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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 60

  • L’Euro franchit la barre des 150 DA

     

    Par
    source: dépeche de kabylie
     

     

    Hier, l’Euro a été échangé à 149 DA au marché parallèle à Tizi-Ouzou, alors qu’au niveau de la banque, le taux officiel affiché était de 104,70 DA pour l’unité, à la vente, et 99,65 DA à l’achat.

    Au marché de la devise au niveau de la ville de Tizi-Ouzou, les cambistes se frottent les mains. Acheter un Euro à 143 DA pour le revendre au prix de 150 DA équivaut vraiment à une bonne affaire. Certains revendeurs se retrouvent parfois en manque de liquidités, tellement les affaires marchent bien. «Depuis huit heures du matin, j’ai écoulé la totalité des 1500 Euros que j’ai ramené avec moi. Il est presque midi et je peux dire que j’ai bien gagné ma journée, surtout qu’entre temps, j’ai réussi à acheter 750 Euro au prix de 142 DA pour 1 Euro. Faites vos comptes !», nous confie un revendeur très au fait de la chose. Ce dernier qui n’a daigné s’exprimer avec nous qu’après moult palabres, pour des raisons que tout le monde connaît, est allé jusqu’à dire que le taux de change de la devise sur le marché parallèle ne va pas connaître de baisse dans l’immédiat. «Actuellement, presque toute la devise qui s’échange sur la marché provient des pensions des retraités de France vivant ici. Et comme la majorité d’entre eux touchent des pensions dérisoires, ils n’arrivent jamais à satisfaire la demande», explique notre interlocuteur. Mais pourquoi cette flambée du prix de l’Euro en cette période, alors que, généralement, la hausse intervient durant la saison estivale ? «Depuis le mois de janvier, le prix d’un Euro frôle les 150 DA. Je ne peux pas vous donner une explication rationnelle car je ne connais rien en économie, mais ce dont je suis sûr, par contre, c’est que l’offre des devises est en baisse par rapport à la demande, ce qui fait que le taux de change à connu une hausse vertigineuse. En plus, tout le monde court derrière la devise. Du plus simple voyageurs à l’étranger jusqu’au gros importateurs qui passent par le marché parallèle, car nos banques ne vendent pas de devises», nous explique le propriétaire d’une boutique de prêt-à-porter. Ce dernier, qui fait souvent des déplacement en Turquie pour s’approvisionner en marchandises, et qui est donc contraint de passer par le marché parallèle de la devise, impute la situation actuelle du renchérissement de l’Euro aux nombreux intermédiaires intervenant dans cette activité. Pour lui, il existe actuellement de véritables barons de la devise qui font la pluie et le beau temps, à l’image, un peu, du marché parallèle des autres produits. «De la pomme de terre jusqu’aux matériaux de construction, on trouve des barrons qui tirent les ficelles. Ne croyez surtout pas que ce sont ces jeunes revendeurs de la devise qui font grimper le taux de change. Il existe des gens qui achètent jusqu’à 20 milliards de devises en une seule journée. Ils exercent une vraie OPA sur la devise avant de décider, ensuite, de l’écouler par petite tranche». En effet, nombreux sont les «petits» revendeurs de la devise qui font leur marché non pas chez l’émigré du coin, comme cela se fait souvent dans les villages reculés, mais chez ceux qu’on aime à appeler dans le milieux «les gros poissons».
    Face à l’absence de l’Etat, qui semble ne pas donner de l’importance à ce volet, en refusant de légaliser le marché à travers l’ouverture des guichets de change au niveau des banques, comme cela se fait partout à travers le monde, le marché parallèle de la devise à de beaux jours devant lui.

     

    Ali C.

  • “Le FFS pourrait se retirer de la commission de surveillance”

    dépêche de kabylie

    La Dépêche de Kabylie
     
    Par
     

    En marge de la conférence de presse organisée hier par le président de la CNSEL à Alger, Ikhlef Bouaichi, représentant du FFS au sein de cette structure, n’est pas allé de main morte pour fustiger et les autorités chargées de l’organisation de ce scrutin, et la commission de surveillance des élections (CNSEL).

    Virulent dans ses diatribes, il est même allé jusqu’à menacer de se retirer de la CNSEL . A l’endroit du ministère de l’Intérieur, Bouaichi dit sans ambages qu’il « n’a aucune volonté politique d’organiser des élections neutres et transparentes », Une raison, entre autres, d’annoncer qu’un retrait de la Commission de surveillance n’est pas impossible. Le représentant du plus vieux parti de l’opposition au sein de cette structure, chargée de surveiller le déroulement des législatives, n’a pas épargné celle-ci dans la mesure ou il lui reproche de ne pas jouer le rôle qui lui incombe. « C’est une commission alibi », a-t-il clamé avant de l’accuser de « faire de la surenchère». Plus explicite, il avance que le FFS affiche des réserves sur les revendications de la CNSEL, mais pas sur celles relatives au bulletin unique ainsi que celles qui concernent l’inscription en bloc des militaires hors des délais fixés par la loi. Pour Ikhlef Bouaïchi, « ce n’est pas à travers des détails techniques qu’on garantit des élections neutres ». Avant d’ajouter : « derrière les doléances de la CNSEL, il y a certainement des arrière-pensées ». Enfin, le FFS réfute l’allégation selon laquelle le FFS, en compagnie d’autres formations politiques, ait signé un communiqué commun dans lequel il exhorte les autorités publiques à répondre favorablement aux problèmes soulevés par la CNSEL. « C’est un communiqué clandestin fait d’une manière clandestine », s’indigne M. Bouaïchi. Si du coté des autorités, la garantie d’une élection libre et transparente est mesurée par la loi électorale , comme évoqué par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Abdelkader Ouali, en des termes on ne peut plus clairs : « Ce texte garantit une "entière transparence" et une "totale neutralité" de l’administration par, entre autres dispositions, la mise en place de mécanismes de surveillance politique et juridique de l’opération de vote », il n’en demeure pas moins que des réticences sont nourris par un certain nombre de formations politiques. "Ce ne sont pas des élections qui ressemblent à celles qui ont précédé", a insisté le secrétaire général du ministère de l’Intérieur. Histoire de faire comprendre que les pratiques d’hier relèvent désormais du passé.

    Ferhat Zafane

     

     

  • Eseque l'oeil comptabilise abstention!!!!

    L’œil de Bruxelles

    Par : Azzeddine Bensouiah

    L’Union européenne a répondu favorablement à la demande de l’Algérie, en envoyant des observateurs pour les élections législatives.
    Huit “éclaireurs”, dépêchés par Bruxelles, sont déjà à pied d’œuvre depuis vendredi et vont préparer le terrain à la mission d’observation qui devrait comprendre, en tout, 120 personnes.
    Cette mission exploratrice devrait décortiquer la presse, la campagne électorale, le temps de passage des candidats dans les médias lourds, les textes législatifs régissant cette élection. Bref, tout ce qui pourrait l’aider à mieux préparer le travail des autres équipes d’observateurs devant arriver au début de la campagne électorale.
    Une première ! D’habitude, les observateurs conviés aux scrutins précédents se contentaient d’assister aux opérations de vote, généralement, dans les grandes villes et souvent triés parmi les soutiens du régime en place.
    Cette fois-ci, les choses sont différentes. Lors de ses multiples discours de circonstance, le président de la République a martelé que les élections de mai prochain seraient transparentes et que toutes les garanties du respect du libre choix des électeurs avaient été données.
    En acceptant de prendre part à la mission d’observation de ce scrutin, l’Union européenne ne compte, certainement, pas apporter une quelconque caution au pouvoir. Cette présence pourrait s’avérer une arme à double tranchant.
    Bruxelles, très à cheval en matière de principes démocratiques et de réformes politiques, a gardé, jusque-là une attitude fort positive vis-à-vis des réformes politiques annoncées par Alger, tout en affirmant qu’elle suivait de près l’évolution des choses sur le terrain.
    Et c’est dans ce sens que sa forte implication dans le scrutin de mai prochain est perçue comme un gage sérieux de sa part en direction des responsables algériens : des réformes politiques, c’est bon, encore faut-il que le peuple algérien en soit convaincu.
    Globalement, l’Union européenne ne veut pas s’immiscer dans “la cuisine algérienne”. Mais elle sera très regardante sur les conditions de préparation et de déroulement du scrutin.
    L’élection de la Constituante en Tunisie, en novembre dernier, devrait servir de leçon. Là, les observateurs du monde entier ont salué les conditions du déroulement du scrutin, peu importe qui en est sorti vainqueur.
    Dans le cas algérien, le véritable enjeu du scrutin reste le taux de participation. En cas de fort taux d’abstention, quelle serait la conclusion des observateurs de l’UE et d’ailleurs ? Toute la crédibilité du scrutin et, par extension, des réformes politiques, dépend de ce paramètre.

  • La vie factice de la ligue arabe

     

    Par : Mustapha Hammouche

    De sommet en sommet, la Ligue arabe expose son inanité. L’opposition, obstinée de la Chine et de la Russie à ce que le traitement appliqué à la Libye soit réitéré en Syrie, a mis fin à la période qatarie inaugurée avec l’insurrection libyenne portée à bout de bras par l’Otan.
    Le Qatar et l’Arabie Saoudite ne s’y sont imposés qu’une présence symbolique, prenant acte que leur option pour l’armement de l’opposition syrienne n’aurait pas les faveurs de la réunion de Bagdad. La Ligue arabe est, une nouvelle fois, apparue pour ce qu’elle est : un artefact géopolitique à géométrie variable. Et les rapports de force qui s’y expriment sont le reflet des rapports de forces internationaux dans lesquels les États arabes n’interviennent que comme appendices stratégiques, jamais comme leviers géopolitiques.
    La configuration actuelle de la ligue est déterminée par le fait que le monde dit arabe est confronté à la question de son évolution démocratique. Si, objectivement, cette question se pose avec la même pertinence à l’ensemble des États de l’organisation, excepté la Tunisie qui semble en passe de faire le saut démocratique de non-retour et les cas spécifiques de la Palestine et du Liban. Mais subjectivement, les régimes arabes ne se conçoivent pas comme logés à la même enseigne en termes d’âge politique. Il y a ceux qui s’imaginent comme ayant subi la vague du “printemps” et ceux qui la redoutent encore. À côté de cette catégorisation bipolaire, il y a tous ces sultanats et émirats du Golfe qui se croient hors de portée de l’interpellation démocratique parce que l’argent leur permet d’ériger des sociétés féodales où la servitude n’accable que des immigrés et parce que les puissances détentrices de la référence démocratique s’accommodent parfaitement de ce système caractérisé par la stabilité dynastique. Au demeurant, il n’y a plus de quorum citoyen pour craindre ce qui ressemblerait à quelque mouvement populaire. Ces États-bases de vie, convaincus de n’avoir jamais à recourir à la répression massive, faute de masses, se considèrent, dans un contexte de révolte-répression, comme alliés du changement démocratique. Et font la leçon des droits de l’Homme à leurs “frères” dictateurs, eux n’étant que despotes… éclairés aux torchères.
    Ils ont besoin de l’Amérique comme l’Amérique a besoin d’eux. Ils jouent donc pour le compte de l’humanisme occidental, et à moindre frais, les ambassadeurs de volonté démocratique en “araberie”.
    Les autres, ceux qui sont dans l’inquiétude de soubresauts “printaniers”, font le dos rond quand la Russie et la Chine consentent à se dissoudre dans “la communauté internationale” ou se lèvent quand celles-ci décident de dresser leur propre camp. Cela donne le sommet de Charm El-Cheikh, puis celui de Bagdad, pour ce qui, théoriquement, est le même monde “arabe”.
    Du coup, et au lendemain du sommet irakien, ce sont les “Amis de la Syrie”, alliance ad hoc destinée à dépasser le bocage sino-russe du Conseil de sécurité, qui pallient à l’inexistence organique des “frères” de la Syrie. La solidarité de ces régimes ayant été ébranlée parce que certains iront désormais la puiser dans la volonté populaire, la ligue perd même sa finalité syndicale originelle. Elle revient à une existence strictement virtuelle de notre “araberie”, de sommet en sommet.

  • Indignations sélectives !


    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Législatives du 10 mai prochain. Menasra et le…

    … FIS menacent de se retirer du scrutin !

    Attention, Messieurs et Mesdames ! Il y a indignation et indignation ! Faut pas amalgamer comme dirait la Marine ! Ainsi, sous ces cieux, chez nous, vous trouverez des personnes vachement silencieuses sur la question de la repentance de la France de ses crimes coloniaux. Des gens qui vous expliqueront fort doctement qu’il y a d’autres priorités que d’exiger de la France de demander pardon à l’Algérie. Et, bizarrement, les mêmes personnes, exactement les mêmes sortent brutalement de leur mutisme pour s’offusquer de la tentative de vente aux enchères des instruments de torture employés par Fafa en Algérie. Je trouve ce positionnement bien inconfortable, ma foi. Un contorsionnisme hallucinant. Mais il serait naïf de croire comme je le fais que cette position-là est réellement incommode. Que nenni ! Au fond, ça permet de se dédouaner, tout simplement. De ne pas assumer la mise en accusation directe de la France, et de plutôt tirer des fléchettes aux bouts caoutchoutés sur des reliques, des guillotines et des gégènes rouillées. C’est tellement plus facile de monter au grenier et d’y cogner des machins inanimés. Sûrement plus facile que d’assumer : oui ! La France doit présenter des excuses pour ce qu’elle a commis comme crimes ignobles, inhumains en Algérie. Pourquoi y aurait-il une modularité de la demande en pardon ? Pourquoi devrais-je m’interdire de comparer les rafles du Vél’ d’hiv’ aux enfumades du Dahra ? En vertu de quelle règle d’étalonnage les camps de Drancy auraient-ils été plus invivables que ceux de Paul Cazelles ou de Saint-Leu ? Qui a désigné et intronisé les membres de ce jury de l’ombre qui décrète qu’une victime de l’Holocauste a plus souffert qu’un paysan du Hodna brûlé vif dans une grotte aux issues bouchées par des spahis, commandés par un général de l’armée régulière de France ? Mais laissons-là la France à son travail de mémoire ! Ce qui m’importe tout en m’insupportant au plus haut point aujourd’hui, ce sont ces indignations de confort qui jaillissent à profusion chez moi, ici, en Algérie. Non ! Disent-elles de concert ! C’est inhumain de vendre des reliques de la torture aujourd’hui ! Quel courage, chevaliers ! Le courage peut-il aller jusqu’à exiger publiquement, par écrit, de la France, cette France des visas de longue durée, cette France des bourses d’études octroyées aux chérubins, de demander à cette France-là précisément de dire pardon pour ces ignominies coloniales ? Ici, c’est écrit noir sur blanc. Advienne que pourra ! Alors, chiche ! Plutôt que de faire mumuse avec des objets de musées des horreurs, allons au fond des choses, une fois au moins. Et ne demandons que ce qui a été déjà accordé. Par exemple ces trémolos d’un Chirac se repentant au nom de la France devant le mémorial dédié aux victimes de la Shoah. Ce pardon offert avec des larmes en prime, et dont sont privés aujourd’hui encore les descendants de ce paysan de la steppe algérienne sorti de sous sa tente, les bras sur la tête, l’air hagard, et assassiné froidement par un parachutiste de l’armée française. Y a-t-il plus insoutenable que le lent mouvement de son corps s’abattant sur le tissu rugueux de sa kheïma loqueteuse ? Les breloques monstrueuses, déjà fort rouillées, et leur négoce sur e.bay pourront toujours attendre notre deuxième vague d’indignation, n’est-ce pas ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • Voxpopuli :

     S.O.S. JEUNES

    L’Ansej de Dar El-Beïda est critiquée par des jeunes de la ville pour sa bureaucratie et la lourdeur des démarches.
    On lui reproche de ne pas être performante, ni de s’organiser convenablement. Les attestations de non affiliation des futurs promoteurs sont délaissées. C'est inimaginable : pour faire une microentreprise, si tu es accepté, il faut au minimum 2 ans pour te délivrer une attestation d'éligibilité. Après avoir accepté ton dossier, il faut 5 à 7 mois, certains des préposés aux bureaux doivent être affectés n'importe où sauf dans une administration. En résumé, à l'Ansej de Dar El- Beïda, avant d'être promoteur, on t’apprend à haïr ton pays ? A douter de tout le monde, à penser à la corruption, au suicide, etc. STP, aide-nous.
    S. A.

  • Le maître de Béatrice(*) libéré !

    Par Maamar Farah
    Arrêté au Liban via Interpol, l’exportateur canadien Henk Tepper qui nous a empoisonnés avec sa patate pour porcs vient d’être libéré après une grande mobilisation des autorités fédérales et des médias canadiens.
    Il est rentré à Ottawa samedi dernier. Rappelez-vous : cette pomme de terre, importée à la hâte et sans taxes, était pratiquement inconsommable et lorsque vous la glissiez dans de l’huile bouillonnante, elle restait flasque et avait un goût fade ! Henk Tepper ne payera pas pour son délit, ni les importateurs nationaux d’ailleurs. Ils ont gagné des milliards en nous empoisonnant. Et personne ne lavera l’affront de nous avoir fait mastiquer des «frites chewing-gum» made in Halouf : nos grosses patates sont trop occupées à nous faire avaler de très grosses couleuvres ! Et allez savoir si c’est pas des couleuvres pour truies !
    maamarfarah20@yahoo.fr
    (*) : Dans une récente chronique, intitulée «Béatrice la Canadienne», j’ai longuement abordé cette affaire.

  • FLN La crise se complique

    fln,la crise,se complique,drs,éclatement

    La crise qui secoue le Front de libération nationale depuis une semaine se complique de plus en plus. Davantage, avec la réaction de Abdelaziz Belkhadem via une interview accordée, hier lundi, à nos confrères d’El Khabar . Le SG du FLN refuse tout simplement l’éventualité d’une session extraordinaire du comité central avant les élections du 10 mai prochain.
    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Belkhadem, déterminé et confiant, affirme d’ailleurs qu’il conduira la campagne électorale du parti et qu’il assume entièrement le choix des listes électorales. «S’ils (les contestataires, Ndlr) réussissent à avoir le quorum, je convoquerai une session extraordinaire du comité central, mais les gens doivent savoir que la loi électorale et le ministère de l’Intérieur interdisent la tenue de congrès des partis en période de campagne électorale.» Pour Abdelaziz Belkhadem, il est clair que rien ne se fera avant les élections, s’appuyant en cela sur deux facteurs essentiels : le temps et la réglementation. Les statuts du parti stipulent en effet qu’en l’espèce, deux tiers des membres du comité central peuvent demander au SG de réunir une session extraordinaire du comité central dans les quinze jours. Mais cela reste à l’appréciation du SG. «Et puis, n’oubliez pas que dans les quinze jours, la campagne électorale aura commencé», nous explique l’ancien ministre et membre du bureau politique Abderrahmane Belayat, qui demeure loyal à l’actuel SG. L’homme se dit être d’autant plus à l’aise qu’il n’est pas candidat aux prochaines élections et affirme que «la sagesse recommande de soutenir les listes du parti d’autant plus qu’il est trop tard pour les changer. Et puis, c’est au peuple de se prononcer sur ces mêmes listes lors des élections ». De son côté, un autre membre du bureau politique, en l’occurrence le président de la Commission des affaires étrangères de l’APN, Abdelhamid Si Affif, appelle, lui, tous ses collègues du BP à présenter collectivement leur démission et réclame ouvertement le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem. Ces deux exemples suffisent pour souligner le degré de division qui frappe la direction nationale de l’ex-parti unique. «Nous sommes vraiment dans une situation cocasse et compliquée», commente un autre haut responsable du parti. En fait, le problème est d’ordre politique. Car les dissidents qui ont lancé une pétition contre Belkhadem réclament plus de 200 signatures sur les 351 membres que compte le comité central. En d’autres termes, plus de la moitié de l’instance suprême du parti est contre le SG. Comment pourra-t il faire campagne dans de telles conditions ? «Or, il ne faut pas se faire d’illusion : seul le FLN est en mesure de faire barrage aux islamistes lors des prochaines élections», nous dira un membre influent du parti. Un parti qui ne va certainement pas demeurer en l’état. Autrement dit, «une décision de l’extérieur du parti interviendra sûrement incessamment». Bouteflika, qui s’était déjà démarqué de Belkhadem depuis jeudi, d’abord via un communiqué de la présidence au sujet du colloque de Marseille, puis en chargeant le secrétaire général et membre du comité central, Okbi Hebba, de transmettre un message clair aux membres du BP leur signifiant que «le président ne s’est à aucun moment impliqué dans la confection des listes de candidatures», a récidivé hier lundi. Pour l’audience qu’il accordait au ministre de l’Intérieur saoudien, il convoquait Bensalah, Ouyahia, Ould Kablia mais pas Belkhadem, comme le veut un protocole immuable de la présidence ! Une autre démarcation qui ne souffre aucune ambiguïté lorsqu’on rappelle qu’à ce niveau, rien n’est fait innocemment. Hier lundi toujours, et en fin d’après-midi, les initiateurs de la pétition anti- Belkhadem étaient en conclave au siège du parti à Hydra. Ceci, tandis que Belkhadem a convoqué, lui, une réunion de l’ensemble des mouhafedh et des têtes de liste du FLN pour jeudi prochain, «en vue de préparer la prochaine campagne électorale», nous confie-ton dans son entourage.
    K. A.

  • Le SNPSSP reporte sa grève illimitée à une date non déterminée

    Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) a décidé de reporter à une date non déterminée sa grève illimitée qui était prévue à partir du 1er avril, a annoncé ce dimanche son président, Mohamed Yousfi. « Après avoir pris acte de la décision de justice relative à la grève, le conseil national du SNPSSP a décidé de reporter la grève illimitée prévue initialement pour le 1er avril », a déclaré M. Yousfi lors d’une conférence de presse animée au siège du syndicat à Alger. La justice a déclaré cette grève illégale. Les membres du Conseil national du SNPSSP ont dénoncé un recours « abusif » de la tutelle à la justice pour arrêter la grève « légale ». Ils ont décidé également, lors de leur réunion tenue vendredi, d’organiser le 15 avril prochain des sit‑in et des rassemblements pour demander la satisfaction des revendications des praticiens spécialistes, a‑t‑il ajouté.

    Le président du SNPSSP a dénoncé, en outre, le recours du ministère de la Santé à la menace de procéder à des retenues sur salaire à l’encontre des médecins grévistes pour les « démobiliser ». Le ministre de la Santé, Djamel Ould  bbès, avait indiqué récemment qu’instruction avait été donnée de procéder à des « ponctions sur les salaires » des praticiens spécialistes qui entreraient en grève. Pour le ministre de la Santé, la grève qui était prévue le 1er avril était « illégale » puisque la tutelle « a répondu à toutes les revendications légitimes » du SNPSSP. « S’il y a des considérations autres, je ne rentre pas dans ce jeu », avait affirmé M. Ould Abbès, rappelant les augmentations de salaires des différents corps du secteur de la santé, y compris ceux des praticiens spécialistes de l santé publique, avec effet rétroactif.
    Dans sa plate‑forme de revendications, déposée depuis juin 2010, le SNPSSP exige notamment l’amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d’imposition (IRG) des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo‑universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de la santé publique (35 %), ainsi que la révision du régime indemnitaire. Le ministre de la Santé a affirmé « qu’il ne pouvait pas toucher au statut parce que cela provoquerait un effet domino sur les autres corps de la Fonction publique ». Il a également critiqué la demande du syndicat d’aligner les praticiens de la santé publique et les spécialistes hospitalo‑universitaires en matière de d’imposition. Au cours du mois de mars, le SNPSSP avait appelé à deux grèves de trois jours chacune.
  • no moment

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  • La Nouvelle chaîne Al Magharibia TV (13 ° E-7 ° W)

     
     
    La Nouvelle chaîne Al Magharibia TV (13 ° E-7 ° W)

    Al Magharibia TV

    ATLANTIC BIRD AB 7 (Nilesat) Frequency: 11393 Vertical       

    Transponder: 10 Symbol rate: 27000 FEC: ¾

    HOTBIRD: Frequency: 11642 Horizontal

    Transponder: 157 Symbol rate: 27500 FEC: ¾

    Une nouvelle chaîne de télévision maghrébine, lancée par un groupe de journalistes et d'hommes d'affaires, vient de voir le jour à Londres, au Royaume-Uni. Dénommée Al Magharibia TV, elle diffusera ses programmes à partir de demain, vendredi 16 décembre 2011. Son objectif affiché : combler le vide en matière d'informations télévisées dans certains pays de la région, principalement en Algérie, selon ses responsables.

    « Il s'agit d'une vieille idée. Le problème qui se posait était liée au financement. Il a été solutionné grâce à l'implication de certains hommes d'affaires », indique Salim Salhi, responsable de la chaîne et l'un de ses fondateurs, joint ce jeudi 15 décembre par téléphone. Au menu : des émissions, des débats et des programmes d'information. Al Magharibia TV « remettra » sous le feu des projecteurs d'importantes questions politiques, sociales et économiques.

    « Al Magharibia TV travaillera à combler le manque existant dans la région et surtout en Algérie en matière d'informations télévisées. Elle n'hésitera donc pas à couvrir, par exemple, les manifestations des chômeurs à Ouargla ou à Hassi Messaoud », assure Salim Salhi. Ancien journaliste et éditeur algérien, M. Salhi affirme que cette chaîne travaillera pour garantir le droit des citoyens d'accéder à une information crédible. « On a l'ambition d'en faire une chaîne professionnelle respectant l'éthique et permettant aux uns et aux autre d'exprimer leur point de vue », dit-il.

    Selon lui, 50 à 60 % des programmes proposées seront consacrés à l'Algérie. La tâche est ardue dans un pays où le champ audiovisuel demeure verrouillé malgré les promesses faites par le président de la République. Mais M. Salhi semble déterminé à relever le défi. « On attend. On est actuellement en contact avec les autorités algériennes. Nous adresserons, demain, un courrier officiel au ministère de la communication, Nacer Mehal », précise-t-il en réponse à une question sur les autorisations relatives aux tournages en Algérie. Confiant, il souligne, aussi, qu'il y a toujours des moyens permettant de couvrir les événements même dans le cas où l'autorisation ne serait pas délivrée.

    Le financement ne vient pas du Qatar et le fils d'Abassi Madani est l'un des fondateurs

    Avant même son lancement officiel, la chaîne suscite déjà quelques interrogations à Alger. Le financement qatari d'Al Magharabia TV et l'implication du numéro un de l'ex-Front islamique du salut (FIS) dans sa création sont parmi les plus importantes. « Je démens formellement cette information. Le financement ne vient ni du Qatar ni d'un autre pays. Beaucoup m'ont posé cette question », insiste M. Salhi. Il ajoute qu’Al Magharabia TV est conçue par une petite équipe de trente personnes. Elle est le fruit d'une rencontre entre journalistes et hommes d'affaires, tient-il à rappeler.

    Sur l'implication d’Abassi Madani dans la création de cette TV, Salim Salhi explique qu'il s'agit plutôt de son fils, Oussama. « C'est un homme d'affaires qui fait partie des membres fondateurs », note-t-il. Et de poursuivre : « être le fils d’Abassi Madani n'empêche pas de participer à la création d'une chaîne de télévision ». Interrogé quant à l'impact de la présence du fils d’Abassi Madani au sein de l’équipe d’Al Magharabia TV sur la ligne éditoriale de la chaîne, notre interlocuteur affirme qu'Al Magharibia TV sera ouverte à toutes les tendances politiques et qu'elle sera totalement indépendante. Quoi qu'il en soit, les téléspectateurs maghrébins pourront se faire leur propre idée sur ce nouveau média à partir de demain. Il diffusera ses programmes à travers Nilesat et Hotbird.
     
    Pour regarder Al Magharibia TV

    ATLANTIC BIRD AB 7 (Nilesat) Frequency: 11393 Vertical       

    Transponder: 10 Symbol rate: 27000 FEC: ¾

    HOTBIRD: Frequency: 11642 Horizontal

    Transponder: 157 Symbol rate: 27500 FEC: ¾

  • Drôle de prêcheur courageux et drôle de télévision «indépendante» !

    Par Maamar Farah
    Al Qaradaoui, ce prêcheur qui enflammait les peuples avec ses appels répétés à la guerre contre les «dictateurs» arabes, n’a pourtant rien d’un démocrate.
    C’est un extrémiste religieux récupéré par le Qatar qui lui a donné la possibilité de prêcher à travers la tribune la plus écoutée du monde arabe : Al Jazeera. Habitué à dénoncer tous les régimes arabes sauf celui du Qatar et des autres Etats du Conseil du Golfe, on l’a vu aussi caresser dans le sens du poil les Français qui ont joué un rôle important dans l’installation des extrémistes religieux en Libye. Mais, la France vient de lui refuser l’entrée. Curieusement, le cheikh à la langue pendue n’a pas retrouvé sa verve pour dénoncer ce refus humiliant. Le Qatar est l’ami de la France qu’il fournit en pétrodollars ; en retour, il n’est pas inquiété pour les droits de l’Homme, la démocratie, la liberté de la presse, le droit syndical, tous inexistants chez lui. Voilà le véritable marché qui montre que ni les valeurs de la religion, ni les principes de la liberté de la presse ne tiennent quand parle le dollar. Et ces roitelets, prêts à se coucher devant leurs maîtres occidentaux, resteront encore longtemps à l’abri des critiques des fameux défenseurs de la «démocratie» !
    maamarfarah20@yahoo.fr

  • no moment


    Dilem du 31  Mars 2012

  • no moment

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  • Conseil constitutionnel

     

    Le choix de Belaïz suscite des interrogations


     


    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a pris, ce jour, un décret présidentiel portant nomination de Tayeb Belaïz en qualité de président du Conseil constitutionnel, conformément à l’article 164 de la Constitution, en remplacement de Boualem Bessaïh», souligne ce communiqué repris par l’APS.
    Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, a nommé, jeudi, son ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, à la tête du Conseil constitutionnel. L’annonce officielle a été faite le même jour par le biais d’un communiqué laconique de la présidence de la République.

     

    Cette nomination pour le moins inattendue suscite moult interrogations d’abord par son timing. Elle intervient à un mois et demi des élections législatives prévues pour le 10 mai prochain. Il faut donc «remettre» rapidement dans la légalité constitutionnelle ce Conseil, qui aura la lourde charge de valider les résultats de ces élections aux enjeux dépassant ceux de la composante de la future Assemblée populaire nationale. Le mandat de Boualem Bessaïh ayant expiré en septembre 2011, le chef de l’Etat, qui avait toute latitude de procéder à la nomination de son remplaçant depuis cette date-là, a préféré attendre le plus longtemps possible pour s’acquitter de ce devoir constitutionnel. Le contrôle du Conseil constitutionnel est important du fait qu’il valide les résultats des élections. Une tâche que M. Bessaïh aurait accomplie, du haut de ses 82 ans, sans encombre n’était cet écueil du nombre de mandats limités à un seul non renouvelable.

    Le reconduire à ce poste était donc juridiquement impossible. Le chef de l’Etat avait suffisamment de temps pour choisir entre juristes et autres personnalités à la compétence connue et reconnue. Mais il lui fallait quelqu’un de confiance, un homme de main qui ne risque pas de lui tourner le dos. Tayeb Belaïz semble, en effet, remplir ce critère. Très proche du Président et parent de l’ancien président Ahmed Ben Bella, cet enfant de Maghnia (Tlemcen) doit son accession au gouvernement à un seul homme : Abdelaziz Bouteflika. Un cheminement logique de sa totale allégeance au chef de l’Etat. Licencié en droit, M. Belaïz a exercé en tant que magistrat pendant près de 25 ans, présidant notamment la cour d’Oran et celle de Bel Abbès.

    Sans éclats. La chance lui a souri dès l’arrivée de Bouteflika, en 1999. La même année, ce magistrat peu connu s’est retrouvé membre de la Commission nationale de la réforme de la justice, mise en place par le président Bouteflika. Une commission qui réunissait des experts, des cadres supérieurs de l’Etat, des magistrats et des universitaires. En 2002, il opère une ascension fulgurante, devenant ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale avant de remplacer, en 2003, Ahmed Ouyahia au poste de ministre de la Justice et garde des Sceaux. Un poste qu’il occupe toujours aujourd’hui, malgré sa nomination à la tête du Conseil constitutionnel. Un cumul de fonctions contraire aux dispositions constitutionnelles. L’article 162 le souligne à juste titre.

    Cet article précise que les institutions et organes de contrôle sont chargés de vérifier non seulement la conformité de l’action législative, mais aussi exécutive avec la Constitution et de vérifier les conditions d’utilisation et de gestion des moyens matériels et des fonds publics. Et la nomination de M. Belaïz comme président du Conseil constitutionnel n’a pas été accompagnée, du moins pour le moment, d’un décret présidentiel de fin de fonction en tant que ministre. Une nomination qui semble ainsi non conforme à la Constitution, comme d’ailleurs le maintien de Bessaïh à son poste malgré l’expiration de son mandat. Des «détails» qui n’intéressent pas le chef de l’Etat,  visiblement préoccupé par l’«avenir», lui qui regarde déjà plus loin… que 2014.  
     

    Mokrane Ait Ouarabi
  • Le CNAPEST appelle à une grève illimitée à partir du 10 avril

    Education :

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    le 30.03.12 | 14h35 1 réaction

    Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) appelle à une grève illimitée à partir du 10 avril dans le secteur de l’Education nationale.

    Le troisième trimestre de cette année scolaire s’annonce de plus en plus court. En effet, plusieurs syndicats du secteur de l’Education nationale compte renouer avec la protestation. C’est le cas du Cnapest qui, dans un communiqué qu’il a rendu public aujourd’hui vendredi, appelle à une grève illimitée à compter du 10 avril, soit dit jours après la reprise des cours prévue après demain, dimanche.  Cette décision a été prise suite à la réunion du conseil national du syndicat tenue le 28 et 29 du mois en cours et qui a pris en compte les rapports faits par 40 wilayas.  

    Le Cnapest qui reconnaît le soutien de la tutelle aux enseignants dit appréhender l’aboutissement du dossier sur le statut particulier d’autant plus que le syndicat ne prend pas part aux négociations finales, lesquelles sont confiées à une commission mixte spécialisée. Le ministère de l’Education nationale s’était, en effet, concerté avec plusieurs syndicats du secteur autour de cette question via une série de réunion de travail.  Le sort de ce texte tant attendu par les travailleurs du secteur est tributaire de l’appréciation du gouvernement qui a reçu la mouture il y a quelques jours.

    A travers cette action de protestation le Cnapest demande, entre autres, la signature du statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation nationale tel qu'établit avec les partenaires sociaux, la révision de la prime de région et la prime du sud conformément au nouveau régime indemnitaire ainsi que  la finalisation du travail des commissions mixtes concernant la médecine du travail.
     
    Il est à rappeler que  le Conseil des lycées d’Algérie (Cla) a lui aussi menacé de recourir à la grève au cours de ce troisième trimestre.  Ce syndicat, non encore agrée et par ricochet exclu des négociations avec la tutelle, dénonce pour sa part la précarité du système éducatif.
     

    Mina Adel
  • frontière passoire à l'ouest d'algerie la douane ferme les oreilles!!!!

     

    Trafic de drogue à l’ouest du pays : des barons, maîtres d’une frontière passoire

     

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    zoom | © D. R.

     

     

     

     

    Près de 15 tonnes de résine de cannabis d’une qualité supérieure ont été saisies en moins de trois mois dans l’extrême ouest du pays par les services de la gendarmerie nationale, la douane et les éléments de la police de lutte contre les stupéfiants de Tlemcen. Jamais, dans cette région d’Algérie, une telle quantité n’a été saisie en si peu de temps. Comment peut-on expliquer cette frénésie inhabituelle des narcotrafiquants en cette période de l’année ?

     

    La wilaya de Tlemcen est-elle devenue la plaque tournante du trafic de drogue intermaghrébin ? Revenons un peu en arrière, d’abord, pour quantifier la gravité de ce phénomène à l’échelle nationale. Pour l’exemple, en 2008, plus de 38 tonnes de drogue ont été saisies en Algérie contre 4 tonnes en 2007. L’année qui avait suivi, selon les estimations de responsables sécuritaires, le chiffre avait augmenté pour atteindre 60 tonnes. Avec, cependant, cette précision de taille «les quantités qui pénètrent sur le marché algérien sont beaucoup plus importantes. Celles qui dorment dans des caches, attendant la période du convoyage, peuvent représenter plus de dix fois la quantité». Effarant !

    Les barons informés par leurs relais

    De tous les temps, les narcotrafiquants se partageaient le territoire pour faire passer leur came du sol chérifien (Maroc oriental) vers l’Algérie : Adrar, Béchar et Tlemcen avaient ce sinistre esprit de concurrence. Qu’est-ce qui a donc fait que les boussoles soient orientées vers la wilaya de Tlemcen, précisément du côté du tracé de Béni Boussaïd (Roubane), Bab El Assa (Boukanoun) et Akid Lotfi (Maghnia) ? Des langues, au fait de ce trafic, essaient de se délier. «Les autorités ont resserré l’étau sur nos frontières du sud pour des raisons qu’on pourrait expliquer par la lutte contre les terroristes d’Al Qaïda, d’où le recours des trafiquants à la ligne Morice (Béni Boussaïd, Maghnia, Bab El Assa) dans la wilaya de Tlemcen.

    Et pour ceux qui connaissent le mode de leur fonctionnement, les barons algériens disséminés un peu partout, ayant leur relais sur la bande frontalière et leur prolongement avec les caïds de l’autre côté de la barrière, notamment à Oujda, Nador et Fès pour ne citer que ces provinces du Royaume, ne fléchissent pas. Ils sont très bien informés sur tout, notamment sur le mode opératoire des services de sécurité. Ils ont toujours une longueur d’avance sur ceux qui les traquent, à la faveur de leurs privilèges qu’ils ont dans les entrailles même de ceux qui sont payés pour lutter contre ce trafic».

    Pour peu qu’on paye le prix…

    Mais alors, comment expliquer ces saisies importantes dans des intervalles réduits et pratiquement dans un même espace, le même point de passage, dirions-nous ? «Moi, je change la formule de la question : le 1er janvier 2012, les gendarmes ont saisi près de 5 tonnes de kifs, cinq jours plus tard, la brigade des stups en a fait presque autant avec plus de 3 tonnes. Il y a une quinzaine de jours, les différents services de sécurité ont mis la main, coup sur coup, sur près de 10 tonnes de kif… Est-ce une coïncidence ou, comme le ils disent - et je reprends la formule des différents services de sécurité - le fruit de plusieurs semaines de renseignement et de filature?» Notre interlocuteur, sceptique quant à ce succès qu’il qualifie d’inopiné des services de sécurité, affirme : «Il ne faut pas oublier, d’abord, que toutes ces quantités de stupéfiants sont saisies loin des tracés frontaliers; des quantités transportées à bord de semi-remorques et de véhicules immatriculés au Maroc. C’est à croire que ce transport entre le Maroc et l’Algérie se fait sur une autoroute officielle ?!»

    L’insinuation est flagrante. «Nous savons tous qu’il existe plus d’une vingtaine de postes avancés, des rondes des différents services de sécurité sur la bande frontalière. Mais quand on voit qu’on peut traverser la frontière en payant 2 000 DA, sans être fouillé, il y a de quoi se poser la question. Si on peut faire passer des spiritueux, des agrumes et autres, on peut faire passer la drogue, à dos d’âne ou dans des véhicules, c’est pareil, puisqu’on a le feu vert; pour peu qu’on paye le prix !» Sur la route de l’unité, comme on l’appelle ici, il se passe des choses bizarres….                              

     

    Chahredine Berriah
  • Législatives : le FFS dénonce les interrogatoires policiers des candidats

     

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    Les candidats aux prochaines élections législatives font l'objet d’interrogatoires policiers selon le FFS qui  soupçonne des manœuvres d’intimidation et de pression.

    Dans un communiqué qu’il a rendu public le Front des Forces Socialistes (FFS) a dénoncé « les convocations, pour interrogatoires dans les locaux des services de sécurité, des candidats portés sur les listes aux prochaines élections législatives ».

    Le premier secrétaire du parti a expliqué dans le communiqué qu’il a signé que ces enquêtes présentées comme étant administratives s’apparentent, dans la réalité, à des enquêtes de police politique. Elles peuvent même être considérées, a-t-il précisé, comme « des entreprises de pression, voire d’intimidation ».

    « Mener une enquête administrative sur réquisition des services de la wilaya qui, par ailleurs disposent de tous les documents exigés par la loi, nécessite-t-il la convocation des candidats pour interrogatoires ? », s’interroge le plus vieux parti d’opposition qui dit craindre « que ces procédés n’entraînent une détérioration du climat, déjà lourd, dans lequel se prépare le prochain scrutin », peut on lire dans le même document.
     

    Mina Adel
  • chacun son pays,sarko sera enterre' en hongrie !!!!

    Mohamed Merah finalement enterré à Toulouse


    Mohamed Merah a été mis en terre jeudi en début de soirée au cours d'une cérémonie en tout petit comité dans le carré musulman du cimetière de Cornebarrieu, dans la banlieue de Toulouse, a rapporté l'AFP, malgré l'oppositin exrimé par le maire de la ville.

     

    Une fois le corps déposé dans la fosse creusée au cours de l'après-midi, la quinzaine de participants, uniquement des hommes, jeunes pour la plupart, ont commencé à le recouvrir de terre. Auparavant, ils avaient prié ensemble, ont constaté les journalistes tenus en dehors du cimetière placé sous la surveillance des gendarmes et d'un hélicoptère selon l'AFP

     

    Les autorités algériennes avait refusé jeudi matin de donner l'autorisation pour l'enterrement de Mohamed Merah à Médéa. C'est ce qu'a annoncé Abdallah Zekri, représentant du recteur de la Grande mosquée de Paris.

    Mohamed Merah devait être enterré jeudi après-midi dans le carré musulman du cimetière de Cornebarrieu, près de Toulouse, mais au dernier moment, la mairie de Toulouse a annoncé le report de 24 heures des obsèques et demandé à ce qu'il soit enterré ailleurs.

    "Suite au refus de l'Algérie à la dernière minute d'accepter le corps de Mohamed Merah, (le maire) Pierre Cohen estime que son inhumation sur le territoire de la ville de Toulouse n'est pas opportune. Il a donc demandé au préfet de Région de différer l'inhumation de 24 heures et interpelle l'Etat à ce sujet", a dit la mairie.

    De son coté, le président français est intervenu pour demander l'arret de la polémique sur l'inhumation de Mohamed Merah. "Il était Français, qu'il soit enterré et qu'on ne fasse pas de polémique avec ça", a déclaré Nicolas Sarkozy, interrogé par la chaîne d'information en continu BFM TV en marge d'un déplacement de campagne dans le sud-est de la France, rapporte l'AFP.

    Elwatan.com
  • Ils ont qualifié Belkhadem de “menteur”

     

    Les jeunes militants du FLN dénoncent “la liste de la honte” à Constantine

    Par : Driss B.

    Certains militants n’ont pas hésité à qualifier le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem de “menteur qui favorise “la chekara” au détriment de la jeunesse et du militantisme sincère”.

    La liste définitive des candidats FLN du bureau de Constantine a été “discrètement” dévoilée hier matin après une attente qui a trop duré, une liste de 12 noms qui sera très vite contestée par des militants farouchement opposés à sa validité. Les noms d’Abderahmane Bousbaâ et Habiba Behloul, respectivement 1er et 2e sur la liste, sont particulièrement visés et critiqués, le premier considéré comme “inéligible et impopulaire”, la seconde du fait qu’elle se présente pour un deuxième mandat. 
    Alertés dès le début de la matinée de la publication de ladite liste, certains postulants, notamment des jeunes, n’ont pas tardé à dénoncer ce qu’ils appellent “hogra” ou “liste de la honte”.  Pis encore, certains n’ont pas hésité à qualifier le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem de “menteur qui favorise la ‘chekara’ au détriment de la jeunesse et du militantisme sincère”. Le plus jeune de la liste a 42 ans, alors que le SG avait répété sans cesse depuis trois mois que les jeunes seront largement représentés. “Tout cela signifie qu’il veut préparer sa campagne présidentielle de 2014”, nous affirme un jeune postulant à la députation. Comme lui, d’autres jeunes militants malheureux affichent ouvertement leur désillusion, mais ne comptent pas pour autant baisser les bras. Ils ont d’ailleurs tenté d’organiser, hier à 14 h, un sit-in devant la mouhafadha, sise au Koudiat, mais qui a été reporté le temps de rassembler les militants et décider de mener une action commune. 
    Ils songent par contre à rédiger un communiqué qui sera adressé au président de la République, au secrétaire général Belkhadem, au bureau national ainsi qu’à la presse. Outre le refus de cautionner la tête de liste et son dauphin, les mécontents s’interrogent sur la présence de businessmen au détriment des vrais militants. “Nous ne comprenons pas pourquoi Habachi qui est un mouhafidh et un honnête homme est mis en quatrième position, normalement c’est lui qui est  tête de liste. Au lieu de ça, ils ont préféré deux entrepreneurs dont l’un est à la troisième place. 
    Nous sommes désespérés, cette liste est la seule en Algérie où les femmes ne sont pas représentées comme il se doit, outre  la présence d’une députée, ils ont bouclé cette liste par trois femmes, c’est un scandale”, conclut notre interlocuteur. 
    Notons qu’hier les bureaux de la mouhafadha étaient fermés toute la journée.

  • interpellé par des policiers mardi dernier Le jeune de Saoula est décédé

     


    El Watan le 29.03.12

    Le jeune homme de Saoula, admis à l’hôpital Lamine Debaghine de Bab El Oued (Alger) après avoir été interpellé par des policiers, est décédé dans la matinée d’hier.

    Dans le quartier, qui a connu deux jours d’émeute suite à l’interpellation musclée de Toubal Saïd, 32 ans, c’est la consternation. Tout le monde s’interroge sur les circonstances exactes de la mort de ce jeune du quartier de Saoula et sur la réaction jugée «démesurée» des policiers qui l’auraient brutalisé.

    L’incident remonte au 19 mars, lorsque des policiers ont voulu interpeller, sur la route de Draria, Toubal Saïd. «Des policiers en civil ont interpellé Saïd qui s’apprêtait à prendre le bus pour rentrer chez lui. Croyant avoir affaire à des agresseurs, nombreux sur cette route, il s’est enfui. Selon la police, qui l’a poursuivi, le défunt se serait cogné la tête en tombant par terre. Mais le médecin a expliqué aux parents de la victime qu’il avait reçu un coup de crosse à la tête. Le pire, c’est que la BMPJ du quartier, appelée en renfort, a emmené le jeune au commissariat où il aurait été laissé pour mort sur un banc.

    La police a fini par le faire transporter chez lui. Ses parents qui croyaient, dans un premier temps, qu’il dormait, l’ont transporté à l’hôpital Maillot (Lamine Debaghine, ndlr) de Bab El Oued, où est il tombé dans le coma après une opération qui a duré sept heures», raconte Nabil, voisin de la victime. Et de faire part du chagrin immense d’une famille appréciée par l’entourage. Selon les voisins, Saïd était un jeune «sans histoire et ne méritait pas une telle fin». «Saïd n’avait pas d’antécédents. Il aidait son frère dans leur magasin d’alimentation générale, au centre-ville de Saoula. Il était gai et tout le monde, dans le quartier, l’appréciait. Il avait même une licence de football et participait régulièrement à des tournois, comme ces derniers jours», révèlent des voisins.

    Des incidents ont éclaté entre policiers et jeunes des quartiers de la commune. La DGSN assure que l’affaire suit son cours. «L’enquête est en cours. Le médecin légiste est mis à contribution pour connaître les circonstances exactes de la mort de Saïd Toubal. Nous continuons d’affirmer que le jeune homme qui s’est enfui à la vue de la ronde est tombé d’un talus. Il n’a jamais été malmené par nos éléments. C’est au lendemain de l’interpellation qu’il a eu un malaise», assure le chef de la sûreté de wilaya d’Alger par intérim, M. Berrached.

    Nadir Iddir

  • PRÈS DE 200 000 MORTS ET ON VEUT REMETTRE ÇA !

    voxpopuli :source le soir dz
    Comme si de rien n'était…

    La question est identique à celle qui était posée en 1992. Et je ne me laisserai pas impressionner par le baratin habituel des bien-pensants à la mords-moi-l’œil. Près de 200 000 morts et on veut remettre ça.
    Comme si de rien n'était. A l’époque, Chadli le démocrate mitterrandien bien connu était prêt à composer avec les islamistes, c’est-à-dire avec l’Arabie saoudite et l’Empire qui la manipule dans les coulisses. Pour peu que l’essentiel de ses intérêts fût préservé. Aujourd’hui, dans les allées du pouvoir, les Chadli sont légion. Le libéralisme et la démocratie à la Boutef ont apporté suffisamment de garanties à ceux qui ont accumulé des fortunes sur le dos du pays et donc susceptibles de gêner le processus, ne soient plus inquiétés. Désormais, l’armée se dit neutre. Elle ne fait plus de politique. Ses généraux paradent (discrètement) sous la bannière de l’OTAN. Une démocratie pour simples d'esprit. Maintenant l’étape suivante est de réaliser chez nous une démocratie telle qu’on l’observe en Arabie saoudite ou au Qatar. Comme on le sait, la quintessence de la civilité, de la liberté et du progrès. Ou bien même telles que les armadas occidentales l'ont réalisée en Irak, en Afghanistan ou en Libye, après avoir débarrassé ces pays de leurs «horribles dictateurs». Les Occidentaux, et leurs domestiques libéraux locaux, versent des larmes de crocodile à Toulouse contre le «terrorisme islamiste » mais applaudissent cyniquement à l’instauration d’un islam si conforme à leurs vœux et à leurs intérêts, dans les royaumes et les émirats où l’on en reviendrait presque aux caricatures picturales des orientalistes (Delacroix, Chassériau, Ingres…) : harem et danse du ventre. «Pas assez cher, mon fils», mettait-on dans la bouche d’un abruti enturbanné jusqu’aux oreilles, les poches pleines et le reste laissé en friche… Bien sûr, cela fera ch… certains gardiens de chameaux qui rêvent d’un empire musulman, dont ils auraient le contrôle. Mais cela n’a aucune importance. La Ve et la VIe flottes sont là pour calmer les ardeurs des gandouras flottantes et faire passer des courants d’air apaisants dans leurs cervelles passablement aérées. Ces canailles professionnelles effaceraient les supplétifs à la Ben Laden tentés de vivre leurs délires et de prendre leur rôle au sérieux. Exemple : le Qatar ayant apporté ses sous pour renflouer équipes de foot et entreprises européennes en perdition, s’imaginait dans la peau d’une puissance financière influente. Certains ont même parlé d’un Qatar qui se payait la France (cf. le naïf «Le Qatar rachète la France», Le Quotidien d’Oran, mercredi 21 mars 2012). A la suite de quoi l’émir de ce micro-empire se croyait autorisé de faire venir en France Youssef Al-Qaradaoui (Qatari d'origine égyptienne, titulaire d'un passeport diplomatique), une machine à décerveler qui pollue tout le monde musulman, sans doute pour prendre en charge des banlieues abandonnées de tous et l’utiliser comme levier. Des capitaux, dit-on, s'investissent dans ces no man's land où poussent la misère et le ressentiment. Sarkozy a très rapidement compris qu’il fallait remettre le prince de pacotille à sa place : «J'ai indiqué à l'émir du Qatar lui-même que ce monsieur n'était pas le bienvenu sur le territoire de la République française.» Traduit en langage sarkozien ordinaire : «Qu’il s’occupe donc de ces masses arabes ignares pour les dissuader de nous emm… et ne s’imagine pas que nous serions assez c… pour le laisser utiliser nos bantoustans contre nous un jour. Des stratèges algériens en chambre avaient naguère songé eux aussi à transformer leurs immigrés en cinquième colonne en les abandonnant à eux-mêmes. C’est nous qui les utiliserons (et cela a déjà commencé) contre eux… On a fait ce qu’il fallait en sorte que depuis Chadli, il ne reste plus grand monde d’intelligent à la tête de ce pays. Quelle meilleure revanche sur l’histoire… ?» Entre-temps, notre pays déjà passablement abîmé, ses richesses pillées et sa souveraineté profondément dégradée, croule sous le poids de la forfaiture. Faudra-t-il encore plus de sang et de larmes ? Notre pays n’a t-il pas assez payé pour sa dignité et pour sa sécurité ? Des réseaux subversifs puissants travaillent nos campagnes et nos faubourgs, profitant de la crédulité de nos jeunes, devant une corruption en marche rapide de notre société, pour nous renvoyer à une spiritualité médiévale et à une subordination incompatible avec notre histoire et notre culture nationales. Il n’est pas encore trop tard pour remettre de l’ordre dans ce f… Les hommes debout sont encore là !
    Djeha

  • BRUXELLES S’INTÉRESSE À L’AGENT MERAH


    L’indic et l’assassin

    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Nul doute que les émotions passées, l’effarante affaire à plusieurs cases Merah remontera à la surface aux niveaux judiciaire, policier, du renseignement et donc politique.Des démissions en cascade ne sont pas du tout à écarter d’un revers de main, selon des indiscrétions bruxelloises. L’une des gorges profondes résidant dans la capitale belgo-européenne me signifie, mise au parfum de mes origines algériennes, comme celles de Merah le tueur au scooter, «le pays des ancêtres des Merah n’a rien à voir avec les scandales à venir, les bombes à retardement en gestation qui apparaîtront dans si peu».
    Selon mon ami qui me veut du bien, qui ne cherche qu’à m’informer, tout le personnel politique du haut niveau français et européen s’attend à des révélations d’ampleur 9,5 sur l’échelle de Richter (cette mesure scientifique agréée calcule les amplitudes des tremblements de terre et compte 10 degrés maximum). Le président Sarkozy essaie, tant bien que mal, de protéger — raison d’Etat oblige — les hautes autorités policières et du renseignement, mais il ne tiendra pas. «Ça sortira», «ça ne peut pas ne pas sortir». «Quoi donc ?» Selon cette gorge profonde, très profonde, dont les propos sont corroborés par d’autres sources, les frères Merah auraient roulé dans la farine la DCRI (Direction du renseignement intérieur). En réalité, Mohamed, le tueur, et Abdelkader, l’idéologue, travaillaient comme indics et, sans doute, émargeaient au service. Les voyages, nombreux, de Mohamed (Jordanie, Irak, Syrie, Liban, Afghanistan, Pakistan, Waziristan, Israël) sont connus et sans doute même pris en charge par la DCRI. Lors de l’encerclement de Mohamed Merah dans sa cité à Toulouse et le siège de son appartement, c’est son agent traitant qui a mené les pourparlers avec lui. Selon des sources DCRI, le «courant passait bien entre les deux hommes». L’indic s’est avéré plus intelligent et plus costaud que ne le pensait son mentor de la police, d’où, sans doute, la précipitation des événements et l’acharnement mis à supprimer un assassin, un serial-killer, oui, c’est vrai, mais aussi un indic parlant, un témoin gênant lors des assises criminelles. Son élimination arrange donc pas mal de monde, reste le cas de son frère Abdelkader. C’est une autre histoire : les patrons de la police et du renseignement traitant cas par cas, selon le principe «à chaque jour suffit sa peine».
    A. M.