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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 100

  • L’homme sans eau

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    Il fait chaud et humide, première tentative de douche. Dans la salle de bains, un poste de radio est en marche et l’on apprend que Mouhib Khatir, le maire de Zéralda qui a déposé une vingtaine de plaintes contre la mafia locale, a été inculpé entre autres pour non-paiement de cafés, auprès d’un café qui a porté plainte. On peut donc aller en prison pour ce délit, alors que dans la logique, c’est quand «on paye un café», l’euphémisme national pour désigner une commission versée pour un service, que l’on devrait aller en prison. Mais bon, il fait toujours aussi chaud. Deuxième tentative de douche. Ratée. Le supresseur ne marche pas, Sonelgaz vient d’opérer un délestage, tout en niant l’avoir fait. Le courant ne passe plus. Heureusement, la radio ne marche pas non plus, on n’aura pas de nouvelles. Il fait toujours aussi chaud. Troisième tentative de douche, le supresseur a redémarré, tout comme le poste de radio.

    On apprend, sous l’eau, par la voix de Amar Tou, ministre des Transports, qu’Air Algérie est trop pauvre pour augmenter ses salaires. Avec des vols complets toute l’année et des tarifs parmi les plus élevés de la planète, on a du mal à comprendre. D’autant qu’Air Algérie paye son carburant à un prix très réduit, le coût de l’énergie plombant le budget de toutes les compagnies étrangères. Les managers algériens sont-ils à ce point incompétents ?
    Il fait vraiment chaud. Dernière tentative de douche. Sonelgaz a encore délesté, mais cette fois elle explique que c’est un problème d’équipement. Heureusement, on peut maintenant trouver des surpresseurs à piles, comme pour la radio. La pile est l’avenir de l’Algérie, du moins en été.
    Un homme sans eau a eu cette idée, qui ne passera pas à la radio. Noyer tous les responsables sous l’eau. Une fois secs, les repasser, les plier soigneusement et les ranger dans une armoire. A vie. Il fera certainement moins chaud.

    Chawki Amari
  • Les négociation suspendues entre le PNC et la direction d' Air Algérie

     

     

    Le syndicat exige la levée des sanctions

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    Annoncée en grande pompe, la première rencontre entre la direction d’Air Algérie et le personnel navigant commercial (PNC), prévue pour hier, n’a finalement duré que quelques minutes.

    Les représentants du syndicat ont décidé de suspendre les négociations tant que leurs collègues licenciés n’auront pas été réhabilités dans leur poste de travail. C’est ce qu’a affirmé Yacine Hammamouche, responsable du collectif du PNC, contacté hier après-midi. Notre interlocuteur affirme que les représentants de la direction et ceux du syndicat se sont mis, effectivement, autour d’une table de négociations, mais le syndicat s’est retiré en raison du non-respect par la direction de ses engagements. «Jeudi dernier, la direction d’Air Algérie a posé comme préalable aux négociations la suspension de la grève. Nous avons accepté cette condition en posant à notre tour la nôtre, à savoir l’annulation des sanctions contre les meneurs de grève et leur réintégration dans leur fonction. Nous avons tenu promesse, mais la direction ne l’a pas fait», précise M. Hammamouche. Il a expliqué que la rencontre a duré quelques minutes, le temps de demander des explications concernant la non-application de la levée des sanctions contre les grévistes. «Nos interlocuteurs de la direction nous ont affirmé que l’ordre d’annulation a été donné, seulement sur le terrain rien n’a été concrétisé. C’est ce qui a motivé notre retrait des négociations», précise-t-il.

    Vers 17h, les télex portant décision d’annulation des sanctions ont commencé à atterrir sur les bureaux du personnel concerné. «Si nous n’avions pas fait pression sur la direction et si nous n’avions pas agi de la sorte, les sanctions n’auraient pas été levées. Si d’ici demain (aujourd’hui, ndlr) toutes les sanctions sont effectivement levées contre les 150 grévistes, les négociations reprendront à partir de 14h», assure-t-il.
    Autre point de discorde entre les deux parties en conflit : le contact avec la presse. Les responsables de la direction d’Air Algérie, dit M. Hammamouche, ont demandé aux responsables du syndicat de suspendre les contacts avec la presse. Une demande rejetée par le syndicat. Lors de ces négociations, l’UGTA, indique-t-il, ne sera pas de la partie. Mais on ne sait pas encore quelle sera l’issue des négociations. Les pourparlers risquent d’être serrés, en particulier sur la question des augmentations de salaires.


    Lors de son passage, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le PDG d’Air Algérie, M. Boutlif, a rappelé que la situation financière de l’entreprise «ne permet pas de répondre favorablement à la préoccupation principale du PNC qui est une augmentation de 106% des salaires». Il se dit pour «un compromis sans hausse salariale». «La compagnie espère trouver un compromis sur les revendications des employés», a-t-il déclaré, assurant qu’il dispose «d’une marge de manœuvre». «Je n’irai en aucun cas contre les intérêts de l’entreprise», car on ne peut «traiter de manière corporative», cette question, a ajouté M. Boultif. S’exprimant sur les pertes essuyées par l’entreprise après le dernier mouvement de débrayage, M. Boultif donne le chiffre de 31,7 millions de dinars sur le réseau international.


    S’exprimant sur le même sujet après avoir observé un silence inexplicable au début de la grève, le ministre des Transports, Amar Tou, abonde dans le même sens : «Les possibilités financières d’Air Algérie ne permettent pas une augmentation des salaires, car quand on donne 20% ou 106% il ne faut pas oublier que les autres corps (d’Air Algérie) demandent la même chose», a-t-il lancé en marge de la visite du centre de formation de la RATP El Djazaïr. «Si vous donnez un centime de plus au PNC, il faut aussi accorder la même chose aux personnels navigant, technique et de maintenance», a-t-il précisé. «Air Algérie n’est pas en difficulté financière. Difficulté veut dire que si vraiment on touche à ses finances, elle serait tout simplement menacée par la ruine», a-t-il affirmé. 

    Nabila Amir
  • Une société étrangère s’empare de l’or algérien

    Echourouk Al Yaoumi 2011.07.16 Abdelwahab Boukrouh/ Version française Madjid.D
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    Les actions de la société australienne Gold Mining Algeria (GMA) ont enregistré une dégringolade au niveau de la bourse de Londres. Cette société est boycottée par les investisseurs britanniques et internationaux après la découverte du scandale de l’étude infondée qu’elle a faite au gouvernement algérien.

    Cette étude avait conclu que les mines de Tirek et d’Amesmessa à Tamanrasset dans l’extrême sud algérien pouvaient produire entre 3000 et 4000 kg d’or par an, soit 250 kg par mois. Cependant, il s’est avéré que ces mines ne peuvent en réalité produire qu’environ 20 kg d’or/mois. Ainsi, l’annonce qui a été faite par le P-DG de GMA ayant fait part de la découverte de la plus importante mine d’or en Afrique après le Congo. Cette annonce n’a été en fin de compte qu’un grand mirage dont l’objectif était d’escroquer l’ État algérien. Pour rappel, le P-DG de GMA avait annoncé en mois de janvier 2007 depuis Londres que les mines de Tirek et d’Amesmessa pouvaient produire environ 28,5 grammes d’or de chaque tonne de terre et de roche. Toutefois, il s’est avéré par la suite que ces mines ne peuvent produire en réalité qu’environ trois grammes d’or pour chaque tonne de terre et de roche. La société australienne GMA a reçu un coup dur au niveau de la bourse de Londres après l’éclatement de cette vérité. Un document en possession d’Echorouk révèle que l’ancien directeur régional de la société exploitation des mines d’or avait avisé l’ancien ministre de l’ Énergie et des Mines, Chakib Khalil,  le Groupe Sonatrach et les experts de la Banque extérieure d’Algérie que la déclaration du P-DG de GMA est infondée et que son objectif était d’arnaquer le gouvernement algérien. Après l’annonce de l’appel d’offres, des sociétés canadiennes, britanniques, koweïtiennes et sud-africaines ont montré un intérêt à investir dans les mines de Tirek et d’Amesmessa. Cependant après avoir obtenu les cahiers des charges et les données techniques du projet, ces entreprises ont changé d’avis après avoir découvert l’escroquerie. La société australienne a demandé à la Banque extérieure d’Algérie un prêt de 67 millions de dollars. Cette dernière a désigné un bureau d’études et des experts qui se sont rendus à Tamanarsset pour vérifier les données fournies par la société australienne. Les résultats de ce bureau ont montré que les mines de Tirek et d’Amesmessa ne peuvent pas produire 3 tonnes d’or par an. Pire encore, ils montrent que l’investissement dans ces régions est infructueux. En dépit de ces résultats, la société a obtenu un prêt. Une fois dans sa poche, elle a quitté l’Algérie et s’est installée au Congo.

  • Ahmed Bencherif et l’affaire des faux moudjahidine


    « Il faut livrer les noms ! »

    Le Ruisseau des singes pourrait devenir un autre haut lieu de la Révolution algérienne, celui de l’épuration des rangs de l’ALN et de la Révolution armée des faux moudjahidine dont le nombre atteindrait, selon Ahmed Bencherif, 35 000 personnes.

    Autant de faux combattants qui non seulement ternissent l’histoire de la Révolution armée mais « continuent à percevoir des pensions indignes d’eux et dont les fonds sont subtilisés à d’autres forces vives représentées par les jeunes au chômage et à qui il faudra créer des postes de travail avec l’argent touché indûment », a estimé un intervenant à la rencontre du comité provisoire avec les combattants de la Wilaya IV historique. Ce serait donc 750 millions de dinars touchés illégitimement chaque mois ! Le colonel Ahmed Bencherif, ancien patron de la Gendarmerie nationale, ancien membre du Conseil de la Révolution et ancien ministre de l’Irrigation et des forêts, président du Comité national provisoire pour la libération de la famille révolutionnaire, a parlé d’épuration des rangs : « Il faut dénoncer et livrer les noms des faux combattants afin de faire émerger les authentiques enfants de l’Algérie et non les membres d’une maffia forte au point d’accaparer tous les rouages des ministères, même des anciens moudjahidine. » La rencontre devait avoir lieu au Nadi du moudjahid à Blida mais l’annulation vint à la dernière minute. Ce n’est qu’à la veille de la tenue de cette rencontre que les militants des zones de la Wilaya IV furent avisés du changement d’adresse, et c’est le site du Ruisseau des singes qui accueillit quelques dizaines de personnes. Benyoucef Mellouk, un des artisans du mécanisme de dénonciation des faux moudjahidine et des magistrats faussaires, rappellera que ceux parmi les authentiques qui avaient attesté du « grade » de moudjahid pour les usurpateurs furent ceux qui espéraient un petit service au niveau de l’administration. Ce fait sera corroboré par le premier intervenant de la Wilaya IV, représentant de Aïn Defla : « 14 000 faux moudjahidine sont recensé à Aïn Defla dont 1300 femmes ! Nous détenons la liste et défions quiconque osera dire le contraire. » Il ajoutera à l’adresse de Saïd Abadou : « Les membres de l’ONM au niveau du bureau de Aïn Defla sont nommés sans aucune démocratie : pourquoi nous sont-ils imposés ? » M. Bencherif répondra : « Si je me présentais à Djelfa, je ne remporterais que 30% des voix ! C’est pour cela qu’il est demandé d’abord de nettoyer nos rangs avant d’organiser une quelconque élection pour les bureaux de l’organisation. » M. Bencherif clamera à l’adresse du ministre des Anciens moudjahidine : « Il reconnaît avoir une liste de dix mille faux combattants et attend en même temps la liste que doit produire Bencherif. Qu’il fournisse sa liste ! »

    - " Un traître doit être écarté "

    Lakhdar Bensaïd, responsable de la coordination entre les wilayas historiques pour la commission provisoire dira : « Au référendum de 1962 pour l’indépendance de l’Algérie, il y avait eu 16 000 voix contre et j’assure que sept à huit mille de ces personnes qui ont voté contre l’indépendance du pays se trouvent aujourd’hui dans les rouages de l’Etat algérien (...). Dans aucune puissance au monde ne figure un traître dans les rouages des responsabilités de son pays ! Un traître doit être écarté et c’est notre mission aujourd’hui. » Durant la rencontre, il fut souvent question du retrait immédiat de Bencherif juste après le congrès prévu à la fin de la tournée des wilayas, vers la mi-mars. Abid Mustapha, ancien colonel de la Wilaya V, venu à la rencontre afin de préparer les assises de sa wilaya, prendra la parole pour préciser : « Nous sommes devenus une minorité ! Ceux qui occupent les responsabilités au niveau du conseil national de l’ONM sont des faux ! » Les présents semblent convaincus que l’actuel président de la République algérienne sera le dernier des anciens combattants au sommet de l’Etat et craignent pour l’écriture de l’Histoire.

    Le représentant de Chlef évoquera l’idée de conférences régionales et l’encouragement à apporter pour la recherche historique. Dans le débat, il sera relevé le fait qu’il n’existe plus en Algérie les victimes de faits de guerre et tous portent le titre d’anciens combattants. Un intervenant précisera : « Le peuple algérien a le droit de prendre son dû du pétrole mais non de la Révolution qui doit rester propre et ne pas faire du social. » Evoquant la corruption, M. Bencherif déclarera : « La première corruption est venue de ceux qui ont monnayé leur attestation de moudjahid et des dix mille Algériens qui travaillaient dans l’administration marocaine et qui étaient rentrés au pays en 1962 (...). » M. Bencherif a précisé que la liste des faux moudjahidine sera sur la table du président de la République au lendemain de la tenue du congrès. M. Kemane, de l’Organisation des enfants de chouhada pour la wilaya de Blida, acquiesçait de la tête lorsque M. Bencherif apporta des précisions sur les raisons du peu de représentativité de la Wilaya IV : « C’est la faute à M. Abadou, secrétaire général de l’ONM. » (El watan - 10-02-2007/ A. Mekfouldji )

  • Plus de 200 médicaments manquent dans les pharmacies

    tsa

     

    Le gouvernement continue de priver les malades de soins. Alors que la situation dans les hôpitaux se détériore chaque jour davantage, la liste des médicaments indisponibles dans les pharmacies algériennes ne cesse en effet de s’allonger. Selon des pharmaciens, au moins 200 médicaments sont introuvables actuellement dont des produits indispensables pour le traitement de plusieurs maladies. Parmi les médicaments frappés par la pénurie figurent Rovamycine sirop, Daktarin, Modurétic, Celestene, Diprostène, Tamgesic, Digoxine. « Le Rovamycine en sirop est introuvable. Même le générique fabriqué par Saidal a disparu », affirme un pharmacien qui s’étonne des déclarations du ministre de la Santé sur l’absence d’une pénurie de médicaments en Algérie. « Les ministres et les hauts responsables ne se soignent pas ici. Ils achètent leurs médicaments en France. Comment voulezvous qu’Ould Abbès sache qu’il y a une pénurie de médicaments chez nous ? », tente d’expliquer un autre pharmacien. 

    En niant l’existence de pénuries de médicaments, le ministre de la Santé confirme sa méconnaissance totale du marché et des souffrances de la population qui peine à trouver les médicaments nécessaires pour se soigner. En fait, Ould Abbès, comme beaucoup de ministres du gouvernement, est complètement déconnecté de la réalité algérienne. Exemple de pénurie de médicaments : les pilules contraceptives qui se sont raréfiées ces derniers mois dans les pharmacies. Certaines marques comme Mercelan et Marvelan sont introuvables. « On reçoit de petits quotas de cinq boîtes de ces marques », affirme un pharmacien. Du coup, certains pharmaciens les gardent sous le comptoir pour leurs clients préférés.

     
    Les malades sont obligés de se rendre dans plusieurs pharmacies pour trouver les médicaments prescrits par leurs médecins. Souvent, certains médicaments sont introuvables en Algérie et les malades se voient parfois contraints d’acheter leurs médicaments en France, avec des devises échangées sur le marché noir.
     
    Au lieu de résoudre la crise du médicament, le ministère de la Santé vient de publier dans le Journal officiel une liste de 251 médicaments interdits à l’importation. Autrement dit, ces médicaments sont fabriqués localement par des laboratoires et des sociétés incapables de répondre favorablement à la demande du marché.
  • no moment

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  • « Il est inconcevable qu’on continue à parler de la légitimité historique »

    Lakhdar Bouregaâ, ancien commandant de l’ALN, à TSA :

    Lakhdar Bouregâa a sévèrement critiqué, dans un entretien à TSA Arabi (lire l’intégralité de l’entretien), le dialogue politique initié par le président Abdelaziz Bouteflika. « Le pouvoir dialogue avec luimême. Nous avons vu Abdelaziz Belkhadem discuter avec Abdelkader Bensalah et ce dernier recevoir Ahmed Ouyahia », explique l’ancien commandant de l’ALN et membre fondateur du FFS.  

    M. Bouregaâ estime que « le véritable dialogue devait être mené avec ceux qui portent un autre avis, qui ne sont pas convaincus, pour arriver à des résultats consensuels ». « Ces discussions, ces réformes et l’Alliance présidentielle se font sur le dos des imbéciles qui croient encore aux promesses et aux engagements de ce pouvoir », a‑t‑il ajouté. Pour Lakhdar Bouregaâ, le pouvoir a lancé le dialogue actuel pour se maintenir. L’ancien commandant de l’ALN se prononce en faveur d’un dialogue sans exclusion, y compris avec l’ex‑FIS.
     
    Pour lui, la corruption s’est démocratisée sous le règne de Bouteflika. « Du temps du président Boumediene, la corruption était centralisée et Boumediene connaissait les corrompus. Avec Chadli, la corruption s’est décentralisée. Sous le règne de Bouteflika, la corruption et les passedroits se sont généralisés », a déclaré Bouregâa qui a dénoncé l’impunité des corrompus et le silence des députés et de la justice sur le développement de ce phénomène. « Durant la révolution, des moudjahidine ont été exécutés et accusés de haute trahison pour deux dinars et aujourd’hui des milliards sont volés et personne n’en parle », a‑t‑il regretté. M. Bouregâa estime que le scandale de Sonatrach a été traité comme une affaire familiale. « Chakib Khelil fait partie de la famille de Bouteflika. Il n’a pas été inquiété et personne ne lui a demandé des comptes », a‑t‑il ajouté.
     
    Pour Lakhdar Bouregaâ, après un demi‑siècle d’indépendance, il est inconcevable qu’on continue à parler de la légitimité historique qui doit laisser la place, selon lui, à la légitimité populaire. « C’est au peuple de choisir ses dirigeants et non le contraire. Aujourd’hui, on voit que ce sont les dirigeants qui choisissent leur peuple », a‑t‑il remarqué.
     
    L’ancien commandant de l’ALN a enfin déploré l’inexistence d’une véritable société civile en Algérie. « Il y a chez nous un peuple et un régime, avec une administration au milieu. Cette administration avec sa lourdeur s’est retrouvée, seule en face du peuple, en l’absence d’une société civile », a‑t‑il expliqué.
     
    Dans cet entretien, Lakhdar Bouregaâ revient également sur les dernières déclarations de l’ancien président Ahmed Benbella, la polémique entre Yacef Saadi et Louisette Ighilahriz ainsi que le conflit au sein du FLN.
  • ls ont choisi de trahir le sacrifice de notre peuple et de ses martyrs……

    Ammisaïd

    Tous et toutes sont des hommes et des femmes illégitimes. Tous et toutes travaillent pour les généraux, le pouvoir réel et le pouvoir qui tire les ficelles.
    Ce pouvoir qui se croit invisible mais que le sang des innocents à dévoiler et que maintenant tout le monde connait, sauf les amies et les amis de l’auguste Autruche. Étoiles sur les épaules, cous larges, poches pleines, ventres bombés et bouches qui ne cessent de répéter en silence: pourquoi vous avez commandité l’assassinat de tel, de l’autre, de tel autre et tous ces innocents dont vous aviez tout le temps ignorer l’existence?
    1% du peuple Algérien, ceux qui doivent prouver qu’ils sont vraiment Algérien et ceux qui même s’ils sont des Algériens doivent se poser la question suivante: méritons-nous d’être les fils de ce pays que nous avons violé, torturé, volé et détruit ?
    1% du peuple Algérien qui n’ont jamais aimé L’Algérie, ni n’ont jamais respecté son histoire, qui n’ont jamais laissé son peuple choisir sa destinée, qui n’ont jamais promu ses valeurs…mais qui sont montrent gentils, souriants et civilisés avec les visiteurs venus d’ailleurs, trônent sur elle et violente et par tous les moyens possibles et inimaginables un peuple qui mérite respect et considération vu ce qu’il subi depuis presque deux siècles.
    Y-a-t-il un seul parmi eux qui mérite son poste, son grade, sa place…?
    Y-a-t-il un seul parmi eux qui ne mérite pas de se retrouver devant la justice pour attentat préparé, planifié et exécuté contre l’histoire de l:Algérie, ses hommes sincères et justes, ses richesses, ses institutions, ses lois (qu’ils ont importé de la France. Je défie toute personne qui trouvera une loi dans notre pays qui n’a pas été voté deux ou trois avant en France, hormis les lois du bidouillages ?), son école, ses valeurs….et l’avenir. Des générations future ?
    Y-a-t-il un seul parmi qui peut justifier ses richesses, ses avoir immobiliers ici et ailleurs, ses placements bancaires éparpillés de part le monde…?
    Y-a-t-il un seul parmi qui a pensé pendant une heure aux intérêts suprêmes de l’Algérie en oubliant de mettre dans la balance ses intérêts personnels?
    Y-a-t-il un seul parmi qui a été touché de prêt ou de loin par les crises, les tragédies et les drames dont était victime notre pays par des causes dont ils étaient souvent responsables ou pour des causes naturelles (. Tremblements de terre, inondation, sécheresses, crises économiques…)?
    Les questions de ce genre sont nombreuses et multiples mais ils ont toutes pour réponse: non, non et non !
    Ces gens là ont tous choisi leurs camps, leurs clans…
    Ils ont fait leurs choix depuis très, très longtemps…
    Ils ont choisi la perversité au détriment du bon sens et de la raison…
    Ils ont choisi les jouissances de la vie sans se préoccuper de la balance du dernier jugement…
    Ils ont choisi de promouvoir nos divisions car comme vous le savez, ils sont terrorisés par l’idée même de notre union…
    Ils ont choisi d’être des hommes durs, insensibles et violents au lieu de choisir d’être des hommes humbles, justes et bons…
    Ils ont choisi de trahir le sacrifice de notre peuple et de ses martyrs en allant de temps à autres pleurer et lire la fatiha au grand monument où ils les ont entassés leurs squelettes nobles comme dans une prison…
    Ils ont choisi de sacrifier une grande partie de nos jeunes, de nos cadres, de nos élites…en organisant une guerre ou un conflit tous les dix ans au lieu de les laisser s’offrir à l’Algérie et son économie comme un don…
    Ils ont choisi leur bonheur et leur épanouissement et ils ont choisi notre lente et interminable destruction…
    Ils sont illégitimes, tout ce qu’ils ont fait est illégitime, tout ce qu’ils préparent à faire est illégitime, Belkhedam est illégitime, sa fakhamatouhou et son frère sont illégitime, leur pouvoir est illégitime, leur état est illégitime, ziari, bensalah, touati et ksentini sont illégitimes, sid saïd est illégitime, au moins 90 % de leurs partis politiques sont illégitimes, leurs walis, députes, sénateurs, généraux et généraux majors et leurs ministres sont illégitimes, leurs presses sont illégitimes, leurs ambassadeurs sont illégitimes….
    Ouyhia commis de l’état, ministre, premier ministre, chef du gouvernement, entrepreneur ou président était et sera illégitime…
    Il n’y a que le choix du peuple dans état de droit….qui est légitime et ça ce n’est pas demain la veille sinon continuons à être divisés.
    Wa Allahou a3lam .

     
  • C'est quoi ce cirque!

     

     

    Par

    Le football professionnel algérien a donc bouclé sa première saison. Que dire de cette première expérience professionnelle? Pas grand-chose. Laissons cela plutôt aux spécialistes qui diront la réussite ou l'échec de l'introduction en Algérie d'un nouveau métier, celui de footballeur. Il y a cependant, comme un défaut au regard des nouvelles moeurs qui entourent le jeu à onze et surtout des émoluments distribués aux footballeurs. En effet, il y a de quoi être troublé à lire les «salaires» mirobolants versés aux joueurs «professionnels» algériens. Cela dépasse l'entendement. Incroyable! Il n'y avait pas d'erreurs, tous les journaux, même les quotidiens ordinaires, rapportaient les faits. Et les précisions tombent, tel joueur à renouvelé pour un salaire mensuel de 100 millions, tel autre pour 120 millions...Ainsi, les salaires sétabliraient en moyenne entre 50 et 70 millions de centimes par mois pour les moins cotés, alors que la barre des 200 millions mensuels semble dépassée pour certaines «stars».
    Tout cela laisse perplexe. D'où vient tout cet argent? Que fait l'Etat pour contrôler la gestion des clubs en imposant un commissaire aux comptes? Tout cela n'est pas sérieux, lorsque l'on apprend qu'un jeune a signé un contrat pour 300 millions mensuels pour la prochaine saison, quand un gardien de but exige pas moins de 250 millions pour apposer sa signature pour le renouvellement de son contrat. Nous nous répétons, si le joueur mérite un tel salaire, le problème ne se pose pas. Mais cela n'est point évident. En outre, entrent en ligne de compte d'autres paramètres: la capacité financière du club employeur lui permettant d'allouer de telles rémunérations? Nous en doutons fortement. Si nous sommes arrivés à de telles excentricités salariales c'est d'abord dû aux enchères surréalistes des dirigeants des clubs pour accaparer des joueurs alors qu'ils se savent incapables d'assumer les promesses faites avant la signature du contrat. En Europe, il y a des règles qui sont scrupuleusement respectées par les clubs professionnels. Parmi ces règles, figurent en tout premier lieu le budget du club comme la disposition d'un fonds propre, un suivi financier, un commissaire aux comptes. On croit savoir qu'aucun club algérien ne possède de fonds propres, ni ne dispose d'un budget lui permettant d'assurer une masse salariale mensuelle s'élevant à au moins 3 milliards de centimes minimum pour payer ses «travailleurs-footballeurs». Aussi, réclamer un tel salaire est-il insultant pour la morale, insultant pour les millions de travailleurs qui triment toute une vie sans garantir de quoi assurer leurs vieux jours. On a beaucoup glosé sur les salaires que se sont attribués députés et sénateurs, avec leurs modestes 30 millions de centimes mensuels. Que les temps ont évolué! En Algérie, seuls les forts en thème, qui ont décroché des jobs chez les multinationales, arrivaient à ces salaires hors normes de 100 millions par mois ou plus. Mais des footballeurs amateurs qui se font payer autant que les plus grandes stars mondiales du métier, ça ne se trouve qu'à Alger. Inconcevable! De tels émoluments, il aurait été plus juste de les concéder à des gens méritants, qui contribuent au développement de l'Algérie et à la formation de ses cadres que sont les enseignants, les médecins, les investisseurs...dont les salaires font honte à l'Algérie. A-t-on seulement songé au fait qu'un footballeur à 100 millions par mois, correspond aux salaires de 10 patrons d'hôpitaux, de quinze professeurs d'université...Que dire de l'heureux titulaire d'un bulletin de paie de 300 millions mensuels, équivalent aux émoluments de 200 smicards algériens? (Le Snmg vaut actuellement 15.000 DA). Tout cela, est-ce normal? Que font les autorités responsables? C'est quoi ce cirque!!!. On vous le demande.

  • HOGRA,INJUSTICE,DICTATURE,HAMEL ,DOK,BOUTEF-----> cela se passe à hydra (bois des pins)

    “ L'état de droit commence dans la police”. (slogan de la DGSN). Appréciez son application sur le terrain !!!

  • Hydra (Alger) : Émeutes et affrontements pour préserver un espace vert

    Par | T
     
    photo archives

    Des violentes émeutes se sont déclenchées dimanche dans le quartier Bois-des-Pins, à Hydra, sur les hauteurs d’Alger, entre la police et des citoyens qui réclamaient la préservation d’un espace vert mitoyen à leurs habitations, après l’abattage d’une cinquantaine d’arbres cinquantenaires.

    Après un week-end plutôt agité, les habitants du quartier Bois-des-Pins d’Hydra, sur les hauteurs d’Alger, ont été réveillés dimanche, tôt le matin, par le bruit de scies électriques coupant les arbres d’un espace vert. Pas moins de 50 arbres cinquantenaires (pins et eucalyptus) ont été abattus dès 7h du matin pour la construction d’un parking haut de 14 étages, mitoyen à l’immeuble G de ce quartier. Le litige entre les habitants et les autorités locales, autour de cet espace vert, ne date pas du week-end. Selon des citoyens, les affrontements d’hier ne sont que la goutte qui a fait déborder le vase. Un vase qui a été longtemps rempli, selon les habitants, par des passe-droits et intimidations policières. “C’était carrément un assaut de la brigade d’intervention contre des citoyens pacifiques. Intervention à 7h du matin. Ils ont coupé l’électricité de la cage 1 de l’immeuble G avant de défoncer les portes de l’immeuble ainsi que celles des terrasses”, témoignent plusieurs citoyens.

    Insultes, crachats et matraquages

    Pire encore, selon eux, la brigade d’intervention a fait irruption dans plusieurs appartements et a embarqué plusieurs jeunes et agressé les parents. “Je n’ai rien compris, je suis sorti le matin comme d’habitude pour aller travailler, soudain j’étais surpris par des policiers sur mon palier. Ils m’ont demandé de faire demi-tour et lorsque j’ai demandé des explications, ils m’ont poussé à l’intérieur de mon appartement et ils m’ont roué de coups. Même ma mère n’a pas été épargnée”, témoigne Mohamed Z., dont le dos porte encore les stigmates de la bastonnade. Son voisin, agent de sécurité à Sonatrach, a eu droit au même traitement. “Je rentrais de mon service de nuit et ils m’ont chopé à l’intérieur de notre cage d’immeuble et j’ai eu droit aux insultes, crachats et matraquage des jambes”, nous dira-t-il. Ses voisins viennent le rejoindre, les uns après les autres, pour nous faire part de ce qu’ils ont vécu en début de matinée. Les témoignages se succèdent et se ressemblent : injures, obscénités, bastonnades, arrestations et destruction de bien privé.

    Une vingtaine d’arrestations

    “Comment voulez-vous qu’on ne réagisse pas ? ils rentrent chez nous, ils arrêtent nos frères et frappent nos mères. Cette télévision a été cassée avec un coup de matraque”, nous dira un autre citoyen. Selon les habitants de cet immeuble, 7 personnes ont été interpellées chez elles. Vers 8h, les jeunes du quartier ont riposté à cet “assaut” en barricadant les différentes issues du quartier et en jetant des pierres et autre projectiles sur le service de l’ordre qui était en surnombre.
    En quelques heures, la cité bois-des-pins, connue pour sa tranquillité – pas loin du siège de Sonatrach, Hydra –, s’est transformée en un véritable champ de bataille : jets de pierres, pneus brûlés, et une voiture calcinée. La riposte était plutôt “disproportionnée”. La brigade d’intervention a fait usage de chasse-neige, de balles en caoutchouc, de pistolets électriques et de bombes lacrymogènes dont le gaz s’est même introduit à l’intérieur des appartements. Certains policiers se sont même autorisés à lancer le fameux “bayte-bayte, dar, dar et zinga zinga”, de Khadafi, ou encore : “Fatiha porte ton foulard, on arrive.” Bilan : une vingtaine d’arrestations et plusieurs blessés du côté des citoyens et une dizaine du côté du service de l’ordre. Plusieurs citoyens blessés ont décidé de porter plainte contre certains policiers, notamment un commissaire, pour agression, infraction et destruction des biens privés. 

    Un espace vert sacrifié pour devenir un parking pour gros bonnets

    Ce n’est que vers 13h30 que les affrontements se sont calmés. “Tous cela pour un projet de parking qui ne profite qu’aux gros bonnets de Sidi-Yahia qui ont l’intention de construire un centre commercial sur un terrain Habous du côté du cimetière. Nous refusons de lâcher notre espace vert ; c’est notre seule évasion de nos F2 en cette période de grandes chaleurs. En plus, ce parking va complètement nous priver de nos balcons et de la lumière du jour, car il ne prévoit que 5 mètres de distance”, nous dira Smaïl R. membre du conseil des sages du quartier.

    Il précisera que plusieurs démarches ont été faites pour préserver ce bois dont une pétition de 4 500 signataires. des rencontres concernant ce litige ont eu lieu avec de hauts responsables politiques dont M. Belkhadem et M. Ziari. “Cela fait plus de 52 ans que ce bois existe, ces pins ont été plantés à l’époque coloniale et ces eucalyptus nous les avons boisés à l’époque des grands volontariats des années 1970. Nous nous sommes battus pour cette espace vert”, nous dira un sexagénaire natif du quartier. Il insiste sur le fait que ce bois a fait l’objet, en 1984, d’une circulaire interministérielle pour sa préservation. Une délégation du comité des sages du quartier a été, hier après-midi, invitée par le wali d’Alger pour des pourparlers.

    Nabila Afroun

    * Titre et intertitres de la rédaction

  • Indignez-vous ! Algériens, indignez-vous mes frères !

    Par |
    T
     

    Parce que, tout compte fait, finalement, le pouvoir algérien, dans ses diversités cumulées depuis cinquante ans, se réduit tout simplement à une grosse mamelle à sept pis inféconds ; une mamelle à sept fois un million de calamités, une mamelle à sept fois le million de désastres.

    Le million de chômeurs inavoués cachés dans des statistiques mensongères qu’aucune institution publique ne publiera. Le million de prostituées cachées dans la plupart des prudes villes et villages de la chaste Numidie appelée Algérie. Rappelez-vous les graves incidents de Tigzirt, Mostaganem, M’sila, Ouargla, Bordj, Relizane, Alger, Aïn Taya, Bordj-El-Kifan, Hassi Messaoud et toutes les autres contrées d’Algérie, sans exception aucune, qui survivent par la cuisse, selon le diktat sans recours du FMI et de ses servants locaux.

    Le million de faux moudjahidine et faux invalides de guerre recrutés aux frontières sans avoir jamais mis les pieds en Algérie à l’exacte image de ces faux combattants qui ont libéré l’Algérie au Mali où ils y ont rencontré plus de gazelles à rôtir que de légionnaires français à combattre.

    Le million de corrompus agissant au grand jour dans les sphères étatiques et para-étatiques et, aussi, cette foultitude d’entrepreneurs sangsues agrippés aux parties juteuses du pouvoir. Des beggara de circonstance devenus par les connivences de belles mères et de braguettes de palefreniers, des raquetteurs professionnels de la manne financière publique ; chacun y trouvant son compte, sa chippa, son correctif de fin de mois difficile. C’est ainsi l’Algérie, chacun, du président au maquereau de quartier, tétant à satiété ces riches tétons étatiques. Le million d’expatriés, d’exilés et d’émigrés chassés par la misère et la hogra nationales.

    Le million d’agents de répression, gardiens dressés du pouvoir (armée, gendarmes, flics, mouchards, baltaguias et divers milliers de supplétifs FLN/RND/MSP, divers milliers d’indics et de BRQuistes occasionnels attendant leur heure) nourris et entretenus au biberon du contribuable. Le million de fonctionnaires de l’Etat et de ses représentations institutionnelles, faux élus non compris ; APC, APW, APN, Sénat et autres marionnettes « scientifiquement » élues à la manière de Belle-Khadem ; ce prototype du ridicule régnant au sifflet et à la gifle et qui aspire aujourd’hui, dans un pouvoir reclus au caniveau de la forfaiture et de la ruse, à devenir président de la République après avoir mangé 40 ans de pouvoir sans partage et de soumissions à plat-ventre aux vrais et seuls maitres du pouvoir ; la casquette.

    Mais dans cette comptabilité du désastre, l’addition et le cumul des tares ne faisant pas forcément les sept millions d’individus au service d’un même régime, du même clan ; un même individu pouvant être à la fois faux moudjahed, baltagui, corrompus et supplétif, rentier inassouvi du trio régnant FLN/RND/MSP. Mais ces tristes et inégalées performances ne sont ni les seules ni les plus graves qui singularisent le régime algérien jusqu’à la parodie, jusqu’au burlesque, jusqu’au crime. Il y a pire. Voici ce qu’en écrit l’éditorialiste d’El-Watan, Tayeb Belghiche, dans son article du lundi 11 juillet «La descente aux enfers»

    « …Ainsi, la série noire des mauvais classements continue. Nos universités, ces lieux de création par excellence, sont classées parmi les 3000 ème; nos industries, ou ce qu’il en reste, sont parmi les moins performantes; le climat des affaires est très malsain au point qu’il faut un courage extraordinaire à un investisseur étranger pour venir s’installer chez nous ; l’agriculture est en détresse ; notre textile est remplacé par la friperie ; le pouvoir calorifique de nos voisins marocains et tunisiens est supérieur au nôtre, etc. La liste est encore longue. Nous sommes quand même en tête de peloton, mais dans un seul domaine : la corruption.

    L’Algérie a encore sombré davantage dans la misère, dans la mal vie depuis une décennie alors que, paradoxalement, les prix du pétrole ont flambé sur le marché international durant la même période. Jamais misères sociale, morale, intellectuelle ne se sont autant accumulées.

    Aucun haut responsable n’a rendu des comptes. Les anciens ministres ne sont jamais inquiétés même s’ils sont dénoncés pour leur contribution dans la déliquescence de l’Etat. Le règne de l’impunité est de rigueur. Le pays peut sombrer, le cauchemar peut continuer mais les principaux responsables de la catastrophe sont rivés à leur fauteuil. Aucun d’entre eux n’est effleuré par un quelconque remord de conscience… »

    Lire aussi du même auteur, dans la même veine et du même courage «Les nouveaux Attila» (El-Watan du 12 juillet 2011) à propos de la destruction de l’espace vert d’Hydra «Le Bois-des-Pins». Dans tous les pays du monde, on entretient et crée des espaces verts, on crée des richesses ; dans le pays de Belle-Khadem, on les détruit. Leurs rapacités et leurs appétences sans fin à l’accaparement des biens publics les a portés tout naturellement à faire d’Alger la blanche, Alger la verdoyante, Alger qui fut naguère belle, la ville la plus sale, la plus polluée et la plus triste au monde. L’état de délabrement généralisé de nos villes et villages est à l’exacte image de leur immoralité et amoralité ajoutées et dont ils n’ont même pas conscience tant leur ignorance les aveugle.

    Déliquescence et dépravation du pouvoir

    C’est pourquoi M. Belle-Khadem se projette déjà président dans un pays aussi ravagé ! Un pays tombé si bas, mérite bien l’infamie d’être si mal gouverné après l’avoir été par des traitres zazou, des voyous, émargeant en bon texans à la gamelle du Mossad et de la CIA. A-t-on demandé des comptes aux texans d’Oujda qui ont pillé l’Algérie de nos ancêtres et celle de nos enfants à présent ? Dans cette Algérie-là, mise à sac par des apatrides régnants, il est bien naturel, normal même, que les belle-Khadem, et tous les sous-produits résiduels d’un pouvoir finissant, aspirent à accéder à la magistrature suprême puisque, des aventuriers, des zazous affairistes, sans liens aucun avec les racines historiques de ce pays sont parvenus à s’y incruster, à s’y imposer, à le dominer, à le diriger et à le digérer à la manière d’un hammam sans matrone. Dans ce contexte marqué par la dégradation de la fonction présidentielle – On a bien vu des illettrés, des analphabètes, des voyous, des ivrognes, devenir présidents de la République sans jamais renoncer à leurs addictions d’origine. On a bien vu des proxénètes, rabatteurs de prostituées au profit des chefs employeurs, taxieur clandestin, bâtard avéré, serveur de thé et amasseurs professionnel de chippa dans les sociétés nationales, devenir de gros et gras patrons de la communication nationale vociférant ordres et nominations allant jusqu’à gifler des walis en poste, devenir aussi patron de presse privée, ordonnant sentences et commentaires, toujours par l’intrigue et les complots, sans jamais renoncer à la seule fonction où il excelle ; la délation – On a bien vu les porteurs de couffin et mouchards comme Si Larbi, dit le Cardinal, devenir ministres et walis offrant sœurs et épouses juste pour arriver aux faveurs, aux générosités du pouvoir qu’ils servent - On a bien vu, on a bien vu…Toutes les pages du journal ne suffiraient pas à dire et à décrire ce qu’on a vu comme formes dévoyées et dépravées de ce pouvoir. Dans ce contexte là, c'est-à-dire de totale déliquescence et de dépravation du pouvoir, les trois veuves joyeuses du pouvoir, chacune attendant désespérément son tour, éplorées et mal honorées, MM AB, AO et AS, au regard des postulants élus à la fonction présidentielle, se trouvent donc forcément dans la légitimité grotesque d’attendre chacune son tour présidentiel. A cette exception près qu’ils partagent tous la bruyante et humiliante casserole d’avoir servi à genoux, la langue en érection, tous les régimes, tous les sergents, tous les adjudants et caporaux, tous les colonels et généraux détenteurs de la gamelle et des ordres.

    Plus forts que les rats, les cafards et la bactérie E-coli :

    Le régime algérien ressemble étrangement aux bestioles qu’il a lui-même créées, qu’il a lui-même enfantées: les cafards et les rats. Savez-vous que les rats algériens, développés et entretenus par les incuries et les incompétences de nos municipalités, relèvent d’une curiosité scientifique unique au monde. Ils sont les plus gros et les plus gras au monde. A leur vue, les chats se sauvent. Les humains aussi. J’ai vu à Alger, en pleine rue Didouche-Mourad, en plein jour, près d’un restaurant célèbre, de jeunes et jolies femmes courir et hurlant à l’hystérie poursuivies par des rats, ces bébés de Belle-Khadem, dans l’indifférence générale des passants, plutôt amusés. Plutôt habitués à vivre en commerce agréable avec cette nouvelle race de rats algérois qui sont tout autant oranais, kabyles, constantinois ou annabis. Vous remarquerez, chers humains algériens, que les rats algériens, sans aucune reconnaissance identitaire ni institutionnelle, sont les seuls vivants au monde que le pouvoir politique algérien laisse vivre en totale liberté, en totale démocratie sans que leur prospérité soit chahutée par un quelconque pesticide, raticide ou tout autre poison anti-rats. Pour ces divers abandons, le rat algérien, à l’image du pouvoir qui l’a nourri et fait prospérer, est devenu increvable, rusé, audacieux. Il peut donc durer aussi longtemps que le pouvoir qui l’a créé. Il est devenu insensible à toutes les protestations humaines, à tous les raticides, à tous les pesticides, à toutes les auto-défenses. A preuve, Sidi Bel Abbès, la ville où on «habite mieux qu’à Paris» a subi une violente attaque qui a provoqué des dizaines de morts émanant d’un mystérieux commando résolu à manger la ville. C’était des rats. Oui des vrais rats que l’incurie et les corruptions municipales ont laissé prospérer.

    Des scientifiques français l’ont confirmé ; 2007 ; l’année d’annonce du troisième mandat du protecteur en chef des rats algériens. La question qu’on se pose à présent est fort simple : Sont-ce les rats qui ont appris du régime politique algérien à se maintenir et prospérer comme ils l’ont fait à ce jour ou est-ce le régime algérien qui a appris des rats pour sévir et se maintenir ad vitam aeternam au pouvoir ? A vrai dire, je n’ai pas d’opinion tranchée sur la question bien que, Darwin m’influençant, j’accorde plus d’indulgence aux rats qu’aux dirigeants pillant et salissant l’Algérie qu’aux rats dont on ne connaît pas encore les atteintes aux droits et libertés le leurs congénères ; les autres rats. A-t-on vu un rat réprimer, emprisonner, torturer, tuer un autre rat ? Bouteflika bastonne, emprisonne et exile des Algériens qui ne pensent pas comme lui. C’est cela la pédagogie cognitive des humains dirigeant l’Algérie. Ils sont plus malades et plus atteints que les rats qu’ils ont fait prospérer bien moins bien que les humains qu’ils commandent. Les Algériens sont, du fait de ce pouvoir malsain, bien moins lotis, biologiquement, que les cafards et les rats. Les rats et les cafards, eux, sont libres. Pas nous.

    Des cafards increvables

    Mais les performances des dirigeants algériens ne se suffisent pas à ressembler par l’endurance aux rats increvables d’Alger. Comme les rats, les cafards politiques algériens sont devenus tout aussi increvables ; insensibles à tous insecticides, à tous pesticides, à toutes révoltes. Pire, les cafards algériens transgressent une loi biologique vieille de cent millions d’année qui les obligeait à ne jamais sortir à la lumière du jour, jamais. En Algérie, les cafards dirigeants, gouvernent et sévissent de jour comme de nuit. C’est une exception biologique mondiale. Elle dure depuis 50 ans. Berlin, son mur et son Etat sont tombés en deux soirs de révolte. Les Algériens se révoltent depuis trente ans. Aucun mur n’est tombé. Mieux ou pire ; les cafards algériens sont devenus volants. Comme les dirigeants algériens, muletiers pour la plupart, les cafards algériens volent, dans les deux sens du terme, de jour comme de nuit. Lors de ses deux premiers mandats, Bouteflika a passé plus de temps en avion que dans son bureau ! Savez-vous que le cafard algérien, centenaire en millions d’années, est la seule espèce vivante à avoir résisté et survécu aux essais nucléaires de Reggane ? Mais les dirigeants algériens sont bien plus forts. Ils résistent à tout.

    A chaque épreuve de survie, ils s’en sortent plus forts et plus increvables ; comme les rats de Bel Abbès, comme les cafards volants et voleurs d’Alger et de Navarre. Ils ont résisté à tout, à tous les soulèvements populaires, à toutes les calamités, tremblements de terre, inondations, à Octobre 1988, au Printemps berbère, aux printemps arabes, aux jacqueries des villes et campagnes. La seule année 2010 a connu plus de dix mille révoltes et soulèvements populaires. Quelle commune d’Algérie n’a pas eu sa mairie brûlée, les administrations publiques saccagées? Quel corps social d’Est en Ouest du Nord au Sud n’a pas exprimé son ras-le-bol ? Son "Dégage!" Son "Pouvoir assassin !" Et à chaque confrontation frontale avec le peuple, ce pouvoir hybride en sort renforcé à chaque fois renforcé, plus résistant que les rats, plus fort que les cafards volants. Le voilà, ce pouvoir, qu’il se promet à lui même de changer pour ne plus ressembler aux rats ni aux cafards qu’il a génités. En fait, par le bas comme par le haut, il ne peut ressembler qu’à lui-même c'est-à-dire pire que les races associées des cafards et des rats. Pour se maintenir et durer au pouvoir, les dirigeants arabes en général et algériens en particulier font mieux et pire que la bactérie E. coli dont le pouvoir de nuisance se mesure à ses capacités de muer, de changer d’apparence, de changer de peau. Comme le serpent. C’est ce qu’on appelle communément un pouvoir protéiforme, c'est-à-dire un pouvoir changeant d’apparence et de forme, qui change sans rien bouger, qui bouge sans rien changer. C’est cela les rats souverains arabes que décrit le chroniqueur d’Oran. Mais ce que n’a pas suffisamment relevé mon ami Kamel, c’est cette différence pathologique entre un dictateur arabe et un dictateur ordinaire, entre un dirigeant israélien et un dirigeant khourouto, propriétaire de trône ou de koursi, c’est cette différence humiliante et décadente qui a poussé les peuples arabes à envahir les places et les rues pour crier leur soif de liberté, pour dire leur résolution de sortir de l’hiver des dictatures, pour rejoindre enfin le printemps des peuples libres de la planète. Cette différence que les dictateurs arabes ne peuvent pas comprendre, la voici : un dirigeant israélien se dépense à transformer ses propres excréments en énergie, le dirigeant arabe, lui, dans son abyssale ignorance et son génie maléfique, transforme son énergie pétrolière en excréments humains.

    Résultats de la course ; chaque ressortissant des dictatures pétrolières transforme une tonne de pétrole vendue, en kilos de merde. Chaque ressortissant israélien pense à transformer ses kilos de merde en KW d’électricité qu’il vendra aux Arabes. La différence c’est aussi cette jeune et belle Israélienne qui cingle les airs aux commandes de son F16 pour veiller au sommeil et à l’hibernation des princes arabes pendant que la police religieuse du roi veille au respect de la loi de Dieu qui interdit de toucher au volant de l’automobile et à la selle de la bicyclette. Et si Dieu, dans sa grande mansuétude et sa grande attention vis-à-vis des femmes saoudiennes en les sauvant des tentations sataniques de l’automobile et de la bicyclette, pourquoi donc, Mohamed, notre bien aimé et respecté prophète (QLSSL) n’a-t-il pas interdit à sa belle et adorée Aïcha, de monter le chameau, le cheval, moyens de locomotion autrement plus érotique qu’une misérable automobile. C’est que notre saint prophète avait bien plus d’intelligence et de tolérance que ces dictateurs arabes demeurés et incultes plus proche de la race des rats que de celle des humains. C’est le seul point sur lequel Darwin s’est trompé. Les dictateurs arabes ne descendent ni du singe ni directement de l’arbre. Leur involution les fait remonter sur l’arbre, pour recouvrer peu à peu leur nature originelle de singes régnants. C’est ce que les peuples arabes ne veulent plus, même au prix de leur vie. Mille excuses aux sympathiques singes pour les avoir comparé aux dictateurs sanguinaires et stupides arabes. Poutakhine aussi, par la précision et la dérision, raconte cela ; ces horreurs dont on a honte. Ces horreurs qui font encore plus mal au pays de deux cent mille cadres et scientifiques exilés. Le pays de Belle-Khadem et Ouyaya maintenant. Hachakoum mes frères d’évoquer ces coursiers de la casquette régnante. Mais est-ce vraiment suffisant de nous indigner seulement ? Peut-être pas. Mais commençons toujours par cela. Après tout, tous les grands fleuves comme les grandes révoltes naissent tous de la même manière : de la rencontre et de la somme de petits ruisseaux. Y compris de nos larmes non vengées.

    M. Abassa

    (*) Le titre n’est pas de moi. Je l’ai emprunté au talentueux et courageux chroniqueur du Quotidien d’Oran, Kamel Daoud.

  • Air Algérie : la honte suprême !

     

    Par | T
     

    «A ceux qui disent que l’Algérie est un pays idyllique, je réponds que l’Algérie est pays invivable» (Kateb Yacine, 1986.)

    Dans les années 1980, l’historien Mohamed Harbi avait écrit : «En Algérie, les chefs répriment les cadres et les cadres répriment le peuple.» Ce qu’il n’a pas dit c’est que les pères, les mères, les grands frères et grandes sœurs répriment aussi : leurs enfants, leurs petits frères et petites sœurs, etc.

    Le pouvoir algérien vient d’augmenter sensiblement, à hauteur de 70%, ses forces du désordre et ses harkis administratifs sans lesquels il ne tiendrait pas 24 heures en place. Pourquoi ce pouvoir illégitime n’a-t-il pas augmenté, d’au moins d’autant : les médecins internes, le personnel navigant et au sol d’Air Algérie exemple ?

    Qui est Air Algérie ? En 1990, alors que plus de 90 pilotes de cette compagnie venaient de déguerpir d’Algérie pour aller offrir leurs précieux services à d’autres compagnies aériennes qui savaient mieux apprécier leurs compétences et les rémunérer à leurs juste valeurs, nous avons mené une enquête et publié son résultat sous forme de tract qui a été massivement distribué dans des marchés fréquentés par des clients potentiels de cette honteuses et mafieuse société.

    Le billet Alger-Toulouse-Alger, soit pour un trajet de trois heures allé et retour, par exemple, valait 1200 francs. Et le billet Toulouse-Lisbonne-Toulouse et Toulouse-Bruxelles- Toulouse, pour une distance plus au moins égale à Toulouse-Alger, le billet valait 950 francs. Et Toulouse-New-York-Toulouse, soit pour une distance qui nécessitait quelques 13 heures de vol allé et retour, valait 1884 francs. Nous avons estimé que les billets d’Air Algérie étaient les plus chers au monde. Les avions de cette société étaient-ils plus performants que ceux des autres ? Son personnel était-il mieux traité que ceux des sociétés concurrentes ?

    Bien que je n’aie plus sous les yeux le tract de 1990, je crois pouvoir rappeler de mémoire que le traitement d’un pilote à mi-carrière d’Air Algérie était de 2500 francs et 170.000 dinars algériens. A l’époquen le franc français valait 18 dinars algériens. Ce qui faisait un traitement total mensuel de 170.000 dinars divisés par 18 = 9500 francs + 2500 francs = un total de 12000 francs. Soit moins que le salaire mensuel d’un ouvrier maçon débutant en France. Les pilotes de Tunis Air et de la Royale Air Maroc avaient un traitement mensuel supérieur à 30.000 francs. Air Inter recrutait des pilotes débutants à 60.000 francs par mois à la même époque.

    Peut-être que les avions d’Air Algérie étaient-ils plus sûrs, son personnel plus accueillant leurs passagers mieux traités, les repas servis à bord plus présentables et plus délicieux que ceux des compagnies concurrentes ? Que nenni ! Les avions avaient plus de 20 ans d’âge, ils étaient et ils sont encore déglingués, leur entretien laissait à désirer, leur hygiène était répugnante, les repas, si toutefois étaient servis, étaient dégoûtants, son personnel navigant, méprisé par leur employeur, ils affichaient des mines comme si leur cercueil volant allait faire l’objet d’une catastrophe aérienne ou qu’ils enterrent un être cher.

    La corruption généralisée

    Pour arrondir leurs fins de mois difficiles, le personnel navigant et au sol d’Air Algérie, comme tous leurs collègues de l’administration algérienne, ne répugne pas à recourir à la plus abject des méthodes, au racket des passagers et d’administrés plus fragiles, des sans-défense.

    Les incorrigibles et malappris fonctionnaires d’Algérie classent leurs passagers en deux catégorie : les «ordinaires» et les « recommandés». Quand bien même il serait porteur d’un billet avec réservation, le passager ordinaire n’était jamais sûr de pourvoir embarquer. Lui préférant un autre, dit «recommandé», sans billet ni réservation.

    J’ai régulièrement vu et alerté, la direction d’Air Algérie, en temps opportun, par courriers recommandés avec demande d’avis de réception, sur des cas de commandants de bord qui poussaient des caddys de clients sans billets ni réservation, de clients «recommandés» qu’ils les faisaient embarquer à Toulouse, par exemple, sans leur faire le moindre centime pour leurs énormes excédents de bagage. En même temps et sur le même comptoir d’enregistrement de bagages, un chef d’escale dont l’initial est «D», nom qui signifie : «Haineux», le bien nommé, humiliait un passager «Ordinaire », malade, sorti de l’hôpital, démuni, sera mis par le haineux chef d’escale face à une seule et unique alternative : payer ses dix kilos d’excédent de bagage ou de renoncer à son voyage. Cela s’était passé sous mes yeux à l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

    Ecurés par leur pouvoir, des Algériens préfèrent payer moins à un fonctionnaire véreux que plus pour un trésor beylical sans fond ni morale aucune. Réprimé par leur employeur, le personnel d’Air Algérie réprime et se venge sur des femmes, des enfants, des vieillards livrés à eux-mêmes, à même le sol, sans secours ni informations, dans les aéroports de France. C’est pire en Algérie !

    Aïssa Nejari

  • Le collectif du PNC d'Air couscous suspend la grève après la médiation de Sidi- bou- Saïd,fait partie du système corrumpu!!!!




     

    Le conflit opposant le personnel navigant commercial (PNC) d'Air Algérie à la direction a pris fin, ce jeudi 14 juillet, après l'intervention du président de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Sidi Saïd. «Nous avions toute l'administration sur le dos. On a décidé de demander la médiation d'une personnalité imminente du syndicalisme en Algérie, Sidi Saïd, pour trouver une solution. Il a accepté et a pris contact avec le Premier ministère», a indiqué Yassine Hamamouche, responsable du Collectif du personnel navigant commercial d'Air Algérie dans une déclaration à TSA. «Le Premier ministère a exigé comme préalable l'arrêt de la grève et s'est engagé à prendre en charge nos revendications à l'issue des négociations. Elles seront entamées, dimanche prochain», a-t-il poursuivi.

    M. Hamamouche a également précisé que toutes les sanctions et les poursuites judiciaires seront annulées à l'encontre des travailleurs grévistes, y compris les licenciements qui ont été opérés par la direction depuis mardi. «Le délai de médiation sera déterminé lors de la première rencontre entre les négociateurs», a souligné une autre source.


    La suspension de la grève, qui en était son quatrième jour, mettra fin au calvaire des milliers de passagers bloqués depuis lundi dans les aéroports en Algérie et à l'étranger.

  • La gifle pour tout le peuple Algerien .donné par nos illustres gouvernants non élus,mafieux

     

     
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    Le peuple algérien est seul, orphelin de dirigeants compétents, de dirigeants qui le respectent, qui s’inquiètent de son sort et de sa dignité. Nous venons de le constater une nouvelle fois avec la grève du personnel navigant commercial d’Air Algérie. Des milliers d’Algériens sont bloqués dans les aéroports, en Algérie et à l’étranger, principalement en France. Et qui est le seul à s’en émouvoir ? C’est le ministre français des Transports, Thierry Mariani, qui a réuni en urgence «les représentants de l’ambassade d’Algérie en France, de la compagnie Air Algérie, d’Aéroports de Paris et des services de l’Etat français». Il a en outre décidé de se rendre, hier après-midi, à Orly pour s’enquérir de la situation de nos ressortissants et a insisté pour qu’Air Algérie «mette en œuvre tous les moyens alternatifs d’acheminement, que ce soit par les airs ou par d’autres modes (train, bus, bateau) à destination de l’Algérie». De son côté, Air France a décidé d’ajouter deux vols supplémentaires sur Alger.


    Ainsi, ce sont les autorités françaises qui volent au secours de nos concitoyens. Que fait entre-temps le ministre algérien des Transports, Amar Tou ? On le connaît imbu de sa personne, arrogant, provocateur, incompétent, mais pas totalement insensible à ce point à la misère des Algériens. Il n’a pas jugé utile de se manifester, de faire la plus petite déclaration et encore moins de se rendre à l’aéroport pour observer de visu le cauchemar des voyageurs, alors que sa responsabilité est totalement engagée. Il savait que le PNC allait débrayer, mais il n’a rien fait pour parer à la situation, preuve qu’il n’est pas du tout à sa place.
    Mais dans le règne de Bouteflika, on ne change pas une équipe qui perd. Lui-même est dans la même logique. Les problèmes des Algériens semblent être pour lui le dernier de ses soucis. Il en a donné la preuve au tout début de son premier mandat : il avait mis trois jours pour se rendre sur les lieux du drame après les inondations catastrophiques de Bab El Oued, le 10 novembre 2001. L’ambassadeur de France de l’époque s’était rendu le lendemain dans ce quartier mythique pour exprimer sa solidarité avec le peuple algérien en deuil.


    Le même mépris pour les Algériens se manifeste dans presque tous les secteurs, comme par exemple celui de la santé. Les revendications légitimes des médecins résidents sont ignorées, alors que leur grève a des conséquences néfastes sur le fonctionnement de nos hôpitaux.
    C’est ça l’Algérie, soumise au diktat et à l’incompétence de dirigeants préoccupés par leurs seuls intérêts. Nous risquons de tomber dans une situation de non-assistance à peuple en danger.

    Tayeb Belghiche
  • la blague de air couscous .... la honte cinglante pour les moudjhadines,le peuple en général.


    Air Algérie invite ses passagers à aller "voir le défilé du 14 Juillet" !

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	Un représentant d'Air Algérie a invité à une centaine de passagers Algériens bloqués à Orly d'aller voir le défilé du 14 juillet "au lieu de rester ici".  

    zoom | © France24.com

    Un représentant d'Air Algérie a invité...

    Jeudi, un avion turc affrèté par la compagnie Air Algérie va atterrir dans la matinée à Orly, à Paris, pour évacuer des centaines de passagers Algériens bloqués en plein départ en vacances.  Mais cet avion qui devra repartir en milieu d'après-midi pour Alger avec à son bord 326   passagers, ne prendra que les passagers bloqués depuis mercredi à l'aéroport d'Orly. Quant aux autres, Air Algérie les invite à aller voir "le défilé du 14 Juillet" ! 

    "Passagers du 14 juillet, je vous invite à rentrer chez vous et à revenir   demain. Je vais être obligé de prendre les passagers d'hier. Au lieu de rester ici, allez voir le défilé du 14 Juillet", a lancé jeudi matin à l'aéroport d'Orly un représentant d'Air Algérie à des centaines de voyageurs patientant près des comptoirs d'enregistrement, rapporte une dépêche diffusée par l'AFP. 

    L'humour des représentants d'Air Algérie n'a pas réellement fait rire les passagers Algériens rongés par le désarroi et la fatigue d'attendre un probable vol à destination de l'Algérie. Dans ce contexte, l'annonce de l'arrivée d'un avion turc affrèté par Air Algérie a été accueillie par plusieurs sifflets. 

    Les passagers Algériens ont protesté ainsi pour la quatrième journée à l'aéroport d'Orly contre l'absence d'une prise en charge de la part de la compagnie Air Algérie alors qu'ils ont payé le prix fort pour des billets d'avion. 

    "On nous dit qu'on va peut-être partir mais ils nous mentent: des gens attendent depuis deux jours. C'est la dernière fois que je prends cette compagnie", lancent ainsi des passagers Algériens à bout de nerfs. "Chaque année, on souffre pour partir en Algérie. Ils arrivent à gâcher les   vacances des gens alors qu'on paye cher, très cher", clament d'autres devant le comptoir de la compagnie Algérienne. 

    Abderrahmane Semmar
  • un rosbif éspion, un drone à constantine!!!

     

    Régions Est Constantine
     

    L’ambassadeur de Grande-Bretagne à Constantine

    Une visite pour booster des investissements jugés trop faibles

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    Dans le cadre d’une tournée dans plusieurs grandes wilayas du pays, son Excellence l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, Martyn Roper, a effectué hier une visite à Constantine.

    «Nous sommes ici pour voir les possibilités de développement du partenariat entre les deux pays et essayer de faire mieux», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse animée au siège de la Chambre de commerce. Le diplomate a affirmé que le niveau des investissements britanniques en Algérie demeure très bas, précisant que des discussions intergouvernementales ont été lancées pour encourager le partenariat entre les deux nations. «Une grande mission économique sera amorcée au mois de janvier de l’année prochaine par l’installation de plus de 35 annexes d’entreprises pour augmenter le taux d’investissement britannique en Algérie dans différents domaines; en terme d’évaluation une augmentation de 87% a été enregistrée dans le taux d’investissement au 1er trimestre de l’année en cours par rapport à celui de l’exercice 2010», a-t-il indiqué. De son côté, le directeur de la Chambre de commerce a exposé la situation économique et commerciale de la capitale de l’Est, tout en souhaitant le développement de la communication entre les deux parties.

    «Avec la concurrence internationale qui prévaut actuellement, nous sommes obligés de faire plus et de préparer une plateforme solide pour pouvoir accueillir l’investissement étranger», a-t-il noté. D’autre part, l’ambassadeur a insisté sur le développement des échanges dans le secteur de l’éduction et de l’enseignement de la langue anglaise par la création de centres de formation spécialisés. «Avec l’aide des autorités locales nous espérons avoir la possibilité d’ouvrir des centres d’information identiques à ceux de la capitale pour assurer un meilleur moyen de communication entre nos investisseurs», a-t-il ajouté. Pour rappel, Martyn Roper a été reçu, hier, par le wali de Constantine. Plusieurs propositions ont été soumises aux Britanniques, notamment la possibilité d’investir dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et le secteur bancaire, surtout que la wilaya a créé un boulevard pour les banques étrangères à la nouvelle ville Ali Mendjeli.                    
     

    Ratiba B.
  • Grève des médecins résidents

     

    La décision du gel sera connue aujourd’hui

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    Le vote à bulletins secrets est lancé depuis lundi l Le PV portant la décision définitive sera rendu
    public aujourd’hui.(je suis contre le bulletin secret)......trops de magouilles.


    Les médecins résidents ne semblent pas décidés à geler leur mouvement de grève entamé depuis plus de trois mois, du moins ceux des hôpitaux d’Alger. A l’issue d’une réunion tenue mardi dernier, la décision de maintenir la grève a été votée à l’unanimité. Mais une décision sera définitivement entérinée aujourd’hui, à la suite des résultats des votes effectués à travers le territoire national. Selon un porte-parole du comité du Collectif des médecins résidents (Camra), le docteur Sahnoun, le mouvement de grève ne sera gelé que si les collègues des différentes régions du pays le décident à l’unanimité. Il a tenu à signaler que «la décision de lancer le vote pour le gel ou non de la grève n’a rien à voir avec les dernières décisions provocatrices du ministère de la Santé liées au blocage des salaires des résidents. Il fallait réfléchir aux suites à donner au mouvement car il ne reste que deux ou trois semaines pour boucler l’année universitaire.

    C’est également la période des congés dans les services. Je dois souligner que cette grève a quand même cassé des tabous et a permis de lancer le débat sur le service civil, l’adoption du statut particulier et le régime indemnitaire qui est, en fait, pour nous secondaire». Pour le Dr Sahnoun, des avancées ont été également enregistrées sur le plan pédagogique, mais «cela ne nous empêche pas de continuer à revendiquer l’abrogation du service civil, l’amélioration des conditions de travail, le service militaire et le droit syndical». Le gel des rémunérations des résidents, décidé par le ministère de la Santé, a tout de même affaibli l’action entamée depuis 100 jours. Des dissidences sont apparues au niveau de plusieurs CHU du pays. Ce qui n’a pas laissé indifférent le collectif des résidents d’Alger, qui a statué sur le mouvement par le maintien de la grève, et celui de Constantine qui, à travers un communiqué rendu public, a réitéré son soutien au Camra et insiste sur la nécessité de préserver «l’Union nationale, arme qui a fait notre force durant ces derniers mois et sans laquelle aucune de nos revendications légitimes ne verrait le jour», a-t-on indiqué dans le communiqué.

    Par ailleurs, le collectif propose le gel de la grève mais à condition que les revendications urgentes incluses dans la plateforme soient concrétisées, à savoir la publication du statut, la feuille de route concernant les revendications pédagogiques établie lors de la conférence des doyens, la levée de toutes les sanctions à l’encontre des résidents grévistes.
    Pour rappel, le Collectif des médecins résidents a adressé des courriers, la semaine dernière, au ministère de la Santé afin de relancer le dialogue pour trouver des solutions à la crise et propose le lancement d’un moratoire sur le service civil contre un gel de la grève. Une sollicitation qui, semble-t-il, reste sans écho.

    Djamila Kourta
  • une république d' incapables !!!

     république tarés

     
    Sabotage

    Par : Mounir Brépublique tarés

    Que des appétits voraces dans le domaine du transport aérien se mettent dans l’idée de concurrencer Air Algérie, ce n’est pas nouveau. Mais de là à tenter de mettre à terre la compagnie nationale, voilà un palier que les commanditaires ont allègrement franchi.

    “Veuillez attacher vos ceintures, la grève risque de durer.” Cela pourrait être le slogan de la grève sauvage du personnel navigant déclenchée au cœur de la saison estivale. Une grève qui porte un coup sévère à l’image de la compagnie, mais qui est en train d’humilier celle de l’Algérie.
    Que des négociations sur les salaires dégénèrent, cela est un refrain connu des derniers mouvements sociaux. Le personnel navigant, doté d’un syndicat autonome, a choisi la plus mauvaise des conjonctures pour lancer son mouvement social. Il est légitime de faire entendre ses revendications mais la tournure que prend cette grève, qui a plombé au sol des milliers d’Algériens, aussi bien ici qu’à l’étranger, commence à sentir la manipulation.
    Car comment expliquer que cette grève, venue de nulle part et sans aucun préavis, soit déclenchée alors que le nouveau P-DG d’Air Algérie est venu, précisément, pour donner une stabilité à une compagnie qui n’en avait plus ? Son prédécesseur ayant achevé l’œuvre de désintégration d’un pavillon national que beaucoup rêvent de voir s’effondrer afin de se partager les parts de marché du ciel algérien.
    Que des appétits voraces dans le domaine du transport aérien se mettent dans l’idée de concurrencer Air Algérie, ce n’est pas nouveau. Mais de là à tenter de mettre à terre la compagnie nationale, voilà un palier que les commanditaires ont allègrement franchi. Et il est réellement difficile d’expliquer ce que les gens du sérail savent déjà. Des syndicats sont devenus des instruments de pression aux mains de certaines forces qui ont leurs ramifications au sein du système. À cause d’une nomination ou d’un limogeage, ces forces s’organisent pour peser de tout leur poids afin de garder leurs privilèges ou mettre leurs “pions” pour les servir.
    Air Algérie est ainsi devenue un test de ces bras de fer récurrents, propres au système, qui voient des forces de destruction user de chantage, de leur influence et même du sabotage économique afin de parvenir à leurs objectifs.
    Le président Bouteflika est certainement l’autorité qui sait, mieux que quiconque, que ces forces agissent en coulisses afin de ne pas accomplir les mutations et les réformes promises. Le cas d’Air Algérie n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais il est symptomatique du fait que ces cercles d’influence ne reculeront devant rien. Quitte à faire passer l’Algérie pour une République d’incapables.

  • Prise d’otages

     

     
    Par : Mustapha Hammouche

    Une indescriptible pagaille dure depuis lundi dans les aéroports d’Algérie et de France. La grève du personnel navigant est directement à la base du calvaire de milliers de passagers. Mais pourquoi une telle épreuve ne peut s’imposer — sauf catastrophe naturelle tel le nuage volcanique — qu’aux voyageurs à destination de l’Algérie ?
    Le personnel, dont la légitimité de la revendication n’est pas, ici, en cause, a choisi cette période sensible de l’année, celle où les Algériens installés à l’étranger se ruent vers le pays, pour augmenter l’efficacité de son action. Il y a comme une instrumentalisation de la contrainte en termes de possibilité de retour au pays des Algériens de l’émigration. Qu’ils l’aient fait exprès ou pas, les revendicateurs ont soigneusement attendu que la clientèle potentielle ait engagé ses frais de voyages, sans possibilité de recours à une autre option de voyage, avant d’initier, par surprise, sans communication sur le préavis — si préavis il y eut — leur arrêt de travail et sans communication. Ainsi le client est ligoté par son contrat, son planning de vacances, pendant qu’il couche à même le sol à Marignane ou à Orly, victime d’un véritable guet-apens et privé de toute information sur ce qui l’attend. Voulue ou pas, objectivement, il y a une connivence entre syndicat et direction : l’argent des voyageurs bloqués est dans les caisses ; la saison n’est pas perdue !
    Ce qui permet aux responsables de promettre, sans rire, à leurs clients qu’ils seront ultérieurement transportés sans… “frais supplémentaires” !
    Ce cas illustre le vrai rapport au voyageur  algérien et à l’émigration en particulier : le quasi-monopole permet de le traiter en proie. Pris dans les cages d’Orly, de Roissy ou de Marignane, les clients peuvent attendre ; on la bouffera avant ou après la grève. C’est, en fait, toute la politique nationale de l’air qui est  fondée sur cet état de “captivité” de la clientèle.  Cette politique d’état permet à Air Algérie de vivre en entreprise rentière d’un ciel verrouillé. Air France et Aigle Azur, pour exploiter des lignes entre l’Algérie et la France, sont tenues de n’offrir que ce qu’Air Algérie peut offrir.
    Ce regard mercantile est, le comble, soutenu par un discours politique lénifiant en direction de “la communauté nationale à l’étranger”, avec des mises en scène promotionnelles vantant le confort du voyage et la qualité de l’accueil. Depuis lundi, les ministres chargés de “la communauté nationale à l’étranger”, des Transports, du Tourisme, plus à l’aise dans les déclarations d’avant-saison, ont laissé la parole au collègue français des Transports. Et tout le gouvernement est comme ahuri devant l’effet de sa propre politique.
    Il est temps de cesser de prendre l’usager algérien pour une ressource, en devise pour certains, et de libérer l’espace aérien à la concurrence. Avec le billet le plus cher du monde sur la même distance, la clientèle nationale est la moins bien traitée. Il est temps qu’elle recouvre son droit au bénéfice des avantages de la concurrence et du développement de l’aviation civile internationale. Dans un marché sain qui offre des options au client, le scandale n’aurait pas eu lieu. C’est donc à Air Algérie d’évoluer de l’économie de la rente vers une activité et non à ses clients d’être indéfiniment livrés au diktat du dernier sovkhoz aéronautique.
    M. H.

  • dégagez nous!!!!!



     

  • cherif rahmani ou est tuuuuuuu!

     

    Après l’abattage des arbres de la cité Bois-des-Pins d’Hydra, les habitants se demandent
    “Où est passé le ministre de l’Environnement ?”

    Par : Hana Menasria

    “Nous avons engagé des avocats pour que la vérité fasse surface. Ces avocats vont ouvrir une enquête pour trouver les documents qui nous ont été cachés. Nous n’avons pas les bonnes informations”, a déclaré Chérif, résidant à la cité Bois-des-Pins d’Hydra. Cette déclaration a été faite, hier, sur la place de la cité, lors d’une conférence de presse tenue par les habitants du Bois-des-Pins. La rencontre entre dans le cadre des évènements survenus dimanche dernier, après l’abattage des arbres de la forêt, qui a provoqué un affrontement sans précédent entre les casques bleus et les habitants de la cité. Et d’ajouter : “Les autorités n’ont pas respecté le cadre juridique. Avant d’entreprendre des constructions, il faut l’accord des habitants. Il n’y a eu aucune affiche et, pire, on n’a vu aucun élu sur les lieux.” Les résidents de ce quartier fort nombreux, hier, lors de la conférence de presse, se plaignaient de ne pas être informés du projet. “Nous ne savons pas s’ils vont construire un parking ou alors un centre commercial !” s’insurgent-ils.
    En colère et en désarroi sur “ce carnage écologique”, ils se demandent où sont passées les autorités concernées. “Où est Chérif Rahmani, le ministre de l’Environnement et les associations concernées ? Que font-ils ? Le seul objectif de ces quatre mille habitants est de protéger cette forêt, on ne sait pas qui détient ce projet ! Nous sommes dans l’ignorance totale.” Ayant reçu des coups de matraque, le jeune Mohamed insiste : “s’il le faut, on replantera les arbres nous-mêmes. On se battra jusqu’à notre dernière goutte de sang pour ce parc.” “Ils ont mis une affiche, mais la nature des travaux n’était pas spécifiée. Alors on a créé un comité de quartier et une pétition de 4 500 personnes a été signée. Le wali délégué de Bir-Mourad-Raïs avait promis d’ouvrir une enquête”, a déclaré Abdelghani, membre du comité. Et d’ajouter : “Après 17 jours, le médiateur du wali nous a demandé de patienter un peu ; quelques jours après les travaux ont commencé.”
    Pour rappel, dans la nuit du 10 juillet, des affrontements violents ont eu lieu entre les habitants de la cité aux forces de police qui avaient “envahi” le quartier. Le 10 du mois courant, un millier de casques bleus ont débarqué au Bois-des-Pins pour “protéger” les ouvriers armés de leur scie et qui ont fini par couper 80 arbres centenaires. “Les policiers se sont introduits dans nos maisons, ils ont insulté nos femmes et nos mères. Ils ont même tabassé des femmes et des enfants. On était pacifique, nous voulions seulement protéger nos arbres”, a déclaré Mohamed. Lors de cette intervention musclée, des dizaines de personnes ont été gravement blessées. “Quand on a entendu qu’ils coupaient les arbres, nous sommes sortis pour voir. Ils nous ont frappés et criaient : Nous allons dire que vos jeunes sont des voyous. Ils ont fait pire que les colons”, a signalé une femme âgée avec plusieurs hématomes sur le visage. La destruction de ce parc, qui existe depuis plus d’une quarantaine d’années, a provoqué le malheur de ses habitants. “Nous ne demandons pas de logements ou du travail, nous voulons seulement retrouver notre forêt. Je pense que nous sommes les seuls Algériens à nous battre pour des arbres. C’est le poumon d’Hydra”, a signalé Chérif, avec amertume. En attendant de voir la situation se régler, une lettre ouverte a été adressée au président de la République pour tirer cette histoire au clair.

  • AIR COUSCOUS :Le conflit s’enlise


    Le personnel navigant commercial d’Air Algérie poursuit sa grève et estime que les responsables de la compagnie souhaitent le pourrissement de la situation. La direction générale de la compagnie a procédé au licenciement des meneurs du mouvement.
    Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - «C’est la troisième nuit que nous allons passer dans le centre des opérations aériennes. Nous maintenons notre mouvement car la direction générale ne veut pas nous écouter», confie un jeune steward qui refuse de décliner son identité, craignant les représailles de l’administration. Des représailles qui ne se sont pas fait attendre puisque les grévistes affirment que la direction des ressources humaines d’Air Algérie a établi une première liste de 23 personnes «les meneurs du mouvement » licenciés. «On veut nous couper la tête, les pressions et le harcèlement sont là, mais c’est de bonne guerre et nous gérons la situation telle qu’elle se présente. L’on estime que plus d’une centaine d’autres personnes seront sanctionnées. Cette liste a été établie par l’ancien directeur du personnel navigant commercial parti à la retraite», explique Yacine Hamamouche, l’un des délégués des PNC. Les grévistes, ceux qui ont quitté le centre des opérations aériennes, se sont vu retirer leurs badges, donc leurs autorisations de circuler librement dans la zone aéroportuaire. Des licenciements et des réquisitions dans les aéroports d’Oran, de Constantine, d’Annaba et d’Alger, précise Yacine Hamamouche. «Depuis le début de la grève, lundi passé, aucun responsable ne s’est déplacé pour discuter avec nous. Nous sommes pourtant ouverts à toute proposition. Ce sont les responsables qui veulent le pourrissement. Aux syndicats qui ont joué les intermédiaires, le P-dg d’Air Algérie a fait savoir qu’il ne souhaite pas discuter avec Yacine Hamamouche. Mais je suis mandaté par les travailleurs», affirme le délégué du collectif des PNC.
    L’administration confirme les licenciements
    Intervenant hier sur les ondes de la Radio Chaîne 3, le président-directeur général de la compagnie, Mohamed-Salah Boultif, confirme le licenciement des meneurs de la protestation, exhortant les grévistes à reprendre leur travail, toutefois, il ne donne aucun chiffre. Pour de plus amples informations, nous tentons de contacter la direction générale d'Air Algérie sans résultat. L’on nous recommande d’appeler la cellule de communication. Le téléphone sonne dans le vide. Visiblement absent, le chargé de la communication n’a pas été en mesure de répondre.
    Les discussions avec les responsables n’ont pas abouti
    Alors que le personnel navigant commercial entame son troisième jour de grève, les deux parties ne sont parvenues à aucun accord. Yacine Hamamouche explique que la veille du débrayage (10 juillet), les délégués des PNC ont tenu une rencontre avec des responsables de la direction générale de la compagnie, les deux parties se sont entendues de s’accorder un échéancier de six mois voire plus pour régler tous les problèmes. «Deux heures plus tard, nous rencontrons une seconde fois ces mêmes responsables pour nous confirmer ces résultats, ils nous ont appris que ce n’était pas possible et qu’Air Algérie n’a pas les moyens !». La décision de recourir à la grève a été prise tard dans la nuit après une assemblée générale inopinée. «Les responsables auraient pu calmer les choses s’ils étaient venus nous voir le 11 juillet à 8 h du matin, pourquoi ne sont-ils pas venus ?», souligne Yacine Hamamouche. Ce mouvement, indiquent les grévistes, n’est encadré par aucun des deux syndicats (UGTA ou autonome).
    Marasme général du personnel navigant
    Ils sont près de 400 employés à se rassembler depuis lundi au centre des opérations ariennes à l’aéroport international d’Alger. Des hôtesses, des stewards et des chefs de cabine qui dorment à même le sol, sur des draps ou des tapis qu’ils ont ramenés de chez eux. «Mardi, trois hôtesses se sont évanouies, elles ont eu un malaise dû à la canicule», confie un steward qui précise que les climatiseurs qui rafraîchissaient cette grande salle de deux étages ont été coupés, une manière de décourager les protestataires qui sont venus de plusieurs wilayas (Oran, Annaba et Constantine). «Ils se sont déplacés avec leurs propres moyens. Ils ont eu des pressions de la part de la direction et sont venus chercher refuge ici, pour plus de sécurité», souligne Yacine Hamamouche, qui ajoute que deux autres stagiaires ont eu un malaise. «Ils ont été exploités par la direction. Ils ont travaillé de 5h du matin à 21h. Ils ont été usés et je pèse mes mots», dit-il.
    Vive tension à l’aéroport d’Alger
    Au troisième jour de grève, le trafic aérien restait fortement perturbé. Sur les 135 vols programmés, seuls 35 ont pu être assurés. Deux vols sur les quarante programmés ont décollé d’Alger, les autres vols vers l'étranger ont été annulés. Pour gérer la situation, une cellule de crise a été mise en place pour procéder au rapatriement de ressortissants algériens résidant à l'étranger, notamment en France, bloqués dans les aéroports en attente d'embarquement. En effet, hier, des milliers de personnes qui comptaient venir passer leurs vacances en Algérie ont été bloquées en France. Certains se sont réveillés les yeux rougis dans les aérogares français pour apprendre, à leur grande déception, qu’ils ne peuvent décoller, note le journaliste de l’AFP. Air Algérie a annulé ses vols depuis Paris, Marseille et Lyon.
    Le bateau pour remplacer l’avion
    Les passagers bloqués dans des aéroports algériens et européens ont commencé à être pris en charge par l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), a assuré son P-dg, M. Ahcene Grairia. Mardi 116 voyageurs ont été transportés de Barcelone vers Alger via Palma de Majorque. Trente autres arriveront à Oran à bord du navire Ariadne, en partance d'Alicante. «La compagnie peut prendre en charge jeudi entre 500 et 600 passagers d'Oran vers le port d'Alicante, en Espagne et qui devraient embarquer sur le car-ferry Ariadne». M. Grairia a ajouté que 450 autres voyageurs vont être pris en charge jeudi à partir du port français de Marseille vers Alger. «La priorité sera accordée aux familles. L'ENTMV continuera à transporter les passagers d'Air Algérie, jusqu'à la fin de la grève tant qu'il y a des places disponibles», a-t-il soutenu.
    I. B.

    Le RCD dénonce
    Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le député de l’émigration sous la bannière du RCD, le Dr Rafik Hassani, a souligné le devoir contractuel de la compagnie nationale Air Algérie de trouver la solution adéquate pour transporter les passagers cloués au sol à cause de la grève du personnel navigant depuis déjà trois jours. L’élu a ainsi contesté l’argument des responsables de la compagnie et du gouvernement arguant que la saison estivale rend la chose moins aisée. «Que l’on ne nous dise pas le contraire : l’Algérie a su mobiliser en un rien de temps les moyens de transporter au Soudan des dizaines de milliers de jeunes pour un match de football. Mais, il est vrai, il y avait une arrière-pensée politique», rappelle- t-il.
    L. H.

    Le PT s’indigne
    Le Parti des travailleurs (PT) exprime son «indignation» contre la décision de la direction générale d’Air Algérie de procéder à des licenciements de «meneurs». Qualifiant les revendications socioprofessionnelles du personnel commercial navigant de «légitimes», le bureau politique du PT estime que «la terreur et le déni de droits ne sauraient constituer la réponse appropriée». Voire le PT en appelle au président de la République pour dégager l’enveloppe financière nécessaire à l’augmentation des salaires de 100%. De même, il appelle la direction générale d’Air Algérie à annuler les décisions de licenciements et ouvrir des négociations sérieuses.
    C. B.

  • la hogra en direct à hydra

    LE BOIS DES PINS À HYDRA RASÉ
    La population du quartier interpelle le président de la République

    Les habitants de la cité de Bois des Pins à Hydra (Alger) interpellent le président de la République pour intervenir et arrêter le projet de construction d’un parking dans cette forêt.
    Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les habitants du quartier Bois des Pins à Hydra ont dénoncé hier, le «carnage écologique» qu’a subi le Bois des Pins mitoyen à leur cité. Ils affirment que cette aire de verdure est «partie commune» aux propriétaires du quartier. «A cause de l’exiguïté des appartements, nous avons souffert durant des années du problème de logement mais nous n’avons jamais songé à toucher à cet espace vert. Il était le poumon de notre quartier et nous l’avons sauvegardé durant 40 ans. Aujourd’hui, ils s’emparent de cette forêt et ils abattent des arbres centenaires sans aucune hésitation», dira Rachid, résidant à la cité Bois des Pins, avant d’ajouter «la construction d’un parking de 12 étages va nous étouffer». Ne contenant pas sa colère, le nonagénaire du quartier, ami Saïd, tonne : «le monde entier œuvre pour la sauvegarde de l’environnement et l’Algérie ne fait pas l’exception en ratifiant plusieurs conventions. Toutefois, elle tolère d’abattre des arbres centenaires !». Rappelant que des leçons sur la protection de l’environnement et des arbres sont incluses dans les manuels scolaires, Mourad, un autre résident de la cité s’interroge : «Que va-t-on dire aujourd’hui à nos enfants ? Que les responsables de ce pays et les représentants de la loi ont abattu des arbres dans leur quartier et rasé tout un bois ?». La population de la cité Bois des Pins a également dénoncé la répression dont ils ont été victimes, dimanche dernier. «Nous sommes les seuls Algériens à défendre l’environnement et les arbres et nous avons été victimes d’une hogra», précisent les «défenseurs » de ce Bois. Selon eux, il y a eu beaucoup de «dépassements» lors des affrontements déclenchés entre la population et les brigades antiémeutes. «Au début, les policiers se sont acharnés contre les portes et les boîtes aux lettres des immeubles. Ils ont détruit une table de billard d’un jeune voisin installée dans la cité, avant de malmener et de bastonner les habitants. Même nos maisons ont été violées», expliquent encore les locataires. «En sortant de chez moi pour me rendre au boulot, les policiers m’ont tabassé. Voulant prendre ma défense, ma mère a également été matraquée», témoigne Mohamed, tout en exhibant des hématomes sur son dos et ses bras. Comme Mohamed, ils étaient nombreux à porter des séquelles des matraques des forces de l’ordre. Des jeunes, des moins jeunes, des femmes, des vieilles et même des enfants présentaient des hématomes, des blessures ou des fractures. La tête bandée, Abdelghani affrme avoir été bastonné et blessé car, dit-il, «je défendais la nature et les arbres et je suis fier de ma cause». Convaincu que le projet de construction d’un parking n’est que l’arbre qui cache la forêt. «Nous ne savons pas en quoi consiste exactement ce projet et les responsables ne veulent rien dévoiler. Nous nous demandons ce qui se trame derrière ce projet», a-t-il assuré. Pour faire toute la lumière sur ce projet, «nous avons entamé une action en justice», dit-il. Toutefois, la population de la cité Bois des Pins a déploré qu’aucun élu local n’ait daigné se déplacer pour s’enquêter de la situation dans le quartier.
    R. N.

  • À PARTIR DE BRUXELLES :Le CNT libyen réitère ses accusations contre Alger


    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Mahmoud Djibril, président de la commission des affaires étrangères du CNT libyen, met, à plusieurs reprises, lourdement en cause l’Algérie. Invité au Parlement européen à Bruxelles, le représentant du CNT déclare :
    «Nous avons des preuves matérielles de l’implication de l’Algérie dans le soutien à Gueddafi.» Le responsable de l’opposition libyenne à Benghazi va même plus loin : «Aqmi se fournit dans les camps de Gueddafi via le territoire algérien.» Pour lui, les autorités algériennes ont leurs «raisons» de saborder la rébellion en Libye. «Ils ont peur, dira-t-il lors d’un point de presse à l’issue de la réunion, de la tache d’huile qui les emportera». Pas nuancé du tout, M. Djibril fait le constat que l’Algérie reste le seul pays arabe où il n’y a pas eu de révolte (les insurrections dites printemps arabe, ndlr). Au Soir d’Algérie, Mahmoud Djibril confirmera, point par point, les accusations portées contre l’Algérie. Mahmoud Djibril est à Bruxelles invité par l’Otan, le Parlement européen et d’autres institutions.
    A. M.

  • boutef fête 14 juillet à el mouradia!!!!

    Quand on fête 7,4 km de tramway comme un jour
    d’indépendance, faut pas s’étonner ensuite que…

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Cette année, les festivités du 14 juillet ont lieu à…

    … Alger !

    La vie, celle de tous les jours, offre ses petites «vengeances » au petit peuple. Non pas qu’il faille en faire bombance, s’en réjouir outre mesure et allumer des feux de joie aux quatre coins de la République confisquée. Non ! Mais c’est juste bon à prendre comme ça, pour les «mah’gourines» du quotidien. Une grève à Air Algérie, et l’Algérie d’en bas contemple avec des yeux gros comme les orifices d’un réacteur ses dirigeants incapables de bouger le petit doigt, littéralement tétanisés, scotchés dans leurs fauteuils. Des centaines de passagers algériens en rade dans des aéroports et ici, à Alger, dans le Palais et dans ses succursales, c’est l’ambiance cathédrale, un lundi, au lendemain du dimanche pastorale. Mon Dieu, mais où êtes-vous, dirigeants éclairés à la lampe à pétrole et à gaz ? Vous promettiez un été de rêve à vos concitoyens, surtout ceux de l’émigration, et ils vivent l’enfer. Un enfer dont le ministre français des Transports, le très Marine Mariani, n’a pas manqué d’attiser encore plus le feu se permettant d’envoyer des réprimandes à l’Algérie pour le bazar foutu dans les aéroports français. Mariani, je m’en fous, à la limite ! Mais vous ? Vous qui jurez tous les étés qu’il n’y aura pas de coupure d’électricité, qu’il n’y aura pas de coupure de lait, qu’il n’y aura pas de coupure d’eau, qu’il n’y aura pas de coupure de viande, qu’il n’y aura pas de coupure de coupures, où êtes-vous ? Il y a véritablement de votre part délit de non-assistance à population en danger. Des Algériennes et des Algériens, naufragés du XXIe siècle dorment en ce moment dans des halls d’aérogares, par terre, se faisant flairer par les bergers allemands des escouades de CRS du plan Vigie Pirate et contraints, pour ceux qui n’ont aucune ressource à l’étranger, de quémander quelques centimes d’euros pour un café. Ah ! Ça ! Pour organiser des ponts aériens géants entre Alger et Khartoum, à l’occasion d’une rencontre de foot, vous êtes fortiches. Pour liquider une compagnie aérienne, Khalifa Airways qui avait réussi malgré tout à donner de l’air à nos transports, vous êtes encore plus fortiches, mais pour secourir des familles en détresse livrées à Mariani et aux caméras du monde, vous vous taisez lamentablement et vous regardez le bout de la chaussure de Copé. Finalement, à quoi bon vous engueuler ? Quand on fête comme vous avez eu l’outrecuidance de le faire 7,4 kilomètres de tramway, donnant à l’événement des dimensions pharaoniques, il est évident qu’ensuite, on ne pourra pas gérer une grève à Air Algérie, à Air Couscous ou dans n’importe quel autre secteur d’activité du pays. Alors, oui ! C’est en cela qu’aujourd’hui, le petit peuple se venge un peu. Il vous voit tels que vous êtes vraiment. Pas grand-chose ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

     

  • Copé en Algérie, un accueil indécent !


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    Reçu avec tous les honneurs. Sous l’œil des caméras de l’ENTV. Tout juste si on ne lui a pas déroulé le tapis rouge. Tant de servilité pour un tel personnage laisse perplexe.
    Pire, aucune voix ne s’est élevée en Algérie contre sa venue. Et il est reparti conforté parce que cet homme, tendu vers l’élection présidentielle de 2012, n’a rien regretté ni renié de sa campagne anti-immigré, visant particulièrement les Maghrébins et les Africains. Un homme qui, en contexte de grave crise sociale et économique en France, de chômage en hausse, de scandales de toutes sortes, d’une Europe en panne sèche, n’a rien trouvé de mieux pour faire diversion, que de placer les questions raciales au centre du débat politique français dans la perspective de rafler quelques voix à l’extrême droite en vue de la présidentielle de 2012. Que cela ravive les peurs, réveille les instincts xénophobes et racistes d’une partie de l’électorat français qu’on arrête pas de bassiner à longueur d’année avec la peur de l’Islam, voire d’un afflux de réfugiés suite à la chute de Ben Ali en Tunisie ou de la guerre en Libye, ne semble nullement déranger M. Copé. Et peu importe encore pour Jean- François Copé et son mentor Nicolas Sarkozy que ce débat ait pour but – car c’est de cela qu’il s’agit au fond – de dresser des Français contre d’autres d’origine non européenne et de confession musulmane. De ce fait quand le secrétaire général de l’UMP déclare à Alger, je cite «Mon souhait le plus ardent est de tout faire pour contribuer à ce nouvel élan dans les relations entre les deux pays», relève de la plus belle hypocrisie. Et cet homme que le chef de l’Etat a reçu, après qu’il l’eut été par le Premier ministre, le président de l’APN ? Que l’Algérie ait des rapports d’Etat à Etat avec la France, personne n’est contre. Mais que le pouvoir politique croit que c’est avec ce type de personnage, représentant d’une droite revancharde, qui n’a pas encore accepté l’indépendance de l’Algérie, anti-arabe, pro-israélienne, qu’une coopération peut se développer, c’est triste car l’Algérie n’a que faire avec de pareils individus, dont le parti, l’UMP, est en perte de vitesse. Triste aussi que les partis démocrates et les personnalités qui se posent en alternative au système actuel observent un silence pieux.
    Hassane Zerrouky

  • AIR couscous patauge dans son couscous

    La pagaille d’Air Couscous touche les aéroports français

    Grève à Air Algérie : jusqu’à 1.500 personnes bloquées en France
    France Info – Hier, 21:30
    Jusqu’à 1.500 passagers souhaitant se rendre en Algérie ont été bloqués aujourd’hui dans les aéroports français, à cause d’une grève du personnel naviguant d’Air Algérie. Plusieurs centaines le sont encore ce soir. La période est traditionnellement très chargée à cause des vacances. Et la tension est montée face au peu d’avions qui décollent. La grève va continuer mercredi.

    La tension commence à monter dans les aéroports d’Orly, Lyon, Nice et Marseille, où jusqu’à 1.500 personnes au total se sont retrouvées coincées par une grève du personnel naviguant d’Air Algérie. Ce soir encore, près de 700 s’apprêtent à passer la nuit dans un aéroport, la seconde pour certains. La période étant traditionnellement très chargée en raison des départs en vacances, il est difficile aux voyageurs de trouver d’autres solutions.

      A Orly, la tension était palpable à cause de la grève d’Air Algérie. Mathieu Auger était sur place.  (0’45″)
       

    Ils n’ont d’autre choix que d’attendre un hypothétique vol rescapé d’Air Algérie, ou des rotations supplémentaires mises en place par Air France. 215 personnes ont pu être acheminées à Sétif aujourd’hui, et Air France a programmé un vol supplémentaire de 172 places. Rien de plus.

      A Marseille, six vols d’Air Algérie ont été annulés. Le récit de Marie-Christine Lauriol.  (1’06″)
       

    Les agents de la compagnie en sont donc réduits à tenter d’organiser des passagers de plus en plus tendus, certains ayant passé la nuit à l’aéroport. Ils essayent d’établir des listes de priorité, sans satisfaire. “On ne pourra pas prendre tout le monde !”, a prévenu un agent d’Air Algérie, sous escorte aujourd’hui à Orly.

    La tension monte donc chez les naufragés : On veut des avions, on veut des avions !, scandent des passagers devant le comptoir à Orly-sud, où huit vols ont été annulés, alors que les forces de l’ordre les empêchent d’avancer. A Marseille, des renforts de CRS ont dû être acheminés quand les passagers furieux ont voulu forcer le barrage de police, six vols ayant été annulés.

    La grève doit se poursuivre ce mercredi. La compagnie compte proposer des départs par bateau depuis Marseille.

    Grégoire Lecalot, avec agences
  • DOK ,la décadence.....folie.....!!

     

    La blague de la semaine : Ould Kablia met en garde le CNT libyen

    Ould Kablia met en garde le CNT libyen
    “Tout ce que vous direz sera retenu contre vous !”

    Par : F. A.
    Liberté 12 juillet 2011 Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a tenu, hier, à rappeler à l’ordre le Conseil national de transition (CNT), contre tout excès de langage. Dans sa réponse à une question de Liberté, en marge de l’ouverture de la 11e session du Comité bilatéral algéro-malien, sur les accusations réitérées par les membres du CNT contre l’Algérie qui, selon eux, continue à soutenir Kadhafi, M. Ould Kablia a fait appel au jargon hollywoodien : “Attention ! Tout ce que le CNT dira pourra probablement se retourner contre lui.” C’est donc la formule choisie par M. Ould Kablia pour mettre en garde le CNT que l’Algérie ne sera pas tendre avec lui dans le cas où il arriverait à prendre le pouvoir en Libye. Au sujet de savoir si la crise libyenne a permis la prolifération d’armes aux frontières, le ministre s’est voulu, cette fois-ci, plutôt rassurant. C’est “trop exagéré”, selon lui, de dire que la frontière est inondée d’armes. “Notre frontière est bien sécurisée”, a-t-il ajouté.

  • boutef et ses sinistres bouriquots de la classe.

    50 ans d’indépendance confisquée, de mensonges et de démagogie : en voici le résultat !!!

    L’indice mondial 2011 de l’innovation : l’Algérie se classe dernière parmi 125 pays !

    El Watan le 07.07.11 | 09h37

     

     

    C’est une véritable déconfiture !…

    C’est une véritable déconfiture ! L’Algérie vient d’être classée dernière au monde par l’Indice mondial de l’innovation (GII). Notre pays se retrouve tout bonnement à la 125ème place et clôture ainsi ce classement mondial réalisé par l’INSEAD, une des écoles supérieures de commerce les plus grandes et les plus renommées à l’échelle mondiale !

    L’Algérie, dernier pays au Monde en matière d’innovation ! C’est le terrible constat dressé par l’édition 2011 de l’Indice mondial de l’innovation (GII), publié conjointement par l’INSEAD et ses experts partenaires  : Alcatel-Lucent, Booz & Company, la Confédération des industries indiennes (CII) et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.

    Selon le communiqué de presse de l’INSEAD, les experts partenaires du GII « ont participé au projet en apportant leur concours aux recherches et en contribuant à la diffusion des résultats. En outre, pour la première fois en 2011, un comité consultatif composé de neuf praticiens et spécialistes de différents pays, rassemblant des connaissances et des compétences uniques dans le secteur de l’innovation, a été créé pour appuyer les activités de recherche et la diffusion des résultats ».

    Par ailleurs, le rapport du GII « contient des chapitres analytiques présentant des tendances mondiales récentes en matière d’innovation qui ne peuvent guère être restituées par des indicateurs traditionnels. Ces sections ont été élaborées par les experts partenaires, qui sont tous des acteurs de pointe dans le domaine de l’innovation. Les sujets abordés comprennent les innovations abordables en Inde; un éclairage sur l’innovation en Amérique latine; les villes intelligentes et durables; la portée mondiale de la recherche-développement; et les indicateurs se rapportant à la créativité et aux secteurs concernés par le droit d’auteur », souligne encore le communiqué de presse de l’INSEAD.

    Dans ce contexte, les résultats de l’édition 2011 de l’Indice mondial de l’innovation (GII) ont révélé que la Suisse a pris la tête du classement cette année, gagnant trois places par rapport à l’édition 2010. La Suède et Singapour suivent respectivement aux deuxième et troisième rangs.

    Il est à signaler également que six États européens (dont la Finlande, 5e, le Danemark, 6e, les Pays Bas, 9e, et le Royaume Uni, 10e) se retrouvent parmi les 10 pays les plus innovants au monde. Dans ce top 10, on retrouve aussi deux économies asiatiques (Hong Kong, Chine, 4e) et deux pays nord-américains (les États Unis d’Amérique, 7e, et le Canada, 8e).

    L’Algérie, quant à elle, enregiste les plus mauvais scores au monde ! Elle se retrouve en queue de peloton des 125 pays, répartis sur tous les continents, étudiés par ce rapport mondial. Notre pays est ainsi carrèment dépassé par des pays en guerre à l’image du Soudan et d’autres touchés par une profonde crise politique comme la Côte d’Ivoire !

    Selon cet indice mondial, des pays à faibles revenus comme le Ghana, le Bénin ou même le Niger font mieux que l’Algérie en matière d’innovation. Enfin, cet Indice mondial de l’Innovation prouve que l’Algérie est dépourvue d’un facteur « clé de la croissance économique ».  et en l’absence d’un « environnement favorable à l’innovation », l’Algérie ne pourra jamais booster sa « compétitivité ».

    Abderrahmane Semmar