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  • Benbouzid, la grande énigme du pouvoir algérien

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    Abdelaziz Bouteflika aura certainement une durée de vie plus courte que certains de ses ministres..., REUTERS/Zohra Bensemra

    Abdelaziz Bouteflika aura certainement une durée de vie plus courte que certains de ses ministres..., REUTERS/Zohra Bensemra

    Par Kamel Daoud

    Indéboulonnable, secret, formé en URSS et en place depuis vingt ans, le ministre de l’Education algérien intrigue, dérange. Si bien que certains se demandent s’il ne faudrait pas songer à imposer l’élection des ministres.

    Kadhafi 43 ans au pouvoir, Ben Ali 23 ans, Moubarak 30 ans, Benbouzid 20 ans ou presque. Qui est Aboubakr Benbouzid?

    C’est l’énigmatique ministre de l’Education algérien, en poste depuis deux décennies, battant des records malsains détenus jusque-là par des dictateurs, pas par leurs ministres et subalternes supposés. Le cas fascine les Algériens, qui ne s’expliquent pas comment un ministre peut être en place depuis plus longtemps qu’un président de la République.

    Selon la légende, le président Bouteflika (ou ses prédécesseurs) tient son pouvoir de l’armée algérienne, qui tient son pouvoir d’elle-même, de son histoire, de sa force ou du souvenir de la guerre de libération. L’armée algérienne a libéré le pays, assuré la stabilité, mené la guerre contre les islamistes et est considérée comme l’armée la mieux équipée d’Afrique, depuis peu.

    D’où sa mainmise sur la vie politique de l’Algérie. Sauf que dans les stades algériens lors des grands matchs, les Algériens n’insultent pas Bouteflika. Il ne s’appelle pas Moubarak, ni Bachar et n’a encore tué personne, sauf le temps et l’espoir. Dans l’ensemble, les gens, en Algérie, n’en veulent pas au bonhomme.

    Une perception algérienne veut que le Président ne soit pas totalement mal vu, qu’on en a même presque pitié. La cause? Il est supposé être aussi faible que le peuple face au «Système». Il est dit qu’il est un Dey pris en otage par des officiers ottomans, comme il y a deux siècles. À l’époque de la régence ottomane de l’Algérie, les Deys vivaient peu, étaient désignés dans le tas et mourraient violemment.

    «Personne ne sait où se situe le pouvoir en Algérie»

    Les présidents algériens provoquent donc depuis des décennies la pitié et même la compassion. Pour le bon peuple, les présidents algériens finissent mal, tués, chassés, écartés ou emprisonnés et ils ne possèdent pas le pouvoir, mais ses apparences. Pour un sociologue algérien, Bouteflika, «c’est juste la reine d’Angleterre avec moins de panache». Lors de son premier mandat, Bouteflika l’avait lui-même déclaré. Un peu trop sûr de lui-même, en 1999 à son élection:

    «Je ne veux pas être les trois quarts d’un président.»

    Les Algériens le perçoivent aujourd’hui comme le quart du système. Etre président, ce n’est pas une bonne vie. Et les Algériens aiment les gens qui tombent, qui finissent mal. Ils leur accordent presque de l’amour, sinon, de la charité.

    Pour eux, Bouteflika n’est donc pas un mystère. Ni un dictateur. Mais seulement l’employé d’un système féroce qui mange en se cachant, vole en restant invisible, mord et frappe en disant que ce n’est pas lui. C’est le «maquis» à l’époque de la guerre de libération, le salon des réunions de la mafia à Alger, le clan obscur, la force occulte des «Services», la mafia politico-financière…etc.

    Même quand on veut donner les noms de ce système, on retombe fatalement vers les prénoms, les pseudonymes. Dans un récent entretien, l’ancien gouverneur de la banque d’Algérie l’a résumé violement:

    «Personne ne sait où se situe le pouvoir en Algérie»

    Sauf que dans ce jeu, il y a un seul nom qui émerge, qui est vrai et qui n’est pas un pseudo: celui de Benbouziz Aboubakr, le ministre de l’Education algérienne. Cela fait 20 ans qu’il est au pouvoir en tant que ministre. Plus longtemps que le président algérien actuel arrivé aux affaires en 1999.

    Un ingénieur formé en URSS, et après?

    D’où le bug dans le cadre du printemps arabe. Le système n’est pas une dictature personnelle mais un régime impersonnel. «Dégage», mais à Qui? Combien sont-ils? se disaient les Algériens en 2011. Comment faire une révolution dans un pays où le président est en poste depuis dix ans et ses ministres depuis vingt ans?

    C’est l’unique cas où un ministre a une vie politique plus longue que celle du président, de deux présidents, de trois presque. Et, pire encore, de Benbouzid, les Algériens ne savent rien ou presque. On sait qu’il est né en 1954 et qu’il a fait ses études en URSS, à Odessa et Saint-Pétersbourg, qu’il est ingénieur en radiotechnique. Mais rien de plus précis.

    D’où cet homme tient son pouvoir et son étonnante longévité? Mystère! En Algérie, on donne ses enfants (l’un des plus gros budgets de la nation est celui de l’Education nationale: près de 600 millions de dollars prévu pour 2012) à cet homme mais on ne sait rien de lui. Étrange imprudence et aventurisme du peuple et des pères de familles, peut-être. Surement!

    Des légendes sont même nées autour de cet homme: unique cas où le mythe se tisse, non pas autour d’un dictateur, mais d’un ministre, pas même d’un Premier ministre ni même d’un ministre de l’Intérieur, grand vizir des dictatures selon la tradition. Un ministre de l’Education donc, étrangement tenace depuis son premier poste en 1993.

    Deux hommes, un complot ahurissant

    La première légende veut qu’il soit un protégé de Poutine ou même l’un de ses beaux-fils ou beaux-frères (ils auraient épousé deux sœurs). Ridicule, mais très en vogue en Algérie. Cette légende grossière vient de son cursus en URSS. De même que la nationalité présumée russe de sa femme. Peu crédible aux yeux des plus critiques, ce mythe de barbouze passif ou d’alliés par paternité fit place à un autre, plus tenace.

    Benbouzid serait le gendre du ténébreux général Medien, alias Toufik, Père Vador de la nation, patron des services algériens, grand ténébreux du pouvoir et principal actionnaire dans le Conseil d’administration qui gère le pays et la rente. C’est ce lien de sang qui expliquerait donc pourquoi personne n’a touché à Aboubakr Benbouzid depuis 1993. Rumeur là aussi. La seule information vérifiable est que Benbouzid est au pouvoir depuis 20 ans et le Général Toufik est en poste depuis 1990. Le second ayant été lui aussi formé en URSS.

    Sauf que là aussi, la légende ne suffit pas. L’énigme n’est pas résolue mais déplacée. Pourquoi le vrai patron du pays tiendrait-il tant à un beau-fils supposé? La réponse est dans le plus secret projet du régime algérien, selon certains: déformer les algériens, les stériliser, des analphabétiser et les rendre plus dociles, plus perméables au conservatisme, moins rebelles.

    Selon cette théorie, Benbouzid est chargé d’un secteur plus stratégique, pour le Pouvoir, que le pétrole. La déculturation des masses. Selon cette légende, les décolonisateurs ne voulaient pas refaire l’erreur fondamentale des colons. Ne pas éduquer l’adversaire et se faire chasser, quelques années plus tard, par une guerre de Libération menée par des enfants indigènes formés dans les écoles du colonisateur.

    Étrange culte de l’éducation gratuite et de masse

    Donc le Pouvoir, le vrai, l’occulte, charge Benbouzid d’ahurir le peuple pour qu’il ne devienne jamais intelligent ni donc, militant. C’est l’explication intellectuelle de l’énigme Benbouzid, et contrairement à ce que l’on peut penser, elle fait mode depuis des années au sein des élites pessimistes algériennes.

    C’est ce qui expliquerait les sept vies du Benbouzid et pourquoi rien n’a pu déboulonner ce ministre: ni Bouteflika, ni l’échec du système éducatif algérien, ni les marches, ni les syndicats des enseignants ni les grèves cycliques, ni rien. L’homme de fer résiste à tout et à l’essentiel, le temps.

    Pour beaucoup d’Algériens, il existe aujourd’hui une véritable «génération Benbouzid», une mentalité Benbouzid, et une époque Benbouzid. Ministre en 1994, il a eu sous son aile des enfants qui ont aujourd’hui 26 ans. Cette génération est présentée comme féroce, dure, conservatrice, bigote, convertie au populisme religieux par des manuels scolaires dignes du moyen-âge ténébreux et inquisiteur. Des manuels enseignant les règles du divorce à des enfants de dix ans, les tortures des impies dans les tombes et la faiblesse naturelle de la femme.

    L’Algérie, sur les tablettes de l’Unesco, est un pays qui dépense beaucoup pour les écoles. Mais quand on fait le bilan, aucun Algérien n’a marché sur la lune dans son pays. Le régime procède par un étrange culte de l’Education gratuite, de masse, en réponse au traumatisme de l’époque coloniale et de son école à castes. Sauf que cette éducation nationale n’est pas une scolarisation simple et moderne mais un endoctrinement en vrac.

    Imposer des élections de ministres

    Benbouzid est connu par son culte des chiffres et des statistiques. Il ne répond jamais par un avis ou une appréciation mais absolument toujours par des bilans et des additions. Ecoles construites, cartables distribués, places, pédagogies, salaires, nombre d’enseignants…etc. Lointaine déformation stalinienne de sa jeunesse en URSS peut-être.

    Cet homme est donc l’une des preuves vivantes de l’étrange singularité algérienne où la plus longue vie politique n’est pas celle d’un président mais d’un ministre qui n’a même pas besoin de trafiquer des élections ou de chasser des opposants ni de mater une population. Un ministre qui fait mieux. Prendre le peuple au berceau pour le former à rester assis, en rangs.

    Pour l’écrasante majorité des Algériens, Benbouzid est la vraie énigme, centrale, du Pouvoir. Celui qui la décode pourra en comprendre l’essence, savoir qui commande en vérité, pourquoi et dans quel but transcendant le drapeau et le discours. Pour d’autres, dans la vaste planète Facebook où cet homme a crée la légende, il est dit et répété que celui qui imposera des élections à la tête du ministère de l’Education algérienne sauvera le pays et les générations qui vont suivre jusqu’au jugement dernier.

    Selon certains, le but de Benbouzid serait qu’aucun algérien ne puisse écrire sans faute le mot «dégage» dans quelques années. Et que personne n’en comprenne le sens dans moins d’une décennie. Le vrai Beria de l’Algérie pour les enfants de six ans d’âge et qui sont déjà éduqués dans une langue arabe dure, selon le poids d’une religion fermée et d’un nationalisme pour mort-vivants. Petit Taliban sera un jour Grand. Comme Allah.

    Kamel Daoud 11 06 2012

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  • Baltagias Intellectuels !

     

    Posté par Rédaction LQA

    Ammi Saïd

    Ils ne veulent rien comprendre, ni rien savoir.
    Ils ne savent qu’accuser ceux qui leur demandent de réfléchir
    Vivant ils t’excitent et ils t’encouragent et ils t’envoient vers la mort
    Mort, vite, ils essayent de tout faire pour t’effacer de leurs mémoires

    Vivant ils t’habillent du burnous de la noblesse et de la gloire
    Pendant qu’ils te préparent ceux qui vont t’exécuter par derrière
    Mort, ils te pleurent, ils crient et ils disent avoir perdu un ami sincère
    Pendant qu’ils essayent de faire croire que ta mort n’a pas été planifié dans leur laboratoire

    Ils savent comme salir les âmes justes et sincères
    Ils louent ceux qui les aiment soumis et serviteurs
    Ils sont comme ça ils se disent libres, modernes et civilisés
    Ceux qui vivent dans l’ignorance bête et dans l’obscurité insensée

    Rien à dire, rien à faire, rien à voir et rien à discuter
    Ils acceptent d’être gouvernés par des lâches et des ignares entêtés
    Quand ils vont se réveiller un jour de cette servitude sans pitié
    Ils se rendront compte qu’ils ont fait un autre grand tour sans s’arrêter.

    Un tour de cinquante ans à se quereller, à se haïr et à se faire la guerre
    Tout en se dirigeant allègrement vers les flammes impitoyables de l’enfer
    L’essentiel est de satisfaire leurs coeurs pleins de haine et d’amertume
    Ça fait parti de leurs caractères ou pire que ça fait parti de leurs us et coutumes !

  • Décès de Omar Zeggane, militant des Droits de l’homme

     

     

    Il sera inhumé à Montréal

     

    Disparition du militant humanitaire Omar Zeggane

     

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    El Watan le 14.06.12

     

    Omar Zeggane est décédé dans la nuit de mardi à Montréal à l’âge de 56 ans des suites d’un cancer des poumons. Omar Zeggane est une figure algéroise du Printemps berbère de 1980.

     

    Animateur du mouvement étudiant pour les libertés démocratiques et la reconnaissance de tamazight, il est emprisonné avec 21 autres étudiants durant 5 mois en 1981. Militant de la première heure pour la défense des droits de l’homme, il est cofondateur de la ligue présidée par Ali Yahia Abdennour à la fin des années 1980 et restera durant 15 ans membre de son bureau national. Il consacre toute son énergie à la défense de la personne humaine durant les terribles années 1990. Professeur de mathématiques dans un lycée de Boufarik où il résidait aussi pendant toutes ces années dangereuses, Omar Zeggane a toujours tenu à partager le sort des gens ordinaires, milieu où sa simplicité et sa sincérité le rendaient toujours très apprécié. Cofondateur du Cnapest et animateur des grandes luttes syndicales du début des années 2000, il a défendu le service public pour un accès égalitaire au savoir et pour un revenu digne aux enseignants. Il a émigré avec son épouse et ses trois enfants au Canada en mai 2004 où il a repris son travail de professeur de maths. Il s’est montré très affecté par la crise de la LADDH qui a séparé ses deux amis et figures tutélaires Ali Yahia Abdennour et Zahouane Hocine. Omar Zeggane sera inhumé aujourd’hui à Montréal.

     

    K. I.
  • Les démocrates qui ont choisi de vivre sous le règne de la tyrannie !!!

     

    Ammi Saïd
    Je parle comme un mouton Du quel vous voulez faire un mechoui
    Car il dit bâââââââ tout le temps Au lieu de vous dire oui oui oui
    Je suis contre tous ceux qui tuent Et tous ceux qui appellent à ce que certains soient pendus
    Pour faire plaisir aux généraux Qui nous conduisent comme un troupeau
    Je suis fou, je dis n’importe quoi Je suis fais ainsi
    je n’ai eu aucun autre choix Je n’ai pas beaucoup de moyens pour aller consulter le Dr bourgeois Ni ce grand érudit qui se prend pour un opposant de son roi
    Vous avez choisi votre camp Celui qui prend tout un peuple pour des cons
    J’ai choisi ce peuple qui subit et que vous voulez soumis
    Car c’est lui qui reçoit les méfaits de vos décisions et qui souffre de votre mépris
    Pendant dix ans vous nous disiez il n’y a plus de barbus
    Nous avons fait avec eux une véritable réconciliation
    Mais à l’approche de vos énièmes et fausses élections
    Vous nous dites allez voter, ils sont tous réapparus
    Vous savez qui a tué, qui a torturé, qui a volé et qui a massacré
    Vous avez tout ce qu’il faut pour les arrêter et les juger
    Mais vous préférez offrir à vos criminels l’impunité
    Pour continuer à vivre dans le luxe et la sécurité
    Vous harcelez et vous persécutez ceux qui désirent une autre Algérie
    Celle de la légitimité, de la justice, de la liberté et de la dignité
    Vous avez décidé de garder celle du mensonge et des non-dits
    Pour continuer à vous servir et à défendre vos propres intérêts
    Oui mon juge, mon juge suprême
    En te lisant tu me confirmes Qu’ils sont arrivés à étêter De ton esprit toutes tes idées
    Tu as vendu ton âme et ta pensée Et tu les as échangé et remplacé Par celles de tes maîtres incontestés
    Ceux qui ont tout castré de ce que ton pays est doté Des valeurs ancestrales de toute beauté
    Une diversité d’une richesse que le monde aurait pu nous jalouser
    Une histoire faite de résistance, de fraternité et de solidarité
    Et des hommes d’un courage pur et élevé C’est tes dieux et c’est eux que tu dois glorifier
    C’est tes dieux et c’est pour eux que tu dois continuer à se prosterner
    Va mon petit, écoute-les religieusement et viens nous dire ce qu’ils t’ont dicté
    Va mon petit, n’oublie pas que dans leurs bouches ne coule que la vérité !

  • Apres 38 jours de grève de la faim – Secteur de la justice

     

     

    Après 38 jours de grève de la faim , les travailleurs du secteur de la justice dont l’ état de santé se détériore en jour en jour sont toujours livrés à eux-mêmes à la maison des syndicats de Dar El Beida en cette période de chaleur .

     

    Complètement abattus, les traits titrés, le corps inondé par les sueurs, ils luttent désespérément contre la grande fatigue pour nous parler péniblement, la chute du poids est alarmante .

     

    Le comité de soutien tient à témoin la société civile et l’opinion nationale sur le refus des autorités à assister des personnes en danger parmi lesquelles deux sont des mères de famille qui affrontent la mort lente sous le silence et l’indifférence de la tutelle qui à la place du dialogue multiplie les pratiques répressives à l’encontre non seulement des travailleurs syndicalistes mais aussi à l’encontre des membres du comité de soutien aux grévistes de la faim .

     

    La présidente du comité

    Yamina Maghraoui

    http://dzactiviste.info/apres-38-jours-de-greve-de-la-faim-secteur-de-la-justice/

  • Le prince de club des pins , Melzi , s’attaque aux journalistes qui le dénoncent

     

    Le tribunal de Chéraga vient de renvoyer l’affaire qui devait opposer le directeur du club des pins à un journaliste. La juge qui doit statuer sur cette affaire a exigé la présence de Hamid Melzi, ce dernier accuse notre confrère de diffamation, alors que lors de l’instruction le journaliste en question avait fournit aux juges d’instruction qui s’occupaient de cette affaire, la preuve que le papier avec lequel la plainte a été déposée a été falsifie. Malgré cela l’affaire a était renvoyé devant le tribunal de Chéraga. Lorsque la juge a prononcé le renvoi pour le 15 de ce mois des incidents on éclatés dans la salle d’attente du tribunal une personne se faisant passer pour Le fils de Melzi alors qu’il n’est que le chargé du contentieux de la résidence D’état du Sahel, il a préféré usurper l’identité du fils du concerné afin d’intimider l’avocat du journaliste. Il ne sait pas arrêter là puisqu’il a continué en proférant des menaces sur le journal en lui signifiant que son intégrité physique serait très gravement menacée s’ il réédité un autre écrit.

    Le journaliste en question s’appelle Fethi Bendali il exerce le métier depuis plus de 10 ans il est également le fils d’un très grand journaliste sportif algérien en la personne de redouane Bendali. À la sortie du tribunal notre confrère nous dira qu’il est très peigné par la situation qu’il vit depuis plusieurs mois alors qu’il est innocent qui n’a jamais écrit d’article sur le concerné, avant de rajouter « mon seul tort est d’avoir mis la main sur ce qu’il ne fallait pas enfin il ne fallait pas pour eux mais pour le peuple algérien et pour une Algérie scène démocratique et libre il le fallait, mon métier me l’impose, mes convictions aussi. J’ai des preuves et témoignages accablants, mais je n’ai rien écrit encore enfin si mais rien publié encore. je le ferai une fois cette affaire terminée . Et j’exercerai mon métier jusqu’à la fin de mes jours,!

    j’ai 28 ans je suis marié et j’aimerais que mes enfants grandissent enfin dans un pays libre démocratique est un pays de justice. de toutes les manières j’ai confiance en la justice algérienne et j’ai confiance en mon président de la république et vive l’Algérie » voilà dans quel état d’esprit été notre confrère. Pour notre part nous espérons vraiment que toute la confrérie sera présente le 15 au tribunal de chéraga pour ce face-à-face entre Melzi et la presse algérienne.

    Mourad Aknoun

    http://dzactiviste.info/le-prince-de-club-des-pins-melzi-sattaque-aux-journalistes-qui-le-denoncent/

  • Ralentissement de la bande passante en Algérie

     

     

     

    internetEn effet, les réseaux sociaux regorgent depuis cet après-midi de messages indiquant que la vitesse de transfert de donnes via internet était très faible.

     

    Des internautes des wilaya d’Oran, Tzi-Ouzou, Blida, Alger, Biskra, Boumerdes, Annaba, Alger, Tlemcen, Setif, Guelma, Tipasa, Béjaïa, et de plusieurs autres wilayas ont reporté le même problème

     

    Pour l’instant Algérie Télécom, n’a fait aucune déclaration sur le sujet, donc on ne connait ni la cause, ni l’étendue du problème.

     

    Lire la suite http://www.jam-mag.com/algerie-bande-passante-faible/

  • Les sanctions commencent à tomber

    OULD ABBÈS MET À EXÉCUTION SES MENACES CONTRE LES SYNDICATS DE LA SANTÉ
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    Le président du Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), Khaled Keddad, a été suspendu hier par le ministre de la Santé, avons-nous appris auprès du Dr Merabet, porte-parole de l’Intersyndicale des professionnels de la santé, composée du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) et du Syndicat national des professeurs d’enseignement paramédical (SNPEPM).
    M. Keddad a été informé par le directeur de la santé de la wilaya d’Alger de sa suspension alors qu’il se rendait à son poste de travail. Le motif invoqué «abandon de poste durant les périodes de sit-in et de grève». Pour notre interlocuteur, «les syndicalistes de la santé subissent un harcèlement sans précédent de la part du ministre Ould Abbas». Selon lui, «les événements se sont précipités car nous avons osé dénoncer les pénuries de médicaments et de consommables dans les hôpitaux et la situation catastrophique qui pénalisent des milliers de malades à travers tout le pays». Il considère la décision de suspension du Dr Keddad comme une ligne rouge que vient de franchir le ministre, s’agissant des libertés collectives et l’activité syndicale. «Il estime que «cette injustice qui s’abat sur les syndicalistes interpelle toutes les forces vives du pays et que ces pratiques risquent d’atteindre toutes les autres libertés ». De son côté, le Pr Nacer Djidjeli, président du syndicat du Snechu, dans un communiqué qui nous est parvenu, rappelle la tenue d’une assemblée générale le mercredi au CHU Mustapha, à l’instar des autres facultés en sciences médicales du pays en soulignant que «l’ordre du jour était réservé exclusivement aux conditions de travail dans nos hôpitaux et aux pénuries cycliques de médicaments et de consommables que nous subissons depuis plusieurs années». Il ajoute que «aux témoignages accablants de nos collègues toutes spécialités confondues quant à la gravité de la situation, le ministre de la Santé, par le bais de son directeur de la pharmacie présent à cette réunion, dans un exercice de langue de bois, a persévéré dans son attitude de déni total et n’a daigné parler que de petits dysfonctionnements rejetant toute idée de pénurie !»Le communiqué poursuit que «l’absence de corticoïdes, de vaccins, d’IDR à la tuberculose, de vaccins antirabiques, de vaccins antiscorpioniques, d’électrolytes, d’antituberculeux, d’anti-rétroviraux, d’antimitotiques, d’analgésiques morphiniques pour ne citer que ces produits essentiels, ne serait qu’une pure invention» et de conclure : «Nous tenons à dénoncer avec la plus extrême vigueur ce déni de vérité et nous continuerons dans l’intérêt de nos malades à tout faire pour mettre tout un chacun devant ses responsabilités.»
    Fatma Haouari

  • Après avoir été bloqué par le ministère des Moudjahidine Le film sur Larbi Ben M’Hidi finalement autorisé

    http://www.tsa-algerie.com/culture-et-media/le-film-sur-larbi-ben-m-hidi-finalement-autorise_21083.html

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  • Le français Sanofi se défend contre les accusations qui pèsent sur sa filiale algérienne

    http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/le-francais-sanofi-se-defend-contre-les-accusations-qui-pesent-sur-sa-filiale-algerienne_21085.html

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  • L'école algérienne : la fuite en arrière !

    http://www.lematindz.net/news/8320-lecole-algerienne-la-fuite-en-arriere.html

  • 560 milliards de dollars de recettes : où on en est-on dans leur utilisation ?

    http://www.lematindz.net/news/8348-560-milliards-de-dollars-de-recettes-sonatrach-ou-on-en-est-dans-leur-utilisation.html

  • Les dessous de la complicité Bouteflika - Emirats : (Partie 1)

    http://www.lematindz.net/news/8335-les-dessous-de-la-complicite-bouteflika-emirats-partie-1.html

  • Face au silence de la Chancellerie et la mobilisation des instances internationales

     

    Où va la grève de la faim des syndicalistes de la justice ?

    Par : Malika Ben

    C’est l’impasse totale ! Le bras de fer opposant la Fédération nationale du secteur de la justice au département de tutelle perdure.  Ne voyant rien venir, des fonctionnaires du secteur ont tenu hier un sit-in devant le siège de la tutelle

    pour réclamer l’ouverture d’un dialogue. Mais la chancellerie n’est pas près de lâcher du lest. Le durcissement de la position des syndicalistes en grève de la faim depuis le 6 mai dernier n’a pas incité le ministère de la Justice à céder d’un iota. Les innombrables sollicitations pour l’ouverture d’un dialogue qui mettrait fin à un conflit qui n’a que trop duré sont restées lettre morte.
    De même que les nombreuses interventions et autres requêtes d’organisations syndicales internationales adressées au gouvernement algérien et au premier magistrat du pays. Paradoxalement, le cri de détresse lancé par les grévistes dont l’écho n’est toujours pas parvenu à leurs propres responsables a été entendu par des instances internationales qui n’ont pas manqué de réagir et d’apporter leur soutien aux syndicalistes. La dernière réaction en date est celle du réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) qui vient d’adopter  une résolution d’urgence sur cette affaire. “L’assemblée générale du réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme, REMDH, dénonce vivement les violations des droits syndicaux et droits humains en Algérie. Ses membres manifestent leur solidarité avec les neuf dirigeants syndicaux de la Fédération nationale de la justice, affiliée au Snapap qui mènent une grève de la faim depuis 28 jours pour protester contre le refus de l’enregistrement de leur syndicat”, note la résolution. Et de demander : “Aux autorités algériennes d’appliquer d’urgence la loi.”
    Une demande déjà formulée par d’autres instances telles que la Confédération syndicale internationale, l’Organisation internationale du travail et des syndicats à l’image de l’American Federation of labour and Congress of industriel organisations… mais rien n’y fait. Le ministère de la Justice applique ses propres lois et règles et ne veille qu’à la répression de tout mouvement de contestation. Ce qu’il a d’ailleurs réussi avec brio, en témoigne le fait qu’au moment où neuf syndicalistes se tuent pour ouvrir des négociations autour d’une plate-forme de revendications socioprofessionnelles, des milliers de fonctionnaires vaquent à leurs occupations sans se soucier guère du devenir de leurs collègues et de leur état de santé qui se dégrade de jour en jour.
    Les quelques travailleurs qui ont tenté lundi de tenir un sit-in ouvert devant le tribunal de Sidi-M’hamed ont été empêchés de mener cette action de solidarité avec leurs responsables syndicaux. Pis, “cinq parmi eux ont été interpellés brutalement”, selon le Snapap pour servir d’exemple à d’autres.
    M. B.

  • L’intersyndicale de la santé répond à Ould-Abbès

     

    Pénurie de médicaments : la polémique s’installe !

    Par : Malika Ben

    Les syndicats de la santé interpellent le président de la République. Ils veulent que toute la lumière soit faite sur la pénurie de médicaments, de vaccins, de consommables…

    Les tirs croisés entre le ministre de la Santé et les syndicats du secteur se poursuivent. Les déclarations d’Ould-Abbès qualifiées de “mensongères” ne laissent pas indifférente l’Intersyndicale de la santé qui a décidé de contre-attaquer en dévoilant toute la vérité sur la situation du secteur de la santé à l’opinion publique et situer les responsabilités pour s’en laver les mains. Pour ce faire, une conférence de presse a été organisée, hier, par les quatre syndicats de la polyclinique de la Résidence. Le brûlant dossier de la pénurie de médicaments et de vaccins s’est évidemment taillé la part du lion lors de la rencontre avec la presse. L’Intersyndicale de la santé persiste et signe : “Il y a bel et bien pénurie de médicaments !” et “les déclarations du ministre de la Santé ne changent pas cette réalité.” Pour confirmer, si besoin est, cette pénurie, le premier responsable du SNPSSP révèle qu’en ce jour même, “j’ai la liste d’une vingtaine de médicaments qui manquent à l’hôpital de Boufarik. La commande a été faite à la PCH le 6 mai dernier. Un mois après, les médicaments ne sont toujours pas disponibles. Pourtant, ce n’est qu’un petit hôpital”.
    Exhibant la liste, le Dr Yousfi dira que c’est le cas dans toutes les structures de santé publique. Abondant dans le même sens, le Dr Merabet du SNPSP dira : “Faire des déclarations répétées ne change rien à la réalité. Nous avons fait une enquête de terrain qui a duré des mois et non des déclarations. Des responsables de structure sanitaire ont requis l’anonymat, le Syndicat des praticiens a alors endossé l’enquête et nous l’assumons.”
    Le Dr Merabet regrettera le fait que le citoyen soit habitué aux carences du secteur. C’est lui-même qui nous demande de lui recommander une structure privée pour des soins ou autres prestations sanitaires car il sait pertinemment qu’il n’aura pas droit au secteur public en raison de manque. “On en a marre d’endosser la responsabilité d’une situation dont nous ne sommes pas responsables”, fulmine le responsable du SNPSP.  Et d’ajouter : “Nous allons vers une crise qui contraindrait la tutelle à débloquer des crédits et régler le problème pour quelques mois. Mais ce que nous voulons, ce sont des solutions durables et définitives.” “Et vu la situation, voire la polémique, l’Intersyndicale interpelle le président de la République pour une intervention urgente en vue de faire toute la lumière sur la pénurie”, réitère le Dr Merabet.
    Et de dire que l’Intersyndicale a été “étonnée de voir que c’est le DG de la PCH qui réagit à une enquête faite dans des structures sanitaires !” Faisant le lien entre le paradoxe de la pénurie de médicaments et la hausse de la facture d’importation, le même conférencier rappellera qu’en 2004, lorsque le professeur Berkane était à la tête du ministère de la Santé, la facture avait atteint les 600 millions de $ durant l’année. “À l’époque, responsables et professionnels du secteur avaient trouvé cela effarant ! Il fallait réduire la facture.”
    Alors que cette année pas moins de 720 millions de $ ont été déboursés en quatre mois pour des médicaments qui ne sont pas disponibles. Pour le conférencier, “la pénurie actuelle n’a pas été vécue même pendant la décennie noire où les hôpitaux étaient le plus sollicités”.

    Vers la relance de la protestation !
    L’Intersyndicale de la santé ne compte pas rester les bras croisés face aux innombrables “intimidations et dépassements” de la tutelle ainsi que la non-satisfaction des revendications respectives des quatre syndicats. La tutelle est sommée de lever les sanctions à l’encontre des délégués syndicaux et d’arrêter toutes les entraves, faute de quoi la protestation sera relancée. “L’option des rassemblements et des sit-in est envisagée mais les dates ne sont pas encore arrêtées”, souligne-t-on. Et d’avertir : “De nouvelles sanctions ne feront que précipiter la contestation. À signaler que les syndicalistes sont également revenus sur l’ingérence caractérisée de la tutelle dans l’activité syndicale.” “Ould-Abbès est allé jusqu’à instruire les responsables de mettre fin au mandat des présidents des syndicats alors que les instances de l’UMA qu’il dirige n’ont pas été renouvelées depuis 20 ans !” L’inspection du Travail qui ne peut que prendre acte de la violation du droit syndical a été saisie. L’option du recours à la justice est également envisagée.

  • Périscoop :

     Les politiques et la voyante

    Depuis quelque temps, on ne parle que de cette voyante venue d’El-Eulma et qui semble avoir trouvé du succès auprès de certains hauts responsables politiques et hommes d’affaires.
    Un succès tel que son numéro téléphone est gardé coimages.jpegmme un «secret d’Etat».

  • Quand le jeu «lexical» cache le véritable «enjeu»

    PÉNURIE OU PAS DE MÉDICAMENTS

    Pénurie ou pas pénurie de médicaments et autres consommables médicaux ? C’est à un véritable dialogue de sourds que nous convient tutelle et divers personnels de la santé, le tout sous forme d’une guerre «lexicale» qui voile mal l’incompétence des uns et les intérêts colossaux, des autres.
    M. Kebci – Alger (Le Soir) - Le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, qui ne veut toujours pas entendre parler de «pénurie», préfère d’autres substituts lexicaux mieux indiqués pour camoufler les «dérèglements» criants dans la chaîne de distribution du médicament. Ce que, d’ailleurs, le tout nouveau directeur de la pharmacie et des équipements au niveau du département d’Ould-Abbès a, une fois de plus, ressassé, hier, devant les professeurs- docents, réunis à l’initiative du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, au CHU Mustapha- Pacha d’Alger pour, justement, discuter de cette pénurie. M. Khaldi a évoqué une «tension» sur le médicament, mettant cela sur le compte de la nouvelle réglmentation régissant la distribution des médicaments. Une tension dont les importateurs semblent être le parfait «bouc émissaire», ceux-ci étant accusés de «ne pas avoir joué le jeu en attendant que la PCH importe ses 50% pour daigner, enfin, en faire de même, et se renseigner sur les médicaments déjà importés». Des importateurs dont certains ont été mis en demeure de se ressaisir au moment où d’autres se sont vu dessaisir de leurs agréments. Aussi, cette pénurie, qu’on évite de reconnaître officiellement, n’est-elle pas due, selon l’ancien directeur du CPMC, au fait que certains médicaments produits localement ne couvrent pas les besoins alors que leur importation était suspendue pour encourager la production nationale. D’où, dirat-il, le recours à leur importation de nouveau, avec toutes les lenteurs qu’engendre la procédure administrative. Une procédure avec son corollaire, le code des marchés publics, que les professionnels considèrent comme inapproprié pour le secteur sensible de la santé de par ses spécificités en ce sens que le traitement des maladies ne peut aller de pair avec les pénuries, aussi courtes soient-elles. Cela dit, M. Khaldi écorchera indirectement les directeurs des hôpitaux dont les prévisions en termes de besoins en médicaments et autres consommables seraient élaborées à l’aveuglette. Il se voudra, néanmoins, plus rassurant en affirmant que dès aujourd’hui (hier, ndlr), et ce, jusqu’à la prochaine rentrée sociale, les médicaments seront disponibles en quantités suffisantes. Mais concernant les consommables, M. Khaldi, tout en prenant acte de leur manque cruel, reconnaît l’impuissance du département à venir à bout de cette pénurie. Bien entendu, sans omettre de se justifier en évoquant une multitude de produits. Des produits dont la qualité douteuse a été relevée par un intervenant, s’interrogeant sur l’intérêt à importer à moindre coût des consommables quand le praticien en jette trois à quatre pour enfin dénicher un plus ou moins utilisable. Et tout cet argumentaire du proche collaborateur du ministre de tutelle n’a pas été pour convaincre les professeurs et docents qui, à l’unisson, réclament l’intronisation à la tête du secteur de cadres gestionnaires et non de médecins. Tout comme un bon footballeur n’est pas forcément un bon entraîneur, un médecin ou même un professeur aussi émérites soient-ils ne sont pas de facto de bons gestionnaires, semblent sous-entendre les propos de plus d’un. «Le ministère continue dans le déni le plus total, en ignorant la réalité d’une pénurie criante», affirmera le Pr Djidjeli, secrétaire général du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, qui dira interpeller directement le premier magistrat du pays à ce sujet. Notre interlocuteur interlocuteur soutiendra que le conclave d’hier se veut comme une manière pour ses confrères et consœurs de se faire le porte-voix des malades qui sont les seuls à souffrir de cette pénurie. Une réalité que nous avons, du reste, vérifiée et on ne peut plus amplement, lors d’une virée au service d’oncologie pédiatrique du CPMC. Les mères de deux enfants malades avouent s’être elles-mêmes débrouillé des médicaments en Tunisie et en France. «Nous pensons aux parents de malades hospitalisés qui ne peuvent se permettre ce luxe», lâche, amèrement, l’une d’elles, pharmacienne de profession. Avant qu’une infirmière ne profite de notre présence pour faire part de l’absence, pratiquement chaque jour, d’un médicament quand ce ne sont pas deux ou trois, voire plus. Elle voudra pour preuve le manque, hier, de la Méthotrexide et du Carbopaltine, entre autres. Pour le Pr Djidjeli, il est «anormal qu’au moment où le pays réserve annuellement la colossale somme de 3 milliards de dollars pour l’importation du médicament et consommables, ceux-ci viennent à manquer». C’est tout l’enjeu de ce marché juteux qui intéresse au plus haut point et que la «guéguerre » lexicale livrée ces jours-ci n’est pas en mesure d’occulter.
    M. K.

  • L'Internationale des Services Publics interpelle le gouvernement algérien sur les greffiers grévistes de la faim

     

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    le 06.06.12 | 09h41 |

     

     

    L’Internationale des Services Publics (ISP) appelle, une nouvelle fois, le gouvernement algérien sur la nécessité de se pencher sérieusement sur la situation dégradée des greffiers en grève de la faim depuis cinq semaines. Dans un communiqué rendu public mardi 5 juin, l’ISP constate que « le gouvernement algérien ignore la dégradation de l’état de santé des travailleurs de la justice fédérale ».

     

    Le secrétaire général de l’ISP Peter Waldorff demande au gouvernement algérien «de prendre des mesures immédiates pour garantir le respect des droits fondamentaux du travail, notamment les droits syndicaux et les libertés civiles ».

     

    Lors de sa participation à la conférence internationale du Travail organisée à Genève, le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique SNAPAP, a attiré l’attention de la communauté internationale sur la situation des greffiers en grève de la faim depuis maintenant cinq semaines.

    Dans le communiqué de l’ISP qui fait référence à la situation des syndicalistes de la justice telle que présentée lors de la Conférence internationale de Genève par le SNAPAP, l’organisation internationale revient sur les dépassements des autorités au lendemain des actions de protestation organisée par les greffiers, elle relève : « de nombreux travailleurs n’ont pas perçu leur salaire, ont été suspendus, mutés ou licenciés. Il y a eu également de nombreux cas de harcèlement verbal ou physique ».

    L’ISP constate que « des rapports faisant état de la brutalité policière contre les femmes en détention mentionnent des cas de fractures multiples et perte de conscience, ce qui provoqué une fausse-couche pour l’une d’entre elles ».

     

    Hamida Mechaï

     

     

     

    voir aussi
    Communiqué de L'Internationale des Services Publics
  • Deux policiers passés à tabac par des chômeurs à Ouargla

     

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    Un commissaire de police et un agent de l’ordre public ont été blessés mercredi 6 juin à Ouargla, alors qu’ils tentaient d’encadrer une manifestation de rue organisés par de jeunes chômeurs.

     

    Les faits se sont produits devant le siége de la wilaya où, depuis plusieurs semaines, se tiennent, presque quotidiennement, des rassemblements de chômeurs.

    Les deux policiers ont été passés à tabac par plusieurs jeunes au moment où ils s’efforçaient de canaliser le mouvement de contestation, selon des témoins présents sur les lieux.

    Selon une source policière, les deux agents de l’ordre ont été admis à l’hôpital Mohamed Boudiaf où l’un d’eux a été gardé sous observation médicale.

    Jusqu’en fin d’après-midi, les services de police n’ont fait état d’aucune arrestation suite à cet incident.

     

    Mammeri Abdelkrim
  • Grande inquiétude chez les pharmaciens

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    Malgré les tentatives du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, de minimiser l’ampleur des pénuries de médicaments dans les hôpitaux et dans les pharmacies et les dernières déclarations du directeur de la PCH, M. Delih, assurant de la disponibilité de ces produits jusqu’à la rentrée sociale, la réalité sur le terrain est tout autre et les faits sont têtus.

     

    Après le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) qui a tiré la sonnette d’alarme, il y a quelques jours, sur les graves pénuries de médicaments et de consommables dans les hôpitaux suite à une enquête dans 21 établissements de santé, c’est au tour du président du Syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo) M. Belambri, de parler, hier, de déstabilisation réelle du marché sur les ondes de la Chaîne III. «Entre 150 à 200 médicaments sont actuellement en rupture. Il y a des médicaments qui entrent en quantités insuffisantes et se trouvent sous tension et il y en a d’autres qu’on trouve vraiment difficilement, après des semaines de recherches. Cette crise perdure. Les perturbations persistent, c’est ce qui explique la déstabilisation réelle du secteur», a-t-il déclaré. Et d’appeler à la réforme profonde du secteur dans l’urgence, car «le système actuel a montré ses limites».


    LE MONOPOLE DE DIX GROSSISTES


    Interrogé sur l’origine des défaillances, M. Belambri a estimé que le problème se situe à tous les niveaux, que ce soit dans l’importation que dans la production – certains producteurs manquent même de matières premières – ou la distribution. «Il y a une mauvaise distribution, une mauvaise couverture, une rétention des stocks. Les pharmaciens sont à bout de souffle. Bon nombre de nos confrères s’orientent vers la parapharmacie pour remplacer, dans certains cas des médicaments, par d’autres produits qui ne sont pas à proprement dire des médicaments», a-t-il déploré en précisant que certaines pharmacies ont déjà mis la clé sous le paillasson et d’autres le feront aussi.

    M. Belambri a estimé que la pénurie de médicaments est également due au monopole exercé par une dizaine de grossistes qui «disposent d’un pouvoir financier énorme. Le monopole existe de fait de par les chiffres d’affaires énormes de certains distributeurs au sein du secteur. On a entendu des producteurs locaux et de grands laboratoires internationaux se plaindre justement de certaines pratiques de distribution qui disent clairement à tout le monde et de manière ouverte que des distributeurs ont le droit de vie ou de mort sur certains produits», a-t-il affirmé. Et de souhaiter que la déontologie et la morale régissent les pratiques dans le secteur du médicament à tous les niveaux, car «la déontologie ne sévit qu’au sein de la pharmacie», a-t-il ajouté.

    Pour mettre un terme à toutes ces défaillances, M. Belambri a appelé à une profonde réforme du système. «Nous sommes en train de patauger depuis des années dans un système qui a, à notre avis, montré ses limites. On a toujours demandé à ce qu’il y ait une communication collaborative et la concertation avec tous les acteurs du secteur afin de sortir de ce système de prévision et des programmes d’importation approuvés qui, par la suite, ne sont pas respectés par certains opérateurs. On ne peut pas rester dans un système qui fonctionne uniquement avec des programmes d’importation d’une année», a-t-il ajouté. Et de rappeler qu’«une telle situation pourrait avoir des conséquences graves sur la santé publique».

    Il est donc temps, selon lui, de passer à des actions concrètes et de réfléchir à créer des outils de régulation, à commencer par l’installation de l’Agence nationale du médicament consacrée par la loi promulguée en 2008, de mettre en place des moyens humains et matériels et de commencer à travailler.
     

     

    Djamila Kourta
  • Il n’a rien dit mais a finalement parlé

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    Muet comme une tombe truquée depuis les élections du 1er Novembre 1954 du 10 mai 2012, le Premier ministre, que l’on croyait exilé en Biélorussie, dernière dictature d’Europe, a finalement parlé. Il n’a rien dit, aussi vague sur l’identité de ses ennemis intérieurs qu’il ne l’a été sur les bombardiers de l’extérieur qui allaient envahir le pays après le scrutin. De sa sortie très attendue par ses millions de (mal) gouvernés, il n’aura eu qu’un mot : «Je dérange.» Ce qui n’est pas une information nouvelle ; effectivement, Ahmed Ouyahia dérange tout le monde. Il met des cadres en prison, dévalue le dinar, ne crée pas de croissance, couvre ses ministres milliardaires, n’a jamais été élu quelque part, change d’avis chaque année, ferme les bars et ouvre des couloirs aux corrompus. Il dégrade les hôpitaux et fait mourir des malades, dilapide l’argent public par des projets stériles, surpaye des fonctionnaires à ne rien faire et chipote sur les salaires des éboueurs.

    Il interdit les crédits automobiles, l’expression libre, nourrit la bureaucratie, offense régulièrement son peuple, favorise l’impunité, importe des palmiers, bloque la justice indépendante, truque les statistiques et ne rembourse pas les médicaments qui sont de toute manière introuvables. Il contribue aux émeutes, aux harraga et aux immolés, aux hypertendus et aux diabétiques. Il n’a fait baisser ni la délinquance ni la facture d’importation ou les prix à la consommation. Oui, le Premier ministre dérange, et dérange tout un pays. La critique est exagérée ? Oui, c’est vrai, Ahmed Ouyahia n’a pas dit que ça. Il a fustigé ses adversaires qui seraient des barons de l’importation. Effectivement, depuis qu’il est Premier ministre, l’Algérie importe tout et en vrac. Donc, soit on change d’importateurs, soit on change de Premier ministre. Avantage aux premiers, un bon importateur peut nous importer un bon Premier ministre.

     

    Chawki Amari
  • «Accountability» ou rendre compte à l’anglaise

    Le terme anglais accountability se traduit par responsabilité, imputabilité, par reddition des comptes ou par obligation redditionnelle. Il s’agit du fait d’être responsable de la manière dont on accomplit son service. Cette responsabilité s’applique notamment à trois domaines :
    1. la responsabilité politique ou managériale, c’est-à-dire l’obligation pour toute autorité publique de répondre de ses actes et des décisions qu’elle a prises, omis de prendre ou prises au mauvais moment ;
    2. la responsabilité administrative, qui s’entend non seulement par l’obligation de rendre compte à la hiérarchie, mais aussi au public, aux usagers et aux organes chargés de veiller au respect de l’éthique professionnelle, des valeurs et des normes ;
    3. la responsabilité financière et budgétaire, qui se rapporte à l’affectation, à l’utilisation et/ou au contrôle des fonds ou actifs publics.
    L’utilisation du terme accountability renvoie à ces obligations en totalité ou en partie.
    D. H.

  • Les navires algériens bradés ou abandonnés

    AFFAIRE CNAN GROUP

    Si la charte party (contrat de location) signée par le DG d’IBC en date du 27 juillet 2007 fait état d’une indemnité de frètement s’élevant à 3 287,67 dollars US pour le navire El Hadjar, à cette même date, un courtier interrogé pour ce type de navire fait une cotation beaucoup plus importante. Rappelons d’abord que le navire El Hadjar a été construit en 1981 et a une capacité de 64 698 tonnes (DWT).
    A cette même date, soit en juillet 2007, lorsque IBC frète ce navire à 3 287,67 dollars US, un autre, en l’occurrence AVRA, construit en 1982 avec une capacité de 64 854 DWT, était, lui, cédé à 46 500 dollars US/jour. Il y a donc là une telle différence qu’il faut bien expliquer notamment à la justice. Pour la compréhension de ce dossier aujourd’hui sous la loupe de la justice algérienne, nous rappelons qu’au départ, IBC était une filiale détenue à 100% par CNAN Group. Six mois avant l’ouverture de son capital au privé, une société, en l’occurrence Lead Arrow, va être créée au Panama avec un capital social de 1 000 dollars US. Une fois le capital d’IBC ouvert avec une prise de participation du groupe Pharaon (24,5%) CTI (24,5%) et Laradji (2%), Lead Arrow se voit confier les huit navires pour leur placement sur le marché. Pour la petite histoire, le DG de Lead Arrow, en l’occurrence M. Dajani, n’est autre que le frère du patron de CTI. Lead Arrow va ensuite confier l’exploitation des navires d’IBC à Sekur Holding, une société grecque, comme par hasard, elle aussi filiale de CTI. Sekur se verra confier également la prise en charge des arrêts techniques des navires IBC. C’est ce qu’elle fera notamment dans les ateliers situés en Grèce et en Chine. De l’avis de tous les experts, ces arrêts techniques ont coûté très cher. A ce sujet, il serait intéressant de connaître de plus près les contrats de ces arrêts techniques. Selon des indiscrétions, les fins limiers s’intéressent au sort des trois navires délaissés depuis près de trois ans en Grèce (Pirée). Qui les a détenus ? Où sont leurs équipages ? Dans quel état sont-ils ? Selon ces mêmes indiscrétions, les trois navires ( Les Djebel) ont été frétés à 500 dollars US/jour alors que des navires identiques sont cédés à 8 000 dollars/ jour. Les mêmes questions se posent pour El Hadjar, Nedroma, Nememcha, Aïn Témouchentet le Blida. Les quatre premiers cités sont en Malaisie depuis août 2011 alors que le Blida se trouve toujours au Kenya et ce, depuis la libération des marins otages. Enfin, il y a la question des contrats de travail des marins algériens. Si au départ, les marins concluent un contrat avec IBC, par contre une fois embarqués, ils deviennent contractuels avec… Sekur. Et ce contrat prévoit qu’en cas de litige, c’est un tribunal… grec qui est compétent pour statuer. Par ailleurs, dans notre article sur les dessous de l’affaire CNANGroup, nous avons évoqué l’entreprise italienne Dario Perioli actionnaire dans le capital social de CNAN Med et dont le DG est Eligio Fontana cité par le quotidien italien La Stampadans une affaire de trafic international de cigarettes. Cette entreprise devait, comme le stipule le cahier des charges, participer par un apport financier et matériel. L’a-t-elle fait ? Pour la petite histoire, Dario Perioli fut d’abord une société connue sous le nom de CIMA. Elle fut dissoute pour faillite, avait-on avancé à l’époque. Mais avant cette dissolution, elle avait eu des démêlés avec CNAN-Group et avait même réussi à saisir un navire de la compagnie algérienne. Comment, par la suite, avait-on conclu un contrat avec une telle entreprise même si elle a changé de nom puisque c’est toujours le même propriétaire, à savoir Eligio Fontana ?
    Antar Benzaki

  • Avec les compliments de la Tata et du Tonton blanchisseurs !


    et du Tonton blanchisseurs !  
    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Baccalauréat 2012. A midi, le taux de participation était plus
    élevé que celui des législatives du 10 mai dernier.
    Exceptionnellement, les centres d’examen resteront ouverts
    une heure de plus. Et le dépouillement des feuilles sera …

    …ouvert aux parents !

    Je ne sais pas s’il vous est arrivé de les voir dans les documentaires animaliers. De petits oiseaux, des bestioles souvent de dimension microscopique dont la seule activité est de se planter sur les flancs des hippopotames, des rhinocéros ou d’autres grosses bébêtes pour les débarrasser des parasites qui leur rongent le cuir. L’équivalent marin de ces nettoyeurs existe aussi, les baleines et autres cachalots étant souvent affublés d’une flopée de poissons riquiqui qui leur récurent la peau. Eh bien, dans le genre humain, je viens de voir à l’œuvre deux espèces de bestioles nettoyeuses. Tata Louisa et Seddiki, le patron de la Commission de supervision des législatives. Presque en parfaite synchronisation, les deux nettoyeurs ont entamé avec une vigueur inouïe, une ardeur qui fait plaisir à voir, un entrain sans égal et une détermination sans faille un boulot pourtant difficile et ardu : nettoyer Abdekka de toute «tâche» électorale, de toute éclaboussure dont il aurait pu être victime à l’issue du scrutin du 10 mai. De manière très enthousiaste, la Tata et le Tonton ont dit tout le mal qu’ils pensaient de cette élection, tout en rajoutant très vite, pour qu’il n’y ait aucune méprise ni malentendu : Mais le Président, lui, n’y est pour rien dans cette mascarade ! Le nettoyeur est ainsi ! Son abnégation le pousse, en plus du lavage à sec, à parler pendant qu’il nettoie. A parler à voix haute pour vanter la propreté des flancs qu’il débarrasse de toute présence parasite. De la belle ouvrage de blanchisserie, en sorte ! Du blanchiment parfait. Les législatives ont été une grosse opération de trafic, de manœuvres sournoises et de confiscation de l’expression populaire, mais attention ! Ne vous y trompez pas ! Abdekka sur le dos duquel nous picorons est innocent de tout ce micmac ! Je ne sais pas où se trouvaient exactement nos deux nettoyeurs, le jour où le discours de Sétif a été prononcé. Peut-être avaient-ils le bec et la tête trop enfoncés dans le pelage de Abdekka, une immersion qui a pu les empêcher de l’entendre prononcer ses fameuses consignes de vote ferme en faveur de «Kitusé». C’est une explication. J’en ai une autre plus plausible à mes yeux. Les nettoyeurs sont peut-être tout petits, minuscules, mais leur cerveau est développé. Ils savent les p’tits cracks du lavage à sec que pour pouvoir continuer à vivre, à picorer sans fin, il leur faut absolument préserver la bête à laquelle ils sont accrochés en permanence. Imaginez que l’hippopotame ou le rhino meure. Ou que la baleine se fasse bouffer par un requin. Où ils iraient alors picorer nos nettoyeurs, hein ? Où ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.