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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 98

  • no moment

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  • le pont des généraux

    Port d’Alger 70% des conteneurs ne sont pas contrôlés

     

    El Watan, 4 août 2011

    Le plus grand port d’Algérie, par où transite l’essentiel des marchandises importées par le pays, est doté d’un seul scanner, propriété de l’EPAL. Le taux de contrôle par scanner n’a jamais dépassé, même dans les périodes de pic, les 30% par jour.

    Seuls 30% des conteneurs transitant par le port d’Alger sont soumis au contrôle par scanner en raison du nombre insuffisant de ces appareils au niveau de cette enceinte portuaire, a-t-on appris auprès des Douanes. Selon la direction régionale des Douanes d’Alger, le port de la capitale contrôle par scanner, depuis plus d’une année, une moyenne de 150 à 220 conteneurs par jour sur les 600 ou 700 traités par l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) et  DP World,
    la société émiratie gestionnaire depuis 2008 du terminal de ce port.

    Le taux de contrôle par scanner n’a jamais dépassé, même dans les périodes de pic, les 30% par jour, a précisé à l’APS la même source, qui impute cette situation au «déficit manifeste des capacités de scanning».
    Le plus grand port d’Algérie, où transite l’essentiel des marchandises  importées par le pays, est doté d’un seul scanner appartenant à l’EPAL, a-t-on ajouté pour illustrer ce déficit. DPW ne dispose pas de scanner, rendant encore plus difficile
    la tâche d’inspection de son partenaire EPAL qui assume seul presque la totalité du contrôle.
    Rédaction Economie

  • on ne condamne jamais un dictateur qui protège les frontières israéliennes

     

    L’ONU forcée au silence

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    Une condamnation de la répression en Syrie n’est certainement pas une fin en soi, mais elle aurait sonné comme une sérieuse mise en garde contre ceux qui l’ont ordonnée, tout en signifiant à ceux qui luttent pour la liberté, que désormais, ils ne sont pas seuls. Si elle l’avait fait, l’ONU serait dans son rôle de faiseur de paix comme le lui ordonne sa Charte. C’est ainsi que s’écrivent les relations internationales, mais pas uniquement, car il y a des coups de force, ou des actions unilatérales qui n’ont jamais réglé quoi que ce soit. Elle ne l’a pas fait. Une attente manquée et un espoir déçu. Encore faut-il rappeler que la condamnation en question n’est pas celle à laquelle on pense généralement, et qui est celle de l’Etat à l’origine de cette politique.

    En fait, le strict minimum dans le chapitre des libertés que l’ONU, pourtant forte de son arsenal, est censée surveiller et défendre. Il ne s’agit pas d’accabler l’ONU, car cette incapacité à s’emparer du dossier syrien, malgré toutes les alertes, et toutes les émotions, n’est pas la sienne, même si elle en endosse la responsabilité. Bien malgré elle, doit-on dire avec beaucoup de regret pour une institution qui n’échappe ni aux marchandages, ni aux fluctuations dans le rapport de forces. C’est ainsi que le Conseil de sécurité des Nations unies a rappelé, lundi, ce triste constat, étant empêché d’aller au fond d’une question qui bouleverse l’opinion internationale. Celle-ci ne vote pas, elle peut tout juste dire sa colère face à la répression des manifestations en Syrie. Des centaines de morts depuis le mois de mars dernier.

    L’on parle aussi de 3000 disparus et de 12 000 personnes jetées en prison. Que faut-il en conclure, si ce n’est une certaine tristesse, car assurément, si les positions des uns et des autres parmi les quinze membres du Conseil de sécurité sont à ce point éloignées, c’est qu’il y a problème, même si une majorité se dégage pour parler de répression et de violence. A ce niveau des discussions, chaque élément doit être pris pour ce qu’il est. L’on apprend en effet que tous les pays avaient exprimé leur préoccupation devant l’intensification de la répression. Se ranger à cette position est en soi un élément important, mais en tout état de cause, insuffisant, surtout pour ceux qui souffrent et affrontent l’arsenal répressif syrien.

    Et si cela ne s’est pas traduit par une position qui soit conséquente, c’est que l’écart non seulement est encore présent, mais qu’il est bien profond, suscité sinon aggravé par ce qu’on appelle déjà le cas libyen, les Occidentaux étant accusés de s’être servis de résolutions de l’instance onusienne pour attaquer la Libye. Là, il y a effectivement matière à débat, mais les Syriens n’en ont que faire, eux qui font face à une machine de guerre. C’est justement le travail des diplomates qui consiste à cerner au mieux les questions délicates, afin d’éviter la moindre manipulation.
     

    Mohammed Larbi
  • Juppé, Chevènement et la repentance

     

    Par

    Ne jouons pas sur les mots. «Repentance», «pardon», «excuses» peu importe, l´essentiel est d´exprimer un sentiment de culpabilité et de regrets. Comme l´a fait l´Australie pour les aborigènes, l´Angleterre pour les Irlandais, comme l´ont fait beaucoup de pays, y compris la France, pour les juifs.

    Ces derniers jours, deux personnalités françaises, Alain Juppé et Jean-Pierre Chevènement, ont dit clairement ce qu´ils pensaient de la repentance attendue par les Algériens. Ils l´ont fait sur le sol algérien lors de leur visite toute récente. «Il n´y aura pas de repentance!» a tranché Alain Juppé. Et puis, «assez de ressasser le passé!» a-t-il poursuivi.
    Chevènement prend un détour par l´église pour dire que «la repentance est une suggestion imprégnée d´esprit chrétien». Donc pour lui, elle ne peut être exprimée par la République française qui est laïque. Il fallait y penser. Mais il ajoute qu´«un travail de conscience fait ensemble est beaucoup plus positif que de vouloir accabler son partenaire». Là aussi, il faudra se creuser les méninges pour essayer de comprendre en quoi consiste le travail de conscience en commun. Du côté algérien, c´est le silence total. Ni du côté officiel ni d´ailleurs. A chacun ses raisons mais comme il s´agit d´un patrimoine collectif, nous n´hésitons pas une seconde pour donner notre avis. Ne jouons pas sur les mots. «Repentance», «pardon», «excuses» peu importe, l´essentiel est d´exprimer un sentiment de culpabilité et de regrets. Comme l´a fait l´Australie pour les aborigènes, l´Angleterre pour les Irlandais morts de faim en 1849, le Japon pour tous ceux qui ont souffert de l´agression de l´armée nippone lors de la Seconde Guerre mondiale, comme l´ont fait beaucoup de pays, y compris la France, pour les juifs. Cette France, qui se mêle même de l´histoire des autres et qui exige de la Turquie la reconnaissance du génocide arménien, découvre subitement qu´il «ne faut pas ressasser le passé». On aurait pu comprendre que Juppé, ministre d´Etat, ne peut pas être à l´opposé de son président de la République, mais c´est son agacement face à cette question qui pose problème. On n´ose pas croire que c´est la voix affranchie des anciens «indigènes» qui l´a irrité. Alors où est le problème? S´il n´y en avait pas, la France n´aurait pas demandé pardon aux juifs. C´est tout simplement une certaine garantie, toute relative mai non négligeable, contre la récidive. Voilà ce que veulent entendre les Algériens. Il est vrai qu´ «à l´impossible nul n´est tenu» et que si Juppé ne peut pas s´engager au nom de la France, on préfère mettre sur ce compte son agacement. Ce qui débouche naturellement sur le «travail de conscience ensemble» proposé par Chevènement. Quand on décide de travailler sur la conscience, il est évident que cela traduit une recherche. Des doutes. Les Français ont le droit de s´interroger sur ce qu´ils ont fait, sur ce qu´ils n´ont pas fait, sur ce qui a été fait sur leur dos, sur toute chose qui a pesé sur le cours de l´histoire de leur pays. Par contre, il est pour le moins indécent de demander le même travail aux Algériens pour qui la colonisation de leur pays par la France durant un siècle et demi ne souffre d´aucun doute. Une certitude qui n´a besoin d´aucun «travail» supplémentaire. Ceci dit, M. Chevènement et ses compatriotes peuvent faire leur «travail de conscience» à leur guise. Mais de grâce, épargnez-nous vos conseils sur la mémoire des peuples! Ne vous trompez pas, vous aurez besoin de la vôtre pour votre «travail de conscience». On dit chez nous «un aveugle ne peut montrer la lumière aux autres». L´autre vérité est qu´il n´y a que le rapport de force qui décide l´expression du pardon ou des excuses. Ceci est valable tant pour les individus que pour les Etats. En ce moment, se tient le forum de Crans-Montana sous le thème «Une révolution majeure est en cours, quel sera notre monde de demain?», Il est plus qu´intéressant de suivre les communications qui y sont faites et les débats qui suivent. Car, dans les changements qui s´opéreront dans le monde, il n´est pas exclu que les puissants d´aujourd´hui deviennent faibles demain. Ce sont des experts et non des moindres qui l´affirment. La vie d´une nation ne se compte pas en années. Le pardon qu´on n´obtient pas aujourd´hui pourra l´être demain. Nous en sommes convaincus!

    (zoume6@hotmail.com)

  • les tyranobendistes du médicament en france chez sarko

    L’envers du décor |

    Pénurie de médicaments en...France

    Par

    Le quotidien français Le Figaro, a eu ce titre: «Médicaments: des pénuries savamment orchestrées?» dans son édition de mardi dernier. Pour comprendre les pénuries chez nous, il faut suivre celles qui sévissent en France. C'est-à-dire d'où proviennent la majorité de nos médicaments!

    Il n'y a pas que chez nous où l'on enregistre des pénuries de médicaments. En France aussi. Et comme chez nous, la question des pénuries organisées est soulevée. C'est ainsi que le quotidien français Le Figaro, a eu ce titre: «médicaments: des pénuries savamment orchestrées?» dans son édition de mardi dernier. Le journal nous apprend que les malades français ne trouvent pas chez leur pharmacien quelque 300 médicaments. Il nous apprend aussi que les «laboratoires, grossistes et autorités sanitaires se refilent la «patate chaude». Les laboratoires sont les premiers à réagir. Selon la Leem (association des entreprises du médicament en France) il faut voir du côté des «short-liners», de nouveaux intermédiaires inexpérimentés qui apparaissent dans le circuit de distribution. Bref, cette situation du marché du médicament en France nous intéresse, car 60% de nos importations proviennent de ce pays. Et si nous sommes confrontés au même problème, au même moment, il y a forcément un lien, une relation entre ces pénuries. Il paraîtrait que la stratégie des laboratoires français est en train de changer. Beaucoup de labos pensent qu'il est plus rentable de se consacrer sur les molécules soignant les maladies rares plutôt qu'au médicament soignant les masses. «La fabrication de molécules ajoutant 3 à 6 mois de vie à un patient déjà condamné par un cancer en phase terminale, est moins risquée que de soigner un diabétique avec toutes les complications et effets secondaires, comme le démontre l'affaire du médiator. La stratégie consiste à se concentrer sur peu de patients très rentables et peu risqués avec des traitements à 1500 euros, voire plus, plutôt que de soigner un grand nombre de malades avec des produits à 16 euros», avancent certains spécialistes. Le ministre français de la Santé voit dans la pénurie, l'exportation parallèle. Il explique: «Les grossistes-répartiteurs ont, de la part des laboratoires, des quotas pour la France qui correspondent aux besoins... Mais seulement certains (les short-liners certainement Ndlr) ont des systèmes par lesquels certains médicaments repartent vers d'autres pays...ce sont des systèmes d'importations parralèles...» Il menace de faire voter de nouveaux textes pour discipliner la distribution. En valeur, les exportations françaises de médicaments se portent plutôt bien. En 2010, elles ont représenté quelque 24 milliards d'euros avec un taux de croissance de + 4,5%. Le rapport de la Leem qui publie ces chiffres ne précise pas la proportion des médicaments à 1500 euros et ceux à 16 euros que nous avons évoqués plus haut. En tout état de cause, la Leem considère que l'industrie du médicament en France constitue un atout pour la croissance et la sortie de crise de leur pays. Un fait mérite notre attention. Toujours selon ce rapport: «Dans les cinq prochaines années, de nombreux laboratoires internationalisés réalisant un chiffre d'affaires annuel de 80 milliards de dollars vont tomber dans le domaine public, entraînant mécaniquement un fort développement du marché mondial des génériques». Nous voyons là, autant d'opportunités pour nos investisseurs nationaux qui ne manqueront pas, espérons-le, de s'y intéresser. En se contentant des produits «à 16 euros» seulement, ils réaliseront de gros profits tant nos besoins sont grands et ceux du continent africain encore plus. Les autorités publiques algériennes devraient voir de plus près les relations commerciales engagées avec ce nouveau type de grossistes français que sont les «short-liners». Ils sont un élément d'un marché parallèle que ne contrôle pas le gouvernement français et par voire de conséquence, porteurs de tous les dangers. Un marché parallèle qui n'en est qu'à ses débuts et prend de plus en plus d'ampleur. C'est-à-dire que si nous ne réagissons pas rapidement, un jour, pas très lointain, nous n'aurons que des trabendistes français chez qui acheter nos médicaments avec tout ce que cela représente comme absence de garanties et de visibilité commerciale. Pour comprendre les pénuries cycliques chez nous, il faut suivre celles qui sévissent en France. C'est-à-dire d'où proviennent la majorité de nos médicaments! Il y a comme une stratégie du générique à mettre en place dans notre pays.

  • Monsieur Bouteflika, vous êtes responsable devant le peuple et l'histoire.

     


    index.jpegLe gouvernement algérien et depuis quelques années fait des efforts considérables dans la lutte contre la corruption, et les derniers dossiers mis à jours par les différents services de sécurité ; militaires et civiles, témoignent que l’engagement pris par le président Bouteflika d’éradiquer ce fléau, combien est –il dangereux pour l’économie nationale et particulièrement pour la justice sociale et la paix civile, et le moins qu’en puisse dire, il est plus que sérieux.

    Les affaires de corruption sont gravement enregistrées dans tous les secteurs : L’énergie, les mines, le transport, la douane, l’agriculture, la santé,  les banques,  la culture, la justice, la sureté nationale, etc… les unes sont déjà sur la table des juges, d’autres sont en cours d’enquêtes et d’autre sont soit en instance, ou carrément en attente : Pourquoi ? peut être en attente d’une instruction politique.

    Le dossier de Enor, l’entreprise d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui exploite les mines de Tirek/Amesmassa dans la Wilaya de Tamanrasset, objet d’une ou plutôt de plusieurs enquêtes diligentées par les services de sécurité militaires « le DRS, et la Brigade économique et financière », la justice algérienne « Cour d’Alger et de Tamanrasset, et la police judiciaire de Ouargle, sur les ordres de la cour de Tamanrasset, n’aboutaient pas, malgré que certaines de ces enquêtes ont étés ordonnées par le président de la république en personne.

    Les médias algériens ont signalés et à plusieurs reprises les actes criminels des responsables de Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui par une diabolique opération d’arnaque ont coutés au trésor public la sommes colossale de plus de 100 millions de dollars.

    Malgré que tous les indélicats intervenants et les perfides décideurs ont étés informé suffisamment à temps pour mettre cette bande de voleurs et d’arnaqueurs hors d’état de nuire, et protéger les banques algériennes, donc, le trésor public.

    L’ex ministre de l’énergie et des mines, Mr Chakib Khelil, L’ex Président directeur général de la Sontrach, et le directeur de Sonatrach Aval, le directeur général de Enor, l’ONPM, et la banque extérieur d’Algérie  ont été tous avertis par écris, que les responsables étrangers de Enor et particulièrement MM, Douglas Perkins, ex Pdg de Enor et de Gma resources, Kens Norris, ex Directeur des opérations, et Pierre la Belle, directeur des approvisionnements, et Gautier directeur des finances et de la comptabilité, préparent une opération pour arnaquer l’Algérie. Mais, tous ont fait la sourde oreille.

    Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui est née après l’ouverture du capital de Enor/Algérie aux capitaux étrangers, et venue très mystérieuse et énigmatique de Gma resources dans le capital de l’entreprise algérienne, et à la hauteur de 52 % des actions. Et depuis cette opération que le moins qu’on puisse dire qu’elle est clandestine, la gestion de cette entreprise ce d’une manière archaïque, anarchique,  et complètement à coté des lois de la république. Et le comble est arrivé en 2007, avec la déclaration de tous les responsables algériens et étrangers liés directement ou indirectement à la gestion des mines et particulièrement celles de Tirek/Amesmassa ont annoncés que Enor a découvert le plus grand gisement d’or à ciel ouvert d’Afrique prés celui du Congo ! Et que celui-ci va produire plus de 4500 kg d’or par ans. Alors, qu’il n’y a pas plus d’or à Amesmassa que l’or découvert par les Russes et la Sonarem dans les années 70 du siècle dernier.

    Des sommes colossales ont été mises par le tresor public via la banque extérieur d’Algérie, à la disposition des responsables algériens et étrangers pour mettre en activité ce gigantesque gisement d’or, qui n’excite que dans l’esprit arnaqueur de Mr Douglas Perkins et ses complices.

    Les ordres de Bouteflika, président de la république pour combattre acharnement la corruption, et punir impitoyablement les corrompus, doivent être exécutés, et le plutôt sera le mieux.

    Croyez moi, Monsieur le président, que : lever l’état d’urgence est une bonne, même, une très bonne action, mais combattre la corruption et poursuivre les corrompus sont encore meilleure. Et à ce moment, 90 % des manifestants qui veulent marcher à Alger ou ailleurs, rentreront chez eux. source : économie

  • Député affairiste

     

    Député affairiste

    Après le refus d'un député du RND, de rembourser le prêt de 14 milliards de centimes qu’il avait contracté auprès de BDL de Sidi Aich (Béjaia), la direction de cette banque s’est vu contrainte de procéder à la notification, par voie de huissier de justice avec affichage au niveau de l’APC et du tribunal d’El Kseur, de l’obligation de remboursement du prêt.

    Le député affairiste avait sollicité un prêt de plusieurs milliards auprès de cette institution financière pour financer son projet de la mise en place d’une société de distribution de la boisson alcoolisée dans la région d’El Kseur.

    Pour se protéger contre d’éventuelles poursuites judiciaires, Omar Alilat a réussi à se faire «élire» député sur une liste du RND dans la wilaya de Béjaia. Il échappe ainsi grâce à l’immunité que lui offre son statut à sa traduction devant les juridictions.

  • le fils d'un chef de parti serait à la tête d’une société-écran

     


    Le quotidien Algérie News a mené une enquêté, il y a une semaine, sur la société d’équipements médicaux gérée par des «militant » d'un parti. L’enquête a fait ressortir que cette «boîte» profite d’un vide juridique, que même les plus grands commerçants et importateurs auraient du mal à déceler.

    <<cette société, selon une copie du registre du commerce, Elle est dotée d’un capital social d'un million de dinars, et son siège se situe à la  à Staouéli.

    Sa création remonte à une année. Elle est la propriété d’un dénommé (F.S). Sur le registre du commerce, apparaît le nom du représentant légal, une personne qui réside en France de nationalité algérienne.

    Toujours selon les documents, les activités de l’entreprise sont «Le montage et la réparation de matériels et d’outillage médicaux et chirurgicaux, importation et exportation de matériaux paramédicaux, d’équipements et d’outils médicaux et paramédicaux, de consommables pharmaceutiques et annexes, de pièces de rechanges.. »

    (…) Tout semblait normal, jusqu’au jour où la Direction de la santé de la wilaya de Tizi Ouzou refuse un projet proposé par cette société.

    La DSP a eu vent de l’implication du fils de Said Sadi, Meziane, qui serait derrière la société. Un autre détail aurait mis la puce à l’oreille. Comment expliquer qu’une entreprise qui a commencé ses activités sous peu, a pu décrocher plusieurs projets, dans un segment très difficile et très concurrentiel, où d’habitude, les entreprises spécialisées mettent beaucoup de temps avant de pouvoir décrocher des projets auprès des institutions publiques. Un autre document stipule que cette société n’a pu avoir l’agrément auprès du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière que le 22 juin 2010.

    En quelques mois, et connaissant les contraintes qu’impose le code des marchés publics, cette même société a pu décrocher des projets d’équipement et de fournitures. Un agent de transit nous confie: «Il faut savoir que la procédure est tellement longue et compliquée, qu’un opérateur met des mois pour faire sortir ses équipements des ports. Le matériel importé doit être testé, vérifié, surtout le médical, il est très sensible. Une personne qui réussit une telle performance ne peut que bénéficier de grands appuis auprès des services des Douanes et du port, et d’une certaine priorité dans le traitement de son dossier « ». Le même constat est fait auprès des concurrents, ce qui a fait dire que cette société aurait le bras long.

    Nous nous sommes déplacés au siège de l’entreprise, dans un quartier nouvellement construit, et qui semble, d’après les constructions que nous avons vues, habité par des gens plutôt fortunés.

    Une jeune fille d’une vingtaine d’années nous reçoit au rez-de-chaussée. La construction imposante semble très calme. Etrange pour une entreprise aussi active. Point de personnel ni de blouses blanches. Nous nous faisons passer pour des clients, intéressés par certains équipements, recommandés par l’un du patron.

    Spontanément, le jeune fille nous répond « Évidement, soyez les bienvenus, il sera là dans un moment, je peux en attendant vous aider», confirmant sans peine la relation avec le fils du président du parti. Il me présente le directeur commercial, qui me présente le catalogue de la société. Après quelques minutes, et après avoir exprimé mon envie de repasser pour voir Monsieur Sadi, j’ai laissé mes coordonnées auprès de la jeune fille.

    Je donne un faux nom, mais mon vrai téléphone portable. Après avoir contacté le secrétariat du parti, nous avons pu confirmer que le directeur commercial en question n’est plus ni moins qu’un militant du RCD.

    Le ministère du Commerce reconnaît la faille et celui de
    la Santé refuse tout commentaire .

    Une source au ministère du Commerce nous explique que rien n’interdit dans la loi algérienne, à une personne de se présenter pour ouvrir un registre du commerce, sans pour autant verser dans son dossier un document qui prouve qu’il n’a pas une autre activité équivalente dans un autre pays. Notre source avoue comprendre la situation, mais du moment qu’il n’y a aucune plainte ou infraction, cette société travaille en toute légalité.

    « Dans le cas que vous cirez, il ne peut y avoir de plainte, puisque l’exportateur est lui même importateur. Personne ne peut déposer de plainte contre soimême aux autorités ». Du côté du ministère de la Santé, le silence semble être une règle. Péniblement, nous avons pu savoir que Amar Tou, alors ministre, avait pris deux décisions importantes. La première, celle d’interdire le travail avec deux registres du commerces dans deux pays différents par une seule personne et dans le même segment d’activités.

    Cette décision fut appliquée uniquement pour ce qui est de l’importation de médicaments, mais pas pour le matériel médical. Une brèche que cette société a su exploiter. Une autre information nous indique que Amar Tou avait dû suspendre un directeur central chargé du matériel et équipement au niveau du ministère, suspecté d’avoir favorisé des opérateurs « proches » de ce parti. Ce responsable a vite réintégré son poste, après la venue de Said Berkat. Nous avons, pendant un mois, multiplié les contacts avec le ministère pour avoir un rendez-vous, sans résultat. Nous aurions aimé avoir l’avis de n’importe quel responsable en charge de ce genre d’activités.

    Dans ses brochures de présentation, la société indique que c’est une nouvelle société créée récemment qui est une filiale d’une entreprise française dénommée « Lytraco Iinternational » et « Medline » en Algérie, qui a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires qui dépasse dix millions d’euros. En quelques mois, la filiale algérienne compte déjà comme client des cliniques à Akbou, Biskra, Annaba, Constantine, Bordj , Tizi Ouzou et Boussada, sans compter de nombreux projets décrochés auprès d’hopitaux militaires,
    la DGSN, le CHU d’Alger et d’Oran.

    http://ffs1963.unblog.fr/tag/corrupution/

  • tout les pays payent les pirates somaliens ,L'ALGERIE veut faire exception!! algerie à paye au paravant au sud et servie intermédiare aux allemands et francais et espagnoles

    Famille des marins captifs des pirates lors d'un rassemblement.

    La situation des 17 marins algériens détenus par des pirates somaliens depuis début janvier dans l'Océan indien se complique de jour en jour. La sécheresse et la famine en Somalie ajoutées au jeûne du ramadan dans des conditions torrides font peser une menace sur leur vie. Leurs familles alertent les autorités lors d'un sit-in à Alger.

    "Dix-sept marins algériens passent le mois du ramadan en Somalie, le pays de la famine", proclame une banderole déployée devant la Grande Poste par une trentaine de membres des familles des captifs. La famine née de la sécheresse qui affecte la Corne de l'Afrique touche particulièrement deux régions du sud de la Somalie et menace de s'étendre, dit l'Onu, alors que les pirates concentrent plutôt leurs activités aux alentours du port de Harardere, plus au nord.

    "Lorsque nous leur avons parlé la dernière fois au téléphone, le 9 juillet, ils nous ont dit qu'ils feraient carême quelles que soient leurs conditions de détention", s'est alarmé auprès de l'AFP Abdelkader Achour, frère d'un marin retenu en otage avec ses compatriotes et neuf Ukrainiens à bord du "MV Blida", battant pavillon algérien, capturé en haute mer. "Comme ils sont nourris, quand ils le sont, avec des pâtes et de l'eau sale, j'ai peur qu'on nous les ramène dans un cercueil", dit-il en rapportant leurs difficiles conditions de vie par plus de 50 degrés Celsius. "Ils sont épuisés. Ils n'en peuvent plus", renchérit Leila Kehli, soeur d'un autre otage, montrant en Une d'un vieux journal son frère parmi 17 photos publiées.

    "Nous passons le ramadan sans eux. Ils nous avaient dit que s'ils ne rentraient pas avant le jeûne (commencé lundi) ils n'étaient pas sûrs de pouvoir encore tenir", a-t-elle ajouté. Fawzi Aït Ramdane, un étudiant en langue française dont le père est un marin détenu, critique tour à tour l'affréteur jordanien Nader Dajjani du groupe Citi, la compagnie International Bulk Carriers (IBC), société mixte de droit algérien à majorité saoudienne propriétaire du bateau, et le gouvernement algérien. "Nous avons organisé plusieurs sit-in", dit-il, "désespéré face à l'inaction" des responsables.

    Dans un communiqué publié la semaine dernière par l'agence APS, le ministère algérien des Affaires a indiqué que l'Etat était "pleinement mobilisé" dans cette affaire qu'il suit de "très près" et "avec une attention soutenue".

    S'il y a silence officiel c'est parce que la discrétion doit être "de rigueur" dans pareilles circonstances, ne serait-ce que pour "préserver l'efficacité des efforts en cours" en vue de libérer les otages, a-t-il ajouté, indiquant sans autre précision que le contact était "régulièrement maintenu" pour obtenir ces libérations.

    Le bateau et ses 27 membres d'équipage se trouvaient à 150 miles au sud-est du port de Salalah (Oman) et se dirigeait vers Dar es Salaam quand il a été attaqué. Fin juin, les pirates somaliens contrôlaient toujours 20 navires et détenaient 420 otages, réclamant des millions de dollars en échange de leur libération, selon le Bureau maritime international (BMI).

  • il vaut mieux donner en gérance libre, L'ALGERIE aux coréens que de se coltiner les incompétents d'oujda ni diplome,ni rien du tout,c'est des bouriquots,

    Le président du Snapo : “Nous sommes fatigués de recenser les pénuries de médicaments”

    Par
    T
     

    Messaoud Belamri, président du syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) a plaidé lors d’un entretien avec le quotidien Liberté pour une réforme profonde du secteur du marché du médicament précisant que le modèle actuel a prouvé son inefficacité et la situation est en train d’empirer de jour en jour. Ce qui contredit les propos rassurants du ministre de la Santé.

    En connaisseur du secteur, Messaoud Belambri, a révélé à Liberté, l’existence de lobbies dans le marché du médicament. Selon le président du Snapo, ces lobbies ne sont attirés que par l’importante enveloppe financière allouée au médicament. Elle est estimée à près de deux milliards de dollars chaque année.

    Constitution de stocks de médicaments

    Il existe, explique-t-il, des monopoles, des exclusivités, des statuts juridiques qui ne répondent plus aux réalités du terrain, notamment le statut d’importateur et de grossiste. Messaoud Belamri précise : “En plus, le secteur de la distribution et de l’importation est pratiquement exempt de toute qualité morale, le médicament est traité comme une denrée commerciale équivalant à toute autre matière et là c’est impensable”. Aussi, le président du Snapo, qui en appelle à un assainissement du secteur, dénonce les ventes concomitantes et les rétentions de stocks, ce qu’il juge inadmissible dans le secteur du médicament parce qu’il s’agit, avant tout, de la santé du citoyen et d’un système de santé publique.

    La situation devrait empirer

    Aussi pour compléter son implacable analyse du secteur, il a plaidé pour une réforme profonde du secteur du marché du médicament, estimant que le modèle actuel est inefficace. Selon le président du Snapo, la situation, est en train d’empirer de jour en jour. “Nous sommes fatigués de recenser les médicaments qui ne sont pas disponibles, les médicaments en rupture, il faut penser à instaurer des outils de régulation, instaurer des procédures de suivi et de contrôle”, dira-t-il.

    Les causes de la pénurie de médicaments qui perturbent le marché sont identifiées. “Nous avons énuméré un certain nombre d’anomalies, le statut d’importateur grossiste implique sur le terrain une sorte d’exclusivité, il y a aussi le phénomène de rétention des stocks. Certains distributeurs dominent le marché, ils ont de grands pouvoirs financiers, ils ont les capacités de stockage, d’achat, de financement. Ils procèdent à la rétention des stocks et ensuite à la vente concomitante. On peut, carrément, dire qu’ils contribuent à créer la pénurie”, accusera-t-il. Il y a aussi le monopole sur la distribution qui créé inévitablement des tensions sur le marché.

    “Aujourd’hui, a-t-il encore précisé, il y a une course entre plusieurs grossistes pour accaparer certaines fins de série de médicaments importés. Lorsqu’un importateur importe le dernier lot de l’année qui va être disponible sur le marché, le distributeur accapare donc toute l’importation ou bien même, parfois, la production annuelle d’un producteur. Ils ont les moyens, ils payent à l’avance, ils achètent la production et créent la pénurie”.

    Evoquant l’importance du contrôle, Messaoud Belambri a expliqué que c’est un domaine qui relève du ministère de la Santé. “Nous avons toujours interpellé les pouvoirs publics et appelé à ce qu’ils exercent le contrôle sur le secteur, les opérations de suivi, il y a des praticiens inspecteurs dépendant du ministère qui ont déjà été envoyés dans ce genre de mission pour situer les dysfonctionnements. Cela a aidé à régler quelques problèmes mais cela n’a pas mis fin aux pratiques que nous avons dénoncées”.

    B. N.

  • no moment



     

  • même les norvegiens ont leurs propre terro ben dis donc, et les USA endettés ??

     

    CARNAGE EN NORVÈGE

    Un extrémiste de droite interrogé par la police

    Par

    Le suspect du carnage de vendredi à Oslo Anders Behring Breivik, (au fond, les lieux de l'attentat) Le suspect du carnage de vendredi à Oslo Anders Behring Breivik, (au fond, les lieux de l'attentat)

    Le suspect, Anders Behring Breivik, préparait activement son opération, selon des aveux à la police, depuis l'automne 2009 au moins

    Dans un geste qu'il considère «cruel» mais «nécessaire», le suspect des deux attaques qui ont ensanglanté la Norvège vendredi, Anders Behring Breivik, proche de l'extrême droite, a reconnu les faits, et affirmé avoir agi seul. Ce Norvégien âgé de 32 ans, a préparé de longue date l'opération. Le carnage, qui a suscité une vague d'indignation et de compassion à travers le monde, a débuté par un attentat à la voiture piégée dans le quartier des ministères à Oslo, suivi d'un massacre à l'arme à feu commis ensuite, froidement, sur l'île d'Utoeya à une quarantaine de kilomètres de la capitale où se tenait l'université d'été de la jeunesse du parti travailliste où étaient présents des centaines de personnes. A la suite de la tuerie, le suspect a été arrêté sur l'île «sans opposer de résistance».
    La police norvégienne a annoncé hier que 97 personnes avaient été blessées et a fait état d'un nombre encore indéterminé de disparus. Le nombre de morts est inchangé, avec 92 victimes, a annoncé le commissaire de police, Sveinung Sponheim, lors d'un point de presse. «Il y a encore des disparus dans le quartier des ministères» a ajouté un porte-parole de la police d'Oslo, sans pouvoir fournir de chiffres. Selon la police, 67 personnes ont dû recevoir des soins après la fusillade et 30 autres après l'explosion. Samedi, la police avait aussi fait état de 4 ou 5 disparus sur Utoeya. Une opération dans l'est d'Oslo en lien avec l'enquête, a été lancé hier matin par la police norvégienne a indiqué Anders Fridenberg, un porte-parole de la police d'Oslo à l'AFP. Peu avant de passer à l'acte, le suspect Behring Breivik a diffusé sur Internet un manifeste de 1500 pages, truffé de diatribes islamophobes et antimarxistes. «Il reconnaît les faits», a déclaré l'avocat du suspect, Geir Lippestad, aux médias norvégiens dans la nuit de samedi à dimanche. «Il considère que c'était cruel de devoir mener ces actions mais que, dans sa tête, c'était nécessaire», a-t-il ajouté. La police enquête toutefois toujours pour déterminer s'il y avait «un ou plusieurs» tireurs lors de la fusillade sur l'île d'Utoeya.
    Le jeune homme préparait activement son opération depuis l'automne 2009 au moins, selon le manifeste rédigé en anglais et sous un nom anglicisé, Andrew Berwick, et intitulé, «A European Declaration of Independence - 2083». «Je serai perçu comme le plus grand monstre (-nazi) jamais connu depuis la Seconde guerre mondiale», écrit Behring Breivik, qui se présente comme un croisé dans ce carnet de bord où il décrit les préparatifs de ses attaques. Dans le manifeste qui retrace ses gestes depuis 2002, Behring Breivik évoque «l'usage du terrorisme comme un moyen d'éveiller les masses». Sur la foi des informations qu'il a mises en ligne sur Internet, la police le décrit comme un «fondamentaliste chrétien» de droite, sans vouloir se prononcer sur d'éventuelles motivations politiques. Or, les attaques semblent s'être concentrées sur le parti travailliste, au pouvoir, visant d'abord le siège du gouvernement de centre-gauche du Premier ministre Jens Stoltenberg, puis un rassemblement de la jeunesse travailliste. Outre le manifeste, Behring Breivik a publié une longue vidéo sur YouTube, montrant sa farouche hostilité à l'islam, au marxisme et au multiculturalisme. Publiée le jour des attaques, la vidéo décrit l'islam comme «la principale idéologie génocidaire». «Avant de commencer notre Croisade, nous devons faire notre devoir en décimant le marxisme culturel», est-il également écrit. Le Parti du Progrès (FrP), une formation de la droite populiste norvégienne, a annoncé que le suspect avait adhéré au parti en 1999 et l'avait quitté en 2006. Dans un message mis en ligne en 2009 sur le site de débats www.document.no, Behring Breivik reprochait au FrP «sa soif de vouloir satisfaire les attentes multiculturelles et les idéaux suicidaires de l'humanisme». Il se présente aussi comme directeur de Breivik Geofarm, une ferme biologique qui lui a donné accès à des produits chimiques susceptibles d'être utilisés pour la confection d'explosifs. Une centrale d'achat agricole a indiqué samedi qu'il avait acheté début mai six tonnes d'engrais chimiqu

  • ce qui risque d'arriver en Algerie!!!!!

    L'ÉTAT-MAJOR MILITAIRE TURC DÉMISSIONNE EN BLOC

    Erdogan tente de juguler une grave crise avec l'armée


    Erdogan semble avoir remporté la première manche du bras de fer qui l'oppose à la hiérarchie militaire turque Erdogan semble avoir remporté la première manche du bras de fer qui l'oppose à la hiérarchie militaire turque

    Le bras de fer qui oppose depuis des mois la hiérarchie militaire turque au gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan a connu une nouvelle évolution.

    Les dirigeants turcs tentaient hier de mettre fin à un grave conflit avec les chefs militaires, épisode sans précédent d'une crise chronique entre un régime issu de la mouvance islamiste et une armée qui se veut garante de la laïcité. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a nommé tard vendredi soir le commandant de la gendarmerie, le général Necdet Özel, chef d'état-major des armées en exercice, après la démission de l'actuel chef d'état-major. Le général Özel est par ailleurs nommé chef de l'armée de terre, l'actuel chef de cette armée ayant lui aussi démissionné, avec les chefs de l'armée de l'air et de la marine, a indiqué l'agence de presse Anatolie, citant un décret du Premier ministre et du président Abdullah Gül. Les deux nouvelles fonctions occupées par le général Özel donnent à penser qu'il sera prochainement nommé comme successeur en titre du chef d'état-major des armées démissionnaire, le général Isik Kosaner, selon la presse turque. Le président Gül, commandant suprême de l'armée selon la Constitution, a d'ailleurs reçu vendredi soir M. Erdogan et le général Özel, renforçant le sentiment que ce dernier est pressenti pour devenir le prochain chef d'état-major. Le général Kosaner et ses adjoints ont ouvert vendredi une grave crise politico-militaire en démissionnant, sur fond de désaccord avec le gouvernement islamo-conservateur à propos de la promotion de militaires de haut rang incarcérés dans des affaires de complot contre le régime. Les chefs de l'armée exigent que les militaires en détention puissent bénéficier de promotions, même s'ils sont en prison dans l'attente de la fin de leur procès, ce que refuse le gouvernement, selon la presse. Parmi eux se trouve un général quatre étoiles, qui était censé devenir le prochain commandant de l'aviation. «Un des objectifs de ces enquêtes et de ces arrestations de longue date et de maintenir l'armée sur la sellette et de donner l'impression au public qu'elle est une organisation criminelle», a déclaré le général Kosaner à ses adjoints en quittant son poste, selon Anatolie. «Etant donné qu'on ne peut rien faire contre cette situation et que les requêtes aux autorités (pour une solution) sont ignorées, je ne suis plus en mesure de protéger mes droits personnels», a-t-il ajouté pour expliquer sa démission. Autrefois intouchable et incontournable dans la vie politique, l'armée turque est depuis plusieurs années la cible de critiques et d'accusations, dont celle de complots visant à renverser le gouvernement de M. Erdogan, dont le Parti de la justice et du développement (AKP) est issu de la mouvance islamiste. Quarante-deux généraux, soit plus d'un sur dix, et plusieurs dizaines d'officiers d'active ou à la retraite, sont actuellement incarcérés dans le cadre de ces complots présumés. Vendredi, six nouvelles inculpations de généraux ont été prononcées, pour complot contre le gouvernement et la création de sites Internet de propagande antigouvernementale, selon le journal Milliyet. Parmi eux figurent Nusret Tasdeler, commandant de l'armée de l'Egée, Ismail Hakki Pekin, chef du renseignement, et Hifzi Cubuklu, conseiller juridique de l'institution militaire. Ces dernières arrestations ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, contribuant à la décision des chefs militaires de démissionner, selon la presse. Pour l'universitaire Ahmet Insel, «les militaires n'arrivent plus à faire face aux accusations du pouvoir civil, car elles sont fondées». «En démissionnant, ils acceptent implicitement que les accusations sont fondées», ajoute ce chercheur, auteur de deux livres sur l'armée turque. En Turquie, «la vieille garde militaire jette l'éponge», a-t-il encore commenté. Pour lui, l'armée turque, qui a renversé quatre gouvernements depuis 1960, dont celui en 1997 de l'islamiste Necmettin Erbakan, mentor de l'actuel Premier ministre, ne risque plus de commettre de coup d'Etat, du fait notamment de «l'appui fort» d'une partie de la population à l'AKP. Le parti au pouvoir a enregistré une victoire écrasante, pour un troisième mandant consécutif, lors des élections législatives de juin. «Il pourrait y avoir un jour la tentative chevaleresque d'un colonel, d'un pistolero, mais pas au delà», a-t-il estimé. «En fait, l'armée a perdu la partie le 27 avril 2007, lorsqu'elle a mis, sans aucun résultat, son veto à l'accession de Erdogan ou de Gül à la tête du pays», a ajouté M. Insel.

  • faut pas faire confiance aux occidentaux et aux américains ni aux monarchies arabes.

     

    Libye : la mystérieuse liquidation du général Younès

    Par
    T
     

    Alors que le général Younès a été inhumé hier, son assassinat par des rebelles qui l'accompagnaient est toujours entouré d’un épais mystère.

    Ultime ironie pour l'ancien compagnon de route de Kadhafi, c'est aux mains des rebelles qu'il avait rejoints dès les premiers jours qu'Abdel Fatah Younès, le chef militaire de l'insurrection libyenne, semble avoir trouvé la mort, à en croire un ministre rebelle. Rappelé de la région de Brega, où ses troupes peinent toujours à prendre le dessus sur les forces loyalistes, le général Younès, ancien ministre de l'Intérieur de Kadhafi, a été assassiné en arrivant jeudi soir à Benghazi. Deux autres responsables militaires qui l'accompagnaient, Mohammed Khamis et Nasser Madhour, ont également péri dans l'attaque.

    Les insurgés qui avaient pour mission d'escorter Abdel Fatah Younès auprès du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi, où il devait être interrogé sur des questions militaires, se seraient retournés contre leur charge et l'auraient abattu avant d'abandonner son corps à l'extérieur de la ville, a expliqué vendredi soir Ali Tarhouni, ministre des Finances et du Pétrole du gouvernement rebelle. Le chef de la milice, arrêté à Benghazi, serait passé aux aveux. "Ce n'est pas lui, ce sont ses subordonnés qui l'ont fait", a précisé le ministre. Les tireurs étaient vendredi toujours en fuite.

    Pour expliquer leur geste, deux hypothèses : soit que les tueurs furent des loyalistes de Tripoli infiltrés dans l'insurrection, soit qu'ils n'aient pas pardonné à leur général son passé auprès du Guide de la révolution. La rumeur bruissait que celui qui fut pendant quarante ans un fidèle du dictateur conduisait en coulisse des négociations avec son clan, ce qui pouvait expliquer son manque d'ardeur dans la conduite des opérations militaires des insurgés.

    Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, cherchait plutôt les assassins du côté de Tripoli et minimisait les divisions dans le camp rebelle. "Je vous demande de ne pas prêter attention aux rumeurs que les forces de Kadhafi essaient de propager dans nos rangs", disait-il avant la sortie de son ministre. Quant à Mouammar Kadhafi, il voyait dans le meurtre de son ancien bras droit l’œuvre d’Al Qaida.

    Scènes de liesse à Tripoli

    Un millier de personnes ont participé vendredi aux funérailles à Benghazi. "Le sang du martyr ne sera pas répandu en vain !", a scandé la foule. La famille d'Abdel Fatah Younès a assuré qu'elle demeurerait du côté de la rébellion. Cette déclaration réaffirme le soutien de la tribu Obeidi, puissante à Tobrouk, Benghazi comme dans tout l'Est libyen, à l'opposition.

    À Tripoli, l'annonce de la mort d'Abdel Fattah Younès a provoqué des scènes de liesse chez les partisans de Kadhafi. Pour le clan du dictateur, cette nouvelle contrebalance de récentes déconvenues diplomatique et militaire. Mercredi, les autorités britanniques ont, à leur tour, reconnu le CNT comme la "seule autorité gouvernementale en Libye". Jeudi, les forces rebelles ont pris les bourgades de Ghazaya et d'Om al-Far sur la route rapide qui, de la frontière tunisienne, longe en contrebas le Djebel Nefoussa et mène à Tripoli à travers le désert. De ces positions, les forces de Kadhafi pouvaient bombarder les villes rebelles du Djebel Nefoussa, notamment la cité berbère de Nalut.

  • "La torture est toujours pratiquée en Algérie" comme au temps de fafa.

    C'est ce qu'a affirmé samedi le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), Me Mustapha Bouchachi au cours d'un point de presse.

    "On ne sait pas si elle est le fait d'un commissaire, d'un officier des services, mais elle n'est pas limitée à une région, elle s'est propagée", a ajouté l'avocat lors d'un point de presse, accusant le parquet de ne vouloir "ouvrir une enquête sur la torture". Lors d'un point de presse, il a évoqué des cadres ayant reconnu devant un tribunal avoir été torturés par les services de sécurité. 

    Me Bouchachi, surnommé "le Vergès algérien", une référence à l'avocat français Jacques Vergès, pour avoir assuré la défense de militants islamistes, déplore également "les atteintes répétées" aux droits de l'Homme en Algérie, citant entre autre l'interdiction faite à son organisation de tenir le mois de juin dernier une conférence sur "le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption dans les pays arabes".

    Toujours selon l'avocat, des citoyens se sont aussi vus refuser la délivrance d'un passeport en raison d'un avis défavorable des services de sécurité. C'est une "disposition anticonstitutionnelle et contraire aux conventions", s'insurge le président de la LADDH, pour qui "rien n'a changé depuis la levée de l'état d'urgence".

    En février dernier, le président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression conjuguée de l'opposition et de l'opinion internationale, avait levé l'état d'urgence proclamé en 1992.

    Me Bouchachi a aussi évoqué les récentes consultations politiques menées par une commission mise en place par le président Bouteflika, dans le prolongement des réformes promises en avril dernier. "Pour nous, a-t-il dit, cette commission c'est de la poudre aux yeux. Le peuple n'y a pas été associé. Il n'y a pas de volonté d'ouverture chez le régime".

  • no moment (occultisme)


     

  • no moment

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  • blague!!

    Petit à petit, Tou fait son trou !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Algérie. Coopération interministérielle. Le ministre de
    l’Artisanat remercie son collègue de la Solidarité pour sa
    contribution inestimable à la promotion d’un objet symbole
    de notre terroir.

    Le couffin !

    Quand je vous disais l’autre fois que le ministre des «petits bouts de transport» était un maître incontesté du suspense ! Il fallait me croire ! Ces dernières heures, Amar Tou, Monsieur Tou Amar pour les intimes, a tapé fort une fois encore. Il a invité les habitants de la capitale à venir visiter une station d’un métro pas encore livré. Ya bouguelb ! Même la chaîne de télévision SFY, Science Fiction du Groupe Canal, a demandé la cassette de ce moment mémorable pour la diffuser en prime time. Des gens déambulant dans une station de métro ne débouchant nulle part pour le moment, sans rames de métro, sans même une vieille draisienne sur les rails pour faire illusion. Juste un tunnel, certes aux allures de station moderne, mais statique. C’est une spécialité de Si Amar. Livrer les projets par petits bouts. Un petit bout de tramway. 7 km 400 par-ci. Un petit bout de métro. Une station figée par-là. Qui sait ? Le mois prochain, au sortir du ramadan, Tou invitera peut-être les Algérois à venir voir l’installation en grande pompe des panneaux d’affichage publicitaire sur les murs de la station non opérationnelle. Et après, deux ou trois mois après, il leur demandera de revenir admirer la pose des panneaux lumineux électroniques d’annonce des arrivées et des départs des rames de ce métro toujours pas fonctionnel. Quelque temps après, il les rappellera pour leur suggérer de s’extasier à haute voix devant les premiers distributeurs de barres chocolatées, de sodas et de cacahuètes salées. Je ne sais pas si le ministre poussera son petit bout de bouchon jusqu’à inviter les Algérois à venir voir comment la police de ce métro toujours pas en fonction fera la chasse aux chanteurs et autres camelots qui auront investi les tunnels. Pourquoi pas, d’ailleurs ! Lorsqu’on en arrive à convoquer la presse et les «permanenciers de l’ébahissement » à venir glousser leurs «ah !» leurs «oh !» et leurs «waaah !» dans la station d’un métro en devenir, après ça, on peut … tout ! Absolument Tou ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • les pontes du regime se font hospitaliser aussi en jordanie,pas en algerie!!!!

    Yahiaoui en Jordanie

    Mohamed-Salah Yahiaoui est actuellement hospitalisé dans un établissement de santé jordanien, a-ton appris hier.
    C’est ce qui explique son absence lors de la session extraordinaire du comité central du Front de libération nationale.

  • Dernier de la classe comme par hasard!!!!


    LA PREMIÈRE D’ENTRE ELLES EST CLASSÉE 2142e MONDIALE
    Des universités bas de gamme

    Le Conseil supérieur de la recherche scientifique a rendu public son classement annuel des universités mondiales. L’Université Mentouri de Constantine, censée être le meilleur établissement algérien, arrive à la… 2 142e position.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les universités algériennes n’ont toujours pas la cote. C’est ce que confirme la nouvelle édition du classement mondial des universités. Le «meilleur» établissement supérieur algérien n’est autre que l’Université Mentouri de Constantine, qui décroche la 2 142e place, elle est suivie par l’université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen (2 576e), l’université Houari- Boumedienne de Bab Ezzouar (3 286e), l’Université Ferhat-Abbas de Sétif (4 771e) et l’Université Djilali-Liabès de Sidi Bel Abbès (4 831e). A la 11 858e place, on retrouve le centre université de Khenchela. Une position peu enviable lorsque l’on sait que ce classement concerne 12 006 universités à travers le monde. Dans le monde arabe, l’Algérie arrive très loin derrière les universités saoudiennes, notamment la King Saud University (186e) et la King Fahd University of Petroleum & Minerals (302e). L’Université Mentouri de Constantine arrive à la 23e position sur le plan arabe et à la 20e position au niveau du continent africain. En haut du classement, aucun changement. Les quinze premières universités du monde sont toutes américaines. Au top five, on retrouve : Massachussetts Institute of Technology (MIT), Harvard, Stanford, Cornell University et Berkeley. Oxford, université britannique de grande renommée, arrive à la 27e position devancée, à la 24e place, par l’université de nationale de Taiwan. Côté français, l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) est 189e mondiale et 54e européenne. Elaboré par le Conseil supérieur de la recherche scientifique, organisme relevant du ministère espagnol de l’Education, ce classement se base sur les publications scientifiques mises en ligne par les universités. Un classement dit «webométrique » qui prend en compte le nombre de publications et de pages publiées sur le net, la visibilité, les supports et le contenu. Le Conseil supérieur de la recherche scientifique estime que le web est la «plate-forme» adéquate pour l’internationalisation des établissements universitaires.
    T. H.

  • la france soutient l'algerie et en partie responsable,de tout les malheurs des algeriens !!!

    Ce pouvoir importe des produits français pour se maintenir au pouvoir, ce gouvernement mafieux achète la paix sociale et achète surtout son soutien étranger, celui de la France, sans ce soutien ce gouvernement n'aurait jamais tenu. C'est la France qui maintient ce pouvoir qui s'est mis à son service depuis l'indépendance, n'oublions pas que nous sommes gouvernés par des mercenaires marocains du clan d'Oujda qui n'en ont rien à foutre de l'Algérie, ils sont en Algérie pour nous détruire et empêcher toute possibilité de développement, ils sont en mission commandée. La France les tient par les couilles, ils le savent très bien, en réalité c'est l'ancien colonisateur qui décide en Algérie via ces traitres mercenaires du clan d'Oujda, c'est la raison pour laquelle nous vivons dans un sous développement chronique, tout a été calculé et organisé à la veille de l'indépendance de l'Algérie, la France décide qui doit gouverner en l'Algérie, elle a placé Benbella le Marocain et ancien tirailleur au service de la France pour détruire l'Algérie, on le constate malheureusement 50 ans après notre indépendance que nous sommes gouvernés par des mercenaires étrangers. La France a de tout temps accaparé tous les marchés algériens, c'est un indice qui ne trompe pas, comment un pays comme la France qui nous a génocidé écrasé, bénéficie de la plus grande partie du marché algérien ? elle en est la principale bénéficiaire, l'Algérie se contente d'importer tout de la France, sans contre partie aucune, la France possède le Maroc tout entier et tient nos dirigeants par les couilles qui sont à son service, elle tente aussi de s'accaparer de la Lybie.

  • L'Algérie : Etat artificiellement riche et détérioration systématique du pouvoir d’achat

    A l’approche du mois sacré du ramadhan 2011, les personnes aisées doivent sentir eux aussi les souffrances physiques et morales qu’endurent les pauvres à longueur d’année, et qui en principe devrait nous inciter à plus de solidarité et d’ardeur dans le travail. Aussi, l’objet de cette présente contribution est de poser objectivement les liens entre la relative aisance financière et le pouvoir d’achat des Algériens.

    Face à la crise de l’endettement des Etats du monde, l’Etat algérien, un Etat artificiellement riche

    Après la déclaration du gouvernement invoquant la bonne santé financière du pays, dont effectivement le stock de la dette en 2011 (principal et services) est inférieur à 4 milliards de dollars et la dette publique intérieure moins de 1 milliard de dollars, plusieurs questions importantes se posent devant éviter l’opacité causes de rumeurs dévastatrices, face à la crise de l’endettement des Etats occidentaux. Le PIB mondial est évalué selon les statistiques du FMI en 2010 à 61 963 milliards de dollars US et selon la FED américaine la dette publique US dépasse les 14. 251 milliards de dollars soit 97% du PIB pour une population estimée à 310 millions.

    Pour l’ensemble de la communauté économique européenne des 27, selon Eurostat la dette publique représente 80%, du PIB soit 12.885 milliards de dollars pour une population d’environ 500 millions. USA et Europe 12% de la population mondiale estimé à 6,8 milliard d’âmes en 2010, concentrent 27136 de milliards de dollars de dettes publiques soit 45% du PIB mondial. Je précise que la Chine pourtant deuxième puissance économique mondiale depuis 2010, pour une population de 1,33 milliard d’habitants totalise seulement un PIB de 5745 milliards de dollars soit 9,5% du PIB mondial la dette publique, selon les statistiques récentes de la banque mondiale, inclus les dettes contractées par les provinces, les municipalités et les districts qui ont atteint l'an dernier 27 % du produit intérieur brut, 1160 milliards d’euros résultat des mesures des effets de la crise mondiale d’octobre 2008 où en 2009 et 2010 pour accompagner le plan de relance adopté fin 2008, le pouvoir central redoutait un ralentissement économique ce qui ferait grimper le total de la dette chinoise à plus de 80% de son PIB. Il s’ensuit que les prix ont progressé de 5,4% au premier trimestre 2011 en Chine, selon les chiffres publiés par le Bureau national des statistiques, loin de l'objectif du gouvernement de contenir l'inflation en-deçà de 4% sur l'ensemble de l'année, China Securities Journal, qui dépend de la banque centrale, estimant que la marge de manœuvre pour un resserrement supplémentaire était très limitée.

    Face à cette situation de turbulences de l’économie mondiale qui touche tous les pays, le gouvernement algérien faute de prospective, assistant en spectateurs, dont l’essence de la crise est structurelle, quelle est la structuration des réserves de change de l’Algérie évaluées à 160 milliards de dollars au 21 juillet 2011 entre les principales monnaies internationales : part en dollars, euros, livres sterling et yen ? Les données de 45% en dollars, 45% en euros, 5% en livres sterling et 5% en yen sont-elles justes (1) ? Combien de ces réserves de change sont placés à l’étranger, (80% selon les déclarations du ministre des Finances devant les députés soit plus de 125 milliards de dollars) dont une fraction en bons de trésor américains (est ce que le montant officiel de 50 milliards de dollars), dans les autres banques centrales européenne ou des banques privées internationales dites bien cotées AAA mais dont certaines ont été décotées depuis la crise financière mondiale d’octobre 2008. Que rapportent ces placements sachant que pour 2011 le taux directeur de la FED (entre 0 et 0,25% depuis 2010) et celui de la BCE (1,25% depuis avril 2011) ceux du Japon (0,5%) et de la banque d’Angleterre (0,5%). Avec le taux d’inflation même faible, entre 1 et 2% cela donne un rendement zéro, voire négatif. Cela doit être également soit pondéré à la baisse par la dépréciation d’une monnaie (ce qui est le cas pour le dollar plus de 40% depuis le 01 janvier 2000) ou à la hausse en cas d’appréciation (cas de l’euro), les exportations d’hydrocarbures se faisant en dollars et les importations algériennes pour 60 % en euros.

    C’est que l’utilisation des réserves de change pose un véritable stratégique engageant l’avenir du pays. Doit-on, continuer à privilégier la sécurité des placements même si le rendement est faible, voire négatif ce qui équivaudrait que l’Algérie finance le développement d’autres pays et pourquoi alors continuer à épuiser les réserves d’hydrocarbures reconvertis en monnaies incertaines. Supposant des compétences, les Algériens à l’étranger dans ce domaine spécialisé ayant montré leur savoir faire, et là on revient toujours au management stratégique et à la ressource humaine pilier du développement, du fait de la faiblesse de la capacité d’absorbation afin de respecter les engagements internationaux en approvisionnement énergétique, ne serait-il pas préférable de les investir à travers la création de grands groupes nationaux ,tout en évitant tout monopole néfaste, en Algérie dans le cadre d’un partenariat bien ciblé gagnant/gagnant, une autre fraction en fonds souverains par l’achats d’actions et d’obligations afin d’avoir un rendement beaucoup plus élevés supposant la ressource humaine ? Dans ce cas c’est comme dans le casino, avec des risques de gains et de pertes.

    Un exemple : si l’Algérie avait placé ses réserves de change au miment où l’once d’or était coté à 800 dollars, et comme l’once est actuellement à 1600 dollars on aurait doublé les réserves de change de l’Algérie c’est à dire plus de 300 milliards de dollars en termes de parité de pouvoir d’achat ? Cela aurait pu s’appliquer à d’autres actions en bourse dévalorisées en 2009 dont les cours ont remonté depuis. Autre axe, investir dans un partenariat ciblé dans des segments à valeur ajoutée, y compris les services, dans le cadre de la logique des valeurs internationales afin de préparer l’après hydrocarbures. Mais est-ce cela est possible avec le retour à une gestion administrée des années 1970, avec la bureaucratisation extrême de la société algérienne qui freine l’initiative de tout entrepreneur, surtout depuis scandales financiers de bon nombre d’entreprises y compris Sonatrach ? En insistant sur le fait que ce ne sont pas les pays qui ont des réserves de change importantes qui sont les plus développés, souvent c’est le contraire, surtout celles provenant de la rente avec le risque du syndrome hollandais. L’ex-gouvernement communiste roumain avait une dette égale à zéro mais une économie en ruine. Un endettement bien utilisé peut être source de croissance permettant de rembourser les emprunts grâce à la création de la valeur permis par le travail. En Algérie, ces réserves de change artificielles puisque provenant des hydrocarbures, ont-elles contribué à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens ?

    Manque de régulation, Inflation et tensions sociales

    S’agissant d’un problème aussi complexe que celui du pouvoir d’achat et de l’inflation qui lui est liée, il me semble utile de préciser que ces phénomènes doivent tenir compte de la structure et des particularités de l’économie à laquelle ils sont appliqués, les aspects de structures de l’économie internationale, de l’économie interne résultant de l’option de la stratégie de développement économique, aux schémas de consommation générés en son sein pour des raisons historiques, d’influences socioculturelles et aux composantes des différentes forces sociales pour s’approprier une fraction du revenu national.

    Pour les petites bourses, le constat est amer. En l’absence de mécanismes de régulation et de contrôle, les prix des produits de large consommation connaissent, comme de coutume, notamment à la veille de chaque mois de Ramadhan, des fêtes religieuses ainsi qu’à l’approche des rentrées sociales, des augmentations sans précédent, les organisations censés sensibiliser les commerçants ayant peu d’impacts, prêchant dans le désert. Selon les données de l’Officiel de la statistique ONS, le rythme d'inflation annuel a connu une tendance baissière, passant de 3,9 % à 3,5 % en juin 2011 contre 3,9% en 2010 et 5,7% en 2009. Or, pour une appréciation correcte il faut éclater cet indice en reliant le mode d’accumulation, la répartition des revenus et le modèle de consommation par couches sociales. C’est que la réalit pour la majorité des ménages est que l’inflation pour les produits de première nécessité qui a des incidences directes sur le pouvoir d’achat, depuis fin 2007 à nos jours, est de retour en Algérie. La hausse des prix importante est considérée comme une des raisons les plus directes à la transformation du malaise latent en émeutes urbaines.

    Je recense quatre raisons à l’inflation en Algérie (1). La première raison de l’inflation est la non proportionnalité entre la dépense publique et les impacts économiques et sociaux : 200 milliards de dollars annoncés entre 2004/2009 (pas de bilan à ce jour) et 286 milliards de dollars (Mds) entre 2010/2014 dont 130 Mds de restes à réaliser des projets de 2004//2009 pour un taux de croissance ne dépassant pas 2/3 % moyenne 2004/2010 (donc plus de 400 milliards de dollars soit presque le programme de relance US et chinois) alors qu’il aurait du dépasser 10% fonction de l’importance de la dépense publique. Cela a évidemment, un impact autant sur le taux d’inflation que sur le taux de chômage réel qui est largement supérieur au taux officiel. Une récente étude de l’OCDE montre clairement, parmi certains pays du pourtour méditerranéen, que l’Algérie dépense deux fois plus pour deux fois moins de résultats : projets mal ciblés, les infrastructures ne constituant qu’un moyen, une gouvernance mitigée, l’entreprise et le savoir dévalorisés, mauvaise gestion et surtout la corruption qui s’est socialisée. La deuxième raison, liée à la première, est la faiblesse d’une politique salariale cohérente privilégiant les créateurs de valeur ajoutée, le travail et l’intelligence au profit d’emplois rente ce qui fait que la productivité globale est une des plus faible au niveau de la région méditerranéenne. Le ratio masse salariale sur le PIB pour 2009/2010 est inférieur à 20% contre plus de 45% à la fin des années 1976/1980 contre une moyenne mondiale supérieure à 60% démontrant que les augmentations de salaires pour les secteurs à valeur ajoutée (inclus la santé et l’enseignement dont le professeur d’université perçoit la moitié du député et du sénateur) ne sont pas la cause essentielle de l’inflation mais que celle-ci réside plus dans les emplois improductifs.

    La troisième raison est l’extension de la sphère informelle qui contrôle 65% des circuits des produits de première nécessité, quatre segments celui des fruits et légumes, de la viande rouge et blanche ; du poisson et du textile /cuir, ce dernier à travers les importations de valises avec plus de 40% de la masse monétaire en circulation, où plus de 80% des transactions se font en cash alors que la base de l’économie moderne repose sur le contrat et le crédit, entrainant une évasion fiscale estimé à plus de 3 milliards de dollars US dans le commerce. Mais cela concerne également le secteur productif puisque une enquête menée par le CREAD (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement) révèle que sur 7500 PME, 42% des effectifs ne sont pas déclarés et 30% de leur chiffre d’affaires échappent au fisc.

    D’une manière générale, en matière d’emploi, la part qui revient à l’économie informelle, pour le ministre du Travail plus de 25% de la population active avec une contribution dans la formation du PIB (produit intérieur brut) hors hydrocarbures de 20 à 25%. Et selon d’autres estimations hors hydrocarbures ce taux dépasse 40/50 % idem pour la valeur ajoutée. L’allongement des circuits de commercialisation à travers leur désorganisation entre le producteur et le consommateur favorise les rentes de monopoles, donc la hausse des prix. Le contrôle s’effectue souvent sur les détaillants où d’ailleurs, selon le recensement 2010 du centre national du registre de commerce en dix ans, de 2011 à 2010 le nombre des commerçants déclarés a plus que doublé en Algérie, passant de 697275 en 2001 à 1.407.449 commerçants en 201, le nombre de personnes morales (entreprises) s’élevant au 31 décembre 2010 à 157.158 et pour les personnes physiques (commerçants), elles sont au nombre de 1.325.417 concentrés dans le commerce de détail. Or, le nombre de commerçants non déclarés dépasserait 1,5 million selon UGCAA, données de 2009.

    La mobilisation de 3.000 agents de contrôle prévoyant 7000 fonctionnaires pour 2014 pour contrôler 1,4 million de commerçants sera-t-elle efficace sans maitrise des circuits de distribution? Ce qui fait que le décret postulant que le chèque obligatoire qui devait entrer en vigueur le 02 avril 2011 a été abrogé pour toute transaction supérieure à 500.000 dinars comme l’on a abrogé un autre décret en 2008 pour un montant de 50.000 dinars. C’est que la sphère informelle favorisant les actions spéculatives est le produit de la bureaucratie et des dysfonctionnements des appareils de l’Etat nourrissent des liens dialectiques entre la sphère informelle et la logique rentière. Il en résulte, en cas de remous sociaux, une mentalité bureaucratique qui laisse croire que des lois et des commissions résoudront les problèmes. La quatrième raison est l’inflation importée. Mais la question qui se pose est de savoir pourquoi lorsque le taux d’inflation mondial allait vers zéro en 2009 cela n’a pas eu d’impacts ni aux producteurs ni aux consommateurs algériens. Le dérapage du dinar, a gonflé artificiellement les recettes fiscales voilant l’importance du déficit budgétaire et gonflant le fonds de régulation des recettes calculés en dinars algériens, les taxes au niveau des douanes s’appliquant à un dinar dévalué ayant largement contribué à la hausse des prix au profit de couches rentières (2).

    Cette injustice sociale et hausse des prix expliquent en partie les émeutes qui éclatent quotidiennement un peu partout en Algérie (9000 contestations violentes enregistrées à travers le pays depuis janvier 2010 selon la mise au point de la DGSN en juin 2011 repris par l’agence officielle APS) pouvant être annonciateurs d’une grave explosion sociale montrant le divorce Etat citoyens du fait que tant les partis politiques dont d’ailleurs le FLN/RND/MSP avec tous leurs satellites ont enregistré que 13% de vois par rapport aux inscrits durant la dernière élection législatives et les 80 000 associations créés administrativement vivant du transfert de la rente, sont incapables d’encadrer et de mobiliser laissant la confrontation directe forces de sécurité/citoyens. Aussi invoquer une évolution positive du revenu global entre 2000/2010 d’environ 31% (cela est incontestable du point de vue du chiffre global) comme le fait le ministre du travail, mais c’est ignorer cette évidence, la concentration du revenu au profit d’une minorité, car un chiffre global a peu de significations, données que remet en cause les déclarations du ministre de la Solidarité qui annonce triomphalement une distribution de plus en plus élevé des couffins du ramadhan, plus de 1,5 millions de couffins seront distribués en 2011. Appauvrissement confirmée par le rapport du PNUD 2008/2009, qui note que 2,3 millions d’algériens vivent dans des habitats précaires avec un modèle de consommation loin des normes internationales, une personne sous nutritionnée se répercutant tant sur la productivité du travail qu’occasionnant des maladies fréquentes expliquant en partie l’envolée du poste importation de médicaments (plus de 1 milliard de dollars US 2007/2010). Un autre exemple est le couffin du ramadhan passant de 1,2 à 1,5 million, une enquête menée par le département de la solidarité entre 2009/2010 ayant permis de mettre en relief 150 000 familles possédant la carte de démuni, 700.000 autres familles inscrites sur les listes du filet social, ainsi que plus de 150.000 handicapés.

    L'enveloppe financière consacrée à cette opération s’était élevée en 2010 à 3 milliards de dinars soit 300 milliards de centimes et dépassera 380 milliards de centimes en 2011. C’est le reflet incontestable de l’extension de la détérioration du pouvoir de la majorité. Certes, le SNMG algérien a doublé en passant de 6.000 à 15 000 dinars ces dernières années, mais en dépit de cette augmentation, une interrogation s’impose : comment est-ce qu’un Algérien, qui vit au SNMG, 150 euros par mois au cours officiel moins de 80 euros au cours du marché parallèle, soit entre 3/4 euros par jour, alors que le kilo de viande est en juillet 2011 plus de 10 euros, fait face aux dépenses contraintes et incontournables (alimentation, transport, santé, éducation. 70% des salariés algériens perçoivent moins de 25.000 dinars net consacrant 80% de ce modeste revenu aux produits de première nécessité qui connaissent une hausse de prix continue. Cette dégradation du pouvoir d’achat est renforcée par la dévaluation cyclique du dinar et il est admis maintenant par tous qu’une famille avec 4/5 enfants à charge ne travaillant pas a besoin d’un revenu net minimum de 36.000 dinars net. Hélas cela est impossible si l’on veut une dérive inflationniste généralisée qui pénaliserait les plus pauvres car source de concentration de revenus au profit des revenus variables.

    Pour l’instant l’inflation est comprimée transitoirement par des subventions toujours grâce aux hydrocarbures pour calmer le front social, source de gaspillage car mal gérés et mal ciblées permettant d’ailleurs des fuites hors des frontières( Maroc, Tunisie, frontière saharienne) des produits de première nécessité du fait de la distorsion des prix. Pourtant, le constat sur le terrain est que jamais entre 2007/2011, la concentration du revenus au profit d’une minorité de couches rentières et la corruption n’ont été si importante expliquant que certaines mesures gouvernementales de subventions et de discours sur l’austérité n’ont pas d’impacts de mobilisation et au contraire un rejet général où tous les segments de la société veulent une part de la rente des hydrocarbures immédiatement. Paradoxalement, la crise du logement (même marmite, même charges) et des distributions de revenus sans création de valeur (bien que la destination des transferts sociaux, somme colossale 10% du PIB entre 2009/2011, ne concerne pas toujours les plus défavorisées) permettent à une famille de disposer de plusieurs revenus reportant dans le temps provisoirement les tensions sociales dans la mesure où toute Nation ne distribue que ce qui a été préalablement produit si elle veut éviter le suicide collectif.

    Solution : dépasser le blocage d’ordre systémique

    L’Algérie exporte 98% d’hydrocarbures et importe 75% de ses besoins (ménages et entreprises) avec une participation des entreprises créatrices de richesses de moins de 20% au produit intérieur brut car le secteur BTPH étant lui-même irrigué par la dépense publique via les hydrocarbures et ce malgré un dinar dévalué montrant que le blocage est d’ordre systémique ? Les chiffres officiels sont fortement biaisés de 6% de valeur ajoutée hors hydrocarbures, du taux de chômage comme démontré précédemment, si l’on soustrait les sureffectifs dans les administrations et les entreprises publiques, les emplois fictifs et la sphère informelle et du taux d’inflation compressé artificiellement. Pour preuve, la facture des importations des produits alimentaires selon le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis) en date du 24 juillet 2011 s’est élevée à 4,83 milliards de dollars pendant le premier semestre 2011, contre 3,02 milliards de dollars durant la même période en 2010, les achats ayant augmenté de plus de 99,61%. Où en est l’évaluation du programme de développement agricole qui a couté au Trésor public des dizaines de milliards de dollars ? Une situation qui trouve son origine dans une ouverture économique qui s’est faite sur fond de rente pétrolière avec la facilité de tout acheter sur le marché international, y compris la ressource humaine étrangère du fait que le poste services est passé de 4 milliards de dollars à plus de 11 milliards de dollars entre 2010/2011 marginalisant l’élite locale, existant des liens dialectiques entre la logique rentière et l’extension de la sphère informelle spéculative, ce qui a plombé toute démarche tendant à dynamiser des secteurs à forte valeur ajoutée dans le cadre de la concurrence internationale et industrialiser le pays.

    Aussi, les ajustements futurs tant économiques que sociaux dans les très prochaines années (2015/2020), comme c’est le cas actuellement en Grèce, avec plus d’intensité pour l’Algérie, seront très douloureux avec des risques de tensions sociales vives, et il est temps de dire la vérité dans le cadre d’un sacrifice partagé supposant une lutte sans faille contre la corruption qui prend une dimension dangereuse. Plus on, retarde les réformes plus les ajustements seront plus douloureux car en économie le temps ne se rattrapant jamais. D‘où l’importance d’un discours de vérité. Selon les experts avertis et sans démagogie, dans 16 ans pour le pétrole et 25 ans pour le gaz tenant compte du nouveau modèle de consommation énergétique mondial qui se met en place progressivement, de la forte consommation intérieure et de la rentabilité financière (coûts élevés en Algérie) seront épuisés à moins d’un miracle, la population algérienne étant actuellement de 36 millions et sera alors de 50 millions sans hydrocarbures.

    Mais ce ne sera pas un drame. Pour preuve l’Indonésie était un pays exportateur important les années passées et est devenu un pays émergent bien qu’importateur net. J’ai une grande confiance en le génie algérien qui évolue favorablement à l’étranger, s’agissant de lever le blocage qui est d’ordre systémique. Pour peu que des réformes hardies politiques, économiques, sociales et culturelles soient menées dans le cadre d’une large concertation, la transition peut se réaliser. Mais je ne peux concevoir cette transition dans un cadre fermé. Au moment de la consolidation des grands espaces, je ne puis concevoir l’émergence de pôles de savoir et d‘entreprises compétitives sans l’intégration maghrébine au sein de l’espace euro-méditerranéen et africain. Espérons une transition démocratique pacifique, car imagions une crise politique en Algérie à l’instar de certains pays arabes (Tunisie, Egypte, Libye), dans ce cas, le risque est le gel des 125 milliards de dollars déposés à l’étranger. La rente des hydrocarbures n’est pas éternelle, d’où l’importance d’un débat démocratique, pour plus de transparence, évitant le manque de visibilité et de cohérence dans la gouvernance tant politique que socio-économique, sur la trajectoire 2011/2020 du développement hors hydrocarbures de l’Algérie face à la mondialisation, posant la problématique à court terme de la gestion de la rente des hydrocarbures ainsi que celle de l’utilisation des réserves de change propriété de tout le peuple algérien.

    Professeur Abderrahmane Mebtoul / Expert International en management stratégique

    (1) Contribution/interviews 15 aout 2009 El Khabar «Quel est le rendement des réserves de change de l’Algérie placées à l’étranger?», aux quotidiens L’Expression, Quotidien d‘Oran, El Watan «Où sont placées les réserves de change de l’Algérie ? au quotidien Liberté, «L’inadéquation du système financier international et du système financier algérien» juin/juillet 2011.

    (2) Interview du professeur Abderrahmane Mebtoul en direct de 8h30-8h40 à la télévision algérienne Canal Algérie invité du matin le 26 juillet 2011- thème du débat - «subvention de l’Etat, inflation et pouvoir d’achat des Algériens » reproduit dans l’organe officiel gouvernemental El Moudjahid du 28 juillet 2011, le quotidien arabophone algérien Echourouk 27 juillet 2011, interview à la radio Chaine III le 27 juillet ; pourquoi la flambée de l’importation des produits alimentaires ?, interview à l’AFP le 26 juillet 2011 reproduit au niveau international dans le Figaro Fr/Eco paris France, France soir Paris France, MTN international (marchés tropicaux méditerranéens) «Pourquoi la flambée de l’importation des produits alimentaires notamment du blé en Algérie ?» (26/27 juillet 2011)

  • rebelote pour le gouvernement ,le cauchemar continue.......

    Ce qui attend nos ministres à leur retour de vacances

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    Cette année, nos ministres se sont contentés de vacances locales, selon plusieurs sources, précisément en Oranie et à Tlemcen, la Tunisie, destination familiale privilégiée étant devenue «dangereuse» en ces temps de révoltes arabes et les bienfaiteurs étant en exil en Arabie Saoudite donc «plus de passe-droit».

    Pour certains, attirés par l’Europe, la grève d’Air Algérie a chamboulé le programme, pour d’autres «il est interdit de voyager à l’étranger sauf avec l’accord du Premier ministre». Les ministres absents de la scène ? Pas si sûr, puisqu’ils étaient tous accrochés à leurs téléphones selon des collaborateurs. «Mon  ministre était obligé de suivre les événements à distance jusque tard dans la soirée. Il faut dire que les syndicats ont gâché son congé», confie un proche de Ould Kablia, ministre de l’Intérieur. Peu importe le lieu, l’essentiel pour les ministres est de recharger les batteries qui risquent d’être usées dans un mois. En effet, Ouyahia leur a signifié dans une note que désormais il n’y aura plus de week-end pour eux. Pourront-ils pour autant faire oublier à l’opinion publique les désastres et autres scandales de ce début d’année ? Certainement pas.

    Il faut dire qu’il y a des rattrapages à faire surtout qu’ils seront reçus par le Président pour les désormais traditionnelles auditions du mois de Ramadhan. Le thé ne sera pas servi cette année, le président Bouteflika serait «furieux» contre ses ministres. Le bulletin de nos ministres est rempli de notes éliminatoires. «Ils savent pertinemment qu’aucune faute ne sera tolérée. Bouteflika compte même procéder à un remaniement profond pour deux raisons essentielles. La première : les ministres sont devenus cette source de nuisance permanente et la cause même des contestations et leurs interventions n’ont fait qu’accentuer les tensions. La deuxième : le président est obligé de changer le gouvernement à l’approche des élections législatives. Il a promis aux Algériens des élections libres et transparentes et il a été clair avec ses ministres sur ce point», confie une source proche d’El Mouradia. Au peloton des ministres les plus contestés de l’Exécutif Ouyahia vient Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé. Il doit en découdre avec les grèves des différents corps de son département et trouver en urgence une solution à la pénurie de médicaments constatée dans les officines.

    Son collègue Amar Tou, ministre des Transports, par ailleurs en mauvais terme avec lui, devrait absolument faire marcher le métro en faisant d’abord appel à Youcef Youssefi, ministre de l’Energie, pour s’assurer de l’alimentation électrique le jour de l’inauguration étant prévue à une date que seul Amar Tou connaît. Le premier argentier du pays, en l’occurrence Karim Djoudi, doit se détacher de la revue de presse et appeler plus souvent ses collègues, notamment Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, et Benmeradi, ministre des
    P et T, pour mettre un terme à la crise de liquidités qui n’a que trop duré.  Quant à Dahou Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, son agenda s’annonce chargé. Réformes des codes de wilaya, loi sur les partis, agrément de nouvelles formations, bureaucratie, colère sociale, répression des manifestations, passeport biométrique figurent sur sa liste des priorités. Ca risque de chauffer à la rentrée, d’autant que les pompiers annoncent un débrayage. Pour Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, il serait temps pour lui de réactiver les réseaux diplomatiques s’il en a toujours et se rapprocher plus des médias locaux et étrangers, afin de prémunir l’Algérie des attaques diplomatiques et des polémiques.

    Zouheir Aït Mouhoub
  • CE MONDE QUI BOUGE


    Printemps arabe, six mois après, où en est-on ?

    Par Hassane Zerrouky
    On l’a déjà écrit : la théorie du complot a la dent dure. Ses théoriciens continuent d’affirmer que l’Occident capitaliste est l’instigateur des «révoltes arabes» ! Mais encore une fois, rien ne sert de nier que c’est l’obstination de ces régimes dynastiques à réprimer au lieu de répondre aux aspirations démocratiques de leurs peuples, qui est à l’origine des immixtions occidentales et non l’inverse. Cela posé, où en est la situation dans les pays touchés par l’onde de choc tunisienne ?
    La Syrie. Lundi dernier, le gouvernement syrien a adopté un projet de loi encadrant la création de nouveaux partis, ouvrant la voie au multipartisme. Confronté depuis le 15 mars à des manifestations dont il n’a pu venir à bout en dépit d’une répression qui a fait plus de 1 500 morts, le pouvoir de Bachar al-Assad n’avait, pour ainsi dire, pas d’autre choix. Toutefois, si les manifestations dans plusieurs villes syriennes se poursuivent, attention à la manipulation des chiffres : un million de personnes dans les rues de Hama (1,4 million d’habitants) le 15 juillet, 600 000 à Deir Ez-Zor, autant à Homs, cela laisse rêveur ! On se demande comment tient le régime quand on sait qu’en Egypte et en Tunisie, la mobilisation n’a jamais atteint de tels chiffres ! Mais comme Damas interdit aux journalistes de s’y rendre, il est impossible de vérifier ! Au Yémen, la situation est encore plus préoccupante. La stratégie du chaos poursuivie par le président Saleh conjuguée à l’entrée en scène de la Qaïda pour la péninsule arabique (AQPA) est en train de précipiter le pays vers le pire. En ordonnant à ses forces armées de ne pas s’opposer à l’offensive des islamistes dans la province d’Albyane, dans le sud du pays, le pouvoir de Saleh croit pouvoir retourner la situation en sa faveur : la prise de Zinjibar, capitale de la province, livrée sans combat aux islamistes, a provoqué une fuite massive de la population vers Aden. Abdellah Ali Saleh escompte ainsi que le peuple l’appelle à rétablir l’ordre et la stabilité ! Quant à la situation libyenne, elle est plus compliquée qu’elle n’en donnait l’air lorsque l’Occident avait décidé d’en finir avec le régime de Kadhafi. L’offensive des insurgés marque le pas. L’enlisement est bien là. Contrairement à Paris qui avait claironné un peu tôt la fin imminente du colonel libyen, Washington admet, par la voix de son plus haut gradé, l’amiral Michael Mullen, que l’Otan est dans «une impasse». On se met dès lors à parier sur une «révolution de palais» pour débloquer la situation. Moralité : imposer la démocratie à coups de bombes n’est pas la bonne solution ! En Tunisie et en Egypte, le plus dur reste à faire. L’enjeu pour ces deux pays : se doter de constitutions réellement démocratiques, instituant la séparation des pouvoirs, l’alternance politique, et excluant toute instrumentalisation du religieux à des fins politiques. Dénominateur commun des forces progressistes des deux pays : éviter que la révolution ne soit confisquée par les forces qui n’y ont pas pris part ou qui, à l’instar des Frères musulmans en Egypte ou d’Ennahda en Tunisie, restées à l’écart du mouvement populaire, n’ont pas renoncé à leur prétention de représentants exclusifs du peuple. C’est la raison pour laquelle en Egypte, à l’exception des islamistes, la plupart des forces politiques demandent que la nouvelle Constitution soit élaborée avant les élections. Vendredi dernier, les islamistes ont menacé de déloger par la force les manifestants occupant depuis plusieurs jours la place Tahrir et qui demandent aux militaires de ne pas trahir l’esprit de la révolution ayant mis fin au pouvoir de Moubarak ! En Tunisie, après le report des élections au 23 octobre, le but est d’élire une Assemblée constituante représentative de tous les courants du pays afin d’éviter qu’une seule force politique n’impose son ordre politico-constitutionnel au pays. En conclusion, ces révolutions ou révoltes, qu’importe le terme, sont en fait la traduction d’une crise de la représentation politique des sociétés arabes et maghrébines et expriment un besoin impérieux de changement démocratique. Un exemple : l’abstention massive en Algérie, au Maroc, en Egypte aux divers scrutins durant ces dix dernières années, exprime une défiance populaire envers le politique et montre combien les institutions «élues» sont éloignées des peuples qu’elles sont censées représenter !
    H. Z.

  • Des professionnels français du tourisme dénoncent

    L’ONAT mauvais payeur



    L’Algérie se vante de vouloir faire du tourisme un des futurs moteurs de la croissance du pays. Il est vrai que le pays dispose d’un certain nombre d’atouts géographiques, culturels et historiques à faire valoir. Mais le tourisme, au‑delà des infrastructures et des attraits d’un pays, est avant tout une question d’image. Il faut séduire des professionnels, notamment étrangers, pour qu’ils s’intéressent à la destination Algérie et y organisent des séjours à proposer à leurs clients. A ce niveau, l’Algérie semble partie d’un bien mauvais pied.
     
    En effet, l’Office national du tourisme (ONAT), dont le rôle principal est de promouvoir la destination Algérie, n’a plus très bonne réputation. La cause ? Cet organisme public serait un mauvais payeur et se ferait tirer la patte depuis trois ans pour honorer ses factures auprès de créanciers étrangers.
     
    Tout commence en 2009. A l’occasion de l’organisation du salon SITEV (Salon international du tourisme) à Alger, l’ONAT lance une vaste campagne de communication à l’étranger, notamment en France et achète des espaces publicitaires dans la presse professionnelle française. Trois ans plus tard, ces médias attendent toujours d’être réglés. C’est ce qu’ils dénoncent aujourd’hui, dans un article publié ce jeudi 28 juillet sur le site tourmag.com, premier portail professionnel du tourisme dans ce pays, et signé du responsable du site, Jean da Luz, et d’Alain Quéré, éditeur d’un autre site professionnel, Voyage Plus. Tous deux ont été floués par l’ONAT. Et ils ne sont pas les seuls.
     
    « Une campagne globale d'environ 100 000 euros, visant à promouvoir la manifestation (le SITEV, ndlr) et sa destination. Voilà l'action de promotion qui était lancée en 2009 par l'Office du tourisme algérien et notamment Tarik El Kebir, conseiller du directeur général. Toutes les prestations prévues ont été menées à bien par les différents supports. On ne peut, hélas, dire la même chose en ce qui concerne l'Office national », écrivent‑ils. Toutes leurs initiatives auprès de l’ONAT – ils affirment avoir rencontré ses responsables à plusieurs reprises – se sont avérées improductives. Ils ont également écrit à l’Ambassade algérienne à Paris. Sans plus de succès. Visiblement en colère, ces professionnels entendent bien ne pas se laisser faire. Ils menacent aujourd’hui de faire saisir les équipements du stand de l’ONAT au cours du prochain salon professionnel Top Resa. Et ils déconseillent aux professionnels du tourisme de traiter dorénavant avec l’ONAT.
     
    Cette histoire pourrait paraître anecdotique, si elle ne concernait que des acteurs privés ne représentant que leurs propres intérêts. Or l’ONAT est un organisme public, qui a la charge de faire connaître l’Algérie et d’en donner une image positive. Cette tâche n’est certes pas facile. En effet, l’Algérie est plus souvent pointée du doigt sur la scène internationale pour ses problèmes que pour ses qualités. Le pays est régulièrement épinglé en ce qui concerne les droits de l’homme par des ONG et même par l’ONU. La persistance du terrorisme continue d’inquiéter les Occidentaux. Et l’absence de réelle démocratie achève de ternir le tableau.
     
    L’attitude de l’ONAT n’arrange donc pas les choses. Or, comme l’écrivent eux‑mêmes les auteurs de cet article, « Que penser d'un pays qui, au plus haut niveau, contracte des dettes qu'il ne règle pas ? »  Il semble que les responsables de l’ONAT ne se soient guère posé la question.
  • Fortunes diverses pour les orpailleurs du Hoggar

    l'or à gogo  au sud algerien

    La production ,d’or baisse

    Quel est le potentiel aurifère des gisements du Sud algérien ? L’or du Hoggar, qui a peuplé des années durant l’imaginaire des chercheurs de pépites, permettra-t-il à l’Algérie de devenir un producteur qu’il faudra désormais prendre en compte ?


    Les différentes prévisions qui ont été avancées jusqu’à aujourd’hui incitaient à l’optimisme. Toutefois, les résultats affichés au niveau des sites d’exploitation confiés à l’ENOR sont loin de refléter les objectifs assignés par les responsables du secteur, à la mise en production du gisement de Tirek-Amesmessa, qui tablaient sur pas moins de 3 tonnes d’or/an. Le groupe australien Gold Mining Algeria (GMA), actionnaire majoritaire de l’ENOR, vient de publier un nouveau bilan de l’exploitation du gisement d’Amesmessa, lequel est loin de rassurer. Les résultats pour le second trimestre 2011 ne font que confirmer une baisse constante de la production d’or et d’argent. Ainsi, du 1er avril au 30 juin derniers, la mine d’Amesmessa a produit
    2 368,9 onces d’or (67 kg) et 516,9 onces d’argent (14 kg). Comparativement au premier trimestre, GMA avait annoncé une production de 93 kg d’or et 22 kg d’argent. Durant l’exercice précédent, l’ENOR qui avait préalablement annoncé un objectif de 1,5 tonne, n’a pu atteindre que le résultat bien maigre de 677 kg d’or produit par l’unité d’Amesmessa.


    Un potentiel qui demeure intéressant


    Au-delà des détails et contretemps techniques, GMA Ressources explique la pâleur de ses résultats par la faiblesse du potentiel de la mine. Il est ainsi question de la baisse des teneurs en or du gisement durant les 18 derniers mois. Le groupe australien a même fait part, dans ses derniers bilans, de sa déception quant aux volumes de minerai à haute teneur prévus par les modèles géologiques. Le tonnage de minerai à haute teneur extrait en 2009 était estimé à 60,720 tonnes contre seulement 36,410 tonnes en 2010. Après la fermeture de la mine de Tirek, l’unité d’Amesmessa risque de connaître un sort analogue. L’exploitant évoque déjà la possibilité de se rabattre sur la zone de Zita, qui se trouve entre Tirek et Amesmessa. GMA estime que le site offre un potentiel considérable pour le développement de capacités supplémentaires à ciel ouvert. GMA détient une participation majoritaire de 52% dans l’ENOR, le reste appartenant à Sonatrach.

    ENOR bénéficie d’un permis d’exploitation sur le périmètre Tirek-Amesmessa, sur une superficie d’environ 1417 km2. Dans ce sens, le partenaire australien prévoit d’étendre rapidement son exploitation à des ressources extérieures du grand Tirek-Amesmessa.
    Les déboires de GMA n’ont pas pour autant entamé l’enthousiasme du canadien Cancor. Ce dernier détient quatre permis d’exploration dans les périmètres de Tan Chaffao ouest, In Ouzzal nord et dans le Nord-Tirek.
    Lundi, l’entreprise montréalaise a annoncé que le champ aurifère de Kiouene, dans le Tirek nord, semblait offrir de très bonnes possibilités pour supporter une opération à ciel ouvert.
    Selon Cancor, la partie centrale du champ aurifère de Kiouene se dessine déjà comme le secteur à cibler en priorité pour des travaux de forage.


    Melissa Roumadi http://www.elwatan.com/
  • chakib khellil

    Chakib Khelil qui «doit rendre des comptes» dans l’affaire de l’australien GMA (Gold Mine of Algeria)

    images.jpgLouisa Hanoune s’en est prise une nouvelle fois à l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil qui «doit rendre des comptes» dans l’affaire de l’australien GMA (Gold Mine of Algeria). Selon la secrétaire générale du PT, une «escroquerie», une «grosse arnaque» a été commise et ce, relève-t-elle, dans la mesure où des fonds bancaires ont été accordés à hauteur de 67 millions de dollars à une «société écran», en l’occurrence GMA, qui a cédé une bonne partie de sa participation dans l’entreprise publique ENOR à un opérateur égyptien, sans exercice de droit de préemption par la partie algérienne. «Où étaient les autorités depuis 2002 ?» s’interroge Louisa Hanoune qui affirme que Chakib Khelil le «savait» et «doit rendre des comptes, être jugé». A ce propos, Louisa Hanoune appelle à ouvrir immédiatement une enquête sur le bradage industriel, considérant, par ailleurs, que l’autorisation par l’APN de l’importation de la friperie relève du «conflit d’intérêt».

  • Mustapha Benzergua, l'actuel directeur general de Enor n'a pas de problème de tresorerie.


    Mustapha Benzerga

    Directeur Général chez ENOR

    Algérie
    Mines et métaux
    Poste actuel
    http://www.linkedin.com/pub/mustapha-benzerga/1b/9a2/43a
    Si nous cherchons bien, nous pourons peut être retrouver au moins une partie des 100 millions de dollars justement délapidé par cette personne. Au Canada pourquoi pas !