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boutef - Page 5

  • La bureaucratie tue l’investissement

    cherif rahmani est un voleur lui aussi :voir anp.org

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    zoom | © Dessin : Saâd
     

    Le ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani, vient de jeter un pavé dans la mare. Il révèle une réalité, tue jusque-là, concernant les investissements privés en Algérie. 

    «50% des projets agréés par l’Agence nationale du développement de l’ investissement (ANDI) depuis 2002 ont été abandonnés par leurs concepteurs», a-t-il déclaré lors de son intervention devant les participants à la réunion gouvernement-walis, tenue hier à Alger.
    Les raisons sont connues.

    Il s’agit, selon le ministre, des problèmes bureaucratiques qui découragent de plus en plus les investisseurs nationaux et étrangers. «Il y a aussi des problèmes financiers et de disponibilité du foncier. Il faut faire sauter ces verrous», lance-t-il. Cherif Rahmani ne donne pas le nombre exact de projets tombés à l’eau, mais il insiste sur la nécessité de revoir surtout le fonctionnement de l’ANDI. «Nous allons changer la manière d’agir de l’ANDI. Celle-ci ne devrait pas seulement être un simple guichet pour recevoir les investisseurs potentiels. Elle devra être dotée d’un service d’appels à projets qui consiste à aller à la rencontre des promoteurs pour les démarcher», ajoute-t-il. Ce faisant, l’orateur relève la faiblesse de la croissance industrielle nationale qui ne génère actuellement que 4,5% de la valeur ajoutée du produit intérieur brut (PIB). «Pour atteindre un taux de 6% de valeur ajoutée, il faut que l’industrie nationale progresse annuellement de 10 à 15% et crée 80 000 emplois/an», ajoute-t-il.


    «Le projet de la politique de l’industrie avalisé»


    Cherif Rahmani annonce également que la politique nationale de l’industrie élaborée par son département a été avalisée, avant-hier, par le Premier ministre. Elle vise, selon lui, à réaliser plusieurs objectifs, dont l’aide à la création d’emplois, la réduction de l’informel et le lancement du parc industriel. «L’objectif de cette politique industrielle à l’horizon 2020 est celui d’augmenter la valeur ajoutée, réduire les importations, augmenter les exportations, aller au plus profond du territoire national et sortir de la commande publique», affirme-t-il. Dans ce sens, le ministre précise que la préférence accordée à la production nationale est un choix cardinal. Et d’ajouter : «Je souhaiterais que les walis enracinent le choix de l’outil national.»

    Abordant le dossier du Comité d’assistance à la localisation, à la promotion et à la régulation du foncier (Calpiref), il souligne «qu’en un trimestre, 2439 dossiers ont été traités». «Les projets sont relativement bien équilibrés sur le territoire avec un volume financier de 84 milliards de dinars pour des prévisions de 20 500 emplois», indique-t-il. Selon lui, le projet de lancement des parcs industriels est en cours avec le lancement de neuf appels d’offres. «Les entreprises réalisatrices seront choisies d’ici la fin du mois de juin en cours», dit-il, précisant que ces parcs auront des services et des commodités, comme les guichets de banques, de l’ANDI et de l’ANDPME. Dans la foulée, le ministre s’engage à identifier les actifs industriels inexploités et appelle les promoteurs intéressés par leur exploitation à présenter leurs projets.

    Madjid Makedhi
  • no moment

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  • ALGERIE:Flagrant délit de mensonge

     

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    sellalEl Watan le 13.06.13 

    La maladie de Bouteflika est devenue un vrai casse-tête pour les officiels du pays qui semblent ne plus savoir où donner de la tête ni comment en parler.

    Chaque jour étant un jour de trop sans aucune image du président de la République, on sert à l’opinion publique des bulletins qui changent au gré des calculs comme change un bulletin météo au gré du temps. Le 27 avril dernier, il y a donc de cela 47 jours, un bulletin de santé affirmait que Bouteflika avait été admis à l’hôpital français du Val-de-Grâce suite à «un accident ischémique mineur», ce qui dans le jargon médical veut dire un mini-AVC ou accident vasculaire cérébral sans trop d’impact sur le patient. Mais au fil des jours et des semaines, l’absence d’images du Président a nourri bien des doutes sur son état réel. Un AIT ne nécessite pas une aussi longue hospitalisation, disent les spécialistes. Des communiqués laconiques de la Présidence ont suivi pour assurer que tout allait bien au Val-de-Grâce ; il en sort d’ailleurs non pas pour rejoindre son pays, mais pour une convalescence dans un autre centre hospitalier, toujours appartenant au corps militaire français, appelé les Invalides. L’intrigue est à son comble. Et toujours pas d’images du Président.

    Mardi, alors que les plus folles rumeurs ont circulé sur son état de santé, son «incapacité à gouverner» et sa succession qui commence à s’organiser, le Premier ministre Abdelmalek Sellal accompagné du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah se rendent aux Invalides pour voir le malade national. Et, surprise de la rencontre, un nouveau bulletin de santé est rendu public et dans lequel il n’existe aucune trace de l’accident ischémique. Le nouveau bulletin de santé parle d’AVC, et aucunement mineur cette fois, comme le supputait déjà la rumeur depuis l’admission du chef de l’Etat au Val-de-Grâce. Autre médecin, autre bulletin ; n’est-ce pas là donner la preuve qu’il y a eu mensonge et que le peuple est loin de savoir réellement de quoi souffre le Président ? Un adage populaire dit «elle voulait se farder, elle s’est mise le doigt dans l’œil», cela semble être le cas pour cette opération de com qui, au-delà des images montrées hier, et à distance, dévoile qu’il y a eu mensonge dont l’opinion toute entière a été témoin. Comment faire confiance à ces bulletins changeants et à ces médecins qui signent ce que des politiques veulent bien leur faire signer ? Une chose est sûre en tout cas, si c’est un peu de vérité qu’on nous a servie hier, les Algériens sont en droit de savoir toute la vérité. 

    N. B.
  • no moment

    boutef,signe,des décrets,malade,hopital

  • IL EST MEMBRE DU GROUPE DES 22 HISTORIQUES Mechati appelle l’armée à agir vite

    L’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, et plus particulièrement depuis sa «disparition des radars» suite à son évacuation, le 27 avril dernier, vers l’hôpital du Val-de-Grâce, paralyse l’Etat, en dépit des apparences, mais libère, paradoxalement, le débat politique autour de son règne, le plus long de la jeune histoire de l’Algérie indépendante. L’un des artisans de cette indépendance justement, Mohamed Mechati, n’hésitera pas, lui, à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas !

    Kamel Amarni- Alger (Le Soir) - Membre du groupe des 22 historiques qui étaient à l’origine du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, dont il demeure l’un des rares survivants par ailleurs, Mohamed Mechati ne s’est jamais impliqué dans la gestion des affaires du pays après l’indépendance. Mais cela ne l’a jamais empêché de dire ce qu’il pense. Ainsi par exemple de sa mémorable réplique au vitriol aux accusations de Ahmed Ben Bella contre Abane Ramdane. Mais ceci est une autre histoire. Hier lundi, donc, cet historique rendait public un appel où il interpelle directement «messieurs les décideurs». Il n’ira pas par trente-six chemins et entrera d’emblée dans le vif du sujet : «Vous qui avez choisi et imposé cet homme (Bouteflika) et qui l’avez déclaré élu puis réélu, faussement et sans scrupule.» Comme lorsqu’il accusait Ben Bella d’être lui-même, plutôt que Abane, «un agent de la France, celui qui était dans les Tabors marocains et décoré par de Gaulle», avec ce ton franc et cru donc, Mechati donne le ton à son message. S’adressant directement à l’armée, il poursuit : «Ce président (le vôtre), que les Algériens n’avaient pas librement choisi, a usé et abusé de son pouvoir exorbitant pour mettre à son service exclusif les institutions de l’Etat ainsi vouées à fonctionner à sens unique, dans son seul intérêt et celui des siens.» Pour l’auteur de l’appel, le long règne de Abdelaziz Bouteflika aura complètement tétanisé les institutions lesquelles, «ainsi formatées, quelle crédibilité peut-on leur conférer ?» La preuve ? Il la livre aussitôt : «Aujourd’hui que ce Président est malade, l’Etat tout entier en est affecté. Ce sont, là, conclut encore Mohamed Mechati, les conséquences d’une pratique despotique, autoritaire et dictatoriale de son pouvoir». Ceci étant, il formule crûment et sans détour, sa proposition, celle d’un homme-clé de la Révolution et au passé incontestable à l’endroit des responsables de la hiérarchie militaire : «Votre courage et votre patriotisme dont nous ne doutons pas doit vous faire agir vite ; il y va de la survie de notre pays. Les Algériens vous en seront reconnaissants. » A notre question à Mohamed Mechati, que nous avons contacté, hier, quant à l’identité des «décideurs» auxquels il s’adressait réellement, il répond avec sa franchise habituelle : «Vous savez, moi je ne les connais pas personnellement ces décideurs-là. Je ne les ai jamais fréquentés. J’en entends parler comme tout le monde. Je voulais, par cet appel, exprimer ce que je pense et d’ailleurs, c’est pour la deuxième fois que je m’exprime sur ce même sujet (la destitution de Bouteflika, ndlr), la première fois remontant à quelques années de cela déjà.» Le vieux combattant nous affirmera, par ailleurs, qu’il s’agissait, là, «d’une initiative personnelle» de sa part. Quoi qu’il en soit, quand une voix d’une aussi grande personnalité nationale s’implique dans le débat, cela prend une nouvelle tournure…
    K. A.

  • Les turbulents enfants du blé

     

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    Au pays du commerce, le ministre du Commerce vient de l’annoncer : «Il y aura une révision de la subvention massive des produits de base.» Ce qui est un peu normal, on ne peut continuer à subventionner un peuple qui refuse de travailler et à imaginer construire une nation à base de pain et de lait. Sauf que la question de la subvention n’est pas uniquement financière, elle pose un problème de fond, la dialectique particulière entre le système-matrice et ses administrés.

    D’un côté, le régime étant illégitime, truqueur et menteur, il se doit de se racheter en achetant des cadeaux, tout le temps, à tous ses enfants, sinon ceux-ci cassent tout et le père paye les réparations. De l’autre, du point de vue de la base, il faut continuer à critiquer le régime pour la même raison, même s’il ne le mérite pas à chaque fois ; se sentant coupable, il va devoir payer ou ouvrir. Pour l’instant, il a choisi la première solution, car il est plus facile d’acheter une bague à sa femme pour se faire pardonner de l’avoir trompée que de ne plus jamais la tromper. Qu’est-ce qui a donc poussé le régime à prendre le risque d’arrêter les subventions avec toutes ses conséquences ? L’assurance retrouvée après le Printemps arabe et la confirmation d’un désir national  de stabilité.

    Ou peut-être, dans l’hypothèse d’une ouverture, arrêter de payer et montrer que le pays est ouvert, à chacun de prendre ses dispositions et de porter ses ambitions. Reste le pain, gros problème. L’Algérien étant le premier consommateur de pain au monde, il peut se passer de libertés et de progrès, d’eau ou d’électricité, mais pas de pain. C’est symbolique, même s’il a devant lui une entrecôte de 400 grammes, il faut qu’il la mange avec du pain. L’émeute est donc pour demain, il n’y a rien à faire. A part donner l’exemple ; que le ministre du Commerce se montre à l’ENTV en train de manger un frites-omelette sans pain.

     

    Chawki Amari
  • Pourquoi cette présidentielle sera différente des autres ? Parce que !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Une nouveauté cette année. Le bac mention …

    … couteau !

    Qu’ils soutiennent une présidentielle avant terme, ou une présidentielle à l’heure, des voix nous jurent la main sur le cœur du voisin que «cette fois-ci, ça ne sera pas pareil que lors des précédentes présidentielles. Le scrutin sera réellement ouvert et forcément honnête». Bon ! On est bien obligé de faire avec ce qu’on nous vend. Et les camelots sont légion ces dernières heures. Mais maâlich ! Disséquons avec nos maigres moyens matériels et intellectuels cet axiome : «Cette fois-ci, ça ne sera pas pareil que lors des précédentes présidentielles.» Qu’est-ce qui pourrait faire que ça va être différent ? La matière avec laquelle les urnes seront fabriquées ? C’est une piste ! Il existe en effet moult catégories de plastique et maintes façons de mouler la fente. Sauf qu’au jour d’aujourd’hui, personne ne nous dit vraiment qui fournira la matière première qui entrera dans le process de fabrication de ces urnes. Qui va nous vendre le plastique, et qui va dessiner le moule ? Donc, laissons de côté la boîte, pour le moment. Les bulletins de vote ? C’est une autre piste ! Les forestiers et les imprimeurs vous l’expliqueront mieux que moi : il existe différentes qualités de papier. Et selon ce qu’on veut en faire, on ne choisit pas au hasard son rouleau et ses rames. Sauf que je n’ai lu nulle part une caution scientifique à cette thèse du papier. J’attendrais donc un éventuel communiqué de l’honorable institution dénommée «Conservation des Forêts» pour me prononcer. Donc, là aussi, je mets en veilleuse le papier et me cale bien confortablement contre le seul arbre survivant dans ma cité pour examiner cette autre piste : l’encre ! C’est une théorie fort sympathique. Examinons-la sans prendre de gants. Jusque-là, il semble bien que ce sont de grands groupes chimiques, comme BASF ou la 3M, qui fournissaient l’Algérie en encre électorale. Est-ce pour autant que le fait d’aller aujourd’hui vers d’autres fournisseurs issus du commerce équitable garantit une présidentielle différente ? Une question qui met dans l’embarras tous les scientifiques du pays. Pour une raison toute bête, du reste. Malgré des réserves de devises énormes, malgré une rente pétrolière et gazière immense, l’Algérie a investi dans des labos d’analyse des sodas, du saucisson casher, des circuits intégrés équipant les décodeurs pirates, mais jamais dans l’analyse et le décryptage des encres. C’est un comble pour un pays classé parmi les plus grands consommateurs d’encre de la planète. Donc, la piste de l’encre tombe elle aussi à l’eau. L’encre à l’eau, le papier enterré sous le dernier platane phtisique de ma cité, le plastique éparpillé dans les champs ou accroché en sachets aux lampadaires défoncés, que reste-t-il en bout de course pour valider la thèse d’une présidentielle enfin différente cette fois-ci ? Le thé ! Oui, le thé ! Y a pas de raison de me priver de ça. Moi comme les autres ! Et comme les autres, je vous fais cette promesse impossible à tenir : les prochaines élections présidentielles, qu’elles soient programmées avant terme ou à la date dite seront réellement différentes parce que le thé sera lui aussi différent ! Singulier ! A nul autre pareil ! Unique ! Libre à vous de me croire. Mais ne vous prononcez surtout pas avant de l’avoir fumé et de voir s’il aide vraiment à rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • les vautours de mon pays

    écrit :elvez Elbaz

    Volez et buvez "le pétrole" des peuples d'algérie,fraterie vampirienne et que votre soif ne soit jamais étanchée!
    Tous ces peuples d'algérie que vous avez humiliés en instaurant par votre maléfique régne,abdelaziz et said bouteflika (protégés,INCROYABLEMENT, par vos parrains généraux du drs,qui par ce soutien ,ont permis cet état de déliquescence tout azimut dans laquelle cette diabolique fraterie à plonger l'algérie)la gabgie,la corruption,la destruction de l'outil productif et culturel,les remplaçant par les dépenses de la rente d'une richesse nonrenouvelable,hypothéquant ,de ce faite,la survie des générations futures,et par une inculture de maffieux panarabistes, ennemis du savoir(compléxé par le faite que cet esbrouffe,chef de ce clan maffieux,abdelaziz, , n'a pas fait d'études,il a décidé de saccager l'école algérienne,on voit ce que l'examen du bac est devenu..!),ennemis de la prospérité(à eux deux ils ont saccagé l'économie algérienne au profit des "faineants quataris,egyptiens,de la francarabie,des diaboliques chinois,jusqu'aux descendants des ottomans de triste mémoire aprés ce qu'ils ont fait de cette terre d'algérie durant 5siécle...!) ...),ennemis de la kabylie,et de ces peuples d'algérie qu'ils traitent de sales et de fainéants),ennemis ayant saccagé les rêves de prospérité et de développement de l'algérie lorsque les sanguinaires boussouf,boukharaouba dit boumédienne,et leur armée de planqués à oujda ,ont chargé abdelaziz bouteflika d'aller recruter le bandit benbella pour y instaurer un systéme qui à ce jour a saccagé l'algérie et ses rêves de prospérité..
    L'indû président bouteflika,ta soif de domination,celle d'un seigneur clownesque qui fait pleurer par son maléfisme, sur les peuples d'algérie tenus en lesse par la gégéne et la guerre psychologique
    de tes parrains autoproclamés généraux,galons gagnés à bentalha,rais,benimessous, relizane, jijel....et en kabylie étouffée et humiliée,n'est et ne sera jamais étanchée et ce depuis 50ans que l'algérie entretient à ces dépens un vil esbrouffe et dr es tricheries et manipulations en tout genre.
    Même en buvant le sang de l'algérie,ce que vous faites depuis 50ans, votre soif ne sera que décuplée.
    Bouteflika et son clan ,protégés ,INVRAISEMBLABLEMENT ,encore ,par les généraux du drs,malgré les milliards qui seraient détournés à la sonatrach,à l'autoroute est ouest ,et ailleurs,et malgré son passé de délinquant voleur,en effet,le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. »20. La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels!!
    Chawala ,mon général,faut il attendre la goutte d'eau qui fera déborder le barrage algérie,qui vous emportera tous où est il temps de sévir contre ces prédateurs?!
    Comment LA DRS a telle permis à cette fraterie vampirienne de sévir impunément?!
    les peuples d'algérie ont peur de ces autoproclamés par la triche maîtres de l'algérie.La peur a permis "à ce clan de fraterie de voyous de sous traiter pour la DRS et ses généraux la "mise à sac" des richesses pétroliéres algériennes .Les hommes et les femmes de ces peuples d'algérie ont peur ,car à chaque fois qu'un rassemblement est prévu ,ils doivent vite préciser que c'est un rassemblement "pacifique"!!,le seul peuple qui ose ,encore,braver cette peur ,est le peuple kabyle.Et on sait comment bouteflika et ses protecteurs transforment la kabylie et son peuple en désert économique où l'insécurité du terrorisme d'état de la guerre pédagogique bat son plein!
  • Algerie:Le pyjama du Président

     

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    Selon le dictionnaire, un couvert sert à manger ou à se camoufler (couvert végétal). Mais selon une partie de la presse algérienne, l'essentiel est de manger, le plat étant plus important que l'assiette parce que le fond prime sur la forme. C'est par ce genre de considération que la communication officielle a franchi un nouveau pas ; dans un quotidien proche du régime, un officiel «très influent» explique, sous le couvert de l'anonymat, que le président Bouteflika va bien et qu'il va rentrer les jours prochains. Oui, mais pourquoi cet anonymat ? La source a ses raisons, explique le journal, raisons qui ne sont données ni par le prestigieux intervenant ni par le non moins prestigieux journal et son prestigieux directeur, qui est allé prendre un thé chez la source.

    Cette opération de communication (le Président va bien puisqu'on vous le dit) a-t-elle un sens ? Si c'est pour dire que le Président va bien, tous les officiels l'ont déjà dit, de Sellal à Bensalah. Si c'est pour annoncer qu'il va rentrer prochainement et qu'il faut aller à l'aéroport pour l'accueillir avec des dattes et du lait, pourquoi l'anonymat ? Il n'y a pas de réponse à cette question, tout comme au sujet de ce flou général qui entoure les centres de décision. On sait simplement, d'après la source «officielle et influente», et c'est d'ailleurs la seule information disponible actuellement, que le Président porte un pyjama et ne veut pas qu'on le voie dans cette tenue.

    D'où l'absence d'images ENTV et d'où le nouveau débat qui se met en place : quel type de pyjama porte le Président. Rayé, uni, aux couleurs nationales ou à celles des Invalides ? On ne le saura probablement jamais, l'anonymat étant une règle, valable aussi pour les pyjamas et les sources officielles. Mais si depuis le documentaire sur les moines de Tibhirine, on sait qui tue qui, on ne sait toujours pas qui est qui.

    Erratum : Dans le Point zéro du 27 mai, «L'inexplicable Monsieur Sellal», il a été rapporté que c'est l'ex-liquidateur de l'ENAD (détergents) qui a pris la tête de Saidal. En réalité, il a pris la tête de Biotic, filiale production de Saidal, et le PDG de Saidal est un autre liquidateur, celui de l'EMAC (ex-Sonipec), fabricant de chaussures. Des chaussures aux médicaments, c'est tout aussi inexplicable, M. Sellal.

     

    Chawki Amari
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  • boutef malade

     

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    Pensez-vous que le président Bouteflika sera de retour en Algérie dans les plus brefs délais ? :            NON

  • L'invisibilité du fantôme

     

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    L'éminent économiste Adam Smith avait, en son temps, théorisé sur «la main invisible du marché», mécanisme indépendant des lois et des hommes qui régule l'offre, la demande, la productivité et les prix par des interactions silencieuses. Le non moins éminent ministre des Finances algérien vient d'en faire une importante mise à jour en développant l'économie fantôme. Devant les députés de l'APN, il a expliqué qu'il n'y avait plus beaucoup d'argent dans les caisses à cause de la baisse de la rente, due à la baisse de la production des hydrocarbures et que donc, les augmentations de salaires des affiliés à l'Etat étaient imprudentes. Il savait bien sûr que les députés à qui il s'adressait venaient encore d'être augmentés pour passer à 400 000 DA mensuels. Mais il n'a rien dit à ce sujet, se contentant de parler d'économie ectoplasmique à des fantômes ennuyeux.

    Etaient-ils là, ces députés ? Et lui, Karim Djoudi, était-il vraiment là, ou tout ce monde était-il dans un cyberespace flottant et connecté ailleurs ? Car la question relative à l'invisibilité de la gouvernance et autres zombies dirigeants oscillant entre la vie et la mort structurés officiellement dans un gouvernement fantôme qui ne se réunit pratiquement pas est bien là. A qui parle-t-on ? A qui s'adressent les gouvernants, les députés, l'ENTV, les réformes et les bilans ? A des gens qui n'existent pas, sans réalité ou existence matérielle, gaz inodores qui se répandent dans l'air simplement pour occuper un espace qu'ils n'utilisent pas. De là, la main invisible du marché, rejointe en Algérie par la main invisible de Karim Djoudi, prend tout son sens et donne enfin une explication à l'errance collective. En fait, c'est toute l'erreur d'appréciation. Ce ne sont pas eux qui ne sont pas là, c'est nous. Ce ne sont pas eux qui n'existent pas, c'est nous. Ce ne sont pas eux qui sont mourants, c'est nous.

     

    Chawki Amari
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  • La géographie déchirée

     

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    On le sait au moins depuis les Pharaons nubiens ou Alexandre le Grand, l'homme qui a inventé la macédoine avant la mayonnaise : un lieu de naissance n'est pas une idée, mais simplement un particularisme géographique, c'est-à-dire un doigt sur la carte. Depuis trois mois, le bloc au pouvoir en Algérie, construit sur des cousinages régionaux, se fissure. Après Chakib Khelil, pétro-émir tlemcénien à l'odeur de goudron, c'est au sein même de la famille régnante que les failles apparaissent.

    C'était à prévoir, pour construire une nation, il faut mélanger les genres ; pour faire un pays, une vision qui dépasse le quartier s'impose et, en 14 ans de règne, Bouteflika ou son autre versant topographique, le général Toufik, n'ont pas pondu une seule bonne idée à ce sujet. Il ne faut pourtant pas croire que la fin du paradigme de Tlemcen signe le début de la décentralisation. Déjà le clan de l'Est, éliminé en finale lors du dernier championnat, est à l’affût en attendant l'irruption du clan du Sud, celui d'Alger et du Centre, ou le clan kabyle qui, pour l'instant, est décidé à jouer tout seul sur sa propre carte.

    Comme modèle micro-régional de par sa surface équivalente à Hong Kong et sa densité de milliardaires, le Club des Pins aurait pu réussir ce miracle de la prospérité. Là aussi, échec total puisqu'il s'agit de fortunes non productives. L'été approche, on comprendra vite la différence entre une station balnéaire et une terre productrice de richesses même si, en déroute, le régime pense à démultiplier le modèle des cloisons pour attirer la sympathie des foules qui ne s'aiment pas entre elles. Faire des milliers de stations fermées sur la côte par catégories : un Club des Pins pour avocats, un autre pour mécaniciens ou médecins et, bien sûr, un Club des Pins pour chômeurs. Pour beaucoup, c'est le rêve, pouvoir accéder au paradis estival avec une carte de chômage délivrée par l'APC.

     

    Chawki Amari
  • Les Amuseurs de la République

    Mohamed Benchicou

    Comme tous les quatre ans, à pareille époque préélectorale, ils déferlent, en rangs serrés, avec un nouveau spectacle dans les valises, comme s’ils répondaient à l’appel d’un devoir national du simulacre, bousculant à la fois les règles de l’actualité et celles du théâtre burlesque. Le gang des Amuseurs de la République est à l’œuvre !

     

    Leur nouvelle création de 2013, provisoirement intitulée « Le président peut-il encore gouverner ? », originale et désopilante, basée sur l’allusif, un nouveau style baladin qui consiste à contourner la triste réalité nationale pour s’attarder sur l’ailleurs, raconte les tribulations du chef de l’État d’une île mystérieuse, une contrée fantasmagorique dont je suis incapable de vous dire le nom. À croire certains spécialistes versés dans le monde du burlesque, il s’agirait de Fantasyland, un pays magique de Disneyland, où les contes de fées et les histoires qui ont inspiré les films d'animation de Disney prennent vie, comme par magie. Cela expliquerait, sans doute, le fait que le nouveau spectacle, « Le président peut-il encore gouverner ? », vient d’être enrichi de plusieurs déclinaisons tout aussi drôles les unes que les autres, comme « Le quatrième mandat, c’est fini ! », un gag qui a rencontré un succès foudroyant, « La succession est ouverte », avec Benflis en guest-star, ou « Saïd Bouteflika limogé », une fiction loufoque montée avec adresse et dans laquelle des observateurs avertis ont cru reconnaître à la fois la main d’un célèbre manipulateur et un plagiat de Discoveryland, monde de Disney où les prédictions des grands visionnaires prennent vie.

    Le débat autour de la fameuse contrée dont parlent nos opposants et nos journalistes est toujours en cours, mais une chose semble cependant certaine : il ne s’agit pas de l’Algérie. La lecture de l’éditorial d’un des membres les plus influents des Amuseurs, ne laisse, à ce propos, aucun doute. Le respectable analyste décrit, en effet, une province étrange mais démocratique, où la succession du président se réaliserait dans « le respect de la souveraineté du peuple, sans contrainte, et dans la transparence », détails qui excluent, de facto, l’hypothèse Algérie. La chose relève d’ailleurs du bon sens : la maladie d’un chef d'État n'étant handicapante qu'en démocratie, système où l’opinion garde le droit de regard sur la gouvernance, la question « Le président peut-il encore gouverner ? » devient, du coup, parfaitement inadaptée à l’Algérie. Chez nous, Dieu merci, pareille complication nous est épargnée, les citoyens que nous sommes n’étant consultés ni sur l’état de santé du chef de l’État, ni sur sa désignation ni encore moins sur sa reconduction. En retour, ce dernier régnerait sans rien nous devoir. C'est tout le privilège de ce que les Russes appellent les vybori bez vybora (élections sans choix), privilège qui s’ajoute, pour des autocraties comme l’Algérie, à celui d’être parfaitement gouvernables à partir d'un lit d'hôpital. La prouesse paraît d’autant plus à la portée de notre chef de l’État que notre cher pays, où le Conseil des ministres ne se réunit jamais, est unanimement reconnu comme l’unique de la planète à fonctionner sous le mode du pilotage automatique, personne n’y gouvernant et, conformément aux vybori bez vybora, personne n’y étant gouverné.

    Tout ça pour dire que l’interrogation « Le président peut-il encore gouverner ? », en plus d’être parfaitement incongrue pour un pays où la sagesse autocratique l’emporte sur la véhémence démocratique, pose incontestablement un problème inédit : dans quelle catégorie classer les chimères généreusement imaginées par une si brillante équipe d’analystes et de brillants politologues, dont le seul mérite aura été de nous apprendre que  la grande famille du pouvoir illégitime pouvait, finalement, être aussi drôle que les Simpson ? Dans le théâtre, on avait inventé la comédie, le vaudeville, la bouffonnerie, la parodie, le burlesque, le sketch, le pastiche, la satire, la clownerie, l’arlequinade, la facétie… Aucun de ces styles ne paraît, cependant, correspondre au grotesque de la situation. Ah ! Peut-être dans la pantalonnade, qui n’est pas ce que vous pensez, mais dans le théâtre italien, une posture comique assez drôle dans laquelle excellait le pantalon, qui n’est pas non plus ce que vous pensez, mais un personnage du théâtre vénitien qui porte traditionnellement cette sorte de culotte et qui a laissé son nom pour désigner un homme sans dignité et sans consistance !

    Depuis on a cependant su que « pantalonnade » veut dire, en même temps que ce que vous pensez, subterfuge grotesque pour sortir d’embarras. Rappelons-nous : la théorie du « président malade et démissionnaire » avait déjà permis, en 2005, d'avorter les grosses contestations autour des effets catastrophiques de la fameuse Charte pour la paix. Val-de-Grâce avait étouffé le scandale politique. Le régime s'est servi de nouveau, en 2006, de la théorie du « président malade et démissionnaire », pour briser le débat houleux qui commençait à s'installer autour du projet d'amendement de la Constitution. À quoi bon débattre, se disait-on, d'un projet mort-né, compromis par la santé défaillante du président ? Dans les deux cas, le régime a obtenu, par l’esbroufe, un répit salutaire qu'il a su habilement exploiter. Aujourd’hui, en 2013, Bouteflika substitue le débat autour de la corruption de Chakib Khelil, c’est-à-dire la corruption imputable à sa famille politique, par un débat sur l’AVC et ses conséquences sur la gouvernance. Val de Grâce II continue le boulot diversion de Val de Grâce I ! Comme en 2004, le régime utilise la presse minaudière et l'opposition maniérée pour reconduire, « légalement » et dans le cadre du « pluralisme », le président Bouteflika à la tête du pays ! Encore une fois, un des subterfuges par lesquels s’éternisent les autocraties dans nos pays, aura magnifiquement fonctionné. Ainsi, pendant que d'éminents esprits nous rebattent la thèse du « président malade et démissionnaire », que dit et que fait le principal intéressé ? Il affirme à qui veut l’entendre : « Grâce à Dieu, je me porte très bien » ; il prépare la population à l’émotion du « retour au pays » ; il multiplie les flagorneries en direction de l’opinion publique ; il n’oublie pas de « remercier » la presse qu’il gratifie d’une journée spéciale le 22 octobre… Tout cela débouche sur une information capitale : la décision de postuler pour un quatrième mandat est déjà prise !

    Alors, je crois bien que, faute d’antécédents dans le genre théâtral, l’on soit obligé de rapprocher la manœuvre complice à laquelle se prêtent une partie de notre presse et de notre opposition, d’une pantalonnade tout à fait remarquable d’adresse et d’inventivité et dont on rirait volontiers si elle n’était un discours de diversion qui finit par laisser au régime l'initiative politique. Nous avons juste oublié que le diable, devant les nigauds, entreprend toujours  de jouer au nigaud. Tout autocrate compte sur la bêtise humaine pour enfourcher le monde et l’étrangler de ses sangles. Il suffit de laisser croire. Gouverner c'est faire croire a dit Machiavel. C’est cela, le but de la politique, pour Machiavel, ce n'est pas la morale mais la réussite : obtenir et conserver le pouvoir !

    Finissons par un clin d’œil à la journée du 3 mai pour évoquer le « papier » si précieux pour un journaliste et dire que toute cette histoire ressemble, en effet, à celle du papier plié en quatre qu’on découvre au détour d’une ruelle, que l’on ramasse avec une curiosité difficilement contenue, que l’on  fourre dans la poche avec cupidité,  que l’on ouvre, enfin, avec angoisse pour découvrir que la trouvaille, au final, n’était qu'un prospectus de vente au rabais... Il sera alors l'heure pour l’île mystérieuse de fermer ses portes. Rendez-vous dans quatre ans pour une autre séance de fantasmagorie. Entre-temps, nous aurons au moins appris que la politique n'est pas un jeu, mais un art de la dissimulation au nom de l'efficacité. Et l’efficacité, ici, consistait, tout simplement, tout bêtement, serai-je tenté de dire, à s’assurer de sa propre succession en 2014 !

     

     

  • no moment

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  • Après son mini AVC, Bouteflika transféré au Val-de-Grâce à Paris

     

     

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    Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika,  a été transféré samedi en fin d'après-midi à  Paris, pour y effectuer des examens  complémentaires, sur recommandations de ses médecins traitant, a appris l'APS, samedi soir de source médicale. 

     

    Bien que son état général soit stable et "ne suscite pas d'inquiétude  particulière", ses médecins lui ont prescrit des examens complémentaires ainsi  que quelques jours de repos, a-t-on ajouté de même source, cité par l'APS.     

    Selon l'AFP,  qui cite des sources proches du dossier à Paris, M. Bouteflika est arrivé à   18H00 GMT à l'aéroport parisien du Bourget et il a été immédiatement conduit,   sous escorte militaire, à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, un établissement   parisien qui accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères   importantes  

     

    Elwatan.com
  • Nord-Mali : l’Algérie a fourni une aide logistique à l’armée française

     

    Riyad Hamadi

     

     

    Dans la guerre au Nord-Mali, l’Algérie ne s’est pas contentée d’autoriser les avions français à survoler son territoire. Elle a également fourni une aide logistique aux forces armées françaises engagées dans l’opération militaire au Nord-Mali, affirme, ce vendredi 26 avril, l’hebdomadaire français Le Point.

     

    « Les camions-citernes du service des essences des armées, intégrés à la brigade logistique, se sont rendus à cinq reprises à la frontière algérienne, par la piste partant de Tessalit, pour aller prendre livraison de centaines de mètres cubes de carburant livrés par l'Algérie », affirme le journal sur son site internet, citant le chef de corps du « 511 », le colonel Jean-Louis Vélut.

    suite

  • Se faire prendre

     

    Se faire prendre Dans l'ouverture liée aux prochaines échéances, le régime semble avoir oublié un important élément de la population : sa jeunesse. En effet, si l'on ouvre des débats dans l'audiovisuel et on ouvre des enquêtes de justice comme on ouvre des boîtes de sardines, il reste ce problème naturel. Après Chéraga, capitale des matériaux de construction, à Constantine, capitale de la culture arabe pour 2015, on ramasse les couples dehors, et pour les filles, on leur fait subir un test de virginité à l'hôpital. On peut se poser encore la question de savoir comment un médecin peut pratiquer une telle auscultation tant est que sa fonction est de soigner un malade et que la non-virginité n'est pas une maladie.

    On peut aussi se poser la question de savoir ce que les policiers cherchent dans le sexe d'une jeune femme, tant est que juridiquement non plus et en attendant la révision de la Constitution, la non-virginité n'est pas encore un délit. Mais il faut surtout savoir que pour une jeune femme, ce test de virginité est d'une suprême humiliation. Si la malheureuse femme n'est pas vierge là où il faut, la police pourra, code pénal à l'appui, l'incarcérer pour prostitution, racolage sur la voie publique ou le grand classique : atteinte aux mœurs islamiques et aux valeurs de Novembre, certificat du médecin perceur à l'appui. Les jeunes ne votent peut-être pas, ce qui explique qu'ils soient ainsi maltraités et humiliés, mais la DGSN devrait, au lieu d'aller à Paris enseigner aux Français ses techniques de gestion de foule dans les manifestations, commencer d'abord à enseigner à ses policiers les lois et les bonnes manières. Puis, la sexualité chez les castors.

     

    Chawki Amari