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  • L’héminégligence et les trois quarts

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    Il ne faut pas être méchant avec les dirigeants. Depuis 14 ans, les Algérien(ne)s ont appris des choses et des mots grâce au régime de Bouteflika. Au hasard, le mot trémie, terme que personne ne connaît en dehors de l’Algérie et qui désigne des tunnels creusés sous terre pour cacher les voitures qui roulent. Plus récemment, on a appris ce qu’était un AIT, qui n’est pas du tout un préfixe kabyle, mais un accident (ischémique transitoire) comme l’AVC, et qui peut arriver à tout le monde, même à un président, tant les routes d’Algérie sont dangereuses.

    Et depuis trois jours, grâce à la médecine internationale dont on ne dira jamais assez tout le bien qu’elle fait à l’Algérie et aux Algérien(ne)s, on a appris un nouveau terme, l’héminégligence. Qu’est-ce que c’est ? C’est  le docteur Xavier de Boissezon, au nom imprononçable ici mais professeur de médecine physique et de réadaptation quand même. Interrogé par l’AFP, qui s’intéresse au cas de Bouteflika depuis qu’il a décidé de s’installer en France, le professeur a parlé d’héminégligence pour caractériser l’affection dont souffre le Président : «Le patient ne prête plus attention à ce qu’il y a ou à ce qui se passe du côté de son hémiplégie.»

    Oui, mais qu’est-ce que c’est ? C’est apparemment une maladie où l’on fait tout à moitié, c’est-à-dire un entier divisé par deux, c’est-à-dire moins d’un trois quarts de président, selon le professeur. Négligent à moitié, cela voudrait dire qu’il construit des routes, mais pas de voies pour l’expression, qu’il organise des élections mais truquées, qu’il a des idées mais de mauvaises fréquentations et, en gros, qu’il a tout fait à moitié. Sauf peut-être pour la culture générale, où il a fait plus que la moitié. Les Algériens étaient spécialistes en football et en politique internationale. Depuis Bouteflika, ils sont spécialistes en travaux publics et en médecine. On n’arrête pas le progrès. 

    Chawki Amari
  • ALGERIE:L’art de la guerre

     

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    Chez les militaires, la hiérarchie est toujours respectée; après le général à la retraite Mohand-Tahar Yala déboulant dans les colonnes de la presse pour fustiger Bouteflika et son régime, c’est au tour d’un colonel à la retraite, Ahmed Bencherif, d’intervenir dans les médias et soutenir un autre général à la retraite, Liamine Zeroual, pour succéder à la maladie du civil Bouteflika. Ce redéploiement militaire à la retraite n’indique pas forcément une stratégie concertée, mais quand en face, les adversaires ont tous dépassé les 70 ans, Président y compris, l’affrontement donne l’air curieux d’une guerre de retraités encadrée par la médecine générale. L’affaire est pourtant plus sérieuse, comme à chaque crise de gouvernance et équation complexe, les deux axiomes du mathématicien Abane Ramdane resurgissent : la primauté du civil sur le militaire et celle de l’intérieur sur l’extérieur.

    Justement, pendant que les ex-officiers tentent d’avancer par colonnes vers Alger sur le terrain déserté du champ de bataille, on réalise que la politique algérienne se décide à Paris : c’est presque un conseil du gouvernement qui s’est réuni dans une chambre de convalescence aux Invalides, le Président ayant reçu le chef de l’Exécutif et le chef d’état-major, probablement pour une séance collective de «rééducation fonctionnelle». On comprend l’arrivée de Sellal qui s’ennuie, ne sait pas vraiment quoi faire depuis 47 jours et doit bien travailler un peu. Mais pourquoi le chef d’état-major ? Là encore, dans le doute, il faut faire confiance à l’APS et sa communication institutionnelle. L’agence officielle écrit que «le chef de l’Etat a donné des instructions et des orientations, notamment en ce qui concerne les préparatifs liés à l’approvisionnement des marchés durant le prochain mois de Ramadhan». Ramdane ? Abane ? Nooon, Ramdhane, le mois de jeûne. On est rassurés, on pensait que c’était plus grave.

     

    Chawki Amari
  • no moment

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  • ALGERIE:Flagrant délit de mensonge

     

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    sellalEl Watan le 13.06.13 

    La maladie de Bouteflika est devenue un vrai casse-tête pour les officiels du pays qui semblent ne plus savoir où donner de la tête ni comment en parler.

    Chaque jour étant un jour de trop sans aucune image du président de la République, on sert à l’opinion publique des bulletins qui changent au gré des calculs comme change un bulletin météo au gré du temps. Le 27 avril dernier, il y a donc de cela 47 jours, un bulletin de santé affirmait que Bouteflika avait été admis à l’hôpital français du Val-de-Grâce suite à «un accident ischémique mineur», ce qui dans le jargon médical veut dire un mini-AVC ou accident vasculaire cérébral sans trop d’impact sur le patient. Mais au fil des jours et des semaines, l’absence d’images du Président a nourri bien des doutes sur son état réel. Un AIT ne nécessite pas une aussi longue hospitalisation, disent les spécialistes. Des communiqués laconiques de la Présidence ont suivi pour assurer que tout allait bien au Val-de-Grâce ; il en sort d’ailleurs non pas pour rejoindre son pays, mais pour une convalescence dans un autre centre hospitalier, toujours appartenant au corps militaire français, appelé les Invalides. L’intrigue est à son comble. Et toujours pas d’images du Président.

    Mardi, alors que les plus folles rumeurs ont circulé sur son état de santé, son «incapacité à gouverner» et sa succession qui commence à s’organiser, le Premier ministre Abdelmalek Sellal accompagné du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah se rendent aux Invalides pour voir le malade national. Et, surprise de la rencontre, un nouveau bulletin de santé est rendu public et dans lequel il n’existe aucune trace de l’accident ischémique. Le nouveau bulletin de santé parle d’AVC, et aucunement mineur cette fois, comme le supputait déjà la rumeur depuis l’admission du chef de l’Etat au Val-de-Grâce. Autre médecin, autre bulletin ; n’est-ce pas là donner la preuve qu’il y a eu mensonge et que le peuple est loin de savoir réellement de quoi souffre le Président ? Un adage populaire dit «elle voulait se farder, elle s’est mise le doigt dans l’œil», cela semble être le cas pour cette opération de com qui, au-delà des images montrées hier, et à distance, dévoile qu’il y a eu mensonge dont l’opinion toute entière a été témoin. Comment faire confiance à ces bulletins changeants et à ces médecins qui signent ce que des politiques veulent bien leur faire signer ? Une chose est sûre en tout cas, si c’est un peu de vérité qu’on nous a servie hier, les Algériens sont en droit de savoir toute la vérité. 

    N. B.
  • Carnaval boulitique !!!!!!!

    Armée4

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      Sin 2013

     LE COLONEL AHMED BENCHERIF :
    «La Constitution prévoit les procédures de vacance du pouvoir»

    Le colonel Ahmed Bencherif, ex-membre du Conseil de la Révolution et ancien patron de la Gendarmerie nationale, a décidé de prendre la parole sur des questions qui lui paraissent prioritaires. Souhaitant s’exprimer sur l’intégrisme, la Turquie, la guerre en Syrie ainsi que sur l’absence de Bouteflika et les prochaines présidentielles, il nous a transmis un entretien consignant les questions et les réponses qu’il estime devoir retenir l’attention des citoyens. A sa demande, nous le publions dans son intégralité.

    Lors de sa récente visite officielle en Algérie, le Premier ministre turc, Tayeep Erdogan, a supprimé le visa pour les Algériens désireux de se rendre en Turquie. Que pensez-vous de ce geste d’ouverture ?

    La Turquie recherche apparemment deux objectifs. Le premier est économique en ce sens que le marché maghrébin est important et reste à conquérir, et le deuxième pourrait être perçu comme stratégique ouvrant une brèche aux jeunes Algériens pour rejoindre la rébellion syrienne en passant par le territoire turc. Dans cette affaire, la Turquie est certainement manipulée par l’Occident qui cherche par tous les moyens à faire main basse sur le Moyen-Orient et ses richesses. J’appelle mes concitoyens à prendre garde pour ne pas être tentés par le chant des sirènes et s’engager dans de telles aventures qui les conduiront à la traîtrise et au déshonneur.

    Manipulée comment ?

    Il y a toute une stratégie pour déstabiliser les pays du Moyen-Orient et les récupérer par la suite. La Turquie est l’alliée des Etats-Unis, et la politique des Etats-Unis dans la région est une véritable valse, un pas en avant et deux pas en arrière. La meilleure preuve est celle du retournement du Président Obama qui vient devant l’Onu de balayer d’un revers de la main sa promesse de créer un Etat palestinien, promesse faite avec citation du Coran lors de son discours du Caire juste après sa première investiture. Cela paraît étonnant de la part d’un Président que l’on croyait juste et apaisant et qui en fait n’est qu’une marionnette aux mains d’Israël et du lobby sioniste international.

    Le Moyen-Orient étant un enjeu à l’heure actuelle, que recherchent la Russie et la Chine dans leur action de soutien à la Syrie ?

    Le soutien de ces deux grandes nations est une réaction attendue et naturelle car on sait que ces pays œuvrent pour la stabilité dans le monde. Ils ont toujours été les amis des Arabes et ont toujours prôné le respect et la dignité de ces derniers en les aidant à recouvrer leur indépendance et se libérer du joug colonial. Ils ont été un soutien précieux à la Révolution algérienne aux moments de la lutte armée.

    Comme à l’Égypte aussi à l’époque de Nasser ?

    C’était une même époque. En 1956, Israël, la France et l’Angleterre avaient agressé l’Egypte soi-disant pour s’opposer à la nationalisation du canal de Suez, mais en fait, le coup de main servait à empêcher l’Egypte d’aider la Révolution algérienne. C’est là où s’est manifestée la solidarité de la Russie qui avait lancé un ultimatum à l’Occident pour arrêter l’agression. C’était une crise qui avait mis la planète au seuil de la 3e guerre mondiale.

    La Russie semble moins prenante aujourd’hui avec l’Egypte.

    Il est malheureusement à constater que l’Egypte d’aujourd’hui a changé de cap en se soumettant à la dictature des Frères musulmans, un parti qui se réclame de Dieu mais qui, en fait, est un instrument de l’Occident. Je lance un appel au peuple égyptien et à son armée pour un sursaut national afin de rendre à l’Egypte sa dignité.

    Les bouleversements actuels en Egypte sont-ils conséquents aux événements de Tunisie et de Libye ?

    Est-ce aussi le Printemps arabe ? Le Printemps arabe n’est ni plus ni moins qu’une machination ourdie de longue date par la famille Bush et le lobby sioniste. Tous les moyens ont été utilisés y compris la création des mouvements terroristes et djihadistes.

    L’Algérie a beaucoup souffert du terrorisme.

    Terriblement souffert mais elle a réussi à endiguer ce fléau. Les nouveaux régimes limitrophes issus du Printemps arabe ne se définissent pas clairement par rapport à ce phénomène. L’Algérie ayant trop subi de souffrances n’acceptera en aucune manière un régime intégriste ou djihadiste à ses frontières, et je propose d’exercer un droit de poursuite sur les territoires voisins utilisés comme refuge par les terroristes. A ce titre, je propose également à nos frères libyens de ne pas tomber dans le piège des Occidentaux.

    Pour revenir à la Syrie, elle connaît aussi des événements dramatiques. Qu’en pensez- vous ?

    El Qosseir vient d’être libérée par les forces loyalistes après deux ans d’occupation par les terroristes. C’est une grande victoire de l’armée syrienne. Je rends hommage à son président Bachar Al Assad. Tous ces événements criminels ont été programmés sous l’instigation des Israéliens pour couper les ponts à Hezbollah et je saisis cette occasion pour rendre hommage également au moudjahed Nasrallah.

    Que pensez-vous donc de l’avenir de la Syrie ?

    La Syrie vaincra ces manœuvres machiavéliques. Et mon pays aura alors le devoir d’aider au maximum le peuple frère syrien et à leur tête Bachar Al Assad, pour la reconstruction du pays dans tous les domaines.

    Il y a eu des positions ambiguës à la Ligue arabe, que se passe-t-il ?

    La Ligue arabe est une monstruosité inventée et mise en place par l’Angleterre. Il n’y a rien à en attendre. C’est une girouette au service de l’Occident que les Arabes jetteront aux oubliettes dès la victoire de la Syrie.

    Dans cet échiquier de politique internationale, quelle est donc la position de l’Algérie ?

    Pour l’Algérie, les choses sont claires. Notre pays demeure vigilant face aux événements du monde. Il applique avec constance le droit international et respecte la souveraineté des peuples et des nations et n’accepte pas d’ingérence dans ses affaires.

    N’y a-t-il pas à craindre une dérive politique avec l’absence du Président Bouteflika ?

    Pour la politique du pays, la position de l’Algérie est juste, stable et solide, il n’y a aucune crainte de dérive. Le Président Bouteflika, quant à lui, est bien malade, je lui souhaite un prompt rétablissement. Il est pour le moment effectivement absent, mais si cette absence venait à se prolonger ou en cas d’événement impromptu au cours du mandat, la Constitution prévoit les procédures de vacance de pouvoir. Le Conseil constitutionnel prendra les mesures nécessaires prévues à cet effet.

    Avez-vous une idée sur les candidats potentiels aux futures présidentielles ?

    Le premier à citer et que je soutiendrai est mon compagnon Liamine Zeroual, ensuite il y a Benflis, Hamrouche, Benbitour, Mustapha Chérif, Yahia Boumezrag et peut-être d’autres encore.

    Ahmed Bencherif, membre du Conseil national de la Révolution algérienne

  • Hakim Laâlam

    Autant dire qu’il ne sert à rien, bande de lâches !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Cette année, le plan anti-coupures de courant de la Sonelgaz sera présenté en exclusivité nationale à partir de la ville de…

    … Bougie !

    Les personnes, principalement le personnel du sérail, qui nous jurent tous les jours que l’absence d’Abdekka du pays n’affecte en rien le fonctionnement dudit pays sont méchantes. Foncièrement méchantes. D’une méchanceté qui frise l’offense. Oui m’sieur ! L’offense ! Ce jugement péremptoire me met d’autant plus en colère que ceux qui le portent sont comptés dans le clan présidentiel, parmi ses plus fidèles soutiens. Un comble ! Dire que la maladie du châtelain et son éloignement du bled n’entravent en rien le fonctionnement du douar, c’est comme nous signifier de manière pernicieuse que sa présence ici n’est finalement pas nécessaire. Autant dire alors que Boutef’ ne sert à rien ! Eh oui ! Et le dire, c’est outrager sa mémoire, porter un coup rude à l’un des principes directeurs de tous ses mandats : l’homme a de tout temps déclaré qu’il ne voulait pas être un trois quarts de Président. Il a même affirmé qu’il voulait assumer toutes les fonctions du pays, des plus hautes, aux plus basses, en passant par les intermédiaires, voire même celles qui ne figurent dans aucun organigramme officiel. Alors ? Que veulent laisser entendre ses proches et ses collaborateurs en susurrant venimeusement que son absence ne gêne pas ? Que Abdekka est finalement un légume sur un dîner ? Qu’il soit présent ou absent, c’est kif-kif !? Allons ! Allons ! On a vu meilleurs soutiens ! On a vu plus fidèles compagnons ! Profiter ainsi de la maladie d’un homme pour dire autant de mal de lui, ça m'écœure au plus profond. J’en ressens même de la nausée face à autant de mauvaise foi. D’ailleurs, j’ai pris la liberté de dresser la liste exhaustive de tous les hauts responsables qui ont durant ces 45 jours dit en public que l’absence de Abdekka ne mettait pas en panne l’Algérie et n’en bloquait pas le fonctionnement. Noms, prénoms, âges, fonctions et circonstances datées et détaillées du prononcé de cette phrase lâche et basse. Au stylo à plume, ma liste, SVP ! C’est du lourd ! Et je suis allé jusqu’à planquer le listing original dans un coffre, loin des mains baladeuses, au cas où. On ne sait jamais, avec les listings. Moi, j’ai encore en mémoire l’affaire Clearstream en France, et donc, je ne prendrais jamais assez de précautions. L’important étant que le jour «J», celui du retour du Raïs bien-aimé, je puisse lui transmettre la liste des félons. Qu’il sache vraiment qui était inquiet quotidiennement de son absence, entre autres nous, la presse, et qui s’en foutait royalement qu’il soit là ou pas, allant jusqu’à dire qu’avec ou sans lui, ça marchait au poil, tout baignait dans l’huile solaire. Hurler aujourd’hui que l’éloignement du Président paralyse l’Algérie et le met en danger, c’est la plus belle déclaration d’amour qu’on puisse lui faire et l’hommage le plus sincère qu’on se doit d’adresser à son omnipotence lumineuse. Et moi, vous me connaissez ! Les déclarations d’amour de ce genre et la sincérité, c’est ma spécialité ! Surtout la sincérité ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H.L

  • Algerie :boutef avec un AVC et non AIT =Accident ischémique transitoire

    SES MÉDECINS L’ONT RÉVÉLÉ HIER
    Bouteflika : plus grave qu’on ne le disait

    Le Président Bouteflika séjourne toujours à l’hôpital des Invalides à Paris où il observe une période de soins et de réadaptation fonctionnelle. C’est ce qu’a attesté un nouveau bilan médical, établi par ses deux médecins accompagnateurs, et diffusé hier par la présidence de la République.

    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Moins de 24 heures après la déclaration rassurante du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a affirmé que le Président transmettait ses directives au quotidien, la présidence de la République consent à lever le voile sur un sujet au centre des préoccupations politiques et médiatiques, depuis 45 jours. La présidence de la République, qui a répercuté ce mardi après-midi un bulletin de santé établi par les professeurs Mohcène Sahraoui et Metref Merzak, les deux médecins qui l’ont accompagné en France, a officialisé la poursuite du séjour hospitalier de Bouteflika en France et qu’il subit toujours des soins et est soumis à une réadaptation fonctionnelle. «Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, observe, en France, une période de soins et de réadaptation fonctionnelle pour «consolider l’évolution favorable » de son «état de santé», a transcrit le bulletin de santé, répercuté par la présidence de la République qui, elle, a ajouté dans son communiqué qu’«en date du 27 avril 2013, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a présenté un AVC (accident vasculaire cérébral). Les premières investigations faites, dès son admission à l’hôpital militaire Dr Mohamed- Seghir-Nekkache (Aïn Naâdja, Alger), ont révélé la nature ischémique de l’accident sans retentissement sur les fonctions vitales». Le communiqué de la présidence de la République a poursuivi qu’«à la faveur de ces explorations, une thérapeutique adéquate a été instaurée avant son transfert à l’hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce (Paris) pour un complément d’exploration, à l’issue desquelles ses médecins lui ont recommandé d’observer, à l’institution nationale des Invalides, une période de soins et de réadaptation fonctionnelle en vue de consolider l’évolution favorable de son état de santé». Il est donné de noter que c’est pour la première fois, après 45 jours d’hospitalisation, qu’un bulletin de santé officiel évoque non pas un AIT, dont la victime se rétablit normalement quasi-instantanément, mais un AVC qui, souvent, est accompagné de séquelles. Une vérité dite sur le tard et sous la pression des médias et des milieux politiques. Si le bulletin de santé établi ce mardi fait référence à une rééducation fonctionnelle, c’est que l’AVC dont a été victime le Président Bouteflika a eu pour conséquence d’affecter ses fonctions motrices. C’est ce qui explique d’ailleurs son maintien en milieu hospitalier et sous soins en France durant une aussi longue période. Le silence officiel autour de la santé de Bouteflika devenant intenable, étant donné les supputations les plus diverses qui entourent le sujet, les services de la présidence de la République se sont contraints de faire l’annonce qui, à la fois, explique la longue absence du Président et préparerait à bien des éventualités politiques. Il explique la longue absence, plus longue que l’hospitalisation de 2005, car à se fier au premier diagnostic du Pr Bougharbal, le 27 avril, jour du malaise du président, Bouteflika était victime d’un AIT sans séquelles et que son évacuation en France était juste pour des examens complémentaires et que, par ailleurs, son séjour en France était une affaire de quelques jours seulement. Aussi la longévité de son hospitalisation devenait légitimement suspecte. Une suspicion renforcée par la réaction des médecins spécialistes à la déclaration du même Pr Bougharbal qui, quelques jours après l’admission de Bouteflika au Val-de-Grâce, a évoqué une embolisation. Ces médecins ont fait savoir que cette dernière n’est pas du tout indiqué dans le cas d’un AIT. Les déclarations, par la suite, du Premier ministre, quant au rétablissement du Président, ont manqué de convaincre, d’autant que les informations publiées par les médias français, qui s’alimentent à la bonne source, au Quai d’Orsay, étaient plutôt alarmantes. Lundi, à l’ouverture du séminaire sur la communication institutionnelle, Abdelmalek Sellal s’est dit agacé par la focalisation qui était faite autour de la santé de Bouteflika et a regretté que l’information officielle soit démentie. Il se trouve que l’opinion a raison de ne pas trop y croire, maintenant qu’on l’informe que le Président subit une rééducation fonctionnelle. La même opinion devrait déjà s’interroger sur ce que cette annonce augure. Possible que les autorités s’apprêtent à rapatrier Bouteflika au pays pour suivre sa rééducation fonctionnelle. Peut-être également que cette annonce prélude d’une prise de décision politique majeure, à savoir la déclaration de l’empêchement, conformément à l’article 88 de la Constitution. D’autant que le bulletin de santé établi mardi ne mentionne pas la durée de convalescence de Bouteflika.
    S. A. I. le soir dz

  • le fondateur de Wikileaks, Edward Snowden est "un héros"

     

    Depuis l'ambassade équatorienne à Londres, Julian Assange a qualifié mardi Edward Snowden de "héros qui a informé le public sur l'un des faits les plus graves de la décennie, à savoir la formation insidieuse d'un Etat de surveillance à grande échelle", à la télévision australienne Sky News.

    Le fondateur de Wikileaks a ajouté que lui, des journalistes et des défenseurs des libertés individuelles se plaignaient depuis longtemps de l'espionnage sur internet. "Il est donc agréable de voir des preuves aussi fortes et concrètes présentées au public", a déclaré l'Australien.

  • no moment

    boutef,signe,des décrets,malade,hopital

  • Human Rights Watch :ALGERIE

     

    Algerie:report 2011
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    Le Président Abdelaziz Bouteflika a levé en février l'état d'urgence en vigueur en Algérie depuis 19 ans. Il a annoncé des réformes juridiques et politiques dans un contexte de tensions économiques croissantes, alors que se multipliaient les manifestations réclamant le changement, ainsi que les grèves de travailleurs. Ces mesures n'ont cependant pas permis, à l'heure où nous écrivons, aux Algériens d'exercer pleinement leurs droits à la liberté d'expression, de réunion et d'association.

    Les membres des forces de sécurité et les groupes armés ont continué à bénéficier d'une impunité générale pour les atrocités commises au cours de la guerre civile des années 1990. L’Etat a offert des indemnisations aux familles des victimes de disparitions forcées au cours de cette période, mais n'a apporté aucune réponse quant au sort de celles-ci. Les groupes armés ont continué à mener des attaques meurtrières, visant principalement les forces de sécurité de l'Etat.
    Liberté de réunion

    Le mois de janvier 2011 a été marqué dans de nombreuses villes par plusieurs jours de violentes manifestations et d'émeutes, déclenchées par la hausse du prix des denrées alimentaires de base. Alors que s'annonçait un retour au calme, les Algériens – inspirés par les mouvements de contestation en Tunisie et en Egypte – ont tenté à partir du 22 janvier d'organiser des manifestations pacifiques pro-réformes toutes les semaines à Alger, la capitale. D'importants contingents de police ont été déployés presque systématiquement lors de ces rassemblements. Les forces de l'ordre ont empêché le départ des manifestants, ou les ont confinés dans des espaces restreints. Des grèves de travailleurs de plus grande ampleur ont également eu lieu, notamment celle de milliers de gardes communaux le 7 mars à Alger, pour demander une augmentation de leur salaire.

    Le 24 février, le Président Bouteflika a mis fin à l'état d'urgence. Le décret instaurant cet état d'urgence accordait au Ministre de l'Intérieur de larges pouvoirs pour placer en détention administrative les personnes suspectées de menacer « l'ordre public », fermer les lieux de réunion, et interdire les rassemblements. De nombreuses restrictions aux libertés civiles imposées pendant la période de l'état d'urgence ont néanmoins perduré après sa fin, et les autorités se sont appuyées sur d'autres lois et réglementations répressives. L'interdiction de toute manifestation à Alger, imposée jusqu'à nouvel ordre en 2001, est par exemple restée en vigueur. En dehors de la capitale, les rassemblements publics sont toujours soumis à l'obtention d'une autorisation préalable, tel qu'exigé par un décret-loi datant de 1991. Si les autorités ont toléré quelques manifestations critiques à l'égard du gouvernement à l'extérieur d'Alger, cela a été l'exception plutôt que la règle.

    Le 16 mars, les autorités de la ville de Mostaganem ont arrêté et retenu prisonnière jusqu'au lendemain Dalila Touat, membre du Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs, une organisation non autorisée, parce qu'elle avait distribué des tracts. Elle a été inculpée pour violation de l'article 100 du Code pénal, qui interdit « toute provocation directe à un attroupement non armé [...] par écrits distribués ». Un tribunal de Mostaganem l'a acquittée le 28 avril. Les autorités ont également fait subir diverses formes de harcèlement à plusieurs syndicats indépendant qui n'étaient pas reconnus légalement.
    Liberté d'expression et d'association

    L’Etat contrôle tous les médias audiovisuels nationaux, qui proposent la retransmission en direct des sessions parlementaires, mais aucune émission critique sur les politiques gouvernementales. Les journaux appartenant au secteur privé jouissent d'une plus grande liberté, mais les lois répressives sur la presse et leur dépendance vis-à-vis des revenus de la publicité du secteur public limitent leur liberté de critiquer le gouvernement et les militaires. Les autorités ont interdit à la chaîne de télévision Al Jazeera d’ouvrir un bureau dans le pays.

    Le parlement a révisé en juillet deux articles du Code de la presse, et supprimé les peines de prison – mais pas les amendes – qui sanctionnaient la diffamation ou le fait de manifester du mépris pour le Président, les institutions de l'Etat, ou les tribunaux. Le Conseil des Ministres a approuvé en septembre un projet de Code de la presse qui supprimera s'il est adopté les peines d'emprisonnement pour attaques verbales ; de telles peines restent cependant inscrites dans le Code pénal, pour le même type d'infractions.

    Le Conseil des Ministres a adopté le 12 septembre un projet de loi sur les associations qui permet aux autorités de s'opposer à la création de toute association qu'elles jugeraient contraire à l' « ordre public » ou aux « bonnes mœurs ». Ce projet facilite également la dissolution par les autorités des associations, sur ordonnance du tribunal, tandis qu'il devient plus difficile pour ces dernières de recevoir des financements de l'étranger. Dans le cadre de ce projet de loi, le fait d'être administrateur d'une association « non-autorisée » reste un délit.

    Les autorités exigent des organisations qu'elles obtiennent l'autorisation du gouverneur local pour tenir des réunions publiques dans des salles. Le gouvernement a interdit en juin deux événements organisés par la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l'Homme : une conférence à l'occasion de la Journée de l'Enfant prévue le 1er Juin dans la wilaya (province) d'El Tarf, et une autre qui devait se tenir à Alger le 10 juin et portait sur la corruption dans le monde arabe.
    Liberté de religion

    La constitution algérienne fait de l'Islam la religion d'Etat et exige du Président qu'il soit musulman. Une loi de 2009 criminalise le prosélytisme des non-musulmans auprès des musulmans, mais pas le contraire, et interdit aux non-musulmans de se réunir pour prier, sauf dans des lieux approuvés par l'Etat. Dans la pratique, les autorités accordent rarement aux groupes de protestants algériens la permission d'utiliser des bâtiments pour leur culte. En mai, le gouverneur de la wilaya de Béjaïa a ordonné à l’Eglise Protestante d'Algérie (EPA) de fermer sept lieux de cultes « non-autorisés » en activité dans la wilaya. Le Président de l'EPA, Moustapha Krim, a affirmé en octobre que les églises continuaient à fonctionner, alors que l'organisation s'efforçait de faire appel de cette ordonnance auprès des tribunaux. Le 25 mai, un tribunal d'Oran s'est appuyé sur le Code pénal pour condamner Abdelkarim Siaghi un chrétien converti, pour « atteinte » au Prophète, et lui a infligé une peine de cinq ans de prison et une amende. Il a été libéré dans l'attente d'un procès en appel prévu en novembre 2011.
    Impunité pour les violations du passé

    Plus de 100 000 Algériens ont perdu la vie au cours des troubles politiques des années 1990. Des milliers d'autres ont « disparu » aux mains des forces de sécurité ou ont été enlevés par des groupes armés luttant contre le gouvernement, et n'ont jamais été retrouvés. La loi de 2006 sur la Paix et la Réconciliation Nationale instaure un cadre légal pour l'impunité persistante dont bénéficient les auteurs des atrocités de cette période. La loi érige en infraction pénale le fait de critiquer les institutions de l'Etat ou les forces de sécurité pour la façon dont elles se sont conduites au cours de la période des troubles politiques, condamnant donc potentiellement tous ceux qui affirment que les forces de sécurité se sont rendues coupables de violations des droits humains.

    La loi promet des indemnisations aux familles des personnes « disparues ». Les organisations qui représentent ces familles ont cependant condamné l'incapacité de l'Etat à fournir des informations précises sur le sort de leurs proches portés disparus, ainsi que les pressions exercées selon leurs dires sur ces familles, afin qu'elles acceptent l'indemnisation et renoncent à demander à connaître la vérité.

    Les tribunaux algériens ont prononcé de nombreuses condamnations à mort en 2011, mais observent un moratoire de facto sur les exécutions depuis 1993.
    Droits des femmes

    Les femmes algériennes subissent des discriminations dans le cadre du Code du statut personnel. Un homme a le droit de divorcer de sa femme sans motif, mais une femme ne peut demander le divorce qu'au nom de raisons très précises, comme l'abandon de famille. Le Khul' (une dissolution du mariage sans faute établie) est la seule option possible pour les femmes qui souhaitent demander le divorce sans invoquer de motif reconnu, mais il implique qu'elles renoncent alors à toute exigence financière.
    Terrorisme et lutte contre le terrorisme

    Les attaques commises par des groupes armés ont diminué de façon spectaculaire par rapport au milieu des années 1990, mais Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a continué de lancer des attaques meurtrières, la plupart – mais pas uniquement - contre des cibles militaires et policières.

    Le 24 février, le jour même de la levée de l'état d'urgence, le Président Bouteflika a promulgué un décret autorisant l'armée algérienne à mener des opérations de lutte contre le terrorisme, une mission déjà assumée par celle-ci pendant la période de l'état d'urgence. Le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), un service de l'armée, a été impliqué dans certaines des pires exactions perpétrées pendant les opérations de lutte contre le terrorisme depuis les années 1990.

    Toujours le 24 février, le Président Bouteflika a promulgué l'article 125 bis du Code de procédure pénale autorisant les juges à placer des suspects en « résidence sous protection ». La loi autorise cette forme de détention à s'appliquer dans un lieu secret, et prévoit que des poursuites soit possibles à l'encontre de toute personne qui révélerait sa localisation. La « résidence sous protection » remplace l'« assignation à résidence », appliquée pendant la période de l'état d'urgence à l'encontre d'un petit nombre de présumés terroristes. « L'assignation à résidence » permettait le retrait de ces personnes du système judiciaire, et leur maintien pour une durée indéterminée dans un lieu tenu secret, où elles étaient coupées de tout contact avec leurs familles et avocats.

    Après la levée de l'état d'urgence, les détenus qui avaient été « assignés à résidence » ont été présentés devant les tribunaux et transférés vers des centres de détention officiels. Les autorités ont cependant continué à empêcher certains d'entre eux d'apparaître aux procès. Les avocats d'Omar Ferrah et de Yacine Aïssani, deux hommes accusés de terrorisme, ont par exemple quitté la salle d'audience en signe de protestation devant l'incapacité du tribunal à présenter Amar Saïfi, le co-accusé et présumé leader de leurs clients, lors de plusieurs audiences de leur procès qui s'est déroulé entre mars et juin. Leur geste a provoqué l'ajournement du procès jusqu'au mois de novembre.

    Dans une affaire qui remonte aux années 1990, Malik Mejnoun et Abdelkader Chenoui ont été traduits en justice le 18 juillet pour l'assassinat en 1999 du chanteur et activiste kabyle (berbère) Lounès Matoub, après avoir passé 12 ans en détention provisoire. Les deux hommes clament leur innocence et ont déclaré avoir été torturé alors qu'ils étaient détenus au secret. Le tribunal les a déclarés coupables et condamnés à 12 ans de prison.
    Principaux acteurs internationaux

    Un accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne est en vigueur, et les deux pays ont signé un acte qui assure à l'Algérie 172 millions d'euros d'aide sur la période 2011-2013. En septembre s'est tenue une réunion du sous-comité du Conseil d'Association sur « le Dialogue politique, la Sécurité et les Droits de l'Homme ».

    Selon le gouvernement américain, l'Algérie « est un important partenaire dans la lutte contre l'extrémisme et les réseaux terroristes comme Al-Qaïda, et notre deuxième partenaire commercial dans le monde arabe ». Les Etats-Unis ne fournissent presqu'aucune aide financière à l'Algérie mais sont le principal client des exportations du pays, essentiellement du gaz et du pétrole. Le Président américain Barack Obama a également félicité le gouvernement pour avoir levé l'état d'urgence le 24 février, et a ajouté : « nous sommes impatients de voir les prochaines mesures qui seront prises par le gouvernement pour permettre aux Algériens d'exercer pleinement leurs droits universels, dont la liberté d'expression, d'association et de réunion ».

    En 2011, l'Algérie n'a toujours pas adressé d'invitation à visiter le pays aux cinq mandataires de procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies qui en ont fait la demande, parmi lesquels le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires et le Rapporteur spécial sur la torture et les droits de l'homme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L'Algérie a accueilli la visite du Rapporteur spécial sur le droit à un logement convenable.

  • De la subtilité de la science mécanique au pays des 36 millions de mécanos !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Le groupe Michelin sur le point de quitter l’Algérie. C’est toujours la même chose ! Dès qu’ils sont mis un peu sous …

    pression, les Français se dégonflent !

    La maladie d’Abdekka divise l’Algérie en deux. Il y a ceux qui pensent que le pays est en panne. Et il y a ceux qui estiment que le pays n’est pas en panne. En gros, Fellag, encore une fois, a raison ! Tous les Algériens sont des mécaniciens. Sauf qu’autour de la voiture, ils ne font pas le même diagnostic. Dans le cas présent, c’est tout de même troublant. Parce qu’on peut être 36 millions de mécanos, nous rassembler devant le capot ouvert du pays, et diverger sur l’origine de la panne. Certains diront qu’il s’agit d’un truc électrique. D’autres affirmeront que c’est la courroie de transmission. D’autres encore parieront sur le joint de carter. D’autres pencheront pour une rupture des segments. Mais sur le principe lui-même, celui de la panne, il ne peut y avoir de divergence. Partant d’un théorème tout bête : des mécaniciens ne peuvent se rassembler autour d’une bagnole et l’examiner que si elle est réellement en panne, à l’arrêt. Là, en ce qui nous concerne, non ! Nous divergeons sur le concept même de panne. Ce qui, en soi, est une aberration. Soit le véhicule est vraiment en panne, auquel cas, notre science de la mécanique populaire peut s’exprimer dans sa riche diversité. Soit il n’est pas en panne, et alors il n’y a pas de débat à avoir, d’avis à formuler ni de contradiction à exposer. Les lois de la mécanique sont d’une simplicité désarmante. Une voiture en panne ne roule pas. Une voiture qui ne serait pas en panne avancerait. L’Algérie avance-t-elle ? C’est là, à l’énoncé de cette question, que la mécanique exercée sous nos cieux devient réellement compliquée, voire même tordue, voire même un brin perverse. Ainsi, les adeptes du «pays jamais en panne» jurent que même si la voiture n’avance pas, est momentanément à l’arrêt ou malade, ça n’empêche pas les remorques, derrière, de bouger, de s’agiter, de faire du bruit. A mes yeux, et aussi à ceux de la physique pure, si elle avait des yeux, bien sûr, une telle thèse est une hérésie. Si la voiture dotée du moteur n’avance pas, les attelages non motorisés qui y sont accrochés ne peuvent se mouvoir. S’ils se meuvent, c’est qu’on a changé quelque chose en tête, dans la voiture. Qu’on a réparé la panne. Quelle qu’elle soit ! Electrique. Mécanique. Courroie. Segments. Ou alors, qu’on a carrément changé tout le bloc moteur. Voire, opéré à une véritable révolution mécanique en changeant de … voiture. Mais pour l’heure, je n’ai pas encore entendu un mécanicien, un chef d’atelier annoncer clairement, à haute voix, que le moteur était coulé, irrécupérable et qu’il fallait envisager l’option nouvelle teuf ! teuf ! Rien ! Je n’entends que les murmures de mecs ayant certes les mains remplies de cambouis, mais qui, à mes yeux, ne seraient pas capables de changer un filtre à air ! Quant à moi qui ne sais même pas où se trouve la poignée de déverrouillage du capot, je me contente d’attendre sur la bande d’arrêt d’urgence, tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • IL EST MEMBRE DU GROUPE DES 22 HISTORIQUES Mechati appelle l’armée à agir vite

    L’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, et plus particulièrement depuis sa «disparition des radars» suite à son évacuation, le 27 avril dernier, vers l’hôpital du Val-de-Grâce, paralyse l’Etat, en dépit des apparences, mais libère, paradoxalement, le débat politique autour de son règne, le plus long de la jeune histoire de l’Algérie indépendante. L’un des artisans de cette indépendance justement, Mohamed Mechati, n’hésitera pas, lui, à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas !

    Kamel Amarni- Alger (Le Soir) - Membre du groupe des 22 historiques qui étaient à l’origine du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, dont il demeure l’un des rares survivants par ailleurs, Mohamed Mechati ne s’est jamais impliqué dans la gestion des affaires du pays après l’indépendance. Mais cela ne l’a jamais empêché de dire ce qu’il pense. Ainsi par exemple de sa mémorable réplique au vitriol aux accusations de Ahmed Ben Bella contre Abane Ramdane. Mais ceci est une autre histoire. Hier lundi, donc, cet historique rendait public un appel où il interpelle directement «messieurs les décideurs». Il n’ira pas par trente-six chemins et entrera d’emblée dans le vif du sujet : «Vous qui avez choisi et imposé cet homme (Bouteflika) et qui l’avez déclaré élu puis réélu, faussement et sans scrupule.» Comme lorsqu’il accusait Ben Bella d’être lui-même, plutôt que Abane, «un agent de la France, celui qui était dans les Tabors marocains et décoré par de Gaulle», avec ce ton franc et cru donc, Mechati donne le ton à son message. S’adressant directement à l’armée, il poursuit : «Ce président (le vôtre), que les Algériens n’avaient pas librement choisi, a usé et abusé de son pouvoir exorbitant pour mettre à son service exclusif les institutions de l’Etat ainsi vouées à fonctionner à sens unique, dans son seul intérêt et celui des siens.» Pour l’auteur de l’appel, le long règne de Abdelaziz Bouteflika aura complètement tétanisé les institutions lesquelles, «ainsi formatées, quelle crédibilité peut-on leur conférer ?» La preuve ? Il la livre aussitôt : «Aujourd’hui que ce Président est malade, l’Etat tout entier en est affecté. Ce sont, là, conclut encore Mohamed Mechati, les conséquences d’une pratique despotique, autoritaire et dictatoriale de son pouvoir». Ceci étant, il formule crûment et sans détour, sa proposition, celle d’un homme-clé de la Révolution et au passé incontestable à l’endroit des responsables de la hiérarchie militaire : «Votre courage et votre patriotisme dont nous ne doutons pas doit vous faire agir vite ; il y va de la survie de notre pays. Les Algériens vous en seront reconnaissants. » A notre question à Mohamed Mechati, que nous avons contacté, hier, quant à l’identité des «décideurs» auxquels il s’adressait réellement, il répond avec sa franchise habituelle : «Vous savez, moi je ne les connais pas personnellement ces décideurs-là. Je ne les ai jamais fréquentés. J’en entends parler comme tout le monde. Je voulais, par cet appel, exprimer ce que je pense et d’ailleurs, c’est pour la deuxième fois que je m’exprime sur ce même sujet (la destitution de Bouteflika, ndlr), la première fois remontant à quelques années de cela déjà.» Le vieux combattant nous affirmera, par ailleurs, qu’il s’agissait, là, «d’une initiative personnelle» de sa part. Quoi qu’il en soit, quand une voix d’une aussi grande personnalité nationale s’implique dans le débat, cela prend une nouvelle tournure…
    K. A.

  • Les turbulents enfants du blé

     

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    Au pays du commerce, le ministre du Commerce vient de l’annoncer : «Il y aura une révision de la subvention massive des produits de base.» Ce qui est un peu normal, on ne peut continuer à subventionner un peuple qui refuse de travailler et à imaginer construire une nation à base de pain et de lait. Sauf que la question de la subvention n’est pas uniquement financière, elle pose un problème de fond, la dialectique particulière entre le système-matrice et ses administrés.

    D’un côté, le régime étant illégitime, truqueur et menteur, il se doit de se racheter en achetant des cadeaux, tout le temps, à tous ses enfants, sinon ceux-ci cassent tout et le père paye les réparations. De l’autre, du point de vue de la base, il faut continuer à critiquer le régime pour la même raison, même s’il ne le mérite pas à chaque fois ; se sentant coupable, il va devoir payer ou ouvrir. Pour l’instant, il a choisi la première solution, car il est plus facile d’acheter une bague à sa femme pour se faire pardonner de l’avoir trompée que de ne plus jamais la tromper. Qu’est-ce qui a donc poussé le régime à prendre le risque d’arrêter les subventions avec toutes ses conséquences ? L’assurance retrouvée après le Printemps arabe et la confirmation d’un désir national  de stabilité.

    Ou peut-être, dans l’hypothèse d’une ouverture, arrêter de payer et montrer que le pays est ouvert, à chacun de prendre ses dispositions et de porter ses ambitions. Reste le pain, gros problème. L’Algérien étant le premier consommateur de pain au monde, il peut se passer de libertés et de progrès, d’eau ou d’électricité, mais pas de pain. C’est symbolique, même s’il a devant lui une entrecôte de 400 grammes, il faut qu’il la mange avec du pain. L’émeute est donc pour demain, il n’y a rien à faire. A part donner l’exemple ; que le ministre du Commerce se montre à l’ENTV en train de manger un frites-omelette sans pain.

     

    Chawki Amari
  • On continue de mépriser l’intelligence des Algériens

    Hafid Derradji

     

     

     

    J'ai beau essayer de trouver un autre sujet pour ma chronique d’aujourd’hui, en dehors de l’absence du Président suite à des problèmes de santé et toute la polémique qu'elle a suscitée, mais sans succès.

     

    Je me suis retrouvé en plein dans le sujet et ses retombées sur la vie publique, du fait qu’il continue à être au centre des discussions de tout un chacun.

    Chez nous, tout est lié à la personne du Président. Sans lui, rien ne se fait ni se décide, et nul ne bouge tant qu’il est absent. Rien d’autre ne semble avoir de l’intérêt dans une société fermée, où le renouveau, le changement et l'émergence de talents et de nouveaux visages n’ont pas droit de cité.

    Les questions cruciales du pays ne sont guère débattues, et l’échange d’idées et d’opinions sur la vie sportive, politique, sociale, culturelle et éducative n’existe point. Pourtant, notre richesse intellectuelle, culturelle et matérielle est énorme et de véritables défis nous attendent. Et la conjoncture actuelle nécessite la mobilisation, l’interaction et la prise de conscience de tous pour éviter de reproduire les échecs et les revers du passé et dépasser le culte de la personne...

    Je me suis retrouvé à traiter du sujet de la maladie du Président et de tout ce qui se raconte ici et là sur son état de santé. Du mystère et du secret autour de son hospitalisation et de sa convalescence tant controversées, et des nombreuses questions qui restent sans réponses.

    Il s’agit de notre Président ; n’est-il pas de notre devoir et de notre droit de suivre ses nouvelles et de s’enquérir de son état de santé et de l’avenir de l'Algérie ?

    C’est pourquoi, je me suis retrouvé à écrire sur le mépris qu’on affiche à l’égard du peuple en lui cachant la vérité sur l'état de santé de son Président depuis plus d'un mois. C’est la preuve flagrante d’un manque de respect pour son intelligence, sa patience et sa fierté. Et lorsqu’on décide enfin de l’informer, c’est à travers de courtes déclarations où on lui dit n’importe quoi. A croire qu’il s’agit d’une autre personne que celle du Président que le peuple a choisi pour gérer les affaires du pays et de ses citoyens !

    Il est vrai qu’on ne peut tout divulguer sur l’état de santé d'un patient, mais il est impératif d’informer le peuple de certains détails de la maladie du Président afin de le rassurer et de lui permettre de se préparer à ce que lui réserve l’avenir, au lieu de laisser s’installer la rumeur et la surenchère, à plus forte raison dans une conjoncture caractérisée par une paralysie quasi totale de la vie politique et sociale. Avec une classe politique faible, peureuse et lâche, et des pseudos responsables politiques sans le moindre esprit d'entreprise, d’initiative et de courage.

    Ainsi, l'absence d’un véritable dialogue politique, social et intellectuel a créé un vide terrible et une léthargie effrayante dans de nombreuses institutions. Notre société n'a plus la capacité ni le temps, et encore moins le souffle nécessaires pour débattre de ses questions nationales et réfléchir à l’avenir des générations futures et des options qui lui conviennent. Elle n’est même plus en mesure de penser à ce qui arrivera demain.

    La maladie du Président occupe les esprits et surpasse nos préoccupations quotidiennes. Tous les projets sont reportés, notamment la révision de la Constitution, la loi sur l'audiovisuel et l’élection de nouveaux secrétaires généraux des deux partis de la majorité.

    De nombreuses questions nationales sont en suspens et attendent des décisions qui ne viennent pas, car nous avons donné le pouvoir décisionnel à un seul homme, par peur, par lâcheté ou par faiblesse. De ce fait, si un mal venait à le toucher, c’est toute la société qui se verra paralysée… Ce qui est une autre preuve du mépris qu’affichent nos dirigeants à l’égard de l'intelligence, de la persévérance et de la patience du peuple et de son engagement envers les institutions de son pays !

    Les rois, les princes et les présidents sont de tout temps tombés malades. Ils se sont rétablis ou sont morts. Tel est le destin de toute l’humanité, et nul ne peut aller à l’encontre de la volonté divine.

    En revanche, le mépris et le dénigrement des hommes politiques et des pseudos dirigeants opportunistes à l’égard du citoyen est un crime contre un peuple qui mérite notre respect et notre considération. C’est aussi un crime contre une société qui possède tous les ingrédients pour réussir et surmonter les obstacles qu’elle rencontre. Mais nous refusons de l’écouter et de nous conformer à ses aspirations. Nous persistons dans l’erreur, parce que nous pensons être les tuteurs du peuple et que nous pouvons réfléchir et décider à sa place…

    derradjih@gmail.com

     

     

  • Derrière l'hypothèse Zeroual...

    Mohamed Benchicou

       

    Bien entendu, c'est une bouteille à la mer. Chimérique. Désespérée. Comme toutes les bouteilles jetées à la mer et dont on sait que, sauf dans les mauvais films pour grands enfants, elles n'arrivent jamais à bon port. Il reste que cet ardent souhait d'un retour du général Liamine Zeroual aux affaires,

     

    ce fol espoir d'une société décontenancée après 14 années de présidence bouteflikienne qui se termine dans le scandale, le mensonge, l'énigme et les enquêtes judiciaires, ce déraisonnable appel à Dieu, celui du ciel et celui qui décide du sort algérien derrière le rideau épais du marionnettiste, ce n'est rien d'autre qu'une sourde exhortation à en finir avec ce « régime civil » dépravé et à renouer – qui l'eut cru ? – avec un « régime militaire ».

    La soudaine nostalgie qu'on éprouve à l'égard des années Zeroual, ces années noires, rappelez-vous, qui tenaient du miracle, dans cette Algérie exsangue après les dures années de terrorisme et bizarrement debout, refusant de capituler devant l’islamisme comme le recommandait la plateforme de Sant'Egidio, cette soudaine nostalgie, c'est comme une nostalgie de la grandeur et de la dignité ; comme une diffuse mélancolie envers cette époque où Zeroual refusait de serrer la main de Jacques Chirac qui venait d'être inconvenant envers l'Algérie ; comme un désaveu de l'avilissement dans lequel barbote son successeur qui recourt à l'ancienne puissance colonisatrice pour le moindre caprice, pour le moindre bobo.

    C'est l'ultime réplique d'une société silencieuse à nos coquetteries superfétatoires qui voudraient qu'un régime militaire soit synonyme de dictature et, à l'inverse, qu'un régime civil renvoie systématiquement à la modernité, la démocratie et la transparence. Les Français savent que tout cela est faux depuis Charles de Gaulle. Nous, nous ne l'avons jamais vraiment su. Sans doute parce que nous n'avons jamais eu un De Gaulle. Mais nous avons expérimenté le « civil » Bouteflika qui, avec une masse financière sans précédent tirée d’un pétrole à 120 $ le baril, a fait abdiquer une nation que le « militaire Zeroual » avait maintenue debout avec un pétrole à 8 $ le baril, son plus bas niveau, un boycott généralisé, des ambassades fermées, des compagnies étrangères qui avaient quitté le territoire...

    C’est sous le règne de deux militaires, Chadli et Zeroual, que la Constitution du pays a été amendée pour se baser sur le pluralisme et la représentativité, essentiels pour s’engager dans un processus de transition démocratique. Sous Chadli, elle reconnaît et garantit le droit de créer des partis politiques (art. 42) et des associations (art. 4), y compris syndicales. Sous Zeroual, elle abolit le pouvoir à vie et limite le nombre de mandats présidentiels à deux (art. 74). Et ce fut sous le règne d’un civil, Bouteflika, que l’Algérie retourna à une Constitution consacrant le pouvoir à vie !

    Cette évocation désespérée de l'ère Zeroual est une terrible condamnation de la cooptation de Bouteflika en 1999, maquillée en « transfert du pouvoir aux civils » et qui restera dans l’histoire comme l’exemple parfait des ravages que peut provoquer la filouterie en politique. Prétendre stabiliser le pays en érigeant un chef d'État à partir de combines politiques et dans les conditions actuelles d'hégémonie, avec des élections truquées, ne pouvait déboucher que sur un petit autocrate qui allait faire passer ses caprices avant l'intérêt national avec toutes les conséquences prévisibles sur l'autorité de l'État. De ce point de vue, le transfert du pouvoir au « civil Bouteflika » n’était pas l’amorce d’une nouvelle ère de démocratie et de modernité, elle se situait, au contraire, dans la continuité d’une hégémonie qui sévissait depuis l’indépendance.

    En livrant le pays à Bouteflika, ils ne l’ont pas confié à un « civil », mais rendu au pouvoir illégitime de 1962, celui qui s'installa de force à la tête du pays au mépris du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), privant les Algériens d'une expérience démocratique. Ils nous avaient présenté un réformateur et un rassembleur. Ce n’était qu’un autocrate attendant son heure, un mandarin élevé dans le système totalitaire, devant tout un système totalitaire et qui n’aspirait qu’à revenir au système totalitaire.

    Mais alors, puisque nous sommes retournés en l'an de grâce 1962 par la magie de la machine à remonter le temps, par la stratégie suicidaire des chefs militaires, n'est-ce pas là l'opportunité historique pour l'armée algérienne de refermer définitivement la parenthèse qu'elle a laissée ouverte depuis 50 ans ?  N'est-ce pas là l'occasion de reprendre les clés de la maison à la camarilla qu'elle a appelée « pouvoir civil », chasser les mafieux de la maison et organiser, enfin, une transition vers la démocratie, ce que nous appellerons une pause démocratique, au terme de laquelle sera rétablie la primauté du choix populaire, c'est-à-dire rendre enfin les clés au vrai propriétaire : le peuple algérien ? À quoi serviraient les prochaines élections présidentielles dans une maison pas encore nettoyée ? Ne nous illusionnons pas : la camarilla l'a complètement réaménagée selon les nécessités du pouvoir à vie.

    Dans les conditions actuelles de délabrement de l'État, d'hégémonie du camp de la corruption, solide et organisé, et qui n'entend pas se laisser faire, dans le contexte présent marqué par l'indifférence totale de la population, des élections présidentielles se solderaient par le renouvellement d'un autre bail de cinq ans pour les prédateurs. C'est ce que nous avons appelé « l'illusion Benbitour », qui n'est pas une formule pour contester ou diminuer du mérite de ce patriote précieux pour l'Algérie, mais une façon de mettre en garde contre cette euphorie, souvent irrésistible, qui nous porte à croire à la victoire de la vertu sur le vice, de la morale sur le clanisme, de la science sur l'improvisation, du savoir sur l'ignorance, voire du patriotisme sur le népotisme...

    Qui ne souhaiterait, pour ses enfants, qu'un Benbitour ou un autre fils digne de cette terre, soit à la tête de ce pays blessé, vidé de son sang ? Elle-même le demande, elle qui est fatiguée d'être commandée par des barbouzes proxénètes. Mais suffit-il de le vouloir pour dépasser notre vieille impuissance de 50 ans ? Dans ce système cadenassé, où l'élite est volontairement coupée de son peuple, où la télévision est interdite aux gens qui ont quelque chose à dire, dans ce factice puritanisme aux odeurs d'argent et de tromperie, où les milliardaires de l'informel ont accaparé le parti du FLN, où le scrutin se révèle à coups de poing et de dinars, les hommes comme Benbitour n'ont pas encore leur place.

    Allons-nous rééditer les chimères de décembre 1991 et avril 2004, quand nous croyions pouvoir vaincre, sans l'aide de personne, le diable intégriste et Lucifer en Smalto ?  Non, l'alternative démocratique ne viendra pas des gens qui croient pouvoir se battre contre les loups avec des bons sentiments. L'alternative démocratique viendra avec la dissolution de l'État hérité de l'indépendance et son remplacement par l'État qui aurait dû être installé à l'indépendance ! C'est le devoir de l'armée. Il découle du bon sens. On ne rentre pas dans la caserne en laissant le pays aux mains d'une camarilla que personne n'a élue et qui se conduit pire que le colon ou que le précédent dictateur. Du reste, du Caire à Tunis, les manifestants n'hésitent plus à lancer des appels désespérés face au joug d'un « pouvoir civil irresponsable ». Il n’est pas jusqu'aux chômeurs d'Ouargla qui ne lancent une requête en direction de l'armée pour les protéger contre les « louvoiements de l'administration ».

    Bref, l'armée algérienne est mise, brutalement, devant des obligations primordiales. D'éminentes personnalités de la société civile algérienne donnent même une forme à cette « intervention » de l'armée. Farouk Ksentini, par exemple, président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l'Homme, suggère de proclamer l'ANP « gardienne » de la Constitution, selon le modèle turc, et suggère même une « amélioration » de l'article 70 de la Constitution, qui énonce que le président de la République est le garant de la Constitution. Notre ami Miloud Brahimi, qu’on ne saurait soupçonner d’inculture politique, appuie la proposition spontanée de Ksentini : « La seule protection de la Constitution, c'est l'ANP qui peut la donner à la façon dont elle agit en Turquie. » Le premier préconisant l'institution d'une structure indépendante qu'« elle seule pourra appeler l'armée à intervenir en cas de danger sur la démocratie ».

    Mais nous y sommes ! Le pouvoir « civil » de Bouteflika s'est mué en pouvoir personnel mais fumigène, qui met tout le pays en sursis ! « Nous y sommes ! On ne rentre pas à la caserne en laissant les voleurs dans la maison. » C'est ce qu'a voulu dire le perspicace Ali Yahia Abdenour en appelant l’armée à ses responsabilités historiques : destituer Bouteflika et rétablir ce qu’elle a démoli en 1962 : un État démocratique, qui soit débarrassé de Bouteflika, de la police politique, de la kleptocratie… Qu’elle intervienne une bonne fois pour toutes ! Après quoi, elle pourra rentrer dans les casernes. Définitivement.

     

     

     

  • snpsp:Santé , enfin le dialogue


    Début de dénouement dans le bras de fer qui oppose l’Intersyndicale des professionnels de la santé au ministère de tutelle. Après cinq semaines de grève et de sit-in, le SNPSP, le SNPSSP et le Snapsy ont été reçus par le chef de cabinet de Ziari. Les syndicats autonomes prennent acte en attendant la tenue de réunions de travail dès la semaine prochaine.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La pression a fini par payer. Après cinq semaines de blocage dans le secteur de la santé, la tension est retombée d’un cran hier. Au moment où les adhérents du SNPSP, du SNPSSP et du Snapsy étaient rassemblés face au ministère de la Santé pour exiger l’ouverture du dialogue, les trois responsables syndicaux ont été invités à rencontrer le chef de cabinet.Une invitation qui marque un tournant dans ce conflit qui s’enlisait chaque jour un peu plus. Le Dr Merabet, le Dr Youssfi et Khaled Keddad ont été reçus tour à tour par le chef de cabinet. Une prise de contact considérée comme une première victoire par les syndicalistes qui réclamaient depuis le début du mouvement de protestation l’ouverture de canaux de dialogue de manière officielle à tel point qu’elle était devenue une revendication à part entière. C’est désormais chose faite après des semaines de communiqués incendiaires. «Un premier pas», commentait hier le Dr Merabet, président du SNPSP qui expliquait au sortir de cette rencontre que la prise de contact va certainement permettre de mettre fin à la situation de blocage. Le SNPSP prend acte de l’engagement du ministère à organiser dans les jours à venir des réunions de travail avec les syndicats pour ouvrir le dialogue autour des revendications spécifiques des trois syndicats. Même état d’esprit chez le Dr Youssfi, président du SNPSSP, qui a tenu à rappeler que le premier objectif du sit-in d’hier était d’ouvrir le dialogue. Un objectif pleinement atteint avec la reprise du dialogue. Il faudra, dit-il, attendre les réunions de travail pour voir sur quoi ces dernières vont déboucher. Au cours de la prise de contact, le président du SNPSSP a rappelé que la situation de blocage n’était certainement pas du fait des syndicats mais de certaines parties à l’intérieur même du ministère qui ont poussé au pourrissement. Il a demandé à cette occasion au chef de cabinet à ce que les sanctions qui ont été infligées aux grévistes (suspensions, mises en demeure, mutation arbitraire) soient levées. Des engagements ont été pris en faveur de la levée des sanctions. Après cette rencontre, les trois syndicats doivent tenir, au plus tard dimanche, leurs conseils nationaux respectifs. L’occasion d’évaluer le mouvement de contestation et de discuter de son avenir mais aussi d’informer les adhérents du contenu de la rencontre avec le chef de cabinet du ministère.
    N. I.

     

  • Blaguons...


    Par Maâmar Farah
    Cette blague a échoué dans mon e-mail. Je sais que tata Aldjia n'aime pas quand je reprends des choses qui ne m'appartiennent pas mais j'ai trouvé cette histoire cocasse et je me suis promis de vous la raconter : «Des scientifiques russes ont trouvé des vestiges de fil de cuivre à 100 mètres de profondeur qui dataient d'environ 1 000 ans. Les Russes en ont conclu publiquement que leurs ancêtres disposaient déjà, il y a 1 000 ans, d'un réseau de téléphone en fil de cuivre. Les Américains ont également procédé à des fouilles à une profondeur de 200 mètres. Ils y ont trouvé des restes de fil en verre. Il s'est avéré d'après les scientifiques américains que leurs ancêtres disposaient déjà, il y a 2000 ans, d'un réseau numérique ultra haut débit en fibre optique. Et cela, 1 000 ans avant les Russes ! Quelques semaines plus tard, en Algérie, un communiqué de l'agence de presse locale précisait : “Suite à des fouilles dans le sous-sol algérien, à une profondeur de 5 000 mètres, des scientifiques algériens n'ont rien trouvé du tout. Ils en concluent que leurs ancêtres disposaient déjà, il y a 5 000 ans, d'un réseau wifi”.»
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Quand tu fais du copié-collé, tu me rappelles quelqu'un qui envoie à Fatiha Double Airbag les lettres d'amour qu'il reçoit de Siham Lavabo. La dernière fois, il s'est gouré et il a envoyé à la Direction de l'agriculture un “copié-collé” d'un mot doux provenant de Abla Lame Gillette...»
    (Tata Aldjia)

  • Pourquoi cette présidentielle sera différente des autres ? Parce que !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Une nouveauté cette année. Le bac mention …

    … couteau !

    Qu’ils soutiennent une présidentielle avant terme, ou une présidentielle à l’heure, des voix nous jurent la main sur le cœur du voisin que «cette fois-ci, ça ne sera pas pareil que lors des précédentes présidentielles. Le scrutin sera réellement ouvert et forcément honnête». Bon ! On est bien obligé de faire avec ce qu’on nous vend. Et les camelots sont légion ces dernières heures. Mais maâlich ! Disséquons avec nos maigres moyens matériels et intellectuels cet axiome : «Cette fois-ci, ça ne sera pas pareil que lors des précédentes présidentielles.» Qu’est-ce qui pourrait faire que ça va être différent ? La matière avec laquelle les urnes seront fabriquées ? C’est une piste ! Il existe en effet moult catégories de plastique et maintes façons de mouler la fente. Sauf qu’au jour d’aujourd’hui, personne ne nous dit vraiment qui fournira la matière première qui entrera dans le process de fabrication de ces urnes. Qui va nous vendre le plastique, et qui va dessiner le moule ? Donc, laissons de côté la boîte, pour le moment. Les bulletins de vote ? C’est une autre piste ! Les forestiers et les imprimeurs vous l’expliqueront mieux que moi : il existe différentes qualités de papier. Et selon ce qu’on veut en faire, on ne choisit pas au hasard son rouleau et ses rames. Sauf que je n’ai lu nulle part une caution scientifique à cette thèse du papier. J’attendrais donc un éventuel communiqué de l’honorable institution dénommée «Conservation des Forêts» pour me prononcer. Donc, là aussi, je mets en veilleuse le papier et me cale bien confortablement contre le seul arbre survivant dans ma cité pour examiner cette autre piste : l’encre ! C’est une théorie fort sympathique. Examinons-la sans prendre de gants. Jusque-là, il semble bien que ce sont de grands groupes chimiques, comme BASF ou la 3M, qui fournissaient l’Algérie en encre électorale. Est-ce pour autant que le fait d’aller aujourd’hui vers d’autres fournisseurs issus du commerce équitable garantit une présidentielle différente ? Une question qui met dans l’embarras tous les scientifiques du pays. Pour une raison toute bête, du reste. Malgré des réserves de devises énormes, malgré une rente pétrolière et gazière immense, l’Algérie a investi dans des labos d’analyse des sodas, du saucisson casher, des circuits intégrés équipant les décodeurs pirates, mais jamais dans l’analyse et le décryptage des encres. C’est un comble pour un pays classé parmi les plus grands consommateurs d’encre de la planète. Donc, la piste de l’encre tombe elle aussi à l’eau. L’encre à l’eau, le papier enterré sous le dernier platane phtisique de ma cité, le plastique éparpillé dans les champs ou accroché en sachets aux lampadaires défoncés, que reste-t-il en bout de course pour valider la thèse d’une présidentielle enfin différente cette fois-ci ? Le thé ! Oui, le thé ! Y a pas de raison de me priver de ça. Moi comme les autres ! Et comme les autres, je vous fais cette promesse impossible à tenir : les prochaines élections présidentielles, qu’elles soient programmées avant terme ou à la date dite seront réellement différentes parce que le thé sera lui aussi différent ! Singulier ! A nul autre pareil ! Unique ! Libre à vous de me croire. Mais ne vous prononcez surtout pas avant de l’avoir fumé et de voir s’il aide vraiment à rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • les vautours de mon pays

    écrit :elvez Elbaz

    Volez et buvez "le pétrole" des peuples d'algérie,fraterie vampirienne et que votre soif ne soit jamais étanchée!
    Tous ces peuples d'algérie que vous avez humiliés en instaurant par votre maléfique régne,abdelaziz et said bouteflika (protégés,INCROYABLEMENT, par vos parrains généraux du drs,qui par ce soutien ,ont permis cet état de déliquescence tout azimut dans laquelle cette diabolique fraterie à plonger l'algérie)la gabgie,la corruption,la destruction de l'outil productif et culturel,les remplaçant par les dépenses de la rente d'une richesse nonrenouvelable,hypothéquant ,de ce faite,la survie des générations futures,et par une inculture de maffieux panarabistes, ennemis du savoir(compléxé par le faite que cet esbrouffe,chef de ce clan maffieux,abdelaziz, , n'a pas fait d'études,il a décidé de saccager l'école algérienne,on voit ce que l'examen du bac est devenu..!),ennemis de la prospérité(à eux deux ils ont saccagé l'économie algérienne au profit des "faineants quataris,egyptiens,de la francarabie,des diaboliques chinois,jusqu'aux descendants des ottomans de triste mémoire aprés ce qu'ils ont fait de cette terre d'algérie durant 5siécle...!) ...),ennemis de la kabylie,et de ces peuples d'algérie qu'ils traitent de sales et de fainéants),ennemis ayant saccagé les rêves de prospérité et de développement de l'algérie lorsque les sanguinaires boussouf,boukharaouba dit boumédienne,et leur armée de planqués à oujda ,ont chargé abdelaziz bouteflika d'aller recruter le bandit benbella pour y instaurer un systéme qui à ce jour a saccagé l'algérie et ses rêves de prospérité..
    L'indû président bouteflika,ta soif de domination,celle d'un seigneur clownesque qui fait pleurer par son maléfisme, sur les peuples d'algérie tenus en lesse par la gégéne et la guerre psychologique
    de tes parrains autoproclamés généraux,galons gagnés à bentalha,rais,benimessous, relizane, jijel....et en kabylie étouffée et humiliée,n'est et ne sera jamais étanchée et ce depuis 50ans que l'algérie entretient à ces dépens un vil esbrouffe et dr es tricheries et manipulations en tout genre.
    Même en buvant le sang de l'algérie,ce que vous faites depuis 50ans, votre soif ne sera que décuplée.
    Bouteflika et son clan ,protégés ,INVRAISEMBLABLEMENT ,encore ,par les généraux du drs,malgré les milliards qui seraient détournés à la sonatrach,à l'autoroute est ouest ,et ailleurs,et malgré son passé de délinquant voleur,en effet,le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. »20. La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels!!
    Chawala ,mon général,faut il attendre la goutte d'eau qui fera déborder le barrage algérie,qui vous emportera tous où est il temps de sévir contre ces prédateurs?!
    Comment LA DRS a telle permis à cette fraterie vampirienne de sévir impunément?!
    les peuples d'algérie ont peur de ces autoproclamés par la triche maîtres de l'algérie.La peur a permis "à ce clan de fraterie de voyous de sous traiter pour la DRS et ses généraux la "mise à sac" des richesses pétroliéres algériennes .Les hommes et les femmes de ces peuples d'algérie ont peur ,car à chaque fois qu'un rassemblement est prévu ,ils doivent vite préciser que c'est un rassemblement "pacifique"!!,le seul peuple qui ose ,encore,braver cette peur ,est le peuple kabyle.Et on sait comment bouteflika et ses protecteurs transforment la kabylie et son peuple en désert économique où l'insécurité du terrorisme d'état de la guerre pédagogique bat son plein!
  • Visite d'un appartement inoccupé

     

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    Erdogan il est venu, Erdogan il est arrivé dans l'avion de midi. Mais Erdogan dans l'aéroport, il a cherché le président mais le président il est pas dans l'aéroport parce que le président il a des problèmes avec sa maladie que il a emmené avec lui en France pour la finir. Alors Erdogan il a vu le chef d'escale, l'agent de nettoyage. Erdogan il a parlé avec le pilote et avec le policier qui a le scanner qui regarde à l'intérieur des valises avec les yeux.

    Après, Erdogan on lui a montré le Premier ministre de l'Algérie, lequel il s'appelle Sellal et que il ressemble à un monsieur fatigué avec une tête en blanc qui est un peu grande dans la longueur. Erdogan après, il est invité à l'APN, le grand bureau avec les milliardaires dedans. Ergogan il a cherché les députés mais il a pas trouvé, parce que dans le pays de lequel il vient, c'est les députés qui décident alors que dans le pays où il est parti, c'est le président qui décide même quand il est parti et même que quand il est mort. Après, il a compris Erdogan, il demande de voir le nouveau président que lui il s'appelle Zeroual que il a une tête blanche aussi, mais la tête elle est dans la largeur et que lui il est général et que Erdogan il connaît bien les généraux dans son pays, qui sont toujours là quand ils sont pas là.

    Mais Erdogan il a eu un problème, le nouveau président Zeroual il veut pas être le nouveau président, alors il a pas vu. Erdogan il a pas bien compris mais Erdogan il a lu les livres avec l'histoire dedans, il sait que le pays de la Turquie ils ont habité dans l'Algérie pendant longtemps, alors Erdogan il s'est demandé si ça venait de les ancêtres à lui. Heureusement, avant de venir, Erdogan il a lu un journal algérien qui expliquait que Bouteflika serait là, c'est la source qui l'a dit. Erdogan il lit pas bien le français, mais il a compris qu'il y avait quelque chose de pas très sérieux dans ce pays étrange.

     

    Chawki Amari
  • Ya Baba Ya Latif

     

     

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    Dans plusieurs villes du pays, des élèves sont sortis, furieux, après un sujet de philosophie au baccalauréat jugé trop difficile parce que non étudié en cours de terminale. Contestation, violences, bref, un scénario à l'algérienne, pays tendu où même les épreuves scolaires donnent lieu à des affrontements. Mais qu'y avait-il dans ce sujet ? Un thème banal, «la vérité est relative». Où est le problème alors ? Il est dans le programme de terminale, dans les cours de philosophie où l'on apprend aux élèves que c'est surtout la liberté qui est relative.

    On peut comprendre ce choix des programmateurs pédagogiques, les libertés réclamées ici et ailleurs ne sont pas forcément bonnes pour tout le monde et il faut savoir les apprécier avec beaucoup de relativité, ce qui, pour le régime liberticide algérien, est utilisé comme propagande. Mais sur la vérité, c'est un tout autre problème. Car on enseigne depuis longtemps aux élèves, à leur parents et voisins qu'il n'y a qu'une seule vérité, celle de Dieu et pas n'importe lequel, et que ce dogme constitue quelque chose d'absolu et de non relatif. Comment ensuite disserter ? Le bug de l'élève devant cet obstacle majeur de la pensée n'est pourtant pas entièrement recevable ; quand on fait de la philosophie, on peut en théorie disserter sur n'importe quel sujet.

    En pratique, l'abrutissement de masse engagé il y a plus de 14 ans par le très relatif Benbouzid a donné ses fruits mous, et l'arrêt volontaire de la pensée engagé par les pouvoirs publics, les imams, les médias publics, les instituteurs, les chauffeurs de taxi et les coiffeuses aura contribué à fabriquer des générations de méta-bloqués. Maintenant que le sénateur Benbouzid peut disserter dans les fauteuils feutrés de la République du haut de ses 400 000 DA mensuels, son successeur Abdelatif Baba Ahmed doit se demander ce qu'il faut faire. Ou défaire. Tout est relatif.

     

    Chawki Amari