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  • Partis politiques, le temps de la grande braderie !


    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Allez ! Un dernier mensonge pour clore l’année 2011 :

    Bonne année 2012 !

    Je n’arrive pas à comprendre que des gens me posent la question ! Celle de savoir si je vais sortir ce soir. Mais ni ce soir, ni les autres soirs ! Et j’envisage même de ne plus mettre le museau dehors, soir et journée, tant qu’il n’aura pas été mis fin à ces agissements. Les agissements de qui ? Qui est cette personne assez néfaste pour me gâcher ma soirée de réveillon et me confiner à la maison ? M’enfin ! Je pensais la chose évidente ! Daho ! Daho Ould Kablia. Ministre de l’intérieur de son état et pas du mien. Essayez juste de pointer le bout du nez dehors. Allez ! Essayez ! Dès le seuil de votre maison franchie de quelques centimètres, il vous tombera dessus. Oh ! Pas dans un cadre répressif ! Non ! Pour une fois, il ne vous collera pas un bataillon de CNS sur le paletot. Ni n’enverra des Caddy blancs vous ramasser au bas de votre immeuble. Rien de tout cela ! Daho vous collera aux basques, plus fort qu’une sangsue, juste pour vous supplier de déposer un dossier d’agrément de parti politique. Oui m’sieur ! C’est sa nouvelle lubie. Il bat la campagne et la ville à la recherche de candidats à la création de partis. Et comme ça ne court pas les rues en ce moment, il fait du démarchage forcené. On dirait qu’il est payé au prorata des nouveaux partis dont il aura suscité la naissance. Et ne pensez surtout pas que le fait de lui répondre «Non merci ! Ça ne m’intéresse pas ! Je n’envisage pas de me lancer en politique !» va décourager le ministre de l’intérieur du Palais. Pensez-vous ! Daho est capable de faire montre d’un pouvoir de persuasion formidable. Il a reçu carte blanche, le bougre ! Dans sa besace, il dispose d’une quantité inouïe de cadeaux, d’accommodements, de mesures d’accompagnement, de gadgets en rab, de facilitations facilitantes, de bonus, de promotions alléchantes et de cartes de fidélité au crédit illimité. Face à votre désintérêt citoyen, il est capable de dérouler des kilomètres de tapis rouges sous vos baskets. Ne dites surtout pas devant lui «foutu tissu urbain qui ne répond plus aux attentes de la population». Il fondera sur vous, la prunelle soudain allumée et concupiscente, vous suggérant de déposer illico presto un dossier d’agrément pour le PPTU, le Parti pour la Promotion du Tissu Urbain ! N’allez surtout pas critiquer devant ses oreilles aux aguets l’absence de connexion à haut débit réel. Il vous susurrera aussitôt que la nouvelle loi vous autorise à créer en moins d’un quart d’heure une formation politique chargée de militer pour le très haut débit. Daho est déchaîné ! Le soir, en rentrant au Palais, il doit absolument rendre compte de sa journée de chasse, de ses trophées et des bilans qu’il aura réussi à aligner. Pris par le temps, les législatives arrivant à grands pas, le ministre de l’intérieur capitonné du régime est capable d’aller très loin dans sa démarche démarcheuse. Ainsi, j’ai bien peur que le fait de ne pas sortir, de rester cloîtré chez moi ne suffise pas à le décourager. Réfugié dans ma salle de bains, enfermé à double tour, je me tiens le ventre. Si ça sonne à la porte, à coup sûr, ça sera lui ! Et je n’ouvrirai pas. Je vais faire le mort. Même si je sais, au fond, que ça ne le fera pas renoncer. Ils ont bien fait voter des morts, alors, pourquoi ne pas créer des partis nouveaux avec des zombies terrés dans leurs sanitaires, hein ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • SOUMIS À DE FORTES PRESSIONS DANS LEURS SECTEURS Des ministres s’expliquent


    OULD ABBÈS :
    «Je n’ai aucun problème avec Ouyahia»
    «Il n’y a aucun problème avec le Premier ministre», affirme le ministre de la Santé qui assure travailler en coordination avec Ahmed Ouyahia et laisse entendre que l’Agence nationale du médicament sera lancée dans quelques mois.
    Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C’est d’un rapport serein, amical, avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia, que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dont a fait état, jeudi dernier, au sortir de l’Assemblée populaire nationale. Selon Djamel Ould-Abbès, qui répondait à des questions de députés portant sur le manque de médicaments, l’entente avec le Premier ministre ne souffre aucune imperfection, malgré «certains» qui ont voulu créer la zizanie entre les deux responsables et «brassent du vent». «Il n’y a aucun problème», dira le ministre de la Santé qui évoque des relations personnelles amicales, le fait qu’ils soient «liés par le patriotisme et l’intérêt du pays» et le respect qu’il voue au Premier ministre avec lequel il affirme «travailler en coordination», dans le cadre de leurs prérogatives. Et dans cet esprit d’entente et s’inspirant de l’engagement du chef de l’Etat, Djamel Ould-Abbès compte poursuivre la lutte contre la corruption. «Je ne me suis pas tu et je ne me tairai pas. Je ne me rétracterai pas», affirme-t-il concernant la dénonciation des actes de corruption et malversations, notamment les surfacturations de médicaments et produits médicaux importés, évaluées à 94 millions de dollars en 2010 pour 38 produits et à 153 millions de dollars en 2011. A ce propos, Ould-Abbès, soucieux de respecter le principe de présomption d’innocence, n’a pas dévoilé l’identité des importateurs malfaiteurs mais a néanmoins signifié que les dossiers relatifs à ces malversations sont transmis à la justice et aux services des finances et du commerce. Et cela, en assurant que la majorité des importateurs, producteurs et distributeurs sont intègres et «font leur travail ». Des opérateurs qui participeront, ainsi que les pharmaciens d’officines privés, les professeurs d’université, les médecins et les représentants des ministères de l’Industrie et des organismes de sécurité sociale aux travaux de la commission nationale consultative. Récemment mise en place, cette commission est chargée de dresser un «tableau de bord» sur le marché du médicament, dans le cadre de réunions bimensuelles. Quid de l’Agence nationale du médicament, dont la mise en place est attendue depuis des années ? A ce propos, Djamel Ould-Abbès a laissé entendre que cette agence sera lancée dans quelques mois, à la fin du premier trimestre. L’occasion également pour le ministre de la Santé d’assurer qu’il n’y a pas de pénurie de médicaments. Dans la mesure où, explique Djamel Ould-Abbès, les programmes d’importation ont été déjà validés, l’endettement de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) effacé et son statut révisé par un décret exécutif devant être signé le même jour, outre la possibilité de recourir au stock de la PCH, voire à la dotation du ministère de tutelle qui gère dorénavant 50% de la dépense en médicaments.
    C. B.

    DOSSIER DES CADRES SUSPENDUS
    Djoudi annonce une rencontre avec le DG des Douanes
    Une rencontre entre le ministre des Finances et le directeur général des Douanes se tiendra pour examiner le dossier des cadres des Douanes blanchis par la justice mais suspendus. Selon Karim Djoudi, hôte jeudi dernier de l’Assemblée populaire nationale lors d’une séance de questions orales, une rencontre aura lieu prochainement avec Mohamed Abdou Bouderbala et son administration pour examiner le dossier des cadres des Douanes accusés dans des affaires de corruption, blanchis par la justice mais suspendus par leur tutelle. Révélées depuis plus de dix ans, mais non encore traitées pour certaines par la justice, ces affaires portent sur la falsification documentaire pour transfert de devises, falsification pour exportation de déchets ferreux et importation illicite d’appareils électroménagers en CKD/SKD. Concernant la première affaire, divulguée par les agents de contrôle de la BDL, Karim Djoudi avait indiqué que 239 individus impliqués ont été jugés en 2004 et que 117,6 milliards de dinars ont été récupérés après examen de 4 000 dossiers jusqu'à 2011. Quant à la seconde affaire, révélée suite à une enquête des Douanes algériennes et françaises, le ministre des Finances a fait état de près de quatre mille dossiers entre 1994 et 2000 et a précisé que douze douaniers sont appelés à comparaître lors de la prochaine session du tribunal pénal d’Alger. En ce qui concerne l’affaire d’importation d’appareils électroménagers, Karim Djoudi indique que la justice traite actuellement les dossiers relatifs au réseau de fraudeurs démasqués en 2000. «Si des cadres ont été lésés, une suite favorable leur sera donnée dans le cadre de la loi», affirmait Karim Djoudi, même si les sommes détournées n’ont pas été totalement récupérées. Justement, le député indépendant El Kacimi s’était insurgé contre le fait que les cadres «intègres» et qui ont révélé ces infractions soient démis et que les véritables auteurs des opérations frauduleuses bénéficient de «promotions». Voire, que ces malversations, avérées pour l’administration douanière et qui représentent une perte sèche de 7 milliards de dollars pour le Trésor, risquent de rester en suspens, de tomber sous le coup de la prescription.
    C. B.

    LANCEMENT DE NOUVELLES RAFFINERIES
    La décision dépend des résultats d’études lancées
    Le lancement de nouvelles raffineries dépendra des résultats des études technico-économiques de long terme, lancées par le secteur de l’énergie. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, hôte jeudi dernier de l’APN, la réalisation et la mise à niveau des raffineries sont envisagées dans le but d’augmenter la capacité de raffinage à plus de 31 millions de tonnes à l’horizon 2018 contre 27 millions de tonnes actuellement, répondre à la demande croissante en carburants pour une durée de dix ans et améliorer la qualité des dérivés pétroliers. Néanmoins, l’investissement dans de nouvelles raffineries dépend de plusieurs paramètres et doit être pensé sur une durée de 40 à 50 ans. Ainsi, ces études devront cerner le nombre et la localisation géographique de ces raffineries, la qualité du pétrole brut à raffiner, la disponibilité et la qualité des produits pétroliers, les capacités de transport et de distribution. Et cela, en définissant un modèle de consommation encourageant, notamment l’utilisation des carburants propres (GPL-Sirghaz et le GNC), en identifiant les besoins et les raffineries à réhabiliter et moderniser ainsi que la durée d’activité. Sur la base des résultats des études, prévus d’ici quelques mois, le département de Youcef Yousfi présentera un plan d’investissement à long terme au gouvernement qui tranchera sur la question. Et notamment sur la relance du projet de réalisation d’une raffinerie à Tiaret, d’une capacité prévue de 15 millions de tonnes par an, et dont le retard préoccupe plusieurs députés. A ce propos, le ministre de l’Energie a précisé que ce projet n’est pas remis en cause mais dépendra justement de ces études, et dans la mesure où cette région ne sera pas lésée en matière de pétrochimie, assure-t-il. L’occasion pour Yousfi de rassurer sur la disponibilité des carburants notamment à l’ouest du pays, où «il n’y a aucun problème», dira-t-il.
    En quête de partenariats miniers

    Concernant, par ailleurs, le développement du secteur minier, Youcef Yousfi priorise la transformation du phosphate et la valorisation du gaz en vue de faire de l’Algérie un pôle de la production de tous types d’engrais. En ce sens, des contacts sont en cours, selon lui, avec de grands groupes internationaux. Il en est également de même pour la filière aurifère, le ministre des Mines évoquant l’engouement et l’intérêt d’opérateurs étrangers pour la région du Hoggar, une région pourtant difficile. En ce sens, Sonatrach est en quête d’un nouveau partenaire solide, pour l’exploitation de la mine de Tirek-Amessmessa, un gisement que la compagnie nationale exploite seule depuis le retrait de l’australien GMA Ressources de l’entreprise Enor.
    C. B.

    GESTION DE LA FISCALITÉ PÉTROLIÈRE
    Il n’y a aucun problème, assure Youcef Yousfi
    «Il n’y a aucun problème» en matière de transparence dans la gestion de la fiscalité pétrolière.» C’est ce que le ministre de l’Energie et des Mines a assuré jeudi dernier, sortant de l’hémicycle de l’APN où il avait répondu à des questions orales. Interrogé sur le rapport récent de la Cour des comptes, Youcef Yousfi a déclaré qu’«il n’y a aucun problème» à prendre «au sérieux» les remarques de cette institution. Cela même s’il estime que «s’il y a quelque chose sur la transparence dans la fiscalité pétrolière, toutes les institutions de l’Etat sont présentes» et souhaite «qu’il y ait un travail en commun entre le ministère des Finances, la direction des impôts et les entreprises de Sonatrach sans aucune difficulté». Par ailleurs, Youcef Yousfi a indiqué que des «orientations nettes» ont été données aux entreprises énergétiques de s’équiper en pipelines de fabrication locale, mais de qualité et selon le type de diamètre. Une manière de réagir à la polémique actuelle sur la marginalisation de l’outil national, notamment par Sonatrach.
    C. B.

    LA DETTE EXTERNE RÉDUITE À 500 MILLIONS DE DOLLARS
    Le Fonds de régulation constitue une épargne, assure Djoudi
    Le Fonds de régulation des recettes (FRR) «fait office d’épargne publique pour l’Etat», assure le ministre des Finances. Selon Karim Djoudi, le FRR couvre d’éventuels dysfonctionnements des équilibres financiers et ne peut être utilisé à d’autres fins. Et d’autant que ce fonds, doté à la fin 2011 de plus de 5 000 milliards de dinars, a permis de réduire la dette externe à 500 millions de dollars à fin 2010 et de prendre en charge partiellement le déficit budgétaire depuis des années.
    C. B.

    HYDROCARBURES
    Yousfi surpris par les découvertes dans le nord du pays
    Le ministre de l’Energie et des Mines est «surpris» par les découvertes d’hydrocarbures dans le nord du pays. Inédites et «encourageantes», les découvertes de pétrole et de gaz dans des localités situées dans la wilaya de Tébessa et entre Béchar et El Bayadh le sont, dira Youcef Yousfi, satisfait par les résultats «très positifs» des découvertes faites en 2011. A ce propos, le ministre de l’Energie fait état d’une vingtaine de découvertes d’hydrocarbures dont l’évaluation, notamment le taux de reconstitution des réserves, est attendue au premier trimestre 2012. En ce sens, M. Yousfi espère que la révision de la loi sur les hydrocarbures qui concernera «certaines dispositions » d’ordre fiscal «aura une incidence positive sur les appels d'offres en matière de prospection et de production ». Abordant la situation du marché pétrolier mondial, le ministre de l’Energie évoque un «équilibre qui est là» entre l’offre et la demande.
    Risque de baisse des prix

    Cela même si, relève M. Yousfi, le monde a encore besoin de 40 millions de barils par jour, d’ici dix ans, pour assurer la stabilité des cours, et que les prix se maintiennent à leurs niveaux actuels en vue de booster l’investissement dans l’exploration et la production, remplacer les gisements anciens et répondre à la demande. Or, «il n’est, malheureusement, pas impossible que les crises de la dette en Europe et les crises financières qui ont suivi aient des répercussions sur l’activité économique et donc sur la demande en pétrole. Dans ce cas-là, il n’est pas à exclure un effet sur les prix du pétrole», avertit le ministre de l’Energie.
    C. B.

    VICTIMES DES MINES DE LA PÉRIODE COLONIALE
    Aucun dossier en suspens, selon Chérif Abbas
    Le ministre des Moudjahidine, Chérif Abbas, a assuré jeudi dernier à l’APN qu’aucun dossier n’est en suspens au niveau de son département concernant les victimes des mines plantées durant la période coloniale à travers l’ensemble du territoire national. Selon Chérif Abbas, les victimes de ces mines dont le nombre «dépassait le nombre de la population algérienne après l’indépendance», ont été prises en charge par les pouvoirs publics, notamment par le biais d’une pension relevée à 12 000 dinars, des prothèses et de la Sécurité sociale. Et cela même si le département de Chérif Abbas «ne dispose pas de statistiques précises» et que le danger des mines persiste toujours, à cause des vents et malgré les campagnes d’assainissement.
    C. B.

    DÉFICIT DES ENSEIGNANTS DE LANGUES ÉTRANGÈRES
    Le problème sera réglé, assure Benbouzid
    Le problème du déficit d’enseignants de langues étrangères dans certains établissements éducatifs sera réglé dès ce lundi. C’est ce que le ministre de l’Education nationale a assuré jeudi dernier à l’APN, à l’occasion d’une séance plénière consacrée aux questions orales. Selon Boubekeur Benbouzid, les postes budgétaires sont disponibles pour couvrir ce déficit qui concerne spécialement l’enseignement du français et affecte notamment la région sud du pays. Il a également évoqué le rôle de l’inspection créée depuis sept mois et chargée du suivi pédagogique dans certaines wilayas. Par ailleurs, le ministre de l’Education nationale a indiqué que la discussion se poursuit avec les organisations syndicales et les personnels concernés sur la révision de certaines dispositions du statut particulier. D’autre part, Boubekeur Benbouzid a affirmé, suite à l’enquête pédagogique lancée à Boumerdès, que les enseignants qui ont été recrutés à des postes pour lesquels ils ne sont pas qualifiés seront radiés et que les responsables de ces recrutements illicites seront sanctionnés. Auparavant, le ministre de l’Education avait répondu à des questions consacrées aux déficits pédagogiques et infrastructurels, avérés et pris en charge selon lui dans les wilayas de Djelfa et M’sila.
    C. B.

  • les lois votés par les partis majoritaires FLN,RND,MSP,c'est du non lieu parseque ces eux qui ont conduit l'algerie à la ruine.

    Traitement des projets de réformes à l’APN

    La position paradoxale des élus du parti majoritaire

    Par : Souhila HAMMADI

    Le 15 avril 2011, le président de la République, dans un discours à la nation transmis par la chaîne unique, s’est engagé à mettre en œuvre une série de réformes politiques. Certaines d’entres elles devront être contenues dans la Constitution, qui sera révisée, selon le chef de l’État en 2012.
    D’autres seront traduites, avant la fin de l’année, dans les projets de révision de la loi organique portant régime électoral, celle sur les partis politiques, celle afférente aux associations et enfin la révision du code de l’information. Il avait promis aussi un texte législatif, en bonne et due forme sur la promotion de la représentativité des femmes dans les assemblées élus. À ce niveau-là, le chef de l’État a respecté scrupuleusement la parole donnée. Les projets de loi dont il avait parlé, dans son discours, ont été bel et bien élaborés, validés en Conseil des ministres et transmis au Parlement avant la fin de l’été. L’Assemblée nationale a consacré les mois d’octobre et de novembre à examiner ces projets de texte, inspirés théoriquement des orientations du président Bouteflika. Pourtant, contrairement aux habitudes prises par les parlementaires, essentiellement ceux appartenant aux partis de l’Alliance présidentielle, de soutenir fermement les initiatives du chef de l’État, les projets de loi de réformes ont subi de nombreux et profonds amendements à telle enseigne que les moutures adoptées sont bien différentes de celles transmises par le gouvernement. Les élus RND ont, certes, suivi les consignes du secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia en l’occurrence, en se positionnant en faveur des propositions du gouvernement. Les élus MSP et curieusement ceux du FLN se sont attelés à remettre en cause des dispositions, proposées par le gouvernement, qu’en d’autres circonstances et en autre conjoncture, les députés de la coalition auraient avalisées sans les discuter. À ce propos, les exemples sont multiples. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales met, dans son projet de révision de la loi électorale, un terme au nomadisme politique et astreint les ministres à démissionner de leur poste trois mois avant la date des élections auxquelles ils se portent candidats. Les députés FLN suppriment les deux articles comme ils modifient considérablement d’autres. Ils se chargeront aussi d’amender des dispositions de fond dans le projet de révision de la loi sur les partis, celui sur les associations, le code de l’information et le projet de texte sur les quotas de femmes dans les institutions élues.
    À chaque fois, ils avancent, comme argument, leur volonté de corriger des erreurs d’appréciation du gouvernement. Dans l’absolu, il ne conviendrait même pas de relever le fait, dès lors que les députés, quelle que soit leur chapelle politique, n’agissent que dans les limites des prérogatives que leur confère leur qualité de législateurs. L’histoire du pays et particulièrement celle du Parlement rappellent, néanmoins, que les partis arrimés au pouvoir ne sont jamais sortis de son giron fortuitement. Il est loisible de comprendre que le MSP est fortement motivé par le succès des partis islamistes — dits modérés — aux élections pluralistes qui ont eu lieu en Tunisie, en Égypte et au Maroc. Le comportement des députés FLN est plus difficile à décoder. Il est vrai que la crise, qui secoue de l’intérieur l’ex-parti unique, s’est transposée à son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Elle n’explique, toutefois, pas à elle seule la propension des élus du Front à dénaturer les projets de réformes, lancés par le chef de l’État, de surcroît président d’honneur du parti. Les évènements politiques, qui surviendront dans un avenir proche, donneront certainement davantage d’indicateurs pour comprendre une situation assez paradoxale.

  • vous ête tous corrumpus jusqu'a la lie brancardier!

     

    Ould-Abbès accuse des importateurs de corruption

    Par : Nadia Mellal

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, a accusé jeudi certains importateurs de médicaments de corruption.

    Intervenant lors d'une séance plénière à l'APN, le ministre a indiqué que “des importateurs ont spéculé sur les prix de certains médicaments et dilapidé l'argent du peuple à travers des surfacturations estimées à 94 millions de dollars en 2011”.  
    Il appellera dès lors à lutter contre la corruption qui sévit dans le domaine de l'importation des médicaments “notamment le transfert illégal de devises et la dilapidation de l'argent du peuple auxquels se livrent certains importateurs”, a-t-il lancé en plénière. Dans ce cadre, le ministre a révélé que son département a constitué un dossier sur ces transferts illégaux qu'il a soumis aux ministères des Finances et du Commerce et aux Douanes.
    Sur cette question, le ministre a indiqué que “ces institutions sont appelées à coordonner avec le ministère de la Justice pour que des mesures soient prises concernant ce dossier”. Toutefois, dans ses accusations, le ministre de la Santé fait la part des choses. “Cette accusation vise certains importateurs en particulier”, dit-il, précisant que “la plupart des importateurs de médicaments respectent la loi et jouent pleinement leur rôle”. Interpellé, en outre, à propos de la pénurie de médicaments, Ould-Abbès a expliqué qu’“il n'y a pas de pénurie, mais bien un problème de distribution qui s'ajoute à la spéculation de certains distributeurs”. Sur cette question de pénuries médicamenteuses précisément, le membre du gouvernement a évoqué la tenue d’un Conseil interministériel sous la houlette du Premier ministre pour prendre des mesures d'urgence concernant la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH),  confrontée à des difficultés financières. “Ce Conseil interministériel a décidé d'accorder une ligne de crédits de 30 milliards de DA à la PCH, à travers la BNA et le CPA, pour lui permettre de s'acquitter de ses dettes”, a expliqué le membre du gouvernement.
    Dans la foulée, le ministre a indiqué que la Pharmacie centrale des hôpitaux a également modifié son statut pour être dotée de  plus de prérogatives. “En cas de rupture de médicaments au niveau des pharmacies privées, la PCH peut leur vendre les médicaments dont elles manquent”, a expliqué à ce propos le ministre. Intervenant en réponse à des préoccupations d’ordre local, le ministre de la Santé a annoncé un programme de réalisation de neuf polycliniques dans plusieurs communes de la wilaya de Skikda en vue d'améliorer la couverture sanitaire de proximité. Le ministre a parlé tout autant de la réalisation en cours d'un hôpital pour les grands brûlés d'une capacité de 120 lits dans la même wilaya.
    Un nouvel hôpital d'une capacité de 240 lits a été récemment livré à Skikda. “Celui-ci vient renforcer les hôpitaux de Skikda, Azzaba, Tamalous, El-Harrouch ainsi que l'hôpital universitaire psychiatrique d'El-Harrouch”, explique le ministre.  Questionné à propos des ressources humaines, le ministre a indiqué que les corps médical et paramédical de la wilaya ont été renforcés, durant les quatre dernières années, de 3 596 nouveaux praticiens, annonçant l'ouverture, durant 2012, de 530 nouveaux postes budgétaires dans ces mêmes corps.
    La wilaya de Skikda a bénéficié, dans le cadre du programme 2005-2009, d'une enveloppe financière de 335 millions de DA pour l'acquisition d'équipements médicaux et d'un montant de 400 millions de DA destiné à l'amélioration de la couverture sanitaire, et ce, dans le cadre du programme 2010-2014.

  • no moment

    Dilem Samedi, 31 Décembre 2011 , Édition N°5883 Facebook Imprimer Réagir

    Dilem du 31 Decembre 2011

  • ILS SONT FOUS CES DIRIGEANTS D'ALGERIE DU N'IMPORTE QUOI!!!

     

    Le régime de Bouteflika devient-il fou ?

    Par |
     
    Abdelaziz Bouteflika

    Le pouvoir de Bouteflika, on le savait irrationnel, inconséquent, rusé et, en définitive, suicidaire.

    Par ses promesses et déclaratifs successifs, dans la fièvre des révoltes arabes et dans la crainte d’être balayé à son tour, le régime algérien, dans sa nature d’illégitimité avérée, craintif, corrompu, violent et rusé, a pris date, dans la peur, pour s’auto-amender, dit-il, s’auto-réformer, dit-il seulement. Il a confié cette mission de salubrité à ses plus attardés et à ses  plus horribles caciques, pour la plupart vissés au pouvoir depuis plus de quarante ans.

    Rouillés et corrompus jusqu’à l’os. Ils sont tous connus pour cela. Dites-moi, que peut vraiment apporter à l’Algérie le petit Bensalah, petit scribouillard du consulat algérien de Beyrouth, devenu grand par les nullités et lâchetés du pouvoir inculte algérien ? De jour comme de nuit, ces dirigeants se cachent. Comme des rats. Oui comme des rats, dis-je. Demandez à M. Belkhadem d’aller s’attabler dans un café à Belcourt ; impossible, ce semblant de monsieur ne le fera pas, jamais ; il a peur du peuple qu’il dit représenter par ailleurs. Du vrai délire.

    Par leur totale soumission à un  pouvoir qu’ils ont toujours servi dans toutes ses déclinaisons formelles et criminelles, ils n’ont  jamais oublié, pour autant, de se servir au passage. C’est ainsi que les va-nus-pieds sont devenus milliardaires et arrogants. Tous comme ils sont, régnants au pouvoir, se sont servis et se servent toujours.  Gros salaires, pensions, rentes, voyages, terrains, appartements, téléphones portables, prise en charge et soins à l’étranger,  marchés publics à la famille et aux amis, gros postes de la fonction publique  aux copains du clan et, surtout, aux grands allégeants ; toujours prêts à l’emploi et au service de Sidi. Les Nacer et consorts savent si bien manier la brosse qu’ils sont devenus, sans honte, DG et ministres. Une gloire de crétins couchés sur le ventre.

    Ces gens-là qui font le régime actuel  mangent toujours à la louche des généraux. Leur seule raison d’être. Le fric, la rente et les gros privilèges. Résultat de la course : toutes les réformes annoncées à grands bruits médiatiques ne sont, en définitive, que des remakes bricolés de l’ère glaciaire de la pensée unique, des coquilles vides et, tout au plus, un grossier habillage juridique, une croute à forte brillance démocratique, cachant en réalité des projets et des velléités autocratiques qu’inspirent habituellement les craintes biologiques de perdre le pouvoir et/ou de rendre demain des comptes. Rendre surtout des comptes sur les assassinats politiques et sur les prédations connues. C’est l’exacte impression qu’inspire  la perception des nouvelles lois dites et supposées démocratiques et novatrices. Rien de tout cela, retiendrai-je à leur première lecture. Que des balivernes et des vieilleries qui rappellent le règne du  génie des Carpates et, pis encore, celui de l’empereur maréchal Bokassa dont Boutef évoque  et incarne si bien le souvenir. Toute une gesticulation ridicule et grotesque des servants en poste pour s’éviter dans la rue et dans la presse, le printemps du "Dégage", indus-occupants du pouvoir, dégagez ! Comme cela se dit toujours dans la rue arabe. Les nouvelles lois ? Que des ruses grossières et maladroites derrière une littérature juridique rustre, malhabile et souvent stupide dont la seule finalité connue est de maintenir le pouvoir au pouvoir. Qu’a-t-on changé à ce pouvoir mafieux et rentier responsable au premier degré d’assassinats, de prédations, de détournements massifs, de dénis et d’atteintes aux droits humains ? Rien. Ce pouvoir composé pour l’essentiel, d’escrocs, d’imposteurs, de voleurs, de tueurs, d’analphabètes et de corrompus, qu’a-t-il fait de sérieux pour s’auto-nettoyer ? Rien. Pire ; ses gesticulations le vissent et le pérennisent à jamais au pouvoir ; sa seule préoccupation depuis 1958. Depuis l’assassinat programmé de Abane Ramdane, il vit l’angoisse de partir et de rendre des comptes. Les placards de leur RADP, bien plus que ceux des Moubarek, Ben Ali ou Kadhafi, sont si pleins de cadavres, de montagnes d’argent et de trahisons passées et à venir, qu’ils ne voudront jamais céder la place, qu’ils ne voudront jamais, au grand jamais, dégager. Leur seule stratégie connue à ce jour est comment rester, comment durer et perdurer, comment corrompre et faire taire la protesta populaire. Plus de 40 milliards de dollars jetés en moins de six mois pour acheter la paix sociale, pour contenir et faire taire les colères du peuple.

    Ils mentent

    Toutes ses nouvelles lois proposées à cor et à cris, soutenues à longueur d’ondes par toutes les radios et télévisions publiques, soutenues à longueur de colonnes par plus de 62 titres corrompus de la presse écrite publique et privée, soutenues à longueur de fil par une agence publique de presse, ne sont, en définitive, que des arnaques et des escroqueries mal emballées qui n’apportent aucun changement réel aux Algériens. Que d’archaïsme pour enfoncer davantage le pays dans l’obscurantisme de la pensée unique, d’islamisme régnant avant l’heure et du despotisme bicéphale incarné par le duo au pouvoir: DRS/coopérants d’Oujda. C’est cela le premier malheur de l’Algérie : des coopérants civils corrompus, président, ministres, DG et PDG, travaillant tous sous l’autorité directe et sous les ordres non écrits de la casquette de l’ombre. Tout ce monde y trouve son compte. C’est pourquoi généraux employeurs et coopérants paniquent à l’idée qu’on puisse un jour  jeter un œil sur leurs butins volés et le plus souvent cachés à l’étranger.

    Par exemple, demandez au ministre islamiste coopérant des travaux publics, combien de généraux sont intervenus pour l’attribution des marchés de l’autoroute Est-Ouest ? Demandez aussi au ministre islamiste coopérant de la pêche combien de casquettes dorées sont intervenues pour la pêche au thon rouge dans les eaux territoriales algériennes pour les Turcs, Chinois et Japonais ? Demandez au ministre non islamiste mais  néanmoins  coopérant d’Oujda, M. Ould Abbes, combien d’ordres casquétaux a-t-il reçus pour modifier et enrichir sa nomenclature médicale d’importation. Demandez encore à l’ancien grand patron du FNRA et accessoirement ministre de la chose agricole, coopérant des Jacks, combien de centaines de milliards a-t-il jetés aux amis et protégés des généraux y compris à des prostituées pour le développement et la promotion de l’agriculture algérienne.

    Demandez enfin à M. Rahmani, dont on dit souvent qu’il a été élevé au biberon des services, lui qui a menacé Le Canard Enchaîné de poursuites judiciaires pour avoir été traité par ce journal, l’affaire Bouchaoui en moins, du plus grand voleur d’Algérie au travers de ses biens immobiliers parisiens, comment et sur quels critères attribuait-il et attribue toujours ces marchés publics en gré à gré ou en commissions des marchés publics ? Comment attribuait-il ses marchés quand il était wali, gouverneur ou petit ministre des généraux ? Dans tous ses actes, la casquette, la famille et les amis étaient et sont toujours les premiers servis. Il est le Trabelsi algérien du pouvoir de la casquette.

    Pourquoi voulez-vous que ces gens là, généraux et ministres associés par les affaires et le ventre, changent et assainissent un régime dont la saleté, une vraie fumure, les fait vivre et prospérer ? Pourquoi voulez-vous qu’ils scient la branche qui les porte et les protège ? Pourquoi voulez-vous qu’ils coupent la main qui les nourrit et les engraisse ? Une main nourricière ne peut nourrir et punir en même temps. C’est la première et seule leçon cognitive à tirer du discours politique algérien ; une pure et singulière débilité d’un pouvoir qui affirme ne plus voler, ne plus tuer, ne plus mentir alors que pendant 50 ans il n’a fait qu’emprisonner, torturer, tuer, voler, mentir et promettre "demain ça ira mieux" alors que tous ses demain étaient pires que les jours d’avant. Faut-il croire ce pouvoir sale et mafieux qui affirme au travers de ses médias et de ses servants aboyeurs vouloir s’amender et s’autodétruire ? De la pure folie verbale et lexicale à laquelle plus personne ne prête attention. Du vent de bonimenteurs de foire et d’arracheurs de dents. Tout au plus des Raki marchands de h’rouz

    L’exception de la règle

    Un seul ministre dérogeait cependant à cette règle biologique des généraux parrains pilotant des ministres coopérants y compris le président de la RADP recruté, lui aussi, comme nous savons ; au sifflet du général de corps d’armée ; le mystérieux Si Tewfik. Cette exception ministérielle, vous la devinez un peu quand même. Il s’agit de ce demi-Texan coopérant qui se dit très allergique voire indifférent aux injonctions de la casquette avec laquelle il a toujours refusé de partager le butin. C’est ce super ministre qui éclate de rire quand des journalistes algériens lui demandent s’il ne craint pas un peu la justice algérienne pour les gros bobos et les gouffres financiers qu’il a fait subir à l’économie algérienne (scandales Sonatrach, BRC et mines d’or entre autres) Son insoumission avérée au clan régnant de la casquette lui vaudra bien sûr son poste de ministre. Mais dans sa terrible et joyeuse traversée du désert (Alger, Paris, New York, Houston, Genève) il se console tout de même en se vantant publiquement de n’avoir jamais obéi aux généraux qui, semble-t-il, ont les mêmes employeurs que lui. Suggère-t-il que la CIA tiendrait-elle aussi nos généraux régnants ? Le demi-Texan a toutes les raisons de ne pas craindre la foudre des généraux ni celle du ministère de la Justice dont le premier responsable, M. Belaïz, est, faut-il le rappeler, un délinquant notoire et multirécidiviste (affaire de l’agence de Koléa de Khalifa Bank, affaire du trafic de drogue et du blanchiment d’argent du fils révélée par El Watan, affaire du commissaire divisionnaire Sbih, fils de l’ambassadeur Missoum Sbih, ami de Bouteflika, très fortement impliqué dans l’affaire Achour/BNA actuellement en fuite grâce à la complaisance remarquée du parquet, affaires des violations répétitives et délibérées de la loi portant code de l’information et, en particulier, le refus illégal et arbitraire de délivrer le récépissé de dépôt de dossier de création d’organes de presse non acquis au clan régnant).

    Est-ce ce ministre délinquant et multirécidiviste qui va poursuivre et demander des comptes au Texan d’Oujda ? Est-ce ce ministre corrompu jusqu’à l’os qui va demander des comptes à ses collègues et amis corrompus du pouvoir? N’est-ce pas lui qui déclarait devant l’APN (El-Watan du 25 mars 2010 "L’insulte suprême") "Le président ne trouve pas six Algériens honnêtes pour diriger l’office de lutte contre la corruption…". Comprendre, tous les Algériens sont corrompus CQFD, ce que dément fortement un député du RCD qui lui rétorque que la majorité corrompue du gouvernement n’est pas transposable à la majorité du peuple algérien globalement honnête.

    Il est vrai cependant que M. Belaïz qui baigne  dans les marécages glauques de la haute corruption (Djamel l’héroïne, le colonel Khaled, le commissaire Sbih, Khalifa Bank Koléa, BRC, Sonatrach, Chakib K. etc…) n’a pas les moyens moraux ni intellectuels pour comprendre ce que les termes probité et intégrité veulent bien dire. Comme tous ses pairs, M. Belaïz a compris deux choses simples : obéir aux caprices et injonctions du clan régnant sans jamais provoquer la déception ou la colère des généraux propriétaires du pouvoir ou de contrarier leurs nombreux servants et sous-servants. Toute la cohorte des Missi Dominici du pouvoir algérien dont on connaît les hautes performances en termes de prosternations, de génuflexions et d’aplaventrisme comme sait si bien produire le FLN de Monsieur Belle-Khadem. 

    Lire l'intégralité de l'article de Mohamed Abassa ici : http://www.freealgerie.com/forum-libre/225-le-regime-de-bouteflika-devient-il-fou.html

  • le malade mental et non mentaliste

    L’atomisation de la scène politique est en marche

    Par |
     
    Ould Kablia, ministre de l'Intérieur.

    Le ministre de l’intérieur est en train de mettre la dernière main à la reconfiguration de la scène politique

    Après avoir laminé pendant une dizaine d'années les partis de l’opposition, en les empêchant de se réunir, en leur fermant la Télévision publique, en les rendant tout simplement inaudibles, le ministère de l’intérieur passe à la vitesse supérieure : légaliser des partis qu’il avait gardés sous sa manche depuis pas mal d’années. C’est l’une des nouvelles cartes du pouvoir, car il en a encore quelques-unes sous la table pour brouiller le jeu démocratique. 

    Contrairement à tous les pays d’Afrique du Nord, l’Algérie n’aura pas connu son printemps démocratique. Bien au contraire. A défaut de véritables réformes politiques qui aboutiraient à la naissance d’une deuxième République avec des institutions crédibles, une libération de l’exercice politique avec la liberté de rassemblement sans devoir solliciter à chaque fois les bonnes grâces de M. Ould Kablia, pour la moindre réunion et enfin la réappropriation des médias publics au profit de tous les Algériens, nous assisterons dans quelques semaines à une redistribution des cartes au bénéfice d’une clientèle politique réputée pour sa proximité avec le pouvoir. 

    Une pléthore de partis clients

    Ainsi donc, selon le ministre de l’intérieur les nouveaux partis seront légalisés juste après leur congrès constitutifs s’ils sont conformes à la loi. Quelle célérité !!! Comment et pourquoi donc ce ministère qui refusait depuis dix ans toute légalisation d’une nouvelle formation politique l’accepte aussi facilement aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a changé en Algérie ? Ce n’est en tout cas pas le pouvoir en place puisque ce sont les mêmes qui interdisaient hier qui autorisent aujourd’hui, autrement dit, le président. Car c’est le seul qui a la haute main sur la question. Selon Ould Kablia, c’est l’organisation d’un congrès qui permet la légalisation de toute nouvelle formation politique, donc il suffira d'une congrès pour que le ministère accord un quitus. 

    On sait déjà que des personnes ont déposé des dossiers auprès du ministère de l’Intérieur, comme Tahar Benbaïbèche et Khaled Bounedjma, deux clients notoires du régime. D’autres comme Amara Benyounès, un soutien indéfectible de Bouteflika, Sid Ahmed Ghozali, opposant au président mais néanmoins enfant du système politique, Abdellah Djaballah, Abdelmadjid Menasra, Mohamed Saïd, tous trois représentant d’une mouvance islamiste, et Djamel Benabdeslam sont sur les startings-blocks. On sait déjà que l’UDR de Benyounès et le FD de Ghozali pourraient rapidement avoir leur agrément sous condition de congrès bien entendu, si l’on suit le raisonnement du ministre de l’Intérieur.

    Dans le lot des futurs partis qui entreraient en campagne pour les législatives, il y aura sans doute Abdellah Djaballah qui avait déjà créé deux formations politiques (Ennahda et El Islah) vite récupérées par des clients du système. Abdelmadjid Menasra, dissident du MSP a créé le Front national pour le changement (non encore agréé), et Mohamed Saïd qui attend toujours l’agrément du parti de la liberté et la justice (PLJ) depuis pas mal d’années. Ancien compagnon de Taleb Ibrahimi, Mohamed Saïd avait déjà pris part à une présidentielle. 

    Et puis il y a les seconds couteaux du régime. Comme Djamel Benabdeslam, ancien SG du parti islamiste El Islah et adversaire déclaré de Djaballah,  Tahar Benbaïbèche  qui a annoncé son retour en politique avec  le Hizb el fadjr el Jadid ou encore le chef de la CNEC, Khaled Bounedjma avec son Front national pour la justice sociale. 

    On ignore bien entendu pour le moment la force politique de ces partis, car ils se résument à la personne de leur fondateur, mais il est certain que la plupart sont surtout réputés pour leur proximité avec le pouvoir que pour être porteur d’un projet politique d’importance pour l’Algérie.

    Aussi, ils pourraient servir de cinquième colonne pour mettre en place une nouvel échiquier politique docile, tout acquis au président et surtout plus intéressé par le partage des sièges des assemblées que par un véritable exercice du multipartisme. Reliés bout à bout avec l’alliance présidentielle, ils pourraient prendre pour longtemps en otage l’Algérie. 

    Yacine K.

  • Hé ! Frankenstein ! T’as laissé s’échapper ton monstre !

     




    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Mouvement de protestation chez les commerçants de la friperie.
    Ils ont reçu le soutien d’un ambassadeur en poste à Alger. Celui
    du Pays de…

    … Gale !

    Soltani. Bouguerra Soltani, à ne surtout pas confondre avec l’émir Abou Djerra El Soltani, alias «Marc de Café», capturé il y a une vingtaine d’années dans les maquis de Béni Raqui et dont nous sommes toujours sans nouvelles (pas de nouvelles, bonne nouvelle !), Soltani donc va se retirer de l’Alliance présidentielle. Que m’inspire ce retrait attendu incessamment sous peu ? Beaucoup de choses, je dois bien l’avouer. D’abord, la certitude que le régime de bananes qui nous gouverne devrait changer les serrures de ses laboratoires. Celles apposées en ce moment ont montré leurs failles et ne ferment plus grand-chose. Je suggère d’ailleurs de doubler les nouvelles serrures avec des digicodes de dernière génération générant automatiquement, toutes les trois heures, de nouveaux codes d’accès. Ensuite, je pense que les «machins», les «bestioles» que les laborantins fabriquent devraient être urgemment équipées de bracelets électroniques munis de puces de géolocalisation GPS. Certes, cela impliquerait une dépense supplémentaire, mais pas superflue. Il est tout de même dommage de passer autant de temps à bricoler, à bidouiller de telles créatures, pour ensuite les perdre dans la nature, sans moyen de les retrouver réellement, de les faire revenir à la «Maison». C’est une perte sèche sur investissement. Je pense qu’il est nécessaire aussi de leur appliquer des périodes probatoires plus longues, de leur faire passer des batteries d’essais à blanc plus complètes avant de les mettre en situation réelle, en contexte. Il s’agit de prototypes dont on ne peut garantir la fiabilité à 100%. Mais on peut tout de même envisager de les soumettre à des épreuves permettant de vérifier leur endurance. Je pense notamment aux crash-tests afin d’évaluer leurs limites et jusqu’où on peut les exploiter avant désactivation. Et justement ! A propos de désactivation. C’est le gros point noir dans cette affaire. Je sais que les labos ont équipé ces créatures de circuits intégrés pouvant les désactiver à tout moment, les ramener à l’état d’inertie, de légume, de les «désamorcer». Faut croire que le régime s’est fait fichtrement blouser lorsqu’il a passé commande de ces fameux désactivateurs. Ils se sont fait fourguer du matos défectueux qui ne désactive plus rien du tout. Soltani en est la preuve vivante. Encore vivante. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

     

  • Libération sans liberté

    Par : Mustapha Hammouche

    L’ancien ministre et membre du HCE, Ali Haroun, a déclaré que l’Algérie n’a eu aucune élection honnête depuis son indépendance. Dite par un opposant traditionnel, cette vérité aurait le goût d’une fade évidence. 
    S’étant associé à la courte expérience de rupture tentée par Boudiaf, mais stoppée net par les vigiles du système rentier, et ayant codirigé une formation politique qui se proclame de la démocratie, on doit concéder à Haroun que, comme quelques rares hommes du sérail, il ne représente pas une de ces facettes les plus funestes du système : l’absolutisme despotique, le sectarisme culturel, la régression populiste… Même si ce profil BCBG, en contribuant à rendre plus présentable un système caractérisé par la pratique de l’arbitraire et de la brutalité, l’aura probablement plus aidé à se maintenir qu’à évoluer. 
    En tout état de cause, cette intervention nous donne opportunément le prétexte de nous poser la question qui devra bien être posée un jour : celle de savoir comment une large élite révolutionnaire qui s’est distinguée par l’esprit de sacrifice, et souvent par le sens de la prospective, dans son engagement collectif de libération nationale, n’a pas su trouver les ressources intellectuelles et psychologiques pour œuvrer à la libération du citoyen tombé du joug colonial dans l’arbitraire politique ?
    Car il n’y pas eu, au cours de ces cinquante ans de dictature, de mouvement autonome et significatif d’“historiques” tendant à contrecarrer l’option autoritariste qui, dès la guerre, avait pris le dessus sur les courants modernistes et démocratisants qui traversaient le FLN. Sinon quelques individualités qui, vite, ont connu la solitude de l’exil et de la marge. Dans la mentalité FLN globale, le pouvoir est affaire de sérail, d’états-majors, de réseaux, de forces, de solidarité de coteries et de tribus : le peuple est une fiction convoquée pour soutenir et applaudir à l’occasion les options tranchées dans des batailles, parfois sanglantes, entre clans. Les vainqueurs du dernier putsch ou de la dernière recomposition des forces sont forcément, et provisoirement, légitimes. Et doivent s’imposer, par tous moyens, au peuple.
    Dès 1962, “les héros sont fatigués”, comme le veut la formule-titre du film, significatif, d’Yves Ciampi. Ou peut-être que, dans ce contexte postrévolutionnaire, l’indépendance s’imposait-elle naturellement pour eux, comme “la fin de l’Histoire”, au sens de Fukuyama. Un peu comme ce que fut, un moment, la chute du mur de Berlin, pour la pensée occidentale. 
    Toute autre cause ne pouvait que faire de l’ombre à la cause des causes. Bardés d’une légitimité inégalable, nos héros pouvaient se reposer à l’ombre des casernes, reconquises et recyclées dans le maintien de l’ordre. Cette supra-légitimité les dispensent de rendre compte de leur indifférence et de leur renoncement face à la souffrance d’un peuple éprouvé par l’injustice et par la pression de la bureaucratie, des vigiles du Parti et des polices.
    Tout le piège du tiers-mondisme dictatorial est dans ce découplage coupable du peuple et du citoyen, de l’indépendance ce et de la citoyenneté. 
    Dommage : la liberté des peuples anciennement colonisés n’aura pas été le fruit de la libération de leurs territoires. Mais celle d’un autre combat, d’une autre génération.
    M. H.
    musthammouche@yahoo

  • La mare finissante

     

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    L’étrange Ahmed Ouyahia vient de retirer la gestion du foncier touristique au ministre du Tourisme, pour entraves et dysfonctionnements divers. Juste avant, il avait retiré la gestion des médicaments au ministre de la Santé, à peu près pour les mêmes raisons. S’il continue dans sa lancée de retireur, il pourrait aller jusqu’à retirer les routes au ministre des routes, le tapis au ministre de l’Artisanat ou son travail au ministre du Travail. S’il pouvait, il retirerait d’ailleurs le permis de conduire à tous les Algériens et Algériennes, lui qui leur avait déjà retiré la possibilité d’acheter une voiture à crédit. Mais la question n’est pas là, pourquoi retirer à un ministre une partie de sa fonction, au lieu de simplement retirer le ministre et d’en mettre un autre ?

    Les habitués du pays vous le diront, en Algérie on ne retire pas un ministre pour incompétence. On lui retire l’une de ses prérogatives, son droit de visite au président ou au pire son abonnement à El Moudjahid. Pourquoi ? On ne peut démettre un ministre qui a grandi dans le gouvernement et qui était là bien avant M. Bouteflika et M. Ouyahia. Et il est dans la prérogative du dirigeant de retirer des prérogatives aux dirigés. Juste avant lui, DOK, le ministre de l’Intérieur, dont on murmure qu’il va être nommé Premier ministre pour superviser les élections, avait retiré un tas de choses, comme le droit aux associations de se mêler des affaires de l’Etat ou de se rassembler.

    D’ailleurs, si ce n’était le regard des Occidentaux, le gouvernement retirerait les partis, les associations, les journaux, les syndicats et tous les Algérien(ne)s à problèmes. Mais pourquoi ? C’est le syndrome de la solitude du crocodile, qui aime vivre retiré dans sa mare du Club des Pins en regardant le temps vieillir. Ils n’ont pas d’enfants ou alors ailleurs, pas d’avenir ou alors derrière. Il faut vite les retirer du circuit.

     

    Chawki Amari
  • 2011, L’année des désillusions

     

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    zoom | © Saâd

     

     

     

     

    Tripartite, augmentation du SNMG, allégement du credoc, révision de la loi sur les hydrocarbures, lancement des activités de l’assureur français AXA, explosion de la facture des importations, etc.

     

    Retour en arrière sur quelques faits marquants de l’actualité économique algérienne. Après une période de tensions, le gouvernement et le patronat privé ont renoué en mai dernier le fil du dialogue. Signe du dégel : l’allègement du crédit documentaire (credoc), fortement contesté par les chefs d’entreprise. Les entreprises sont autorisées à utiliser la remise documentaire, voire même utiliser le transfert libre à hauteur de 4 milliards de dinars (contre 2 anciennement) pour leurs importations de biens d’équipement, de matières premières et d’intrants non destinés à la revente en l’état.

    En 2009, les autorités avaient instauré le credoc comme unique moyen de paiement des opérations de commerce extérieur dans l’espoir de mettre un frein aux importations massives. En vain. L’autre fait marquant : l’augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG). Lors de la 14e tripartite consacrée aux questions sociales, le gouvernement a concédé une majoration de 20% du SNMG fin septembre, faisant passer celui-ci de 15 000 à 18 000 DA à partir de janvier 2012.

    Une concession qui ne satisfait pas pour autant les syndicats autonomes. Cette augmentation coûtera 75 milliards de dinars au budget de l’Etat. Dans le secteur de l’énergie, le gouvernement entend réviser la loi sur les hydrocarbures pour encourager l’investissement étranger dans l’exploration. Alger compte aussi garder le contrôle sur son pétrole et son gaz. L’Algérie a durci à partir de 2009 les conditions d’investissements étrangers.

    Cette mesure interdit à tout investisseur étranger de détenir plus de 49% du capital d’une société de production tout en répartissant les 51% restants entre plusieurs partenaires algériens, de sorte que ces derniers restent majoritaires. Par ailleurs, Noredine Cherouati a été limogé de son poste de PDG de la compagnie nationale Sonatrach, dont l’image de marque est ternie par une série de scandales financiers. Il a été remplacé par un autre haut cadre de l’entreprise, Abdelhamid Zerguine, ancien responsable de la filiale de la société nationale des hydrocarbures à Lugano (Suisse).

    Toujours au sein de Sonatrach, l’ex-PDG du groupe, Mohamed Meziane, a vu sa peine confirmée début décembre par la justice à deux ans de prison dont un ferme pour malversations et à une amende. Abdelhafid Feghouli, qui occupait la vice-présidence du groupe, a été condamné en appel à la même peine, soit un an de prison dont huit mois avec sursis et 200 000 DA  d’amende.
    Côté entreprises, et après avoir conclu en mai 2011 un partenariat avec la BEA et le FNI, l’assureur AXA annonçait, mardi 20 décembre 2011, le lancement officiel de ses activités sur le marché algérien par le biais de ses deux sociétés, AXA assurances Algérie dommage et AXA assurances Algérie en partenariat avec la Banque extérieure d’Algérie et le Fonds national des investissements. AXA espère ouvrir une trentaine d’agences et une quinzaine d’espaces d’ici 2012 et créer de 300 à 400 postes d’emploi en 2012.

    Pour clore cette liste, notons l’explosion de la facture des importations que ni l’annulation du crédit à la consommation ni l’établissement du crédit documentaire n’ont pu juguler. Cette année encore, la facture devrait franchir un nouveau cap avec plus de 43 milliards de dollars. Les onze premiers mois de 2011 enregistrent déjà 42,63 milliards de dollars contre 36,49 au cours de la même période en 2010, soit une hausse de 16,83%, selon des chiffres provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS).
     
     

     

    Hocine Lamriben

     

     
  • benbouzid le mépris de l'enseignement ,mr catastophe ,il est fait pour diriger le ministere des wc

    Licenciements «abusifs» chez Benbouzid

     

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	Rassemblement des contractuels devant la présidence de la République l’été dernier.

    zoom | © Souhil. B

     

    Rassemblement des contractuels devant la présidence de la...

     

     

    Le ministère a fait appel à ces enseignants pour combler le déficit en professeurs de maths, de français et autres matières avant de les intégrer définitivement dans leur poste lors de la dernière rentrée scolaire n Plusieurs centaines d’enseignants viennent de recevoir leur lettre de licenciement.

     

    Plusieurs centaines d’enseignants viennent de recevoir des décisions de licenciement. Cette décision concerne une partie des professeurs qui ont été intégrés dans leur poste en septembre dernier, conformément à une circulaire ayant trait à l’intégration des enseignants «hors filière», des licenciés de langues et des ingénieurs, notamment dans des postes comme permanents.
    Le ministère a fait appel à ces enseignants en tant que contractuels pour combler le déficit en professeurs de maths et de français et autres matières avant de les intégrer définitivement dans leur poste lors de la dernière rentrée scolaire.

    Revirement de situation

    Le département de Benbouzid vient de remettre en cause cette décision. Des directeurs de l’éducation de plusieurs wilayas viennent d’annoncer aux enseignants concernés par cette décision, sans vraiment leur expliquer le revirement de situation. «Ce n’est pas sérieux», clame un groupe d’enseignants concernés par cette décision.
    «C’est un licenciement abusif», pour d’autres qui ne trouvent pas d’autres explications à cette décision «arbitraire». Les représentants de ces professeurs s’interrogent sur les critères retenus pour la réintégration des enseignants issus des filières techniques au moment où celle-ci a été refusée pour d’autres. «C’est le flou total», estiment les enseignants en question dont certains sont encore sous le choc. «Nous avons commencé à toucher nos salaires et à rêver d’une carrière, à présent, c’est le cauchemar», lance une jeune enseignante qui a 10 ans d’expérience.

    Beaucoup de larmes, une colère immense et plusieurs questions. C’est la réaction immédiate de cette prof à qui on vient, sans aucune explication, lui signifier que la décision de recrutement portant son nom et plein de cachets officiels et le PV de son installation signé par le directeur de son établissement ne sont pas si officiels que ça ! «C’est la direction de l’éducation qui m’a contactée pour m’informer que le ministère a mis fin à mes fonctions. Il m’a été expliqué que cette décision dépasse les prérogatives de la direction de l’éducation», raconte D. S., professeur de maths, enseignant dans un lycée à Boumerdès. Un groupe de 27 enseignants, venus de la wilaya de Boumerdès, n’a trouvé aucune réponse auprès de la direction de la Fonction publique où aucun responsable n’a voulu les recevoir.

    Selon le Conseil des lycées d’Algérie, cette décision concerne quelque 300 enseignants du secondaire.
    Le nombre global n’est pas encore connu. «Le ministère a fait machine arrière concernant la réintégration des contractuels. C’est une décision abusive qui n’obéit à aucune logique.» Un rassemblement est prévu, la semaine prochaine, devant le siège de la Présidence pour dénoncer «ces agissements irresponsables». Le syndicat s’interroge également sur les raisons du maintien du flou concernant le choix des filières «proches» des matières à enseigner. «Sur quelle base décide-t-on que les licenciés en sciences économiques sont prioritaires à ceux détenant un ingéniorat en statistiques à titre d’exemple, alors que cette dernière est une branche des sciences exactes ?», s’interroge un enseignant. Le CLA s’inquiète de la vacance de ces postes au deuxième trimestre, ce qui risque de perturber le rendement des élèves.                                                 
     

     

    Fatima Arab
  • crimes économiques,écologique,nos sinistres ne renderont jamais des comptes?

    DILAPIDATION DES DENIERS PUBLICS

    Les ministres rendront-ils des comptes?

    Par
     

    Bouteflika estime que les ministres doivent assumer leurs responsabilités dans l'exécution correcte de leurs programmes sectoriels.

    Les dépenses des secteurs respectifs des membres de l'Exécutif qui doivent, en principe, plier bagage après les élections législatives qui se tiendront au printemps 2012, seront-elles passées au peigne fin? Le président de la République a prévenu: «J'insiste auprès du gouvernement pour la rationalisation de la dépense publique et la lutte contre le gaspillage des deniers de l'Etat» avait-il averti au cours d'un Conseil des ministres qu'il avait présidé durant l'été de l'année 2008. «Les ministres doivent donc assumer leurs responsabilités dans l'exécution correcte de leurs programmes sectoriels, y compris en ce qui concerne les délais», avait ajouté Abdelaziz Bouteflika. Une information publiée par TSA remet au goût du jour cette mise en garde. L'utilisation des fonds spéciaux en Algérie ne se fait pas dans la transparence, peut-on lire sur son site.
    «Leur prolifération ne permet pas une saine gestion de cette catégorie de finances publiques», révèle le document, de la Cour des comptes, dont le média en ligne affirme détenir une copie. Le grand argentier du pays est venu à la rescousse des institutions et départements ministériels épinglés par ce rapport. «Qui a parlé de gestion opaque des comptes spéciaux?», a rétorqué le ministre.
    La corruption et la manipulation de l'argent sale ont gangrené la société algérienne et ce n'est certainement pas à un haut niveau que l'on s'est gêné pour se servir. Pourquoi veut-on couvrir cette délinquance tirée à quatre épingles qui, pourtant, ne se fait pas prier pour exhiber des biens mal acquis? Un secret de polichinelle, tellement cette réalité saute aux yeux. Le contribuable veut en savoir plus. «Pourquoi veut-on nous mentir à tout prix. Toutes ces villas et ces grosses voitures qui coûtent des milliards ne peuvent avoir été acquises avec leurs salaires», souligne un retraité attablé dans un café et avec lequel nous avons engagé la conversation à ce sujet. «Même leurs enfants qui ne travaillent pourtant pas possèdent des véhicules et leurs propres logements...», renchérit son compagnon. «D'où leur est venu tout cet argent pour les acheter?» ajoutait-il? Des questions juste à propos, en guise de réponse qui mettent en exergue et remuent de manière récurrente le couteau dans cette plaie béante: le détournement des deniers de l'Etat. Une manière pour ceux qui se servent sans compter de confondre Trésor public et porte-monnaie personnel.
    Le chef de l'Etat a affiché sa volonté de les débusquer. «L'ensemble des services de contrôle doivent se mobiliser davantage pour mener une lutte sans merci contre ces trafics et fraudes. Chaque autorité concernée par cette mission devra rendre des comptes», avait insisté le chef de l'Etat. «Nous devons enfin renforcer la lutte contre les différentes formes de fraudes fiscale, douanière et autres, qui font perdre à l'Etat d'importantes recettes au bénéfice des milieux parasitaires pour ne pas dire mafieux» avait indiqué le premier magistrat du pays. A combien se chiffrent ces pertes? Selon une estimation établie par une institution dont le rapport a été remis aux autorités algériennes, les pertes sont évaluées à plusieurs milliards de dollars! Pour Karim Djoudi, les ministères lavent plus blanc que blanc. L'affaire Oultache, du ministère des Transports, celle qui a éclaboussé Sonatrach... toutes dégagent une odeur d'argent sale, sans parler des milliards de dinars détournés au sein d'établissements bancaires publics (BNA, Badr...).
    Difficile de balayer d'un revers de la main un phénomène qui fait des ravages à tous les niveaux des institutions algériennes comme il n'est pas de l'intérêt supérieur de l'Algérie que cela ne soit que des lampistes qui doivent rendre des comptes.
    On en saura probablement plus lorsque l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, qui a enquêté sur une vingtaine de grandes affaires: pots-de-vin, abus de pouvoir, dilapidation de deniers publics et enrichissement illégal, aura remis son rapport au président de la République au début de l'année 2012.

  • En tous les cas, vous êtes tous des tricheurs rnd ,fln, msp.......

    SOLTANI LE SOUPÇONNE DE PRÉPARER UNE FRAUDE ÉLECTORALE

    «Je vous avertis M.Belkhadem»

    Par
     
    Rien ne va plus entre Belkhadem et SoltaniRien ne va plus entre Belkhadem et Soltani

    Dans une déclaration à L'Expression, le président du MSP prévient contre les vieux réflexes du parti unique basés sur la politique des quotas.

    Graves accusations de Bouguerra Soltani à l'encontre de Abdelaziz Belkhadem. N'ayant pas digéré les propos du secrétaire général du FLN qui a crédité les partis de la mouvance islamiste de 35 à 40% des voix, lors des prochaines législatives prévues en mai 2012, le président du MSP avertit son «ami de l'Alliance présidentielle». «Je vous avertis contre ces réflexes du parti unique qui réfléchit selon le principe des quotas. L'élection est une volonté du peuple et non pas de l'administration», a-t-il prévenu hier dans une déclaration par téléphone à L'Expression. Sans tergiversation, M.Soltani qualifie les propos de Belkhadem de volonté de truquer les résultats de ce rendez-vous électoral. «De telles déclarations signifient qu'il y aura une fraude. Les élections ne sont pas une affaire de pronostics, mais elles expriment la parole du peuple lorsque celle-ci est respectée», a-t-il ajouté. Pour le président du mouvement de la société pour la paix, les propos de Belkhadem sont loin d'être innocents. Il accuse «certaines parties» de vouloir manipuler et truquer à l'avance les résultats du prochain scrutin. Dans la même logique, il estime que cette pensée de fraude électorale reste incarnée dans l'esprit de l'administration. Allant plus loin dans son réquisitoire, M.Soltani estime que même le chef de l'Etat a fait allusion à cette situation lors de son discours prononcé mercredi dernier à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire 2011/2012. «Si la démocratie impliquait la tenue d'élections, l'Algérie doit alors aller vers cette option, même si, par le passé, nous avons connu des élections à la Naegelen», avait affirmé M.Bouteflika. Pour le chef de file du MSP, cette déclaration insinue que les élections précédentes manquaient de transparence. «Cela signifie que la fraude électorale était possible par le passé», a-t-il interprété.
    Poursuivant ses tirs croisés contre le FLN, il n'a pas omis de lancer également des flèches contre le RND d'Ahmed Ouyahia. Il reproche aux deux partis d'avoir «pourri le principe des réformes». «Le FLN et le RND ont non seulement fermé les portes au Parlement, mais ils ont pourri le principe des réformes», a-t-il jugé. Une telle déviation des réformes a provoqué, selon la même source, une indifférence totale chez les citoyens. Pour lui, les Algériens sont désespérés. M.Soltani prévient encore que le taux de participation aux prochaines élections législatives «sera très faible» à l'instar des législatives de 2007. «Avec cette mentalité, les Algériens n'iront pas voter. On va revivre le scénario des élections législatives de 2007 avec un taux de participation très faible», prévient-il. Au MSP on croit que l'Etat n'a donné, à présent, aucune garantie et que le scrutin reste la seule voie pour que le peuple choisisse ses élus.

    Bouteflika rattrape ses réformes
    Revenant sur le discours du chef de l'Etat, le président du MSP assure que Abdelaziz Bouteflika a rattrapé ses réformes dans certains de ses aspects que son parti a revendiqués. «Bouteflika a rattrapé trois questions importantes, mais insuffisantes. Il a annoncé la création de nouveaux partis, il a accordé plusieurs prérogatives à la justice, puisque le président parle du contrôle de la justice à l'administration et a instruit les instances compétentes à veiller au bon déroulement du scrutin», a-t-il dit. Un rattrapage jugé important, mais insuffisant. Soltani estime que le chef de l'Etat a réussi à recadrer un peu les débats, mais il est loin de répondre aux aspirations du MSP.

    Le projet islamiste
    L'arrivée de nouveaux partis islamistes sur la scène politique nationale ne semble pas inquiéter le président du MSP. Bien au contraire, il y voit une réussite pour la mouvance islamiste en Algérie. «La naissance de nouveaux partis islamistes est une victoire pour nous», se réjouit-il. Mieux encore, M. Soltani applaudit l'arrivée à l'APN de nouveaux députés issus de cette mouvance, même s'il s'agit des indépendants. L'objectif est tracé: il s'agit d'imposer une alternative au système en place. La même source privilégie plutôt la réussite du projet islamiste que la victoire de son parti.
    «Dans les pays développés, c'est le courant politique qui est privilégié et non pas celui des partis. Donc, nous voulons un nouveau projet, - islamiste - au Parlement. Nous avantageons, donc, le projet islamiste avant le projet partisan», a-t-il souligné. Le souci de la formation créée par feu Mahfoudh Nahnah, est de «se débarrasser» du système présidentiel poiur celui parlementaire. «Nous souhaitons la conversion au régime parlementaire. Ça sera une réussite pour toute l'Algérie et pour tous les partis islamistes. Il est impératif, pour le bien de l'Algérie, de dépasser le régime présidentiel», a-t-il plaidé. S'agissant de la réunion du conseil consultatif prévu pour le 29 décembre prochain, M.Soltani n'a pas voulu se prononcer à propos de l'inscription à l'ordre du jour de la question relative au retrait des ministres MSP du gouvernement. «Je ne peux ni infirmer ni confirmer. Cette question sera un aspect du dossier politique que je soumettrai au conseil consultatif», a-t-il fait savoir. Quant à l'Alliance présidentielle, le divorce est consommé de fait, apparemment. La question sera tranchée définitivement lors de cette réunion.

  • Ould Abbès garde la main sur le médicament

     


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    Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a fixé les attributions du ministre de la Santé Djamel Ould Abbès dans un décret exécutif publié ce mardi au Journal officiel. La publication de ce texte intervient après une polémique qui a suivi la lettre adressée le 20 octobre par Ahmed Ouyahia à son ministre de la Santé, le tenant responsable de l’épuisement des stocks de médicaments à la pharmacie centrale des hôpitaux. En visite à Laghouat le 14 décembre dernier, M. Ould Abbès a dit qu’il exécutait une feuille de route tracée par le président de la République et qu’il n’avait aucun problème avec Ouyahia. « Chaque ministre a ses responsabilités et le rôle du Premier ministre est de coordonner entre les ministères », a‑t‑il dit. 

    En vertu du décret exécutif fixant les attributions du ministre de la Santé, ce dernier doit rendre compte au Premier ministre, au Conseil des ministres et au Gouvernement mais pas directement au président de la République. « Dans le cadre de la politique générale du gouvernement et de son programme d’action, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière propose les éléments de la politique nationale en matière de santé, de population et de réforme hospitalière et assure le suivi et le contrôle de sa mise en  œuvre conformément aux lois et règlements en vigueur », stipule l’article 1 du texte. Le même article ajoute : « Il [le ministre, NDR], rend compte des résultats de son activité au Premier ministre, au Gouvernement et au Conseil des ministres selon les formes, modalités et échéances établies ».  
    La note du 20 octobre dernier du Premier ministre n’a pas pesé lourd dans la définition des nouvelles prérogatives d’Ould Abbès, qui ne perd pas la gestion du médicament. Le décret signé par Ouyahia le 21 novembre dernier définit les attributions de la Direction générale de la pharmacie et des équipements de santé rattachée au ministère de la Santé. Cette direction a pour rôle notamment « de développer la politique d’enregistrement et d’homologation des produits pharmaceutiques, dispositifs médicaux et équipements de santé et d’en évaluer la mise en œuvre ». Cette direction doit également « définir les besoins en produits pharmaceutiques, dispositifs médicaux et équipements de santé et élaborer les mesures appropriées destinées à assurer leur régulation et leur disponibilité », selon le texte. Les prérogatives de cette Direction ressemblent à celles de l’Agence nationale du médicament dont la mise en place attend depuis sa création en 2008.
  • L’Algérie détient une arme terrible !


    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Grogne des commerçants de la friperie. Une délégation
    de leurs représentants s’est vu refuser l’accès au
    ministère du Commerce.

    Tenue correcte exigée !

    Oui ! Il faudra bien que l’on en fasse l’aveu tôt ou tard. Plus bouch’kara que jamais, moi, je balance tout aujourd’hui : l’Algérie possède une arme terrible. Un accélérateur de particules… administratives. Ne cherchez pas dans vos livres, dans vos archives ou dans internet. Vous ne trouverez nulle part trace de cette arme au pouvoir et aux effets incroyables. L’accélérateur de particules administratives constituait, jusqu’à récemment, un secret jalousement gardé dans un coin reculé du Palais. Mais les murs les plus épais finissent un jour par suinter, par transpirer les machins secrets qu’ils sont censés cacher aux yeux du monde. Et, là, nous venons d’être démasqués ! Par la faute du ministre de l’intérieur du système, Daho Ould Kablia. Sans précaution aucune, sans tenir compte du secret-défense, sans penser aux techniciens en charge de l’accélérateur de particules administratives ni à leurs familles, le premier policier du pays a révélé avoir donné ordre à l’administration d’accélérer la procédure d’étude et d’agrément de plusieurs nouveaux partis politiques. Ce qui, en clair, pour les initiés de la chose, ceux qui étaient au parfum frelaté de l’affaire, veut dire «enclenchez la machine à accélérer les particules administratives !». Depuis, et ça a été confirmé par des sources autorisées à couler le pays, l’accélérateur de particules administratives fonctionne à pleins tubes. Il avale les dossiers des demandeurs par un horrible orifice frontal et régurgite quelques instants après un agrément par un autre orifice encore plus horrible que le premier, situé celui-là à l’arrière de l’accélérateur. Cette opération se déroule sans bruit notable, l’accélérateur de particules ayant été doté par ses concepteurs d’un dispositif d’atténuation du vacarme ambiant. Une sorte de silencieux qui fait ressembler l’accélérateur à un chat qui ronronne doucement. Ce qui nous change grandement du ralentisseur de particules administratives. Ah ! Je vois à vos yeux soudain ronds d’étonnement incrédule que je ne vous avais pas parlé jusque-là du ralentisseur de particules. Mea-culpa ! Mea-culpa ! Mea-culpa ! En fait, le ralentisseur de particules est, lui aussi, hébergé dans une aile discrète du château. Une aile opposée. Il est antérieur à l’accélérateur. Et sa fonction, vous vous en seriez douté sans moi, c’est de faire l’inverse du boulot de l’accélérateur. Vous introduisez un dossier d’agrément de parti par un orifice frontal, et au bout d’un temps hyper-long, un temps presque infini, il ne sort rien du tout de l’autre orifice, celui situé à l’arrière du ralentisseur de particules. Une merveille de technologie ! Et à la limite, devant ces bijoux de famille que sont l’accélérateur et le ralentisseur de particules administratives, je comprends un peu Daho Ould Kablia qui, emporté par son enthousiasme et sa fierté de disposer de tout cet arsenal, s’est laissé aller à en révéler l’existence. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • Belkhadem sur les plates-bandes d’Ould Kablia

    Le chef de la daïra de Sougueur vient de geler la décision d’attribution de 309 logements sociaux sur, dit-on, instruction de… Abdelaziz Belkhadem.
    Se trouvant dans cette localité, dans la matinée de lundi, pour une visite familiale, le SG du FLN a été, en effet, saisi par des contestataires de ladite liste à qui il a promis d’intervenir auprès du wali. Promesse tenue, puisque la décision du gel leur a été signifiée peu de temps après, au grand dam des bénéficiaires. Reste à savoir si ces interférences sont du goût de Daho Ould Kablia, le ministre de l’Intérieur qu’on dit pointilleux sur le respect de ses prérogatives.

  • le monstre de ben- aknoun alias bachir

    Le général Toufik impose Athmane Tartag à la Sécurité intérieure

     

    Par |

     

    Le rapt des trois humanitaires a été un camouflet pour le DRS.

    Au Département renseignement et sécurité, les changements se font souvent en douce, presque dans le secret. Mais tout remplacement ou limogeage est synonyme de glissement stratégique dans les strates du pouvoir.

    Un changement important est survenu au sein du Département Renseignement et Sécurité (DRS), tout-puissant service de renseignement qui constitue le vrai Centre de décision de l'Algérie. Le général Abdelkader Kherfi alias Ahmed qui dirigeait la Direction de la Sécurité Intérieure (DSI) a été limogé et remplacé par la général Athmane Tartag alias Bachir.

    Loin des commentaires erronés et fantaisistes, ce remplacement est une sanction directement liée à l'affaire de kidnapping de 3 humanitaires européens survenue le 23 octobre au sein des camps de réfugiés du Polisario à Tindouf. Ce qui est en soi une gifle retentissante pour le Front Polisario, l'Algérie et ses services de sécurité.

    Selon des connaisseurs, "il est pratiquement impossible d’accéder avec des véhicules étrangers aux camps de Tindouf, hautement surveillés de nuit comme de jour par les milices armées du Polisario et des unités de l’armée algérienne. En plus, l’idée de parcourir des centaines de kilomètres dans une portion de désert surveillée sans être aperçu, pour ensuite franchir les frontières très bien gardées, cela relève de l’imaginaire. Tout comme il est impensable de s’introduire sans une complicité interne, dans le camp de Hassi Rabouni où est installé le Quartier Général du Polisario, forteresse implantée dans une zone de haute sécurité, et en sortir tranquillement avec trois étrangers ni vu ni connu."

    Le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, en compagnie du patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, ont effectué une visite éclair le 4 décembre à Alger. Le lendemain, lundi 5 décembre, deux Sahraouis actifs au sein du Polisario, Maminna Alaaguir Ahmed Baba et Aghdafna Ould Hamoudy Ould Ahmed Baba, âgés respectivement de 29 et 32 ans, sont appréhendés dans une chambre d’hôtel au centre-ville de Nouadhibou (Mauritanie) qu’ils occupaient depuis une dizaine de jours (?).

    Selon un "scénario" révélé par certaines sources, "après avoir réussi leur enlèvement, les deux ravisseurs avaient fui à bord d’un véhicule tout-terrain avec les trois otages à bord. Ils ont pris la direction d’une petite localité située près de la frontière entre le sud algérien et le nord du Mali. Une fois sur place, les deux ravisseurs ont livré leurs otages aux djihadistes, d’une katiba "dissidente" d’Al Qaïda au Maghreb islamique, contre une forte somme d'argent. Ils sont ensuite entrés en territoire mauritanien pour se rendre dans une première étape à Nouadhibou avant de se rendre ensuite aux Iles Canaries. C’est à ce moment là qu’ils auraient été repérés puis pris en filature par des agents des services de renseignements extérieur français (la DGSE), dépêchés en Mauritanie pour enquêter avec leurs homologues mauritaniens" (?).

    En fait, il s'agit là d'une histoire bien étrange de barbouzerie qui dépasse de loin la personnalité de deux jeunes Sahraouis, et qui a coûté sa place au discret général Ahmed, proche du clan présidentiel.

    Rappelons que la DSI était promise depuis longtemps au général Tartag par le général Toufik, patron du DRS. Déjà en 2005, le site bien informé/manipulé Maghreb Confidentiel annonçait un "changement majeur au sein du puissant Département du renseignement et de la sécurité (DRS) : le général Smaïn Lamari, numéro deux, serait remplacé par le général Bachir Tartag." (n°695 du 19/05/2005). Cette information préfigurait une purge des officiers loyaux à l'ex-chef d'état-major le général Mohamed Lamari.

    Après la mort de Smaïn Lamari, le 27 août 2007, Toufik avait voulu imposer M'henna Djebbar ou Athmane Tartag mais Bouteflika avait refusé de signer le decret.

    Entre-temps, Mhenna Djebbar avait été nommé à la tête de la DCSA en 2005, et Tartag a fait valoir ses droits à la retraite.

    M'henna Djebbar (ex-chef du CTRI stratégique de Blida (1990-2003) dépendant de la DSI), Athmane Tartag (ex-chef du CPMI (1990-2001) dépendant de la DCSA), le général Farid Ghobrini (ex-chef du Centre Principal d'Opérations (CPO) d'Hydra dit Antar, dépendant de la DDSE) et un certain général Kamel (actuel chef du CPO), sont les quatre "Mousquetaires" qui composent le commandement opérationnel de choc du DRS et sont restés fidèles au général Toufik Mediene. Ils détiennent à eux cinq des secrets que même le président et le chef d'état-major Gaïd Salah ignorent.

    Dans ce contexte, la position du général Rachid Lallali, alias Attafi, patron de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE), paraît ambigüe par rapport à ce quinté de choc. Au point où les événements au Sahel sont devenus une affaire de sécurité intérieure dont va s'occuper le général Tartag.

    Ce changement stratégique à la tête de la DSI peut en annoncer d'autres au sein du DRS, de l'ANP et du gouvernement.

    Saâd Lounès

  • Les comptes de l’Etat toujours dans le flou

     

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	Cour des comptes.

    zoom | © Salim. M.

     

    Cour des comptes.

     

     

    La commission des finances de l’APN a rejoint le constat de la Cour des comptes qui a déjà mis en cause la transparence budgétaire concernant de nombreux points. L’efficience de l’administration fiscale a notamment été montrée du doigt quant à son volet relatif au suivi et au recouvrement de la fiscalité pétrolière.

     

    Le nombre effarant des comptes spéciaux du Trésor pose toute la difficulté du contrôle et de l’audit du système budgétaire.
    Les réactions du ministre des Finances concernant les observations de la Cour des comptes sur l’exécution du budget reflètent une gêne profonde. Hier, Karim Djoudi a saisi l’occasion des questions de la presse en marge de l’examen et du vote de la loi de règlement budgétaire 2009, pour réitérer que les comptes de l’Etat sont soumis à certaines règles. Il s’est défendu quant à l’opacité de la gestion des comptes spéciaux du Trésor, répétant pour la deuxième fois consécutive que celle-ci obéit aux mêmes impératifs de gestion que le budget général de l’Etat.

    Estimant que la Cour des comptes a le pouvoir de vérification et de sanctions, il a écarté de facto que celle-ci ait des observations sur les données comptables contenues dans le projet de LRB 2009. Réduisant par la même occasion l’intervention de l’instance de contrôle a posteriori à quelques remarques sur «des insuffisances qu’il faudra prendre en compte». Toutefois, les arguments du ministre ont du mal à convaincre. D’ailleurs, la gêne de K. Djoudi est justifiée aussi par le nombre d’observations émises hier au sein de l’hémicycle et qui mettent en doute la transparence de la pratique budgétaire. Plusieurs éléments sont en cause. Le première observation consignée dans le rapport de la commission des finances et du budget de l’APN concerne l’exécution des recettes du budget de l’Etat, particulièrement les recettes fiscales.

    La commission rejoint en ce sens la Cour des comptes qui a déjà mis en cause l’efficience de l’administration fiscale, notamment pour ce qui est du volet relatif au suivi et recouvrement de la fiscalité pétrolière. Au-delà de la nécessité de présenter le détail des recouvrements et de l’affectation du produit de la fiscalité pétrolière, les parlementaires insistent sur l’importance de la coordination entre Alnaft, les Douanes et l’administration fiscale afin de faciliter l’analyse et le suivi des recouvrement fiscaux ainsi que de l’activité exploration et exploitation. L’autre reproche asséné par la commission concerne l’état des recouvrements fiscaux ordinaires, notamment des restes à recouvrer représentant les créances du Trésor auprès des contribuables.  Le rapport de la commission se penche aussi et longuement sur les dépenses. Le fait est le rapprochement entre les ressources allouées et l’absence des résultats obtenus.

    Les observations à ce sujet sont édifiantes, d’autant plus qu’elles mettent en cause la rationalité et le réalisme du gouvernement à l’engagement d’une dépense. Les parlementaires exhortent, à ce propos, les ordonnateurs publics (administrations ou entreprises) à prendre en compte les recommandations de la Cour des comptes. De même que les observations émises par celle-ci devront à l’avenir faire l’objet de réponses de la part des départements ministériels concernés. Ils devront aussi expliquer les raisons du dépassement des crédits votés.

    Aussi, et avant d’engager toute nouvelle dépense, les ordonnateurs publics devront motiver celle-ci par la satisfaction d’un besoin réel. De même qu’avant de prétendre à de nouveaux crédits, ils devront consommer les allocations votées. En ce sens, le rapport est explicite considérant qu’«il convient d’améliorer l’efficience des processus d’exécution du budget de telle sorte à garantir la transparence de la dépense publique». 

    Changer de philosophie

    L’autre sujet de discorde demeure encore et toujours le nombre effarant des comptes spéciaux du Trésor. Si la Cour des comptes y a fait allusion dans son rapport d’évaluation, les parlementaires sont revenus à la charge afin de dénoncer les difficultés de contrôle que pose le recours systématique à ce genre de comptes. Le rapport de la commission de l’APN précise que «la multiplication des comptes d’affectation spéciale est devenue la caractéristique principale de la pratique budgétaire, ce qui est contraire au caractère exceptionnel de ces comptes». Et d’ajouter que «le recours excessif aux comptes spéciaux en tant que mécanismes budgétaires indépendants au budget général de l’Etat a induit des difficultés pour le contrôle et la transparence de l’exécution des dépenses publiques», sans oublier le fait que ces comptes «sont en contradiction avec le concept d’autorisation budgétaire soumis aux dispositions de la loi 84-17 relative aux lois de finances et aux règles de la comptabilité publique».

    Pour M’hamed Hamidouche, économiste auprès de la Banque mondiale, le recours à ces comptes est souvent justifié par les procédures allégées d’engagement de la dépense, permettant ainsi d’échapper à certaines contraintes réglementaires. Cependant, la gestion de ces nombreux fonds induit tellement de détails et la publication de tant de décrets, qu’il devient pratiquement impossible de les auditer et de garantir la transparence de leur gestion.

    Il a également estimé que la LRB telle que présentée pose un réel problème de transparence du fait qu’il faut disposer de hautes qualifications techniques pour la déchiffrer. Il estime qu’il faut changer de philosophie pour passer d’une logique de plus-value ayant présidé à la rédaction de la loi 84-17 des lois de finances sous le système socialiste à une logique plus actuelle basée sur les excédents d’exploitation.

     

     

    Melissa Roumadi
  • L’UGTA… “en un combat douteux”

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Depuis qu’une certaine effervescence secoue le complexe SNVI Rouiba, les revendications de l’UGTA restent difficiles à identifier. Pourtant ce n’est pas faute de discours.
    Le rassemblement d’hier devant le siège de la Centrale du syndicat “officiel” n’a pas beaucoup avancé vers la clarté des exigences ouvrières. Malgré nos efforts, nous n’avons pu préciser que quelques maigres griefs : ceux faits aux “dirigeants”, eux-mêmes personnalisés par les “Sociétés de gestion des participations”, qui recruteraient des cadres à la retraite et ceux concernant “les droits syndicaux” qui renvoient au droit de créer des sections syndicales dans les unités de production et aux pressions subies par les travailleurs qui, dans la zone industrielle, tentent de se syndiquer.
    On ignore le nombre de retraités qui occupent des fonctions de cadre dans les SGP et entreprises publiques, mais on peut subodorer que ce n’est pas là la principale hypothèque dans l’emploi des jeunes. Y compris des jeunes cadres. L’état du système de formation, en général, et de l’université, en particulier, justifie largement le recours aux anciens cadres dans un premier temps mis au repos.
    Mais, puisque dans ce curieux soulèvement qui a tout l’air d’une théâtrale agitation, il faut une cible, allons-y pour les SGP qui, pourtant et comme chacun le sait, ne gèrent pas les entreprises et ne recrutent pas pour elles.
    Restent les droits syndicaux que certaines entreprises privées ne respectent pas, ce qui n’est donc pas le cas de la SNVI : est-ce à dire que l’UGTA inaugure une pratique inédite, celle du mouvement de revendication par procuration ? Si c’est le cas, les adjoints d’éducation en ont grandement besoin et c’est vers eux que la solidarité syndicale aurait dû regarder.
    “Le rassemblement d’aujourd’hui ne vise pas des revendications salariales mais l’application des lois, notamment celle relative au droit syndical”, disait hier un responsable syndical. C’est justement la raison pour laquelle ce mouvement est suspect : il n’a pas de revendications concrètes.
    Le souci de la réussite “des réformes du Président” jette le doute sur la nature syndicale de cette bruyante mobilisation. En outre, si la loi ou le simple bon sens étaient appliqués, la SNVI aurait été plus d’une fois mise en liquidation.
    Reste l’usage subitement inconsidéré de la menace de la part d’une “organisation de masse” qui n’est pas connue pour son penchant subversif. Elle veut faire peur à qui ? Aux SGP ? Elles n’ont pas la prérogative de l’application du droit syndical. Au ministre de l’Industrie ? Alors pourquoi le désolidariser avec son Président, chef de l’Exécutif, pour demander à ce dernier : “Bouteflika, débarrasse-nous des vieux pour que les jeunes travaillent” ?
    Et puis cet étrange et ultime avertissement lancé par Messaoudi : “Nous allons rencontrer le ministre de l'Industrie ; s’il y a des tergiversations, on leur donnera rendez-vous dans dix jours à Rouiba pour un match retour. L’arbitre sera de notre côté. Ce match, on va le gagner…”
    C’est qui l’arbitre dans un “match” opposant un syndicat à… un ministre ? Et d’où le syndicaliste tire-t-il cette assurance sur les faveurs de “l’arbitre” ? On se disait bien que, dans cette histoire, il y a anguille sous roche. Prochaine séance dans dix jours, donc. À suivre.
    M. H.

    musthammouche@yahoo.fr

  • no moment

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    Dilem du 27 Decembre  2011

  • Routes barrées et pneus brûlés à Boumerdès, Bouira, Tipasa, Mila et Béjaïa

     

    L’émeute sociale refait surface

    Par : Correspondants source: liberte' dz

    Plusieurs wilayas du pays ont connu cette semaine des mouvements de protestation liés au chômage, à l’aménagement urbain, au manque de gaz et d’eau potable et, surtout, au problème de logement. Ces protestations ont pris toutes les formes d’expression : APC occupées, routes coupées, marches, rassemblements et même la chasse aux élus ! Le climat de tension, qui règne ces derniers jours dans la daïra Ifri-Ouzellaguen, suite à la distribution de 64 logements socioparticipatifs (LSP), a fini par dégénérer.
    En effet, dans la soirée de dimanche à lundi derniers, plusieurs citoyens parmi les non-bénéficiaires de ces logements ont procédé à la fermeture de la RN26 dans la localité de Hellouane, située à la sortie ouest du chef-lieu de daïra, provoquant d’importants bouchons dans les deux sens de cette route à grande circulation. Même l’ancien axe routier reliant la ville d’Ighzer-Amokrane à Lazib, dans la commune d’Akbou, a été bloqué par un autre groupe de manifestants au niveau de la même cité de Hellouane. Le chef de daïra d’Ifri-Ouzellaguen, accompagné du P/APC, s’est déplacé dans la soirée sur les lieux de la protestation pour tenter de dissuader les manifestants.
    Ces derniers protestent contre la manière avec laquelle ces 64 logements ont été distribués par les autorités locales. Ils ont tenu également à “dénoncer les pratiques malsaines auxquelles se sont livrés les responsables locaux qui ont fait appel à un pseudo représentant de la société civile pour cautionner leur démarche malintentionnée”. De leur côté, les habitants des quartiers Kerrouh et Chebilia, situés dans la commune de Hammam-Dalaâ, 30 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de M’sila, ont bloqué, dans la matinée de jeudi dernier, la RN6 reliant le chef-lieu de la commune à celui de la wilaya. Les protestataires réclament l’aménagement urbain et contestent l’opération de relogement lancée dernièrement. Dans la wilaya de Tipasa, les citoyens du village Halloula-Essahilia sont descendus dans la rue jeudi dernier et ont bloqué la RN67 en signe de protestation, réagissant ainsi à l'annulation de la visite programmée du wali de Tipasa, au cours de laquelle ils espéraient présenter leurs nombreuses doléances au premier responsable de la wilaya. Ils ont utilisés des pneus enflammés et divers objets hétéroclites pour dénoncer l'absence d'eau potable dans les conduites des habitations depuis cinq jours, la chute de l'un des enfants dans un canal du réseau d'assainissement et pour des revendications d'ordre social.
    La wilaya de Boumerdès n’a pas échappé au vent des protestations. Les habitants de Bogssiaâ, l’un des quartiers les plus populaires de Baghlia, commune située à l’est de la wilaya de Boumerdès, ont procédé carrément, avant-hier, à la fermeture du siège de l’APC, pour réclamer la rénovation du réseau d’assainissement dans les plus brefs délais. Pour ces citoyens, leur quartier est devenu invivable tant les odeurs qui s’en dégagent sont nauséabondes. “Nous avons adressé de multiples réclamations aux autorités locales afin qu'elles mettent fin à notre calvaire. Si nous avons décidé aujourd’hui de fermer le siège de l’Apc, c’est dans le seul et unique but de pousser les responsables à agir pour résoudre définitivement notre problème. Dans le cas contraire, nous radicaliserons notre mouvement de protestation, et ce, jusqu’à satisfaction de notre revendication”, avertit un citoyen.
    Après avoir procédé à la fermeture de la RN33, du siège de la commune et celui de la daïra, les citoyens de Haïzer, dans la wilaya de Bouira, ont chassé le chef de daïra. Pour eux, il a failli à sa mission, qui est le développement de la ville, en général, et celui du chef-lieu, en particulier. Les protestataires menacent de durcir leur mouvement si ce dernier reprenait son poste. C’est à l’aide de pierres et de troncs d’arbre qu’ils avaient fermé tous les axes menant vers Haïzer. Les citoyens exigent une prise en charge de leurs revendications : la remise en état des routes et trouver une solution au manque d’eau potable, d’équipements publics et le relogement dans des sites éloignés.
    Pour ces contestataires, il est question de la dissolution de l’Assemblée populaire communale et du départ du chef de daïra. Par ailleurs, à Oued Athmania, au sud de Mila, le plus important axe routier (RN5) en matière de trafic automobile sur le territoire de la wilaya a été bloqué lundi matin. Des barricades ont été dressées sur la voie carrossable par des dizaines d'habitants. Les contestataires revendiquent l'eau potable, l'habitat rural et la déviation de la flotte de camions qui traversent quotidiennement la mechta.
    Synthèse
    correspondants

  • Tizi Ouzou : hommage aux 4 pères blancs

     

     

    Il y a 17 ans, quatre pères blancs, Christian Chessel (France) et Alain Dieu Langard (France), Jean Chevillard (Italie) et Charlie Deckers (Belgique), étaient assassinés à Tizi Ouzou.

     

     

     

    Pour rendre hommage à ces religieux, une cérémonie de recueillement a eu lieu ce mardi 27 décembre 2011 à Tizi Ouzou en présence des ambassadeurs de France, d’Allemagne et de l’archevêque d’Alger ainsi que  de nombreux anonymes venus témoigner leur sympathie aux membres de la communauté chrétienne.

    Outre le dépôt de couronnes de fleurs au cimetière chrétien de Tizi Ouzou sur les tombes des quatre pères blancs,  assassinés par un commando du groupe islamique armé (GIA) le 27 décembre 1994 à l'intérieur de leur chapelle, une prise de paroles a eu lieu dans la bibliothèque de cet édifice.

    Cette bibliothèque a été réalisée, a-t-on rappelé, pour concrétiser le rêve cher à Charles Deckers. Le recueillement a eu lieu en présence de vieux amis et  anciens élèves du regretté père blanc.

    M. Deckers, qui avait enseigné à Tizi ouzou, à Tadmait et à Alger, était très apprécié par la population, ont témoigné ses anciens élèves et amis. Comme les trois autres victimes, Charles Deckers, a été une cible facile des fanatiques islamistes, qui les ont ciblés en plein jour en ce 27 décembre 1994, à l’intérieur de leur monastère.

     

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    Ahcène Tahraoui
  • l'algerie est une dictature, vous vouliez ou pas, celui qui traite avec :est complice du genocide du peuple algerien

    Classée 130e et régime autoritaire par l’indice de démocratie dans le monde

    Un autre blâme pour l’Algérie de 2011

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    Le rapport, fraîchement rendu public, présente une mesure de l’état de la démocratie dans le monde au début décembre 2011.

    La fin de l’année est propice aux bilans, c’est aussi cette période que choisissent les organismes internationaux de réflexion et d’analyse pour rendre publics leurs rapports et classements des pays sous différents indices. Année après année, l’Algérie n’en finit pas de recevoir des blâmes de ces organismes et pourtant elle semble se complaire dans les inconfortables derniers rangs. The Economist Intelligence Unit (EIU), un think tank britannique, lui donne ainsi une place de 130e mondiale sur 167 pays dans son classement des pays par indice de démocratie. Le rapport, fraîchement rendu public, présente une mesure de l’état de la démocratie dans le monde au début décembre 2011.

    L’indice de démocratie, selon ce rapport, repose sur 5 catégories de mesures, à savoir le processus électoral et le pluralisme, les libertés, le fonctionnement du gouvernement, la participation à la vie politique et la culture politique. Quatre types de régime sont recensés par The Economist Intelligence Unit pour catégoriser les pays, à savoir le plein de démocratie, les démocraties imparfaites, les régimes hybrides et enfin les régimes autoritaires. L’Algérie avec sa médiocre 130e place est classée parmi la catégorie des régimes autoritaires. Elle perd ainsi 5 places par rapport au même classement établi l’année dernière tout en gardant sa piètre catégorie. Une preuve que malgré les bouleversements qu’a connus la région, le régime d’Alger est loin de vouloir changer ou de s’ouvrir.

    Dans le même classement, et eu égard aux effets des révoltes ayant débuté durant l’année en cours, la Tunisie est classée 92e cette année au lieu de 145e en 2010. L’Egypte est 115e contre 138 en 2010, le Maroc est classé à la 116e place au lieu de 119, et la Mauritanie est 109e contre la place de 115e en 2010.
    Ces pays sont passés du classement de régime autoritaire à régime hybride. Même la Libye est classée 125e cette année, alors que l’Algérie vient juste avant la Syrie et l’Arabie Saoudite. Les «réformes politiques» qu’on a voulu vendre comme la preuve d’une tendance vers plus d’ouverture et de liberté n’ont été d’aucun effet réel sur la vie politique. Bien au contraire, elles ont confirmé et codifié le rétrécissement des espaces de liberté.

    Le bulletin de l’élève Algérie est peu flatteur, pour ne pas dire insultant. En termes de processus électoral et de pluralisme, le classement accorde la note de 2,17 sur 10 à l’Algérie, contre 2,21 pour le fonctionnement du gouvernement, 2,78 pour la participation politique, 5,63 pour la culture politique et 4,41 pour les libertés. «Des élections libres et équitables, et la garantie des libertés sont des conditions nécessaires pour l’établissement d’une démocratie, et risquent même d’être insuffisantes pour une démocratie pleine et consolidée si elles ne s’accompagnent pas de transparence et de gouvernance efficace. Une participation politique efficiente et le soutien à la démocratisation de la culture politique sont nécessaires pour nourrir et protéger la démocratie», souligne le rapport de l’EIU. Notons que la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord compte 15 régimes autoritaires sur 20.

    «Les régimes autoritaires dans la région MENA partagent des caractéristiques similaires : atteintes aux droits humains et absence de libertés fondamentales, corruption endémique et népotisme ; petites élites qui contrôlent la majeure partie des richesses de la nation, gouvernance et prestations sociales pauvres. Autres caractéristiques : difficultés économiques et baisse du pouvoir d’achat, chômage élevé et grande inflation. Des régimes établis depuis de très longues années», indique le même rapport.
    Ce dernier souligne que si le Printemps arabe s’est accompagné de changements significatifs dans certains pays, dans de nombreux autres de la région, il y a eu un effet de régression en matière d’ouverture et continuent d’asseoir leur pouvoir en s’appuyant sur la rente pétrolière.

     

    Nadjia Bouaricha
  • L’Algérie en Décembre 2011 : une panne générale du pouvoir

     

     

    Par |

    Il sera allé jusqu'au bout de l'année 2011. Mais à quel prix ? Le régime algérien en a-t-il pour encore longtemps ? Débat ouvert.

    Il y a quelques jours, le politologue algérien Rachid Tlemçani, interrogé par un confrère à propos des perspectives de réformes dans notre pays, faisait ce constat terrible suivant : » Le véritable problème, c’est que la nature du pouvoir politique en Algérie est foncièrement conservatrice et liberticide ».
    C’est, à peu de nuances près, l’analyse qui s’impose à tous les observateurs attentifs qui relèvent que l’attentisme, les improvisations algériennes et les provocations-régressions contre les libertés publiques peuvent enfanter à tout moment un cauchemar semblable à celui des années 90.
    Abdelaziz Rahabi résume lucidement la posture actuelle de ceux qui nous tiennent lieu de gouvernants : »Le régime a toujours une lecture sécuritaire des mouvements sociaux. Nous n’avons pas compris qu’il y a une accélération de l’histoire".
    L’aspect le plus dramatique est dans le fait que l’Algérie de Décembre 2011 semble frappée simultanément de deux pannes : sur le plan interne les seules réponses sont la carotte ou le bâton et sur le plan externe la honte n’a d’égale que le ridicule.

     

    Bachir DAHAK
    Docteur en Droit
    Présidentd de Somis

    Lire la suite sur http://www.freealgerie.com/debat-du-jour/216-lalgerie-en-decembre-2011-une-panne-generale-du-pouvoir.html

  • GIA-DRS-TARTAG

    un monstre nommé TARTAG

    Un officier des services secrets algériens révèle l’implication de l’armée dans les crimes des islamistes

    Ce qui m’a poussé la première fois à abandonner ma position privilégiée de Capitaine et de déserter, ce sont les événements de Badjarah. Dans cette banlieue d’Alger, les habitants découvrirent, horrifiés, un matin du mois de Mai 1994, une douzaine de cadavres sur les trottoirs, tous des pauvres petites gens du quartier.

    J’étais là, lorsqu’un lieutenant de Badjarah, choqué, annonça ce meurtre collectif à son supérieur du ministère de la défense. La première question de ce dernier fut: “Que disent les gens dans la rue à ce sujet?” – “Ils soupçonnent la sécurité militaire”, répondit le lieutenant. Le chef lecalma: “Mais non, c’est pas sérieux, dis leurs que c’était un règlement de compte entre terroristes”. A peine le soldat avait il quitté la pièce que l’officier éclata de rire et exprima sa satisfaction: “Bachir et ses hommes ont fait du bon travail. Je dois tout de suite lui téléphoner et le féliciter.” Bachir, c’est le pseudonyme d’un officier des services secrets, Othmane Tartag, un colonel. Son quartier général se trouvait dans une caserne sur les hauteurs d’Alger. Sa spécialité c’était l’application d’une sorte de meurtre collectif – il faisait exécuter la famille d’islamistes passés dans la clandestinité. Ses hommes se déployaient la nuit, vêtus non pas d’uniformes mais de “Kachabias”, le long habit des pieux. Ils frappaient à la porte de la famille qu’ils voulaient admonester et murmuraient: “Ouvrez, nous sommes les frères des Moudjahidines”, puis ils pénétraient dans l’appartement et exécutaient leur crime. Peu après le massacre de Badjarah le commando de Bachir continuait de tuer dans le quartier d’Eucalyptus. Il y eut encore beaucoup de ce genre d’attaques; moi même j’ai vu ces groupes de tueurs en action et je suis prêt à témoigner devant chaque comité d’enquête international. Les derniers massacres atroces, comme ceux de la région de Rélizane, la torture, les mutilations, les enlèvements de jeunes femmes, tout ça a soulevé de nouveau la question, si mis à part de fanatiques islamistes, des soldats, sur ordre du gouvernement, ne seraient pas responsables de la dérive de l’Algérie vers la barbarie. Ma réponse est: indirectement, c’est certain. Le président Liamine Zeroual, élu en novembre 1995 avec 61 % des voix parce que le peuple, désespéré, lui fit confiance, est en réalité l’homme de paille de généraux qui ne sont presque pas connus du public. Zéroual, lui-même un ancien général, a peur de ces véritables potentats. Il est leur camarade mais aussi leur otage; après tout, son prédécesseur Mohammed Boudiaf qui voulait se libérer de l’emprise de l’armée, a été tué par un lieutenant, sous des conditions jusqu’à ce jour non élucidées. L’armée a besoin de la haine et de la peur des islamistes pour garantir son pouvoir. En même temps les massacres lui permettent de semer la discorde entre les rivaux fondamentalistes. Aussi inimaginable que cela semble: Le GIA (Groupe Islamique Armé) est en partie une création des militaires, mais sur lequel entre temps les apprentis sorciers ont perdu tout contrôle. Au début du conflit 1992 les islamistes étaient représentés par trois groupes armés: Le Mouvement Islamique Armé (MIA), le Mouvement pour un État Islamique (MEI) et l’Armée Islamique du Salut (AIS), le bras armé du FIS, à qui on venait juste d’avoir fait perdre la victoire aux élections parlementaires. Pour infiltrer ces groupes et les monter les uns contre les autres, les militaires ont aidé à la création d’un nouveau groupe – de ce même GIA, où se retrouvèrent les plus durs et les plus nuisibles du pays: d’anciens volontaires d’Afghanistan mais surtout des grands criminels, dont certains étaient des meurtriers condamnés à mort, se rallièrent aux unités du GIA sous le commandement d’émirs” autoproclamés. Que ce soit intentionnellement ou par imprudence, les services de sécurité laissèrent s’évader en 1994 et 1995 des bandes entières de criminels des prisons les mieux surveillées d’Algérie. Plus de mille ont disparu de la prison de Tazoult à l’est du pays, au moins autant de Berrouaghia et de Serkadji. La plupart avaient été condamné à mort ou á une réclusion à perpétuité, et presque tous se retrouvèrent dans le GIA.
    De même, l’extrême brutalité des tueurs du GIA qui égorgent les hommes, coupent à la hache les femmes, brûlent les enfants dans des fours, indique que ces prétendus combattants ne sont pas des guerriers religieux mais des grands criminels sadiques. Ils s’acharnent surtout au moment du Ramadan, qui devrait être, pour le musulman pieux, la période de méditation.
    Souvent, les massacres nocturnes, qui suppriment des villages entiers, ont lieu tout près de postes militaires, sans que les soldats n’accourent à l’aide des victimes. Ceci est un indice que l’armée tolère le GIA. L’armée trouve ainsi la justification pour les actions de représailles sanglantes et profite de l’ambiance de panique généralisée. Au début, les attentats des fondamentalistes visaient essentiellement les membres de services de sécurité et les représentants de l’État – ceci correspondait à la logique d’une guerre clandestine classique contre les détenteurs du pouvoir. Les militaires voulaient que la terreur touche tout le peuple – cela leur donnait une certaine légitimité et augmentait les chances de survie du régime.
    C’est la raison pour laquelle les forces de l’ordre ont décidé de prendre leur revanche sur une famille d’islamiste pour chaque mort dans leurs rangs. Les services de renseignements militaires ont exprimé d’abord une certaine réticence: une telle tactique ouvrirait la porte à la guerre civile. On ne les a pas écoutés, les dirigeants voulaient à tout prix être sûrs qu’ils ne seraient pas les seuls cibles de la terreur.
    Ainsi ils ont entraîné le peuple entier dans leur sale guerre, et il ne devrait plus y avoir de personnes non concernées, les algériens étant des otages du régime – et ils votèrent fidèlement les adeptes du parti du président au parlement, au sénat et dans les mairies.
    Tout ceci n’est possible que parce qu’au sein de cette caste mafieuse, composée de politiciens et généraux, auxquels chaque importateur doit payer un pot de vin, l’armée, démoralisée, est elle-même glissée dans la criminalité.
    La revendication de l’ex-premier ministre, – “la peur doit changer de camp”– s’est accomplie de façon terrible. Les militaires et la police tuent dans les quartiers “chauds” les proches des suspects pour que le voisinage ne permette pas au frère ou fils fuyard de se cacher. C’est de cette façon que la base des terroristes doit être détruite et le peuple séparé des partisans islamistes.
    Finalement le pouvoir gratifie les meurtriers en uniforme pour cet acte de “rétablissement de la paix”. Un commissaire de police me racontait que ses hommes seraient depuis longtemps contaminés par la barbarie; eux aussi éprouveraient une certaine satisfaction à égorger leurs victimes, comme s’ils abattaient des moutons ou des chèvres. Comme les poursuites judiciaires leur paraissent trop compliquées et pas très consciencieuses, la police et les militaires préfèrent rendre justice eux-mêmes. Ils arrêtent des civils suspects, les interrogent, les torturent et en cas de doute les exécutent. Les exécutions sont quotidiennes. Des hordes de soldats et de policiers organisent de véritables expéditions de pillage sans risquer de punitions: ils rackettent, installent des barrages pour dévaliser les citoyens. Ou bien ils massacrent des prétendus terroristes, uniquement afin de s’emparer des bijoux et de l’argent liquide des tués.
    La tentation est grande: un inspecteur de police gagne entre 8 000 et 12000 Dinar (250 et 370 Mark) par mois; le kilogramme de viande coûte 560 Dinar, un kg de banane 360…
    Des remords, la honte de la corruption et des crimes au nom de l’État ont provoqué une véritable saignée au sein de l’armée: des milliers de soldats, environ 400 officiers ayant faits des études supérieures ont abandonné le service. Mais aujourd’hui il n’est plus permis de démissionner. Celui qui est mal vu est muté dans les unités anti-terroristes qui combattent en première ligne et sont en état d’alerte permanent.
    D’autres ont déserté et sont passés aux islamistes parce qu’il ne voyaient pas d’autre moyen de lutter contre le pouvoir criminel. Il est arrivé que des unités entières se soient révoltées, par exemple à Boughazal, à 200 km au sud d’Alger, où se trouve un grand dépôt de munitions et d’armes. De nombreux camions chargés d’armes sont passés aux islamistes.
    Des actes de sabotage se produisent sans cesse: Ainsi le capitaine Zemani  attaqua le 5 juillet 1994 avec un hélicoptère la base militaire de Ain-Arnat, située à 300 km à l’est d’Alger; il détruisit quatre hélicoptères et un dépôt d’armes. Sa machine fut retrouvée près de Skikda dans une ferme; l’officier a depuis disparu.

    Source : Der Spiegel, 12 janvier 1998  Traduction de l’allemand algeria-watch

  • Des plaintes sans suite, la justice corrupue!!!

    source :le soir dz

    Le directeur des œuvres universitaires semble être gâté par la chance. En effet, toutes les plaintes déposées contre lui, et ce, pour plusieurs motifs sont classées sans suite par la justice.
    Au point où les mauvaises langues vont jusqu’à lui trouver un appui auprès d’un ministre de l’actuel gouvernement.