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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 49

  • ça se passe en Algerie,pas en Ethiopie

    Opération solidarité ramadhan

    1 300 000 personnes touchées par le dispositif

    Par : Djazia Safta

    Le chiffre a été révélé hier par le SG du ministère de la Solidarité nationale qui précise aussi que le suivi et la distribution des produits sont du ressort des APC.    
    Comme à l’accoutumée, le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille (MSNF) renoue avec les aides aux familles les plus nécessiteuses. Ainsi, pour cette année, le département de Barkat a contribué avec un budget de 161 983 000 DA versés aux collectivités locales et une enveloppe totale
    de plus de 5 millions de dinars allouée pour l’opération “Solidarité Ramadhan 2012”. C’est ce qu’a affirmé Smaïl Benhabylès, secrétaire général du ministère. Selon le SG, pour cette année, la tutelle a versé de l’argent aux APC qui se chargent de l’achat des produits alimentaires et de la distribution des colis aux familles.
    “Nous avons opté pour cette solution, car chaque P/APC connaît les besoins de ses habitants. De cette manière, chacun bénéficie de l’aide dont il a besoin”, explique M. Benhabylès. Concernant un éventuel détournement des aides, le ministère s’en lave les mains. “Notre tâche est de fournir les subventions. Pour ce qui est du contrôle, cela relève des prérogatives des APC. Ce n’est pas notre travail”, martèle-t-il. Durant ce Ramadhan, le ministère de la Solidarité a installé une commission nationale intersectorielle regroupant les représentants des différents secteurs et partenaires sociaux. La commission aura pour mission de concevoir une stratégie d’intervention afin d’assurer le bon déroulement de l’opération, la préparation et l’actualisation des données sur la base des conclusions qui se dégagent de l’analyse de la situation et du potentiel d’intervention de chaque wilaya. La commission se chargera aussi de la détermination des meilleurs moyens pour maîtriser le nombre et les catégories des bénéficiaires de l’opération, assurer le suivi et l’évolution des interventions de manière rigoureuse et continue pour garantir les régulations nécessaires au moment opportun et l’évaluation de l’opération et l’établissement du bilan en incluant la contribution de tous les partenaires. Par ailleurs, les cadres du ministère précisent que “les commissions des wilayas sont sous la responsabilité des walis”. L’opération Solidarité Ramadhan 2012, à l’instar des opérations menées au courant des années précédentes, se réalise en trois phases : avant, pendant et après. La 1re phase consiste en la préparation de l’opération elle-même. La seconde est relative à la réalisation de l’ensemble des points préalablement arrêtés par la commission et, en dernier, l’évaluation et le suivi.
    Pour cette année, le nombre de bénéficiaires attendus est de 1 300 000 personnes et 645 restaurants El-Rahma ouverts, en plus de l’installation de  1 191 points de stockage sur les 48 wilayas. Une opération pour laquelle sont mobilisées 16 270 personnes. “Il s'agit des personnes qui perçoivent un revenu ne dépassant pas les 6 000 DA, des bénéficiaires du dispositif d'aide à l'insertion sociale, des personnes handicapées à 100%, des bénéficiaires de l'allocation forfaitaire de solidarité, ainsi que des non-assurés sociaux”, précise le chargé de la communication au ministère.

  • quand le pouvoir algerien affame son peuple

    FRENDA (TIARET)

    Quand le colis alimentaire provoque l’émeute

    Par : R. Salem

    Le siège de l’Edipal de Frenda, une commune chef-lieu de daïra à l’ouest de Tiaret, a été,  lundi, le théâtre d’un affrontement entre citoyens et forces de l’ordre. Un mouvement né de la distribution des colis alimentaires destinés aux ménages démunis à l’occasion du mois de Ramadhan. Tout serait parti de l’anarchie qui a illustré cette opération vivement décriée par de nombreux citoyens. Ces derniers, des centaines, excédés par l’impatience d’avoir ce “couffin de la honte”, ont fini par forcer les portails de l’Edipal pour extirper tout ce qui se trouvait dans les magasins, à savoir des colis préparés et d’autres denrées alimentaires ainsi que des appareils électroménagers de toutes gammes. L’intervention des éléments de la sûreté de daïra n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu puisque des affrontements s’en sont suivis entre ces derniers et les citoyens révoltés. Cependant, la situation a repris son calme après deux heures de heurts pour enregistrer plusieurs blessés parmi les policiers, dont un officier sérieusement touché et évacué à l’hôpital. “Depuis le début du Ramadhan, nous ne cessons de venir quémander vainement ce couffin de misère en passant nos journées à attendre sous un soleil de plomb avant de rentrer bredouilles chez nous”, expliquera un citoyen. Ce dernier n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le premier élu de la commune qui, selon lui, est le seul responsable de ce qui s’est passé. “Plusieurs colis alimentaires ont été distribués en catimini à des jeunes célibataires, dont certains jouissent d’un cadre social confortable, alors que les vrais nécessiteux, des chargés de famille, sont ignorés”, ajoutera-t-il. Par ailleurs, les autorités de la wilaya, notamment le wali, sont interpellées pour intervenir et ouvrir une enquête quant à cette confusion qui risque de se réitérer au sein des autres localités.

  • Le Ramadhan et les dieux du stade

     

    Par : Mustapha Hammouche

    La coïncidence entre le Ramadhan et les Jeux olympiques a imposé un débat dont l’ampleur et la publicité sont inédites.
    Dès le début des grands médias du Moyen-Orient, leurs rédactions sportives ont été converties à l’islamisme par un capitalisme médiatique dont on observe l’orientation globalement intégriste. Cette situation nouvelle permet au courant islamiste d’introduire des thèmes politico-religieux là où il est théoriquement question de sport et de soumettre, ensuite, les acteurs du sport à l’épreuve du dogme, manière de poursuivre l’objectif d’uniformisation mentale des masses musulmanes, élites (sportives, dans notre cas) comprises.
    En Occident, le communautarisme (Angleterre, Amérique du Nord) et l’électoralisme (voir le vote musulman des dernières présidentielles en France) imposent aux pouvoirs et aux médias d’enfourcher les questions soulevées par l’islam et par les télé-imams du Golfe.
    Ce n’est pas la première fois que la question se pose pour les sportifs de confession musulmane qui participent aux JO (Moscou 1980)- ou à la Coupe du monde de football (Espagne 1982)-, mais c’est la première fois que la question est soumise aux délibérations universelles.
    En 1982, personne en Algérie n’a pensé à demander aux joueurs de l’équipe nationale de dire s’ils ont jeûné ou pas. Mais vingt-six ans plus tard, Canal Algérie rattrapait le coup. Invité à l’occasion de son jubilé, en juillet 2008, le défenseur Megharia commit «l’impair» de suggérer qu’à Gijón les joueurs ne jeûnaient pas : “trois entraînements par jour”, disait-il, “et pas question de jeûner quand il s’agit de préparer un match au mois de Ramadhan”, ajoutait-il, sans vouloir délivrer quelque message particulier, mais s’en tenant, avec sa spontanéité, à la stricte narration des souvenirs. Il n’en fallait pas plus pour que l’animatrice s’affole et cherche à corriger le crime d’avoir laissé passer un message aussi impie à travers les ondes de l’État. Elle le reprit aussitôt : “Et vous rattraperiez les jours (de jeûne) par la suite !” Ce n’était pas une question, mais une mise au point : il ne sera pas dit — et à l’ENTV ! — que l’équipe nationale avait gagné la RFA avec des non-jeûneurs. La victoire est d’autant plus brillante qu’elle s’arrache dans les règles de l’art islamique.
    Avant la génération des vigiles, la pratique individuelle ne faisait pas polémique. Pourquoi, aujourd’hui, alors même que nos athlètes en déplacement à l’étranger sont confondus de dopage et de vol à l’étalage, et alors même que la religiosité n’est plus une garantie de moralité, se soucie-t-on autant d’une question de rite ? Sûrement parce que ce qui est en jeu, ce n’est pas tant le respect du dogme mais, plutôt, le droit que pourrait s’arroger un athlète d’interpréter la règle du jeûne ou même de prendre des libertés avec la religion. Ce qui, en jeu, c’est que les sportifs, par le pouvoir que leur confère leur notoriété, puissent se mettre à échapper au mouvement d’uniformisation des consciences et de leur expression. Les artistes, cause perdue, on les agresse et les terrorise avec le spectre du blasphème qui appelle la vindicte ; les sportifs, on les harcèle par presse, fetwas…  et directives officielles interposées. Le tout est qu’aucune liberté ne doit dépasser d’une société uniforme que l’islam  est chargé de standardiser.

  • Les enfants et les poubelles du Ramadhan

    les enfants,les poubelles,du ramadhan,algerieQuand le gaspillage des uns profite aux familles démunies

     

    Par : Malika Ben 

    Les emplettes de la matinée et les restes de la table bien garnie du f’tour finissent dans des bacs à ordures que les enfants de familles démunies récupèrent. Le gaspillage est tel que les poubelles regorgent tout au long du mois sacré  de nourriture et autres denrées.

    Munis d’un caddie qu’ils tirent difficilement   tour à tour et auquel ils attachent plusieurs sacs, les deux frères font abstraction totale des regards curieux et pitoyables qui s’attardent sur eux.
    Le plus important pour eux est de remplir le caddie et retourner à la maison à l’heure pour que leur maman puisse faire le tri et garnir la table du f’tour. En ce quatrième jour du mois de Ramadhan, nous avons été surpris par cette image qui contraste avec les principes de ce mois sacré censé être celui de l’entraide, de la piété et de la solidarité : des enfants qui se bousculent en s’insultant pour vider les poubelles ! C’est à qui arrivera le premier pour fouiner dans ces dépotoirs débordants.
    Débordants non pas parce que les agents de Netcom sont en grève mais tout simplement parce que les déchets ménagers ont triplé en ces premiers jours de jeûne et les bacs à ordures se sont avérés trop exigus pour contenir toutes les denrées dont se débarrasse la ménagère pour faire de la place dans son réfrigérateur.
    Le mois de carême est paradoxalement celui où le gaspillage atteint son summum. Les emplettes de la matinée et les restes de la table bien garnie du f’tour finissent souvent dans les sacs-poubelles que l’on prend soin de déposer sur son chemin à la mosquée du quartier pour la prière d’Ettarawih.  
    Heureusement que le gaspillage de certains ménages profite à des familles démunies qui ne peuvent en aucun cas se permettre d’aussi folles dépenses.
    En effet, la fièvre acheteuse   qui s’empare des ménages et les diverses envies culinaires qui font leur apparition tout au long des trente jours de jeûne, font des heureux comme ces deux frères qui, chaque jour que Dieu fait “s’approvisionnent” dans les poubelles des quartiers et des marchés. Nous les avons d’ailleurs remarqués au marché d’Hussein-Dey.
    Pas la peine de les approcher car ils deviennent très vite agressifs. Mais il suffit qu’ils aient rempli leur caddie pour qu’ils changent de comportement. Réticents voire même sur la défensive au départ, les deux frères ont bien voulu se confier à nous. L’aîné, 15 ans à peine, joue au chef de famille et se dit fier de tout faire pour nourrir sa famille composée de cinq personnes. “Moi, je n’ai aucune honte à faire les poubelles et des petits boulots pour subvenir aux besoins de ma famille. J’ai tout sacrifié pour mes frères et sœurs”, s’enorgueillit l’adolescent.
    Et de raconter que la vie est imprévisible et peut nous cacher des surprises. “Mon père nous a laissé tomber il y a près de quatre ans et ma mère n’en peut plus. C’est quand elle est tombée malade que j’ai été contraint de “naviguer’’ pour subvenir aux besoins de la famille. Ma mère disait que l’essentiel est de trouver à manger. Au lieu de faire la manche, j’ai travaillé au marché de Bachdjarrah.” Et sur son chemin, de La Glacière à Bachdjarrah, l’adolescent fouille les poubelles et récupère tout ce qui peut leur servir.
    Il confie que la période du Ramadhan est très particulière car les familles jettent beaucoup de nourriture et autres denrées. “Je rapporte beaucoup de choses !”
    Et comme, les ménagères savent que les restes dont elles se débarrassent sont récupérés, elles prennent le soin de les mettre dans des sacs à part et bien fermés pour les séparer des autres déchets ménagers. Solidarité sociale oblige en ce mois sacré !

  • Le constructeur Volkswagen délaisserait l’Algérie pour le Maroc

     


    Par Le Matin DZ |

     

     

    Alors que le contrat avec Renault traîne en longueur, le constructeur automobile dont le projet d’usine était initialement prévu en Algérie en 2010 déjà, aurait entamé des pourparlers avec les autorités marocaines en vue de le transférer au Maroc.

     

    Décidément la bureaucratie en Algérie fait fuir tous les constructeurs sérieux.

     

    Selon les informations rapportées par la presse algérienne, le management de Volkswagen aurait tenu plusieurs réunions avec les responsables du ministère du commerce et de l’industrie et des nouvelles technologies à Rabat en vue de préparer l’installation de l’usine de Volkswagen au Royaume, en arrêter les modalités et fixer les objectifs communs.

     

    Tanger avait auparavant bénéficié d’un contrat avec la société de construction automobile Renault ; ce qui avait provoqué le courroux d’Alger considérant que cette usine implantée aujourd’hui à Mellousa (région de Tanger) lui revenait de droit.

     

    En plus d’une série de reports de l’actuel contrat avec l’usine automobile Renault dont le site fait litige entre Renault voulant la périphérie d’Alger pour site et la SNVI ayant opté pour la wilaya de Jijel, ce transfert du projet d’usine du constructeur allemand Volkswagen vers le Maroc, signifierait un coup dur pour l’image du pays, déjà réputé, dans le domaines de la technologie et de la main d’œuvre qualifiée et rentable comme soufrant de graves défaillances.

     

    En effet, les géants de la construction automobile, Renault et Volswagen, menant une politique de délocalisation pour une meilleure compétitivité ne sont pas sans savoir l’Algérie croule sous un cadre législatif obsolète, d’une bureaucratie "assommante" et saturées de procédures administratives pesantes et anachroniques. L’Algérie, rongée par une une corruption systémique, et souffrant d’un système bancaire et financier moderne et de ressources humaines à niveau, est à la traîne des exigences des marchés économiques internationaux.

     

    R.N.

  • Algérie : mauvaise gouvernance, non-droit et bureaucratie

     


    Par Le Matin DZ |

     

     

    "Il vaut mieux que l’homme exerce son despotisme sur son compte en banque personnel que sur ses concitoyens" John Maynard Keynes.

     

    L'informel et les dessous de table régissent le marché national.

     

    Combien de discours des plus hautes autorités algériennes la population algérienne n’a-t-elle pas entendu entre 2000/2012, de combattre la corruption, la bureaucratie dévalorisant le couple intelligence/travail sur le quel doit reposer tout développement fiable et donc d’asseoir un Etat de droit ? Pour l’instant c'est pourtant le statut quo. Ce rêve si cher à tous les Algériens sera t-il réalisé un jour ? Il ne s’agit pas de créer des commissions sans lendemain puisque l’Algérie avait déjà un observatoire de lutte contre la corruption sous la présidence de Liamine Zeroual qui n’a jamais fonctionné.

     

    De là se pose la question quel est le rôle de la Cour des comptes institution dépendant de la présidence de la République selon la Constitution, de l’Inspection générale des finances. Fait paradoxal cependant, cette dernière dépend d’un ministre. Sachant qu'on ne peut être juge et partie. Aussi s’agit-il de s’attaquer à l’essence de ce mal qui ronge le corps social qui est la bureaucratie paralysante qui gangrène tout le corps social, en fait impliquant la refonte de l’Etat. C’est que la lutte contre la mauvaise gestion et cette corruption qui se généralise, tendant à être socialisée, implique avant tout une moralisation de la pratique des structures de l’Etat. La manière dont sont gérés les services collectifs et l’administration alors que l’on s’appesantit souvent sur la gestion uniquement des entreprises publiques ayant à leur disposition une fraction importante du budget de l’Etat, et la gestion de ces segments contredit les règles élémentaires de ce que les économistes font rentrer dans le cadre de l’économie publique. S’il faille éviter les règlements de comptes inutiles et qu’une personne est innocente jusqu’à preuve du contraire, (présomption d’innocence), comment croire aux discours, mobiliser les citoyens au moment où certains responsables au plus haut niveau ou leurs proches sont impliqués ou supposés impliqués dans des scandales financiers et peuvent-ils avoir l’autorité morale auprès tant de leurs collaborateurs que de la population algérienne ?

     

    Le bureau comme l’a montré le grand sociologue Max Weber est nécessaire dans toute économie mais il doit être au service de la société. Il est nécessaire au fonctionnement de toute économie mais non fonctionner comme en Algérie comme pouvoir bureaucratique qui fonctionne en vase clos et qui est le pouvoir numéro 1, car les pratiques sociales contredisent souvent les discours si louables soient-ils. Aussi, la lutte contre le terrorisme bureaucratique en Algérie renvoie à la problématique de la sphère informelle, en fait à la construction d’un Etat de droit qui implique une bonne gouvernance et pose la problématique d’une manière générale à la difficile construction de l’économie de marché concurrentielle et de la démocratie tenant compte de notre anthropologie culturelle. Car la sphère informelle, produit de la bureaucratie, contrôle plus de 40% de la masse monétaire en circulation, somme colossale, avec une intermédiation financière informelle réduisant la politique financière de l’Etat sans compter toutes les implications socio-politiques et socio-économiques. Elle ne s’applique pas seulement aux catégories socio-économiques.

     

    La rumeur souvent dévastatrice, dont la voie orale est dominante en Algérie n’étant que la traduction de la faiblesse de la gouvernance. Or son intégration est urgente loin des mesures autoritaires (répressives) qui produisent l’effet inverse, et ce, afin de pouvoir favoriser une saine concurrence et l’émergence de la véritable entreprise, lieu permanent des richesses et donc favoriser les flux d’investissements nécessaires pour une croissance hors hydrocarbures condition de l’atténuation de la pauvreté et du chômage, la vocation de Sonatrach n’étant pas de créer des emplois. Aussi, si l’Algérie du XXIe siècle, veut s’insérer harmonieusement dans le concert des nations, la politique économique et sociale au sein de l’espace euro-méditerranéen et arabo-africain (par le dialogue fécond des cultures) devra avoir pour fondement la bonne gouvernance liée à la réhabilitation de l’entreprise, au savoir par la maîtrise de la connaissance, la ressource humaine étant l’élément déterminant. Et il n’y aura pas de développement en Algérie sans la réhabilitation du savoir et des couches moyennes productives, base d’ailleurs de tout pouvoir fiable.

     

    Le nivellement par le bas (populisme) est source de démotivation et l’antinomie même du développement durable. La marginalisation des compétences et l’exode des cerveaux dont le montant en impacts est plus important que les 190 milliards de dollars de réserves de change chaque cadre formé coûtant plus de 200.000 dollars par unité deviennent inquiétants. Les derniers évènements et mesures biaisées montrent clairement que certains segments des pouvoirs publics (central et local), du fait de l’ancienne culture bureaucratique et administrative, n’ont pas une appréhension claire de l’essence de la sphère informelle. Où en est la réforme de l’école dont la dévalorisation du niveau devient alarmante ? Après les scandales financiers à répétition qui touchent tous les secteurs que dévoile quotidiennement la presse nationale et les importants découverts d’une minorité de monopoleurs rentiers auprès d’autres banques publiques, nous assistons à des recapitalisation à répétition des banques publiques qui se chiffrent à plusieurs milliards de dollars US ainsi que l’épongement de la dette publique sans s’attaquer grâce à la rente des hydrocarbures épuisable à terme dans moins de 20/25 ans maximum) sans s‘attaquer aux causes qui sont l’inefficacité de la dépense publique, la mauvaise gestion et la corruption, risquant de revenir à la case de départ. Ainsi la réforme bancaire, lieu de distribution de la rente, doit toucher fondamentalement la nature du système et donc la propriété et pas seulement la rapidité de l’intermédiation financière (aspect purement technique), rapidité qui paradoxalement pourrait faciliter des détournements plus rapidement si l’on ne s‘attaque pas à la racine du mal qui ronge le corps social.

     

    Ainsi se pose la question suivante : combien de banques ont-elles une comptabilité décentralisée selon les normes internationales, seules condition d’audits internes sérieux ? Il convient de se poser cette autre question de savoir si l’on peut continuer dans cette voie hasardeuse, situation qui menace le fondement de l’Etat lui-même et la sécurité nationale. Dans ce cadre, la sphère informelle produit historique de l’extension de la bureaucratie rentière qui tire sa puissance de l’existence même de cette sphère tissant des réseaux diffus de corruption n’est que la traduction de la faiblesse de la démocratisation du système économique et politique, donnant d’ailleurs du pouvoir à ceux qui contrôlent l’information Transparency International dans ses rapports 2006/2011 classe l’Algérie parmi les pays qui connaît un taux de corruption élevé.

     

    Ainsi les surfacturations et l’utilisation de la distorsion du taux de change permettent la fuite de capitaux (la méthode résiduelle de la Banque mondiale l’évalue à plusieurs dizaines milliards de dollars entre 1972-2010, avec d’importants mouvements pour certaines périodes fonction de la situation politique et socio-économique et des produits hors des frontières fonction de la distorsion des prix intérieurs et internationaux.

     

    Dr Abderrahmane Mebtoul

  • il y'a trop de retraités dans la fonction publique

    Périscoop : Le niet de la Fonction publique

    La Direction générale de la Fonction publique a opposé un niet catégorique à une demande du DG des douanes de reculer d’un an le départ à la retraite du président de la Fédération nationale des travailleurs des douanes.
    Ce dernier, atteint par la limite d’âge il y a près de deux ans, avait déjà bénéficié d’une prolongation d’un an en mars 2011, rappellent nos sources.

  • Photo sondage

     

     

    Photo sondage

    Êtes-vous d’accord avec le projet de création d’un poste de vice-président de la République en Algérie ?

    Encore de" la buraucratie????????? oust,basta

  • L’Algérie des chouafates et guezanates

     

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    une solution «magique»  pour des clients crédules

    El Watan le 22.07.12

    Gros problèmes de la vie ou petits soucis du quotidien, elles trouvent toujours la solution magique à leurs clientes, notamment. Elles, ce sont les voyantes ou chouaffette. Elles prétendent prédire l’avenir et posséder un don de la seconde vue. Sont-elles vraiment extralucides ? Perçoivent-elles réellement ce qui échappe à la conscience normale ? Ou bien n’est-ce là qu’une supercherie pour exploiter financièrement des crédules ? Enquête.

    Elle était assise en tailleur sur un matelas posé à même le sol. Elle était vêtue d’une robe humble et d’une écharpe enveloppant sa tête. Les marques du temps sont visibles sur son visage. Un visage «imperméable», qui ne laisse transparaître aucune expression. C’est une dame d’un âge certain. A Bab El Oued, tout le monde l’appelle khalti Zohra chouaffa (voyante). Il ne nous a pas été difficile de trouver sa maison. A peine avons-nous franchi le seuil de la porte d’entrée, qu’une odeur de b’khour chatouilla nos narines. Un sentiment de peur et d’anxiété nous saisissait. Alors, nous nous sommes rendu compte que ne nous pouvions plus faire machine arrière. Une jeune fille, la vingtaine révolue, nous a priées d’attendre notre tour. La salle était déjà bondée de femmes. A ce moment, tous les yeux étaient braqués sur nous et le poids de leur regard se faisait sentir. Nous avons pressé le pas pour prendre place. Il fallait gagner leur confiance. Pour cela, nous répondions à leurs questions et, à notre tour, nous en avons posé d’autres.

    Après une attente de plus de trois heures, la jeune fille nous a fait signe de la suivre.  Située au fond du couloir, la chambre de la ziara est peinte en vert.Deux tapisseries, représentant La Mecque et une scène de chasse, recouvrent les murs de cette pièce.  D’une voix à peine audible, elle nous a invitées à prendre place en face d’elle. «Qu’est-ce qui vous amène ?», nous a-t-elle lancé. Confuses, nous ne savions plus quoi répondre. A ce moment précis, le scénario que nous avions préparé nous a paru nul. Il a fallu donc que nous improvisions une autre histoire.

    Les raisons d’une consultation abracadabrante

    Séparer un couple, se marier ou chasser un mauvais sort, ce sont là les principales raisons pour lesquelles les femmes, notamment, payent les services d’une voyante. «Ma voisine m’a jeté un sort. Je suis sous le pouvoir d’un sortilège enterré dans une tombe oubliée», nous a raconté une des jeunes dames rencontrées chez khalti Zohra. Pour défaire ce maléfice, elle a déboursé jusqu’à présent, selon ses propos, plus de 20 000 DA. Pressée de raconter son histoire, une sexagénaire prend part à la discussion sans y être invitée.  «C’est le troisième mercredi que je viens ici pour libérer mon fils de son sacrilège. Après son divorce, il a noyé son chagrin dans la bouteille. Il a perdu son travail, son argent et sa santé. Lalla Zohra m’a confirmé que c’est son ex-femme qui l’a ensorcelé.»

    Une fois la «maladie» diagnostiquée, le remède est prescrit : mettre un ver de terre dans la bouteille de vin de son fils. «Une fois la bouteille consommée, je l’ai récupérée pour l’enterrer dans un endroit isolé», a-t-elle ajouté. Voulant savoir si son fils use sobrement de la boisson alcoolisée après ce remède, la réponse nous a fait tomber des nues. Sèchement, elle a répondu : «Non.» «Je sais que cela va marcher. C’est une question de temps», a-t-elle tenté de nous convaincre. Une façon de ne pas jeter le discrédit sur «sa» chouaffa.

    Habitant un quartier limitrophe, Notre-Dame d’Afrique, khalti Ghania, est venue consulter en désespoir de cause. «Après cinq ans de mariage, ma fille a été répudiée par son mari. Une femme divorcée est mal vue dans notre société. Pour cela, elle doit retourner chez son époux. Khalti Zohra va me confectionner un hdjab de m’haba», a-t-elle attesté sur un ton mélancolique. Elles sont nombreuses à croire dur comme fer que la sorcellerie est à l’origine de leurs problèmes familiaux. En effet, il est plus facile de jeter la pierre aux autres que de faire une autocritique pour essayer de cerner le dysfonctionnement. A un détail près, leurs histoires sont semblables. Un mari distant et désintéressé. Pour faire revivre la flamme, elles font appel au service des sorcières en vue d’avoir l’élixir miracle. La belle-mère, la belle-sœur ou la voisine ont toujours le mauvais rôle dans ces histoires. La grande partie d’entre elles justifient l’acte de ces «jeteuses de sort» par la jalousie.

    «Mon mari a changé. Il n’est plus comme avant. Il ne s’intéresse plus à moi comme au début de notre mariage. Je suis sûre qu’il est ensorcelé.» Cette phrase est une vérité absolue chez ces femmes. Rien et personne ne peuvent leur faire changer d’avis. «Comment peut-on expliquer ce changement ? Avant, il ne me refusait rien. Maintenant, il n’a d’yeux que pour sa mère. Khalti Zohra m’a promis de le libérer de l’effet de ce sortilège», nous a indiqué une autre dame, avant d’ajouter : «Je suis prête à vendre mes bijoux et tout ce que je possède de valeur pour atteindre mon but.»

    Mille dinars pour du b’khour et deux bougies

    Unanimes, elles reconnaissent que les tarifs pratiqués par les chouaffette sont exorbitants.«Lors de ma dernière visite, j’ai payé 1000 DA pour une poignée de b’khour et deux bougies», nous a indiqué khalti Ghania. Et elle n’est pas prête de voir le bout du tunnel.   Partant du principe que la fin justifie les moyens, certaines «grèvent» leur budget du mois, d’autres s’endettent jusqu’au cou. Du point de vue religieux, la sorcellerie est considérée comme un péché capital. Le Coran cite ce phénomène dans la sourate La Vache : «Ils apprennent auprès d’eux ce qui sème la désunion entre l’homme et son épouse.» Ce verset coranique met la lumière sur la gravité de la pratique de la sorcellerie : la séparation du couple.Dans ce cas précis, la femme ne supporte plus son mari et ils se disputent sans raison.  «Certains esprits maléfiques utilisent la sorcellerie aussi pour que la femme ne puisse pas avoir d’enfants», nous a expliqué un imam. Selon notre interlocuteur, la sorcellerie est aussi pratiquée pour la réussite au travail et dans les études.

    Un harz pour la réussite et l’amour

    Loin de l’objectif de la désunion et de la domination, certaines personnes gardent jalousement sur elles un harz pour charmer et pour gagner la confiance et la sympathie des autres. «Elles veulent réussir dans tout ce qu’elles entreprennent. Elles veulent que toutes les portes s’ouvrent devant elles.» Concernant les conséquences de cette pratique, notre interlocuteur nous a indiqué qu’«une personne ensorcelée perd toute motivation et même le goût à la vie. Elle manque de volonté et repousse tout à plus tard».   La sorcellerie peut conduire à la folie et à la mort aussi. «Certains sortilèges provoquent des hallucinations (doute, fait de parler tout seul, etc.). Une situation qui peut conduire au suicide», a-t-il noté. L’objectif recherché par l’envoûtement, nous a expliqué cet homme de culte, est d’avoir la haute main sur l’ensorcelé. En clair, une main basse financièrement ou affectivement, c’est selon.

    «En général, ce sont les femmes qui recourent à ce type de sorcellerie pour dominer leur mari», a-t-il dit. «Je sais que je suis ensorcelée. Ce maléfice, je l’ai hérité de ma mère. Ce cas de sorcellerie existe. J’ai posé cette question à des imams et ils m’ont confirmé la véracité de la chose. J’ai 34 ans et je ne me suis pas encore mariée», nous a confié Lylia, ingénieur d’Etat en biologie.   «Une collègue m’a conseillée d’aller voir un cheikh à Boufarik. Il m’a demandé d’acheter du plomb et du b’khour.» «Comment une fille instruite et scientifique de surcroît peut-elle tomber dans le piège des charlatans ?» A cette question, sa réponse fut : «Il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Je suis consciente que ce que je fais est irrationnel.

    Si je veux changer ma situation, je dois tout essayer, y compris la sorcellerie. Je ne cherche à faire du mal à personne. Je veux me délivrer de ce maléfique. Si cela marche, tant mieux pour moi, dans le cas contraire, tant pis.» «Le phénomène du charlatanisme est pratiqué par 20 000 sorciers», a déclaré un universitaire du département de sociologie. Il a, par ailleurs, précisé que l’Algérie compte un million d’adeptes de la sorcellerie.Notons qu’il est judicieux de prendre ces informations avec des pincettes, car ce sociologue n’a fourni aucun détail sur la méthode de recensement.

    Lors d’une rencontre sur ce thème, un autre enseignant de l’université Emir Abdelkader de Constantine a indiqué que 70% de la clientèle de ces charlatans sont des femmes, dont l’âge varie entre 20 et 35 ans. «Le recours de plus en plus important à ces sorciers et charlatans se fait dans un but curatif induit par le manque de confiance dans la médecine.» Par ailleurs, et tout en relevant la progression du phénomène, l’intervenant a ajouté que dans les pays du Moyen-Orient, 5 milliards de dollars sont déboursés annuellement pour s’attacher les services des sorciers et autres charlatans, avant d’ajouter qu’une bonne partie de ceux qui sollicitent les services des sorciers sont des universitaires ! Le même universitaire a souligné que le Coran a évoqué dans 60 cas ce phénomène.

    De son côté, l’imam de la mosquée Emir Abdelkader a laissé entendre que des citoyens de différentes couches sociales, y compris des notables de la ville et des régions limitrophes, lui rendent régulièrement visite pour les besoins d’une rokia. Sur ce point, l’imam a voulu être clair : «Le traitement par le Coran (rokia) ne peut être une alternative aux thérapies et aux médicaments prodigués par le médecin.» L’imam a, par ailleurs, dénoncé la crédulité de certaines gens qui mettent leur vie entre les mains de charlatans qui utilisent la sorcellerie.

    Crime et châtiment

    Du point de vue juridique, un avocat nous a précisé que le code pénal incrimine les dégâts occasionnés par le recours à ce genre de pratique.Le sorcier ou le charlatan, rendu coupable de dommage physique ou moral sur autrui, risque une peine maximale de 5 ans d’emprisonnement.  Le code pénal dans son article 456 stipule : «Sont punis d’une amende de 100 à 500 DA et peuvent l’être, en outre, de l’emprisonnement pendant cinq jours au plus, ceux qui font métier de deviner et pronostiquer ou d’expliquer les songes. Sont de plus saisis et confisqués, conformément aux dispositions des articles 15 et 16, les instruments, ustensiles et costumes servant ou destinés à l’exercice du métier de devin, pronostiqueur ou interprète de songes.»  Toutefois, il est judicieux de signaler que le charlatanisme n’est pas l’apanage de la gent féminine. Seulement, le centre d’intérêt des hommes est aux antipodes de celui des femmes.

    Rencontrée dans la zaouïa du défunt cheikh Lamouri, le marabout le plus célèbre de la région de Bouira, (aujourd’hui décédé), Mme Zoulikha, non sans peine, s’est confiée à nous. De fil en aiguille, elle nous a raconté l’histoire de son fils Athmane. «Nous sommes arrivés à 5h du matin, il est 11h et nous attendons encore notre tour. Je suis venue pour mon fils. Il est marbout (traduction intégrale enchaîné).» Ce concept signifie qu’il n’a plus aucun désir sexuel.

    «Cette souffrance dure depuis cinq ans, soit juste après son mariage. Au début, nous avons cru qu’il s’agissait d’un simple blocage. Il a consulté plusieurs médecins spécialistes, mais son état n’a pas changé. C’est le troisième marabout que nous venons voir, mais je ne suis pas vraiment confiante.» Un sentiment compréhensible lorsqu’on sait que le dernier charlatan que son fils avait consulté l’avait fait tourner en ridicule. «Il a demandé à mon fils d’aller chez lui à 4h du matin vêtu seulement d’une gandoura et de porter avec lui une pioche. Il a déposé la pioche entre les jambes de mon fils et il lui a demandé de l’enjamber sept fois.» Guérison que dalle !

    Mouna Boudjamaâ, sociologue à l’hôpital Mustapha Pacha, estime que ce phénomène trouve un terrain fertile dans le subconscient collectif. «Psychologiquement, les personnes qui consultent ces charlatans sont prêtes à tout croire. Elles ont une prédisposition à admettre tout. Elles perdent leurs capacités d’analyse et de critique. Mentalement, elles sont fragiles, car elles passent par une période difficile de leur vie.» De Harout et Marout à nos jours, la sorcellerie n’a pas cessé de compter de nouveaux adeptes.

    Malika Belgacem

  • Les systèmes contre les peuples

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le veto russe contre toute condamnation du régime Al-Assad par le Conseil de sécurité pose avec acuité la question de la pertinence des Nations unies dans sa configuration actuelle.
    Ce système fonde le règlement des questions de sécurité universelle sur l’unanimité de cinq puissances, reléguant l’écrasante majorité des nations à une Assemblée générale sans réel pouvoir d’influence sur la résolution des problèmes internationaux. La nature des solutions qui finissent par s’imposer dépend du degré d’implication de chacun des membres du Conseil de sécurité.
    Avant la crise syrienne, Israël avait déjà fait la démonstration de la vanité d’une justice internationale, rendue par les gagnants de la dernière guerre. Tant que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France disposent du droit de veto, Israël continuera, comme il le fait depuis des décennies, à nous infliger la démonstration que le Conseil de sécurité et, finalement, le droit international ne valent que pour ceux qui n’ont pas la couverture d’un des membres permanents du Conseil. Les États — ou les régimes — se retrouvent contraints de s’assurer le parapluie de l’un ou de l’autre des camps : le Conseil de sécurité, par ses règles de fonctionnement, est à vocation bipolaire.
    On s’émeut, aujourd’hui, des effets du veto russe en Occident, du seul fait que ce soit Bachar al-Assad qui jouisse de cet état de fait et que ce soit les Russes et les Chinois qui, pour le moment, rendent possible son impunité. Si cela peut rassurer à l’Ouest, on remarquera que le dernier potentiel défensif significatif aux frontières d’Israël est en train de s’autodétruire.
    La virtualité d’une bombe nucléaire iranienne reste la seule inconnue qui pourrait remettre en cause ce nouvel équilibre des forces où l’ordre règne enfin au Moyen-Orient. Un ordre de “déséquilibre des forces” qui assure la sécurité d’Israël.
    Malgré la barbarie par laquelle le régime d’Al-Assad s’est illustré dans la répression de ses citoyens dès les premières manifestations, la Russie s’est arcboutée dans une position de principe rejetant toute condamnation, toute sanction et toute intervention contre le régime syrien. Ce faisant, elle a indirectement militarisé la crise. D’un côté, la forme de répression adoptée par Al-Assad appelait une riposte armée de ses opposants ; de l’autre, le Qatar,  pourvoyeur en armes des révolutionnaires — mais aussi des terroristes — ne demande qu’à fournir les moyens de cette riposte. Tout a été fait, par la Ligue arabe, par le Conseil de sécurité et par les jeux des puissances, pour que ce qui aurait pu être un “printemps syrien” finisse en guerre.
    Pour Obama et ses alliés, il faut d’abord sauver le fait israélien ; pour Poutine et les siens,  il faut sauver le droit d’un régime autoritaire à tirer contre ses contestataires. Les Syriens, eux, n’ont plus d’autre alternative : poursuivre leur guerre ou se laisser massacrer. Les bains de sang quotidiens en Syrie rappellent que les souffrances des peuples ne sont rien quand il faut sauver des systèmes.


  • no moment

    Dilem du 23 Juillet 2012

  • Droit du travail : l’ambassade d’Algérie à Berlin épinglée

    Un Etat ne peut invoquer son immunité diplomatique face aux employés locaux de ses ambassades dans l’UE, qui peuvent par conséquent saisir les tribunaux locaux dans des litiges de droit du travail, a estimé hier la Cour européenne de justice de Luxembourg.

     

    Elle était appelée à statuer sur le cas d’un chauffeur de l’ambassade d’Algérie à Berlin, qui contestait son licenciement devant les juridictions allemandes. L’Algérie arguait qu’elle bénéficiait, en tant qu’Etat étranger, de l’immunité juridictionnelle reconnue par le droit international, selon lequel un Etat ne peut être soumis à la juridiction d’un autre Etat, et qu’une clause dans le contrat de travail de l’employé précisait que seuls les tribunaux algériens étaient compétents en cas de litige. Mais la cour a estimé que c’étaient bien les tribunaux allemands qui étaient compétents, étant donné que le chauffeur en question assumait «des fonctions ne relevant pas de l’exercice de la puissance publique». La cour a précisé que l’immunité invoquée par l’Algérie n’avait «pas de valeur absolue». «Elle est généralement reconnue lorsque le litige concerne des actes de souveraineté. En revanche, elle peut être exclue si le recours juridictionnel porte sur des actes qui ne relèvent pas de la puissance publique.»

     

    APS 20 07 2012
  • no moment

    Dilem du 19 Juillet 2012

  • Ramadhan, un couffin à 8400 DA

     

    ça va saigner !

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    zoom | © Saâd
     

    Premier jour du Ramadhan à partir d’aujourd’hui. Sans aucune surprise, les prix flambent. El Watan Week-end a fait les courses en prévision d’une semaine pour une famille de 5 personnes.

    Pour tout le mois, il faut dépenser au moins 40 000 DA pour remplir le panier. Nous avions fait les mêmes courses en avril dernier. Bilan : les prix ont doublé.

    Attention à l’informel

    L’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA) appelle les consommateurs à faire preuve de vigilance et éviter de consommer les produits longuement exposés au soleil, y compris les boissons gazeuses et l’eau minérale. Elle attire également l’attention des clients sur la qualité du frik, très prisé en ce mois sacré, dont certains commerçants n’hésitent pas à y ajouter du colorant vert pour donner l’impression qu’il s’agit d’un frik naturel. L’UGCAA se montre inquiète quant aux produits exposés dans le marché informel. Selon Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA, cette année, le marché informel a augmenté de 30%. Statistiquement, on compte plus de 2000 points de vente informels à l’échelle nationale. Des points qui «ne seront absolument pas contrôlés par les services du commerce». Des propos qui ne contredisent pas les déclarations du directeur du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude au ministère, Noureddine Laouar. Ce dernier a affirmé hier que les seuls produits qui échappent au contrôle des services du ministère sont essentiellement des marchandises écoulées sur le marché informel. «Le manque d’effectifs, qui ne dépassent pas actuellement les 3500 agents, entrave un contrôle plus pointu des produits de large consommation à travers l’ensemble du territoire national.»   

                                                                             ***************************

    Mohamed Toumi. Président de la Fédération des consommateurs algériens : Nous appellerons au boycott des dattes et des fruits secs

    -Vous avez lancé une première campagne de boycott des viandes rouges et blanches. Les consommateurs ont-ils adhéré à cette initiative ?

    Nous avons été agréablement surpris par l’ampleur que cette campagne a eue auprès des Algériens. Le standard de notre association a été pris d’assaut par des consommateurs qui nous ont félicités d’avoir pris une telle initiative. Nous estimons que cette première campagne a eu un impact certain auprès des consommateurs algériens puisque le sondage que nous avons mené à travers le territoire national avec l’aide des différentes antennes locales de la Fédération algérienne des consommateurs nous permet d’estimer à 30% le taux de suivi des consommateurs algériens. Ce taux appréciable est malheureusement loin de notre objectif initial qui était de 50%. Cependant, nous estimons que pour une première campagne de boycott les résultats enregistrés sont très encourageants.

    -Allez-vous lancer des campagnes de boycott sur d’autres produits de consommation ?

    Oui. Nous allons lancer un appel au boycott sur les dattes pendant le mois de Ramadhan. Ce produit a déjà connu une augmentation vertigineuse de son prix. Nous avons aussi l’intention de cibler les légumes secs, comme les pois chiches qui aujourd’hui coûtent entre 270 et 300 DA le kilo, du jamais vu en Algérie.

    -Comptez-vous associer l’union des commerçants à vos campagnes de sensibilisation ?

    Absolument. D’ailleurs, lors de la conférence de presse que nous avons tenue mercredi, il y avait parmi nous Hadj Tahar Belenouar, représentant de l´Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Les commerçants sont solidaires et estiment qu’eux aussi sont les victimes de l’anarchie qui règne DAns le secteur, puisque M. Belenouar a révélé qu’il existait 2000 points de vente informelle recensés par son organisation et qui sont en dehors de tout contrôle.

                                    

    Nassima Oulebsir
  • ni loi ni foi ni gendarme,ni policier,ni état

     

    Les estivants contraints de payer pour se baigner

    le racket des plagistes

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	Parasols, chaises et tables, le prix à payer pour une place sous le soleil.

    diaporama | © Salim. M.
    Parasols, chaises et tables, le prix à payer pour une place sous...

    30 PV d’infraction ont été enregistrés depuis le début de la saison estivale entre Staouéli et Zéralda suite à l’exploitation illégale des plages.Les éléments de la Gendarmerie nationale ont effectué des saisies en application des réquisitions délivrées par le wali d’Alger.Les plages concédées par la direction du tourisme de la wilaya de Boumerdès sont «clôturées» et ce sont «ces espaces clôturés qui sont payants», indique son directeur du tourisme. A Tichy et Staouéli, toutes les plages sont gratuites, mais les visiteurs payent pour se procurer une place.

    Loin d’offrir aux visiteurs le confort et l’évasion, les plages algériennes ressemblent à des cantonnements au lieu d’espaces ouverts sur l’azur.Selon la loi, les plages sont gratuites, exception faite des plages appartenant à des hôtels ou à des grands complexes touristiques. Mais une fois sur place, les estivants sont dans l’obligation de payer des sommes imposées par des jeunes qui occupent illégalement ces plages. Ils implantent leurs parasols et leurs tentes, occupant ainsi toute la plage. Les estivants sont alors harcelés par ces jeunes qui leur proposent des parasols pour un petit espace sur la plage, qui parfois ne laisse voir que d’autres parasols et tentes. «Nous étouffons», s’emporte un père de famille à qui des jeunes squatters ont déterminé un endroit pour s’installer à la plage de Tichy, dans la wilaya de Béjaïa. Et d’ajouter : «Je ne voulais pas décevoir mes enfants qui attendaient ce moment avec impatience, sinon j’aurais fait demi-tour», fulmine le quinquagénaire.

    De l’endroit où il est installé, plutôt où on lui a imposé de s’installer, le père ne pouvait même pas surveiller ses trois enfants, dont l’un s’adonne à la nage pour la première fois. Le phénomène du squat des plages n’est pas propre à Tichy, connue comme étant l’une des plus importantes stations balnéaires du littoral algérien. Ce sont tous les estivants de la côte algérienne qui se heurtent à cette réalité décevante. Le séjour au bord de mer est devenu une source de tracas supplémentaires pour les Algériens qui cherchent un coin pour fuir le stress de tous les jours. «Nous ne voyons que des parasols et des tentes implantés tout au long de la côte», regrette Fatma-Zohra qui s’est déplacée de Constantine avec sa petite famille jusqu’à Béjaïa pour passer ses vacances. Fatma-Zohra a d’abord galéré pour trouver un endroit où garer sa voiture. Après cette première épreuve, la mère de famille se dit choquée par ce paysage de tentes et de parasols des squatters qui agissent au vu et au su des autorités. Que ça soit à Béjaïa, Alger ou dans d’autres villes côtières, le visiteur rencontre les mêmes tracasseries.

    Le séjour devient pénible pour les citoyens qui se retrouvent, après un long déplacement, à se chamailler avec les jeunes squatters pour une place au bord de la mer. Ces derniers s’arrogent le droit de chasser les visiteurs qui ne veulent pas de leurs services : tentes, parasols et chaises. Pourtant, Smaïl Mimoun, ministre du Tourisme et de l’Artisanat a insisté, en février dernier, lors de la rencontre-bilan de l’année 2011qu’a abrité l’hôtel Safir Mazafran, sur la réhabilitation du tourisme interne. Sur le terrain, toutes les conditions sont réunies pour faire fuir les Algériens. La loi sur la gratuité des plages existe. Tous les élus l’ont reconnue, et ils ont fait en sorte de ne pas délivrer des autorisations à ceux qui veulent exercer une quelconque activité au niveau des plages. «Nous n’avons délivré aucune autorisation», atteste Aïssani Hamid, P/APC de Tichy. Idem pour l’APC de Staouéli.

    «L’APC de Staouéli n’a délivré aucune autorisation. Nous avons reçu les instructions du wali. Les autorisations sont strictement interdites», déclare Belkhiter Abbas, vice-président de l’APC. Mais l’absence d’autorisation n’a pas empêché ces jeunes d’occuper les plages et de gâcher les vacances de nombreux estivants qui refusent d’obéir à leur diktat. Pratiquement, ce sont toutes les plages qui connaissent une grande affluence qui sont spoliées. Pourtant, la loi l’interdit. Où sont les autorités ? La présence des éléments de la gendarmerie et de la police est permanente au niveau des plages et des alentours des stations balnéaires, mais les jeunes squatters ne sont à aucun moment inquiétés. Le P/APC de Tichy estime qu’il n’a pas les moyens qui lui permettent de faire respecter la loi. «Les policiers reçoivent les ordres de leur hiérarchie», dit-il.

    Les plages surveillées par la gendarmerie n’échappent pas non plus au diktat des squatters à l’instar des plages de Staouéli. Le vice-président de l’APC avoue que les élus n’ont pas trouvé de solution à ce phénomène. Mais, il souligne tout de même que ces jeunes ont un rôle dans la sécurisation des plages qu’ils occupent, notamment la protection des effets personnels des baigneurs des vols. De son côté, le vice-président de l’APC de Tichy estime que les autorités tolèrent l’informel pour acheter la paix sociale. A défaut d’insérer les jeunes dans le milieu professionnel, les autorités «autorisent» ces derniers à exercer une activité d’une manière informelle. Ces jeunes sont devenus à présent une source de désagréments pour les estivants. Si dans les autres régions les squatters reconnaissent que leur activité est illégale, dans la wilaya de Boumerdès les jeunes qui proposent des parasols sur le front de mer de cette ville disent exercer dans la légalité. «Les parasols sont proposés à 300 DA, quant au prix d’un espace au bord de la mer, c’est 100 DA.»

    Contacté par nos soins, Nour Zoulim, directeur du tourisme de la wilaya de Boumerdès, insiste sur le fait que l’accès à la plage est gratuit, qu’il soit espace libre ou concédé. «Les plages concédées par la direction du tourisme sont clôturées et nos agents portent des badges. C’est cet espace clôturé qui est payant», explique ce responsable qui précise que 24 plages ont été concédées par la direction du tourisme et 49 par l’APC. Bien que la redevance des concessions des plages soit versée cette année dans les caisses des communes, certains P/APC, à l’instar de celui de Tichy et celui de Staouéli déclarent qu’ils n’ont pas fait de concession. Mais cette attitude n’a pas empêché des groupes de jeunes d’imposer leurs lois.  

     

    Djedjiga Rahmani
  • no moment

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  • Un président charlatan et des élites perverses.

     

    Said RADJEF 06 07 2012

    Malheureusement, il n’y a pas que Bouteflika qui soit atteint de la folie des grandeurs. C’est presque toute la classe politique algérienne qui est profondément touchée par cette maladie. L’Algérie est le seul pays au monde ou l’opposant est opposant non pas pour proposer un projet de société, une sortie de crise sans tragédies, mais il est opposant par orgueil, par ignorance et souvent par cupidité…Nos opposants sont justes opposants pour remplacer le régime en place, pour demander à la junte de les accepter comme interlocuteurs privilégiés, pour fuir le peuple et prendre une place de choix dans cette Algérie d’en haut. Si nous avions une opposition digne de ce nom, est ce que des caporaux incultes auraient eu l’audace de diriger des universitaires comme un troupeau de moutons, est ce que Ben Bella aurait élevé la voix pour malmener et humilier Debaghine, Ferhat Abbas, Ben Youcef Benkhedda, est ce que Bouteflika aurait existé de nos jours pour se comporter comme Néron ? lire la suite

  • L’élite politique algérienne liquidée après l’indépendance les assassinats politiques, des crimes à élucider

     

    Colonel Chaâbani, Mohamed Krim Belkacem, Abane Ramdane  et Ali Mecili

    Colonel Chaâbani, Mohamed Krim Belkacem, Abane Ramdane et Ali Mecili

    In El Watan 05 07 2012

    Nous venons d’enterrer le premier président de l’Algérie indépendante, le président Ben Bella. Et ce n’est qu’ici que j’ai appris que la plupart d’entre vous ne le connaissaient même pas. Qui sont Krim, Abane, Zighoud, Ben Boulaïd ?

    C’est inadmissible de ne pas connaître ces grands dirigeants (…) C’est grave de ne pas connaître Amirouche, Si El Haouès et tous les autres. Tout cela n’est pas de votre faute, mais bel et bien de celle de notre génération qui n’a pas su faire connaître l’histoire de ce pays aux jeunes générations. Cette déclaration du président Bouteflika faite en 2011, à Sétif, à l’occasion la commémoration des massacres du 8 Mai 1945, sonne comme un aveu.

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  • Ils appellent ça informer

     

    Par Said Radjef 16 07 2012

    En parcourant ce matin la presse électronique et certains quotidiens, j’ai failli une fois de plus cracher dans la soupe tant la manipulation avec laquelle on veut orienter la vision de la foule est grotesque, vulgaire. Nous savons tous que le lecteur à un niveau culturel et intellectuel qui dépasse largement celui des faiseurs d’opinions…

    1-Bouteflika que l’on tente de nous présenter comme l’unique responsable de la faillite algérienne, n’est qu’un instrument d’un régime militaire qui puise sa légitimité du 1er novembre 1954. Bouteflika sert le système, mais il n’est pas le système. Flagorneur, narcissique avec un gout excessif pour le pouvoir personnel, il sert bien les intérêts du système en place, de la haute finance internationale et de la grosse industrie militaire. Chasser Bouteflika ne changera rien à la situation dans le pays.

    Celles et ceux qui font des fixations sur la personne de Bouteflika, ne cherchent en réalité qu’à préserver un système qui les a engraissé, qui leur a permis de prendre la place des autres. Ce sont des gens qui veulent perpétuer la lutte des clans et inscrire le peuple dans la guerre du sérail. Le peuple veut un changement total, radical et pacifique et non la tête de Bouteflika. Le peuple veut rétablir la république sur son trône et confier le destin de la nation aux hommes du savoir et de la science. La démocratie sans la science n’a aucun sens. Les généraux algériens qui détiennent la réalité du pouvoir, n’ont rien de militaire. Certes ils portent l’uniforme de l’armée mais ils n’ont aucune noblesse militaire. Ce ne sont ni des Salah Eddine El Ayoubi, ni des De Gaulle, ni des Lafayette, ni des Napoleon…Ce sont des affamés justes soucieux de leurs bites et de leurs krachs. Au fait, rien ne les distingue de Bouteflika. Bientôt c’est la sortie de nouvelles promotions d’officiers, que notre presse bien pensante consacre quelques de ses bonnes feuilles à la situation qui règne dans nos écoles militaires! Chiche ! lire la suite****

    http://dzactiviste.info/ils-appellent-ca-informer/

  • Un des leurs a succombé à ses blessures

     

    Colère et consternation chez les gardes communaux

    Par : K. Fawzi

    “Rien n’est encore réglé et nous ne pensons pas que le ministère de l’Intérieur va régler quoi que ce soit”, a indiqué un membre du comité reçu mardi dernier au département d’Ould Kablia.


    C’est la désolation et la consternation totale chez la corporation des gardes communaux qui vient d’enregistrer un décès parmi eux après “la marche pour la dignité” de mardi dernier.Lasfar Saïd, un père de famille âgé de 57 ans, a rendu l’âme dans la nuit de mardi à mercredi  à l’hôpital d’Aïn Defla suite à une hémorragie par accident à l’AVK, comme indique le certificat médical délivré par l’hôpital. Ayant participé à la marche, l’homme blessé lors des affrontements contre les services de sécurité, a été évacué vers un hôpital à Alger où il a reçu des soins puis évacuer chez lui dans la même nuit, accompagné de gardes communaux de la région de l’Ouest. “Avant d’arriver chez lui, son état s’est aggravé et ses camarades l’ont évacué à l’hôpital d’Aïn Defla en urgence. C’est là qu’il est décédé suite à une hémorragie interne après avoir reçu des coups par les policiers. Des policiers avec qui il
    menait une lutte contre le terrorisme”, a expliqué Aliouat Lahlou, un des responsables du comité d’organisation de la marche des gardes communaux, qui condamne énergiquement la  répression policière qui s’est abattue
    sur ses collègues lors de cette manifestation.  La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) attribue, pour sa part, le décès du garde communal à “une mort naturelle”. “Le décès du regretté est survenu suite à une maladie chronique”, a déclaré, hier, à l'AFP le chargé de communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, démentant “formellement” que le décès soit lié à des blessures contractées lors de heurts avec la police. Aliouat Lahlou condamne également le communiqué du ministre de l’Intérieur qui affirme que 80% des revendications des gardes communaux ont été réglées. “C’est faux. Rien n’est encore réglé et nous ne pensons pas qu’il va régler quoi que ce soit. Lors de notre entrevue, nous avons transmis nos revendications au président de la République”, ajoute le garde communal, qui précise que plusieurs manifestations de protestation ont été organisées jeudi dernier par les gardes communaux devant plusieurs sièges de wilaya.  Pour sa part, Hakim Chaïb, l’autre responsable du comité, affirme qu’“une plainte sera déposée demain contre le commissaire de la BMPJ de Semmar (Gué-de-Constantine), pour mauvais traitements, insultes et autres obscénités infligés aux gardes communaux lors de leur arrestation dans les cellules de la brigade”. “Le comble, raconte un autre garde communal, c’est qu’ils ont allumé le chauffage pour que nous souffrions davantage”. Selon lui, “la plupart des blessés qui ont été examinés dans les hôpitaux  ont vu leur certificat médical confisqué par des policiers en civil”, alors que plusieurs de ses camarades auraient déjà reçu des convocations de la justice, accusés notamment de troubles à l’ordre public. “Notre marche a été filmée et nous avons des preuves qu’en aucun cas nous n’avons perturbé la circulation routière et nous étions escortés par la gendarmerie dès le début de la marche à partir de Blida. Ce sont les policiers qui nous ont frappés à coup de bâton sans que nous répliquions. D’ailleurs, la population a pris notre défense en jetant des pierres contre les policiers”, argumente Hakim Chaïb.

  • no moment

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  • Le fils de Lasfer Saïd témoigne : « J’ai trouvé des traces de violences sur le visage de mon père »

     

    Le fils de Lasfer Saïd témoigne : « J’ai trouvé des traces de violences sur le visage de mon père »

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    diaporama | © D.R.
     

    « J’ai trouvé mon père dans une situation critique. Sur son visage, des traces de violences et des bleus visibles même sur ses épaules.j’ai évacué mon père à l’hôpital alors qu’il vomissait du sang », lit-on dans une déclaration sur honneur signée par Lasfer Rédha, le fils deLasfer Said, le garde communale ayant succombé à ses blessures jeudi dernier dans un hôpital de la ville de Khemis Milan dans la wilaya de Ain Defla

    Des membres de la coordination nationale de la garde communale, qui observent toujours leurs sit-in  devant le siège de la délégation de la garde communale de Blida, ont indiqué que des documents qui prouvent l’hospitalisation de leur collègue et des certificat médicaux  mentionnant les causes du décès ont été remis, ce samedi 14 juillet 2012,  au fils de la victime. Sur ce, deux certificats médicaux, mentionnant que Lasfar Said, âgé de 57 ans, a été admis à l’hôpital de Khemis Miliana le 10juillet dernier.

    Dans un autre certificat signé par le médecin traitant de l’hôpital de Khemis Miliana,  il a été mentionné que la cause du décès du M Lasfar Said, est du à une hémorragies par accident. M Lahlou Aliouat, le délégué national, confirme que le fils de la victime était ce matin à Blida, ou il a longuement entretenu avec les gardes communaux, à propos de cette affaire qui continue de défrayer la chronique. Contacté par téléphone, M lahlou, qui a tenu à démentir la thèse évoquée par la direction générale de sûreté nationale (DGSN) à propos des circonstances de la mort du garde communal de Khemis Miliana, dira : « plusieurs collègues à nous ont assisté à cette scène et en plus des gardes communaux ont bel est bien constaté la présence de la victime dans la marche organisée lundi à Alger. Il était parmi nous et nous exigions une enquête approfondie sur ce cas ».

    Et en guise de réaction au communiqué de la DGSN paru dans notre édition d’aujourd’hui, des éléments de ce corps de sécurité apportent leurs témoignages. Des documents signés par des éléments présents à la marche d’Alger écrivent dans des déclaration sur honneur : « je témoigne que Lasfar Said, né le 26 mars 1955 à Bordj Amir Khaled dans la daira de Khemis Miliana dans la wilaya de Ain Defla, a participé à la marche de protestation des gardes communaux organisée le 9 juillet dernier de Blida à Alger ou ce dernier a été tabassé par des éléments de forces de sécurité ».

    La presse indésirable àl’hopital de khemis miliana

    La polémique autour du décès du garde communal, Said Lasfer, originaire de la commune de Bordj Emir khaled (sud ouest du chef-lieu de wilaya de Ain defla) survenue dans la nuit de mercredi à jeudi dernier à l’hôpital de Khemis Miliana ne semble pas vouloir s’arrêter, alimentée encore  par des déclarations publiques des uns et des autres.

    Voulant en savoir davantage sur les circonstances de la mort du garde communal, des fonctionnaires de la santé exerçant au niveau de ladite structure, nous tiendront au lendemain de l’incident, les propos suivants : « nous avons reçu des consignes strictes émanant d’un corps de sécurité de ne pas collaborer avec les représentants de la presse. Son collègue ajoutera : «nous ne savons absolument rien sur cette affaire ».

    Il faut dire que l’affaire en question, était parvenue à l’opinion publique alors que la plupart des correspondants de presse étaient convoqués jeudi dernier donc par le chef de cabinet pour la couverture d’une rencontre avec des investisseurs, présidée par le wali dans le cadre du calpiref .

     

    Une rencontre soi dit en passant, à laquelle n’a pas été conviée le journal Elwatan» pour  manque de collaboration avec les autorités de wilaya, expliquera, sans nous convaincre, le chef de cabinet.

    Le même jour, c’est la cellule de communication de la sureté de wilaya  qui convoque l’ensemble des journalistes et correspondants  pour une conférence de presse relatif  bilan du 1er semestre de l’année en cours .la valse des journalistes allait se poursuivre avec la convocation dans la même journée, au environs de 18 h du jeudi, pour un troisième point de presse avec cette fois le chef de cabinet du wali.

    A l'ordre du jour, selon ce dernier, joint par téléphone avant la tenue du point de presse « apporter la version  exacte et officielle, rapport médical  à l’appui, sur les circonstances  de  la mort du garde communal. »Y aura-t-il une suite à ce feuilleton  ,s’interrogent des observateurs alors qu’une partie de la population dans la wilaya de Ain defla, écrasée par une canicule exceptionnelle, est partagée entre l’envie de connaître toute la vérité sur cette affaire et celle de laisser reposer en paix le défunt.

                                                                                 Aziza.l

    Amar Fedjkhi
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    Dilem du 12 Juillet 2012

  • L’UMA, malgré tout

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Les ministres des Affaires étrangères de l’UMA se sont réunis pendant deux jours à Alger avant de se séparer sur un constat qui, au point où en sont les choses, prend des allures de lapalissade : “Le terrorisme et le crime organisé, y compris le trafic de drogue, d’armes et d’êtres humains, les migrations clandestines, les groupes criminels armés, le financement du terrorisme sous toutes ses formes ainsi que le phénomène du blanchiment d’argent constituent des menaces pour la paix au Maghreb, en Afrique et en Méditerranée.”
    Espérons que les chefs des diplomaties maghrébines se sont dérangés, enfermés pendant deux jours, par moments à huis clos, pour inventer le fil à couper le beurre. Gageons plutôt que, n’ayant pu s’entendre sur le sujet de leur rencontre, ils ont préféré botter en touche et s’entendre sur une banalité, à savoir que le Maghreb connaît une difficile situation sécuritaire et qu’il devient, comme le dit Medelci, “nécessaire de parvenir à élaborer une vision commune sur les défis sécuritaires auxquels fait face la région maghrébine”.
    Mais si la question maghrébine est d’abord sécuritaire, que n’a-t-on pas d’abord réuni les ministres de l’Intérieur au lieu de passer par une résolution des ministres des AE qui “recommande” cette réunion ? En fait, les évènements qui se déroulent au Mali constituent le réel motif politique de cette session du Conseil ministériel des Affaires étrangères (les communiqués officiels parlent de “Conseils ministériels maghrébins” pour donner à ces rencontres un cachet faussement institutionnel et une illusion d’existence à l’UMA). Et là, le résultat est nul. L’accord à minima, celui qui soutient qu’il ne s’agit pas là d’un problème qui concerne le Maghreb comme entité, s’est imposé. Formulée par Medelci, la position s’énonce ainsi : “Après un examen minutieux de la situation, prévalant dans ce pays, ces dernières semaines, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il existe de fortes chances de trouver une solution politique à cette crise.” Le ministre algérien sera plus explicite quand il proclamera que “le dialogue entre le gouvernement et les parties maliennes est nécessaire”, ajoutant que “l’Algérie est disposée à accompagner ces efforts pour trouver une solution politique à la crise”. Notre diplomatie affectionne particulièrement, et avec une certaine réussite, les missions de bons offices. “Mais ça c’était avant”, comme le dit une publicité pour des lunettes.
    Depuis l’initiative américaine de mettre en garde la Cédéao contre une intervention à risque au nord du Mali, le tour de table international qui vient d’être ponctué par la concertation stérile des ministres du Maghreb, le Mali devra se débrouiller seul avec les indépendantistes Azawed et avec les groupes armés affiliés à Al-Qaïda.
    Les chefs de diplomatie, qui n’ont rien résolu, ont tout même établi un planning de réunions à l’intention de leurs collègues, et en affectant une réunion à chacun des pays membres.
    Les ministres de l’Intérieur se retrouveront au Maroc, ceux des Affaires juridiques et judiciaires en Libye, ceux de la Jeunesse et des Sports en Tunisie, et ceux des Affaires religieuses des pays maghrébins en Mauritanie. Le tout sera couronné par un “sommet” à Tunis avant la fin de l’année. Aussi inutile que cela puisse être, l’UMA continuera tout de même à tourner, même à vide.

  • Un garde communal succombe à l’hôpital de Khemis Miliana

    Blessé lors des affrontements avec la police

     



    Un garde communal gravement blessé pendant les affrontements de lundi dernier avec les forces de police à Birkhadem, à l’ouest d’Alger a succombé tard dans la nuit de mercredi à ses blessures, à l’hôpital de Khemis Miliana, dans la wilaya de Aïn Defla, a indiqué ce jeudi à TSA, Lahlou Aliouat, l’un des représentants des gardes communaux. Le défunt, né en 1955, blessé lors des affrontements avec la police, avait été évacué par la protection civile pour recevoir les premiers soins puis a été autorisé à rentrer chez lui, selon M. Lahlou. « De retour chez lui, il a fait une hémorragie interne et il a été évacué à l’hôpital de Khemis Miliana où il a rendu l’âme mercredi vers minuit. Il a été enterré aujourd’hui », ajoute M. Lahlou.

     

    Lundi, à Birkhadem, de violents affrontements avaient opposé les forces antiémeute aux gardes communaux. Les manifestants, qui venaient à pied de Blida, voulaient marcher jusqu’à la Présidence de la République à El Mouradia, sur les hauteurs de la capitale, pour y tenir un rassemblement.
  • U-E se fout royalement du peuple algerien

    L’Union européenne diffère la publication de son rapport sur les législatives du 10 mai



    Le rapport de la Mission d’observation de l’Union européenne (MOE) sur les élections législatives algériennes du 10 mai dernier sera rendu public au plus tôt en septembre, a appris TSA auprès de l’UE. « En raison de l'indisponibilité des ministres pour la période initialement envisagée pour la présentation du rapport final de la MOE, le chef observateur a décidé de reporter sa visite en Algérie concernant la présentation du rapport final. Celle‑ci aura vraisemblablement lieu au début du mois de septembre », a indiqué notre source. Initialement, le rapport devait être rendu public deux mois après les élections, comme l’avait promis le chef des observateurs, l’Espagnol José Ignacio Salafranca.

     

    Selon nos informations, le rapport de la mission de l’Union européenne va pointer du doigt les entraves à la mission des observateurs dans plusieurs régions du pays. Si les opérations de contrôle se sont plutôt bien déroulées à Alger, les autorités de plusieurs wilayas de l’intérieur du pays n’ont pas facilité le travail des observateurs européens. Tiaret est l’une des wilayas où les observateurs de l’Union européenne ont rencontré le plus de difficultés, selon nos sources. Le wali et les autorités locales ont sérieusement entravé le travail des contrôleurs européens.

     

     

     

    Néanmoins, malgré ces entraves et ces difficultés auxquelles ils ont été confrontés, les observateurs, dans leurs rapports, n’évoquent pas de cas de fraudes importants. Le rapport final, qui sera rendu public en septembre, devrait donc confirmer les premières conclusions de la Mission européenne exposées devant la presse le 12 mai, deux jours après le scrutin. « Les élections se sont déroulées de façon fondamentalement pacifique », avait déclaré José Ignacio Salafranca, lors d’une conférence de presse à Alger.

     

     

     

    M. Salafranca s’était montré prudent à la fois sur la transparence du scrutin et sur les accusations de fraude, formulées notamment par l’Alliance de l’Algérie verte et la Cnisel. « Il y a des critères  additionnels de transparence par rapport aux précédentes élections mais il y a des points pour lesquels il serait possible d’introduire d’autres critères de transparence », avait‑il ajouté. Le chef des observateurs européens avait également regretté la décision du ministère de l’Intérieur concernant l’accès au fichier électoral.
  • Violentes émeutes à Tolga (Biskra)

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    Des centaines d’habitants de la commune de Tolga, notamment ceux du quartier populaire de Rassouta Gharbia, située à 35 km au sud-ouest de Biskra, sont sortis, tôt dans la matinée de ce mercredi, pour occuper la voie publique en signe de protestation contre les coupures du courant électrique en cette période caniculaire.

     

    Les protestataires en furie se sont rassemblés devant les édifices publics et de l’agence de la Société de distribution de l’électricité réclamant la rencontre des responsables concernés. 

    Les forces de sécurité déployées ont fait barrage aux mécontents.

    Des jeunes, chauffés à blanc par la précarité énergétique touchant leur village chaque année en pareille période, ont installé des barricades sur les grands axes routiers avec des pneus et d’autres objets hétéroclites auxquelles ils ont mis le feu.

    Des équipements urbains ont été vandalisés et un climat d’insécurité régnait sur cette localité.

    La fumée des incendies était visible à des kilomètres à la ronde, tandis que des affrontements opposant protestataires et agents des brigades antiémeutes ont été signalés dans les rues.

    Cette commune, célèbre pour être la capitale nationale de la production de dattes montrait, à la mi-journée, le triste visage d’une agglomération ravagée par la violence.                                                                                      

     

    Hafedh Moussaoui