultés ne s’arrêtent pas là, car le secteur de la santé a connu de véritables perturbations. Grèves cycliques, absence de médecins, manque de matériel, panne d’équipement, pénurie des médicaments et de vaccins vitaux… dont la seule victime est le citoyen.  
    Ce qui est le plus inquiétant, c’est l’absence de dialogue entre la tutelle et le corps médical, lequel poursuit son mouvement de protestation appelant au règlement des revendications socioprofessionnelles. Le candidat à la présidentielle qui sera élu devrait répondre aux attentes de la population, en matière de couverture sanitaire du moins.

     

  • L'INERTIE DES POUVOIRS PUBLIQUE FACE A CETTE VAGUE DE PROTESTATION

    imagessinge.jpgVent de colère à travers le pays : Inertie coupable des pouvoirs publics Les actions de protestation se sont multipliées, ces derniers jours, à travers le pays, mettant à nu la dégradation des conditions de vie de larges franges de la population. A l’Est, au Centre, comme à l’Ouest, les citoyens soulèvent les mêmes préoccupations liées à l’emploi, à la couverture sanitaire, à l’enclavement et à l’absence des commodités de base, comme l’eau, le gaz et l’assainissement. Cette (...) Attributions de logements contestées à Annaba Des centaines de personnes se sont rassemblées, hier, devant le siège de la daïra d’El Bouni, dans la wilaya de Annaba. L’attribution, avant-hier, de 200 logements sociaux locatifs (LSL) à la cité (...) Débrayage à ARCELORMITTAL Annaba : La justice se prononce aujourd’hui Le secrétaire général du syndicat d’entreprise a été auditionné hier par le tribunal d’El Hadjar. Aujourd’hui à 10h, le tribunal d’El Hadjar, territorialement compétent, prononcera le verdict portant sur (...) Rebondissement dans l’affaire de la dissolution de l’Enaditex : Le syndicat dépose une plainte pour faux et usage de faux L’affaire Enaditex connaît des développements inattendus. Un élément nouveau vient conforter les travailleurs et remettre en cause la décision de dissolution prononcée en novembre 2009 par la direction (...) AFRICAVER (Jijel) : Deuxième semaine de grève Les travailleurs d’Africaver dans la commune de Emir Abdelkader (wilaya de Jijel) ont observé hier leur neuvième jour de grève. Le débrayage a ainsi entamé sa deuxième semaine dans un climat partagé (...) Scandales financiers, passe-droits et insécurité :: Le RCD met le doigt sur « l’extrême fragilité de l’Etat » Lors de son conseil national tenu le 16 janvier, le RCD a brossé un tableau peu reluisant de la situation politique, économique et sociale du pays. Le RCD n’est nullement surpris par la corruption (...) BRC, Sonatrach, GCA, autoroute Est-Ouest et la pêche : Les scandales s’accumulent, l’impunité reste Sous les scandales, les hauts responsables algériens ploient mais ne rompent pas. Les affaires de corruption qui ont éclaté ces dernières années n’ont pas révélé leurs secrets. Même l’affaire Khalifa, (...) Chakib Khelil plaide « l’ignorance » C’est devenu presque une habitude chez l’omnipotent ministre de l’Energie et des Mines. Plaider « l’ignorance » devant l’avalanche de scandales de corruption qui éclaboussent le secteur de l’Energie, (...) Secteur du Tourisme :: Le ministre dresse le bilan Durant une rencontre d’évaluation de deux jours réunissant les 48 directeurs de wilaya du secteur ainsi que les responsables centraux, chaque participant a été invité à exposer, dans le détail, les (...) Procès du DG de l’ECDE :: La peine de prison confirmée en appel Le directeur général de l’Entreprise du ciment et dérivés (ECDE) de Chlef reste en détention, alors que son fils vient de purger une peine de 6 mois de prison ferme. En effet, la cour de Chlef, qui a (...) Grippe A(H1N1) :: L’OMS révise ses calculs Face à l’échec des campagnes de vaccination contre la grippe A(H1N1) lancées à travers le monde, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tente de trouver des explications et parle aujourd’hui d’une (...) Vent de colère à travers le pays : Inertie coupable des pouvoirs publics Les actions de protestation se sont multipliées, ces derniers jours, à travers le pays, mettant à nu la dégradation des conditions de vie de larges franges de la population. A l’Est, au Centre, (...) Boumerdès : La tension reste vive à Naciria La localité de Naciria a vécu hier des troubles dus à l’occupation de la voie publique par des jeunes ayant relayé les chômeurs qui, la veille, avaient bloqué la RN12. Les forces de l’ordre sont (...) Grogne à Mila A Mila, les mouvements de protestation se poursuivent à un rythme alarmant qui renseigne sur le dur quotidien de la population. Lundi dernier, des dizaines de citoyens du quartier Ouled Salah ont (...) publicité Hebdos & Services Editions locales Chroniques d'El Watan

  • Le départ massif à la retraite des sages-femmes pénaliserait le métier

    CAN 2010 : Qualification sans saveur de l'Algérie face à l'Angola et se qualifie aux quarts de finale. -     Hôtellerie / Projets : Plus de 1.500 nouveaux lits en réalisation à Constantine. -     Patrimoine / Classement : L'Hôtel Oasis Rouge de Timmimoun bientôt classé site national. -     Industrie papetière : Le développement de l'industrie du papier, au centre d'une rencontre à Alger -     Management / qualité : 670 entreprises certifiées selon M. Djaaboub. -     Accidents de la circulation : trois morts et 20 blessés pour la journée de dimanche. -     Algérie / COFACE : La COFACE maintient la notation de l'Algérie en A4. -     Commerce / Régulation : Vers le plafonnement des prix et fixation des marges bénéficiaires déclare Djaaboub. -     SNTF / Tarifs : Le Directeur général de la SNTF exclut l'augmentation des tarifs et ce par le truchement des pouvoirs publics. -     Grève à ArcelorMittal : Réunion extraordinaire du groupe Sider en vue d'un dénouement. -     Conseil de la Nation : Le Conseil de la nation installe ses nouvelles structures. -     CAN 2010 : Composition de l'Algérie face à l'Angola. -     Social-habitat-distribution : distribution de plus de 400 logements sociaux à Annaba -     Energie-partenariat : signature de trois contrats d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures -     Agriculture-production : la pluviométrie actuelle laisse présager une ''bonne récolte céréalière'' en 2010 -     Villes-inondations-protection : réception à M’sila de 8 projets de protection des villes contre les inondations -     Hydraulique-eau potable : 6 milliards de dinars pour des transferts hydrauliques à Tébessa -     Energie-entreprise-gestion : les activités de Sonatrach se poursuivront normalement en attendant que la justice tranche -     Culture-infrastructures : projets de réalisation de 4 bibliothèques et d'un centre culturel à Alger -     Algérie-séisme : séisme de magnitude 4,1 sur l'échelle de Richter à Bouira -

    Selon la secrétaire générale de l'UNSF

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    Par Nabila Belbachir 

    La secrétaire générale de l’Union nationale des sages-femmes (UNSF), Mme Akila Guerrouche, a tiré la sonnette d’alarme quant au départ massif de cette catégorie professionnelle en retraite, ce qui pénaliserait à coup sûr la profession. S’exprimant lors d’une rencontre de concertation tenue hier à Alger, avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière autour du statut particulier de ce corps paramédical, Mme Guerrouche a relevé qu’un nombre considérable de sages-femmes, exerçant à travers l’ensemble du territoire national, a atteint l’âge légal de la retraite. Elle mettra en garde contre un manque flagrant de sages-femmes dans les services de santé qui se profile à l’horizon dû à un départ massif en retraite, en dépit du programme de formation mis en place par le département de Barkat. La secrétaire générale de l’UNSF a mis l’accent sur l’urgence de revaloriser le métier de sage-femme. Et de plaider pour une protection contre d’éventuelles poursuites judiciaires suite à des erreurs médicales «dans la plupart des cas non commises». La porte-parole a également appelé au renforcement de la formation continue des sages-femmes et à une mise à niveau de leur cursus professionnel afin qu’elles puissent intervenir en amont de la profession, surtout avec l’évolution que connaît le secteur de la santé et assurer, ainsi, de bonnes prestations dans ce domaine. Pour Mme Guerrouche, une formation de qualité «ne peut être garantie que par la réouverture de l’Ecole nationale des sages-femmes qui a fonctionné en Algérie depuis 1825». En plus de la prolongation de la durée de formation à cinq années et l’introduction d’un module sur l’examen par échographie. Essayant de répondre aux attentes et préoccupation de cette formation syndicale, la chargée du dossier formation et suivi des statuts particuliers des corps médicaux et paramédicaux au ministère de la Santé a, de son côté, fait savoir que le statut particulier des sages-femmes est à l’ordre du jour au département de la Santé. Au chapitre formation de ce corps paramédical, elle a expliqué que le ministère a établi un plan consacré à ce volet, dont certains points relèvent des prérogatives du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. S’agissant de la prévention contre la grippe A(H1N1), Mme Guerrouche a déploré «la non-implication de la sage-femme à la campagne de sensibilisation sur cette pandémie, alors que celle-ci est présente dans toutes les maternités et fait partie du corps médical et paramédical à la tête des campagnes de vaccination».

  • RASSENBLEMENT GENERAL ET NATIONAL DES PRATICIENS

    4.jpgRassenblement national des praticiens L'intersyndicale des praticiens de la santé publique (SNPSP - SNPSSP) appelle à la mobilisation de ses adhérents pour la réussite du rassemblement national de protestation prévu le mercredi 20 01 2010 à 11h00 à Alger (au niveau de l'hopital Mustapha Bacha). Des rassemblements similaires seront organisés le meme jour et à la meme heure à l'Ouest, à l'Est et au sud du pays. UNION - SOLIDARITE - DIGNITE

  • MINISTRE ALGERIEN DE SANTE A TRAITER DE CHIEN TOUT LES PRATICIENS ALGERIENS

     

    Vers le pourissement dans le secteur de la santé

    Le syndicat des paramédicaux appelle à une grève ouverte

    Nous ne sommes pas des chiens, M. Barkat. Nous sommes l’élite de ce pays qui dérange en haut lieu. Nous ne craignons pas vos ponctions sur salaire car, comme vous le savez, nos salaires sont à l’origine ponctionnés. »

     

    C’est par cette phrase acerbe que les syndicats du secteur de la santé ont répondu, hier, lors d’une conférence de presse, au ministre de tutelle. Un ministre qui les a traités, lors d’une réunion avec ses collaborateurs, de « chiens », selon les dires de MM. Youcefi et Merabet, respectivement porte-parole du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) et du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). Ces deux médecins syndicalistes, stupéfaits par de tel propos, irrités par un comportement aussi méprisant, ont non seulement décidé de maintenir la grève ouverte déclenchée il y a quelques semaines, mais ont opté pour des actions concrètes et visibles sur le terrain. Ils n’écartent pas l’éventualité d’investir la rue si le pouvoir continue à prendre à la légère leur dossier. Les blouses blanches vont ainsi prendre à témoin l’opinion publique. De son côté le conseil national du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a décidé de se joindre à la protestation en décrétant trois jours de grève nationale à partir du 25 janvier prochain, suivie d’une grève illimitée à compter du 31 du même mois. S’agissant du SNPSP et du SNPSSP, ils ne comptent pas lâcher prise et envisagent d’aller jusqu’au bout de leur convictions. Outré par l’attitude du ministre Barkat, le docteur Youcefi ne comprend pas le silence des pouvoirs publics.

    « Lorsque les enseignants et les universitaires toussent, leurs tutelles s’enfièvrent  ; ces deux ministères n’ont jamais eu recours aux ponctions sur salaire mais plutôt à la négociation. Dans le secteur de la santé, c’est le mépris total. Le gouvernement ne se souci guère de nos doléances », ont pesté les conférenciers, qui sont persuadés que la priorité, chez nos dirigeants, n’est pas liée aux préoccupations du citoyen algérien, plus précisément le malade, mais plutôt au combat pour la pérennité dans leur poste... Lors d’une réunion de concertation, les deux syndicats ont prévu de sortir du cadre légal en organisant, mercredi prochain, un rassemblement national dans l’enceinte du CHU Mustapha Pacha. Des sit-in régionaux sont aussi au menu, et ce, dans le but de faire entendre leurs voix et de faire réagir les pouvoirs publics. « Nous en avons ras-le bol des engagements et des promesses non tenus de nos dirigeants. Nous avons interpellé tout le monde, y compris le président de la République, qui ne cesse d’évoquer les mérites de l’élite, malheureusement, nous n’avons eu aucune réponse. C’est le mépris total », regrettent les conférenciers. Les bases respectives du SNPSP et du SNPSSP veulent investir dans l’immédiat la rue, seul recours pour faire pression sur le pouvoir. Les deux syndicats ont, pour rappel, saisi tous les groupes parlementaires de l’APN et la majorité a répondu favorablement, à l’exception du RND, du FNA et des indépendants. Les syndicats ont été reçus par les responsables du PT, du FLN, du RCD, du MSP ainsi que par le président de la commission de la santé de l’APN.

    « Ces groupes parlementaires nous ont promis de prendre notre dossier en charge, ils nous ont témoigné leur soutien et leur solidarité et ont promis d’être présents à notre rassemblement et lors de notre marche dans la rue », a affirmé le docteur Youcefi. Pour ce qui est du service minimum, il sera restreint et les grévistes ne prendront en charge que les cas relevant de l’urgence. S’agissant des paramédicaux, le syndicat regrette, une fois de plus, le non-respect des engagements de la tutelle. Cette fuite en avant, selon son porte-parole M. Ghachi, et le mépris envers la corporation paramédicale dénotent « l’incapacité de la tutelle à affronter la réalité du terrain et ne fait qu’alimenter davantage le pourrissement de notre secteur ». « Le SAP ne lésinera sur aucun moyen pour dénoncer et combattre certains groupuscules qui veulent ériger la formation paramédicale en fond de commerce personnel au détriment de la qualité, de la formation et de la prise en charge du malade », souligne M. Ghachi, qui alerte les paramédicaux sur certaines informations colportées par un milieu hostile à une éventuelle classification de la corporation à la catégorie 11 sans l’adoption du statut LMD. Cette idée utopique, de l’avis du syndicat, est incompatible avec les textes régissant la grille salariale, tel que le précise l’ordonnance 03/06 du 15 juillet 2006 portant statut particulier de la Fonction publique. Face à cet enjeu majeur et à l’impasse qu’impose la tutelle au SAP, ce dernier s’est vu dans le droit et l’obligation de reprendre le chemin de la protestation.

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  • Soutien multiforme ...

    17.01.2010

    Mais jusqu’à quand va durer la grève des praticiens et spécialistes de la santé ? Qu’attend le ministère de tutelle pour répondre, positivement ou négativement, aux revendications de cette corporation défavorisée sur le plan salaire, mais qui compte pas moins de sept années d’études universitaires pour un simple généraliste ?
    Les médecins espèrent une réponse, ou du moins l’amorce d’un dialogue qui puisse débloquer cette situation de statu quo en attendant que des solutions soient proposées et apportées aux multiples problèmes posés.
    Pendant ce temps, la santé publique poursuit sa descente aux enfers. Les hôpitaux sont saturés, les patients sont ballottés d’un rendez-vous à un autre, alors que la qualité des soins, du fait de la dégradation de l’environnement général du secteur, ne répond plus aux attentes. Et c’est là où la commission de Ksentini pointe du doigt l’un des aspects les plus problématiques du département de Saïd Barkat.

    http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=128721

    La Commission nationale a, en outre, retenu un certain nombre d’anomalies, concernant la condition du personnel médical, en insistant notamment sur l’absence de “valorisation” de la ressource humaine médicale, les inégalités dans la répartition des spécialistes et les “conditions lamentables” dans lesquelles exercent les médecins. Cela, en reconnaissant que le suivi paramédical est, en règle générale, “complètement défaillant”. Elle a aussi soutenu que des insuffisances existent en matière d’hébergement, de restauration et d’hygiène.

    http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=128718&tit...

     

     

    Solidarité maghrébine

    L’Organisation démocratique des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes affiliée à l’organisation démocratique du travail Odt /Maroc tient à exprimer sa profonde solidarité et soutien total  aux médecins grévistes en Algérie et appui leurs revendications légitimes relatives aux questions de salaires, régime indemnitaire et les conditions du travail .Appel les pouvoirs publics en Algérie au dialogue et  à ouvrir des négociations sérieuses et  constructives  avec les grévistes et leurs représentants syndicaux SNPSP

    VIVE LA SOLIDARITE INTERSYNDICALE MAGHREBINE

    Dr Lambarki / Odt.maroc

    21 Rue Djazeerat Al Arab - Bab el had. CP 10 000 Rabat / Maroc

    Tel Fax: +212 37 26 46 93

    Mail: odt.maroc@gmail.com

     

  • CONSEIL EXTRAORDINAIRE DU SNPSP ET SES RESOLUTIONS

    Communiqué n°11

    CN5.JPG conseil national extraordinaire le 14 janvier 2010 à Alger. Ont participé, en tant qu’invités, à l’ouverture des travaux du conseil national ;

    - Mr AMRAOUI : Chargé de la communication pour l’UNPEF.

    - Dr YOUSFI : Président du SNPSSP

    - Dr BEKAT : Président du conseil national de l’ordre des médecins.

    L’ordre du jour consacré principalement à la grève des praticiens de santé publique a fait l’objet d’un large et fructueux débat après les interventions relayées des présidents des différentes régions (EST, Centre, Ouest, Sud Centre et Sud Ouest) et appuyées par les PVs des assemblées générales locales organisées à travers le territoire national

    Le conseil national appelle au renforcement de la coordination dans le cadre de l’intersyndicale des praticiens de santé publique (SNPSP – SNPSSP) au niveau national, régional et local.

    Le conseil national appelle l’ensemble de ses adhérents au strict respect du mot d’ordre de grève ouverte  et ce jusqu’à l’aboutissement de sa plate forme des revendications énoncée à titre de rappel  dans ce qui suit :

    • Respect des engagements du ministère de la santé de faire aboutir le Statut particulier dans sa forme adoptée en commission mixte le 30 03 2008.
    • Mise en place d’une commission mixte pour le régime indemnitaire.
    • Application du décret exécutif n°09-244 du 22 juillet 2009 déterminant l’aménagement et la répartition des horaires de travail à l’intérieur de la semaine dans le secteur de la fonction publique (Repos hebdomadaire).
    • L’élargissement, au profit du praticien généraliste, du droit à la procédure de cessibilité pour le logement de fonction à l’instar des autres corps de la fonction publique.
    • Levée de toutes les formes d’entrave au libre exercice du droit syndical et du droit de grève.

    Le conseil national appelle l’ensemble de ses structures, de ses adhérents à participer massivement à la réussite des « Sit in » de protestation organisés en intersyndicale des praticiens au niveau local, régional et national. 

    Dans le cadre du service minimum, il a été décidé de maintenir une activité de prise en charge de l’urgence médicalement établie. Dans le cadre du plan national de lutte contre la grippe A H1N1, il a été décidé de mainteniruniquement la participation des praticiens grévistes à la couverture médicale lors de l’acte vaccinal. 

    Le conseil national reste le seul cadre organique du SNPSP habilité à se prononcer sur le devenir du mouvement de grève des praticiens de santé publique.

    Union – Solidarité - Dignité

    17 janvier 2010.pdfCONSEIL EXRAORDINAIRE DU SNPSP