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boutef ne parle pas et toufik invisible
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ALGERIE: présidentielle floue
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Amar le bavard
Amar il a raison quand il dit qu'il est temps de passer à un Etat civil. Mais Amar il a tort quand il dit que Bouteflika est l'homme de la situation car en 15 ans de règne, on aurait au moins vu autre chose qu'une restriction globale des libertés, un contrôle accru de la population et de grotesques fraudes électorales. Amar il a raison de dire qu'il n'est pas normal qu'un colonel des services soit présent dans les administrations et institutions.
Mais Amar il a tort quand il dit que le FLN est victime de manipulations puisque c'est lui-même qui est passé outre le Conseil d'Etat pour son maintien. Amar il a raison quand il dit qu'après 200 000 morts, la moindre des choses pour un patron des services de sécurité est de démissionner et Amar il a raison quand il dénonce la mainmise du DRS sur la justice. Mais Amar il a tort quand il explique que Chakib Khelil est victime d'un complot puisque le scandale a été dévoilé par la justice italienne. Amar il a raison quand il dit que le DRS doit s'occuper de contre-espionnage et pas de mettre les dirigeants, les journalistes et les juges sur écoute. Mais Amar il a tort quand il oublie que son mentor Bouteflika n'a toujours pas voulu établir l'indépendance de la justice en plus d'une décennie de pouvoir absolu.
Dans ces joutes du 3e type qui annoncent de beaux mouvements sportifs pour les prochaines semaines, les médias et l'intelligentsia crient dans leur majorité au dérapage, ceux-là mêmes qui s'accommodent d'un Etat policier resté coincé sur les années soviétiques. On a regardé derrière Amar. Y avait-il quelqu'un ? Une ombre est passée, ombre de son ombre, ombre de sa main, frère de l'ombre de sa main. Faut-il hurler avec les loups et les journaux de l'ANEP qui l'ont traité d'homosexuel ? Non, mais qui a tort, Si Ali ou Si El Mali ? Les deux puisqu'ils sont les deux faces de la même pièce. Et une pièce, même de théâtre, ne peut avoir raison.
Chawki Amari
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Faut-il défendre l’Algérie ?
source:http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/faut-il-defendre-l-algerie-105160
En tenaille par l'OTAN, des Arabes occidentalisés et des Islamistes
Tunisie en octobre, Maroc en ce mois de novembre... Que devient l'Algérie ? Après l’analyse pertinente de Roger Vétillard « Les Algériens sont-ils condamnés à émigrer ? », publiée ici-même et qui se terminait par la proposition, étonnante, d’une quasi-suppression du visa français pour les Algériens, il importe de revenir sur la situation internationale de ce pays et d’insister sur l’encerclement stratégique en cours.
La frontière avec la Libye, longue de 2 000 km, est déjà fermée depuis que Safia Kadhafi, accompagnée de Mohammed, Hannibal et Aïcha, les moins influents des descendants de Mouammar Kadhafi, ont franchi la frontière, le lundi 29 août à 8h45. Les relations algériennes avec le Conseil National de Transition et les révolutionnaires libyens sont exécrables.
Pendant l’insurrection, l’Algérie avait fourni des armes et des combattants mercenaires aux forces pro-kadhafistes, (acheminement nocturne, par bateaux ou vols aériens) et elle a voté avec le Soudan, la Syrie et le Yémen contre le soutien de la Ligue arabe à la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait ouvert la porte à l’opération aérienne de l’Otan. Le CNT s’en souvient et s’en souviendra.
En fait, l’Algérie a immédiatement pris l’ampleur de l’enjeu de l’intervention de soutien à la révolution libyenne : pour la première fois, l’Otan sortait de sa zone d’action habituelle et intervenait au Sud de la Méditerranée. L’Union pour la Méditerranée n’ayant pu se faire par le soft power et la puissance diplomatique, les Occidentaux, et parmi eux les Français, l’imposaient, en quelque sorte, par la force.
Une aide discrète à Kadhafi pour barrer la route à l'américanisation
C’est cette prise de conscience géopolitique, qui amena l’Algérie, depuis le début du soulèvement libyen, a prêter assistance au Colonel Kadhafi que, jusqu’alors, pourtant, elle n’appréciait pas. Le soutien de Kadhafi aux rébellions touarègues du Mali et du Niger, ses ingérences dans le Grand Sud algérien et ses interventions pro-Polisario dans le dossier du Sahara occidental mettaient, en effet, auparavant, régulièrement en colère les généraux algériens.
La presse occidentale, pour évoquer et dénoncer le soutien de l’Algérie à la Libye, joua, depuis le début, la corde facile de la solidarité des dictatures entre elles, sans relever l’incongruité de la position algérienne qui, comme nous venons de le faire remarquer, était autrefois anti-kadhafiste. En amalgamant les dictatures entre elles, la presse française occulte le véritable événement : la nouveauté d’une intervention militaire de l’Otan en Afrique du Nord, à l’extérieur de sa zone d’influence.
Du coup, elle ne relève pas que cela change, forcément, toute la donne en Méditerranée, que cela transforme, nécessairement, toutes les relations diplomatiques entre les pays européens et l’Afrique du Nord, relations qui jusqu’alors se voulaient cordiales, civilisées et pacifiques et dont on n’imaginait pas qu’elles puissent un jour se finir par des bombardements nourris à l’uranium appauvri.
L’Algérie est prise entre le marteau et l’enclume. D’un côté, elle est menacée par les Islamistes du CNT et s’inquiète, de fait, à l’idée d’un mouvement démocratique de sa jeunesse à la Tunisienne ; de l’autre, elle reste paralysée, diplomatiquement, par les luttes de clan en vue de la succession du président Abdelaziz Bouteflika. Le pays est tenu par la répression, la censure et la pauvreté organisée mais cela n’a pas empêché l’Algérie de connaître, cet été, un spectaculaire attentat, peu relevé d’ailleurs car en pleine bataille de Tripoli.
Quel jeu joue la France ?
Cet attentat, contre l’Académie Militaire de Cherchell, qui a causé la mort de seize officiers et de deux civils, confirme pourtant la renaissance certaine d’un djihadisme clandestin. Il fut revendiqué par un communiqué d’Al Qaeda au Maghreb islamique (l’Aqmi) qui justifia l’attaque par « les soutiens d’Alger au régime Kadhafi ». Au passage, on remarquera l’imbroglio « oriental » pour la diplomatie française : elle soutient l’Algérie et en même temps, le CNT, négocie avec l’AQMI, allié du CNT, pour la libération de ses otages !
Des informations fiables ont fait état de livraisons d’armes lourdes, depuis la Libye, vers les combattants d’AQMI, installés au nord du Mali, près de la frontière algérienne. Des armes françaises ; peut-être, celles-là mêmes qui servaient à « libérer » la Libye ! On comprend, dès lors ,que l’Algérie n’a pas de quoi être très rassurée, sans compter que des centaines de combattants touaregs de Kadhafi rentrent, au Sud, sous leurs toiles de tente pour un repos du guerrier, à notre avis, très éphémère et que, pendant l’insurrection et la guerre civile libyenne, il y a eu l’émergence d’une extrême politisation des Berbères.
En somme, d’un côté, pour l’Algérie, il y a l’Otan en Libye, les Islamistes « modérés » en Tunisie et de l’autre, l’armée française présente en Mauritanie pour lutter contre l’Aqmi. L’Algérie a bien le droit de se sentir assiégée. Il suffirait d’une déstabilisation intérieure minime pour que tout craque. Mais jusqu’alors, les services secrets américains et français ne semblent pas l’avoir décidé et, officiellement, la politique étrangère algérienne a tenu ferme, arguant de son principe de « neutralité » et de « non ingérence » dans les affaires intérieures des pays voisins.
Que ce soit la Tunisie ou la Libye, même si Sadeck Bouguetaya, député et membre du comité central du FLN, l’ancien parti unique algérien, dépêché à Tripoli pour représenter l’Algérie à une réunion de soutien des chefs de tribu à Kadhafi, s’était livré à un vibrant éloge du guide libyen et à une diatribe enflammée contre son opposition, traitée de « pion des Occidentaux ». Ce jour là, il n’acheva pas son discours par un pieux « Allah Akbar », mais par un surprenant « que Dieu maudisse la démocratie ! ». L’Algérie s’inquiète aussi des visées économiques et idéologiques du Qatar. L’émirat a financé les rebelles libyens islamistes par milliers de dollars et a largué des armes aux rebelles berbères du djebel Nefoussa.
En résumé, on peut dire que, vis-à-vis de l’Algérie, aurait primé, jusqu’alors, que ce soit de la part de la France ou des Etats-Unis, une stratégie d’évitement. Mais, dans le même temps, l’évolution des combats, sur le terrain, les transferts d’armes et de combattants, les bakchich onéreux, très souvent négociés, avec les tribus dans le désert font que l’Algérie se retrouve bien comme assiégée sur ses frontières et encerclée de trahisons multiples.
Du côté du Maroc, enfin, les réformes annoncées par le roi ne sont guère plus rassurantes pour le régime en place, car elles indiquent une capacité d’ouverture et de modernisation dont l’Algérie semble bien incapable, sans réels déchirements internes.
Un verrou à la globalisation à faire sauter ?
Nonobstant, pour les Occidentaux et en déployant simplement une carte, l’Algérie se présente comme l’ultime verrou à faire sauter pour « globaliser », « mondialiser », recoloniser (nous pouvons presque user du terme !) cette partie du monde.
A Alger, ce n’est un secret pour personne que l’Ambassade des Etats-Unis a, maintenant, presque plus de poids que l’Ambassade de France. Alors une question se pose : les Etats-Unis conserveront-ils ce dinosaure en Afrique du Nord, un peu comme la junte birmane, en Asie, garantit les prospections pétrolifères et verrouille le passage entre l’Inde, la Chine et la Thaïlande ?
Mais, effectivement, comment réussir à tenir la jeunesse algérienne, sinon en favorisant son immigration vers la France et en imposant à celle-ci une plus grande souplesse dans sa politique des visas ?
Intérieurement, la victoire des Islamistes à Tunis, la charia à Tripoli, vont permettre à Alger de jouer, un temps, sur la corde sensible du nationalisme algérien. L’Algérie dénoncera l’intervention occidentale et fera peur aux Algériens, en assimilant tout changement au chaos et à Al-Qaeda. Mais pour combien de temps ? Le temps, peut-être, que durent les commémorations du cinquantenaire de l’Indépendance, en présence, n’en doutons-pas, d’un François Hollande tout ému. Un François Hollande qui, durant toute sa carrière, a soutenu, sans faille dans ses discours, le FLN algérien.
http://metamag.fr/metamag-536-Faut-... -
Bensalah et Benyounès tirent sur Saâdani
Après les déclarations du SG du FLN sur le DRS
Par : Souhila HAMMADI
Le secrétaire général du RND a estimé que l’élection présidentielle se prépare dans une conjoncture sensible et délicate, qui exige la maîtrise de soi. Une qualité qui ne semble pas être le point fort de son homologue du FLN qui a choisi plutôt le style de la provocation.
Hier, lors de sa rencontre avec les responsables de la communication de son parti au niveau local, le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, a abordé l’ambiance qui entoure l’élection présidentielle du 17 avril 2014, en des termes assez critiques. Il a commencé par relever que “la scène politique nationale vit, ces derniers temps, des interactions entre les partisans de l’un, les fidèles à un autre et ceux qui appellent au boycott. Ce sont là des manifestations d’une pratique démocratique normale (…) mais nous voulons une concurrence sur la base de la confrontation des idées et des programmes (…) loin de la violence verbale ou des règlements de comptes”.
Un vœu qui semble bien pieux, eu égard à la cacophonie qui règne en maître absolu dans les hautes sphères de l’État et de leurs relais et surtout l’agitation inexpliqué et inexplicable d’Amar Saâdani, dont les déclarations publiques deviennent, chaque jour, plus intempestives contre le DRS, mais aussi contre ses détracteurs dans les rangs du Front. Sans le citer expressément, le patron du Rassemblement national démocratique a justement ciblé, par ses remontrances, son homologue du FLN. C’est du moins l’interprétation donnée à ses propos, par les gens de la presse et les cadres du parti. “Nous appelons à la pondération et éviter, autant que possible, de verser dans des comportements nourris par l'excitation et la provocation... D'autant que l'élection présidentielle aura lieu dans une conjoncture sensible et délicate, qui exige la sagesse et la maîtrise de soi.” Cette mise au point faite, le SG du RND est revenu à l’ordre du jour de la rencontre organique. Il a incité alors les cadres de sa formation politique à redoubler d’efforts pour convaincre les électeurs à se rendre aux urnes et surtout à donner leur voix au candidat cautionné par le Rassemblement, soit Abdelaziz Bouteflika. “Dès le début, nous avons affirmé que le frère Abdelaziz Bouteflika est plus grand que d'être le candidat d'un parti ou d'un groupe. Nous avons également dit que les réalisations de l'homme et son travail font de lui le candidat de tous ceux qui aiment l’Algérie, toutes les personnes impliquées dans la construction du pays, qui croient en son avenir radieux…”, a-t-il lancé en direction de son auditoire.
Dès lors, le RND affûte ses armes pour faire campagne en faveur de la participation au scrutin du printemps prochain. La direction du parti a donné, en outre, des consignes à quelque
8 000 élus sous l’égide du Rassemblement pour être prêts à signer des souscriptions en faveur de la candidature du président Bouteflika. “Nous n’avons pas encore eu les formulaires de candidatures, mais l’opération de collecte de signatures se fera rapidement dès que nous les aurons”, a indiqué Mme Nouara Saâdia Djaâfar, porte-parole du RND. Cette information corrobore la démarche du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui a démenti le retrait de formulaires de candidature pour le chef de l’État, tel que rapporté par le président de Taj, Amar Ghoul. Notre interlocutrice nous a révélé, aussi, qu’aucun rapprochement n’est entrepris entre les partis politiques qui soutiennent le quatrième mandat. Chacun fait cavalier seul. Ce qui explique, quelque peu, les contradictions constatées dans les démarches des uns et des autres. -
Ça devait mal finir
Par : Mustapha Hammouche
On n’aura jamais vu cela. Ni en 1978, ni en 1988, ni en 1998, ni même en 2008. Toutes ces fois-là, la crise cyclique de régime s’était réglée dans l’intimité des salons feutrés des décideurs. Et toutes, toujours dans le sens d’une prolongation de sursis pour le système. Sauf, peut-être, en 2008, où la crise avait été résolue dans le sens d’un sursis pour le régime, avec le passage en force d’une Constitution formellement démocratique à un régime de présidence à vie.
Le diagnostic était pourtant éloquent : soutenu par des plans de dépenses qui allaient entretenir une frénétique activité de prédation, le programme est resté à l’état de document (de même que les projets de réforme de l’État, de l’école, de la justice, de l’économie…). Des dépenses “de consolation” durent être engagées pour contenir le mécontentement naissant d’un peuple qui ne pouvait indéfiniment rester passif devant la curée à laquelle il assiste : réévaluation inconsidérée des indemnités des élus, des salaires de cadres, des soldes de corps constitués, industrie du logement social, soutien des prix de multiples produits, crédits aux jeunes à taux zéro, tolérance des activités économiques et commerciales parallèles, dispense du paiement par chèque nécessaire aux petits trafics… La rente semble suffire pour qu’un maximum d’Algériens puissent croire qu’ils vivent au frais de la princesse. L’expression étant verrouillée, réprimée quand elle se fait insistante, nous sommes de plus en plus nombreux à nous diriger vers la porte ouverte : la souscription à la rente, chacun à sa manière et en fonction de ses opportunités.
Le prétexte de “la stabilité”, que l’on invoque brandit une nouvelle fois, aujourd’hui, comme une voie de salut national, l’a emporté sur l’urgence, déjà palpable en 2008, d’un changement. Ne serait-ce que pour éviter que la poursuite du gaspillage improductif des ressources nationales, la prolifération des pratiques de malversation ne perdurent et pour, si possible, libérer la justice, réhabiliter la santé, l’école, et le service public.
Non, le projet de ruineuse “stabilité” a été préféré à un nouveau départ salvateur. Pour cela, le pouvoir est allé jusqu’à assumer un coup de force constitutionnel qui a amputé notre loi fondamentale de l’un de ses rares attributs démocratiques infalsifiables dans la pratique : la limitation du nombre de mandats présidentiels. Au nom de la continuité, on a renforcé l’autoritarisme en politique et l’immobilisme en matière de développement, abandonné des secteurs vitaux tels l’éducation et la santé au pourrissement. Les dossiers de malversations s’accumulent, tous plus scandaleux les uns que les autres, et même s’ils tardent à être traités, leur nombre est significatif de ce que les appétits de coteries ont déchu la notion d’intérêt général.
Aujourd’hui, la question de la poursuite d’une telle politique se repose à nouveau. Avec un tel bilan, elle se repose de manière d’autant plus pressante. Mais, l’idéal de “stabilité” semble être plus défendu qu’il ne l’a jamais été. Parfois, sans même que soient mises les formes que notre système savait, jusqu’ici, sauver.
Ça devait mal finir. Il y avait trop d’argent pour écouter les avis inquiets. Pour le système ou pour le pays. C’est au choix. -
Le gendre de Chirac était à Alger
BarouxFrédéric Salat-Baroux, né le 12 juillet 1963 à Paris, est un haut fonctionnaire français. Du 2 juin 2005 jusqu'à la fin du mandat de Jacques Chirac, il occupa les fonctions de secrétaire général de la présidence de la République à l'Élysée.Frédéric Salat Baroux, qui a occupé le poste de secrétaire général de l’Elysée et surtout gendre de l’ex-président français Jacques Chirac, a fait une virée à Alger. Mieux encore, il a eu le privilège du protocole bien organisé grâce à un ministre actuel de la République algérienne. Et dire que cette visite n’a pas eu la médiatisation comme de coutume. Pourquoi ? Mystère.
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françalgerie
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la france nous aime dz
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Intégrisme, intolérance et “république”
Par : Mustapha Hammouche
Cette année, le mois de Ramadhan n’aura pas été celui du jeûne pour tous. La série d’opérations inquisitoires inaugurée en 2001, par l’affaire de Aïn El-Hammam, les autorités ont fini par contraindre les non-jeûneurs à la réaction.
En répondant par la tolérance à l’initiative de non-jeûneurs de Tizi Ouzou, le pouvoir a préféré adopter la position tactique. Car il serait naïf de croire que les interpellations de non-jeûneurs sont le fait spontané de policiers zélés ou de gendarmes animés par une intolérance instinctive. Il y a eu des procès et des verdicts qui attestent d’une option politique pour la répression des manifestations de non-respect des pratiques rituelles. Mais plutôt que de voir le mouvement battre le rappel de tous ceux qui se sentent excédés par la pression inquisitoire de l’État et des islamistes et de prendre ainsi le risque de pousser à l’émergence d’un mouvement de défiance active, il a sagement opté pour la marche arrière.
Et comme il ne restait que quelques jours à jeûner, il y a des chances que le pique-nique de Tizi Ouzou ne laissera que le souvenir anecdotique d’une réunion d’excités voulant étaler leur impénitente irréligion.
Et si, en plus, Ali Belhadj et ses affidés, se pointent sur les lieux pour les purifier de la pollution impie, cela réduirait l’action à un conflit d’extrême. Le pouvoir, lui, dans son infinie sagesse, ménage le chou et la chèvre.
Pourtant, ce qui est en jeu dans cet affrontement entre “l’inquisition” et “la provocation”, pour reprendre les termes des accusations mutuelles, est peut-être bien plus grave que cela. Nous sommes dans une société foncièrement intolérante. Et le pouvoir trouve intérêt à cette vertu “standardisante” d’une religion hégémonique. La laïcité, c’est-à-dire la reconnaissance effective de la liberté de culte, favorise la liberté de mode de vie. Or, dans un État de non-démocratie, comme le nôtre, le mieux, pour le pouvoir, est que rien ne puisse dépasser de cette foule compacte et uniforme, qui, au moment, fait la même chose et pense à la même chose. Et donc — ô paradis des dictateurs ! — pense la même chose. Et puisque l’autorité officielle n’a pas le crédit nécessaire au formatage des consciences par son discours propre, elle sous-traite la fonction idéologique à l’islamisme. Ce faisant, il doit en adopter tous les attributs culturels. Dont l’intolérance religieuse.
Il ne suffit donc pas au régime que les “particularismes” se fassent discrets. Leur existence même est insupportable du fait de son potentiel subversif. Il ne suffit pas que les non-jeûneurs se claquemurent pour s’alimenter ; il ne faut qu’il y ait plus trace de survie de l’espèce. Car agir autrement, c’est penser autrement. Un pouvoir promoteur de l’arbitraire, de l’injustice, du népotisme, de la prédation et de la corruption ne peut avoir aucune vocation rédemptrice. Il suffit d’observer le développement effréné des mœurs mafieuses, des trafics, économie de contrebande, pour s’en convaincre.
C’est seulement dans leur aspect politiquement subversif que le geste de ne pas jeûner le Ramadhan ou celui de prendre de l’alcool le reste de l’année indisposent le pouvoir. Si les vigiles intégristes sont intolérants, c’est parce qu’ils sont dressés pour agresser la différence ; si l’État fait de même c’est pour éradiquer la pensée différente.
M. H.
musthammouche@yahoo.f -
Faut-il parler du train qui arrive à l'heure ?
Par Maâmar Farah
Des lecteurs m'en veulent de ne pas avoir commenté le jeûne collectif qui a regroupé, à Tizi-Ouzou, 3 000 personnes ; alors que 300 seulement ont assisté à la manifestation pour «la liberté de conscience» que j'ai évoquée dans un récent article. Pourtant, l'objet de mon écrit n'était pas de porter un jugement de valeur sur ce rassemblement, mais essentiellement de noter un changement dans l'attitude des autorités civiles et sécuritaires qui n'ont pas réprimé cette action. Cela méritait amplement d'être relevé d'autant plus que c'est la première fois depuis l'indépendance du pays que cela arrive.
Quant à la contre-manifestation, c'est un peu l'histoire du train qui arrive à l'heure : faut-il en parler ? On reproche souvent à la presse de n'évoquer que les choses qui ne tournent pas rond ou qui surprennent. Je crois que c'est son rôle. Pourquoi évoquer une rupture de jeûne qui concerne aussi des millions d'Algériens, tous attachés à leur religion ?
Il faut aussi savoir que si la première manifestation était dénuée d'arrière-pensées politiques, car animée par des défenseurs des libertés individuelles se réclamant de plusieurs chapelles, la seconde avait une couleur bien affichée : celle de l'intégrisme qui ne tolère aucun espace de liberté et qui a voulu, tout de suite, marquer son territoire, comme pour signifier aux citoyens athées, chrétiens ou autres, — une toute petite minorité pourtant —, qu'ils n'ont pas leur place en Algérie !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Maintenant qu'il est recherché partout dans le monde, Farid Bédjaoui va se décider, enfin, à revenir au pays ! L'Algérie est le seul pays où il pourra se cacher... et jouir tranquillement de sa fortune... Saluons ce patriote qui va rapatrier des capitaux !»
(Tata Aldjia) -
c'est tjrs bon ,au suivant....!!!
Le vice-président de l’APC de Bendaoud (Relizane) écroué pour corruption
Le premier vice-président de l’APC de Bendaoud, dans la wilaya de Relizane, a été interpellé jeudi en flagrant délit de corruption par les éléments de la section de recherches de la gendarmerie nationale, a-t-on appris ce samedi 27 juillet auprès de la gendarmerie.
Le mis en cause a été appréhendé suite à une plainte déposée par un citoyen à qui il aurait exigé une somme de trois millions de centimes en contrepartie d'un certificat de conformité pour l'ouverture d'un local commercial.
Les gendarmes, après filature, ont procédé à l’interpellation de l’élu, surpris en flagrant délit de corruption, à proximité du siège de l'APC de Bendaoud.
Déféré devant le magistrat instructeur prés près le tribunal de Relizane, le mis en cause a été mis examen, selon la même source.
Abdelkrim Mammeri
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no moment
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Le chat des Invalides
Un 5 Juillet sans Président, pourquoi pas ? C’est comme un anniversaire de l’indépendance sans véritable vision d’avenir, une habitude bien installée. Aux dernières des dernières nouvelles d’ailleurs, le Président devrait rentrer ces jours-ci, son visa long séjour étant sur le point d’expirer. Ce n’est pourtant pas le propos ; à l’image du Président, Charlie Chaplin et le cinéma muet ne sont pas morts ; on a bien pu le voir à l’ENTV qui a retransmis des images sans le son des trois acteurs de la République : chef d’état-major, Premier ministre et premier magistrat du pays. On ne saura donc jamais ce qu’il s’est dit mais si le cinéma muet n’est pas mort, le Président l’est-il, politiquement ou médicalement ? Devant les impénétrables secrets du palais, il faut en revenir au célèbre chat de Shrodinger et son paradoxe.
En gros, la mécanique quantique expliquant que «la mesure perturbe le système» et qu’un atome a la probabilité d’une chance sur deux de se désintégrer, Shrodinger a imaginé un chat dans une boîte qui mourrait à chaque irradiation. Sauf que la mesure ne peut se faire qu’en ouvrant la boîte et perturbe l’état du système. De fait, le chat est mort et vivant en même temps jusqu’à l’ouverture de la boîte, qui déclenche le choix de l’état, mort ou vivant. Cette complexe opération de pensée (un chat n’est pas une particule et un Président n’est pas un chat) est là pour montrer que la mécanique quantique obéit à des lois contraires à l’intuition générale. Le Président est-il mort ou vivant ? Mort ET vivant en même temps ? On sait qu’il vient de signer deux décrets présidentiels portant mesures de grâce pour libérer des prisonniers. Du Val-de-Grâce à la grâce, il n’y avait qu’un pas à faire et une signature à apposer de la main droite. Il est donc vivant du point de vue constitutionnel. Mais est-il vivant du point de vue quantique ? Il faudra attendre l’ouverture de la boîte.
Chawki Amari
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UE-USA, la crise de confiance
Le torchon brûle entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique. Les révélations d’espionnage électronique ciblant plusieurs pays européens faites par Snowben, un ancien agent de la NSA (Agence nationale de sécurité américaine), qui se trouve bloqué depuis quelques jours au niveau de la zone internationale de l’aérogare de Moscou en attente d’une problématique terre d’asile, ont fait sortir les dirigeants de certaines capitales européennes de leurs gonds. Un geste inamical, d’autant plus mal ressenti par les Européens qu’il vient d’un Etat supposé être plus qu’un partenaire, un allié stratégique. Cible privilégiée du programme de cyber- espionnage mondial américain, le couple franco-allemand, considéré comme le noyau dur de l’UE, est monté au créneau pour dénoncer dans un langage diplomatique ce coup de poignard planté dans le dos de l’UE. Usant d’un ton mesuré et conciliant, le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel a «invité» hier l’ambassadeur américain à Berlin à «une discussion» au ministère allemand des Affaires étrangères.
Le président français, François Hollande, a été, pour sa part, plus direct et moins nuancé. Il a demandé aux Américains que «cesse immédiatement» l’espionnage de l’UE. Bruxelles s’est saisi du dossier. La représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a demandé hier au secrétaire d’Etat américain, John Kerry, de «clarifier au plus vite» la situation. «Chaque pays (...) exerce de nombreuses activités afin de protéger sa sécurité nationale.» «Ce n’est pas inhabituel pour un grand nombre de pays», a rétorqué dans un jeu de miroirs assassin le chef de la diplomatie américaine, invitant les Européens à balayer devant leur porte. Un aveu à peine voilé de la part des Américains de l’existence du programme d’écoute électronique révélé par l’ancien agent américain de la NSA.
Un programme qui s’est intéressé, selon ces fuites relayées par la presse allemande et britannique, outre à la Commission européenne, aux représentations diplomatiques allemande, française, italienne et grecque à Washington et à l’ONU. La force de conviction mise par les Américains dans la défense de leurs intérêts dans ce dossier en se montrant intraitables sur la question de l’extradition de l’agent américain contraste avec le profil bas adopté par les capitales européennes. Ces dernières se contentant de demander des Américains, presque en s’excusant, de simples «éclaircissements» pour la consommation interne de leurs opinions publiques. Là où la gravité des faits exige fermeté dans les positions et déclarations, loin de toute concession et marchandage politique. Cette crise diplomatique, qui finira sans aucun doute à l’avantage des Etats-Unis d’Amérique, met en évidence l’assujettissement des Européens à la toute puissance américaine qui s’est, encore une nouvelle fois, confirmée avec la crise financière mondiale.
La mobilisation des Européens pour tenter de trouver une solution à la crise diplomatique liée à la gestion du «colis» encombrant de l’agent Snowden réclamé avec insistance par les Américains a fait passer au second plan le fond du dossier. Celui du scandale des écoutes à proprement parler qui devient presque un sujet accessoire.
De politique intérieure. Si la vigilance des Européens a été trompée dans cette affaire, que dire alors des pays fragiles comme le nôtre ?Omar Berbiche
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said boutef SDF guide d'algerie vers le précipice
Le rectangle magique !
Par Hakim Laâlam
Email : hlaalam@gmail.comQue sait-on exactement du prochain Conseil des ministres ? Presque rien ! Sauf qu’il devra impérativement se tenir entre 13 h 30 et 17 heures. Ils sont très à cheval… … en matière de visites, aux Invalides !
Je crois bien – en fait, j’en suis même sûr – que nous sommes le seul pays au monde qui lutte contre les incendies avec des enveloppes ! Dans toutes les contrées de cette planète, on circonscrit un feu avec des extincteurs. Chez nous, peut-être dans une volonté schizophrène de nous singulariser, nous montons à l’assaut des flammes avec des enveloppes. Des piles d’enveloppes bourrées de fric ! Attention, je ne critique pas ! Je suis même forcé de reconnaître que les enveloppes ainsi brandies à la face sournoise des incendies se révèlent parfois très efficaces. J’ai ainsi le souvenir d’une cérémonie présidée par le pompier en chef, Abdekka, lorsqu’il sortait encore en intervention sur le terrain et qui l’avait vu distribuer des enveloppes dans la wilaya de Sétif. Des responsables locaux, des notables et des dirigeants de clubs de baballe montaient à la tribune, devant un large public, empocher les enveloppes avec d’immenses sourires Colgate et, pour certains d’entre eux, récitaient quelques vers de leur cru, rédigés à la hâte dès l’annonce de la G.D.E, la Grande Distribution d’Enveloppes. Ne soyons pas nostalgiques de cette période faste de l’enveloppe. Rien n’est perdu ! Sellal perpétue cet élément fondamental de notre culture. Lui aussi s’est mis à la G.D.E. «On ne change pas une enveloppe qui gagne !» aurait dit ce dirigeant sportif de l’est du pays, grand consommateur d’enveloppes de tous formats. Dans cette affaire, je suis étonné que l’industrie de l’enveloppe ne soit pas plus développée en Algérie. Je trouve même incongru le côté artisanal de la production locale d’enveloppes. C’est totalement disproportionné par rapport à la demande réelle. Economiquement, le marché de l’enveloppe représente un créneau porteur. Un secteur appelé à se développer de plus en plus. Pourquoi alors ne pas encourager les petits producteurs locaux ? Pourquoi ne pas en faire un axe prioritaire dans les dossiers d’aide à l’investissement jeune au niveau de l’Ansej ? Au lieu d’inonder le marché et nos routes de petits camions frigorifiques chinois ou japonais, d’accroître les risques d’accidents et les taux de mortalité et de handicaps, pour des gains de plus en plus serrés au demeurant, ne serait-il pas plus intelligent d’ouvrir le champ à la prolifération d’unités de fabrication d’enveloppes ? Des petites. Des grandes. Des moyennes. Des blanches. Des beiges. Des enveloppes avec ruban adhésif. Des enveloppes avec une fermeture en laiton clipé. Des enveloppes au goût framboise lorsque vous passez la langue dessus pour la fermer. Des enveloppes qui vous jouent le clip musical de Daft Punk «Get Lucky» lorsque vous les décachetez. En matière d’enveloppes, tous les économistes vous le diront : les possibilités sont immenses et diverses. Ils vous le diront d’autant plus volontiers que vous leur aurez glissé la bonne enveloppe dans la bonne poche ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
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La phrase qui a fait trembler Sétif !
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com
«Sur ce dernier mois, l’Algérie a augmenté ses exportations vers la France», selon Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur. Je confirme ! On a même exporté un… … Président ! A Sétif, l’un des premiers numéros du régime, Abdelkader Bensalah, a prononcé cette phrase : «Bouteflika va bien ! L’Algérie va bien !» Les témoignages sont formels. Immédiatement après le prononcé de cette sentence, il s’est passé des trucs paranormaux, une série de phénomènes inexplicables. Ainsi, des cortèges se sont formés spontanément et se sont dirigés vers le mausolée de Sidi El Kheïer. Les gardiens de la chronique locale rappellent d’ailleurs au passage que le Saint patron de la ville, de son vivant, a toujours été un pourfendeur infatigable du mensonge. Bien sûr il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives, les cortèges étant aussi bigarrés que partagés sur cette déclaration de Bensalah. Il y avait ceux qui étaient convaincus d’avoir été victimes d’un double mensonge. Et puis, les autres, ceux qui ont perçu dans cette phrase étrange un demi-mensonge. Ou une demi-vérité, c’est selon. A ce stade, pas celui du 8-Mai-45, mais plutôt celui en contrebas du mausolée, les témoins n’ont pas osé demander aux cohortes venues là se recueillir qui était qui et qui pensait quoi de la déclaration de Si Abdelkader. Mais il était clair que cette foule nombreuse avait en commun un désir ardent : demander pardon au Saint ! S’il n’y avait que ça ! D’autres témoins tout aussi formels que les premiers jurent qu’aussitôt la phrase sortie de la bouche de Bensalah, la circulation dans Sétif s’est immédiatement ralentie. Un truc impensable dans la «Cité de la Vitesse». Les voitures se sont mises à rouler doucement, voire avancer au rythme de la limace arthrosée. Pis ! Aux carrefours qui bordent la ville, les automobilistes se sont mis à respecter le sens giratoire universel qui consacre la priorité à gauche, à se sourire et à se céder le passage avec de larges et amples gestes de la main, et pour certains, parmi les plus atteints par ce syndrome extraordinaire, à enclencher leurs clignotants avant de déboîter délicatement et de doubler. Autant vous dire que Sétif était sens dessus-dessous. Une vraie pagaille que ces files de voitures roulant au pas, ces «je vous en prie, après vous» lancés par les vitres baissées et ces guimbardes attendant sagement que les piétons franchissent les passages protégés pour avancer. Un choc ! Une tragédie ! Un honneur bafoué, mis à terre par une seule phrase, cette phrase : «Bouteflika va bien ! L’Algérie va bien !» Les Sétifiens s’en remettront- ils ? La circulation en ville redeviendra-t-elle vite ce qu’elle a toujours été ? Sidi El Kheïer pardonnera-t-il ? Des questions qui demandent des réponses urgentes. D’autant qu’on me souffle que Bensalah doit se rendre dans un tas d’autres villes du pays. Le malheureux a-t-il vraiment conscience qu’il y a un Saint patron dans chacune d’entre elles ? Et compte-t-il prononcer à nouveau cette même sentence, «Bouteflika va bien. L’Algérie va bien» ? S’il le refait, Bouteflika va peut-être bien, l’Algérie aussi, mais du coup, j’ai de sérieux doutes sur l’état de Si Abdelkader lui-même. Tellement que j’en fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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La présidence maintient le flou
Abdelaziz Bouteflika, «dont l’état de santé s’est nettement amélioré, doit observer une période normale de repos prescrite par ses médecins». C’est ce qu’indiquait, hier mardi en fin d’après-midi, la présidence de la République dans un communiqué officiel repris par l’agence APS.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Ce communiqué laconique, dont les mots sont minutieusement pesés, confirme, par ailleurs, ce que nous rapportions dans une de nos précédentes éditions, à savoir l’évacuation, dans un premier temps, le 27 avril dernier, de Bouteflika vers l’hôpital militaire de Aïn Naâdja. On y lit, en effet, que «les premières investigations effectuées à l’hôpital militaire Mohamed-Seghir Nekkache d’Aïn Naâdja (Alger), où le chef de l’Etat a été admis le 27 avril 2013, suite à l’incident ischémique transitoire sans séquelles qu’il a subi, avaient montré que son état de santé ne suscitait aucune inquiétude». Cela, avant que le communiqué ne poursuive : «Ses médecins lui avaient recommandé, néanmoins, des explorations médicales complémentaires à l’hôpital parisien du Val-de-Grâce, à l’issue desquelles le président de la République va entamer la phase de repos prescrite». C’est tout ce que dit le communiqué. Pas un mot de plus ! Ceci étant, une première remarque s’impose : cette fois, c’est la présidence qui endosse le communiqué sans en associer, comme au premier jour, le professeur Bougherbal. Selon une source, ses sorties médiatiques au lendemain de l’évacuation du 27 avril n’ont pas du tout été appréciées en haut lieu. D’ailleurs, il s’est «éclipsé» depuis. En haut lieu, l’on a tenu à l’évidence à contrôler directement l’information sur ce sujet, car, nous apprenons aussi de source sûre que ledit communiqué devait être publié lundi dernier avant d’être mis sous embargo pour vingt-quatre heures. Aussi, est-il clair que la finalité recherchée à travers cette sortie était de mettre en évidence la nécessité d’une «période normale de repos prescrite par les médecins». En d’autres termes, cette période de repos sera plus longue qu’initialement prévue et annoncée. Mais ce que ne dit ni le communiqué ni aucune autre source, c’est qu’en réalité, tout dépendra de l’état réel de santé de Bouteflika qui n’admettrait jamais de se montrer devant les caméras dans n’importe quel état. Car la suite, toute la suite, sera une affaire d’image.
K. A. -
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algeria-watch
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Algerie:La problématique du trépied
Au départ, pourquoi pas ? Même si la société a toujours été exclue de la décision, la structure du pouvoir éclatée en trois centres – le DRS, l'armée et la Présidence – était en théorie la garantie de l'impossibilité d'une dérive unilatérale. Sauf que ce modèle en trépied, installé sur le dos de la population (trois pieds, ça fait mal, d'autant qu'ils sont lourds), est devenu invivable, créant de l'inertie, de la corruption et de l'incompétence. Chaque clan a des dossiers sur les autres, ses hommes et ses réseaux ; tout s'annule, rien ne sort et le match des morts se poursuit, la balle au centre étant aussi immobile que les spectateurs atomisés.
Mais le trépied devient bancal, il se déséquilibre et, pour la Présidence, l'échec est arrivé en stériles années de règne. Après l'effondrement de son alliance et les départs de Soltani, Belkhadem et Ouyahia, après les mises en accusation des proches du Président, Chakib Khelil puis Mohamed Bedjaoui, le roi a été patiemment dénudé par ses adversaires. Mais qui sont ces adversaires ? Le DRS ? L'armée, les lobbys financiers ou Mickey Mouse ? Peut-on penser que les magistrats italiens soient liés à un complot contre le Président ? Evidemment non, le Président et son entourage, en protégeant ces réseaux troubles d'hommes de confiance dont la vie et le destin sont à l'extérieur du pays, aura lui-même signé sa fin. Ce qui, en théorie, profiterait aux deux autres éléments du trépied.
Sauf qu'un trépied dont on scie le troisième pied tombe (sur la population bien sûr), d'où la nécessité urgente de redéfinir la structure. En s'appuyant sur la société, d'une part, par des institutions démocratiques et sur l'élite gouvernante de l'autre, par une vision éclairée au service de l'intérêt national. Car on peut tenir sur deux pieds, ça s'appelle en général un homme. Et un homme ça marche, contrairement à un trépied.
Chawki Amari
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Répression en algerie
- Alerte contre le harcèlement des défenseurs des droits humains (EW, 06.02.13)
- De nombreux chômeurs condamnés par la justice à Ouargla pour "manifestation illégale" (ME, 05.02.13)
- Ouargla : nouvelles condamnations de chômeurs à des peines de prison (TSA, 05.02.13)
- Le porte-parole des chômeurs, Tahar Belabess écope de 1 mois de prison ferme et 50 000 Da d’amende (EW, 03.02.13)
- Le militant des droits de l'homme Iskander Debache libéré (LM, 12.01.13)
- Arrestation arbitraire d’un militant des droits de l’Homme en exil depuis plus de 20 ans (CFDA, 10.01.13)
- Onze chômeurs arrêtés par la police à Ouargla (TSA, 07.01.13)
- MJIC: Communiqué à propos de la répression à Ouargla (04.01.13)
- Le CNDDC exige la libération des chômeurs arrêtés lors d’une manifestation hier à Ouargla (ME, 03.01.13)
- 8 mois de prison avec sursis pour un jeune blogueur (EW, 29.12.12)
- Les quatre militants du Mjic relâchés par la police (TSA, 15.12.12)
- Des militants du RAJ arrêtés par la police (EW, 11.12.12)
- Yacine Zaïd: «La lutte pacifique, une arme contre le régime algérien» (Slateafrique, 25.10.12)
- Mascara : des peines de 6 mois à un an de prison à l’encontre des émeutiers (EW, 24.10.12)
- Mascara: La société civile se mobilise pour soutenir les 13 manifestants convoqués par la justice (EW, 22.10.12)
- Marche des étudiants réprimée à Tlemcen (EW, 18.10.12)
- Des syndicalistes interpellés avec violence devant le tribunal de Sétif (EW, 16.10.12)
- Un homme de 33 ans battu à mort par la police : « simple maladresse » ou grave bavure policière ? (AK, 15.10.12)
- Bachir Belharchaoui a pu quitter l'Algérie pour rentrer en France (Le Progrès, 11.10.12)
- Yacine Zaid: «Mon arrestation est un message d’avertissement à tous les militants» (EW, 10.10.12)
- Assigné à résidence, Saad Bouerkba syndicaliste comparaitra mardi prochain (EW, 10.10.12)
- Six mois de prison avec sursis pour Zaïd (EW, 09.10.12)
- Yacine Zaïd : des parlementaires européens saisissent le gouvernement algérien (EW, 06.10.12)
- Harcèlement judiciaire subi par Belgacem Rachedi (CFDA, 04.10.12)
- Le militant des droits humains Yacine Zaid, incarcéré, mobilise autour de lui la société (ME, 04.10.12)
- Le militant des droits de l'homme Yacine Zaid continue d'être victime de harcèlement judiciaire (AK, 04.10.12)
- Yacine Zaïd va porter plainte pour «coups et blessures» (EW, 04.10.12)
- Une pétition en ligne et deux sit-in demain jeudi pour soutenir Yacine Zaid (EW, 03.10.12)
- Yacine Zaïd placé sous mandat de dépôt (EW, 03.10.12)
- Détention arbitraire du défenseur des droits de l’Homme Yacine Zaïd (ONG, 02.10.12)
- Laghouat : le militant Yacine Zaïd arrêté (EW, 02.10.12)
- Halte aux méthodes de banditisme contre les familles des opposants ! (FCN, 24.09.12)
- Trois militants des droits de l’Homme et un syndicaliste devant la justice mardi (TSA, 23.09.12)
- Abdelkader Kherba acquitté par le tribunal de Ksar El Boukhari (TSA, 11.09.12)
- Kherba acquitté; il n'y a que la lutte qui paie! (MJIC, 11.09.12)
- Maître Amine Sidhoum : La justice est prise en otage (EW, 07.09.12)
- Un an de prison ferme requis pour Kherba (EW, 05.09.12)
- Libérez Abdelkader Kherba! (CISA, 29.08.12)
- Menace sur les libertés individuelles (EW, 28.08.12)
- Bouira : Khelifi Nafaâ incarcéré pour avoir détruit le portrait de Bouteflika (EW, 28.08.12)
- Communiqué du SNAPAP au sujet de l'arrestation de Abdelkader Kherba (24.08.12)
- Abdelkader Kherba entame une grève de la faim (EW, 23.08.12)
- Une nouvelle arrestation d’Abdelkader Kherba (LADDH, 22.08.12)
- Le journaliste Zoheïr Aït Mouhoub victime d’une «barbouzade» (EW, 15.08.12)
- Le Raddh dénonce l’arrestation de Saber Saïdi (EW, 01.08.12)
- La Laddh dénonce «la violence inadmissible» des policiers (EW, 31.07.12)
- Le militant des droits de l’Homme et syndicaliste Fouad Hassam refoulé a la frontière algéro-tunisienne (SNAPAP, 13.07.12)
- Mohamed Smaïn: «En Algérie, dès qu’on franchit le seuil de la prison, on est dans un autre monde» (ME, 11.07.12)
- Mohamed Smaïn, moudjahid, militant, prisonnier et témoin (LN, 10.07.12)
- Emprisonné depuis le 19 juin dernier : Le Moudjahid Mohamed Smaïn libéré aujourd’hui (EW, 06.07.12)
- Mohamed Smaïn : une arrestation «honteuse» (EW, 06.07.12)
- Arrestation hier à Alger de militants et interdiction de manifestations : le 5 juillet gâché (EW, 06.07.12)
- Un militant politique de Rélizane condamné à six mois de prison ferme (AK, 28.06.12)
- Libérez Mohamed Smain, membre de la LADDH de Relizane! (VJA, 20.06.12)
- Procès reporté des militants du comité de soutien(EW, 20.06.12)
- Arrestation de Mohamed Smain à Relizane (AW, 19.06.12)
- L'arrestation du militant des droits humains Hadj Smaïn rouvre le dossier des disparus (ME, 19.06.12)
- Report du procès des quatre défenseurs des droits de l’Homme (LADDH, 19.06.12)
- 4 jeunes militants et défenseurs de droits de l’Homme poursuivis arbitrairement par la justice en Algérie (Communiqué commun, 19.06.12)
- Un énième procès contre des militants se tiendra le 19 juin (EW, 17.06.12)
- La police empêche un sit-in devant le tribunal de Sidi M’hamed (SA, 05.06.12)
- Arrestations et détention arbitraires / Harcèlement judiciaire /
Entrave à la liberté de réunion pacifique (Observatoire, 26.04.12) - Noureddine Belmouhoub sous contrôle judiciaire (EW, 16.05.12)
- Après deux jours de détention, le jeune Tarek Mameri relâché (TSA, 04.05.12)
- Tarek Mameri, un boycotteur devant le juge d'instruction (ME, 03.05.12)
- Le cas Abdelkader Kherba illustratif des libertés bridées en Algérie (ME, 03.05.12)
- Enlèvement hier soir à Alger de M. Tarek Mameri un jeune cyber activiste qui a appelé au boycott des élections législatives (AK, 02.05.12)
- MJIC exige la libération de Abdelkader Kherba (MJIC, 02.05.12)
- RADDH condamne l'arrestation arbitraire de Tarek Mameri (02.05.12 arabe)
- Arrestation arbitraire de Tarek Mameri (Y. Zaid, 02.05.12)
- Abdelkader Kherba à Serkadji pour délit d'opinion (EW, 27.04.12)
- Arrestations et détention arbitraires / Harcèlement judiciaire /
Entrave à la liberté de réunion pacifique (Observatoire, 26.04.12) - «A-t-on besoin d’un laissez-passer pour se balader dans la capitale ?» (EW, 21.04.12)
- Arrestation arbitraire d’Abdelkader Kherba membre du CNDDC (Solidaires, 19.04.12)
- Le MJIC entreprend des démarches judiciaires (EW, 16.04.12)
- La LADH condamne le harcèlement dont est victime Les membres du MJIC (08.04.12)
- Le MJIC condamne l’arrestation abusive de ses militants (05.04.12)
- Des membres du MJIC embarqués par la police (EW, 02.04.12)
- Le jeune de Saoula est décédé (EW, 29.03.12)
- Risque d'arrestation imminente d'un défenseur des droits de l'Homme (ONGs, 02.03.12)
- Mohamed Smain: Condamnation à une peine de prison et risque d'arrestation imminente (Observatoire, 29.02..12)
- 65 détenus pour des affaires de terrorisme accusent les gardiens d’agression à la prison de Boussouf (EK, 29.02.12)
- Harcèlements, menaces et disparitions forcées (RADDH, 25.02.12)
- Arrestation dede Mme Fallile Malika et M Tahar Belabes (SNAPAP, 22.02.12)
- Laghouat : Un an de prison ferme pour deux responsables de la CNDDC (EW, 21.02.12)
- Les documents du CCDH de Annaba totalement détruits (EW, 19.01.12)
- Harcèlement judiciaire de Mohamed Smain (Observatoire, 20.12.11)
- Une militante arrêtée... puis relâchée (EW 27.11.11)
- Batna : Chasse aux agitateurs potentiels (EW, 16.11.11)
- Noureddine Belmouhoub : Intimidations voilées (QA, 01.11.11)
- Noureddine Belmouhoub : Mes ravisseurs voulaient me faire peur, mais c’est eux qui ont peur (EW, 28.10.11)
- Enlèvement de M. Nourredine Belmouhoub, défenseur des droits de l’homme (AK, 24.10.11)
- Sabrina Khatir : «On veut laisser mon mari croupir en prison» (EW, 14.10.11)
- Le Snapap dénonce l’intimidation contre l’exercice du droit syndical (EW, 19.10.11)
- Des membres du Comité national pour la défense des chômeurs interpellés (EW, 10.10.11)
- Adel Sayad: Poursuivi pour «atteinte» au président Bouteflika (EW, 10.10.11)
- Le régime coupe l’Internet à l’opposant Dr Sidhoum(KalimaDZ, 08.10.11)
- Mouhib Khatir, entame une grève de la faim : Qui mettra fin à l’arbitraire?(KalimaDZ, 04.10.11)
- Des militants du RAJ interpellés (EW, 06.10.11)
- Communiqué à propos de l'arrestation de Farouk Slimani (LADDH, 06.10.11)
- Le harcèlement des syndicalistes s’intensifie (EW, 02.10.11)
- Halte à la campagne de harcèlement contre les militants syndicaux! (ONGs, 30.09.11)
- La CNCD-Oran dénonce la répression dont font l’objet des militants (EW, 25.09.11)
- Interview de Yacine Zaid (LN, 13.09.11
- Affaire Yacine Zaïd : La LADDH dénonce l’«acharnement» de la police (EW, 14.09.11)
- Une mère de famille tuée par des militaires à Freha (EW, 12.09.11)
- Les militants des droits de l’homme visés (EW, 08.09.11)
- Convocation et interrogatoire du défenseur des droits humains M. Yacine Zaid (Front Line, 05.09.11)
- Bavure de la gendarmerie nationale à Bordj Sabat (Guelma) (EW, 23.08.11)
- Le maire de Zéralda réclame une commission d'enquête (Exp., 06.08.11)
- La LADDH condamne «cette dérive policière» (EW, 05.08.11)
- Manifestation pour la libération du maire de Zéralda» (EW, 31.07.11)
- Le maire de Zéralda maintenu en détention (EW, 26.07.11)
- Hamzaoui Abdelkarim exclu de l’université Alger 2 (EW, 28.06.11)
- La LADDH dénonce des «pratiques arbitraires» (EW, 11.06.11)
- Juin : le début d’un mois de répression et d’interdiction ? (LADDH, 02.06.11)
- Acquittement pour Kamel Eddine Fekhar (EW, 01.06.11)
- Les procès s’enchainent contre les membres de la LADDH (LADDH, 30.05.11)
- Persécution de M. Slimani, militant des droits humains (AK, 26.05.11)
- M. H. Bouras, militant des droits de l’homme et journaliste persécuté (AK, 05.05.11)
- Les sit-in devant la Présidence et l’APN réprimés (EW, 24.04.11)
- Sa onzième tentative de marche empêchée par la police (Liberté, 24.04.11)
- Alger : la manifestation hebdomadaire encore empêchée (NouvelObs, 12.03.11)
- Communiqué de la LADDH-Oran (05.03.11)
- Communiqués des journalistes interpellés (05.03.11)
- Ould Kablia : Marches interdites, pas de nouveaux partis (EW, 25.02.11)
- Des manifestants ont passé la journée dans les commissariats (EW, 13.02.11)
- Chlef : 10 ans de prison pour du rap subversif (EW, 12.11.10)
- L’avocat tunisien Tarek Labidi refoulé à l’aéroport d’Alger (EW, 09.11.10)
- Le syndicaliste Mourad Tchiko privé de passeport (Commission nationale, 08.11.10)
- Communiqué de Mohamed Hadj Smaïn de Relizane (31.10.10)
- La défense demande la présence des ex-“émirs” du GSPC (Liberté, 27.10.10)
- Nouvelle répression du rassemblement à Alger, Manifestation de solidarité à Paris (CFDA, 25.08.10)
- الدكتور فخار كمال الدين ينجو من محاولة اغتيال على خلفية محاولة السلطة فرض هيمنتها على المسجد العتيق بغرداية (د. فخار كمال الدين, 21.08.10)
- Familles de disparus: Les rassemblements des mercredis empêchés (QO, 21.08.10)
- Les mères de disparus sauvagement dispersées (SOS Disparus, 12.08.10)
- Familles des disparus: Un rassemblement dispersé par la police (QO, 12.08.10)
- De Folembray à Ouagadougou : Quelques détails oubliés (A. Simozrag, 30.06.10)
- Les déportés de Folembray ou le crime « perdu de vue » de Pasqua (Z. Azouz, QA, 28.06.10)
- Une activité du CMA empêchée par la police (EW, 24.07.10)
- Communiqué : la fermeture arbitraire de la Maison des syndicats autonomes algériens doit être annulée (CISA, 18.05.10)
- Le rassemblement du groupe Bezzzef empêché : Les animateurs embarqués par la police (EW, 04.05.10)
- Algérie : comment la police politique a fait pression sur des syndicalistes pour arrêter la grève dans l’éducation (CISA, 12.03.10)
- Le FFS dénonce une grave atteinte aux liberté (EW, 23.02.10)
- Menaces de mort contre le Dr Salah-Eddine SIDHOUM, militant des Droits de l’Homme (QA, 19.02.10)
- Communiqué de la LADH à propos de la répression à Rouiba (LADH, 09.01.10)
- Acquittement du Docteur FEKHAR et de 15 de ses compagnons (S-E. Sidhoum, 17.12.09)
- Zerhouni: Les partis non agréés ont des dossiers incomplets (EW, 12.12.09)
- Affaire Djamel Kelfaoui : nous exigeons la vérité et Justice (Collectif Les Amis de Djamel Kelfaoui, 14.11.09)
- Répression du mouvement des enseignants contractuels en Algérie le 10 novembre 2009 (CISA, 11.11.09)
- Ghardaia, capitale de l'injustice (K. Fekhar, 08.11.09)
- Mokrane Aït Larbi. Avocat : « On ne peut pas parler de liberté dans un pays en état d’urgence » (EW, 12.10.09)
- Les libertés sous séquestre (EW, 12.10.09)
- La guerre totale (QA, 03.10.09)
- Lettre ouverte à l'opinion publique et aux ONG autonomes (S-E. Sidhoum, 03.09.09)
- Interdiction d’un colloque sur la mémoire et la réparation (EW, 18.07.09)
- Rapport détaillé du complot, de l’enlèvement à la résidence surveillée (K. Fekhar, 20.06.09)
- Ghardaïa : Kamel Fekhar exige la levée du contrôle judiciaire (EW, 18.06.09)
- Le Docteur Kamaleddine Fekhar libéré !!! (S-E. Sidhoum, 16.06.09)
- Libération du Dr. Fekhar (pdf, arabe, 16.06.09)
- Alerte sur le Mzab (LADDH, 16.06.09)
- Arrestation du Docteur Kamaleddine FEKHAR à Ghardaïa (AW, 15.06.09)
- Communiqué urgent: Arrestation du Dr Fekhar et 4 autres militants du FFS (FFS, 15.06.09)
- Communiqué: Les droits de l’Homme sous interdiction ! (LADDH, 25.05.09)
- Biskra : Un membre du conseil national du FFS arrêté (EW, 13.05.09)
- Le RCD dénonce la séquestration de quatre de ses militants (EW, 12.05.09)
- 11 janvier 2009: 8 ème arrestation de Cheikh Ali Benhadj (11.01.09)
- La condamnation d'Amine Sidhoum: Une décision de justice politique et arbitraire ? (CFDA, 28.11.08, pdf)
- Confirmation en appel de la condamnation de Me Amine Sidhoum (Observatoire, 27.11.08, pdf)
- Obstacles à la liberté de rassemblement pacifique (Observatoire, 25.11.08)
- Dans l’attente du verdict du procès en appel de Me Amine Sidhoum (CFDA, 12.11.08)
- Des militants du MDS arrêtés (EW, 12.11.08)
- Communiqué à propos de la répression dont sont victimes les parents de harragas (LADDH, 20.10.08)
- Procès en appel de Me Amine Sidhoum (CFDA, 07.10.08)
- Lettre de l'Ordre des avocats de Paris au bâtonnier algérien à propos du procès d'Amine Sidhoum (24.09.08, pdf)
- Lettre de l'Ordre des avocats de Paris à l'ambassade d'Algérieà propos du procès d'Amine Sidhoum (24.09.08, pdf)
- Résolution du Conseil de l'Ordre du barreaux de paris à propos Amine Sidhoum (30.09.08)
- Un avocat condamné (AI, sept.08)
- Un avocat des droits de l'homme cible de l'Algérie (Rue89, 09.09.08)
- Le directeur d’Amnesty International arrêté puis relâché (EW, 26.07.08)
- Observatoire: La condamnation d'Amine Sidhoum (14.04.08)
- Le tribunal a requis deux ans de prison ferme contre Me Amine Sidhoum (CFDA, 31.03.08)
- Non à l'intimidation! (A. Dehbi, 27.01.08)
- Prochaine audience du procès de Me Amine Sidhoum (Observatoire, 29.10.07)
- Condamnation arbitraire de M. Mohamed Smaïn (Observatoire, 28.10.07)
- Condamnation de Mohamed Smaïn à Relizane (LADDH, 28.10.07)
- Mohammed Smaïn, condamné pour dénonciation des crimes commis par des chefs miliciens (AW, 05.10.07)
- Hafnaoui Ghoul de nouveau poursuivi en justice et mis sous contrôle judiciaire (LADDH, 10.09.07)
- Annaba: La marche des retraités interdite (QO, 04.09.07)
- Charniers de Relizane: La justice revient à la charge (EW, 02.09.07)
- Observatoire:Harcèlement de Me Chouiter (21.06.07)
- Un de nos stagiaires expulsé d’Algérie! (CFDA, 17.05.07)
- Amine Sidhoum: Poursuites judiciaires / Harcèlement (Observatoire, 05.06.07)
- Amine Sidhoum subit de nouveau l’injustice algérienne ! (CFDA, 01.06.07)
- Maître Zehouane, président de la LADDH victime de harcèlements à l’aéroport d’Alger! (LADDH, 02.05.07)
- Harcèlement d'un défenseur des droits humains (AW, 28.04.07)
- Boumerdassi et Sidhoum acquittés (EW, 26.04.07)
- Harcèlement et repressions sur nos cadres syndicaux (SNAPAP, 01.04.07, jpg)
- Nouveau report du procès de Me Hassiba Boumerdassi et Amine Sidhoum (CFDA, 22.02.07)
- La répression multiforme que subit le SNAPAP continue de plus belle (13.02.07)
- Un ancien officier algérien tabassé dans le métro (Libération, 24.01.07)
- Un séminaire empêché à Alger (EW, 08.02.07)
- Interdiction du séminaire pour la Vérité, la Paix et la Conciliation (SOS Disparus, 07.02.07)
- L'état d'urgence fait encore des siennes ! (LADDH, 07.02.07)
- Les familles de disparus isolées, abandonnées et harcelées (FIDH, 07.02.07)
- LADH: Interdiction d’un séminaire des familles de victimes civiles de la tragédie nationale (10.02.07)
- FFS: Communiqué d’information (13.12.06)
- FFS : Des militants interpellés à Ghardaïa (EW, 14.12.06)
- Marche contre l’insécurité interdite à Annaba (Liberté, 09.11.06)
- Une mère de disparu de 71 ans convoquée devant la justice (SOS Disparus, 13.10.06)
- Deux avocats algériens paient leur engagement pour le respect des droits humains (Algeria-Watch, 24.09.06)
- Amnesty International: Deux avocats menacés d'emprisonnement sur la base d'accusations abusives (23.09.06)
- L'Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme à propos de Me Boumerdessi et Me Sidhoum (20.09.06)
- Maître Hassiba Boumerdassi : nouvelle cible de la justice arbitraire en Algérie (CFDA, 20.09.06)
- Me Amine Sidhoum en liberté provisoire ! (CFDA, 18.09.06)
- Me Amine Sidhoum toujours menacé par le pouvoir judiciaire algérien (CFDA, 17.09.06)
- Harcèlement judiciaire de Me Amine Sidhoum (Observatoire des défenseurs des DH, 05.09.06)
- Harcèlement judiciaire dont fait l’objet Maître Amine Abderramane Sidhoum (CFDA, 01.09.06)
- Menaces à l'encontre de l'avocat Amine Sidhoum (Observatoire défenseurs des DH, 19.05.06)
- Nouvelles arrestations après libération dans la cadre de la réconciliation nationale et la paix en Algérie (ODHA, 19.04.06)
- Ghardaia: Arrestation de militants des droits de l’homme (EW, 08.11.05)
- FFS: Arrestation arbitraire de militants
- Les membres de SOS Disparu(e)s harcelés ! (SOS-disparus, 18.09.05)
- Un père de disparu(s) embarqué par la police ! (SOS-disparus, 15.09.05)
- Une salle de réunion a été refusée à La LADDH à Illilten (Liberté, 01.09.05)
- Emprisonné à cause d’une chanson (EW, 19.07.05)
- Nouvelle arrestation de Ali Benhadj (A. Benhadj, 13.07.05)
- Lettre ouverte de Salah-Eddine Sidhoum en raison des harcèlements qu'il subit (05.06.05)
- FFS: Dossier sur l'affaire de Ghardaia
- LADDH: Procès de Ghardaïa : le verdict (13.03.05)
- LADDH: Le procès de Ghardaia pour le 12 mars 2005
- Le Ministère de l’intérieur interdit toute manifestation publique pour la LADDH (02.03.05)
- LADDH: Le procès du Dr Fekhar et 16 autres détenus reporté (27.02.05)
- Harcèlement policier contre Salah-Eddine Sidhoum (26.02.05)
- Déclaration et Pétition du FFS à l'occasion du procès de Dr Fekhar et de ses camarades
- Ghardaia: Cinq personnes devant le procureur de la République (EW, 23.02.05)
- Etat général de la répression et des arrestations d’étudiants de la faculté des sciences politiques et de la communication (17.01.05)
- Liste des prisonniers d'opinion détenus en Algérie (CADC, 09.12.04, pdf)
- LADDH: Grève de la faim dd Dr. Fekhar Kamel Eddine (25.12.04)
- Arrestation du Cheikh Ali Benhadj (23.12.04)
- LADDH: Arrestation de l'étudiant Hamitouche Merzouk (15.12.04)
- LADDH : Arrestation du Docteur Fekhar Kamel Eddin (02.11.04)
- ODHA: Arrestation du Docteur Fekhar Kamel Eddin (01.11.04)
- ODHA: Mouvement de protestation populaire à Ghardaïa (22.10.04)
- Communiqué: Répression féroce à Ghardaia (LADDH, 18.10.04)
- Salah-Eddine Sidhoum a obtenu son passeport (05.07.04)
- Les autorités algériennes ont remis à Salah-Eddine Sidhoum son passeport (AW, 09.07.04)
- L'affaire de M. Ghoul se présente mal (Liberté, 09.06.04)
- Hafnaoui Ghoul rejugé aujourd’hui par le tribunal de Djelfa (EW, 09.06.04)
- SNAPAP: Appel aux instances nationales et internationales (pdf, 23.05.04)
- Appel de l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme (19.05.04)
- Hafnaoui Ghoul: “Des «notables» locaux ont sauvagement torturé un jeune” (Le Soir d'Algérie, 17.05.04)
- Hafnaoui Ghoul: Nouveau mandat de dépôt (EW, 08.06.04)
- LADDH: Hafnaoui: procés équitable? (07.06.04)
- L'Observatoire à propos de M. Hafnoui El Ghoul (Observatoire, 27.05.04)
- LADDH : Hafnaoui Ben Amer Ghoul incarcéré a la prison de Djelfa (25.05.04)
- Harcèlement contre M. Smaïn et F. Azzi (Appel Observatoire, 14.04.04)
- Communiqué de la LADDH (17.03.04)
- Communiqués à propos des arrestations répétées de Ali Benhadj
- Communiqué à propos de l'arrestation de cheikh Ali Benhadj (26.02.04)
- Nouvelles arrestations dans le SNAPAP (LADDH/Oran, 20.01.04)
- Fin de la grève de la faim dans la prison de Chlef (07.01.04)
- Communiqué de Lyes Laribi (12.01.04)
- Grève de la faim dans la prison de Chlef (31.12.03)
- Hassan Bouras: Harcèlement continu (EW, 19.11.03)
- Communiqué LADDH à propos de Larbi Tahar et Bourass Hacene
- Larbi Tahar: Enquête à la prison d’El-Abiodh Sidi Cheikh (QO, 10.11.03)
- LADDH: Communiqué à propos de l'incarcération de M. Larbi Tahar (07.11.03)
- Human rights activist in hiding (Amnesty International)
- Ali Benhadj interpellé (QO, 01.11.03)
- LADDH: Communiqué à propos de l'arrestation de Larbi Tahar (06.10.03)
- Cheikh Benhadj convoqué par les hommes de Tounsi (fis, 21.07.03)
- Appel à l'opinion internationale pour la libération de M. Abbassi et A. Benhadj
- Mohamed Smain: Interdiction de sortie du territoire (LADDH, 21.02.03)
- Mohamed Smain: Entraves à la liberté de circulation (Observatoire, 21.02.03)
- Actes de violenses envers des délégués syndicaux (FIDH, 30.01.03)
- Mme Leulmi. Crime contre forfaiture (Me Khelili)
- Entrave à la liberté de manifestation /Mauvais traitements (Observatoire, 06.11.02)
- Tirs croisés et pistes parallèles (EW, 17.11.02)
- La LADH demande une protection pour Mahmoudi (L'Actualité, 14.08.02)
- Le caricaturiste Djamel Noun menacé par la télévision publique (RSF, 13.08.02)
- RSF : Le correspondant d'El Watan à Tébessa agressé et séquestré
- Menaces de mort contre Mahmoud Khelili (Observatoire, 01.10.02)
- Mohamed Smain: lettre du 10 septembre 2002
- Création d'un Comité de soutien à Mohamed Smain
- Smain Mohamed doit retrouver ses droits ! (Pétition)
- Arrestation de Khelil Abderrahmane et de Sid Ahmed Mourad - Procès prévu dimanche 26 mai 2002 (Collectif, 22.05.02)
- Observatoire: Appel à propos des conditions de détention de M. Larbi Tahar
- 6 mois de prison avec sursis pour Khelil Abderrahmane et Sid-Ahmed Mourad (Collectif, 28.05.02)
- Ex-prisonnier d'El Harrach témoigne : «Nous n'avions droit qu'à du pain sec !» (EW, 07.05.02)
- Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie: Communiqué de presse (18.03.02)
- Observatoire: nouvelle interpellation de M.Khelil (18.03.02)
- LADDH Relizane: Communiqué (17.03.02)
- Ligue Algérienne de Défense des Droits de l'Homme: Communiqué (15.03.02)
- Observatoire: Interpellations / Risques de poursuites judiciaire (15.03.02)
- Conférence de presse d'Ahmed Djeddaï (15.03.02)
- Déclaration de protestation de la presse (JI, 16.03.02)
- Communiqué du RAJ : " Chassé le naturel il revient au galop " (15.03.02)
- LADDH: Sur la condamnation de Mohamed Smail
- Condamnation de M. Hadj Smain (Observatoire protection défenseurs, 25.02.02)
- Le fils d'un des plaignants dans l'affaire Nezzar enlevé (17.04.02)
- Lettre du président Bouteflika au président du FFS (APS, 18.04.02)
- Ahmed Djeddaï a été l'objet d'un guet-apens avorté (15.04.02)
- Me Belloula (avocat de l'ANP): "Plaintes contre des députés" (LS,31.01.02)
- Détérioration de l'état de santé de Benhadj (JI, 30.01.02)
- Commune Merad: Le chef des Patriotes accusé de racket (EW, 30.01.02)
- Ali Benhadj serait mourant (JI, 27.01.02)
- A propos de l'arrestation de M. Arbi Tahar (LADDH)
- Lettre de Mohamed Hadj Smain à propos de sa condamnation
- LADDH: communiqué à propos de la condamnation de Mohamed Hadj Smain
- Condamnation arbitraire d'un défenseur des droits de l'Homme (Observatoire pour la protection des dédenseurs des DH)
- Procès des «charniers» de Relizane (Le Quotidien d'Oran, 30.12.01)
- Le procès des «charniers» s'ouvre aujourd'hui à Relizane (Le Quotidien d'Oran, 29.12.01)
- Menaces et intimidations contre M. Bouhadef, FFS
- Harcèlement subi par le Professeur Mustapha Bouhadef (FFS, 28.12.01)
- Le procès des «charniers» de Relizane jugé le 29 décembre (Quotidien d'Oran, 09.12.01)
- Le président de la LADH agressé porte plainte (El Watan, 06.12.01)
- Le journal Al Maouid Al Djazairi a été interdit (Algeria Interface, 30.11.01)
- Suspension de l’hebdomadaire El Mawiîd (Jeune Indépendant, 28.11.01)
- Mohamed Smain: Harcèlement / Liberté de mouvement (29.10.01)
- "Pas de subventions aux associations qui nous critiquent" (Le Jeune Indépendant, 23.10.01)
- Déclarations des syndicats autonomes
- Pouvoir répressif (cadres syndicaux du S.N.A.P.A.P.)
- Le concert de Gnawa interdit (Le Matin, 05.08.01)
- Malade et épuisé, Bilem n'est plus le même (Libération, 02.07.01)
- Bilem de retour en France
- Bilem retrouve la liberté... provisoire (Quot. d'Oran)
- Un photographe arrêté (RSF, 09.05.01)
- M.Bilem nie toute implication dans une tentative d'assassinat contre un général algérien (Le Monde)
- Projet d'amendement du Code pénal : Un sérieux danger pour la liberté de la presse (RSF)
- Le gouvernement décide de suspendre «jusqu'à nouvel ordre » l'organisation de marches à Alger
- Tentative d'enlèvement d'un entrepreneur (SNAA)
- Appel pour la libération immédiate de M. Bilem et Manifestation le 28 mars
- Harcèlement d'un défenseur des droits de l'Homme (Observatoire)
- Arrestation arbitraire d'un défenseur des droits de l'Homme (a été libéré dimanche 25 février 2001)
- Harcèlement d'un défenseur des droits de l'Homme (Observatoire)
- Le port de la tenue afghane pénalement sanctionné (Liberté)
- L’expulsion de 90 familles à Leveilley a tourné hier à l’affrontement (Appel et La Tribune)
- Expulsion des 90 familles: Un décès et deux fausses couches ! (Le Soir d'Algérie)
- Un journaliste échappe à une tentative d'assassinat (RSF)
- Trois familles arrêtées pendant que sont démolies leurs maisons
- Depuis quelques temps les atteintes aux libertés se multiplient (FFS: déclaration)
- La justice française démasque les services de sécurité (CCFIS: déclaration)
- Chronique naissante des arrestations politiques (Libre Algérie)
- 22 familles à la fourrière (SNAA)
- Bavure ou suicide dans les locaux de la gendarmerie? (Le jeune Indépendant)
- Expédition punitive musclée de la police en Algérie (Libération)
- Des citoyens réprimés à Dellys (El Watan)
- Bouclage du quartier de Ain el Beida à Oran
- Après l'interdiction du sommet organisé par la LADDH
- Le sommet africain des droits de l’Homme prévu par la LADDH a été interdit
- La LADDH organise une rencontre africaine sur les droits de l’Homme
- France 98: Rafle citoyenne
- France: Pour la défense de la liberté d'expression
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no moment
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L'échelle miniature
Le bilan est tombé, les survivants fêtés et les morts enterrés. L'opération menée à In Amenas a été un succès sur le faible nombre d'otages tués, ou un autre succès sur le grand nombre d'otages libérés. Mais elle a aussi pu être un échec, sur le calcul précis de la mort, problématique universelle. Pourtant, l'histoire n'est pas là, elle est dans la perception de l'opération où personne n'était mais sur laquelle chacun a un avis propre. Que l'on soit opposant au régime algérien, à son président, à l'armée algérienne ou à l'Etat algérien, ce qui n'est pas la même chose, par la méthode, la conclusion provisoire n'est pas la même.
Par le calcul du nombre de morts ou l'éradication du terrorisme, les avis divergent, l'Algérie est de toute manière un immense site plein de gaz, surveillé par l'armée, avec 36 millions d'otages à l'intérieur. Mais par une question d'échelle, comment peut-on juger l'opération ? Avec ce que l'on a, quand on est un Premier ministre japonais élu par les Japonais, on peut qualifier l'opération d'échec quand des Japonais y meurent. Quand on est Français et que l'on a encore des comptes à régler ou chef de gouvernement de gauche et l'on vend de la guerre, comment qualifier l'opération ? Avec beaucoup de prudence diplomatique comme l'ont fait les décideurs français, Marine Le Pen y compris, ou avec beaucoup de ressentiment comme l'ont fait les médias du même pays.
Mais en termes de territoire, il faut rappeler que l'Algérie n'a obligé personne à venir y travailler à 30 000 dollars par mois et c'est donc aux Algériens d'avoir un avis. Sauf qu'ils n'en ont pas un, mais plusieurs. Connus pour tout comprendre, tout surdéterminer par des optiques d'échelle, comment un homme, Algérien, qui n'a toujours pas compris ce que veut sa femme, comment une femme, Algérienne, qui n'a toujours pas compris ce que veut son mari, peuvent avoir un avis pertinent sur ce qui s'est passé à In Amenas ?
Chawki Amari
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Ministres à points
Par Maamar Farah
Pour appliquer leur démocratie, on nous dit qu'il faut au moins deux siècles ! Mais pour appliquer leur méthode de sanctionner les chauffards, on met dix ou vingt ans seulement ! Comme pour le permis à points !
S'il y avait une manière quelconque de sanctionner nos ministres par un système de comptage des points, il y a longtemps que certains auraient consommé totalement les leurs ! Mais comme leurs parrains ont des usines à fabriquer les bons points, pas de risque de les voir à court d'arguments pour polluer davantage la scène nationale !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Je suis tata Fadou de Gao. Ici, on est sûrs que les lieux de culture, les cinémas, les discothèques, les bars vont rouvrir après le départ des barbus. Tonton Salek est content. Il en a marre de vivre comme s'il était dans une ville algérienne, triste et ennuyeuse ! Bizarre ! N'avez-vous pas vaincu l'islamisme ?»
(Tata Fadou de Gao) -
la france et la censure sur réseaux sociaux
lire la suite ici france va en guerre
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En retard d’une guerre ?
Par : Mustapha Hammouche
La menace terroriste au Sahel ne date pas de l’offensive du MNLA pour la “libération” de l’Azawad, rapidement squattée par Aqmi et d’autres groupes terroristes.
Avant même que le GSPC ne proclame son allégeance à Al-Qaïda, en 2006, certains de ses groupes opéraient déjà entre le sud Sahara et le Sahel. Dès février 2003, trente-deux touristes européens étaient enlevés. Une partie des otages avait été libérée par une opération de l’ANP. Les autres avaient été relâchés, contre une rançon, au mois d’août de la même année.
L’attaque qui, hier, a visé la base d’In Amenas, a comme des relents de remake de l’opération contre les touristes de 2003. Voici plus d’une décennie que les groupes islamistes renforcent leur implantation au Sahel en exploitant une situation qui leur est favorable, et sous bien des aspects : la pauvreté des populations locales qui les fragilise devant l’hégémonie des groupes terroristes, la faiblesse des États du champ et la déficience de leurs moyens de défense, la profitabilité du trafic de stupéfiants et, probablement, le soutien financier d’États pétroliers, comme l’Arabie saoudite, où Iyad Ghali fut en poste diplomatique dans les années 1990, et plus particulièrement, le Qatar, pourvoyeur “humanitaire” traditionnel dans la région.
La guerre de Libye, en débloquant les arsenaux de l’armée libyenne et en libérant les mercenaires recrutés par Khadafi dans la région, a fourni un renfort inespéré, en termes d’hommes et d’armes, aux groupes déjà installés.
Les derniers évènements ont démontré la grande faiblesse de l’État malien et des autres États de la région, et de leur armée. Ils ont aussi révélé l’insondable faiblesse militaire et la profonde incongruité stratégique des mouvements targuis. La versatilité et l’incohérence des chefs d’Ançar Eddine illustrent parfaitement la disproportion entre la nature de la légitimité de la cause et l’inconsistance politique de ses défenseurs. La difficulté de la Cédéao à mettre sur pied une force d’intervention au Nord-Mali illustre, aussi, le retard militaire de pays où les armées, habituées à des missions putschistes ou de répression locale, ont perdu de vue leur vocation de défense territoriale.
En dix ans de mise en place de la base terroriste du Sahel, le monde a fait montre d’une étonnante indolence. Pourtant, les initiatives politiques et les tentatives de création de dispositifs de surveillance et d’anticipation stratégique (Africom américain, état-major des pays du champ, etc.) montrent qu’une réelle inquiétude avait gagné aussi bien les pays du champ, que les puissances en Europe et en Amérique du Nord.
La guerre en cours a été imposée à l’initiative des groupes terroristes qui, rappelons-le, ont enfourché l’offensive des mouvements touareg avant de les soumettre, puis décidé d’aller au-delà de l’espace Azawad, et de progresser vers Bamako. La France, pour l’heure presque seule à assumer la riposte, fait une guerre devenue, depuis dix ans, inévitable. Ce qui est arrivé à In Amenas aurait pu arriver à n’importe quel moment, durant ces dix ans. “La solution politique”, quand on la poursuit trop longtemps, finit par profiter aux forces belliqueuses. Au terrorisme islamiste, dans le cas présent. À trop hésiter à faire la guerre, on finit par la subir. Après l’avoir longtemps éprouvée, c’est encore l’Algérie qui semble contrainte de la subir à nouveau.
M. H.
musthammouche@yahoo.fr