LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 61
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COMMUNIQUE : LE C.D.I.C.S BOYCOTTE
لجنة الدفاع لمعتقلي المراكز الأمنية
بسم الله الرحمان الرحيم
COMMUNIQUE
LE C.D.I.C.S BOYCOTTE
Le Comité de défense des Internés des Camps du Sud, loin du jeu des uns et des, et fort d’une douloureuse et mémorable expérience, par la voix de son Porte parole Monsieur Nourredine BELMOUHOUB déclare qu’il ne prendra pas part à aucune élection, pour les raisons fondées et motivées.
Ayant répondus à l’appel et accompli le 26 Décembre 1991 leurs devoirs d’électeurs, les Internés des camps du sud furent victimes après l’arrêt du processus électoral d’une injuste et abusive déportation, suivie d’un internement hors de tout cadre légal dans des lieux irradiés. Aujourd’hui exclus de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, ils vivotent sans droits, et à leur modeste et humble manière, ils continuent de servir leur pays en attendant que justice soit faite.
Après avoir été les victimes de la première violence que fut l’arrêt du processus électoral, les internés de Reggane, Oued Namous et In M’guel ont été regrettablement et incompréhensiblement ignorés autant par le Senat et l’Assemblée nationale, que par les partis politiques, les Ligues des droits de l’homme, l’Ordre national des avocats algériens, les Institutions de l’Etat et par le mouvement associatif.P/Le Bureau Exécutif
Le Porte parole du C.D.I.C.S
M. Nourredine BELMOUHOUB -
Je reste digne et je n'irai pas voter
Ce n'est pas un grand secret que de savoir où se trouve le pouvoir dans notre pays, il se trouve fondamentalement entre les mains des gens qui parlent le moins et qui meurent rarement.
Ces gens disposent d'une force qui vient de notre ignorance. Après la violation de la Constitution le 12-11- 2008, la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels a ouvert la voie à une troisième réélection du président sortant. Et à quoi sert la majorité parlementaire, puisque le chef du gouvernement devient le chef du cabinet du président qui dirige tout ? Alors pourquoi voter ? Pour cautionner ce système, désolé, je n'irai pas voter, et le vote du 10 mai prochain n'est qu'un acte de soumission. Le ministre de l'Intérieur déclare que le salaire des députés peut être revu à la baisse, c'est un signe du poids du prochain Parlement, si ce dernier restera tranquille, passif et docile, on gardera le salaire ; sinon, c'est la baisse et la bassesse. Le ministre qui fait partie du pouvoir exécutif parle du salaire du législateur, on est où ? Vous passerez cette loi par ordonnance présidentielle ! Pardonnez-nous, c'est le président lui-même qui a accordé l'augmentation en 2008, à moins que vous considérez que cette augmentation n'était que le prix de la suppression de l'article 74 de la Constitution. Et maintenant, vous vous présentez devant le peuple en revendiquant le changement disant que les prochaines élections seront un tournant entre époque et une autre… Malgré la force de leurs moyens de répression, il est une chose que ces responsables craignent et qui peut rendre leur existence inconfortable : c'est bien le taux de participation. Donc je reste digne et je n'irai pas voter.
Yacine Belaïssaoui -
E.O.G (Espion d’origine garantie)
Par Maamar Farah
Ce touriste pas comme les autres a visité l’Afghanistan, le Pakistan, l’Iran, l’Égypte, la Syrie, le Liban, la Turquie, la Jordanie et… Israël ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des Français d’«origine algérienne», un peu djihadistes, un peu talibans, qui entrent facilement à Jérusalem ? Troublant…
Mohamed Merah était seul face à des centaines de policiers qui pouvaient facilement l’attraper vivant. Quand on s’acharne à tuer un suspect, c’est qu’on sait tout de lui et qu’on est certain qu’il n’a ni complices à livrer, ni organisation terroriste à mouiller. Par contre, vivant, il peut mouiller des officines insoupçonnables ! L’affaire Merah aura réveillé les vieux démons et… les courbes dans les sondages. Le général de Gaulle a eu besoin de l’Algérie pour accéder au pouvoir. Certains se satisferont de l’«origine algérienne»…
maamarfarah20@yahoo.fr
«Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu'imaginé.»
(Blake William) -
l'art de la dictature
Solidarité avec les confrères brutalisés par la police
Une trentaine de photographes de presse ont tenu, hier, un sit-in devant le ministère de la Communication pour protester contre les agressions subies par leurs confrères de la part de policiers, alors qu’ils effectuaient leur travail.
Le message de ces professionnels des médias, qui sont de plus en plus exposés aux dépassements de certains agents de l’ordre, est d’interpeller les hauts responsables de cette institution sur la nécessité de «mettre un terme à ces agissements d’un autre âge». Si certains photographes se sont déjà fait confisquer leur matériel à la suite d’une prise d’image, d’autres ont subi des agressions physiques. «Ces pratiques sont intolérables. Nous exigeons un minimum de sécurité pour faire correctement notre travail», revendiquent les protestataires.
Cette action a été organisée en signe de solidarité avec les confrères violentés, la semaine dernière, par des policiers alors qu’ils remplissaient leur mission d’informer. «Cette action se veut aussi un moyen d’exprimer notre ras-le-bol des méthodes de répression des manifestations, sans aucune considération pour les professionnels des médias», explique un protestataire. La DGSN a assuré qu’une enquête est en cours et que les policiers mis en cause ont été sanctionnés.
Fatima Arab
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l'art de la dictature
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L’Algérie dans le collimateur des Israéliens
Israël espionne depuis 2010 les installations militaires Algériennes.
vendredi 23 mars 2012
par
Israël espionne depuis 2010 les installations militaires Algériennes. Des satellites d’espionnages israéliens ont photographié avec une précision déconcertante pas moins de 300 sites militaires en Algérie.
Le célèbre site internet militaire « Defense Update » a publié récemment une série de photos prises par le satellite d’espionnage israélien « Eros B ». Ces photos expliquent l’emplacement et décrivent les caractéristiques des infrastructures militaires à Alger, à Boumerdes, à Blida et de la plus importante base militaire en Algérie à Oum El Bouaghi.
Par ailleurs, ce site internet dévoile également des photos précises et détaillées, réalisées par un satellite israélien, de la base militaire à Ouled Fayet et Reghaia à l’est de la capitale. Ces photos retracent même les changements opérés dans les sites militaires Algériens depuis au moins 2006 !
Les photos des satellites israéliens ont également mis en exergue le déploiement des unités algériennes de défense aériennes avec leurs unités de défense aérienne de type S 300 placées autour de la capitale pour défendre les centres gouvernementaux importants comme la présidence de la république, le ministère de la défense, et l’état major.
A partir de ces photos, le site militaire a souligné l’importante avancée des forces algériennes de défense aériennes. Le site "Defense Update" spécialisé dans les questions stratégiques et militaires a assuré ainsi que l’Algérie a accéléré le rythme des travaux d’équipements dans les bases de défense lesquelles seraient maintenant dotées d’abris souterrains fortifiés pour les protéger des raids aériens, et ce dès le début de la révolution qui a fini par déclencher une guerre en Libye.
Jeudi, 15 Mars 2012
La Rédaction de NessNews avec El Khabar
lire aussi:http://mgb.minutebuzz.com/author/jenna/
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“J’ai beaucoup de peine que certains doutent de ma sincérité”
Il y a presque 13 ans, le Pr Ridouh confiait
Par : Nabila SAIDOUN
Je me souviens encore comme si cela datait d’hier. C’était pourtant il y a presque 13 ans lorsque j’ai rencontré, pour la première fois, le professeur Ridouh pour aborder avec lui l’assassinat de Boudiaf et évoquer l’après-Boumaârafi. À son domicile à Blida, sis à l’intérieur même de l’hôpital Frantz-Fanon, le psychiatre émérite abordait la question avec beaucoup d’émotion. C’était lui qui avait expertisé Boumaârafi, l’assassin de Boudiaf et estimé que cet assassinat relevait de l’acte isolé.
“Difficile de trouver les mots qu’il faut, alors il faut bien les choisir”, me disait-il alors. Il a fallu prendre le temps nécessaire pour lui soutirer quelques déclarations, “décousues” pour la plupart, que nous avons ensuite tenté de présenter sous forme d’entretien. Quoi de plus normal alors que le sujet était grave et le contexte non moins. C’était le 29 juin 1999 et le journal Liberté rendait hommage, alors à Boudiaf.
C’était le 7e anniversaire de son assassinat qui intervenait deux mois après l’accession de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir. “Il a hérité d’un cadeau empoisonné”, m’avait alors certifié le professeur Ridouh et de s’expliquer longuement au cours de l’entretien. La rencontre avec le psychiatre fut marquante. J’ai dû prendre congé après de longues heures de discussion et une pile de livres qu’il m’avait offerts, choisis dans l’immense bibliothèque qui ornait son salon. “C’est ce que je possède de plus précieux dans la vie”, me confia-t-il en regardant tendrement ces livres et de lancer une phrase surprenante alors que nous avions clos le chapitre “l’après-Boumaârafi”. “J’ai beaucoup de peine que certaines personnes doutent de ma sincérité concernant les conclusions de mon analyse sur Boumaârafi”, lança-t-il presque en chuchotant comme s’il parlait à lui-même.
Lazhar Mokhnachi, photographe du journal Liberté, durant de longues années qui, lui aussi, n’est plus de ce monde, et qui m’accompagnait à Blida, n’a pas manqué d’immortaliser ces instants par une série de clichés dont le professeur avait réclamé des copies. “Venez donc parler aussi des vivants. Faites un reportage sur l’hôpital, sur les malades. Ils ont autant besoin de l’attention de chacun de nous”, a-t-il insisté à la fin de l’entretien, fidèle à son combat de toujours… ses patients… la psychiatrie. Un homme passionné par son travail auquel il a voué une vie. Ridouh est l’auteur de plusieurs ouvrages mais on retiendra surtout celui intitulé La dynamique Boudiaf, la mécanique Boumaârafi. Il était responsable du service de psychiatrie légale au CHU Frantz-Fanon de Blida depuis plusieurs décennies, médecin légiste, criminologue. Il marquera par sa participation active de nombreuses rencontres importantes sur la psychiatrie abordant des maux avec effets directs sur la société dont le sida, la toxicomanie mais surtout le suicide jusqu’à plaider pour la création d’un observatoire. Il s’intéressait aussi énormément à la santé mentale des enfants et des jeunes en général. C’était d’ailleurs à une rencontre sur la question qu’il intervenait récemment, il y a à peine un mois…
Un grand homme, un éminent psychiatre s’en va. Qu’il repose en paix ! -
sabotage au FFS
Le parti est gagné par la contestation suite à la confection des listes de candidats
Le FFS face à la grogne de ses militants
Par : Mohamed Mouloudj
“Il est tout à fait normal que les militants agissent de la sorte”, souligne notre source qui s’interroge : “comment se fait-il que Karim Tabbou, partisan du boycott, figure sur la liste de Tizi Ouzou et que d’autres militants soient exclus ?”
La crise qui secoue les partis politiques et la colère des militants gagnent de plus en plus de terrain et ces partis risquent même d’y laisser des plumes. Ainsi, la confection des listes aux prochaines législatives est une occasion pour laisser libre cours aux ambitions des militants. Au Front des forces socialistes (FFS), “Hocine Aït Ahmed a dépêché Salima Ghozali et Mohand amokrane Cherifi pour apaiser les tensions entre les militants”, a informé une source proche du parti.
Les militants du Front ont, dit-on, rencontré l’émissaire du chef du parti hier à Tizi Ouzou où le FFS compte sa plus importante fédération. “Il est tout à fait normal que les militants agissent de la sorte”, souligne notre source, qui s’interroge : “comment se fait-il que Karim Tabbou, partisan du boycott, figure sur la liste de Tizi Ouzou et que d’autres militants en soient exclus ?” Pour ces militants, la vague de contestation que connaît le vieux parti de l’opposition n’est autre qu’une manière de “pousser la direction à plus d’équité et de clairvoyance dans la confection des listes”. Même son de cloche chez les militants du FFS à Béjaïa. Pour eux, “les arguments de la direction nationale, qui a exclu les militants qui étaient proches de Karim Tabbou, ne tiennent pas la route”. Plus explicites, ils dénoncent “le deux poids, deux mesures d’une direction qui exclut les partisans du boycott à Béjaïa et au même moment désigne une tête de pont (Tabbou, ndlr) comme second sur la liste de Tizi Ouzou”.
Les militants du FFS de Béjaïa dénoncent aussi le choix porté sur la personne d’Arezki Derguini. Pour eux, “la tête de liste ne mérite pas cette distinction. Il a rejoint les rangs du parti seulement en 1997 et il traîne un passé militant des plus douteux”, dévoilent-ils. Et de se questionner sur les raisons de l’exclusion de l’actuel P/APW et de Khaled Tazaghart, militant de la circonscription de Tazmalt des premières places. Le dossier du P/APW, Hamid Ferhat, est rejeté par la direction. La même source se demande, par ailleurs, “sur l’absence de Djamel Zenati dans tout le débat autour des législatives”. Le même procédé est dénoncé à Alger.
Pour un militant du FFS, étudiant à Alger, “l’isolement de Ahmed Djedaï et de Dalila Taleb est une grave erreur”, tout en reconnaissant que “Me Bouchachi a sa place”. “le FFS et le combat démocratique ont besoin de militant chevronnés pour défendre nos positions au Parlement”, estime-t-il.
“Nous avons le droit d’être ambitieux”, clame un autre militant. “Nos ambitions sont honnêtes et pourquoi l’on parle de jeunes uniquement lors des marches”, a-t-il encore ajouté. Pour ce militant, l’engagement de la base du FFS, lors de la campagne pour les législatives, est “conditionné par les noms retenus par la commission de recours”. “Il va de soi, a-t-il ajouté, que des mécontents vont prendre le chemin inverse des décisions du parti”. -
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france:La torture en Algérie
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Qataris et Britanniques «offrent» une chaîne de télévision au fils d’Abassi Madani
La chaîne en question dénommée «El Magharebia», sera lancée, dans une semaine, ajoute notre source qui ne précise pas les sources de financement de cette chaîne.
Selon des indiscrétions, ce canal ciblera l’Algérie, dans le but de remettre en cause les politiques engagées et soutenir le retour du FIS sur la scène politique. La source n’indique pas qui des deux fils d’Abassi Madani, Ikbel ou Salim, fait partie du staff dirigeant de cette chaîne.
La création de la chaîne de télévision satellitaire «Al Magharebia» intervient peu de temps après l’annonce faite pas les pouvoirs publics relative à l’ouverture du champ audio-visuel au privé. Abassi Madani avait, au début des années 1990, fait fuir ses deux fils vers l’Allemagne, alors que son parti appelait les Algériens au «djihad», donnant naissance au terrorisme qui a fait des dizaines de milliers de victimes, en Algérie. Abassi Madani avait quitté l’Algérie peu de temps après sa sortie de prison pour le Qatar.
Par ailleurs, il nous a été précisé que l’ex-directeur général de la chaîne satellitaire qatarie, Al Jazeera, Wadah Khanfar, qui a démissionné de ce poste récemment lancera, bientôt, une autre chaîne de télévision, en association avec des Qataris, lui aussi. Cette chaîne sera basée à Benghazi, en Libye, selon la même source. Wadah Khanfar avait été présenté par Wikileaks, comme un «agent de la CIA», lui imputant un «traitement jugé complaisant d’Al Jazeera à l’égard des Etats-Unis d’Amérique dans la couverture de l’actualité».
Khanfar est resté huit ans à la tête du groupe médiatique. Le FIS-dissous et Wadah Khanfar ont un point commun en ce qui concerne le conflit armé qui a ravagé la Libye. L’ex-FIS a rendu public plusieurs communiqués soutenant la «révolte» en Libye,
dont le dernier, se félicitant de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, sans dénoncer la mutilation de son corps, pourtant formellement et clairement interdite par la religion musulmane, et la torture dont il a été victime avant qu’il ne soit tué. Khanfar n’a pas fait preuve de moins de «sympathie» avec ce qui se passait en Libye, prenant carrément position en faveur d’une partie contre une autre, en contradiction totale avec l’éthique et la déontologie de la profession de journaliste.
Mounir Abi
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JOURNÉE CONTRE L’OUBLI À BÉJAÏA
Hommage à Saïd Mekbel et à toutes les victimes du terrorisme
Par : OUYOUGOUTE M.
Les Béjaouis ont rendu, jeudi dernier, un vibrant hommage au journaliste Saïd Mekbel, lâchement assassiné le 3 décembre 1994. Et à travers lui, ils se sont souvenus de toutes les victimes du terrorisme, qui se sont dressées, malgré elles, pour sauver la République, ébranlée dans ses fondements. Cette journée contre l’oubli, organisée par la Ballade littéraire de Béjaïa et un comité estudiantin au Théâtre régional, s’est déroulée en l’absence des autorités locales, élus et représentants de l’administration.
Le chanteur Djamel Allam n’a pas manqué de déplorer cette absence alors qu’il a spontanément répondu présent lorsqu’il a été sollicité pour un tour de chant en cette occasion. En évoquant Saïd Mekbel, il surprendra la salle en affirmant que bien qu’il ait eu à rencontrer plusieurs fois le défunt à Alger en compagnie des Kheireddine Ameyar, Abdou B. etc., il n’avait jamais su qu’il était Bougiote comme lui. Plus encore, ils habitaient tous les deux l’ancienne ville de Béjaïa. Quelques minutes auparavant, Fodil Mezali, journaliste, aujourd’hui disparu, avait raconté une anecdote similaire. Écoutons-le : “À l’enterrement de Saïd, j’étais en compagnie de feu Abderrahmani, l’ancien directeur de publication d’El Moudjahed (il sera assassiné moins d’une année après). Il m’avait confié qu’il ignorait que Mekbel était originaire de Béjaïa comme lui.” Deux témoignages, qui confirment, si besoin était, que Saïd Mekbel n’appartenait pas à “un douar ou à une région”, il était profondément ancré dans le pays de Massinissa, de Lala Fadhma n’Soumer, de l’Émir Abdelkader, d’Abane Ramdane et de Hassiba Ben Bouali. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard, ont souligné les trois conférenciers, Fodil Mezali, Mustapha Bensadi (écrivain) et Ahmed Ben Yahia (sculteur), que Mekbel intitulait ses billets — un genre qu’il a inventé et imposé chez nous : El-Ghoul, Mesmar Djeha. Son ancien confrère du Matin a reconnu que deux semaines avant le lâche assassinat de Mekbel, leurs rapports s’étaient un petit peu détérioré. “J’avais signé un éditorial avec un pseudo, Da M’hend. Cela l’a rendu fou car pour lui l’éditorial — un article de fond devant émaner de la direction du journal — engageait le journal. Une semaine avant qu’il ne soit assassiné, il m’a croisé dans l’escalier du journal à Hussein-Dey et m’avait dit ceci : Da M’hend a le souffle long !” Dans son témoignage, Mustapha Bensadi a préféré, quant à lui, tendre la perche aux représentants de l’Association des journalistes de la wilaya de Béjaïa pour s'enquérir du projet d’une stèle devant être érigée en mémoire de Saïd Mekbel et à travers lui tous les journalistes, victimes du terrorisme.
Réponse : “L’APW de Béjaïa a bien débloqué 10 millions de dinars. Il y a eu un engagement public du premier responsable de la wilaya mais à l’heure actuelle, on est incapable de vous dire où en est le projet. On profite d'ailleurs de l’occasion qui nous est offerte pour lancer un appel aux autorités : où en est le projet de la stèle ?” -
Carnaval fi dechra : infos dernières sur la « tchektchouka » des officines.
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Merah, sarkozy et les musulmans de france
Retour sur l’affaire du terroriste de toulouse
Par : M. A. Boumendil
Au-delà des faits, au-delà des crimes abjects qu’il a commis, que faut-il penser de Mohamed Merah et de ses motivations ? Que faut-il penser d’une société capable de produire un tel monstre, lorsque tous ceux qui l’ont connu affirment que rien ne l’y prédestinait ?
Que faut-il penser d’une classe politique française plus prompte à exploiter les évènements, aussi dramatiques soient-ils, qu’à les prévenir ? Petit voyou, certes, mais tous ceux qui l’ont côtoyé affirment que “le monstre” était un bon vivant, plutôt respectueux et bien élevé même s’il est capable de violence, ne dédaignant ni la compagnie de jeunes filles ni la fréquentation des boîtes de nuit, un comportement aux antipodes de la rigueur et de la morale islamistes au nom desquelles il a commis l’innommable et pour lesquelles il a bêtement sacrifié sa vie après leur avoir fait offrande de sept autres vies innocentes. Cette tragédie a un mérite : elle oblige la France, c’est-à-dire l’élite française et sa classe politique, à s’interroger au minimum et à se remettre en cause si elle en avait la lucidité et le courage. C’est d’autant plus propice que la tragédie est venue perturber une campagne électorale qui commençait, précisément, à prendre une tournure assez désolante dans la mesure où l’immigré, et, pire encore, le Français d’origine non européenne, commençait à être désigné comme l’origine de tous les maux par certains candidats et leurs lieutenants. Non pas que la problématique de l’immigration ne doive pas être débattue en France, non pas que la gestion des religions en général et de l’islam en particulier ne mérite pas une attention soutenue dans un pays où la laïcité constitue le ciment de la nation depuis la révolution et, plus particulièrement, depuis l’adoption de la loi de 1905 ; c’est la nature des débats et leur manque de profondeur, voire leur absence d’objectivité et de courage dans certains cas, qui posent problème. C’est aussi, faut-il le souligner, la citoyenneté à deux vitesses, que tout le monde feint de ne pas voir, qui est à l’origine de certains comportements, certes ignobles, mais prévisibles. Que l’on appelle cela racisme ou qu’on le qualifie autrement, la réalité et le résultat sont les mêmes. Quel responsable français peut prétendre aujourd’hui qu’en France l’égalité des chances est réelle, que l’on s’appelle Mohamed ou Albert, que l’on soit blond, noir ou basané ? Que l’accès au logement et à l’emploi n’est pas influencé par la couleur de la peau, la consonance du nom ou la religion du prétendant ? Sur cette question précise, l’on se demande s’il ne faut pas préférer la franchise brute des Le Pen à la condescendance aussi inefficace qu’insupportable, et parfois même hypocrite, d’autres candidats, qui veulent à tout prix se réclamer de l’humanisme, mais qui n’entreprennent rien pour atténuer le mal à défaut de l’éradiquer. Venons-en à la politique. Parce que, dans le fond, le problème c’est l’islamisme et son corollaire, le terrorisme islamiste. Ce n’est ni la viande halal ni la viande kacher qui ont tué les victimes de Toulouse. Encore moins une quelconque incompréhension de l’identité nationale, si tant est que ce concept ait encore un sens à l’aube du troisième millénaire.
Intégrisme : bon pour le Sud, inacceptable au Nord
Les premiers responsables de la tragédie sont l’intégrisme islamiste, ceux qui en ont fait une philosophie et une idéologie, ceux qui contribuent à le diffuser et ceux, aussi, qui refusent d’en mesurer la portée et les dangers. Or, l’intégrisme islamiste n’est pas né en France. La France l’a importé. Volontairement. La France de François Mitterrand tout particulièrement. Qu’on se rappelle simplement que lorsqu’au début des années 1990, le Mouvement islamique armé (MIA) et les Groupes islamiques armés (GIA) tuaient, incendiaient, violaient et égorgeaient en Algérie, au nom de leur interprétation spécifique de l’islam, la France accueillait les dirigeants du Front islamique du salut (FIS), la couverture politique de ces deux organisations, au nom du droit à l’exil politique, qu’elle refusait à leurs victimes. Elle en a accueilli des centaines. Aujourd’hui ils ont proliféré. Ils ont fait des petits dans tous les sens du terme, et ils ont trouvé dans les banlieues, c'est-à-dire des ghettos où s’entassent et dépérissent des citoyens de seconde zone, un terreau propice à leur idéologie meurtrière. Il y a vingt ans, les Maghrébins, quand bien même ils pratiquaient leur religion pour une partie d’entre eux, ils le faisaient dans une discrétion qui les honore et honore les fondements de la république laïque qu’est censée être la France. Une question se pose alors : est-il possible de tolérer, d’encourager, voire de soutenir l’intégrisme islamiste au sud de la Méditerranée et dans le monde dit arabe, et de le vilipender dès qu’il accoste sur la rive nord de la même mer ? Cette question, la classe politique et les intellectuels français devront se la poser, dorénavant, chaque jour que Dieu fait.
Les origines et la confession de la discorde
Une chose est sûre cependant, si Mohamed Merah n’a pas réussi à mettre la France à genoux comme il l’a si puérilement prétendu, il n’en demeure pas moins qu’il a réussi le tour de force, malgré lui au demeurant, de changer le cours, et sans doute les thématiques, de la campagne électorale à laquelle il a imposé une halte. Ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande ni Marine Le Pen et François Bayrou, pour ne citer que les candidats les plus en vue, ne peuvent continuer leur campagne comme si la tragédie de Toulouse n’avait pas eu lieu. Se posera alors la question de la sacro-sainte intégration des Français d’adoption, notamment ceux venus du sud de la Méditerranée. Ceci étant, les responsables musulmans ont été reçus par le président Nicolas Sarkozy en compagnie de leurs homologues juifs. À l’issue de cette rencontre, Nicolas Sarkozy a appelé à “ne céder ni à l’amalgame ni à la vengeance”. “Le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale, nos compatriotes musulmans n’ont rien à voir avec les motivations folles d'un terroriste”, a-t-il dit. “Il ne faut procéder à aucun amalgame. Avant de prendre pour cible des enfants juifs, le tireur a tiré à bout portant sur des musulmans”, a-t-il souligné. Il n’en demeure pas moins qu’un bilan sans concession des politiques mises en œuvre devient incontournable. Et si l’on a le courage d’aller au fond du débat, les surprises ne manqueront pas car la responsabilité des échecs n’incombe pas aux seuls acteurs politiques. Intellectuels et journalistes ont leur part de responsabilité dans les amalgames sur lesquels surfe l’extrême droite et que ne dédaigne pas d’exploiter la droite républicaine lorsque les aléas électoraux l’y invitent. La gauche, en se situant à l’opposé, n’est pas exempte de critique. La faute politique de François Mitterrand, évoquée plus haut, en est un exemple parlant. Intellectuels et journalistes, à travers des concepts et une terminologie sémantique qu’ils ont imposés à la classe politique et à l’opinion publique portent une responsabilité certaine dans ce qu’il convient d’appeler “la stigmatisation” de la frange dite “musulmane” de la population française. Au nom de quel principe, dans un pays laïc, doit-on préciser, en effet, que tel Français est d’origine algérienne et de confession musulmane, alors qu’il est né en France et qu’il n’a probablement jamais vu l’Algérie ? Au nom de quelle justice peut-on interdire à un Maghrébin d’être chrétien, juif, bouddhiste, déiste, agnostique, ou tout simplement athée ? Viendrait-il à l’idée d’un journaliste de préciser que le fils de Nicolas Sarkozy, qui a bombardé de projectiles un policier en faction devant l’Élysée, qu’il est d’origine hongroise et de confession… Quelle confession déjà ? A-t-on jamais précisé dans un journal télévisé ou dans un journal tout court que tel criminel, au nom bien français, est catholique ou protestant ? Pourtant, l’édit de Nantes, puis son abrogation et ses conséquences sanglantes, sont passés par-là… La tragédie de Toulouse changera, sans conteste, la nature de la campagne présidentielle.
Le “vivre ensemble” et la donne sécuritaire seront les invités d’honneur. Et, par vivre ensemble, gageons que les candidats les plus lucides comprendront que la France ne peut vivre en autarcie et qu’elle ne peut faire l’économie d’une lecture plus réaliste, moins égoïste et moins dogmatique, des bouleversements que connaît sa rive sud. Parce que, ensemble, c’est aussi au-delà de ses propres frontières. -
le voleur de scooter
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Encore un entrepreneur enlevé à Tizi Ouzou
Il s’agit du propriétaire d’une sablière
Par : Samir Leslous
Après plusieurs mois de répit, la wilaya de Tizi Ouzou vient de renouer avec le phénomène des enlèvements.
Il s’agit d’un propriétaire d’une unité de concassage établi au lieu-dit Alma, dans la daïra de Mekla, à une trentaine de kilomètres à l’est de la ville de Tizi Ouzou. Selon des sources sécuritaires dans la région, Belkessam Mokrane, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’apprêtait à quitter, avant-hier mardi, vers 16h, son unité après une dure journée de travail lorsqu’un groupe de trois ou quatre individus armés y a fait son apparition. La victime, âgée de 60 ans a, selon nos sources, tenté de résister mais les ravisseurs l’embarquèrent de force à bord d’un véhicule. Les ravisseurs auraient contacté la famille de la victime environ deux heures après le rapt. Mais, jusqu’à hier en fin journée, aucun nouveau contact n’a été établi entre les ravisseurs et la famille de la victime, indique encore notre source. Il y a lieu de préciser que Belkessam Mokrane est la première victime du phénomène de kidnapping dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis le début de cette année 2012 qui est marquée, depuis l’élimination du sinistre “émir” El-Khachkhach le 2 janvier dernier, par une baisse remarquable de l’activité terroriste. Connu et apprécié dans la région pour ses qualités humaines qui font l’unanimité, Mokrane s’est particulièrement investi lors des dernières intempéries en mobilisant tout son parc d’engins ainsi que le personnel de son unité pour participer au déblaiement des routes et au désenclavement des villages. Ce nouveau rapt constitue toutefois le 66e du genre durant ces sept dernières années sur le territoire de la wilaya. L’année 2011, pour rappel, a été clôturée avec les deux cas d’enlèvement du fils d’un propriétaire d’une huilerie sur la route de Boghni et de Djellal-Nacer, un cardiologue originaire de Béni Aïssi et dont l’enlèvement a été considéré par la population de la région comme des plus étranges. Il est à rappeler que parmi tous les enlèvements enregistrés dans la wilaya de Tizi Ouzou, un seul cas s’était soldé par la mort de la victime. C’était l’entrepreneur Hend Slimana assassiné par ses ravisseurs qui se sont avérés être de faux terroristes après leur arrestation. Trois autres cas se sont soldés également par une libération sans paiement de rançon mais plutôt sous la pression d’une formidable mobilisation citoyenne. Quant à tous les autres cas, des rançons allant d’une centaine de millions à plusieurs milliards ont été versées en contrepartie de leur libération. -
France,liberté d'expression out!!
Une enseignante suspendue pour un « hommage » à Merah
Par : Rédaction WEB
L’affaire Mohamed Merah prend de plus en plus de proportions en France. Le lendemain de sa mort, une enseignante d’anglais dans un lycée à Rouen a été suspendue par le ministre français de l’éducation. La raison ? Avoir demandé, avant le début de son cours de matinée, une minute de silence à la mémoire du jeune français accusé d’être l’auteur de deux tueries en France. Selon plusieurs médias français, la professeure aurait affirmé à ses élèves de terminale que Mohamed Merah est une « victime » et que le lien qu’aurait eu le jeune français avec Al-Qaida avait été « inventé par les médias et Sarko ».
Devant l’attitude de leur prof, des élèves se sont empressés de sortir de la salle pour alerter le chef d’établissement. Rapidement l’affaire prend d’autres proportions jusqu’à faire intervenir le ministre de l’éducation de l’hexagone, Luc Chatel. Ce dernier a demandé vendredi au recteur de Rouen de "suspendre immédiatement" l’enseignante.
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no moment
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Ben Bella Et Son Histoire
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Blida : Le professeur Ridouh n’est plus
Responsable du service de psychiatrie légale au CHU Frantz-Fanon de Blida depuis plusieurs décennies, médecin légiste, criminologue, il est surtout connu pour avoir expertiser la personnalité de Lembarek Boumaârafi, l’assassin du président Boudiaf.Le célèbre psychiatre algérien, le professeur Bachir Ridouh n’est plus. Il est mort ce vendredi après midi (Vers 14h00) aux urgences du CHU de Blida à l’âge de 70 ans des suites d’un malaise cardiaque.
A travers son expertise, il révéla que cet assassinat était un acte isolé, ce qui n’était pas du goût de plusieurs opposants à l’époque.
Il a même écrit un livre intitulé « La Dynamique Boudiaf, la mécanique Boumaârafi » aux éditions RSM à travers lequel le feu Ridouh faisait une analyse psychiatrique de l’auteur du crime.
Il y a un mois, il a participé à un congrès national sur la santé mentale des enfants et des jeunes où il avait présenté l’état des lieux sur ce sujet.
allah yarahmou
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Mohamed Benzerga
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Du pain bénit pour les urnes
La grosse artillerie était accompagnée de l’arsenal médiatique qui a une fois de plus démontré le matraquage des usagers de l’information. Comme lors de la première guerre du Golfe, comme lors de l’intox au sujet des armes de destruction massive prétendument détenues par l’Irak de Saddam Hussein, la gestion de l’information des tueries de la région de Toulouse sera marquée par un cas d’école : une seule parole autorisée ou presque, l’anesthésie de tout discours différent. On l’a vu depuis lundi. Ceux qui voulaient apporter un regard différent, comme le socialiste Julien Dray qui parlait de «show hollywoodien», ont été renvoyés dans leurs cordes. Même Catherine Ashton, représentante de la diplomatie européenne, a été dénoncée pour avoir parlé des enfants de Ghaza. Chut, ce sont des enfants juifs qu’on assassine à Toulouse, des enfants israéliens, avec Alain Jupé, ministre des Affaires étrangères présent, mercredi, aux obsèques. Rien d’autre ne compte !
Les expressions utilisées par l’ensemble des journalistes ne faisaient référence qu’aux informations que voulaient bien livrer les canaux proches de l’enquête, à savoir la police, le procureur ou le ministre, avant qu’à son tour le président Sarkozy trace lui-même la feuille de route d’après-drame. Les responsables politiques, comme anesthésiés, ont tous dans un bel ensemble, hier, ordonné pour applaudir au fait que Merah ait achevé son parcours. Le communiqué de la revendication par Al Qaîda des tueries tombait à point nommé pour leur donner raison alors que Mohamed Merah s’était réclamé de l’association terroriste. Les médias n’ont-ils pas martelé l’information du procureur qui affirmait unilatéralement que le jeune Merah passait son temps à regarder des scènes de décapitation.
La règle du récit, le story-telling, pour parler anglais, si cher aux tenants actuels du gouvernement français, a donc été parfaitement appliquée, et particulièrement dans la manière d’étaler les événements jour après jour, lentement. Avec le temps pour les auditeurs téléspectateurs de digérer tout ce qu’on voulait leur faire avaler. Mercredi, alors que les cérémonies d’hommage se déroulaient, il était impossible d’agir. Hier, la fin de l’intervention tombait parfaitement avec le JT de 13h, très bon pour la France profonde. Certains diront qu’il ne faut pas être cynique devant un tel drame. C’est tout à fait vrai qu’il ne faut pas l’être, mais il semble bien que dès aujourd’hui (vendredi), et peut-être déjà hier soir lors du discours du candidat Sarkozy, «Toulouse» aura servi d’apéritif, d’entrée et de plat de résistance pour le débat électoral qui va maintenant se poursuivre, avec les autres candidats qui feront la course pour le «koursi».
Le président Sarkozy (pas le candidat, mais c’est la même personne) a d’ailleurs déjà commencé hier après-midi, alors qu’il n’était pas plus de 14h, à annoncer des mesures contre le terrorisme ! Que ne l’a-t-il pas fait avant, alors qu’hier après-midi, les informations sur le passage de Merah en Afghanistan et au Pakistan ne s’avéraient plus aussi exactes que mercredi ? Sauf à en tirer enfin des dividendes, il l'avait déjà tenté en participant au chaos libyen en février dernier. En tout cas, on y verra plus clair dans les jours qui viennent sur l'ampleur du mouvement d'opinion, mais d’ores et déjà le scénario rêvé par Sarkozy et sa rivale d’extrême droite, Le Pen, sera intervenu comme du pain bénit pour des urnes magiques pour eux. Pas sûr qu’elles le soient autant pour les Français !
Walid Mebarek
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no moment
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claude guéant le porteur de valises
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Tout d’abord, il faut rectifier pour le lecteur, que ce n’est pas à son arrivée, mais à son départ sur Genève depuis l’aéroport d’Orly que le Dr Mourad Dhina a été arrêté dans l’après-midi du lundi 16 Janvier 2012. Il venait de passer une semaine à Paris dans le cadre de ses activités politiques d’opposant au régime des généraux d’Alger. Il avait auparavant effectué plusieurs passages en France, sans avoir jamais été inquiété.
Par ailleurs, il faut préciser que c’est le gouvernement français – dans son acharnement contre les opposants politiques au régime de ses protégés d’Alger – qui a demandé formellement aux autorités suisses, de mettre fin à la participation du Dr Mourad Dhina dans l’équipe scientifique du CERN, coté suisse.
Enfin, de lourdes interrogations – en particulier d’ordre éthique – ont été soulevées par la visite éclair, d’à peine un peu plus de 2 heures, effectuée le dimanche 4 Décembre 2012 à Alger par le ministre de l’intérieur Claude Guéant. Une visite que des médias du pouvoir comme le Figaro se sont empressés de banaliser en titrant : « »Claude Guéant à Alger avec quelques dossiers qui fâchent »"… comme si on pouvait régler des dossiers qui « fâchent » en 2 heures… Alors que tout Alger s’était fait l’écho plutôt d’une visite de « porteur de valise » liée aux besoins financiers de M. Sarkozy pour sa campagne présidentielle, l’homme étant coutumier de la chose…
lire la suite:http://lequotidienalgerie.org/2012/03/22/la-france-va-t-elle-extrader-un-opposant-vers-lalgerie/
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99% ou rien
Comparaison n’est pas raison, mais la raison n’est comparable à rien d’autre. Auchapitre surenchère verbale, c’est le premier des Algériens, en l’occurrence le président de la République, qui mène devant les islamistes et leur victoire verte annoncée, et Ouyahia et le syndrome de l’OTAN, qui doit débarquer le 11 mai à l’aube. Mais après avoir comparé les élections législatives de mai au 1er Novembre, date du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance, le président Bouteflika vient de les comparer au référendum d’autodétermination de 1962 qui a accouché de l’indépendance.
Justement, quel est le rapport entre l’indépendance qui a permis, entre autres, à M. Bouteflika d’être président de son pays, et une élection qui doit désigner des députés qui n’ont aucun pouvoir et sont en général liés aux puissances d’argent et aux réseaux clientélistes ? Il n’y en a pas, la phraséologie est un détournement de sens, tout comme une élection truquée un détournement d’opinion. Mais cette légèreté prise avec l’histoire, les dates et le calendrier n’est pas nouvelle. Tout ressemble à tout et rien à rien, les valeurs s’étant étalées comme un aquarium cassé ; un joueur de football est plus digne d’être anobli qu’un chercheur et vendre des containers plus noble que tout. On avait même comparé la concorde civile à une avancée historique digne d’un Nobel de la paix et l’élimination du verrou constitutionnel pour le troisième mandat comme une percée démocratique.
Qui croire ? Personne, en tout cas pas cette idée saugrenue que l’indépendance se rejoue. A J-61 jours du scrutin, la question reste la même : qu’ont-elles de spécial ces élections de députés à 300 000 DA ? Peut-être un avertissement américain et secret à l’Algérie : si vous ne faites pas plus de 99% de participation, on arrive. Ce qui voudrait dire qu’on est loin d’être indépendants. Pourquoi attendre alors le 10 mai ?
Chawki Amari
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What went wrong?
qu'est-ce qui a mal tourné?
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Un médecin-général mahgour s’insurge!
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c'est un français tout court,arrêtez ...Mr sarko amalgame islamisme, islam, integriste, salafiste,modéré,
Une piste islamiste surgie de nulle part
Dans la nuit de mardi à mercredi, le bouleversement était total dans le feuilleton des tueries dans la région de Toulouse. Un auteur est sorti comme d’un chapeau de magicien. Sauf qu’il n’y a rien d’enchanté dans cette affaire. Le suspect, totalement inattendu, Mohamed Merah, 24 ans, est Français d’origine algérienne, islamiste, qui a prétendu agir pour Al Qaîda. Resté retranché toute la journée dans son appartement toulousain, il négociait âprement avec la police avant de se rendre.
Lyon.
De notre correspondant
Tout va trop vite et l’actualité s’est soudainement emballée, hier matin, avec l’annonce d’un suspect retranché chez lui, un Français d’origine algérienne, adepte du djihad, Mohamed Merah. Le suspense était au rendez-vous d’une nouvelle journée dont sont friands les médias qui occupent l’antenne dans des quartiers vides, des gendarmes et des policiers en veux-tu en voilà, et des entretiens d’où, pour la plupart, l’idée générale est que les interlocuteurs n’ont rien à dire de nouveau. Ils meublent la montée d’angoisse alimentée chez les auditeurs et les téléspectateurs. Malgré cette toile de fond habituelle désormais dans le système d’information spectacle, l’issue de l’enquête était prévisible mardi, lorsque le président Sarkozy avait dépêché les policiers du Raid à Toulouse pour étoffer la recherche du tueur dans le collège juif lundi, et des soldats parachutistes il y a quelques jours.Ce déploiement de policiers formés à un type d’opération musclée avait de quoi étonner, alors que les enquêteurs disaient n’avoir aucune piste sérieuse. Mardi soir, on indiquait que la piste des néo-nazis (comme le meurtrier fou d’Oslo l’été dernier) avait été écartée. Dès lors, la piste islamiste commençait à se faire jour, sans qu’aucun commentateur ne s’avise de la prononcer vraiment.
Tout a basculé hier au petit matin et pendant des heures, les policiers ont négocié avec le jeune suspect, âgé de 24 ans. Selon les comptes rendus relayés par les médias, il aurait indiqué avoir voulu venger la cause des enfants palestiniens et dénoncé l’action de la France en Afghanistan. Son avocat, qui l’avait conseillé dans différentes affaires précédentes, parlait en début d’après-midi d’un individu faible, déstabilisé, qui pourrait même mettre fin à ses jours plutôt que de se rendre. «C’est un jeune homme très doux, au visage d’archange, au langage policé», disait Christian Etelin, interrogé par le Nouvel Observateur.Au même moment, on apprenait que le suspect avait été arrêté en 2007 en Afghanistan après avoir posé des bombes dans la région de Kandahar, mais s’est évadé quelques mois plus tard. C’est ce que déclarait, à Reuters, le directeur des prisons de cette ville du Sud afghan. Condamné à trois ans de prison, il s’est enfui à la faveur d’une intervention commando menée en juin 2008 par des talibans qui avait permis l’évasion d’un millier de détenus. Une autre information affirmait qu’avant de rejoindre l’Afghanistan, le suspect avait postulé pour entrer dans la Légion étrangère et dans l’armée, selon Europe 1. Il n’a pas été retenu en raison de ses antécédents judiciaires et de son instabilité psychologique. Après l’attaque contre les trois paras, le 15 mars, la Direction de la protection du secret-défense (DPSD), ancienne sécurité militaire, avait communiqué ces données aux spécialistes de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), les services du contre-terrorisme de la police.
DES CONCLUSIONS FARFELUES ET DES CONSÉQUENCES POLITIQUES
Hier à 14 h, l’intervention la plus aberrante était celle de l’imam de la mosquée de Drancy, Hassan Chalghoumi, qui jugeait que les tueries de Toulouse et Montauban par un suspect se revendiquant d’Al Qaîda étaient «le 11 septembre des musulmans de France».
Dans le même temps, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, affirmait, dans un communiqué, qu’«il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu’une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde».Au plan politique, contrairement à ce qu’on pouvait penser au début de cette lamentable affaire, le Front national risque de marquer des points. Marine Le Pen a fait un carton hier dans une certaine opinion en estimant que «le risque fondamentaliste a été sous-estimé dans notre pays et que des groupes religieux se développent face à un certain laxisme». Quant au président sortant, il a enfin pu endosser sa tenue préférée, celle du guide et du protecteur, une stature qu’il avait essayé en vain de mettre en avant en janvier dernier. Ce qu’il n’a pas manqué de faire hier après-midi en assistant aux obsèques des militaires tués il y a dix jours à Toulouse et Montauban. «Le 15 mars 2012, le tueur a pris pour cible trois de nos soldats. (...) Nous savons aujourd’hui que c’était bien des soldats que l’assassin voulait tuer. Ils ont été abattus, car ils étaient l’Armée française.
C’est elle que le tueur a visée, et c’est la République qui a été touchée (...) », a-t-il discouru. Puis, parlant de la fusillade de lundi : «Je veux dire que si des communautés ont été prises pour cibles, ce sont des enfants, des soldats, des Français qui ont été assassinés.(...) Cet homme voulait mettre la République à genoux. La République n’a pas cédé (...) Ses crimes ne demeureront pas impunis.» Après les discours, la politique reprendra ses droits, dans la dernière ligne droite avant le vote du 22 avril. Les candidats présents à la cérémonie, dont jusque-là le favori François Hollande, ont été salués par le président. Ils vont désormais tenter d’apaiser la scène politique. Avec un train, ou plutôt un avion de retard sur l’omni président Sarkozy auquel l’actualité a apporté un argument décisif pour prendre de l’avance.
Mohamed Merah dit avoir accepté une mission d'Al Qaïda :
Mohamed Merah, suspecté de sept assassinats depuis le 11 mars, dit avoir refusé de commettre un attentat-suicide pour Al Qaîda mais avoir accepté une «mission générale» pour un attentat en France, a révélé hier sur TF1 le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant. L’homme, assiégé par la police dans un immeuble de Toulouse, «a expliqué la façon dont il a reçu des instructions d’Al Qaîda pendant son séjour au Pakistan ; il lui avait même été proposé de provoquer un attentat-suicide qu’il a refusé, mais il a accepté une mission générale pour commettre un attentat en France», a déclaré le ministre.
Walid Mebarek