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france - Page 5

  • Gouvernants sans éclat, ils devraient partir sans bruit !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Procès de Yacine Zaïd. Très forte mobilisation…

    … policière autour du tribunal de Ouargla !

    Je trouve proprement hallucinant tout ce tintamarre fait autour des décès de présidents algériens. Oui, je n’en reviens pas de ce battage. Parce que, dans ma tête, un pays de pétrole et de gaz, un pays de champs de blé, de vergers d’agrumes et de fruits de toutes sortes à l’indépendance, un pays de Sahara féerique, un pays de côtes nimbées de soleil, de sable fin et d’eau bleue à l’infini, dans ce pays transformé en dépotoir à ciel ouvert, en périmètre sanitairement dangereux, dans ce pays de jeunesse muselée, dans ce pays d’expression confisquée, dans ce pays de manifestations réprimées dans le sang, dans ce pays de régionalisation discriminatoire, dans ce pays qui croule dans le même temps sous les ordures et les milliards de dollars de réserves de change, les présidents devraient mourir en silence. Sans bruit autour. Dans la discrétion la plus totale. Sans notification particulière. Dans l’anonymat même, nous les vivants n’ayant même plus le luxe de leur demander des comptes post mortem. Pas de discours funéraire. Pas d’hommages. Pas de recueillement. Non ! Le silence pour ne pas rajouter à la rage ambiante. Nous ne les avons jamais choisis ! Que quelqu’un me dise le contraire ! Oui, nous ne les avons jamais vraiment choisis. Pourquoi diantre faudrait-il alors que nous les saluions, que nous les pleurions et que nous allions même jusqu’à vouloir coûte que coûte les ennoblir et les glorifier lorsqu’ils partent ? Non ! Le moment du départ ne leur appartient pas ! Pas plus qu’à nous ! Mais qu’au moins, ce moment ne soit pas volé sur le nôtre. Les présidents algériens devraient s’honorer de partir sans vacarme ni fracas. Comme on quitterait un endroit où personne ne vous retient vraiment, même pas la vie ! C’est la facture minimum dont nous pourrions, dont nous devrions exiger d’eux le paiement. Celle de la discrétion après tant de ratés, de couacs historiques, d’incompétences alignées, d’erreurs stratégiquement mortelles pour les générations à venir, d’errements criminels et de crashs lamentables. Nous ne détenons pas les clés du dernier voyage. Mais au moins que les voyageurs n’exigent pas de nous de venir faire tapisserie dans le hall de leur dernière aérogare. Partir pour partir, après tant d’échecs, ils devraient partir sans faire de bruit. RIDEAU ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Ce que Hollande et Sellal se sont dit à Malte

     Flee Toxx le 06/10/2012 | 10:31
    modeste comme je suis, je me cite: "hollande et son gouvernement ont interdit l'exploitation du gaz de schiste sur le sol français. sellal et le gouvernement de notre bienaimé fakhamatouhou national ont décidé de lancer les firmes étrangères dans l'exploitation du gaz de schiste en algérie (les entreprises algériennes en sont incapables). hollande va remercier sellal de permettre aux firmes françaises de se faire la main dans l'ex-nouvelle colonie française. sellal va remercier fafa de supporter la politique judicieuse (en particulier, la politique des droits de l'homme, n'est ce pas missiou yacine Zaïd?) de notre bienaimé fakhamatouhou national. hollande va promettre à sellal que la france exportera de l'eau (la fracturation hydraulique nécessaire à l'exploitation du gaz de schiste polluera nos réserves d'eau) vers l'algérie (en utilisant les gazoducs transmed actuels). sellal va remercier hollande et l'invitera à chasser l'outarde que les enturbannés du golfe auront épargnée. hollande va demander à sellal de permettre à fafa d'utiliser le minaret de la grandiose mosquée de fakhamatouhou le sublime, comme rampe de lancement de la fusée ariane 10. sellal répondra par l'affirmative mais exigera que fafa paie une redevance (une rente?) et qu'un exemplaire de la tête de ariane 10 soit placé au sommet du minaret de la grandiose mosquée de fakhamatouhou le sublime. hollande demandera des nouvelles de son "ami" fakhamatouhou 1er. sellal l'informera que notre bienaimé fakhamatouhou national est en train de soigner son ulcère et de dessiner le sommet du minaret de sa grandiose mosquée (que couvrira un exemplaire de la tête de ariane 10), lequel minaret constituera le premier étage d'un ascenseur spatial qui permettra au astronautes algériens de se familiariser avec l'espace inter-stellaire. hollande demandera à sellal d'expliciter la position du pouvoir algérien face à la crise malienne. sellal expliquera qu'il n'y a qu'à appliquer la politique de réconciliation nationale de fakhamatouhou...... au terme de toutes ses questions-réponses, hollande et sellal se feront la bise et rejoindront leurs pays respectifs." un seul ajout: conformément à la politique de réconciliation nationale de fakhamatouhou, tous les tangos maliens auront droit à une prime d'installation pour démarrer un business (dans le formel ou l'informel) et recevront une épouses pour clamer leurs ardeurs.

    Scalp le 06/10/2012 | 09:48

    La politique américaine dans la région est beaucoup plus claire, plus saine et mieux acceptée que celle de la France qui n'a laissé sur son passage que désolation, des sociétés amoindries, pauvres et surtout divisées. Dépassée en Libye, la France veut rebondir dans la crise malienne avec la bénédiction de dirigeants qu'elle a installé à Bamako. Aujourd'hui, il faut se concentrer et agir en permanence au niveau du Conseil de Sécurité de l'ONU où Gérard Araud essaye de faire adopter un projet de résolution très flou et très obscure qui permettrait à la France de prendre pied au Mali et de s'installer durablement dans tout le Sahel. Dans cette perspective, la réunion qui aura lieu à Bamako le 19 octobre, devant rassembler la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Union africaine et l'Union européenne notamment, sera cruciale. Tout le reste, y compris les déclarations faites à la presse par les officiels français, n'est que du "blablatage" destiné à nous égarer et à nous endormir. Il faut se réveiller et se concentrer sur l'essentiel. A la faveur de la crise malienne, l'Algérie fera la part des choses et saura quels sont ses vrais amis à l'échelle planétaire, avec qui elle envisagera l'avenir nchallah.
  • france:La droite ? Tournez à gauche...

    Par Maamar Farah
    Le Qatar va donner de l'argent au gouvernement français pour «aider» les banlieues ! Ce même Qatar a déjà acheté le PSG, des immeubles prestigieux à Paris, des casinos et des hôtels classés monuments du patrimoine. Il a mis de l'argent dans des entreprises «mythiques» de l'industrie française (Total, Vivendi, Lagardère) et créé deux chaînes sportives !
    Lors de la présidentielle française, il nous semblait pourtant que des voix à gauche avaient critiqué la politique qatarie de M. Sarkozy. Visiblement, rien n'a changé ! Et il fallait aussi l'entendre sur la Syrie, le François II ! On dirait Nicolas 1er ! Les socialistes, on ne les refait pas. Leur rose de plus en plus pâle ne sert finalement qu'à ornementer momentanément la vitrine d'un capitalisme en déconfiture ! Quand la crise atteint son paroxysme, la droite se fait aider par la gauche capitaliste pour gérer la catastrophe avant son retour triomphal au pouvoir. La droite ? Prenez à gauche. Vous y arriverez sûrement !
    maamarfarah@yahoo.
    «Vous me demandez de maudire les incroyants. Je n'ai pas été envoyé pour maudire.»
    (Prophète Mohamed, QSSSL)

  • le pape mouillé et dieudoné censuré par la kippa

    Les preuves de vie par l’absurde !

    Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com

    L’humour, c’est pouvoir rire de tout. Même de la… … crétinerie de Charlie Hebdo ! Un festival culinaire a ouvert ses portes ces dernières heures à Bordj-Bellazreg-Sur-Mer, et je n’y ai pas vu Abdekka. Je m’attendais à le voir. Au moins le premier jour, à l’inauguration. Parce que juste avant, j’avais aperçu Tab Djnanou au Salon du livre. Et un peu avant, je l’avais aussi vu recevoir en audience convoquée deux ambassadeurs. Il en va finalement ainsi des bilans de santé officiels. Ils nous sont donnés en flux irrationnels. Pendant près de 300 jours, rien ! Morne plaine ! Tu ne sais où est le gars, tu te demandes s’il est en Algérie, à l’étranger ou au-dessus des nuages, entre deux avions et la bénédiction divine. A ces périodes de disette succède alors une overdose de preuves de vie par l’absurde. La bonne gouvernance voudrait que des bilans de santé réguliers soient communiqués, bons ou mauvais, que l’activité officielle relevant des prérogatives du Palais soit assumée sereinement, et pourtant, il nous faut découvrir la forme du raïs à travers des chemins de traverse comme le chanterait Francis Cabrel. Au sortir d’une providentielle entrevue diplomatique. Au détour d’un stand de livres. Ou pendant un Conseil des ministres bourré de gros plans sur le châtelain. 300 jours, nada, walou. Et une semaine après, l’embouteillage et le trop plein d’images sur le teint bébé d’Abdekka, son pas alerte et son allant. Le procédé est infantilisant. Il dit ceci, en gros : le peuple qui vote, chiffres gonflés ou pas, élections truquées ou pas, ne mérite pas de savoir comment va son président. Il n’a pas le droit de savoir en temps réel si le mec aux commandes est apte ou pas, si le bateau est aux mains d’un capitaine en possession de tous les moyens requis pour ce genre de navigation ou alors s’il y a un pépin, un ennui de santé qui pourrait entraver sérieusement la gouvernance. C’est proprement irrationnel ! A partir de là, il n’est plus possible de prendre au sérieux le reste du discours servi. La lutte contre la corruption. Le travail pour le bien-être du citoyen. La prise en charge immédiate de la question du logement par la relance de l’AADL. Le combat contre le chômage et autres promesses «slogamenteuses » assénées ces dernières heures et présentées pompeusement comme un tournant radical dans la gestion du pays. Pour quelle raison croire tout cela lorsque le lien de confiance est rompu en début de chaîne ? Pourquoi penser soudainement que là, maintenant, on nous dit enfin la vérité alors qu’avant, juste avant, pas très longtemps avant, on ne nous disait pas tout, ou alors on nous mentait par omission ? En clair, pour pouvoir nous enthousiasmer vraiment à l’énoncé du programme gouvernemental à venir, il suffirait que l’on cessât une bonne fois pour toutes de n’avoir des nouvelles du commandant de bord qu’à travers les chancelleries ou les travées d’un salon du livre, de la tapisserie ou du couscous dans toutes ses déclinaisons régionales. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • algerie:Bob Marley; No Woman no cry !

  • Monsieur 51 et Madame 49

     

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    Encerclés, c’est le terme qui convient. A l’Est, des islamistes démocratoïdes et des vengeurs masqués. A l’Ouest, des monarchistes réformistes adeptes prudents du containment. Au Nord, des républicains modernistes en campagne électorale permanente, et enfin au Sud, des chaotistes attentistes, défenseurs de la fin du monde, mais par référendum. Que faire quand on se situe historiquement et géographiquement au milieu de tout ce beau monde ? Rien justement. Attendre, résister, oublier, louvoyer, invoquer les erreurs d’arbitrage au lieu de jouer le match. Prendre du recul ou des réservations sur des places d’avion.

    Faire le dos rond ou le nez haut, jeter quelques miettes aux revendeurs de libertés et aux grossistes de l’espoir. Ni centraliste, ni libérale, ni atlantiste, ni islamiste et pas même alarmiste, l’Algérie reste un mystère aux yeux des puissances internationales et de sa propre opinion interne. A cheval entre 51 et 49% et sur un dos d’âne entre le bon sens et l’archaïsme, elle ne sait toujours pas s’il faut pencher ou se balancer, ouvrir ou fermer, libérer ou contrôler, élire ou nommer, décentraliser la décision ou la rassembler dans les doigts de quelques mains. Comme prévu, M. Ould Khelifa, le nouveau patron de l’Assemblée, vient d’invoquer la «spécificité algérienne» pour se dire, avec de fausses larmes, «inquiet pour les pays du Printemps arabe».

    Mais dans quelle saison vit l’Algérie ? Automne ou hiver ? Mange-t-elle avec les loups en pleurant avec les bergers ou a-t-elle déjà mangé les bergers à cause d’un élevage intensif de loups ? L’Algérie n’est ni concernée par le Printemps arabe ni par les manifestations anti-américaines, et là réside toute sa grandeur. Elle n’est concernée par rien. Espérons qu’avec son nouveau gouvernement, elle pourra trouver sa voie. N’importe laquelle, mais une voie, une. Car l’Algérie a peut-être raison. Ou pas. C’est tout le problème.

     

    Chawki Amari
  • La haine en réseau

     

    Par : Mustapha Hammouche

    C’est une drôle de bouillabaisse où se mêlent une organisation caritative chrétienne, un réalisateur de films pornographiques en liberté conditionnelle, militant chrétien gourou d’une association, se disant “antimusulman” et consultant sur le film, de sombres acteurs qui ont tourné, ridiculement grimés, sur un faux scénario avant d’être doublés pour les besoins du produit final.
    Le montage, qui court donc depuis des mois sur le Net, n’a rien d’une “œuvre” blasphématoire. Une basse besogne qui n’a “d’intérêt” qu’en ce qu’elle exprime de haine et de volonté de provoquer. Il n’en fallut pourtant pas plus pour allumer le monde arabo-musulman, dans une réaction étrangement différée au 11 septembre.
    Subitement, le monde arabo-musulman s’enflamme. Point d’orgue de cette ardeur vengeresse, à retardement et visiblement incitée, un ambassadeur et trois fonctionnaires américains sont assassinés à Benghazi dans une ambiance où les foules électrisées rivalisent de sonorité et brutalité dans leurs danses de la haine autour des chancelleries occidentales, et surtout américaines.
    Nous voici donc sommés de courir, sabre au clair, et si possible dans l’apparence hirsute qui sied à ce genre d’expéditions, à l’assaut des représentations de l’Amérique pour tuer les ressortissants, piétiner les symboles et brûler les locaux ! Cela par la grâce d’une collaboration d’illuminés californiens opportunément relayés par la légion de chœurs incendiaires et de groupes terroristes au service du projet islamiste liberticide. Une si haute cause pourra justifier notre impuissance à affronter les défis devant lesquels l’Histoire nous a mis depuis la fin de la colonisation : ceux du développement politique, économique et culturel, compensant notre impuissance à sortir de systèmes politiques rentiers et autoritaires, assujettissants et abêtissants. Comme dans une peur de la liberté qui responsabilise, même quand nous en sortons, c’est pour nous en remettre à un système plus aliénant.
    Combien de “bacilles” incubent encore à travers l’insondable réseau virtuel et qui, à chaque fois qu’un prédicateur le décide, peuvent nous obliger à montrer que, faute d’être plus forts que nos “ennemis”, nous sommes plus furibonds qu’eux. Terrible destin à méditer du plus extraordinaire instrument de libre-échange que l’humanité se soit donné ! N’importe quel agitateur peut y déposer les ingrédients de l’explosion et n’importe quel pousse-au-crime peut aller y pêcher ses arguments au moment choisi.
    Dans cet immense fonds de connaissances qu’est Internet, on peut se servir ses caniveaux où s’échangent les “bons procédés” criminels. Cette liberté autorise l’indignation sélective, expression la plus probante de l’indignité. Celle qui nous poussait à fermer les yeux sur les outrances commises par les terroristes au nom d’Allah et de son Prophète : on nous a bien, à propos, inventé le “qui-tue-qui” pour nous tirer d’affaire, puis la “réconciliation” pour nous faire croire qu’on pouvait sortir indemne de notre compromission.
    Depuis avant-hier, circulent sur le Net les photos de jeunes musulmans maliens aux mains coupées. Ici, Internet n’aura pas servi à notre esprit de révolte. Non, c’est avec leurs bouchers, qui retiennent aussi des fonctionnaires algériens, qu’on attend de nous de partager l’expédition punitive contre les mécréants américains !

  • ALGERIE:Informel

     

    Impuissant devant les grands, l’Etat s’attaque «aux petits»

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    Les pouvoirs publics combattent le commerce informel.

     

    C’est du moins ce qu’ils tentent de faire croire à travers une grande opération coup-de-poing contre les marchés illégaux de la capitale, lancée mercredi dernier après des mois de laxisme. Le ton est donné : désormais c’est la police qui est chargée de la lutte contre l’informel. Au lendemain des émeutes de janvier 2011, qui ont fait 5 morts et des centaines de blessés, services de sécurité et services de l’administration publique ont été instruits de laisser faire dans ce qui est appelé des «mesures d’apaisement». Dans le même sillage, ministres, walis, chefs de daïra et présidents d’APC se sont empressés de multiplier les déclarations dans les médias quant à l’aménagement d’espaces pour la création de marchés de proximité, et ce, pour la réinsertion du «marché informel» dans le circuit légal du commerce.

    «Ils nous promettent (les pouvoirs publics) depuis des mois des espaces dans des marchés qui n’ont toujours pas vu le jour et aujourd’hui, ils nous chassent ?», s’interroge Sid Ali, 28 ans, père d’une fillette, vendeur à Belcourt. Même son de cloche chez son désormais ex-voisin d’étal. «Ils ont bien fait leur campagne électorale dans les marchés informels et nous ont promis des tables dans les marchés… Où sont donc ces députés ? Ces responsables qui nous ont appelés à voter massivement le 10 mai dernier pour améliorer notre situation. Aujourd’hui, ils nous envoient la police pour nous chasser. Je leur dis nous n’allons pas nous taire jusqu’à ce que vous nous réinstallez dans un marché proche de notre quartier», prévient Mouloud, 26 ans, de Bab El Oued.

    A la DGSN, on affiche plutôt un satisfecit «L’opération d’assainissement du marché informel s’est déroulée dans de bonnes conditions. Aucune altercation n’a été enregistrée avec ces vendeurs», a déclaré le lieutenant Abdelghani Khelil Charef à l’APS. A la télévision d’Etat, la police a agi en réponse aux doléances des citoyens, et les habitants des quartiers ciblés triés sur le volet sont soulagés, voire «heureux d’être enfin débarrassés de ces jeunes voyous». La DGSN a engagé plusieurs unités des forces antiémeute, en tout 1500 agents pour mener à bien cette opération dès les premières heures de la matinée de ce mercredi et ce jeudi.  


    Mauvaise cible


    Pour les jeunes vendeurs, pas le temps de protester. «Tout a été fait tôt dans la matinée. Au réveil, nous avons trouvé nos étals détruits et un dispositif policier gigantesque», indique Samir, 24 ans, de Belouizdad. Samir, Mustapha et Nassim avaient déjà passé commande pour la rentrée scolaire. «Les fournitures scolaires, des tabliers et cartables, cela nous a coûté 100 000 DA, comment nous allons  les écouler maintenant ?», s’interrogent-ils. Dans les marchés illégaux algérois, la même question : «Où vendre sa marchandise ?» Pour les familles, «où s’approvisionner ?»

    Il serait facile de croire que les jeunes vendeurs à la sauvette vont se laisser faire. «Nous allons reprendre nos étals et nos espaces, il s’agit de notre gagne-pain, s’ils veulent nous renvoyer en prison, qu’ils le fassent!», avertissent certains jeunes. Pour les parents, l’Etat se trompe de cible. «Ils n’ont pas de travail, pas de formation, donc aucun débouché professionnel. En ce moment, ils peuvent se taire, car avec les profits engrangés durant le mois de Ramadhan, ils peuvent subvenir à leurs besoins. Mais après ?», explique Ali Meziane, 62 ans, père de 5 enfants.

    En effet, l’Etat est impuissant devant «l’alliance de la mafia financière et des barons du commerce», selon les termes du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Pour lui, il est difficile de combattre l’informel, car ce combat pourrait affaiblir la stabilité du pays. Il y a comme un cafouillage dans cette opération médiatico-policière intitulé «Opération coup-de-poing contre l’informel» Les autorités livrent une chasse sans merci aux petits vendeurs à la petite pochette, pendant que les gros barons liés aux sphères de l’Etat continuent en toute quiétude à remplir les gros sacs.

     

    Zouheir Aït Mouhoub
  • Ministre ici, l’expatrié de là-bas

     

     

    Mohammed Beghdad
    El Watan 29 08 2012

    En lisant un billet sur les colonnes du quotidien Le Soir d’Algérie de la semaine dernière, suivi d’une chronique le lendemain dans le journal El Khabar, je suis resté dubitatif et méditatif pendant plusieurs jours pour essayer de comprendre comment 500 ministres, sur les 700 qui se sont succédé durant ces 50 années, depuis l’indépendance dans les gouvernements successifs de la République algérienne, ont choisi librement de vivre à l’étranger pour ne pas dire dans la majorité des cas chez l’ancienne puissance coloniale qu’est la France.

    Quel exemple, quel espoir et quel message donnent-ils à ces milliers de jeunes qui veulent regagner, eux aussi, les côtes espagnoles à la nage, puisque c’est la tendance actuelle ? Aussitôt leur mandat de ministre achevé, ils prennent la direction d’un pays étranger pour aller quémander un quelconque poste d’enseignant, lorsqu’ils possèdent les diplômes requis, ou aller gérer un éventuel commerce derrière un comptoir, comme si l’Algérie ne leur a pas permis de vivre une retraite à l’abri du besoin et des regards. Peut-être n’aiment-ils pas croiser leurs compatriotes dans la rue ou bien sont-ils alors allergiques à leur vue, ou encore ont-ils la nausée dès qu’on leur évoque leur antécédent bilan ? On fuit donc son pays comme la peste sans réfléchir un moment sur les conséquences morales que cela entraînerait par leur décision irréfléchie.

    Ils sentent l’homme pressé qui voudrait quitter ce pays dès qu’on a plus les commandes du volant. Pourtant, cette Algérie leur a permis d’accéder à tous les honneurs dus à leur rang, de vivre un rêve où nulle part ailleurs ils ne l’espéraient. Je ne crois pas qu’il existe un pays au monde où l’on rencontre ce type de chroniques, des ministres qui ont le mal de vivre du pays dès qu’ils descendent du sommet de leur pyramide. Des ministres qui sont coopérants dans leur propre pays, ça ne se retrouve nulle part. Si ces ministres fuyards ne font pas confiance en leur pays, en allant construire leur avenir sous d’autres cieux, comment pourrait l’être alors pour le simple citoyen lambda qui est confronté tous les jours que Dieu fait à tous les innombrables problèmes quotidiens, dus justement à une mauvaise gouvernance de ces premiers responsables ? Un ancien ministre devrait être la dernière personne à quitter la demeure, comme un commandant dans son navire, surtout lorsqu’il chavire. S’il coule, il doit couler avec et non se sauver comme un fugitif, fuyant la maison qu’il a lui-même conçue et en traçant ses plans. Un ministre, c’est un général de brigade devant ses soldats. Si un soldat prend la clé des champs, c’est un moindre mal, mais quand c’est un général qui en fait autant, c’est un délit grave susceptible d’entraîner l’accusé vers la peine de mort, et son passé sali devant l’histoire et la nation. Un général coupable ayant le sens de l’honneur se suicide dans un pays comme le Japon pour ne pas affronter la honte et la dérision.

    Un ex-ministre doit demeurer parmi les citoyens qu’il a dirigés durant son mandat. Il doit être présent à tout moment pour défendre sa précédente gouvernance. Il doit rester à la disposition du peuple, et son nom pourrait être rappelé à tout moment pour donner une éventuelle explication sur la politique suivie durant son passage au sein du département ministériel en question. Il a quand même un passif à assumer et à plaider. On ne prend pas comme ça ses valises en s’engouffrantr dans le premier avion pour ne plus regarder derrière soi comme si de rien n’était. Ce n’est pas un personnage ordinaire, bon sang ! C’est un ministre de la République ! Chez nous, on a vu des ministres aller et revenir pour se faire oublier complètement, et ce, jusqu’à leur nom. Pourtant, ils perçoivent toujours, jusqu’à preuve du contraire, le salaire d’ancien ministre certainement revalorisée, périodiquement, à la hausse. Par conséquent, ils doivent être présents sur le territoire pour mériter une telle considération. Ils sont donc absents corps et âme, sauf pour percevoir la rente. L’unique condition qui pourrait les faire revenir en haletant c’est d’être rappelés comme ministres, alors qu’ils ne vivent qu’occasionnellement parmi ce peuple. Qu’ont-ils donc de si particulier pour mériter de telles considérations ? Un ancien ministre doit être dans son bled pour constater sur le terrain et de visu la politique qu’il a optée pour le pays.

    Il doit enseigner dans l’université algérienne s’il possède les bagages nécessaires afin de faire bénéficier les siens de son expérience. Il doit théoriser toutes les pratiques de son passage ministériel pour les mettre en adéquation. Il doit fréquenter cette université pour laquelle il croyait lorsqu’il était ministre, mais plus maintenant, dès la fin de ses fonctions. Ses enfants, bacheliers, doivent aussi connaître ces résidences universitaires que le père a construites pour les autres enfants du pays et ressassées inlassablement à la Une de l’ENTV à l’ouverture des journaux télévisés. Sa progéniture doit goûter un peu ce qu’endurent nos étudiants à longueur d’année et doivent construire leur avenir ici, comme tous les autres enfants du pays. Notre pays est-il devenu si invivable et si insupportable que tous cherchent la voie de l’étranger ? Ses enfants, les plus jeunes, doivent aussi aller à l’école algérienne comme la majorité des jeunes écoliers, sans compter sur des cours et des écoles privées.

    Monsieur le ministre doit aussi aller faire ses courses au marché, humer l’air du pays, marcher seul dans nos rues, prendre une boisson dans un café populaire, monter dans un bus ou prendre le train comme monsieur tout le monde, pour voir ce que l’on vit réellement dans ce pays. Il doit aussi aller, pourquoi pas, se soigner dans nos hôpitaux publics qu’il a réalisés pour la plèbe du pays et qu’il a encensés sur les ondes de la Radio nationale ainsi que sur les plateaux de la télévision publique, sans oublier les panneaux publicitaires dans les journaux. Cela se fait le plus normalement dans les démocraties avancées et lui-même le fera, mais pas dans son pays, mais dès qu’il mettra les pieds à l’étranger. Pourquoi change-t-on subitement dès que l’on traverse la Méditerranée ? Il doit aussi tenter sa chance dans un service public comme n’importe quel citoyen sans aucun avantage ni intervention. Il doit éprouver un peu, monsieur le ministre, comme il le fait lorsqu’il se trouve hors de son pays, quand il ne possède plus tous ses privilèges. Il doit sentir cette Algérie profonde lorsqu’on n’est plus ministre en devenant incognito. Je me demande quelles seront ses réponses si un étranger lui demande pourquoi il a choisi de vivre loin de son pays pourtant indépendant et pour lequel un million et demi de martyrs se sont sacrifiés pour les générations suivantes ? Comment alors se sentirait-il ? Va-t-il lui répondre qu’il ne fait pas bon vivre en Algérie ou va-t-il encaisser la mort dans l’âme, sans pouvoir trouver aucun argument valable à dire ? Va-t-il se soucier un peu que ses enfants n’apprennent plus la langue nationale, lui le ministre qui est censé donner le parfait exemple s’il se souciait vraiment de l’amour de son pays.

    Le patriotisme et le nationalisme doivent subsister, que l’on soit en poste ou en-dehors, ou bien était-ce pour la galerie la langue de bois qu’il utilisait ? Une personne qui a été ministre est un bien public de la République. Il doit être à tout moment disponible, car on pourrait faire appel à ses services en toutes circonstances, comme un soldat de réserve. Il doit être exempt de tous reproches, lui qui a choisi d’être l’homme public sans hésitation aucune, quand il a été sollicité pour sauter sur le poste proposé. Il n’y a pas que les ministres qui prennent le chemin de l’exil. Il existe de hauts cadres qui ont quitté le navire et préfèrent exercer à l’étranger, comme s’ils voulaient cacher leur richesse, ou ont-ils beaucoup de choses à se reprocher ? Lorsqu’ils étaient en poste, ils se souciaient de la fuite des cerveaux et des compétences, mais ils n’ont pas l’air de l’appliquer d’abord à leur propre personne. N’ont-ils pas de remords lorsqu’ils plient bagages et partent, sans demander l’autorisation, vers Paris, Doha, Londres ou New York ? Le fait d’abord de faire ses démarches auprès des chancelleries étrangères donne une idée de l’abandon de son pays. Ils portent atteinte à l’image du gouvernement qu’ils ont servi et celle de l’Algérie tout entière. Ils ne prennent pas en compte le jugement de l’opinion publique, puisqu’ils ont choisi délibérément de ne pas rendre compte de leur mandat. Un ministre doit être aussi actif lorsqu’il n’occupe plus de fonctions. Il doit s’impliquer dans le débat public, donner au moins son avis dans son domaine de compétences.

    Se taire, raser les murs n’honore guère sa réputation. Pendant ce temps, ce peuple dans sa quasi-majorité a choisi de vivre fièrement et dignement dans son pays, quelle que soit la situation, comme nos martyrs qui avaient choisi de mourir pour ce pays afin que les futurs ministres puissent disposer d’un pays libre et indépendant pour y habiter et non avoir un gouvernement en exil, comme c’était le cas d’avant 1962. 500 ministres, c’est presque l’équivalent de 20 gouvernements. Nous disons à ces ministres que l’Algérie ne peut être dirigée par procuration, elle a besoin de sentir leur présence et leur âme comme une mère voulant vivre avec ses enfants. Un seul être lui manque et c’est la souffrance et la douleur qui l’emporteraient. L’Algérie, ou on l’aime vraiment ou on la quitte définitivement. Bon débarras pour ceux qui ont détourné les yeux et qui ont opté pour un autre pays de rechange et de cœur. Elle ne veut pas de ceux qui lui préfèrent une autre mamelle, quand la vraie mère avait tant besoin de les toucher, de les embrasser et sentir leur odeur tout au long de l’année. Un amour ne peut se partager entre deux rivales. Il doit être ou pour l’une ou pour l’autre. Un dilemme en soi pour ceux qui doutent de leur choix. Nous leur disons qu’il est regrettable de de leur avoir fait endosser l’une des plus hautes et prestigieuses responsabilités du pays, dans une Algérie qui vous a tant donné et pour laquelle vous ne voulez rien offrir en échange. Avoir un pied ici durant tout un mandat et les deux pieds là-bas à la moindre occasion, c’est une situation impardonnable et injustifiable pour la haute fonction que vous avez exercée. 

    Mohammed Beghdad. Maître de conférences à l’université de Mostaganem
  • no moment

    Dilem du 29 Aout 2012

  • Algerie :industrie ou trust de la corruption

    La CNCPPDH et la corruption

    Par : Mustapha Hammouche

    Il a fallu cinq ou six mois pour que la CNCPPDH se résolve à rendre public le rapport 2011 sur les droits de l’Homme remis au président de la République à la fin du premier trimestre 2012. À moins que l’on ait attendu cette fin d’été caniculaire, éloquente quant au déficit de gestion politique du pays, pour autoriser la commission à diffuser son procès-verbal. Mais s’il ne révèle rien qui ne soit connu d’une gestion ruineuse, le rapport est accablant quant à une faillite politique, économique et sociale que la rente n’arrive plus à masquer.
    Il faut croire que Farouk Ksentini a fini par renoncer à toute ambition politique pour assumer enfin un rapport qui renferme des vérités établissant le fondement politique des fléaux qui sanctionnent l’économie du pays et hypothèquent ses chances d’amorce de développement.
    Il est, ainsi, significatif que la CNCPPDH appelle à une lutte “effective et sans relâche” contre la corruption, posant, pour la première fois dans un document, la présomption que la lutte contre la corruption n’est pas effective et qu’elle n’est donc que fictive.
    Mieux, la commission précise les modalités d’encouragement et de protection des castes autorisées à l’enrichissement par la corruption : elle consiste en ce que la sanction ne menace que des personnes “secondaires”. Si l’État venait à se résoudre à une lutte “effective” contre ce fléau, celle-ci devrait toucher, aux termes du rapport de la CNCPPDH, même les hauts fonctionnaires exerçant dans les hautes institutions étatiques.
    Pour l’heure, “la volonté politique” ne suffit pas face à “une administration dirigée, aux différents échelons et dans une large mesure, par des personnes pistonnées, imposées ou cooptées qui sont au service de leurs propres intérêts et de ceux de leurs ‘’bienfaiteurs’’ et non au service exclusif du peuple”.
    En d’autres termes, la commission établit que la hiérarchie administrative a fait de l’État un instrument au service des intérêts de ses dirigeants “pistonnés, imposés et cooptés” et de leurs “bienfaiteurs” qui ont le pouvoir — politique — de nommer de hauts cadres. Même si le document concède que “la volonté politique pour ancrer les droits de l'Homme dans la vie quotidienne des citoyens existe”, il bat, ici, en brèche cette concession. Le système est conçu pour servir les intérêts des castes avant l’intérêt du peuple.
    Pire, “les fonctions au service des institutions de l’État sont devenues une source d’enrichissement et un moyen de servir des intérêts privés”. Ainsi, le détournement politique des prérogatives fonctionnelles au profit de l’enrichissement personnel et clanique a fini par diffuser cette culture prédatrice à l’ensemble de la société ; celle-ci a “miné le tissu social” et “essaimé dans l’ensemble du territoire national” et a fini par détruire les valeurs fondamentales du travail, de la compétence, du savoir, de la crédibilité et de la citoyenneté en Algérie, explique le document.
    Qu’importe que ce document préserve “la volonté politique”, réduite d’ailleurs à “un discours politique” et “de bonnes intentions” (qui) à eux seuls ne suffisent pas.
    Le rapport confirme l’origine politique de la pratique de la corruption en Algérie et confirme que nous sommes bien dans le cas d’un État soumis, dans son fonctionnement, à la production de la corruption.

  • Boumediene et les officiers de l'armée française

     


    Par Le Matin DZ | | Réactions (10)

     

     

    Beaucoup de personnes parlent d’officiers (que des officiers jamais des autres sous-officiers, soldats !) de l’armée française au sein de l’armée algérienne. Sans préciser lesquels.

     

    Le colonel Chaabani a été l'un des officiers qui avait dénoncé l'affaire des officiers de l'armée française.

     

    La plupart des observateurs pensent à ceux qui ont rejoint la lutte armée pendant la guerre d’indépendance tels Khaled Nezzar, Mohamed Lamari et beaucoup d’autres qui ont pignon sur rue aujourd’hui. Certains l’ont fait quelques jours seulement avant la proclamation de l’indépendance, juste avant la signature des accords d’Evian. Pour ceux-là, il n’y a rien à dire, en tout cas en ce qui me concerne.

     

    Pourtant, il y en a d’autres, peu de personnes en parlent, les officiers de l’armée française qui ont intégré l’ANP après l’indépendance, après des accords secrets passés entre les ministères de la Défense français et algériens (Houari Boumédiène) sans en informer les autorités supérieures de l’époque (Ben Bella, Bureau politique du FLN qui ont rué dans les brancards mais laissé faire). Oui, après l’indépendance, après juillet 1962 ! Des officiers qui ont combattu le peuple algérien et notre indépendance !

     

    Il y a aussi une autre chose, plus grave, et là, personne n’en parle, que tous ignorent, même Aït Hamouda, non pas de leur effectif, ils ne sont pas très nombreux, selon certains témoignages, ils ont été moins d’un millier, dans des grades d’officiers subalternes (lieutenants, capitaines), pas de quoi renverser les rapports de force, mais de leurs affectations, là est la raison mais leur recrutement : Tous sont restés autour de Boumediene à qui ils doivent tout. Dans les bureaux du ministère de la Défense, dans la Région militaire et dans les casernes d’Alger. Là est le secret de leur recrutement. Une garde prétorienne au service de Boumediene et de la France.

     

    Remarque : après leur retraite, la plupart sont retournés en France.

     

    Abdelhak Hamidi

  • Amar Ghoul, symbole de l’impasse politique en Algérie



    Il symbolise à lui seul toutes les tares de la politique. Ministre des Travaux publics, Amar Ghoul a géré de manière désastreuse le projet de l’autoroute Est‑Ouest. Le dossier est aujourd’hui symbole de la corruption en Algérie. Le projet symbolise aussi le travail mal fait. À peine ouvertes à la circulation, certaines parties de l’autoroute sont déjà partiellement fermées pour travaux. À plusieurs reprises, Amar Ghoul n’a pas hésité à mentir aux Algériens sur les délais de livraison, repoussant à chaque fois l’échéance de réalisation du projet, sans justification ni excuses. Il n’a en outre jamais voulu s’expliquer, ni devant la justice, ni devant l’opinion publique, sur les accusations de corruption dont il fait l’objet.

    Homme politique, il symbolise l’engagement intéressé puis la trahison. Membre durant plusieurs années du MSP qui l’a envoyé au gouvernement, il quitte son parti sans états d’âme. Là encore, aucun mot. Aucune explication pour ses "frères" militants du parti islamiste. Il fonde un nouveau parti, le Taj, une formation qu’il présente aujourd’hui comme « nationaliste » et « non islamiste ». Son projet ? Avoir un parti pour crédibiliser son retour prochain au gouvernement. Face aux hésitations du MSP à participer au prochain gouvernement, le pouvoir a trouvé la solution : encourager Amar Ghoul – sur lequel pèse une forte menace de poursuites judiciaires dans l’affaire de l’autoroute Est‑Ouest – à créer son propre parti, avec l’espoir de crédibiliser sa participation à l’exécutif. Un précédent qui rappelle celui de la création du RND en 1997.
    Vouloir s’appuyer sur un homme comme Amar Ghoul pour crédibiliser le prochain gouvernement illustre l’ampleur de l’impasse politique dans laquelle se trouve le pays. Le pouvoir sait qu’il ne peut plus compter sur l’ancienne génération de dirigeants, usée par des années d’échec. Il refuse de s’ouvrir sérieusement sur la société pour capter de nouvelles compétences intègres mais exigeantes. Il veut miser sur une catégorie intermédiaire d’hommes politiques, comme Amar Ghoul. Des hommes qui ne font partie ni de la première catégorie ni de la seconde. Après avoir bien pris le soin de les fragiliser pour mieux les contrôler.
  • La Algerie:faillite de la houkouma coûtera cher aux algériens : un pays à l’abandon

     

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    El Watan le 24.08.12

    Pas de réunion des ministres, ni d’audition présidentielle. Nos dirigeants sont aux abonnés absents. Si l’on en croit l’ENTV, «Djazaïr el injazat» n’a rien à craindre. Alors que la rentrée parlementaire approche, les députés n’ont pas de textes sur lesquels se pencher. Pendant ce temps, le pays continue de s’enfoncer.

    Le Conseil des ministres ne se réunit plus en Algérie. Réalité que tout le monde connaît mais qui ne suscite aucune réaction ni de l’opposition ni des «milieux» éclairés d’Alger ou d’ailleurs. Fatalité ? Non Indifférence ? Possible. Le président Abdelaziz Bouteflika, qui termine dans une année et demie son troisième mandat, ne voit visiblement plus «l’utilité» de réunir les ministres pour étudier les projets de loi et prendre des décisions qui impliquent tous les Algériens. Sans la réunion de ce conseil, aucune loi ne peut atterrir sur le bureau de l’APN. Et, indirectement, le conseil du gouvernement, déjà largement limité dans ses prérogatives, est ligoté. Ses réunions, qui ne sont pas annoncées officiellement, ressemblent presque à une forme protocolaire, une tentative de meubler le vide.

    Durant le mois de Ramadhan, Bouteflika a disparu, parti en Suisse, paraît-il. Il en est de même pour Ahmed Ouyahia, «son» Premier ministre. Une dizaine de ministres n’ont pas donné signe de vie, eux non plus. Le ministre de la Solidarité nationale, Saïd Barkat, par exemple, a abandonné son poste le mois où théoriquement il devait le plus travailler. Idem pour le ministre du Commerce, Mustapha Benbada. Tout ce que ce ministre a «raconté» sur la régulation du marché s’est avéré faux, complètement faux. Le résultat de cette faillite généralisée de la gouvernance était clair : un pays livré à lui-même.

    Des coupures d’électricité partout, un patrimoine forestier détruit à large échelle, une anarchie totale sur le circuit commercial, violence et agressions multiples dans les villes, pénurie de médicaments, désorganisation dans les hôpitaux, forte inflation… Tout cela coûte cher, très cher à l’Algérie. Le fisc ne pourra jamais rattraper la perte d’argent du marché informel. Et il faudra deux à trois siècles pour remplacer les milliers d’arbres fruitiers (154 000 arbres ont été détruits par le feu depuis le début de l’été) perdus dans les incendies provoqués et programmés par des mains criminelles.

    Sanctions

    Un chef d’Etat préoccupé par la défense des intérêts du pays qu’il gère aurait demandé à la justice d’ouvrir une enquête sur les pyromanes téléguidés qui brûlent les forêts et les maquis. Un chef d’Etat qui gère réellement les affaires du pays aurait pris des sanctions après les coupures d’électricité qui «pourrissent» la vie des Algériens. Un chef d’Etat qui n’est pas «un trois quart» de président se serait intéressé à «la mafia» qui tire les ficelles au marché parallèle et qui profite de la pénurie voulue des produits pharmaceutiques.

    Tout cela ne semble pas attitrer l’attention de Abdelaziz Bouteflika au point de susciter plusieurs interrogations dont celle-ci : le locataire du palais d’El Mouradia est-il capable de suivre ce qui se passe en Algérie ? Sinon, comment expliquer qu’aucune mesure ne soit prise pour rassurer les Algériens sur l’existence d’un président de la République qui décide et qui contrôle l’action des institutions ? L’efficacité avec laquelle le président égyptien Mohamed Morsi a entamé son mandat en tant que chef d’Etat élu a brusquement ouvert les yeux sur la dure réalité algérienne : quelque chose ne va pas dans le pays ! Mais quoi au juste ?

    La fragile santé de Bouteflika qui l’oblige à s’éloigner durablement de la scène nationale ? De graves différends entre la hiérarchie militaire et la présidence de la République ? L’absence de perspective ou de «plan B» après la fin du troisième mandat de Bouteflika en 2014 ? Les Algériens ont bien l’impression que le chef de l’Etat a abandonné le pays. En d’autres termes, cela porte un nom : vacance du pouvoir. C’est presque inévitable.

    Vacance

    En faisant éteindre son «signal» du radar, Ahmed Ouyahia a renforcé ce sentiment. Il a fallu attendre la veille du 27e jour du Ramadhan, proclamée «nuit du destin» en Algérie, pour que Bouteflika réapparaisse sur les écrans. L’image ? Un homme fatigué assis dans une mosquée. La religiosité tactique dans toute sa splendeur. Trois jours plus tard, Bouteflika, pour une fois vêtu de blanc, réapparaît une deuxième fois assis, tout aussi fatigué, assis dans la même mosquée. C’est le jour de l’Aïd El Fitr. Ce jour-là, il fallait bien écouter le prêche politique de l’imam officiel. «Ce qui se passe dans le monde arabe est le résultat d’un complot de l’Occident. Son objectif est déstabiliser la ouma islamique et créer la fitna (…).

    N’écoutez pas ceux qui vous parlent de conflit de générations. Ce conflit n’existe pas. C’est une invention de l’Occident», a-t-il lancé. A ce moment-là, Bouteflika admirait le tapis de la mosquée. Ouyahia, à quelques mètres de là, en faisait de même. C’est pourtant ce même Ouyahia, alors ministre de la Justice, qui avait introduit en 2001 des amendements au code pénal interdisant… l’utilisation de la mosquée à des fins politiques. Durant le Ramadhan, Bouteflika n’a pas «auditionné» les ministres. L’opinion publique n’a eu droit à aucune explication à ce brusque changement dans «la façon» de faire du locataire du palais d’El Mouradia. Depuis son arrivée au pouvoir en 1999 à l’appel des généraux, Bouteflika s’est habitué à la pratique, héritée du parti unique, de n’écouter de ses collaborateurs que tout ce «qui va bien».

    Aveuglement

    Les bilans présentés par les ministres durant «les auditions» ramadhanesques des années précédentes étaient tous, sans exception aucune, positifs. L’ENTV, qui a oublié qu’un vent souffle toujours sur le monde arabe arrachant les dictatures l’une après l’autre, a repris sa mauvaise habitude d’ignorer tout ce qui préoccupe les Algériens et présenter «une image» faussement parfaite de l’Algérie, «Djazaïr el injazat» (l’Algérie des réalisations). Ce n’est là qu’un petit exemple de l’aveuglement ambiant. Trois mois et demi après les législatives, les ministres «élus» députés n’ont toujours pas été remplacés. Six secteurs importants sont livrés aux quatre vents. Mais il ne se passe rien ? On fait comme si cela était normal, naturel, dans l’ordre des choses. Alors, l’Algérie terre des miracles ? Il y a tout lieu de le croire. Les partis sont devenus complices par leur silence. La chaleur de l’été a-t-elle «assommé» tout le monde ?

    Début septembre, la saison parlementaire sera ouverte. Mais de quoi débattront les députés ? A peine «désignés» représentants du peuple, ils se sont offerts, eux aussi, trois mois de vacances pleins et entiers. Un Parlement réel aurait imposé une session extraordinaire pour se prononcer sur les dossiers importants, obliger le gouvernement à rendre des comptes. La nouvelle APN, mal élue comme celle qui l’a précédée, attendra que le gouvernement lui envoie des lois pour les adopter à défaut de les examiner ou de les rejeter. Il n’y a pratiquement aucune chance que les nouveaux députés décident d’engager une commission d’enquête sur les feux de forêt ou sur les coupures électriques.

    A moins d’un sursaut d’orgueil. Sans contre-pouvoirs, sans projet politique clair, sans perspectives et sans vision économique, le pays se dirige droit dans le mur. La fragilité interne va compliquer toute entreprise stratégique de prévention de la principale menace extérieure : la situation d’instabilité au Sahel. L’explosion sociale n’est pas loin aussi en raison de la situation actuelle de flottement. Que l’imam officiel de l’Aïd l’accepte ou pas : la politique de la fuite en avant ne peut plus durer. «Complot» ou pas !

    Fayçal Métaoui
  • Arrête ton char Bernard !


    Par Maâmar Farah
    Dans une tribune publiée par le Monde, M. Bernard-Henri Levy revient encore à la charge et demande des «avions pour Alep». Il faut protéger les civils, dit-il. Vite, il faut faire vite ! Est-il à ce point magnanime ?
    Non ! Il faut faire vite parce qu’il y a urgence à installer un régime allié qui facilitera la tâche d’Israël lorsqu’elle lancera — c’est pour bientôt — une attaque contre les sites nucléaires iraniens. Vite, il faut faire vite : voilà pourquoi le philosophe guerrier s’excite tant. La protection des civils ? Arrête ton char Bernard ! En Libye, où tu t’exhibais comme les conquérants de jadis, les civils ne sont pas mieux protégés aujourd’hui. Pis, ce sont tous les civils du Sahel qui vivent dans la terreur imposée par les nouveaux monstres du désert ! Alors, comme nous ne sommes pas aux ordres de tes patrons de l’internationale sioniste, notre cri sera : «Des avions pour Gao !»
    maamarfarah20@yahoo.fr
    P. S. : suite à un billet semblable, des lecteurs m’ont signalé que la situation est tout à fait normale en Libye et qu’il n’y avait pas de quoi s’alarmer. Je conseille à ces amis d’écrire en urgence au staff des Verts pour lui dire d’aller jouer à Tripoli. Mais avant, il faut convaincre les Libyens eux-mêmes, qui ont demandé à jouer à Casa !

  • ALGERIE:Les troubles de l’inconscient

     

     

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    De retour de vacances, le Président a garé son jet privé et s’est installé à son bureau. N’ayant confiance en personne, il a sorti son thermomètre personnel de sa poche et évalué la température. Malgré les conseils éclairés de son clairvoyant conseiller, il a refusé d’allumer la climatisation. De son propre chef, il a préféré rebrancher le gros réanimateur destiné à sortir l’Etat de son profond coma. Après quelques hoquets, la machine s’est mise en marche. Le Président a ensuite renvoyé tous ses conseillers, a jeté un œil à ses fiches et dossiers, ses auditions ministérielles du Ramadhan 2011 et les prospectives de son ami du ministère de la Prospective, pour finir par tout jeter à la poubelle. Puis a dressé une liste des tâches à faire.

    D’abord, remettre tout le monde au travail. Assainir l’économie, rajeunir l’encadrement, changer les ministres et les walis, s’attaquer à la corruption, acheter des qalbelouz pour la maison, nettoyer la justice, organiser les contre-pouvoirs, aller chez le coiffeur, ouvrir les médias, planter du blé, construire des centrales électriques, décentraliser le pays, écouter la société civile, faire réparer le lavabo, créer des dynamiques, arrêter de jeter l’argent par les fenêtres, ouvrir des portes, libérer le dinar et installer de la confiance. Puis il a posé son stylo et regardé son beau bureau empli d’inutilités entassées. En brûlant la pile de journaux qu’on lui a remis comme chaque matin, un titre noircissant a attiré son attention. L’Egyptien Morsi a licencié son ministre de la Défense et son tout-puissant patron des moukhabarate, sous les applaudissements de son peuple. Le président s’est réveillé en sueur. Même un Président, aussi lucide soit-il, peut faire des cauchemars. Juste après son réveil, le Président a signé quelques ordonnances présidentielles, a mangé un peu et allumé le climatiseur. La journée a été très chaude.

     

    Chawki Amari
  • tous les malheurs de l'algerie et de l'afrique en generale a cause du petrole

    Le premier choc pétrolier s'est produit en 1973 ; ses effets se font sentir jusqu'en 1978. Les 16 et 17 octobre 1973, pendant la guerre du Kippour, les pays arabes membres de l'OPEP, alors réunis au Koweït, annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États « qui soutiennent Israël ». Le 6 octobre 1973, la majorité d’habitants de l’Etat hébreu célèbre Yom Kippour, le jour le plus sacré du calendrier juif. C’est le moment choisi par une coalition arabe menée par l'Égypte et la Syrie pour lancer une attaque militaire surprise en réponse à la défaite de la guerre des Six Jours qui opposa, du 5 au 10 juin 1967, Israël à l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak dans l'espoir de récupérer par la force les territoires conquis par Israël, la péninsule du Sinaï et le plateau du Golan en particulier. L'offensive éclair déstabilise dans un premier temps Israël mais Tsahal parvient rapidement à rétablir la situation. L’aide militaire américaine, marquée par des livraisons d’armes par pont aérien à partir du 14 octobre 1967, a permis à l’Etat hébreu de débloquer une situation critique. La réaction arabe face à l'intervention américaine ne se fait pas attendre. Réunis le 16 octobre à Koweït City, les principaux producteurs du Golfe décident d’augmenter unilatéralement de 70 % le prix du baril de brut. Ils imposeront quelques jours plus tard une réduction mensuelle de 5 % de la production pétrolière et un embargo sur les livraisons de pétrole à destination des Etats-Unis et de l’Europe occidentale. L’

  • no moment

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  • Régulation, concurrence et rente

    Par : Mustapha Hammouche

    Après avoir essuyé les attaques de deux des trois entreprises de téléphonie mobile, l’ARPT est prise à partie par les fournisseurs d’accès Internet exploitant la technologie WiMax.
    Les premiers lui reprochent de couvrir l’abus de dominance dont se serait rendu coupable l’opérateur leader et les seconds l’accusent d’inventer une redevance illégale. Ils contestent une décision “unilatérale” et “contraire à la politique des pouvoirs publics en matière de démocratisation de l’usage d’Internet”.
    Sans préjuger de la pertinence de leur protestation, on peut s’étonner que des professionnels placent leur contestation sous le signe de la défense d’une “politique des pouvoirs publics” ayant fait de l’Algérie l’avant-dernier pays du monde en termes de débit Internet.
    Décidément, les NTIC posent à notre pays plus de problèmes de répartition de sa rente commerciale que de soucis de stratégie de développement. Tableau paradoxal où tout se passe comme si la problématique se réduisait à la question de savoir comment exploiter l’opportunité commerciale des NTIC sans mettre le haut débit à la portée du libre usage du citoyen.
    Autoritaire et rentier, le système algérien ne s’est jamais accommodé de l’indépendance de ces entités arbitrales, une indépendance qui fonde pourtant leur finalité même. Le concept est incompatible avec sa réelle raison d’être, celle d’assurer la répartition arbitraire des retombées financières de la souveraineté nationale sur le sous-sol, les airs et la mer.
    En matière de ressources naturelles, on observe que l’idée de confier la politique de valorisation et des hydrocarbures et des autres ressources minières, comme l’or ou l’uranium, n’a jamais traversé l’esprit des régimes successifs. En matière de finances, on peut aussi constater la parfaite “identité de vue” qui a toujours marqué la gestion du budget, du Trésor et de la monnaie. Le gouverneur de la Banque d’Algérie s’exprime comme le ministre des Finances, et vice-versa. Parfois, le pouvoir “oublie” littéralement d’installer ou de renouveler ces instances pour éviter de s’encombrer d’autorités incompatibles avec son mode de gouvernance… autoritaire. Même en sport, l’ingérence politique dans le choix des dirigeants fédéraux suscita maintes interventions des instances sportives internationales.
    Le système du passe-droit et du favoritisme politique proscrit de fait la notion de concurrence. Si le pays s’est offert une coquetterie législative en la matière, peut-être pour des raisons de processus d’adhésion à l’OMC ou de conventions internationales, le gouvernement s’est bien gardé d’installer le Conseil de la concurrence décidé par la loi en 2005 !
    Dans un pays des “monopoles privés” d’importation, comme ce fut le cas de la bière, entre autres, le pays des “domaines réservés” aux enfants du sérail, comme le médicament, où le sigle cache un nom significatif avant de désigner une entreprise, le pays des “boîtes” prête-noms d’initiés, comme dans la communication, en arriver à la transparence des règles de régulation du marché, ce serait revenir de loin.
    Dans ce contexte où les règles du marché sont confrontées à la finalité rentière de l’autorité politique, si l’ARPT venait à se confirmer, de quelque manière que ce soit, comme une authentique autorité arbitrale, pertinente et impartiale, elle aurait l’allure d’une heureuse anomalie.

  • no moment

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  • no moment


    Dilem du 31  Mars 2012

  • France,liberté d'expression out!!

     

    Une enseignante suspendue pour un « hommage » à Merah

    Par : Rédaction WEB

    L’affaire Mohamed Merah prend de plus en plus de proportions en France. Le lendemain de sa mort, une enseignante d’anglais dans un lycée à Rouen a été suspendue par le ministre français de l’éducation. La raison ? Avoir demandé, avant le début de son cours de matinée, une minute de silence à la mémoire du jeune français accusé d’être l’auteur de deux tueries en France. Selon plusieurs médias français, la professeure aurait affirmé à ses élèves de terminale que Mohamed Merah est une « victime » et que le lien qu’aurait eu le jeune français avec Al-Qaida avait été « inventé par les médias et Sarko ».

    Devant l’attitude de leur prof, des élèves se sont empressés de sortir de la salle pour alerter le chef d’établissement. Rapidement l’affaire prend d’autres proportions jusqu’à faire intervenir le ministre de l’éducation de l’hexagone, Luc Chatel. Ce dernier a demandé vendredi au recteur de Rouen de "suspendre immédiatement" l’enseignante.

  • claude guéant le porteur de valises

    http://www.mediapart.fr/journal/international/210312/la-france-va-t-elle-extrader-un-opposant-vers-l-algerie

    …………………………

    Tout d’abord, il faut rectifier pour le lecteur, que ce n’est pas à son arrivée, mais à son départ sur Genève depuis l’aéroport d’Orly que le Dr Mourad Dhina a été arrêté dans l’après-midi du lundi 16 Janvier 2012. Il venait de passer une semaine à Paris dans le cadre de ses activités politiques d’opposant au régime des généraux d’Alger. Il avait auparavant effectué plusieurs passages en France, sans avoir jamais été inquiété.

    Par ailleurs, il faut préciser que c’est le gouvernement français – dans son acharnement contre les opposants politiques au régime de ses protégés d’Alger – qui a demandé formellement aux autorités suisses, de mettre fin à la participation du Dr Mourad Dhina dans l’équipe scientifique du CERN, coté suisse.

    Enfin, de lourdes interrogations – en particulier d’ordre éthique – ont été soulevées par la visite éclair, d’à peine un peu plus de 2 heures, effectuée le dimanche 4 Décembre 2012 à Alger par le ministre de l’intérieur Claude Guéant. Une visite que des médias du pouvoir comme le Figaro se sont empressés de banaliser en titrant : «  »Claude Guéant à Alger avec quelques dossiers qui fâchent »"… comme si on pouvait régler des dossiers qui « fâchent » en 2 heures… Alors que tout Alger s’était fait l’écho plutôt d’une visite de « porteur de valise » liée aux besoins financiers de M. Sarkozy pour sa campagne présidentielle, l’homme étant coutumier de la chose…

    lire la suite:http://lequotidienalgerie.org/2012/03/22/la-france-va-t-elle-extrader-un-opposant-vers-lalgerie/

  • france colonialiste et impunité historique

     simply:
    Le crime contre l'humanité a été défini le 8 août 1945 dans les statuts du tribunal de Nuremberg. Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles, par leur nature, c'est-à-dire qu'ils peuvent être jugés sans aucun délai dans le temps. Définition française du crime contre l’humanité donné le 20 décembre 1985 sur l'affaire Klaus Barbie. Définition :
    "Constituent des crimes imprescriptibles contre l'humanité, les actes inhumains et les persécutions qui, au nom d'un Etat pratiquant une politique d'hégémonie idéologique, ont été commis de façon systématique, non seulement contre les personnes en raison de leur appartenance à une collectivité raciale ou religieuse, mais aussi contre les adversaires de cette politique, quelle que soit la forme de leur opposition".
    Aussaress a revendiqué tellement de crimes, qu’il a commis durant la guerre d’Algérie, systématiquement et méthodiquement, qui le hantent, qu’il a fini par tout avouer publiquement, et dans un livre, en 2001. Ces actes horrifient tout être humain, digne de ce nom, dans ce bas monde.
    La presse française et internationale a rapporté tous ces faits inqualifiables. Suite à cela, la Fédération internationale des Ligues de Droits de l'Homme (FIDH), a déposé, une plainte pour "crimes contre l'humanité" contre cet individu en France. Il n’a jamais été condamné en France, à ce jour. Je me pose la question : a - t-on donné un autre qualificatif à ses crimes ? Si c’est le cas, pourquoi ? Et sur quel fondement ? Ce flou lui donne de facto la possibilité d’éviter une poursuite, devant le TPI, si ses crimes n’ont pas été qualifiés de crimers contre l’humanité. Les archives concernant les accords d’Evian, doivent être accessibles à tous. La France doit rendre toutes les archives du peuple algérien. Cette affaire Aussaress n’est pas « un acte isolé ». Elle a montré à la face du monde, le système coloniale barbare Français, en Algérie, responsable de ces actes et des génocides à répétition. Et par conséquent, la réprobation doit englober tous les responsables politiques et militaires qui ont valider politiquement et militairement tout ce qui s’est passé (la torture généralisée, les crimes contre l’humanité, les génocides à répétition…), en Algérie.

    C'est facile de condamner en France, Pinochet, Mobutu, Amine Dada, Ben Ali, Kadhafi, ou d’autres auteurs de génocides, mais pas les Français auteurs de tels crimes.

    Et pourtant, c’est sur le fondement du Tribunal de Nuremberg, que les auteurs de crimes contre l’humanité, durant le deuxième guerre mondiale, ont été poursuivis et condamnés.

    Et c’est sur ces mêmes fondements, que je me pose la question suivante : Pourquoi le TPI ne s’est-il pas auto-saisi, devant tellement de crimes ignobles et inacceptables, revendiqués en plus, par cet individu, en 2001 et qui remplissent amplement les critères de la définition officielle, de crime contre l’humanité, rappelés ci-dessus?

    Ce même TPI a pourtant condamné, récemment, Milosevic, Karadzic, Mladic…

    La loi criminalisant le colonialisme Français en Algérie, qui sera votée, par la nouvelle assemblée, émanant de la nouvelle Révolution Algérienne, est une nécessité absolue, pour le peuple Algérien. Elle les rattrapera tous, tôt ou tard. Et elle n’oubliera pas le régime illégitime Algérien, marionnette de la France.

  • Monsieur modération et les autres


    Je me demande pourquoi les officiels français s’intéressent tant à l'Algérie ? Ont-ils l'Alzheimer au point d’oublier qu'on est en 2012 ? 
    Le maire de Nice interdit une activité nommée «Algérie 1962» en qualifiant cette année de celle du rapatriement et pas de l'Indépendance, Monsieur Juppé nous conseille de fêter notre Indépendance avec modération, êtes-vous respectivement maire et ministre de la France ou ceux de l'Algérie ? Autre question ? C’est vrai qu'on nous prend pour des indigènes mais Monsieur Juppé, à ce que je sache, a des problèmes avec la justice. Chose qui lui a coûté le refus d'enseigner dans une école au Québec (lien ci-joint) : http://wwww.ledevoir.com/non-classe/ 74366/l-uqam-refuse-juppe-l-enap-lui-offrele- gite Au moins, chez nous, les indigènes qu'on est, quand un responsable est cité dans des affaires en justice, il doit prendre la touche en attendant son innocence, donc on ne va pas écouter les conseils de modération de quelqu'un qui aurait pu modérer ses agissements au lieu de s’ingérer dans les affaires qui ne le concernent pas. C’est vraiment navrant de voir en 2012 une société qui prétend être civilisée refuser d’accomplir un geste symbolique qui peut apaiser les esprits et servir la coopération et l’amitié pour de bon ! Reconnaître le génocide commis en Algérie et demander pardon. Quant à Monsieur modération, gardez votre conseil pour vous ou proposez-le à vos compatriotes et à ceux que vous gouvernez. On va fêter notre Indépendance comme bon nous semble, on va surtout rendre hommage à ceux qui nous ont offert la citoyenneté la plus chère au monde, ce n'est pas donné le fait de se lever chaque matin et de sentir qu'il y a 1 500 000 braves qui ont offert leur vie pour qu'on soit libres, C’est un privilège que seule l'histoire de ce pays peut offrir. 
    Habbib

  • Génocide Algerien