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drs - Page 2

  • Le secteur de la justice entre en léthargie

     

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    Programmé pour le 14 octobre prochain, le renouvellement partiel des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a été renvoyé au 24.

     

    Six membres de cette haute institution viennent d’achever leur mandat de quatre ans ; deux devront être désignés par le président de la République, alors que quatre autres – représentant les juges du siège, les procureurs, le Conseil d’Etat et la Cour suprême – doivent être élus par leurs pairs. Toutes les conditions de préparation étaient réunies et les candidats avaient même entamé leur campagne électorale avant que la décision de reporter le scrutin de dix jours ne soit annoncée.

    Certaines sources judiciaires expliquent cet ajournement par le fait que la date du 14 octobre coïncide avec la veille de la fête de l’Aïd El Adha. En outre, nos interlocuteurs se demandent quel sort connaîtra le mouvement dans les rangs de la magistrature préparé par l’ex-ministre Mohamed Charfi, resté sur le bureau de son successeur, Tayeb Louh. On sait déjà, nous dit-on, que «la mouture» n’est plus la même. «Elle a été travaillée pour réduire considérablement le nombre de magistrats concernés par les changements», expliquent nos sources. Mais «le devenir de ce travail reste inconnu», disent-elles.  

    Aucun mouvement des magistrats

    En effet, si l’on se réfère aux déclarations du ministre de la Justice, Tayeb Louh, le mouvement des magistrats n’est vraiment pas à l’ordre du jour. Intervenant en marge des travaux du Conseil de la nation, M. Louh avait clairement affirmé : «Pour le moment, aucun mouvement dans le corps de la magistrature n’est à l’ordre du jour.» Pour de nombreux juges, en cette période précise, il ne peut y avoir un quelconque changement.

    «Le ministre ne peut opérer de changement dans les rangs pour deux raisons. La première est liée à la révision de la liste électorale en cours. Il est pratiquement impossible de faire bouger les magistrats qui président les commissions chargées de revoir le fichier électoral. Sinon, cela pourrait être interprété comme une volonté délibérée de perturber l’opération de révision. La seconde raison relève du fait que nous sommes déjà en pleine année sociale, judiciaire et scolaire. Faire bouger un magistrat sans prendre en considération les contraintes liées à la scolarisation des enfants, à l’éloignement familial, etc., va avoir de lourdes incidences sur le fonctionnement judiciaire», notent nos sources, qui précisent que cette situation est le résultat du retard enregistré dans l’examen du dossier par le président de la République en juin/juillet.

    De ce fait, toutes les décisions relatives aux fonctions judiciaires ont, elles aussi, été remises aux calendes grecques. Cette année, toujours en raison de la maladie du Président, le coup d’envoi pour l’ouverture de l’année judiciaire s’est fait en coulisses et, dans de nombreux cas, sans respecter le décret présidentiel (n°66-172 du 13 juin 1996 relatif aux vacances judiciaires annuelles et au service de vacation des juridictions) qui fixe la date d’ouverture au 20 septembre de chaque année.

    à quand l'ouverture de l'année judiciaire ?

    Ce décret, faut-il le préciser, arrête les vacances judiciaires de la Cour suprême du 15 juillet au 15 septembre et stipule dans son article 6 que «l’audience solennelle de la rentrée de la Cour suprême est fixée au 20 septembre. Dans le cas où le 20 septembre est un jour de repos hebdomadaire ou un jour férié, elle est tenue, le premier jour ouvrable qui suit». Dans son chapitre II, il est précisé que pour les tribunaux et les cours, la date d’ouverture de l’année judiciaire est fixée au 22 septembre, soit deux jours ouvrables après celle de la Cour suprême. Et c’est au ministre de la Justice de veiller à l’exécution de ces dispositions qui, depuis plus d’une dizaine d’années, sont totalement ignorées. La tradition qui veut que ce soit le président de la République, en tant que premier magistrat du pays, qui préside la cérémonie a fini par prendre le dessus sur la loi.

    L’année dernière, magistrats et avocats avaient attendu des mois l’invitation de la Présidence à la Cour suprême, en vain, suscitant ainsi un retard considérable dans la répartition des tâches et la programmation des audiences au niveau des juridictions. Une situation que déplorent de nombreux magistrats avec lesquels nous nous sommes entretenus. Pour eux, «depuis la maladie du Président, l’appareil judiciaire est au point mort». Piètre image que donne le secteur et qui reflète celle de tout le pays…
      razika bouble airbag

  • Faut-il parler du train qui arrive à l'heure ?


    Par Maâmar Farah
    Des lecteurs m'en veulent de ne pas avoir commenté le jeûne collectif qui a regroupé, à Tizi-Ouzou, 3 000 personnes ; alors que 300 seulement ont assisté à la manifestation pour «la liberté de conscience» que j'ai évoquée dans un récent article. Pourtant, l'objet de mon écrit n'était pas de porter un jugement de valeur sur ce rassemblement, mais essentiellement de noter un changement dans l'attitude des autorités civiles et sécuritaires qui n'ont pas réprimé cette action. Cela méritait amplement d'être relevé d'autant plus que c'est la première fois depuis l'indépendance du pays que cela arrive.
    Quant à la contre-manifestation, c'est un peu l'histoire du train qui arrive à l'heure : faut-il en parler ? On reproche souvent à la presse de n'évoquer que les choses qui ne tournent pas rond ou qui surprennent. Je crois que c'est son rôle. Pourquoi évoquer une rupture de jeûne qui concerne aussi des millions d'Algériens, tous attachés à leur religion ?
    Il faut aussi savoir que si la première manifestation était dénuée d'arrière-pensées politiques, car animée par des défenseurs des libertés individuelles se réclamant de plusieurs chapelles, la seconde avait une couleur bien affichée : celle de l'intégrisme qui ne tolère aucun espace de liberté et qui a voulu, tout de suite, marquer son territoire, comme pour signifier aux citoyens athées, chrétiens ou autres, — une toute petite minorité pourtant —, qu'ils n'ont pas leur place en Algérie !
    maamarfarah20@yahoo.fr

    «Maintenant qu'il est recherché partout dans le monde, Farid Bédjaoui va se décider, enfin, à revenir au pays ! L'Algérie est le seul pays où il pourra se cacher... et jouir tranquillement de sa fortune... Saluons ce patriote qui va rapatrier des capitaux !»
    (Tata Aldjia)

  • c'est tjrs bon ,au suivant....!!!

    Le vice-président de l’APC de Bendaoud (Relizane) écroué pour corruption

     

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    Le premier vice-président de l’APC de  Bendaoud, dans la wilaya de Relizane, a été interpellé jeudi en flagrant délit de corruption par les éléments de la section de recherches de la gendarmerie nationale, a-t-on appris ce samedi 27 juillet auprès de la gendarmerie.

     

    Le mis en cause a été appréhendé suite à une  plainte déposée par un citoyen à qui il aurait exigé une somme de trois millions de centimes  en contrepartie  d'un certificat de conformité pour l'ouverture d'un local commercial.

    Les gendarmes, après filature, ont procédé à l’interpellation de l’élu, surpris en flagrant délit de corruption, à proximité du siège de l'APC de Bendaoud.

    Déféré devant le magistrat instructeur prés près le tribunal de Relizane, le mis en cause a été mis examen, selon la même source.

     

     

     

    Abdelkrim Mammeri
  • no moment

    boutef,abdeka,said,hollade,poutine,obama

  • Nassim, l'Algérien du 60e

     

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    Le temps coule, du zéro vers l'infini et du bas vers le haut, possédant cette particularité d'endormir tout le monde. Mais après une tentative avortée de câlin inuite, Nassim, cet Algérien qui a fui son Khemis El Khechna natal pour s'installer au Groenland, se décide à sortir. Il est 20h en ce Ramadhan polaire et le soleil est encore haut ; il reste près de 4 heures avant le Maghreb. Nassim a mis son anorak chinois en peau synthétique :
    - Je sors.
    Aleqa, sa femme inuite d'Ammassalik, occupée à jouer aux cartes sur internet, lui a simplement dit «Inouchlouarit», ce qui veut dire au revoir en groenlandais. Mais Nassim est déjà dehors. Il fait 5° en ce mois de juillet.
    Nuuk, 60° Nord, capitale de la province autonome du Groenland, propriété de la reine Margrete. Nassim a instinctivement pensé à Khemis El Khechna où la chaleur est souvent l'amie de l'ennui. Mais il se l'est juré, il ne reviendra pas, du moins pas tant que tamazight ne sera pas langue officielle et, pourquoi pas, la langue inuite aussi. Après un petit tour au marché où il a acheté un kilo d'oignons du Canada, juste pour acheter quelque chose, Nassim est rentré chez lui à 21h. Encore 2 heures et demi avant le f’tour, prévu exactement à 23h26. Cette précision a ému Nassim, situé à exactement 4643 kilomètres d'Alger. Les Algériens sont-ils précis ? Il se rappelle que le adhan du maghreb était très précis, lancé avec une infinie précision, à des heures fixées avec précision. Quand il s'agit de prières, l'Algérien est très précis, pourquoi ne l'est-il pas pour le reste ? La précision n'est pas non plus le problème d'Aloqa qui, elle, n'est pas dans le calcul de la course du soleil, elle qui ne connaît que l'hiver et l'été, deux saisons où le soleil est là, où l'obscurité est là. Un genre de calendrier numérique à un seul bouton. Nassim a retiré son anorak.
    - Omri, il y a ta mère qui appelle sur Skype...
    … à suivre.

     

    Chawki Amari
  • Bouteflika est rentré hier Un retour et des incertitudes ?

     

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, évacué pour des soins en France le 27 avril dernier, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), a regagné Alger, hier, en début d’après-midi. Les images exclusives de ce retour, diffusées par la télévision A3 dans son JT de 16 heures, montrent un président pas totalement remis, assis sur une chaise roulante, les traits tirés, le regard absent et le geste lent.

    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)
    Ce retour au pays, après près de trois mois d’hospitalisation dans deux établissements militaires de santé français, le Val-de-Grâce, puis les Invalides, confirmé par l’AFP dès le décollage de l’avion présidentiel médicalisé depuis l’aéroport du Bourget à Paris, mettra certes un terme aux commentaires autour de la longévité du séjour de Bouteflika en France mais n’évacue pas pour autant les questionnements sur son état de santé et sa capacité à reprendre ses fonctions et finir son mandat en cours.
    Le fait qu’il ait embarqué en chaise roulante signifie qu’il n’a toujours pas retrouvé ses fonctions motrices. L’absence de son, lors de la séquence filmée apparemment au niveau du salon d’honneur de l’aéroport militaire de Boufarik et diffusée par la chaîne de télévision A3 dans son JT de 16 heures, laisse déduire aussi qu’il ne s’est pas remis de son aphasie, conséquence de l’AVC, dont il avait fait l’objet fin avril dernier. D’ailleurs, le communiqué de la présidence de la République, qui a officialisé l’arrivée de Bouteflika en Algérie début d’après-midi, a souligné que le Président «poursuivra une période de repos et de rééducation». Autrement dit, il ne reprendra pas ses fonctions tout de suite. La question qui se pose alors est celle de savoir le temps que cela prendra.
    Le communiqué de la présidence de la République ne dit rien sur la durée de cette convalescence que Bouteflika devra encore observer. Tout ce qu’on l’on sait c’est que cette dernière ne sera pas dans un établissement hospitalier mais dans une résidence d’Etat officielle.

    Un comité des 5 à l’accueil
    Pour être du comité qui a accueilli le président de la République à l’aéroport militaire de Boufarik, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a dû écourter sa visite d’inspection dans la wilaya de Tizi-Ouzou et regagner précipitamment Alger.
    A Tizi-Ouzou, Abdelmalek Sellal ne s’est pas trop épanché sur ce retour, annoncé depuis la fin de matinée par les agences de presse internationales et repris en boucle par les différentes chaînes de télévision. Il a juste dit qu’«il va renter», avant que son cortège ministériel ne reprenne la route d’Alger.
    A l’aéroport de Boufarik, Sellal ne sera pas seul, cependant. Etaient là aussi le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, celui qui l’a accompagné, au demeurant, lors de la visite à Bouteflika aux Invalides le 11 juin dernier, les présidents des deux Chambres du Parlement, Abdelkader Bensalah et Larbi Ould Khelifa, respectivement présidents du Conseil de la Nation et de l’Assemblée populaire nationale (APN) ainsi que le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz. Ce comité des «5» a été filmé en compagnie du Président au salon d’honneur de l’aéroport militaire de Boufarik. Une séquence où le protocole a été sauf, puisque les deux présidents des deux Chambres parlementaires qui étaient assis devant et au plus près du chef de l’Etat, le chef d’état-major de l’ANP et le président du Conseil constitutionnel fermaient les deux arcs de cercle formés autour de Bouteflika. Lors de cette brève séquence, on voyait le président remuer les lèvres mais on ne l’entendait pas parler.
    Pas de nouveau bulletin de santé
    Contrairement à juin dernier, lorsque Sellal et Gaïd Salah revenaient des Invalides, aucun bulletin de santé officiel n’a été émis à l’occasion de ce retour de Bouteflika au pays. Le 11 juin dernier, un bulletin de santé a accompagné le communiqué de la présidence qui rendait compte de la visite à Bouteflika du Premier ministre et du chef d’état-major de l’ANP.
    Les médecins accompagnateurs, les professeurs Sahraoui Mohcène et Metref Merzak avaient alors évoqué pour la première fois l’AVC dont a été victime le Président, remettant en cause le premier diagnostic établi le 27 avril par le professeur Rachid Bougharbal qui, lui, avait mentionné un accident ischémique transitoire (AIT) sans séquelles. menteur
    Le Pr Bougharbal avait également rassuré que le Président était évacué en France uniquement pour des examens exploratoires approfondis et que son séjour à l’étranger était une affaire de quelques jours. Mais plus le temps passait, plus les interrogations s’épaississaient autour de la santé du Président.
    Les rumeurs les plus folles ont essaimé, profitant du vide laissé par une communication officielle qui, depuis l’hospitalisation de Bouteflika, a accumulé les ratées.
    S. A. I.

  • boutef

    De l’enjeu colossal autour de 2 kilos de pêches et d’un pack d’Evian !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Quel est le point commun entre le bac et l’élection présidentielle ? Celui qui a triché a quand même le droit de se représenter…

    … la fois d’après !

    J’ai encore en mémoire les images ! Le roi des Belges rendant visite à Chadli tout juste opéré dans un hôpital bruxellois. Les télés belges et l’Unique algérienne en avaient fait un sujet, diversement traité, certes, mais un sujet, tout de même. Pourquoi j’évoque cette histoire aujourd’hui ? Parce que je me rends compte, là, tout juste, que Hollande n’a pas rendu visite une seule fois à Abdekka. Ni au Val-de-Grâce ni aux Invalides. Et ça me met un peu en rogne. C’est tout de même un chef d’Etat, et pas de n’importe quel Etat, un Etat lié à la France par un grand pan d’histoire forcément commune qui réside depuis près de trois mois dans la capitale française. Alors ? Pourquoi Hollande n’a-t-il pas eu la courtoisie élémentaire d’aller rendre visite à Boutef’ ? C’est le minimum diplomatique et relationnel en la matière. Deux kilos de pêches, un pack d’Evian, et François aurait ainsi satisfait à un «Wadjeb» en matière de relations entre deux pays. Le fait qu’Hollande ne se soit pas rendu au chevet d’Abdekka est d’autant plus intrigant que le chef de l’Etat français n’avait même pas besoin d’être au chevet de notre raïs bien-aimé, puisque ce dernier va mieux, beaucoup mieux, nettement beaucoup très mieux et qu’il n’est même plus en chevet, mais juste en rééducation fonctionnelle. Je ne pense pas non plus que cette inconvenance diplomatique puisse s’expliquer par la crise qui frappe de plein fouet la France, avec la confirmation ces dernières heures de la perte de son triple A. D’accord, la crise, c’est terrible, mais pas au point d’empêcher François d’acheter deux kilos de pêches et un fardeau d’Evian, tout de même ! Non, vraiment, je trouve ça blessant pour Abdekka et pour mon amour-propre d’Algérien. A moins qu’Hollande n’ait programmé pour plus tard sa visite aux Invalides. Eh oui ! Faut pas non plus que je fasse montre d’impatience juvénile – comme dirait l’autre ­— en accusant trop vite le Président français de négligence envers son homologue algérien. Peut-être que l’agenda élyséen est très chargé, et que Flamby a arrêté une date à venir pour une visite éclair à l’hôpital des Invalides. Mais alors, si cette thèse est la bonne, elle viendrait contredire violemment et frontalement l’autre thèse. Quelle autre thèse ? Celle de ceux qui nous jurent depuis quelques jours déjà que Abdekka est sur le point éminemment imminent de rentrer au pays. Parce qu’Hollande, lui, en tant que chef des armées, il doit bien savoir quand Boutef’ pourra vraiment revenir chez lui, en Algérie, n’est-ce pas ? Et s’il ne s’est pas encore rendu aux Invalides, c’est qu’il doit se dire «j’ai encore le temps pour ça !» Mon Dieu ! C’est fou ce qu’il peut y avoir comme complications autour de deux kilos de pêches et d’un pack d’Evian ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

     

  • La boîte à horreurs

     

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    Depuis plusieurs années, le Ramadhan nous rappelle l’état de médiocrité de la Télévision nationale à travers la faiblesse qualitative des programmes qu’elle diffuse. Loin de réconcilier les Algériens avec ce média public, cette indigence du contenu les pousse au contraire à aller voir ce qui se passe ailleurs, sur les chaînes étrangères. En d’autres termes, à chercher ce qu’ils ne trouvent pas «localement». La télé nationale finit par devenir cette «boîte à horreurs» tant décriée.

    Malheureusement, au niveau officiel, personne ne semble préoccupé par le recul de son audience, «coiffée au poteau» par les télés privées «offshore» émettant à partir de l’étranger et qui ne font pas forcément dans la qualité, tout comme elles se soucient encore moins de contribuer à l’élévation du niveau culturel des téléspectateurs algériens. Celles-ci se contentent de faire le contraire de ce qui a caractérisé jusqu’à présent la télévision officielle. Au «tout va bien» de rigueur depuis des décennies au 21, boulevard des Martyrs à Alger (siège de l’ENTV), elles lui ont substitué le «rien ne va plus». C'est-à-dire à la démagogie du discours officiel, le populisme le plus flatteur qui séduit parce qu’il donne l’impression d’une liberté de ton retrouvée et un tant soit peu iconoclaste. L’absence de moyens et le manque de professionnalisme font qu’elles non plus n’échappent pas à la médiocrité. Ce serait trop leur demander, d’autant que la recette de leur «succès» est pour l’instant toute trouvée et on ne voit pas pourquoi elles changeraient.

    Ce marasme généralisé qui affecte les Algériens, y compris dans la culture, est d’abord de la responsabilité du pouvoir qui s’obstine à rejeter toute ouverture du champ audiovisuel national et maintient toujours un verrouillage absolu, à l’instar des quelques régimes autoritaires de la planète encore en place. Plus qu’une lacune ou une faiblesse, cet état de fait est d’abord le résultat d’une pratique de pouvoir et de l’autoritarisme dont il fait preuve dans tous les domaines, y compris dans celui des médias lourds et de l’audiovisuel. Le monopole politique de contrôle qu’il maintient en dépit du bon sens lui assure sa survie, même s’il a cédé par ailleurs, en partie, de sa mainmise sur certains secteurs, donnant ainsi l’illusion d’ouverture et de pluralisme. Cet «instinct de conservation» d’un pouvoir en fin de course, dans lequel beaucoup d’Algériens, surtout les jeunes, ne se reconnaissent pas, fait que dans l’immédiat, il n’est pas prêt à opérer de lui-même les changements attendus. L’autisme dont il fait preuve à l’égard des attentes des citoyens risque de perdurer tant qu’il a la haute main sur les médias lourds alors que partout ailleurs, là où l’autoritarisme avait cours encore récemment, la tendance est plutôt à l’ouverture démocratique.

     

    Reda Bekkat
  • Amel vous regarde

     

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    Hier, le premier drone algérien a été lancé d’un aérodrome de Sidi Bel Abbès. Ce drone, avion sans pilote, nommé Amel par ses pères de la plateforme technologique du Centre de recherche en sondage et contrôle (CSC) de Bou Ismaïl, est d’une conception entièrement algérienne et fabriqué avec des composants tout aussi algériens. Cette première victoire dans la construction aéronautique nationale est à saluer fortement en cet anniversaire de l’indépendance. Mais il ne s’agit pas que de faire flotter un objet algérien dans le ciel comme un exercice de lévitation, le drone servira à quelque chose : il aura deux caméras haute résolution embarquées, à bord, qui émettront des images et des données cryptées par des algorithmes complexes au centre de contrôle. Sur Terre pourtant, déjà, le message est lui aussi décodé par L. Abahri, célèbre opposant qui affirme que «cet envoi de drone est un avertissement adressé à la population ; nous voyons tout ce que vous faites et l’Algérie est un pays qui veut voler sans Président, comme un drone commandé de la terre».

    On connaît Abahri, il n’a jamais pris l’avion, mais il est formel : «Ce décollage au moment de l’absence du Président ne peut être une coïncidence. Ils veulent nous dire que tout va bien. Les airs ? Pas de problème, c’est juste de la terre à l’état gazeux. Un pilote ? Pour quoi faire ? Un être humain ? Il possède de l’émotion, de la rancœur et calcule en dehors des algorithmes.» Bien sûr, Abahri exagère, si l’Algérie ne construit toujours pas de voiture ou de rollers, ce n’est pourtant pas la première fois qu’elle lance quelque chose dans les airs. Il y a déjà deux satellites, Alsat-1 et Alsat-2, lancés de Russie et d’Inde, et qui sont quelque part dans l’univers. Mais d’ici, une idée encore plus audacieuse pourrait être lancée pour cet été : et si l’Algérie pouvait réellement se diriger seule, sans pilote mais sans centre de contrôle ?

     

    Chawki Amari
  • Le chat des Invalides

     

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    Un 5 Juillet sans Président, pourquoi pas ? C’est comme un anniversaire de l’indépendance sans véritable vision d’avenir, une habitude bien installée. Aux dernières des dernières nouvelles d’ailleurs, le Président devrait rentrer ces jours-ci, son visa long séjour étant sur le point d’expirer. Ce n’est pourtant pas le propos ; à l’image du Président, Charlie Chaplin et le cinéma muet ne sont pas morts ; on a bien pu le voir à l’ENTV qui a retransmis des images sans le son des trois acteurs de la République : chef d’état-major, Premier ministre et premier magistrat du pays. On ne saura donc jamais ce qu’il s’est dit mais si le cinéma muet n’est pas mort, le Président l’est-il, politiquement ou médicalement ? Devant les impénétrables secrets du palais, il faut en revenir au célèbre chat de Shrodinger et son paradoxe.

    En gros, la mécanique quantique expliquant que «la mesure perturbe le système» et qu’un atome a la probabilité d’une chance sur deux de se désintégrer, Shrodinger a imaginé un chat dans une boîte qui mourrait à chaque irradiation. Sauf que la mesure ne peut se faire qu’en ouvrant la boîte et perturbe l’état du système. De fait, le chat est mort et vivant en même temps jusqu’à l’ouverture de la boîte, qui déclenche le choix de l’état, mort ou vivant. Cette complexe opération de pensée (un chat n’est pas une particule et un Président n’est pas un chat) est là pour montrer que la mécanique quantique obéit à des lois contraires à l’intuition générale. Le Président est-il mort ou vivant ? Mort ET vivant en même temps ? On sait qu’il vient de signer deux décrets présidentiels portant mesures de grâce pour libérer des prisonniers. Du Val-de-Grâce à la grâce, il n’y avait qu’un pas à faire et une signature à apposer de la main droite. Il est donc vivant du point de vue constitutionnel. Mais est-il vivant du point de vue quantique ? Il faudra attendre l’ouverture de la boîte.

     

    Chawki Amari
  • no moment

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  • ALGERIE:Flagrant délit de mensonge

     

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    sellalEl Watan le 13.06.13 

    La maladie de Bouteflika est devenue un vrai casse-tête pour les officiels du pays qui semblent ne plus savoir où donner de la tête ni comment en parler.

    Chaque jour étant un jour de trop sans aucune image du président de la République, on sert à l’opinion publique des bulletins qui changent au gré des calculs comme change un bulletin météo au gré du temps. Le 27 avril dernier, il y a donc de cela 47 jours, un bulletin de santé affirmait que Bouteflika avait été admis à l’hôpital français du Val-de-Grâce suite à «un accident ischémique mineur», ce qui dans le jargon médical veut dire un mini-AVC ou accident vasculaire cérébral sans trop d’impact sur le patient. Mais au fil des jours et des semaines, l’absence d’images du Président a nourri bien des doutes sur son état réel. Un AIT ne nécessite pas une aussi longue hospitalisation, disent les spécialistes. Des communiqués laconiques de la Présidence ont suivi pour assurer que tout allait bien au Val-de-Grâce ; il en sort d’ailleurs non pas pour rejoindre son pays, mais pour une convalescence dans un autre centre hospitalier, toujours appartenant au corps militaire français, appelé les Invalides. L’intrigue est à son comble. Et toujours pas d’images du Président.

    Mardi, alors que les plus folles rumeurs ont circulé sur son état de santé, son «incapacité à gouverner» et sa succession qui commence à s’organiser, le Premier ministre Abdelmalek Sellal accompagné du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah se rendent aux Invalides pour voir le malade national. Et, surprise de la rencontre, un nouveau bulletin de santé est rendu public et dans lequel il n’existe aucune trace de l’accident ischémique. Le nouveau bulletin de santé parle d’AVC, et aucunement mineur cette fois, comme le supputait déjà la rumeur depuis l’admission du chef de l’Etat au Val-de-Grâce. Autre médecin, autre bulletin ; n’est-ce pas là donner la preuve qu’il y a eu mensonge et que le peuple est loin de savoir réellement de quoi souffre le Président ? Un adage populaire dit «elle voulait se farder, elle s’est mise le doigt dans l’œil», cela semble être le cas pour cette opération de com qui, au-delà des images montrées hier, et à distance, dévoile qu’il y a eu mensonge dont l’opinion toute entière a été témoin. Comment faire confiance à ces bulletins changeants et à ces médecins qui signent ce que des politiques veulent bien leur faire signer ? Une chose est sûre en tout cas, si c’est un peu de vérité qu’on nous a servie hier, les Algériens sont en droit de savoir toute la vérité. 

    N. B.
  • Les turbulents enfants du blé

     

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    Au pays du commerce, le ministre du Commerce vient de l’annoncer : «Il y aura une révision de la subvention massive des produits de base.» Ce qui est un peu normal, on ne peut continuer à subventionner un peuple qui refuse de travailler et à imaginer construire une nation à base de pain et de lait. Sauf que la question de la subvention n’est pas uniquement financière, elle pose un problème de fond, la dialectique particulière entre le système-matrice et ses administrés.

    D’un côté, le régime étant illégitime, truqueur et menteur, il se doit de se racheter en achetant des cadeaux, tout le temps, à tous ses enfants, sinon ceux-ci cassent tout et le père paye les réparations. De l’autre, du point de vue de la base, il faut continuer à critiquer le régime pour la même raison, même s’il ne le mérite pas à chaque fois ; se sentant coupable, il va devoir payer ou ouvrir. Pour l’instant, il a choisi la première solution, car il est plus facile d’acheter une bague à sa femme pour se faire pardonner de l’avoir trompée que de ne plus jamais la tromper. Qu’est-ce qui a donc poussé le régime à prendre le risque d’arrêter les subventions avec toutes ses conséquences ? L’assurance retrouvée après le Printemps arabe et la confirmation d’un désir national  de stabilité.

    Ou peut-être, dans l’hypothèse d’une ouverture, arrêter de payer et montrer que le pays est ouvert, à chacun de prendre ses dispositions et de porter ses ambitions. Reste le pain, gros problème. L’Algérien étant le premier consommateur de pain au monde, il peut se passer de libertés et de progrès, d’eau ou d’électricité, mais pas de pain. C’est symbolique, même s’il a devant lui une entrecôte de 400 grammes, il faut qu’il la mange avec du pain. L’émeute est donc pour demain, il n’y a rien à faire. A part donner l’exemple ; que le ministre du Commerce se montre à l’ENTV en train de manger un frites-omelette sans pain.

     

    Chawki Amari
  • les vautours de mon pays

    écrit :elvez Elbaz

    Volez et buvez "le pétrole" des peuples d'algérie,fraterie vampirienne et que votre soif ne soit jamais étanchée!
    Tous ces peuples d'algérie que vous avez humiliés en instaurant par votre maléfique régne,abdelaziz et said bouteflika (protégés,INCROYABLEMENT, par vos parrains généraux du drs,qui par ce soutien ,ont permis cet état de déliquescence tout azimut dans laquelle cette diabolique fraterie à plonger l'algérie)la gabgie,la corruption,la destruction de l'outil productif et culturel,les remplaçant par les dépenses de la rente d'une richesse nonrenouvelable,hypothéquant ,de ce faite,la survie des générations futures,et par une inculture de maffieux panarabistes, ennemis du savoir(compléxé par le faite que cet esbrouffe,chef de ce clan maffieux,abdelaziz, , n'a pas fait d'études,il a décidé de saccager l'école algérienne,on voit ce que l'examen du bac est devenu..!),ennemis de la prospérité(à eux deux ils ont saccagé l'économie algérienne au profit des "faineants quataris,egyptiens,de la francarabie,des diaboliques chinois,jusqu'aux descendants des ottomans de triste mémoire aprés ce qu'ils ont fait de cette terre d'algérie durant 5siécle...!) ...),ennemis de la kabylie,et de ces peuples d'algérie qu'ils traitent de sales et de fainéants),ennemis ayant saccagé les rêves de prospérité et de développement de l'algérie lorsque les sanguinaires boussouf,boukharaouba dit boumédienne,et leur armée de planqués à oujda ,ont chargé abdelaziz bouteflika d'aller recruter le bandit benbella pour y instaurer un systéme qui à ce jour a saccagé l'algérie et ses rêves de prospérité..
    L'indû président bouteflika,ta soif de domination,celle d'un seigneur clownesque qui fait pleurer par son maléfisme, sur les peuples d'algérie tenus en lesse par la gégéne et la guerre psychologique
    de tes parrains autoproclamés généraux,galons gagnés à bentalha,rais,benimessous, relizane, jijel....et en kabylie étouffée et humiliée,n'est et ne sera jamais étanchée et ce depuis 50ans que l'algérie entretient à ces dépens un vil esbrouffe et dr es tricheries et manipulations en tout genre.
    Même en buvant le sang de l'algérie,ce que vous faites depuis 50ans, votre soif ne sera que décuplée.
    Bouteflika et son clan ,protégés ,INVRAISEMBLABLEMENT ,encore ,par les généraux du drs,malgré les milliards qui seraient détournés à la sonatrach,à l'autoroute est ouest ,et ailleurs,et malgré son passé de délinquant voleur,en effet,le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. »20. La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels!!
    Chawala ,mon général,faut il attendre la goutte d'eau qui fera déborder le barrage algérie,qui vous emportera tous où est il temps de sévir contre ces prédateurs?!
    Comment LA DRS a telle permis à cette fraterie vampirienne de sévir impunément?!
    les peuples d'algérie ont peur de ces autoproclamés par la triche maîtres de l'algérie.La peur a permis "à ce clan de fraterie de voyous de sous traiter pour la DRS et ses généraux la "mise à sac" des richesses pétroliéres algériennes .Les hommes et les femmes de ces peuples d'algérie ont peur ,car à chaque fois qu'un rassemblement est prévu ,ils doivent vite préciser que c'est un rassemblement "pacifique"!!,le seul peuple qui ose ,encore,braver cette peur ,est le peuple kabyle.Et on sait comment bouteflika et ses protecteurs transforment la kabylie et son peuple en désert économique où l'insécurité du terrorisme d'état de la guerre pédagogique bat son plein!
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