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drs - Page 10

  • bahdlouna !!!! chayatines= drs en toute impunité!! que pense la france? et états-unis ? >>> c'est beau de voir le peuple Algerien souffrir pendant que on y rajouter bachar el assad.

    Selon le CNT libyen

    L'Algérie commettrait un "acte d'agression" en accordant l'asile à la famille de Kadhafi

    Nouveau pic de tension dans les relations entre l’Algérie et le CNT libyen. L’Algérie commettrait « un acte d’agression » en accordant l’asile à la famille du colonel Kadhafi, a déclaré Mahmoud Chammam, porte‑parole du CNT. Le CNT, qui semble anticiper un refus algérien d’extrader les membres de la famille Kadhafi, tente d’accentuer la pression sur Alger. M. Chammam a dit ne pas comprendre  que l'on puisse « sauver la famille de Kadhafi ». « Sauver la famille de Kadhafi n'est pas un acte que nous saluons ni ne comprenons », a‑t‑il dit lors d'un point‑presse. « Nous voudrions que ces personnes reviennent », a‑t‑il ajouté.

    L’épouse de Mouammar Kadhafi, Safia, sa fille Aicha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants sont entrés en Algérie ce lundi matin par la frontière algéro‑libyenne, a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Aussitôt, le CNT a demandé l’extradition des membres de la famille de Kadhafi en s’engageant à leur assurer un procès équitable. « Nous nous sommes engagés à accorder un procès équitable à tous ces criminels, et nous considérons par conséquent qu'il s'agit d'un acte d'agression », a affirmé M. Chamman.
     
    L’Algérie n’a pas encore réagi à la demande du représentant des rebelles libyens et n’a pas répondu aux provocations de Mahmoud Chammam. Elle n’a pas précisé le statut de ses hôtes libyens. Mais en acceptant d’accueillir une partie de la famille de Kadhafi, après la chute de Tripoli tombée entre les mains des rebelles, l’Algérie a quasiment perdu la « neutralité » qu’elle revendiquait ouvertement depuis le début du conflit libyen. En offrant sa protection aux membres de la famille de Kadhafi, Alger défie le CNT et donne à ses adversaires des arguments pour relancer la polémique sur sa prétendue aide au dictateur libyen pendant la guerre contre les rebelles.
  • Révélation explosive sur l’assassinat des moines de Tibhirine : L’enquête qui implique le DRS

       vous allez faire qlq chose      on vous le dit cest le DRS, comme d'habitude vous allez soutenir le regime de banane qui nous gouverne

    KalimaDZ,
    L’enquête du journaliste et réalisateur, Jean Baptiste Rivoire, va relancer l’affaire de l’assassinat des sept moines de Tibhirine. A force de patience et de persévérance, le journaliste a réussi à obtenir des témoignages qui impliquent directement les services de renseignements algériens ( DRS).

    Cette enquête sera déclinée sur deux supports. “Le crime de Tibhirine”, un documentaire qui sera diffusé dans l’émission « spécial investigation » sur canal fin septembre et un livre « Le crime de Tibhirine, révélations sur les responsables » qui paraitra le 22 septembre 2011, aux éditions la Découverte.
    Des agents du DRS reconnaissent leur participation

    Le journaliste réalisateur a réussit à contacter trois anciens agents du DRS qui confirment la version de Abdelkader Tigha. L’un d’entre eux à communiqué les noms d’agents du DRS qui ont participé à l’opération. Un deuxième, qui était affecté au Centre Territorial de Recherche et d’investigation ( CTRI) a raconté dans les détails, la préparation, les repérages et même le ratissage effectué par l’armé pour éviter une « malencontreuse rencontre » avec les hommes de Benhadjar. Le troisième, enfin, qui s’est présenté comme le commandant « Reda », a reconnu, après plusieurs conversations téléphoniques avoir participé aux assassinats en menaçant de mort ces interlocuteurs au téléphone.
    Le silence des autorités algérienne

    Avant de boucler son enquête, Jean Baptiste Rivoire, a tenté à plusieurs reprises d’obtenir le point de vue des autorités algériennes en passant, soit par l’ambassade d’Algérie à Paris, soit par l’intermédiaire de nombreux responsables politiques français, dont presque aucun n’a accepté de parler. Il a envoyé, par fax, la liste des noms des personnes identifiées qui interviennent dans son enquête et a demandé aux autorités algérienne d’apporter leurs versions des faits, ou leur réactions. Il n’a obtenu aucune réponse. Dans tous les cas, les révélations contenues dans le documentaire et le livre, pourront relancer l’enquête judiciaire et mettre les autorités algériennes dans l’obligation d’apporter des réponses.

    Auteur de nombreux documentaires, Jean-Baptiste Rivoire est rédacteur en chef adjoint à “Spécial investigation” de Canal +. Enquêteurs chevronné, spécialiste de l’Algérie, il a réalisé de nombreux documentaires sur ce pays ainsi que sur les relations algéro-française, comme « Benthala, autopsie d’un massacre » en 1999, « Algérie : la grande manipulation » en 2000, et « Attentats de Paris, enquête sur les commanditaires » en 2002. En 2004, Jean-Baptiste Rivoire, en collaboration avec Lounis Aggoun, publie le livre « Françalgérie, crimes et mensonges d’états », qui traite de la situation désastreuse de l’Algérie et des intérêts menacés de la France.

    Y.B

  • Pétition pour l’Algérie: L’armée algérienne peut, et doit, empêcher le pays de sombrer dans la violence

    http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N13622
    par Djamaledine Benchenouf, samedi 27 août 2011, 02:36

    Les attentats suicides qui viennent de se produire à Cherchell, et qui ont visé l’académie Inter-Armes de Cherchell, ont fait des dizaines de morts. Vraisemblablement 36 victimes, et de nombreux blessés, dont certains sont dans un état jugé grave.

     

    Des attentats qui surviennent en une phase cruciale, en pleine déconfiture du régime libyen, au moment où les Algériens interrogent leur avenir, et envisagent de s’impliquer dans une dynamque citoyenne.

     

    De jeunes vies, pleines de promesses, ont été brutalement déchiquetées. Et dans le fracas des bombes, et l’amoncellement de noirs nuages au dessus de ce pays exsangue, la peur est descendue sur les cœurs, et une lourde oppression.

     

    Cette violence, que certains pensaient révolue, vient nous rappeler, avec une brutalité inouïe, que les mêmes causes engendrent les mêmes effets, et que tant que celles-ci ne sont pas éradiquées, définitivement éradiquées, notre pays restera exposé à de tels carnages.

     

    Ceux qui se sont ceints d’explosifs, et qui se sont faits exploser au milieu d’innocents, heureux de rompre le jeûne, en cette nuit chère à tous les musulmans, « la nuit du destin », dont le créateur a fait une nuit de paix et de prière, ceux-là que des gourous menteurs ont convaincus qu’ils entreraient au paradis aussitôt qu’ils se seraient faits exploser, et qui ont violé et ensanglanté la nuit la plus sacrée des musulmans, celle dont Dieu lui-même dit qu’elle est paix  jusqu’aux aurores, ceux-là ne savaient pas ce qu’ils faisaient.  S’ils savaient les noirs desseins qu’ils servaient, jamais ils n’auraient tué leurs propres frères humains. Jamais ils ne seraient précipités d’eux-mêmes dans cette indicible atrocité.

     

    Mais ceux qui les ont préparés à cette mort horrible, qui ont en fait des engins de mort et de dévastation, eux savent pourquoi ils le font, pour qui, et dans quel but.

     

    Les autorités sécuritaires de ce pays, et à leur tête les plus hauts dirigeants du pays, doivent répondre de ce crime.

     

    Ils en sont les premiers responsables. Et s’ils n’ont pas eux-mêmes commandité ces attentats, pour des raisons de conflits au sein du pouvoir, alors ils sont responsables parce qu’ils sont incapables de protéger le peuple, qu’ils sont incapables de dénoncer les commanditaires de ce crime atroce, incapables de les combattre et de les réduire.

     

    Après plusieurs années de violence déchaînée contre les populations civiles, et un cortège interminable de malheurs, qui a frappé cruellement tout le peuple algérien, il n’y a pas eu une seule démission, serait-elle  pour un motif d’incompétence.

    Pire que cela, lorsque les clans se sont réconciliés, ils ont décidé d’arrêter les frais, comme on siffle la fin d’une partie de football, , et ils ont concocté, en un rien de temps, une loi qui les absout de toute poursuite pénale, voire  qui les met à l‘abri de  toute enquête.

     

    Qui dit que les mêmes n’ont pas décidé de siffler la reprise du « match » ?

    Un match macabre, où roulent les têtes des innocents…

     

    Qui dit que les mêmes, qui usaient de la violence terroriste pour négocier des parts de pouvoir, ou de butin, ne sont pas revenus à leurs sanglantes habitudes ?

     

    Le peuple refuse  de revivre le même cauchemar.

    Le peuple est en droit d’exiger qu’une enquête impartiale soit immédiatement diligentée.

    Le peuple est en droit d’exiger une démission collective de tout le gouvernement, du DGSN, et  du premier responsable du DRS.

    Le peuple est en droit d’exiger du Chef de l’Etat qu’il s’exprime sur ce grave attentat, et qu’il annonce publiquement les mesures urgentes qu’il a décidé de prendre sans désemparer.

    Le peuple est en droit d’exiger que tous les moyens de l’Etat, l’armée, la police, la gendarmerie et tous les corps sécuritaires soient mobilisés afin de combattre et de réduire totalement tous les groupes terroristes qui activent encore dans notre pays. Totalement !

     

    Le peuple est en droit d’exiger que l’Armée prenne en main cette opération de réduction du terrorisme, dans le strict respect des lois de la République,  et des droits de l’Homme.

     

     

    Il appartient au peuple d’imposer sa volonté. Pour que plus jamais il ne soit sacrifié sur l’autel des règlements de comptes entre clans, ou d’un djihad sacrilège, qui viole toutes les lois de Dieu et des hommes.

     

     

    LE PEUPLE ALGERIEN DOIT S’UNIR CONTRE TOUS SES ENNEMIS ET SE RASSEMBLER SOUS UNE SEULE CAUSE: LA PAIX EN ALGERIE.

     

    Premiers signataires:

    D.Benchenouf

    R.Tahar

    A.Djenane

    M.Senouci

    N.Belmouhoub

     

  • Qui veut embraser la Kabylie ? LE DRS.

     

    Posté par Rédaction LQA 5 Commentaires - Imprimer PDF

    Depuis quelques jours, la Kabylie et sa périphérie sont le siège de nombreux actes de violence politique. De nombreux attentats sanglants ont eu lieu. Des rumeurs persistantes font état de l’existence de groupes armés circulant dans cette région la plus quadrillée militairement. De faux barrages sont signalés dans de nombreuses localités. De fréquentes coupures d’électricité ont eu lieu et durant de longues heures en cette période de canicule et de Ramadhan, tout comme de nombreux foyers d’incendies suspects sont signalés.  La voyoucratie au pouvoir voudrait-elle, de par les sourdes luttes de gangs en son sein, faire de la Kabylie un champs de règlements de comptes ?

    La population vigilante n’est pas dupe pour tomber encore une fois dans le piège des imposteurs, de leurs aventuriers politiques locaux et de leurs milices armées des années 90.

    La Rédaction LQA

    Chronologie  non exhaustive des événements :

     

     

    Dimanche 07 août 2011 : Les citoyens de plusieurs villages de la région de Maâtkas, privés d’eau depuis plusieurs jours occupent la rue et bloquent l’accès à plusieurs institutions locales.

     

    Mardi 09 août 2011 : Explosion d’une bombe au pont des Issers (Boumerdés). Pas de victimes. Embouteillage monstre en cet après-midi de Ramadhan.

     

    Mercredi 10 août 2011 : Un citoyen égorgé près d’Aomar (Bouira).

    Dimanche 14 août 2011 : Attentat kamikaze contre un commissariat de police au centre de Tizi-Ouzou : 33 blessés. Les dégâts matériels sont importants.

    Lundi 15 août 2011 : un garde communal tué « par mégarde » au cours d’un ratissage militaire dans l’Akfadou.

    Mardi 16 août 2011 : Explosion d’une bombe au passage d’un véhicule militaire à Si Mustapha (Boumerdès) : un militaire tué et cinq autres blessés.

    Echange de feu entre des policiers et un groupe armé à Beni Aïssi : pas de victimes.

    Deux bombes désamorcées à Bouira près de la wilaya et du commissariat de police.

    Mercredi 17 août 2011 : Embuscade contre un véhicule de police à Beni Aïssi, près de Tizi-Ouzou : un policier tué et deux autres blessés. Un civil, chauffeur d’un fourgon sera également tué lors de l’échange de tirs.

    Affrontements entre transporteurs à la nouvelle gare routière d’Ouled Aïssi : de nombreux blessés sont à déplorer.

     

    Jeudi 18 août 2011 : Coupure d’électricité à Tizi-Ouzou  quelques minutes après la rupture du jeun. Des milliers de jeunes sortent dans la rue pour exprimer leur colère. Les rues principales sont barricadées. Les brigades anti-émeutes occupent les zones sensibles de la ville. Le gala du chanter Rabah Asma qui devait se dérouler à l’ancien stade de la ville est annulé.

    Accrochage entre un groupe armé et des miliciens au village Al Bir, près de Maatkas : 3 morts.

    Le chef de la garde communale de Zaâtra (Boumerdés) est tué par des individus armés qui réussiront à prendre la fuite.

    Explosion d’une bombe au passage du véhicule d’un capitaine de l’armée à Azzefoun : l’officier est légèrement blessé.

  • aqmi = drs ,comme 1990 Gia =drs

    Faut toujours se méfier des rêves
    que l’on fait dans son bain !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Indemnisation des citoyens touchés par l’attentat kamikaze
    de Tizi-Ouzou.

    Aqmi y est favorable !

    L’on s’acheminerait donc vers un maintien des peines de prison contre les journalistes dans la «nouvelle» mouture du code de l’information à l’examen en ce moment par le gouvernement. Si cette information se confirme, je dois dire qu’elle me réjouit au plus haut point. Il est bon que dans le grand bazar actuel, les étiquettes quelque peu chamboulées par le printemps arabe, les pressions internationales et la peur suintante du Palais soient remises en ordre, à leur place sur chaque produit. Un régime répressif ne peut pas en même temps faire son boulot, réprimer les étudiants, les profs, les médecins, les ouvriers licenciés, les mal-logés, les pas-logés du tout, les «débidonvilisés», les chômeurs, les transporteurs privés, les transportés, les emportés, les non-éclairés, les assoiffés, les sans gaz, les sans pension, les sans retraite, et se montrer subitement tout à coup subrepticement clément avec la racaille de la Maison de la Presse. Non ! Ce n’est pas logique. C’est même structurellement incompatible. Un temps, celui d’un discours forcé d’Abdekka, celui d’une lecture pénible face à une caméra médusée de promesses vachement pâlottes, certains ont peut-être cru que le châtelain et ses forces combinées de l’inertie allaient épouser un peu l’air du temps, les saisons arabes du changement, notamment en supprimant la taule pour les masseuses de bain. Désolé pour les baigneurs et baigneuses que nous sommes, la sortie de bain est plutôt rude pour les doux rêveurs. Mais c’est bien ! Je le répète, c’est très bien ! Echami chami, El Baghdadi, Baghdadi ! Il est toujours bon de savoir qui est qui. Ce régime n’a pas été conçu pour produire en cours de règne autoritaire une incongruité génétique comme la libéralisation du champ médiatique et la suppression des peines de prison pour les plumitifs. Ça ne se peut pas ! C’est contraire à la dynamique de la machine. Les bielles d’écrasement de la bête ne peuvent pas tout broyer par ailleurs, et épargner un îlot au prétexte qu’il s’agit d’un caillou habité par de gentils garnements du stylo. Devant cet «éclaircissement» de la situation, face à ce ciel enfin re-dégagé au-dessus du Palais, je me dois de dire merci ! Merci au châtelain et à sa cour. Merci à vous tous. Merci de redevenir vous-mêmes ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • la formidable marche de la dignité qui à fait bouger le pouvoir assassin malgrés l'important dispositif répréssif .

  • no comment......!!!!!!

    Alors qu’aucun officiel ne s’est adressé aux Algériens

    Le pouvoir tente de rassurer en priorité la communauté internationale

     

    Il y a moins de deux jours, quelques milliers d’Algériens descendaient dans la rue, Place du 1er Mai à Alger, mais aussi dans d'autres villes du pays, pour dénoncer le régime en place, la corruption et demander un changement démocratique.   Certes, beaucoup d'autres sont restés chez eux ou ont...
    Lire la suite de Le pouvoir tente de rassurer en priorité la communauté internationale
    14/02/2011 à | 7 commentairesRéagir
    medelci.jpg

    Il a annoncé la levée prochaine de l’état d’urgence et un retour à l'Etat de droit

    Mourad Medelci : « l'Algérie n'est pas la Tunisie, l'Algérie n'est pas l'Egypte »

    Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a accordé, lundi 15 février un entretien à la radio française Europe 1. Commentant les dernières manifestations en Algérie, M. Medelci a tenté de minimiser leur portée.   Selon lui, les soulèvements récents en Tunisie et en Égypte...
    14/02/2011 à | 64 commentairesRéagir

    Unanimes sur le constat de succès de la manifestation du 12 février

    Les membres de la CNCD divergent sur les actions à entreprendre

    La manifestation organisée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie le samedi 12 février a été couronnée de « succès » malgré l’interdiction des autorités. Sur ce point tous les membres présents lors de la réunion d’évaluation tenue ce dimanche 13 février sont tombés...
    13/02/2011 à | 23 commentairesRéagir
    hanoune.jpg

    Elle estime que la marche de la CNCD est un échec

    Louisa Hanoune : « Bouteflika n’est ni Ben Ali, ni Moubarak »

    La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé dimanche 13 février à Alger que le président Bouteflika « n’est ni Moubarak, ni Ben Ali ». Il « détient le pouvoir de prise de décisions pour restaurer la confiance entre les citoyens et le...
    13/02/2011 à | 61 commentairesRéagir

    Fortunes des dirigeants algériens à l'étranger

    Une pétition appelle la Suisse à geler des avoirs algériens

    Un groupe d’intellectuels algériens vient de lancer une pétition pour demander au Conseil Fédéral Suisse de geler les avoirs financiers des dirigeants algériens dans des comptes bancaires suisses. « Nous avons appris, par des sources proches du pouvoir algérien que, alertés par la décision salutaire,...
    13/02/2011 à | 21 commentairesRéagir
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    Elle s'est réunie ce dimanche

    La CNCD appelle à une nouvelle marche samedi prochain

      La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a décidé de poursuivre la contestation en appelant à une marche populaire samedi prochain à Alger, de la place du 1er Mai à la place des Martyrs. La décision a été annoncée à l’issue d’une réunion de plusieurs heures...
    13/02/2011 à | 56 commentairesRéagir

    En soutien à la marche du 12 février

    Des Algériens manifestent à Montreal

    Environ deux cents Algériens ont manifesté samedi dans les rues de Montréal à l'appel du Collectif de soutien aux luttes du peuple algérien pour la démocratie, contre le régime du président Abdelaziz Bouteflika, a constaté une journaliste de l'AFP. "Ni corruption, ni soumission", ont scandé les...
    13/02/2011 à | 6 commentairesRéagir
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    Récit d’une journée de manifestation à Alger

    « Vous ne voulez pas qu'on marche, et vous ne voulez pas qu'on reste là ! »

      Pas de marche mais un rassemblement. Ce samedi, matin, la Place du 1er Mai était bien trop petite pour accueillir les Algériens qui ont répondu à l'appel de la CNCD. Pour la première fois depuis longtemps, on a vu réunis des jeunes des quartiers populaires et ceux de familles plus aisées, des militants...
    12/02/2011 à | 118 commentairesRéagir
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    Dahou Ould Kablia à TSA

    « Tous les manifestants arrêtés ont été relâchés »

    Le ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia a indiqué, samedi 12 février, dans une déclaration à TSA que toutes les « personnes arrêtées lors des manifestations qui ont eu lieu samedi à la place du 1er Mai Alger ont été relâchées ». Les manifestants arrêtés lors du rassemblement à Alger...
    12/02/2011 à | 6 commentairesRéagir

    Manifestation pour la démocratie

    Plus de 300 interpellations à Alger, Oran et Annaba

    Plus de 300 personnes ont été interpellées samedi au cours de manifestations dans plusieurs villes du pays auxquelles avait appelé la CNCD pour réclamer un changement démocratique et le départ du système actuel, selon un bilan de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH). Le...
    12/02/2011 à | 6 commentairesRéagir
    Place 1er mai_12.jpg

    Trois questions à Mostepha Bouchachi, président de la LADDH

    « Nous avons brisé le mur du silence et de la peur »

      Quelle est la suite à donner à votre mouvement pour le changement et la démocratie après la manifestation d’aujourd’hui ? La coordination va se réunir dans les prochains jours pour décider sur la suite du mouvement. La manifestation d’aujourd’hui n’est que le début.   Le...
    12/02/2011 à | 94 commentairesRéagir

    Manifestation pour la démocratie

    EN DIRECT : la marche du 12 février à Alger (SUITE)

    15h05. Retour au calme à la Place du 1er Mai. La police a réussi à disperser la foule, après un début d’affrontements avec les manifestants. Un mouvement de foule a permis aux forces antiémeute d’occuper la place où étaient rassemblés les manifestants. Les accès à cette place sont désormais fermés....
    12/02/2011 à | 22 commentairesRéagir

    Manifestations en Algérie

    Rassemblements empêchés à Constantine et Annaba

    Des jeunes, dont une majorité d'étudiants de l'Institut de la nutrition, de l'alimentation et des technologies agroalimentaires (INATA), ont été dispersés samedi sans incidents, alors qu'ils tentaient de se rassembler au centre-ville de Constantine. Leurs banderoles appelant au changement et à la démocratie...
    12/02/2011 à | 0 commentairesRéagir

    Marche pour la démocratie

    EN DIRECT : la marche du 12 février à Alger (SUITE)

    15h05. Retour au calme à la Place du 1er Mai. La police a réussi à disperser la foule, après un début d’affrontements avec les manifestants. Un mouvement de foule a permis aux forces antiémeute d’occuper la place où étaient rassemblés les manifestants. Les accès à cette place sont désormais...
    12/02/2011 à | 29 commentairesRéagir

    Alors qu’une manifestation pro-Bouteflika a été autorisée

    Oran : le rassemblement la CNCD empêché, plusieurs arrestations

    12 h 30. Les manifestants tentent de tenir un rassemblement à proximité de l’ex-Place d’armes au centre-ville. Sans succès. La police, fortement présente, réussit à chaque fois à les disperser. Au moins 25 personnes ont été arrêtées par les services de sécurité, selon les organisateurs du...
    12/02/2011 à | 0 commentairesRéagir
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    Marche pour la démocratie

    EN DIRECT : la marche du 12 février à Alger

    12 h 30. Un groupe d’une centaine de personnes a rejoint les manifestants à la place du 1er Mai, en scandant des slogans hostiles au pouvoir. Plusieurs journalistes ont été arrêtés puis relâchés par la police qui empêche toujours les manifestants de marcher en direction de la Place des Martyrs. Plusieurs...
    12/02/2011 à | 15 commentairesRéagir
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    A la veille de la marche du 12 février

    La chute de Moubarak devrait insuffler une nouvelle dynamique à la contestation en Algérie

      Après avoir résisté pendant 18 jours aux manifestations de rue puis à la mobilisation pacifique exceptionnelle des Égyptiens, le président Moubarak a fini par céder. Vendredi, il a quitté le pouvoir, contraint par la rue et lâché par Washington, son principal allié.   Après Ben Ali le 14...
    11/02/2011 à | 27 commentairesRéagir

    Marche du 12 février à Alger

    Des bus en provenance de plusieurs wilayas empêchés d’accéder à Alger

    A la veille de la marche qui sera organisée samedi 12 février par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) à Alger, des bus en provenance de plusieurs wilayas en ont été arrêtés ce vendredi 11 février au niveau des barrages de police dressés à l’entrée de la capitale, selon un...
    11/02/2011 à | 12 commentairesRéagir

    Des manifestants blessés et d’autres arrêtés

    Le siège du RCD à Alger assiégé par la police

    Les forces antiémeute ont assiégé, vendredi en fin de journée le siège du RCD, l’un des partis qui ont appelé à la manifestation de ce samedi 12 février, a-t-on appris auprès de témoins sur place. Plusieurs dizaines de policiers encerclent depuis 17 heures le siège de ce parti à la rue Didouche Mourad...
    11/02/2011 à | 32 commentairesRéagir

    Marche du 12 février

    Le réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme appelle Alger à autoriser les marches

    Le Réseau Euro‑méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) a condamné vendredi 11 février le refus des autorités algériennes d’autoriser la tenue de la marche de la CNCD samedi 12 février à Alger. Il appelé les autorités à respecter « le droit du peuple algérien de manifester...
    11/02/2011 à | 0 commentairesRéagir
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    Dilem du Dimanche 13 Février 2011 | Vu 1908 fois

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  • youtube -------DRS-------ALGERIEN--!!!!!!!!

  • L’enquête à la Sonatrach piétine

     

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    In Maghreb Intelligence

    L’enquête à la Sonatrach piétine

    Mercredi, 10 Novembre 2010 11:19
    L’enquête en cours concernant le scandale qui a éclaboussé la Sonatrach semble aujourd’hui s’essouffler sérieusement. Des sources concordantes à Alger affirment que le ralentissement de l’enquête a commencé lorsque la commission d’investigation, dirigée par une cellule spéciale du DRS (ex-sécurité militaire), a touché les comptes des sociétés écrans liées à la Sonatrach et qui sont installées dans les principales capitales européennes.

    Il s’est avéré, selon ces mêmes sources, que les noms d’anciens et d’actuels généraux ainsi que ceux de barons du marché noir en Algérie figurent parmi les personnalités impliquées dans ce scandale. C’est pour cette raison que, depuis environ plus de deux mois, aucune information ne remonte à la surface. Un autre fait important est à signaler. Il aurait été interdit aux médias d’approcher de près ou de loin de ce dossier, excepté si les autorités concernées diffusent ce qui est « publiable ». Dans ce contexte, on apprend que le DRS a fait passer un message d’une fermeté sans précédent, selon lequel l’affaire de la Sonatrach est une « ligne rouge » qu’il est interdit à quiconque non seulement de toucher, mais aussi d’approcher. Message apparemment reçu cinq sur cinq. Et pour preuve, le black-out est totalement respecté depuis cette mise ne garde.

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  • Azouaou, « accidenté du travail » !

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    L'après-midi du 10 octobre 1988, Hamou L'hadj Azouaou, grand gaillard de 21 ans, qui fomente l'espoir d'ouvrir son propre atelier de bijouterie, passe jeter un coup d''il au restaurant populaire que tient son père à la rue Hassiba Ben Bouali, à Alger. Alger qui, depuis cinq jours, fulmine de colère et d'émeutes contre le FLN, Chadli, les pénuries, les Honda arrogantes des responsables et contre le mal de vivre sans issue. Fermé depuis trois jours, le restaurant s'apprêtait à rouvrir, profitant d'un calme précaire qui pointait du nez. L'occasion peut-être de rouvrir. Azouaou est chargé de trouver du pain dans Alger assiégée par les chars qui sont venus de Djelfa. Mais voilà, non seulement les boulangeries sont fermées, mais ce jour-là, les islamistes ont appelé à une marche, de Belcourt à Bab El Oued. Une marche pacifiste. 14h30. Une fusillade éclate au niveau de la DGSN. Un coup de feu tiré de la foule, selon plusieurs sources. Un tir anonyme. Les militaires postés là ouvrent le feu. On parle de 39 morts, dont le journaliste de l'APS, Sid Ali Benmechiche. Panique. Une jeune femme, blessée, tombe sur Azouaou. Il s'apprête à la secourir lorsque trois militaires s'approchent de lui, l'un d'eux l'arrose avec son fusil-mitrailleur FMPK. Neuf balles dans le corps, dont quatre dans la jambe. Bras déchiqueté, éclats de projectiles partout, orteil broyé, visage explosé. Des gens tombent autour de lui. Les balles continuent de siffler et de faucher des civils, des passants, des manifestants « et des blessés à terre », témoigne-t-il. Etendu sur le sol, il reçoit encore deux balles dont une lui égratigne le nez. En tentant de tenir son bras, il pourra miraculeusement se traîner sous une pluie de balles vers des arcades. Un jeune homme improvise son tee-shirt en garrot de fortune, des barbus le mettent à l'abri dans les proches locaux de la société de rénovation de La Casbah avant qu'une fourgonnette ne le transporte à l'hôpital Mustapha Bacha. Il y restera trois mois. En apprenant la nouvelle, deux jours après, le père d'Azouaou attrapera le diabète. « Même aujourd'hui lorsque je pars à l'hôpital pour enlever des éclats qui restent dans mon corps, les médecins me les cachent. Pour que je ne garde aucune preuve. Pas de trace. »Victimes de catastrophe naturelle

    Aujourd’hui, Azouaou, 43 ans, est amputé de son bras gauche jusqu’à l’épaule. Accident de travail. C'est peut-être la faute au pain qu'on ne trouve pas et qu'on va chercher à Bab El Oued. Probablement est-ce la faute aux clients du restaurant de Hassiba Ben Bouali qui excluent de manger sans pain. Peut-être est-ce la faute à Azouaou lui-même. Pourquoi alors aller se mettre sur la coléreuse trajectoire des neuf balles automnales d'un fusil-mitrailleur FMPK et y perdre un bras nécessaire lorsqu'on est destiné à l'artisanat de la joaillerie ' Pourquoi tenter de secourir une personne en pleine fusillade à Bab El Oued ' Pourquoi défier ainsi l'autorité du haut commandement militaire de rétablissement de l'ordre (COMIRO) ' C'est peut-être pour cela que se faire cribler de balles à bout portant ' engendrant l'amputation du bras et d'un orteil du pied gauche avec des blessures au visage et à la tête et éclats de projectiles encore logées à l'intérieur d'Azouaou.

    Jusqu’à aujourd’hui, c’est considéré par l'autorité comme accident de travail, avec 6200 DA comme indemnité mensuelle, alors qu'il n'avait jamais encore cotisé dans une caisse sociale. « Indemnité qu'on ne touche que difficilement », souligne Azouaou. « Accident de travail » même pour des adolescents qui n'avaient pas 18 ans à l'époque ou même pour des enfants touchés par balle comme le fils de Djaffer Ouchellouche, président de l'association des victimes AVO 88, tué par les militaires dans la rue à l'âge de 14 ans.

    Septembre 2008. Quelques milliers de morts plus tard. Le grand gaillard sans bras a trouvé un boulot administratif à la SNTF, après des années de galère, mais il n'a pas recouvert la paix de l'esprit. Dans le petit restaurant populaire de Hassiba Ben Bouali, Azouaou trace un tableau à deux colonnes : le négatif et le positif de ces vingt dernières années. Le positif : la famille, ses enfants, Hamou, Boudjemaâ et la dernière, Djamila, trois ans, qui ne comprend pas pourquoi ce qu'elle appelle le « bébé » ' le moignon de son père ' ne veut pas pousser ! « C'est grâce à eux que je tiens le coup, parce que parfois j'ai envie de tout lâcher' » Le négatif : « ça se voit, l'handicapé, l'infirme, le 'meskine'. » Et ce « meskine » n'échappe pas à la convoitise des nouveaux beni oui-oui : « J'ai été approché par des comités de soutien à Bouteflika ou autres organisations de masse, mais moi, je ne mange pas de ce pain-là. Je n'échangerai pas mon bras contre un local commercial ou un appartement. Je me bats pour avoir un statut. Je suis, avant tout, une victime du système, une victime de l'armée. »

    Depuis 22 ans et malgré ce bras qui ne repousse pas, il n'a pas abandonné son rêve de devenir artisan en joaillerie qu'il a gardé au fond d'un tonneau scellé, caché dans un endroit secret. « Après mon amputation, j'ai jeté tous mes outils d'artisan que je venais d'acheter dans un tonneau, j'y ai mis du mazout pour les préserver et j'ai scellé le tonneau. Un jour peut-être ' »

    Synthèse divers presse

  • (2eme PARTIE)

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    En deux années, avec l’aval de Kaiser Moulay, le chef de gouvernement avait fait du Territoire des Frères Ali Gator une espèce de contrée wahabiste coupée du monde, mûre pour l’intégrisme, livrée aux inquisiteurs, offerte aux anciens émirs de la mort et mise sur les rails d’une prochaine coalition islamo-conservatrice.
    En ce mois de mai, le pays s’offrait un étrange come back : retour au Moyen Âge !
    On y pourchassait les nouveaux convertis au christianisme et les couples dans la rue. On y fermait les églises et les bars. On y interdisait la Bible et les rassemblements…
    «La société s'est attachée au Saint Coran depuis qu'elle a embrassé l'Islam (…) le Coran représente sa Constitution qu'elle n'acceptera point de changer », en rajoute Abdoul le Persan, comme en écho à l’appel de Frappat, signifiant ostensiblement que le pays se dirigeait vers la charia. C’était sa façon, arrogante, de répondre à l’affaire Habiba, du nom de de la jeune femme de Tiaret menacée de prison pour avoir choisi de se convertir au christianisme.
    Ce sera sa dernière rodomontade, mais il ne le savait pas.
    En ce mois de mai, le pays préférait retourner aux siècles des chameliers plutôt que de prendre le train pour l’Europe : il disait oui à Madani Mezrag et aux chefs intégristes et se fermait à sa jeunesse.    
    C’était le pire scénario pour les Têtes-képis. Pour leur tribu davantage que pour le pays.
    Abdoul le Persan ne voyait pas qu’en détraquant le rapport de forces politique, il venait de provoquer les Têtes-képis en duel et les mettait en demeure de riposter.
    Il ne leur proposait, en effet, rien moins que de s’isoler du monde, de se soumettre au gang d’en face, d’assister à sa réhabilitation et d’offrir leur cou à la potence !  

    En ce printemps de l’année 2008, Abdoul le Persan avait non seulement réussi à replacer les chefs intégristes mais aussi, et surtout, à faire du troisième mandat de Kaiser Moulay l’affaire des islamistes.
    Ce nouveau quinquennat était parti pour être la période bénite où la Joumloukia finissante d’Aligatorie, à bout de souffle, se transformerait en république théocratique, libérée des impies, arrachée aux Frères Ali Gator en képi et restituée aux autres Frères Ali Gator enturbannés.
    Kaiser Moulay a dit oui.
    « Dès sa réélection en 2009, Kaiser Moulay prononcera une amnistie générale et permettra au FIS de retourner sur la scène politique ; oui, le champ sera rouvert aux enfants du Front dans le cadre d’un parti politique », avait déjà révélé, en décembre, Ahmed Benaïcha, l’ancien émir de la branche armée du FIS, dans les colonnes du journal arabophone El Bilad.
    L’ancien chef terroriste reconnaît l’existence d’un projet politique clairement défini: « Il y a en ce moment plusieurs initiatives pour donner corps à cette solution politique qui va faire l’objet d’un consensus entre les nationalistes et les islamistes. »
    Cette solution politique, Benaïcha l’appelle « solution finale », celle qui solderait le contentieux de 1992 né de l’annulation des législatives remportées par les islamistes et de la dissolution du FIS. Elle prévoit une réhabilitation totale et publique du parti dissous et un progressif transfert de pouvoir. C’est dans la bouche de Benaïssa : «Les chefs des deux autres partis de l’alliance présidentielle, le RND et le MSP, ne s’empressent pas de soutenir Kaizer Moulay pour un troisième mandat, parce qu’ils ont eu vent de "la solution finale" préconisée par le président et promise au chef de l’AIS. Ils savent que le retour du FIS dissous sur la scène politique signifie la fin de leur légitimité en tant que représentants du peuple.»
    Comment ne pas le croire ?

    Mon pays changeait de mains.
    Pour les activistes islamistes, il fallait donc faire élire Kaiser Moulay et lui prêter main forte contre les Têtes-képis.
    Madani Mezrag et les chefs de l’Armée islamique du salut, qui se voyaient déjà aux portes du Palais, sortent du bois avec la délicatesse de l’éléphant et toute la subtilité de l’orang-outan.   
    Ils auront le mot de trop qui va précipiter les évènements et condamner définitivement Abdoul le Persan.
    C’est d’abord Ahmed Benaïcha qui désigne grossièrement les Têtes-képis, en soutenant que   
    les auteurs des attentats du 11 décembre dernier, sont à chercher parmi « ceux qui ne veulent pas de troisième mandat pour Kaizer Moulay. » Il parle en expert assassin : « Du point de vue purement militaire, on n’attaque que les cibles qui constituent un danger. Je me pose la question : pour qui le Conseil constitutionnel représenterait-il un danger ? Pour ceux qui sont encore au maquis ? Bien sur que non, ils n’ont aucun rapport avec lui, par contre, c’est une menace pour ceux qui ne veulent pas de troisième mandat pour Kaizer Moulay ».
    En mai, Madani Mezrag prend le relais et annonce, toujours dans El Bilad, qu’un congrès de l’ensemble des fractions du FIS est programmé spécialement pour septembre afin qu’il « coïncide avec les élections présidentielles de 2009. » L’ex-chef terroriste signifie par là que le dit congrès appellera à soutenir un troisième mandat pour Kaiser Moulay et que le parti qui sortira de ces assises se mettra au service du président-candidat.

    Je ne reconnais plus mon pays.
    « Alger, reprends-toi avant que l'intégrisme islamiste n'achève de pourrir ton âme! »
    Bruno Frappat exprimait le désarroi international devant la démence antichrétienne qui s’était emparée des dirigeants du territoire et qui avait fini par les isoler. Les brutales fermetures de lieux de culte chrétien et les intolérables poursuites judiciaires pour prosélytisme ont fini par susciter de violentes protestations à l'étranger et dans les milieux libéraux, qui s’indignent d’une « vague de répression d’un autre âge contre les chrétiens. »
    Je ne reconnais plus mon pays : soucieux de plaire aux milieux islamistes et conservateurs, qui brandissent le spectre de « l'évangélisation » dans le pays, Kaiser Moulay et Abdoul le Persan ont engagé, avec une névrose jamais connue jusque là, une campagne de persécution antichrétienne sans précédent. L’opération est dirigée par la présidence de la République via cette fameuse cellule des services de sécurité créée en été 2007 et spécialisée dans la surveillance des activités d’évangélisation sur le Territoire .
    Alors s’abattit la main noire de l’inquisition.
    Fin janvier 2008, deux instituteurs de Kabylie, de confession chrétienne sont radiés, pendant qu’un prêtre catholique français d'Oran, Pierre Wallez, est condamné à un an de prison avec sursis  pour avoir animé un culte auprès de migrants clandestins camerounais, une action assimilée à du prosélytisme.
    Le 26 mars, c’est au tour de l’ancien président de l’église protestante d’Alger, Hugh Johnson, 74 ans, de quitter le Territoire des Frères Ali Gator après le rejet par le Conseil d’État d’un référé contre son expulsion. Il résidait depuis 45 ans dans le Territoire où il avait pris sa retraite en 2006.
    Puis, cédant à la pression des islamo-conservateurs, le Grand Vizir Yazer procéda à la fermeture de treize temples et lieux de prière, où des adeptes de l'église anglicane en Kabylie pratiquaient leur culte.
    Et un jour, dans le bus qui l’emmenait d’Oran à Tiaret, on arrêta Habiba…

    (EXTRAITS DE " JOURNAL D'UN HOMME LIBRE" DE MOHAMED BENCHICOU)

    << 1ere PARTIE

  • TIBHIRINE (3) EXTRAITS DU FILM

    L.M. (Source : Le Point - Le Figaro)

    Premier extrait du film

    Second extrait du film

    Troisième extrait du film

  • Bouteflika répond à Toufik et rouvre l’enquête sur Boudiaf et Saidi

    imagespoutine.jpegSelon des sources proches de la Présidence de la république algérienne et dont Le MatinDZ a reçu les informations, le conflit qui opposerait le président Bouteflika au patron des services secrets algériens (DRS), le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Toufik) a pris une tournure encore plus alarmante avec la décision du président de mettre en place une «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi. Sur l'affaire Boudiaf, Bouteflika veut enquêter sur le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée, en dressant une liste de quelques anciens cadres du DRS, et des services auxquels incombait la mission de protection du feu président Boudiaf, et qui se sont retrouvés cités dans la procédure d'enquête. A l'ordre du jour aussi le dossier de l'assassinat du général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, avant d’être victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996. Bouteflika pointe le doigt sur le DRS et son service d'action et infiltration (S.A.I). Dans ce dossier figurent les nom des agents du DCE (département du contre espionnage) accusés d'avoir joué un rôle décisifs dans la disparition du général : Hassane B., Redouane M., Hakim B., Abderazak K., Yazid B., Badis B., El Hadj Ali O., Abdelmadjid B., entre autres. Cette liste a été établie sur la base de l'inventaire de leur ordres de missions et déplacements relatifs a la période précédant l'attentat ainsi que tous les éléments et informations complémentaires les concernant. Des copies des deux dossiers d’enquête ont été adressées par la Présidence aux Services du DRS afin de les compléter dans le but de faciliter la mission de la Commission d’enquête mise en place par Bouteflika». «Bouteflika veut imposer cette Commission d’enquête au Patron du DRS qui n’apprécie pas vraiment la chose. » Il faut savoir que jusqu’à présent, ce genre d’affaire étaient l’apanage exclusif du DRS. Le Général Toufik l’a fait savoir et a émis un niet catégorique à tous déclassement de dossiers pour le compte de la Présidence, particulièrement pour les deux affaires Boudiaf et Fodil Saidi», poursuit notre source. Résultat : le bras de fer DRS/Présidence est engagé de nouveau et la tension est montée d’un cran sur fond de révélations sur les scandales à Sonatrach ou dans le projet de l’Autoroute Est-Ouest. Aissat B.