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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 83

  • Victimes de représailles après avoir dénoncé la corruption


    Quinze officiers supérieurs des douanes en grève de la faim

    Samir Rahim et Samia Amine

    Quinze cadres des douanes ont entamé une grève de la faim ce dimanche 20 novembre devant le siège de l’UGTA à Alger pour « dénoncer des dépassements, l’abus de pouvoir dont ils se disent victimes de la part de leur hiérarchie », après avoir dénoncé la corruption au sein des douanes.
    Ces douaniers, dont des membres du Conseil de Coordination syndicale (CCS), un contrôleur général des douanes et le directeur de la mutuelle des travailleurs des douanes, affirment être l’objet de représailles de la part de leur direction après avoir dénoncé dans une lettre adressée aux plus hauts responsables de l’État, dont le président de la République, des situations très graves portant atteinte à l’économie nationale. Onze d’entre eux, tous membres du conseil national fédéral des douanes, ont fait l’objet, le 10 novembre dernier, d’une décision de suspension de toute activité syndicale de la part du secrétaire général de la Fédération nationale des douanes (FND) mis en cause pour son implication dans plusieurs affaires.

    Interrogé par TSA, un de ces officiers supérieurs, également syndicaliste, qui s'est refusé à révéler son identité, a indiqué que leur dénonciation porte, entre autres, sur le transfert illicite de fonds, le blanchiment d’argent, le trafic de grosses cylindrées (Mercedes, Porsche...). « Mes camarades et moi sommes déterminés à aller à l’extrême pour faire éclater la vérité. Notamment celle qui nous a valu de subir quotidiennement des mesures d’intimidation et de représailles, allant jusqu’à priver l'un de nous de son salaire, sa seule ressource de vie avec sa famille », a affirmé à TSA l’un des grévistes.
     
    Avant d’ajouter : « c'est parce que nous avons voulu défendre les intérêts de notre pays que nous sommes victimes de cabales. Notre démarche de dénonciation de plusieurs affaires a été réalisée dans un cadre organisé conformément aux dispositions de l’ordonnance du président de la République. Les menaces de mort qui nous parviennent quotidiennement ne nous impressionnent pas. Nous ferons d’autres révélations sur des affaires beaucoup plus graves aux médias ».
     

    « On les a harcelés, ils ont commencé à donner des coups »

    Les grévistes affirment aussi porter des revendications syndicales. « Tout a commencé par un conflit syndical. Nous sommes onze membres de la commission exécutive du syndicat à avoir demandé la tenue d'une réunion autour du statut particulier et du régime indemnitaire des fonctionnaires promulgués », raconte Karim Amrouz, syndicaliste et gréviste. La direction générale et le syndicat refusent d’autoriser cette réunion, selon M. Amrouz. « Les textes dont on voulait discuter ne répondaient aucunement aux attentes des travailleurs. Tout le monde était mécontent. La direction générale ne voulait donc pas. On les a harcelés pour la réunion, ils ont commencé à nous donner des coups, en mutant des syndicalistes et en suspendant d’autres d’une façon arbitraire de leurs fonctions de syndicalistes », affirme‑t‑il.

    M. Amrouz dénonce le silence du patron de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd sur cette affaire. « On n’a commis aucune faute professionnelle.Depuis mars 2011, on a adressé quatorze correspondances à Sidi Saïd, il n'a jamais répondu », ajoute‑t‑il, tout en déplorant le fonctionnement « archaïque » de la direction des ressources humaines des douanes. « Nous sommes des cadres, nous avons beaucoup de choses à dire sur la gestion. La direction des ressources humaines est dirigée d'une façon archaïque, c'est malheureux ce qui nous arrive, cela fait cinq ans qu'ils sont à la tête de cette institution », ajoute‑t‑il.

  • PROJET DU COMPLEXE MULTIFONCTIONNEL DE MORETTI (SIDI FREDJ)

    source :le soir dz
    Les Émiratis feront appel à 2 000 Indiens

    Le projet du complexe multifonctionnel des Emiratis, Emiral, à Moretti – Sidi- Fredj passera à la vitesse supérieure à compter de janvier 2012, a-t-on appris de source sûre. Pour cela, les responsables de cette entreprise feront appel à compter de décembre prochain à la main-d’œuvre étrangère. Au total, 2 000 Indiens exerçant sur des chantiers aux Emirats arabes unis se déplaceront à Alger.
    Abder Bettache- Alger (Le Soir) - Annoncé en grande pompe il y a quelques années de cela, le projet de la société algéro- émiratie de promotion immobilière (Emiral) et après un retard relativement long, semble avancer au grand «bonheur» de ses promoteurs. Des affiches géantes sont présentes avec les maquettes représentant l’ensemble de ce projet «grandiose» qui porte le nom «village touristique Forum El Djazaïr Moretti 1». Une appellation que l’on trouve également sur la maquette du projet mis sur le site Internet du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. C’est dans cette optique que les promoteurs de ce «gigantesque » projet ont décidé de passer à la phase de la grande «réalisation», en faisant appel à une main-d’œuvre étrangère spécialisée. Pour cela, il est important de savoir si ce «recours» à la main-d’œuvre étrangère a eu l’aval des autorités concernées, en l’occurrence le département du travail, de l’emploi et de la Sécurité sociale ? Les Chinois en tête Répondant à une question orale lors d’une séance plénière au Conseil de la nation concernant la main-d’œuvre étrangère en Algérie, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a déclaré que 50 760 travailleurs étrangers étaient détenteurs de permis de travail au 30 septembre 2011 à travers tout le territoire national. A ce titre, on apprend que la main-d’œuvre chinoise vient en tête de liste de la main-d’œuvre étrangère en Algérie avec 21 962 travailleurs, soit 43,27 % du nombre global des travailleurs étrangers exerçant en Algérie, suivie de la main-d’œuvre égyptienne (4 078 travailleurs) soit 8,03 %. Selon le département du travail, ce chiffre représente 1,05 % du volume global du nombre de travailleurs salariés dans le secteur économique national. Il dira également que le taux de main-d’œuvre étrangère enregistré en Algérie est “minime” par rapport aux autres pays et au nombre global de la main-d’œuvre nationale et se concentre dans les secteurs du BTPH qui recense 27 176 travailleurs étrangers (53,54%), celui de l’industrie avec 21 699 travailleurs et, enfin, plus loin celui de l’agriculture avec 208 travailleurs. Le ministre a tenu, toutefois, à rappeler que des conditions et procédures liées aux autorisations de travail pour les travailleurs étrangers ont été fixées dans le cadre de la régulation du marché du travail. Selon lui, le permis de travail doit être accordé à la main-d’œuvre étrangère suivant le besoin et doit concerner les spécialités rares non disponibles sur le marché national du travail. Il s’agit, notamment, du forage et de la prospection au niveau des compagnies du pétrole et du gaz et des spécialités professionnelles dans les domaines du bâtiment, des travaux publics et de l’industrie. Dès lors, une question se pose d’elle-même : en quoi est spécialisée la main-d’œuvre indienne pour laquelle a fait appel la société émiratie ? Une question qui reste pour le moment sans réponse. Elles évoquent le handicap de la langue Il n’en demeure pas moins que des sources proches de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) nous ont indiqué que «la main-d'œuvre locale n'a pas la cote auprès des entreprises étrangères». La cause : les entreprises étrangères sont exigeantes en matière de profil des candidats à l'emploi. «Le taux de placement de la main-d'œuvre locale dans les entreprises étrangères ne décolle pas en dépit d'une batterie de mesures prises par le gouvernement pour contraindre ces entreprises à recruter localement. Une grande partie de ces entreprises ne respectent pas leurs plans de mobilisation. Elles évoquent souvent des contraintes de respect des délais ou exigent des profils difficiles à satisfaire», nous confie notre source. Les entreprises étrangères engagées dans des secteurs pourvoyeurs d'emplois sont trop exigeantes, voire intraitables dans le recrutement de la main-d'œuvre locale. L'argument souvent évoqué par ces entreprises de droit algérien pour contourner la réglementation est le manque de compétence de la main-d'œuvre locale. Et pourtant, ces entreprises s'étaient engagées à employer et former les ouvriers algériens. Certaines entreprises étrangères évoquent le handicap de la langue pour «débouter» les candidatures proposées par l'Anem, d'autres plus perspicaces jouent sur le prétexte de l'expérience professionnelle. Sur le plan de la répartition géographique, quatre villes concentrent, à elles seules, 67% de la main-d'œuvre étrangère, à savoir Alger, Ouargla, Oran et Adrar. Pendant ce temps, dans les agences de l'Anem, des milliers de demandes d'emploi d'ouvriers qualifiés en bâtiment et dans d'autres secteurs pourvoyeurs d'emplois restent en instance.
    A. B.

  • Eloge de la lenteur

     

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    Forme subtile de suicide ou violence atavique ? Quelle que soit l’explication psychiatrique ou sociale, l’Algérie a gagné une place puisque elle était 4e en 2010, juste derrière la France. Doublant l’ennemi colonial (qui a introduit les voitures en Algérie), elle vient d’être classée 3e dans le monde pour les accidents de voiture. Le pays du million et demi de martyrs accède ainsi au podium de la mort, avec Sétif en tête, ce qui n’est pas vraiment une surprise. Heureusement, l’Algérie a progressé en football et vient d’être classée 35e par la FIFA, juste derrière les Etats-Unis.

    Pourtant, 45e pays le plus riche du monde, l’Algérie ne brille pas. Dernière place (125e) dans la recherche et l’innovation, elle est 148e pour la création d’entreprises, d’emplois et de richesses, 145e des pays où il fait bon vivre (éducation, santé, qualité de vie, dynamisme économique et environnement politique), au 130e rang mondial en matière d’efficacité commerciale et occupe le bas du tableau pour ses universités.

    Dans le domaine des TIC, technologies de l’information et de la communication, elle est placée à la 103e place, pour les pays les moins corrompus au 111e rang, à la 108e place en matière d’égalité hommes-femmes, 148e pays pour le climat d’affaires, 100e pour le développement humain et 133e pour la liberté de la presse. Mais elle a quand même quelques bonnes notes : 1re au Maghreb pour le nombre d’obèses (18%), ce qui explique pourquoi elle occupe le 1er rang mondial des consommateurs de pain (49 millions de baguettes par jour) et la 3e place des 11 pays dits «de surveillance prioritaire» de la contrefaçon. Son classement le plus prestigieux ? 9e importateur d’armes au monde. Et, depuis quelques jours, elle est 3e en nombre de morts sur les routes. C’est d’ailleurs tout le paradoxe. L’Algérie roule très vite, mais n’avance pas.

     

    Chawki Amari
  • le clan d'oujda sévit encore à sonatrach

    Sonatrach, les dessous d’un changement

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    Abdelhamid Zerguine

    zoom | © APS
     

    Le limogeage de Nordine Cherouati a fait consommer à Sonatrach son quatrième PDG en deux ans. Les révélations étonnantes du désormais ex-patron de Sonatrach à la presse, 24 heures plus tôt, risquent de mettre dans l’embarras  le tout nouveau PDG.

    Avec 4 présidents-directeurs généraux en 2 ans, la compagnie nationale des hydrocarbures continue de vivre une instabilité qui ne peut que la desservir et nuire aussi à l’image de marque du pays, sachant que l’entreprise génère 97% des recettes extérieures en devises. C’est Sonatrach qui fait vivre le pays et tout événement qui la secoue fait pointer du doigt l’Algérie aussi. Dans le changement opéré jeudi avec le limogeage de Nordine Cherouati du poste de PDG de Sonatrach et la nomination de Abdelhamid Zerguine, l’opinion va surtout faire le lien entre cet événement et les déclarations à la presse faites par Nordine Cherouati la veille de son remplacement.

    En effet, mercredi, en marge de la tenue d’une conférence du syndicat national de Sonatrach et dans des propos que notre journal avait recueillis, questionné sur les informations qui circulaient sur son limogeage, l’ex-PDG de Sonatrach nous avait déclaré : «Ce ne sont pas des rumeurs innocentes. Pourquoi mes prédécesseurs n’ont pas connu de pareilles campagnes ?» s’est il interrogé, avant d’indiquer : «Pour que ces rumeurs reviennent, cela veut dire que ce que Sonatrach est en train de faire un travail qui peut déranger certaines habitudes et pratiques.»  

    Pour l’ancien responsable de Sonatrach, un plan de redressement de l’entreprise est en voie d’être réalisé. «Quand on met de l’ordre, a-t-il expliqué, c’est au profit de l’un et au détriment de l’autre.» A la question de savoir si ces rumeurs sont liées à une «question d’intérêt», Nordine Cherouati a répondu : «Il ne peut y avoir autre chose.» Le travail fait peut avoir dérangé aussi bien des personnes que des intérêts, avait-il estimé. Il faut remonter à l’année 2010 pour comprendre ses propos. Au moment de sa nomination, la compagnie avait été secouée par des scandales de corruption qui avaient atteint sa direction générale et plusieurs anciens responsables sont encore en prison sous mandat de dépôt ou sous contrôle judiciaire.

    Le principal travail alors consistait à redresser «le moral des troupes» pour que la production des hydrocarbures ne soit pas pénalisée et assurer ainsi les recettes des exportations qui font vivre le pays. Sur un autre plan, il s’agissait de revoir tout le dispositif des contrats et les procédures d’attribution des marchés. Dans la foulée, des changements de responsables ont eu lieu au niveau des structures. A ce propos et selon plusieurs sources, Nordine Cherouati aurait «fermé plusieurs robinets», s’attirant les foudres de plusieurs lobbys et clans.

    Sur ce plan, les déclarations qu’il a faites mercredi expliquent en partie les pressions qu’il a subies. En réalité, les premières rumeurs, sur son limogeage, avaient commencé à circuler 6 mois après son installation, vers novembre 2010. Elles étaient surtout basées sur ses méthodes de gestion jugées peu orthodoxes et autoritaires. Elles ont réapparu au mois de juin dernier. En réalité et parallèlement à cette situation, des divergences ont apparu entre le PDG de Sonatrach, Nordine Cherouati, nommé au mois de mai 2010, et le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, qui avait été nommé moins d’un mois après. Les tempéraments des deux responsables, qui disposent d’un fort caractère, s’excluaient apparemment et il en a résulté plusieurs conflits voilés sur la gestion de Sonatrach.

    Si Nordine Cherouati est le PDG nommé par décret présidentiel, Youcef Yousfi est le président de l’Assemblée générale des actionnaires de Sonatrach et ministre en charge du secteur. A ce titre, il est le représentant de l’Etat actionnaire unique de l’entreprise. Selon plusieurs sources, les relations entre le ministre et le PDG de Sonatrach n’étaient pas bonnes, ces derniers mois. Les deux responsables avaient des divergences sur la manière de gérer la compagnie. Concernant le dossier de la pétrochimie, le point de vue de Nordine Cherouati, exprimé officiellement aux autorités, serait une autre divergence qui aurait précipité le changement, surtout à la veille d’échéances, comme le démarrage des deux complexes d’ammoniac et la finalisation du contrat sur le projet de vapocraqueur d’éthane à Arzew avec Total. Et généralement quand un PDG de Sonatrach a une très forte personnalité, il entre en conflit avec le ministre de l’Energie qui veut exercer le contrôle sur la compagnie.

    Donc, quand les divergences s’accumulent, le conflit devient plus important et il y a un arbitrage des autorités supérieures au niveau de la présidence de la République. Ordinairement, l’arbitrage se fait en faveur du ministre. Apparemment, c’est ce qui s’est passé. Lors de la cérémonie d’installation, le ministre n’a pas manqué de rappeler le travail accompli au niveau de Sonatrach en déclarant : «Je tiens à rendre un hommage appuyé à M. Cherouati pour les efforts inlassables qu’il a déployés depuis qu’il a pris ses fonctions dans des conditions difficiles. Il a réussi à fédérer les énergies et à rétablir la confiance à une entreprise qui doutait d’elle-même», en ajoutant, s’adressant à M. Cherouati : «Nous avons appris à travailler ensemble, même si moi-même je ne suis pas de composition facile et agréable.»

    L’aspect positif dans la nomination de Abdelhamid Zerguine est qu’il est un ancien de la boîte et qu’il a derrière lui environ 35 années d’ancienneté en plus du fait qu’il a été membre du comité exécutif, l’organe de direction de Sonatrach durant la période de redressement entre le début de l’année 2010 jusqu’à sa nomination au poste d’administrateur de la filiale Samco de Lugano, il y a quelques mois. C’est ce qui l’a amené à déclarer après son installation à propos de l’attribution des marchés : «Les procédures ont été revues et amendées, conformément aux orientations des pouvoirs publics pour en faire pratiquement une similitude avec le code des marchés publics. Les audits se font actuellement sur la base de ces procédures. Nous considérons actuellement que Sonatrach a un degré de surveillance de son activité assez élaboré.»

    Sonatrach en quelques chiffres

    -La compagnie nationale des hydrocarbures a réalisé un chiffre d’affaires à l’export de 59,4 milliards de dollars durant les 10 premiers mois de l’année 2011. Elle devrait terminer l’année 2011 avec un chiffre d’affaires situé entre 71 et 72 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires réalisé à l’exportation en 2010 a été de 56,1 milliards de dollars grâce à un prix du Sahara blend qui avait atteint en moyenne 80,1 dollars le baril, en hausse de 29% par rapport au prix de l’année 2009. Le résultat net obtenu par Sonatrach a été de 705 milliards dinars, soit environ 9,5 milliards de dollars, en hausse de 148% par rapport à 2009.

    -Concernant la fiscalité pétrolière, Sonatrach a versé au Trésor public 2520 milliards de dinars en 2010 contre 1983 milliards de dinars en 2009, soit une hausse de 27%.

    -La production primaire d’hydrocarbures a atteint 214 millions de tonnes avec 55,3 millions de tonnes de pétrole et 145,8 milliards de mètres cubes de gaz naturel.

    -Sonatrach a réalisé 29 découvertes, dont 2 en partenariat avec Gazprom et Eon Rhurgas.

    -Les investissements ont connu une hausse de 11% avec 14,4 milliards de dollars de réalisations. La majorité des investissements, soit 69%, ont été réalisé dans l’Amont avec le forage de 242 puits d’exploration et de développement. A elle seule, Sonatrach en a réalisé 148.

    -L’activité à l’international a été marquée par la deuxième découverte faite en Libye sur le bloc 65 où Sonatrach est opérateur. La première découverte avait été réalisée en 2009.

    -Les dividendes versés au titre de l’exercice 2010 de l’ensemble des filiales à l’international totalisent 120,42 millions de dollars.

    -L’effectif permanent de la société était de 47 963 employés en 2010, sans compter les effectifs des filiales.

    -Sonatrach est classée 1re compagnie en Afrique et 12e dans le monde. Elle est également le 4e exportateur mondial de GNL, le 3e exportateur mondial de GPL et le 5e exportateur de gaz naturel.

  • Coluche

    source:http://www.nikibar.com/citations/index.html#coluche

     

    • La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout.
    • De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
    • La bigamie consiste a avoir une femme de trop ; la monogamie aussi.
    • Pour se marier il faut un témoin ; comme pour un accident ou un duel.
    • Les célibataires en connaissent plus sur les femmes que les hommes mariés; si ce n'était pas le cas, il se seraient mariés aussi.
    • La politique, c'est pas compliqué ; il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour cela, il faut simplement avoir une mauvaise mémoire.
    • C'est parce qu'ils sont nombreux à avoir tort que ceux qui dirigent le monde ont raison...
    • Pour quinze mille francs, le psychiatre m'a débarrassé de ce que j'avais : quinze mille francs...
    • Un jour, Dieu a dit : "Il faut partager : les riches auront de la nourriture ; les pauvres auront de l'appétit."
    • Pour qu'un écologiste soit élu président, il faudrait que les arbres puissent voter...
    • Un pays neutre, c'est celui qui refuse de vendre des armes à un pays en guerre, sauf s'il paie comptant...
    • Dieu, c'est comme le sucre dans du café chaud. Il est partout et on ne le voit pas... Et plus on le cherche, moins on le trouve...
    • Il y a deux sortes de justice ; vous avez l'avocat qui connaït bien la loi, et vous avez l'avocat qui connaït bien le juge.
    • Avec les maisons préfabriquées, pendant toutes les années de crédit tu répares ce qui s'écroule, et au bout de quinze ans les ruines t'appartiennent...
    • Il semblerait que le préservatif soit un très bon emblème politique. Il jugule l'inflation; il permet quand même l'expansion; il limite la surproduction et il offre une impression de sécurité satisfaisante.
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    • Dans les bureaux des fonctionnaires tout est assuré, sauf l'horloge. Ça, on risque pas de la voler ; le personnel a les yeux constamment fixés sur elle...
    • Moi je suis contre l'interdiction des drogues chez les sportifs. Si les sportifs arrêtent de se droguer, on aura l'air malin devant nos téléviseurs à attendre qu'ils battent des records, hein ? Et puis le Tour de France, pour arriver le 14 juillet, il devra partir à Noël !
    • On fait de plus en plus de bières sans alcool. C'est sûrement pour les mecs qui n'aiment pas être saouls, mais qui adorent quand même pisser...
    • Vous avez déjà entendu parler un Américain du Texas ? On dirait un Allemand qui parle sous l'eau !
    • Les sourds devraient choisir la profession de gynécologue. En effet il n'y a rien à entendre et on peut lire sur les lèvres...
    • Moi je fais deux régimes en même temps parce qu'avec un seul, je n'avais pas assez à manger.
    • La bigamie, c'est quand on a deux femmes ; et la monotonie, c'est quand on n'en a qu'une seule!
    • Le champignon le plus vénéneux et sûrement le plus dangereux, c'est celui qu'on trouve sur le plancher des voitures...
    • Cinq millions et demi de conducteurs français ont une mauvaise vue. Heureusement, leur nombre diminue de jour en jour.
    • Voici mon message à l'intention des écologistes canadiens : sauvez un arbre, mangez un castor !
    • La guerre de 1914 a fait une victime civile pour dix militaires. à la guerre de 1939, un civil pour un militaire. Lors de la guerre du Vietnam, 100 victimes civiles pour un militaire. Lors de la prochaine guerre, les militaires seront les seuls survivants. Enrôlez-vous !
    • La bonne santé n'est que la plus lente des façons de mourir.
  • Nassera Dutour a obtenu le Prix Oscar Romero des Droits de l’homme

     

     

    Par |

     

    Nassera Dutour, l'infatigable voix des disparus.

    Symboliquement, c’est un combat de plusieurs années qui est ainsi récompensé. Celui d’une femme, une voix courageuse qui dénonce le sort fait aux milliers de disparus.

    Nassera Dutour, mère de disparu, membre fondatrice et porte-parole du Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), a reçu dimanche 13 novembre 2011, le prix Oscar Romero des droits de l’Homme de la Chapelle Rothko à Houston, aux Etats-Unis. 

    Pour la deuxième fois, le prix Oscar Romero est attribué à des défenseurs des droits de l’Homme algériens. Il y a eu d’abord la journaliste et éditorialiste Salima Ghezali et Me Ali Yahia Abdennour, président de la Ligue des droits de l’homme et défenseur acharné des libertés en 1997, le prix récompense cette année Nassera Dutour. Courageuse et infatigable, la récipiendaire mène, depuis la disparition de son fils 1997 un immense combat contre l’impunité et pour la vérité sur le sort de quelque 8000 disparus, enlevés par les agents de l’Etat dans les années 1990 en Algérie. 

    Juan E. Méndez, président du Comité consultatif du prix Romero 2011 et Rapporteur spécial de l’ONU contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, a déclaré que "Oscar Romero [...] ne craignait pas d'affronter un régime salvadorien qui n’a pas hésité à faire taire sa voix. Il est donc normal que cette année, le prix Oscar Romero des droits de l’Homme honore Nassera Dutour, une femme qui travaille sans relâche pour faire entendre la voix des familles de disparus en Algérie malgré les pressions des autorités algériennes pour les faire taire".

    Lors de la cérémonie de remise du prix, Nassera Dutour a insisté sur le fait que "les réformes en cours en Algérie restreignent de plus en plus les libertés individuelles et collectives, la situation est inquiétante. Malgré cela, grâce à la vigilance et au travail des acteurs de la société civile et au soutien de la communauté internationale ou d’organisations telles que la chapelle Rothko, il est permis de croire qu’un renouveau démocratique finira par advenir en Algérie. Ainsi, les victimes des années 1990 pourront obtenir la création d’une commission d’enquête indépendante et impartiale qui établira la lumière sur le sort des disparus, identifiera les auteurs des crimes et établira les responsabilités des uns et des autres dans le déclenchement et le déroulement du conflit".

    Actuellement, Nassera Dutour effectue une tournée-plaidoyer à Washington et à New-York pour y rencontrer divers représentants des droits de l’Homme ou du monde institutionnel et mettre en lumière la situation des familles de disparus en Algérie.

    Le prix Oscar Romero a été créé en 1986 en l’honneur de l’archevêque de San Salvador, assassiné le 24 mars 1980 pour s’être fréquemment opposé à la dictature militaire au Salvador et avoir dénoncé les massacres, les assassinats, la torture, les disparitions, et autres atteintes aux droits de l’Homme.

    Y.K./CFDA

  • Enseignement supérieur : Journée de protestation du personnel de la recherche

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    Réunie le 26 octobre passé à Alger, la coordination des sections syndicales du personnel de la recherche de l'enseignement supérieur a décidé d’organiser une journée de protestation le 28 novembre.

     

    Dans une correspondance adressée au ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique la coordination a exprimé son mécontentement devant une attente qui dure depuis quatre ans et  la détérioration du climat social professionnel du personnel au sein des établissements.

    Via cette action, les travailleurs de soutien à la recherche veulent attirer l’attention des pouvoirs publics sur leurs situations et faire aboutir leurs revendications qui sont, pour rappel, la promulgation du statut, et du régime indemnitaire. 

    Cette section syndicale affilié  à l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta) a décidé comme première étape de la protestation d’organiser des sit-in au niveau de chaque établissement de recherche à savoir les Centres, les Unités et les Instituts.

    Le syndicat explique cette décision par le fait que les démarches entreprises auprès de différentes institutions de la tutelle n’ont donné de résultat et  « le statut est toujours au niveau  de la fonction publique ».

     

     

    Mina Adel
  • Printemps arabe ce que tu peux faire?

    El Watan est allé à la rencontre des indignés aux USA : Un reportage à lire demain

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    El Watan est allé à la rencontre des indignés aux USA : Un reportage à lire demain

     

    Ils sont jeunes, chômeurs,  sans abri, étudiants, parents,  grands-parents, activistes, anarchistes, radicaux de gauche, immigrants, résidents, artistes,  ou encore électeurs. Inspirés par le printemps arabe libérateur, ils se sont soulevés et ont  investi les rues du Lower Manhattan à New York.

    Etats-Unis

    De notre envoyé spécial

     

    Plus précisément contre Wall Street, parangon du capitalisme. Ils crient haut et fort tous les jours qu’ils sont  les 99% par rapport au 1 % restant de la population américaine se partageant à elle seule les  richesses et autres dividendes de l’économie américaine.

     

    Ils n’ont rien. Ils n’ont  uniquement que leur argument-massue anti-capitaliste dénonçant les inégalités et disparités et… leurs  sacs de couchage. Ils veulent une attention nationale ! Aussi, ont-ils squatté, à titre symbolique, le Zuccoti Park, baptisé Liberty Plaza, à quelques mètres du Ground Zéro Mémorial (où s’érigent trois nouveau gratte-ciels en chantier à la place des Twin Towers détruites par la terrible attaque terroriste du 11 Septembre 2011). Ils y ont planté leur campement « sauvage » et de circonstance.

    Une « Tent City » ( une « ville » de tentes). Cela fait plus de deux mois( depuis le 17 septembre 2011) qu’ils défient l’establishment, le maire de New York,  Michael Bloomberg et surtout la célèbre police de New York, la NYPD. Bien qu’ils soient délogés du Zuccoti Park, manu militari par la NYPD, ils ne désarment pas.

     

    Au contraire, déterminés, mobilisés, ils redoublent de courage et de persévérance, en réinvestissant et en battant le pavé des rues de Wall Street(Financial Discrit) ainsi l’enceinte de la Bourse de New York et  le pont de Brooklyn  et ce, en manifestant légalement en exerçant leur droit constitutionnel : freedom of speech( liberté d’expression issue du 1er t Amendement). 

    Certains Américains disent que les indignés de Occupy Wall Street ne savent pas ce qu’ils veulent, qu’ils sont de jeunes junkies (drogués) et hippies idéalistes. D’autres adhèrent à leurs revendications anti-capitalistes qualifiées de légitimes. Car ils « hurlent » tout haut ce que tout le monde pense tout le monde bas.

     

    Depuis, ce sont plus de 1600 occupations (occupy) à travers les Etats Unis et notamment 90 dans le monde. Une réaction en chaînes humaines à Washington D.C., Aokland, Los Angeles, Philadelphia, Nashville, Dallas, Seattle, Chicago, Boston, Chicago et aussi à London, Athènes, Rome, Mumbai, Madrid, Tokyo, Sao Paulo ou encore à Cape Town.

    Un succès inespéré ! Occupy Wall Street ressemble aux balbutiement de la fameuse marche de la Civil Rights( droits civiques des Afro-américain que le Président John Fritzgeld Kennedy a ignoré au début) ou encore aux manifestations anti-guerre du Vietnam mais sans leader ou autre obédience bipolaire démocrate-républicaine. 

    Et puis, ils investissent les rues sans aucune ambition politique et surtout celle des élections présidentielles de 2012. Une mouvement spontané qui n’en a cure de ce que pensent Washingtion, le Congress, le New York Times ou encore le rappeur Kanye West qui a rendu visite aux indignés au Zuccotti Park.

     

    K. Smail
  • La chronique farésienne : éducation, discours, meurtre et, impunité : l'amour de la xénophobie

     

    Par |

     

     

     

    La chronique farésienne : éducation, discours, meurtre et, impunité : l'amour de la xénophobie

    Nabile Farès

    Si, comme le fait remarquer, dans une chronique, opportunément, Esther Benbassa "il n'y a pas d'antonyme au mot impunité", il existe un frein, un arrêt nécessaire à cette impunité meurtrière et jalouse en ses manifestations.

    En suivant le titre d'un excellent livre d'Amin Maalouf, Les identités  meurtrières, on pourrait aussi bien parler aujourd'hui des "Impunités meurtrières", de la responsabilité du discours dans l'éducation des générations, de la loi éthique, des représentations de la présence de l'autre, le semblable, le prochain, du meurtre dans l'histoire et de son impunité ravageante.

    L'anthropologie, l'histoire, contemporaines - les œuvres de Marcel Mauss, Claude Lévi-Strauss, Luc de Heush, Louis Dumont, Pierre Clastres, Robert Jaulin, Jackie Assayag, Michel Wievorka, Christopher Taymor, Nathan Wechtel, Léon Poliakov, George L. Mosse... , sont là pour en témoigner - la psychanalyse - Freud, dans "Malaise dans la civilisation", indique bien la violence et présence du meurtre, les tentatives d'effacements, sidérations, désarrois, que celles-ci provoquent, - ont insisté sur les effets et conséquences symboliques, imaginaires, transgénérationelles, des discours idéologiques aux traces, racines, symptômes, engouements cruels, encore mythol ogiquement, pathologiquement, sacrificiels, comme si l'humanité avait beaucoup de difficultés à sortir du piège, de la marque et dette de sang, non plus de celles des dits "sauvages" mais bien de celles des contemporains que nous sommes; et, il s'agit bien, ici, dans les meurtres commis par Anders Behring Brewin, de ce que : tout discours peut être pris dans cette trame - l'histoire du nazisme, entre autres, encore présente, des fascismes, le montre bien -, que ce soit le discours à caractère philosophique, théologique, esthétique, dogmatique, thérapeutique, médical, pseudo-scientifique, architectural, et, en très bonne place, efficacité, le discours halluciné, délirant, paranoïde, lorsqu'il devient outrageusement sécuritaire et falsificateur, idéologique, et, politique, du style, assez courant, banal, déformant, aujourd'hui, "Les racines  de l'Europe sont chrétiennes ...", certes, ce qui permet d'effacer, à nouveau, que le Christ est né en un autre lieu que l'Europe, qu'il est sémite, et, pas encore devenu chrétien, juif, pas né à Berlin, Montreux, Genève, Paris, Grenoble, Aix En Provence, Lyon, ou, aux Etats-Unis.

    Freud, Lacan, par exemple, et, quelques autres avant eux, littéraires, moralistes, romanciers, femmes et hommes de théâtre, de Marguerite Yourcenar, Artaud, à Eschylle, ont bien mis en scène la toute puissance meurtrière de l'illusion rédemptrice et vengeresse. Ce que dit, écrit, le "tueur d'Oslo", de l'ile de Utoya, Anders Behring Brewick, dont on commence à connaitre les copieux échantillons éloquents de croyance et de perspective assez catastrophique, justement, plein d'enseignement, est de cet ordre : il croit, il a cru, au discours rédempteur du fondamentalisme; discours qui peut s'emparer, se loger, intimement, dans n'importe quelle croyance, dans n'importe quel discours et, a fortiori, principalement, dans le discours idéologique au prétexte religieux, qui, à chaque fois, lie son acte, ses actes meurtriers à une anomalie catastrophique de l'identité présente de soi, envahie, souillée par l'autre, souillure très vite étendue à l'ensemble de l'histoire et du temps, comme si le présent appartenait à un passé immédiat, à un futur intolérable, et, demanderait, exigerait d'être « redressé » - les fameux redressements révolutionnaires, type maoîste « révolution culturelle », boumedienniste, à moindre frais - surtout si cela doit se faire d'une manière « cruelle et nécessaire » sur le corps de son semblable le plus commun, le plus proche.

    Si le meurtre qui vient d'avoir lieu, a été commis, sur la "scène" du monde, cette fois, n'existe pas pour celui qui l'a accompli, c'est qu'il s'agit bien d'un acte sacrificiel inavouable, non dit, exercé à l'insu des personnes qui le subissent, pour leur gouverne, histoire, éveil, futurs.

    La culpabilité peut, alors, être hors-champ, exclue, comme dans toute relation sacrificielle fondée sur le déni du meurtre.

    Reste l'acte fondamentaliste qui témoigne, à son tour, d'un amour absolu de l'histoire, pas de n'importe quelle histoire, mais, bien celle d'une histoire en quête de purification toujours à renouveler, éternellement temporelle, toujours souillée par la trace d'une mère, d'un père, qui auraient été, seraient considérés, tous deux, contrairement à l'acte, souillés, étrangers.

    Croyance, foi, acte, déni, finissent par se rencontrer et être confortés par ce qui, depuis une trentaine d'années, c'est à dire, une génération nouvelle, celle d' Anders Behring Brewick, est dit, prononcé, prôné, promu, par des discours politiques, parfois religieux, complètement meurtriers et irresponsables à propos des immigrés, étrangers, dits sans-papiers, roms, musulmans, inexistants, relégués, africains... toutes celles, ceux qui auraient quelques grains d'ailleurs, de provenances, de cultures, de sentiments, de pensée à supposer, de peaux, différentes de celles et ceux qui seraient les élu/e/s de ce qui s'est déjà appelé historiquement, "la pureza de sangre", la pureté de sang, amour xénophobe de soi intolérant au visage, comme l'exprime si bien Emmanuel Lévinas, au corps, à l'être, existence semblable, proche, dite, autre.

    Si, comme le fait remarquer, dans une chronique, opportunément, Esther Benbassa : "Il n'y a pas d'antonyme au mot impunité", il existe un frein, un arrêt nécessaire à cette impunité meurtrière et jalouse en ses manifestations. Une éthique, en ce sens, nordique, dite par les paroles du maire d'Oslo, "Aucun cri de haine , aucun appel au lynchage, aucun dérapage. Les gens ont transformé la douleur en pouvoir, la colère en volonté de ne pas laisser un tueur détruire notre société. Nous allons faire en sorte de donner sens à notre malheur. Les norvégiens sont comme ça ils ont toujours dans l'idée de construire un monde meilleur", kierkegaardienne, en quelque sorte, qui relèverait, non pas de la falsification, satisfaction d'un meurtre accompli, mais, de la connaissance, de l'histoire instruite de la reconnaissance démocratique, du droit, et non de la vengeance, de la dette, certes, spirituelle, envers le judaïsme, tout comme la chrétienneté l'a récemment fait, l'islam, et, parce qu'il existe de semblables valeurs dans d'autres cultures que les cultures religieuses et monothéistes, valeurs de solidarité, de construction de l'humain, de la cité, l'ensemble du monde.

    L'amour de la xénophobie serait alors un autre masque de la haine et de ce que Freud a appelé, si justement, dans "Malaise dans la civilisation", avec beaucoup d'humour et, sans précipitation, tout en tenant compte de notre meurtrière modernité, "le narcissisme des petites différences."

    Nabile Farès, écrivain, psychanalyste

  • vive le chaabi , rai tlef arai!!!

    IL AURAIT EXIGÉ 6 MILLIARDS POUR CHANTER À BOUIRA

    Quand Khaled dé...raille

    Par
    Le king du raï controverséLe king du raï controversé

    La très probable venue du roi du Raï, Cheb Khaled, à Bouira pour un concert, ne fait pas que des heureux.

    La prochaine et très probable venue du roi du raï, cheb Khaled, à Bouira pour un concert, ne fait pas que des heureux. Il se produira en compagnie de Allaoua vers la fin du mois de décembre. Le thème est sur toutes les lèvres. Entre partisans et opposés à ce concert, les avis diffèrent. Un concert du King reste un événement dans une wilaya qui connaît une réelle inertie sur le plan de l'animation culturelle.
    Certes, il y a une année et à l'occasion de l'édition expérimentale du festival de Tikjda, des figures emblématiques comme Aït Menguellet, Benzina, Cheb Anouar... et avant eux Zahouania, Allaoua... avaient fait des passages réussis et remarqués dans cette wilaya. La venue de Khaled s'apparente pour ses adeptes à un joli cadeau de fin d'année. Le concert où sera présent le rossignol de la chanson kabyle, Allaoua, est prévu pour la célébration de la fin de l'année 2011. Pour les détracteurs, l'argument tenu met en exergue le lieu et le cachet. En effet, selon des indiscrétions, les organisateurs auraient choisi le stade Opow pour contenir la scène et accueillir les spectateurs. Même si l'enceinte offre les meilleures conditions pour pareil événement, les sportifs eux se demandent pourquoi l'utilisation de cette structure leur est refusée. Depuis maintenant plusieurs mois, la pratique des compétitions officielles sur le stade gazonné est interdite aux équipes locales pour cause de travaux. Ce refus est motivé aussi par l'existence d'un stade recouvert en tartan au centre-ville qui est occupé depuis sa réception 7 jours sur 7, de 8 heures du matin jusqu'à 19 heures. Le hic est que le bureau d'études et l'entreprise chargée d'installer la toiture ne sont plus là. Le responsable du bureau d'études tunisien serait sous le coupe d'une condamnation pour avoir été un proche du président déchu à l'occasion de la révolution qui a ébranlé le pays voisin. L'autre thèse avancée par les opposants à cette soirée concerne le cachet. Une rumeur parle de 6 milliards de centimes. Même si le montant n'est pas déboursé par le Trésor public mais serait versé par les organisateurs qui loueront la structure et compteront sur la recette, le prix suscite des spéculations diverses. Comment donner à un artiste une somme aussi importante qui représente le double pour ne pas dire plus de ce qui est réservé et attribué au mouvement associatif dans le cadre des subventions annuelles? Un troisième argument est mis en avant par les opposants. Est-ce qu'une ville comme Bouira, habituée à la quiétude, dispose des moyens nécessaires pour assurer la sécurité des spectateurs et surtout aux citoyens résidant aux alentours du stade? Les bagarres qui ont succédé à un match de Coupe d'Algérie, il y a deux ans, entre les supporters de l'USM Blida et ceux de Bordj Bou Arréridj et qui ont débordé pour atteindre le quartier populaire des 1100 Logements, sont toujours dans les mémoires. La date et l'occasion de la venue sont saisie par une mouvance qui gravite autour des mosquées pour mettre en valeur le caractère religieux de Noël et du Nouvel An qui, selon les défenseurs de ce point de vue, est propre aux chrétiens. Entre les deux camps, une faible frange défend le principe de la liberté personnelle. Tout en acceptant l'idée de la venue de Khaled pour le réveillon, ces personnes demandent d'autres concerts pour célébrer avec la même amplitude Yennayer et le Nouvel An de l'Hégire. Entre les partisans et les opposants, c'est peut-être les abstentionnistes qui ont le plus raison quant à l'utilité et les impacts de cet événement. Pour notre part, nous espérons que tout se passera bien pour que Bouira renoue avec l'activité culturelle qui lui manque tant depuis maintenant une bonne année.

  • APRÈS DES MANIFESTATIONS SANS PRÉCÉDENT

     

    Le Koweït entre dans une zone de turbulences

     
    Les opposants entrent en force au Parlement où ils provoquent une échauffouréeLes opposants entrent en force au Parlement où ils provoquent une échauffourée

    L'émir du Koweït a ordonné jeudi aux forces de sécurité de prendre «toutes les mesures nécessaires» pour maintenir l'ordre, au lendemain d'une manifestation sans précédent de l'opposition.

    L'émir, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah, a présidé une réunion extraordinaire du gouvernement consacrée à la manifestation de mercredi soir, au cours de laquelle des milliers de personnes réclamant la démission du Premier ministre, membre de la famille régnante, ont pénétré de force dans le Parlement. «L'émir a donné l'ordre au ministère de l'Intérieur et à la garde nationale de prendre toutes les mesures» pour faire face «à tout ce qui pourrait porter atteinte à la sécurité et à la stabilité dans le pays», a annoncé le gouvernement dans un communiqué.
    L'émir a également ordonné d'accorder aux forces de sécurité «toutes les prérogatives nécessaires pour garantir l'application ferme de la loi afin de mettre un terme à ces actes de provocation». Des milliers de manifestants avaient brièvement envahi le Parlement mercredi soir, une première dans cette monarchie du Golfe. Accompagnés de députés de l'opposition, les manifestants avaient forcé les portes du bâtiment et pénétré dans la salle principale du Parlement où ils avaient entonné l'hymne national, avant de ressortir quelques minutes plus tard. La manifestation avait été organisée à l'appel de l'opposition pour réclamer le limogeage du Premier ministre, cheikh Nasser Mohammed al-Ahmad Al-Sabah, un neveu de l'émir, et la dissolution du Parlement. L'émir a qualifié la manifestation d' «un acte irresponsable», affirmant qu'elle constituait un pas en direction «du chaos qui met en danger la sécurité du pays». Le gouvernement a appelé le ministère de l'Intérieur à prendre des mesures judiciaires à l'encontre des personnes ayant participé à la manifestation, dont les députés de l'opposition. Le ministère a annoncé pour sa part que cinq membres des forces de sécurité et un membre de la garde nationale avaient été blessés dans les affrontements. Selon des témoins, cinq manifestants ont été blessés et ont reçu des soins sur place. Le bloc de l'opposition qui s'est réuni jeudi a accusé les autorités de vouloir «instaurer un Etat policier» mais n'a pas appelé à de nouvelles manifestations. Pour le député d'opposition Moubarak al-Waalan, «les jeunes militants ont usé de leur droit légitime (...) face à la corruption généralisée et aux atteintes à la Constitution». Un scandale de corruption agite le Koweït depuis plusieurs semaines. Selon la presse, des députés pro-gouvernementaux ont reçu des centaines de millions de dollars de pots-de-vin. La révélation de ce scandale a entraîné une forte mobilisation de l'opposition contre le gouvernement. En décembre, les forces de sécurité de ce riche Etat pétrolier avaient déjà violemment réprimé une manifestation organisée par des militants et des députés. D'autres protestations ont eu lieu régulièrement depuis mars. Une vingtaine de députés de l'opposition avaient boycotté mercredi la séance parlementaire en signe de protestation contre le rejet la veille par les députés pro-gouvernementaux d'une proposition permettant d'interroger le Premier ministre sur les soupçons de pot-de-vin et de transferts illégaux à l'étranger au travers des ambassades du Koweït. Un nouveau texte en ce sens a été déposé par trois députés de l'opposition. Cheikh Nasser, 71 ans, désigné Premier ministre en février 2006, a survécu à plusieurs votes de défiance au Parlement, dissous à trois reprises durant la même période.

  • le chauve pas de confiance,on veut khellil en prison

    Cherouati part, zerguine arrive

     

    La valse des P-DG de Sonatrach continue

    Par : Khaled R.

    Trois P-DG à la tête de Sonatrach en moins de deux ans. Cela dénote de graves difficultés de gestion du secteur et une absence de vision à la tête de l’État en vue de consolider le positionnement de la compagnie pétrolière à moyen et long terme sur la scène énergétique mondiale, sur fond de luttes d’influence pour le contrôle de la rente pétrolière.

    Le changement à la tête de Sonatrach, une rumeur qui circulait depuis plusieurs mois dans les cercles avisés et qui a enflé ces derniers jours, s’est confirmé avant-hier. Le président de la République a limogé Noureddine Cherouati, a-t-on appris dans la matinée de jeudi auprès d’un responsable du ministère de l’Énergie. L’agence officielle APS a indiqué, dans l’après-midi du même jour, qu’Abdelhamid Zerguine a été nommé par le chef de l’État nouveau patron de la compagnie pétrolière nationale. Un peu plus tard, elle annonce l’installation par le ministre de l’Énergie du nouveau P-DG de Sonatrach. “Avant sa nomination à ce poste, M. Zerguine, 61 ans, assurait la présidence de Samco, filiale de Sonatrach chargée de la commercialisation de gaz dont le siège est à Lugano, en Suisse”, ajoute l’agence. Il a occupé de hautes fonctions à Sonatrach. Directeur général de GCB, filiale à 100% de Sonatrach, spécialisée dans le génie civil, vice-président chargé du transport par canalisations (TRC) puis directeur exécutif chargé des activités internationales à Sonatrach.

    Un fidèle à Bouteflika à la tête de Sonatrach
    Comment expliquer ce changement intervenu 18 mois après l’installation de Noureddine Cherouati. Des sources invoquent la mésentente entre le ministre de
    l’Énergie et le P-DG de Sonatrach. “Les choses se sont corsées en avril-mai 2011, suite à des plaintes de responsables de la compagnie pétrolière nationale adressées par écrit au ministre de l’Énergie et des Mines. Grief : l’excès d’autoritarisme, à l’index le traitement considéré comme peu correct infligé à ses collaborateurs par le P-DG de Sonatrach, a confié une source proche du département de l’Énergie. Autre reproche : Noureddine Cherouati a désigné de nouveaux présidents de filiale sans en référer à Youcef Yousfi. Sa personnalité, son désir d’autonomie par rapport à la tutelle ont donc ajouté de l’huile sur le feu. C’était en fait une guerre entre les deux hommes, insistent ces sources. Fort de ces arguments, Youcef Yousfi a demandé le départ de Noureddine Cherouati par écrit au président de la République. Celui-ci a refusé. “On vient de le nommer. Cela ne fait pas sérieux”, a répondu le chef de l’État. Les choses en sont restées là. Rebondissement en octobre dernier, Noureddine Cherouati a nommé
    M. Bekhouche P-DG de l’IAP à la place de Kherbi. Youcef Yousfi s’est opposé à ce changement.

    Cherouati était sur le point de conclure un arrangement avec US Anadarko
    Le voyage du Président à Doha, accompagné de Youcef Yousfi, a accéléré les choses. Le ministre de l’Énergie a proposé trois noms pour le poste de P-DG de Sonatrach : Ahmed Mechraoui, ancien directeur de l’exploration à Sonatrach, ancien P-DG de la Sipex Libyan Branch (activités d’exploration en Libye), aujourd’hui conseiller au ministère, Saïd Sahnoune, vice-président actuel de l’amont, et Abdelhamid Zerguine.
    Pourquoi le chef de l’État a-t-il choisi le dernier candidat ? Il ne faut pas oublier qu’Abdelhamid Zerguine a fait campagne pour le président de la République en 1999. Ce qui lui a valu d’être nommé vice-président de Sonatrach chargé du transport par canalisations en 2002. Le chef de l’État a désigné comme à l’accoutumée un fidèle à la tête de la compagnie pétrolière nationale. À noter que Chakib Khelil l’a remplacé à la tête de cette division de Sonatrach. Ce qui lui a évité d’être mouillé dans le scandale Sonatrach. On peut se demander s’il s’agit des véritables raisons de son limogeage, d’autant que Noureddine Cherouati était sur le point d’obtenir un arrangement avec la compagnie américaine Anadarko, devant mettre fin au contentieux qui devait être tranché les prochains jours par le tribunal d’arbitrage international de Genève. Objet du litige : la rétroactivité de la taxe sur le profit exceptionnel appliqué aux compagnies pétrolières présentes en Algérie. Pour la partie américaine et danoise (Maersk), les contrats de partage production les concernant ont été signés avant l’adoption de la taxe. Donc, ils ne devraient pas payer ce prélèvement obligatoire. Elles ont poursuivi en justice Sonatrach.
    Si le tribunal arbitral de Genève tranche en faveur des compagnies américaine et danoise, Sonatrach devra payer plus de 3 milliards de dollars à la partie adverse.
    M.  Cherouati est arrivé à convaincre ces deux parties de choisir la solution du règlement du contentieux à l’amiable. Ce qui suppose à première vue la cession d’intérêts dans des gisements algériens au profit de ces deux compagnies. Il est étonnant que le président de la République ait limogé Cherouati peu de temps avant la signature de l’arrangement et, surtout, à quelques jours du verdict du tribunal d’arbitrage international de Genève. Cet arrangement fait-il partie des raisons qui ont poussé Noureddine Cherouati à la porte ? En tout cas, des parties avaient intérêt à faire capoter le règlement à l’amiable. En Algérie, on continue donc à nommer et dégommer de hauts responsables dans l’opacité.

    Sonatrach très mal en point
    En fait, on a assisté avec ces changements à la tête de Sonatrach à une lutte d’influence pour le contrôle de la rente pétrolière. M. Cherouati aura tenté d’effacer les effets de la gestion catastrophique du secteur par Chakib Khelil. En instituant un code éthique à Sonatrach, il a essayé de prévenir un autre scandale, d’en finir avec la corruption qui a atteint avec Chakib Khelil des sommets inégalés et de redémarrer la machine Sonatrach paralysée pendant tout le 1er semestre 2010. Ce qui a dérangé les “requins” à l’intérieur et hors Sonatrach.
    Mais au-delà de ces luttes d’influence, il faudra que l’opinion sache que Sonatrach est très mal en point, en dépit des efforts de Noureddine Cherouati. Elle ne s’est pas encore remise de l’hémorragie causée par les limogeages et les départs en retraite de ses managers des plus compétents et des plus expérimentés accélérés par Chakib Khelil. Du coup, elle accuse un grand retard dans l’amont, c'est-à-dire l’exploration-production. Elle a besoin d’un sérieux renforcement managérial et de redynamiser le processus d’acquisition de savoir-faire technologique. Aujourd’hui, beaucoup plus qu’avant, c’est la technologie qui fait la différence entre les compagnies pétrolières. Rattraper le gap technologique constitue un enjeu déterminant pour son avenir, et partant du positionnement de l’Algérie sur la scène énergétique mondiale menacée par des concurrents comme le Qatar, la Russie. Cela passe par le développement de ses réserves de pétrole et de gaz essoufflés par une politique intensive de production d’hydrocarbures à l’ère Khelil. Or, sans un retour à la loi 86-14 sur les hydrocarbures, il ne faut pas s’attendre à des résultats rapides dans l’amont.
    K. Remouche

  • les bouriquots découvrent les lois qui ont votées

    Des députés découvrent les absurdités qu’ils ont votées

    Par : Mustapha Hammouche

    Ce n’est certainement pas le résultat qu’il en attendait quand le FLN a initié la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire sur les révoltes de janvier dernier. Conçue pour confirmer les motifs “alimentaires” des manifestations et accréditer la thèse du complot par la hausse des prix du sucre et de l’huile, elle s’est, certes, appesantie sur le problème de la maîtrise des prix des denrées de première nécessité, mais a surtout soulevé les éléments de politiques publiques qui sont à l’origine de l’anarchie du marché.
    C’est donc sur des règles que l’Assemblée nationale a toujours allègrement entérinées que la commission est revenue. En commençant par le mode de calcul du budget que nos élus n’ont jamais remis en cause, ni même interrogé. Un artifice fondé sur le déficit structurel du budget corrigé par la différence entre le prix de référence et le prix réel et qui brouille la perception des capacités réelles du pays. “Le budget de l’État est calculé sur la base d’un baril à 37 dollars. Actuellement, le pétrole vaut 100 dollars sur le marché. Si le prix du baril de pétrole baisse au-dessous de 60 dollars, d’où va-t-on ramener l’argent pour continuer à subventionner les prix des produits ?” s’interroge le député et président de la commission, Kamel Rezki. Il y a longtemps que les députés auraient dû édicter des normes qui assurent la continuité budgétaire et qui devait libérer le train de vie de l’État et de la société de la contingence pétro-boursière.
    Les députés enquêteurs découvrent ensuite l’absurdité aventureuse de la technique de subvention des prix adoptée comme instrument de politique sociale à grande échelle. En plus de pousser à des dilatations budgétaires qui peuvent devenir incontrôlables, elle a pour effet d’augmenter la consommation : “les importations de matières premières pour la fabrication des produits subventionnés ont pratiquement doublé cette année, ce n’est pas normal”, note le président de la commission.
    Elle est de fondement injuste puisqu’elle profite autant aux industriels et artisans qui utilisent le produit soutenu qu’aux consommateurs sans distinction de niveaux de revenus : “ce n’est pas normal de vendre le lait au même prix pour le riche et le pauvre. Aujourd’hui, l’État soutient les yaourts, les sodas, les pâtisseries. Ce n’est pas normal de soutenir tout le monde”, commente encore notre président de commission. Il suggère donc de “plafonner les importations des matières (subventionnées) en fonction des besoins”, de constituer “un fichier national des catégories démunies” et de “favoriser les investissements dans la production des produits de large consommation afin d’augmenter l’offre sur le marché et de faire baisser les prix”. Tout un programme ! Alors qu’il est tellement plus simple de dépenser, tant qu’il y a des sous et d’avoir… la paix !
    Les grossistes, qui connaissent la logique du système, n’ont même daigné répondre à la convocation des députés, “contrairement aux… ministres et aux opérateurs économiques”. N’est-ce pas le conseil des ministres qui les a dispensés de présenter un registre du commerce, d’être facturés ou de payer par chèque pour leur approvisionnement ?
    C’est toujours ça de gagné de voir des députés s’émouvoir de l’anarchie que leur institution a régulièrement votée.
    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • Libye: Seif el chitane Kadhafi a été arrêté

    Selon lun ministre du CNT libyen Arrestation de Seif al-Islem Kadhafi Par : Rédaction WEB L'information est de taille: Seif al-Islam Kadhafi aurait été arrêté ce samedi au sud de la Libye. C’est une déclaration du ministre de la Justice et des droits de l'Homme au Conseil national de transition (CNT), Mohammed al-Allagui à la presse. Ce dernier n’a pas donné de détails se contentant de déclarer que « «Seif al-Islam, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), a été arrêté dans le sud libyen». Dans leurs interventions sur plusieurs chaines satellitaires, des responsables des « rebelles » libyens affirment que trois autres personnes auraient été arrêtées avec lui. Aucune information sur le sort de Abdellah Senouci, l’ex chef des services de renseignements libyen, toujours en fuite depuis la chute de Kadhafi. Toutefois, il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que l’arrestation de Seif al-Islam est annoncée. A chaque fois il s’était avéré que c’était une fausse information. Cependant, cette fois, une photo (que Liberté publie) viendrait confirmer la capture du fils de Mouammar Kadhafi. Elle a été diffusée par la chaîne de télévision « Libya-al-Ahrar ». Seif al-Islam y est montré avec une barbe nourrie, allongé sur un divan, une couverture sur les jambes et montrant sa main droite , ou trois doigts sont bandés.

  • Réponse à Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education

     

     

     

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    Je lis quotidiennement votre journal et merci de le laisser en ligne à la portée de tout le monde. Mon propos vient à la suite des déclarations de Boubekeur Benbouzid.

    J'aimerais amener une petite contradiction sur ce que Monsieur le ministre de l'Immuabilité a déclaré en matière de logements. Pour infirmer ses dires, je vous demanderais de bien vouloir enquêter du côté de l'Extrême sud où les enseignants "logent" soit chez des particuliers soit dans les ksours (habitations en toub). Démunis de moyens, ils ont droit aussi à des températures "clémentes" minimum 35° (sachant que souvent le thermomètre explose) en plus des vents de sable quotidiens, des scorpions auxquels nombre d'entre les enseignants ne sont pas habitués et du manque abyssal des moyens de transport. Là je rappelle que plusieurs enseignants des deux sexes vont d'un ksour à un autre pour assurer leurs cours.

    Je suis modeste, car les conditions de vie ne pourront même pas être supportées par un bagnard. Alors, que Monsieur le ministre aille faire un tour dans les ksours sans se faire annoncer aux responsables et demande aux enseignants qui sont sur le terrain ce qu'ils pensent des conditions de vie et de travail. 

    Tout cela pour le modique salaire variant entre 35000 à 45000 dinars par mois. Ce n'est pas la Californie et ceux et celles qui seraient tentées par je ne sais quel artifice ils (elles) déchanteront vite et regretteront amèrement leur tentation. Le tout pour un salaire de 45000 dinars maximum... avis aux amateurs

    Guaroudj Hassan

  • L’exil doré des Kadhafi au Club-des-Pins

     

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    l’exil doré,kadhafi,club-des-pins Les Kadhafi sont en Algérie depuis l'été dernier.

    Hannibal Kadhafi, le fils de l’ancien guide libyen vit dans une zone résidentielle sécurisée, à l’ouest d’Alger. Plus exactement au Club-des Pins.

     

    Accueillis par l'Algérie le 28 août avec son épouse, son frère Mohammed, sa sœur Aïcha et sa mère Safia, Hannibal Kadhafi vit aujourd’hui "dans une villa à l’ouest d’Alger", affirme Fayçal Metaoui, journaliste au quotidien El Watan. Il contredit les propos avancés par Sliman Bouchuiguir, ambassadeur de la nouvelle Libye en Suisse, qui localise les Kadhafi dans le sud-est algérien. 

    "Je suis formel, tous ont été remontés au nord après qu’Aïcha a mis au monde une petite fille", avance Fayçal Metaoui au quotidien suisse. "Villa à l’ouest d’Alger" est une formule usuelle pour ne pas dire Club-des-Pins, célèbre station balnéaire d’une cinquantaine d’hectares, dont les Algériens ont entendu parler et réservée exclusivement à la nomenklatura et sa clientèle. L’ancien guide libyen y avait planté sa tente à plusieurs reprises, non loin du très luxueux hôtel Sheraton. Sa veuve et ses enfants y sont aujourd’hui logés dans l’une de ces belles résidences occupées à l’année par la hiérarchie militaire et ses relais civils. Mais il n’a aucun souci financier à se faire: "Ils sont partis avec beaucoup d’or et des millions, voire des milliards de dollars." 

    Néanmoins Sliman Bouchuiguir l’affirme haut et fort : Hannibal doit être jugé pour les crimes qu’il a commis. Les Algériens les garderaient, lui et une partie de sa fratrie, comme monnaie d’échange pour négocier avec le nouvel Etat libyen. "L’impunité ne doit pas exister. Il doit répondre des torts causés à son peuple et au vôtre, avec la prise d’otages. Mais aussi pour les conséquences financières de la crise qu’il a déclenchée entre nos deux pays."

    Aïcha Kadhafi était brièvement sortie du silence pour dénoncer le lynchage du colonel, mais elle a été priée de ne plus faire aucune déclaration. Depuis, les Kadhafi se font petits. En attendant des jours meilleurs.

    Quand la famille Kadhafi était entrée en Algérie à la suite d'une folle équipée à travers le désert libyen, l’Algérie avait annoncé les avoir accueilli sur son sol "pour des raisons strictement humanitaires". Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères avait pris soin de préciser que l'Algérie avait prévu le CNT et le SG de l'Onu. Néanmoins l'initiative a été critiquée par bon nombre de chancelleries occidentales, qui ont qualifié d’"ambiguë" l’attitude de l’Algérie pendant le conflit libyen, et ont regretté ses atermoiements pour reconnaître le Conseil national de transition (CNT). "L’Algérie déteste l’inconnu, surtout à ses frontières. Aussi remuant et imprévisible fut-il, Kadhafi était le gage d’une certaine stabilité", avance le politologue Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes.

    Extradition ou exil dans un pays tiers ?

    On évoque aujourd’hui un possible transfert des Kadhafi vers un pays tiers, Venezuela, Afrique du Sud, Nord-Soudan, voire la Croatie, où Safia a des attaches familiales. Juridiquement, cela ne posera pas de problèmes car, rappelle Antoine Basbous, "la famille Kadhafi, qui n’est pas réclamée par la justice internationale, peut voyager". Contrairement à un autre fils Kadhafi, Saïf Al-Islam, visé par un mandat d’arrêt international pour crimes contre l’humanité et qui se trouverait au Niger. Ou alors Saad Kadhafi accueilli par le Niger.

    En revanche, une extradition vers la Libye des hôtes de l’Algérie ne semble pas d’actualité. Autre possibilité pour les enfants Kadhafi: leur maintien en Algérie, qui pourrait envenimer les relations entre Alger et le CNT. Cependant l’Algérie a déjà opéré un rapprochement avec le CNT. Bouteflika a rencontré deux fois Moustapha Abdeljalil sous l’égide du Qatar. Que se sont-ils dit ? A-t-il été question de la famille Kadhafi ? Ou simplement de la reprise des relations... 

    "Hannibal doit être jugé"

    L’avocat François Membrez, défenseur des domestiques marocains maltraités par Hannibal Kadhafi dans un hôtel genevois, trouve «choquante et incompréhensible» la protection dont bénéficie le clan de l’ancien dictateur: "Le seul destin d’Hannibal est d’être traduit devant la justice libyenne. Il doit répondre de tous les crimes qu’il a commis et de ceux qu’il a commandités. Mes clients pourraient alors déposer une nouvelle plainte, même si pour le moment ils semblent vouloir tourner la page." Le Ministère public de la Confédération suisse, qui a ouvert une enquête pénale pour prise d’otage dans l’affaire des deux ressortissants suisses Rachid Hamdani et Max Göldi, pourrait adresser des demandes d’entraide judiciaire à Tripoli, mais cela "n’a pas encore été fait en raison de la situation prévalant actuellement dans ce pays", indique la porte-parole Jeannette Balmer.

    Il est peu probable qu’actuellement le sort des Kadhafi soit la priorité de l’Algérie. En revanche ce sont les milliers d’armes des arsenaux de l’ancien régime dispersées dans la nature qui sont devenues le cauchemar de l’Algérie et des pays riverains. Certaines sources évoquent 10 000 armes de guerre, d’autres beaucoup moins. Leur nombre et leur destination sont les questions qui taraudent les esprits des services de sécurité de nombreux pays. Mais déjà une première mauvaise nouvelle est arrivée quelque part du Sahel. Mokhtar Belmokhtar, l’un des chefs d’Aqmi (Al-Qaida au Maghreb), a affirmé récemment à un organe de presse mauritanien que ses hommes avaient été «les plus grands bénéficiaires de la crise libyenne», en armement notamment.

    Les milliards de Kadhafi

    Pour le nouvel ambassadeur libyen : "En 42 ans de règne, Mouammar Kadhafi a touché 1600 milliards de dollars de la vente du pétrole. Le Conseil national de transition a récupéré 200 millions, mais où est le reste? Si on ajoute les coûts de la guerre aux 1400 milliards de dollars, Kadhafi nous aura coûté pas moins de 60 milliards de dollars par an!"

    Y.K/Le Temps

  • Coup d’Etat médiatique

     

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    Si le projet de loi sur l’information est voté dans sa mouture telle que soumise à l’APN, les rares espaces de liberté arrachés de haute lutte par la corporation depuis la loi d’avril 1990 ne seront plus qu’un vague souvenir. Les nouvelles dispositions restrictives de la liberté de la presse contenues dans le projet gouvernemental ne se comptent plus. L’énoncé vague et sujet à toutes les interprétations de nombre de dispositions fait que le champ d’intervention des journalistes est réduit à sa plus simple expression : à la rubrique des chiens écrasés. Au nom de la raison d’Etat et de l’intérêt national, le journaliste est sommé de se taire et de s’interdire le moindre commentaire et analyse critique par rapport aux positions officielles.

    La sacralisation de l’action gouvernementale et de la vie institutionnelle consacrée par le projet de loi touche quasiment tous les secteurs stratégiques et de souveraineté représentant un enjeu de pouvoir dans la perspective de la pérennité du système. A force de vouloir verrouiller à tour de bras on a fini par sombrer dans le ridicule au point de revenir à une compréhension archaïque, dogmatique, au patriotisme douteux de la notion de l’intérêt national devenu un fourre-tout, une espèce de carton rouge brandi à la face de tout libre penseur. Si le journaliste ne peut pas ou plus s’autoriser la moindre analyse et critique sur un dossier économique, un projet de développement, apprécier l’état de la coopération bilatérale avec un pays étranger, émettre des doutes, des réserves sur la justesse d’un choix économique, sur la conduite de notre diplomatie et sur bien d’autres domaines encore soulignés à l’encre rouge dans le projet de loi, il perd sa qualité de journaliste, de praticien de l’information pour devenir un propagandiste pur jus comme au temps du parti unique.

    Pour avoir déjà fait les frais de l’interprétation souvent équivoque et peu conforme à la lettre et à l’esprit de la loi par les magistrats donnant la latitude au juge de lui faire dire ce qu’il veut, la corporation ne peut accueillir cette réforme de la presse annoncée par le pouvoir tambour battant qu’avec un fort sentiment de désenchantement et de crainte pour l’avenir de la liberté de la presse dans le pays. Ce projet de loi, que l’on a présenté comme le fruit d’une concertation avec la corporation de la presse et l’expression d’une volonté politique d’approfondissement du processus démocratique, donne un avant-goût du contenu des réformes politiques promises.

    Ce coup de force du pouvoir pour imposer des réformes qui ne correspondent ni aux réalités de l’Algérie d’aujourd’hui ni au contexte géopolitique régional n’aurait pas pu avoir lieu avec une telle facilité et légèreté si la société dans ses différents segments était organisée, si les ressorts de la société civile n’avaient pas été cassés et s’il y avait de véritables contrepouvoirs pour empêcher les décideurs de faire et d’agir à leur guise. La presse, qui a déserté le terrain des luttes professionnelles et démocratiques pour des raisons diverses et diversifiées, paye aujourd’hui le prix de sa résignation et capitulation.

     

    Omar Berbiche
  • hogra de son altesse le wali de tlemcen qui était ain defla


     

    Tlemcen : «Monsieur le Président, je suis menacé par le wali»

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    zoom | © Souhil. B
     

    «Quand j’ai réclamé mon dû, j’ai reçu une lettre de menace et d’intimidation de sa part sur un sujet qui sort complètement de ses attributions», écrit M. Hadj Eddine Sari Ali, promoteur immobilier.

    Le wali m’a ordonné de mettre à sa disposition mes deux autocars de luxe pour le transport des VIP à l’occasion de l’inauguration officielle par le président de la République Abdelaziz Bouteflika de l’événement «Tlemcen, capitale de la culture islamique» et ce, pour une durée de six jours. Chose que j’ai dû exécuter ; mais à ce jour, cette prestation est restée impayée. Après réclamation, je reçois une lettre de sa part faisant dans la menace et l’intimidation sur un sujet qui sort complètement de ses attributions, confesse, encore effrayé, le promoteur immobilier et propriétaire d’une société de transport, Hadj Eddine Sari Ali. Dans des lettres adressées au chef de l’Etat, au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et au chef de la sûreté de wilaya de Tlemcen, M. Sari Ali informe qu’il est victime d’un grave dépassement : «Au début de juillet dernier, j’ai déposé un dossier complet et en règle pour l’obtention d’un permis de construire pour la réalisation d’un ensemble immobilier. Tous les services concernés ont émis un avis favorable. Une fois transmis à l’APC le 22 septembre dernier, le président de cette instance élue a refusé de me le signer sans raison, ni explication, encore moins une notification», dit-il.

    Et en quoi le chef de l’exécutif de la wilaya serait-il responsable, sommes-nous tentés de dire ? «Le président de l’APC refuse de s’exécuter sur injonction du wali ; ce dernier, en effet, vient de proférer à mon encontre et par écrit des menaces de poursuites judiciaires pour une relation contractuelle qui concerne uniquement notre entreprise et une cliente et qui ne regarde nullement et en aucun cas la wilaya, dès lors que, conformément aux lois en vigueur, seule la justice est habilitée à trancher un litige d’ordre privé et commercial». A propos de la lettre de menace dont parle M. Sari Ali, elle a trait à l’intervention du wali au profit d’une dame, Mme B. S. en conflit avec l’entreprise Sari. La correspondance signée du wali et adressée à M. Sari Ali dit en substance : «J’ai l’honneur de vous informer qu’un délai d’un mois vous est signifié afin de vous conformer scrupuleusement aux lois et réglementation en vigueur ; faute de quoi, la procédure réglementaire sera prise à votre encontre.»

    Qu’à cela ne tienne, M. Sari Ali informe avec défi toutes les autorités du pays : «Je compte démarrer les travaux, malgré le défaut du permis de construire, et ce, fort des dispositions du code de l’urbanisme 2010/2011, chapitre 3, section  (instruction et délivrance du permis de construire) article 43 qui donne un délai de 90 jours à compter de la date de dépôt du dossier du permis de construire au P/APC qui doit établir un permis, faute de quoi le demandeur considère que c’est acquis». Affaire à suivre…

    Chahredine Berriah
  • les ambassadeurs de boutef

    Missoum Sbih : "L'Algérie ne sera pas la Tunisie" !

    6Ames sensibles, s’abstenir de lire.
    La Rédaction LQA
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    El Watan.com le 24.01.11 | 09h54 

    Invité de RTL ce lundi matin, l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih, a estimé que la situation en Algérie ne pouvait être comparée à celle en Tunisie.

    A en croire les déclarations de l’ambassadeur d’Algérie en France, Missoum Sbih, le régime Algérien ne serait pas en danger. Invité de la radio française RTL ce lundi matin, Missoum Sbih s’est montré confiant et a estimé que « la situation en Algérie ne pouvait être comparée à celle en Tunisie ». Mieux encore, « l’Algérie ne sera pas la Tunisie », a-t-il décrété.

    Concernant la manifestation organisée samedi par le RCD à Alger et réprimée par des bataillons entiers de la police, elle n’avait, selon l’ambassadeur Algérien en poste à Paris, « pas de caractère social ». « Un parti a fait une demande de manifester. Il a été jugé que l’ordre public pouvait être troublé », assure Missoum Sbih qui a justifié ainsi le traitement sécuritaire « musclé » réservé par les autorités à cette manifestation pacifique.

    Au sujet de l’interdiction de cette marche populaire, l’ambassadeur Algérien dira que  cette mesure « n’est pas extraordinaire ». Selon lui,  » ça existe ailleurs. Ca existe en France ».

    Quant aux régressions observées en Algérie ces dernières années en matière de démocratie et de libertés publiques, Missoum Sbih répondra aux journalistes de RTL que « vos critères de démocratie ne sont pas les mêmes que les nôtres » !

    En réponse aux critiques de la presse internationale, l’ambassadeur Algérien à Paris a souligné également qu’en Algérie   »la presse est libre ». D’autre part,   »les différents partis politiques, dont le RCD, peuvent s’exprimer », estime-t-il.

    Abderrahmane Semmar
  • tous corrumpus les ambassadeurs algerien ,ils sont du drs affilié à la france

     

    Missoum Sbih : Ambassadeur d’Algérie et père d’un flic ripoux, sauvé par Bouteflika

     

    Par |

     


     

     

     

     

     

    Missoum Sbih l'ambassadeur d'Algérie en France, c’est ce diplomate qui, sur RTL, lundi dernier, a provoqué l’indignation et l’hilarité générales avec son : « Des émeutes en Algérie ? Quelles émeutes ? L’homme qui a asséné : «L'Algérie ne sera pas la Tunisie». Celui qui s’est distingué sur RTL en allant chercher des arguments aussi passés de mode qu’absurdes pour justifier la répression contre la marche initiée par le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le 22 janvier dernier. Pour contrer les critiques sur le manque de démocratie en Algérie, Missoum Sbih a multiplié les inepties. «Vos critères de démocratie ne sont pas les mêmes que les nôtres». Mieux, il a précisé : «La presse est libre» et ajouté que différents partis politiques, dont le RCD pouvaient s'exprimer.
    L'ambassadeur a des raisons de défendre avec si peu de classe le régime algérien.
    Son fils, Mohamed Sbih, divisionnaire de la sûreté nationale et directeur de la clinique Les Glycines (réservée au personnel de la sûreté nationale), impliqué dans le grave scandale financier de la Banque nationale d'Algérie (détournement de 300 millions de dollars) a été sauvé l'an dernier de la prison par Abdelaziz Bouteflika lui-même !
    A l’époque des faits, Missoum Sbih était conseiller du Président Bouteflika et chargé du sensible dossier de la réforme de l’Etat.
    Ce fiston avait collaboré avec le cerveau de l’opération, un commerçant, Achour Abderahmane, qui avait fui au Maroc. Pour empêcher son extradition vers l’Algérie en vertu d’un mandat d’arrêt international lancé à son encontre, un groupe de commissaires et de divisionnaires ont falsifié un rapport – envoyé à la justice marocaine - blanchissant Achour Abderrahmane de tous les faits qui lui sont reprochés. Mohamed Sbih en faisait partie, aux côtés de l’adjoint du chef de la police judiciaire de la wilaya de Tipaza, le commissaire principal Khaliha Abdelkader, de l’ex-divisionnaire de la sûreté de wilaya de Tipaza, Zouaï El Hachemi, ainsi que l’ancien chef de la police judiciaire, le commissaire Bessai Hassène.
    Ces personnes ont été poursuivies pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux sur documents officiels, trafic d’influence, corruption, destruction de documents officiels
    Mohamed Sbih est nommément cité dans le rapport de la première enquête réalisée, le 22 mars 2006, par le chef de service central de répression du banditisme (ONRB) et adressées au directeur de la police judiciaire
    « Tout au long des investigations, il est apparu que Mohamed Sbih était en étroite collaboration avec Achour Abderrahmane qu’il rencontrait en France, où tous les deux fréquentaient les mêmes casinos à Nice et à Monaco. Des témoignages transcrits sur procès-verbaux le confirment. Dans ce contexte, un témoin, Dries Aziz avait déclaré en son âme et conscience avoir été présent lors d’une rencontre durant l’été 2004 entre Abdelhamid Sbih et Achour Abderrahmane, où ce dernier se plaignait de l’enquête ouverte à son encontre par les services de la police judiciaire de Tipaza. Il déclare avoir vu Achour Abderrahamne remettre une enveloppe blanche de format moyen sans en connaître le contenu. »
    Dans son rapport adressé au procureur général près la cour d’Alger, le 17 avril 2007, le procureur près le tribunal de Bir Mourad Raïs confirme que le document falsifié a été remis par Mohamed Sbih à l’entourage d’Achour Abderrahmane.

    Bouteflika intervient

    C’est alors que Bouteflika intervient et ordonne à la justice de « mettre de côté » le fils de l’ambassadeur.
    L’instruction se termine une première fois par l’inculpation des quatre responsables de la police et de Achour Abderrahmane pour « association de malfaiteurs, faux et usage de faux sur documents officiels, trafic d’influence, corruption, destruction de documents officiels ». Mais alors que tous les autres sont mis sous mandat de dépôt, Mohamed Sbih est épargné mais placé sous contrôle judiciaire.
    La surprise a été totale lorsque quelques mois plus tard, Sbih se voit remettre son passeport, et le 17 octobre 2007, le juge d’instruction près le même tribunal décide même de lui accorder « l’extinction de poursuites faute de preuves ».
    Le 9 décembre, les décisions ont été confirmées pour le cas de Sbih qui bénéficie donc d’un non-lieu. L’affaire est renvoyée devant le tribunal criminel pour les autres parties, à savoir Achour Abderrahmane, El Hachemi Zouaï, et Bessai Hassène qui, eux, n’ayant pas la chance d’avoir un père ambassadeur, sont toujours en prison.
    On comprend, dès lors, que le père du flic ripoux lance à l’adresse du journaliste de RTL : «Non vous savez, vous avez des critères de démocratie qui ne sont pas, si vous voulez, forcément les nôtres.»
    En effet…
    Comment le père ne défendrait-il pas la « démocratie » où son fils est sorti blanchi après établi un faux rapport de police disculpant un individu prévaricateur qui avait dérobé la somme astronomique de 3 200 milliards de centimes ?

    Souhil G – Lematin dz

  • t'est foutu mon général

    Il charge les dirigeants de l'ex-FIS et égratigne les ONG occidentales
    Khaled Nezzar : "Je suis victime d’une conspiration"

    Hadjer Guenanfa

    Khaled Nezzar.jpg
    Le général à la retraite Khaled Nezzar n'a aucun regret sur sa gestion – donc celle de l'Armée nationale populaire (ANP) – du conflit des années 1990. Dans un entretien paru ce mercredi 16 novembre dans Le Soir d'Algérie, l'ancien homme fort du pouvoir persiste et signe : l'arrêt du processus électoral en 1992, dont il a été le principal artisan, était une action salvatrice pour le peuple algérien. « L’armée, héritière de l’ALN, est intervenue contre la violence dans le cadre de la loi sans recourir aux méthodes qui ont déshonoré tant d’autres armées dans nos régions », a‑t‑il indiqué. C’est la première sortie publique de Khaled Nezzar après son interpellation en Suisse suite à une plainte de l’ONG Trial.
     
    La violence que réservaient, selon lui, les anciens dirigeants du Front islamique du Salut (FIS, dissous) au peuple algérien pouvait être terrible. M. Nezzar a repris en ce sens deux citations connues du numéro deux du parti islamiste Ali Belhadj sans oublier de les référencer : « La démocratie est mécréance » et « si le peuple vote contre la loi de Dieu (la Charia), cela n’est rien d’autre qu’un blasphème. Dans ce cas, il faut tuer ces mécréants… ». « L’ANP, et cela je le revendique et je l’assume, a empêché la "kaboulisation" de l’Algérie. Que des mémoires à œillères le perçoivent différemment maintenant que le danger est passé est dans la nature des choses. On peut s’en indigner, mais il faut faire avec », explique le militaire en retraite. Et d'ajouter qu'en Algérie, l'armée, dans son action, « a conforté le multipartisme (…) elle a tout fait pour que le dialogue entre les Algériens soit le moyen de régler les différends, elle a surtout initié une politique de la main tendue et du pardon en direction de ceux qui ont pris les armes contre leur propre pays ».
     
    L'ancien premier responsable de l'institution militaire algérienne se dit « au cœur d’une conspiration ». Les commanditaires ? Les anciens chefs de l'ex‑FIS, peut‑être. « Rien n’est plus gratifiant pour ceux auxquels l’ANP a, jadis, barré la route que de voir un de ses anciens chefs sur la sellette. Quelque part, c’est une tentative d’obtenir par ricochet la condamnation par la justice des nations qui comptent de l’action salvatrice de janvier I992 », affirme‑t‑il. M. Nezzar assure qu'il a été accusé en tant qu'ancien chef de l'armée. Il explique qu’au‑delà de sa personne, c'est toute l'institution militaire qui est visée à travers cette affaire.
     
    « On ne peut pas citer à comparaître toute l’armée. On incrimine donc celui qui la commandait », explique‑t‑il avant de poursuivre : « le timing de ces attaques, le contexte régional dans lequel elles sont menées, les commanditaires que l’on devine derrière elles, m’autorisent à croire qu’il y a des arrière‑pensées bien éloignées du dossier visible des plaignants. En ce qui me concerne, je suis bien décidé à crever l’abcès une bonne fois pour toutes. Il y va de mon honneur et de celui de l’institution à laquelle j’ai consacré toute ma vie ». A‑t‑il été abandonné par l'État ? « Pourquoi l’État algérien abandonnerait‑il un ancien responsable qui a œuvré pour la pérennité de l’État et qui a même, peut‑être, d’une certaine façon, à un moment, incarné l’État ? », répond‑il.
     
    Dans cette interview, le général‑major réaffirme être totalement innocent des faits qui lui ont été reprochés. Ce sont des « faits auxquels je suis complètement étranger et contre lesquels la justice de mon pays a sévi à chaque fois qu’elle en a eu connaissance », a‑t‑il dit. Refusant de faire un quelconque commentaire sur l'organisation suisse Trial, Khaled Nezzar a souligné que les ONG étrangères sont perçues comme étant « la bonne conscience sélective de l’Occident » par nos opinions publiques. Il réaffirme aussi qu'il sera prêt à répondre à toutes les convocations de la justice suisse.

  • actualités ALGERIAN WATCH

  • Inquiétudes et interrogations sur la liberté de culte et élections en Algérie

    atomisez le drs +les liens étroits avec la france de raffarin le colonialiste

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    Par |

     raffarin ministre traiteurde la franceraffarin ministre traiteurde la franceraffarin ministre traiteurde la france


     

     

    Le traitement sécuritaire réservé aux dernières manifestations sont la meilleure preuve que la liberté est une notion toute relative pour le pouvoir.

    Le Foreign Office est préoccupé par la liberté du culte. L'ONG Freedom House pour sa part attend du parlement qu’il exerce son rôle de contrôle du gouvernement.

    La presse a répercuté régulièrement les mésaventures des chrétiens en Kabylie, en revanche, on sait peu de choses de ceux des autres régions du pays. Il y a quelques jours, des chrétiens ont été arrêtés à El-Tarf et un autre est passé en procès à Oran. Peu visibles, les chrétiens algériens veulent avoir le droit de vivre leur foi et l’abrogation de la loi de 2006.  Cette fameuse loi vise quiconque "incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion". Elle a été concoctée sur mesure par les nombreux islamo-conservateurs au pouvoir pour empêcher cette minorité religieuse de vivre sa foi dans la sérénité. Aussi, la question des libertés religieuses en Algérie préoccupe énormément les Britanniques, nous apprend le quotidien Liberté. Elle était, mardi dernier, au menu des questions orales à la Chambre des Communes. Gregory Campbell, député du Parti démocratique unioniste d’Irlande du Nord, a interpellé Alistair Burt, ministre délégué au Foreign Office, sur le sort de la communauté chrétienne d’Algérie.

    Il voulait savoir notamment si le gouvernement britannique a demandé des explications à son homologue algérien, sur l’interdiction de la pratique de la foi chrétienne, en dehors des églises reconnues par l’État. Qualifiée d’atteinte grave au droit de culte, cette décision préoccupe, par ailleurs, de nombreuses associations œcuméniques en Grande-Bretagne. Certaines d’entre elles comme Operation Mobilisation, Open Doors et Release International, se sont mobilisées, en faveur de la visite récente, dans le royaume d’une délégation de l’Église protestante d’Algérie, conduite par son président, le pasteur Mustapha Krim. Le 26 octobre dernier, le groupe rencontrait M. Burt. Une autre entrevue avec des parlementaires s’est tenue dans la même journée, au siège de l’Assemblée, en présence du public.

    Les chrétiens d’Algérie se sont plaints des restrictions dont ils font l’objet dans la pratique de leur religion. Ils ont évoqué également des campagnes d’intimidation et de harcèlement judiciaire. Sensibles à leur condition, les députés qui ont assisté à la réunion se sont entendus pour déposer une motion auprès du Parlement, concernant l’ouverture d’un débat sur la violation de la liberté du culte en Algérie. Prenant les devants, Gregory Campbell a directement saisi le Foreign Office, qui a réagi par la voix d’Alistair Burt. Dans sa réponse, le ministre délégué a fait savoir que le gouvernement est au courant de la fermeture par les autorités algériennes de plusieurs lieux de culte dont les églises chrétiennes, non agrémentées. Cependant, ni lui, ni aucun autre représentant des autorités britanniques se sont hasardés à interpeller directement leurs homologues algériens, sur le sort des minorités religieuses dans le pays. 

    M. Burt a révélé que le patron du Foreign Office, William Hague, au cours de son séjour en Algérie, il y a quelques semaines, a parlé avec ses hôtes de l’importance des réformes en général, "même s’il n’a pas évoqué la question des libertés religieuses spécifiquement". Néanmoins, le ministre délégué a indiqué que la Grande-Bretagne avait l’occasion d’exprimer ses préoccupations concernant les questions des droits de l’Homme et la liberté de croyance et de culte, à travers divers mécanismes comme l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne. Il a révélé, à ce propos, la création d’un sous-comité de dialogue politique entre l’UE et l’Algérie, qui s’occupe des questions de sécurité et des droits de l’Homme. Le sort de la communauté chrétienne aurait été évoqué au cours d’une première réunion tenue le mois dernier. Il est à noter que ce n’est pas la première fois que le problème des libertés religieuses en Algérie, est posé au sein du Parlement britannique.

    En 2008, des députés avaient demandé au gouvernement travailliste d’intervenir en faveur de la protection de la minorité chrétienne, à la suite d’interpellations, la même année, d’individus, accusés d’évangélisation. 

    Freedom House exhortée l’Algérie à organiser des élections 

    L’ONG américaine a appelé l’Algérie à prendre des mesures permettant l’organisation d’élections libres et transparente, et a demandé au gouvernement de permettre au parlement de contrôler réellement l’appareil exécutif, et une justice plus libre.

    Freedom House a précisé dans son rapport annuel sur l’étendue de la démocratie dans le monde, que "le parlement algérien doit être en mesure de contrôler les activités du gouvernement en toute indépendance". Il a qualifié d’insuffisantes les réformes des autorités. L’Organisation a indiqué le parlement algérien n’exerce aucun son rôle de contrôle du gouvernement. Aussi, Freedom House a appelé à prendre en considération les vives "recommandations" consignées dans la conclusion du rapport. L'ONG a également appelé à assurer des élections législatives libres, d'où émergerait un parlement capable de jouer le rôle de contrôleur dont il a la responsabilité. Le rapport exhorté également le gouvernement à garantir aux partis et aux candidats pleinement leurs droits. La levée de l’état d’urgence est jugée insuffisante par Freedom House si le gouvernement ne prend pas des mesures d’urgence permettant la création de partis et d’associations et aux militants d’exercer leurs droits politiques en toute liberté.

    L’organisation dont le siège est à Washington considère que les libertés syndicales n’étaient pas garanties en Algérie. Les condition ne permettent pas aux syndicalistes et militants d’exprimer leurs préoccupations et l’organisation de protestations pacifiques. Le constat est fait sur la base de plaintes de syndicalistes, qui ont fait l’objet de "pressions" en raison de leur travail syndical dans différents secteurs. L’organisation exhorte par ailleurs le gouvernement à desserrer l'étau sur les libertés syndicales et autoriser l’activité syndicale, en autorisant les organisations d'activer sans entraves sur le terrain.

    Clarifier le rôle des services de renseignement

    En outre, Freedom House insiste sur la nécessité de "clarifier les pouvoirs des services de sécurité particulièrement des renseignements". Freedom House appelle à "assurer l’indépendance de la justice, et à protéger l’appareil judiciaire et organiser des formations pour les juges et au personnel de la justice". Le gouvernement est aussi invité à juger les responsables sécuritaires durant la période du terrorisme. Sur le plan économique, l’organisation non gouvernementale estime que le principe de transparence dans la gestion des affaires économiques n’est pas appliqué, et à appelé à appliquer la loi à ce sujet et à clarifier l’utilisation des deniers publics, la politique budgétaire et à déterminer les priorités de développement. A noter que le nouveau rapport de l’organisation Freedom House est revenu sur des dossiers qu’elle avait déjà abordé dans ses rapports à la fin des années 1990, notamment la clarification des pouvoirs des services de sécurité, l’indépendance de la justice et les libertés syndicales sachant que les rapports de l’organisation avait abordé durant les récentes années la situation de l’Algérie, politiquement, socialement et économiquement de manière plus "souple". Ce qui laisse penser que les rédacteurs du nouveau rapport ont été influencés par la situation dans la région arabe. Si l'on revient sur le cortèges d'observations et exhortations de cette ONG, on est fondé d'avancer que les libertés syndicales, religieuses et politiques sont loin d'être acquises dans notre pays.

    S. L.-K./Elkhabar