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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 80

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  • Algérie 2011 : la mauvaise gouvernance et la corruption menacent la sécurité nationale

    Par Le Matin DZ|  Corruption et mauvaise gouvernance handicapent gravement l'essor du pays.

    Transparency International dans son rapport du 1er décembre pour l’indice annuel de perception de la corruption rétrograde l’Algérie de sept places. Un indicateur qui prouve la faillite du président et de son exécutif en matière de bonne gouvernance.

    Sur les 183 pays classés, l’Algérie arrive à la 112e place avec une note de 2,9 sur 10, en précisant  que selon les critères retenus, une note inférieure à 3 sur 10 indique que le pays connaît un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’État. Pour l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), "ces très mauvais résultats de l’Algérie pour la 9e année consécutive indique que ce classement est "révélateur de l’aggravation de la situation qui prévaut en Algérie en matière de gouvernance", lit-on dans ce rapport. L’objet de cette présente contribution est d’analyser l’essence de ce phénomène qui a d’importances incidences économiques et politiques  au moment où la moralité devient un critère  primordial si l’on veut redresser la situation de l’Algérie, mue par l’unique dépense monétaire dépensant entre 2004/2010 deux fois plus pour avoir deux fois moins de résultats que des pays similaires, selon un récent rapport pour la région MENA : corruption ou mauvaise gestion ou les deux à la fois ?

    Le bureau, comme l'a montré le grand sociologue Max Weber est nécessaire dans toute économie mais il doit être au service de la société. Il est nécessaire au fonctionnement de toute économie mais non fonctionner comme en Algérie comme pouvoir bureaucratique qui fonctionne en vase clos. Aussi, la lutte contre le terrorisme bureaucratique en Algérie renvoie à la problématique de la sphère informelle, en fait à la construction d'un Etat de droit qui implique une bonne gouvernance et pose la problématique d'une manière générale à la difficile construction de l'économie de marché concurrentielle et de la démocratie, tenant compte de notre anthropologie culturelle, l'Algérie étant dans cette interminable transition depuis 1986. Car la sphère informelle, produit de la bureaucratie, contrôle plus de 40% de la masse monétaire en circulation somme colossale, avec une intermédiation financière informelle réduisant la politique financière de l'Etat sans compter toutes les implications socio-politiques et socio-économiques. Elle ne s'applique pas seulement aux catégories socio-économiques. La rumeur souvent dévastatrice, dont la voie orale est dominante en Algérie, alors que le monde avec la révolution d'Internet devient une maison de verre, n'étant que la traduction de la faiblesse de la gouvernance. Or son intégration est urgente loin des mesures autoritaires (répressives) qui produisent l'effet inverse, et ce, afin de pouvoir favoriser une saine concurrence et l'émergence de la véritable entreprise lieu permanent des richesses et donc favoriser les flux d'investissements nécessaires pour une croissance hors hydrocarbures condition de l'atténuation de la pauvreté et du chômage, la vocation de Sonatrach n'étant pas de créer des emplois.

    Aussi, si l'Algérie du XXIème siècle veut s'insérer harmonieusement dans le concert des nations, la politique économique et sociale au sein de l'espace euro-méditerranéen et arabo-africain (par le dialogue fécond des cultures) devra avoir pour fondement la bonne gouvernance liée à la réhabilitation de l'entreprise, au savoir par la maîtrise de la connaissance, la ressource humaine étant l'élément déterminant. Et il n'y aura pas de développement en Algérie sans la réhabilitation du savoir et des couches moyennes productives, base d'ailleurs de tout pouvoir fiable. Le nivellement par le bas (populisme) est source de démotivation et l'antinomie même du développement durable. La marginalisation des compétences et l'exode des cerveaux dont le montant en impacts est plus important que les 175 milliards de dollars de réserves de change chaque cadre formé coûtant plus de 200.000 dollars par unité deviennent inquiétants. Les derniers évènements et mesures biaisées montrent clairement que certains segments des pouvoirs publics (central et local), du fait de l'ancienne culture bureaucratique et administrative, n'ont pas une appréhension claire de l'essence de la sphère informelle. Or le développement durable en Algérie achoppe sur la nécessité d’éviter l’instabilité juridique et surtout sur l’urgence de l'intégration de la sphère informelle qui renvoient à la construction d'un Etat de droit afin d’attirer les flux d'investissement nécessaires pour une croissance hors hydrocarbures.

    Recapitalisation à coup de milliards des banques publiques

    Après les scandales financiers à répétition qui touchent tous les secteurs que dévoile quotidiennement la presse nationale et les importants découverts d'une minorité de rentiers qui ont le monopole auprès d'autres banques publiques (plus de 50% du montant des crédits alloués entre 2008/2010 au secteur privé et 70% aux entreprises publiques sont des créances non performantes), nous assistons à des recapitalisation à répétition des banques publiques qui se chiffrent à plusieurs milliards de dollars US grâce à la rente des hydrocarbures épuisable à terme (16 ans pour le pétrole, dans moins 25 ans pour le gaz maximum) sans s'attaquer aux causes qui sont l'inefficacité de la dépense publique, la mauvaise gestion et la corruption, risquant de revenir à la case de départ. Ainsi la réforme bancaire, lieu de distribution de la rente, doit toucher fondamentalement la nature du système et donc la propriété et pas seulement la rapidité de l'intermédiation financière (aspect purement technique), rapidité qui paradoxalement pourrait faciliter des détournements plus rapidement si l'on ne s'attaque pas à la racine du mal qui ronge le corps social. Ainsi, se pose la question suivante : combien de banques ont-elles une comptabilité décentralisée selon les normes internationales, seule condition d'audits internes sérieux ?

    Abderrahmane Mebtoul, professeur d'université

    Lire la suite ici : http://www.freealgerie.com/vous-avez-dit/174-algerie-2011-la-mauvaise-gouvernance-et-la-corruption-menacent-la-securite-nationale.html

  • Fetwa contre l’Iran, chez nous:Quand on veut enterrer une affaire on lui crée une commission.

    FETWA CONTRE L'IRAN

     

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    Le régime iranien a-t-il commis le faux pas qu’il ne fallait pas en laissant les bassidjis (milices révolutionnaires) attaquer et saccager l’ambassade britannique à Téhéran sous l’œil avisé des caméras de la télévision d’Etat dont les images ont fait le tour de la planète ? Même si les autorités officielles iraniennes ont «regretté» cet incident diplomatique sans le condamner, les observateurs ont du mal à imaginer que cette expédition punitive contre la représentation diplomatique britannique est une opération spontanée qui est le fait exclusif de manifestants et dans laquelle le pouvoir n’a rien à y voir. Connaissant la nature du régime iranien qui ne prend pas de gants pour réprimer les manifestations populaires, il apparaît clairement que l’ordre d’attaquer était venu d’en haut.

    Accablés par le récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) rendu public il y a quelques jours et dans le quel l’agence exprimait de sérieuses inquiétudes sur le programme nucléaire iranien suspecté de plus en plus d’être orienté à des fins militaires, les Iraniens ont cherché à faire passer le message, à l’extérieur, principalement en direction des Européens et des Américains qui pilotent le dossier du nucléaire iranien, que le peuple iranien ne se laissera pas faire et demeure mobilisé derrière ses dirigeants pour défendre sa souveraineté. L’Iran, qui est déjà soumise depuis plusieurs années à un embargo qui n’a pas été sans conséquence sur la croissance économique et industrielle du pays, devra se résoudre désormais non seulement à vivre avec cette économie de guerre, mais à faire face à de nouveaux défis liés au contexte politique né de cette crise diplomatique qui ne fera que resserrer un peu plus l’étau sur le pays.

    Dans un geste solidaire, Paris, Berlin et d’autres capitales occidentales ont décidé, dans ce qui s’apparente à une fetwa contre l’Iran, de rappeler leurs ambassadeurs respectifs à Tehéran pour consultation à la suite de l’attaque de l’ambassade britannique. En plus du levier diplomatique, les Européens ont accentué, à la faveur de cette crise, les sanctions économiques contre l’Iran en ciblant les exportations du brut iranien vers le marché européen – une ressource dont l’Iran tire 80% de ses recettes extérieures – et en décidant de geler les transactions bancaires et financières avec la Banque centrale iranienne. Cette graduation dans les sanctions économiques et financières intervient dans un contexte politique régional et international où l’Iran est propulsé au-devant de l’actualité avec, entre autres, l’accusation par les Saoudiens de complot d’assassinat de leur ambassadeur à Washington et le rôle que le régime iranien aurait joué aux côtés des communautés chiites dans certains pays du Golfe pour renverser les régimes en place, au Bahreïn notamment.

    Lorsqu’on ajoute à cela la posture chancelante du régime syrien de Bachar Al Assad, qui représentait le dernier bastion avancé iranien dans la région du Proche-Orient, trait d’union avec le Hezbollah libanais, on mesure l’isolement grandissant dans lequel se trouve aujourd’hui le régime iranien. De quelles cartes ce dernier, qui a été poussé à la faute et dans ses derniers retranchements, dispose-t-il pour se tirer d’affaire ? Sa marge de manœuvre apparaît, à l’évidence, désormais bien mince. Surtout après son lâchage par la Chine et la Russie.

     

    Omar Berbiche
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  • Du bon usage de la corruption

     

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    Les méchants classeurs viennent encore de frapper, classant l’Algérie comme l’un des pays les plus corrompus au monde, ce que tout le monde savait déjà un peu. Avec 500 DA on achète un service, avec 5000 un fonctionnaire, 50 000 un député et 5000 euros un ministre, le pays – tout entier ou en tranches – étant négociable à partir de 5 millions de dollars. Mais quand on réalise que dans toutes les révoltes arabes, les insurgés ont dénoncé la corruption en préambule, on a du mal à comprendre les gouvernants algériens qui ne veulent pas la combattre, leur paresse calculée pouvant conduire à l’insurrection.

    Ont-ils corrompu leur peuple qui fait semblant de croire qu’ils ne sont pas corrompus ? Selon les scenarii étudiés par les experts planétaires qui n’ont pas été encore corrompus, la corruption est cette bombe à retardement qui pourrait exploser à la figure des dirigeants même si, en théorie, le pouvoir n’a pas de visage. Sauf que les bombes, ils savent ce que c’est pour avoir géré 20 ans de terrorisme. Ce qui voudrait dire que l’infinie corruption qui règne dans les administrations et les plus hautes sphères de l’Etat ne sera pas ce qui causera la perte de l’actuel régime.

    Alors, puisque le terrorisme, la corruption, les émeutes, le Printemps berbère puis le Printemps arabe n’ont pas réussi à chasser le régime, quelle est le moteur qui pourrait déclencher une réaction en chaîne ? Justement, la corruption. Mais comment ? Au lieu de donner de l’argent pour la zakat et le téléthon dont personne ne sait où il va, les Algériens devraient payer des corrompus bien installés dans l’Etat pour accélérer la chute du régime par des opérations clandestines, publication d’informations et diffusion d’idées révolutionnaires. Ils sont capables de vendre leur mère qui les a couvés, pourquoi ne vendraient-ils pas ceux qui les couvrent ? L’Algérie aime l’argent, seul l’argent peut la changer.

     

    Chawki Amari
  • Ces chiffres qui ne reflètent pas la réalité

    Quand on veut enterrer une affaire on lui crée une commission.

     

    L’Algérie célèbre la journée mondiale de lutte contre le sida

     

     

    Par : Ali Farès 

    L’Algérie, comme partout dans le monde, célèbre aujourd’hui la Journée internationale de lutte contre le sida. Cette maladie, dont on continue de parler dans notre société à demi-mot, n’a pas pris, depuis les années 1980, des proportions alarmantes, comme le fait noter le Dr Bouzghoub, chef de laboratoire de virologie à l’Institut Pasteur qui était, hier, l’invitée du Forum d’El Moudjahid.
    Par rapport à nos voisins immédiats, le VIH, responsable du sida, ne représente que 0,1% mais, avertit-elle, le risque d’une augmentation du taux des contaminés n’est pas à écarter en raison du voisinage de l’Algérie avec certains pays de l’Afrique sub-saharienne potentiellement touchés par le virus.
    En chiffres, les services spécialisés ont enregistré entre 1985 et le 30 septembre de cette année 6 000 cas vivant avec le VIH, soit 1 234 atteints de la maladie et 5 081 séropositifs auxquels s’ajoutent chaque année 50 nouveaux cas et 200 séropositifs. Des chiffres qui, faut-il le rappeler, restent non conformes à la réalité. Certaines personnes ne découvrent qu’ils sont contaminés que fortuitement lors d’analyses médicales demandées pour une autre maladie. “On ne peut donner de vrais chiffres car les gens arrivent chez nous à un stade tardif”, observe le virologue ajoutant qu’“on ne peut obliger personne à faire des analyses et beaucoup de citoyens refusent de faire un dépistage”.
    L’on saura de même que ce ne sont pas tous les laboratoires d’analyses médicales qui avisent les parties spécialisées quand ils découvrent l’infection chez un patient. Pourtant, on compte en Algérie neuf centres de dépistage volontaire (CDV). Le dépistage est gratuit et l’anonymat garanti. Quant au mode de contamination, la prédominance reste la relation sexuelle non protégée suivie de l’usage des injections non stérilisées chez les toxicomanes. La tranche d’âge la plus touchée est celle se situe entre 25 et 39 ans. D’autres cas de contamination existent bien sûr comme chez le dentiste, le coiffeur ou la manipulation d’un quelconque matériel mais, selon la spécialiste, les chiffres ne sont pas connus dans ce domaine.
    Par ailleurs, il faut savoir qu’en 2010, il a été enregistré 16 nouveaux cas de contamination chez les bébés, une augmentation par rapport à 2009 (6 cas). En précisant que le risque de contamination mère-enfant est de 20%, le Dr Bouzghoub explique que deux tiers des cas de contamination ont lieu lors de l’accouchement et un tiers lors du dernier trimestre de la grossesse. Comme elle a tenu à rassurer que depuis quelque temps les femmes enceintes sont automatiquement prises en charge, notamment au niveau du service de virologie du CHU El-Kettar. Pour la spécialiste, un autre constat est bon à savoir : le sida se féminise en Algérie.
    Les femmes sont, contrairement aux années 1980 et 1990, touchées autant que les hommes. Les recherches épidémiologiques font aussi savoir que les souches ne sont pas les mêmes. Les sous-types B touchent les Algériens du Nord alors que les sous-types non B sont observées au sud du pays. L’explication vient du fait que les deux souches viennent l’une de l’Europe et la seconde des pays de l’Afrique sub-saharienne.         
    Au registre de la prise en charge des malades, le président d’une association de lutte contre le sida, Salim Larbes, a expliqué l’impact du rôle psychologique. “Nous apportons tout notre soutien moral et psychologique aux contaminés et aux séropositifs. Certains d’entre eux, qui frôlent le suicide, sont réintégrés petit à petit dans la société”, dira-t-il. Les deux intervenants ont aussi abordé le rôle des imams dans la prise en charge de la maladie par notamment les prêches lors de la prière du vendredi.  
    Cependant, le problème de la rareté des médicaments reste aussi tabou que la maladie elle-même. Dernièrement des malades sont sortis dans la rue à Oran pour protester au sujet de ce problème.
    Pour M. Larbes, la pénurie de la trithérapie n’est pas différente de celle d’autres maladies. Et pourtant ! À noter enfin que la région centre qui regroupe plusieurs wilayas est classée première en nombre de cas atteints du virus. En 2010, 134 nouveaux séropositifs et 13 cas atteints y ont été enregistrés.   
    ALI FARÈS

     


  • L’autocensure, combien ça coûte ?

     

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le ministre de la Communication, activement aidé par des députés qui nous veulent du bien, pleurent sur notre sort social pendant qu’ils retreignent, à longueur de plénière, nos libertés professionnelles. Ainsi, tout en aménageant une loi de répression de la liberté de la presse, le pouvoir se dit préoccupé par notre condition de travailleurs sous-payés.
    Beaucoup d’entre nous s’engouffrent dans cette trappe : nos “indignés” qui, très professionnels, improvisent un sit-in voué à l’échec parce que décidé à la veille de sa tenue ; et notre syndicat qui appelle à faire partager nos amendes par nos patrons. C’est vrai que le journalisme a largement perdu son âme, troquant progressivement ses valeurs morales contre ses vertus alimentaires, se faisant catégorie professionnelle en se délestant de sa fonction sociale ! Le ministre de la Communication, qui, apparemment, n’en demandait pas tant, n’en a plus que pour “le statut du journaliste”. C’est donc dans un monde de silence où ils devront “s’interdire” de parler de défense, de sécurité, de diplomatie, de gestion économique, d’histoire et de valeurs culturelles que les journalistes prospéreront à l’ombre d’un statut qui, enfin, les protégera contre la pingrerie de leurs employeurs. Mais qui les livrera à la répression policière et judiciaire et même sociale, puisque “toute personne morale ou physique” est habilitée à leur faire la mise au point sur tout sujet touchant à “l’intérêt général”.
    L’amalgame entre la question du statut politique de la liberté de la presse et celle du statut particulier des métiers de presse a pour but cette espèce  de vente concomitante : la légalisation de l’autocensure contre des avantages sociaux. Au demeurant, on ne voit pas comment le pouvoir s’y prendra pour obliger des éditeurs qu’il perfuse à coups de dispense de frais d’impression et d’octroi préférentiel de publicité institutionnelle à un effort en matière de salaires et de conditions de travail.
    Le marché seul peut assurer une juste rémunération des employés du secteur. Le système national d’organisation est conçu pour contrarier les effets du marché, c’est-à-dire les effets du libre choix des annonceurs et des lecteurs. Il favorise la médiocrité courtisane aux dépens de la qualité subversive ; dans ce système, les éditeurs n’ont pas besoin de bons journalistes et les journalistes ne peuvent pas exiger d’être bien payés.
    Avant-hier et hier, le discours compatissant autour des conditions sociales des journalistes tranchait avec le lynchage verbal de la presse auquel se sont adonné certains députés qui se sont révélés pour ce qu’ils sont : un personnel bien rémunéré de soutien au régime de l’arbitraire.
    Dans un système qui fonde la solidarité de ses associés sur ses largesses en matière de privilèges de fonction et sa permissivité en matière de prévarication, la presse est le témoin gênant qu’il faut réduire au silence. Quand on a tant de choses à se reprocher, on n’a pas vocation à cultiver la liberté d’expression.
    Ce débat n’aura pas servi la liberté de presse ; il aura juste précisé le genre de presse qui conviendrait au sérail : une presse qui, comme tout le monde, demande des augmentations pour se taire.
    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • no moment

    Dilem du 01ier Decembre  2011

  • rien a changer , tout ce tapage pour rien, presse et audiovisuel censuré

    LES PROFESSIONNELS SERONT ASSOCIÉS

    Mehal annonce une loi sur l’audiovisuel

    Par : Nadia Mellal

    C’est le ministre de la Communication, Nacer Mehal, qui a fait, hier, cette annonce devant les députés.

    Il a indiqué qu’il comptait “entamer prochainement des consultations nécessaires avec les professionnels de l’audiovisuel, les juristes et tous ceux qui souhaiteraient apporter leur contribution à l’élaboration d’une loi sur l’audiovisuel”. “L’ouverture de l’audiovisuel, qui est un des points forts des réformes décidées par le président de la République, a besoin, comme cela se fait de par le monde d’une loi spécifique qui sera soumise prochainement au Parlement”, a-t-il souligné, précisant que “l’audiovisuel est un domaine sensible qui mérite réflexion”.
    Évoquant dans le même ordre d’idées, la télévision nationale, le ministre a exprimé le souhait de voir l’ENTV s’ouvrir davantage “pour, dit-il, organiser un débat serein, responsable et civilisé”. “Je suis le premier à critiquer la télévision, mais je suis aussi le premier à la défendre car elle n’est pas responsable de tout”, tempère-t-il, expliquant qu’“il y a un environnement et des mentalités à changer et des comportements à bannir à l’intérieur et à l’extérieur de la télévision”. En outre, le ministre, qui est intervenu dans l’après-midi de mardi, a sollicité l’aide des professionnels de la communication pour, dit-il, “débarrasser la profession des parasites”. “Je veux solliciter l’aide de tous, des éditeurs, des journalistes, des imprimeurs, de tous les gens de la profession pour leur dire mettons-nous au travail pour codifier, organiser, assainir, former dans un esprit constructif et pour débarrasser cette noble profession des parasites”, note en substance M. Mehal qui estimera que “si la volonté de tous se vérifie, nous pourrons entamer ce long chemin de réhabilitation du journalisme dans notre pays dans le respect de la liberté d’expression et des valeurs humaines”. “Je suis convaincu, dit-il, d’aboutir à une loi au diapason des réformes voulues par le président de la République, des attentes de la corporation des journalistes, des vœux de la classe politique, de l’opinion publique et du peuple”.
    Abordant l’exigence de l’accès aux sources de l’information,
    M. Mehal, qui a reconnu les difficultés que rencontrent les journalistes, a précisé que “les mentalités n’ont toujours pas évolué, y compris dans les institutions de l’État”. “Nous communiquons mal”, a-t-il reconnu, précisant qu’un dossier “a été élaboré pour améliorer cette communication institutionnelle”. Aussi et à propos du délit de presse, M. Mehal a considéré “normal qu’il y ait coresponsabilité entre le directeur, responsable de la publication, et l’auteur de l’article”. S’agissant de l’Autorité de régulation, M. Mehal a proposé de désigner deux membres en son sein pour chacune des deux Chambres du Parlement.
    Concernant la carte de presse, M. Mehal a précisé que le projet de loi dans son article 78 envisageait de laisser le soin à une commission d’établir cette carte. Aussi et en réponse à une question sur la diffusion, le ministre qui l’a qualifiée de “trop vaste”, a relevé que l’État a
    pris toutes les mesures pour améliorer la distribution, notamment dans les zones du sud du pays. “J’ai convenu avec les responsables concernés à Tindouf, Adrar, Tamanrasset et Illizi la possibilité d’installer des imprimeries pour justement assurer localement la distribution de toute la presse nationale”, a-t-il précisé.
    NADIA MELLAL

  • Des lignes rouges pour la presse

         


    Par Fayçal Métaoui, El Watan, 29 novembre 2011

    Le projet de loi organique sur l’information, débattu depuis hier à l’APN, est porteur de véritables dangers à la liberté d’expression en Algérie.

    Le bruit créé autour de la suppression des peines de prison pour les journalistes visait, tout compte fait, à faire diversion. Le texte que les députés discutent est chargé de dispositions restrictives plus sévères que celles du code de 1990. Contrairement aux affirmations de Nacer Mehal, ministre de la Communication, le projet soumis au Parlement n’exprime aucune modernité.

    C’est une loi faite avec un esprit des années de plomb. D’abord, le gouvernement, qui méprise ses propres engagements internationaux, s’est autorisé à fixer les règles d’éthique et de déontologie aux journalistes. Il est admis dans tous les pays que la déontologie et l’éthique sont d’abord et surtout l’affaire des professionnels. Le gouvernement n’a aucun droit de le faire pour les journalistes ou pour les autres corps de métier, comme les avocats. L’article 89 du projet de loi est chargé d’interdits, alors que l’éthique et la déontologie supposent «droits» et «devoir» pour les professionnels des médias. Très imaginatifs, les rédacteurs de cette disposition ont même «inventé» de nouvelles restrictions de type policier. Ainsi, le journaliste doit «s’interdire de porter atteinte aux attributs et aux symboles de l’Etat», «s’interdire toute atteinte à l’histoire nationale», «l’apologie du colonialisme», «s’interdire de porter atteinte aux intérêts économiques et diplomatiques de la nation», «s’interdire de mettre en danger des personnes».

    Le législateur devra, entre autres, expliquer le sens qu’il donne à «l’apologie du colonialisme» ou à «l’atteinte à l’histoire nationale». Il est évident que cette disposition, particulièrement dangereuse, doit être supprimée sans aucune condition. Il en est de même pour l’article 80 qui limite l’accès à l’information pour les journalistes professionnels. Du jamais vu ! Cette disposition, qui porte les résidus du parti unique, interdit aux journalistes de s’intéresser aux domaines de la défense, de la sécurité, de la justice, de la diplomatie, de l’économie. Le prétexte est toujours le même : «secret» ou «atteinte aux intérêts». Même faible, la presse d’investigation est condamnée à disparaître si cet article est adopté par les deux chambres du Parlement. Les journalistes curieux devront alors passer leur temps à enquêter sur les jardins publics ou sur le mode de cuisson de la chawarma ! L’article 2 du même projet a pourtant mentionné que le citoyen a le droit d’être informé «d’une manière complète et objective». Comment ce citoyen peut-il être informé de «manière complète» si des embûches sont mises sur le chemin du journaliste ? La commission culture, communication et tourisme de l’APN n’a visiblement pas détecté cette contradiction flagrante.

    Ce même article 2 pose également problème, puisqu’il verrouille considérablement le travail des médias. Selon la logique sécuritaire de ce texte, le journaliste peut «librement» exercer son métier, mais dans «le cadre du cadre» ! C’est-à-dire qu’il doit, entre autres, respecter «la sauvegarde de l’ordre public», «les exigences de la sûreté de l’Etat et de la défense nationale», «les impératifs de la politique étrangère du pays», «les intérêts économiques du pays», «le secret de l’instruction judiciaire». Pour ce dernier point, le législateur semble avoir pris en compte l’intérêt grandissant des médias pour les nombreuses affaires de corruption. La justice algérienne, réputée être parmi les plus opaques au monde, dresse des barrières au lieu de s’ouvrir au public, gagner en crédibilité et retrouver la confiance des citoyens. Sinon comment expliquer que des dispositions pénales, inacceptables et scandaleuses, sanctionnent les journalistes qui s’intéressent au travail des tribunaux. A titre illustratif, l’article 120 stipule : «Quiconque publie ou diffuse la teneur des débats des juridictions de jugement, lorsque celles-ci en prononcent le huis clos est puni d’une amende de 100 000 à 200 000 DA».

    Pire, l’article 123 précise : «Sauf autorisation de la présidente ou du président de l’audience, l’emploi de tout appareil d’enregistrement ou de diffusion sonore, de caméra de télévision ou de cinéma ou d’appareil photographique, après l’ouverture de l’audience judiciaire est interdit. Toute infraction à cette disposition est punie d’une amende de 10 000 à 100 000 DA.» A suivre cette logique, les juridictions civiles sont assimilées à des tribunaux militaires sous régime d’exception ! Nous l’avons déjà signalé dans ces mêmes colonnes, l’article 110 ouvre la voie à toutes les dérives. Jugez-en : «Toute personne physique ou morale algérienne a le droit de réponse sur tout article écrit ou émission audiovisuelle portant atteinte aux valeurs nationales et à l’intérêt national.» Traduction : si une personne n’apprécie pas une analyse, une opinion, une idée ou une information répond comme elle veut et où elle veut. Et là, les médias sont obligés de publier (c’est devenu plus qu’obligatoire dans le projet de loi sur l’information). Imaginons qu’ils sont des milliers à réagir, que feront les médias ?

    Cet article livre d’une manière sournoise et scandaleuse les journalistes au lynchage public surtout que le législateur n’indique pas la véritable signification des «valeurs nationales» et de «l’intérêt national». Dans un pays où le débat démocratique libre est inexistant, ce genre de dispositions est porteur de périls aux conséquences imprévisibles. Exprimant une logique de fermeture et remettant en cause profondément la crédibilité des «réformes» politiques du président Abdelaziz Bouteflika, le projet de loi sur l’information doit être revu de fond en comble ou retiré pour être discuté à travers un débat transparent, ouvert et public.
    Rien ne presse. Il n’existe aucune raison de «lier» le sort de l’ouverture du champ audiovisuel, qui est, elle, une urgence nationale à l’adoption d’une loi sur l’information. L’audiovisuel peut faire l’objet d’une loi et de textes d’application à part.

     

    Des députés critiquent le projet de loi sur l’information
    «Une œuvre de régression»
    Les journalistes ont qualifié ce projet de loi de «code pénal bis»

    Des députés de différentes obédiences politiques ont qualifié, hier, le projet de loi organique relative à l’information «d’œuvre de régression». Beaucoup d’élus pensent qu’il y a un recul par rapport au code de l’information élaboré en 1990, et ce, dans tous les domaines, à l’exception des dispositions pénales.
    Si les journalistes ont qualifié ce projet de loi, en débat en plénière depuis hier à la Chambre basse du Parlement, de «code pénal bis», certains élus estiment que ce texte est rétrograde.

    Le député Mohamed Mahmoudi du MSP a ouvertement récusé ce texte en faisant remarquer que «c’est là un net recul et un gel du secteur des médias, en contradiction avec les standards internationaux. Normalement, l’instauration de la liberté d’expression, c’est d’abord la réhabilitation du haut conseil de l’information et non la mise sur pied d’une autorité de régulation qui dicte sa loi à la presse», a soutenu l’orateur. M. Rezgui du FLN a qualifié ce projet de «texte d’hésitation» et de code en net recul par rapport à celui de 1990 : «Le code de 1990 renfermait des mesures intéressantes visant à préserver l’intérêt du journaliste, à l’exception des dispositions portant sur l’emprisonnement.

    Le projet en débat aujourd’hui à l’APN est en recul, car il renvoie, dans plusieurs domaines, vers d’autres lois.» M. Rezgui plaide pour la suppression de l’autorité de régulation et la mise sur pied par la corporation d’un code d’éthique et de déontologie : «Tous les secteurs se sont pratiquement dotés d’un code de l’éthique et de déontologie fait uniquement par les gens du métier. Je ne comprends pas pourquoi la corporation journalistique n’a pas le droit, à elle seule, de mettre en œuvre ce code de l’éthique.»
    Pour Ali Brahimi, dissident du RCD, «ce projet de loi sur l’information – comme tous les autres projets de loi qui ont été pompeusement qualifiés de réformes – signe une volonté de régression évidente par rapport à l’ancien texte de 1990 qui était lui-même qualifié de code pénal bis», a-t-il affirmé.
    Rares étaient les députés qui ont évoqué dans leur intervention le problème d’accès à l’information pour les journalistes.
    De nouvelles clauses et conditions pour créer un journal

    Notons, en outre, que le rapport préliminaire sur le code de l’information, élaboré par la commission de la culture, de la communication et du tourisme de l’APN, prévoit une série d’amendements liés essentiellement à l’introduction de nouvelles clauses relatives aux conditions requises pour les éditeurs désirant créer un journal. Il s’agit, pour les éditeurs, d’être titulaire d’un diplôme universitaire et de justifier de cinq ans d’expérience professionnelle dans l’édition de publications périodiques spécialisées.
    Les amendements concernent également la prolongation à une année du délai d’agrément à compter de la date de son octroi ainsi que la réduction du quorum à dix membres pour la validité des délibérations de l’autorité de régulation de la presse écrite.

    Le délai de mise en place du conseil supérieur d’éthique et de déontologie de la profession de journaliste a également été prolongé à une année au lieu de six mois, en sus de la prolongation de huit à trente jours du droit de réponse. Il est également question de faire obligation aux instances, administrations et établissements de faciliter au journaliste l’accès à l’information en vue de consacrer le droit du citoyen à l’information et de protéger le journaliste contre toute forme d’humiliation et de menaces lors de l’accomplissement de sa mission.
    Par ailleurs, le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a qualifié ce texte d’«avancée traduite par le retour des autorités de régulation ainsi que par une meilleure protection des journalistes». «Il n’y a ni régression ni recul», a noté le ministre, refusant de voir la menace qui pèse sur le droit à la liberté expression.

    Nabila Amir
    Khaled Bourayou. Avocat : «Le nouveau code comporte plus de restrictions que de libertés»

    - Comment jugez-vous le projet de code de l’information présenté à l’Assemblée nationale ?

    Je considère qu’il y a beaucoup de régression par rapport à l’ancien code et même à la première mouture élaborée par le ministre de la Communication, Nacer Mehal. Malgré son exposé des motifs qui donne la primauté au droit d’informer du journaliste et à celui d’être informé du citoyen, il est en parfaite régression parce qu’il consacre un recul de la liberté d’expression.

    - Quelles dispositions jugez-vous liberticides ?

    Déjà, il est en contradiction avec son exposé des motifs, si on se réfère à son article 2 qui soumet l’exercice de l’activité à différentes restrictions, notamment les exigences de la politique extérieure, les impératifs de l’ordre public et le secret de l’instruction. Or, le journaliste n’est ni un diplomate, ni garant de l’ordre public, ni une autorité qui concourt à l’instruction. Le seul impératif qu’il doit prendre en compte est le droit d’informer. Un principe sur lequel repose la liberté d’expression. Ce projet de code comporte plus de restrictions que de libertés. Sur la question de l’agrément par exemple, nous sommes passés de la liberté d’édition à l’autorisation d’édition. Je m’explique : si l’on se réfère à la loi de 1990, il suffisait d’une demande déposée au niveau du parquet, pour qu’un récépissé soit remis sur-le-champ pour permettre la sortie d’une publication. Il consacrait le principe de libre édition, quand bien même détourné par le ministère de la Justice. Par contre, le nouveau code a consacré le régime de l’autorisation. Cela veut dire que pour éditer, il faut une autorisation délivrée par une autorité de régulation qui a le droit de la rejeter. Le projet a supprimé les règles protectrices énoncées timidement dans la première mouture du ministre de la Communication et qui sont l’exception de vérité, la prescription de moins en contrepartie de la dépénalisation des délits de presse. En fait, ce qu’il a donné d’une main il l’a repris de l’autre…

    - Vous avez déclaré à la presse que cette dépénalisation n’est qu’une parodie. Pouvez-vous être plus explicite ?

    Pour moi, ce n’est qu’une parodie, parce qu’elle ne concerne pas la diffamation et l’injure, les délits qui constituent 99% des plaintes déposées contre les journalistes. La dépénalisation, telle que définie dans l’article 44 bis et 44 bis 1, touche en réalité l’offense au Président, l’injure et la diffamation contre les tribunaux, les cours et l’ANP. Sur un autre volet, nous aurions souhaité que le projet de texte soit celui des libertés et non pas de l’information, qui est un concept qui met en suspens les libertés. Il aurait fallu avoir une loi sur la liberté d’expression et non pas un code qui a pour motivation de réglementer l’information. Le souci est de faire un texte en termes de liberté et non de régulation. De plus, en matière de codification, les initiateurs auraient dû intégrer dans ce texte tous les délits connus ailleurs, entre autres, dans le code pénal, pour donner aux journalistes le statut particulier qu’ils doivent avoir.
    Salima Tlemçani
    Youcef Dilem. Avocat : «Le projet de loi sur l’information va poser un problème juridique important»

    - Le projet de loi sur l’information a été présenté à l’APN. En comparaison avec la loi en vigueur, ce texte présente-t-il une avancée, comme le prétend le gouvernement, pour la liberté de la presse en Algérie ?

    Bien au contraire, ce texte fait un pas en arrière. Je trouve qu’il y a pas mal d’articles qui méritent d’être réexaminés et d’autres doivent être carrément retirés. Personnellement, j’ai salué le décret portant régime spécifique des relations de travail des journalistes 08-141 de 2008 qui est le statut du journaliste. Mais encore une fois, l’application des textes pose toujours problème. Les textes sont là, il faut quand même qu’on apprenne à les appliquer. Pour le moment, aucun journaliste, qui a été acquitté, n’a demandé des dommages et intérêts pour des plaintes abusives. Je crois qu’on est en train d’ajouter de nouveaux principes, à travers un projet de loi qui est peut-être contraire à la Constitution. Et cela va poser un problème juridique important.

    - Selon vous, quels sont les articles qui entravent l’exercice du métier de journaliste ?

    Il y a deux genres d’articles. Les premiers ce sont des articles qui sont vagues. Ces derniers doivent être révisés. La deuxième catégorie d’articles doit être retirée carrément. Ce sont des articles qui sont contraire à la doctrine universelle qui régit le libre exercice de la profession de journaliste.

    - Ce texte intervient, selon le gouvernement, pour améliorer l’exercice du journalisme et garantir le libre accès aux sources d’information aux professionnels des médias. Est-ce vraiment le cas ?

    Franchement, ce texte ne garantit pas le libre accès à l’information aux journalistes. Il impose des lignes rouges et cela est, pour moi, une aberration. En deuxième lieu, on parle aujourd’hui de dépénalisation du délit de presse. Dans le code pénal, cette notion ne figure pas. Il y a, en revanche, la diffamation. Celle-ci n’a pas été supprimée et donc il n’y a pas dépénalisation. Le journaliste est soumis à des amendes, et ce sont des amendes pénales. Il y a toujours une condamnation. Ce ne sont pas des condamnations à la prison, certes, mais ce sont des condamnations pénales. Donc ce texte vient ajouter de l’huile sur le feu. Le journaliste a une obligation de transmettre la vérité et d’être neutre. C’est l’essence même du journalisme. C’est ce qu’on ne retrouve pas dans cette loi. Et puis, il y a là une volonté non pas de réguler la profession, mais de la museler à travers la commission d’éthique. Le journaliste sera jugé avant même d’être mis en cause.

    - Un autre article suscite aussi la polémique, en l’occurrence l’article 80 relatif au traitement de l’information concernant le secret de la défense nationale, la souveraineté nationale… Des notions très vagues ont été utilisées et risquent d’aggraver la situation de la liberté de la presse en Algérie. Qu’en pensez-vous ?

    C’est une autre aberration ! Concernant la sécurité nationale, par exemple, je ne vois pas en quoi un journaliste qui publie des vérités sur des questions qui concernent la vie publique pourrait porter atteinte à la sécurité de l’Etat.
    Madjid Makedhi
    Droit à l’accès à l’information : qu’en est-il des garanties ?

    Attendu depuis longtemps par la corporation, le projet de loi organique relative à l’information a été enfin présenté, hier, à l’Assemblée populaire nationale (APN), par le ministre de la Communication, Nacer Mehal.

    Articulé autour de 132 articles, ce nouveau cadre juridique conçu «pour fixer les règles et les principes de l’exercice du droit à l’information» intervient surtout pour corriger les «dérives» de la loi 90-07 du 3 avril 1990 qui avait été qualifiée par les journalistes de «code pénal bis» au moment de sa promulgation. Grosso modo, les deux grandes nouveautés apportées par le législateur consistent en l’ouverture du champ de l’audiovisuel au privé et en la suppression des peines privatives de liberté des dispositions prévues pour sanctionner ce que les professionnels des médias appellent les délits de presse. Théoriquement donc, un journaliste ne devrait plus se retrouver en prison à cause d’un écrit. Néanmoins, il reste encore à savoir ce qu’il pourrait advenir d’un contrevenant à la loi dans le cas, par exemple, où il ne pourrait pas s’acquitter du montant d’une amende.

    Si l’on peut effectivement se réjouir du fait que le journaliste ne sera plus perçu à l’avenir par la justice comme un vulgaire malfrat, il n’est toutefois pas certain que le projet de loi organique relative à l’information, tel que proposé par Nacer Mehal, contribuera véritablement à faciliter le travail des journalistes ou, encore, à consacrer dans les faits le droit à l’accès à l’information. En dehors de rappeler «l’engagement du gouvernement à respecter toutes les libertés et à leur tête la liberté d’expression dans le cadre des lois de la République» et de lâcher quelques déclarations de bonnes intentions, le ministre de la Communication n’a prévu effectivement dans son projet qu’un tout petit article (l’article 80) dans lequel il reconnaît vaguement aux journalistes le droit d’accès aux sources d’information. Assorti de pas moins de 5 exceptions, cet article n’oblige pratiquement aucune institution de la République à «communiquer» avec la presse et encore moins à mettre à la disposition du public les informations qu’elle a en sa possession, comme cela se fait déjà depuis longtemps dans plusieurs pays.
    Les lignes rouges à ne pas dépasser

    La méfiance entourant le projet de loi organique relative à l’information est confortée par le fait que le législateur n’a également pas pensé une seconde à mettre en place un mécanisme de veille qui aurait justement pour tâche de s’assurer que le droit à l’accès à l’information (droit, du reste, reconnu par la Loi fondamentale) est effectif. Sous le prétexte, par exemple, que l’information demandée est «sensible» ou qu’elle est susceptible de porter atteinte à la sécurité nationale, n’importe quel attaché de presse d’un ministère peut s’arroger le droit d’envoyer paître un journaliste ou tout simplement de faire dans la rétention d’information. Dans un pays comme l’Algérie, où la culture du secret a eu le temps de devenir une seconde nature, il est aisé de s’attendre à ce que l’on continue encore longtemps à dissimuler les informations les plus insignifiantes.

    Pour s’en convaincre, il n’y a d’ailleurs qu’à rappeler que le gouvernement ainsi que de nombreuses autres institutions n’ont toujours pas de porte-parole. En tout cas, les exemples d’atteintes au droit à l’accès à l’information ne manquent pas. Et toutes ces cachotteries se font, bien entendu, en violation d’importants textes signés par l’Algérie, comme la Charte universelle des droits de l’homme (article 19), la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (article 9), la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (article 9) et la Déclaration de principe sur la liberté d’expression en Afrique (article IV) adoptée par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples en octobre 2002.

    En tout état de cause et en l’absence de recours sérieux, les journalistes doivent s’attendre à ce que leur tâche soit rendue, à l’avenir, beaucoup plus difficile si ce fameux projet de loi parvient à quitter le Parlement dans sa mouture initiale. Pis encore, les nombreuses lignes rouges qui seront appelées à encadrer la pratique journalistique en Algérie auront pour effet immédiat d’assurer l’impunité à de nombreux responsables et d’empêcher les journalistes de fourrer leur nez dans des dossiers dits sensibles (politiques y compris) ou de traiter de questions de fond comme celles liées à la corruption, au respect des droits de l’homme, à la sécurité et à la gestion des affaires publiques. Au bout du compte, le risque est grand de voir la presse devenir, au fil des temps, une simple caisse de résonance des discours du pouvoir en place. Et le constat vaut même si le ministre de la Communication passe son temps à affirmer le contraire.
    Zine Cherfaoui

    Maître Farouk a. Président de la Commission consultative de promotion et de défense des droits de l’homme
    «Le projet de loi est un progrès, mais reste insuffisant…»

    - Vous avez fait une lecture du projet de loi portant code de l’information. Quelle est votre appréciation sur son contenu ?

    Dans son ensemble, le projet de texte constitue un progrès par rapport à ce qui existe actuellement. Supprimer les peines d’emprisonnement est une avancée parce qu’il est absurde de continuer à mettre en prison un journaliste pour ses écrits. Il reste cependant insuffisant, puisqu’il comporte des dispositions récusées par les journalistes. Tous les textes sont perfectibles. Il est peut-être préférable de commencer par le commencement, puis corriger les insuffisances au fur et à mesure. A l’avenir, je reste persuadé que les choses vont s’améliorer. Il y a des principes sur lesquels personne ne peut reculer, à commencer par la liberté de la presse sans laquelle il ne peut y avoir de démocratie.

    - Ne pensez-vous pas que l’élaboration d’un tel texte aurait dû se faire avec la corporation ?

    Les journalistes auraient dû être consultés avant que la dernière mouture ne soit retenue.
    Cela a été le cas pour le projet de loi portant organisation de la profession des avocats ; ces derniers n’ont pas été impliqués. Cela étant, il est important de relever que le projet de code de l’information marque quand même un progrès, mais mérite d’être enrichi. Des efforts doivent être déployés autour de son renforcement…

    - Mais il comporte aussi des dispositions jugées restrictives à la liberté de la presse…

    La liberté de la presse doit être un principe inaliénable ; il peut être garanti en apportant des amendements au texte qui n’est, pour l’instant, qu’au stade de projet susceptible d’être revu et corrigé pour être amélioré. Ce n’est pas un texte coranique. Il peut être remodelé de façon à ce qu’il puise garantir la liberté d’expression.

    - Quel avis votre Commission a-t-elle émis à la lecture de ce projet de loi ?

    Nous avons considéré que le projet constitue un pas en avant, en précisant qu’il nécessite des corrections. Nous partons du principe que toutes les lois sont perfectibles.
    Nous avons relevé des points négatifs pour lesquels nous espérons une correction. Il est important de rappeler que dans les pays dits démocratiques, les conquêtes de la presse se sont faites progressivement, à travers le temps. Nous pensons que cette mouture peut être enrichie et dans le cas contraire, elle le sera inévitablement après. L’Algérie ne vit pas sur une île ; elle doit rejoindre le camp des pays qui avancent…
    Salima Tlemçani
    Sit-in des journalistes : «On veut contrôler la corporation»

    Une quarantaine de journalistes ont organisé un sit-in, hier, devant l’Assemblée populaire nationale (APN) pour protester contre le nouveau projet de loi sur le code de l’information.

    Au même moment, les députés s’apprêtent à débattre le texte de loi, qui remplace celui entré en vigueur en 1990, sous l’ère de l’ex-chef de gouvernement Mouloud Hamrouche. Vingt ans après, les protestataires estiment que «le nouveau projet de loi sur l’information cache une volonté de contrôler la corporation». Le rassemblement, qui a duré une vingtaine de minutes, a été sanctionné par la lecture d’un communiqué. Il a été lu par Rabah Chibani, un journaliste de Sawt El Ahrar (journal porte-voix du FLN, parti majoritaire à l’APN). «Ce projet de loi sur le code de l’information ne répond pas aux aspirations des professionnels des médias. Les pouvoirs publics cherchent encore une fois à museler les journalistes», affirme M. Chibani.

    Pour les membres de l’INDJ, «les députés vont approuver un projet qui est synonyme de régression et qui porte atteinte à la liberté d’expression». Même son de cloche pour Smaïl, journaliste dans un quotidien régional. «C’est le début de la fin. Tous les sacrifices consentis par nos prédécesseurs dans les années 1990 vont partir en fumée. Au lieu d’accorder plus de libertés et de stabilité aux journalistes, les autorités ordonnent aux députés de maintenir l’influence étatique et le diktat», estime-t-il. L’INDJ dénonce également «le manque de transparence en matière d’octroi des agréments». Sur un autre point, les protestataires regrettent «la non-publication d’un barème de salaires». Quelques témoignages sont déshonorants. «De nouveaux journalistes, fraîchement sortis des facultés, sont exploités par des directeurs de publication. Certains ne touchent pas de salaire, d’autres travaillent au noir et la majorité d’entre eux sont sous-payés», indique Fouzi, journaliste dans un quotidien d’expression française.

    Le manque de précision et de clarté de l’article 80 et les amendes, qui seraient dorénavant à la charge des journalistes, sont deux points principaux qui laissent les professionnels du secteur perplexes. L’INDJ se présente comme un troisième syndicat. Il en existe deux autres agréés. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA), chapeautée par l’UGTA. L’Algérie compte environ 4000 rédacteurs.
    Mehdi Bsikri

  • Sit-in des médecins résidents La menace de la grève générale de nouveau brandie


    Ils étaient quelque 200 médecins résidents à s’être rassemblés, dans l’après-midi d’hier, dans l’enceinte de la faculté de médecine d’Oran (INESM).

    Par ce sit-in de protestation, qui s’est voulu de dimension nationale avec, notamment, la participation de délégations venues d’Alger, de Tizi Ouzou et de Tlemcen, les médecins contestataires ont tenu à dénoncer le «zèle» de certains de leurs supérieurs qui ont «injustement» sanctionné bon nombre de leurs confrères, et cela pour le seul motif d’avoir participé au mouvement de grève générale.
    Ces sanctions se sont traduites, entre autres, par la non-validation de l’année académique. Dans le cas où ils n’obtiendraient pas gain de cause, les médecins ont menacé de recourir à nouveau à la grève générale illimitée.

    Aux dires de ces médecins, une note ministérielle stipule clairement qu’«aucun résident ne doit être sanctionné pour motif de grève» et malgré cela, certains des professeurs, allant à l’encontre de cette directive, n’ont pas hésité à faire refaire l’année à nombre de leurs étudiants. Ces cas de dépassements ont été constatés à Alger, Tizi Ouzou, Constantine et surtout à Oran, où beaucoup de blouses blanches en ont fait les frais. La tenue de ce sit-in a été motivée également par le fait qu’aucun des points de la commission des doyens dans laquelle ont siégé les représentants des résidents, n’ont été respectés : le droit à une formation digne d’un futur médecin spécialiste notamment, ou encore le refus catégorique de la part de l’administration pour ce qui est du droit au détachement.

    L’on apprendra aussi qu’une autre note ministérielle, stipulant qu’il ne peut y avoir d’«examen sanctionnant» dans les années intercalaires n’est, elle non plus, pas respectée dans la pratique. «C’est bien simple, on fait les frais d’une tyrannie et d’un abus de pouvoir. Les chefs de service vont à l’encontre des directives ministérielles, ce qui est très grave», nous dit un autre médecin.

    Akram El Kébir

  • Le football algérien dopé dans les années 80 ?

    à leur insu par des médecins russes

    Par Sabri Djerbi l

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    L’information fait actuellement scandale dans le football algérien, c’est un lourd dossier que Mohamed Kaci Saïd, ex international algérien, vient de dévoiler. La fédération algérienne aurait apparemment trempé dans de sombres affaires de dopage dans les années 80, âge d’or de l’Algérie dans le football. Seul problème, plusieurs enfants des joueurs présents en sélection à ce moment souffriraient de maladies dues au dopage de leur père. En plus de Kaci Saïd, six autres de ses coéquipiers des années 80 sont concernés et affirment être victimes de multiples dopages continus à l’époque où ils s’entrainaient encore.

    Aujourd’hui, Madina Saïd, fille de Mohammed Kaci Saïd, est âgée de 26 ans et  souffre d’une insuffisance mentale. L’ancien milieu de terrain des Verts des années 1980 jette un pavé dans la mare et révèle qu’il n’est pas le seul des anciens de l’équipe nationale de son époque à avoir un enfant handicapé.

    « Il y avait un certain russe qui nous donnait des pilules jaunes à chaque entrainement et il nous disait que c’était des vitamines » a affirmé Kaci Saïd hier soir dans une interview à Nessma TV.« C’est mon 3ème enfant qui est né handicapé et c’est le même cas pour mes coéquipiers dont plusieurs parmi eux m’ont encouragé à dire toute la vérité » a-t-il ajouté.  L’ancien joueur a aussi déclaré qu’il souffrait encore et qu’il avait peur d’avoir un autre enfant.

    Aucune enquête n’a encore été ouverte à la suite de ces déclarations, mais nul doute que de tels propos devraient faire du bruit dans un pays où l’amour porté à l’équipe nationale est immense.

     

    Les moments forts de l’équipe d’Algérie dans les années 80 :

     

    http://www.dailymotion.com/videoxa7yot

  • Le Qatar risque de ne pas avoir “sa “ coupe du monde 2022


    Par : Salim KOUDIL


    La coupe du monde de football de 2022 risque de ne pas se dérouler au Qatar. L’information est de taille. Celui qui est venu annoncer cette probabilité est Franck Lowy, le président de la fédération australienne de football. Profitant d’une conférence de presse organisée à Melbourne, il n’a pas hésité à affirmer que son pays a toujours des chances d’organiser le mondial dans 11 ans. En revenant sur la candidature malheureuse de son pays (il n’avait reçu qu’une seule voix) après le choix du Qatar le 02 décembre 2010, Franck Lowy affirma devant les journalistes locaux « je ne sais pas si vous vous rappelez quand je suis revenu de ce jour fatidique ou j’avais dis qu’on n’avait dit notre dernier mot sur l'attribution la Coupe du Monde (…) eh bien, il ne fut pas le dernier mot ». Tout en restant évasif, il ajouta « ne me demandez pas plus de détails parce que je n'ai pas de boule de cristal (…) mais partout dans le monde les médias ne parle de cela, l'attribution en particulier de l’édition 2022 ». Il faut préciser que l’Australie avait déboursé 34,5 millions d’euros pour sa campagne de promotion.
    Une sortie loin d’être hasardeuse. Il faut rappeler que la désignation du Qatar pour l’organisation de la coupe du monde 2022 avait été très controversé il y a de cela presque une année. Beaucoup a été dit sur les fortes rumeurs de corruption sur les « gagnants ». Cinq pays étaient en lice lors du vote. L’Australie était la favorite en puissance. Elle fut éliminée à la surprise générale dès le premier tour du vote, en obtenant une seule voix. Au second tour, le Japon et la Corée du sud eurent le même sort. La « finale » se déroula entre les Etats Unis et le Qatar, et le pays du Golf avait gagné par 14 voix contre 8. 
    Franck Lowy n’est pas le seul à remettre en cause la candidature australienne. En mai, une commission d'enquête parlementaire britannique avait mis en cause la FIFA après de nouvelles accusations  de corruption, relatives aux conditions d'attribution fin 2010 des Coupes du  monde de football 2018 et 2022. A l’époque le Premier ministre australien,  Julia Gillard, s’était prononcé sur le sujet "Je ne suis pas ici pour critiquer le système de vote de la Coupe du  monde, mais nous avons été très déçus". Tout en affirmant que son pays ne comptait pas entamer des poursuites contre la FIFA, il avait tout de même précisé que « nous estimons avoir présenté une candidature de qualité, et nous l'avons  poussée de façon éthique et respectable". Un mois après, dans une interview à la chaîne de télévision ZDF, le président de la fédération allemande de football, Theo Zwanziger, n’avait pas caché ses soupçons de corruption "il y a une somme considérable de suspicion que l'on ne peut se contenter de balayer ».
    S.K

  • Blatter, dégage !

     

    source:http://www.onsenfoot.com/2011/11/18/blatter-degage/#livedifHash

     

    Blatter, dégage !

     

     

     

    C’est le sentiment que tous les amoureux du football ont lorsque l’on évoque le président de la FIFA. Président controversé, ayant payé des gens pour voter pour lui et ayant recommencé quatre ans plus tard, avant de dézinguer Bin Hammam qui agissait comme lui, il est temps pour Blatter de s’en aller.

     

    Après tant d’années passées à la tête de la FIFA, le président Sepp Blatter a accumulé les casseroles toutes plus grosses les unes que les autres. Et même avant qu’il ne soit élu puisque son élection n’est pas légale étant donné l’argent qu’il a versé aux électeurs… D’ailleurs c’est un sujet sensible auquel jamais Sepp Blatter ne répond, car il est corrompu au possible. Et personne n’ose l’ouvrir car cela démantèlerait tout le système et les payés seraient exclus eux aussi du giron international. Donc le président suisse de la FIFA reste bien assis sur son fauteuil de roi du football dans le monde.

     

    La FIFA n’est pas le seul organisme touché par ce genre de procédé, mais la continuité de ses actes, le fait que tout le monde sache comment cela s’est produit et que personne n’agisse interpelle forcément. Mais Sepp Blatter est allé encore beaucoup plus loin dans l’impardonnable. Interrogé sur les actes et les paroles de Luis Suarez sur Patrice Evra, il a répondu ceci : « Il n’y a pas de racisme, mais peut-être un mot ou un geste déplacé. Mais, normalement, à la fin de la partie, vous présentez vos excuses à votre adversaire si cela a été rude durant le match. Vous vous serrez la main, et tout est fini. » La phrase choc est lâchée, Blatter est raciste. Le président de la FIFA ! En plus, il ne l’a pas dit une seule fois, mais deux de suite ! A CNN puis Al Jazeera !

     

    Le dirigeant suisse a bien entendu par la suite nuancé ses propos et s’est même montré désolé tout en balayant d’un revers de main la possibilité de démissionner, lui qui n’en voit ni l’utilité, ni les raisons… Et bien Monsieur Blatter, il est temps, à votre âge avancé, de vous retirer. Vous avez fait assez de mal au football mondial jusqu’à présent. Rien de nouveau depuis votre arrivée si ce n’est l’attribution de la Coupe du monde à un pays qui ne connait pas le sport et où il fait 50 degrés à l’ombre en juillet. Une merveilleuse idée, à n’en pas douter.

     

    Toutes les actions que vous faites semblant de mener à travers le monde ne sont pas suivies des faits, ce n’est que de la poudre aux yeux devant les médias qui retransmettent les images au monde entier pour faire de vous une image d’un homme qui va de l’avant. Mais vous êtes simplement la préhistoire du football et de la société. Vous ne connaissez rien du monde dans lequel nous vivons. Vous ne connaissez que magouilles et complots pour arriver à vos fins, rester à votre très bonne place et prendre beaucoup d’argent au passage.

     

    Le football n’évolue pas avec vous et vos idées d’arriéré. En plus de cela, vous êtes d’un grand mépris envers les gens de ce monde qui ont très bien compris que vous êtes raciste et vous tentez, plus que maladroitement et c’est tellement minable, de vous justifier. Mais à 75 ans, enfermez-vous à double tour chez vous, que l’on ne vous entende plus, que l’on ne vous voit plus. Vous ne méritez que le mépris que vous avez toujours affiché envers les fans de football. On ne retiendra que de vous les mauvais côtés puisqu’il n’y a rien de bon.

     

    Laissez la place à des gens honnêtes, travailleurs et intelligents, qui aiment profondément le football et qui connaissent la vie, vivent avec leur temps et son évolution si rapide. Même Platini, que vous avez soutenu, commence à critiquer vos choix et positions sur le plan simplement du football. Mais étant donné son état d’esprit, on peut être sûr que vous ne serez pas sur la même longueur d’onde. Alors par pitié, démissionnez, que l’on ne vous voit plus. Cela ferait tellement du bien à nous tous. Car quelle honte d’avoir un raciste tout en haut du football mondial.

  • The bug


    By: Said Chekri

    The situation seems to smile on Islamists. They win in Tunisia and Morocco and are waiting to do the same in Egypt. The wave of Islamist threat, leaving only a single color in Spring Arabic: green, not to be confused with the color of environmentalists. At least in North Africa, Algeria and therefore, the advocates of political Islam, have become cautious since the attacks of September 2001, now have reason to believe again in their ambitions. Spring has taken or weakened Arab dictatorships in these countries, the United States and other Western powers do not seem much frightened by the rise of Islamic power "soft" in these parts, and some suddenly discover the "Turkish model" as the ideal alternative to plans that crumble and collapse under the weight of political and social demands, long resisted, repressed and stifled.
    Never, indeed, the international situation was favorable to a resurgence of Islamism.
    But note that the first instinct of winning parties in Tunisia and Morocco was to reassure the West. The Muslim Brotherhood of Egypt have already done and according to some indiscretions that are already crispy around Cairo, their first pledge is to not touch the Camp David Accords. From there to dare to challenge the privileged status of Israel, there is a gap wider than the Suez Canal. Reassuring to Washington? Be.
    But how will they do, these elected Islamist-anointed to reign over the country where individual freedoms, the right to difference, equality of men and women before the law are claimed to hue and cry, to bring down dictatorships fortified? While countries in the region are facing the threat of Islamism, Islamists are, in turn, to the test of democracy, because come on the back of popular revolts driven by two strong claims: Democracy and social justice. Two applications which they have to answer this asset is their hypocritical: governing in the name of God. This augurs a bleak future for democracy and social justice. Is that in this transfer of power from the hands of autocratic theocracies to those of graduates emerging, there is a bug. Spring will have to play extra time, just to regain its colors.
    S. C.

  • The art of reform without change

     

    By: Mustapha Hammouche

    In asserting that "the principle statement is dangerous," the interior minister expressed the spirit of the reforms: to strengthen the administrative control over society by strengthening the instruments of repression of his ways of expression: political parties, associations and the media.
    In this division of roles, the Executive is responsible for swearing on the purpose of this great democratic turn of the screw and the Parliament takes upon himself to tighten the lower rivet still oozes through which citizen expression.
    To justify the work locking, power summons all demons by which Third World dictatorships have always legitimized, starting with the age-old "foreign hand" which, really, any Algerian guide, beyond the control officer of power. And as if the register of traditional taboos were not enough, we invent new threats, "the invasion history", "the apology of colonialism!" It is no longer an effort of political liberation of the citizen but we are seeing a surplus of locking the public space. The bills being debated can not escape the reflex of a herd of politicians and clientelistic culture of obedience and, of course, sees democracy and competition as a threat against its positions.
    The secret, defense, security, interference, values, constants, traditions, the interests of the nation, they are obviously exclusive angel guards have good back. They allow them to make their battery of obstacles to claimants in the action and expression and public a right to assume control over their activities. Members who are scandalized by the "failure" of associations, for example, the hospital that f ... charity! With almost no legislative productivity, a record of absenteeism and legitimacy of 26% of the electorate for exorbitant privileges, it takes some nerve to advise on overall activity on a voluntary basis, although it is sometimes perverted ... by handling fiscal policy ....
    We understand that the Minister of Communication of the impossible irritated credibility of the process and that it takes to "certain eternal professionals of the doubt" and opposes the argument "that the defense of all the freedoms and in particular, freedom of the press is not the monopoly of some and others are not. " But this is no doubt this is legitimate factual basis of convictions: a power that was his vote in Parliament a constitutional amendment establishing the presidency for life can push through democratic reform in the same Parliament ?
    If so, is that we are facing a political system with variable geometry. It therefore has no positions, he has only postures. Who espouse the wind, without trying to change its actual trajectory.
    It is then the point of political reforms, as thorough as they are, which the country needs, but clearly a change of system.
    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr
  • Algeria - The crisis of a regime still incapable of movement



    Post by Editor on November LQA

    houkoumet-miki.jpg
    In lanation.info

    Ahmed Selman.

    Any North Africa from Egypt to Morocco is moving or trying to give an appearance of movement. The Algerian regime openly vow of immobility. The incarnation of presidential power gives open signs of great fatigue and "facilitators," the alleged political parties, skate and do not know what theme shake to assume their "role". It is true that the Algerian system requires its subordinate relay to talk without saying anything. We know at least that Stalin those without power are confined and "forced" to express in the form of jargon. It must be said without saying anything! The comedy of politics organized by the Algerian system is simple to none. The actors say without saying anything at all. Algerians have long understood. Only the poor diplomats in Algeria looking for something in the triviality of the squabble in the djihaz the FLN and the accusations launched against him that another party to block the "reforms" of the president. There are even members who call the President to "legislate by ordinance" to supposedly "liberate" the reforms. Diplomats, it seems required to give copies to their Central and anxious not to be taken by surprise as the fall of the very "stable" Ben Ali, have enough to fill the void with relationships. Algerians, they have lost until reflex to listen and see the titles of the JT 20 hours before zapper.

    Green Wave "light"

    In Egypt, things continue to move with a political standoff multiple directions. Between a military that wants to preserve what it can from the old system - in which she had the lead role - and revolutionaries friendly, romantic, but do not seem to be aware of the impatience of a social "return order, "third actor tip. The Muslim Brotherhood are available, the Egyptians, as a "median line" between an armed suspect of wanting to restore order and young reviled "too radical" for a population much of which is from the perspective of mere survival. In the background, an imperial order and geopolitical situation grows complicated arrangements that do not rush things too much. One thing is sure: the heavy Egypt moves, new actors are emerging, old players are rushed. A new order is sought. In which the democratic radicalism romantic Al-Tahrir Square does have a role to scout and living witness to the inevitable return of order embodied in institutions do not become a new closure for other decades. Note that although the Muslim Brotherhood have a significant charitable and social activities, but they remain a right-wing party that defends the same economic liberalism than Mubarak. Al-Tahrir Square gives especially to see a "middle class" educated who wants to - this is debatable - the incarnation of a "revolutionary legitimacy". But legitimacy being overwhelmed by the use of polls and expression in the majority. But that does not show Al-Tahrir Square, or so imperfectly is that behind the revolution, there is a great social protest expressed. And that may be stifled for a time, by the ability of the Muslim Brotherhood to control the old social order to regain strength. Left to go green alleged "Light". The reassuring side is that many Egyptians have tasted the freedom of expression. And they are not ready to abandon it anytime soon. Although the polls - and obviously it seems to work - will force Al-Tahrir Square to think politics differently. And to organize themselves differently. One thing is certain: Egypt is moving. And those who are or will business will have to consider a company with its differences and divergences, whose political existence was always denied.

    Morocco: the shadow of the Palais

    Morocco is moving? Not really, although the French media very much in love of the "dolce vita" want to believe the whole world. With some success elsewhere. Compared to Egypt and Tunisia, Morocco is treading water. Or apply the letter of the rule enacted Lampedusa in The Leopard: something moves to keep things in place. It's pretty well done. After a constitutional amendment that has not changed the order of the system but has made adjustments semantics, the Palace hosted a competition between the establishment parties that gives the Islamist PJD (Party of Justice and Development) an advance on that allows it to claim the post of head of government but forced him to ally with other parties. The Palace keeps hands. And the revised Constitution states that the king "forced" to take a prime minister in the party won, she can choose who he wants in the party. Receiving, on Tuesday, Abdelillah Benkirane, King chose not to play too much on that possibility. But it is clear - just read the Moroccan Constitution to be convinced - that the King keeps the hand. The Islamists, fréristes, PJD will not disrupt the game. They move the lines within the parties of the establishment. They put the Islamists of the PJD to the test of running a country beset by major social problems. And expressed politically in a movement of 20 February tenacious in his claim to real change. If Tunisia and Egypt are moving and if Morocco gives the appearance of movement, the Algerian system seems unable to create an illusion of movement.

    Algeria - The Shadow Warrior

    What does the "Center" in Algerian system he knows well? To try to do at least as Morocco. But consider how a movement like that of Morocco when the doctrine of the system is no longer "trust" the ability of Algerian voters to the "right choice"? How to reform when the status quo - made even more immobile revenues from oil revenues - is elevated to a religion. Much has been referred to the sequence of the 90 to explain why the Algerians are reluctant to "demon-crats" who raise their "follow me" and decided, after years of assiduous companionship with the regime, he must " change ". But this sequence even more haunting the supporters of the regime. Freedoms, the right to organize without the supervision of the "leaders" of the shadow, free elections ... It's all part of the lexicon to be banned. Or rather emptied of meaning. The regime does not accept that the secret society a political landscape. He always wants to draw the landscape by giving scores to players who do not end up losing the voice. The reality is that by manipulating words, parties and newspapers, the regime has managed to undercut their credibility. For example, the MSP appeared to have a future in the 90's has been quietly abandoned by its management that does not drip of bad comedy in which their party has begun. The MSP is not even a pale copy of the PJD. It is not surprising therefore to see that the plan is not even able to create the illusion of movement and the "animators" who must say without saying anything have become voiceless. The Algerian system resembles the Takeda clan in the movie "Shadow of the Warrior" of the great Akira Kurosawa. It is clinically finished but it works without the success of the Takeda clan, to conceal it. It is true that the Takeda clan was given a relatively reasonable period of three years of concealing the death of its leader. In Algeria, the system searches a concealment vitae ad-ad-infinitum. Untenable ...

  • Enquêtes de libérte .dz

     

    EnquêtesTous les articles de la rubrique

    Dimanche, 14 Août 2011 10:48

    Alors que des centaines de dossiers sont en cours de traitement

    Plus de 2 500 enfants algériens adoptés par des émigrés en France

    La démarche à suivre est aussi longue qu’éprouvante. Des centaines de requêtes de kafala déposées depuis des mois, voire des années, sont en effet toujours en attente au niveau des services administratifs chargés des dossiers de l’immigration et au niveau des services sociaux et ...

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    Dimanche, 31 Juillet 2011 10:48

    Pratiques peu loyales, des acquéreurs pris en otage et manque de contrôle de l’État

    Les promoteurs immobiliers privés sévissent toujours à Tizi Ouzou

    Appelés à soutenir les efforts de l’État, dans un secteur qui ressemble au mythique tonneau des Danaïdes, les promoteurs privés, qui ont certes leurs problèmes ...

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    Lundi, 25 Juillet 2011 10:48

    Le drame des enfants nés sous X

    À la recherche des parents perdus

    Par : F Aouzelleg

    Le droit algérien de la famille ne donne aucun qualificatif pour désigner l’enfant né hors mariage, appelé en droit “enfant naturel”. Il n’en parle même pas car, l’enfance illégitime est un sujet tabou au sein de la société algérienne  pour des raisons d’ordre religieux ...

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    Lundi, 25 Juillet 2011 10:48

    Maître Benbraham Fatima à Liberté

    “La loi doit obliger les parents biologiques à se déclarer”

    Par : F Aouzelleg

    Liberté : Nous sommes aujourd’hui devant un phénomène de société qui prend de plus en plus d’ampleur. Les enfants nés sous X réclament leur droit d’existence. ...

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    Lundi, 25 Juillet 2011 10:48

    “Mon combat est celui de tous les enfants nés sous X”

    Par : F Aouzelleg

    Depuis plus d’une quarantaine d’années, Wahiba se cogne la tête contre les murs. Elle se heurte à une seule interrogation : qui sont ses parents ? Née sous X en 1967, elle a été adoptée à l'âge de trois ans par une famille à Alger. ...

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    Lundi, 18 Juillet 2011 10:48

    Virée à Derb Ghallef (Casablanca)

    Au royaume des hackers marocains

    La visite de ce “royaume du piratage” s’impose même aux touristes qui viennent faire ici leurs emplettes ou encore pour découvrir les dernières nouveautés high tech. ...

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    Dimanche, 17 Juillet 2011 10:48

    Travail au noir en Grande-Bretagne

    Les clandestins algériens traqués

    Par : Lokmane-Khelil Samia

    Les services britanniques de l’immigration n’ont jamais été aussi occupés. Depuis plusieurs mois, ils multiplient les descentes dans les ateliers, les restaurants et les entreprises, à la recherche de travailleurs étrangers en situation irrégulière. ...

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    Dimanche, 17 Juillet 2011 10:48

    La main-d’œuvre régulière également indésirable

    Par : Lokmane-Khelil Samia

    Comme promis à leurs électeurs, les conservateurs au pouvoir en Grande-Bretagne ont décidé, en avril dernier, de réduire de manière drastique (de plusieurs centaines de milliers à quelques milliers, 21 700 plus exactement) le nombre des travailleurs étrangers dans le pays. ...

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    Jeudi, 16 Décembre 2010 10:48

    Détentions abusives dans les centres de rétention britanniques

    Les sans-papiers algériens tête de liste

    Par : Lokmane-Khelil Samia

    Contrairement à d’autres pays européens, le Royaume-Uni ne fixe pas de délais légaux aux détentions. Des compatriotes ont passé jusqu'à cinq ans derrière les barreaux dans l’attente de leur expulsion hypothétique en Algérie. ...

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    Jeudi, 16 Décembre 2010 10:48

    Il a été mis en détention alors qu’il souffre

    Un Algérien fait condamner le Home Office

    Par : Lokmane-Khelil Samia

    O. M. a été incarcéré pendant trois ans, en violation de la réglementation en vigueur.La Haute cour britannique a condamné, en avril 2010, le Home Office pour avoir mis en détention indéterminée un Algérien souffrant de schizophrénie. ...

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  • RCMP gave potato farmer's financial details to Algerians Potato farmer has

     

    been held in a Beirut jail since March

    Posted: Nov 29, 2011 9:04 PM ET

    Last Updated: Nov 30, 2011 12:03 AM ET

    About 200 gathered in Grand Falls, N.B., on Nov. 27 to rally for Henk Tepper's safe return from a Beirut jail. Documents obtained by the CBC's Laurie Graham show the RCMP sent business information on Tepper to Algerian authorities. About 200 gathered in Grand Falls, N.B., on Nov. 27 to rally for Henk Tepper's safe return from a Beirut jail. Documents obtained by the CBC's Laurie Graham show the RCMP sent business information on Tepper to Algerian authorities. (Bernard Lebel/Radio-Canada)

    The RCMP sent business and personal information to Algerian officials about a New Brunswick farmer now being held in a Lebanese prison over importing a shipment of bad potatoes to Algeria, CBC News has learned.

    The police force tried to interview Henk Tepper in 2009, but he said he wanted a lawyer at the meeting, and they never returned, according to documents obtained by the CBC's Laurie Graham. The documents show the RCMP closed the file – eight months after the force sent Tepper's financial information to Algerian officials.

    Algerian authorities suspect Tepper forged Canadian Food Inspection Agency documents in 2007 to say his potatoes were a better quality than they were.

    The RCMP compiled information for Algerian authorities about Henk Tepper, a New Brunswick farmer now being held in prison over a shipment of potatoes to the country, CBC News has learned.The RCMP compiled information for Algerian authorities about Henk Tepper, a New Brunswick farmer now being held in prison over a shipment of potatoes to the country, CBC News has learned. CBCTepper, 44, was arrested in Lebanon in March at the request of the Algerian government and has been in prison ever since.

    He has never been charged and says he's innocent.

    The documents show the RCMP economics division compiled financial details about Tepper's farming business, as well as personal information about his wife, their house and their assets. The information was provided to Interpol Algiers, run by Algeria's civil police force.

    Tepper's lawyers now believe that exchange of information helped lead to the Algerian warrant and Tepper's arrest in Lebanon.

    "I think a fair conclusion to draw from that is it did help the Algerians in determining whether or not they wanted to place a red notice on Mr. Tepper," said James Mockler, one of the lawyers.

    Standard part of investigation

    The RCMP says it's a standard component of an Interpol investigation to share with other Interpol countries, Graham reported.

    But Tepper's sister, who just returned from visiting her brother in jail, questions where that information was sent.

    "It's none of their business from Algeria as to what Henk owns or how much money he has, what kind of equipment he has," Harmien Dionne said. "That has nothing to do with the load of potatoes Henk sold there."

    Mockler says Tepper was willing to sit down with the RCMP, but he didn't get that chance.

    "He was willing to co-operate with them. Given the opportunity with instructions from his counsel, he may have in fact provided information that Algeria was looking for," Mockler said.

    The RCMP knew about the Algerian warrant but say, as a matter of procedure, they didn't tell Tepper.

    Ten months after the warrant was issued, Tepper boarded a plane for Lebanon as part of a federal government trade mission.

    He was promptly detained under that warrant.

    'Human rights record is suspect'

    The RCMP should have told Tepper what they'd done, Paul Cavalluzzo says.

    Cavalluzzo was lead counsel for the Mahar Arar inquiry and, as with Arar, he says the RCMP should have been more cautious in the Tepper case.

    "If you're dealing with very personal information and you're dealing with a country whose human rights record is suspect, then you've got to be very, very careful," he said. "We are Canadian citizens, we have rights under the Charter of Rights, and the RCMP must respect that."

    Arar was arrested in the U.S. and sent to Syria after the RCMP provided wrong information about him to U.S. authorities. He was repeatedly tortured in Syria before being returned to Canada more than a year later. The inquiry cleared him of any wrongdoing and the federal government paid him $10.5 million in compensation. The RCMP later issued a qualified apology for anything the force "may have contributed" to the ordeal.

    Family and friends have been pushing for months to get Tepper home, as have opposition politicians.

    "If there's nothing in that file, by goodness! The Canadian government should have since early April requested the return of the Canadian citizen," said Pierrette Ringuette, a Liberal senator from New Brunswick.

    The government has said it's looking into Tepper's case, but declined to comment.

    On Tuesday, a New Brunswick court extended creditor protection for Tepper's farm, which is $10 million in debt.

     

    traduction francaise

    GRC a donné des détails financiers des agriculteurs de pommes de terre à des Algériens
    Agriculteurs de pommes de terre a été détenu dans une prison de Beyrouth depuis Mars
    CBC Nouvelles
    Posté le: 29 novembre 2011 21:04 HE
    Dernière mise à jour: 30 novembre 2011 00:03 HE
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    Environ 200 se sont réunis à Grand-Sault, N.-B., le 27 novembre pour rallier pour un retour sûr Henk Tepper d'une prison de Beyrouth. Des documents obtenus par la SRC Laurie Graham montrent que la GRC a envoyé des informations sur les activités Tepper aux autorités algériennes. Environ 200 se sont réunis à Grand-Sault, N.-B., le 27 novembre pour rallier pour un retour sûr Henk Tepper d'une prison de Beyrouth. Des documents obtenus par la SRC Laurie Graham montrent que la GRC a envoyé des informations sur les activités Tepper aux autorités algériennes. (Bernard Lebel / Radio-Canada)



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    Tepper agricoles obtient l'extension de protection des créanciers
    Tepper partisans veulent qu'Ottawa des efforts à lui gratuitement

    Jouer iconThere sont de nouvelles questions sur la façon dont un N.B. agriculteurs de pommes de terre retrouvés dans une prison de Beyrouth, CBC Laurie Graham reportsN.B. agriculteur detained3: 19

    La GRC a envoyé des affaires et des informations personnelles à des responsables algériens au sujet d'un fermier du Nouveau-Brunswick actuellement détenu dans une prison du Liban sur l'importation d'une cargaison de pommes mauvais pour l'Algérie, Nouvelles Radio-Canada a appris.

    La police a tenté d'interviewer Henk Tepper, en 2009, mais il a dit qu'il voulait un avocat lors de la réunion, et ils ne sont jamais revenus, selon des documents obtenus par la CBC Laurie Graham. Les documents montrent que la GRC a fermé le dossier - huit mois après que la force a envoyé des informations financières Tepper à des responsables algériens.

    Autorités algériennes soupçonnent Tepper forgée canadienne d'inspection des aliments Agence des documents en 2007 pour dire ses pommes de terre ont été une meilleure qualité que ce qu'ils étaient.

    L'information de la GRC compilé pour les autorités algériennes au sujet Henk Tepper, un fermier du Nouveau-Brunswick actuellement détenu dans la prison au cours d'une expédition de pommes de terre à la campagne, Nouvelles Radio-Canada a learned.The GRC information compilée pour les autorités algériennes au sujet Henk Tepper, un fermier du Nouveau-Brunswick aujourd'hui détenu à la prison au cours d'une expédition de pommes de terre à la campagne, Nouvelles Radio-Canada a appris. CBCTepper, 44 ans, a été arrêté au Liban en Mars à la demande du gouvernement algérien et a été en prison depuis.

    Il n'a jamais été accusé et affirme qu'il est innocent.

    Les documents montrent la division de la GRC l'économie compilé les détails financiers sur l'entreprise agricole Tepper, ainsi que des informations personnelles sur sa femme, leur maison et leurs biens. L'information a été fournie à Interpol Alger, dirigé par la force de l'Algérie de la police civile.

    Avocats Tepper croient maintenant que l'échange d'information a aidé à mener le mandat d'arrêt algérien et Tepper au Liban.

    "Je pense à une conclusion juste de tirer de cela est-il fait aider les Algériens à déterminer si oui ou non ils voulaient placer une notice rouge concernant M. Tepper," a déclaré James Mockler, un des avocats.
    Une partie standard de l'enquête

    La GRC dit que c'est un composant standard d'une enquête d'Interpol à partager avec les autres pays membres d'Interpol, Graham signalés.

    Mais soeur Tepper, qui vient de rentrer d'une visite à son frère en prison, des questions où cette information a été envoyée.

    «C'est pas de leurs affaires de l'Algérie quant à ce que Henk possède ou combien d'argent il a, ce genre d'équipement qu'il a," Harmien Dionne dit. "Cela n'a rien à voir avec la charge de pommes de terre Henk y sont vendus."

    Mockler a été dit Tepper prêts à s'asseoir avec la GRC, mais il n'a pas eu cette chance.

    "Il était prêt à coopérer avec eux. Etant donné l'occasion aux instructions de son avocat, il peut avoir en fait fourni l'information que l'Algérie était à la recherche d'", a souligné M. Mockler.

    La GRC savait sur le mandat d'Algérie, mais dire, comme une question de procédure, ils n'ont pas dit Tepper.

    Dix mois après le mandat a été délivré, Tepper bord d'un avion pour le Liban dans le cadre d'une mission commerciale du gouvernement fédéral.

    Il a rapidement été détenues en vertu de ce mandat.
    «Homme d'enregistrement des droits est suspect»

    La GRC devrait avoir dit Tepper ce qu'ils avaient fait, dit Paul Cavalluzzo.

    Cavalluzzo a été avocat principal de l'enquête Arar Mahar et, comme M. Arar, il dit que la GRC aurait dû être plus prudent dans le cas Tepper.

    «Si vous faites affaire avec des informations très personnelles et que vous avez affaire à un pays dont les droits humains record est suspect, alors tu dois être très, très prudent", at-il dit. "Nous sommes des citoyens canadiens, nous avons des droits garantis par la Charte des droits, et la GRC doit respecter cela."

    Arar a été arrêté aux Etats-Unis et envoyé en Syrie après la GRC a fourni des informations erronées à son sujet aux autorités américaines. Il a été torturé à plusieurs reprises en Syrie avant d'être retourné au Canada plus d'un an plus tard. L'enquête a disculpé de toute faute et le gouvernement fédéral lui a versé 10,5 millions $ en compensation. La GRC a présenté des excuses plus tard, qualifiés pour quoi que ce soit la force "pourrait avoir contribué« à l'épreuve.

    Famille et amis ont fait pression pendant des mois pour obtenir Tepper maison, comme les politiciens d'opposition.

    "S'il n'y a rien dans ce fichier, par la bonté! Le gouvernement canadien devrait avoir demandé depuis début avril le retour de la citoyenneté canadienne», a déclaré Pierrette Ringuette, un sénateur libéral du Nouveau-Brunswick.

    Le gouvernement a dit qu'il cherche dans le cas Tepper, mais a refusé de commenter.

    Mardi, un tribunal du Nouveau-Brunswick a étendu la protection des créanciers pour la ferme Tepper, qui est de 10 millions de dollars de dettes.

  • Le bilan de la bavure militaire de Tizi Ouzou s'alourdit


    Deux civils tués, selon un bilan officiel

    Rafik Tadjer

    Le bilan de la bavure militaire de Tizi Ouzou (lire nos informations) s’est alourdi. Selon l’agence APS, qui cite des sources sécuritaires, deux civils ont été tués par les militaires. Rafik Haddad, âgé de 18 ans, et un sexagénaire, Mohamed Maâtob, « ont été mortellement atteints par balles, tirées accidentellement par des éléments des forces de sécurité », ont précisé ces sources.  Les forces de sécurité « tendaient  une embuscade aux terroristes » vers 14 h, à la lisière du village de Tigoulatine, près dAkerrou, à une soixantaine de km à l’est de Tizi Ouzou, on- elles ajouté.
     
    Plus tôt, des sources concordantes avaient indiqué à TSA que des éléments de l’armée nationale qui tendaient, ce mardi 29 novembre vers 14 h, une embuscade à un groupe terroriste dans la commune d'Akerrou, près de Yakourène, ont ouvert le feu sur deux chasseurs. Un des deux jeunes a été tué sur le coup alors que le second a été grièvement blessé par les balles des militaires. Le chasseur grièvement blessé a donc succombé à ses blessures.
     
    Selon l'APS, l’enterrement des deux victimes aura lieu mercredi au village Tigoulatine. Les citoyens d'Akerrou se sont rassemblés devant le siège de la mairie après l'annonce de la mort des deux chasseurs, a précisé cette source.
     
    Il s’agit de la troisième bavure dans la région de Tizi Ouzou en quelques mois. Le 11 septembre dernier, une vieille femme avait été tuée dans une bavure commise par un soldat de la caserne de Fréha, 25 kilomètres à l'est de Tizi Ouzou. Une bavure qui n'a pas manqué de susciter une vague de colère dans la région. Deux mois auparavant, un homme de 42 ans avait été tué à bout portant par des militaires qui venaient de faire l'objet d'une attaque terroriste à la sortie de la ville d'Azazga. A chaque fois, ces bavures ont provoqué la colère de la population. Elles ont également suscité de nombreuses interrogations.

  • camions et voitures chinoises camelote ,routes tordues, et alcool et hakik au volant ,le final le permis s'achete!!!

    L’ALGÉRIE 3e AU CLASSEMENT MONDIAL EN ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

    3 936 morts et 57 335 blessés en 10 mois !

    Par : Ali Farès

    Le bilan de cette année en ne considérant que les dix premiers est en hausse de près de 32% sur 2010.

    Les spécialistes réunis hier au Forum d’El Moudjahid n’avaient pas, en dehors des chiffres qui donnent froid dans le dos, assez de mots pour qualifier l’hécatombe qui rafle chaque année des milliers de vies humaines et fait des dizaines de milliers de blessés, sans parler des conséquences psychiques et psychologiques sur les victimes et leur famille. Ajouter à cela, comme l’a souligné le commandant Latrèche de la Gendarmerie nationale, les pertes économiques générées par la prise en charge sanitaire des victimes de cette violence routière.
    Ce dernier fera remarquer que le bilan de cette année en ne considérant que les dix premiers est en hausse de près de 32% sur 2010. Le nombre de morts qui était de 3 286 a augmenté de 30,14% alors que celui des blessés a connu une hausse de près de 34%. Pour le représentant de la gendarmerie, la cause principale reste le facteur humain, suivi de l’état du véhicule et celui des routes. En évoquant le facteur humain, l’orateur a mis à l’index certains conducteurs des poids lourds et du transport des voyageurs responsables de
    5 837 accidents, soit plus de 27% du global des accidents enregistrés cette année ayant généré 14 720 victimes dont 1 833 morts et 12 694 blessés. De son côté, le lieutenant Zouaoui de la DGSN a indiqué que les services de police ont enregistré pour la période considérée 15 868 accidents en milieu urbain ayant conduit fait 650 morts et 18 432 blessés. Le facteur humain est toujours incriminé en premier lieu. La Protection civile présente par l’incontournable commandant Achour relève que les accidents de la route représentent la troisième cause de mortalité en Algérie. Les plus dangereux accidents sont de type frontal occasionné par l’excès de vitesse. Le commandant a noté que les mois les plus meurtriers de l’année en cours sont les trois mois de la période estivale à savoir juillet, août et septembre avec une augmentation de 10% par rapport à l’an dernier. Pour Boutaleb El-Hachemi, président du Centre national de contrôle et de prévention de la sécurité routière, les causes sont diverses mais la responsabilité de l’homme reste prédominante.
    Toutefois, il a fait observer que la hausse des accidents de la route en 2011 par rapport à 2010 serait liée à un relâchement dans l’application des dernières dispositions de la loi relative au code de la route. “En 2010, les gens avaient peur des dernières mesures notamment dans la suspension du permis de conduire suivi parfois de peines de prison et d’amendes assez conséquentes. Cette crainte s’est quelque peu dissipée en 2011. Pourtant, les conducteurs de l’année écoulée ne sont pas différents de ceux de cette année. C’est pourquoi il apparaît nécessaire d’appliquer la loi dans toute sa rigueur”, fait-il remarquer.
    Rebondissant sur la question, le colonel Chenouda de la Gendarmerie nationale reconnaît dans un sens un certain relâchement conjoncturel où l’État a concentré ses efforts sur la sécurité de nos frontières. “Mais, explique l’officier supérieur, la gendarmerie avec ses 80 brigades de sécurité routière et leurs 10 000 agents fait de son mieux pour dissuader les chauffards même si notre rôle ne se limite pas à la répression”. Les représentants des compagnies d’assurances crient haro sur le baudet. Aussi bien pour la CAAT que pour la CAAR, les assureurs n’arrivent plus à couvrir les indemnisations occasionnés par les accidents de la route ou du moins ne gagnent que des miettes. Pour preuve, les montants des primes encaissées sont pratiquement du même ordre que les indemnisations. En 2010, dira le représentant de la CAAT, les montants étaient de 4 milliards de dinars pour chacun des volets.

    Des solutions oui, mais…
    Les intervenants à cette conférence s’accordent, en effet, tous à dire que seule la répression reste la meilleure solution pour atténuer de ce fléau. Elle consiste, selon le président de la Fédération des auto-écoles, M. Aoudia, à toucher la poche des contrevenants et sans aucun remord. Ce dernier se défend d’ailleurs face aux accusations que font porter certaines sources au permis de conduire de complaisance. Mais il reste convaincu que la sanction financière apporte des résultats probants. Toutefois, la solution miracle pour mettre un frein à ce fléau n’existe pas. De l’avis de tous les présents, seule la sensibilisation de tous à commencer par l’école jusqu’à la formation spécialisée dans des auto-écoles. À ce niveau, il ne faut déclarer la réussite du candidat qu’une fois s’être assuré qu’il est qualifié. On suggère aussi une convention entre le ministère des Transports et celui de l’Éducation pour une meilleure sensibilisation dans les établissements scolaires. D’autres suggestions vont dans le sens d’un meilleur contrôle de la qualité de la pièce de rechange souvent mise en cause dans les accidents. Toutes ces propositions ne sauraient, cependant, apporter des changements si, comme l’a souligné le colonel Chenouda, la culture routière n’existe pas. C’est toute la question.
    ALI FARÈS

  • aprés djillali mehri archi-milliardaire,le croissant rouge algerien ,quelle honte!!!!

    Scandale au Croissant rouge algérien : 2 milliards pour payer des hôtels de luxe

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    Ce scandale va porter un sérieux coup au crédit de cette ONG.

    Détournement des aides de 2,5 millions d’euros destinés à la population de Ghaza et plus de 2 milliards ont été gaspillés dans des hôtels luxes à Alger au profit de personnes étrangères au CRA.

    C'est un véritable pavé qui est lancé dans la mare du Croissant rouge algérien. Le docteur Khouidmi Mohamed Abed sort de sa réserve et dénonce pour la première fois la mauvaise gestion qui secoue le CRA. Ainsi donc même cette structure d’aide et d’assistance humanitaire n’a pas été épargnée par les détournements et les malversations. Les auteurs ? Certains membres qui ont usé de leurs prérogatives afin de détourner des dons estimés à plus de 20 milliards de centimes. Le premier responsable de cette structure le docteur Khouidmi Mohamed Abed, qui en toute objectivité nous a révélé s'être opposé à ses détracteurs et opportunistes qui voulaient accaparer des dons destinés aux actions d’aides humanitaires à des fins purement personnelles. Ces personnes ont tenté d’utiliser l’argent de la caisse pour s’enrichir au détriment du CRA.

    Devant cette situation confuse et particulièrement grave de détournements de fonds, un bras de fer oppose, depuis 2009, le premier responsable du CRA de la région Ouest (Oran) à responsable national du CRA, en l'occurrence Hamou Benzeguir. La raison ? Le docteur Khouidmi a découvert la falsification du spécimen de sa signature apposée pour des retraits bancaires, notamment celle de 390 millions de centimes qui ont été retirés du compte sans son consentement. Cette situation, selon ses déclarations, a été avalisée en son absence, ce qui l’a d’ailleurs incité à déposer plus tard une plainte auprès du procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hmed à Alger.

    Le bras de fer a éclaté entre les deux responsables Khouidmi et Benzeguir à la suite de la découverte du détournement des 20 milliards de centimes destinés à la population de Gaza. Ce scandale fut mis au jour par quelques membres du CRA, sachant que cette aide provenait du fonds de la Zakat et des ventes des timbres écoulés à 100, 200, et 250 dinars au nom du Croissant-Rouge algérien. Pour ce qui est des 2,5 millions d’euro (20 milliards de centimes), Khouidmi Mohamed Abde nous a affirmé que cette somme était destinée pour l’achat des équipements médicaux et des médicaments et l’envoi de la missions médicales au profit de la population de Gaza. Le CRA avait l’intention d’encourager l’achat de matériels médicaux à partir d’Alger au lieu de remettre un chèque à l’Autorité palestinienne pour l’achat des ces équipements du matériels auprès des fournisseurs d’Israël. Pour notre interlocuteur remettre un chèque du CRA aux autorités palestiniennes, c’est trahir les donateurs et bienfaiteurs nationaux. Notre interlocuteur a été surpris de constateré que la direction du CRA sous la gestion de Benzeguir, a organisé un séminaire aux profits des psychologues palestiniens en ramenant deux groupes pour participer aux différents cycles de formation d’une période de 15 jours dans des  hôtels de cinq étoiles, un privilège touristique pour les participants qui ont bénéficié de la prise en charge totale d’hébergement et de restauration sur le dos de la caisse du CRA. Cette initiative a été faite sans l’avis ni le consentement des membres du conseil d’administration dont Khouidmi fait partie. Par ailleurs, Khouidmi a souligné qu’un ressortissant algérien établi en France a légué une somme de 250.000 euros au CRA d’Oran avant sa mort et que cet argent a fait l’objet d’un transfert de la banque française Société Générale à destination du CPA.

    Toute cette affaire portera un sacré coup à la crédibilité de cette organisation non gouvernementale algérienne. Ce sont les donnateurs qui réfléchiront par deux fois désormais avant de faire le moindre don.

    Medjadji H.

  • Djilali Mehri fait expulser plusieurs familles de leur immeuble à Oran

     

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    L'immobilier dans la ville d'Oran attise les convoitises d'une nouvelle mafia

    Plusieurs familles sont menacées d'expulsion dans des quartiers très huppés de la ville d'El-Bahia notamment dans celui du Plateau. D'autres ont été déjà expulsées par des méthodes pour le moins douteuses.

    Ainsi au Plateau, plusieurs familles ont reçu des décisions de justice lancées à partir du sol français les sommant de quitter les lieux. Et les exemples sont nombreux, ils touchent toutes les communes de la wilaya d'Oran. Le plus amblématique : celui des locataires de l'immeuble du boulevard de la Soummam en plein centre de ville qui ont été expulsés de leur appartement par une décision de justice alors que l'immeuble en question appartenait à Siffan, une société française. Le comble c'est que l'actuel propriétaire ne dispose pas d'acte administratif dudit immeuble, selon les résidents qui nous ont informés de la  transaction frauduleuse de vente qui a été effectué par un notaire français au profit de Mehri Djillali, propriétaire d’une chaîne hôtelière le Royal et Ibis. Mehri a fait expulser plusieurs familles, dont celle d'un grand moudjahid, le défunt Ali Cherif. Bon nombre de structures sanitaires appartenant à la Sonatrach ont par ailleurs été récupérées par la même occasion.

    Cette nouvelle filière d'enrichissement est née à Oran avec la complicité des responsables indélicats des services des enregistrements des domaines qui connaissent bien la filière puisqu'ils opèrent de l'intérieur et les exemples des décisions de justice d'expulsion sont  tellement nombreuses qu'on ne peut les citer toutes ici.

    Medjadji H.

  • Le projet de loi sur l’information : protéger le terrorisme, accuser la presse

     

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    terrorite,protegé,journalite,walou

    Les réformes annoncées par Bouteflika en projets de loi sur l'information, les partis politiques, les associations, sont celles-là mêmes qui ont volé en éclats en Tunisie...

    Ce n’est sans doute pas un hasard du calendrier si les projets de loi relatifs à l’information, aux partis politiques, à la vie associative, à la libéralisation des médias lourds interviennent dans le contexte des révolutions arabes qui a précipité la chute des appuis du pouvoir algérien en matière de la liberté d’expression et d’opinion dans les médias étatiques, notamment les chaînes de télévision d’Etat et la sortie sur la scène politique de tous les partis interdits.

    Les médias lourds à l’heure des révolutions arabo-maghrébines

    En Egypte, la chaîne de télévision Nile TV et Nile TV internationale boite à pandore du régime de Mobarek ont vécu une métamorphose dès la chute du régime de Mobarek. De la place Taharir, des émissions en direct sont diffusées, commentées, analysées par des observateurs politiques et des journalistes. La retransmission du procès de Hosni Mobarek par Nile TV qui ne faisait que son apologie est l’exemple le plus probant de cette soudaine mutation des médias lourds qui n’ont pas attendu que des réformes soient annoncées pour libérer leur tube cathodique de la langue de bois. En Tunisie, la très protocolaire télévision d’Etat, dont les bulletins d’information n’étaient qu’une série de panégyriques de réformes virtuelles du président Ben Ali, s’est mise à l’heure de la contestation populaire portée à l’écran par de jeunes journalistes dans l’animation de tables rondes et de débats politiques de l’heure. En un temps record, tous les partis politiques, élites intellectuelles, opposants divers, ont défilé devant l’écran, invités à la faveur de la chute du régime de Ben Ali. L’exemple de la Libye n’est pas en reste. Si depuis la prise de Tripoli, la chaîne de télévision de Kadafi n’est plus en service, la télé berbère de la libye, LiveTV diffuse des programmes entièrement consacrés à la révolution et à la place de la culture et de la langue amazighe dans le pays.

    Au discours d’Obama, l’ENTV préfère des dessins animés

    Qui eût dit qu’un tel champ médiatique, dans la multiplicité factice des chaînes de télévision donnant l’illusion de la diversité dans l’Unique, contrôlé, verrouillé, réduit à l’écho de la voix du Prince, allait se libérer et prendre les devants dans la liberté d’expression la plus hardie au moment même où le citoyen la réapprenait avec encore la peur d’être entendu par son voisin, son collègue de bureau, une oreille anonyme…Dans ce contexte de grands bouleversements dans les champs politiques et médiatiques, l’Algérie officielle est restée dans l’attentisme. Après un silence radio observé par toutes les canaux de l’Unique sur la révolution du jasmin en Tunisie, avant la fuite de Ben Ali, la prise de Tripoli et l’annonce du départ de Mobarek, la télévision nationale en a, du bout des lèvres, retransmis les images qui avaient fait le tour du monde. Mais, en dépit de l’importance des événements qui allaient redessiner la carte géopolitique du Maghreb, c’est toujours et immanquablement, le Président de la République qui fait l’ouverture du 20h pour d’insignifiantes informations. L’exemple le plus éloquent illustrant ce grave décalage entre l’ENTV et les révolutions arabes reste le suivant : alors que toutes les chaînes de télévision arabes et occidentales retransmettaient en direct le discours d’Obama qui s’adressait au monde arabe et à l’Afrique, l’Unique du Boulevard des Martyrs diffusait des dessins animés. C’est dire que la libéralisation des médias - presse et audio-visuel - ne peut se décider par le pouvoir qui les contrôle et les asservit. C’est la raison pour laquelle tous les projets de lois énoncés par le pouvoir dans ce contexte de grands bouleversements dans le monde arabe et maghrébin ne peuvent être que de la poudre aux yeux, même pour ceux qui veulent bien croire que des changements peuvent venir de l’intérieur du pouvoir.

    Ce que dénonce le Syndicat national des Journalistes

    C’est le sens du mémorandum adressé lundi dernier par le Syndicat national des Journalistes ( SNJ) aux députés de l’assemblée nationale sur le projet de loi organique relative à l’information. Ce mémorandum, hormis quelques revendications d’ordre techniques, porte sur le fond politique de la liberté d’informer, de l’exercice de la profession de journaliste de la presse écrite ou de l’audiovisuel dans le champ multipartiste et démocratique. Le texte du mémorandum met en exergue l’inefficacité, voire un grave recul des acquis de l’ouverture démocratique de 1988. Il souligne en effet le retour au musellement par l’article 2 de la loi "qui impose énormément de contraintes dans l’exercice de la profession. Cette série d’interdiction constituent réellement des handicaps pour les journalistes et limitent leur liberté d’action et d’initiatives. "Par le biais de l’autorité de régulation dont les rouages sont toujours extérieurs à la profession, le pouvoir entend dicter, légiférer, censurer par des « pouvoirs publics » occultes : "La création d’une autorité de régulation doit être l’émanation totale et exclusive des journalistes. Les pouvoirs publics n’ont dès lors pas à s’y immiscer, ni de prés ni de loin, et ce, pour éviter une caporalisation certaine de l’instance. L’article 89 n’a, de ce fait, aucune raison d’être." Autant de restrictions imposées à la profession, à la liberté d’informer. Celles-ci font l’objet de plusieurs lois qui limitent l’accès à l’information, agitent le spectre de la violation de la vie privée des personnalités et contrôlent l’octroi des agréments de titres sans observer une posture d’allégeance aux directives du pouvoir : "L’accès à l’information est limitée et conditionnée dans l’article 80 qui énonce une série de restrictions qui font que le journaliste ne pourrait accéder qu’a des informations très superficielles et sans importance (…) L’article 90 constitue une autre restriction aux libertés puisqu’il parle de la violation de la vie privée des personnalités ; un prétexte à toute personne se considérant personnalité, pour traîner le journaliste devant la justice."

    Au nom de la concorde civile, le musellement de la presse

    L’avant-projet de loi relatif à l’information fait la part belle à la concorde civile de Bouteflika, puisque, souligne le mémorandum « L’apologie du terrorisme n’a, à aucun moment était proscrite par cet avant projet. Etrange omission, pour un pays comme l’Algérie qui a eu à souffrir de deux décades d’une déferlante terroriste sans précédant en son genre. L’on ne peut par ailleurs ne pas revendiquer les droits des familles des journalistes assassinés par le terrorisme et la protection et la préservation de la mémoire de nos confrères assassinés. Depuis 1999, les atteintes à la liberté de la presse se sont durcies. La corporation journalistique a été à la fois la cible du terrorisme islamiste auquel Bouteflika accorde l’impunité et de son pouvoir qui, depuis 1999, n’a cessé d’être l’opposé de Jefferson. Le scandale de l’interdiction du quotidien d’information Le Matin et l’incarcération de son directeur, Mohamed Benchicou, pèse encore de tout son poids sur l’avenir de la presse en Algérie…

    R.M

  • Guerre en coulisses

    : PÉTROLE ET RÉVOLUTIONS ARABES

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    Par Mourad Aït Oufella
    A l’ombre des révolutions démocratiques arabes se déroule une autre bataille éminemment stratégique autour de la politique énergétique dans le monde. Dans ce jeu de coulisses, le Qatar montre un activisme particulier et énigmatique laissant croire la volonté et la détermination de ce pays du Golfe à occuper tous les espaces et évoluer sur tous les registres. Cette nouvelle doctrine diplomatique adoptée par le Qatar montre clairement la très grande ambition qu’il nourrit tant sur le plan politique que celui de l’économie, après avoir réussi notamment à décrocher le billet d’organisation de la Coupe de monde de football en 2022.
    Après avoir organisé, les 16 et 17 novembre derniers, à Doha, une réunion au sommet des pays producteurs et exportateurs de gaz, boudée par le président iranien, l’émirat du Qatar s’apprête à accueillir le 20e Congres mondial du pétrole du 5 au 8 décembre prochain. Cette réunion importante, dont les travaux seront ouverts par le très médiatique émir du Qatar, intervient quelques jours seulement avant la tenue du sommet de l’Opep, prévu le 14 décembre prochain. Le congrès de Doha verra la participation de plusieurs délégations ministérielles de pays producteurs dont l’Algérie, qui sera représentée par le ministre de l’Energie et des Mines, Youssef Youcefi dont l’intervention est programmée pour le 7 décembre, soit la veille de la clôture de cette rencontre. Sont également conviés aux travaux de ce sommet, les premiers responsables des plus grandes sociétés pétrolières au niveau mondial, comme Exxon, Total, Repsol Statoil, qui présideront des ateliers et donneront des conférences sur les défis et enjeux du marché énergétique dans le contexte actuel marqué par des bouleversement politiques planétaires et la crise économique qui frappe de plein fouet les pays occidentaux en général et les pays de la zone euro en particulier. Durant les quatre journées que durera cette réunion, plusieurs questions stratégiques seront débattues et des pistes de travail seront peaufinées pour les soumettre à la future conférence de l’Opep, dont le secrétaire général en exercice sera présent au sommet de Doha pour donner une conférence sous le thème significatif «Le dialogue des consommateurs : l’attente et les résultats». L’intitulé de cette communication à lui seul révèle la problématique qui se pose, et marquera, sans doute, les relations entre les pays producteurs et les pays consommateurs dans la phase actuelle et l’avenir prochain. Dans les coulisses, les manœuvres et les négociations ont déjà commencé pour accompagner le changement politique dans le monde arabe par la reconfiguration des relations économiques entre ces pays et l’Occident qui vit une des crises les plus graves de son histoire récente. L’après-Kadhafi va peser lourdement dans cette nouvelle carte étant donné que la Libye est l’un des pays les plus importants en matière de richesse en or noir ; avec une réserve estimée à 39,1 milliards de barils, elle occupe le 9e rang mondial. Ce qui explique d’ailleurs la célérité avec laquelle les nouvelles autorités de ce pays tentent, avec l’aide des pays occidentaux qui ont des intérêts directs, de relancer la production en procédant à la remise en marche des raffineries touchées par la guerre contre le régime du dictateur déchu. La production de la Libye, qui était de l’ordre de 1,6 million de barils /jour, a chuté de plus de la moitié pour atteindre 700 000 barils en septembre dernier. Les observateurs et les experts dans ce domaine estiment que le retour au rythme normal de production de la Libye pourrait prendre de six à dix-huit mois. Les nouveaux responsables de ce pays, quant à eux, vont engager une course contre la montre pour essayer d’avoir les fonds nécessaires pour la reconstruction et le développement du pays. Les grandes sociétés pétrolières européennes et américaines sont sur les lieux et s’affairent à remettre sur les rails le secteur de l’énergie libyen. La bataille autour du contrôle des matières premières n’est pas totalement gagnée par ceux qui l’ont engagée. La phase actuelle est celle de la redistribution des rôles entre les différents acteurs, ce qui explique d’ailleurs l’intense activité du Qatar sur tous les fronts, profitant de son aisance financière, de la sécurité dont il bénéficie grâce à la base américaine implantée sur son territoire ainsi que la stabilité interne qui le caractérise ces derniers années. L’émirat du Qatar essayent de doubler l’Arabie saoudite pour jouer un rôle prépondérant dans la nouvelle configuration que les grandes puissances, et à leur tête les Etats-Unis, tâchent de mettre en place pour faire face aux dangers que constitue l’Iran sans oublier l’avancée de la Chine qui grignote et occupe chaque jour des espaces qui leur sont traditionnellement acquis. Sur le plan énergétique, bataille la plus stratégique aux yeux des Occidentaux, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord restent des terrains d’influence où se joue cette guerre qui ne dit pas son nom. La situation actuelle n’offre pas une grille de lecture complète sur la nature des rapports de force et l’avenir et le cap de la bataille de l’énergie que se livrent les puissances économiques pour le contrôle des matières premières comme instrument de production, de contrôle et de redéfinition des relations internationales sur le plan économique mais aussi celui politique et stratégique. Il faudrait attendre la fin ou le parachèvement du processus pour comprendre et saisir convenablement les objectifs et les enjeux de ce bouleversement que vivent les pays arabes actuellement. Processus qui n’est pas totalement différent de ce que le bloc de l’Est, les pays communistes, avait vécu au lendemain de la chute du mur de Berlin en octobre 1989. C’est peut-être l’histoire qui se répète dans des régions différentes mais pour les mêmes objectifs.
    M. A. O.

  • sarko lave L'OAS et toupik le DRS ,L'ALGERIE n'est pas sortie de l'auberge

    FRANCE
    Sarkozy lance une offensive sans pareille pour laver l’OAS de tout crime

    De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed
    La réhabilitation par Sarkozy des criminels de l’OAS prend ces derniers mois un rythme accéléré. Après les stèles en leur «mémoire» tolérées et parfois même autorisées, c’est maintenant aux plus hautes autorités de l’Etat de laver plus blanc que neige les anciens condamnés de l’OAS. Nous évoquions (Soir d’Algérie du 3 novembre) le transfert par le ministre de la Défense de la dépouille du criminel Bigeard aux Invalides, là où reposent les grands «héros morts pour la France». Ce lundi, c’est Sarkozy lui-même qui décorait en grande pompe Helie Denoix de Saint Marc, un des putschistes de 1961 de l’OAS. Dans le même temps, un historien, aidé des services de l’Etat, commet un livre qui va dans le nouveau sens que le pouvoir en place veut donner à l’histoire de la guerre d’Algérie.
    Un livre lave de tout crime l’OAS qui n’aurait fait, selon son auteur, que réagir aux exactions du FLN. C’est globalement ce qu’affirme Jean-Jacques Jordi, désigné comme «historien réputé, plutôt classé à gauche», dans un livre intitulé Un silence d’Etat. Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie. Valeurs actuelles, hebdomadaire de droite, lui a consacré pas moins de 6 pages et avait annoncé à grand renfort ce livre, présenté comme la révélation du siècle. Pas étonnant que ce livre paraisse à la veille du 50e anniversaire de… Pas étonnant non plus que selon Valeurs actuelles, «le président de la mission interministérielle aux rapatriés l’a (à l’auteur) exceptionnellement autorisé il y a quatre ans, au nom du gouvernement, à plonger dans ces archives, normalement interdites d’accès pour une période allant de soixante à cent ans». Enfin, ce livre ne vient pas seul : la réhabilitation de l’OAS va bon train et s’accélère au fur et à mesure que la présidentielle avance. Depuis «près de cinquante ans», il règne un manichéisme mémoriel : d’un côté, les gentils : FLN et partisans de l’indépendance et de l’autre les méchants : pieds-noirs et défenseurs de l’Algérie française. Et c’est ce que vient rétablir, J.-J. Jordi qui explique : «Jusque-là, la thèse officielle était que l’OAS, refusant les accords d’Evian, avait plongé l’Algérie dans la terreur, légitimant la riposte du FLN.» Cela n’est «qu’en partie vrai, poursuit-il. D’abord parce que le terrorisme FLN a précédé celui de l’OAS, mais aussi parce qu’il a été beaucoup plus meurtrier». A l’évidence, en cours de route, ce grand historien a omis de replacer cette guerre dans son contexte de guerre de libération et verse consciemment (et si c’est inconscient, c’est plus grave) en qualifiant de «terroriste» le combat du peuple pour se libérer d’un indu occupant. Ce n’est pas tout. Le FLN, dit-il encore, au lieu de s’en prendre à l’OAS, s’en est pris «aveuglément » à l’ensemble de la population, «instaurant un climat de terreur» dont le but avoué, dit-il, «est de précipiter le départ des Français, y compris après le 19 mars et le 5 juillet». Faut-il rendre grâce à cet historien de parler de «but avoué» ? La guerre de libération n’était pas clandestine en effet et son objectif ultime comme dans tout pays vivant sous un régime colonial est de s’en libérer. Au centre de son ouvrage, la torture et en conclusion de ses recherches, il assène : «La torture n’est pas une spécialité de l’armée française : elle a été largement utilisée par le FLN et l’ALN.» Et pour convaincre de cette réalité, notre historien puise dans des documents (louable initiative) qui relatent cependant deux cas à Oran (parmi d’autres, précise-t-il, au cas où on lui opposerait la systématisation de cette pratique par les militaires et autres paras qui ne s’en sont pas cachés eux-mêmes) avec reproduction des fac-similés sur ces deux affaires et conclut cette évocation par ce qui était attendu : «Tortures systématiques qui vont durer longtemps après l’indépendance.» Mais il n’en reste pas là. Plusieurs documents, est-il dit , «vont jusqu’à relater le cas de personnes enlevées pour donner leur sang aux combattants FLN». Et comme preuve de ses découvertes, notre historien raconte que «le 21 avril 1962, des gendarmes d’Oran en patrouille découvrent «quatre Européens entièrement dévêtus, la peau collée aux os et complètement vidés de leur sang. Ces personnes n’ont pas été égorgées, mais vidées de leur sang de manière chirurgicale». Pour seule preuve de ces prétendues pratiques, l’auteur reproduit un rapport signé du chef d’escadron, chef PI du PSN et dont la lecture est édifiante. Il commence en effet par : «D’après un renseignement d’origine civile et privée» et se termine par «une quarantaine d’Européens seraient séquestrés au même endroit (un hôpital entre Belcourt et le boulevard Bru), jouant le rôle de donneurs de sang.» Apprécions le conditionnel mis dans cette phrase et la pratique généralisée qu’en a fait notre historien. Après avoir affirmé que l’OAS n’a fait que répondre à la «barbarie» du FLN, J.-J. Jordi s’attache dans le cœur de son ouvrage à tenter de convaincre que les forces envoyées par Paris en avril 1962 pour lutter contre l’OAS et la Mission C (pour mission Choc), dont «de Gaulle lui-même a approuvé la constitution, ont commis les pires exactions contre les Européens, avec le concours du FLN». Après les accords d’Evian, Jordi commente : «un rapprochement s’opère entre la Mission C et le FLN, prioritairement sur Alger et Oran. Hacq (chef de la Mission C) et Lacoste entrent en étroite relation avec Si Azzedine, chef de la Zone autonome d’Alger – qu’ils rencontrent pour la première fois le 19 mars… Si Azzedine reçoit plusieurs listes de membres de l’OAS. Le marché est clair, révèle une note militaire, : les commandos d’Azzedine peuvent se servir de cette liste pour leurs actions contre l’OAS et ils peuvent bénéficier d’une certaine impunité d’autant que les buts du FLN et de la Mission C se rejoignent». Ainsi va le nouveau cours que l’on veut donner à la guerre de libération du peuple algérien et il est à parier que plus les élections approchent (avril 2012) et plus l’on observera des sorties de ce type. Dans ce contexte, il est clair que jamais les atrocités commises par la colonisation ne seront reconnues.
    K. B.-A.

  • Projet de loi sur les associations : Amnesty interpelle les députés

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     En débat à l’APN, le projet de loi sur les associations n’a cessé de susciter le mécontentement des associations. S’inscrivant dans cette optique, Amnesty International a exhorté les députés à s’assurer que les dispositions de la loi relative aux associations soient  conformes aux obligations internationales de l’Algérie et que les modifications nécessaires soient apportées lors de l’examen par les députés de ce projet.

     

    «En votre qualité de représentants des aspirations du peuple, nous vous interpellons solennellement pour lever cette équivoque et amender ces dispositions anachroniques, en en vue d’assurer notamment que les articles 23,24,30,31,40,41,44,61,67 et 70 soient conformes aux obligations internationales de l’Algérie et aux recommandations des organes des Nations Unies »,  peut on lire dans une lettre adressée par Amnesty au député à la veille de l’ouverture du débat sur ce texte dimanche le 27 novembre.

    Selon cette ONG « les dispositions du projet de loi, contredisent les intentions affichées et impliquent, si elles venaient à être adoptées telles quelles, l’anéantissement de l’autonomie des associations et la remise en cause pure et simple du principe universel de la liberté d’association, consacré dans les instruments internationaux que l’Algérie a ratifié ».

    La lecture faite par Amnesty et qui a été communiquée dans le détail aux députés passe en revue les points noirs de ce texte. La coopération avec les associations étrangères, l’activité de ces dernières, les ressources financières et les conditions de suspension et de dissolution sont les principaux volets à avoir contenu une dégradation par rapport à la précédente loi.

    Ainsi, le projet de loi précise que les ressources des associations sont notamment constituées par les subventions «consenties» par  l’État, la wilaya ou la commune. La loi  90-31, actuellement en vigueur, stipule par contre que les associations peuvent recevoir, après autorisation préalable des pouvoirs publics, des dons et legs d’associations étrangères.

    Aussi, l’article 70 dispose que «les associations régulièrement constituées sous l’empire de la loi 90-31 sont tenues de se conformer à la loi par le dépôt de nouveaux statuts conformes à la loi», remettant ainsi en cause toutes les associations créées en application de la loi 90-31.

    Plus encore, cette décision vient contredire, les recommandations de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’Homme, dans son rapport sur la liberté d’association établi en 2009, selon lesquelles, « en cas d’adoption d’une nouvelle loi, toutes les ONG enregistrées auparavant devraient être considérées comme poursuivant leur fonctionnement au regard de la loi et il faudrait leur prévoir des procédures accélérées pour mettre à jour leur enregistrement. », note Amnesty.

     

     

    Mina Adel
  • en Algerie les dévises s'echange en pleine air au square port said au su et au vu des policiers

    Blanchiment d’argent : 600 déclarations de soupçon enregistrées

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    La Cellule de traitement du renseignement financier  (CTRF) a reçu 600 déclarations de soupçons de blanchiment d’argent durant les  six premiers mois de l’année 2011. Ainsi, le nombre de déclarations établies entre 2010 et le premier trimestre 2011 s’élève à 3 000.

    Intervenant en marge de la réunion  du groupe d'action financière du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Gafimoan), le  président de la CTRF M. Abdennour  Hibouche repris par APS a indiqué  que « pratiquement toutes les 3.000 déclarations  reçues jusqu’ici, concernent des opérations financières inhabituelles qui peuvent  ne pas s'avérer forcément comme des opérations de blanchiment d’argent ».

    Il est à noter que les institutions financières sont tenues en vertu  de la loi de 2005 sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme,  de faire une déclaration de soupçon à la CTRF en cas d’opération financière  apparaissant inhabituelle ou sans justification économique.

    Le blanchiment d’argent en Algérie est particulièrement soutenu par l’utilisation du cash dans presque toutes les transactions financières. Cette pratique consiste, pour rappel, à intégrer dans des circuits financiers  et bancaires des sommes d’argent, dont la provenance est illégale, de manière à leurs attribuer, après retrait, une apparence licite.

    Le dernière interpellation en date remonte à octobre dernier quant un grand réseau de trafiquants de devises et de blanchiment d’argent, disposant de bureaux de change clandestins a été démantelé à Alger. 17 personnes ont été placées sous contrôle judiciaire et 10 millions de Dinars et 20.000 Euros on été  alors saisis.

    Le ministre des finances avait, faut il le rappeler, indiqué récemment devant  le Conseil de la Nation que pas moins de 2.533 rapports confidentiels ont été établis par la CTRF lors des 9 premiers mois de l’année 2011, soit du mois de janvier au mois de septembre.

    El Watan avec APS
  • trop de betises et accidents de l'armée algerienne à tizi-ouzou

    Tizi Ouzou : Un chasseur tué et un autre blessé par des militaires à Akerrou

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    Un chasseur  a été tué et un autre blessé, mardi, 29 novembre,  par des militaires qui ont tendu une embuscade à un groupe terroriste dans la commune d’Akerrou (daïra d’Azeffoun), à une cinquantaine de kilomètres à  l’est de Tizi Ouzou.

    Le drame s’est produit aux environs de 14 heures, près du village Tigounatine, au moment où des éléments de l’ANP qui attendaient, selon des sources concordantes,  un groupe d’islamistes armés signalé dans les environs, ont  ouvert le feu sur  les deux citoyens  qui étaient de passage sur les lieux.

    Nos sources ajoutent  aussi que l’un des deux chasseurs a rendu l’âme sur le coup alors que l’autre a été grièvement blessé.

                                                                               

    Hafid Azzouzi