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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 65

  • L'ambassadeur US fait joujou avec notre «société civile»

     

    Selon Le Soir d’Algérie, la compétition est féroce entre les candidats à la députation dans notre glorieux pays. Il y a de l’hémoglobine sous les portes et des intestins aux fenêtres. Avec «députés», on peut en fabriquer des homonymes respectueux... 
    1.- Notre bon peuple ne dit rien, mais il n’en pense pas moins. Tout le monde sait que seule l’indemnité parlementaire intéresse nos représentants. Entre deux mandatures, chacun vaque à ses occupations et bricole les relations nécessaires pour s’assurer un mandat de plus... en attendant la retraite. C'est chouette la professionnalisation de la politique ! 
    C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle les députés du RCD n’ont pas renoncé à l’Assemblée qu’ils critiquent tous les jours pour faire oublier à leurs ouailles le pactole qu’ils se mettent de côté. Les rentiers les tiennent par le portefeuille et les bijoux de famille. Tout le reste, c’est du bavardage de chercheur d’histoires. 
    2.- (…) Un seul objectif pour les partis et leurs candidats : le taux de participation doit être le plus élevé possible. 
    Peu importe qui sera élu : tout est négociable... Il a un budget conséquent pour ça. De quoi provoquer une apoplexie fatale chez un Grec. Ils les connaissent bien les bougres : dès que le doigt est trempé profond dans le pot de miel, l’élu est verrouillé. C’est en partie ainsi que la rente est «très démocratiquement» répartie. 
    3.- Notre estimable MAE (un ex de l’équipe Chadli qui a ruiné notre pays, avec notre aimable collaboration, ne l'oublions pas) a récemment invité la secrétaire d’Etat d’Obama (celle dont l’époux avait la braguette aérée et le saxophone mélomane en vadrouille et dont la fille s’est mariée discrètement dans une synagogue il y a peu) à venir converser avec lui de la vie politique algérienne (il y a une vie politique chez nous ?). La Clinton a été reçue par le patron himself et a eu l’occasion de lui prescrire un certain nombre de règles à respecter. (…) Et elle ne s’est pas privée de le clamer haut et fort à partir de son ambassade à Alger, à l’occasion d’une conférence de presse au cours de laquelle elle parlait avec l’autorité d’un maître de céans (…). Les autocrates ventripotents résistent rarement aux dames convaincantes et aux lois... de la gravitation... Dans ces conditions, venir s’indigner de ce que l’ambassadeur US intervient au vu et au su de tous dans les affaires politiques intérieures du pays, c’est d’une hypocrisie sans nom. Généralement, quand on est c... on prend soin de ne pas l’ébruiter. Même si en matière de souveraineté, comme me le disait naguère un de nos anciens ministres des Finances que j'interrogeai sur la question, préoccupé par les conséquences de ses négociations avec le FMI, «on ne perd que ce que l'on a...» 
    «Société civile», «société civile»... allons donc ! Il aurait suffi de la voir s’étriper à coups de noms d’oiseaux au Palais des nations en juin dernier pour relativiser le danger que court notre pays à voir ses représentants (on devine lesquels : toujours les mêmes depuis le projet rose bonbon de Blum-Violette) comploter avec l’ambassadeur US. A sa place, je me méfierai... Au fait, qui a des nouvelles de Tout-en-carton, le pharaon qui présidait aux destinées du ministère de l’Intérieur, l’inénarrable, l’insubmersible et inoxydable compagnon de route de notre saint patron à tous ? 
    Djeha

  • MAGISTRATURE Turbulences au Conseil supérieur

     

    Deux magistrats ont réussi à se faire réélire par leurs pairs en qualité de membres du Conseil supérieur de la magistrature. Une situation contraire à la loi organique portant organisation de cette instance qui n’autorise qu’un seul et unique mandat. 
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le renouvellement partiel de la composante du Conseil supérieur de la magistrature s’est-il déroulé conformément à la loi et à la réglementation en vigueur ? Vraisemblablement non, puisque deux «intrus» siègent aujourd’hui au sein de cette instance. Jeudi 1er mars, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, procède en toute discrétion à l’installation des nouveaux membres du CSM, élus lors du scrution du 10 janvier 2012 . Ces magistrats sont Mokhtar Rahmani Mohamed (élu à la Cour suprême), Moussa Boussouf (Conseil d’Etat), Zoubida Charaf Eddine (cours de justice), Mourad Ferdi (tribunaux de justice), Nora Hachemi et Abdelwaheb Bouneb (tribunaux administratifs). Parmi ce groupe de magistrats, deux ont déjà siégé au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Moussa Boussouf, qui a fait un mandat de quatre années (août 2004-août 2009), et Zoubida Charaf Eddine, qui, du fait d’un premier renouvellement partiel soumis à un tirage au sort en 2007, a effectué un mandat de 2 années. Mais la loi organique du 6 septembre 2004 fixant la composition, le fonctionnement et les attributions du Conseil supérieur de la magistrature précise, en son article 5, que les magistrats n’ont le droit d’effectuer qu’un seul et unique mandat. «Le mandat des membres du Conseil supérieur de la magistrature est fixé à 4 années. Il n'est pas renouvelable. Le mandat des membres du Conseil supérieur de la magistrature expire lors de l'installation de leurs successeurs.»
    Défaillances 
    Comment expliquer que ces deux magistrats aient pu réintégrer le Conseil supérieur de la magistrature, une instance que préside le chef de l’Etat et dont le vice-président n’est autre que le ministre de la Justice, Garde des sceaux ? Théoriquement, une telle «défaillance» relève du domaine de l’impossible puisque l’organisation de l’élection pour le renouvellement partiel du CSM est soumise à une procédure très stricte. Cette opération est du ressort exclusif du bureau permanent du Conseil. Présidé par le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz en l’occurrence, ce bureau est composé de quatre autres membres, deux magistrats élus et deux personnalités nommées par le président de la République. Dans le cadre de la préparation du scrutin, le bureau permanent a adressé, le 30 octobre 2011, une note à toutes les juridictions du pays afin d’annoncer la date officielle et rappeler les dispositions légales et réglementaires de l’élection. L’article 5 de la loi organique est rédigé en caractères gras sur cette note. Mieux, tous les candidats à cette élection ont été dans l’obligation de remplir un formulaire de candidature. Sur ce document figure la mention suivante : «(Préciser) mandat précédent effectué au sein du Conseil supérieur de la magistrature.» Moussa Boussouf et Zoubida Charaf Eddine, à moins d’avoir fait une fausse déclaration, ont certainement rempli un dossier en bonne et due forme et ont donc précisé clairement qu’ils avaient siégé au sein du CSM. Cela nous ramène au rôle joué par les membres du bureau permanent. Ont-ils réellement étudié tous les dossiers de candidature ? Pourquoi la procédure n’a-t-elle pas été respectée ? Mais il y a plus étrange encore, car le retour de ces deux magistrats est le résultat d’une élection et non pas d’une désignation. Ainsi, Moussa Boussouf a obtenu 26 voix sur les 37 exprimées par les électeurs du Conseil d’Etat. De son côté, Zoubida Charaf Eddine a été élue avec 487 voix, soit la majorité des 1001 voix exprimées par les magistrats des cours de justice. Les centaines de magistrats qui ont voté pour eux ne sont-ils pas censés connaître la loi? N’ont-ils pas pris connaissance de l’article 5 de la loi organique du CSM?
    Incidences 
    L’élection de Boussouf et de Charaf Eddine peut sembler banale mais elle pourrait avoir des incidences sur les travaux et les décisions prises par le CSM. Surtout que le Conseil est chargé de suivre et de gérer les carrières de l’ensemble des magistrats du pays. Notamment sur le plan disciplinaire. A ce titre, il est utile de rappeler que le CSM est actuellement réuni en session disciplinaire extraordinaire pour étudier sept dossiers. Dans la situation actuelle, quelle serait la valeur d’une décision sévère prise à l’encontre d’un magistrat ? Ce dernier a la possibilité de la remettre en cause s’il estime, par principe, que certains membres du Conseil ne sont pas habilités à le juger. Et à quelques semaines d’une élection censée être «décisive» pour l’avenir du pays, cette affaire pourrait même avoir des répercussions sur le plan politique. Car, en définitive, les magistrats ne sont-ils pas censés être les garants d’une élection régulière et honnête ? 
    T. H.

    belaize magouilleur,trafique les élections des magistrat au poste sup de la magistrature:

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  • Des confusions dans les textes de loi

    Affaire de l’inscription de militaires sur le fichier électoral:

    La polémique enclenchée suite à l’inscription sur le fichier électoral de 33 000 militaires dans la wilaya de Tindouf va crescendo.l

    La Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) dénonce, en effet, une atteinte à loi que le ministère de l’Intérieur récuse. Dans une déclaration, dimanche dernier, Mohamed Talbi, directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur, explique que «les militaires ont le droit de voter, à l’image des citoyens algériens». «L’inscription de militaires, même après expiration de la révision du fichier électoral, est liée à leur mobilisation lors des campagnes de secours, en raison des intempéries enregistrées dans le nord du pays», affirmait-il dans une déclaration à l’ENTV. Une explication qui n’a pas convaincu les partis ayant soulevé cette affaire, en particulier le Parti des travailleurs et El Islah.

    Nous avons repris la lecture des dispositions de la loi électorale pour tenter de comprendre cette question. Le nouveau code électoral, promulgué le 12 janvier dernier, stipule dans son article 4 que «nul ne peut voter s’il n’est inscrit sur la liste électorale de la commune où se trouve son domicile au sens de l’article 36 du code civil». Dans l’article 8 du même texte, il est écrit que «nul ne peut être inscrit sur plusieurs listes électorales». Sur ce point, le ministère de l’Intérieur n’a pas précisé si les militaires en question ont été radiés des listes de leur commune d’origine ou pas.

    Selon le président de l’APW de Tindouf, rapporte notre confrère El Khabar, «les dossiers des 33 000 militaires ne comportent pas les attestations prouvant qu’ils ont été rayés des listes de leurs communes d’origine». Le ministère de l’Intérieur récuse ces accusations. Pour le département de M. Ould Kablia, l’article 10 du code électoral permet l’inscription de militaires dans les communes où ils sont en poste. Cet article indique que «les membres de l’Armée nationale populaire, de la Sûreté nationale, de la Protection civile, les fonctionnaires des Douanes nationales, des services pénitentiaires et de la garde communale qui ne remplissent pas les conditions fixées par l’article 4 ci-dessus peuvent demander leur inscription sur la liste électorale dans l’une des communes prévues à l’article 9 de la présente loi organique».

    En revanche, cette disposition prête à confusion. Cet article 9 stipule que «nonobstant les dispositions des articles 4 et 8 de la présente loi organique, les citoyens algériens établis à l’étranger et immatriculés auprès des représentations diplomatiques et consulaires algériennes peuvent demander leur inscription : sur la liste électorale de l’une des communes suivantes, en ce qui concerne les élections des assemblées populaires communales et des assemblées populaires de wilayas : commune de naissance de l’intéressé, commune du dernier domicile de l’intéressé, commune de naissance d’un des ascendants de l’intéressé».

    Une caserne est-elle considérée comme un lieu de travail ou comme «le dernier domicile du militaire» ? Le ministère de l’Intérieur devra apporter des explications supplémentaires. Il est à souligner que les partis politiques et même les citoyens peuvent accéder au fichier électoral. L’article 18 stipule que «tout électeur peut prendre connaissance de la liste électorale le concernant. Peuvent, en outre, prendre connaissance de la liste électorale communale et en obtenir copie les représentants dûment mandatés des partis politiques participant aux élections et des candidats indépendants».
     

    Mehdi Bsikri
  • La fraude et la manipulation électorales sont-elles liées au système ?

    Les partis politiques inquiets à la veille des législatives

     


     

    Le tripatouillage électoral est-il consubstantiellement lié aux processus électoraux organisés en Algérie ?

    Les différentes consultations ont apporté des preuves tangibles que «le traficotage» fait partie de l’ADN politique du pouvoir. Une constante. A peine le dispositif électoral mis en place en perspective des législatives du 10 mai 2012 que les prémices d’une fraude annoncée font leur apparition. «L’affaire Tindouf» où huit partis politiques ont dévoilé «l’injection de 33 000 nouveaux électeurs, des militaires, au fichier électoral de la wilaya de Tindouf après expiration des délais d’inscription sur les listes électorales sans qu’ils ne soient rayés de leurs listes d’origine» est révélatrice. Le coup est parti, les partis politiques s’en emparent et la polémique s’installe. Ça démarre vraiment mal.

    Le pouvoir qui mène une campagne tambour battant pour assurer l’opinion publique de sa volonté d’organiser des élections «libres et transparentes» est vite rattrapé par cette vieille pratique de la fraude. Alors, simple maladresse de la part de l’administration ou bien irrégularité délibérément orchestrée ?

    Le président de la Commission de surveillance des élections législatives, Mohamed Seddiki, ne se fait pas d’illusion. Il accuse l’administration de «recourir à une procédure qui n’est pas prévue par la loi». Interpellé par ladite Commission sur cette affaire qui ne semble pas limitée à la wilaya de Tindouf, la réponse du ministère de l’Intérieur n’a pas convaincu. L’argument avancé par les services de Daho Ould Kablia, selon lequel «les militaires étaient en mission spéciale», incite plus au «doute» qu’à rassurer. Ainsi, cette affaire «des militaires» n’est qu’une technique parmi tant d’autres que dissimule le mécanisme du détournement de la volonté populaire.

    La commission parlementaire, qui avait enquêté sur la fraude massive et manifeste lors des élections locales du 23 octobre 1997, avait recensé 34 formes de fraude et autres artifices de manipulation des résultats. Le pouvoir qui finit, après de longues batailles, par reconnaître la pratique de la fraude à grande échelle, va-t-il enfin respecter la volonté populaire? La mise en place d’une Commission de magistrats pour superviser les futures législatives suffit-elle pour convaincre une classe politique souvent «arnaquée» et des électeurs usés par des engagements non tenus ? «Pas si facile que cela», tranche le politologue Rachid Grim.

    Chat échaudé craint l’eau froide. «La fraude est tellement ancrée dans les mœurs politiques du pouvoir en place depuis l’indépendance qu’il est légitime, tant pour les citoyens que les partis, de ne pas croire en une élection libre et transparente. Il est illusoire de croire en un pouvoir dont le seul but est de se maintenir par tous les moyens, même illégaux», estime encore Rachid Grim. Pour ce dernier, la Commission des magistrats «ne peut être un garant ou un gage de transparence dès lors que la justice est totalement aux ordres. Tout comme l’administration, qui pilote l’opération électorale de bout en bout, n’est pas neutre».

    Pas seulement. Le climat politique dans lequel se déroule cette élection ne s’y prête pas, estiment d’autres observateurs. «Des gouvernements successifs issus de fraudes à répétition peuvent-ils promettre des élections propre et honnêtes ? Pas si sûr», estime Ahmed Betatache, professeur de droit à l’université de Béjaïa. «C’est tout un processus qui est biaisé. Tout au long de l’année, le champ politique et médiatique est interdit aux forces politiques d’opposition. Manque flagrant de volonté politique. Interférence de l’Exécutif, comme ce fut la cas pour la désignation des membres de la Commission des magistrats.

    Les 316 magistrats sont directement désignés par le ministre de la Justice et non pas élus par leurs pairs. Les magistrats n’ignorent pas comment les nominations au sein de l’appareil judiciaire sont décidées», énumère-t-il. M. Betatache attire l’attention sur un autre élément qui fausse le jeu : le Conseil constitutionnel. «C’est cette institution que valide les résultats des élections. Il se trouve que le mandat de son président ainsi que ceux de deux vice-présidents ont expiré le 25 septembre 2011. Les prolonger serait contraire à la Constitution», juge le juriste Betatache. En somme, d’élection en élection, le festival des fraudes et de la manipulation des résultats demeure le marqueur de la dérive politique d’un régime dont la démocratie n’est guère un souci. 

    Hacen Ouali
  • Santé : le Snpssp dénonce la « discrimination » du ministère


    Quelques 83% des médecins spécialistes sont en grève ce mardi 6 mars, a affirmé Dr  Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp). Les sanctions annoncées par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ne semblent ébranler en rien « la détermination » des médecins.  Le premier tour de la grève cyclique enclenchée par les médecins spécialistes prend fin aujourd’hui, mardi. Elle devra reprendre dès le début de la semaine prochaine. Aucun compromis n’est encore trouvé avec la tutelle.


    « La grève s’est poursuivie avec la même détermination malgré les intimidations du ministère », a-t-il dit dans une déclaration à El Watan.com. En plus de  l’«intimidation», ce syndicaliste parle de «discrimination» à l’égard des médecins spécialistes.  Ces derniers subissent, selon lui, «  des mesures répressives draconiennes» alors que d’autres mouvements de protestations également  jugés « illégaux » ont été traité avec plus de souplesse de la part du ministère. Il cite particulièrement les hospitalo-universitaires qui ont été invité, lors de leur dernier mouvement de protestation, à une réunion et qui ont pu négocier des solutions aux problèmes qu’ils ont soulevés.

    «Sans haine et sans colère nous allons appliquer la loi, car la grève des praticiens spécialistes est illégale », a déclaré lundi, au second jour de la grève, le ministre Dr Djamel Ould Abbès, en marge de la cérémonie organisée à l’occasion de la journée mondiale du Rein. « S’il manque un ou deux petits points, personne n’a le droit de prendre les malades en otage », a mis en garde le ministre laissant entendre la  satisfaction des revendications de ces médecins.

    La principale sanction annoncée par le ministre de la Santé est  la retenue sur salaire pour l’ensemble des journées de grève. D’autres mesures seront prises par la suite

    Aussi, contrairement aux dernières déclarations du ministre, Dr Yousfi a affirmé que « rien n’a été réglé » concernant les revendications déposées au niveau du ministère.

    Les médecins spécialistes ont entamé une grève cyclique de trois jours le dimanche 4 mars.  Un moyen pour réclamer la prise en charge de leurs revendications formulées il y a plusieurs mois. Les revendications des médecins spécialistes l’annulation de la différence appliquée à l'impôt sur le revenu entre les praticiens spécialistes de la santé publique et les enseignants en milieu hospitalier, la promulgation de l’arrêté ministériel pour l’organisation de concours d’évolution de carrière et du quota national de logements de fonction et  du régime indemnitaire.

    Comme prévu la grève devra reprendre les 11, 12 et 13 mars soit la semaine prochaine nous a affirmé Dr Yousfi qui précise que le bureau exécutif du syndicat se réunira pour évaluer ce mouvement et décider de la suite à lui donner.  
     

    Mina Adel
     
  • no moment

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  • QUAND LA TÉLÉ ALGÉRIENNE FAIT LE BUZZ (vidéo)

     

    Par : Rédaction WEB

    Tout le monde en parle. Il s’agit de l’émission « Questions d’actu » diffusée, en direct, lundi soir sur la chaine nationale, Canal Algérie, et dont le thème était les élections législatives prochaines.  La liberté de ton des intervenants (pour une fois tous des jeunes, ce qui est déjà une première) a surpris plus d’un. Les critiques acerbes envers les politiques algériens et surtout les responsables, ont été très nombreuses.  Une nouveauté qui a suscité de très nombreux débats sur la toile. Pour avoir une idée sur l’événement, Liberté vous présente des extraits de l’émission.

  • Alors que les parlementaires n’exercent pas leurs missions constitutionnelles

     

    Pourquoi veulent-ils tous être députés ?

    Par : Nadia Mellal

    Les députés algériens exercent-ils les fonctions et missions principales du Parlementaire une fois élus à l’Assemblée populaire nationale (APN) ? Certainement pas, s’accordent à dire les observateurs qui hantent les coulisses de la Chambre basse ? Pourquoi donc les députés actuels et autres nouveaux prétendants sont-ils aussi nombreux à trouver aussi motivante “la bataille de la députation” ?

    à quelques mois de la fin de la législature, les députés s’agitent dans tous les sens. Il s’agit pour eux de se montrer le plus souvent et sous leur meilleur jour pour gagner la sympathie de ceux qui décident de les porter sur les listes électorales pour les législatives du 10 mai prochain. Mais pour mieux comprendre cette agitation, une image peut, à elle seule, illustrer la voracité des députés à se faire remarquer.
    À l’occasion des débats autour du dernier projet de loi examiné en janvier lors de la session d’automne du Parlement en l’occurrence le code de wilaya, quatre députés “ont accaparé”, à eux seuls, les débats. Ces quatre parlementaires (deux FLN et deux de l’opposition) se sont succédé pour intervenir pratiquement sur chaque article de ce projet qui compte… 183 articles.
    Sachant que les chances de voir leurs amendements adoptés étaient vraiment minimes, ces députés ont quand même prolongé les débats. Mais qu’est-ce qui fait courir ces députés et, par-delà, les candidats à la députation ? Les députés algériens exercent-ils les fonctions et missions principales du parlementaire une fois élus à l’Assemblée populaire nationale (APN) pour être aussi motivés par la députation ? Ou alors cette mobilisation répond-elle à d’autres objectifs ? 
    “La députation est une mission politique qui permet de faire valoir ses convictions politiques dans un cadre réglementaire et au service de la nation en général mais en Algérie comme les jeux sont biaisés, ce sont plus des carriéristes qui prennent le relais au détriment de l'intérêt des citoyens”, estime un député de l’Alliance présidentielle. Selon lui, “dans la conjoncture actuelle, cela ne sert à rien d’être député si l’on pense que la députation est faite pour servir le citoyen”. Au-delà des propos de ce député, plus fondamentalement, en Algérie, les missions du député sont-elles exercées ?  

    Absence de la mission de contrôle du gouvernement
    Il faut dire à ce propos que la mission majeure et fondamentale du député est celle du contrôle de l’Exécutif, c’est-à-dire du gouvernement. Le parlementaire peut interroger ce dernier de manière orale ou écrite sur des questions nationales qui intéressent au premier chef le citoyen.
    En Algérie, effectivement tant le Sénat (le Conseil de la nation) que l’Assemblée nationale organisent à tour de rôle une fois par quinzaine une séance de questions orales adressées aux ministres.
    Quand on se focalise sur l’apparence, on a effectivement l’impression que le Parlement interroge régulièrement le gouvernement sur des questions d’importance. Mais en réalité, les deux institutions “programment des questions qui ne fâchent pas, et de plus les ministres répondent aux questions deux à trois mois plus tard voire plus, et ce, après avoir réglé le problème pour venir dire que la question est prise en charge”, nous explique un député. L’exemple porte sur le bac, où la question orale est programmée après cet examen, ce qui ne sert à rien.
    Autres exemples illustratifs du non-contrôle de l’Exécutif par le Parlement : “nous avons demandé un débat général sur le pouvoir d’achat, une commission d'enquête sur les émeutes de Berriane et de Chlef tout en respectant les conditions requises, mais nos demandes ont essuyé des refus”, arguera un député de l’opposition. 

    Peu de permanences parlementaires ouvertes
    Par ailleurs et contrairement aux idées reçues, la partie la plus importante du travail d’un député (en termes d’heures) a lieu non pas en séance plénière mais en commissions, auditions, groupes de travail, même si bien entendu les temps forts de l’action parlementaire ont lieu dans l’Hémicycle. On peut, à titre d’exemple, citer les débats récents en commission juridique de l’Assemblée nationale autour de la loi électorale. Au lieu que les députés concentrent leurs efforts sur les dispositions de cette loi, ils se sont focalisés sur la députation des ministres.
    Et de la nécessité pour eux d’être en poste au gouvernement et candidats à la députation simultanément. Les débats idéologiques et partisans prennent donc le dessus sur l’intérêt général.
    Un autre aspect extrêmement important lié à la mission parlementaire réside dans l’ouverture de permanences parlementaires et la présence sur le terrain des députés. Il faut dire, à ce propos, qu’il n’existe aucune disposition enjoignant les députés ou même les sénateurs à ouvrir des permanences parlementaires. 
    Rares, nous dit-on, les députés qui ouvrent des permanences quand d’autres utilisent les sièges du parti pour recevoir des citoyens.
    Quid des visites des parlementaires de la Chambre basse sur le terrain ? “Certains se déplacent de façon désintéressée sur le terrain pour s’enquérir des problèmes des citoyens”, nous explique un sénateur, par contre, dit-il “les députés et sénateurs de l’Alliance présidentielle (RND, FLN, MSP) font des visites d'accompagnement des ministres dans les wilayas”. Ceci dit, une des missions phares des parlementaires est bien entendu de faire des propositions de loi ainsi que de débattre, enrichir et adopter les avant-projets élaborés par le gouvernement. Là encore, les parlementaires algériens sont de mauvais élèves puisque, lors de cette 6e législature, aucune proposition de loi n’a été formulée par les députés.
    Quant au débat et à l’enrichissement des projets, les habitués du Parlement savent qu’il n’en est rien. En effet, la quasi-totalité des interventions des députés vient soutenir le gouvernement, d’autres évoquent leurs communes tandis que d’autres versent dans les règlements de comptes. L’exemple est donné par les réponses des députés FLN aux voix qui se sont élevées pour revendiquer “sa mise au musée”. 
    Lors d’un débat sur la loi sur les partis, des députés de la formation majoritaire se sont succédé pour défendre leur sigle ignorant que leur mission consiste à débattre du projet de loi.
    L’APN coûtera plus cher
    La facture de l’Assemblée populaire nationale sera à coup sûr salée lors de la prochaine législature. Cette institution, considérée comme étant budgétivore, va encore le confirmer à travers l'augmentation du nombre de ses sièges qui passe de 389 à 462. Cela veut dire plus de charges encore avec les 73 sièges supplémentaires décidés récemment en Conseil des ministres.
    Il faut préciser, à ce propos, que le salaire d’un simple député est de 260 000 DA. Ce dernier bénéficie d’une prime des dépenses générales de l’ordre de 45 000 DA, une indemnité véhicule d’un montant de 8 000 DA et d’une indemnité téléphone de 5 000 DA. Le député, président d’une commission perçois, quant à lui, au titre du salaire 306 000 DA avec une indemnité de responsabilité de l’ordre de 58 919 DA.
    Ce dernier bénéficie d’un véhicule de service avec chauffeur et des bons d’essence (25 bons/mois).
    Le vice-président de l’Assemblée nationale a, quant à lui, les  mêmes avantages que le président d’une commission avec deux véhicules de service, chauffeur et des bons essence.
    Par ailleurs, les députés peuvent être logés dans la résidence du Club-des-Pins ou louer en dehors et là, l’APN débourse 63 000 DA/mois chaque année pour permettre au député de louer en dehors de cette résidence. Il faut expliquer, à ce propos, que le budget annuel de l'Assemblée nationale est estimé approximativement à 5 milliards de dinars. C’est d’ailleurs pour cette raison que le statut de député est très prisé.

    “Tout le monde veut être député”
    “Tout le monde veut être député”, nous explique un membre du bureau de l’APN. Un membre de le direction du Front de libération nationale (FLN) confirme cette tendance. “Le statut du député intéresse toutes les catégories de personnes cela va des chauffeurs, des coiffeuses et autres esthéticiennes aux hauts diplômés sans oublier bien évidemment tous les députés actuellement en poste, les ministres, les mouhafadhs, les militants de kasmate, les membres du Comité central dans leur totalité, c'est-à-dire tout le monde”, dit-il. Même topo au RND où le parti croule sous les dossiers de candidatures, nous explique-t-on. Il faut dire qu’il n’y pas un profil particulier du député.
    Car la députation, surtout s’agissant de partis engagés dans le gouvernement n’est, selon des témoignages recueillis, pas synonyme de “compétences ou de qualifications”. “Je veux la députation pour le salaire et les avantages et je sais que je ne perds rien, puisque la seule chose qu’ils vont me demander, c’est juste de lever la main”, nous explique un ancien député FLN, qui présente sa candidature pour la future législature. Selon lui, cette déclaration est surtout valable pour les ministres candidats. Preuve en est qu’ils sont parvenus à modifier la loi électorale dans son article 93 qui les obligeait à démissionner du gouvernement trois mois avant les législatives.
    On se rappelle, en effet, du forcing des députés du FLN pour supprimer cette disposition afin que cette bataille permette aux ministres en poste d’être candidats à la députation. “Quand on a goûté aux 30 millions par mois, on a du mal à partir”, nous dira un autre député qui rempile. Il faut rappeler, à ce sujet, que c’est en 2008 que les députés ont substantiellement réévalué leurs salaires. Le triplement de leurs salaires représente plus de 20 fois le Salaire national minimum garanti (Snmg).
    Un député de l’opposition nous expliquera que chacun à sa raison de devenir député. “Pour les uns, c’est le confort social et pour les autres, c’est l'immunité parlementaire, tandis que pour d’autres, c’est de se rapprocher des centres de décision etc. Je me rappelle d'un député, qui était avec moi dans une commission et qui a avoué qu’il n’avait aucun lien idéologique avec son parti mais qu’il s'était retrouvé ministre tout de même”, témoigne-t-il.


    N. M

  • TIZI-OUZOU Un deuxième faux barrage en moins de 24 heures

    Un peu moins de vingt-quatre heures après le faux barrage dressé dans la nuit de samedi, au niveau duquel un usager du CW 147 menant de Tizi-Ouzou à Mechtras a été délesté de son véhicule, un groupe terroriste a érigé un autre faux barrage, dimanche soir, cette fois-ci un peu plus au nord de Tizi-Ouzou, pas loin du lieudit Pont-de- Bougie, à l’une des sorties Est de la ville, sur la route menant à Boudjima. 
    Selon une source sécuritaire, les citoyens contraints à cette halte intempestive ont été obligés d’exhiber leurs pièces d’identité avant que les terroristes ne procèdent à la distribution de supports vidéo de propagande, puis d’intimer l’ordre au chauffeur d’un véhicule de transport de voyageurs de les conduire vers les environs de Sidi Naâmane, à l’ouest de la ville de Tizi-Ouzou. Ce n’est que vers une heure du matin que le transporteur a été libéré. 
    A. M.

     le drs aime tizi-ouzou mais c'est à boumerdes qui sont assassinés pas tizi-ouzou!!!

  • DOUANES La corruption existe, reconnaît Djoudi

    La corruption existe au sein des Douanes. Et c’est le ministre des Finances qui le reconnaît. «Personne ne peut nier que la corruption existe, qu’il y a des insuffisances», a déclaré Karim Djoudi qui a ouvert, hier, à l’hôtel El Aurassi (Alger), un atelier international de recherche appliquée. 
    Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Consacré à la problématique des usages de la quantification dans les administrations fiscales et douanières des pays en développement et émergents, cet atelier est organisé sur deux jours en collaboration avec l’Organisation mondiale des douanes, la Douane algérienne, la Banque mondiale et la Banque islamique de développement. Certes, le ministre des Finances n’a pas été précis quant à la nature et à l’ampleur de cette corruption. Et à ce propos, le directeur général des Douanes a été également imprécis, voire nuancé. Tout en reconnaissant son existence, Mohamed Abdou Bouderbala a, cependant, minimisé l’ampleur des actes de corruption. Ce «ne sont que des broutilles », dira le DG des Douanes nationales, assurant que lorsque l’auteur d’une infraction, d’un acte de corruption est appréhendé et cet acte avéré, des procédures répressives sont aussitôt déclenchées. Et d’autant que les Douanes nationales ont renforcé leurs moyens de lutte et de prévention, M. Bouderbala a évoqué le déploiement des inspections régionales des douanes ainsi que la capacité de l’inspecteur à s’autosaisir. En outre, le DG des Douanes relève que l’extension de l’informatisation des procédures, des déclarations et des contentieux permet de réduire toute possibilité de manipulation et d’interférence due à l’intervention humaine. Ce processus d’informatisation est quasi finalisé, relève Mohamed Bouderbala qui avait indiqué auparavant que son administration s’est engagée à développer la gestion des risques, l’appréciation efficiente et mesurée de la performance, une lutte renforcée contre la corruption. Des efforts qui doivent être cependant intensifiés malgré «les résistances», comme le relève Karim Djoudi qui a assuré de la «volonté (de l’Algérie) à poursuivre les efforts d’ouverture de l’économie pour une meilleure insertion dans les échanges mondiaux» et invite, dans ce sens, l’administration des Douanes à poursuivre le rapprochement avec les opérateurs économiques. Et dans la mesure où le secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes, Kunio Mikuriya, satisfait, au demeurant, du processus de modernisation de l’administration douanière lié à la lutte contre la corruption et la contrebande, appelle pour autant à alléger les tarifs douaniers, améliorer les conditions socioprofessionnelles des agents et adopter une démarche réfléchie et concrète en matière de quantification notamment. A ce propos, Karim Djoudi avait observé que la maîtrise de la quantification (des chiffres et des indicateurs) revêt une importance capitale du fait qu'elle permet de détecter la fraude, de mesurer l'efficacité des services douaniers et d’améliorer la gouvernance au sein de cette importante institution. Thématique principale de cet atelier, la quantification est conçue, au-delà de la production de statistiques et de leurs appréciations divergentes, comme une solution appropriée pour réguler les rapports des fonctionnaires en interne et avec l’extérieur de leur administration. Qu’il s’agisse d’atteindre un niveau optimal de recettes, d’améliorer l’efficacité des contrôles, de renforcer l’autorité politique et le contrôle hiérarchique interne, d’améliorer le rapport aux différents types d’usagers, la quantification est perçue comme une technique administrative vecteur d’objectivité. Cette transparente objectivité véhiculée par les chiffres est, en soi, une solution proposée pour soutenir les réformes dans des environnements où la subjectivité et l’asymétrie d’informations causées par la corruption ou la faiblesse des ressources des administrations troublent les rapports entre gouvernement, fonctionnaires, usagers et bailleurs. 
    C. B.

    LE DG DES DOUANES L’AFFIRME : 
    «Le climat social n’a jamais été perturbé» 
    «Le climat social n’a jamais été perturbé» au sein des Douanes qui comptent 20 000 agents. C’est ce qu’affirme le directeur général des Douanes, serein quant au bon fonctionnement interne, notamment en matière de rémunération. Pour Mohamed Abdou Bouderbala, les insatisfaits et agitateurs existent certes mais constituent une infime minorité. «Ce n’est pas parce qu’il y a quelques personnes qui (s’agitent) que le climat social est perturbé», dira le premier responsable de l’administration douanière. 

    C. B.

    600 milliards de dinars de recettes 
    Les recettes douanières générées en 2011 ont atteint 600 milliards de dinars pour 2011. C’est ce que le ministre des Finances, Karim Djoudi, a rappelé hier. 

    C. B.

    ACQUISITION D’HÉLICOPTÈRES 
    Bouderbala attend le feu vert 
    Les Douanes attendent encore «le feu vert» pour l’acquisition de quatre hélicoptères destinés notamment au contrôle des frontières. «Nous attendons», dira le directeur général des Douanes, en marge de cet atelier. Par ailleurs, Mohamed Bouderbala a indiqué que son administration a acquis des scanners fabriqués par une entreprise publique chinoise. Un marché contracté pour 5 à 6 millions de dollars et que le DG des Douanes a qualifié de «bonne affaire», laissant entendre que le parc de scanners sera encore renforcé. 

    C. B.

    Près de 100 000 euros saisis en 2011 
    Près de 100 000 euros ont été saisis en 2011 selon un bilan non exhaustif dressé par l’administration des Douanes. Ainsi, le 2 août 2011, les douanes de l’aéroport Houari-Boumediène ont saisi 99 850 euros. En outre, les douanes de Béchar ont, le 23 novembre dernier, saisi 518 000 DA en billets de 2 000 DA falsifiés. Concernant les stupéfiants (kif traité et résine de cannabis), les douanes font état de plus de 2 000 kg de saisies. 

    C. B.

  • LE BONJOUR DU «SOIR» Les voici, les voilà !

    Par Maamar Farah
    Ils sont venus, ils sont tous là ! Ce douar qu’ils ont superbement ignoré durant leurs mandats de ministres ou de députés les accueille après une si longue absence ! Ils oublient alors qu’ils mangent bien, roulent en carrosse, habitent de belles demeures, possèdent de solides affaires et voyagent en première classe… 
    Les voilà accroupis sur des nattes de fortune, partageant le couscous collectif... Les voilà parmi les misérables qui croupissent dans les chaumières, voyagent dans les 404 rafistolées des fraudeurs, comptent leurs sous à la fin du mois et vivent dans l’attente des vieilles promesses. Entre les uns et les autres, il y a un immense gouffre. Mais, de temps à autre, une urne sous forme de passerelle est tendue pour relier les deux mondes. Le temps des salamalecs, des nouvelles promesses qui ne seront jamais tenues… Mais dès le 11 mai à l’aube, chacun regagne dare-dare son camp : dans la nuit, des agents de la voirie ont retiré la passerelle. À la prochaine. 
    maamarfarah20@yahoo.fr
    P. S. :/b> Nous ne boycotterons pas si vous vous engagez, chez le notaire, à changer ces têtes qu’on a assez vues et à envoyer Benbouzid en Nouvelle-Zélande comme ambassadeur…

  • En plus il faut oublier, voire glorifier nos bourreaux

    Une invasion armée qui se solde par une occupation forcée, quelle qu’en soit la raison, est une colonisation, c'est-à-dire un cortège interminable de crimes abominables que rien ne saurait justifier, et dire qu’on est venu nous vendre le paradis ou la protection ne change rien. 
    Il y a d’autres moyens plus civilisés et plus humains pour prêcher la bonne parole et surtout celle de Dieu. Quant au troc de dupes qui consiste à échanger sa liberté contre une protection virtuelle, cette approche indécente s’apparente aux agissements des racketteurs et aux exactions maffieuses qui nous rappellent le joli deal que proposa l’ogresse à l’ânesse : «Je vous donnerai un saâ d’orge, puis je vous mangerai. » Encore cela n’est rien comparé à ce qui est exigé de nous aujourd’hui, à savoir : l’oubli de tout ce qui est de nature à rappeler nos souffrances et l’injustice subie sous divers puissants anesthésiants dont l’effet s’est propagé dans le temps et l’espace ; au passage, il nous est demandé de glorifier nos bourreaux, on veut qu’on soit plongé dans la rivière de l’oubli, mais les cris terrifiants des vierges arrachées à leurs familles, écorchées vives, souillées par des quidams dégoulinants de partout nous parviennent via les sombres siècles que nous avons traversés à coups de pilules sans faire attention aux contre-indications dont les complications sont aujourd’hui criantes. Ces hurlements de suppliciés nous empêchent d’oublier les dommages directs et collatéraux, malgré les mausolées et les stèles érigés à la gloire de nos tortionnaires et dont nos enfants de passage en ces lieux se photographient à côté de ceux qu’ils croient être nos héros. Mais où sont les tombes de nos pères, où voyez-vous de monuments élevés à la gloire et à la hauteur du glorieux Aksal (le tigre) de la race des fiers guerriers qui n’acceptent pas l’esclavage et l’humiliation ou de la valeureuse reine et mère Kahina la clairvoyante pour ne citer que ceux-là ? Mais qu’à cela ne tienne, leurs histoires, leurs bravoures, leurs sacrifies sont ancrés en nos cœurs et nous nous ferons un devoir de les transmettre aux générations futures au nom de tous nos miens. 
    Farid Boutrid

  • Monsieur modération et les autres


    Je me demande pourquoi les officiels français s’intéressent tant à l'Algérie ? Ont-ils l'Alzheimer au point d’oublier qu'on est en 2012 ? 
    Le maire de Nice interdit une activité nommée «Algérie 1962» en qualifiant cette année de celle du rapatriement et pas de l'Indépendance, Monsieur Juppé nous conseille de fêter notre Indépendance avec modération, êtes-vous respectivement maire et ministre de la France ou ceux de l'Algérie ? Autre question ? C’est vrai qu'on nous prend pour des indigènes mais Monsieur Juppé, à ce que je sache, a des problèmes avec la justice. Chose qui lui a coûté le refus d'enseigner dans une école au Québec (lien ci-joint) : http://wwww.ledevoir.com/non-classe/ 74366/l-uqam-refuse-juppe-l-enap-lui-offrele- gite Au moins, chez nous, les indigènes qu'on est, quand un responsable est cité dans des affaires en justice, il doit prendre la touche en attendant son innocence, donc on ne va pas écouter les conseils de modération de quelqu'un qui aurait pu modérer ses agissements au lieu de s’ingérer dans les affaires qui ne le concernent pas. C’est vraiment navrant de voir en 2012 une société qui prétend être civilisée refuser d’accomplir un geste symbolique qui peut apaiser les esprits et servir la coopération et l’amitié pour de bon ! Reconnaître le génocide commis en Algérie et demander pardon. Quant à Monsieur modération, gardez votre conseil pour vous ou proposez-le à vos compatriotes et à ceux que vous gouvernez. On va fêter notre Indépendance comme bon nous semble, on va surtout rendre hommage à ceux qui nous ont offert la citoyenneté la plus chère au monde, ce n'est pas donné le fait de se lever chaque matin et de sentir qu'il y a 1 500 000 braves qui ont offert leur vie pour qu'on soit libres, C’est un privilège que seule l'histoire de ce pays peut offrir. 
    Habbib

  • la fraude a commencée en Algerie


     

     

    Mohamed Seddiki, membre du parti Ahd 54, a été élu, le 27 février, président la Commission de surveillance des élections législatives. Dans cet entretien accordé à TSA, il revient sur les accusations de manipulation du fichier électoral et le gel des activités de la Commission. 
    Trente mille militaires ont été inscrits sur la liste électorale à Tindouf, récemment. Une opération critiquée par les partis et défendue par le gouvernement. Quelle est votre position ?
    Tout d’abord, je dois souligner mon respect pour l’institution militaire, qui précisons‑le, n’est pas visée par ce que vous venez de qualifier de polémique. La Commission nationale de surveillance des élections législatives [CNSEL, NDLR] a été saisie par les bureaux de plusieurs partis politiques à Tindouf qui ont dénoncé l’inscription en bloc de 30 000 nouveaux électeurs membres de l’ANP sur la liste électorale légalisée le 21 février par la commission administrative électorale de la même wilaya.
     
    Cette procédure n’est pas légale, selon moi, pour plusieurs raisons. Premièrement, la wilaya de Tindouf compte 45 000 habitants, cela signifie que le nombre d’électeurs ne doit, en aucun cas, dépasser les 22 000 personnes. Or, du jour au lendemain, la wilaya se retrouve avec près de 60 000 électeurs. Alors, nous sommes en droit de nous poser plusieurs questions. Est‑ce que ces militaires ont changé de résidence ? Si oui, ont‑ils ont été radiés de leur commune d’origine ? Et puis, pourquoi l’administration n’a‑t‑elle pas respecté la réglementation en vigueur concernant le changement de résidence ? Et, surtout, pourquoi le recours à l’inscription en bloc, cette procédure n’est pas prévue par loi.
     
    Avez‑vous saisi le ministère de l’Intérieur ?
     
    Oui. La réponse est toujours la même : « Ces militaires étaient en mission spéciale ».
                                                           
    Une réponse qui vous a convaincu ?
     
    Non. Cela nous pousse à douter des intentions de l’administration concernant l’organisation du prochain scrutin. Ce qui renforce ces doutes, c’est le fait que même si le cas de Tindouf et mis en exergue par la presse, je peux vous annoncer que nous avons enregistré les mêmes dépassements dans trois autres wilayas, en l’occurrence Tamanrasset, Béchar et Jijel.
     
    Ces dépassements auxquels vous faites allusion concernent‑ils l’inscription de militaires sur des listes électorales ?
     
    Absolument. Les militaires, comme nous le savons, peuvent signer des procurations à leurs familles quand ils sont en mission spéciale. Pourquoi alors, le recours à cette procédure d’exception si l’alternative existe dans les lois algériennes ?
     
     
    Les travaux de la Commission nationale de surveillance des législatives sont suspendus pour trois jours. Peut‑on savoir pourquoi ?
     
    Tout simplement parce que la commission n’a pas les moyens matériels et logistiques nécessaires pour effectuer les missions qui lui sont confiées par la loi. Nous exigeons les mêmes moyens accordés à la commission juridique. Est‑ce que vous trouvez normal que moi, président de cette commission, je doive justifier les bons d’essence qu’on me donne pour mes déplacements ? Je vous ai cité un simple exemple. Je ne veux pas aller plus loin dans les détails. Comment expliquez‑vous ce manque de moyens, alors que de l’autre côté, nous enregistrons une mobilisation particulière du gouvernement pour la réussite du prochains scrutin ? Les entraves dont nous parlons veulent tout dire.
     
     
    Allez‑vous reprendre les travaux mercredi ?
     
    La décision sera prise par la commission à l’issue d’une séance de vote. L’avis de la majorité sera respecté. Aujourd’hui, je suis incapable de vous dire quelle sera notre réaction.
  • mûrie, planifiée, dès le début"

     

    Jean-Jacques Susini : "La violence est 

    Par  
     
    Jean-Jacques Susini : "La violence est mûrie, planifiée, dès le début"

    Interview. Extraits du livre "Confessions du n°2 de l’OAS" qui revient sur la genèse et le fonctionnement de l’organisation. "Libération" publie des extraits exclusifs du livre d’entretiens de Bertrand Le Gendre avec Jean-Jacques Susini, qui paraît ce jour.


    L’avant-OAS
    "Une nuit, sonnent à la porte plusieurs de mes amis, dont Marcel Ronda, qui me disent : «Lagaillarde (Pierre Lagaillarde, cofondateur de l’OAS, ndlr) vient de partir en Espagne. Nous en faisons autant, il faut que tu viennes avec nous." Je me suis habillé, j’ai dit au revoir à mon oncle. Comme je m’apprêtais à le quitter, il me demande de le suivre dans son bureau et là il tire une porte de sa bibliothèque derrière laquelle je découvre une photo en grand uniforme de Mussolini où figure cette dédicace : "Avec mes plus grandes amitiés."[…]
    lire la suite:http://www.freealgerie.com/debat-du-jour/308-jean-jacques-susini-la-violence-est-murie-planifiee-des-le-debut.html

  • Média. Un an après les promesses de Bouteflika, l’ouverture de l’audiovisuel au privé reste au point mort

     

    Poste par  mar 1st, 2012 categorie 

     

    Quasiment un an après lediscours de Bouteflika sur l’ouverture de l’audiovisuel au privé, les algériens en sont toujours au même point, c’est à dire zapper sur leur seule et unique chaine de télévision, l’ENTV.

    Le 15 avril dernier, le président Bouteflika prenait un certains nombres de nouvelles mesures destinées à « la consolidation des pratiques démocratiques », dont l’ouverture de l’audiovisuel au privé. Ceci a amené à une déferlante de projets qui ne se réaliseront pas de si tôt. Selon Nacer Mahal, qui change régulièrement son discours par rapport au contexte, « la télé privée en Algérie, ce sera pas demain la veille ».

    D’après les propos de Nacer Mahal « les premières chaînes de télévision et stations de radio privées pourront émettre dès le début 2012 ». Amar Bakhouche, ancien directeur de l’information à la télévision publique, « ces annonces sont une forme de libération ». Seulement cette dernière qui représente un indicateur dans les réformes démocratique est revue à la baisse.

    Après un an, nous pouvons dire adieu aux promesses car le gouvernement a décidé de fermer son ouverture. Le ministre de la communication a déclaré récemment: « Nous commençons d’abord avec les chaînes thématiques. C’est écrit dans la loi organique. Après, il y aura peut-être une évolution de la législation et, en fonction de cela, la future loi sur l’audiovisuel fixera ce qui sera autorisé ». La liberté d’expression est loin d’être gagnée en Algérie. De plus le gouvernement va « consulter l’ensemble des dispositifs de lois avec des équipes de juristes algériens ».

    Une multitude de chaînes risquent d’être des pâles copies de la chaine unique, contraignant le spectateur a zappé sur des chaînes sans réel contenu. Une ouverture du XXI eme siècle pour le moins fermée. Nous on zappe…

    S. Viniger

  • Vidéo exclusive. Il n’y a pas de diplomatie française (…) Sarkozy décide, (…) BHL a raison !

     

    Poste par faycal mar 4th, 2012 

     



    “Il n’y a pas de diplomatie française, qu’est-ce que vous croyez”déclare Bernard Kouchner avant de refuser d’apporter davantage de détails.

    S’il refuse de commenter les propos d’Alain Juppé, l’ancien ministre n’hésite pas à affirmer que les décisions quant à l’action de la France à l’international dépendent directement du Président de la République.

    Concernant la situation en Lybie, il rappelle ne pas avoir  accueilli le Colonel Kadhafi lorsqu’il était ministre “Moi personnellement, je n’ai pas accueilli Kadhafi. J’ai dit au Président de la République Nicolas Sarkozy que je refusais”, avant de souligner l’importance de l’élan démocratique dans les pays arabes, “le monde arabe change, les démocrates se font plus entendre.”

    Pour conclure, l’ancien ministre souligne l’importance pour les peuples arabes de prendre en mains leur avenir politique “ les peuples arabes ont démontré que eux aussi étaient intéressés par la démocratie, une forme de démocratie, celle qu’ils auront à construire, je ne leur donne pas de leçon.”

    Sabrina V.

  • Communiqué : Le harcèlement de syndicalistes et l’interdiction de manifester se poursuivent en Algérie, malgré la levée de l’état d’urgence

     

     

    Genève-Paris-Alger, le 01 mars 2012,

    Un an après la levée de l’état d’urgence, le Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme – un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), leurs membres algériens la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme et le Collectif des Familles de Disparu(e)s d’Algérie, ainsi que SOS-Disparus, le Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) et l’Institut du Caire pour les Etudes des Droits de l’Homme s’inquiètent de la poursuite des attaques contre les défenseurs des droits de l’Homme, et notamment contre les syndicalistes.

    Le 26 février 2012 au matin, lors d’un sit-in réclamant les droits des chômeurs et travailleurs précaires devant la Maison de la Presse à Alger, 40 syndicalistes du Comité des travailleurs du pré-emploi et filet social, affilié au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) ont été arrêtés avant d’être libérés en fin d’après-midi sans charge. Parmi eux se trouvaient Mme Malika Fallil, présidente du Comité des travailleurs du prés-emplois et filet social, et de M. Tahar Belabès, porte-parole de la Coordination nationale de défense des droits des chômeurs (CNDDC).

    Le même jour, 40 enseignants contractuels, ainsi que le président et le secrétaire général du Conseil national des enseignants contractuels, affilié au SNAPAP, ont également été arrêtés lors d’un sit-in devant la Présidence de la République, à Alger, pour réclamer leur titularisation. Tous ont également été libérés sans charge dans la journée.

    Ce genre d’arrestations est devenu récurrent contre certains militants des droits de l’Homme et syndicalistes, qui font l’objet d’un harcèlement policier et judiciaire constant. Ainsi, Mme Malika Fallil, et de M. Tahar Belabès, avaient déjà été arrêtés le 22 février lors d’un rassemblement devant le palais des expositions d’Alger, où ils avaient tenté d’interpeller le ministre du Travail et le représentant du Président de la République M. Belkadem Abdelaziz sur les droits des chômeurs et des travailleurs précaires. Ils avaient déjà fait l’objet de plusieurs arrestations de ce type en 2011, de même que d’autres militants syndicalistes.

    Par ailleurs, MM. Hadj Aïssa Abbas et Mohamed Seddik Bouamer, représentants de la section locale de la CNDDC à Laghouat (400 km au sud d’Alger), ont été condamnés le 18 janvier 2012 en première instance à 18 mois de prison ferme pour «attroupement sur la voie publique » (art. 297-298 du Code pénal), après avoir pris part à une manifestation pacifique revendiquant les droits des chômeurs en août 2011 à Laghouat. La décision a été rendue par le Tribunal de Laghouat en l’absence des accusés, qui n’avaient reçu aucune convocation et ont fait opposition à ce jugement. Ces condamnations très lourdes constituent un message aussi clair qu’inquiétant envoyé aux syndicalistes et défenseurs des droits de l’Homme qui réclament le droit au travail et à des conditions de vie dignes.

    Nos organisations dénoncent vivement ces actes de harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme algériens, et rappellent que “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales aux niveaux national et international” (Article 1 de la déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’Homme).
    Nos organisations demandent instamment aux autorités algériennes de mettre un terme à ces actes de harcèlement, et de se conformer en toutes circonstances aux dispositions de la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs ainsi qu’aux instruments internationaux et régionaux de protection des droits de l’Homme ratifiés par l’Algérie.

    Le REMDH affirme par ailleurs dans son dernier rapport, La levée de l’état d’urgence : Un trompe l’œil. Exercice des libertés d’association, de réunion et de manifestation en Algérie[1], que la levée de l’état d’urgence n’est qu’un trompe-l’œil derrière lequel les entraves à l’exercice des libertés publiques et individuelles ainsi que les violations des droits de l’Homme se sont aggravées, la plupart des dispositions de l’état d’urgence ayant en réalité été intégrées dans la législation ordinaire.

    Contacts:
    REMDH: Hayet Zeghiche: +32 2 503 06 86 / +32 488 08 00 41
    FIDH: Karine Appy / Arthur Manet: +33 1 43 55 25 18
    OMCT: Delphine Reculeau: +41 22 809 49 39
    CFDA: +33 1 43 44 87 82
    LADDH: +213 21 23 80 86
    SNAPAP: +213 21 52 03 72
    CIHRS: + 202 27963757

  • no moment

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  • Praticiens spécialistes de santé publique

     

    La grève largement suivie, selon le SNPSSP

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    Les praticiens spécialistes dénoncent le silence du ministère de la Santé. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) menace de durcir le ton en passant à une grève illimitée à partir du 19 mars.

    Hier, c’était la première journée d’une grève de trois jours annoncée par ce syndicat depuis le 19 février dernier. Le taux de suivi est en moyenne de 75%, affirme le syndicat, qui a enregistré des taux variant entre 60 et 90% au niveau des centres hospitaliers des différentes wilayas du pays.

    Aucune réaction du ministère de la Santé, qui n’a donné aucun signe de vie depuis la dernière réunion de conciliation, le 22 février dernier.» L’attitude de la tutelle renforce le syndicat dans sa conviction à continuer le débrayage aujourd’hui et demain et d’observer trois autres jours de grève les 11,12 et 13 mars, avant d’aller vers une grève ouverte à partir du 19 mars. C’est le seul recours pour alerter l’opinion publique et les responsables concernés sur ce qui est en train de menacer la pérennité du système de santé publique : rupture de stocks de médicaments et conditions précaires des travailleurs sont un échantillon des contraintes qui font fuir les spécialistes vers d’autres cieux plus cléments et vers le secteur privé, où la situation n’est pas non plus reluisante.

    Le syndicat dénonce «des mesures répressives d’un autre âge», selon le Dr Yousfi, président du SNPSSP. Des walis ont été destinataires d’une instruction émanant du secrétaire général du ministère de la Santé portant sur la réquisition des médecins spécialistes, coïncidant avec la date de la grève. «C’est une mesure qui vise à nuire au bon déroulement de l’action de protestation. D’autant plus que le service minimum est assurée», soutient le Dr Yousfi, qui souligne la «contradiction» entre le discours du président de la République qui prône des réformes et qui dit défendre un Etat de droit, et un ministre de la Santé qui «est à contre-courant des directive du président de la République».  Les syndicalistes dénoncent aussi l’empêchement d’un rassemblement de grévistes dans un hôpital de Tlemcen.

    Concernant des informations liées à l’illégalité de ce mouvement de protestation et sa prétendue condamnation par la justice, le président du SNPSSP précise que le syndicat n’a été destinataire d’aucune notification. «Ce sont juste des tentatives de déstabilisation», explique le Dr Yousfi.  Les revendications des spécialistes concernent l’amendement du statut particulier des médecins spécialistes, la levée des mesures discriminatoires d’imposition (IRG) des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10%) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35%) et la révision du régime indemnitaire. Les spécialistes revendiquent l’application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et en matière de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux déjà existants ou nouvellement créés.

    Fatima Arab
  • no moment

    Dilem du 05  Mars 2012

  • Communiqué de soutien du snpsp

    04.03.2012


    Le syndicat national des Praticiens de santé publique tient à réaffirmer, au nom de l’ensemble de ses adhérents, sa solidarité et son total soutien au mouvement de grève décidé par le conseil national du syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP).

    Considérant la légitimité des revendications portées par ce mouvement de protestation et prenant acte de l’engagement soutenu des spécialistes de santé publique dans la voie du dialogue pour le règlement des problèmes posés au titre de la revendication socioprofessionnelle, le SNPSP interpelle encore une fois les autorités publiques pour la concrétisation des projets de solutions négociés et consacrés à travers des accords ratifiés entre syndicats des praticiens et le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.

    Comm 4 mars 2012.pdf

  • Pour des valeurs politiques communes

    souce:lqa

    Pour des valeurs politiques communes
    (par س.ج.)

    Quand on suit de près les débats autour des différents articles publiés sur les pages du Quotidien d’Algérie et sur d’autres forums, on observe une grande similitude avec d’autres pays dans les rudes empoignades qui opposent les islamistes aux autres mouvements de pensées, en particulier à propos de l’Islam politique.

    Cette focalisation traduit beaucoup plus en fait, les préoccupations des élites que celles du peuple ordinaire, mais il est écrit que ce sont les élites qui déterminent et managent les luttes politiques, suivies ou subies, bon gré mal gré par les peuples.

    Ceci pour rappeler que dans de nombreux pays arabes, en particulier dans ceux qui ont réussi leur révolution, ces élites qui semblaient être unies comme un seul homme dans leur confrontation contre l’ennemi commun, ont repris, sitôt la dictature abolie – ou du moins paraissant comme telle – leurs hostilités idéologiques les unes contre les autres, sans qu’il n’y ait, ni vainqueur ni vaincu, sinon le ras-le-bol des peuples et le risque de chavirage du navire commun.

    Bien entendu, il ne s’agit pas ici de s’interdire les débats, mais plutôt de les dépouiller de tout caractère dogmatique, en les recadrant dans un climat propice aux débats d’idées et aux dialogues culturels policés, loin de tout esprit d’exclusion et d’anathème qui provoquent le découragement des peuples, surtout durant les difficiles périodes de transition généralement porteuses de tous les dangers.

    Ce qu’il est important d’appréhender, c’est qu’il existe toujours une certaine marge minimale de valeurs communes claires, autour desquelles peuvent se rencontrer toutes les idéologies, pour peu que s’y prête la volonté de tous. Certes, on trouve des intégristes dans les deux camps : Il y a d’une part la frange des éradicateurs qui veulent laïciser l’Algérie et la transformer en une sorte de « département français » occidentalisé et totalement déculturé et dépouillé de son identité musulmane et arabo-amazighe ; c’est cette frange qui est aujourd’hui au pouvoir et occupe le haut du pavé et est prête à replonger l’Algérie dans une nouvelle tragédie pour conserver son statut et ses privilèges. Il y a d’autre part une frange d’islamistes [les Salafistes – note du Traducteur] dont les conceptions du pouvoir n’augurent rien de bon et préludent même à l’émergence d’une autre forme de despotisme, quand on sait que certains penseurs appartenant à cette frange, vont jusqu’à justifier le maintien du despotisme au nom du devoir d’obéissance au prince [ici, au sens juridique du terme – n.d.Tr]. Mais aucune de ces deux franges ne dispose d’une représentativité réellement significative au sein de la société algérienne, si une décantation politique devait s’opérer entre les modérés de l’un et de l’autre des deux camps, à l’ombre d’un climat de liberté retrouvée. Mais même dans un tel schéma, il y aura lieu aussi, de surmonter les méfiances réciproques, dont il est inutile de faire la genèse ici, mais qu’il faut clairement nommer, en particulier, les accusations portées contre les islamistes par leurs adversaires, qui leur reprochent de s’accaparer de l’Islam et de vouloir se servir de la démocratie, uniquement pour accéder au pouvoir, tandis que de leur coté, les islamistes accusent leurs adversaires d’accaparer les valeurs positives de la démocratie, telles que le pluralisme, la modernité, les Lumières, la société civile etc.., et d’utiliser également la démocratie pour les empêcher d’exercer leurs droits civiques et d’accéder au pouvoir.

    En vérité, chacune des deux attitudes accusatrices comporte sa part de pertinence. Mais s’il y un fait cardinal que nous devons tous nous remettre en mémoire, c’est que durant toute la longue histoire de la civilisation musulmane, il n’y a jamais eu ce qu’on peut appeler un Etat religieux, à l’image de ce qui s’est produit en Europe durant des siècles. Cette remarque mérite à elle seule une série d’articles. Quant à la période des premiers Califes – ou Califes orthodoxes, illuminés – elle a constitué sans conteste, la période des régimes politiques les plus justes et les plus équitables qu’ait connue l’Histoire en général et l’on peut même avancer que cette période fut la première où l’on vit s’instaurer une réelle séparation entre le pouvoir Exécutif et le pouvoir Judiciaire. Et c’est seulement par la suite, que l’on vit apparaître des monarchies de caractère dynastique et souvent despotiques qui, sans être franchement hostiles à la religion, n’en ont pas moins suscité les oppositions de nombreux Oulémas. A l’ombre de la plupart de ces monarchies, la civilisation musulmane a connu un essor scientifique et économique sans précédent, parallèlement à la liberté de pensée et d’expression.

    Quant à la période contemporaine consécutive à l’ère de l’indépendance, elle est malheureusement profondément marquée par l’avènement de pouvoirs personnels – qu’ils soient exercés par un monarque absolu ou par un despote – des pouvoirs qui ont exclu la religion du champ politique ou au contraire, l’ont instrumentalisée comme en Arabie Saoudite. C’est dire combien il serait aussi fallacieux pour telle mouvance politique d’invoquer les vertus d’un modèle d’Etat théocratique purement imaginaire, que pour telle autre, de pousser des cris d’orfraie contre les risques d’avènement non moins imaginaire, d’un tel modèle, juste pour faire peur aux citoyens et exclure ses adversaires, porteurs d’une autre vision politique.

    Le paradoxe qui fausse la pensée chez la plupart de nos élites, c’est que ces élites se laissent facilement entrainer dans des débats stériles et secondaires en tous cas, par rapport aux problèmes quotidiens de la majorité des citoyens. Il en est ainsi par exemple – chez les islamistes – de la question du hidjab, de la mixité et autres aspects apparents de la religiosité ; en face, leurs adversaires donnent la priorité des priorités aux « libertés » – du moins telles qu’ils les conçoivent – en affichant leurs inquiétudes quant à l’interdiction de l’alcool, à la flagellation punissant l’adultère ou autres châtiments dans la Chari’a. Or, ce sont là des débats qui ne reflètent pas les vrais problèmes de la société. S’agissant de la femme par exemple, on semble ignorer le cas dramatique de ces milliers et milliers de femmes divorcées dont les droits sont bafoués, tandis que, jusqu’à nos jours, dans certaines de nos campagnes des milliers et des milliers d’autres, continuent d’assurer les travaux dans les champs, pendant que les hommes passent leur journée dans les cafés. Voilà un exemple de vrais problèmes sociaux parmi tant d’autres, qui témoignent du dérèglement des priorités et qui devraient interpeller les islamistes soucieux de la manière de s’habiller des femmes ou de la moralité des gens, d’autant que cette catégorie de sujets, relève moins du rôle de l’Etat que de celui des prêcheurs ou même de la société civile.

    Du reste, faut-il rappeler que le port du hidjab et d’une manière générale, le retour du phénomène religieux dans les années 1980 n’a pas été le fait de l’instauration d’un « Etat islamique quelconque » mais qu’il est dû tout simplement à un certain climat de liberté qui a favorisé l’activité du mouvement islamique. Quoi qu’il en soit – ainsi que l’a fait remarquer le Cheikh Ghannouchi avec justesse – le fait d’imposer une conduite religieuse au sein d’une société donnée, finit dans le meilleur des cas, par transformer une partie de cette société, non pas en partie saine et cohérente de la société, mais en frange sociale hypocrite comme cela existe dans les sociétés saoudienne ou iranienne. Il suffit par exemple de prendre un avion en partance de l’Arabie vers l’Europe, voire vers un autre pays arabe, pour s’apercevoir de certains comportements difficiles à imaginer…

    L’étape actuelle et celles qui vont suivre, requièrent de nous tous, la nécessité de dépasser les conflits idéologiques et de nous accepter mutuellement. Il s’agit de gérer nos différences, non pas à l’aune de nos convictions religieuses respectives, mais à l’aune des contenus des programmes politiques de chaque partie. Ainsi, les adversaires de l’islamisme politique devront comprendre une fois pour toutes que cet islamisme politique est profondément enraciné dans notre société où il constitue un fait patent, inséparable de notre identité nationale impossible de dépasser ou à ignorer et qu’il leur faudra apprendre à composer avec cette réalité au lieu de la nier, en cherchant à transposer chez nous une laïcité occidentale qui a totalement exclu la religion chrétienne du champ politique. De leur coté, les islamistes devront accepter le fait qu’il existe dans la société, d’autres mouvements de pensée et d’autres orientations idéologiques et qu’aucun être humain ne peut se revendiquer comme étant « le » détenteur de la vérité et que leur(s) projet(s) islamique(s) ne constituent in fine qu’un effort exégétique de l’Islam, parmi d’autres projets.

    D’ailleurs, si nous ne devions tirer qu’une seule leçon positive de l’expérience vécue durant les deux dernières décennies, ce serait celle de constater que la corruption morale n’a ni idéologie ni référent de pensée : cette expérience amère a montré en effet que tous les islamistes, pas plus que tous les démocrates ou tous les nationalistes ne sont pas nécessairement ce qu’ils se revendiquent être. Et de même que les deux décennies écoulées auront permis de démasquer les médiocres et les corrompus dans un camp comme dans l’autre, de même, l’avenir permettra de révéler [sur le terrain de l'action] les hommes de valeur dans un camp comme dans l’autre. Tant il est vrai que, si les mauvais génies dans les deux camps ont conduit le pays à la ruine, rien ne s’oppose en revanche, à ce que les enfants sincères de ce pays puissent se concerter et s’allier pour reconstruire ce qui a été détruit. Et l’exemple de la Tunisie voisine n’est pas si éloigné de nous. Car, au fond, la problématique réelle [à laquelle on se trouve confrontés] réside moins dans les valeurs intrinsèques proclamées dans les littératures idéologiques respectives des uns et des autres que dans la sincérité de leur engagement pour ces valeurs.

    Ceci pour souligner que si le peuple réussit à se libérer du régime mafieux, les défis auxquels l’Algérie se trouvera confrontée, n’auront quasiment aucune incidence d’ordre idéologique. En effet, les enfants sincères de ce pays n’auront aucune difficulté à trouver un consensus total sur certains impératifs nationaux majeurs ; qu’il s’agisse de la construction d’un système éducatif fort, avec de vraies Universités et une vraie politique de Recherche Scientifique, qu’il s’agisse d’une politique de santé publique efficiente, qu’il s’agisse de la lutte sans merci contre la corruption et les détournements de deniers publics ou qu’il s’agisse de réaliser la sécurité alimentaire des citoyens…etc…etc.. Mais il y a un préalable absolu, sans la réalisation duquel, rien ne peut se faire dans ce pays : Il s’agit de neutraliser les différents relais du colonialisme et du néocolonialisme et de démanteler les pièges de la discorde, de la division et du régionalisme qui ont été semés au sein de notre société, en édifiant un système politique démocratique fondé sur l’Etat de droit et la justice sociale.

    Mais il faut avoir présent à l’esprit, que l’instauration de la démocratie, ne peut à elle seule, réaliser l’Etat de Droit, l’essor économique ou la justice sociale. La démocratie n’est qu’un instrument institutionnel, empêchant les dérives despotiques mais elle ne garantit pas la réalisation des aspirations du peuple, car, comme a dit Bernard Shaw : «  »Democracy is a device that insures we shall be governed no better than we deserve »" [ La démocratie est un système qui garantit que nous ne serons pas gouvernés mieux que nous ne le méritons. ].
    Quand on observe les expériences démocratiques à travers le monde, on s’aperçoit que la plupart d’entre elles n’ont réalisé ni justice sociale, ni essor économique ni renaissance, à l’exemple de la Grèce, du Portugal, de la Bulgarie ou de l’Ukraine, avec sa « révolution orange ». Or, bien que ces pays aient instauré un système politique réellement démocratique, leurs classes politiques respectives ont échoué ; probablement du fait que les bases sur lesquelles s’est fondé le processus démocratique n’étaient pas saines. En particulier parce que les spécificités nationales respectives de ces pays n’ont pas été prises en compte. A l’inverse, nous constatons que la Chine qu’on ne peut pas qualifier de pays démocratique connait un essor économique considérable, même s’il a été fondé sur des critères discutables au plan moral. Mais le pire des contre-exemples qui menace toutes les démocraties, c’est celui qui aboutit à une démocratie orientée comme c’est le cas des Etats-Unis ; la démocratie dans ce pays ne peut produire que l’une ou l’autre des deux faces d’une même pièce, l’une et l’autre étant au service d’un même système économique capitaliste sans âme, dirigé par une véritable organisation secrète internationale ; mais cette organisation immorale, dépourvue de la moindre des valeurs humaines, n’en est pas moins le résultat de processus électoraux dont l’apparence démocratique rend difficile tout bouleversement susceptible d’instaurer une réelle justice sociale. C’est le même problème qui se pose, bien qu’à des degrés différents, dans les autres démocraties occidentales ; des démocraties dont certaines ont produit des régimes politiques [colonialistes et néocolonialistes] qui se nourrissent du sang, de la sueur et des richesses des autres peuples, sans se préoccuper outre mesure, d’appliquer envers ces peuples, les mêmes valeurs humanitaires qu’elles ne cessent de prôner, en réservant l’accès à la démocratie, uniquement aux milieux politico-économiques susceptibles de maîtriser l’opinion.
    Aussi, le grand défi [pour nous] réside dans la construction d’un système politique démocratique fondé sur des bases et des mécanismes constitutionnels solides qui répondent aux aspirations du peuple et à ses spécificités issues des valeurs de sa religion et de sa civilisation tout en rendant impossible que ce processus de démocratisation ne se transforme en instrument au service des intérêts financiers et/ou médiatiques qui favoriserait l’émergence d’une bourgeoisie politique subordonnée à la bourgeoisie des compradores, d’où seraient exclus les intérêts du peuple.

    Et comme l’a dit le défunt Malek Bennabi : «  »Nous ne pouvons pas façonner l’Histoire en emboitant le pas aux autres peuples, sur toutes les voies qu’ils ont empruntées, mais en ouvrant des voies nouvelles. »"

    Quoi qu’il en soit, l’avènement d’un Etat de droit et de justice en Algérie est un fait inéluctable désormais ; et cet avènement pourrait passer par une longue et difficile gestation, comme il pourrait être aisé et rapide. Cet avènement, l’Histoire l’enregistrera soit à notre crédit soit à notre débit, selon que nous aurions été un facteur de facilitation ou un poids. Et à ce propos, il me vient en mémoire des passages d’une lettre envoyée par un éminent chercheur et mathématicien algérien en France à un groupe de chercheurs algériens et dans laquelle il décrit – avec la langue des mathématiques – l’intelligence collective dans les Universités et les maux que pourraient entrainer les élites contre les sociétés. Même si le sujet original soulevé par cette lettre est différent du propos de cet article, il colle exactement à la situation actuelle. Je reproduis telles quelles, les termes [de la lettre] sans les traduire, en supprimant seulement un passage étranger à notre propos.
    ……………………………………………………..

    Traduction par Abdelkader DEHBI.

  • LE BONJOUR DU «SOIR» Votez et nous serons heureux !

    Par Maamar Farah
    Comme rien ne se crée et tout se transforme, il arrive que des urnes régurgitent le soir trois fois plus d'enveloppes qu'elles n'en ont avalé. Avec les urnes transparentes, il sera difficile de refaire le coup sauf si les observateurs sont invités à s'absenter cinq minutes pour goûter le couscous de Siham Lavabo. 
    Mais le recueil édité par la Commission de surveillance avertit à la page 45 : «Pas de couscous, ni de l'ben, ni de cigarettes louches…» Voter, oui mais pour qui ? T'as plus d’une dizaine de choix mais tout me dit que tu vas confondre nouveaux partis et… clubs sportifs ! Tu peux aussi glisser ta facture d'électricité dans l'urne, manière de protester contre la hausse des prix ! Ou alors tu n'y vas pas du tout au bureau de vote. Tu accomplis ton devoir à partir de chez toi : tu mets l'hymne national et tu restes debout quarante minutes, en mangeant du poulet rôti avec une seule main. Enfin, tu peux aussi jouer au type qui boycotte en rêvant qu'au bulletin de 22 h, on va annoncer que les boycotteurs ont gagné le match… par forfait ! 
    maamarfarah20@yahoo.fr 
    «Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple.» 
    (Bertolt Brecht)


  • Education - formation : Le projet de statut particulier présenté le 8 mars au gouvernement

    La mouture finale du statut particulier de l’éducation qui devait être finalisée mercredi dernier au cours de la réunion entre les responsables du ministère de l’Education nationale et les sept syndicats agréés du secteur, a été rejetée par ces derniers qui ont relevé n’avoir pas approuvé ce texte établi par les services de tutelle car « elle contient des lacunes, notamment en ce qui concerne la gestion de la carrière des enseignants ». Un sujet qui a suscité le mécontentement des partenaires sociaux et qui a poussé au report de la présentation de ce projet devant le gouvernement à jeudi prochain.
    Contacté à la fin de la réunion, le secrétaire général du SNAPEST, Méziane Meriane, a indiqué «un seul point a été retenu à l’ordre du jour à savoir la finalisation des suggestions des différents partenaires sociaux sur le statut particulier des travailleurs du secteur. Des propositions ont été formulées au cours de cette rencontre avec les responsables centraux. On procédera à la rédaction de la mouture finale au cours de la semaine prochaine avant sa présentation au gouvernement avant la fin mars. »
    Pour sa part M. Nouar Larbi, secrétaire général du Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique  (Cnapest) a estimé que ladite mouture a répondu aux revendications des enseignants «dans la forme seulement». Le texte qui sera, une fois finalisé, présenté à la direction de la Fonction publique et au gouvernement a porté la création d’un nouveau grade, à savoir le grade de professeur-formateur. Toutefois, précise le SG du Cnapest, il n’y a pas eu d’accord sur la classification. Selon lui, l’enseignant doit passer des catégories 15 à 17 en respectant la grille de salaire, alors qu’il n’est actuellement qu’aux catégories 13, 14 et 15.
    L’autre point, qui n’a pas trouvé écho dans cette mouture, est l’intégration des enseignants de l’enseignement technique dans le même grade que les enseignants du secondaire qui devraient passer de la catégorie 11 à  la catégorie 13. De son côté le secrétaire général de la FNTE-UGTA (Fédération nationale des travailleurs de l'éducation), M Ferhat Chebakh, a souligné que son syndicat a « arraché pas mal d’acquis ». Il estime que  pour la première fois, le ministère de la tutelle « a répondu très favorablement à la plate-forme présentée par la FNTE. Mais ce qui est important aussi, c’est le fait d’avoir de nouveaux postes au niveau du secteur et dans les différents cycles d’enseignements ». M. Chebakh cite dans ce contexte, la création du poste de professeur formateur de l’école primaire, le post de professeur du moyen et du poste de censeur au niveau du collège qui s’occupera de la pédagogie. « Avec toutes ces propositions le secteur connaîtra plus de stabilité à l’avenir », a-t-il notamment indiqué.     
    Sarah SOFI

    pauvre snpsp>>tjrs à la traine>>>attendez le statut est encore en phase de cuisson chez le comité and hoc du ministère des tikherbichines

    le parent pauvre de la santé ,chez  hmimed et dok les introvertis,les mechants , corrumpus ,de la ripoublique,ils faut une bonne greve cyclique 4 jours pour les tréssallir de leur léthargie . comme le snpssp dés demain 3 jour cyclique pour bouger ses fénéants de mauvaises augures

  • Le SNPSP menace


    IL DÉNONCE LES INTIMIDATIONS ET LES PRESSIONS AUXQUELLES IL FAIT FACE



    Après une absence marquée, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Lyes Merabet, a révélé hier les menaces et les intimidations auxquelles le syndicat fait face.

    Dans une conférence animée au siège du syndicat à Alger, il a déclaré que toutes les directions sanitaires ont été destinataires de correspondances provenant des organismes régionaux de déontologie de médecine. Ces correspondances menaceraient d'exclusion tout praticien de la santé publique qui ne fait pas son inscription dans l'instance dont il dépend, et ce après avoir réglé les retards sur les paiements de participation enregistrés depuis 1998.

    Ce que l'organisation syndicale a complètement rejetée. Dénonçant la pression à laquelle ils font face, M. Merabet a affirmé que des syndicalistes dans plusieurs wilayas sont menacés d'expulsion, notamment à Ouargla, Constantine et Bordj Bou Arréridj. Merabet a affirmé que si cette décision n'est pas révisée, le syndicat exigera un bilan détaillé des créances financières de ces organismes depuis 1998.

    Il s'est interrogé par la même occasion sur l'objectif de cette mesure, au moment où l'ordre de déontologie a mis de côté certains principes, comme le fait de permettre à des cadres de se présenter aux élections alors qu'ils cumulent plusieurs sanctions. L'orateur a par ailleurs fixé un ultimatum au ministère de la Santé jusqu'au 30 mars, afin qu'il respecte les engagements pris lors de la dernière rencontre du 23 février. 
    Le syndicat, selon le même intervenant, n'hésitera pas à recourir au mouvement de contestation.

    Le conseil national du syndicat doit se réunir à la mi-avril afin d'évaluer la prise en charge des revendications de la corporation par la tutelle. Le syndicaliste a également abordé les problèmes qui règnent dans le secteur de la santé publique, notamment les pénuries récurrentes de médicaments. Il a, en outre, exprimé sa surprise quant à la disponibilité de certains vaccins dans le secteur privé proposés à des prix inaccessibles, alors qu'ils ne sont pas disponibles dans le secteur public.

  • APPEL URGENT - L'OBSERVATOIRE



    Nouvelles informations
    DZA 002 / 1211 / OBS 142.1

    Condamnation à une peine de prison /
    Risque d'arrestation imminente

    Algérie
    29 février 2012

    L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), a reçu de nouvelles informations et vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en Algérie.

    Nouvelles informations :

    L’Observatoire a été informé de sources fiables de l'ordre émis par le ministère public algérien de mettre à exécution une décision de justice rendue le 27 octobre 2011 par la Cour suprême à l'encontre de M. Mohamed Smain, défenseur des droits de l'Homme et ancien res ponsable de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) à Relizane, une ville située à l’ouest de l’Algérie, près d’Oran.

    Selon les informations reçues, après que le procureur de la Cour d'appel de Relizane a ordonné aux forces de police de procéder à son arrestation, la police s’est rendue à deux reprises au domicile de M. Mohammed Smain, les 22 et 26 février 2012, pour lui demander de se présenter au commissariat pour "une affaire le concernant".

    Ces faits interviennent alors qu'une demande de surseoir à exécuter la peine de prison, faisant suite à une demande de grâce introduite par M. Smaïn le 15 décembre 2011, est en cours d'examen par le procureur général de la wilaya de Relizane. C'est pourquoi M. Smain n'a pas donné suite aux convocations de la police, dans l'attente de la décision du procureur général.

    Le 23 février 2012, l'avocat de M. Smain a reçu le tampon du ministère public confirmant la réception du dossier de demande de grâce. Le 27 février, le procureur général a refusé de recevoir l'avocat de M. Smain qui avait déposé cette demande de surseoir à exécuter la peine de prison. Une décision doit être rendue par le procureur dans les plus brefs délais en raison du caractère exécutoire de la condamnation. L'absence de réponse dans les 48 heures du dépôt de la demande de surseoir vaut rejet.

    L'Observatoire dénonce vivement le harcèlement judiciaire à l'encontre de M. Mohamed Smain, en ce qu'il ne semble viser qu'à sanctionner ses activités de défense des droits de l'Homme, et demande aux autorités algériennes de mettre un terme à toute forme de harcèlement à son encontre.

    Rappel des faits :

    Le 3 février 2001, M. Mohammed Smain, alors responsable de la LADDH à Relizane, avait alerté la presse algérienne de la découverte et l’exhumation de charniers par les services de gendarmerie et la milice de M. Hadj Fergane, ancien maire de Relizane. Suite à ces révélations, M. Fergane avait porté plainte contre M. Smain, conjointement avec neuf ex-membres de sa milice dite “de légitime défense ”.

    Le 5 janvier 2002, M. Smain avait été condamné par le Tribunal de Relizane à deux mois de prison ferme, 5 000 dinars d’amende et 10 000 dinars de dommages et intérêts à verser à chacun des dix plaignants pour “diffamation” , “outrage” et “ dénonciation de crimes imaginaires ”. M. Smain avait fait appel de cette condamnation et la Cour de Relizane l’avait condamné le 24 février 2002 à une année de prison ferme, soit une peine six fois plus longue que celle prononcée en première instance, et à 210 000 dinars d’amende. M. Smain s’était pourvu en cassation contre cette décision et la Cour suprême avait renvoyé l’affaire devant la Cour de Relizane au motif que les règles du procès équitable n’avaient pas été respectées.

    Le 26 octobre 2007, la Cour d’appel de Relizane avait relaxé M. Smain des faits de diffamation et d'outrage mais l'avait condamné à deux mois de prison ferme, 50 000 dinars d’amende et 10 000 dinars de dommages et intérêts à verser à chacun des dix plaignants pour “dénonciation de crimes imaginaires ” et "dénonciation calomnieuse", à la suite d’une audience à laquelle l’Observatoire avait mandaté un avocat français qui a plaidé aux côtés des avocats algériens de M. Smain.

    Le 29 octobre 2007, M. Smain a fait appel de cette décision auprès de la Cour suprême.

    Le 14 décembre 2011, M. Mohamed Smain a été notifié par les services de police d'un jugement rendu le 27 octobre 2011 par la Cour suprême d’Alger, confirmant le jugement de la Cour d’appel de Relizane qui avait été rendu à son encontre le 26 octobre 2007, le condamnant pour “dénonciation calomnieuse" et "dénonciation de crimes imaginaires” à deux mois de prison ferme, 50 000 dinars algériens d’amende (environ 510 €) et 10 000 dinars algériens (environ 101 €) de dédommagement en faveur de chacun des dix plaignants.

    Actions requises:

    L’ Observatoire vous prie de bien vouloir écrire aux autorités algériennes en leur demandant de :

    i. Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de M. Mohamed Smain, ainsi que de l'ensemble des défenseurs des droits de l’Homme algériens;

    ii. Mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris judiciaire, à l’encontre de M. Mohamed Smain, notamment en ce que sa condamnation ne semble viser qu'à sanctionner ses activités de défense des droits de l'Homme, ainsi que de tous les défenseurs des droits de l’Homme algériens, afin qu’ils puissent mener leurs activités de défense des droits de l’Homme librement et sans entrave;

    iii. Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, et plus particulièrement à:
    - son article 1 qui dispose que «chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international»,

    - et son article 12.2, qui dispose que «l'État prend toutes les mesures nécessaires pour assurer que les autorités compétentes protègent toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, représailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice légitime des droits visés dans la présente Déclaration»;

    iv. Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par l’Algérie.

    Adresses:

    · M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, Présidence, El-Mouradia, Alger, Algérie, Tél : 00 213 21 69 15 15; Fax : +213 21 69 15 95. E-mail : President@el-mouradia.dz
    · M. Farouk Ksentini, Président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, Avenue Franklin Roosevelt, Allée du Peuple, 16000 Alger, Tél : +00 213 (0) 21230311 / 230214
    · M. Abdelaziz Ziari, Président de l’Assemblée populaire nationale, 18 boulevard Zirouf Youcef, 16000 Alger, Tél : 00 213 021 73 86 00 / 10
    · M. Daho Ould Kablia, Ministre de l’Intérieur, Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, de l’Environnement et de la Réforme Administrative, Rue du Docteur Saâdane, Alger ; Tél : 00 213 (0) 21 73 23 40 / 00 213 (0) 21 73 23 48 / 00 213 (0) 21 73 12 00 00 213 ; Fax : (00 213 0) 21 92 12 43
    · M. Tayeb Belaiz, Ministre de la Justice, Ministère de la Justice, 8 Place de Bir-Hakem. El-Biar, Alger, Algérie. Tél : 00 213 (0) 21 92 16 08 ; Fax : 00 213 (0) 21 74 76 64 / + 213 21 92 17 01 / 29 56
    · Procureur général de la Wilaya de Relizane, Fax : + 213 469 149 993
    · S.E. Idriss Jazaïry, Ambassadeur, Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU à Genève, Route de Lausanne 308, CH-1293, Bellevue, Suisse, E-mail : mission.algerie@mission-algerie.ch, Fax : +4122 / 774.30.49
    · Ambassadeur de l’Algérie auprès du Royaume de Belgique, Avenue Molière 207, 1050 Bruxelles, Fax : 0032 343 51 68, E-mail : Iinfo@algerian-embassy.be

    Prière d’écrire également aux représentations diplomatiques d’Algérie dans vos pays respectifs.

    ***
    Paris-Genève, le 29 février 2012

    Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes actions entreprises en indiquant le code de cet appel.

    L’ Observatoire, programme de la FIDH et de l’OMCT, a vocation à protéger les défenseurs des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible.

    Pour contacter l’Observatoire, appeler La Ligne d’Urgence :
    · E-mail : Appeals@fidh-omct.org
    · Tel et fax FIDH : 33 1 43 55 25 18 / 33 1 43 55 18 80
    · Tel et fax OMCT : + 41 22 809 49 39 / 41 22 809 49 29