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algérie - Page 15

  • personne ne fait confiance aux islamistes,ni au drs-gia-ni gouvernement Algerien ni à la france ,walou!!

    Il se dit prêt à accueillir les anciens du FIS dans son nouveau parti
    Abdellah Djaballah : "le courant islamiste a toutes ses chances d’arriver au pouvoir en Algérie"

    Katia Mehdi

    Vous disparaissez dans le calme après chaque mouvement de redressement et vous revenez à l’action lorsque l’administration centrale vous y autorise. Votre destin politique semble complètement vous échapper. Cela ne vous perturbe pas ?
     
    Mon combat politique ne dépend pas d’un parti ou d’une décision. Cela vous étonnera peut être mais même si on complotait contre le Front pour la justice et le développement (FJD), un scénario que je ne suis pas en mesure d’exclure, j’utiliserais  d’autres moyens  pour militer et défendre mes opinions politiques, tout en respectant  le principe de l’action  pacifique. Mais j’estime que l’Algérie ne peut pas s’isoler éternellement de la conjoncture régionale qui favorise le respect des libertés politiques et renforce la volonté du peuple.
     
     
    Allez-vous ouvrir votre parti aux militants de l’ex- FIS dissous ?
     
    Oui, à condition qu’ils jouissent de tous leurs droits politiques, et qu’ils se reconnaissent dans le programme du parti. Si ces deux conditions sont réunies, je ne verrai aucune objection à l’adhésion de ces militants au FJD.
     
     
    Le FJD sera-t-il en mesure d’accueillir vos anciens compagnons d’El Islah et d’Ennahda ?
     
    C’est  déjà  fait. Je ne veux pas anticiper et citer de noms, mais je peux vous confirmer l’adhésion d’un nombre important de cadres issus de ces deux partis.
      
     
    Vous semblez confiant quant à l’obtention de l’agrément de votre  nouveau  parti…
     
    Nous militons pour un Front crédible et populaire. Nous  avons ouvert des bureaux dans une trentaine de wilayas. Les autres régions seront couvertes avant la fin de l’année. Nous recevons chaque jour des demandes d’adhésion de simples citoyens et nous observons un dévouement et un engagement  sans précédent des cadres et des étudiants. Cela me réjouit et me donne confiance quant à la réponse du ministère de l’intérieur à notre demande d’agrément déposée en septembre. Mais nous ne sommes pas pressés. Notre combat n’est pas lié à une échéance électorale. Nous avons installé une commission d’experts qui s’attelle à préparer le programme du parti.
     
     
    Vous vous éloignez un peu du discours en vogue chez les partis islamistes des pays arabes.  Nous vous avons entendu parler de polygamie  ou  de  khilafa   islamia.  "El  halal" et "El haram"  sont  deux expressions qu’on ne retrouve pas beaucoup dans votre discours. S’agit-il d’une stratégie ?
     
    Ceux  qui connaissent  Djaballah savent que rien n’a changé dans mon discours. Mais il est vrai que je suis de ceux qui  donnent une importance  particulière au choix des mots et des expressions. Il s’agit plus d’une méthode que d’une stratégie qui aurait pour but de tromper les citoyens algériens.
     
     
    Nombre d’observateurs pensent que le scénario marocain et tunisien ne risque pas de se reproduire en Algérie, évoquant comme argument l’éparpillement de la mouvance islamiste. Quel est votre point de vue ?
     
    Je ne partage pas cette  lecture. Je pense que le courant islamiste a toutes ses chances d’arriver au pouvoir à condition de tenir des élections libres et transparentes.

  • Algérie 2011 : la mauvaise gouvernance et la corruption menacent la sécurité nationale

    Par Le Matin DZ|  Corruption et mauvaise gouvernance handicapent gravement l'essor du pays.

    Transparency International dans son rapport du 1er décembre pour l’indice annuel de perception de la corruption rétrograde l’Algérie de sept places. Un indicateur qui prouve la faillite du président et de son exécutif en matière de bonne gouvernance.

    Sur les 183 pays classés, l’Algérie arrive à la 112e place avec une note de 2,9 sur 10, en précisant  que selon les critères retenus, une note inférieure à 3 sur 10 indique que le pays connaît un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’État. Pour l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), "ces très mauvais résultats de l’Algérie pour la 9e année consécutive indique que ce classement est "révélateur de l’aggravation de la situation qui prévaut en Algérie en matière de gouvernance", lit-on dans ce rapport. L’objet de cette présente contribution est d’analyser l’essence de ce phénomène qui a d’importances incidences économiques et politiques  au moment où la moralité devient un critère  primordial si l’on veut redresser la situation de l’Algérie, mue par l’unique dépense monétaire dépensant entre 2004/2010 deux fois plus pour avoir deux fois moins de résultats que des pays similaires, selon un récent rapport pour la région MENA : corruption ou mauvaise gestion ou les deux à la fois ?

    Le bureau, comme l'a montré le grand sociologue Max Weber est nécessaire dans toute économie mais il doit être au service de la société. Il est nécessaire au fonctionnement de toute économie mais non fonctionner comme en Algérie comme pouvoir bureaucratique qui fonctionne en vase clos. Aussi, la lutte contre le terrorisme bureaucratique en Algérie renvoie à la problématique de la sphère informelle, en fait à la construction d'un Etat de droit qui implique une bonne gouvernance et pose la problématique d'une manière générale à la difficile construction de l'économie de marché concurrentielle et de la démocratie, tenant compte de notre anthropologie culturelle, l'Algérie étant dans cette interminable transition depuis 1986. Car la sphère informelle, produit de la bureaucratie, contrôle plus de 40% de la masse monétaire en circulation somme colossale, avec une intermédiation financière informelle réduisant la politique financière de l'Etat sans compter toutes les implications socio-politiques et socio-économiques. Elle ne s'applique pas seulement aux catégories socio-économiques. La rumeur souvent dévastatrice, dont la voie orale est dominante en Algérie, alors que le monde avec la révolution d'Internet devient une maison de verre, n'étant que la traduction de la faiblesse de la gouvernance. Or son intégration est urgente loin des mesures autoritaires (répressives) qui produisent l'effet inverse, et ce, afin de pouvoir favoriser une saine concurrence et l'émergence de la véritable entreprise lieu permanent des richesses et donc favoriser les flux d'investissements nécessaires pour une croissance hors hydrocarbures condition de l'atténuation de la pauvreté et du chômage, la vocation de Sonatrach n'étant pas de créer des emplois.

    Aussi, si l'Algérie du XXIème siècle veut s'insérer harmonieusement dans le concert des nations, la politique économique et sociale au sein de l'espace euro-méditerranéen et arabo-africain (par le dialogue fécond des cultures) devra avoir pour fondement la bonne gouvernance liée à la réhabilitation de l'entreprise, au savoir par la maîtrise de la connaissance, la ressource humaine étant l'élément déterminant. Et il n'y aura pas de développement en Algérie sans la réhabilitation du savoir et des couches moyennes productives, base d'ailleurs de tout pouvoir fiable. Le nivellement par le bas (populisme) est source de démotivation et l'antinomie même du développement durable. La marginalisation des compétences et l'exode des cerveaux dont le montant en impacts est plus important que les 175 milliards de dollars de réserves de change chaque cadre formé coûtant plus de 200.000 dollars par unité deviennent inquiétants. Les derniers évènements et mesures biaisées montrent clairement que certains segments des pouvoirs publics (central et local), du fait de l'ancienne culture bureaucratique et administrative, n'ont pas une appréhension claire de l'essence de la sphère informelle. Or le développement durable en Algérie achoppe sur la nécessité d’éviter l’instabilité juridique et surtout sur l’urgence de l'intégration de la sphère informelle qui renvoient à la construction d'un Etat de droit afin d’attirer les flux d'investissement nécessaires pour une croissance hors hydrocarbures.

    Recapitalisation à coup de milliards des banques publiques

    Après les scandales financiers à répétition qui touchent tous les secteurs que dévoile quotidiennement la presse nationale et les importants découverts d'une minorité de rentiers qui ont le monopole auprès d'autres banques publiques (plus de 50% du montant des crédits alloués entre 2008/2010 au secteur privé et 70% aux entreprises publiques sont des créances non performantes), nous assistons à des recapitalisation à répétition des banques publiques qui se chiffrent à plusieurs milliards de dollars US grâce à la rente des hydrocarbures épuisable à terme (16 ans pour le pétrole, dans moins 25 ans pour le gaz maximum) sans s'attaquer aux causes qui sont l'inefficacité de la dépense publique, la mauvaise gestion et la corruption, risquant de revenir à la case de départ. Ainsi la réforme bancaire, lieu de distribution de la rente, doit toucher fondamentalement la nature du système et donc la propriété et pas seulement la rapidité de l'intermédiation financière (aspect purement technique), rapidité qui paradoxalement pourrait faciliter des détournements plus rapidement si l'on ne s'attaque pas à la racine du mal qui ronge le corps social. Ainsi, se pose la question suivante : combien de banques ont-elles une comptabilité décentralisée selon les normes internationales, seule condition d'audits internes sérieux ?

    Abderrahmane Mebtoul, professeur d'université

    Lire la suite ici : http://www.freealgerie.com/vous-avez-dit/174-algerie-2011-la-mauvaise-gouvernance-et-la-corruption-menacent-la-securite-nationale.html

  • toxicomanie est partout en algerie

     

    La toxicomanie au coeur d'une rencontre régionale : La réalité fait peur…aux chiffres

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    Malgré une légère baisse des produits hallucinogènes saisis, par rapport à l’année dernière, le fléau demeure redoutable.

    La 9ème journée régionale d’étude sur le rôle du pharmacien dans la lutte et la prévention contre la toxicomanie, organisée par le bureau local du syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO), accompagné par la sûreté de wilaya et la direction de la santé de Constantine, s’est tenue hier au palais de la culture Malek Haddad. Il y avait foule à cette manifestation, rehaussée par la participation de représentants des wilayas de Batna, Guelma, Sétif, Oum El Bouaghi et Jijel, ce dont s’est félicité Abdelkrim Bouhrid, président du SNAPO, conscient par ailleurs des retombées positives d’une telle rencontre. «L’identification du rôle du pharmacien d’officine et la gestion des psychotropes est indispensable pour réduire les dangers de la drogue», a-t-il déclaré. «Nous avons programmé une campagne de sensibilisation pour la lutte contre la toxicomanie, notamment au niveau des officines de la wilaya par la distribution d’affichettes portant des consignes de prise en charge avec orientation des malades», a-t-il assuré.

    Il faut espérer, ajoute-t-il, que cette campagne fera bouger les choses et inciter les autorités de tutelle, la société civile et le mouvement associatif à s’impliquer davantage. Ceux-ci seraient, selon lui, trop en retrait par rapport à l’ampleur du phénomène et des tâches à accomplir pour s’opposer sérieusement à ce fléau. D’autre part, le commandant Mustapha Benaïni, le chef de la sûreté nationale de la wilaya, a avancé que le taux de consommation de drogue a considérablement augmenté durant ces dernières années. «Nos services ont eu à saisir 5, 478 52 kg de kif traité, 3 633 comprimés de psychotropes et 760 kg de résine de cannabis au cours des dix derniers mois de l’année en cours, avec toutefois une légère baisse par rapport à 2010 avec 7, 194 kg de kif traité et 3 510 comprimés de psychotropes», a-t-il fait savoir. La frange sociale la plus touchée par le fléau, est, selon lui, celle des jeunes. «Nous avons inscrit 1434 cas de détention dont 2 706 adultes et 62 mineurs», précise-t-il.


    L’écoute est essentielle


    Ce qui représente, de ce point de vue, un sacré challenge, estime Samir Hamidi, chargé de la communication et de l’action sociale à la direction de la sûreté nationale. «Les structures d’accueil, d’écoute et de prise en charge des toxicomanes font cruellement défaut en Algérie, ce qui influe négativement sur les missions du centre national de désintoxication de Blida, une structure largement dépassée par l’importance de la demande, et de ce fait ne pouvant répondre correctement à ses missions», relève-t-il. Ceci dit, poursuit-il, il faut parer au plus pressé, et dans ce cadre la prévention est essentielle pour faire avancer les choses. D’où la mise en œuvre, à la faveur de cette journée, d’un SAMU scolaire et de deux psychobus.
    L’un des deux a pour mission de porter la bonne parole au niveau de quatre établissements scolaires de Constantine, où seront animés des ateliers visant à sensibiliser nos potaches sur les dangers des stupéfiants sous toutes leurs formes et déterminer leur niveau de connaissance du phénomène.

    Les deux psychobus ont été positionnés respectivement à hauteur de la place du 1er Novembre, au cœur du Vieux Rocher, et au niveau de la cité Daksi où, selon notre interlocuteur,  tout est mis en œuvre pour écouter et orienter en toute discrétion les jeunes qui se présenteront devant des éducateurs spécialisés et des psychologues. Au bout du compte, souligne-t-il, une fois leur degré de dépendance analysé, les jeunes qui auront fait cette démarche seront orientés vers le centre intermédiaire de soins aux toxicomanes, sis au niveau de l’agglomération d’El Khroub.
    Un établissement où la prise en charge des toxicomanes est assurée par une équipe pluridisciplinaire composée de 5 psychologues cliniciens, un neurologue, un médecin généraliste et une assistante sociale. Malheureusement et dans la plupart des cas, seule une minorité des toxicomanes va jusqu’au bout de la démarche, déplore le représentant de la sûreté nationale.
     

    Ahmed Boussaïd et Ratiba B.
  • Un président, 12 ministres, 10 milliards : Tlemcen, nouveau petit royaume d'Algérie

     Farid Alilat

    Un président de la République originaire de Tlemcen, près de la moitié de ses ministres issus de la même région, une flopée de conseillers, de hauts responsables civils et militaires nommés en raison de leurs origines tlemceniennes et enfin la ville de Tlemcen qui bénéficie de 10 milliards de dollars en projets, le cœur du pouvoir algérien se situe désormais à l’Ouest.


    Au moins deux câbles de l’ambassade américaine à Alger, mis en ligne par le site wikileaks, évoquent cette tribalisation du pouvoir au profit d’une caste de responsables issus d’une seule région d’Algérie : Tlemcen.

    Depuis qu’Abdelaziz Bouteflika, aujourd'hui âgé de 74 ans, est devenu président en 1999, le centre de gravité au sein du pouvoir s’est progressivement déplacé vers l’Ouest, écrit un mémo US en date du 12 septembre 2008.

    « Bouteflika est lui-même originaire de l’ouest, 12 des 34 ministres viennent de Tlemcen ou de wilayas limitrophes, et une majorité de conseillers de Bouteflika proviennent de Tlemcen ou de sa ville natale –officielle- Nedroma », rapporte ce câble.

    Bien qu’officiellement né à Tlemcen le 2 mars 1937, le président algérien a vu le jour dans la ville d’Oujda, au Maroc, où ses parents tenaient commerces.

    Le curseur glissé vers l'Ouest

    Lors d’une rencontre avec des diplomates américains, Fatma Oussedik, sociologue au Centre de Recherche en économie appliquée au développement (CREAD), analyse ce glissement du pouvoir algérien de l’Est vers l’Ouest.

    Au cours des 15 dernières années, dit-elle, il y a eut une volonté délibérée de déplacer les centre des décisions, à telle enseigne que les Algériens considèrent le « gang de Tlemcen » comme étant le véritable détenteur du pouvoir.

    Oussedik explique que « dans les années 1980 et 1990, les centres d’influences se concentraient autour du triangle BTS-un groupe de civils et de militaires originaires de Batna, Tebessa, Souk Ahras.

    A la fin des années 1990, poursuit-elle, des clans rivaux issus de l’ouest ont cherché à arracher le contrôle du pays des mains du BTS.

    « Depuis son élection en 1999, Bouteflika a progressivement remplacé les responsables militaires et civils du BTS avec des personnes loyales issues de la région de Tlemcen », note encore cette universitaire.

    Sur les 7 chefs d'Etat deux sont issus de l'Ouest

    De 1962, date de l’indépendance, à 1999, l’Algérie aura connu sept chefs d’Etat : Ben Bella, Boumediene, Bendjedid, Boudiaf, Kafi, Zeroual et Bouteflika.

    Hormis ce dernier ainsi que Ben Bella, renversé par un coup d’Etat le 19 juin 1965, tous sont issus du centre ou de l’est.

    Si les 5 chefs d’Etat –autoproclamés, élus ou désignés-, et une grande partie de la hiérarchie militaire proviennent de ce qu’on désigne communément en Algérie « clan de l’est » ou les « BTS », les différentes composantes du pouvoir veillaient à assurer une sorte d’équilibre entre les différentes régions d’Algérie, prolongeant ainsi une vieille tradition instaurée au début de la guerre de libération en 1954.

    A l’époque, le pays était divisé en 6 wilayas représentatives de la société algérienne. Même les Algériens installés en France avaient droit à une représentation offciele, à travers la Fédération de France du FLN.

    Bien qu’il ne soit pas gravé dans le marbre de la constitution, ce système s’est perpétué au cours des quatre décennies qui sont suivies l’indépendance, garantissant ainsi un équilibre entre différentes régions du pays.

    Equilibre rompu

    De fait, ce dosage conférait au pouvoir algérien une sorte d’homogénéité entre les différents clans qui le composent.

    C’est donc cet équilibre qui a été rompu depuis l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika.

    Subrepticement mais méthodiquement, celui-ci s’est employé avec une très grande habilité, à travers une série de nominations, de dégommages et de mises à l’écart, à promouvoir des personnalités, issues des régions de l’ouest, à de hautes fonctions au sein de tous les appareils de l’Etat.

    Ministères, diplomatie, armée, grande et petite administration, aucune institution n’a échappé au reformatage du disque dur du pouvoir opéré par le chef de l'Etat.

    C’est que pour asseoir son emprise, le président Bouteflika, fin stratège, habile manipuler, fin connaisseur des arcanes du système, s’est appuyé sur des cercles concentriques qui s’articulent autour de sa personne.

    Au coeur du réacteur

    Au fil des années, ces cercles se sont élargis progressivement au point où ils se sont coagulés autour des Bouteflika pour former un noyau dur.

    Au cœur du réacteur, il y a la famille Bouteflika. La mère, décédée en juillet 2009, était le socle autour duquel se soudait la fratrie. Il y a ensuite les frères et les sœurs.

    Autour du président, tous jouent un rôle primordial. Said est conseiller, Mustapha (décédé en juillet 2010), était le médecin personnel alors que l’une des sœurs fait office de cuisinière. Les autres frères, Abdelghani et Abderahim, sont les moins exposés au public.

    Reprofilage du système

    Au-delà de ce pré-carré, il y a les ministres. Ceux qui détiennent ou détenaient les gros ministères : intérieur, justice, affaires étrangères, énergie, santé, solidarité, transport, économie et finances...

    Zerhouni, Temmar, Khelil, Belaiz, Benachnou, Belkhadem, Louh, Ould Abbès, Tou, Medelci, Ould Kablia...Tous sont originaires, ou ayant grandis, dans des régions de l’ouest d’Algérie.

    Tous doivent leurs nominations et/ou leurs maintiens à leurs origines tribales ou à leur capacité à faire allégeance au chef de l'Etat ou à son entourage.

    Le cercle des fidèles et des serviteurs s’élargira plus tard aux ambassadeurs et aux diplomates, aux divers chefs de la hiérarchie militaires, aux walis, aux sous-préfets.

    Au terme d’une présidence qui aura duré 12 ans- et qui dure encore-, Bouteflika aura donc réussi à reprofiler le pouvoir au profit de sa personne, de sa fratrie, ou des hommes issus de sa région. Une sorte de royaume dans la république.

    Tlemcen, capitale d'Algérie

    Pour les diplomates américains, le point culminant de l’emprise des hommes de l’ouest est la désignation en 2011 de Tlemcen « capitale de la culture islamique », initiative pilotée par la ministre de la Culture Khalida Toumi, originaire de Kabylie mais totalement inféodée au clan présidentiel.

    Pourquoi Tlemcen ?

    Le sociologue Daho Djerbal affirme aux Américains que les mérites relatifs de l’héritage islamique de Tlemcen ne justifient pas son choix comme capitale islamique. « Constantine, considère-t-il, est le centre de l’Islam en Algérie. Elle est le berceau des oulémas et fut un temps capitale du Maghreb et rivale de Rome. »

    « L’héritage islamique de Tlemcen est modeste, ajoute-t-il. Son statut de capitale d’un petit royaume entre le 12e et le 15e siècles lui confère davantage un crédit historique qu’islamique. »

    La désignation de Tlemcen comme capitale de la culture islamique aurait pu être anecdotique si cette région n’avait pas bénéficiée d’un traitement particulier de la part du pouvoir central.

    10 milliards pour Tlemcen

    Plus que toute autre wilaya d’Algérie qui en compte 48, Tlemcen aura bénéficié d’une enveloppe de 10 milliards de dollars en projets d’infrastructures au cours des douze dernières années.

    En comparaison, cette enveloppe équivaut presque le montant du projet de la grande autoroute qui devrait relier l’ouest à l’est d’Algérie.

    Tlemcen, une ville plus que choyée

    Au cours d’une visite effectuée par des diplomates américains à Tlemcen en 2008, visite dont le compte rendu est largement rapporté dans un câble datée du 9 décembre 2008, un official algérien leurs révèle que le wali supervise des projets dont les dépenses culminent à 10 milliards de dollars.

    Aéroport, téléphérique, routes, hôtels, bâtiments administratifs campus, logements, c’est une nouvelle ville, moderne, qui émerge à Tlemcen et autour de sa périphérie.

    Si les pouvoirs publics ont généreusement arrosé Tlemcen, il semble que cette manne providentielle n’a pas contribué à faire de cette ville un pôle économique.

    « A l'ombre de ces grands projets publics, le climat socio-économique à Tlemcen semble stagner et souffre du même manque de dynamisme constaté ailleurs dans le pays », note le document de l’ambassade américaine.

    Peu importe. L’essentiel est de faire de Tlemcen et des ses hommes le cœur du pouvoir en Algérie.


    Lire l'article original : Un président, 12 ministres, 10 milliards : Tlemcen, nouveau petit royaume d'Algérie | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

  • hackers du DRS!!!!

    Entretien avec DfPirate, un hacker algérien Piratage informatique : un danger pour la sécurité nationale ENVOYER A UN AMI AJOUTER UN COMMENTAIRE IMPRIMER SIGNALER UN ABUS Réalisé par Samir Allam dfPirate.jpg Dfpirate Chitanus est un hacker algérien. Il a participé à la récente campagne contre des hackers marocains. Mais il met en garde contre la fragilité des systèmes informatiques des entreprises et des institutions algériennes. Entretien. Vous venez de faire des intrusions dans plusieurs banques algériennes. La tâche a‑t‑elle a été facile ? Je dirais que le jeu était enfantin car il n’y a aucune notion de sécurité avec des serveurs qui datent, des FireWall périmés et une conception banale de leur interface web. Cela offre une large possibilité d'injection et d'exploitation des données. Quelles sont les données bancaires auxquelles un hacker peut accéder ? Dans la majeure partie du temps, nos banques ont toujours un petit « online banking », c’est‑à‑dire des informations personnelles sur les clients de la banque, qu'on peut utiliser pour spammer ! Dans la plupart des cas, les internautes utilisent un seul mot de passe pour accéder à leurs comptes en banque et à leurs boites e‑mail, donc un hacker peut facilement mettre en danger la vie personnelle des gens. A part les banques, quelles sont les autres institutions vulnérables aux attaques ? Tous les sites des entreprises algériennes sont gérés par des sociétés incompétentes. Je me permets de dire cela en connaissance de cause. J'ai déjà vu des webmasters se servir de CMS de publics qui sont déjà vulnérables afin de mettre en ligne un site d'entreprise. Et récemment, un de mes collègues a trouvé une faille au sein de Djezzy qu'on pourra exploiter prochainement. L'Algérie pense introduire le commerce électronique. L'état de nos installations informatiques va‑t‑il permettre une telle opération ? Non. Il faudrait d'abord penser à introduire la vraie signification du danger d’Internet dans la tête des Algériens avant de se lancer dans un tel projet. C'est vrai que l’Algérie a pris un grand retard, mais la notion de sécurité est inexistante même dans nos installations les plus petites, alors sans parler de notre ISP [provider, ndlr] qui ne peut même pas interdire les multiples comptes sur une seule ligne. Quels sont les dangers pour l'Algérie de cette faiblesse de la sécurité informatique ? Elle fermera la liste du classement des pays sur la sécurité informatique. Il faut voir tous ces hackers se mettre à l’œuvre pour sécuriser notre pays, mais malheureusement il n’y a aucune reconnaissance pour ce travail. La conséquence, c’est que l’Algérie sera bannie de l’évolution. Cette situation présente‑t‑elle un danger pour la sécurité nationale ? Si de simples manipulations permettent à certains d'avoir nos informations bancaires, la situation peut s'avérer très dangereuse pour notre pays. Prenons l’exemple extrême des drones américains sous la surveillance d’un rootkit [ndlr : outil de dissimulation d'activité] russe – une information confirmée par THN. Si cela devait arriver en Algérie, ils pourraient nous désarmer et nous priver de nos services les plus vitaux.

  • L'ALGERIE PERDUE

     

    L’Algérie n’a plus de «politique arabe»

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    L’Algérie est membre de la commission dégagée par la Ligue arabe pour tenter de régler la crise syrienne. Cette commission, qui offre une dernière chance au régime de Damas qui, désormais, a le sang du peuple syrien sur les mains, est animée par le Qatar.

    Doha est, depuis plus de trois ans, la nouvelle capitale de la diplomatie arabe. Grâce à une politique extérieure active, audacieuse et sans complexe, le Qatar s’est imposé sur la scène arabe et même internationale. Que ce soit au Darfour soudanais, en Libye, au Yémen, dans les Territoires palestiniens ou en Syrie, Doha a pris les devants, sans perdre de temps, sans faire de calculs «intergalactiques».
    Le Qatar, qui possède les troisième réserves gazières au monde et qui est devenu une puissance médiatique grâce au groupe Al Jazeera (le réseau a lancé dernièrement des chaînes en turc, en langues balkaniques et en haussa), oriente ses ressources vers l’élaboration d’une stratégie de déploiement à l’international.

    Il ne s’agit plus de «subir» ce qui est décidé ailleurs, mais de s’engager, s’impliquer, se mêler au réseau complexe des relations entre les Etats qui comptent. La voix de l’Algérie sur le dossier syrien est toujours aussi éteinte qu’elle l’avait été par rapport à la crise libyenne. Au sein de la commission arabe, l’Algérie et le Soudan ont été choisis pour leurs «rapports» particuliers avec le régime de Bachar Al Assad. Au moment où l’armée syrienne, qui se comporte comme une armée coloniale, tirait déjà sur les civils (et elle tire toujours), Alger n’avait-il pas appelé au «dialogue» entre «les deux parties», mettant sur un pied d’égalité l’oppresseur et la victime ?

    Le dialogue est, d’une manière évidente, refusé par le pouvoir tyrannique de Damas qui laisse les armes s’exprimer. Que fera Alger au cas où la Ligue arabe suspend la Syrie au sein de l’organisation panarabe et au cas où la situation échappe aux pays arabes ? Prendra-t-il la défense de Damas ? L’Algérie officielle n’a eu jusque-là aucun mot à l’égard du Conseil national syrien (CNS) qui représente l’opposition syrienne. Elle a eu la même attitude méfiante par rapport au Conseil national de transition (CNT) libyen jusqu’aux derniers jours du colonel El Gueddafi. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a annoncé la visite à Alger de représentants du CNT, désormais seul représentant du peuple libyen. Cette visite n’a pas encore eu lieu.

    La politique extérieure algérienne, qui est menée loin de tout débat national ouvert, semblait bien dépassée par l’accélération des événements dès le début de la révolte en Tunisie, puis en Egypte, en Libye, au Yémen, en Syrie…Après un lourd silence, Alger a commencé à exprimer des positions à peine audibles sur les changements politiques majeurs à ses frontières. Aucun soutien clair et franc au choix des peuples tunisien, libyen et égyptien de se débarrasser des dictatures. Des responsables algériens ont péniblement dit que l’Algérie appuie «le choix des peuples». Pas plus. Le processus électoral réussi en Tunisie a été suivi par une incroyable froideur à Alger. Cela est peut-être lié au fait que des Algériens libres appellent aussi à la création d’une Assemblée constituante pour régler la profonde crise politique de confiance dans le pays, presque cinquante ans après l’indépendance ?

    Les Tunisiens auront une Assemblée constituante, construiront la IIe République et relanceront leur économie. Il n’y a, jusque-là, aucun indice qui prouve que l’Algérie aidera les Tunisiens à réussir ce processus difficile. Il en est de même pour la Libye et l’Egypte. Idem pour la Syrie et le Yémen demain. L’Autorité palestinienne a demandé l’adhésion de la Palestine à l’ONU. Et qu’ont dit les responsables algériens ? Rien ou presque. «Les ministres arabes des Affaires étrangères réaffirment à New York leur soutien à la reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU», a déclaré Mourad Medelci fin septembre 2011. Autrement dit, l’Algérie préfère se cacher derrière «une diplomatie collective» au lieu d’avoir sa propre position sur une question aussi importante. Le débat actuel sur «la lutte contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers» dans la zone Sahel a pour principal but de faire oublier que l’Algérie n’a plus de «politique arabe». Ou refuse d’en avoir une. La preuve ? L’Algérie veut combattre l’action subversive de ce qui est appelé Al Qaîda… sans l’appui de ses voisins maghrébins. 

    Fayçal Métaoui
  • la modialisation de la contestation au coeur de UE, USA,,UK,et pays asiatiques contre inflation, chomage,ect...crées par les multinationales ,les bourses, les banques scélerates,que vont dire les gouvernats corrumpus quand la bise fut venue

    La Cigale et la Fourmi
      La Cigale, ayant chanté

    Tout l'été,
    Se trouva fort dépourvue
    Quand la bise fut venue :
    Pas un seul petit morceau
    De mouche ou de vermisseau.
    Elle alla crier famine
    Chez la Fourmi sa voisine,
    La priant de lui prêter
    Quelque grain pour subsister
    Jusqu'à la saison nouvelle.
    "Je vous paierai, lui dit-elle,
    Avant l'Oût, foi d'animal,
    Intérêt et principal. "
    La Fourmi n'est pas prêteuse :
    C'est là son moindre défaut.
    Que faisiez-vous au temps chaud ?
    Dit-elle à cette emprunteuse.
    - Nuit et jour à tout venant
    Je chantais, ne vous déplaise.
    - Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
    Eh bien! dansez maintenant.

    The Cicada and the Ant

    The Cicada, having sung
    All summer long,
    Found herself wanting
    When the north wind came.
    Not a single morsel
    Of fly or tiny worm.
    She went begging for food
    To her neighbour the Ant,
    Asking her to lend her
    Just a few grains to get by
    Until the next season.
    "I will pay you back, she said,
    Before August, animal's honor,
    Interest and principal."
    The Ant is no lender:
    This is the least of her faults.
    "What were you doing during the warm days?
    She said to this borrower.
    --Night and day no matter what
    I was singing, like it or not.
    --You were singing? I'm very glad:
    Very well, start dancing now."

  • Depuis 62, l' Algerie navigue au pif

     

     

     

    Projet de loi de finances 2012 : Quand le gouvernement navigue à vue

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    Souvent épinglé pour son manque de visibilité et son tâtonnement en matière économique, le gouvernement vient une nouvelle fois de démontrer que ce dont on l’accusait n’était pas fortuit.

    Et pour cause, le projet de loi de finances 2012 (PLF 2012), adopté en Conseil des ministres, actuellement au niveau du bureau de l’Assemblée populaire nationale, en dit long sur la manie qu’a le gouvernement de naviguer à vue.
    La tendance était déjà visible avec le recours récurrent depuis 4 ans aux lois de finances complémentaires (LFC) censées être une rectification exceptionnelle du budget annuel, mais devenu quasiment une règle et un texte qui, jusqu’à la LFC 2011, n’était même pas discuté au Parlement.   Depuis quelque temps, le gouvernement a pris la fâcheuse habitude de se déjuger en supprimant dans une loi de finances des dispositions contenues dans la LFC qui l’a précédait et vice-versa.

    Cette règle a de nouveau été respectée dans le PLF 2012, dont certains articles modifient, rectifient ou abrogent carrément des dispositions présentes dans des lois de finances ou lois de finances complémentaires de ces dernières années.  Parmi les exemples retenus, celui de l’article 7 du PLF 2012 qui modifie les dispositions de la loi de finances 2007 qui avait substitué «la durée de 5 ans à celle de l’amortissement de l’équipement», en ce qui concerne l’étalement de l’imposition dans le cas d’une subvention à l’équipement. Or, explique le ministère des Finances dans l’exposé des motifs, «cette durée de 5 ans peut s’avérer courte pour l’imposition des subventions destinées à certains investissements d’envergure et partant, très pesante sur la trésorerie des entreprises concernées».

    C’est dans ce cadre que l’article 7 propose de réintégrer la possibilité d’aligner la période d’imposition pour ce type d’investissement sur la durée d’amortissement pour les biens d’équipement que cette durée est supérieure à 5 ans. L’article 50 du PLF 2012 abroge, quant à lui, les dispositions de l’article 23 de la loi de finances complémentaire 2010 qui avait institué une taxe applicable sur le blé dur importé à un prix inférieur au prix de régularisation fixé actuellement à 2500 DA le quintal. Le ministère des Finances explique d’une manière concise qu’étant donné «l’inapplicabilité de cette taxe sur le blé dur, il paraît nécessaire d’abroger cette disposition de loi devenue inopportune».  

    Par ailleurs, l’article 52 modifie partiellement l’article 40 de la loi de finances complémentaire 2009 (LFC 2009) qui exempt de la TVA «les équipements et les matériels sportifs produits en Algérie et acquis par les Fédérations nationales des sports, sous réserve que ces équipements soient en relation avec la discipline sportive principale déployée par la fédération bénéficiaire». Considérant que cette disposition pénalise les fédérations «omnisports», il est proposé dans la PLF 2012 de supprimer les réserves. L’article 57 abroge l’article 22 de la loi de finances complémentaire 2011 adoptée il y a à peine 3 mois et qui supprimait l’incessibilité pour 10 ans des logements sociaux financés par l’Etat et les logements aidés.

    Manque de visibilité

    On peut enfin citer l’article 62 qui modifie l’article 63 de la LFC 2009 relatif à la domiciliation bancaire des opérations d’importation de biens et services. Ce dernier instituait une taxe de 3% du montant de la domiciliation pour les importations de services.  Le PLF 2012 exonère de cette taxe les importations de services effectuées dans le cadre des opérations de réassurance au motif que l’article 63 ne tient pas compte du caractère structurel et spéculatif de ces opérations. Le gouvernement considère qu’avec le pourcentage de 3%, la détermination de la taxe devient proportionnelle à l’importance du montant du risque assuré, ce qui aurait pour effet de renchérir les coûts de la réassurance et par conséquent de l’assurance.

    Ces décisions et leurs contraires dénotent, selon certains économistes, «un manque de visibilité» de la part du gouvernement. D’où d’ailleurs le recours de plus en plus souvent à des lois de finances complémentaires qui témoignent de la part des dirigeants du pays une «insuffisance de la prévision et d’une évaluation qui permette de déterminer de la manière la plus proche possible les tendances du marché».

    Quand on est incapable de prévoir un budget sur l’année, il ne faut pas s’étonner qu’il n’y a pas de vision économique à long terme. Car comme le souligne un économiste, «on ne peut pas fixer des objectifs à atteindre tant qu’on n’est pas arrivé à s’assurer d’une projection qui dépasse six mois».                   

    Safia Berkouk
  • blague du jour!!! une dictature invité,élue,travaux ..L'ONU ,c'est pas sérieux.

    L’Algérie élue à la présidence du G77

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    L’Algérie a été élue vendredi à New York pour assurer la présidence du Groupe des 77 et la Chine pour l’année  2012, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU.

    Dès à présent, l’Algérie "s’attelle à prendre toutes les dispositions utiles pour être pleinement en mesure, dès la prise de fonctions, d’assurer la conduite de l’action du groupe dans les meilleures conditions de continuité et d’efficacité", a déclaré M. Medelci à l’APS à l’issue de son intervention devant la 35ème réunion ministérielle annuelle du G77 et la Chine.

    En janvier prochain, à l’occasion de la cérémonie de passation de la  présidence de la part de l’Argentine, l’Algérie présentera un programme de travail pour la durée de son mandat, a ajouté le ministre.

    Pour l’élaboration de ce programme qu’elle veut à la fois "cohérent, substantiel et pragmatique", l’Algérie va mener des consultations avec un certain  nombre de pays du groupe et faire en sorte que la présidence algérienne soit similaire aux deux présidences qu’elles avait déjà assurées auparavant (en 1982 et en 1994) où, à chaque fois, "la présidence algérienne a été assurée avec la réalisation de plusieurs avancées".

    Selon M. Medelci, outre les questions économiques et financières ainsi que celles liées au développement, le programme de l’Algérie portera également  sur le dossier de la réforme de l’ONU où "la coordination entre les pays du  G77 peut être non seulement utile mais aussi déterminante pour le futur de ces  réformes" de l’ONU.

    Il est à souligner que la présidence du G77, qui est la plus haute instance  politique au sein de cette organisation, tourne sur une base régionale (entre  l'Afrique, l’Asie et l’Amérique latine et les Caraïbes). 

    Lors du sommet de l’Union africaine tenu à Malabo en juin dernier, l’Afrique  a choisi l’Algérie comme son candidat pour assumer cette responsabilité.       

    El Watan avec APS
  • Algérie, France toufik au milieu!!!!,la FRANCE et USA le connaissent bien


    Algérie : Le FIS veut reprendre du «service»

    Posté le : 18 août, 2011

    L’annonce en a surpris plus d’un à Alger. Alors que l’on croyait le Front Islamique du Salut définitivement mort et enterré, voilà que l’ancien émir de la « katiba Al Wafae » Vous tentez d´accéder à une partie du site … Lire la suite

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    Le DRS perd les Ponts et Chaussées

    Posté le : 3 août, 2011

    Les autorités algériennes s’alarment de la baisse du nombre d’étudiants d’origine algérienne dans les grandes écoles françaises. La tendance est également à la baisse parmi les étudiants dans les universités, Vous tentez d´accéder à une partie du site qui est … Lire la suite

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    Le DRS perd les Ponts et Chaussées

    Posté le : 3 août, 2011

    Les autorités algériennes s’alarment de la baisse du nombre d’étudiants d’origine algérienne dans les grandes écoles françaises. La tendance est également à la baisse parmi les étudiants dans les universités, Vous tentez d´accéder à une partie du site qui est … Lire la suite

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    L’Europe fait du charme à Bouteflika

    Posté le : 27 juillet, 2011

    La crise financière qui frappe de plein fouet l’Europe et l’enlisement du conflit en Libye font les affaires de l’Algérie. Ces deux bouleversements économiques et géostratégiques ont, en tout cas, fourni au président Abdelaziz Bouteflika une occasion inespérée pour revenir … Lire la suite

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    Le DRS se mêle du plan Desertec

    Posté le : 22 juin, 2011

    Ce sont d’anciens hauts cadres de la Sonatrach qui ont tiré la sonnette d’alarme. Si l’Algérie continue à cumuler les retards en matière d’énergies renouvelables, elle ne sera bientôt qu’un acteur de second plan sur le plan énergétique. Les experts … Lire la suite

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    Pourquoi Bouteflika a lâché Kadhafi

    Posté le : 8 juin, 2011

    La décision de geler les avoirs de la famille de Mouammar Kadhafi en Algérie a choqué plus d’un. Alors que jusque-là, Alger apportait un soutien sans faille au régime du Guide de la révolution, ce revirement est survenu après la … Lire la suite

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    Paris réconcilie Bouteflika et le DRS

    Posté le : 1 juin, 2011

    Après des années de relations tumultueuses, Bouteflika et la France se réconcilient. La conjoncture internationale nouvelle a, visiblement, poussé le président algérien à ne plus faire confiance à ses protecteurs américains. Le sort réservé aux dictateurs arabes a incité Bouteflika, … Lire la suite

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    Ankara et Bruxelles déçues par Alger

    Posté le : 26 mai, 2011

    Le froid qui s’est installé entre les rebelles libyens et Alger complique sérieusement la résolution du conflit en Libye. Selon plusieurs sources diplomatiques en relation avec des chancelleries occidentales à Alger, l’Union Européenne et la Turquie sont «très déçues» par … Lire la suite

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    L’étrange retour d’«El Mokh»

    Posté le : 18 mai, 2011

    A Alger, le retour aux affaires du général Touati après des années d’anonymat a chamboulé les rapports de force au sein du régime. Alors que celui qu’on appelait «El-Mokh» avait officiellement quitté toutes ses fonctions au sein de la présidence … Lire la suite

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    L’ANP change de doctrine militaire

    Posté le : 11 mai, 2011

    Le torchon brûle entre l’Algérie et le Conseil de Transition libyen (CNT). Les autorités algériennes continuent d’apporter toute leur aide au colonel Mouammar Kadhafi pour tenter de sauver son pouvoir ou tout au moins lui aménager une sortie honorable. Vous … Lire la suite

  • Algerie Archive

     

    • «On a tort de penser que le terrorisme serait l’instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l’arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c’est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur». Noam Chomsky, (Terrorisme, l’arme des puissants dans le Monde Diplomatique, décembre 2001)   Le mercredi 7 et le jeudi 8 septembre Alger abritait une conférence sur le terrorisme. Les participants à la conférence d’Alger sur le Sahel se sont dits, déterminés à lutter contre le terrorisme et la criminalité démultipliés par la crise libyenne, mais en réclamant un soutien accru de la communauté internationale. Le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines a évoqué, pour sa part, la nécessaire collaboration à venir avec les autorités de la « Nouvelle Libye ». « La Libye est un pays voisin. Nous n’allons quand même pas déménager. Il faut composer avec», « Nous partageons beaucoup avec la Libye et nous jouerons notre rôle de pays frère », souligne-t-il.   Pour l’Algérie et pour les autres pays présents lors de cette conférence sur le Sahel, il importe que la Libye se normalise, qu’elle se mette aux standards internationaux de gouvernance et qu’elle prenne à bras-le-corps les problèmes sécuritaires. Beaucoup d’armes circulent depuis l’éclatement du conflit. Cela a été dit et répété en séance plénière et le danger est pris très au sérieux. La sécurité régionale est en effet l’affaire de tous dans la mesure où il s’agit d’un même territoire: le Sahara. Les quatre pays au coeur de la lutte contre le terrorisme au Sahel observent donc attentivement leur voisin libyen tout comme la Tunisie en pleine transition politique.   Le général Carter Ham, Haut commandant des...

      Des experts du Pentagone et de la CIA à Alger

      «On a tort de penser que le terrorisme serait l’instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l’arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c’est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur». Noam Chomsky, (Terrorisme, l’arme des puissants dans le Monde Diplomatique, décembre 2001)   Le mercredi 7 et le jeudi 8 septembre Alger abritait une conférence sur le terrorisme. Les participants à la conférence d’Alger sur le Sahel se sont dits, déterminés à lutter contre le terrorisme et la criminalité démultipliés par la crise libyenne, mais en réclamant un soutien accru de la communauté internationale. Le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines a évoqué, pour sa part, la nécessaire collaboration à venir avec les autorités de la « Nouvelle Libye ». « La Libye est un pays voisin. Nous n’allons quand même pas déménager. Il faut composer avec», « Nous partageons beaucoup avec la Libye et nous jouerons notre rôle de pays frère », souligne-t-il.   Pour l’Algérie et pour les autres pays présents lors de cette conférence sur le Sahel, il importe que la Libye se normalise, qu’elle se mette aux standards internationaux de gouvernance et qu’elle prenne à bras-le-corps les problèmes sécuritaires. Beaucoup d’armes circulent depuis l’éclatement du conflit. Cela a été dit et répété en séance plénière et le danger est pris très au sérieux. La sécurité régionale est en effet l’affaire de tous dans la mesure où il s’agit d’un même territoire: le Sahara. Les quatre pays au coeur de la lutte contre le terrorisme au Sahel observent donc attentivement leur voisin libyen tout comme la Tunisie en pleine transition politique.   Le général Carter Ham, Haut commandant des…

    • Un nouvel ouvrage sur la mort des moines cisterciens de Tibéhirine, écrit par le journaliste français Jean-Baptiste Rivoire, dévoile des témoignages inédits, mais difficiles à corroborer, mettant de nouveau en cause la sécurité militaire algérienne dans la tragédie. Le livre, “Le crime de Tibhirine” (Editions La Découverte), s’appuie notamment sur les déclarations d’anciens membres des services algériens et d’un islamiste affirmant que l’enlèvement a été ordonné par la DRS (sécurité militaire) et réalisé conjointement avec des islamistes. Ces témoignages fragiles ne lèvent évidemment pas les zones d’ombre entourant la tragédie. “Ces éléments doivent être accueillis avec beaucoup d’intérêt mais aussi précaution et prudence”, a dit à l’AFP Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. “Le grand intérêt de cet ouvrage est, j’espère, qu’il va ouvrir la voie à de nouvelles investigations judiciaires”, a-t-il ajouté. “Une nouvelle fois, la vérité assénée depuis l’origine par les autorités algériennes sur l’enlèvement, la séquestration et l’exécution des moines par les islamistes est battue en brèche”, dit-il. Les sept moines de l’Orde de Citeaux de la stricte observance ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Medea. Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des moines. Leurs têtes ont été retrouvées le 30 mai au bord d’une route de montagne. Après avoir suivi la thèse islamiste, l’enquête judiciaire s’est réorientée depuis 2009 et le témoignage d’un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l’armée algérienne. Avant ces révélations, des témoignages d’officiers algériens dissidents avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d’avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l’enlèvement. Services algériens mis en cause Dans ce nouvel ouvrage, les services algériens sont directement mis en cause dans le rapt par un ancien lieutenant...

      Les moines de Tibéhirine: un livre met en accusation la sécurité militaire algérienne

      Un nouvel ouvrage sur la mort des moines cisterciens de Tibéhirine, écrit par le journaliste français Jean-Baptiste Rivoire, dévoile des témoignages inédits, mais difficiles à corroborer, mettant de nouveau en cause la sécurité militaire algérienne dans la tragédie. Le livre, “Le crime de Tibhirine” (Editions La Découverte), s’appuie notamment sur les déclarations d’anciens membres des services algériens et d’un islamiste affirmant que l’enlèvement a été ordonné par la DRS (sécurité militaire) et réalisé conjointement avec des islamistes. Ces témoignages fragiles ne lèvent évidemment pas les zones d’ombre entourant la tragédie. “Ces éléments doivent être accueillis avec beaucoup d’intérêt mais aussi précaution et prudence”, a dit à l’AFP Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. “Le grand intérêt de cet ouvrage est, j’espère, qu’il va ouvrir la voie à de nouvelles investigations judiciaires”, a-t-il ajouté. “Une nouvelle fois, la vérité assénée depuis l’origine par les autorités algériennes sur l’enlèvement, la séquestration et l’exécution des moines par les islamistes est battue en brèche”, dit-il. Les sept moines de l’Orde de Citeaux de la stricte observance ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Medea. Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des moines. Leurs têtes ont été retrouvées le 30 mai au bord d’une route de montagne. Après avoir suivi la thèse islamiste, l’enquête judiciaire s’est réorientée depuis 2009 et le témoignage d’un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l’armée algérienne. Avant ces révélations, des témoignages d’officiers algériens dissidents avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d’avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l’enlèvement. Services algériens mis en cause Dans ce nouvel ouvrage, les services algériens sont directement mis en cause dans le rapt par un ancien lieutenant…

    • Le doute n’habite pas la tête du représentant du CNT à Londres. Du haut des bombardiers de l’Otan qui lui ont ouvert la route de Tripoli et à ses rebelles de Nefoussa et islamistes de Benghazi il assène que «c’est l’Algérie qui a intérêt à reconnaître le CNT».   Vous comprenez très bien sans recours excessif à l’analyse qu’une suite non dite mais toute aussi explicite complète le propos : «Sinon, elle va le payer…».Au cas où le métalangage vous est obscur, il énonce la seule condition possible qui nous sauverait de la sanction : «Le gouvernement algérien doit présenter ses excuses au peuple libyen». Une déclaration hostile pouvait passer pour un dérapage du langage, une deuxième – à fortiori, celle d’un chef militaire de Tripoli «libérée» – avait de quoi inquiéter. Bien sûr nous savions déjà quel rôle avaient joué les forces spéciales françaises, anglaises et qataries au sol et les avions et hélicos anglais et français dans les airs dans cette victoire. L’incroyable tonnage de bombes et de missiles déversés sur un petit pays, sur une petite surface – moins de dix petites villes ou gros villages du littoral – nous renseignaient assez que les supplétifs de Benghazi n’avaient qu’à avancer et parader sur les cadavres et les ruines et n’avaient qu’à appeler les hélicos quand ils entraient en contact avec les rescapés de l’armée légale de Libye qui n’a quand même pas cédé sur le plan moral ni massivement déserté. Il était clair dès lors que ces supplétifs ne pouvaient être en mesure de menacer l’Algérie, eux qui avaient tant peiné à suivre les routes ouvertes devant par l’Otan et qui n’ont pénétré dans Tripoli que par la trahison obtenue par les services secrets franco-britannique (tiens, comme pour Saddam Hussein à Baghdad et comme cela se passera...

      La France et le Qatar font monter les enchères sur l’Algérie

      Le doute n’habite pas la tête du représentant du CNT à Londres. Du haut des bombardiers de l’Otan qui lui ont ouvert la route de Tripoli et à ses rebelles de Nefoussa et islamistes de Benghazi il assène que «c’est l’Algérie qui a intérêt à reconnaître le CNT».   Vous comprenez très bien sans recours excessif à l’analyse qu’une suite non dite mais toute aussi explicite complète le propos : «Sinon, elle va le payer…».Au cas où le métalangage vous est obscur, il énonce la seule condition possible qui nous sauverait de la sanction : «Le gouvernement algérien doit présenter ses excuses au peuple libyen». Une déclaration hostile pouvait passer pour un dérapage du langage, une deuxième – à fortiori, celle d’un chef militaire de Tripoli «libérée» – avait de quoi inquiéter. Bien sûr nous savions déjà quel rôle avaient joué les forces spéciales françaises, anglaises et qataries au sol et les avions et hélicos anglais et français dans les airs dans cette victoire. L’incroyable tonnage de bombes et de missiles déversés sur un petit pays, sur une petite surface – moins de dix petites villes ou gros villages du littoral – nous renseignaient assez que les supplétifs de Benghazi n’avaient qu’à avancer et parader sur les cadavres et les ruines et n’avaient qu’à appeler les hélicos quand ils entraient en contact avec les rescapés de l’armée légale de Libye qui n’a quand même pas cédé sur le plan moral ni massivement déserté. Il était clair dès lors que ces supplétifs ne pouvaient être en mesure de menacer l’Algérie, eux qui avaient tant peiné à suivre les routes ouvertes devant par l’Otan et qui n’ont pénétré dans Tripoli que par la trahison obtenue par les services secrets franco-britannique (tiens, comme pour Saddam Hussein à Baghdad et comme cela se passera…

    • Une série de reportages réalisés à Tripoli ont montré que les forces appuyées par l’OTAN avaient commis un massacre dans la guerre civile libyenne. Ces reportages, publiés dans des journaux largement en faveur de l’intervention des États-Unis et de l’OTAN pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi, viennent une fois de plus exposer le mensonge que la guerre impérialiste contre la Libye est motivée par des visées humanitaires et la volonté de protéger les civils. Le Washington Post a publié samedi un article important intitulé, « Les meurtres par vengeance se multiplient en Libye : la nouvelle liberté assombrie par les attaques extrajudiciaires rebelles ». Ce titre fait référence à la contradiction qui existe entre les assertions du Conseil national de transition (CNT), du nouveau régime libyen soutenu par l’OTAN ainsi que de l’administration Obama que la Libye a maintenant gagné sa liberté et la réalité d’un massacre politique et, dans certains cas, racial. Le journaliste du Post Simon Denyer a affirmé que les troupes de Kadhafi « ont exécuté des dizaines ou même des centaines de prisonniers politiques cette semaine, pendant même que les combattants rebelles victorieux semblaient exercer leurs propres sévices ». Il cite le témoignage de Diana Eltahawy, enquêteuse pour Amnistie internationale en Libye, qui « décrit les mauvais traitements, la torture et le meurtre extrajudiciaire de combattants pro-Kadhafi par les rebelles, au fur et à mesure que ces derniers prenaient contrôle du pays d’est en ouest ». Le journaliste lui-même a vu cinq soldats blessés et mourant de Kadhafi dans un poste médical avancé maintenant patrouillé par les « rebelles », laissés sans nourriture, ni eau, ni soins. Il a aussi vu 15 cadavres, surtout d’Africains noirs et vraisemblablement partisans de Kadhafi, laissés en décomposition au soleil devant la caserne de Bab al-Azizia où demeurait une...

      Les preuves se multiplient sur les atrocités commises par les « rebelles » libyens

      Une série de reportages réalisés à Tripoli ont montré que les forces appuyées par l’OTAN avaient commis un massacre dans la guerre civile libyenne. Ces reportages, publiés dans des journaux largement en faveur de l’intervention des États-Unis et de l’OTAN pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi, viennent une fois de plus exposer le mensonge que la guerre impérialiste contre la Libye est motivée par des visées humanitaires et la volonté de protéger les civils. Le Washington Post a publié samedi un article important intitulé, « Les meurtres par vengeance se multiplient en Libye : la nouvelle liberté assombrie par les attaques extrajudiciaires rebelles ». Ce titre fait référence à la contradiction qui existe entre les assertions du Conseil national de transition (CNT), du nouveau régime libyen soutenu par l’OTAN ainsi que de l’administration Obama que la Libye a maintenant gagné sa liberté et la réalité d’un massacre politique et, dans certains cas, racial. Le journaliste du Post Simon Denyer a affirmé que les troupes de Kadhafi « ont exécuté des dizaines ou même des centaines de prisonniers politiques cette semaine, pendant même que les combattants rebelles victorieux semblaient exercer leurs propres sévices ». Il cite le témoignage de Diana Eltahawy, enquêteuse pour Amnistie internationale en Libye, qui « décrit les mauvais traitements, la torture et le meurtre extrajudiciaire de combattants pro-Kadhafi par les rebelles, au fur et à mesure que ces derniers prenaient contrôle du pays d’est en ouest ». Le journaliste lui-même a vu cinq soldats blessés et mourant de Kadhafi dans un poste médical avancé maintenant patrouillé par les « rebelles », laissés sans nourriture, ni eau, ni soins. Il a aussi vu 15 cadavres, surtout d’Africains noirs et vraisemblablement partisans de Kadhafi, laissés en décomposition au soleil devant la caserne de Bab al-Azizia où demeurait une…

    • La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, l’essai de Abderrahmane Hadj-Nacer, publié en juin 2011 à Alger aux éditions Barzakh, est sans conteste le livre de la rentrée sociale. Il fait déjà débat dans un pays où l’on parle rarement des problèmes réels qui menacent les fondements même de l’Etat. L’ancien gouverneur de la Banque centrale a été marginalisé pour avoir cru, un moment, à la possibilité de réformes économiques en Algérie, seule voie pour sortir de l’enlisement. Il est évident que le livre, destiné surtout aux jeunes, doit être lu par tous. Les vérités sont dites d’une manière crue avec un sens aigu de l’analyse et de l’explication. Abderrahmane Hadj-Nacer ne se contente pas de faire un constat mais propose des solutions, des formules, des idées, des clefs, pour sortir de la crise, à commencer par celle de la légitimité. -Dans La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, vous écrivez : «Mais qu’a-t-on fait de nos enfants ? On ne leur a rien transmis.» Rien transmis, pourquoi ? L’origine du livre est celle-là. C’est le fait de rencontrer des jeunes, des gens de 20-30-40 ans, qui, dans le fond, ne comprennent pas ce qui s’est passé et pourquoi on en est là. Des jeunes qui n’ont pas connaissance de leur histoire, de leur profondeur sociologique et historique. Après analyse, on constate qu’on ne leur a pas enseigné l’histoire ancienne, préislamique, musulmane et celle de la colonisation. De temps en temps, on leur jette en pâture des mythes, des bribes d’histoire souvent écrits par des personnes qui ont essayé de nier l’histoire de l’Algérie. Nos enfants sont le fruit de la négation de leur propre histoire. Ils sont le fruit d’une tradition de nos dirigeants de zapper l’histoire et d’essayer de forger un homme nouveau à partir de leurs propres...

      Abderrahmane Hadj-Nacer : «Nous reproduisons l’échec en permanence»

      La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, l’essai de Abderrahmane Hadj-Nacer, publié en juin 2011 à Alger aux éditions Barzakh, est sans conteste le livre de la rentrée sociale. Il fait déjà débat dans un pays où l’on parle rarement des problèmes réels qui menacent les fondements même de l’Etat. L’ancien gouverneur de la Banque centrale a été marginalisé pour avoir cru, un moment, à la possibilité de réformes économiques en Algérie, seule voie pour sortir de l’enlisement. Il est évident que le livre, destiné surtout aux jeunes, doit être lu par tous. Les vérités sont dites d’une manière crue avec un sens aigu de l’analyse et de l’explication. Abderrahmane Hadj-Nacer ne se contente pas de faire un constat mais propose des solutions, des formules, des idées, des clefs, pour sortir de la crise, à commencer par celle de la légitimité. -Dans La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, vous écrivez : «Mais qu’a-t-on fait de nos enfants ? On ne leur a rien transmis.» Rien transmis, pourquoi ? L’origine du livre est celle-là. C’est le fait de rencontrer des jeunes, des gens de 20-30-40 ans, qui, dans le fond, ne comprennent pas ce qui s’est passé et pourquoi on en est là. Des jeunes qui n’ont pas connaissance de leur histoire, de leur profondeur sociologique et historique. Après analyse, on constate qu’on ne leur a pas enseigné l’histoire ancienne, préislamique, musulmane et celle de la colonisation. De temps en temps, on leur jette en pâture des mythes, des bribes d’histoire souvent écrits par des personnes qui ont essayé de nier l’histoire de l’Algérie. Nos enfants sont le fruit de la négation de leur propre histoire. Ils sont le fruit d’une tradition de nos dirigeants de zapper l’histoire et d’essayer de forger un homme nouveau à partir de leurs propres…

    • L’éminent historien Mohamed Harbi revient, dans cet entretien, sur les récentes controverses suscitées par les déclarations polémiques d’acteurs du mouvement national et livre quelques vérités cinglantes. D’après lui, l’attaque de la poste d’Oran est l’œuvre d’Aït Ahmed, Boudiaf a réussi l’organisation du 1er Novembre, et l’attitude de Yacef Saâdi à l’égard de Louisette Ighilahriz «n’est ni sérieuse ni noble.» Harbi affirme que Boussouf n’endosse pas seul l’assassinat de Abane Ramdane, et qu’on a exagéré son rôle ainsi que celui du MALG. Il révèle, par ailleurs, que «Krim a projeté d’assassiner Bentobal» en prévenant que les archives de 2012 «sont terribles et explosives.» l Alors qu’il évalue les harkis et goumiers à environ 100 000 hommes, l’historien estime à quelque 50 000, les victimes algériennes des bavures du FLN/ALN, dont nombre de militants nationalistes authentiques. Pour Mohamed Harbi, « la société algérienne est une société de surveillance mutuelle ». Il considère que les tabous, liés aux juifs d’Algérie, aux harkis et aux pieds-noirs, en se gardant de les traiter, ont fait le lit de l’islamisme. Préconisant une déconstruction de la pensée nationaliste, il estime que la question identitaire et celle de l’autoritarisme sont deux problèmes majeurs qu’il est impératif de dépasser pour aller vers une Algérie nouvelle et apaisée. - Si vous le permettez, M. Harbi, nous aimerions articuler cette interview autour de quelques «noms-clés» en rapport avec l’histoire du Mouvement national. Et le premier qui nous vient à l’esprit, en l’occurrence, est Ahmed Ben Bella qui a défrayé la chronique ces derniers jours suite à ses récentes déclarations à Jeune Afrique. D’abord, comment l’avez-vous rencontré ? Je l’ai rencontré pour la première fois au moment de la discussion du programme de Tripoli. A ce moment-là, j’ai pu, plus ou moins, voir ce qu’était l’homme dans ses idées. Il faut noter...

      «Les archives de la guerre de Libération sont explosives»

      L’éminent historien Mohamed Harbi revient, dans cet entretien, sur les récentes controverses suscitées par les déclarations polémiques d’acteurs du mouvement national et livre quelques vérités cinglantes. D’après lui, l’attaque de la poste d’Oran est l’œuvre d’Aït Ahmed, Boudiaf a réussi l’organisation du 1er Novembre, et l’attitude de Yacef Saâdi à l’égard de Louisette Ighilahriz «n’est ni sérieuse ni noble.» Harbi affirme que Boussouf n’endosse pas seul l’assassinat de Abane Ramdane, et qu’on a exagéré son rôle ainsi que celui du MALG. Il révèle, par ailleurs, que «Krim a projeté d’assassiner Bentobal» en prévenant que les archives de 2012 «sont terribles et explosives.» l Alors qu’il évalue les harkis et goumiers à environ 100 000 hommes, l’historien estime à quelque 50 000, les victimes algériennes des bavures du FLN/ALN, dont nombre de militants nationalistes authentiques. Pour Mohamed Harbi, « la société algérienne est une société de surveillance mutuelle ». Il considère que les tabous, liés aux juifs d’Algérie, aux harkis et aux pieds-noirs, en se gardant de les traiter, ont fait le lit de l’islamisme. Préconisant une déconstruction de la pensée nationaliste, il estime que la question identitaire et celle de l’autoritarisme sont deux problèmes majeurs qu’il est impératif de dépasser pour aller vers une Algérie nouvelle et apaisée. – Si vous le permettez, M. Harbi, nous aimerions articuler cette interview autour de quelques «noms-clés» en rapport avec l’histoire du Mouvement national. Et le premier qui nous vient à l’esprit, en l’occurrence, est Ahmed Ben Bella qui a défrayé la chronique ces derniers jours suite à ses récentes déclarations à Jeune Afrique. D’abord, comment l’avez-vous rencontré ? Je l’ai rencontré pour la première fois au moment de la discussion du programme de Tripoli. A ce moment-là, j’ai pu, plus ou moins, voir ce qu’était l’homme dans ses idées. Il faut noter…

    • de Marc BRIERE le Dim 12 Sep 2010, 07:24 ALGERIE : Les premières dilapidations-(RACHID YAHOU) Pendant la guerre, le fln était le représentant du peuple algerien.son executif, le gpra (gouvernenemtn provisoire de la republique algerienne) a été crée le 19.09.1958.le bureau politique, veritable organe directeur a vu le jour au mois de juin 1962, juste avant l’indépendance qui a été proclamée le 05 juillet de la même année.l’assemblée constituante mettra fin à son role de direction politique au mois de septembre 1963.il demeurera l’organe suprême du parti unique, le f.l.n. son secretaire général mohamed khider, sera chargé des finances du parti qu’il gèrera dès le 7 aout 1962.le trésor du fln (ou de l’algerie) a été déposé en grande partie à l’arab bank (beyrout-liban) et ce au nom du gpra.l’organisation de la fédération de france (fln-france) possédait de son coté son trésor de moindre importance qui fut déposé sur un compte à genève (suisse) par deux responsables, abdelkrim souissi et said bouaziz.c’est sans encombre que les responsables financiers des deux organismes (federation de france et gpra) procéderont aux versements.le 18 octobre 1962, mohamed khider (responsable des finances au sein du bureau politique du fln) déposera ces fonds extérieurs du parti sur un compte qu’il ouvrira en son…nom à la banque commerçiale arabe (bca) de genève au lieu de placer cet argent au tresor. la bca a été créee le 25.06.1958 par jamil mardam bey, premier ministre du president de la république syrienne de l’époque, hashim el atassi (lorsque le gouvernement était dirigé par le bloc national de 1936 à 1939).la syrie, sous la tutelle du haut commissaire français, ne recouvrira son indépendance qu’en 1946. lorsque l’affaire du tresor du fln éclatera, la bca avait changé de gérance.elle était dirigée par le fils du fondateur, zoheir mardam bey. l’administrateur à la...

      A la recherche du Trésor du FLN

      de Marc BRIERE le Dim 12 Sep 2010, 07:24 ALGERIE : Les premières dilapidations-(RACHID YAHOU) Pendant la guerre, le fln était le représentant du peuple algerien.son executif, le gpra (gouvernenemtn provisoire de la republique algerienne) a été crée le 19.09.1958.le bureau politique, veritable organe directeur a vu le jour au mois de juin 1962, juste avant l’indépendance qui a été proclamée le 05 juillet de la même année.l’assemblée constituante mettra fin à son role de direction politique au mois de septembre 1963.il demeurera l’organe suprême du parti unique, le f.l.n. son secretaire général mohamed khider, sera chargé des finances du parti qu’il gèrera dès le 7 aout 1962.le trésor du fln (ou de l’algerie) a été déposé en grande partie à l’arab bank (beyrout-liban) et ce au nom du gpra.l’organisation de la fédération de france (fln-france) possédait de son coté son trésor de moindre importance qui fut déposé sur un compte à genève (suisse) par deux responsables, abdelkrim souissi et said bouaziz.c’est sans encombre que les responsables financiers des deux organismes (federation de france et gpra) procéderont aux versements.le 18 octobre 1962, mohamed khider (responsable des finances au sein du bureau politique du fln) déposera ces fonds extérieurs du parti sur un compte qu’il ouvrira en son…nom à la banque commerçiale arabe (bca) de genève au lieu de placer cet argent au tresor. la bca a été créee le 25.06.1958 par jamil mardam bey, premier ministre du president de la république syrienne de l’époque, hashim el atassi (lorsque le gouvernement était dirigé par le bloc national de 1936 à 1939).la syrie, sous la tutelle du haut commissaire français, ne recouvrira son indépendance qu’en 1946. lorsque l’affaire du tresor du fln éclatera, la bca avait changé de gérance.elle était dirigée par le fils du fondateur, zoheir mardam bey. l’administrateur à la…

    • L’algérie qui venait de sortir du colonialisme verra les siens commençer à proçéder à une vaste dilapidation… Les scandales qui secouent le pouvoir honni d’alger sont légions.le regime mafieux et rentier d’alger possède à son actif une longue liste de méfaits.en plus des crimes commis, restés impunis à ce jour (le dernier en date qui a couté la vie à 124 jeunes a été perpétré en kabylie les 27 et 28 avril 2001), nous relèverons les malversations économiques.dès l’indépendance, des détournements monstres ont été perpétrés.l’argent revenant à l’état a été dilapidé.la situation engendrera un conflit armé qui opposera d’ailleurs les maquisards kabyles (qui occupaient la region dénommée la wilaya 3) aux arabes venus de l’exterieur (groupe d’oujda , une ville marocaine).l’intervention de la population qui était sorti pour demander le silence des armes a eu un effet dissuasif.toutefois, les arabes profitèrent de la trêve pour asseoir ses dirigeants, ceux qui gouvernent l’algerie actuelle.bouteflika (president), zerhouni et consors, originaires du maroc, tentent de saborder les prochaines elections en jouant sur l’antagonisme est-ouest qui a toujours envenimé le pays.les berberes chaoui des aures (l’est du pays) se retrouvent confrontés aux arabes de l’ouest algerien. la kabylie qui se trouve au centre, à quelques kilomètres d’alger, semble payer son appartenance à l’ethnie berbere.la création d’associations culturelles aux aures (berberes chaouia) ajoutée à l’appui sans cesse renouvellé aux kabyles inquiète serieusement le pouvoir et ses relais du ffs d’ait-ahmed, un parti kabyle pro-islamiste (contrairement aux deux autres formations de la région, le rcd de said sadi et le mds de lhachemi cherif).aussi il serait utile de faire un aperçu sur le parcours des hommes du groupe d’oujda et ce dès l’independance.nous nous interresserons au tresor du fln, le parti qui avait pris les armes le 1er novembre 1954 contre l’occupation française.une enquête minutieuse nous...

      ALGERIE : Les premières dilapidations du tresor de guerre du FLN en 1962

      L’algérie qui venait de sortir du colonialisme verra les siens commençer à proçéder à une vaste dilapidation… Les scandales qui secouent le pouvoir honni d’alger sont légions.le regime mafieux et rentier d’alger possède à son actif une longue liste de méfaits.en plus des crimes commis, restés impunis à ce jour (le dernier en date qui a couté la vie à 124 jeunes a été perpétré en kabylie les 27 et 28 avril 2001), nous relèverons les malversations économiques.dès l’indépendance, des détournements monstres ont été perpétrés.l’argent revenant à l’état a été dilapidé.la situation engendrera un conflit armé qui opposera d’ailleurs les maquisards kabyles (qui occupaient la region dénommée la wilaya 3) aux arabes venus de l’exterieur (groupe d’oujda , une ville marocaine).l’intervention de la population qui était sorti pour demander le silence des armes a eu un effet dissuasif.toutefois, les arabes profitèrent de la trêve pour asseoir ses dirigeants, ceux qui gouvernent l’algerie actuelle.bouteflika (president), zerhouni et consors, originaires du maroc, tentent de saborder les prochaines elections en jouant sur l’antagonisme est-ouest qui a toujours envenimé le pays.les berberes chaoui des aures (l’est du pays) se retrouvent confrontés aux arabes de l’ouest algerien. la kabylie qui se trouve au centre, à quelques kilomètres d’alger, semble payer son appartenance à l’ethnie berbere.la création d’associations culturelles aux aures (berberes chaouia) ajoutée à l’appui sans cesse renouvellé aux kabyles inquiète serieusement le pouvoir et ses relais du ffs d’ait-ahmed, un parti kabyle pro-islamiste (contrairement aux deux autres formations de la région, le rcd de said sadi et le mds de lhachemi cherif).aussi il serait utile de faire un aperçu sur le parcours des hommes du groupe d’oujda et ce dès l’independance.nous nous interresserons au tresor du fln, le parti qui avait pris les armes le 1er novembre 1954 contre l’occupation française.une enquête minutieuse nous…

    • Tuesday, June 05, 2007 extraits : NDLR: Selon differentes sources, l’agent de la France-Israel, Mediene dit Toufik, a accepte de se rendre pour eviter les juridictions internationales. Ce sont les reseaux de Toufik qui ont mis à disposition les documents secrets prouvant l’implication directe de Sarkosy dans les recentes operations sionistes dans la region, une partie de ces documents sont en cours d’analyse et une autre partie authentifiee est arrivee devant la Cour Penale Internationale. Les documents confirment l’implication tres etroite de trois autres pays europeens dans le genocide algerien. (…) Hachemi Sahnouni a pris la parole juste après Mohamed Saïd pour le fustiger, l’accusant d’être de connivence avec l’État, et d’être contre l’émergence du parti de Dieu. Ces paroles ont incité quelques personnes surchauffées à avancer vers Mohamed Saïd et à proférer des insultes et des menaces contre lui. Ali Benhadj est venu apporter son soutien à Mohamed Saïd, en s’interposant face aux fidèles de Sahnouni. Sans son intervention, qui a réussi à calmer les esprits, un lynchage aurait sans doute eu lieu. Juste après cet incident, Sahnouni reprendra la parole et lancera un avertissement contre tous ceux qui oseront entraver la constitution du FIS : « Ce parti verra sa naissance quel que soit l’avis de Mohamed Saïd », a-t-il dit. Le « prédicateur DRS » tenait à ce que les ordres reçus soient exécutés. Ali Djeddi et Abdellah Djaballah se sont retirés pour protester contre la façon dont Mohamed Saïd avait été traité. Le vendredi 10 mars 1989, le FIS est né à la mosquée « Ibn Badiss » de Kouba. Abdelbaki Sahraoui l’a annoncé aux fidèles présents durant ce jour de prière. Mais on retiendra surtout les contradictions au sein de la mouvance islamiste : certains n’étaient absolument pas favorables à une politisation de l’islam. Ainsi,...

      La France-israel au centre du plus grand scandale terroriste de tous les temps !

      Tuesday, June 05, 2007 extraits : NDLR: Selon differentes sources, l’agent de la France-Israel, Mediene dit Toufik, a accepte de se rendre pour eviter les juridictions internationales. Ce sont les reseaux de Toufik qui ont mis à disposition les documents secrets prouvant l’implication directe de Sarkosy dans les recentes operations sionistes dans la region, une partie de ces documents sont en cours d’analyse et une autre partie authentifiee est arrivee devant la Cour Penale Internationale. Les documents confirment l’implication tres etroite de trois autres pays europeens dans le genocide algerien. (…) Hachemi Sahnouni a pris la parole juste après Mohamed Saïd pour le fustiger, l’accusant d’être de connivence avec l’État, et d’être contre l’émergence du parti de Dieu. Ces paroles ont incité quelques personnes surchauffées à avancer vers Mohamed Saïd et à proférer des insultes et des menaces contre lui. Ali Benhadj est venu apporter son soutien à Mohamed Saïd, en s’interposant face aux fidèles de Sahnouni. Sans son intervention, qui a réussi à calmer les esprits, un lynchage aurait sans doute eu lieu. Juste après cet incident, Sahnouni reprendra la parole et lancera un avertissement contre tous ceux qui oseront entraver la constitution du FIS : « Ce parti verra sa naissance quel que soit l’avis de Mohamed Saïd », a-t-il dit. Le « prédicateur DRS » tenait à ce que les ordres reçus soient exécutés. Ali Djeddi et Abdellah Djaballah se sont retirés pour protester contre la façon dont Mohamed Saïd avait été traité. Le vendredi 10 mars 1989, le FIS est né à la mosquée « Ibn Badiss » de Kouba. Abdelbaki Sahraoui l’a annoncé aux fidèles présents durant ce jour de prière. Mais on retiendra surtout les contradictions au sein de la mouvance islamiste : certains n’étaient absolument pas favorables à une politisation de l’islam. Ainsi,…

    • Alger a-t-elle troqué sa réputation de « Mecque des révolutionnaires » pour celle, sans gloire, de plaque tournante des agences et centrales de renseignement étrangères ? Demandez une Formation en Algérie gratuitement L’Algérie espionnée ? Certainement. C’est même un secret de Polichinelle. Très souvent, elle est espionnée « à l’insu de son plein gré ». En janvier 2009 éclate au grand jour l’affaire Andrew Warren. Les Algériens apprennent, médusés, l’existence d’une « antenne officielle » de la CIA à Alger, dont Warren, accusé aux Etats-Unis de viol sur deux Algériennes, était le patron. Le « number one ». Si les rumeurs persistantes faisant état de l’existence d’une base d’écoute de la CIA et d’une présence militaire américaine dans le Sud n’ont jamais fait l’objet d’un démenti catégorique, le « scandale Andrew Warren » a vite fait sortir l’ex-puissant ministre de l’Intérieur de son mutisme. Le 19 février, Noureddine Yazid Zerhouni annonçait qu’une « enquête » ciblait désormais l’espion US dont les actes (viols) pouvaient être ceux d’un « pervers », a-t-il dit, ou ceux d’un agent « recruteur » pour le compte la Central Intelligence Agency. « On ne sait pas si ces actes ont été commis par un pervers ou s’il s’agit d’un moyen pour faire pression sur les ressortissants étrangers (les deux Algériennes seraient, selon lui, des binationales, ndlr) à des fins de recrutement », déclarait le ministre-colonel, ancien « n°2 » des « services » algériens. Pas un mot sur cette fumeuse « antenne de la CIA » qui passe pour une « presque évidence » dans le landerneau algérois. « Ce sont des usages et des pratiques courantes, connues et admises dans les relations internationales », commente un ancien haut responsable. Si pour la Cia et le FBI, leur présence est officiellement agréée à Alger, la...

      Mossad, CIA, FBI, DGSE… : L’Algérie sur table d’écoute

      Alger a-t-elle troqué sa réputation de « Mecque des révolutionnaires » pour celle, sans gloire, de plaque tournante des agences et centrales de renseignement étrangères ? Demandez une Formation en Algérie gratuitement L’Algérie

  • Distribution des médicaments

     

     

    L’association des distributeurs exige un cahier des charges

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	Le secteur reste livré à la désorganisation.

    zoom | © Malika Taghlit

    Le secteur reste livré à la désorganisation.

    Les distributeurs sont sommés de se mettre à niveau d’ici le mois de décembre, alors que le cahier des charges est inexistant.

    Après les avoir accusés de faire du business avec le médicament et de ne pas respecter le cahier des charges, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a reçu, hier au ministère de la Santé, l’Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (Adpha). Une réunion qui s’inscrit dans le cadre de la série des rencontres initiées par le ministère suite aux pénuries importantes de médicaments enregistrées depuis plus d’une année dans les officines. Cette réunion à laquelle El Watan n’a pas été convié a permis, selon l’association des distributeurs, à ces professionnels d’exposer les problèmes réels rencontrés sur le terrain et particulièrement l’absence d’une réglementation qui régit la distribution de médicaments.

    Un secteur qui connaît depuis plusieurs années une véritable désorganisation et une évolution anarchique. L’on compte actuellement près de 600 grossistes agréés au niveau national et une centaine d’entre eux sont opérationnels. L’absence de contrôle régulier de la part de l’autorité de santé et des dispositions réglementaires ont  permis la prolifération de grossistes dans le pays sans aucun respect de l’éthique. La vente concomitante est un des exemples de dérives signalées et dénoncées par les professionnels. Lors de cette rencontre, l’Adpha a tenu, en guise de mise au point en réponse aux accusations du ministre de la Santé, à rappeler que les distributeurs sont pour la majorité, soit des pharmaciens, soit des médecins.

    Une manière de diaboliser la profession. L’association a également tenu à souligner que les distributeurs ne sont en aucun cas responsables de l’actuelle rupture de médicaments. Une situation qui intervient, selon un membre de l’association, soit en amont, soit en aval. L’illusion est faite au retard dans la signature des programmes d’importation, de l’arrêt de dépôt des variations au niveau du service de l’enregistrement et autres. Pour l’association, il est temps de mettre en place un cahier des charges qui exigera à la profession le respect des normes universelles en la matière, en l’occurrence les conditions nécessaires pour le local, le stockage des médicaments et garantir la disponibilité, la qualité, la sécurité et l’éthique.

    «Ce qui permettra aux grossistes de se mettre à niveau et se réorganiser», signale l’association. Une idée à laquelle Djamel Ould Abbès a adhéré en fixant un délai aux distributeurs opérationnels jusqu’au mois de décembre pour se mettre à niveau et procéder à l’assainissement de la situation. Suite à cela, «des inspecteurs du ministère de la Santé vont effectuer des visites dans les locaux», a ajouté le ministre. Comme il a promis d’associer l’Adaph à l’élaboration du cahier des charges. Mais une question reste posée. Sur quelle base ces distributeurs vont-ils procéder à la mise à niveau et se conformer aux normes puisque le cahier des charges est encore inexistant. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, promis d’étudier la question relative au statut du distributeur avec son collègue du ministère du Commerce, car il estime qu’il faut de mettre de l’ordre dans la profession tout en étant à l’écoute des professionnels.

     

    Djamila Kourta
  • Algérie : Le régime algérien craint que l’armée bascule du côté du peuple

     

    Djameleddine Benchenouf

    9 septembre 2011

     

    Par Djamaledine Benchenouf

     

    L’évidence est aveuglante, en effet. Ce régime est en fin de ressources, et il le sait lui-même. Mais lui est aveuglé par les propres tares, la voracité, et la mégalomanie de ses barons. Aujourd’hui, épouvanté par les révolutions populaires qui ont fait vaciller, puis s’effondrer les régimes despotiques voisins, ce régime, plutôt que de prévenir une révolution violente, et de se résigner à rendre les clés de la maison, à son véritable propriétaire, le peuple algérien,  il n’est préoccupé que d’une seule et unique inconnue: chercher à savoir, coûte que coûte,  ce que sera la réaction de l’armée en cas de soulèvement populaire, et se la concilier, par tous les moyens.

    C’est pour cela qu’il a très mal perçu la réaction des armées tunisienne et égyptienne. Il aurait voulu que celles-ci tirent sur les manifestants, qu’elles les empêchent de chasser les despotes qui les broyaient.
    Aujourd’hui, il n’est obnubilé que par cette question. Rien ne le préoccupe davantage. Parce que hormis cette inconnue, il croit avoir pris toutes les précautions utiles. Les effectifs sécuritaires, entre policiers, gendarmes et miliciens, qu’il a alignés pour une répression programmée dans ses moindres détails, les augmentations de salaires exorbitantes, avec effet  rétroactif sur trois années,  qu’il a consenti à tous les policiers, gendarmes et militaires, les armements et une batterie ahurissantes de moyens qu’il a mis en place, pour réprimer toute velléité populaire de soulèvement, ne souffrent que d’un seul impondérable: La réaction de l’armée.
    Et les rumeurs qui circulent depuis plus de deux mois, dans des milieux d’officiers algériens ne sont pas pour le rassurer.  Des milliers d’officiers font savoir, en effet, à leur manière, et au sein de leur propre institution, que le régime ne devra pas les solliciter pour faire tirer sur la population, et que bien au contraire, s’ils estiment que le peuple est l’objet d’exactions qui passent la limite de la légalité, leur camp naturel serait du côté de leur peuple. Comme en Tunisie, et comme en Egypte. Et c’est là le principal problème de l’heure pour le régime, le seul et le plus important en l’occurrence, qui est totalement tabou, et qu’aucun média n’a seulement évoqué, serait-ce par allusion.
    C’est cela en effet le problème qui empêche les barons du régime de dormir, et qui les pousse à des attitudes qui frisent la panique, comme de déplacer leurs capitaux des banques américaines et européennes pour les placer dans les pays du Golfe, au Venezuela et autres pays receleurs.
    En ce moment même, il règne au sein de l’armée algérienne un climat de chasse aux sorcières, où le DRS joue le même rôle que dans les années 90 où il lançait des traques  qui finissaient souvent en assassinats, contre tous les officiers suspectés seulement d’avoir des sympathies islamistes. Aujourd’hui il n’a plus les moyens de ses turpitudes, et il ne peut plus faire assassiner une majorité de jeunes officiers. Trop nombreux, en une période qui n’est plus aussi permissive que pendant  la décennie rouge.  Mais il tente de leur faire peur, en même temps qu’il tend la carotte aux plus charismatiques d’entre-eux.
    Mais tant va la cruche à l’eau. Lorsqu’un régime s’est imposé par la peur et le carnage, et qu’il ne peut plus se livrer à de telles extrémités, ceux qui se taisaient, ou qui se terraient, parce qu’ils craignaient pour leur vie, s’enhardissent et se manifestent de plus en plus ouvertement. Et ceci entraînant cela, le nombre des officiers qui affichent leur ralliement à leur seul peuple, comme on brandit un étendard, devient de plus en plus massif.
    Le régime est effrayé
    C’est cela qui a jeté l’effroi dans le cœur des barons du régime. Car l’armée était leur principale garantie de survie. Aujourd’hui, ils ne craignent pas seulement que l’armée ne se range pas de leur côté, contre le peuple, mais ils savent, sans l’ombre d’un doute, que si le soulèvement est massif, l’armée algérienne  serait à l’avant garde de la révolution. C’est cela le nombre d’or de la formule, si je puis dire. Et c’est pour cela qu’il nous faut multiplier les appels à nos frères officiers, sous-officiers et hommes de troupe.De leur engagement à nos côtés dépend la suite des évènements. Il suffirait qu’ils fassent connaître massivement leur intention de rallier la cause du peuple  pour que ce régime abdique. Car les exemples des despotes qui ont été balayés sont là pour lui rappeler qu’il est de son intérêt, celui des barons qui le composent, de leurs clientèles et de leurs parentèles, qu’ils remettent les clés de la maison à son véritable propriétaire. De façon franche et irrévocable. Sans chercher à tergiverser, ni à ruser. Le temps n’est plus au replâtrage, mais à la démolition de tout l’édifice mafieux, et à l’avènement d’un Etat de Droit.
    Ces barons du régime peuvent épargner au pays, et surtout à eux-mêmes, de lourdes conséquences. Les situations comme celles que vit notre pays, lorsqu’elles dégénèrent, peuvent devenir incontrôlables. Elles peuvent déboucher sur des tragédies immenses. C’est à eux qu’il appartient aujourd’hui de rendre ce pays à son peuple. Il leur sera tenu compte de cette sage résolution, si elle se produit.  Et ils pourront peut-être jouir du fruit de leurs rapines, si le peuple le leur permettra, pour avoir su éviter de faire couler son sang. Sinon, le peuple algérien et son armée sauront qui aura été le principal responsable de toute tragédie qui viendrait endeuiller, encore une fois, les Algériens. Et ils sauraient que toutes les souffrances inutiles qui auront été infligées au peuple  n’auront été dictées que par le désir de s’accrocher au pouvoir, juste pour pouvoir continuer à piller le pays, au prix d’un fleuve de sang. A Dieu ne plaise !
    D.B
  • un peu d'humeur

    Général Médiène

    Bouteflika / Médiène : qui va tuer qui ?

    Moines de Tibhirine / 10 juillet 2009 par Catherine Graciet
    Les révélations d’un général français accusant l’armée algérienne d’avoir tué les moines de Tibhirine relancent la lutte que se livrent le président Bouteflika et le patron de la sécurité militaire, le général (…) Algérie

    Bouteflika, l’apprenti dictateur

    Portrait / 9 avril 2009 par Catherine Graciet
    Abdelaziz Bouteflika a été réélu président de la République algérienne aujourd’hui. Portrait d’un grand diplomate et fin stratège politique qui a viré apprenti dictateur en cours de route. Algérie

    "Le grand jeu" ou les dessous de la dernière présidentielle algérienne

    Généralissime / 7 avril 2009 par Catherine Graciet
    A 72 heures de la réélection de Bouteflika, Bakchich publie des extraits du « Grand Jeu ». Censuré en France, le film de Malek Bensmaïl décrypte le duel entre Bouteflika et Ali Benflis en 2004. Algérie

    Ouyahia, le remaniement algérien !

    Mouvement / 26 juin 2008 par La princesse enchantée
    Un mini remaniement ministériel et un changement de Premier ministre qui sont passés comme une lettre à la poste. Rien ne change sous le ciel bleu d’Alger où l’on continue de préparer cahin-caha la prochaine élection présidentielle prévue en avril (…) Algérie

    Entre Boutef’ et les généraux, rien ne va plus

    Algérie / 26 février 2008 par Catherine Graciet, Nicolas Beau
    Affaibli par ses problèmes de santé et discrédité, le président Bouteflika lorgne pourtant sur un troisième mandat. Sauf que les Algériens ne semblent pas galvanisés par cette perspective. Quant à l’armée et les services, ils ne veulent pas en entendre (…) Algérie

  • L’Algérie devra répondre de son attitude à l’égard de la rébellion, selon le CNT

    source:tsa



     

    Une semaine après la chute de Tripoli, les choses ne s’améliorent pas entre Alger et le CNT.  Alger refuse toujours de reconnaître la légitimité de l’organe politique de la rébellion libyenne. L’Algérie a même saisi l’ONU au sujet des accusations portées à son encontre par les rebelles depuis le début de la crise, notamment celles concernant un soutien militaire présumé au régime de Mouamar Kadhafi.

    Vendredi, Alger avait rappelé sa position dans ce dossier : il observe une « stricte neutralité en refusant de s'ingérer, de quelque manière que ce soit, dans les affaires intérieures » de la Libye. L'Algérie a également démenti samedi « de la manière la plus catégorique » des informations relatives au passage en Algérie d'un convoi de Mercedes blindées qui auraient pu transporter des « responsables libyens, possiblement Kadhafi et ses fils », rapportées par l'agence égyptienne Mena.

    Cette position ne semble pas plaire aux rebelles. Pour ces derniers, Alger devra répondre de son attitude à l’égard de la rébellion. « Nous avons prouvé au monde que nous méritions d'être reconnus et les pays puissants l'ont fait, les autres, nous n'attendons pas leur reconnaissance. Un jour viendra où ils devront répondre de leur attitude visàvis des révolutionnaires libyens », a déclaré le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des insurgés lors d'une conférence de presse à Benghazi, en allusion à l’Algérie, selon des propos rapportés par l’agence AFP.

    « Nous faisons une distinction entre le grand peuple algérien et le gouvernement algérien », a toutefois relativisé le colonel Bani, même si des Algériens vivant à Tripoli ont fait l’objet de menaces après la chute de la capitale libyenne entre les mains des insurgés. « Les Algériens nous ont reconnus comme combattants de la liberté et libérateurs de notre pays ». « Les Algériens savent qu'il y a des tombes de Libyens en Algérie, tombés aux côtés des Algériens lors de leurs combats pour l'indépendance », a‑t‑il encore souligné. 
  • Affreuse vérité sur les kamikazes de cherchell.

    L’Horrible Vérité du Terrorisme en Algérie: Le terrorisme qui fait les affaires de l’Etat

    August 27, 2011
     
    traduction:
    hideuse vérité derrière le terrorisme en Algérie

    Nous venons d'apprendre que deux kamikazes se sont explosé à l'intérieur l'Académie militaire de Cherchell causant la mort d'au moins 20 jeunes cadets (ce qui est, selon un rapport préliminaire publié par la victime du ministère de la défense, plus tôt aujourd'hui). C'est probablement l'attaque la plus ambitieuse terroriste dirigée contre l'un des établissements les plus sûrs de l'état, au moins dans un temps très long. La question que chacun doit se poser est pourquoi maintenant. Nous pensions tous que le terrorisme et les groupes terroristes et les réseaux en Algérie ont été complètement décimées ou gravement neutralisés. Pour corroborer ce fait-si bien annoncé par le dispositif de sécurité algériennes, les activités terroristes telles que le financement, le recrutement, la formation, les attaques et ainsi de suite ont diminué au cours des 10 dernières années, atteindre et maintenir le niveau zéro pendant au moins 5 années consécutives.

    Alors, pourquoi avons-nous une soudaine résurgence du terrorisme en Algérie après qu'il a été assez bien décimée?

    Pourquoi nous avons maintenant une multitude d'activités islamiques terroristes dans la région kabyle, et très coordonnée et sophistiquée attentats-suicides à plusieurs institutions de l'État vital et sécuritaire dans le pays où le terrorisme islamiste dans le monde entier est vaincue sur tous les fronts?

    Je crains que la réponse est très sinistre et très laid. Le terrorisme et les réseaux terroristes en Algérie sont contrôlées par l'Etat algérien. Le gouvernement algérien est d'utiliser le terrorisme islamique et la menace de l'islamisme pour conjurer tout soulèvement démocratique possible en Algérie, et de discréditer tous les mouvements d'opposition organisée et crédible et les protestations. En utilisant la carte du terrorisme, le gouvernement algérien pourrait légitimement prétendre que c'est la lutte contre le terrorisme islamique, et non les mouvements pro-démocratie. Cette revendication serait de protéger le gouvernement algérien de pressions internationales et d'acheter au gouvernement suffisamment de temps pour exterminer toutes les demandes légitimes pour plus de démocratie, de transparence et de responsabilisation.

    Ce n'est pas une coïncidence que la remontée de la soi-disant islamiques activités terroristes qui est arrivé après les révolutions tunisienne et égyptienne. L'enlèvement de Ben Ali et Moubarak (et le succès de la révolution libyenne et le retrait de Kadhafi) ont été littéralement un séisme politique, et ils ont envoyé un message clair à tous les terrifiante autocrate arabe que ses jours sont comptés. Ce message a été bien recieved et digéré par l'autocratie algérien.

    Les révolutions arabes ont aussi encouragé les jeunes à travers le monde arabe / musulman et les a réveillés de leur léthargie profonde pour commencer à croire que le changement est non seulement possible, et il est également possible et réalisable grâce à une lutte pacifique avec le pouvoir en place. Entouré par ces événements fracassantes, et entouré par ce récit infectieuses du printemps arabe, la classe politique algérienne composée principalement de l'entourage du dictateur, le président Bouteflika le célèbre et redoutable agence de renseignement du DRS, et les hauts gradés était terrifié. Les différents groupes qui composent cette classe ont décidé qu'ils avaient besoin de mettre en place un plan pour: 1) discréditer tous les mouvements de protestation national pour la transition démocratique et de réforme; 2) assimilent tous les mouvements de protestation démocratique avec l'islamisme; 3) réactiver les groupes terroristes à travers le pays, et surtout dans la région kabyle volatiles (et quelque chose surnommé comme une région séparatiste), et enfin 4) admonester les pressions internationales et de gagner la sympathie des démocraties occidentales en brandissant le spectre du terrorisme islamique, d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI ), et littéralement menacer les Etats européens une contagion AQMI-like sur leur sol.

    C'est un plan très efficace pour contrecarrer tout mouvement pro-démocratie en Algérie. Sachant que le peuple algérien a été traumatisée par 10 ans d'une des plus sanglantes guerres civiles des années 1990 (autour de 150 000 décès), il est peu probable que ce peuple se rangerait aux côtés des mouvements de protestation qui pourrait ramener toute sorte d'instabilité. Lorsque vous assimilent mouvements pro-démocratie avec les mouvements islamiques et le terrorisme, le peuple algérien serait toujours choisir l'autre côté. Ce n'est pas parce que le gouvernement algérien jouit d'un grand soutien parmi la population, pas du tout, le gouvernement Bouteflika est de loin le gouvernement le plus détesté dans l'histoire de l'Algérie, mais parce que le peuple algérien est fatigué de 10 ans de morts, couvre-feu, les attaques, et la terreur. Ils préfèrent endurer quelques années de plus d'un gouvernement le plus corrompu de la planète, puis une légère hausse du risque de graves aléatoires et sanglantes attaques terroristes.

    Par ailleurs, la plupart des Algériens savoir-dans leurs tripes, que la plupart des groupes terroristes sont sous le contrôle du DRS. En fait, si le DRS voulait exterminer le terrorisme en Algérie, ils pourraient facilement faire cela d'ici demain. Toutefois, le DRS n'a aucun intérêt à le faire. l'infiltré du DRS, entretenus, nourris et même encouragé un certain nombre de groupes terroristes de rester actifs. Il utilise ces groupes terroristes pour faire avancer son agenda politique et de se protéger contre toute attaque politique. En contrôlant le terrorisme, le DRS est littéralement intouchables en Algérie. Et parfois juste pour rappeler à chacun que le DRS est toujours là, ils ont laissé un de ces groupes volontairement glisser à travers leurs systèmes de surveillance pour mener une attaque sur une cible bien choisie (choix des cours par le DRS) et très significatif causant la mort de dizaines et des dizaines d'Algériens innocents. En fait, les messages politiques en Algérie entre tous les groupes politiques rivaux se disputent le pouvoir sont livrées de cette manière.

    Alors, ceci est la vérité triste et laid au sujet du terrorisme en Algérie. C'est le gouvernement algérien, qui est le parrainage, aider, organiser et mener le terrorisme en Algérie, c'est le gouvernement algérien, qui est assassiné de sang froid son propre peuple. Ce gouvernement a le sang innocent sur toute sa main.

    Jusqu'à quand pensez-Algériens ont à vivre dans la peur et la terreur de leur propre gouvernement? Jusqu'à quand le gouvernement algérien ne garder sur le meurtre de son propre peuple? En outre, jusqu'à quand les pays européens et les Etats-Unis continuer à croire ce conte magique tissé d'Al-Qaïda en Algérie? Jusqu'à quand?

    S'adressant Cassius, Jules César a dit que «il n'ya pas de terreur ... dans vos menaces, car je suis armé si forte dans l'honnêteté qu'ils me passent dans un vent d'inactivité." Eh bien, la sagesse de Shakespeare est éternelle. Qu'est-ce qu'il nous dit dans cette citation, c'est que tôt ou tard, les bonnes victoires, car au fond, il est plus fort, même s'il semble fragile. Ce gouvernement algérien peut tuer, assassiner et terroriser le peuple algérien, mais attention aux quand la peur n'est plus redoutés; ce jour-là sera un jour rouge.

    MESSIEURS, IL EST TEMPS DE PARTIR!!!

    http://laseptiemewilaya.wordpress.com/2011/08/27/lhorrible-verite-du-terrorisme-en-algerie/

  • pouvoir, algerien ,assassin.

     

    Les marins algériens du MV Blida sont dans un état critique

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    le 26.08.11 |

    Mercredi soir, deux heures après le f’tour, les captifs des pirates somaliens ont contacté leurs familles. Presque 8 mois après leur détention, au large des côtes somaliennes, au nord de Mogadiscio, leur devenir reste incertain.

    Leurs proches commencent à perdre espoir. Selon le porte-parole des familles, Fawzi Aït Ramdane, fils d’un otage, les marins sont dans une situation très inquiétante. «J’ai parlé avec mon père et il m’a décrit les conditions de détention. Ils mangent un bol de macaronis mélangés à de l’eau sale. Ils sont malades et sont victimes d’agressions verbales. Le plus malheureux, c’est que les ravisseurs deviennent de plus en plus violents avec eux», a-t-affirmé. Détenus depuis le mois de janvier, les 17 marins algériens observent tout de même le jeûne pendant ce mois de Ramadhan, malgré la forte chaleur et le moral à plat. «Les marins veulent l’intervention du président de la République. Les autorités doivent trouver rapidement une solution. Certains marins ne peuvent plus accepter leur sort.

    Des idées suicidaires traversent désormais leur esprit. Mon père m’a dit que si d’ici quelques jours ils ne sont pas libérés, il est fort possible que quelques-uns n’hésiteraient pas à se jeter en plein océan», indique M. Aït Ramdane. Tout porte à croire que les pirates somaliens perdent également patience. «Maintenant, ils les maltraitent. Ils leur ont dit que si la rançon n’est pas payée, vous serez exécutés», a ajouté le fils du marin. Sur ce point, l’agence Somalia Report a rapporté, mercredi, les exigences des pirates. «Nous demandons 7 millions de dollars. Si la rançon n’est pas versée, nous tuerons les marins», menace Mohamoud Haji Mohamed Ismaïl, présenté comme le «porte-parole» des pirates. Pour les négociateurs, basés dans la capitale grecque, Athènes, les techniques utilisées par les pirates sont toujours les mêmes. L’intimidation et les pressions. L’objectif étant de contraindre les gouvernements des pays d’origine des captifs à répondre à leurs demandes. Les communiqués émanant jusqu’à présent du ministère des Affaires étrangères algérien, et de l’affréteur jordanien Leadroww, indiquent que les négociations pour la libération des otages n’ont pas cessé depuis leur capture.

    Mehdi Bsikri
  • Algérie, la justice folle,la justice corrumpue ,phone-justice ne valle pas (0 )dinars, greffiers et juges, procureurs ,ministres à la poubelles.

     

    In SlateAfriq

    Les juges prennent souvent des décisions paradoxales, soit pour contenter l’opinion publique, soit pour satisfaire le régime.

     

    C’est le dernier cas en date: un maire, élu dans une circonscription près d’Alger (Zéralda) entame une bataille contre la mafia politico-financière locale, puissant réseau qui sévit dans la plupart des communes, détournant biens et argent. Mouhib Khatir dépose donc une série de plaintes pour malversations, mais se retrouve en prison pour non paiement de cafés, arrêté en plein nuit par une brigade antiterroriste dépêchée d’Alger avec un mandat d’amener émis oralement par un procureur général —cité nommément par le maire pour ses implications dans divers trafics.

    Un comité de soutien naît, des sit-ins et rassemblements sont organisés à Zéralda, mais rien n’y fait, le maire est toujours en prison, en grève de la faim.

    Quelques jours plus tôt, le procès du meurtre du chanteur kabyle Matoub Lounès se déroulait dans un simulacre de justice. Les deux jeunes suspects, qui ont avoué leur participation au crime sous la torture —ce que le juge n’a pas contesté—, s’en sortaient avec une peine de 12 ans de prison, soit l’équivalent de leur détention préventive. Pour la sœur du chanteur, Malika Matoub, en première ligne dans la recherche des véritables commanditaires du chantre de la chanson contestataire kabyle, «il n’y a pas eu de procès», avertissant qu’elle allait «déposer une autre plainte contre X et si elle n’est pas acceptée, internationaliser l’affaire».

    Autre dossier récent: Nadia Kerboua, journaliste au quotidien Le Matin —suspendu par les autorités— est arrêtée à l’aéroport des suites d’une plainte parce qu’elle a rendu une voiture de location quelques jours en retard. Condamnée à trois ans de prison ferme par défaut, elle est arrêtée puis relâchée en attendant la suite de son affaire. Disproportionné? Oui, mais c’est la justice algérienne, dont le bras frappe sans aucune retenue.

    Un peu plus loin, en décembre 2010, Senni Salah Eddine, PDG d’une entreprise publique, mourait en prison après une longue détention préventive, suspecté de détournement. Triste sort pour lui, à l’image des milliers de cadres emprisonnés sans jugement et libérés par la suite. Le lendemain, un non-lieu était prononcé lors du procès de Senni, dossier vide.

    Que se passe-t-il? Rien, la justice fait ce qu’elle veut, Mokrane Aït Larbi, avocat et auteur d’un livre sorti récemment qui montre tout le décalage entre les textes et la réalité des tribunaux, rappelle que «la justice algérienne est basée sur l’intime conviction; en son âme et conscience le juge décide de la peine en fonction de ce qu’il pense et ce qui est prévu par la loi». Mais que dit la loi?

    La justice du ramadan

    Le ramadan 2011 a commencé le 1er août et les non jeûneurs se sentent déjà traqués, se calfeutrant dans leurs appartements ou se perdant dans la nature, pour ceux qui vivent dans la campagne. Si pour l’instant personne n’a été encore arrêté, l’année dernière plusieurs affaires ont fait la une des journaux.

    Le mis en cause: l’article 144 bis 2 du code pénal, «atteinte aux préceptes de l’islam», qui est apprécié différemment selon chaque juge. Mais c’est le même scénario: arrestation, prison et mobilisation, avec à la clé condamnation ou acquittement selon le degré de réaction de l’opinion publique. Pourtant, comme le souligne un avocat:

    «Le ramadan n’est que l’un des cinq préceptes de l’islam, avec la prière par exemple. On devrait logiquement mettre en prison tous ceux qui ne font pas la prière.»

    Mais encore une fois, ce n’est pas une question de logique; le juge est seul maître de ses décisions et personne ne peut le sanctionner, puisque il y a des cours d’appel et une cour suprême pour les recours.

    Si les jeûneurs de Kabylie ont été relâchés, d’autres, moins soutenus ailleurs, ont fait un à deux ans de prison. La justice est-elle plus juste en Kabylie? Non plus, car elle y a condamné à perpétuité trois fonctionnaires qui ont trafiqué des papiers d’état civil pour l’obtention de la nationalité française, mais n’a puni que de cinq ans d’emprisonnement dans l’ouest algérien des malfaiteurs qui ont violé une dizaine de femmes.

    Pourtant, il y a en théorie une jurisprudence qui assure l’unification des jugements à travers le pays, comme l’explique l’article 152 pour définir le rôle de la Cour suprême et du Conseil d’Etat —une justice de la justice. Sauf que la Cour suprême ne peut pas s’autosaisir. Seul le justiciable s’estimant lésé peut l’interpeller et celle-ci ne peut de toute façon pas sévir contre un juge, mais simplement annuler un verdict. Quel recours alors pour le citoyen? La corruption, qui en dehors des affaires sensibles et trop médiatisées fonctionne très bien.

    Le fonctionnement de la justice

    Mis à part la corruption (un verdict sur une banale affaire coûte environ 3.000 euros à détourner), il y a les affaires particulières, politiques ou gros dossiers économiques. Ceux-ci sont généralement pilotés par l’exécutif et tout particulièrement le DRS, les renseignements militaires, qui ont non seulement la prérogative judiciaire, mais disposent officiellement d’un attaché militaire qui épaule le ministre de la Justice —quand il ne décide pas tout seul des verdicts. Le reste des cas est à l’appréciation du juge.

    «Un problème souvent culturel», explique maître Mostefa Bouchachi, président de la ligue algérienne des droits de l’homme, «les magistrats suivent la morale ambiante.»

    Pris donc entre le conservatisme de la société et l’autoritarisme du régime, les juges, au bord de la schizophrénie, font et défont les justiciables. Pourtant, un organe chargé de protéger l’indépendance et la santé mentale des juges, le CSM, Conseil supérieur de la magistrature (PDF), existe. Un acquis clairement établi dans la Constitution votée après les émeutes d’octobre 1988, qui ont poussé à la libéralisation politique du régime.

    La Constitution est jusqu’à aujourd’hui sans ambiguïté: c’est à ce Conseil, calqué sur le modèle français, de gérer les carrières, nominations, promotions et sanctions des magistrats. Hélas, dans les faits, c’est le président de la République —Bouteflika en l’occurrence, très peu démocrate— qui gère toutes ces dispositions, nomme et mute tout le monde.

    Vingt-trois ans après l’instauration du CSM, le président de la République, premier magistrat du pays, viole la loi et ne consulte même plus ce Conseil légal, qui n’a plus aucun rôle réel, transformé en simple chambre d’enregistrement des décisions du Très Haut.

    Tout comme il n’y a pas de contre-pouvoir législatif, l’Assemblée étant dominée par un groupe de parlementaires dociles souvent passés grâce au trucage électoral, il n’y a qu’un relatif pouvoir médiatique, la preuve étant que cet article peut être publié en Algérie, même s’il peut aussi être l’objet de poursuites pour diffamation et mettre son auteur en prison.

    Et il n’y a évidemment pas de contre-pouvoir judiciaire, pilier de la démocratie, les juges vivant dans la hantise d’une mutation ou sanction de l’exécutif. Après 12 ans de Bouteflikisme, le pouvoir judiciaire n’est qu’une instance aux ordres du DRS et de la présidence, qui se partagent le destin de millions de justiciables. Qui, à chaque convocation, tremblent pour leur vie.

    Chawki Amari

     

  • c'est les terros qui frappent les médecins,la hogra aussi, les enseignants, augmentation des prix ,le chomage,les bois des pins,ect... ,incompétence de notre gouvernement,ET voila les USA qui intervient pour soutenir le régime de banane qui nous gouverne

    1 175 terroristes arrêtés en 2010

    Ce que dit le Département d’Etat sur la lutte contre le terrorisme en Algérie



     

    Dans sa guerre contre les groupes islamistes armés, l’Algérie continue de marquer de nombreux points. Selon le rapport du Département d’État américain sur le terrorisme en 2010, le gouvernement algérien a réussi à bloquer l’arrivée de flux d’argent destiné aux éléments terroristes. Le rapport, publié en fin de semaine passée, salue la coopération algéro‑américaine dans la lutte contre le financement des groupes armés. « L’Algérie est membre du groupe de travail pour la région MoyenOrient et Afrique du Nord pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », note le rapport consulté ce samedi 20 août par TSA. Seul bémol, l’Algérie n’a pas réussi à légiférer pour geler les avoirs des terroristes en dépit du fait qu’elle a ratifié la convention internationale relative au financement du terrorisme.

    Le rapport du Département américain indique que les habitants de Kabylie ont obligé les terroristes à libérer des otages sans aucun versement de rançon, en organisant des manifestations. Les groupes armés ont libéré cinq otages dans cette région sans aucune contrepartie financière, précise le rapport américain. Les terroristes se vengeaient à chaque fois en organisant des attaques armées.  Le rapport américain estime qu’Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) constituait une grande menace dans les régions montagneuses de l’est algérien. Cette organisation s’attaque aux services de sécurité et aux civils. Pour le Département d’État américain, les groupes terroristes ont échoué dans leur stratégie par rapport aux années 1990. « Les groupes armés ont mené des opérations, sans trop de succès », est‑il écrit dans le rapport. En dépit de ces échecs, les terroristes ont continué à commettre des attentats kamikazes et des embuscades dans les régions de l’est d’Alger.
     
    Le rapport précise que l’Algérie connaissait une recrudescence des attentats terroristes depuis le début de l’été, notamment durant le Ramadhan. Mais cette recrudescence n’est pas aussi importante que celle qu’a connu le pays durant les années 2008 et 2009, note le rapport. La même source explique ce retour des attentats par les tentatives des terroristes de riposter aux attaques menées par les services de sécurité et l’armée dans les wilayas de Tizi Ouzou et de Boumerdès. « Les groupes terroristes algériens ont adopté la méthode irakienne avec des prises d’otages et des attentats kamikaze », selon le rapport. Les services de sécurité ont arrêté 1 175 terroristes en 2010 alors que le Tribunal de Boumerdès a prononcé des peines de mort contre six terroristes pour meurtre et appartenance à des groupes terroristes, ajoute le rapport. Alger a refusé d’accorder la grâce à 120 terroristes dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en raison de ses craintes de voir ces éléments reprendre leurs activités terroristes, toujours selon le  même rapport.
     
    Dans le cadre de la lutte contre le terroriste au Sahel, le rapport salue également les efforts de l’Algérie en vue de créer un instrument régional de coopération régionale avec les pays de cette région, devenue fief d’Aqmi. Des réunions ministérielles et des rencontres des états‑majors des armées de la région ont eu lieu. Un centre militaire a été créé à Tamanrasset en 2010 et un autre centre d’échange d’informations a été également lancé pour lutter contre le terrorisme au Sahel.
     
    Selon le rapport américain, l’Algérie ne se contente pas d’un traitement sécuritaire de la lutte contre le terrorisme. Le gouvernement a mobilisé les mosquées et les radios du Coran, multiplié les appels contre la violence et exhorté les terroristes à la reddition. Le rapport note le rôle des mosquées et des médias pour convaincre des dizaines de terroristes de descendre des maquis. Le gouvernement a renforcé son contrôle sur les mosquées et les discours des imams pour lutter contre l’extrémisme religieux, ajoute le rapport qui relève la coopération algéro‑américaine dans la lutte contre le terrorisme et l’échange d’informations ainsi que dans la formation de policiers, magistrats, douaniers sur le crime électronique, la contrebande et les techniques de lutte contre le terrorisme.
  • les généraux pourris,l'algerie connait leurs noms ,la france aussi ,les états -unis , union européenne,la haye meme ONU!!!

    Le gouvernement n’ose pas contredire les importateurs (généraux)

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    zoom | © Lyès. H.

    Aucune des décisions arrêtées par le gouvernement pour combattre l’informel n’a été appliquée à ce jour. Celui-ci  n’ose pas contredire les importateurs qui inondent le marché de produits contrefaits et périmés. Même les politiciens et les députés ne veulent rien faire dans la mesure où les importateurs financent leurs compagnes  électorales.

    -Encore une fois, les bourses moyennes sont saignées durant ce mois de Ramadhan et les commerçants sont pointés du doigt…

    Durant la première semaine du mois de Ramadhan et même une semaine auparavant, les prix ont presque doublé, particulièrement les fruits et légumes. La raison ? Nous n’avons toujours pas suffisamment de marchés de proximité et de locaux pour le détail. Nous dénonçons ce manque flagrant. 20% de l’excédent de la marchandise sont jetés dans les marchés de gros, car les détaillants n’ont plus de place pour répondre à la demande. Je dois également dire que ceux qui pointent du doigt les commerçants ne connaissent visiblement pas la réalité du marché algérien et ses dessous. Les détaillants, faut-il savoir, ont une marge bénéficiaire de 5 à 10% en assumant, en parallèle, toutes les charges imposées, comme le loyer et les impôts.

    Par contre, les détaillants de l’informel, ce que j’appelle moi le marché noir, ont une marge bénéficiaire beaucoup plus importante sans même se soucier des charges en proposant également des produits moins chers. Le hic, c’est que même certains importateurs et les producteurs nationaux préfèrent traiter directement avec le marché informel. Une manière pour eux de fuir le fisc et d’avoir des transactions plus rapides et sans obstacle, car toute leur marchandise, particulièrement celle des importateurs, périmée et contrefaite, sera systématiquement écoulée. 80% de la marchandise contrefaite s’écoulent dans l’informel. Elle représente plus de 40% dans le circuit de la distribution nationale.

    -Les prix sont, certes, libres, mais n’y a-t-il pas une marge bénéficiaire à respecter, car souvent les prix doublent, voire plus, durant ce mois ?

    On ne peut toujours pas les contrôler. Nous ne connaissons pas le nombre d’intervenants dans l’informel, nous ne pouvons pas contrôler la marge bénéficiaire et les prix ne peuvent pas se stabiliser. La marge ne peut être précise dans le commerce algérien, particulièrement pour les fruits et légumes. Il relève de l’impossible de la faire respecter, car le marché noir est confortablement mis en place. Il est plus facile au gouvernement de gérer le commerce formel que de faire face à l’informel. S’il vient à toucher à ce créneau, 2/3 des Algériens qui s’alimentent de ce marché seront tristement touchés. Il y a en effet 2000 points de vente informels en Algérie.

    A mon avis, l’augmentation de 2000 à 3000 DA sur le SNMG qui sera décidée à la prochaine tripartite n’arrangera pas la situation. Il faudrait avoir un salaire minimum de 20 000 DA. Le pouvoir d’achat des Algériens verra une baisse de 15% d’ici la fin de l’année.
    Statistiquement parlant, les services du contrôle arrivent à vérifier et surveiller environ 40% du marché seulement et le reste c’est de l’informel, et juridiquement personne ne peut y toucher. Depuis janvier, nous avons recensé 50 000 nouveaux commerçants informels. Les barons de l’informel ne se limitent pas à écouler leur marchandise, mais surtout à faire vendre leur drogue via ces pauvres commerçants.     

    -Justement, outre la problématique des prix, les consommateurs font face également aux problèmes de la qualité et d’hygiène, d’autant que les services de contrôle ont saisi des quantités importantes de produits impropres à la consommation…

    Les Algériens ont consommé, en 2010, 50 000 tonnes de produits alimentaires périmés, soit environ 1,5 kg par personne. En 2011, nos estimations étaient à 60 000 tonnes. Plus de 20 000 tonnes de pièce détachée contrefaite sont écoulées sur le marché algérien. Le manque à gagner pour le fisc est de 300 milliards de dinars. Une situation dramatique que les importateurs veulent maintenir. Ils s’y intéressent de plus en plus. Ils ont une force et un pouvoir de décision capables de faire des pressions sur le gouvernement. Au 31 août, selon les prévisions du gouvernement, il sera question de mettre fin à la subvention de l’Etat pour les principaux produits alimentaires, comme le sucre et l’huile, décidée en janvier dernier, mais je défie quiconque que cette décision sera respectée. Elle sera sans aucune surprise reportée pour apaiser encore le front social et entre temps le consommateur continue de payer.  

    -Depuis janvier dernier, l’informel est revenu en force et l’Etat semble impuissant pour endiguer ce phénomène…    

    Le gouvernement fait du social en dépit de l’économie. En 2011, la facture de l’importation des produits agroalimentaires stagne à quelque 6 milliards de dinars. J’estime grave qu’un pays comme le nôtre ne puisse installer une industrie agroalimentaire. Cela est dû aux lobbys des importateurs et, à mon avis, jamais le gouvernement ne pourra intervenir. C’est une politique pour apaiser le front social. Depuis janvier dernier, date des différentes émeutes, le marché informel a augmenté de 20%. Les raisons : il s’agit simplement d’un gain facile et le gouvernement a fait marche arrière dans ses décisions. Au 1er  avril dernier, il fallait appliquer la nouvelle décision portant sur l’obligation de payer par un chèque bancaire toute transaction dépassant les 50 millions de centimes ainsi que celle de la facturation.

    Mais à ce jour, rien n’a été appliqué, car cette décision n’arrange aucunement les importateurs et les producteurs. Elle menace même. Si cette décision est appliquée, les prix seront augmentés. Un état de fait qui suscite une crainte au niveau du gouvernement. Ce dernier n’ose pas contredire les importateurs. Aujourd’hui, nous enregistrons de plus en plus de commerçants légaux qui baissent rideau pour basculer vers l’informel où le gain est plus facile. Ils sont convaincus qu’il s’agit d’un marché qui bénéficie d’«encouragements», alors qu’il occasionne des pertes de 30 milliards de dinars à cause de la commercialisation des produits contrefaits et périmés.    

    -Des PV ont été établis et des commerces ont été fermés… depuis le début du Ramadhan…

    Il s’agit réellement d’un nombre minime. Les commerçants légaux ne représentent pas un danger. Ils sont quelque 10 000 à être sanctionnés et pénalisés par la direction des prix et de la concurrence pour manque d’hygiène, changement d’activité ou encore pour le non-affichage des prix. La situation est plus grave dans l’informel où 70% des intoxications alimentaires déclarées sont dues aux produits vendus dans ce marché.   

    -Ne pensez-vous pas que les appels lancés par l’UGCAA pour le respect des règles commerciales et d’hygiène sont tombés dans l’oreille d’un sourd ?

    Au contraire, au 31 décembre 2010, nous sommes presque à 1,5 million de commerçants à l’échelle nationale toutes activités confondues. Sur ce total, on comptabilise un million dans le commerce, dont 400 000 détaillants. Si 10 000 ont été pénalisés, soit 2,5%, j’estime que nous ne représentons pas un danger pour la santé des citoyens.      

    -Quels sont, à votre avis, les moyens nécessaires pour régler le marché ?

    Il faut que le dossier du marché informel soit sérieusement discuté au niveau du gouvernement, car le ministère du Commerce ne peut faire cavalier seul. Les collectivités locales doivent également jouer leur rôle en assurant de l’emploi aux jeunes. Une manière de régulariser les petits commerces qui travaillent pour cette mafia. Encore passives, les APC ont une grande responsabilité dans cet état des lieux. Vient ensuite la nécessité de redynamiser le rôle des différentes institutions, à l’exemple de la Chambre de commerce et d’agriculture.

    Actuellement, elles n’ont aucun rôle, encore moins le pouvoir de décision ni même de proposition. Il est enfin urgent de revoir la politique de l’industrie pour rompre définitivement avec la dépendance de l’importation. Plus grave encore, des importateurs, qui ont des partenaires étrangers, font tout pour que ces derniers ne s’installent pas en Algérie pour mieux garder leur monopole sur le marché. Le même groupe pour défendre ses intérêts personnels casse tout projet de production en Algérie. L’UGCAA exige également qu’une enquête soit faite sur le financement des campagnes électorales des partis politiques. Nous avons des preuves que ces barons de l’importation financent ces campagnes, ce qui explique le passif des députés et des politiciens devant des lois scandaleuses encourageant l’importation.

  • La justice au service du pouvoir politique

        source:  http://www.algeria-watch.org/fr/article/just/justice_au_service.htm   

    « Il n’y a réellement de pouvoir dans l’ordre judiciaire que le pouvoir exécutif »

    El Watan, 8 août 2011
    Introduction

    Après l’avoir qualifié de «fonction» d’un pouvoir unique(1) dans la Constitution de 1976(2), le constituant algérien a érigé la justice en «pouvoir» dans les Constitutions de 1989(3) et 1996(4). Cela pourrait laisser croire que la justice est une prérogative d’Etat égale à l’exécutif et au législatif. Pourtant, ce changement brutal n’a pas eu un impact politique remarquable, parce que le pouvoir en place, représenté par l’exécutif, a toujours considéré la justice comme une fonction subordonnée, et a inlassablement œuvré pour qu’elle soit à son service, aussi bien de facto que de jure(5).

    La question de l’existence d’un «pouvoir judiciaire» en Algérie s’impose légitimement puisque même le système français, qui a fortement inspiré le système algérien et dont nul ne conteste l’appartenance à la sphère des Etats de droit, n’a osé proclamer que sa justice constitue «un pouvoir».L’analyse des textes régissant la justice en Algérie révèle que l’utilisation du qualificatif «pouvoir» à propos de la justice apparaît plus comme une clause de style, qu’une reconnaissance effective, vu sa dépendance organique (I), et son dévouement au pouvoir en place dans l’exercice de sa mission du fait de sa dépendance fonctionnelle (II).

    I - La dépendance organique de la justice
    La justice, c’est essentiellement le magistrat. L’indépendance de la première est intimement liée à celle du second. Or, en droit algérien, la dépendance organique des magistrats n’est pas due seulement au rôle dominant du pouvoir exécutif lors de leur nomination et la gestion de leur carrière, elle est également due au rôle de l’exécutif dans le Conseil supérieur de la magistrature(6), et dans la mutation des magistrats. En Algérie, le CSM, qui est censé garantir l’indépendance organique des magistrats(7), est lui-même placé sous l’emprise de l’exécutif et celui-ci jouit d’un pouvoir illimité dans le choix des postes qu’occupent les magistrats et leurs changement, malgré l’inamovibilité dont ils sont sensés bénéficier.

    1 - Un CSM placé sous l’emprise de l’exécutif
    Le Conseil supérieur de la magistrature, qui est censé garantir l’indépendance de la magistrature, est lui-même sous le contrôle et au service de l’exécutif. Cela est dans l’ordre des choses, puisque c’est au ministère de la Justice, en tant qu’organe de l’exécutif, qu’est confiée la mission de «garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire»(8), alors que cette mission ne doit échoir à personne, fusse le président de la République lui-même(9). Elle doit être du seul ressort de la loi.
    La présidence du CSM est assurée soit par le président de la République(10), soit par le ministre de la Justice(11). Ce poste n’est pas honorifique. En effet, c’est le président, ou son adjoint(12), qui est le porte-parole du CSM(13). C’est à lui que revient la charge d’arrêter l’ordre du jour en coordination avec le bureau permanent. C’est également lui qui dirige les séances du Conseil(14), et cela lui permet d’empêcher le débat sur les questions qui dérangent.

    Après l’ouverture de la session ordinaire du CSM, tenue le 26 août 1999, et la lecture de l’ordre du jour par le ministre de la Justice, le président de la République s’est opposé de débattre quatre points, le quatrième tendait à débattre les propositions de nominations aux postes de procureur de la République et président du tribunal, ou procéder au mouvement dans ces postes, sur la base que la loi ne confère pas cette prérogative au CSM(15).
    Pour justifier le choix de l’attribution de la présidence du CSM au président de la République, il a fallu créer un lien artificiel entre, d’une part, l’élection de celui-ci au suffrage universel direct qui fait de lui le représentant de la souveraineté nationale, et d’autre part, le fait que les magistrats rendent leurs décisions au nom du peuple. La question de l’indépendance de la magistrature est ainsi habilement occultée(16).

    Il ne suffit pas d’avoir un CSM composé en majorité de magistrats(17), pour prétendre à son indépendance, il est nécessaire d’analyser sa composition pour avoir une idée plus claire à ce sujet.
    - Le président de la République désigne six personnalités de son choix. Il convient de noter qu’il nomme également le premier président de la Cour suprême et le procureur général près de la même cour, et ces derniers sont membres de droit du CSM. Ceux-ci ne peuvent que se soumettre aux exigences du président de la République à cause de la précarité de leurs postes, dès lors qu’il a le pouvoir discrétionnaire de les nommer et de les démettre à tout moment.
    - Les cinq membres du parquet élus, du fait de leur amovibilité et de leur dépendance durant l’exercice de leurs fonctions à leur supérieurs hiérarchiques et au ministre de la Justice(18), sont aux ordres de l’exécutif.
    - Le bureau permanent du CSM, qui a un rôle important dans la préparation des sessions du Conseil, est sous l’autorité du ministre de la Justice qui désigne deux (2) fonctionnaires du ministère de la Justice pour l’assister(19).
    - Le CSM dispose d’un secrétariat assuré par un magistrat secrétaire, et ce dernier est dépendant de l’exécutif qui a le pouvoir de le désigner et de le démettre.
    - Il est procédé tous les deux (2) ans au renouvellement de la moitié des membres élus et désignés du CSM(20). Cette instabilité vise à les empêcher d’avoir de l’influence, aussi bien dans les débats que lors des délibérations.

    La création du CSM aurait dû, pour une saine gestion de la carrière des magistrats tenant compte de leur nécessaire indépendance, avoir pour effet un transfert d’un certain nombre de prérogatives dans ce domaine au CSM, d’autant que la loi organique met à sa charge la garantie de cette indépendance(21). Le CSM ne fait, dans la plupart des cas, qu’examiner les dossiers que lui défère l’exécutif dont il entérine le plus souvent les décisions. Etant l’organe disciplinaire pour le magistrat, le CSM est devenu un instrument de l’exécutif lui permettant la mise à l’écart des magistrats jugés trop indépendants(22).
    Ainsi, suite à l’affaire tendant à interdire le déroulement de l’assemblée générale à l’initiative des réformateurs du FLN, la chambre administrative de la cour d’Alger a siégé d’heure à heure, et a rendu, dans la nuit du 1er octobre 2003, une ordonnance qui interdit au FLN de se réunir jusqu’au prononcé du jugement au fond de l’affaire concernant la légalité du huitième congrès qui a permis à Ali Benflis de devenir Secrétaire général du FLN(23).

    Les déclarations à la presse du président du tribunal de Sidi M’hamed, Mohamed Ras Elaïne, en qualité de président du syndicat national des magistrats(24), lui ont valu le déplacement d’office comme conseiller à la cour d’Annaba, et par la suite, la traduction devant le CSM siégeant en conseil de discipline, qui a décidé sa révocation. De même que les déclarations à la presse du procureur général adjoint près la cour d’Alger, Rafik Menasria(25), lui ont valu la révocation suite à la décision du CSM.
    Quand le Conseil d’Etat a été saisi de l’appel interjeté contre l’ordonnance citée ci-dessus, la présidente a confié le dossier à Ahmed Bellil, non seulement pour son expérience, sachant qu’il a exercé avant elle la fonction de président du Conseil d’Etat, mais aussi afin d’éviter toute suspicion de partialité, ainsi que les représailles du pouvoir, surtout après la démission de son époux Abdelhamid Aberkane, du poste de ministre de la Santé, pour rallier l’aile de Ali Benflis au FLN.

    Aussitôt que le Conseil d’Etat se soit déclaré incompétent en date du 18 octobre 2003(26), décision par ailleurs sans effectivité puisque la décision du Conseil d’Etat est intervenue après l’exécution de la décision de la chambre administrative de la cour d’Alger dont appel et l’organisation d’une assemblée générale nécessite du temps, qui est d’or dans ce cas d’espèce, le ministère de la Justice a ressuscité une ancienne plainte pour faux(27), a décidé le 3 décembre 2003 de suspendre M. Bellil et de le traduire par devant le CSM siégeant en conseil de discipline, et ce dernier a décidé sa révocation.

    Cela peut permettre de comprendre le revirement du Conseil d’Etat qui n’a pas pu continuer à exercer sa pleine mission de contrôle des décisions disciplinaires rendues par le CSM. En effet, après avoir accepté les recours en annulation des décisions du CSM siégeant en conseil de discipline, considérées émanant d’une autorité administrative, malgré l’article 99 de la loi portant statut de la magistrature de 1989 qui dispose que ces décisions ne sont susceptibles d’aucune voie de recours, le Conseil d’Etat a décidé le 7 juin 2005, toutes chambres réunies(28), que le seul recours recevable contre de telles décisions, désormais considérées émanant d’une juridiction administrative spécialisée, est le pourvoi en cassation(29).

    2 - Les magistrats sont amovibles
    L’inamovibilité signifie qu’on ne peut révoquer un magistrat du siège ni le déplacer sans son consentement. Cependant, cette garantie essentielle d’indépendance ne crée pas un lien intangible entre le juge et son siège. Le magistrat du siège peut, en effet, faire l’objet de poursuites disciplinaires en cas de manquements à ses obligations professionnelles(30), avec toutefois les garanties prévues par son statut. Si l’Etat a mis le magistrat à l’abri de toute responsabilité civile(31) des dommages qu’il peut causer aux justiciables pendant ou à l’occasion de l’exercice de sa profession(32), il a laissé ses responsabilités disciplinaires(33) et pénale(34) intactes. C’est cette responsabilité que l’exécutif utilise pour infléchir les magistrats et, le cas échéant, mettre fin à leur fonction. Nul magistrat ne peut exercer sa noble mission de rendre la justice s’il n’est pas à l’abri de toute ingérence ou pression extérieure, surtout si elle émane de celui qui a le pouvoir de le nommer à un poste spécifique ou subalterne, ou de le déplacer, notamment d’une juridiction se trouvant dans une ville du nord du pays à une autre même similaire se trouvant dans une localité éloignée, ou connue pour ses problèmes.
    Pour permettre au magistrat d’exercer ses fonctions en conformité avec le serment qu’il a prêté lors de sa première nomination (35), celui-ci ne doit recevoir de conseils ni, a fortiori, d’ordres(36). S’il lui en était donné, il n’aurait ni à les exécuter ni à en tenir compte(37). Il n’a pas à craindre une mesure revêtant une sanction disciplinaire déguisée puisqu’il est inamovible.

    L’ordonnance n° 66-133 du 3 juin 1966 portant statut général de la fonction publique a d’emblée(38) souligné dans son exposé des motifs(39) que la première raison qui a présidé à l’exclusion des magistrats de son champ d’application tient au respect de leur inamovibilité. Il y a lieu de relever, toutefois, que ni la Constitution ni la loi ne consacrent le principe de l’inamovibilité des magistrats, celle-ci est pourtant considérée comme la principale condition de l’indépendance de la magistrature. Au contraire, tout a été fait pour permettre au pouvoir exécutif de déplacer d’office les magistrats.
    Ainsi, le droit à la stabilité ne concerne pas la majorité écrasante des magistrats qui sont en l’occurrence :
    a - Les magistrats du siège ayant moins de 10 ans d’exercice ;
    b - les magistrats du parquet et les commissaires d’Etat ;
    c - les magistrats exerçant au sein de l’administration centrale du ministère de la Justice et dans les établissements de formation et de recherche relevant du ministère de la Justice ou dans les services administratifs de la Cour suprême, ou du Conseil d’Etat, ou au secrétariat du CSM(40) ;
    d - les magistrats occupant des fonctions judiciaires spécifiques(41) ;

    e - les juges d’instruction.(42)

    L’article 26/2 du statut de la magistrature a annulé l’essence même de la stabilité des magistrats en annonçant que dans le cadre du mouvement annuel, le CSM peut décider de la mutation des magistrats si les intérêts et le bon fonctionnement de la justice l’exigent. Cela permet de déguiser le déplacement d’office, qui est une sanction du premier degré (art 68), en simple mutation. Ledit mouvement crée, à partir du mois de juin de chaque année, un climat d’inquiétude parmi les magistrats.
    Si le droit à la stabilité est reconnu au magistrat du siège pour le bon déroulement de la justice, celui-ci peut être bafoué par le président du tribunal(43) ou le président de la cour lors de la répartition des magistrats du siège dans les différentes sections et chambres(44) et le choix des participants à une formation de longue ou de courte durée, à une journée d’étude ou à un séminaire qui pourraient soustraire un dossier d’un magistrat et le confier à un autre.

    On ne peut répliquer en disant que les présidents de juridictions sont aussi des magistrats du siège, puisqu’ils sont nommés par le président de la République à ces postes, et qui peut les démettre à tout moment, surtout à l’occasion du mouvement annuel.
    Le régime en place ne fait pas que sanctionner, il montre sa gratitude envers ses fidèles. Cela a permis à des magistrats de bénéficier d’une promotion à un poste spécifique en récompense à leurs attitudes dans les dossiers sensibles. Ainsi, à titre d’exemple, des procureurs de la République sont nommés directement procureurs généraux près les cours et des présidents de chambre sont choisis comme présidents de cour.

    L’exécutif ne se contente pas d’infiltrer la justice en nommant ses fidèles et en assurant sa mainmise sur elle, il la considère comme une fonction subordonnée et spécialisée dans la fonction juridictionnelle, de sorte qu’il n’y ait «réellement de pouvoir dans l’ordre judiciaire que le pouvoir exécutif»(45). (A suivre)

    Boubchir Mohand Amokrane (Maître de conférence Faculté de droit et de sciences politiques Univertité Mouloud Mammeri, Tizi Ouzou)

    Note de renvoi :

    (*) - Duport, Arch. Parl., t. XII, p. 410. Cité in : Jean-Pierre Royer, Histoire de la justice en France, Presses universitaires de France, 3e éd., 2001, p. 276.
    1) Le principe de séparation des pouvoirs a été proclamé pour la première fois en Algérie par l’article 2 des institutions provisoires de l’Etat algérien, qui dispose : «La séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, éléments fondamentaux de toute démocratie, est de règle dans les institutions algériennes». Cf. Institutions provisoires de l’Etat algérien, in : Abdelkader Yefsah, La question du pouvoir en Algérie, ENAP, Alger, 1990, pp. 501 - 505. Cf. p. 502. Ce texte a été élaboré par le Conseil national de la Révolution algérienne qui s’est tenu à Tripoli (Libye) du 16 décembre 1959 au 18 janvier 1960.
    2) Chapitre IV de la Constitution de la République algérienne démocratique et populaire du 22 novembre 1976 (J.O.R.A., n° 94).
    3) Art 129 et 130 de la Constitution du 28 février 1989 (J.O.R.A., n° 9).
    4) Art 138 et 139 de la Constitution du 28 novembre 1996 (J.O.R.A., n° 76).
    5) «…tout n’est pas parfait dans la réforme de la justice...». «On ne peut pas régler tous les problèmes du secteur de la justice depuis l’indépendance dans un délai aussi court». «La justice doit être séparée des pouvoirs législatif et exécutif ; chez nous, il reste encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine». Le président du syndicat des magistrats, Djamel Aïdouni, «l’indépendance de la justice passe par l’indépendance du juge», entretien réalisé par Z. Mehdaoui, Le Quotidien d’Oran, lundi 28 février 2011, p. 4.
    6) CSM : Conseil supérieur de la magistrature.
    7) L’article 62/2 de la Constitution de 1963 : «leur indépendance (l’indépendance des magistrats) est garantie par la loi et par l’existence d’un Conseil supérieur de la magistrature».
    8) Art 2/1 du décret exécutif n° 02-409 du 26 novembre 2002 fixant les attributions du ministre de la Justice, garde des Sceaux (J.O.R.A., n° 80).
    9) Art 64/1 et 2 de la Constitution française du 4 octobre 1958 : «Le président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire. Il est assisté par le Conseil de la magistrature».
    «Cette affirmation induit en réalité des liens de subordination entre l’Exécutif, en son chef suprême, et l’autorité judiciaire». Nathalie Merley, Le chef de l’Etat et l’autorité judiciaire sous la Ve République, Chroniques constitutionnelles, RD.P, n° 3, 1997, pp. 701-739. Cf. p. 707.
    10) Art 154 de la Constitution de 1996. On ne peut justifier le fait de mettre un membre de l’exécutif à la tête du CSM que par la volonté d’assurer la dépendance de la justice.
    11) Art 3 de la loi organique n° 04-12 du 6 septembre 2004 fixant la composition, le fonctionnement et les attributions du Conseil supérieur de la magistrature (J.O.R.A., n° 57).
    12) Art 13 de la loi organique CSM.
    13) Art 11 de la délibération portant le règlement intérieur du CSM, adopté par le CSM réuni en sa session ordinaire le 23 décembre 2006 (J.O.R.A., 15- 2007).
    14) Art 10 du règlement intérieur du CSM.
    15) Cf. le discours du Président de la République pendant la session ordinaire du CSM tenue le 26 août 1999. Bulletin des magistrats, n° 56, 1999, pp. 14-16.
    16) Arnaud Martin, «le Conseil supérieur de la magistrature et l’indépendance des juges», R.D.P, n° 3, 1997, pp. 741 - 781. Cf. p. 757.
    17) Art 3 de loi organique du C.S.M : «Le Conseil supérieur de la magistrature est présidé par le président de la République.
    Il comprend :
    1- Le ministre de la Justice, vice-président,
    2- Le premier président de la Cour suprême,
    3 - Le procureur général près la Cour suprême,
    4 - Dix (10) magistrats élus par leurs pairs, selon la répartition suivante :
    - deux (2) magistrats de la Cour suprême, dont un (1) magistrat du siège et un (1) magistrat du parquet général ;
    - deux (2) magistrats du Conseil d’Etat, dont un (1) magistrat du siège et un (1) commissaire d’Etat ;
    - deux (2) magistrats des cours, dont un (1) magistrat du siège et un (1) magistrat du parquet général ;
    - deux (2) magistrats des juridictions administratives autres que le Conseil d’Etat dont un (1) magistrat du siège et un (1) commissaire d’Etat ;
    - deux (2) magistrats des tribunaux de l’ordre judiciaire dont un (1) magistrat du siège et un (1) magistrat du parquet.
    5 - Six (6) personnalités choisies par le président de la République, en raison de leur compétence, en dehors du corps de la magistrature.
    Le directeur chargé de la gestion du corps des magistrats à l’administration centrale du ministère de la Justice participe aux travaux du Conseil supérieur de la magistrature sans voix délibérative».
    18) Art. 30 et 31 C.P.Pénal.
    19) Art 10/2 de la loi organique du CSM.
    20) Art 5/3 de la loi organique du CSM.
    21) Mohamed Bakhtaoui, président de l’Association des magistrats révoqués, «De nombreux juges ne cherchent qu’à briser le mur du silence», propos recueillis par Salima Tlemçani, El Watan, mardi 24 mai 2011, p·6.
    22) Christine Brechon-Moulenes, «L’impossible définition du Conseil supérieur de la magistrature», R.D.P, n° 1, 1973, pp. 559 - 655. Cf. p. 637.
    23) Tarek Hafid, Conseil d’Etat. «La liquidation annoncée de Mme Aberkane», Le Soir d’Algérie, des

    mercredi 10 décembre 2003, p. 5.
    24) Cf. El Khabar, mercredi 8 octobre 2003, p. 5.
    25) Le Soir d’Algérie, dimanche 19 octobre 2003, p.5.
    26) Ibid.
    27) Cf. El Khabar, jeudi 4 décembre 2003, pp. 1 et 3.
    28) Arrêt n° 016886, Revue du Conseil d’Etat, n° 9, 2009, p. 57. Ce revirement jurisprudentiel a été confirmé ultérieurement par plusieurs arrêts du Conseil d’Etat. Arrêt n° 025039 du 19/04/2006, Ibid, p. 57 et 58. Arrêt n° 037228 du 11/07/2007, Ibid, p. 59 et 60.
    29) Ramdane Ghenaï, «Le revirement jurisprudentiel du Conseil d’Etat en matière de pourvoi formé contre les décisions émanant du Conseil supérieur de la magistrature», Note de jurisprudence concernant l’arrêt n°016886 du 7 juin 2005, El Mouhamat, Revue des avocats de la région de Tizi-Ouzou, n° 7, 2008, pp. 35-60.
    30) Cf. Art 60 et s. du statut de la magistrature.
    31) Les articles 31 du statut de la magistrature et 137 du code civil prévoient le recours de l’Etat contre le magistrat.
    32) La prise à partie qui était prévue par les articles 214 - 219 du code de procédure civile, elle a été remplacée par la responsabilité de l’Etat des faits de ses fonctionnaires.
    33) Art 60 et s. du statut de la magistrature et Art 21 et s. de la loi organique CSM.
    34) Art 126 bis, 131, 132 C. Pénal et Art 30 du statut de la magistrature.
    35) Cf. Art 4 du statut de la magistrature.
    36) L’article 117 du code pénal puni de la réclusion
    à temps, de cinq à dix ans, les walis, chefs de daïra, présidents d’Assemblée populaire communale et autres administrateurs qui ont pris des arrêtés généraux ou toutes autres mesures tendant à intimer des ordres ou des défenses aux cours ou aux tribunaux.
    En revanche, le code pénal ne prévoit aucune sanction si ces faits sont commis par le président de la République ou un ministre.
    37) Jean-Louis Spriet, «L’indépendance de la magistrature», thèse pour le doctorat en droit, Douriez bataille,
    Lille, 1943, p. 58.
    38) Les magistrats ne sont pas soumis aux dispositions de l’ordonnance n° 06-03 du 15 juillet 2006 portant
    statut général de la fonction publique (Art. 2/3) (J.O.R.A., n° 46).
    39) J.O.R.A., n° 46.
    40) Art 26/1 de la loi organique n° 04-11 du 06 septembre 2004 portant statut de la magistrature (J.O.R.A., n° 57).
    41) Art 49 et 50 du statut de la magistrature.
    42) Art 39 C.P. Pénal.
    43) En édictant les règles de répartition des magistrats du siège dans les différentes chambres, «le législateur a entendu mettre les justiciables à l’abri des parties en cause, qu’elles sont donc d’ordre public». C. S (Ch. de droit privé), 11 décembre, Bulletin des magistrats, n° 2, 1966, pp. 60 - 62.
    44) Art 9 de la loi organique portant organisation judiciaire.
    45) Duport, Arch. Parl., t. XII, p. 410, cité in : Jean-Pierre Foyer, Histoire... , op. cit., p. 172.
    La justice au service du pouvoir politique

    El Watan, 9 août 2011

    II - La dépendance fonctionnelle de la justice
    Les Constitutions de 1989 et 1996 sont considérées comme les textes les plus importants dans l’histoire de l’Algérie. Elles ont rompu avec un régime caractérisé par le principe de l’unité du pouvoir et le règne du parti unique sur tous les appareils de l’Etat(46).
    Il y a lieu, cependant, de souligner la timidité des réformes concernant la justice. Si dans le cadre de l’option socialiste consacrée par la Constitution de 1976, la dépendance fonctionnelle de la justice était explicitement exprimée, après le déclin de cette option, la justice est mise au service des intérêts supérieurs de la société.

    1 - La justice au service de la révolution socialiste

    Après l’indépendance, le constituant algérien a opté de manière «irréversible pour le socialisme»(47), il a considéré que «les organes du parti et ceux de l’Etat agissent dans des cadres séparés et avec des moyens différents pour atteindre les mêmes objectifs». «L’organisation politique du pays est fondée sur la complémentarité des tâches entre les organes du parti et ceux de l’Etat»(48). Le système institutionnel algérien repose, selon les Constitutions de 1963(49) et de 1976(50) sur le principe du parti unique qui est le Front de libération nationale. Ce parti est l’avant-garde qui doit gérer tous les organes de l’Etat, ce qui a permis au pouvoir exécutif de gouverner par son intermédiaire(51). Ainsi, l’unicité du parti et l’unicité du pouvoir ont été rebelles à toute idée de «contre pouvoirs»(52).
    C’est à ce titre que la justice est considérée comme une fonction au service du pouvoir et les juges soumis aux intérêts de la révolution socialiste conformément à l’article 62/1(53) de la Constitution de 1963(54). Ils doivent ainsi concourir à la défense et à la protection de la Révolution socialiste en application des articles 166 et 173/1 de la Constitution de 1976.

    La Charte nationale adoptée le 27 juin 1976 par référendum(55), qui constituait «la source fondamentale(56) de la politique de la nation et des lois de l’Etat(57), avait affirmé sans ambages que les juges sont appelés à jouer un rôle important en tant qu’agents de l’Etat, dans la phase de l’édification socialiste et que «le renforcement de la justice en vue de défendre les acquis de la révolution est une préoccupation permanente de l’Etat»(58). La Charte nationale a donné(59) à l’armée(60) une place privilégiée(61). Dès lors que «l’Etat doit garantir au citoyen la sécurité et la jouissance paisible du fruit de son travail», cette fonction est assurée par les services de sécurité. Ces services sont considérés comme «un appareil indispensable à l’administration de la justice»(62).

    Selon le préambule de l’ordonnance n° 69 -27 du 13 mai 1969 portant statut de la magistrature(63), la justice constitue «une fonction spécialisée du pouvoir révolutionnaire unique». Elle doit concourir «à la protection et à la défense de la Révolution et doit tenir compte, à cet effet, dans l’application de la loi, des intérêts supérieurs de la nation».
    Faut-il rappeler, à cet effet, qu’en vertu de l’article 3 du statut de la magistrature de 1969, les magistrats prêtent serment, lors de leur première nomination et avant leur installation dans leurs fonctions, en s’engageant à «sauvegarder en toutes circonstances, les intérêts supérieurs de la révolution».

    2 - La justice au service des intérêts supérieurs de la société

    L’article 129 de la Constitution de 1989, puis l’article 138 de la Constitution de 1996, ont d’emblée annoncé que «le pouvoir judiciaire est indépendant». C’est dans l’ordre des choses que l’article 4 des statuts de la magistrature de 1989 et de 2004, adoptés dans le sillage des réformes constitutionnelles de 1989 et de 1996, n’oblige plus le magistrat, à travers le serment qu’il prête, à servir une idéologie.
    Cependant, l’article 8 du statut de la magistrature de 2004 et l’arrêté du ministre de la justice du 17 décembre 2005(64) nuancent le propos et permettent de constater, de façon explicite, l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir. Le premier impose au magistrat de «veiller à la préservation des intérêts supérieurs de la société». Le deuxième, sous prétexte d’«unifier les symboles mis en place à l’intérieur des salles d’audience des juridictions» (Art 1), indique que «l’emblème national est le seul symbole déployé dans les salles d’audience des juridictions» (Art 2).

    L’effet immédiat de cet arrêté du ministre de la Justice vise en fait à écarter la balance comme symbole de la justice. Il incite les magistrats à avoir l’intérêt de l’Algérie comme critère fondamental d’une bonne justice.
    Si l’article 147 de la Constitution de 1996 ne contraint le magistrat à obéir qu’à la loi, en revanche, l’article 8 du statut de la magistrature de 2004 l’oblige à sauvegarder les intérêts supérieurs de la société, ce qui légitime et consacre l’ingérence de l’exécutif dans les affaires judiciaires, notamment par le truchement de notes et de directives internes(65).

    Le ministre de la Justice peut «enjoindre au procureur général par écrit d’engager ou de faire engager des poursuites ou de saisir la juridiction compétente de telles réquisitions qu’il juge opportunes» (Art 30/2 CPP)(66), et cela dans «le cadre de la politique générale du gouvernement et de son programme d’action»(67). Et ce faisant, «les représentants du ministère public sont tenus de prendre des réquisitions écrites conformément aux instructions qui leur sont hiérarchiquement données» (Art 31/1 CPP)(68). Le ministre de la Justice peut utiliser cette prérogative pour inciter le parquet à poursuivre sévèrement(69), ou le cas échéant requérir un non lieu(70) ou un acquittement, ou retarder des procès.

    L’affaire criminelle concernant l’assassinat du chantre de la chanson kabyle, Matoub Lounès, est une tache noire pour la justice algérienne. Elle n’a été jugée qu’en date du 18 juillet 2011 à cause des reports successifs, alors que l’arrêt de renvoi a été rendu par la chambre d’accusation de la cour de Tizi Ouzou en date du 10 décembre 2000. Ce retard a été prolongé par l’instruction complémentaire suite au jugement du tribunal criminel du 9 juillet 2008(71), sachant que deux prévenus étaient en détention «provisoire» depuis le 28 septembre 1999(72), sans qu’ils aient droit à un procès, quand bien même «non équitable».

    Pour mettre fin à cette affaire et justifier la détention arbitraire des détenus pendant plus de 11 ans, le tribunal criminel a condamné les deux accusés à 12 ans de réclusion ferme, suite à un procès expéditif sous la pression de la partie civile(73), entaché de viols de plusieurs formes substantiels de procéder(74).

    Quand le ministre de la Justice a annoncé concernant le cas de Hassan Hattab, ex-émir du GSPS, qu’il demeure «utile» à la justice, contrairement à Amar Saïfi, alias Abderazzak El Para qui est sous l’effet de poursuites judiciaires, car il n’est plus «utile»(75), il voulait dire utile pour les intérêts supérieurs de la nation. Il a donné la preuve lui-même, en déclarant que l’exploitation par les services de sécurité des informations fournies par Hassan Hattab avait permis d’empêcher plusieurs crimes(76).
    Lors du procès de l’enlèvement des touristes allemands et autrichiens dans le Sahara algérien, le président du tribunal criminel près la cour d’Alger a décidé d’examiner le dossier des deux accusés, F. Amar et A. Yacine, condamnés auparavant par contumace, sans la présence d’El Para jugée non nécessaire «d’autant qu’il ne figure pas parmi les accusés», alors qu’il est le troisième accusé(77). Cela démontre que la justice a les mains liées par le pouvoir en place.

    Les magistrats du siège ont été rendus destinataires de plusieurs directives et notes internes qui illustrent in fine l’immixtion de la chancellerie dans la fonction judiciaire(78). Citons par exemple la circulaire du ministre de la Justice n° 1308-03 qui vise à faire trancher les litiges dans les plus brefs délais, en ne dépassant pas cinq renvois dans les affaires civiles et trois dans les affaires pénales, sans que le délai de renvoi dépasse quinze jours(79).

    On peut citer le recours de la Cour suprême à une instruction du ministère du 20 septembre 1994 au mépris des dispositions pertinentes, claires et explicites du code de procédure pénale et de l’article 4 de la loi n° 91-04 du 8 janvier 1991 portant organisation de la profession de l’avocat(80). Ce dernier permet, sauf exception prévue par la législation en vigueur, de faire tous actes, même ceux comportant l’abandon ou la reconnaissance d’un droit, d’accomplir toute formalité et d’exercer tout recours.
    Ainsi, la Cour suprême a estimé que l’opposition contre un jugement par défaut, prévue au demeurant par l’article 412 du code de procédure pénale, doit être formée par le concerné lui-même, sauf s’il s’agit d’une victime ou d’un civilement responsable, nonobstant le fait qu’aucun texte n’interdit à l’avocat de former l’opposition en lieu et place du prévenu(81).

    Durant les événements de Kabylie (2001-2003), le mouvement citoyen a connu l’intervention de l’exécutif dans le dénouement de plusieurs affaires pendantes. Ainsi, suite à la réunion tenue entre le FFS et le gouvernement le 5 août 2002, les juges d’instruction de Tizi Ouzou et Tigzirt ont été instruits à rendre d’urgence des ordonnances de non lieu dans les affaires de cinq P/APC, et les différentes juridictions ont été invitées à prendre les mesures qui permettent la libération immédiate de tous les prévenus détenus dans les affaires relatives aux événements de Kabylie.

    Après les dysfonctionnements nés de la mise en application du code de procédure civile et administrative le 25 avril 2009(82), et pour parer la paralysie de la justice suite à l’annonce de l’assemblée générale de l’union des barreaux pour décider du déclenchement d’une grève générale, le ministère de la Justice a instruit les chefs de cours de se réunir avec les conseils de l’ordre des avocats pour débattre des problèmes soulevés. Directive leur est donnée d’alléger les procédures judiciaires, souvent au mépris de la loi sus citée.
    Last but not least, suite aux récents événements qui ont secoué le pays, depuis le 5 janvier 2011, la justice a été saisie pour juger plus de 1000 personnes poursuivies pour des crimes et délits de destruction des biens publics, attroupement illégal, outrage à agents de l’ordre public dans l’exercice de leurs fonctions, coups et blessures ayant entraîné la mort, incendie volontaire, vol et vol qualifié.

    Après l’intervention rigoureuse de la justice, qui a décidé de l’inculpation et de la mise sous mandat de dépôt de la plupart des présumés responsables des troubles enregistrés dans différentes régions du pays, le pouvoir exécutif a opté pour une solution politique afin d’apaiser la situation, et les juridictions d’instruction ont vite exécuté les directives verbales qu’elles ont reçues, par la mise en liberté des détenus et le classement de la plupart des dossiers.
    Conclusion

    Le président des USA, Barack Obama, a déclaré le 11 juillet 2009, à Accra, capitale du Ghana : «L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions». S’agissant de la justice, si elle doit avoir un garant de son indépendance, c’est à une institution forte et indépendante qu’il faut confier cette mission, car la tentation de domestication des institutions, dont la justice, même au prix d’un viol manifeste de la Constitution, est grande pour se maintenir au pouvoir et continuer à en jouir indéfiniment.
    Concernant l’Algérie, on ne peut confier au CSM, tel que défini par la loi organique n° 04-12, la mission de garantir l’indépendance de la justice, puisque lui-même a besoin de protection.

    L’Algérie ne souffre pas de manque de textes dans la plupart des domaines, mais de leur ineffectivité. Dans le domaine de la justice, elle suffoque sous le poids de textes bien ficelés et excessivement nombreux, pour éviter que la justice n’applique que la loi.
    On ne peut s’attendre à l’intervention du Syndicat national des magistrats, qui souffre de querelles internes. Après la déclaration de son président, Djamel Aïdouni, que les magistrats espèrent qu’à la lumière de la prochaine révision constitutionnelle, il faut combattre pour «redonner au pouvoir judiciaire la place qu’il mérite au même titre que les pouvoirs législatif et exécutif», et que «des amendements qui renforcent le pouvoir judiciaire et le rendent plus indépendant et plus autonomes soient introduits...»(83), le secrétaire général du même syndicat, Kamel Himeur, a répliqué violemment que la révision constitutionnelle n’est pas du ressort du syndicat national des magistrats, qui est un groupement socioprofessionnel et culturel (84).

    Il serait vain d’attendre une soudaine volonté politique. Une refonte de tous les textes régissant la justice, — cela ne peut se produire sans une réforme générale des institutions de l’Etat —, est nécessaire. En attendant, il n’en demeure pas moins que le pouvoir en place considère la justice comme un appareil à son service, même si, par ailleurs, il la qualifie de «pouvoir», alors que ce pouvoir ne s’exerce que sur les citoyens justiciables.

    La justice n’est pas indépendante du pouvoir exécutif, le contraire serait un non-sens du point de vue des tenants du pouvoir. Cependant, à force de mettre les magistrats au service du pouvoir, il n’y aurait plus de justice, car le juge ne serait plus que l’instrument du pouvoir(85).

    Si on ne peut pas demander la protection à celui qui a, lui-même, besoin de la protection d’autrui, on ne peut demander à la justice, qui souffre de la dépendance au pouvoir exécutif, et qui cherche protecteur dans ledit pouvoir, d’assurer le respect et la protection des droits et des libertés essentielles, surtout lorsque l’abus provient de ce même pouvoir.
    Il ne faut pas désespérer, car l’efficacité de la justice et de sa contribution à la réalisation d’un «Etat de droit» nécessite le concours de tous pour l’indépendance de la justice. Cette noble cause mérite le sacrifice, puisqu’elle reste indéniablement la condition sine qua non d’un développement humain sûr, fiable et durable.

    Note :

    46) Cf. Omar Bendourou, La nouvelle Constitution algérienne du 28 février 1989, Chroniques étrangères, R.D.P, N° 5,1989, pp. 1305 -1328. Cf. p. 1306.
    47) Cf. préambule et Art. 10 de la Constitution de 1976.
    48) Art. 101 de la Constitution de 1976.
    49) Art. 23 de la Constitution de 1963.
    50) Art. 94 de la Constitution de 1976.
    51) Jean Leca, Parti et Etat en Algérie. Etude sur les élites maghrébines, in : Pouvoir et Administration au Maghreb, Editions du CNRS, Paris, 1970, pp. 9 - 38. Cf. p. 9 et s.
    52) Mohamed Brahimi, Le pouvoir en Algérie et ses formes d’expression institutionnelle, OPU, Alger, 1995, p. 19.
    53) Art 62/1 : «Dans l’exercice de leurs fonctions, les juges n’obéissent qu’à la loi et aux intérêts de la révolution socialiste».
    «Attendu que la Cour d’appel n’a pas attendue le rappel par la défense de l’article 62 alinéa 1er de la Constitution du 28 août 1963 pour jouir de ses prérogatives d’indépendance et, pour, en appliquant la loi, respecter les intérêts de la révolution socialiste;». C. S ( Ch. Crim. 08 novembre 1966, Chalabi M’hamed c/Caisse Primaire de Sécurité Sociale de la Gironde, Bulletin des Magistrats, ministère de la Justice, n° 4, 1966, pp. 42. Cf. p. 42.
    54) J.O.RA., n° 64.
    55) J.O.R.A., n° 61.
    56) Art 1 de l’ordonnance n° 76-54 du 5 juillet 1976, portant publication de la Charte nationale, considère la Charte nationale «la source suprême» de la politique de la nation et des lois de l’Etat. J.O.RA., n° 61.
    57) Art 6/1 de la Constitution de 1976.
    58) Charte nationale, p. 729.
    59) L’armée s’est érigée en pouvoir de fait depuis la révolution. Cf. Khalfa Memari, Abane Ramdane, le faux procès, éditions Mehdi, Tizi Ouzou, 3e édition augmentée, 2007, p. 120. Après l’indépendance, «l’armée n’a cessé d’être le «faiseur» ou «tombeur» de présidents». Ahmed Mahiou, Les contraintes et incertitudes du système politique, in : Où va l’Algérie ? sous la direction de Ahmed Mahiou et Jean-Robert Henry, C.D.S., Alger, 2003, pp 13 - 37. Cf. p. 19.
    60) Le Commandement militaire a maîtrisé «peu à peu progressivement les appareils du parti unique et des organisations syndicales et professionnelles par l’intermédiaire desquelles il gère les affaires de l’Etat et du pays». Madjid Benchikh, «Constitutions démocratiques et réalités autoritaires au Maghreb: la démocratie de façade», In Le débat juridique au Maghreb, De l’étatisme à l’Etat de droit, Etudes en l’honneur de Ahmed Mahiou, réunies par Yadh Benachour, Jean-Robert Henry, Rostane Mehdi, Editions Publisud-Iremam, 2009 , pp. 242 - 259. Cf. pp. 254.
    L’article 8/2 de la Constitution de 1963 a permis à l’Armée nationale populaire de participer, dans le cadre du parti, aux activités politiques, ce qui lui a valu la mainmise sur l’Etat et le parti. Cf. Jean - Jacques Lavenue, L’armée algérienne et les institutions : de la Constitution du 23 février 1989 à l’assassinat de Mohamed Boudiaf le 29 juin 1992, RD.P, n° 1, 1993, pp. 101 - 139. Cf. p. 103. Abdelkader Yefsah, La question du pouvoir en Algérie, ENAP, Alger, 1990, p. 96 et s, 447 et 448.
    61) L’armée a crée l’Etat algérien, «et depuis l’indépendance, elle a refusé qu’il devienne un Etat de droit de peur qu’il échappe à son contrôle». Lahouari Aaddi, «Le dernier coup d’Etat», El Watan, jeudi 5 mai 2011, p. 2.
    62) Charte nationale, p. 728.
    63) J. 0 n° 42.
    64) Arrêté portant unification des symboles placés à l’intérieur des salles d’audience des juridictions (J.O.R.A., n° 22 - 2006).
    65) Le Syndicat national des magistrats a appelé, dimanche 10 avril 2011, le ministre de la justice à «cesser de gérer les infrastructures judiciaires par les instructions contraires aux lois et à l’indépendance de la justice». El Watan, lundi 11 avril 2011, p. 5.
    66) Cf. Art 36 C.P.Pénal français.
    67) Art. 1er du décret exécutif n° 02-409 fixant les attributions du ministre de la justice.
    68) Cf. Art 33 C.P.Pénal français.
    69) Le ministre de la Justice a appelé les magistrats du parquet, lors de la réunion qu’il a tenue au siège de la Cour suprême avec les procureurs généraux et les présidents de cours du 18 au 20 décembre 2005, à requérir systématiquement la mise en détention provisoire des prévenus qui constituent un danger pour la société et les droits de l’homme. Cf. Le Quotidien d’Oran, mardi 20 décembre 2005, p. 3. Cf. aussi la directive qu’a envoyée le ministre de la Justice aux procureurs généraux auprès des cours et les présidents de cesdites cours en date du 23 septembre 1985 sous le n° 18, pour les rappeler de la note n° 604 du 22 novembre 1983 adressées au procureurs généraux pour leur demander de veiller à requérir des peines lourdes pour luter contre la contrebande, et a appelé les représentants du parquet à faire appel de tous les jugements qui seront contraires à leurs réquisitions. Bulletin des magistrats, n° 1, 1983, p. 116.
    70) Les négociations qui ont eu lieu entre le chef du gouvernement et les Arouchs de Kabylie ont abouti au désistement de toutes les poursuites, ainsi qu’à la libération immédiate de tous les détenus suite au mouvement citoyen. Exemple: libération en date du 7 janvier 2004 de Hamenad Farid et Hamenad Abdenour, qui étaient détenus après leur accusation d’assassinat d’un policier de la sûreté de daïra de Mekla.
    71) L’article 276/1 C.P.Pénal permet au président du tribunal criminel d’ordonner tous actes d’information, s’il estime que l’instruction est incomplète, mais le respect des droits de la défense et des droits de l’homme nécessite de déterminer avec exactitude l’objet du supplément d’information, et l’exécution de l’ordonnance et la remise en rôle du dossier le plutôt possible. Ce qui n’est pas le cas de cette espèce puisque l’instruction complémentaire n’a été clôturée qu’après trois ans.
    72) Ceci est une atteinte manifeste à l’article 10 du statut de la magistrature qui dispose : «Le magistrat est tenu de statuer dans les affaires qui lui sont dévolues dans les meilleurs délais».
    73) Malika Matoub, lors d’une conférence de presse à Tizi Ouzou, «On saisira le tribunal pénal international !», Entretien réalisé par Omar Zeghni, La Dépêche de Kabylie, mercredi 20 juillet 2011, p. 3.
    74) Le greffier n’a lu que le dispositif de l’arrêt de renvoi et sans prononcer le nom de la victime en violation de l’article 300 C.P. Pénal. Le président a ordonné aux témoins de partir sans prendre leurs dépositions et a omis de donner lecture des questions posées après avoir clôturé les débats et des réponses à celles-ci et les textes de loi lors du prononcé du jugement portant condamnation. Le président a évité d’avertir les condamnés qu’ils disposaient d’un délai de huit jours francs à compter du prononcé pour se pourvoir en cassation en violation des articles 298, 302, 305, 310 et 313 C.P.Pénal.
    75) El Watan, lundi 14 mars 2011, p. 4.
    76) Ibid.
    77) Liberté, samedi 19 mars 2011, p. 8.
    78) Le syndicat national des magistrats a été sommé par les magistrats de réclamer le départ de l’inspecteur général M. Badaoui Ali, pour la pression, les abus et les dérives qu’il a commises. El Watan, 19 février 2011. Et après l’audition de quelques magistrats victimes de ces agissements, qui ont confirmé ces accusations, le ministre de la Justice a été contraint de limoger A. Badaoui en date du 14 mars 2011. El Watan, lundi 15 mars 2011, p. 5. Ennahar El Djadid, mardi 15 mars 2011, p. 1 et 3. Ainsi, le ministre de la Justice a pu étouffer le mouvement des magistrats, qui souffrent de la dégradation des conditions de travail, à l’état embryonnaire.
    Effectivement, le 21 février 2011, s’est tenue au siège du ministère de la Justice, à la demande du syndicat national des magistrats, une réunion avec le ministre de la Justice, garde des Sceaux, afin de soumettre des problèmes d’ordre professionnel, particulièrement les dépassements de l’inspecteur général et sa méthode de procéder avec laquelle il exécute ses missions en s’éloignant du cadre légal qui s’impose. Le président du syndicat des magistrats, Djamel Aïdouni, op. cit.
    79) Les présidents de cours oeuvrent pour l’application de la note du ministre de la Justice en interdisant le renvoi des affaires plus de cinq fois. Cf. ordonnance du président de la cour de Tizi-ouzou du 3 novembre 2010 portant distribution des tâches judiciaires et formation des chambres pour l’année 2010/2011.
    80) J.O.R.A., n° 2.
    81) Cour suprême (Chambre des délits et contraventions), n° 342586 du 29 mars 2006, Revue de la Cour suprême, n° 1, 2006, pp. 613 - 616. La même chambre de la Cour suprême a décidé autrement par l’arrêt n° 471038 du 29 avril 2010, Bulletin de l’Avocat, Ordre des avocats de Sétif, n° 13,2010, p. 50.
    82) Loi n° 08-09 du 25 février 2008 portant code de procédure civile et administrative (J.O.R.A., n° 21).
    83) El Watan, lundi 11 avril 2011, p. 5.
    84) El Watan, mardi 12 avril 2011, p. 4.
    85) Pierre Arpaillange, La justice simple, Julliard, Paris, 1980, p. 60.

  • boutef s'en fout 100milliards de dollars pourvu, qu'il soit soutenu pas les USA , pendant ce tempsle peuple creve.

    L’Algérie est en passe de perdre plusieurs dizaines de milliards de dollars en valeur. A qui la faute ?

     

    (Communiqué de Jil Jadid)

    La crise financière américaine qui va très vite se transformer en crise boursière puis en dévaluation drastique du dollar aura des répercussions mondiales rapides et intenses. Comme nous l’avions écrit dès l’année 2009 (1), cet effondrement très prochain de la valeur du dollar était attendu depuis plusieurs mois (en fait depuis au moins 2008).

    Or, l’Algérie possède des réserves financières (excédant dû à la transformation de notre patrimoine naturel d’hydrocarbures en papier vert d’imprimerie), qui dépasseraient les 170 milliards usd. Il semblerait que rares sont les personnes qui auraient une idée précise de la gestion de ces fonds. Une bonne partie serait confiée à la bonne garde des Etats-Unis sous forme de T-Bonds.

    A part notre gouvernement, toute personne censée au fait des affaires du monde, savait depuis longtemps qu’il s’agit là du plus mauvais placement. Ayant personnellement écrit à ce sujet en attirant l’attention de l’opinion publique sur l’inéluctabilité de la dévaluation du dollar (dernier recours pour les Etats-Unis pour éponger une partie de leurs faramineuses dettes et ce, au détriment de pays tiers) et sur la nécessité pour l’Algérie de préserver ses avoirs en les transformant essentiellement en or (2 et 3) je ne peux qu’affirmer aujourd’hui, encore une fois, que nos dirigeants ont fait preuve soit d’un aveuglement coupable et d’une incompétence crasse, soit d’un choix délibéré en échange d’un soutien politique de la grande puissance. Il ne faut pas oublier qu’en Novembre 2008 (donc après le crach boursier de septembre 2008), le Président de la République avait décidé de mettre à exécution le changement constitutionnel pour lever la limitation des mandatures ! Faudrait-il voir ici une négociation de haut vol, pour un silence complice contre le patrimoine du pays et une compensation à l’annulation de la loi sur les hydrocarbures ?

    Quoi qu’il en soit, nous sommes à la veille d’un dérapage de la valeur du dollar qui peut atteindre 30 à 50% d’ici quelques mois, une récession mondiale qui se traduira par la baisse rapide du prix du baril de pétrole et un renchérissement inflationniste en partie importé (la valeur de nos importations pour l’essentiel en euro va croitre très fortement) et en partie interne à cause d’une politique gouvernementale irresponsable et incapable de prévoyance. A ce rythme, l’Algérie verra s’évaporer toutes ses réserves en quelques mois. Et bien sûr, nos gouvernants viendront encore une fois, nous dire que l’Algérie n’est pas concernée par la crise, comme elle n’est pas concernée par le printemps arabe, et qu’en tous les cas, ce n’est pas de leur faute s’il y a une crise mondiale qui laminera le pays !

    Les épreuves que l’Algérie va devoir affronter pour très bientôt, nécessitent un renouvellement profond et rapide des hommes qui sont aux commandes. Plus que jamais, l’Algérie a besoin d’hommes jeunes, actifs et capables de comprendre ce qui se passe vraiment dans le monde. Dans le cas contraire, le peuple ne tardera pas à scander en chœur et dans les rues de toutes les villes à l’attention du pouvoir : « Irhal !», dégage !

    Le coordinateur de Jil Jadid,

    Soufiane Djilali

    (1) 1er Novembre : Quel monde attend les héritiers du flambeau national ? In Le Soir d’Algérie du 27 octobre 2009.

    (2) Voir plusieurs textes sur jiljadid.com

    (3) L’Algérie en question, édité à compte d’auteur, juin 2011.

  • les tyranobendistes du médicament en france chez sarko

    L’envers du décor |

    Pénurie de médicaments en...France

    Par

    Le quotidien français Le Figaro, a eu ce titre: «Médicaments: des pénuries savamment orchestrées?» dans son édition de mardi dernier. Pour comprendre les pénuries chez nous, il faut suivre celles qui sévissent en France. C'est-à-dire d'où proviennent la majorité de nos médicaments!

    Il n'y a pas que chez nous où l'on enregistre des pénuries de médicaments. En France aussi. Et comme chez nous, la question des pénuries organisées est soulevée. C'est ainsi que le quotidien français Le Figaro, a eu ce titre: «médicaments: des pénuries savamment orchestrées?» dans son édition de mardi dernier. Le journal nous apprend que les malades français ne trouvent pas chez leur pharmacien quelque 300 médicaments. Il nous apprend aussi que les «laboratoires, grossistes et autorités sanitaires se refilent la «patate chaude». Les laboratoires sont les premiers à réagir. Selon la Leem (association des entreprises du médicament en France) il faut voir du côté des «short-liners», de nouveaux intermédiaires inexpérimentés qui apparaissent dans le circuit de distribution. Bref, cette situation du marché du médicament en France nous intéresse, car 60% de nos importations proviennent de ce pays. Et si nous sommes confrontés au même problème, au même moment, il y a forcément un lien, une relation entre ces pénuries. Il paraîtrait que la stratégie des laboratoires français est en train de changer. Beaucoup de labos pensent qu'il est plus rentable de se consacrer sur les molécules soignant les maladies rares plutôt qu'au médicament soignant les masses. «La fabrication de molécules ajoutant 3 à 6 mois de vie à un patient déjà condamné par un cancer en phase terminale, est moins risquée que de soigner un diabétique avec toutes les complications et effets secondaires, comme le démontre l'affaire du médiator. La stratégie consiste à se concentrer sur peu de patients très rentables et peu risqués avec des traitements à 1500 euros, voire plus, plutôt que de soigner un grand nombre de malades avec des produits à 16 euros», avancent certains spécialistes. Le ministre français de la Santé voit dans la pénurie, l'exportation parallèle. Il explique: «Les grossistes-répartiteurs ont, de la part des laboratoires, des quotas pour la France qui correspondent aux besoins... Mais seulement certains (les short-liners certainement Ndlr) ont des systèmes par lesquels certains médicaments repartent vers d'autres pays...ce sont des systèmes d'importations parralèles...» Il menace de faire voter de nouveaux textes pour discipliner la distribution. En valeur, les exportations françaises de médicaments se portent plutôt bien. En 2010, elles ont représenté quelque 24 milliards d'euros avec un taux de croissance de + 4,5%. Le rapport de la Leem qui publie ces chiffres ne précise pas la proportion des médicaments à 1500 euros et ceux à 16 euros que nous avons évoqués plus haut. En tout état de cause, la Leem considère que l'industrie du médicament en France constitue un atout pour la croissance et la sortie de crise de leur pays. Un fait mérite notre attention. Toujours selon ce rapport: «Dans les cinq prochaines années, de nombreux laboratoires internationalisés réalisant un chiffre d'affaires annuel de 80 milliards de dollars vont tomber dans le domaine public, entraînant mécaniquement un fort développement du marché mondial des génériques». Nous voyons là, autant d'opportunités pour nos investisseurs nationaux qui ne manqueront pas, espérons-le, de s'y intéresser. En se contentant des produits «à 16 euros» seulement, ils réaliseront de gros profits tant nos besoins sont grands et ceux du continent africain encore plus. Les autorités publiques algériennes devraient voir de plus près les relations commerciales engagées avec ce nouveau type de grossistes français que sont les «short-liners». Ils sont un élément d'un marché parallèle que ne contrôle pas le gouvernement français et par voire de conséquence, porteurs de tous les dangers. Un marché parallèle qui n'en est qu'à ses débuts et prend de plus en plus d'ampleur. C'est-à-dire que si nous ne réagissons pas rapidement, un jour, pas très lointain, nous n'aurons que des trabendistes français chez qui acheter nos médicaments avec tout ce que cela représente comme absence de garanties et de visibilité commerciale. Pour comprendre les pénuries cycliques chez nous, il faut suivre celles qui sévissent en France. C'est-à-dire d'où proviennent la majorité de nos médicaments! Il y a comme une stratégie du générique à mettre en place dans notre pays.

  • Monsieur Bouteflika, vous êtes responsable devant le peuple et l'histoire.

     


    index.jpegLe gouvernement algérien et depuis quelques années fait des efforts considérables dans la lutte contre la corruption, et les derniers dossiers mis à jours par les différents services de sécurité ; militaires et civiles, témoignent que l’engagement pris par le président Bouteflika d’éradiquer ce fléau, combien est –il dangereux pour l’économie nationale et particulièrement pour la justice sociale et la paix civile, et le moins qu’en puisse dire, il est plus que sérieux.

    Les affaires de corruption sont gravement enregistrées dans tous les secteurs : L’énergie, les mines, le transport, la douane, l’agriculture, la santé,  les banques,  la culture, la justice, la sureté nationale, etc… les unes sont déjà sur la table des juges, d’autres sont en cours d’enquêtes et d’autre sont soit en instance, ou carrément en attente : Pourquoi ? peut être en attente d’une instruction politique.

    Le dossier de Enor, l’entreprise d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui exploite les mines de Tirek/Amesmassa dans la Wilaya de Tamanrasset, objet d’une ou plutôt de plusieurs enquêtes diligentées par les services de sécurité militaires « le DRS, et la Brigade économique et financière », la justice algérienne « Cour d’Alger et de Tamanrasset, et la police judiciaire de Ouargle, sur les ordres de la cour de Tamanrasset, n’aboutaient pas, malgré que certaines de ces enquêtes ont étés ordonnées par le président de la république en personne.

    Les médias algériens ont signalés et à plusieurs reprises les actes criminels des responsables de Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui par une diabolique opération d’arnaque ont coutés au trésor public la sommes colossale de plus de 100 millions de dollars.

    Malgré que tous les indélicats intervenants et les perfides décideurs ont étés informé suffisamment à temps pour mettre cette bande de voleurs et d’arnaqueurs hors d’état de nuire, et protéger les banques algériennes, donc, le trésor public.

    L’ex ministre de l’énergie et des mines, Mr Chakib Khelil, L’ex Président directeur général de la Sontrach, et le directeur de Sonatrach Aval, le directeur général de Enor, l’ONPM, et la banque extérieur d’Algérie  ont été tous avertis par écris, que les responsables étrangers de Enor et particulièrement MM, Douglas Perkins, ex Pdg de Enor et de Gma resources, Kens Norris, ex Directeur des opérations, et Pierre la Belle, directeur des approvisionnements, et Gautier directeur des finances et de la comptabilité, préparent une opération pour arnaquer l’Algérie. Mais, tous ont fait la sourde oreille.

    Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui est née après l’ouverture du capital de Enor/Algérie aux capitaux étrangers, et venue très mystérieuse et énigmatique de Gma resources dans le capital de l’entreprise algérienne, et à la hauteur de 52 % des actions. Et depuis cette opération que le moins qu’on puisse dire qu’elle est clandestine, la gestion de cette entreprise ce d’une manière archaïque, anarchique,  et complètement à coté des lois de la république. Et le comble est arrivé en 2007, avec la déclaration de tous les responsables algériens et étrangers liés directement ou indirectement à la gestion des mines et particulièrement celles de Tirek/Amesmassa ont annoncés que Enor a découvert le plus grand gisement d’or à ciel ouvert d’Afrique prés celui du Congo ! Et que celui-ci va produire plus de 4500 kg d’or par ans. Alors, qu’il n’y a pas plus d’or à Amesmassa que l’or découvert par les Russes et la Sonarem dans les années 70 du siècle dernier.

    Des sommes colossales ont été mises par le tresor public via la banque extérieur d’Algérie, à la disposition des responsables algériens et étrangers pour mettre en activité ce gigantesque gisement d’or, qui n’excite que dans l’esprit arnaqueur de Mr Douglas Perkins et ses complices.

    Les ordres de Bouteflika, président de la république pour combattre acharnement la corruption, et punir impitoyablement les corrompus, doivent être exécutés, et le plutôt sera le mieux.

    Croyez moi, Monsieur le président, que : lever l’état d’urgence est une bonne, même, une très bonne action, mais combattre la corruption et poursuivre les corrompus sont encore meilleure. Et à ce moment, 90 % des manifestants qui veulent marcher à Alger ou ailleurs, rentreront chez eux. source : économie

  • no moment



     

  • même les norvegiens ont leurs propre terro ben dis donc, et les USA endettés ??

     

    CARNAGE EN NORVÈGE

    Un extrémiste de droite interrogé par la police

    Par

    Le suspect du carnage de vendredi à Oslo Anders Behring Breivik, (au fond, les lieux de l'attentat) Le suspect du carnage de vendredi à Oslo Anders Behring Breivik, (au fond, les lieux de l'attentat)

    Le suspect, Anders Behring Breivik, préparait activement son opération, selon des aveux à la police, depuis l'automne 2009 au moins

    Dans un geste qu'il considère «cruel» mais «nécessaire», le suspect des deux attaques qui ont ensanglanté la Norvège vendredi, Anders Behring Breivik, proche de l'extrême droite, a reconnu les faits, et affirmé avoir agi seul. Ce Norvégien âgé de 32 ans, a préparé de longue date l'opération. Le carnage, qui a suscité une vague d'indignation et de compassion à travers le monde, a débuté par un attentat à la voiture piégée dans le quartier des ministères à Oslo, suivi d'un massacre à l'arme à feu commis ensuite, froidement, sur l'île d'Utoeya à une quarantaine de kilomètres de la capitale où se tenait l'université d'été de la jeunesse du parti travailliste où étaient présents des centaines de personnes. A la suite de la tuerie, le suspect a été arrêté sur l'île «sans opposer de résistance».
    La police norvégienne a annoncé hier que 97 personnes avaient été blessées et a fait état d'un nombre encore indéterminé de disparus. Le nombre de morts est inchangé, avec 92 victimes, a annoncé le commissaire de police, Sveinung Sponheim, lors d'un point de presse. «Il y a encore des disparus dans le quartier des ministères» a ajouté un porte-parole de la police d'Oslo, sans pouvoir fournir de chiffres. Selon la police, 67 personnes ont dû recevoir des soins après la fusillade et 30 autres après l'explosion. Samedi, la police avait aussi fait état de 4 ou 5 disparus sur Utoeya. Une opération dans l'est d'Oslo en lien avec l'enquête, a été lancé hier matin par la police norvégienne a indiqué Anders Fridenberg, un porte-parole de la police d'Oslo à l'AFP. Peu avant de passer à l'acte, le suspect Behring Breivik a diffusé sur Internet un manifeste de 1500 pages, truffé de diatribes islamophobes et antimarxistes. «Il reconnaît les faits», a déclaré l'avocat du suspect, Geir Lippestad, aux médias norvégiens dans la nuit de samedi à dimanche. «Il considère que c'était cruel de devoir mener ces actions mais que, dans sa tête, c'était nécessaire», a-t-il ajouté. La police enquête toutefois toujours pour déterminer s'il y avait «un ou plusieurs» tireurs lors de la fusillade sur l'île d'Utoeya.
    Le jeune homme préparait activement son opération depuis l'automne 2009 au moins, selon le manifeste rédigé en anglais et sous un nom anglicisé, Andrew Berwick, et intitulé, «A European Declaration of Independence - 2083». «Je serai perçu comme le plus grand monstre (-nazi) jamais connu depuis la Seconde guerre mondiale», écrit Behring Breivik, qui se présente comme un croisé dans ce carnet de bord où il décrit les préparatifs de ses attaques. Dans le manifeste qui retrace ses gestes depuis 2002, Behring Breivik évoque «l'usage du terrorisme comme un moyen d'éveiller les masses». Sur la foi des informations qu'il a mises en ligne sur Internet, la police le décrit comme un «fondamentaliste chrétien» de droite, sans vouloir se prononcer sur d'éventuelles motivations politiques. Or, les attaques semblent s'être concentrées sur le parti travailliste, au pouvoir, visant d'abord le siège du gouvernement de centre-gauche du Premier ministre Jens Stoltenberg, puis un rassemblement de la jeunesse travailliste. Outre le manifeste, Behring Breivik a publié une longue vidéo sur YouTube, montrant sa farouche hostilité à l'islam, au marxisme et au multiculturalisme. Publiée le jour des attaques, la vidéo décrit l'islam comme «la principale idéologie génocidaire». «Avant de commencer notre Croisade, nous devons faire notre devoir en décimant le marxisme culturel», est-il également écrit. Le Parti du Progrès (FrP), une formation de la droite populiste norvégienne, a annoncé que le suspect avait adhéré au parti en 1999 et l'avait quitté en 2006. Dans un message mis en ligne en 2009 sur le site de débats www.document.no, Behring Breivik reprochait au FrP «sa soif de vouloir satisfaire les attentes multiculturelles et les idéaux suicidaires de l'humanisme». Il se présente aussi comme directeur de Breivik Geofarm, une ferme biologique qui lui a donné accès à des produits chimiques susceptibles d'être utilisés pour la confection d'explosifs. Une centrale d'achat agricole a indiqué samedi qu'il avait acheté début mai six tonnes d'engrais chimiqu