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algérie - Page 12

  • L'Algérie jette en prison un militant des droits de l'Homme


    Par Le Matin DZ |

    Depuis qu'il avait révélé les charniers de Relizane où un massacre terroriste avait fait plus de 1000 morts en 2001, bilan alors minimisé par les autorités, Mohamed Smaïn, 69 ans, ne cesse de subir des harcèlements judiciaires. Il vient d'être jeté en prison. Dans un communiqué collectif, des ONG appellent à sa libération immédiate

       
       
    L'ampleur de la tragédie des massacres terroristes révélée par Mohamed Smaïn

    Dans un communiqué daté du mercredi 20 juin organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme dénoncent l'arrestation et le placement en détention provisoire du défenseur des droits de l'Homme Mohamed Smaïn. Le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh), la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ainsi que le Réseau euro‑méditerranéen des droits de l’Homme (Remdh) appellent les autorités algériennes à libérer ce militant des droits de l’Homme qui avait révélé l’existence d’un charnier à Relizane.

    Selon le texte, Mohamed Smaïn a été arrêté dans la matinée du 19 juin dernier par des éléments des brigades mobiles de la police judiciaire de la Sûreté de la Wilaya de Relizane, sans mandat d'amener ni mandat d’arrêt. Cette arrestation fait suite au défaut de présentation de M. Smaïn, destinataire de deux convocations du Parquet général de Relizane pour se soumette à une contre‑expertise médicale. Or, d'après M. Smaïn, cité dans le texte, lesdites convocations ne lui ont jamais été transmises. De fait, il purge depuis une peine de prison de deux mois.

    Condamné lors d’un procès en diffamation intenté contre lui par Mohamed Fergane, ancien maire de Relizane et responsable d’un groupe de légitime défense, durant les années quatre‑vingt‑dix, et par huit autres ex‑patriotes, Mohamed Smaïn avait fait éclater en 2001 le scandale de l’exhumation d’un charnier – qu’il avait découvert – par la gendarmerie et le groupe de patriotes à Fergane et son déplacement vers un lieu inconnu. En octobre 2011, la Cour suprême a confirmé la condamnation de M. Smaïn à deux mois de prison ferme, 50 000 DA d’amende et 10 000 DA de dédommagement en faveur de chacun des plaignants. Une demande de surseoir à l’exécution de la peine de prison, faisant suite à une demande de grâce auprès du ministère de la Justice introduite par Mohamed Smaïn pour raisons de santé – il est atteint d’une maladie grave, selon les ONG – en vertu de l'article 16, paragraphe 8 du Code portant organisation de l'administration pénitentiaire, restait en cours d'examen.

    "Le harcèlement dont est victime Mohamed Smaïn est symptomatique du climat d’impunité qui prévaut en Algérie. Les activités de Mohamed Smaïn à Oran et Relizane en faveur des familles de disparus et son action pour que la vérité soit faite sur les violations perpétrées en Algérie, particulièrement pendant le conflit civil qui a ravagé le pays dans les années 1990, lui valent d’être la cible des autorités", écrivent les ONG. "Nos organisations appellent les autorités à libérer immédiatement et inconditionnellement Mohamed Smaïn et mettre fin au harcèlement judiciaire dont il est victime, qui ne vise qu'à sanctionner son rôle dans la lutte contre l’impunité en Algérie", précise le texte. Ces organisations appellent en outre les autorités algériennes à "mettre un terme à toute forme de harcèlement à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme, afin qu’ils puissent mener leurs activités de défense des droits de l’Homme librement."

  • Un président en Algérie, pourquoi faire ?

     


    Par Le Matin DZ 

     

     

    "Ne demandez pas ce que l’Etat peut faire pour vous. Demandez ce que les hommes de l’État sont en train de vous faire." David Friedman

     

    bouteflika,pouvoir,algerie,président,parti Bouteflika par qui le viol de la Constitution est arrivé.

     

    Qui sera le futur président en Algérie dans moins de deux années ? Telle est la question qui se pose depuis que Abdelaziz Bouteflika ait reconnu explicitement le 8 mai dernier qu’il ne convoite pas un quatrième mandat. Tous les citoyens et les citoyennes s’interrogent-ils donc sur ce point crucial pour l’intérêt national. Mais est-ce, ici, la vraie question ?

     

    La légende du chef glorieux

     

    Est-ce d’avoir Obama, Noda, Merkel, Cameron, Hollande, Jintao, Poutine, respectivement à la tête des Etats-Unis, du Japon, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de la France, de la Chine ou de la Russie, est significatif de plus ou moins de progrès dans ces pays dont le destin dépend fondamentalement des seules élites scientifiques et culturelles qui les composent et les identifient comme les puissances les plus inébranlables de la planète ? Qui ne se rappelle-t-il pas la candidature de Coluche, dans les années quatre-vingt, aux présidentielles françaises aux côtés de François Mitterrand, Jacques Chirac et tant d’autres grands chevronnés de la politique sur la scène médiatique parisienne dont les observateurs les plus perspicaces ont alors saisi la parodie qui expliquerait la facticité du mythe « présidentiel. »Dans cette période le président yankee qui faisait trembler le Kremlin était auparavant, tout juste visible dans la scène cinématographique à Hollywood.

     

    La littérature de la fiction, de la légende, mais souvent de l’Histoire – depuis la nuit des temps ça n’a jamais été la plèbe qui écrit les aventures des groupes dominants et leurs chefs, les castes dans les commandes communautaires, mais les notables, Thucydide ou Hérodote ne marchaient pas pieds nus et ne quémandaient leur pitance, Ibn Khaldoun avait des carnets d’adresses parmi les plus prestigieux du quatorzième siècle – a sacrément ancré dans les consciences humaines des héroïsmes de mythe et de légende faisant transparaître les chefs comme quasiment des dieux sortant du lot commun des mortels. Des êtres qui claquent des doigts pour transformer les groupes qu’ils régentent, les emmener vers les grandes victoires et les grandioses conquêtes. Darius, Alexandre de Macédoine, Jules César, Gensis Khan, puis Louis XIV- le roi Soleil- Napoléon Bonaparte, ensuite la modernité avec Clemenceau que lui succède le général de Gaulle, en France, Victoria rattrapée par Churchill au Royaume-Uni, ont été, proportionnellement les uns par rapport aux autres, des figures de puissance mythique n’ayant d’égal que le résultat sur le terrain du formidable essor du savoir et de la technologie fabriqués par des générations de savants et de praticiens des sciences et de techniques agissant à l’ombre des bruits de bottes et des discours politiques.

     

    Pour quel entendement un président ?

     

    Depuis que la science politique est gravement enseignée à l’Université et son prestige social concurrence celui des disciplines mathématiques et physiques, les partis politiques déclassent les académies. Dès lors le militant dans une puissante formation politique qui a les médias à son service donne des ordres au créateur de savoir et de connaissances, le rémunère avec l’argent du contribuable – si c’est l’entreprise privée qui le paye, la valeur de cette entreprise est garantie par le crédit d’un parti, ou d’un groupes de parti, la protégeant. Le politique n’a pas besoin de sciences créatrices d’idées et de biens mais de savoir spécifique qui peut rallier les hommes et les mobiliser, qui à mentir ou usurper, pourvu de convaincre afin d’accéder au pouvoir qui consiste à commander toute la communauté, les élites comprises. Mais on en est vraiment très loin de tout cela dans un pays qui vomit ses universités par la simple preuve par neuf de l’innommable tradition partisane qui veut s’installer, l’"Université d’été", ya elkhwa, pour démontrer que les politiciens algériens sont les cancres les plus tordus de la planète.

     

    Donc chercher un président en Algérie. Si ça se trouve pour foutre quoi, si tout le monde sait que ce n’est d’aucun parti existant jusqu’au dernier né avant le début de la ridicule campagne pour l’incongrue dernière consultation ? Lorsqu’un pays dispose de capitaines d’entreprise qui achètent le grain de polyéthylène pour fabriquer du plastique et d’autres de l’huile et du sucre pour faire de l’huile et du sucre, tous les cafés maures sont en mesure du jour au lendemain de fournir des présidents à tire larigot. Quand depuis cinquante ans un Etat est incapable de garantir le lait propre tous les matins à ses enfants qui ne mangent pas la viande, les fruits et le fromage, n’importe quel dégoûté du parking sauvage dans la cité est capable de gérer un ministère du Commerce. Et ainsi de suite.

     

    Nadir Bacha

  • Le comédien Rachid Farès inhumé à Kouba

     



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    Décédé mercredi d’une crise cardiaque à Bainem, dans la banlieue ouest d’Alger, le comédien Rachid Farès a été inhumé ce jeudi au cimetière de Garidi à Kouba, sur les hauteurs de la capitale, en présence d’une foule nombreuse, dont plusieurs artistes. Rachid Farès s’était engagé très jeune dans le cinéma et la télévision. Il a campé des rôles dans plusieurs films dont Morituri, d’Okacha Touita, Le thé d'Ania de Said Ould Khelifa, Le clandestin, de Benamar Bekhti ou encore L'envers du miroir, de Nadia Chérabi.

     

    Il a aussi côtoyé d’illustres figures du théâtre algérien, notamment Sid Ahmed Agoumi. Sa dernière apparition a été dans le film sur le Chahid Mustapha Ben Boulaïd, d’Ahmed Rachedi, aux côtés d’Hassan Kachache et Slimane Benaïssa. Effacé ces dernières années, Rachid Farès, 56 ans, célibataire, n’a pas eu peut‑être le destin qu’il méritait : il n’avait même pas de maison, puisqu’il vivait chez sa sœur à Bainem…

     

     

  • La justice algérienne ridiculisée: Mourad Dhina sera libéré le 4 Juillet

             Après cinq mois de détention, l’avocat général «procureur de la République » a rejeté aujourd’hui la demande des autorités algériennes d’extrader Mourad  Dhina vers l’Algérie.

    La justice algérienne a été ridiculisée puisque le dossier était vide dans le fond, et incohérent dans la forme.

    Mourad a pris la parole, déclarant notamment qu’au delà de son sort personnel, ceci donne une idée de ce que  subissent les algériens d’un pouvoir totalitaire et d’un appareil judiciaire à la dérive.

    Le verdict est attendu pour le 4 juillet, et il ne fait aucun doute que Mourad sera libéré.

     

     

     

    KalimaDZ

     

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  • Les démocrates qui ont choisi de vivre sous le règne de la tyrannie !!!

     

    Ammi Saïd
    Je parle comme un mouton Du quel vous voulez faire un mechoui
    Car il dit bâââââââ tout le temps Au lieu de vous dire oui oui oui
    Je suis contre tous ceux qui tuent Et tous ceux qui appellent à ce que certains soient pendus
    Pour faire plaisir aux généraux Qui nous conduisent comme un troupeau
    Je suis fou, je dis n’importe quoi Je suis fais ainsi
    je n’ai eu aucun autre choix Je n’ai pas beaucoup de moyens pour aller consulter le Dr bourgeois Ni ce grand érudit qui se prend pour un opposant de son roi
    Vous avez choisi votre camp Celui qui prend tout un peuple pour des cons
    J’ai choisi ce peuple qui subit et que vous voulez soumis
    Car c’est lui qui reçoit les méfaits de vos décisions et qui souffre de votre mépris
    Pendant dix ans vous nous disiez il n’y a plus de barbus
    Nous avons fait avec eux une véritable réconciliation
    Mais à l’approche de vos énièmes et fausses élections
    Vous nous dites allez voter, ils sont tous réapparus
    Vous savez qui a tué, qui a torturé, qui a volé et qui a massacré
    Vous avez tout ce qu’il faut pour les arrêter et les juger
    Mais vous préférez offrir à vos criminels l’impunité
    Pour continuer à vivre dans le luxe et la sécurité
    Vous harcelez et vous persécutez ceux qui désirent une autre Algérie
    Celle de la légitimité, de la justice, de la liberté et de la dignité
    Vous avez décidé de garder celle du mensonge et des non-dits
    Pour continuer à vous servir et à défendre vos propres intérêts
    Oui mon juge, mon juge suprême
    En te lisant tu me confirmes Qu’ils sont arrivés à étêter De ton esprit toutes tes idées
    Tu as vendu ton âme et ta pensée Et tu les as échangé et remplacé Par celles de tes maîtres incontestés
    Ceux qui ont tout castré de ce que ton pays est doté Des valeurs ancestrales de toute beauté
    Une diversité d’une richesse que le monde aurait pu nous jalouser
    Une histoire faite de résistance, de fraternité et de solidarité
    Et des hommes d’un courage pur et élevé C’est tes dieux et c’est eux que tu dois glorifier
    C’est tes dieux et c’est pour eux que tu dois continuer à se prosterner
    Va mon petit, écoute-les religieusement et viens nous dire ce qu’ils t’ont dicté
    Va mon petit, n’oublie pas que dans leurs bouches ne coule que la vérité !

  • Le prince de club des pins , Melzi , s’attaque aux journalistes qui le dénoncent

     

    Le tribunal de Chéraga vient de renvoyer l’affaire qui devait opposer le directeur du club des pins à un journaliste. La juge qui doit statuer sur cette affaire a exigé la présence de Hamid Melzi, ce dernier accuse notre confrère de diffamation, alors que lors de l’instruction le journaliste en question avait fournit aux juges d’instruction qui s’occupaient de cette affaire, la preuve que le papier avec lequel la plainte a été déposée a été falsifie. Malgré cela l’affaire a était renvoyé devant le tribunal de Chéraga. Lorsque la juge a prononcé le renvoi pour le 15 de ce mois des incidents on éclatés dans la salle d’attente du tribunal une personne se faisant passer pour Le fils de Melzi alors qu’il n’est que le chargé du contentieux de la résidence D’état du Sahel, il a préféré usurper l’identité du fils du concerné afin d’intimider l’avocat du journaliste. Il ne sait pas arrêter là puisqu’il a continué en proférant des menaces sur le journal en lui signifiant que son intégrité physique serait très gravement menacée s’ il réédité un autre écrit.

    Le journaliste en question s’appelle Fethi Bendali il exerce le métier depuis plus de 10 ans il est également le fils d’un très grand journaliste sportif algérien en la personne de redouane Bendali. À la sortie du tribunal notre confrère nous dira qu’il est très peigné par la situation qu’il vit depuis plusieurs mois alors qu’il est innocent qui n’a jamais écrit d’article sur le concerné, avant de rajouter « mon seul tort est d’avoir mis la main sur ce qu’il ne fallait pas enfin il ne fallait pas pour eux mais pour le peuple algérien et pour une Algérie scène démocratique et libre il le fallait, mon métier me l’impose, mes convictions aussi. J’ai des preuves et témoignages accablants, mais je n’ai rien écrit encore enfin si mais rien publié encore. je le ferai une fois cette affaire terminée . Et j’exercerai mon métier jusqu’à la fin de mes jours,!

    j’ai 28 ans je suis marié et j’aimerais que mes enfants grandissent enfin dans un pays libre démocratique est un pays de justice. de toutes les manières j’ai confiance en la justice algérienne et j’ai confiance en mon président de la république et vive l’Algérie » voilà dans quel état d’esprit été notre confrère. Pour notre part nous espérons vraiment que toute la confrérie sera présente le 15 au tribunal de chéraga pour ce face-à-face entre Melzi et la presse algérienne.

    Mourad Aknoun

    http://dzactiviste.info/le-prince-de-club-des-pins-melzi-sattaque-aux-journalistes-qui-le-denoncent/

  • Ralentissement de la bande passante en Algérie

     

     

     

    internetEn effet, les réseaux sociaux regorgent depuis cet après-midi de messages indiquant que la vitesse de transfert de donnes via internet était très faible.

     

    Des internautes des wilaya d’Oran, Tzi-Ouzou, Blida, Alger, Biskra, Boumerdes, Annaba, Alger, Tlemcen, Setif, Guelma, Tipasa, Béjaïa, et de plusieurs autres wilayas ont reporté le même problème

     

    Pour l’instant Algérie Télécom, n’a fait aucune déclaration sur le sujet, donc on ne connait ni la cause, ni l’étendue du problème.

     

    Lire la suite http://www.jam-mag.com/algerie-bande-passante-faible/

  • L'école algérienne : la fuite en arrière !

    http://www.lematindz.net/news/8320-lecole-algerienne-la-fuite-en-arriere.html

  • 560 milliards de dollars de recettes : où on en est-on dans leur utilisation ?

    http://www.lematindz.net/news/8348-560-milliards-de-dollars-de-recettes-sonatrach-ou-on-en-est-dans-leur-utilisation.html

  • Grande inquiétude chez les pharmaciens

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    Malgré les tentatives du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, de minimiser l’ampleur des pénuries de médicaments dans les hôpitaux et dans les pharmacies et les dernières déclarations du directeur de la PCH, M. Delih, assurant de la disponibilité de ces produits jusqu’à la rentrée sociale, la réalité sur le terrain est tout autre et les faits sont têtus.

     

    Après le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) qui a tiré la sonnette d’alarme, il y a quelques jours, sur les graves pénuries de médicaments et de consommables dans les hôpitaux suite à une enquête dans 21 établissements de santé, c’est au tour du président du Syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo) M. Belambri, de parler, hier, de déstabilisation réelle du marché sur les ondes de la Chaîne III. «Entre 150 à 200 médicaments sont actuellement en rupture. Il y a des médicaments qui entrent en quantités insuffisantes et se trouvent sous tension et il y en a d’autres qu’on trouve vraiment difficilement, après des semaines de recherches. Cette crise perdure. Les perturbations persistent, c’est ce qui explique la déstabilisation réelle du secteur», a-t-il déclaré. Et d’appeler à la réforme profonde du secteur dans l’urgence, car «le système actuel a montré ses limites».


    LE MONOPOLE DE DIX GROSSISTES


    Interrogé sur l’origine des défaillances, M. Belambri a estimé que le problème se situe à tous les niveaux, que ce soit dans l’importation que dans la production – certains producteurs manquent même de matières premières – ou la distribution. «Il y a une mauvaise distribution, une mauvaise couverture, une rétention des stocks. Les pharmaciens sont à bout de souffle. Bon nombre de nos confrères s’orientent vers la parapharmacie pour remplacer, dans certains cas des médicaments, par d’autres produits qui ne sont pas à proprement dire des médicaments», a-t-il déploré en précisant que certaines pharmacies ont déjà mis la clé sous le paillasson et d’autres le feront aussi.

    M. Belambri a estimé que la pénurie de médicaments est également due au monopole exercé par une dizaine de grossistes qui «disposent d’un pouvoir financier énorme. Le monopole existe de fait de par les chiffres d’affaires énormes de certains distributeurs au sein du secteur. On a entendu des producteurs locaux et de grands laboratoires internationaux se plaindre justement de certaines pratiques de distribution qui disent clairement à tout le monde et de manière ouverte que des distributeurs ont le droit de vie ou de mort sur certains produits», a-t-il affirmé. Et de souhaiter que la déontologie et la morale régissent les pratiques dans le secteur du médicament à tous les niveaux, car «la déontologie ne sévit qu’au sein de la pharmacie», a-t-il ajouté.

    Pour mettre un terme à toutes ces défaillances, M. Belambri a appelé à une profonde réforme du système. «Nous sommes en train de patauger depuis des années dans un système qui a, à notre avis, montré ses limites. On a toujours demandé à ce qu’il y ait une communication collaborative et la concertation avec tous les acteurs du secteur afin de sortir de ce système de prévision et des programmes d’importation approuvés qui, par la suite, ne sont pas respectés par certains opérateurs. On ne peut pas rester dans un système qui fonctionne uniquement avec des programmes d’importation d’une année», a-t-il ajouté. Et de rappeler qu’«une telle situation pourrait avoir des conséquences graves sur la santé publique».

    Il est donc temps, selon lui, de passer à des actions concrètes et de réfléchir à créer des outils de régulation, à commencer par l’installation de l’Agence nationale du médicament consacrée par la loi promulguée en 2008, de mettre en place des moyens humains et matériels et de commencer à travailler.
     

     

    Djamila Kourta
  • no moment

    Dilem du 02 Juin 2012

  • ALGERIE /Cnisel : "L’élection a perdu sa crédibilité"

     

    Par Le Matin DZ |

    Le site TSA a révélé hier mardi les termes du rapport de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections législatives (Cnisel) sur l’élection législative du 10 mai.

    Mohamed Seddiki.

    Même si la commission avait fort à faire avec les 150 saisines qui lui sont arrivées, son rapport final sur l'élection législative du 10 mai arrive trop tard. Il ne changera rien à la donne que tout Algérien connaît déjà. Quoique avance la Cnisel, les 462 nouveaux élus de l’assemblée nationale siègent depuis samedi au palais Zirout Youcef. Tout le monde est dos au mur. On accepte le fait accompli du pouvoir, la mort dans l'âme. Pourtant, la Cnisel a conclu d’une plume cinglante. A une fraude avérée. Aucune institution n'est épargnée par le rapport : les administrations, le président lui-même qui a appelé dans un appel presque apocalyptique à voter FLN, la toute puissante armée, etc. A lire les conclusions du  rapport de la Cnisel, tous les étages du pouvoir se sont mis dans la fraude pour faire gagner le FLN. 

    "L’élection législative du 10 mai 2012 a perdu sa crédibilité au vu des transgressions et des dépassements enregistrés durant toutes les étapes qui ont accompagné l’organisation du scrutin", écrit-elle. Que dire de plus après une telle affirmation ? Quel crédibilité à l’actuelle assemblée quand on sait que ses résultats sont remis en cause par la commission décidée, choisie et installée par le président him self ? Pas grand-chose, à part qu’encore une fois le pouvoir aura choisi à la place des Algériens des députés offshore, loin des préoccupations quotidiennes des citoyens. 

    On sait l’animosité qu’il y avait entre le ministre de l’intérieur et le président de la commission dite Seddiki. Et en l’espère ce dernier le lui a bien rendu dans le rapport. Les observations de la commission de surveillance des élections sont effectivement implacables. Jugez-en :

    "Les résultats du FLN ont été gonflés dans les régions militaires, recours abusif aux procurations, estimées à des milliers, délivrées par les autorités militaires sans le respect des dispositions prévues dans la loi électorale, non conformité de certains PV délivrés aux partis politiques avec ceux remis aux commissions de wilaya", etc. présidées par des magistrats, l’inventaire n’est pas fini. Mais on s’arrête là. A l’arrivée, on a un FLN qui rafle 208 sièges sur 462, un RND avec 68 députés et l’alliance verte 50 sièges. Nous revoilà dans la configuration chère au président, celle de 2007. Une majorité écrasante pour l’ancienne alliance présidentielle. Et un changement dans la continuité. 

    Yacine K.

  • Pour Bouteflika l’Algérie compte 1,8 million d’habitants

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    Par Le Matin DZ |
    "A chaque fois que je vois le nombre 1, j’ai envie de l’aider à s’échapper…il a constamment à ses trousses, derrière, le zéro qui veut le rattraper et devant, toute la mafia des grands nombres qui le guettent." Romain Gary
    [Abdelaziz Bouteflika ] Abdelaziz Bouteflika

    Maintenant que pratiquement toutes les instances soi-disant officielles se sont exprimées pour exposer les résultats des élections législatives du 10 mai, consacrant encore une fois le FLN et son rejeton et acolyte le RND, une conclusion est pour le moins presque évidente à l’observation des chiffres et à l’écoute de l’opinion globale sur la question de la crédibilité.

    Au-delà de l’algèbre kafkaïenne

    La dernière institution qui vient de prendre la parole est le très sérieux Office national des statistiques. Il dit grosso modo que 80% des citoyens formant les effectifs électoraux ne se son pas exprimés. Autrement dit, sur les 21 millions d’électeurs, 4 millions environ ont donné leur avis dont à peu près 1 million 800 mille au profit du FLN-RND.

    Et c’est ce résultat, dans son détail palpable de moins de 2 millions, beaucoup moins que la population de la wilaya d’Alger, qui peut sembler le plus intéressant. Parce qu’en dehors de sa "vraisemblabilité" par rapport à l’offre et à la demande, c’est-à-dire, l’appel à la voix sur 4 millions de potentiels face à plus de quarante partis d’inégales fortunes. D’un côté, la gueule de l’ogre à deux mâchoires, le parti de Abdelaziz Belkhadem et la formation d’Ahmed Ouyahia, face à des dizaines d’autres en rangs dispersés croyant plus au surnaturel, à la surprise ou au don du prince, que sur leurs capacités de mobilisation, si l’on excepte des fractionnements d’ordre cultuel, régionaliste ou pro syndical, dans les groupuscules de ladite Alliance verte, les patentés du FFS et les férus de Louisa Hanoune.

    Proportionnellement parlant, dans le sens de l’échelle algébrique de la mesure et non pas dans celui du mode du scrutin, depuis l’entame du nouveau millénaire, c’est le même ratio qui revient, dans la quantité et dans la qualité. Le nombre des citoyens qui votent et le nombre de voix que les partis du pouvoir obtiennent. 4 millions de citoyens patents partis aux urnes, c’est le neuvième de la population, adultes et mineurs, mâles et femelles. C’est aussi le cinquième de la population électorale, mais les optant FLN-RND, les tenant de l’Administration, c’est le douzième des inscrits sur les listes et le 21ème de la population de l’Algérie.

    Le chiffre magique de Bouteflika

    Le 1,8 million, donc, ce n’est pas le nombre d’or, cher aux architectes soucieux de dessiner des merveilles dans une harmonie de bâtisse, mais il vient de lui-même comme trahissant une réalité sociale qui ne peut plus maintenant s’occulter : ce doit forcément être le nombre d’Algériens et d’Algériennes pour qui le régime de la force – de la farce aussi puisqu’il ne faut désormais plus éviter de jouer sur les mots, le président lui-même a démontré récemment, lors d’un discours cérémonial de commémoration dédié à la consultation, qu’il est bien en phase avec les allégories trompeuses pour ne pas rendre justice - et de ses systèmes émanant de la théorie et des pragmatismes de la rente, résout leurs problèmes en les désignant comme une sorte de supra citoyens qui ne veulent courir aucun risque pour une démocratie afin de perpétuer leurs privilèges alignés sur les prérogatives qui contrôlent la manne pétrolière. Ces citoyens qui vivent le mieux à moindre frais, sur le minimum de peines et d’angoisse, tirant les avantages des meilleures dispositions bureaucratiques sous les ordres du FLN et du RND.

    Dans un pays "normal", c’est-à-dire où les citoyens vivent et projètent leur devenir à partir de richesses et de plus-values gagnées par le renouvellement du cycle humain du travail et non pas par celui du carbone, qui a une population égale à celle de l’Algérie, eh bien, ce nombre-là de 1,8 million d’âmes votant pour des formations politiques au pouvoir, pour un statut quo, raisonnablement, il est un noyau d’élites qui sait que les autorités pour lesquelles il opte pour leur maintien sur les rênes œuvre-t-il pour le plus probant devenir de la nation dans son ensemble. En quelque sorte un garde-fou d’opinion intelligente qui guide le pouvoir et le conforte pour le bien être de la majorité.

    Le patriotisme des rentiers impénitents

    Sur le plan moral, dans l’éthique sociale, ces fractions en Algérie, qui possèdent le mieux de leur pays en se dépêtrant de la contrepartie du devoir patriotique par l’acquit non mérité, logiquement, ils ne sont pas des traîtres, mais du point de vue du devenir intrinsèque de la nation ils sont pires. C’est un peu comme si vous avez un voisin qui ne peut pas acheter de la pomme de terre chez le maraîcher du quartier à raison de 150 dinars le kilo pour faire une frite omelette et vous allez rafler tout le stock pour le bouffer tout seul en famille sans lui donner au moins la chance de tenter un prélèvement de quatre livres à crédit, le temps de l’arrivée par la poste de l’avis de virement d’une dérivation de salaire qui déshonore la majorité des contribuables algériens. C’est un peu comme si vous envoyez vos enfants conquérir les plus up to date formations d’ingénierie et de management en revigorant un modèle de gouvernance dans votre pays, pour le seul domaine éducationnel, qui renvoie les enfants dans les paradigmes d’apprentissage dont les programmes pédagogique, dans les langues et dans le savoir scientifique, concourent à l’abrutissement tous azimuts. Et à l’incapacité d’entretenir les matériels et les services domestiques dans les agglomérations urbaines et rurales.

    Retour à la fumisterie

    En démocratie intelligible sur un nombre de 21 millions en droit de voter une législature, une majorité pour une formation particulière ou pour un groupe de partis ne doit pas descendre en deçà de 11 millions de voix porteuses, où pour 9 millions d’exprimées, il faut au moins 4, 6 millions de favorables. Par conséquent une majorité parlementaire de 1,8 million de bulletins glanés est non seulement la démonstration sur le terrain d’une fumisterie politique à inscrire derechef dans le Guinness ou à présenter dans les cursus universitaire de Science- Po sur les modules de l’insolite en action politique.

    En tout cas, cette crème, si vous saisissez le sens populaire de l’expression, aura à coup sûr à répondre de tout ce qui va se dérouler à partir de la mise en marche de la machinerie législatrice. Le chef de l’Etat vient de poser la cerise sur sa tarte en désignant le président du Conseil supérieur de la langue arabe à la tête de l’hémicycle, Mohamed Larbi Ould Khelifa, âgé de 74 ans, qui s’insurge souvent dans le Comité central du FLN à propos des enseignes de magasins écrites en français. Il paraît même qu’il aurait vu d’un mauvais œil la décision de Boubekeur Benbouzid dans sa façon de faire enseigner les mathématiques, de la gauche vers la droite, moitié arabe, moitié français. Mais il aurait mis n’importe qui à la tête des députés, cette "crème" qui a élu l’Assemblée nationale, s’en fiche éperdument, ce n’est pas là son souci qui doit rester dans la formule les schémas d’intéressement quant à la distribution de la rente.

    Nadir Bacha

  • Élire une Assemblée, pourquoi ?

    Par : Mustapha Hammouche

    Le RND s’est dit satisfait de sa relative défaite. Un peu comme s’il acceptait la règle du jeu : après sa razzia sur l’APN en 1997, le FLN n’en finit pas de lui rendre la monnaie de sa pièce (199 contre 47 sièges en 2002, 136 contre 61 en 2007 et 22 contre 68 aujourd’hui).
    Mais ce n’est pas la fin du monde ; le système a besoin du RND, dans la proportion à laquelle il le taille. Et les législatives sont faites pour cela : pour redimensionner les partis politiques en fonction du rôle qu’on veut leur confier. Nul ne peut prétendre ignorer ce statut d’accessoires dévolu aux partis politiques. Et si certains poussent des cris d’orfraie devant leur maigre récompense, c’est juste parce qu’ils veulent faire semblant d’ignorer la véritable utilité des partis politiques dans le fonctionnement du système algérien. À l’évidence, le FLN et le RND sont les seuls à assumer cette fonction. Il faut dire qu’ils ont solidairement le beau rôle de partis majoritaires et de pouvoir. Certains petits partis se mettent en réserve dans une posture d’opposition “constructive”, en attendant qu’on pense à eux pour de plus valorisantes positions.
    Il n’est donc pas crédible de se scandaliser de l’opacité ou de l’irrégularité d’une élection cette fois-ci, à laquelle on a participé en connaissance de la nature du système. La démocratie, ce serait quand on gagne et l’arbitraire quand on perd.
    Il faut peut-être rappeler à ce qui nous tient lieu de classe politique que leur participation même est un acte de défiance à l’égard de l’électorat dont ces “leaders” déçus revendiquent les voix : les Algériens n’ont pas voté, sinon pour 35,24%. Car des 42,90 % votants, il faudrait retrancher les 1 668 507 d’électeurs qui sont allés glisser un bulletin nul ou blanc pour s’éviter les représailles bureaucratiques, soit 7,66%. Ce qui donne une abstention réelle de 64,76%. Ceci, en donnant crédit aux chiffres officiels !
    Mais qui représente alors les deux tiers d’électeurs qui se sont abstenus ? Sûrement pas les candidats qui se sont présentés, et leurs partis, qui, dans ce divorce entre le système et la majorité silencieuse, vraiment majoritaire pour le cas, ont pris le parti du système ?
    Et pour vider le vote de son sens, s’il en avait encore un, Belkhadem nous annonce — histoire de rassurer ses amis du RND — que  “la constitution du futur gouvernement est du ressort du seul Président et elle n’est pas tributaire d’une majorité ou d’une minorité parlementaire”. Il appelle cela le régime présidentiel. Aberration juridique, puisque dans le régime présidentiel, il y a une stricte séparation de l’Exécutif et du législatif et le Parlement peut bloquer la décision du Président quand elle n’est pas conforme aux vues de la majorité. Notre régime n’est pas parlementaire non plus, justement parce qu’en pareil cas, le gouvernement est nécessairement issu de la majorité.
    Nous sommes tout simplement sous régime autocratique. Et s’il y a une institution paradoxale, c’est bien le Parlement. Et l’électeur, en plus d’avoir compris la nature du système, a compris la vanité de la mise en scène législative.

  • c'est au peuple Algerien de se soulever contre toute les institutions malhonnetes depuis 62

    La grève des praticiens de la santé publique suivie à plus de 75%

    Un nouveau bras de fer syndicat-ministère de la Santé

    Par : Malika Ben

    L’action sera reconduite pour trois jours à compter du 7 mai prochain. Le conflit entre le ministère de la Santé et les syndicats ne semble pas connaître le bout du tunnel.
    Le secteur de la santé publique a été une fois de plus paralysé par une journée de grève lundi des praticiens. Une action à laquelle a appelé le Syndicat national des praticiens de la santé publique, SNPSP, en guise de protestation contre la non-prise en charge effective des doléances du syndicat pour réclamer l’amélioration de la prise en charge des malades et le respect du droit syndical.
    La mobilisation des médecins était une fois de plus au rendez-vous à travers tout le territoire national. Selon un communiqué qui nous est parvenu hier “le taux de suivi national a atteint les 75%”. “Le Syndicat national des praticiens de la santé publique enregistre avec beaucoup de satisfaction le suivi massif, par ses adhérents, du mot d’ordre de grève pour la journée du 30 avril”, note le communiqué signé par le Dr Lyes Merabet. Les taux de suivi différent d’une wilaya à une autre.
    Au niveau de la capitale, le suivi était de pas moins de 72%, Tizi Ouzou a battu le record avec 95%, Skikda 92%, Ghardaïa 50%, Mascara 30%, Blida 89%...
    Ce débrayage d’une journée semble être un premier avertissement au département de la Santé puisque le SNPSP ne s’arrêtera pas là et fera monter la pression par trois jours de grève à compter du 7 mai prochain.
    Le Syndicat des praticiens avait pourtant fait preuve de sagesse à la suite des engagements pris par la tutelle lors de la réunion du 23 février dernier.
    La fin du mois de mars était l’échéance fixée par le ministère de la Santé pour annoncer de bonnes nouvelles aux praticiens. Il n’en a été rien plusieurs semaines après l’expiration de l’échéance et c’est ce qui a poussé le conseil national extraordinaire du SNPSP à opter pour un retour en force sur le terrain.  D’ailleurs même la rencontre de conciliation à la suite du préavis de grève, à laquelle a été convié le syndicat n’a pas abouti à du concret.
    Pis, le ministère de la Santé est allé jusqu’à non seulement fermer les portes du dialogue mais les portes de son propre siège à son partenaire social ! Les réunions de conciliation ont lieu depuis de longues années au siège d’El-Madania, mais contre toute attente et sans explication aucune, la dernière réunion de conciliation a été transférée au siège de l’Institut national pédagogique de la formation paramédicale à Hussein-Dey. Les partenaires sociaux sont-ils indésirables au siège de tutelle ? C’est portant dans l’enceinte même du ministère de la Santé que les engagements restés lettre morte ont été pris.


    M B

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  • Algerie watch

    Le bâtonnat refuse de plaider devant les huissiers de justice

    La grève des greffiers suivie à 92%, selon le syndicat

    El Watan, 11 avril 2012

    Les greffiers ont entamé, aujourd’hui, une grève de trois jours. «L’écho est très favorable.

    La grève a été suivie à 92% au niveau national», a déclaré Mourad Ghedia, secrétaire général du syndicat des greffiers affilié au Snapap. Ainsi, le représentant des greffiers s’est montré très satisfait des résultats de cette action, annonçant également la tenue d’un rassemblement samedi prochain devant le ministère de la Justice. «Nous demandons la satisfaction de nos revendications dont la liste est au niveau de cette institution depuis le 11 février 2011», a-t-il réitéré. Mais sur le terrain, certains tribunaux ont fonctionné durant la matinée d’hier, notamment ceux traitant les affaires criminelles. Les tribunaux de première instance ont tout de même tenté de tenir les affaires programmées.

    Les audiences ont-elles été tenues sans la présence des greffiers ? Inconcevable ! D’après les témoignages des avocats, certains tribunaux de première instance ont fait appel aux huissiers de justice pour remplacer les greffiers. «C’est une procédure illégale», a expliqué maître Sidhoum contacté par téléphone. Mais la justice a procédé ainsi. Devant cette situation, les avocats constitués dans les affaires programmées pour la journée d’hier ont demandé le report des audiences.

    Ainsi, «au niveau des tribunaux de Bir Mourad Raïs et de Baïnem, les affaires programmées ont été reportées en bloc», a constaté Me Boumerdaci contacté par nos soins. Idem pour le tribunal Abane Ramdane. Le bâtonnat a refusé de cautionner la procédure du remplacement des greffiers par les huissiers de justice. «Ils ont le droit de réclamer leurs droits», ont soutenu les deux avocats. «Nous avons demandé le report de toutes les affaires, pour manifester notre solidarité avec les greffiers d’une part. D’autre part, nous ne pouvons pas cautionner cette procédure illégale», a souligné Me Sidhoum.

    Par ailleurs, le représentant des greffiers dénonce les pressions que subissent ses confrères sur le terrain. «Une greffière a été agressée ce matin (hier matin) par un autre greffier qui n’adhère pas à ce mouvement au niveau de la cour d’Alger», a condamné M. Ghédia. Il convient de rappeler que cette action intervient suite à une manifestation des membres du bureau national du syndicat devant le siège du ministère de la Justice. Une manifestation qui s’est avérée sans écho. La revendication majeure des greffiers demeure le statut particulier qui soit en mesure d’améliorer leurs conditions socioprofessionnelles.

    Djedjiga Rahmani


    Grève des fonctionnaires de la justice

    par Houari Saaïdia & A. M., Le Quotidien d'Oran, 11 avril 2012

    Les fonctionnaires de la justice, à leur tête le corps de greffe, ont entamé hier une grève nationale de trois jours. Contrairement au débrayage de fin février 2011, qui était plutôt improvisé, celui-ci intervient à l'appel d'un syndicat, le Conseil national des fonctionnaires de la justice, affilié au syndicat autonome Snapap.

    En effet, samedi 31 mars dernier, cette section syndicale avait, au terme d'une réunion tenue à la Maison des syndicats de Dar El-Beïda, donné au ministère de tutelle un ultimatum jusqu'au 10 avril pour la concrétisation de tous les engagements qu'il avait donnés l'an dernier en réponse aux revendications des fonctionnaires de la justice. «En réponse à la volonté des fonctionnaires de la justice, il a été décidé à l'unanimité de demander au département de tutelle de concrétiser sur le terrain les revendications pour lesquelles elle s'est engagée. Le 10 avril est la date butoir fixée pour une grève générale de trois jours», avait prévenu alors le syndicat dans un communiqué. Hier, il est passé à l'action. Bien qu'en mal de représentativité jusque-là, ce syndicat émergent semble avoir réussi le défi de se faire entendre dans les quatre coins du territoire national, puisque son appel à la grève a été observé dans la quasi-totalité des juridictions du pays. 95%, selon un représentant syndical. Un chiffre qui n'a pas pu être vérifié, les maintes tentatives d'avoir le son de cloche du côté du ministère de la Justice n'ayant pas abouti. Sur le terrain, en tout cas, la situation qui prévalait durant la journée d'hier dans la plupart des 36 cours du pays et les tribunaux qui en dépendent était marquée par un arrêt de travail collectif observé, dans un premier temps, par le personnel de greffe en début de matinée, et ensuite, au fil des heures, par les corps communs qui ont rejoint leurs collègues grévistes.

    Dans l'après-midi, l'impact de la grève sur le fonctionnement des tribunaux a atteint son pic. De tous les services, celui du casier judiciaire en était le plus perturbé. Dans certaines structures à l'instar de la cour d'Oran, cette prestation a été carrément mise à l'arrêt à cause de la grève, non sans faire grincer des dents parmi les nombreux citoyens qui sont revenus bredouilles. Les greffiers préposés aux guichets n'ont pas rejoint leurs postes, tout comme les techniciens qui assurent le fonctionnement de ce réseau informatique national, mais également les autres connexions reliant les différentes structures du secteur. Du coup, le service du courrier électronique inter-tribunaux, ce canal d'échange d'informations et de communication très important, n'était pas en reste. Dans nombre de cours, même le service minimum n'a pas été assuré. Si les audiences et autres actes de présentation, annulés faute de greffiers, peuvent être reportés sans grandes conséquences, il en est tout autre s'agissant des procédures d'appel et de pourvoi en cassation, lesquels sont soumis à des délais légaux stricts.

    Pire, le débrayage des fonctionnaires de la justice n'est pas resté confiné entre les murs des tribunaux, il s'est propagé même -du moins dans certaines wilayas- aux différentes commissions électorales locales mises en place en prévision des législatives du 10 mai, puisque les greffiers désignés ont décidé de boycotter le travail au sein de ces instruments électoraux durant les trois jours de grève, selon nos informations.

    A Constantine, le personnel des greffes au niveau du siège de la cour de Constantine et des tribunaux de Ziadia et du Khroub, soit un effectif total de 8OO travailleurs, nous a-t-on indiqué, ont répondu à l'appel à la grève. Rencontrés hier matin au niveau de la cour, des greffiers nous ont déclaré que leur corps a été complètement exclu des bénéfices induits par la réforme du secteur de la justice. Parmi les revendications non encore satisfaites, selon les grévistes, l'annulation pure et simple de l'actuelle loi régissant le corps de greffe judiciaire, texte assimilé à un «code pénal», en ce sens, arguent-ils, que «ces dispositions ne contiennent que les sanctions pénales encourues par le greffier en cas d'erreurs commises lors de ses tâches administratives quotidiennes, mais pas un seul petit chapitre concernant ses droits». Ils appellent les autorités compétentes à soumettre, dans les plus brefs délais, le nouveau statut de greffiers au débat et à l'enrichissement au niveau de chaque tribunal. Aussi, les fonctionnaires du greffe réclament que leur corps soit détaché de la Fonction publique et placé sous la coiffe de la Justice, au même titre que celui de la magistrature. L'inexistence d'un plan de gestion de carrière, la dépendance au parquet général et non au greffier en chef en matière d'attribution des tâches, la non-indemnisation pour les heures supplémentaires et les permanences…, autant de faits déplorés par les concernés, tous grades confondus, commis-greffiers, greffiers, divisionnaires ou greffiers en chef. Dans le registre «œuvres sociales», les greffiers disent avoir été victimes d'une vraie arnaque. «Dans la foulée de ces démarches entreprises au lendemain de notre action de protestation de février 2011, le ministère de la Justice avait signé deux conventions, avec Condor et Chevrolet portant respectivement sur l'achat avec facilité d'électroménagers et de véhicules touristiques respectivement. Au niveau de la cour d'Oran, pour ne citer que cette structure, des dizaines de fonctionnaires ont sitôt constitué un dossier qu'ils ont déposé auprès du délégué chargé des œuvres sociales. Quatorze mois sont passés et toujours rien. Pas la moindre réponse. On a appris dernièrement que c'est tombé à l'eau. Nombre de nos collègues courent toujours pour se faire rembourser leur premier versement, mais en vain. Ces conventions n'étaient en fait que la poudre aux yeux», déplore un greffier à la cour d'Oran, qui en appelle au ministre de la Justice par intérim, Ahmed Noui, pour qu'il vérifie par lui-même cette affaire, qui, à son avis, «résume à elle seule le manque de considération, voire le mépris avec lequel on traite le corps des greffiers».

    Pour rappel, le secteur de la Justice avait été paralysé une semaine durant, du 17 au 23 février 2011, par une grève générale des fonctionnaires de la justice, avant que le gouvernement ne parvienne à désamorcer la crise grâce notamment à la promulgation d'un décret exécutif instituant le régime indemnitaire des personnels des greffes des juridictions, paru au JO du 23 février 2011, ainsi qu'un accord officiel entre le ministère de la Justice et la «Coordination nationale des fonctionnaires des greffes de la justice», composée des délégués des greffiers issus des 36 cours. L'accord soulignait en conclusion que «la tutelle s'est engagée à exécuter ses promesses qui consistent en six points revendiqués par les greffiers et à étudier cinq autres points en concertation avec d'autres instances du gouvernement». Le premier point portait sur une augmentation de salaire, avec effet rétroactif à dater de janvier 2008, après l'instauration de quatre nouvelles primes et indemnités, à savoir: la prime d'astreinte judiciaire (mensuelle, 40% du salaire de base), la prime de rendement et de qualité d'exécution des tâches (mensuelle, de 0 à 30%), l'indemnité sur la responsabilité personnelle (mensuelle, 40%) ainsi que la prime de caisse pour le personnel chargé du recouvrement des frais de justice et autres taxes (trimestrielle, entre 5.500 et 1.500 DA, selon le poste).

    Excepté cela, les autres engagements n'ont pas été suivis d'effet à ce jour, à savoir: «régulariser la situation au profit des fonctionnaires occupant des logements de fonction par une cession de ces biens immeubles, faire bénéficier les greffiers des différentes formules de logements attribuées par l'Etat, assurer le transport pour ce personnel dans le cadre des œuvres sociales en commençant par les grandes cours en attendant sa généralisation progressivement, le maintien d'une relation avec le seul syndicat élu par la corporation et diligenter des enquêtes sur les cas d'abus de mauvais traitement déplorés par certains greffiers dans l'exercice de leurs fonctions». Concernant les cinq revendications, que le ministère avait annoncé qu'il allait étudier ultérieurement, elles concernaient «la révision du statut des greffiers, notamment en ce qui concerne le système disciplinaire et la promotion, l'accès aux postes supérieurs, l'indépendance de la gestion des personnels des greffes, l'indemnisation sur les heures supplémentaires, la prime de zone (le Sud), notamment».



    Rassemblement et lettre ouverte à Bouteflika

    Les travailleurs du nucléaire en colère

    Rien ne va plus aux centres de recherche nucléaire d’Alger, de Draria et de Birine. Sous tutelle du Commissariat à l’énergie atomique (Comena/MEM), les chercheurs du centre d’Alger ont décidé d’observer, aujourd’hui, un rassemblement devant leur direction pour protester contre la démarche unilatérale adoptée par le gouvernement dans la confection de leur statut.

    De son côté, l’ensemble du personnel du centre de recherche nucléaire de Birine (chercheurs, soutien à la recherche, soutien technico-administratif), dénonçant une multitude de problèmes qui persistent depuis de longues années, ont décidé, en ultime recours, de saisir le premier magistrat du pays pour lui faire part de doléances relatives aux problèmes récurrents que connaît leur secteur.
    Ce secteur à vocation nucléaire souffre, selon les plaignants, depuis plus de 20 ans de l’absence d’un statut adapté qui réponde à sa spécificité et aux aspirations de ses travailleurs, toutes catégories confondues.

    Pour remédier aux carences induites par la gestion obsolète des carrières des employés, un projet de statut a été élaboré par l’administration du Comena et transmis aux autorités gouvernementales pour examen en vue de son approbation. Ce document était un espoir pour ces travailleurs ; seulement ces derniers se disent étonnés de constater que la version finale intégrale du projet de statut n’a pas été remise pour consultation au partenaire social : «Le Comena refuse de mettre à la disposition des travailleurs, à travers leurs représentants légitimes, la dernière version du projet de statut pour consultation sous prétexte qu’il ne s’agit pas d’une convention collective, qu’il est spécifique et distinct de la Fonction publique et, à ce titre, non négociable», expliquent les travailleurs de ce centre.

    La préoccupation majeure de ces travailleurs demeure la version finale du contenu du statut spécifique. «Nous avons fait part de nos doléances au premier responsable du Comena et au ministre de tutelle et nous leur avons demandé d’initier un dialogue serein afin d’élucider cette confusion et d’éviter les incompréhensions ou les mauvaises interprétations, mais en vain», regrettent-ils.
    Cette situation de fin de non-recevoir a exaspéré les personnels du Centre et a donné lieu à un vaste mouvement de protestation. Comme ultime tentative, les travailleurs sollicitent l’intervention du chef de l’Etat pour mettre fin à ce «mépris caractérisé et éviter à un secteur aussi stratégique et sensible davantage d’arbitraire et d’instabilité».

    Les chercheurs et assimilés de Birine prient le premier magistrat du pays de rappeler et d’instruire les autorités concernées en charge du dossier de statut en vue d’énoncer des dispositions statutaires spécifiques, applicables aux personnels du Comena, tout en rétablissant l’ensemble des travailleurs dans leurs droits.
    Par ailleurs, les travailleurs du centre ont dénoncé l’entrave à l’exercice de leur droit syndical par le premier responsable et ce, suite à la mise en place d’une section syndicale au profit du personnel du centre. Ceci est interprété par les contestataires comme «une démonstration manifeste du verrouillage de toute possibilité de dialogue et en même temps une transgression gravissime des lois de la République».
    Nabila Amir


    Réclamant une augmentation des salaires

    Les travailleurs du groupe avicole du Centre en colère

    Des représentants des travailleurs des différentes filiales du Groupe avicole du Centre ont tenu hier un rassemblement devant leur direction générale pour réclamer «l’amélioration des conditions socioprofessionnelles».

    «Nous avons frappé à toutes les portes pour exiger nos droits ayant trait à l’augmentation des salaires et à la considération, en vain», expliquent les représentants de la Coordination syndicale de l’entreprise relevant de l’UGTA. Selon M. Mecili, secrétaire général de cette coordination, «les travailleurs vivent une situation sociale médiocre». Un travailleur occupant le poste de chef de projet estime que son salaire est en deçà des efforts fournis : «Je touche 26 000 DA après 5 ans de carrière alors que nos homologues du privé font presque le double.» La revendication principale est liée donc à la hausse des salaires, puisque selon les protestataires «une grande partie des travailleurs sont payés au SNMG».

    La direction générale estime pour sa part que la situation financière que traverse l’entreprise ne peut permettre une quelconque révision des salaires. «L’entreprise vient tout juste de débloquer l’augmentation des salaires dans le cadre de la convention collective et à effet rétroactif. La trésorerie ne pourrait faire face à une autre augmentation», affirme M. Afroukh, président du directoire de ce groupe.
    Les syndicalistes se disent «déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à l’aboutissement des revendications». Les protestataires se sont séparés avec la décision d’organiser une journée de grève dimanche. «Et si aucune suite n’est donnée à notre mouvement de protestation, une grève illimitée sera à l’ordre du jour», menacent les syndicalistes.
    Fatima Arab


    A l’appel du cnapest

    La majorité des lycées paralysés

    Par : Malika Ben, Liberté, 11 avril 2012

    Un refus catégorique a été signifié par les responsables du Cnapest convoqués par la tutelle qui leur a demandé d’arrêter la grève.

    Le département de Benbouzid ne sait plus à quel saint se vouer pour mettre fin à la tension qui gagne de plus en plus les établissements scolaires.
    Pris entre les revendications des syndicats et la position des représentants de la commission ad hoc en charge d’examiner l’amendement du statut particulier des travailleurs de l’éducation,
    M. Benbouzid fait face à une situation inextricable. Le secrétaire général et le chef de cabinet du ministère ont échoué, hier encore, dans leur tentative de convaincre les responsables du Cnapest à geler le débrayage des enseignants. La grève illimitée entamée hier à travers tout le territoire national a été largement suivie. Le responsable de la communication du Cnapest évoque un taux de suivi atteignant les 95% dans la majorité des lycées du pays. “Le taux de suivi de la grève se situe entre 80 et 95%. Pour ce qui est de la capitale, le suivi était de 90% à Alger-Ouest, 80% à Alger-Est et 65% à Alger-Centre”, souligne Messaoud Boudiba. Le suivi massif du débrayage a, semble-t-il, créé la panique au département de l’Éducation qui a opté cette fois-ci pour la souplesse et non les menaces. En effet, le ministère de l’Éducation nationale s’est empressé, hier matin, de contacter le Cnapest pour une rencontre dont le seul point inscrit à l’ordre du jour est la grève des enseignants. “Le secrétaire général et le chef de cabinet au ministère de l’Éducation nous ont demandé d’arrêter la grève”, révèle le chargé de communication du Cnapest. Une demande refusée par le syndicat soutenant que “l’action de débrayage a été prise par le conseil national et il est le seul habilité à l’arrêter”. Mais faudrait-il encore qu’il y ait une raison valable voire concrète pour cela. “Le conseil national attend l’évolution de la situation voire la satisfaction des revendications formulées pour en décider de la suite. Sans cela, la grève se poursuivra”, ajoute Boudiba.
    Pour tenter d’apaiser la tension, les deux responsables de la tutelle ont demandé au syndicat d’attendre la fin des négociations pour décider d’une éventuelle action de protestation.
    Le Cnapest a rejeté cette proposition en leur rappelant que “le même scénario a été vécu en 2008. Toutes nos revendications que la tutelle a pourtant acceptées, ont été rejetées par la commission ad hoc.” “La grève, avant l’aboutissement du statut amendé, est un message pour la commission. Car une fois les négociations achevées sans la satisfaction des doléances, le pourrissement sera inévitable. Nous ne pourrons plus contrôler la situation”. Le Cnapest persiste et signe “le débrayage se poursuivra jusqu’à la satisfaction des revendications qui ne sont en fait qu’un simple rattrapage des lacunes et injustices entre les secteurs”.

    M B

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    Dilem du 31  Mars 2012

  • L’Algérie dans le collimateur des Israéliens

     

    Israël espionne depuis 2010 les installations militaires Algériennes.

    vendredi 23 mars 2012
    par  algerep

    Israël espionne depuis 2010 les installations militaires Algériennes. Des satellites d’espionnages israéliens ont photographié avec une précision déconcertante pas moins de 300 sites militaires en Algérie.

    Le célèbre site internet militaire « Defense Update » a publié récemment une série de photos prises par le satellite d’espionnage israélien « Eros B ». Ces photos expliquent l’emplacement et décrivent les caractéristiques des infrastructures militaires à Alger, à Boumerdes, à Blida et de la plus importante base militaire en Algérie à Oum El Bouaghi.

    Par ailleurs, ce site internet dévoile également des photos précises et détaillées, réalisées par un satellite israélien, de la base militaire à Ouled Fayet et Reghaia à l’est de la capitale. Ces photos retracent même les changements opérés dans les sites militaires Algériens depuis au moins 2006 !

    Les photos des satellites israéliens ont également mis en exergue le déploiement des unités algériennes de défense aériennes avec leurs unités de défense aérienne de type S 300 placées autour de la capitale pour défendre les centres gouvernementaux importants comme la présidence de la république, le ministère de la défense, et l’état major.

    A partir de ces photos, le site militaire a souligné l’importante avancée des forces algériennes de défense aériennes. Le site "Defense Update" spécialisé dans les questions stratégiques et militaires a assuré ainsi que l’Algérie a accéléré le rythme des travaux d’équipements dans les bases de défense lesquelles seraient maintenant dotées d’abris souterrains fortifiés pour les protéger des raids aériens, et ce dès le début de la révolution qui a fini par déclencher une guerre en Libye.

    Jeudi, 15 Mars 2012

    La Rédaction de NessNews avec El Khabar

    lire aussi:http://mgb.minutebuzz.com/author/jenna/

     
  • France,liberté d'expression out!!

     

    Une enseignante suspendue pour un « hommage » à Merah

    Par : Rédaction WEB

    L’affaire Mohamed Merah prend de plus en plus de proportions en France. Le lendemain de sa mort, une enseignante d’anglais dans un lycée à Rouen a été suspendue par le ministre français de l’éducation. La raison ? Avoir demandé, avant le début de son cours de matinée, une minute de silence à la mémoire du jeune français accusé d’être l’auteur de deux tueries en France. Selon plusieurs médias français, la professeure aurait affirmé à ses élèves de terminale que Mohamed Merah est une « victime » et que le lien qu’aurait eu le jeune français avec Al-Qaida avait été « inventé par les médias et Sarko ».

    Devant l’attitude de leur prof, des élèves se sont empressés de sortir de la salle pour alerter le chef d’établissement. Rapidement l’affaire prend d’autres proportions jusqu’à faire intervenir le ministre de l’éducation de l’hexagone, Luc Chatel. Ce dernier a demandé vendredi au recteur de Rouen de "suspendre immédiatement" l’enseignante.

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  • claude guéant le porteur de valises

    http://www.mediapart.fr/journal/international/210312/la-france-va-t-elle-extrader-un-opposant-vers-l-algerie

    …………………………

    Tout d’abord, il faut rectifier pour le lecteur, que ce n’est pas à son arrivée, mais à son départ sur Genève depuis l’aéroport d’Orly que le Dr Mourad Dhina a été arrêté dans l’après-midi du lundi 16 Janvier 2012. Il venait de passer une semaine à Paris dans le cadre de ses activités politiques d’opposant au régime des généraux d’Alger. Il avait auparavant effectué plusieurs passages en France, sans avoir jamais été inquiété.

    Par ailleurs, il faut préciser que c’est le gouvernement français – dans son acharnement contre les opposants politiques au régime de ses protégés d’Alger – qui a demandé formellement aux autorités suisses, de mettre fin à la participation du Dr Mourad Dhina dans l’équipe scientifique du CERN, coté suisse.

    Enfin, de lourdes interrogations – en particulier d’ordre éthique – ont été soulevées par la visite éclair, d’à peine un peu plus de 2 heures, effectuée le dimanche 4 Décembre 2012 à Alger par le ministre de l’intérieur Claude Guéant. Une visite que des médias du pouvoir comme le Figaro se sont empressés de banaliser en titrant : «  »Claude Guéant à Alger avec quelques dossiers qui fâchent »"… comme si on pouvait régler des dossiers qui « fâchent » en 2 heures… Alors que tout Alger s’était fait l’écho plutôt d’une visite de « porteur de valise » liée aux besoins financiers de M. Sarkozy pour sa campagne présidentielle, l’homme étant coutumier de la chose…

    lire la suite:http://lequotidienalgerie.org/2012/03/22/la-france-va-t-elle-extrader-un-opposant-vers-lalgerie/