Alors que se multiplient et s’aggravent les crises, Sellal paraît de plus en plus impuissant à les affronter et leur apporter les solutions idoines. Le poids des responsabilités devient trop lourd pour ses épaules. S’il manifeste beaucoup d’ardeur et de bonne volonté, cela ne comble pas le double déficit dont il souffre : d’un côté au niveau de ses pouvoirs et de son autorité, de l’autre au plan de sa légitimité.
En faisant de lui un Premier ministre, simple coordinateur du gouvernement, la Constitution actuelle remaniée par Bouteflika en 2009 l’a dépouillé de toute responsabilité face aux députés et devant la nation en matière de programmes politique et économique.
En outre, non élu par le peuple, désigné par le président de la République, révocable à tout instant par ce dernier, il ne dispose d’aucune légitimité populaire, cet attribut bien nécessaire lorsqu’il faut affronter les populations et les acteurs politiques et sociaux. Ce qui explique en large partie que la lancinante question du M’zab ne trouve aucune solution juste et durable, que les foyers de revendications sociales se multiplient et s’aggravent et que face à la chute brutale des prix des hydrocarbures, ne se dessine aucune stratégie cohérente et efficace pour le court et moyen termes.
La cacophonie est la règle, au gré de la compréhension de chaque institution mais surtout des intérêts remis en question par la diminution drastique de la rente. Au plan international, s’il parle au nom du Bouteflika et s’il le représente, Sellal ne rencontre pas toute l’écoute voulue, ses interlocuteurs préférant avoir affaire au président de la République. La gêne est perceptible chez les chefs d’Etat qui le reçoivent, y compris au niveau protocolaire.
Avec l’effacement de Bouteflika depuis près de dix années, la voix de l’Algérie n’est plus audible à l’extérieur et si quelques progrès sont enregistrés ça et là, ils sont davantage à l’actif du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamramra, qui s’investit beaucoup, spécialement dans la gestion des conflits aux frontières du pays.
Sur les grands dossiers de politique nationale, Sellal est carrément aux abonnés absents. Apres s’être beaucoup investi pour le quatrième mandat de Bouteflika, il ne prend plus en charge les retombées de celui-ci, particulièrement la montée en puissance de l’opposition réclamant une présidentielle anticipée, dénonçant le fait que le président de la République n’a plus les capacités de gouverner efficacement alors que la crise interne s’aggrave dangereusement.
C’est le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui s’est chargé de cette besogne de contrer les opposants, un homme totalement discrédité par son passé et son profil d’homme corrompu. Incapable de proposer des sorties de crise, il s’est spécialisé dans l’invective et le dénigrement. Mise dans l’impasse par cette mauvaise gouvernance, l’Algérie inquiète ses interlocuteurs extérieurs. L’Union européenne l’a fait savoir informellement tout récemment. Si de nombreuses délégations étrangères défilent à Alger, c’est tout simplement pour arracher le maximum de contrats et s’octroyer des parts dans les réserves de change nationales placées aux Etats-Unis.
Des réserves qui fondront comme neige au soleil si le statu quo persiste. Force et de constater qu’à l’extérieur comme à l’intérieur du pays, on assiste impuissants, à la montée des périls. L’Algérie est devenue une sorte de bateau ivre, sans capitaine, l’équipage est livré à lui-même, fonçant sur une mer lourdement agitée vers de sombres horizons.
Ali Bahmane
L'échotier le 11.12.14 | 17h20
je crois c'est le mandat de trop trop même allah esstar elblad.les digues mis en place par le pouvoir commencent à la cher.ce n'est pas un événement anodin,le risque que les institutions prennent de l'eau ... la suite
Il sont tous verreux ces ripoux. ils ne savent que casser des étudiants, des enseignants inoffensifs, et j'en passe.Pour une fois qu'ils se retrouvent de vrais délinquants ils abdiquent sous prétexte ... la suite
Ils ont enfin compris qu'il étaient utilisés uniquement pour la sauvegarde des intérêts colossaux de la nomenklatura. Pourtant, il n'y a pas si longtemps encore, ils appliquaient avec motivation et ... la suite
continuer dans cet aveuglement de demander à des enfants du peuple à taper sur d'autres enfants du même peuple? Ce régime continue de croire qu'il a un pouvoir de vie et de mort sur les Algériens et que le ... la suite
Pendant que ces pauvres bougres se défoncent pour assurer la securité au m zab, les grabataires du pouvoir sont au bord de leur piscine ou celles des hilton, a Alger! Que le monistre de l'intérieur et son ... la suite
J'espère ne pas être censuré comme hier. En lisant les articles et les interventions sur ce drame de Ghardaia, qui se joue à huis clos, je remarque que le calvaire des Mozabites est rarement évoqué ... la suite
les postes de responsabilité sont partager bel ma3rifa comme dans tout les disciplines en Algérie.alors c ça le résultat. un état faible et sans rigueurs. n'importe qui peut réunir une dizaine de personnes ... la suite
Cette marche est juste, je la soutiens, comme ceux qui l'ont déja fait, mais Il serait aussi honorable, qu'eux nous soutiennent lors de manifestations, là ou ils n'hésitent en aucun cas de bastonner le ... la suite
Les officiers de l'ANP et des services de sécurité devraient suivre cet exemple et tourner le dos aux crétins qui tiennent le pays.
normalement ces pauvres policiers qui affrontent des ces sauvages comme a ghardaia doivent toucher un double salaire et doivent vivre dans des condition honorable