Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Lutte contre la drogue,la police ,douane, gendarmerie laissent faire!!

     

    La Forem veut impliquer les candidats aux législatives

    Par : Souhila HAMMADI

    Les animateurs de la fondation estiment que la classe politique ne s’intéresse pas assez, voire pas du tout, au phénomène de la drogue en Algérie, qui touche environ 5 millions de personnes, si l’on compte l’entourage proche des consommateurs, réguliers ou occasionnels, de substances hallucinogènes
    La Forem (Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche) a lancé, hier, un appel, en direction des candidats aux élections législatives, les incitant à intégrer la lutte contre la drogue dans leurs programmes électoraux et d’exprimer clairement leur position à l’égard de ce fléau. “Nous les invitons à adhérer à un code d’honneur national par lequel ils s’engagent à œuvrer, sans relâche, à promouvoir la société civile et à consolider ses fondements”, explique le Pr Mostefa Khiati, président de la Forem. “Cet appel s’inscrit dans la suite d’une série d’actions de sensibilisation contre la consommation de drogue et sera suivi par d’autres”, poursuit notre interlocuteur. Le 3 janvier dernier, la Forem a mis en branle une campagne nationale de lutte contre la toxicomanie qui s’étalera sur toute l’année 2012.
    Environ 20 000 posters ont été affichés et
    60 panneaux géants placés dans les quartiers des villes du pays. Un livre blanc sera bientôt édité. Il tracera la situation de la toxicomanie en Algérie et les difficultés rencontrées par les animateurs du mouvement associatif, dans la prise en charge du phénomène, qui prend de plus en plus d’ampleur. À se référer aux chiffres officiels livrés par l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, il est recensé, dans notre pays, 300 000 consommateurs réguliers de substances hallucinogènes. La Forem estime, pour sa part, qu’il existe approximativement un million de drogués, si l’on inclut les consommateurs occasionnels, c’est-à-dire ceux qui fument des joints ou absorbent des psychotropes une à deux fois par semaine.
    “Jusqu’à présent, la classe politique ne prend pas en considération les enjeux sociaux. Pourtant, environ 5 millions de personnes sont concernées par la drogue, si l’on compte l’entourage des toxicomanes. Cela constitue un gisement électoral important”, souligne le président de la Forem. Pour cette raison, la fondation souhaite amener les candidats à la députation à inclure ce chapitre dans le débat électoral. “L’objectif est de créer un nouveau discours qui touchera les jeunes”, précise le Dr Fawzi Oussedik, universitaire et membre actif de la Forem. L’idée est de faire parler de la drogue, mais aussi de sensibiliser les futurs élus à l’Assemblée nationale sur la nécessité de réviser les lois codifiant la lutte contre la toxicomanie. “La législation algérienne est trop laxiste sur le trafic et la vente de drogue”, soutiennent le Pr Khiati et le Dr Oussedik. Pourtant, elle condamne les consommateurs de cannabis, héroïne et autres à des peines privatives de liberté.
    “Nous voulons justement que les peines d’emprisonnement soient remplacées par des travaux d’intérêt général. Il faut considérer le toxicomane comme une victime et non un criminel”, affirment-ils. Ils estiment, par ailleurs, que la prise en charge de cette catégorie de citoyens est inappropriée, dans la mesure où elle s’articule essentiellement sur la médicalisation. “Dans la majorité des cas, les Algériens consomment du cannabis. Nous n’avons alors pas besoin de médicaments ou de lits d’hospitalisation, mais d’un suivi sur le plan psychologique”, commente le Pr Khiati. De son point de vue, les autorités nationales ne focalisent pas assez sur le volet sensibilisation, d’autant qu’il est avéré que les accros aux drogues sont âgés, majoritairement, entre 13 et 35 ans. Il est connu aussi que les établissements scolaires, notamment les collèges et les lycées, sont devenus des lieux de grande prise de substances illicites. Par le truchement de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, l’Algérie met en œuvre un plan de lutte contre la drogue, auquel contribuent quatorze ministères en sus de la Police et de la Gendarmerie nationales.

  • no moment

    Dilem du 09 Avril  2012

  • FLN : Retrait de confiance à Belkhadem

    index.jpeg fis.jpegimages.jpeg hna ymout.jpeg

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Un nombre important de membres du Comité central et militants du FLN se sont rassemblés ce lundi à l’intérieur de leur siège national à Alger.

    Ce rassemblement a été conclu par la lecture d’un communiqué dans lequel les protestataires annoncent le retrait de confiance au SG du Parti, Abdelaziz Belkhadem, qu’ils accusent de vouloir marginaliser les vrais militants et d’avoir eu une gestion catastrophique du parti depuis son arrivé en 2003 à la tête du parti.

    Ainsi, ces militants du parti demandent la tenue d’une réunion extraordinaire du comité central dans les plus bref délais.

    Et si Abdelaziz Belkhadem s’entête à ne pas convoquer cette réunion conformément au statut du parti, ils promettent de tenir un nouveau rassemblement pour désigner une nouvelle direction politique du parti.

     

    R.Bel.
  • Les “droits de l’Homme” en campagne électorale

     

    Par : Mustapha Hammouche

    La perspective de l’abstention commence à faire perdre patience aux défenseurs du statu quo. Farouk Ksentini suggérait, hier, de sanctionner les abstentionnistes. Il ne s’agit pas, dit-il, de couper des têtes — encore heureux ! —, “mais bien de trouver des sanctions appropriées à ce comportement négatif”.
    Celui qui, depuis des années, s’occupe de s’assurer que les anciens terroristes échappent bien à toute poursuite judiciaire, à tout zèle sécuritaire ou bureaucratique et qu’ils perçoivent bien leur pension, préconise que l’État sévisse contre ceux qui, le 10 mai prochain, iront à la pêche. Aux terroristes les empressements officiels, aux abstentionnistes la menace.
    Pointer ainsi à la répression d’État une catégorie d’Algériens pour son attitude politique constitue une offense solennelle à l’idée de droits de l’Homme, dont le principe est de ne jamais être sanctionné pour sa position politique. Et venant d’un président d’une institution à vocation de défense des droits humains !
    Me Ksentini trouve l’abstention “inadmissible” dans un pays où plus d’un million de martyrs ont donné leur vie “pour arracher ce droit de vote”.
    On ignorait que le pouvoir avait bien intégré que le droit de vote, parce que les moudjahidine se sont sacrifiés pour ce droit aussi, constituait un acquis constitutif de l’Indépendance nationale. Il restera à Ksentini de nous expliquer pourquoi, à certaines échéances, les superviseurs de nos consciences ont fait mieux que Naegelin. Et c’est le pouvoir qui convient de la pratique de la fraude, puisque l’Assemblée nationale a installé une commission parlementaire d’enquête dont les conclusions ont été… enterrées. Il n’a jamais été question de sanctionner les fraudeurs chez notre gardien de nos droits humains, mais voilà qu’il faille punir ceux qui mettent leur voix hors de portée de leur manipulation ! Il vrai que la rareté des votants doit poser un problème aux faiseurs de résultats, ne serait-ce que parce que la télévision unique n’aura pas de files d’attente à filmer. Bien qu’on l’ait vu réaliser d’autres prouesses cinématographiques.
    Mais, Ksentini, baissant parfois la garde, nous donne lui-même une raison de ne pas voter : “Les programmes des partis algériens sont des suites de mots et de promesses irréalisables”, dit-il. Pourquoi, maître, voudriez-vous infliger à vos concitoyens la torture de voter pour un personnel éligible au discours creux ou fantaisiste ? Que le pouvoir veuille pactiser avec la médiocrité, qui ne contestera pas sa prépondérance, au lieu d’ouvrir la vie publique à la compétition des meilleurs, mais qui risquent de réprouver son hégémonie, grand bien lui fasse. Mais des citoyens ont le droit de dire “sans nous”.
    L’exemple de la douzaine de pays où le vote est obligatoire a peut-être inspiré l’avocat. Mais le premier État, la Belgique, qui l’institua, à la fin du 19e siècle, l’a fait pour obliger les employeurs à libérer le personnel pour le vote. Certains, comme la Grèce et les pays d’Amérique latine, l’ont fait parce que c’étaient des dictatures. Au demeurant, aucun de ces pays ne sanctionne plus, dans les faits, l’abstention.
    La mesure du retard politique est là : dans cette volonté de copier, en 2012, une loi de Belgique de 1894 ou de la... Bolivie de 1952 !

  • no moment

    20120407.jpg

  • Droits de l’homme : « les espaces d’expression sont réduits »selon la Laddh

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    Opposition à toute expression d’opinion, limites des espaces d’expression, répression….la situation des droits de l’homme à Alger n'est pas du tout reluisante selon la section locale de la Laddh.

    «  On n’a pas de liberté d’expression. Les vrais espaces d’expression sont fermés. Ceux qui restent n’ont pas un grand effet », a déclaré ce matin à Alger M.Dabouz, président du bureau d’Alger de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh). Il parle notamment du champ audiovisuel qui reste fermer à certaines opinions.

    M.Dabouz qui a présenté le rapport du bureau d’Alger sur la situation des droits de l’homme  durant le premier trimestre 2012  a noté différentes atteintes aux droits fondamentaux notamment, les libertés collectives et individuelles, droit d’expression, et d’autres atteintes aux droits de l’homme par l’administration.

    La ligue demande aux pouvoirs publiques de « cesser immédiatement la répression en cours contre les manifestations des citoyens qui revendiquent des conditions de vie décentes ainsi que les syndicalistes qui luttent pour l’amélioration  du cadre de travail », a déclaré le conférencier.

    A une question sur l’enregistrement d’éventuels  cas de tortures Dabouz a répondu que son bureau n’a jamais été saisi sur de pareils cas mais la torture morale est le lot constamment subi par les algériens.  

    Présent dans la salle, M.Kerchouche Abdelhakim semble être le meilleur témoin. Cadre gestionnaire dans une entreprise publique,  M.Kerchouche a passé quatre ans en détention préventive pour dilapidation et faux et usage de faux, avant d’être blanchit par la justice.

    Le traitement « inhumain » qu’il a subi en prison a fait de lui un aveugle, diabétique, hypertendu et insuffisant rénal. Lui et ses quatre collègues qui ont subit le même sort sont maintenant sans emplois après avoir quitter la prison.

    «L’entreprise qui nous emploie refuse de nous réintégrer bien qu’une décision de justice l’ordonne », a raconté M.Kerchouche. «  Je suis la victime d’une injustice du système administratif, judiciaire et policier algérien alors que nous sommes au temps des réformes », a-t-il enchainé. Une action de protestation sera bientôt organisé à Alger.  

    Mina Adel
  • FLN Annaba: Le sénateur Zitouni bandit son arme


    zitounimoh.jpgJeudi dernier vers 1 heure, le mouhafed Mohamed-Salah Zitouni et sénateur, à la tête d’une centaine de militants, a violemment attaqué le siège de la représentation politique du FLN à Annaba, occupé depuis une semaine par des militants opposés à sa gestion de l’instance du parti. La tentative du sénateur Zitouni de reprendre la mouhafada par la force était attendue, après que le tribunal d’Annaba l’eut débouté mardi dernier suite à sa plainte «pour violation d’un siège de parti politique et destruction des moyens appartenant à celui-ci». Selon Le Jeune Indépendant, poussé à bout, Zitouni a brandi son arme à feu, un pistolet de gros calibre, pour faire peur aux jeunes militants qui gardaient jalousement le siège situé au cours de la Révolution, pour les forcer à lui ouvrir le portail. «Zitouni était prêt à nous tirer dessus», raconte un des jeunes militants barricadés à l’intérieur, indiquant qu’il les avait traités de tous les noms d’oiseaux.

    lire ds categorie:http://ffs1963.unblog.fr/category/les-elus-du-peuple/

  • L’Euro franchit la barre des 150 DA

     

    Par
    source: dépeche de kabylie
     

     

    Hier, l’Euro a été échangé à 149 DA au marché parallèle à Tizi-Ouzou, alors qu’au niveau de la banque, le taux officiel affiché était de 104,70 DA pour l’unité, à la vente, et 99,65 DA à l’achat.

    Au marché de la devise au niveau de la ville de Tizi-Ouzou, les cambistes se frottent les mains. Acheter un Euro à 143 DA pour le revendre au prix de 150 DA équivaut vraiment à une bonne affaire. Certains revendeurs se retrouvent parfois en manque de liquidités, tellement les affaires marchent bien. «Depuis huit heures du matin, j’ai écoulé la totalité des 1500 Euros que j’ai ramené avec moi. Il est presque midi et je peux dire que j’ai bien gagné ma journée, surtout qu’entre temps, j’ai réussi à acheter 750 Euro au prix de 142 DA pour 1 Euro. Faites vos comptes !», nous confie un revendeur très au fait de la chose. Ce dernier qui n’a daigné s’exprimer avec nous qu’après moult palabres, pour des raisons que tout le monde connaît, est allé jusqu’à dire que le taux de change de la devise sur le marché parallèle ne va pas connaître de baisse dans l’immédiat. «Actuellement, presque toute la devise qui s’échange sur la marché provient des pensions des retraités de France vivant ici. Et comme la majorité d’entre eux touchent des pensions dérisoires, ils n’arrivent jamais à satisfaire la demande», explique notre interlocuteur. Mais pourquoi cette flambée du prix de l’Euro en cette période, alors que, généralement, la hausse intervient durant la saison estivale ? «Depuis le mois de janvier, le prix d’un Euro frôle les 150 DA. Je ne peux pas vous donner une explication rationnelle car je ne connais rien en économie, mais ce dont je suis sûr, par contre, c’est que l’offre des devises est en baisse par rapport à la demande, ce qui fait que le taux de change à connu une hausse vertigineuse. En plus, tout le monde court derrière la devise. Du plus simple voyageurs à l’étranger jusqu’au gros importateurs qui passent par le marché parallèle, car nos banques ne vendent pas de devises», nous explique le propriétaire d’une boutique de prêt-à-porter. Ce dernier, qui fait souvent des déplacement en Turquie pour s’approvisionner en marchandises, et qui est donc contraint de passer par le marché parallèle de la devise, impute la situation actuelle du renchérissement de l’Euro aux nombreux intermédiaires intervenant dans cette activité. Pour lui, il existe actuellement de véritables barons de la devise qui font la pluie et le beau temps, à l’image, un peu, du marché parallèle des autres produits. «De la pomme de terre jusqu’aux matériaux de construction, on trouve des barrons qui tirent les ficelles. Ne croyez surtout pas que ce sont ces jeunes revendeurs de la devise qui font grimper le taux de change. Il existe des gens qui achètent jusqu’à 20 milliards de devises en une seule journée. Ils exercent une vraie OPA sur la devise avant de décider, ensuite, de l’écouler par petite tranche». En effet, nombreux sont les «petits» revendeurs de la devise qui font leur marché non pas chez l’émigré du coin, comme cela se fait souvent dans les villages reculés, mais chez ceux qu’on aime à appeler dans le milieux «les gros poissons».
    Face à l’absence de l’Etat, qui semble ne pas donner de l’importance à ce volet, en refusant de légaliser le marché à travers l’ouverture des guichets de change au niveau des banques, comme cela se fait partout à travers le monde, le marché parallèle de la devise à de beaux jours devant lui.

     

    Ali C.

  • “Le FFS pourrait se retirer de la commission de surveillance”

    dépêche de kabylie

    La Dépêche de Kabylie
     
    Par
     

    En marge de la conférence de presse organisée hier par le président de la CNSEL à Alger, Ikhlef Bouaichi, représentant du FFS au sein de cette structure, n’est pas allé de main morte pour fustiger et les autorités chargées de l’organisation de ce scrutin, et la commission de surveillance des élections (CNSEL).

    Virulent dans ses diatribes, il est même allé jusqu’à menacer de se retirer de la CNSEL . A l’endroit du ministère de l’Intérieur, Bouaichi dit sans ambages qu’il « n’a aucune volonté politique d’organiser des élections neutres et transparentes », Une raison, entre autres, d’annoncer qu’un retrait de la Commission de surveillance n’est pas impossible. Le représentant du plus vieux parti de l’opposition au sein de cette structure, chargée de surveiller le déroulement des législatives, n’a pas épargné celle-ci dans la mesure ou il lui reproche de ne pas jouer le rôle qui lui incombe. « C’est une commission alibi », a-t-il clamé avant de l’accuser de « faire de la surenchère». Plus explicite, il avance que le FFS affiche des réserves sur les revendications de la CNSEL, mais pas sur celles relatives au bulletin unique ainsi que celles qui concernent l’inscription en bloc des militaires hors des délais fixés par la loi. Pour Ikhlef Bouaïchi, « ce n’est pas à travers des détails techniques qu’on garantit des élections neutres ». Avant d’ajouter : « derrière les doléances de la CNSEL, il y a certainement des arrière-pensées ». Enfin, le FFS réfute l’allégation selon laquelle le FFS, en compagnie d’autres formations politiques, ait signé un communiqué commun dans lequel il exhorte les autorités publiques à répondre favorablement aux problèmes soulevés par la CNSEL. « C’est un communiqué clandestin fait d’une manière clandestine », s’indigne M. Bouaïchi. Si du coté des autorités, la garantie d’une élection libre et transparente est mesurée par la loi électorale , comme évoqué par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Abdelkader Ouali, en des termes on ne peut plus clairs : « Ce texte garantit une "entière transparence" et une "totale neutralité" de l’administration par, entre autres dispositions, la mise en place de mécanismes de surveillance politique et juridique de l’opération de vote », il n’en demeure pas moins que des réticences sont nourris par un certain nombre de formations politiques. "Ce ne sont pas des élections qui ressemblent à celles qui ont précédé", a insisté le secrétaire général du ministère de l’Intérieur. Histoire de faire comprendre que les pratiques d’hier relèvent désormais du passé.

    Ferhat Zafane

     

     

  • Eseque l'oeil comptabilise abstention!!!!

    L’œil de Bruxelles

    Par : Azzeddine Bensouiah

    L’Union européenne a répondu favorablement à la demande de l’Algérie, en envoyant des observateurs pour les élections législatives.
    Huit “éclaireurs”, dépêchés par Bruxelles, sont déjà à pied d’œuvre depuis vendredi et vont préparer le terrain à la mission d’observation qui devrait comprendre, en tout, 120 personnes.
    Cette mission exploratrice devrait décortiquer la presse, la campagne électorale, le temps de passage des candidats dans les médias lourds, les textes législatifs régissant cette élection. Bref, tout ce qui pourrait l’aider à mieux préparer le travail des autres équipes d’observateurs devant arriver au début de la campagne électorale.
    Une première ! D’habitude, les observateurs conviés aux scrutins précédents se contentaient d’assister aux opérations de vote, généralement, dans les grandes villes et souvent triés parmi les soutiens du régime en place.
    Cette fois-ci, les choses sont différentes. Lors de ses multiples discours de circonstance, le président de la République a martelé que les élections de mai prochain seraient transparentes et que toutes les garanties du respect du libre choix des électeurs avaient été données.
    En acceptant de prendre part à la mission d’observation de ce scrutin, l’Union européenne ne compte, certainement, pas apporter une quelconque caution au pouvoir. Cette présence pourrait s’avérer une arme à double tranchant.
    Bruxelles, très à cheval en matière de principes démocratiques et de réformes politiques, a gardé, jusque-là une attitude fort positive vis-à-vis des réformes politiques annoncées par Alger, tout en affirmant qu’elle suivait de près l’évolution des choses sur le terrain.
    Et c’est dans ce sens que sa forte implication dans le scrutin de mai prochain est perçue comme un gage sérieux de sa part en direction des responsables algériens : des réformes politiques, c’est bon, encore faut-il que le peuple algérien en soit convaincu.
    Globalement, l’Union européenne ne veut pas s’immiscer dans “la cuisine algérienne”. Mais elle sera très regardante sur les conditions de préparation et de déroulement du scrutin.
    L’élection de la Constituante en Tunisie, en novembre dernier, devrait servir de leçon. Là, les observateurs du monde entier ont salué les conditions du déroulement du scrutin, peu importe qui en est sorti vainqueur.
    Dans le cas algérien, le véritable enjeu du scrutin reste le taux de participation. En cas de fort taux d’abstention, quelle serait la conclusion des observateurs de l’UE et d’ailleurs ? Toute la crédibilité du scrutin et, par extension, des réformes politiques, dépend de ce paramètre.

  • La vie factice de la ligue arabe

     

    Par : Mustapha Hammouche

    De sommet en sommet, la Ligue arabe expose son inanité. L’opposition, obstinée de la Chine et de la Russie à ce que le traitement appliqué à la Libye soit réitéré en Syrie, a mis fin à la période qatarie inaugurée avec l’insurrection libyenne portée à bout de bras par l’Otan.
    Le Qatar et l’Arabie Saoudite ne s’y sont imposés qu’une présence symbolique, prenant acte que leur option pour l’armement de l’opposition syrienne n’aurait pas les faveurs de la réunion de Bagdad. La Ligue arabe est, une nouvelle fois, apparue pour ce qu’elle est : un artefact géopolitique à géométrie variable. Et les rapports de force qui s’y expriment sont le reflet des rapports de forces internationaux dans lesquels les États arabes n’interviennent que comme appendices stratégiques, jamais comme leviers géopolitiques.
    La configuration actuelle de la ligue est déterminée par le fait que le monde dit arabe est confronté à la question de son évolution démocratique. Si, objectivement, cette question se pose avec la même pertinence à l’ensemble des États de l’organisation, excepté la Tunisie qui semble en passe de faire le saut démocratique de non-retour et les cas spécifiques de la Palestine et du Liban. Mais subjectivement, les régimes arabes ne se conçoivent pas comme logés à la même enseigne en termes d’âge politique. Il y a ceux qui s’imaginent comme ayant subi la vague du “printemps” et ceux qui la redoutent encore. À côté de cette catégorisation bipolaire, il y a tous ces sultanats et émirats du Golfe qui se croient hors de portée de l’interpellation démocratique parce que l’argent leur permet d’ériger des sociétés féodales où la servitude n’accable que des immigrés et parce que les puissances détentrices de la référence démocratique s’accommodent parfaitement de ce système caractérisé par la stabilité dynastique. Au demeurant, il n’y a plus de quorum citoyen pour craindre ce qui ressemblerait à quelque mouvement populaire. Ces États-bases de vie, convaincus de n’avoir jamais à recourir à la répression massive, faute de masses, se considèrent, dans un contexte de révolte-répression, comme alliés du changement démocratique. Et font la leçon des droits de l’Homme à leurs “frères” dictateurs, eux n’étant que despotes… éclairés aux torchères.
    Ils ont besoin de l’Amérique comme l’Amérique a besoin d’eux. Ils jouent donc pour le compte de l’humanisme occidental, et à moindre frais, les ambassadeurs de volonté démocratique en “araberie”.
    Les autres, ceux qui sont dans l’inquiétude de soubresauts “printaniers”, font le dos rond quand la Russie et la Chine consentent à se dissoudre dans “la communauté internationale” ou se lèvent quand celles-ci décident de dresser leur propre camp. Cela donne le sommet de Charm El-Cheikh, puis celui de Bagdad, pour ce qui, théoriquement, est le même monde “arabe”.
    Du coup, et au lendemain du sommet irakien, ce sont les “Amis de la Syrie”, alliance ad hoc destinée à dépasser le bocage sino-russe du Conseil de sécurité, qui pallient à l’inexistence organique des “frères” de la Syrie. La solidarité de ces régimes ayant été ébranlée parce que certains iront désormais la puiser dans la volonté populaire, la ligue perd même sa finalité syndicale originelle. Elle revient à une existence strictement virtuelle de notre “araberie”, de sommet en sommet.

  • Indignations sélectives !


    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Législatives du 10 mai prochain. Menasra et le…

    … FIS menacent de se retirer du scrutin !

    Attention, Messieurs et Mesdames ! Il y a indignation et indignation ! Faut pas amalgamer comme dirait la Marine ! Ainsi, sous ces cieux, chez nous, vous trouverez des personnes vachement silencieuses sur la question de la repentance de la France de ses crimes coloniaux. Des gens qui vous expliqueront fort doctement qu’il y a d’autres priorités que d’exiger de la France de demander pardon à l’Algérie. Et, bizarrement, les mêmes personnes, exactement les mêmes sortent brutalement de leur mutisme pour s’offusquer de la tentative de vente aux enchères des instruments de torture employés par Fafa en Algérie. Je trouve ce positionnement bien inconfortable, ma foi. Un contorsionnisme hallucinant. Mais il serait naïf de croire comme je le fais que cette position-là est réellement incommode. Que nenni ! Au fond, ça permet de se dédouaner, tout simplement. De ne pas assumer la mise en accusation directe de la France, et de plutôt tirer des fléchettes aux bouts caoutchoutés sur des reliques, des guillotines et des gégènes rouillées. C’est tellement plus facile de monter au grenier et d’y cogner des machins inanimés. Sûrement plus facile que d’assumer : oui ! La France doit présenter des excuses pour ce qu’elle a commis comme crimes ignobles, inhumains en Algérie. Pourquoi y aurait-il une modularité de la demande en pardon ? Pourquoi devrais-je m’interdire de comparer les rafles du Vél’ d’hiv’ aux enfumades du Dahra ? En vertu de quelle règle d’étalonnage les camps de Drancy auraient-ils été plus invivables que ceux de Paul Cazelles ou de Saint-Leu ? Qui a désigné et intronisé les membres de ce jury de l’ombre qui décrète qu’une victime de l’Holocauste a plus souffert qu’un paysan du Hodna brûlé vif dans une grotte aux issues bouchées par des spahis, commandés par un général de l’armée régulière de France ? Mais laissons-là la France à son travail de mémoire ! Ce qui m’importe tout en m’insupportant au plus haut point aujourd’hui, ce sont ces indignations de confort qui jaillissent à profusion chez moi, ici, en Algérie. Non ! Disent-elles de concert ! C’est inhumain de vendre des reliques de la torture aujourd’hui ! Quel courage, chevaliers ! Le courage peut-il aller jusqu’à exiger publiquement, par écrit, de la France, cette France des visas de longue durée, cette France des bourses d’études octroyées aux chérubins, de demander à cette France-là précisément de dire pardon pour ces ignominies coloniales ? Ici, c’est écrit noir sur blanc. Advienne que pourra ! Alors, chiche ! Plutôt que de faire mumuse avec des objets de musées des horreurs, allons au fond des choses, une fois au moins. Et ne demandons que ce qui a été déjà accordé. Par exemple ces trémolos d’un Chirac se repentant au nom de la France devant le mémorial dédié aux victimes de la Shoah. Ce pardon offert avec des larmes en prime, et dont sont privés aujourd’hui encore les descendants de ce paysan de la steppe algérienne sorti de sous sa tente, les bras sur la tête, l’air hagard, et assassiné froidement par un parachutiste de l’armée française. Y a-t-il plus insoutenable que le lent mouvement de son corps s’abattant sur le tissu rugueux de sa kheïma loqueteuse ? Les breloques monstrueuses, déjà fort rouillées, et leur négoce sur e.bay pourront toujours attendre notre deuxième vague d’indignation, n’est-ce pas ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • Voxpopuli :

     S.O.S. JEUNES

    L’Ansej de Dar El-Beïda est critiquée par des jeunes de la ville pour sa bureaucratie et la lourdeur des démarches.
    On lui reproche de ne pas être performante, ni de s’organiser convenablement. Les attestations de non affiliation des futurs promoteurs sont délaissées. C'est inimaginable : pour faire une microentreprise, si tu es accepté, il faut au minimum 2 ans pour te délivrer une attestation d'éligibilité. Après avoir accepté ton dossier, il faut 5 à 7 mois, certains des préposés aux bureaux doivent être affectés n'importe où sauf dans une administration. En résumé, à l'Ansej de Dar El- Beïda, avant d'être promoteur, on t’apprend à haïr ton pays ? A douter de tout le monde, à penser à la corruption, au suicide, etc. STP, aide-nous.
    S. A.

  • Le maître de Béatrice(*) libéré !

    Par Maamar Farah
    Arrêté au Liban via Interpol, l’exportateur canadien Henk Tepper qui nous a empoisonnés avec sa patate pour porcs vient d’être libéré après une grande mobilisation des autorités fédérales et des médias canadiens.
    Il est rentré à Ottawa samedi dernier. Rappelez-vous : cette pomme de terre, importée à la hâte et sans taxes, était pratiquement inconsommable et lorsque vous la glissiez dans de l’huile bouillonnante, elle restait flasque et avait un goût fade ! Henk Tepper ne payera pas pour son délit, ni les importateurs nationaux d’ailleurs. Ils ont gagné des milliards en nous empoisonnant. Et personne ne lavera l’affront de nous avoir fait mastiquer des «frites chewing-gum» made in Halouf : nos grosses patates sont trop occupées à nous faire avaler de très grosses couleuvres ! Et allez savoir si c’est pas des couleuvres pour truies !
    maamarfarah20@yahoo.fr
    (*) : Dans une récente chronique, intitulée «Béatrice la Canadienne», j’ai longuement abordé cette affaire.

  • FLN La crise se complique

    fln,la crise,se complique,drs,éclatement

    La crise qui secoue le Front de libération nationale depuis une semaine se complique de plus en plus. Davantage, avec la réaction de Abdelaziz Belkhadem via une interview accordée, hier lundi, à nos confrères d’El Khabar . Le SG du FLN refuse tout simplement l’éventualité d’une session extraordinaire du comité central avant les élections du 10 mai prochain.
    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Belkhadem, déterminé et confiant, affirme d’ailleurs qu’il conduira la campagne électorale du parti et qu’il assume entièrement le choix des listes électorales. «S’ils (les contestataires, Ndlr) réussissent à avoir le quorum, je convoquerai une session extraordinaire du comité central, mais les gens doivent savoir que la loi électorale et le ministère de l’Intérieur interdisent la tenue de congrès des partis en période de campagne électorale.» Pour Abdelaziz Belkhadem, il est clair que rien ne se fera avant les élections, s’appuyant en cela sur deux facteurs essentiels : le temps et la réglementation. Les statuts du parti stipulent en effet qu’en l’espèce, deux tiers des membres du comité central peuvent demander au SG de réunir une session extraordinaire du comité central dans les quinze jours. Mais cela reste à l’appréciation du SG. «Et puis, n’oubliez pas que dans les quinze jours, la campagne électorale aura commencé», nous explique l’ancien ministre et membre du bureau politique Abderrahmane Belayat, qui demeure loyal à l’actuel SG. L’homme se dit être d’autant plus à l’aise qu’il n’est pas candidat aux prochaines élections et affirme que «la sagesse recommande de soutenir les listes du parti d’autant plus qu’il est trop tard pour les changer. Et puis, c’est au peuple de se prononcer sur ces mêmes listes lors des élections ». De son côté, un autre membre du bureau politique, en l’occurrence le président de la Commission des affaires étrangères de l’APN, Abdelhamid Si Affif, appelle, lui, tous ses collègues du BP à présenter collectivement leur démission et réclame ouvertement le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem. Ces deux exemples suffisent pour souligner le degré de division qui frappe la direction nationale de l’ex-parti unique. «Nous sommes vraiment dans une situation cocasse et compliquée», commente un autre haut responsable du parti. En fait, le problème est d’ordre politique. Car les dissidents qui ont lancé une pétition contre Belkhadem réclament plus de 200 signatures sur les 351 membres que compte le comité central. En d’autres termes, plus de la moitié de l’instance suprême du parti est contre le SG. Comment pourra-t il faire campagne dans de telles conditions ? «Or, il ne faut pas se faire d’illusion : seul le FLN est en mesure de faire barrage aux islamistes lors des prochaines élections», nous dira un membre influent du parti. Un parti qui ne va certainement pas demeurer en l’état. Autrement dit, «une décision de l’extérieur du parti interviendra sûrement incessamment». Bouteflika, qui s’était déjà démarqué de Belkhadem depuis jeudi, d’abord via un communiqué de la présidence au sujet du colloque de Marseille, puis en chargeant le secrétaire général et membre du comité central, Okbi Hebba, de transmettre un message clair aux membres du BP leur signifiant que «le président ne s’est à aucun moment impliqué dans la confection des listes de candidatures», a récidivé hier lundi. Pour l’audience qu’il accordait au ministre de l’Intérieur saoudien, il convoquait Bensalah, Ouyahia, Ould Kablia mais pas Belkhadem, comme le veut un protocole immuable de la présidence ! Une autre démarcation qui ne souffre aucune ambiguïté lorsqu’on rappelle qu’à ce niveau, rien n’est fait innocemment. Hier lundi toujours, et en fin d’après-midi, les initiateurs de la pétition anti- Belkhadem étaient en conclave au siège du parti à Hydra. Ceci, tandis que Belkhadem a convoqué, lui, une réunion de l’ensemble des mouhafedh et des têtes de liste du FLN pour jeudi prochain, «en vue de préparer la prochaine campagne électorale», nous confie-ton dans son entourage.
    K. A.

  • Le SNPSSP reporte sa grève illimitée à une date non déterminée

    Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) a décidé de reporter à une date non déterminée sa grève illimitée qui était prévue à partir du 1er avril, a annoncé ce dimanche son président, Mohamed Yousfi. « Après avoir pris acte de la décision de justice relative à la grève, le conseil national du SNPSSP a décidé de reporter la grève illimitée prévue initialement pour le 1er avril », a déclaré M. Yousfi lors d’une conférence de presse animée au siège du syndicat à Alger. La justice a déclaré cette grève illégale. Les membres du Conseil national du SNPSSP ont dénoncé un recours « abusif » de la tutelle à la justice pour arrêter la grève « légale ». Ils ont décidé également, lors de leur réunion tenue vendredi, d’organiser le 15 avril prochain des sit‑in et des rassemblements pour demander la satisfaction des revendications des praticiens spécialistes, a‑t‑il ajouté.

    Le président du SNPSSP a dénoncé, en outre, le recours du ministère de la Santé à la menace de procéder à des retenues sur salaire à l’encontre des médecins grévistes pour les « démobiliser ». Le ministre de la Santé, Djamel Ould  bbès, avait indiqué récemment qu’instruction avait été donnée de procéder à des « ponctions sur les salaires » des praticiens spécialistes qui entreraient en grève. Pour le ministre de la Santé, la grève qui était prévue le 1er avril était « illégale » puisque la tutelle « a répondu à toutes les revendications légitimes » du SNPSSP. « S’il y a des considérations autres, je ne rentre pas dans ce jeu », avait affirmé M. Ould Abbès, rappelant les augmentations de salaires des différents corps du secteur de la santé, y compris ceux des praticiens spécialistes de l santé publique, avec effet rétroactif.
    Dans sa plate‑forme de revendications, déposée depuis juin 2010, le SNPSSP exige notamment l’amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d’imposition (IRG) des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo‑universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de la santé publique (35 %), ainsi que la révision du régime indemnitaire. Le ministre de la Santé a affirmé « qu’il ne pouvait pas toucher au statut parce que cela provoquerait un effet domino sur les autres corps de la Fonction publique ». Il a également critiqué la demande du syndicat d’aligner les praticiens de la santé publique et les spécialistes hospitalo‑universitaires en matière de d’imposition. Au cours du mois de mars, le SNPSSP avait appelé à deux grèves de trois jours chacune.
  • no moment

    20120402.jpg

  • La Nouvelle chaîne Al Magharibia TV (13 ° E-7 ° W)

     
     
    La Nouvelle chaîne Al Magharibia TV (13 ° E-7 ° W)

    Al Magharibia TV

    ATLANTIC BIRD AB 7 (Nilesat) Frequency: 11393 Vertical       

    Transponder: 10 Symbol rate: 27000 FEC: ¾

    HOTBIRD: Frequency: 11642 Horizontal

    Transponder: 157 Symbol rate: 27500 FEC: ¾

    Une nouvelle chaîne de télévision maghrébine, lancée par un groupe de journalistes et d'hommes d'affaires, vient de voir le jour à Londres, au Royaume-Uni. Dénommée Al Magharibia TV, elle diffusera ses programmes à partir de demain, vendredi 16 décembre 2011. Son objectif affiché : combler le vide en matière d'informations télévisées dans certains pays de la région, principalement en Algérie, selon ses responsables.

    « Il s'agit d'une vieille idée. Le problème qui se posait était liée au financement. Il a été solutionné grâce à l'implication de certains hommes d'affaires », indique Salim Salhi, responsable de la chaîne et l'un de ses fondateurs, joint ce jeudi 15 décembre par téléphone. Au menu : des émissions, des débats et des programmes d'information. Al Magharibia TV « remettra » sous le feu des projecteurs d'importantes questions politiques, sociales et économiques.

    « Al Magharibia TV travaillera à combler le manque existant dans la région et surtout en Algérie en matière d'informations télévisées. Elle n'hésitera donc pas à couvrir, par exemple, les manifestations des chômeurs à Ouargla ou à Hassi Messaoud », assure Salim Salhi. Ancien journaliste et éditeur algérien, M. Salhi affirme que cette chaîne travaillera pour garantir le droit des citoyens d'accéder à une information crédible. « On a l'ambition d'en faire une chaîne professionnelle respectant l'éthique et permettant aux uns et aux autre d'exprimer leur point de vue », dit-il.

    Selon lui, 50 à 60 % des programmes proposées seront consacrés à l'Algérie. La tâche est ardue dans un pays où le champ audiovisuel demeure verrouillé malgré les promesses faites par le président de la République. Mais M. Salhi semble déterminé à relever le défi. « On attend. On est actuellement en contact avec les autorités algériennes. Nous adresserons, demain, un courrier officiel au ministère de la communication, Nacer Mehal », précise-t-il en réponse à une question sur les autorisations relatives aux tournages en Algérie. Confiant, il souligne, aussi, qu'il y a toujours des moyens permettant de couvrir les événements même dans le cas où l'autorisation ne serait pas délivrée.

    Le financement ne vient pas du Qatar et le fils d'Abassi Madani est l'un des fondateurs

    Avant même son lancement officiel, la chaîne suscite déjà quelques interrogations à Alger. Le financement qatari d'Al Magharabia TV et l'implication du numéro un de l'ex-Front islamique du salut (FIS) dans sa création sont parmi les plus importantes. « Je démens formellement cette information. Le financement ne vient ni du Qatar ni d'un autre pays. Beaucoup m'ont posé cette question », insiste M. Salhi. Il ajoute qu’Al Magharabia TV est conçue par une petite équipe de trente personnes. Elle est le fruit d'une rencontre entre journalistes et hommes d'affaires, tient-il à rappeler.

    Sur l'implication d’Abassi Madani dans la création de cette TV, Salim Salhi explique qu'il s'agit plutôt de son fils, Oussama. « C'est un homme d'affaires qui fait partie des membres fondateurs », note-t-il. Et de poursuivre : « être le fils d’Abassi Madani n'empêche pas de participer à la création d'une chaîne de télévision ». Interrogé quant à l'impact de la présence du fils d’Abassi Madani au sein de l’équipe d’Al Magharabia TV sur la ligne éditoriale de la chaîne, notre interlocuteur affirme qu'Al Magharibia TV sera ouverte à toutes les tendances politiques et qu'elle sera totalement indépendante. Quoi qu'il en soit, les téléspectateurs maghrébins pourront se faire leur propre idée sur ce nouveau média à partir de demain. Il diffusera ses programmes à travers Nilesat et Hotbird.
     
    Pour regarder Al Magharibia TV

    ATLANTIC BIRD AB 7 (Nilesat) Frequency: 11393 Vertical       

    Transponder: 10 Symbol rate: 27000 FEC: ¾

    HOTBIRD: Frequency: 11642 Horizontal

    Transponder: 157 Symbol rate: 27500 FEC: ¾

  • Drôle de prêcheur courageux et drôle de télévision «indépendante» !

    Par Maamar Farah
    Al Qaradaoui, ce prêcheur qui enflammait les peuples avec ses appels répétés à la guerre contre les «dictateurs» arabes, n’a pourtant rien d’un démocrate.
    C’est un extrémiste religieux récupéré par le Qatar qui lui a donné la possibilité de prêcher à travers la tribune la plus écoutée du monde arabe : Al Jazeera. Habitué à dénoncer tous les régimes arabes sauf celui du Qatar et des autres Etats du Conseil du Golfe, on l’a vu aussi caresser dans le sens du poil les Français qui ont joué un rôle important dans l’installation des extrémistes religieux en Libye. Mais, la France vient de lui refuser l’entrée. Curieusement, le cheikh à la langue pendue n’a pas retrouvé sa verve pour dénoncer ce refus humiliant. Le Qatar est l’ami de la France qu’il fournit en pétrodollars ; en retour, il n’est pas inquiété pour les droits de l’Homme, la démocratie, la liberté de la presse, le droit syndical, tous inexistants chez lui. Voilà le véritable marché qui montre que ni les valeurs de la religion, ni les principes de la liberté de la presse ne tiennent quand parle le dollar. Et ces roitelets, prêts à se coucher devant leurs maîtres occidentaux, resteront encore longtemps à l’abri des critiques des fameux défenseurs de la «démocratie» !
    maamarfarah20@yahoo.fr