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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 81

  • C’est un chiffre effarant : 21% des produits analysés durant le premier semestre 2011 ne sont pas conformes aux normes et ne répondent pas aux règlements en vigueur.

    21% de nos produits alimentaires ne répondent pas aux normes

     

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    C’est en tout cas ce que révèlent des analyses microbiologiques sur un échantillon de 5490 produits alimentaires effectuées durant le 1er semestre par le centre algérien de contrôle de qualité et de l’emballage (CACQE).

    Les produits alimentaires incriminés sont les eaux, les boissons, les laits, produits laitiers, les produits carnés,  les sucreries, et les  céréales et dérivés.

    Les analyses physicochimiques, ont révélé que 19 % de ces échantillons sont non conforme aux normes. Les produits incriminés sont les produits laitiers, les vinaigres, les cafés, les boissons, les conserves, oeufs et produits dérivés, les laits et produits laitiers.

    D’autres analyses ont été également réalisées par CACQE sur des produits d’entretien ménagers, automobile et des produits cosmétiques.

    C’est dire que la santé des consommateurs algériens est exposée à un danger réel. L’anarchie dont souffre le marché aggrave cette réalité. Il s'agit notamment du marché informel qui ne respecte pas les normes liées à la santé du consommateur.De ce fait, les pouvoirs publics doivent, dans l'urgence, prendre des mesures nécessaires pour arrêter l'anarchie qui domine chez certains producteurs.

     En attendant, consommateurs faites gaffe sur ce que vous consommez …

  • Conflit d'intérêts au sommet de l'Etat : fallait-il limoger Cherouati de Sonatrach ?


    Par Le Matin DZ/Lesoirdalgérie |

    "Je dérange des hommes et aussi des intérêts." C’est cette phrase de Nordine Cherouati qui sera retenue par tous les spécialistes du secteur.

    L’homme sera limogé au lendemain de cette déclaration. Mais le plus grave est le fait que cette décision ait été prise dans l’avion présidentiel. On a réussi à convaincre Bouteflika de la décision de limoger Nordine Cherouati alors qu’Ouyahia n’était même pas consulté sur le sujet. Pour certains observateurs avertis, cette décision est la résultante de conflits au sommet de l’Etat. Quand le système est face à lui-même, le sacrifice des cadres devient un rituel quotidien.

    Nous sommes le 26 octobre 2008. Au moment où le président Bouteflika publie le code des marchés publics, Sonatrach défie la République en diffusant la R15 (document relatif à la passation des marchés), tout en ordonnant la stricte application de cette directive. Les cadres de Sonatrach ne savaient plus s’ils devaient appliquer le code des marchés publics ou obéir aux directives de leur employeur. L’incohérence va atteindre son paroxysme le 8 avril 2010. Alors que Meziane était déjà inculpé et Feghouli sous enquête, Sonatrach diffuse la R16, toujours en contradiction avec le code des marchés publics. A son installation, trois semaines plus tard, Cherouati était confronté d’abord à un problème de confiance. Les cadres, qui découvraient quotidiennement des informations sur les déboires de leurs anciens P-dg, n’étaient pas en mesure de s’aventurer à signer quoi que ce soit. Cherouati commencera alors par réunir le conseil d’administration afin d’adapter la fameuse R16 à la réglementation régissant les passations de marchés publics. Cette mesure sera accompagnée d’un texte comportant un code d’éthique auquel doit se conformer le personnel de Sonatrach. Les cadres sont remobilisés et l’équipe dirigeante décide de créer une inspection générale du groupe et le renforcement des opérations d’audit interne. Cette nouvelle dynamique va également aboutir à la dissolution de Soprep (une filiale de Sonatrach) considérée auparavant comme l’agence de voyage de Chakib Khelil. La Soprep (Société de promotion, réalisation et développement des prestations de relations publiques et services liés), créée en 2006, était chargée d'assurer l'accueil, le protocole, le transport, l'hébergement et la restauration, ainsi que l'organisation et la gestion des foires, forums et manifestations nationales et internationales. Cette entreprise, qui aura été au cœur du scandale lié à la société anglaise CWC dans l’organisation de la 4e Semaine de l’énergie, s’occupait beaucoup plus du confort du ministre que des "relex" de Sonatrach.

    Des litiges en cascade et campagne de destabilisation

    Mais la nouvelle équipe dirigeante devait également gérer tous les litiges laissés en héritage. A commencer par assumer les retombées de la mise sur "black list" de l’italien Saipem, impliqué dans les affaires de Meziane et ses enfants. La situation du Centre des conventions d’Oran et de l’hôtel Méridien devait également être assainie : Cherouati a renégocié les termes du contrat avec les espagnols d’OHL et obtenu un rabais de 93 millions d’euros. Au passage, la société française GL Event qui avait obtenu un contrat sur-mesure pour la gestion du palais des expositions est écartée. Comme la liste des litiges était trop longue, Cherouati et son équipe devaient mettre un terme au bras de fer opposant, depuis 2007, l’entreprise publique algérienne d’hydrocarbures, la Sonatrach, et le groupement espagnol Repsol-Gas Natural sur les contrats de vente de gaz. Au bout du compte, Sonatrach obtient, à l’amiable, un montant de presque 1,7 milliard d’euros (3.8 du capital de Gas Natural, équivalent à 514 millions et 700 millions payés cash. En outre, Sonatrach devait accéder au capital de Medgaz à hauteur de 10%). "Une victoire retentissante remportée contre vents et marées qui allait coûter à Cherouati une campagne de déstabilisation", estiment des observateurs avertis qui précisent : "On racontait partout que le ministre de l’Energie aurait demandé au président de la République l’autorisation de limoger le P-dg de Sonatrach." Les deux projets d’ammoniac qui devaient être réalisés à Arzew avec l’égyptien Orascom Construction Industrie et l’Omanais Souhail Bahwan allaient ajouter des soucis à la nouvelle équipe dirigeante de Sonatrach qui exigeait la révision à la hausse du prix du gaz intégré à cette industrie. A cette même période, les raffineries constituaient un véritable casse-tête pour l’entreprise algérienne. Celle d’Alger, remportée pour un montant de 908 millions de dollars, devenait une arène dans laquelle l’équipe de Sonatrach affrontait son homologue de Technip. La société française tentait de substituer des composants et économiser, ainsi, une bonne centaine de millions d’euros sur la facture d’équipement. Le bras de fer engagé par Sonatrach sera décisif dans la gestion de ce dossier. Technip finira par comprendre les menaces qui pouvaient remettre en cause ses relations avec le partenaire algérien et procédera au changement du staff qui chapeautait la réalisation de la raffinerie algéroise.

    Les enjeux de l’emploi et du catering

    Depuis plus d’une décennie, Sonatrach souffre de sa mauvaise gestion des ressources humaines. Consciente de ces enjeux, la nouvelle direction commencera par dénoncer le système en place. Elle ne pouvait comprendre comment un technicien supérieur, qui travaille dans des conditions extrêmes au sud du pays, était classé à la catégorie 17 alors que des secrétaires, en activité à Hydra, étaient positionnées à des échelles bien supérieures. Le changement ne manquera pas de "déranger" des enfants de hauts cadres de l’Etat… En parallèle, des ouvriers payés à 30 000 dinars par des sociétés d’emploi étaient facturés à hauteur de 50 000 dinars au groupe pétrolier. Aussi bien pour Sonatrach que pour les groupements, il a été mis un terme à "la mise à disposition du personnel" en décidant d’intégrer le personnel en place dans les effectifs de Sonatrach. Cette décision a coûté la bagatelle de mille milliards que percevait annuellement une poignée de sociétés d’emploi. D’autre part, il faut savoir que le budget alloué au catering et la restauration de plus de 200 000 employés est loin d’être négligeable. Et ce sont quelques sociétés seulement qui se partagent ce trésor. A eux seuls, Al Bayat et l’italien Ligabue obtiennent depuis des années des contrats de plus 500 milliards par an. Quand Cherouati a tenté de créer une société de catering appartenant à Sonatrach, le ministère de l’Energie a jugé qu’il était trop tôt pour s’engager dans cette aventure.

    Les stations de dessalement... encore Chakib Khelil

    Jusqu’à ce jour, on ne sait par quel miracle Sonatrach a été impliquée dans les stations de dessalement de l’eau de mer. Le programme initié en 2001 prévoyait la construction de 43 stations de dessalement avant 2019, pour un investissement total de 14 milliards de dollars. Pour gérer ce gigantesque chantier, Sonatrach a créé, du temps de Chakib Khelil, la société mixte Algerian Energy Company (AEC), dont elle est actionnaire à hauteur de 50%. Les entreprises étrangères réalisent des stations de dessalement et l’eau produite est achetée par la filiale de Sonatrach (AEC) et l’Algérienne des eaux (ADE) à travers des contrats à long terme. Seulement, les dessous de ce dossier sont tout le temps orientés vers les prix proposés par les industriels de l’eau. A la station de Fouka, on achète l’eau à 54 dinars le mètre cube, contre 59 dinars proposés à la station de Hamma (Alger). A Magtaâ (Oran), les prix sont plus raisonnables et tournent autour de 34 dinars seulement. En 2008, Chakib Khelil, qui a fait construire la majorité de ces stations de dessalement, déclarait publiquement que les tarifs de l’eau variaient entre 34 et 65 dinars. Qui a décidé de ces prix ? Mystère et boule de gomme.

    Ministre de l’Energie ou ministre de Sonatrach ?

    Depuis son arrivée au ministère de l’Energie, Youcef Yousfi a toujours considéré qu’il était ministre de Sonatrach. Il n’a touché à aucun des dossiers explosifs qu’il a hérités de Chakib Khelil. L’arnaque de GMA Ressources, dans l’histoire de l’exploitation des gisements d’Amesmessa et de Tirek, est restée impunie. Les titres miniers attribués du temps de Khelil aux entreprises étrangères n’ont toujours pas été traités par le ministre. Benyoub, l’ancien patron de l’ANPM (Agence nationale du patrimoine minier), en charge des titres miniers, a préféré partir à la retraite que d’observer la passivité de son ministre. Aujourd’hui, les grandes et moyennes mines sont presque paralysées alors qu’elles peuvent constituer une nouvelle source de richesse. Mais personne ne demande des comptes aux concernés. En revanche, quand il s’agit des manifestations publiques de Sonatrach, le ministre est toujours présent. Y compris au moment d’une visite de Cherouati à l’IAP (Institut de pétrole de Boumerdès). Ce même ministre se laisse entraîner parfois dans des déclarations publiques qui en disent long sur sa gestion de certains dossiers. A titre d’exemple, au moment où certaines sociétés turques et françaises se battaient pour décrocher le contrat d’installation des stations de carburant sur le projet de l’autoroute Est-Ouest, Yousfi déclarait impassiblement que Naftal allait en réceptionner une bonne partie au courant du second semestre 2011. Peut-être qu’il ignorait à ce moment-là le fait que les plans de ces stations avaient passé des mois et des mois au niveau du CTC (Contrôle technique des constructions) et que GCB, l’entreprise de réalisation, n’était pas prête pour les travaux. Résultat : toutes les opérations ont été sous-traitées chez les privés et aucune station n’a été livrée à temps./span>

    Les enjeux de l’amont

    Les récentes découvertes annoncées par Cherouati dans les quatre coins du pays faisaient peur au puissant clan qui a décidé depuis une décennie que Sonatrach ne pouvait réaliser des explorations en effort propre. En 2010, Sonatrach a développé un programme de forage de 621 puits en effort propre, notamment au niveau de Hassi Messaoud et sa périphérie, ainsi que sur les nouveaux gisements de gaz de Berkine et Tinhert. Ces forages ont mis en évidence 29 nouvelles découvertes dont 14 de gaz et gaz à condensat, 12 d’huile et 3 d’huile et de gaz. L’enjeu réside dans le fait que sur ces 29 découvertes, 27 ont été réalisées par Sonatrach en effort propre et deux seulement en partenariat avec Gazprom et Eon Rhurgas. Sur cette lancée, l'objectif inscrit pour Sonatrach en effort propre au titre de l'exercice 2011 était de l'ordre de 11 milliards de dollars. La nouvelle politique "protectionniste" a permis de démontrer que des cadres algériens étaient en mesure de réaliser des miracles et que l’assistance étrangère ne devait être qu’un appui à cette dynamique. Il est évident que vu les enjeux colossaux, certains ont téléguidé des campagnes de déstabilisation pour faciliter l’accès des compagnies étrangères à ce trésor. Avant de quitter Sonatrach, Cherouati déclarait constamment que la priorité était à l’amont et à l’investissement en Algérie. Le clan qui a convaincu le président de l’évincer aspire à autre chose : développer le partenariat dans l’industrie pétrochimique et l’investissement à l’étranger. Les trois mégaprojets signés en partenariat avec les étrangers sont toujours gelés. Sonatrach a tout perdu en Irak et les investissements en Libye risquent de subir le même sort. Plus grave encore, les actifs de Sipex (la filiale de Sonatrach pour l’activité à l’étranger) étaient menacés par Anadarko qui mène depuis 2006 une bataille contre l’Etat algérien.

    Le dossier de la discorde

    Le dossier Anadarko aura été l’une des raisons de la discorde entre l’ex-PDG de Sonatrach et certains décideurs. On ne voulait pas que Cherouati parvienne à un accord à l’amiable avec Anadarko. Car un accord pareil l’aurait rendu hors d’atteinte. A chaque fois que Cherouati engageait des négociations avec la société américaine, il devenait systématiquement victime de campagnes déstabilisatrices. Il n’en demeure pas moins que Cherouati était parvenu à un stade très avancé dans les négociations avec la partie américaine et l’accord sera signé bientôt par la nouvelle équipe dirigeante de Sonatrach.

    Hocine Benghedir

  • no moment

    Dilem du 29 Novembre 2011

  • L’art de la réforme sans changement

     

    Par : Mustapha Hammouche

    En affirmant que “le principe déclaratif est dangereux”, le ministre de l’Intérieur avait exprimé l’esprit des réformes : renforcer le contrôle administratif sur la société en renforçant les instruments de répression de ses voies d’expression : les partis, les associations et les organes d’information.
    Dans ce partage de rôle, l’Exécutif se charge de jurer de la finalité démocratique de ce grand tour de vis et le Parlement prend sur lui de resserrer le moindre rivet par lequel suinte encore l’expression citoyenne.
    Pour justifier l’œuvre de verrouillage, le pouvoir convoque tous les démons par lesquels les dictatures tiers-mondistes se sont toujours légitimées, à commencer par la sempiternelle “main de l’étranger” qui, décidément, guide tout Algérien qui échappe au contrôle policier du pouvoir. Et comme si le registre des tabous traditionnels ne suffisait pas, on invente de nouvelles menaces : “l’atteinte à l’Histoire”, “l’apologie du colonialisme” ! Ce n’est plus à un effort de libération politique du citoyen qu’on assiste mais à un surplus de verrouillage de l’espace public. Les projets de loi en cours de débat ne peuvent pas échapper au réflexe grégaire d’un personnel politique de culture d’obédience et clientéliste et qui, naturellement, perçoit la démocratie et la compétition comme une menace contre ses positions.
    Le secret, la défense, la sécurité, l’ingérence, les valeurs, les constantes, les traditions, les intérêts de la nation, dont ils sont évidemment les gardiens providentiels exclusifs, ont bon dos. Ils leur permettent de confectionner leur batterie d’obstacles aux prétendants à l’action et à l’expression publiques et de s’arroger un droit de contrôle total sur leurs activités. Des députés qui se scandalisent de “l’échec” du mouvement associatif, par exemple, c’est l’hôpital qui se f… de la charité ! Avec une productivité législative presque nulle, un record d’absentéisme et une légitimité de 26% du corps électoral pour des privilèges exorbitants, il faut un certain toupet pour émettre des avis sur une activité globalement fondée sur le volontariat, même si elle est parfois pervertie par les manipulations… budgétaires des… politiques.
    On comprend que le ministre de la Communication s’agace de l’impossible crédibilité du processus et qu’il s’en prenne à “certains éternels professionnels du doute” et leur oppose l’argument “que la défense de toutes les libertés et, en particulier, la liberté de la presse n’est pas le monopole de certains et qui est interdit aux autres”. Mais il ne s’agit pas de doute ; il s’agit de faits qui fondent des légitimes convictions : un pouvoir qui a fait voter à son Parlement une révision constitutionnelle instaurant la présidence à vie peut-il faire voter une réforme démocratique au même Parlement ?
    Si c’est le cas, c’est que nous sommes devant un système politique à géométrie variable. Il n’a donc pas de positions ; il n’a que des postures. Qui épousent le sens du vent, sans chercher à faire évoluer sa trajectoire réelle.
    Ce n’est alors point de réformes politiques, aussi approfondies qu’elles soient, dont le pays a besoin, mais clairement de changement de système.
    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • Projet liberticide

     

     

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    Un projet de loi sur l’information est actuellement examiné par l’Assemblée nationale, un texte consacré surtout à la presse écrite et qui laisse peu de place à l’audiovisuel, ce qui en dit long sur les véritables intentions du pouvoir lorsqu’il parle de l’ouverture du champ médiatique. Une lecture rapide permet de conclure que les rédacteurs ont introduit de nouvelles restrictions qui rétrécissent le champ de la liberté de la presse. Un spécialiste de la gestion l’a même qualifié de texte «le plus rétrograde du Monde arabe», citant, entre autres, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie, des pays voisins qui sont nettement en avance sur nous, surtout en matière de télévision. Même l’Arabie Saoudite, l’un des pays parmi les plus fermés au monde, possède un groupe comme Rotana et la chaîne Al Arabya, un concurrent direct d’Al Jazeera. L’article 2 du projet impose, entre autres, le respect «des impératifs de la politique étrangère du pays» ainsi que «des intérêts économiques du pays».

    Ces deux points vont être vraiment contraignants pour l’exercice du métier, obligeant le journaliste à s’autocensurer s’il ne veut pas subir les foudres de la justice. En effet, durant les révolutions arabes, tout le monde a remarqué l’absence de notre diplomatie, elle qui a rayonné sur le monde à une époque et qui a été la locomotive des pays non alignés. Elle donnait l’impression d’être dépassée par les événements ou d’être frileuse alors que le petit émirat du Qatar s’est distingué par un activisme sans commune mesure avec sa dimension. Si le texte est adopté en l’état, le journaliste sera qualifié de «traître» à l’avenir s’il émet des opinions critiques sur la conduite de la politique étrangère.

    Le journaliste devra en outre être plus prudent lorsqu’il écrira sur les intérêts économiques de l’Algérie. C’est si vague que cela pourrait être un fourre-tout : dénoncer par exemple la corruption à propos des contrats de l’autoroute Est-Ouest sera-t-il considéré comme un délit ? Estimer que la gestion des affaires du pays dans un article de presse conduira-t-il le journaliste devant les tribunaux ? De toute évidence, la voie est ouverte à une aggravation de l’arbitraire. C’est la preuve que l’ouverture du champ médiatique dont parle le pouvoir n’est qu’un trompe-l’œil destiné à l’opinion internationale à laquelle on veut faire croire qu’il y a de sérieuses réformes en cours en Algérie.

    Tayeb Belghiche
  • Un mort et des émeutes à Mostaganem

     

     

    Le centre ville de Mostaganem est en proie à des émeutes provoquées par une foule de jeunes en révolte suite à la mort d’un jeune homme. Ce dernier aurait été tué à bout portant par un policier en faction tout prêt des galeries algériennes.

     

    Selon un témoin oculaire, commerçant dans cette principale artère, de nombreux jeunes se sont alors rués vers les ex Galeries Algériennes, dont les vitrines ont été saccagées, offrant un accès à l’intérieur des magasins dont le pillage a commencé vers 16h10.

    Dans la foulée, toutes les boutiques du centre ville ont baissé rideaux. De nombreux citoyens, pris de panique se sont rués à l’intérieur de l’ex ITA, craignant une extension des émeutes.

     

     

     

    Yacine Alim
  • no moment

  • Civilisation armée : l’art de tuer

     

     

    Par Le Matin DZ |

    T

    L'Iran et l'Irak se faisaient la guerre avec les armes de l'Occident qui fournissait les deux pays.

    "Dans l’empire de la honte, gouverné par la rareté organisée, la guerre n’est plus épisodique, elle est permanente. Elle ne constitue plus une pathologie, mais la normalité. Elle n’équivaut plus à une éclipse de la raison. Elle est la raison d’être de l’empire lui-même." (1)

    Après la Seconde Guerre mondiale, le monde bascula dans le business de l’armement. Gagner de l’argent en vendant des armes, c’est De Gaulle, en digne militaire, qui en fut le précurseur afin de relancer l’économie française et moderniser son armée. Pour rééquilibrer la balance des paiements américains, Kennedy lui emboîta le pas. Désormais, l’oncle Sam cessa de jouer au père Noël avec les Alliés : vendre les armes c’est mieux que de les offrir. Dans ses Mémoires de guerre, le général répliquait, mauvais joueur : "Les Etats-Unis apportent aux grandes affaires des sentiments élémentaires et une politique compliquée." La boîte de Pandore venait d’être ouverte. Aujourd’hui, c’est les conflits qui font l’ordre dans le monde ; la civilisation se structure autour de la violence et l’industrie des armes se chiffre par milliers de milliards de dollars pour tuer de l’"humain". En comparaison, la jungle est un havre de paix puisque l’animal ne tue que pour sa survie. Les guerres actuelles ont perdu le sens de l’honneur et leur héros. La mode est désormais au bombardement de population civile ; démodé, l’affrontement de deux armées en terrain neutre. Au terrorisme des groupes, s’oppose le terrorisme de l’Etat en prenant femmes et enfants en otages.

    Est-ce un plan tacite pour une sélection darwinienne anti-naturelle ? Et après plus d’un demi-siècle, que sont devenues les ambitions de De Gaule et de Kennedy ? La France et l’Amérique sont empêtrées dans des dettes abyssales quémandant la "générosité" chinoise et malgré leur arsenal sophistiqué, aucune de ces deux supers puissances militaires n’a remporté une guerre depuis. L’acharnement à vendre des armes a forcé l’Occident à faire des crédits à des nations qui ne sont même pas capables de payer les intérêts de leurs dettes, et pire,  pouvant devenir d’éventuels ennemis.

    On estime les dépenses d’armement pour la seule année 2004 à plus de 1000 milliards de dollars. (1) Quand on dépasse des sommes dites raisonnables, l’esprit humain est incapable d’imaginer une équivalence  et par conséquence de maitriser les dérives. Malgré la numérisation de tous les systèmes de contrôle, 1 milliard de dollars disparaît mystérieusement chaque année du budget de l’armée américaine estimé à 300 milliards de dollars, le double en réalité. Une enquête menée en Suède a révélé qu’il faut toujours multiplier par deux les chiffres, tellement l’influence de cette énorme industrie déborde sur les autres secteurs. (1) Des constitutions qui clament la suprématie des autorités civiles, des Etats souverains soucieux du bien-être de leurs concitoyens, on est passé à de menaçantes aventures militaires draîinant un système maffieux de milliardaires fantômes qui financent les campagnes électorales et achètent des chaînes de télévision à l’audience planétaire (exemples : NBC, propriété de General Electric, leader mondial de l’électronique militaire) aux sociétés écran-fumée, prêtes à vendre le péché au diable. John Saul parle du côté thriller de ce secteur qui avalise une pléthore d’activités douteuses. A chaque conflit, le prix du pétrole flambe et les marchands d’armes applaudissent au risque de mettre à genoux leurs pays respectifs généralement importateurs de l’or noir. Durant la guerre Iran-Irak, la France, l’Angleterre, les USA, la Suède ont vendu des armes à l’Irak et à l’Iran malgré l’interdiction de la loi qu’ils ont signée, sans parler du scandale de  l’Irangate et autres bizarreries du genre.

    Mimmi Missiva

    Lire la suite ici : http://www.freealgerie.com/avis-du-simple-citoyen/169-civilisation-armee-lart-de-tuer.html

    - (1) Jean Ziegler (l’Empire de la Honte)

    - (2) John Saul (La Dictature de la Raison en Occident) 

    - (3) René Naba (Aux Origines de la tragédie arabe)

    - (4) Jean-Claude Barreau et Guillaume Bigot (Toute l’Histoire du Monde)

     

  • algerie à la traine

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  • Des députés veulent assouplir l’article sur l’ex-FIS

    LOI SUR LES PARTIS POLITIQUES


    Le Soir d'Algérie, 24 novembre 2011

    Le projet de loi sur les partis politique est en débat au niveau de l’Assemblée populaire nationale depuis hier. Au premier jour des débats, la majorité des députés se sont focalisés sur les modalités d’obtention des agréments par les nouvelles formations politiques, jugées contraignantes.
    Si peu d’entre eux ont toutefois évoqué l’article 4 de ladite loi, et qui a subi une modification significative au niveau de la commission juridique de l’APN. Cet article, pour rappel, traite de la question de l’ex-FIS et des anciens terroristes auxquels il ferme définitivement toute possibilité de créer un parti politique ou d’exercer une quelconque activité politique. Au mois d’août dernier, il avait créé une polémique telle au niveau du gouvernement qu’Ouyahia a dû lui consacrer pas moins de quatre réunions. Et pour mettre fin à la polémique, le Premier ministre avait fait préparer par ses services un document confidentiel distribué aux membres du gouvernement et intitulé : «De la question du parti dissous». Il y explique expressément pourquoi cet article doit être introduit dans la nouvelle loi, étant par ailleurs une disposition de la charte pour la réconciliation nationale et la paix, adoptée par référendum. La question sera ensuite définitivement tranchée en Conseil des ministres par Bouteflika. «Il est interdit, stipule cet article, à toute personne responsable de l’utilisation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale de créer un parti politique ou de participer à sa création ou de siéger dans ses instances dirigeantes.» De même qu’est exclue du même droit «toute personne ayant participé à des actes terroristes ou à toutes actions de violences et de destructions visant la nation et les institutions de l’Etat ou qui refuse de reconnaître sa responsabilité (...)» Or, la commission juridique de l’APN a apporté deux modifications à cet article. Dans son rapport préliminaire, la commission propose de remplacer le mot «utilisation » par «exploitation». De même qu’elle propose la dernière phrase : «Ou qui refuse de reconnaître sa responsabilité (…)». Des changements qui ne sont pas du tout innocents et qu’approuve un parti comme le MSP par exemple qui ne peut se permettre de ne pas «utiliser» la religion. Aussi, supprimer le fait de «reconnaître sa responsabilité» à tous les repentis et aux «politiques» du FIS dans le génocide qu’ils ont commis en Algérie, au nom de la religion, c’est les absoudre de toute culpabilité. Daho Ould Kablia, qui avait clairement expliqué que l’un des objectifs de cette nouvelle loi était «d’empêcher la reconstitution d’un parti dissous», pèsera certainement de tout son poids pour faire reculer la commission juridique sur ce point précisément et faire adopter cet article tel que proposé par le gouvernement.
    Kamel Amarni

  • france !!

    TABLE RONDE : Quel type de soutien de la part de la société civile française aux militants pour la démocratie en Algérie?

     

    Malgré l’intensification des mouvements de contestation sociale depuis le début d’année, le « printemps arabe » n’a pas encore gagné l’Algérie. Répression et harcèlement restent le quotidien des défenseurs des droits de l’Homme et des organisations de la société civile algérienne.

     

    Aujourd’hui, la levée de l’état d’urgence et les réformes annoncées par le président Bouteflika se révèlent être des changements cosmétiques sans un impact profond sur l’état des libertés en Algérie, la société et ses citoyens. L’ouverture démocratique ne parait pas être à l’ordre du jour alors que des élections législatives se préparent pour le printemps 2012. Comment soutenir les militants pour la démocratie en Algérie dans cette phase ?

     

    Le Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH)

     

    Vous invitent à une table ronde organisée le

     

    Lundi 28 novembre 2011

     

    A partir de 19 heures à la Ligue des droits de l’Homme

     

    138 rue Marcadet, 75018 Paris

     

    Métro: Lamarck-Caulaincourt (Ligne 12)

     

     

     

    Seront présents les représentants de la Ligue Algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), le Collectif des Familles des Disparus en Algérie (CFDA), le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) parmi d’autres associations de la société civile française.

     

     

     

    Les membres de la délégation vous feront part de la situation des droits de l’Homme et des libertés en Algérie et de leur combat sur le terrain en faveur de la démocratie. Cette initiative sera une occasion de rencontre et débat destinée aux représentants de la société civile française et algérienne afin d’échanger sur les opportunités de soutien aux militants pour la démocratie en Algérie.

     

     

     

    La participation à la table ronde nécessite une inscription préalable.

     

    Pour participer, merci d’envoyer un email à int5@euromedrights.net

     

  • Gangstérisme médiatique, Charlie Dodo et autres salmigondis

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    Zineb Azouz, 22 novembre 2011

    En 1874, en voulant ridiculiser Claude Monet qui venait de peindre sa toile « Impression, soleil levant », un artiste inventa un mot : l’impressionnisme. Depuis, ce dernier est, devenu l’intitulé d’une grande école d’art, de musique et même de littérature.

    Le journalisme dont l’Etat et ses compléments restent les principaux fournisseurs de ressources, a-t-il les moyens de dépasser le négationnisme, le complotisme et autres concepts chargés de mission ?
    Liberté d’expression ou choix de répression

    Charlie Dodo, au nom de la liberté d’expression et sans doute en vue de célébrer à sa façon ce que les uns ont appelé le printemps arabe et les autres l’hiver islamiste, a choisi une fois de plus de tester le sens de l’humour de ces masses dites de musulmans qui, à chaque fois qu’on daigne leur accorder la parole semblent décevoir et choquer au plus haut point, à peine en effet débarrassés de leurs dictateurs, c’est l’étendard du croissant qu’ils voudraient tous brandir, donnant l’impression à chaque fois de mordre la main qui les aurait abreuvé de liberté.
    La fausse intelligence journalistique aura eu l’effet exactement inverse, on pourrait dire « encore ! »

    Qu’il s’agisse de Gaza avec Hamas, de la Tunisie avec Ennahda ou de la Libye avec le fameux CNT né pourtant à Londres, et selon BHL à Jérusalem, tout nous est présenté avec les mêmes esquisses, les mêmes raccourcis et les mêmes analyses des anciens colonisateurs parlant de leurs anciens indigènes, comportement justifié vis-à-vis des dictateurs en face, mais les peuples finissent par se lasser et deviennent allergiques.

    Ces peuples musulmans ou islamiques, possèdent-ils la faculté de rire, d’avoir de l’humour, sont ils au fond comme tout le “monde” ? Derrière cette question, c’est une autre interrogation qui nous est adressée : Ces peuples méritent-ils la liberté ? Le monde libre n’aurait-il pas mieux fait de continuer à s’accommoder avec des tyrans qui avaient le mérite de torturer, affamer, pendre, humilier, violer, spolier, mais jamais, en apparence, au nom de la Charia ?

    Des millions de musulmans sont ainsi soumis à un test suprême, une sorte de baptême initiatique pour faire partie du cercle très fermé des peuples éclairés, civilisés, décomplexés et affranchis. Pour ce faire, ils doivent prouver qu’ils sont capables de passer outre leurs sacralités, leur foi, leurs observances, leurs différences, leurs déférences, leurs traditions, leurs pudeurs et se montrer à tout prix réceptifs à la culture des blagues et des caricatures qui montrent entre autre un prophète tantôt en guignol de BD, tantôt en petit “terro” mais à chaque fois avec le faciès de l’arabe, bougnoule du coin, je serais tentée de dire qu’à ce jeu la tête de Sarkozy aurait fait l’affaire, sauf qu’il est le chancre des idées et illuminations de Charlie.

    Faut-il savoir gré à Charlie Dodo de nous avoir remis au goût du jour, à sa manière, et sans l’avoir prémédité, puisque justement il ne fallait surtout pas parler des faits marquants de l’actualité sanguinaire, des barbaries et des primitivismes que le saccage de son local et le piratage de son site ont failli nous faire oublier. Au passage, est ce bien utile de rappeler que les présumés auteurs de ces actes, à l’évidence déplorables (et condamnables), ont été désignés, identifiés et pointés avant même l’ouverture de la moindre enquête.
    Et donc, au moment où l’Otan venait à peine de finir de LAPIDER près des 70 000 civils Libyens par ses missiles ultra précis et ses frappes chirurgicales, au moment où le monde libre se félicitait des supplices (presque) cannibalesques affligés au prisonnier Kadhafi, les belles plumes et les bonnes consciences voudraient qu’on rit de la Charia et du prophète Mohamed alors que ce sont les “Mohamed” du CNT de Sarkozy et de l’Otan qui, les premiers ont tenu à vociférer ces canulars attrape-mouches tels les exégètes du dernier acte d’une pièce tragicomique.

    Bien sûr, la nébuleuse islamiste de France a à priori réagi et agi politiquement et dignement, bien (encore) mieux que ne l’espéraient tous les pavloviens de l’information, les philosophes auto proclamés, les ministres pédophiles et les adulateurs de la guerre des civilisations, ceux qui pensent que nous sommes assez stupides pour croire à leurs cris de vierges effarouchées face à cette néo montée islamiste aux portes de l’Europe.
    Ne dit-on pas : « Ne faites pas rire au point de prêter à rire. » ? Je serais, moi, tentée de dire : « Ne faites pas pleurer au point de prêter à rire. », les dépositaires des fausses valeurs qui ont changé de camps et d’alliés depuis un bout de temps ont omis de le signaler à leurs peuples et aux révoltés arabes.
    L’islamisme : cette boîte de pandore

    Après avoir rationalisé la torture dans les Guantanamo, Abou Ghraib et autres zones du monde, humanisé les frappes des avions de l’Otan, désacralisé le droit international, voilà qu’on cherche comme à l’époque des croisés à standardiser les modes de pensées en se créant de nouveaux ennemis, aussi bien parmi les penseurs que parmi les journalistes, il ne s’agit pas des islamistes, non ! Car ces derniers ne sont censés ni écrire ni réfléchir, mais de ceux que l’on stigmatise en leur assignant l’estampille de “ complotistes”. Décrivant ces nouveaux ennemis par une panoplie de termes aussi creux que clinquants grâce à une sorte de panachage abondant d’“ istes”, négationniste, révisionniste, islamiste mais surtout anti-sioniste, ce lexique est ainsi devenu le fer de lance et l’argument imparable pour stopper net, opposer une fin de non recevoir et censurer tous ceux qui osent et se risquent un tant soit peu sur le terrain de la critique, de la désapprobation ou même du simple et légitime questionnement.

    Malgré tous ces quadrillages, ratissages et autres précautions d’usage, les médias des bons axes donnent l’impression pourtant de patauger dans la contradiction et la paranoïa depuis que les Tunisiens en réponse à Ben Ali, ont avant tout d’abord massivement voté et que le CNT nourri à s’en gaver de BHL et Sarkozy, affiche comme programme la Charia.

    Tentant de faire oublier à l’opinion le bel amour que filait la crème de leur intelligentsia avec le dictateur Tunisien à qui ils avaient eu l’atticisme et l’intelligence de proposer leurs forces spéciales et leur savoir faire pour “calmer” les manifestants, c’est la victoire du parti Ennahada qui est mise en avant et non pas celle du scrutin populaire auquel les Tunisiens ont massivement participé avec des taux de très loin dépassant ceux qui élisent actuellement les dirigeants du monde démocratique. Quand le Tunisien s’exprime et vote, c’est le musulman qu’on montre et qu’on stigmatise et non pas le citoyen qui pense et choisit.

    Et toujours afin de mieux maquiller leur rôle abject dans la guerre en Libye, une guerre qui a permis entre autres à tous les barbouzes de la Françafrique de se refaire une virginité, ces plumes mercenaires font semblant aujourd’hui de pleurer sur le sort des femmes dans ces pays tombés en apparence, sous la coupe des méchants islamistes.

    Le choix politique partout dans la zone méditerranéenne, et on ne le rappellera jamais assez, est d’abord de dire non à la propagande coloniale malsaine et à la dictature de ses vassaux. Ce qui est faussement présenté aujourd’hui comme une victoire des islamistes en est l’expression, Il n’est nullement dit que les musulmans qui votent pour les partis dits islamistes approuvent toutes les visions de l’islamisme partisan.

    C’est sur le terrain et nulle part ailleurs que peut avoir lieu le jugement à l’acte et l’effort de modernisation des peuples de cette région et certainement pas auprès de ceux qui pensent que la démocratie doit présenter des garanties de résultats de scrutin à l’avance et s’en contenter pour prétendre à l’émancipation et à la modernité.

    Bien sûr, dans ce ramage on oublie de dire au monde à quel point au fond, l’islamisme dont il est question ici et qui suscite tant d’effroi s’accommode très souvent avec le pouvoir des militaires, la présence policière et les oukases des banques. Pire, les islamistes jihadistes, ces fous de dieu, barbares, misogynes et surtout anti-occident, comme on se targuait à nous les présenter il y a si peu de temps, n’ont-ils pas été en Libye, les hommes de main disciplinés et obéissants de l’Otan et des services spéciaux sur place ?

    Faut-il en rire ou en pleurer ? La Tunisie post Ben Ali s’est bel et bien empressée d’applaudir l’intervention de l’Otan et de reconnaître l’autorité du CNT qu’aucun Libyen, n’en déplaise aux “bonnes consciences” et autres flagorneurs de circonstance, n’a jamais mandaté pour le représenter et encore moins pour gérer les milliards de dollars de son pays ; et ce n’est pas le parti dit “islamiste” majoritaire aux législatives qui va revenir sur ces positions ni même rappeler, que la Charia interdit de lyncher les prisonniers de guerre. Ainsi en Egypte où le Conseil Supérieur des Forces Armées (SCAF) continue de diriger le pays d’une main de fer, les journalistes de service, et à défaut d’avoir pu couvrir une guerre des religions dans cette zone ou la moindre lapidation phantasmatique, ne trouvent pas mieux que de plébisciter des sites comme celui de cette jeune Egyptienne qui pose nue sur son blog pour protester contre l’intolérance de sa société, et qui pourtant, à ce jour, n’a subi aucune pression, alors qu’au même moment, le supplicié Essam Ali Atta Ali (1), condamné à deux ans de prison par la justice militaire le 25 Février, est décédé suite aux tortures sauvages auxquelles il a été soumis, son calvaire et les photos qui vont avec n’ont pas place dans les scénarios en vogue.

    De même, le blogueur égyptien de longue date Alaa Abdel Fattah emprisonné pour avoir refusé de se soumettre à l’interrogatoire d’un procureur militaire ou sa soeur Mona Seif, membre fondateur du groupe “Non aux procès militaires contre les groupes de citoyens” ne feront pas partie de celles et ceux pour lesquels on voudrait s’inquiéter, ceux capables d’alimenter malgré eux, le sensationnel trempé dans la sauce islamiste.

    Depuis hier on tire à balles réelles sur les manifestants de la place Tahrir, bilan : trente trois morts. Les Egyptiens ne veulent plus des militaires à la tête des institutions du pays, donnant encore tort aux stratèges américains et les élections prévues fin Novembre et donnant les Ikhwan El Mouslimine (les frères musulmans) favoris, n’ont pas suffi à convaincre les âmes libres et les consciences affranchies qui ont compris la diablerie et le passe-passe qu’on leur réserve. Bien sûr, nulle part il n’a été question de condamner ces crimes commis par le gouvernement de transition sous la botte des services de sécurité et plus exactement du SCAF dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui qui a été pendant pas moins de vingt ans ministre de la défense de Moubarak. A tout seigneur, tout honneur, et force est de constater qu’encore une fois les victimes ne se valent pas et le sang versé des innocents n’est pas toujours de couleur rouge par ici. La partialité, les partis pris, les intérêts et les retours d’ascenseurs - comme c’est le cas pour le Bahrein ou Ghaza, où l’on assassine à huis clos - ont encore une fois aveuglé le monde libre qui ne se gène pas d’appliquer la politique des deux poids deux mesures quand bon lui semble. Les services de sécurité en Egypte qui continuent de tuer et de torturer ne risquent ni la CPI ni même la une des journaux fanes de démocratie et droits de l’homme qui adorent en ce moment nous conter les crimes des dictateurs une fois déchus ainsi que leurs pianos à queue et les singes protégés trouvés dans leurs palais saccagés. Et ainsi les mêmes qui ont tué sous Moubarak sévissent de plus belle dans l’Egypte dite libérée et ce n’est pas l’Otan qui risque de s’émouvoir outre mesure pour ces méticuleux insatiables qui continuent d’exiger le changement du régime et qui, à l’évidence ne se sont pas contenté du spectacle de Moubarak derrière des barreaux et en civière.

    Au lendemain des dits printemps arabes, l’Occident ne donnera droit de cité et de parole qu’à ceux qui savent pleurer dans les jupons des présentateurs seulement, leurs craintes du modèle islamiste venu profiter, paraît-il, du vent de liberté pour rétablir la polygamie, pourchasser les homosexuels et éradiquer les mères célibataires. Encore des sujets sérieux, sensibles, voire parfois dramatiques auxquels toutes les sociétés sont confrontées, sans qu’aucune n’ait jamais trouvé le standard de la béatitude, des sujets qu’on continue à nous étaler avec désinvolture, ignorance, arrogance et mépris, prétendant à chaque fois que le pire est chez les autres et que l’archétype de l’homme moderne, équilibré, libéré et nageant dans la cohérence et la cohésion se trouve à quelques pas des plateaux de télévision, des imprimeries à grands tirages ou même à l’Hôtel Carlton à Lille.

    Cette façon de faire se vend bien et rend bien des services, malgré, et il faut le dire, l’émergence de masses de plus en plus indignées qui ne rêvent elles aussi, que de faire leur révolution contre le diktat de Bruxelles et autres Bilderberg, des masses qui ne croient plus ni aux hommes politiques noyés dans les scandales, ni à la science infuse des experts de tout genre au service des banksters et des grands groupes, ni bien sûr aux médias du mensonge et de la complaisance.

    Il n’y aura pas de meilleure stratégie pour discréditer les vents de révolte et les peuples arabes avec, que d’offrir au monde l’image d’une société sournoise et imperceptible qui se révolte pour instaurer l’archaïsme.

    Ceux qui ont pour mission de maquiller des alliances contre nature, ont tout intérêt, et même sont dans l’obligation de continuer d’agiter le monstre islamique aux populations occidentales, de décrédibiliser les révoltes, voire même, d’imposer aux peuples arabes un islamisme des plus arrangeants, un islamisme évoluant sur un curseur limité à gauche par le modèle Turc et à droite par le spécimen Wahabite des pays du Golfe, offrant ses territoires aux missiles de l’Otan et/ou des USA, au libre échange incluant Israël, limitant au maximum ses marchés à la chine et ne remettant jamais en cause la suprématie du Dollar comme seule monnaie d’échange et de change (si tant est cette billetterie en est une).
    On l’aura compris, des régimes ainsi balisés et tamisés peuvent se draper de tous les islamismes qu’ils veulent, pour peu qu’ils ne gênent ni les intérêts, ni les rentes ni les modèles de consommations.

    Il appartiendra aux peuples de doubler de vigilance pour sauver leur liberté et leur dignité, la liberté reste un combat au quotidien.

     

    1. Egypte: heurts place Tahrir après la mort d'un homme torturé en prison : http://www.lepoint.fr/monde/egypte-heurts-place-tahrirapres-la-mort-d-un-homme-torture-en-prison-28-10-2011-1390529_24.php

  • De la banalité du harcèlement policier



    Entretien avec Rachidovic, Algeria-Watch, 7 novembre 2011

    Rachidovic est photographe indépendant, amoureux de sa ville natale, Blida et auteur d'un blog – blida-rdjel.over-blog.com. Régulièrement il y fait état de ses observations notamment à propos de la dégradation quotidienne de la ville en raison du laissez-aller des autorités et de la corruption locale (voir les rubriques : BLIDA, le coin du jour et calvaire blidéen). Ceci n'étant pas pour plaire aux autorités de sa ville, il fait régulièrement l'objet de harcèlements policiers. Algeria-Watch qui suit ses péripéties lui a posé quelques questions.

    Pourquoi animez vous ce blog et quand l'avez vous installé?

    J’ai commencé l’animation du blog en juin 2008. Blidardjel m’a été dicté par la colère et la frustration devant tant de violations de lois, de serments, par ceux qui, en cravate et complet-veston, ou en casquette et galons, devraient en être les portes drapeaux. Blidardjel n’est pas un vulgaire règlement de comptes mais un pamphlet animé contre la médiocrité et ses excès, inspiré par un trop-plein de tendresse et d’amour, pour la ville de Sid ahmed el Kebir, pour nous tous qui continuons à la servir et à l’honorer. Nombreux sont ceux qui comme moi ressentent la même amertume et ont le même goût de cendre dans la bouche. C’est au nom de tous ceux-là que je me révolte. Il n’y a pas de crime sans mobile. Se taire est pire encore

    Quand le harcèlement policier en raison de vos publications a-t-il commencé et en quoi consiste-t-il?

    Je ne peux vous dire exactement quand le harcèlement a commencé, vu que l’on m’arrêtait le plus souvent non au prétexte de mes publications mais plutôt pour délit de photo. À en croire mes détracteurs, il serait interdit pour un photographe amateur de prendre en photos d’autres sujets que la nature ou le sport.

    Combien de fois avez vous déjà été convoqué? par qui et où? Que vous reproche-t-on officiellement (que vous dit-on lorsqu'on vous convoque?)

    J'ai été convoqué officiellement 2 fois par la police. Par contre j'ai été embarqué au commissariat plusieurs fois, tel un vulgaire voleur. Au prétexte de vérifications du contenu de l’appareil photo, qui débouche chaque fois sur un "PV" (procès-verbal). En plus de cela, les policiers viennent régulièrement en tenue officielle sonner à mon domicile.

    Comment se déroulent les interrogatoires ?

    Les interrogatoires, tel le dernier en date du 29 juillet mené par des policiers de la BMPJ (Brigade mobile de la police judiciaire) au commissariat central et qui a duré plus de 6 heures, débouchent sur des PV consignés, après contrôle de la carte mémoire et le plus souvent la suppression de photos jugées "illégales" (telles par exemples celles d'un policier en faction sirotant un café, un gendarme faisant la même chose et j'en passe les véhicules personnels de policier (et même des camions) garés sur les trottoirs de la ville alors que des piétons, des "écoliers" sont contraints de marcher sur
    la route, livrés à tous ses dangers- (voir les photos sur le site en question). Je tiens à signaler que durant les interrogatoires, il a toujours été question de "photos"; on a jamais fait allusion à mon blog bien que mon calvaire en est directement lié. J'ajoute que lors de ces « séances », j'ai aussi rencontré des officiers opposés au traitement que mes détracteurs m'infligent sous prétexte sécuritaire.

    Qu'avez vous entrepris pour protester contre ce harcèlement ?

    J'ai adressé des courriers de protestations au wali de Blida, le Directeur général de la sécurité nationale, au Président de la République ainsi qu'aux associations algériennes (publique et privé) des droits de l'homme. Personne a ce jour n'a daigné répondre à mes doléances.

  • no moment

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  • bande de voyous à APN ET SENAT

    Post-comateux !

    Par : Djilali BENYOUB

    L’actuelle APN, en fin de mandat, a réussi l’exploit de faire parler d’elle. En mal surtout. De l’intérieur également, accusée de réduire et de vider les réformes politiques en “sciant” la branche qui les a cooptées dans le quota en 2007. Des députés mal élus se découvrent enfin des dons de législateurs pour tenter de contrecarrer des textes de loi censés apporter l’ouverture démocratique.
    Cette apparence ne va, cependant, pas loin que quelques simples et absurdes détails pour donner l’impression de “comprendre” les enjeux et d’être capable d’en faire un vrai projet de société ; les députés qui n’ont pu séduire que 37% de l’électorat voudraient, par ce geste post-hibernation, donner l’air de se libérer du complexe de la minorité (même pas agissante). Maladroitement, ils voulaient s’imposer un rôle perdu ou aliéné durant tout leur mandat pour enfin se dresser contre le quota des femmes, l’agrément de nouveaux partis — les députés devraient avoir chacun selon sa personne ou son groupe être un parti unique — allant jusqu’à vouloir interdire l’usage des langues étrangères comme si cela était l’essentiel du débat et le fond de la problématique.
    Les initiateurs des surréalistes amendements se recrutent à la fois parmi l’opposition et les partis de l’immuable Alliance présidentielle. Quelle sera leur position alors sur les textes relatifs à l’audiovisuel, la presse et l’ouverture du champ audiovisuel ? Quelles sont leurs motivations ? Quelles sont les raisons de leur réveil tardif, eux qui ont cautionné les yeux fermés tout ce qui est “venu d’en haut” ?
    Tout le monde s’accorde à dire que c’est l’Assemblée la moins crédible, la plus incompétente, mais rien n’a ébranlé la placidité des représentants du peuple dont certains ont oublié au fil des cinq dernières années ceux qui les ont élus ou carrément surfant comme un internaute entre les formations politiques, guettant comme un sniper la bonne opportunité de se placer. Le nomadisme politique est devenu largement plus important que le débat sur les fondamentaux de la démocratie ou une loi de finances expédiée comme une épreuve de 6e année primaire.  
    C’est dans le magnifique charabia de ces députés que nous attendons, sans espoir, l’ébauche d’une nouvelle étape dans la vie publique et politique du pays.
    On devrait leur donner des rouleaux de fil barbelé pour renforcer la “spécificité” algérienne. Ils en seront certainement satisfaits et garants.
    D. B.

  • Réformes politiques: absurde,illogique; pourquoi fait t'on des lois absurdes par de gouvernats illégitimes censés presenter le peuple algerien ,un peu de dignité au mois vis -avis des étrangers


    Les partis politiques pourraient être interdits d’utiliser le français dans leurs activités

    Riyad Hamadi

    Encore un amendement qui risque de faire polémique ! Les partis politiques pourraient être interdits d’utiliser les langues étrangères, dont le français, dans leurs activités. C’est l’un des amendements contenus dans le rapport préliminaire de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur le projet de loi organique relatif aux partis politiques. Des partis comme le RCD ou le FFS utilisent souvent le français dans leurs activités partisanes. Leurs responsables s’expriment parfois dans cette langue lors des meetings et conférences de presse.
    Cette commission a présenté un autre amendement qui stipule : « les partis politiques sont passibles de dissolution dans le cas où ils exercent des activités autres que celles énoncées dans leurs statuts, s’ils dérogent aux dispositions de cette loi organique ou encore s’ils ne présentent pas de candidats pour quatre échéances législatives ou locales consécutives ». Sur la participation aux élections, l’amendement vise indirectement le FFS et les petits partis. Le parti de Hocine Aït Ahmed a adopté ces dernières années une politique de boycottage systématique des élections.

    Parmi les amendements présentés ce mercredi 23 novembre à l’APN par la commission des affaires juridiques figurent également l’interdiction de créer des partis politiques militant pour des objectifs contraires aux valeurs de la révolution de novembre et à l’éthique de l’Islam. Un autre amendement propose d’exclure les  magistrats, les membres de l’Armée nationale populaire (ANP) et des corps de sûreté ainsi que les membres du Conseil constitutionnel de toute adhésion à un parti politique. Les partis politiques agréés seront obligés de s’engager à promouvoir la vie politique et la moralisation de sa pratique, le renforcement des valeurs du 1er novembre 1954, la consécration de l’action démocratique et la promotion des droits de la femme et de l’homme ainsi que les valeurs de tolérance.
     
    L’autre amendement est lié au fonctionnement interne des partis et propose que le choix des dirigeants d’un parti politique par les militants se fasse dans un cadre transparent à travers des instances démocratiquement élues. La commission veut également que les partis politiques soient obligés de « transmettre leur règlement intérieur au ministre de l’Intérieur dans un délai n’excédant pas un mois à compter de la tenue du congrès ».

  • Avec la consigne d'écarter toute raison politique

     

    Mission parlementaire sur les émeutes de janvier 2011 : une enquête biaisée dès le départ

     



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    La rue algérienne s’est révoltée en janvier dernier à cause  de la pénurie de sucre et d’huile sur le marché.  La conclusion est très vite tirée par la Commission parlementaire (lire nos révélations). Elle élude dans son rapport d’enquête toutes autres  raisons, sociales ou politiques.
    La commission  d'enquête sur « la pénurie et la hausse des prix de certains produits alimentaires de large consommation sur le marché national », présidée  par  le député FLN Kamel Rezki, a suivi  un fil  conducteur tracé d’emblée par le gouvernement et n’a eu à aucun moment de l’enquête le courage d’explorer d’autres pistes.
     
    Surtout, il n’était pas question pour la commission de faire le parallèle entre ce qui s’est passé dans le pays et la conjoncture régionale qui régnait  à l’époque. « Le printemps arabe »  ne nous concerne pas en Algérie, semble suggérer cette commission. Du coup,  le rapport s’est noyé  dans  des détails  techniques en rapport avec la gestion du  marché. Mais même dans cet entêtement à vouloir maquiller la réalité, les enquêteurs de la commission parlementaire ont contribué, apparemment  sans le vouloir, à mettre à nu  les carences en matière de gestion des affaires de l’État et les incompétences des dirigeants.
     
    Pour la énième fois, l’État  se montre fragile face aux lobbys économiques et remet en cause un processus que ses institutions ont mis en œuvre dans le cadre des réformes  économiques. On renonce  au paiement par chèque pour  calmer les grossistes.  Ces derniers, qui sont la pièce maîtresse  de l’enquête – bien évidemment si on admet la logique de l’enquête et les propos recueillis –  n’ont  même pas daigné répondre  aux  questions  de la commission parlementaire.
     
    Les grossistes sont-ils  plus puissants  qu’un  ministre d’État  ou qu’un opérateur économique ? La réponse est visiblement oui.  Reste à savoir d’où ils tiennent cette force. Et qui les protège. La commission de  Kamel Rezki omet de répondre à ces interrogations et se contente de se plaindre de ce  comportement auprès du  ministère du Commerce.
     
    Quel est  l’intérêt de cette enquête si elle ne contribue pas vraiment à élucider les énigmes ? Pourquoi tant de secrets  sur un rapport qui, au final, ne nous apprend rien. Tout le monde est  au courant du  dysfonctionnement du marché. Les ministres interrogés par la commission  étaient censés  apporter des  solutions. Ils se sont contentés de décrire une situation déjà connue de tous. Par ailleurs, l’enquête a remis sur le tapis l’étonnante incohérence de l’équipe gouvernementale.  Nous avons assisté à des déclarations contradictoires entre les ministres interrogés.
     
    Dans les coulisses,  on apprend qu’Abdelaziz  Ziari, président de l’APN, attend le feu vert du  gouvernement pour rendre public ce  rapport. Une copie aurait été adressée au président de la République. La Commission a donc bouclé sa mission mais le malaise social persiste dans le pays malgré le plafonnement  des prix  de l’huile et du sucre. D’ailleurs, après le plafonnement des prix, les émeutes se sont poursuivies, avec d'autres revendications. La Commission n'explique pas non plus pourquoi après les émeutes de janvier, le pouvoir a annoncé une série de « réformes politiques ».

  • nos ministres sont des bras cassés ,je m'enfoutisme esqu'en mois ils ont de l'instruction,je ne crois point. c'est le premier rapport parlementaire depuis l'indépendance bis!!

     

    TSA a consulté le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les émeutes de janvier 2011

    Il élude les aspects politiques, illustre l'incompétence des ministres et révèle l'incapacité de l'Etat face aux grossistes



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    Le rapport de  la Commission d'enquête sur « la pénurie et la hausse des prix de certains produits alimentaires de large consommation sur le marché national » reste entouré de la plus grande confidentialité. Le président de l’Assemblée populaire nationale  (APN), Abdelaziz  Ziari,  a donné de fermes instructions  aux parlementaires afin de ne pas divulguer  son contenu à la presse, allant jusqu’à menacer ceux qui ne respecteraient pas cette règle de  sévères sanctions. TSA a consulté une copie du rapport. 

    Le document se compose de 120 pages. Il est structuré en quatre  chapitres : « Audiences  et   visites  sur terrain »,   « Analyses des données »  (notamment  à travers les articles de presse),  « Axes de  l’enquête »,  et le dernier chapitre, le plus important, qui contient les « Conclusions et les recommandations de la Commission d’enquête ».
     
    Deux principaux enseignements se dégagent du rapport : une impuissance de l’État face aux grossistes – ceux‑ci ont refusé de répondre à la convocation de la commission d’enquête – et une incompréhension totale des mécanismes de fonctionnement du marché et de la distribution. Le rapport révèle également l’ampleur des contradictions entre les différents ministres et responsables auditionnés. Mais surtout, il occulte la dimension politique et le contexte social et régional – le printemps arabe – des émeutes qui ont secoué le pays au début de l’année 2011.
     
    Les principales conclusions du rapport
     
    Le rapport explique la hausse des prix des produits de première nécessité par la décision des opérateurs, particulièrement de Cevital – leader du marché – d’instaurer de nouvelles règles avec les grossistes. « Le recours  de l’opérateur  Cevital  à  des mesures décidées  unilatéralement et sans concertation,  faisant notamment obligation aux grossistes  de   prouver le  dépôt légal des comptes sociaux  et exigeant la présence  du  détenteur du registre du commerce  ainsi que  l’obligation de paiement par chèque,  a instauré un climat de méfiance chez  les  grossistes , lesquels  se sont abstenus  de s’approvisionner en produits  alimentaires   comme le sucre et  l’huile »,  note le rapport. Cela a créé une pénurie  au niveau du marché. Une situation exploitée par les grossistes qui ont augmenté fortement les prix. Ces derniers ont procédé  aussi à l’épuisement des stocks  en prévision de l’entrée en vigueur en avril 2011 de  l’obligation de paiement par chèque pour toute transaction dépassant les 500 000 DA.
    Une analyse des évènements contestée par Issâd Rebrab, patron de Cevital, cité dans le rapport. Il a déclaré aux enquêteurs : « les seuls documents exigés aux grossistes  pour  leur vendre les produits alimentaires sont  la carte fiscale et le registre du commerce », comme l’exige actuellement la loi. Durant la période des émeutes, les stocks chez les producteurs étaient considérables (3 mois chez Cevital). En revanche, ils étaient réduits chez les détaillants à cause de la rupture de la chaîne d’approvisionnement. Les détaillants ont alors augmenté leurs prix.
     
    La Commission parlementaire évoque d’autres phénomènes qui  ont interféré sur le marché national des produits alimentaires et provoqué des perturbations. La spéculation  vient en tête avec le fait que les commerçants pratiquent des prix relativement élevés sur les produits stockés avant la crise. Le  document  passe également  au crible le fonctionnement de l’Office national du lait et de l’Office  national des céréales. « Mauvaise  gestion, manque de transparence dans la gestion de  l’argent  public et  la non‑maîtrise  des  opérations d’achat des  produit alimentaires  de première nécessité  sur le marché international »,  sont autant de griefs  retenus  contre les deux  organismes. L’Onil  est  cité comme la source principale de la pénurie de lait. Les autres raisons signalées dans le rapport concernent  la mauvaise organisation du marché  et l’inefficacité  des mécanismes de contrôle ainsi que la suppression du principe des  quotas.
    De nombreuses contradictions entre les différents responsables
    Le rapport révèle de nombreuses contradictions dans les propos des responsables directement concernés par la gestion des prix. Exemple : selon Mustapha Benbada, ministre du Commerce, cité dans le rapport, c’est la décision du gouvernement d’instaurer le chèque qui a provoqué cette crise. « Les grossistes ont  acheté les produits en question en  grande  quantité avant l’entrée en vigueur de cette mesure. Cela a perturbé  le marché », a‑t‑il dit aux enquêteurs. Mais si les grossistes ont acheté les produits en grande quantité, d’où vient alors la pénurie ?
     
    Les propos de Benbada sont également contredits par Mohamed Leksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, et Karim Djoudi, ministre des Finances. Pour M. Leksaci, « il  n’y a aucun lien entre l’augmentation  des prix des  produits alimentaires et la pénurie constatée sur le marché national  avec  le recours  au paiement  par chèque ». Laksaci met en cause « un marché interne déstructuré et les limites de la politique de subvention, en l’absence de contrôle »
     
    Même constat chez Karim Djoudi : l’obligation de paiement  par chèque  prévu  par le gouvernement n’a pas contribué d’une manière ou d’une autre à la pénurie des produits  alimentaires de base, selon lui. « Ce n’est pas la première fois qu’on impose  cette règle », argumente‑t‑il devant les enquêteurs
     
    Karim Djoudi  rappelle en revanche que la hausse des prix  du pétrole  a eu des retombées directes sur les frais de production et de transport. Mais sur ce point, le premier argentier du pays est contredit par un autre membre du gouvernement. Selon Amar Tou, ministre des Transports, « durant le dernier trimestre 2010 et  le premier trimestre 2011, les dépenses  des  ports ,  ayant trait aux  deux   produits « sucre  et  à l’huile n’ont connu  aucun  changement ». « J’ai  personnellement consulté  les  factures de transport  et de livraison, je n’ai constaté aucune augmentation », a‑t‑il ajouté, selon le rapport. Comprendre : la hausse des tarifs des transports n’a eu aucun impact sur les prix du sucre et de l’huile, contrairement aux affirmations du ministre des Finances.
  • Ils jugent le texte pénalisant

     

    Les inspecteurs des fraudes rejettent le nouveau statut

    Par : Rubrique Radar

    Les inspecteurs de la qualité et de la répression des fraudes du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (CACQE) n’approuvent pas le nouveau statut établi par le gouvernement. “Ils nous ont déclassés de trois paliers. Pour passer au grade principal, nous devons attendre 21 ans pour pouvoir occuper le poste d’inspecteur principal”, a dénoncé l’un des concernés à la rédaction. L’ancien système permettait aux employés du CACQE de passer un examen au bout de 5 ans pour la même promotion. Les vingt inspecteurs concernés viennent d’adresser une requête pour le changement de ce statut au ministre du Commerce. “Nous ne cesserons pas la revendication jusqu’à obtention de nos droits”, avertissent-ils.

  • Quand la tradition supplante la loi

    à quand la télé à APN pour regader le muppet showmuppet show quemit,pegy la cochonne,les deux grincheux sur le perchoirmuppet show quemit,pegy la cochonne,les deux grincheux sur le perchoir
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    Mardi, en marge d’une plénière du Conseil de la nation, Tayeb Belaïz a affirmé que l’ouverture de l’année judiciaire est liée à l’agenda du président de la République.
    Pourtant, le décret présidentiel du 8 juin 1966 relatif aux vacances judiciaires qui fait force de loi précise que cette ouverture doit se dérouler le 20 septembre de chaque année. Mieux, le texte indique clairement que le ministre est tenu d’organiser la cérémonie marquant le début de l’année judiciaire, mais ne fait aucunement mention du président de la République. C’est donc une tradition présidentielle qui vient supplanter la loi.,

    source:le soir dz

  • khellil en prison,c'est des sulbalternes qui payent à sa place ,fakou!

    AFFAIRE SONATRACH/SAFIR, PROCÈS EN APPEL
    «Qui a donné l’ordre pour le gré à gré ?»

    Telle a été la question directe posée hier, par le juge en charge de l’affaire Sonatrach/Safir, jugée en appel. La question s’adressait à l’un des cinq accusés dans cette affaire à savoir Hanni Mekki, en sa qualité à l’époque des faits de DG des études et du développement de Sonatrach. Pressé par une autre question plus directe, posée par le juge «donnemoi un nom !», l’accusé répond «c’est le P-dg de Sonatrach, M. Meziane qui a la prérogative de donner un tel ordre».
    Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Le procès en appel de l’affaire Sonatrach/ Safir qui devait se tenir le 21 septembre 2011, avait été reporté à la demande de la défense en raison de l’heure tardive de sa programmation. Hier, la demande de la défense semble avoir été prise en considération puisque l’affaire fut appelée à la barre dès 13h30 pour durer toute l’après-midi et, probablement, tard dans la soirée, tant les débats et les interrogatoires étaient long et détaillés. Pour rappel, ce procès en appel fait suite au double appel interjeté par les accusés, d'un côté, et le ministère public, de l'autre, l'affaire des transactions de «gré à gré» conclues entre le groupe Sonatrach et la coentreprise algéro-française d'engineering et de réalisation Safir SPA, impliquant les ex-numéros 1 et 2 de la compagnie pétrolière nationale, Meziane Mohamed et Feghouli Abdelhafid, devait être réexaminée dans le fond, hier par la cour d’Oran. Dès le début, le juge donne le ton du déroulement de ce procès en appel, d’abord en rappelant les faits concernant cette affaire, ainsi que les condamnations prononcées en première instance. Jugée en première instance par le pôle pénal spécialisé d'Oran, au mois de mai dernier, le tribunal avait condamné Meziane Mohamed, l’ex-P-dg de la compagnie pétrolière nationale, à deux ans de prison dont un an ferme. Le vice-président du groupe et Pdg de la filiale activité Aval à la période des faits, Feghouli Abdelhafid, avait écopé d’un an de prison dont quatre mois fermes, au même titre que les trois autres accusés : Benamar Touati (P-dg de la filiale Sonatrach: Cogiz), Hanni Mekki (DG des études et du développement de Sonatrach), Nechnech Tidjini (DG de la coentreprise algéro-française Safir). Ces peines étaient assorties d’amendes, 500 000 DA pour Meziane Mohamed, 200 000 DA pour les quatre autres. En vertu de ces décisions, ils (à l’exception de Meziane Mohamed qui était en liberté sous contrôle judiciaire depuis le déclenchement de la procédure) avaient pu quitter la prison le jour même, ayant déjà purgé leur peine. Au cœur de l’affaire, un marché de réalisation d’un complexe de stockage d’azote, composé de deux stations, une à Arzew d’une capacité de 1,5 million de litres (10 bacs de 150 m3 chacune), l’autre à Ouargla, d’une capacité de 600 000 litres (4 bacs), d’un coût global de près de 680 millions de DA. Il est reproché aux gestionnaires de ce projet de l’avoir scindé en deux tranches, octroyé la 1ère à la compagnie India Inox par voie d’appel d’offres et la 2e à Safir (coentreprise algéro-française spécialisée en engineering et réalisation) par la formule du gré à gré. Le lot II relatif à l’étude et la réalisation du complexe d’azote a été confié par Sonatrach, via sa filiale Cogiz spécialisée dans la commercialisation des gaz (principalement l’azote et l’hélium), à Safir par gré à gré, quatre mois avant la réception du «OK» de l’état-major du groupe Sonatrach, représenté par son Pdg Meziane Mohamed. Hier, le juge a tenu à ce que l’ex - DG des études et du développement de Sonatrach explique à la cour le recours au gré à gré sans avis d’appel d’offres, d’où en a résulté le choix direct, de l’entreprise Safir et ainsi un coût du projet estimé à 66 milliards de centimes. «En l’absence de concurrence, comment peut-on savoir si le coût de ce projet est juste ou exagéré ?» demande le juge et d’ajouter «Sonatrach est le poumon de l’Algérie, pensez-vous que la baisse de 1 milliard 800 que vous avez obtenue de Safir ait une quelconque valeur pour un entreprise comme Sonatrach ? Une Audi vaut aujord’hui 2 milliards !». Hanni Meki expliquera au juge qu’à l’époque des faits, il avait dépêché une expertise pour s’assurer du bon coût de ce projet. Le juge a également relevé avec insistance le procédé de lancer le projet avant même la signature du contrat et de dire « il n y avait aucune protection juridique et c’est de là que le doute concernant cette affaire persiste, il y a eu préférence pour Safir, dites-moi, trouvez-vous ce procédé logique ?». La réponse ne se fera pas attendre «un esprit sain vous dira que sans contrat, il ne peut avoir de lancement de projet, mais je pense qu’il devait y avoir une lettre d’intention…». Son interrogatoire a duré plus d’une heure et demie, puis la parole fut donnée à Nechnech Tidjini (DG de la coentreprise algéro-française Safir) qui défendra les compétences de la société Safir en rappelant plusieurs projets importants qu’elle avait réalisés depuis sa création en 1991. Quand à la préférence ou non de Safir pour obtenir le contrat, l’accusé dira «nous avons été choisis pour notre compétence, nous sommes une petite société mais une société de qualité ». Le juge appelle ensuite à la barre Benamar Touati (P-dg de la filiale Sonatrach : Cogiz), il sera suivi des deux accusés les plus attendus dans ce procès en appel à savoir les ex-numéros 1 et 2 de la compagnie pétrolière nationale, Meziane Mohamed et Feghouli Abdelhafid. Les débats promettent d’être longs et denses.
    A. B.

    Le procureur général demande l’aggravation de la peine
    Questionné sur l’octroi de gré à gré, sans recourir à un avis d’appel d’offres du projet, Mohamed Meziane, ex P-dg de Sonatrach, dira au juge : «J’ai donné mon accord pour le gré à gré suivant la proposition de Feghouli.» Le juge répliquera : «Puisque vous dites que c’est suivant la proposition de Feghouli, dites-moi : est-ce lui qui a donc proposé le gré à gré ?» Meziane répond : «Oui c’est Feghouli.» A cet instant, le juge rappelle Feghouli Abdelhafid à la barre : «C’est vous qui avez fait la proposition du gré à gré ?» L’intéressé hésite, réfléchit quelques instants puis répond : «Oui, mais j’avais fait deux propositions, celle de recourir au cahier des charges, et à l’avis d’appel d’offres ou bien au gré à gré.» Prenant la parole, le procureur général adresse cette interrogation à l’ex-P-dg de Sonatrach : «Saviez vous que le projet avait démarré avant la signature du contrat ?» Il répond par la négation tout en précisant que la responsabilité incombe au responsable du projet. Une autre question du procureur général à l’adresse de Meziane Mohamed : «Feghouli devait motiver l’urgence pour justifier le gré à gré, or il n’en est rien et en donnant votre accord, vous avez engagé votre responsabilité.» L’ex-P-dg de Sonatrach répond : «Oui j’ai engagé ma responsabilité mais il (Feghouli, ndlr) a dû sentir l’urgence, il était vice-président de l’activité Aval. Il était nommé au même titre que moi et avait estimé qu’il y avait urgence pour recourir au gré à gré.» L’audition des cinq accusés a pris fin après 17h. Suite à quoi, la parole fut donnée au procureur général qui demandera l’aggravation de la peine. Ensuite, les avocats de la défense ont pris la parole pour de longues plaidoiries. Le verdict devra être connu la semaine prochaine.
    Amel Bentolba

  • la grande mascarade, il ya des généraux assassins qui sont en liberté ,nezar,toupik, touati, vous les connaissez tous!

    Blida : Ouverture du procès de Bachir Belharchaoui

    El Watan le 24.11.11

    Après trois mois de détention provisoire à la prison militaire de Blida, «le procès de Bachir Belharchaoui s’ouvrira dans les prochains jours», indique son avocat, Amine Sidhoum. «Je l’ai rencontré deux fois, lundi et mardi», affirme l’avocat.

    Et d’ajouter : «L’instruction est en cours. L’audition s’ouvrira incessamment.» Rejetée une première fois par le tribunal militaire de Blida, la défense de Bachir Belharchaoui sera finalement assurée par Amine Sidhoum, choisi par sa famille. Arrêté à l’aéroport international Houari Boumediène d’Alger, le 18 août dernier, M. Belharchaoui est poursuivi pour «trahison, divulgation de secrets militaires et intelligence avec l’ennemi». De son lieu de détention, il clame son innocence, selon ses proches. Sous-officier des services de renseignements de 1987 à 1993, M. Belharchaoui a quitté l’Algérie à destination de la France, suite à sa demande de radiation des rangs de l’armée. Marié et père de trois enfants, il est âgé de 44 ans. Il réside à Tarare, dans la région lyonnaise.

    Mehdi Bsikri

  • Contrechamp


     

    Une réforme égarée dans le marais parlementaire

    Par : Mustapha Hammouche

    Plus de sept mois après l’annonce des réformes, les projets de loi conçus comme préalables à la révision constitutionnelle poursuivent leur croisière parlementaire. L’étude de commission et les débats de plénières traînent en longueur. Multiples et décousus, les amendements fusent de partout, de la commission juridique, des groupes parlementaires et des députés, altérant la cohérence et la finalité de cette batterie de textes, si elle en avait.
    C’est la première fois que l’Assemblée de la “réconciliation” se démarque, par son traitement d’une proposition de loi, de l’Exécutif, suggérant l’émergence surprenante d’un véritable pouvoir législatif. Les députés, et accessoirement les sénateurs, notamment ceux de la coalition gouvernementale, ont rarement contrarié l’attente d’un gouvernement où siègent leurs autoritaires chefs organiques. Connaissant la culture de l’assentiment mécanique qui fonde la relation entre l’Exécutif et les élus, on ne peut que s’étonner de ce vent d’autonomie politique qui souffle sur le Parlement et ses membres.
    C’est vrai qu’une atmosphère de fin de règne, propice à l’émergence de stratégies factionnelles, semble libérer les ambitions centrifuges. Sans un désintérêt du président pour le destin de ses soutiens organiques, ce qui se passe au FLN n’aurait pas advenu. Bouteflika est bien intervenu pour désamorcer la crise entre Ziari et Bensalah à l’occasion de l’amendement entaché d’inconstitutionnalité de l’article 69 du code communal portant sur l’élection du président d’APC et pour laisser passer l’amendement de la loi de finances autorisant l’importation de la friperie. Pourquoi se montre-t-il donc bien moins influent s’agissant de ses propres réformes politiques et s’accommode-t-il du tripatouillage inconsidéré qui gâte et ralentit ses propres réformes ? Mieux, le président à eu, tout au long de ses trois mandats, à éprouver l’efficacité de l’ordonnance quand il s’agit de faire l’économie de la procédure législative propre aux projets de loi.
    À moins que le cafouillage parlementaire ne fasse partie du “processus”. Car ce à quoi l’on assiste, ce n’est plus les réformes de Bouteflika, mais les réformes de la majorité parlementaire. Issue d’un système non démocratique qui juste appelle à être réformé, cette majorité n’a pas vocation à changer le système qui rend possible son existence !
    Pourquoi celui qui a su proposer directement au référendum populaire le projet de “charte pour la paix et la réconciliation nationale” ou faire voter sans coup férir une révision constitutionnelle pour un troisième mandat s’embarrasse-t-il aujourd’hui de l’épreuve d’un parlement dont beaucoup de membres se révèlent soudain entreprenants et intransigeants ? On n’a jamais vu cela depuis les débats sur… les indemnités des parlementaires !
    Ce n’est sûrement pas de ce côté-là que viendra le sursaut démocratique. C’est même de ce côté-là que se perdent les semblants de réformes pour la démocratie.
    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • NOURRITURE, MÉDICAMENTS, CHEPTELS, CARBURANTS ET DROGUE

     

    Trafic aux frontières : la grande saignée

    Par : Farid Belgacem

    L’année 2011 restera dans les annales en matière de trafic de marchandises et de stupéfiants aux frontières terrestres. Jamais les gardes frontières n’ont mobilisé autant de moyens pour tenir tête aux lobbies de la contrebande qui sévissent sur les quelque 5 000 km de tracés frontaliers.

    Les frontières terrestres connaissent ces derniers mois un mouvement d’insécurité sans précédent dû notamment à la situation politique chez nos voisins tunisiens et libyens.
    Mais pas seulement ! La situation au Sahel et les nouveaux couloirs de passage des produits prisés, dont les aliments, le carburant, le cheptel et la drogue, a également connu une évolution à même d’interpeller les gouvernements des pays voisins.
    Le bilan des gardes frontières des 11 mois de l’année en cours en matière de trafic de marchandise nous renseigne de l’organisation des lobbies et des barons de la contrebande qui misent gros sur ces crises nées du Printemps arabe.
    Au regard des statistiques rendues publiques par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, il s’agit d’une véritable saignée que voudraient provoquer les réseaux du crime organisé. Jugeons-en : plus de 90 tonnes de produits alimentaires, dont 16 200 boîtes de conserves et 10 500 litres d’huile de table, des tonnes de sucre et de farine, des pâtes alimentaires, etc. ont été récupérées par les éléments des GGF. De quoi provoquer également une pénurie sur le marché national et une spéculation sur les produits de première nécessité.
    En ce sens, le gouvernement algérien a, à maintes reprises, souligné la dangerosité des réseaux de trafiquants en évoquant les éléments d’insécurité et les ingrédients explosifs aux bandes frontaliers, notamment dans les régions de Debdeb, Tébessa, El-Tarf, Maghnia et autres localités éloignées du Sahel.
    D’ailleurs, l’incidence sur l’économie nationale est immédiate sachant que tous les produits récupérés sont soutenus par le Trésor public. D’autres saisies ont également été opérées, comme les cheptels (1 244 têtes), 8 800 boîtes de médicaments et matériaux médicaux, 14 500 tenues vestimentaires, 5 000 articles cosmétiques, 90 tonnes de cuivre et 14 autres tonnes de produits ferreux, 5 000 paquets de détergents, 24 500 œufs, 500 bijoux et de l’or cassé, 300 pièces de rechange, 1 200 articles électroménagers et électroniques, près de 10 000 jeux pour enfants, 162 700 articles de quincaillerie et évidemment plus de 1 500 000 litres de mazout et d’essence. “L’étude du tableau comparatif des opérations de saisies liées à l’exportation effectuées durant cette période de l’année 2011 fait ressortir que la prédilection concernait le carburant, les boissons gazeuses, les boissons alcoolisées,  le cheptel, les articles électroniques et le corail. En revanche, l’exportation frauduleuse des produits alimentaires conditionnés en boîtes, les produits alimentaires quantifiés en kilogramme, d’huile de table, des effets vestimentaires, de la quincaillerie, de cuivre, de matériaux de construction et des pièces de rechange ont enregistré des hausses sensibles”, explique-t-on dans le bilan de la GN.
    Par ailleurs, la lutte contre la drogue a donné ses fruits puisque les GGF ont réussi à saisir près de 20 tonnes de kif traité, soit une hausse de près de 6 tonnes par rapport à 2010 ! “Des opérations de saisie liées à l’importation frauduleuse ressort que la prédilection concernait les stupéfiants, les effets vestimentaires, les boissons alcoolisées, les produits cosmétiques, la quincaillerie, les articles électroniques, les articles scolaires et les oiseaux dénotant ainsi des hausses importantes par rapport à l’année précédente. Cette hausse est estimée à
    5880,204 kg des stupéfiants, 1 371 unités d’effets vestimentaires, 11 530 bouteilles des boissons alcoolisées, 13 058 unités des produits cosmétiques, 20 124 unités de la quincaillerie, 4 015 unités des articles électroniques, 1 690 unités des articles scolaires et 1 755 oiseaux”.  Signalons, enfin, que les GGF ont récupéré lors des différentes opérations plus de 1 500 moyens de transport, dont des Toyota Station, des camions, des motocyclettes et des véhicules de tourisme.
    FARID BELGACEM

  • FLN au musée ,créer un autre parti et battez vous ensuite. bezef, maregtouha que des problemes.

    "Belkhadem sera dégagé de la tête du FLN avant fin décembre"
    Par Le Matin DZ/Lesoirdalgérie |
    [Salah Goujil et Abdelaziz Belkhadem : le bras de fer] Salah Goujil et Abdelaziz Belkhadem : le bras de fer

    Le Mouvement de redressement du Front de libération nationale ne lâche pas. "Nous sommes déterminés à aller vers le congrès, ordinaire ou extraordinaire, et ce, avant la fin de l’année", affirme Salah Goudjil, le coordinateur national du Mouvement.

    C’était hier, au cours d’une rencontre avec la presse au siège des «redresseurs» à Draria, sur les hauteurs d’Alger. Cette rencontre intervient après une série d’assemblées générales tenues au niveau de l’ensemble des mouhafadha, selon les dirigeants du Mouvement. "Nous avons ici l’ensemble des procèsverbaux qui nous sont parvenus au sujet des AG du samedi 19 novembre dernier", affirme le porte-parole des redresseurs, Mohamed Séghir Kara. Salah Goudjil précisera que ces AG ont eu à soumettre à débat, au niveau de la base, les résolutions de la conférence des cadres tenue en octobre dernier. "Cette conférence des cadres est en soi une sorte de congrès». Toujours est-il, "il faut aller vers un congrès avant la fin de l’année", insistera Salah Goudjil. Ceci, au moment où Mohamed Séghir Kara se dit convaincu que "Belkhadem ne survivra pas à l’année 2011 à la tête du FLN, inch’Allah".

    Pour expliquer une telle assurance, l’ancien ministre du Tourisme ajoutera aussitôt : "Je dis cela car nous avons travaillé et nous travaillons encore dans ce sens." Il affirme par ailleurs être en possession de plus de 3 000 signatures de militants réclamant le départ de Belkhadem. "Nous avons également les preuves obtenues grâce à un membre important de la commission des candidatures aux élections du comité central du 9e congrès attestant que Belkhadem avait soumis une liste de 78 membres à y figurer d’office. Cette personne est prête à parler au moment opportun." Reste la procédure à suivre pour la convocation de ce congrès «d’exception».

    Statutairement, cela ne peut se faire de deux manières : "Par convocation du président du parti (Bouteflika, Ndlr), ou alors par les deux tiers des membres du comité central." L’une et l’autre de ces possibilités étant exclues, Kara et Goudjil évoquent l’autre possibilité, celle consistant à réunir les conditions nécessaires pour rendre incontournable cette convocation. A savoir accentuer la pression sur Belkhadem en le privant de la base du FLN avec constitution d’un dossier solide à présenter devant la justice et à soumettre au ministère de l’Intérieur. S’agissant de la justice, "ce sera l’ultime recours", affirmera Goudjil qui persiste en revanche sur la participation du Mouvement aux prochaines législatives.

    Les redresseurs pourront-ils faire aboutir leur combat avant la fin de l’année, voire même après ? En l’état actuel des choses, rien ne permet de trancher dans un sens ou un autre. En tout cas, Salah Goudjil donne un autre rendez- vous à la presse pour la fin du mois de novembre.

    Kamel Amarni

  • c'est partout pareil ,c'est tous des voleurs.maire,juge, partis, policier, gendarmerie ,deputé, senateur, ministre, generaux ect....

    Arzew : arrestations de neuf élus et deux fonctionnaires pour détournements

    Par zz
    La ville d'Arzew est régulièrement réveillée par des scandales de corruption en tous genres.

    La Brigade économique et financière (BEF) enquête sur des détournements des marchés douteux s'élevant à 50 milliards.

    Première information. Huit élus, deux fonctionnaires et le directeur technique ont été déjà interpellés par les éléments de la brigade économique et financière de la wilaya d’Oran. Agissant sur informations, les éléments de la brigade économique et financière BEF de la wilaya d’Oran ont ouvert une minutieuse enquête sur les transactions et passations de marchés publics, notamment les attributions des bons de commande et conventions douteux avec la complaisance des fonctionnaires de daïra et de la wilaya, selon les premières informations recueillies auprès des élus de l’opposition.

    Ainsi, huit élus ont été interpellés par les éléments de la BEF ainsi que deux fonctionnaires dont l’un, B.K qui vient d’être recruté par le P/APC pour occuper le poste de  responsable technique chargé des marchés publics n’est autre que le frère de l’actuel 2er vice président B.D, et de l’élu B.A ; le trio de Bermudes qui active dans cette importante et riche municipalité qui n’a pu se relever de sa mauvaise gestion dans tous les secteurs.

    Un maire qui agit à sa guise, sans contrôle

    Selon les déclarations des élus, cette enquête a été diligentée suite à une plainte émanant des services de la wilaya d’Oran, du fait que, suite à l’instruction du wali d’Oran relative la dissolution des commissions des marchés de cette commune qui est entaché de plusieurs irrigularités, le 1er vice président B.M a saisi le maire par écrit pour se retirer de la dite commission des attributions des marchés, ce qui n’a pas du tout été du goût d'Ayachi Mokhtar, l’actuel maire qui attribue des conventions, bons de commandes suivi de passation de marchés publics gré à gré à des proches et amis sans le consentement des élus ni encore moins une délibération du fait que le registre de délibérations est entaché par des fausses déclarations, selon les informations de nos interlocuteurs.

    Nos sources nous ont indiqué que plusieurs passations de marchés importants à l’image de ceux de la pose du gazon synthétique 2ème génération du stade d’El-Mohgoun estimée à 4,5 milliards de centimes, les conventions et bons de commandes des pavés de trottoirs, les poteaux électriques ainsi que les conventions des espaces verts qui ont été attribuées sur une simple décision, sans délibération. Manifestement la plupart des élus de cette APC sont complices de ces transactions douteuses de passations de marchés gré à gré, ils ont trouvé leur gain facile pour s’enrichir au détriment de l’Etat. Les exemples de malversations sont tellement nombreux qu’on ne peut les citer, le tout avec la complicité de la tutelle : daïra et wilaya. Autrement, si ces élus étaient sincères et aussi irréprochables, ils auraient soulevé le problème de ces détournements et transactions douteuses mais comme ils sont partis prenante.

    La preuve ? Leur interpellation devant les éléments de la BEF qui les ont auditionnés sur la gestion des marchés de l’exercice 2008/2011. Concernant le directeur technique, répondant aux initiales T.M., il aurait été autorisé sur accord de certains élus, à procéder aux ouvertures des plis cachetés des projets à la place du président. Des ouvertures des plis qui sont de la compétence d’un membre élu et non un fonctionnaire. Mais comme tout le monde est dans la magouille, ils ferment les yeux, et ce, pourvu qu’ils tirent profits pour se faire remplir les poches par la fameuse formule des 40% au détriment des affaires de l’Etat. Affaire à suivre

    Medjadji H.

  • y'a à marre de APN du senat dissolution approuvé par le peuple, lois obsoletes ,kif kif ,on revient au moyen age

    La question a suscité une polémique au niveau de la commission des affaires juridiques
    Le bureau de l’APN décide d’expédier les plus importants projets

    El Watan,

    Les responsables de la commission des affaires juridiques ont été sommés d’envoyer, au plus vite, les projets de loi sur les partis, sur les associations et sur l’information à la plénière.

    Le retard accusé dans la programmation du projet de loi organique relatif aux partis politiques a suscité la colère de certaines formations politiques siégeant à l’Assemblée, ainsi que des personnalités qui attendent depuis de longues années la mise sur pied de leur parti, et ce, en vue de participer aux prochaines joutes électorales. Des députés de la Chambre basse accusent ouvertement les partis de l’Alliance présidentielle de manœuvrer pour laisser traîner aussi longtemps ces projets dans le but de gagner du temps. «Les élections législatives sont prévues pour le mois de mai prochain, mais le chef de l’Etat peut convoquer le corps électoral trois mois avant cette date. Si l’on se réfère à cette donne, aucun nouveau parti politique ne prendra part à cette échéance, car aucun parti n’aura eu l’agrément», note un parlementaire.

    Partant de cette hypothèse, si de nouveaux partis ne prennent pas part aux élections législatives de mai prochain, l’Algérie composera dans le futur avec une Assemblée qui sera identique à celle d’aujourd’hui, c’est-à-dire avec les mêmes partis et peut-être les mêmes députés.
    Ces jours-ci, une polémique s’est installée à l’APN autour de cette question. Les élus, ayant demandé à l’ouverture de la session parlementaire d’automne de procéder par ordre de priorité la programmation des projets, sont déçus par les décisions prises par le bureau de la Chambre basse et, par conséquent, de la non-prise en charge de leurs préoccupations.

    «Le ministre de l’Intérieur et le bureau de l’APN s’accusent mutuellement et chacun renvoie la responsabilité à l’autre en matière de retard dans l’examen de ces projets», nous affirme-t-on. Aucune partie ne veut endosser la responsabilité des retombées de cette démarche.
    Aujourd’hui, pour tenter de remédier à cette situation, le bureau de l’APN a accéléré la cadence en programmant les quatre plus importants projets sur une période ne dépassant pas une semaine (du 23 au 28 novembre). Ces textes de loi seront expédiés en quatre jours. «La commission juridique a voulu élargir les consultations en invitant les leaders des partis politiques et d’autres experts, mais elle a été sommée de conclure ses travaux pour soumettre le projet à débat en plénière», regrette un parlementaire.

    Les députés parlent sans hésitation de bâclage et d’expédition de projets. Sinon, comment expliquer que des textes très importants, tels que le projet de loi sur les partis politiques, celui relatif aux associations et le code de l’information, soient débattus en une journée ? Nul n’ignore qu’en dépit de l’accélération des travaux, le projet sur les partis politiques ne sera jamais mis en œuvre dans les délais, ce qui pénalisera les nouveaux partis. «Une fois débattu à l’APN, le projet sera soumis au Conseil de la nation avant son renvoi au secrétariat général du gouvernement et enfin sa promulgation par Bouteflika puis sa publication au Journal officiel. Sans omettre les délais impartis à l’administration pour l’étude des dossiers des nouveaux partis», souligne-t-on.
    Nabila Amir

  • Frédéric Fournier, chef de la délégation du CICR à Alger : «En Algérie, on n’a pas le droit de visiter les prisons militaires»



    El Watan,

    Frédéric Fournier a affirmé avoir eu accès, sans difficulté, aux lieux de garde à vue de la police et de la Gendarmerie nationale. Il estime que la question des disparus durant la décennie noire demeure taboue.

    On n’a pas le droit de visiter les prisons militaires. Idem pour les centres du DRS», a déclaré, hier, Frédéric Fournier, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Lors d’une journée d’information et d’échange sur l’action du CICR dans les pays du Printemps arabe, organisée à Alger en collaboration avec le quotidien Algérie News, M. Fournier a affirmé tout de même d’avoir eu accès aux lieux de garde à vue de la police et de la gendarmerie. Selon lui, le courant passe entre le CICR et le ministère de la Justice. C’est le CICR qui choisit le lieu de détention qu’il veut visiter. Mais, relève-t-il, la particularité de l’Algérie réside dans l’escorte et le système de notification. «Les responsables au niveau des prisons sont au courant de notre visite», précise le représentant du CICR à Alger.

    En ce qui concerne la participation de l‘organisation à la résolution du problème des disparus, M. Fournier a reconnu que «le sujet demeure tabou». «Pour ce qui est du dialogue avec les autorités, c’est la non-réponse jusque-là», atteste-t-il. Et de rappeler que le CIRC a offert ses services dans la mesure où il a un savoir-faire. «Je ne pense pas que c’est le moment de dialoguer sur le rôle du CICR concernant la question des disparus», estime-t-il. Et d’ajouter : «Notre but est de rester pour pouvoir travailler. C’est un enjeu pour les prisonniers qu’on essaie d’assister.» La coopération de l’armée avec le CICR dans le cadre de la formation est toujours en vigueur pour préparer les soldats aux situations de guerre. Pour ce qui est de l’absence du CICR en Algérie pendant la décennie noire, M. Fournier évoque le contexte légal. «Le CICR n’a pas le droit d’intervenir dans des conflits internes», explique-t-il, en précisant que l’absence du CICR est due à un désaccord sur les modalités de travail.
    La Libye, un terrain miné

    Questionné sur la visite en prison de Seïf El Islam, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi, Frédéric Fournier n’est toujours pas au courant si le CICR a introduit cette demande officielle. M. Fournier a affiché son intention d’entamer cette procédure. Il explique également qu’il revient aux autorités libyennes d’accepter ou de refuser la demande. Le statut du conflit international libyen a cessé avec la dernière frappe de l’OTAN. De ce fait, l’intervention du CICR sur le sol libyen est soumise à l’autorisation du gouvernement libyen. «En Libye, la guerre a été menée par des personnes qui ne connaissent pas le droit de guerre : (droit des civils, des prisonniers et des morts)», juge Frédéric Fournier. Il estime également que l’aide à la Libye ne va pas s’arrêter. «70% du budget du CICR sont dépensés dans les pays musulmans», a déclaré le chef de la délégation du CICR. Ce dernier souhaite plus de participation des pays du Golfe dans le financement des actions du CICR.
    La Banque mondiale nous écrit :

    Nous nous référons à l’article : «Un rapport de la Banque mondiale fait le diagnostic du monde du travail en Algérie», publié dans votre journal en date du 20 novembre 2011. Le rapport cité dans l’article n’est ni finalisé ni rendu public, et il reste en phase d’élaboration «version projet». De ce fait, les opinions présentées dans cet article ne peuvent pas être attribuées à la Banque mondiale, elles n’expriment et n’engagent à ce stade que l’opinion des rédacteurs de ce rapport.

    Djedjiga Rahmani