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  • arnaque au blé ----devise ,pour dilapider l'argent du contribuable

    La facture a augmenté de 14,5% durant le premier semestre 2013

    1,18 milliard de dollars pour l’importation de blé !

    Par : Mohamed-Chérif LACHICHI

    Les statistiques des Douanes algériennes sont claires : la facture alimentaire ne fait que grimper alors que la production nationale semble incapable de satisfaire la demande.

    Les Douanes algériennes viennent d’enregistrer un pic de 14,5% dans la facture des importations de blés durant le premier semestre 2013, par rapport à la même période de l’année dernière. Si l’on en croit les chiffres rendu publics hier par le Cnis, cette facture a augmenté seulement en valeur, passant de 1,03 milliard à 1,18 milliard de dollars US car en volume, les importations ont plutôt stagné à 3,171 millions de tonnes sur la période considérée. D’après les statistiques des douanes, ce sont essentiellement les importations de blé tendre qui alourdissent la facture. Elles ont atteint 868,2 millions de dollars, contre 682,98 millions, à la même période de l’année dernière, en hausse de 27,12%.
    Les quantités ont totalisé 2,411 millions de tonnes, contre 2,358 millions de tonnes, en hausse également de 2,24%. Quant à la facture du blé dur, celle-ci a connu  durant le premier semestre 2013 une baisse tant en valeur (-11%) qu’en quantité (- 7,4%), soit 306,86 millions de dollars (pour 752 720 tonnes), contre 346,270 millions de dollars (pour 813 107 tonnes) à la même période de 2012. On en conclut donc à une hausse importante des cours de blé tendre qu’il va falloir vérifier. Le ministre de l’Agriculture, qui avait longuement insisté sur la fonction “régulation” réhabilitée, selon lui, depuis 2009, devrait demander à cette occasion des explications aux responsables de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), principal importateur de céréales et qui aurait dû, si l’on suit son raisonnement, “anticiper” ladite hausse en faisant, par exemple, des achats en basse saison.
    Benaïssa avait notamment précisé que l’État pouvait intervenir sur le marché et pas seulement par des actions physiques telles que le stockage. Quoi qu'il en soit, il pourrait aussi interpeller aujourd'hui le Conseil interprofessionnel des céréales pour déterminer les mesures arrêtées afin de concrétiser, a minima, les objectifs de sécurité alimentaire et pour intéresser davantage l’amont agricole.
    S’agissant enfin de l’origine des importations de blé tendre, elles ne font aucun doute qu’elles proviennent, bien évidemment, de l’ancienne puissance coloniale, en l’occurrence la France. Et pour cause ! Pour mettre fin à une polémique naissante, le ministre algérien de l’Agriculture a fait valoir que les habitudes alimentaires des Algériens imposent un certain type de blé et que même les équipements, notamment les fours des boulangers algériens, sont conçus exclusivement pour “la baguette française”.
    À cet effet, les cahiers des charges rédigés en 1980 (le dernier amendement date de 1999) favorisent, en Algérie, la fabrication d’un pain à partir d’une farine de blé avec un indice de panification que l’on retrouve, pour ainsi dire, uniquement en France... métropolitaine.
    C’est pourquoi l’Algérie est devenue très vite l’un des principaux marchés captifs des céréaliers français et un débouché presque “naturel” pour des excédents agricoles qu’elle paye, aujourd’hui, au prix fort.

  • c'est tjrs vous qui savez tout sur nous* espionnage*

     

     

    La chef de la diplomatie européenne l’a rencontré lundi soir au Caire

     

    Mohamed Morsi “va bien tres bien madame sissi imperatrice"

    Par : Merzak Tigrine

    À sa demande, Catherine Ashton a rencontré, lundi soir, le président égyptien déchu, Mohamed Morsi, pendant deux heures. À l’issue de cet entretien, la chef de la diplomatie de l'Union européenne a affirmé, hier au Caire, que l'ex-président Mohamed Morsi, gardé au secret par l'armée depuis près d'un mois, allait “bien et avait accès aux informations”. Catherine Ashton a indiqué qu'elle était en Égypte pour “faciliter l'échange d'idées” entre les parties égyptiennes sur la manière de sortir du blocage politique actuel, même si elle n'était pas porteuse d'une initiative européenne particulière. Mme Ashton s'est toutefois refusée à donner des détails sur la localisation de Mohamed Morsi, arrêté après sa destitution, le 3 juillet, par l'armée après des manifestations monstres réclamant son départ. Il n'a officiellement reçu aucune visite jusqu'alors, sa famille s'étant plainte de n'avoir aucun accès à l'ex-président. Dans la nuit, Mme Ashton a pu se rendre, à bord d'un hélicoptère militaire, sur son lieu de détention et le rencontrer “pendant deux heures”, selon sa porte-parole. “Nous avons eu une discussion amicale, ouverte et directe”, a assuré Mme Ashton, se refusant toutefois à divulguer le contenu de ces discussions. “Nous avons discuté en profondeur”, a-t-elle ajouté. Mme Ashton s'est également refusée à rendre public ce que Mohamed Morsi lui avait dit. “Je ne vais pas parler pour lui”, a-t-elle dit. Pour rappel, Catherine Ashton avait demandé lors de sa précédente visite au Caire, le
    17 juillet, la libération de Mohamed Morsi et avait déploré n'avoir pu le rencontrer. Ainsi, elle a indiqué hier qu'elle avait conditionné cette nouvelle visite au Caire à la possibilité de le voir. Mme Ashton, qui a multiplié les rencontres avec les acteurs politiques de tous bords, a ajouté qu'elle était venue “pour voir ce qu'un terrain d'entente pourrait être” et “essayer de trouver des éléments sur lesquels bâtir une certaine confiance”. Elle a toutefois ajouté qu'elle était là “pour aider, pas pour imposer” et que la sortie de crise restait avant tout de la responsabilité des Égyptiens eux-mêmes. La responsable européenne s'est déclarée prête à revenir au Caire si nécessaire. Arrivée dimanche soir dans le pays, elle avait rencontré lundi les nouvelles autorités et des membres de formations islamistes proches de Mohamed Morsi. Ces derniers ont indiqué dans un communiqué avoir prévenu Mme Ashton que “le peuple égyptien ne quittera pas les rues et les places jusqu'au retour à la légitimité constitutionnelle”. Depuis sa destitution, les partisans de Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, organisent régulièrement des manifestations, émaillées de violences meurtrières qui ont fait plus de 200 morts, et observent des sit-in, notamment sur plusieurs places du Caire. Ils ont appelé à une manifestation “d'un million” de personnes hier pour réclamer la réinstauration du premier président élu démocratiquement du pays.


    M. T./Agences

  • Les étrangers, c’est nous !

     

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le ministre des Affaires religieuses a officiellement mis “en garde la société algérienne contre les fatwas promulguées par des ulémas et imams non algériens”, celles-ci “pouvant altérer l’intérêt suprême du pays et son intégrité religieuse”.
    On ne peut pas s’adonner à cette mystification qui fait de nous une simple partie de la grande masse arabo-musulmane transfrontalière et homogène, la oumma, et, ensuite, dénoncer comme “étrangers” des imams issus de cette oumma “une et indivisible” ! N’est-ce pas en application de ce saint principe que l’État algérien, son président et son ministre du culte ont, par tant d’honneurs et d’empressements, élevé El- Qaradaoui au-dessus de la masse d’imams ordinaires locaux ? Ce n’est pas bien de traiter d’étrangers vos invités de marque. Juste parce que vos positions… politiques sur la Syrie ont divergé ? D’ailleurs, dans l’affaire, ce n’est pas El-Qaradaoui qui a changé : apôtre de la violence intégriste, il était, apôtre de la violence intégriste, il reste.
    L’hommage de la République aux missionnaires de l’idéologie de la haine de l’autre a conduit à ceci : pour ne plus être “l’autre”, “l’étranger” à la oumma, ils doivent abandonner leur religion pour celle du “vrai” musulman, leur pantalon pour le qamis, leur haïk pour le niqab, leur langue pour celle du “vrai” musulman. Nos jeunes, convaincus par les imams auxquels leur État les a livrés, que ce sont eux les “étrangers” à la oumma, tentent de se racheter une appartenance en s’engageant dans les légions “islamiques” et en se portant aux premières lignes de toutes les entreprises terroristes.  
    Dans ce mouvement, séculaire, de soumission à la volonté de nos tuteurs identitaires, ce sont nos dirigeants qui prennent la tête du cortège de convertis : voyez comment le ministère de l’Intérieur s’investit dans ce combat contre la réhabilitation des prénoms amazighs, c’est-à-dire des prénoms puisés dans la filiation millénaire des Algériens !
    À la vérité, sans la connivence originelle de Messali Hadj et de ses héritiers du mouvement national avec le nationalisme arabe de Chakib Arslan, l’Algérie aurait pu connaître une trajectoire balisée par les notions de modernité, de république et de rationalité. Le développement et les libertés seraient les véritables finalités de l’Algérie indépendante. Plutôt que les retrouvailles avec la mythique oumma.
    Ce qui dérange en fait Ghlamallah, ce n’est pas que ces imams soient étrangers ; c’est que “ses” imams ne se font pas tous les interprètes fidèles de la “pensée” du régime. Les plus fidèles sont dépassés par l’agressivité des imams “incontrôlés”. Même promus au grade de “cadres supérieurs”, le pouvoir n’arrive pas à en faire l’armée de commissaires politiques qu’il voulait monter.
    Quand on a été tenté par la manipulation des consciences et qu’on s’est compromis dans l’usage politique de la religion, il n’y a qu’une manière de stopper la dérive historique : restituer au citoyen sa liberté de pensée, en réformant l’école dans le sens de l’apprentissage du raisonnement, en réhabilitant la philosophie et les sciences humaines dans l’enseignement et banaliser la liberté de conscience et de culte en délivrant l’Algérien de la terreur de l’intégrisme que les forces obscurantistes — et le pouvoir — diffusent dans la société.


    M. H.
    musthammouche@yahoo.f

  • Liste d'interventions extérieures des usa


    Premier tir américain sur le front lorrain avec un canon de 75 Modèle 1897 français, le 9 février 1918 près de Bathelémont-lès-Bauzemont (Meurthe-et-Moselle). La douille éjectée est encore en l'air qu'un nouvel obus est déjà introduit dans le canon. Ce canon pouvait tirer 6 à 20 obus par minute. Chaque obus à balles contenait 280 billes de plomb.
    Débarquement le 6 juin 1944 à Omaha Beach.
    Une brigade de la 3e division blindée des États-Unis sur la ligne de départ de l'offensive terrestre de la guerre du Golfe de 1991.

    Notes et références

    1. Révolution refusée : Le Canada et la révolution américaine, Musée de la Guerre du Canada [archive]
    2. (en) One Step At A Time [archive], Tom Bartlett, novembre 1965
    3. (en) Jack Sweetman, The Landing at Veracruz: 1914, Annapolis, MD: Naval Institute Press, 1968
    4. (es) Jesús Silva Herzog, Breve historia de la Revolución mexicana. II. La etapa constitucionalista y la lucha de facciones., Mexico : Fondo de Cultura Économica, coll. « Popular », 1960 (cité de mémoire)
    5. Conservative Coup in Nicaragua 1926 Armed Conflict Events Data [archive] consulté le 11 mars 2009
    6. Jean Moulin, US Navy, tome II, 1945-2001, Marines éditions, 2004
    7. (en) Operation Classic Resolve [archive], Global Security

    Bibliographie

    • William Blum, Les Guerres scélérates : Les interventions de l'armée américaine et de la CIA depuis 1945, Parangon, 2004 (ISBN 2-84190-116-5)
    • Charles-Philippe David, Louis Balthazar et Justin Vaïsse, La politique étrangère des États-Unis : Fondements, acteurs, formulation, Les Presses de Sciences Po, 2008 (ISBN 2-7246-1080-6)
    • http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_op%C3%A9rations_militaires_impliquant_la_France_depuis_2000
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    • Les limites de l'interventionnisme

      L'interventionnisme économique est une stratégie qui cherche à doser la part du marché et celle de l'état. Les débats sont vifs concernant le niveau de ce dosage, permettant de compenser notamment les effets pervers de chacun des systèmes. Ce niveau varie selon le contexte et selon les objectifs poursuivis. C'est ainsi que la mondialisation économique, qui fait elle même l'objet de controverses sur ses avantages et inconvénients, limite certaines marges de manœuvre de chaque État pris individuellement. Cela conduit au développement, certes encore embryonnaire, d'organisations ayant suffisamment de légitimité pour jouer un rôle interventionniste supranational.

      Le même débat existe pour l'interventionnisme politique, concernant les limites de la souveraineté des États et, pour ce qui concerne la prise de décision des interventions, entre l'unilatéralisme et le multilatéralisme.

      L'économiste français Jean-Paul Fitoussi précise que « généralement, l'intervention de l'État accroît l'efficacité économique chaque fois qu'il existe une externalité, qu'elle soit positive ou négative, c'est-à-dire une conséquence non intentionnelle et non médiatisée par le marché sous forme de prix sur d'autres agents d'une activité d'un agent privé »1.

      Notes et références

      1. Jean-Paul Fitoussi, La démocratie et le marché, Grasset, 2004, p. 59.

      Voir aussi

      Bibliographie

    • Ludwig von Mises, Interventionnisme, 1940, [lire en ligne]

    Articles connexes

  • no moment

    DILEM DU 29 JUILLET 2013

  • Un iftar à Edmonton (l’Ouest du Canada)…

     

    Me voilà en route pour Edmonton la capitale de l’Alberta à 300 Km au nord de Calgary.  Objectif : rencontrer la petite communauté des Algériens de la province qui y vivent et voir de plus près comment se passe le ramadan à 8 500 km du pays.

    edmontonSamedi001

    J’y arrive avant le ftour prévu à 21:40. Conduire sur la 2 nord ressemble à la conduite sur la 1. On est tourjours dans les prairies.

    Mon contact à Edmonton est un Algérien qui travaille, lui aussi!, dans le pétrole. J’avoue que sans l’aide logistique des Algériens  de l’Alberta mon parcours aurait été difficile et compliqué. L’odeur du bled ? peut-être ! je viens de Montréal pas de l’Algérie quoique dans la métropole québécoise on ne se sent pas dépaysé. C’est plutôt l’hospitalité et la solidarité algérienne. Un peu de chauvinisme ne fait pas de mal.

    Le Jean Talon d’Edmonton!

    En soirée, direction le café Dolce Vitta dans le quartier italien d’Edmonton. C’est le quartier général ”non officiel” des adeptes de l’expresso et de la kahwa algérienne. Une ambiance à la rue Jean Talon de Montréal. Une sorte de micro rue jean talon. Il n’y a toutefois pas de boulangerie, d’épicerie ou de boucherie halal algérienne. Ici, c’est le soccer (football) qui rassemble. Le café italien est décoré aux couleurs du Lazio de Roma ou  de la Juventus…Là, ou il y a une odeur de football, il y une forte chance de croiser un Algérien!

    J’y rencontre un groupe d’Algériens qui travaillent dans le métiers qui gravitent autour de l’industrie pétrolière. D’autres nous ont rejoints après la prière des tarawih vers 00:00 !

    Je me suis un peu inquiété de l’heure tardive du iftar. Ce qui n’a pas manqué d’amuser les présenst. Mohamed k. m’a raconté, à ce propos, qu’il a passé trois ramadan avec les esquimaux près du pôle nord ou le soleil ne se couchait pas ! à quelle heure mangeait-il? ”on suit l’heure de Winnipeg”, me dit-il. Pourquoi ? parce qu’elle est au centre du Canada.

    Iftar

    Hakima Abdessemed est une Algérienne mariée à un canadien de l’Ouest. Grâce à Facebook, elle a pu organiser un iftar au centre communautaire de West View Village. Une vingtaine d’Algériens y ont pris part.

    iftar

    Chacun y a contribué (plats préparés à la maison). Au menu : chorba frik, hrira, tadjine zitoune, kebda mcharmla, bourek, lham lahlou…le tradtionnel menu de ramdane !  Nous avons mangé sur fond de cris d’enfants qui jouaient dans la salle !

    Par Samir Ben  Contactez moi nord

  • Affaire SNC-Lavalin /Sonelgaz

     

    La justice suisse s’en mêle

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    L’affaire SNC-Lavalin promet de nouveaux rebondissements.

    A pied d’œuvre depuis plus d’une année, la justice suisse semble faire peser des soupçons sur plusieurs ressortissants algériens, lesquels seraient impliqués dans cette affaire de corruption. En cause, une série de mouvements de fonds enregistrés sur la place bancaire suisse et que la police fédérale helvète pourrait bien lier à des versements de pots-de-vin présumés qui auraient permis à la firme d’ingénierie canadienne d’obtenir des contrats auprès de Sonelgaz.

    Ainsi, d’après notre confrère El Khabar, la police fédérale suisse aurait adressé, le 12 juillet, une correspondance à la cellule de traitement du renseignement financier, basée à Alger, afin d’obtenir des renseignements concernant 4 ressortissants algériens, dont un ancien haut cadre de Sonelgaz (en faisant référence par ses initiales à Abdelkrim Benghanem, ex-PDG de Sonelgaz, ainsi qu’à son fils Mohamed Nazim). Des renseignements concernant notamment une hypothétique inculpation par les juridictions algériennes dans une affaire de corruption impliquant SNC- Lavalin, et le cas échéant les charges retenues plus particulièrement contre l’ex-patron de Sonelgaz, si les personnes sur lesquelles pèsent les soupçons de la police suisse sont connues des services de la CTRF pour avoir effectué des opérations financières à caractère douteux, et enfin si ces dernières ont déjà eu à se reprocher quelques délits, ou des poursuites par le passé. Une correspondance qui a reçu une fin de non-recevoir de la part de la CTRF qui, dans sa réponse du 15 juillet, affirme que les investigations qu’elle a effectuées sur la base des données, dont dispose la cellule, n’ont abouti à aucun résultat, et que les personnes concernées ne sont pas connues des services de la CTRF. Une réponse qui aurait induit, d’après notre confrère, les autorités suisses en erreur et qu’il met sur le compte de collusions personnelles entre le premier responsable de la cellule, le PDG de Sonelgaz et le frère du président de la République.

    Toutefois, des sources proches du dossier nous ont confié que les faits sont loin d’être aussi simples. Le fait est que la demande émane de la cellule suisse de renseignement financier qui est sous l’autorité de la police fédérale. Selon les mêmes sources, une telle requête doit impérativement répondre, selon les règles régissant les rapports entre les diverses cellules du renseignement dans le monde, à un certain nombre d’impératifs. Il s’agit, selon elles, d’apporter des arguments ou des éléments de preuve afin d’étayer la demande de renseignement, or, poursuit-on, «les Suisses n’ont pas pu ou pas voulu communiquer sur d’hypothétiques éléments de preuve». Et d’ajouter que si ces personnes sont sous le coup d’une enquête de police, ou font l’objet de poursuites judiciaires, d’autres mécanismes existent et seraient d’autant plus efficaces afin de faire toute la lumière sur cette affaire, à l’image d’un échange de bons procédés entre les polices des deux pays ou encore sur la base de commissions rogatoires, et d’échanges d’information dans le cadre d’un accord d’entraide judiciaire, accord signé et entré en vigueur dès 2007.

    Un argumentaire qui pourrait se tenir si l’on considère que les autorités helvètes et, selon ce que rapporte El Khabar, ont posé un certain nombre de conditions, concernant l’impossibilité pour la CTRF de faire usage des éléments transmis dans le cadre d’une poursuite judiciaire, ou procédure administrative et fiscale, et encore moins en tant qu’élément de preuve dans un acte d’accusation. Nos sources précisent également que la cellule de renseignement financier helvète a demandé un certain nombre de renseignements concernant des faits couvrant la période allant de 2004 à 2006, période au cours de laquelle la CTRF algérienne n’était pas encore structurée et manquait d’être opérationnelle à 100%.
    Il faut néanmoins préciser que la CTRF s’appuie sur les déclarations de soupçon répercutées par les banques et les assureurs pour établir des dossiers à traiter et le cas échéant soit à transmettre à la justice, ou encore à classer en attente d’une demande d’entraide à l’international.

    En tout état de cause, l’affaire SNC Lavalin risque d’être riche en rebondissements. Les autorités suisses enquêtent sur cette affaire depuis mai 2011. Riad Ben Aïssa, vice-président directeur de la division construction chez SNC-Lavalin et responsable des opérations de la firme en Afrique du Nord, est déjà sous les verrous, tandis que le neveu de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Farid Bedjaoui, qui aurait joué le rôle d’intermédiaire pour l’obtention de contrats en Algérie contre le versement d’importantes commissions, est dans l’œil du cyclone. Il y a quelques mois, la résidence de ce dernier à Paris avait été fouillée par les polices française, suisse et italienne. C’est de dire que les comptes et mouvements de fonds de ressortissants algériens pouvant avoir un lien de près ou de loin avec toute cette affaire sont actuellement sous la loupe.

    Melissa Roumadi
  • no moment

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  • Commune de Draâ Ben Khedda (Tizi Ouzou) : accaparement des aires de jeu

     

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	Les aires de jeu sont en voie de disparition dans les cités.

    | © El Watan
    Les aires de jeu sont en voie de disparition dans les cités.

    Des aires de jeu et des espaces verts sont affectés à des coopératives immobilières l Les comités de quartiers s’opposent.

    Depuis des décennies, des terrains, situés entre des immeubles dans ces cités, réalisées par l’OPGI sur des assiettes bien délimitées, ne cessent de faire l’objet de convoitises de la part de quelques personnes, activant dans le secteur de l’immobilier.
    D’après des habitants de ces quartiers, il y aurait, parmi les attributaires de ces terrains, ceux qui auraient déjà bénéficié de terrains ou de logements sous des formes «détournées» avec la complicité de responsables locaux. Depuis la fin des années 1980, les autorités locales ont délivré, sans penser aux conséquences futures, des décisions d’attribution de ces poches de terrain. Or, ces espaces nus étaient, à l’origine, destinés à recevoir des équipements communs ou à servir d’espaces verts ou d’aires de jeux pour les innombrables jeunes sportifs émergeant en diverses disciplines.

    D’autant que, au fil des décennies, ces derniers subissent les aléas d’une promiscuité due à l’éclatement incontrôlé de la démographie urbaine. Aussi, avec l’absence de l’autorité de l’Etat lors des deux dernières décennies, conjuguée à un chômage juvénile endémique, l’accaparement de ces poches de terrain nu, de trottoirs et même d’accès bétonnés pour piétons, est devenu, pour certains «puissants» ou «protégés», une pratique impunie.

    D’autres personnes ont acquis «normalement» des lots de terrain situés sur les assiettes de ces quartiers, notamment à la cité Mancer (400 logements), ainsi qu’autour du stade scolaire. Les acheteurs de ces lots les ont dûment acquis auprès de l’agence foncière avec des actes de propriété et des permis de construire de la part des autorités locales. Cependant, les résidants et les riverains, à travers leurs comités de quartiers, n’ont pas cessé de protester et d’exprimer leur mécontentement en écrivant aux plus hautes autorités du pays, tout en organisant sporadiquement des actions de protestation sur la voie publique.

    En septembre 2012, ces protestataires fermeront pendant une journée le siège de la daïra de Draâ Ben Khedda, comme ils tiendront, plus tard, des sit-in devant le siège de la wilaya, revendiquant l’arrêt de construction de coopératives sur les espaces verts relevant de leur cité. Réagissant en octobre de la même année, leurs adversaires, au nombre de 48 acquéreurs de ces lots de terrain et de coopératives immobilières, useront de la même action en fermant eux aussi le siège de la daïra de Draâ Ben Khedda pour exprimer leur opposition «contre toute décision qui irait à l’encontre de nos droits légitimes», disaient-ils alors.

    En érigeant ces constructions, ajoutent-ils, «nous sommes parfaitement dans nos droits», expliquant que «les permis de bâtir leur ont été délivrés après la révision du POS, approuvé en 2006 par les instances concernées». De plus, les attributaires ont signé un engagement légalisé dans lequel il leur est exigé «d’accepter de nouveaux emplacements de lots et de payer tout surplus au prix actualisé, ainsi que les frais notariaux engendrés par l’étude d’aménagement». Certains de ces coopérateurs ont atteint le 4e palier (R+4) dans les carcasses de leurs bâtisses. Faut-il finir ou faut-il détruire ? La question reste posée. Pour rappel, un cas similaire avait eu lieu à la cité des 600 logements de la Nouvelle ville de Tizi Ouzou où des coopérateurs ayant acquis «légalement» des terrains sur ce site avaient tenté de lancer des constructions. Mais les riverains se sont opposés énergiquement, ce qui avait failli dégénérer.

    Les services de l’urbanisme de la wilaya ont alors intervenu pour convaincre les deux parties en leur démontrant que les équipements communs qui seront réalisés à l’avenir pour la zone concernée ne pourront jamais l’être si lesdits espaces venaient à être occupés par d’autres immeubles, sachant que des besoins en ces équipements vont être impératifs face à la poussée démographique dans ces cités. Un lotissement compensatoire a alors été dégagé à Oued Falli (ouest de la ville de Tizi Ouzou) au profit des coopérateurs concernés. Une option que les résidants de la cité Mancer à Draâ Ben Khedda veulent voir appliquée par les pouvoirs publics dans leur cas.                                                                                                                                             
     

    Salah Yermèche
  • شكون يعرف ربي ؟؟ mimona

     

    حاب نعرف اخواني البارح دخلت لحانوت لقيت كل السلع زادت حتى البيض زادو فيه 2 دج بمناسبة الشهر الفضيل ……اللحم الأحمر 1300 دج زاد بــــ100دج اللحم الأبيض 360 دج و هو الذي كان بـــ250 دج قبل أيام
    الخضر و الفواكه حدث و لا حرج وين يروح الزوالي ؟؟؟؟

    الصورة من كندا قام التجار بعرض خاص بمناسبة شهر رمضان و قاموا
    بتخفيض الاسعار للمسلمين ……شكون يعرف ربي ؟؟؟؟؟

    Source  https://www.facebook.com

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  • Amar Belhimer «Cet amendement ouvrira la voie à l’esclavage»

     

     

    Amar Belhimer à propos de la révision de l’article 87 bis du code du travail

     

    belhimer_830063La révision prévue de l’article 87 bis du code du travail «éliminera la référence au SNMG et consacrera l’esclavage». C’est ce que pense l’économiste Amar Belhimer en mettant en garde contre «un énorme danger pour le monde du travail en Algérie».

     

    Intervenant lors d’une conférence-débat sur le thème «Les droits économiques en Algérie», organisée, jeudi soir, par la LADDH, l’orateur estime que cette révision, devant être effective après la tripartite de septembre prochain, est l’une des exigences du Fonds monétaire international (FMI). «A mon avis, l’amendement de l’article 87 bis consacrera, comme en France, le passage du CDI au CDD. Cela participe de la précarisation de la condition du travail dans notre pays, d’autant plus que le phénomène est associé à une tendance dangereuse à laquelle appelle de manière ferme le Fonds monétaire international, en l’occurrence l’abandon des négociations collectives de branches. Le FMI dit OK aux négociations avec des syndicats, mais dans les entreprises. C’est-à-dire avec des syndicats maison et des syndicats en position de faiblesse», explique-t-il.

     

    Selon lui, le FMI exige l’arrêt des conventions collectives issues de la Seconde Guerre mondiale. «Cela induit une renégociation des pactes économiques et sociaux, un retour à l’entreprise, un emprisonnement des travailleurs et une abrogation de tous les acquis sociaux. Lorsque Tayeb Louh, ministre du Travail, ira à la tripartite, c’est pour abroger le SNMG. Il ne faut pas se faire d’illusion : la révision de l’article 87 bis sera synonyme de l’esclavage. Cette révision vise à lever les contraintes, y compris en écartant toute référence au SNMG. C’est une voie ouverte à tous les abus possibles», alerte-t-il. Amar Belhimer précise, dans ce sens, qu’il ne restera plus d’acquis pour les travailleurs si «toutes les barrières sont levées dans cette situation où le monde syndical est à genoux et où les pouvoirs publics mettent des freins devant des syndicats agréés et les empêchent de se réunir».

     

    Cette lecture de Amar Belhimer s’inscrit en contradiction avec les explications euphoriques de l’UGTA et du gouvernement qui tentent de faire croire que la révision de cette disposition sera «bénéfique pour les travailleurs». Y a-t-il donc une volonté de tromper le monde du travail en Algérie ? Il faut attendre la prochaine rentrée sociale pour avoir le contenu de la révision proposée de l’article en question. Mais elle n’est pas la seule régression en matière des droits économiques. Selon le conférencier, l’Algérie a suivi la tendance mondiale enclenchée à partir des années 1990.

     

    «L’Algérie excelle dans la répression des travailleurs»

     

    C’est à partir de cette date, explique-t-il, qu’on a assisté à l’érosion et même l’extinction des droits économiques. «En Algérie, nous avons quitté l’ancien droit hérité du colonialisme et reformaté par le modèle national socialiste, sans pour autant tenir aux nouveaux droits. Parce que nous n’avons pas encore réglé le problème de la propriété et nous avons également une crise de contrat», soutient-t-il.
    Outre l’insécurité juridique et l’absence d’un Etat de droit, l’économiste déplore aussi la forte répression des syndicats en Algérie et le recul sur le droit de grève dans le pays. «Le droit de grève est également battu en brèche un peu partout dans le monde, y compris en Algérie puisque la loi du 6 février 1990 autorise les pouvoirs publics à recourir à la consultation de la commission nationale d’arbitrage pour freiner l’exercice du droit de grève», illustre-t-il.

     

    Afin de démontrer l’ampleur de la répression, le conférencier se réfère au dernier classement de la Banque mondiale qui met l’Algérie à la 152e place sur 185 pays en matière de climat des affaires. «Paradoxalement, s’agissant d’un indicateur qui est le règlement de la solvabilité qui permet à l’entreprise qui fait faillite de liquider ses salariés, l’Algérie est bien placé (62e). Nous sommes très bons dans la répression des travailleurs», commente-t-il, indiquant que le système basé sur le partage de la rente a favorisé l’informel dans le pays.

     

    Madjid Makedhi

  • quand les anes nous gouvernent

    Un projet aux oubliettes

    Le projet initié en collaboration entre les ministères de l’Education et de la Culture portant sur l’approvisionnement des écoles en ouvrages destinés aux écoliers a visiblement été enterré. Les éditeurs qui devaient recevoir une liste de livres pouvant se retrouver dans les bibliothèques des établissements scolaires attendent toujours cette fameuse liste au moment où les bibliothèques de centaines d’écoles restent désespérément vides.

  • Lenteurs


    Les médicaments composant la trithérapie nécessaire au traitement de l’hépatite ne sont pas disponibles actuellement mettant en danger la santé des personnes atteintes de cette pathologie. La liste d’attente des patients s’allonge ainsi de jour en jour en raison de problèmes d’acheminement et de lenteurs administratives, expliquent les médecins. Les mêmes entraves font aussi qu’une liste importante de traitements vitaux est souvent en rupture.

  • La guerre est une affaire sérieuse à ne pas laisser entre n’importe quelles mains !

     

    Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com

    12 jours ! 12 longs jours sans aucune nouvelle de lui. La France s’inquiète de l’absence prolongée de… … Abdekka «L’Algérie déclare la guerre aux fatwas importées !» C’était dans tous vos journaux hier. Avec à l’appui la photo de l’un des généraux censés mener un combat contre ces «fatwas étrangères». La guerre, c’est tout de même quelque chose de sérieux. Certains lui ont consacré des ouvrages, des traités l’élevant au rang d’art à part entière. Vous comprendrez alors ma profonde perplexité face à cette déclaration de guerre contre les fatwas d’importation. Une perplexité doublée d’un brin de scepticisme. Peut-on sérieusement déclarer la guerre à une fatwa prononcée à l’étranger quand, chez soi, on est incapable de mener à bien la guerre que l’on a annoncée à cor et à cri comme implacable contre le marché informel, par exemple ? Tu ne peux pas gérer une charrette, un cageot posé en guise de réservation de portion de trottoir et tu voudrais mener campagne guerrière féroce contre des «édits» prononcés hors de ton champ de juridiction religieuse ? Tu ne trouves pas que tu présumes un peu de tes forces, Coco ? D’autant plus que j’ai le souvenir très net de l’accueil «fabuleux» que tu avais réservé chez toi, ici, en Algérie à l’un des principaux pourvoyeurs de fatwas étrangères, l’imam Karadaoui, que tu l’avais fait soigner dans le meilleur hôpital du pays, et que tu avais ordonné à ta télévision de filmer et de retransmettre en ouverture de journal les visites que tu lui avais rendues dans sa chambre d’hosto VIP. Si ce fatawiste invétéré et quelque part invertébré peut revenir ainsi aussi allègrement lui et plusieurs de ces charlatans collègues arroser l’Algérie de ces package- poison, c’est aussi parce que l’Algérie, rendue par toi, à son corps défendant, généreuse l’a retapé le macchabée, lui a redonné santé et vigueur qu’il déclenche maintenant et tire à tout-va ! Et puis, plus prosaïquement, tu vas faire comment mon ami le génie pour t’opposer et faire la guerre aux fatwas importées ? Tu vas instruire tes frontières de mieux fouiller les cerveaux qui les franchissent ? Tu vas demander des scans de la pensée et lobotomiser à l’aveugle et au tout-venant les suspects dans la rue ? Je te dis et te répète : tu n’es même pas capable de réguler une implantation dans un petit marché de proximité. Comme tu es encore moins capable de mettre en prison un mec que tous ses anciens collaborateurs aujourd’hui embastillés ou sur le point de l’être désignent comme le numéro 2 de la mise à sac de notre sous-sol. Non ! Décidément, il faut que je te le redise Coco : laisse les guerres, les vraies à ceux qui maîtrisent l’art de la guerre. Et continue de mener tes guéguerres, tes assauts de quartier et tes règlements de comptes entre bandes rivales de district. Ca sera déjà un exploit si ces petites guerres des boutons ne débordent pas un jour sur le Palais et en emportent les murs et le mobilier, fauteuil roulant compris ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.

  • ENNAHDA (TUNISIE) ET LES FRÈRES MUSULMANS (EGYPTE) EN DISGRÂCE

    Sale temps pour les islamistes

    Par
     
    Sale temps pour les islamistes

    Comme en Algérie, la violence sera le seul recours pour la survie de ces mouvements islamistes arrivés au pouvoir en Tunisie et en Egypte par un vote sanction.

    L'été va être chaud pour les dirigeants islamistes issus des révolutions arabes en Tunisie et en Egypte. Depuis presque trois semaines, les islamistes issus du mouvement des Frères musulmans en Egypte, qui avaient notamment remporté les élections législatives et gagné la présidentielle et le mouvement Ennahda issu de la même obédience islamiste, connaissaient un retour de flamme très risqué pour leur avenir politique. Rejeté sur le plan populaire et médiatique, le leader du mouvement Rached Ghannouchi risque de connaître le même sort que le président égyptien Mohamed Morsi, surtout après l'assassinat d'un opposant politique au mouvement Ennahda.
    Ghannouchi qui est venu par les urnes pourrait repartir par la révolte et les chars. C'est le scénario à l'algérienne qui se dessine ce week-end ou les jours à venir en Tunisie et en Egypte suite à la grande colère des Tunisiens et des querelles entre les Egyptiens pro et anti-Morsi. «Placés au pouvoir par la révolte de la rue, ils seront chassés par la force des armes de l'armée» avait déclaré un analyste sur le plateau de France 24, suite à l'assassinat politique d'un responsable d'un parti d'opposition, le député Mohamed Brahmi.
    Arrivé au pouvoir au lendemain des révolutions de 2011, les mouvements islamistes en Tunisie et Egypte tentent de survivre au pouvoir par tous les moyens.
    Comme en Algérie donc, la violence sera le seul recours pour la survie des ses mouvements islamistes arrivés au pouvoir par un vote sanction.
    Même si le mouvement Ennahda de Ghannouchi n'est pas impliqué officiellement dans les deux assassinats politiques, les islamistes radicaux «dormants» ne seraient pas étrangers à cet attentat politique ciblé. Et pourtant c'est bien Rached Ghannouchi qui avait déclaré en pleine tragédie algérienne au New York Times (14 janvier 1994) que «l'assassinat des intellectuels algériens est justifié parce qu'ils sont les avocats du diable». Ce propos odieux légitimait la liquidation de l'intelligentsia algérienne par les branches armées de l'ex-FIS et plus particulièrement son groupe spécialisé, le plus redoutable Fida qui avait assassiné plusieurs intellectuels, journalistes et anciens ministres au premier mois de la crise politique en Algérie.
    Ghannouchi avait maintenu ses propos au quotidien égyptien Al-Akhbar du 16 janvier 1994, et dans le journal égyptien Al Wafd du 17 janvier 1994.
    Dans la même interview du New York Times, Rached Ghannouchi affichait son allergie à la démocratie en déclarant: «Nos sociétés musulmanes reposent sur d'autres valeurs», avant d'ajouter «des pays occidentaux qui nous permettent de bénéficier de la liberté et de la démocratie»!
    C'est la même stratégie machiavélique qu'avait adoptée les Frères musulmans en Egypte, en procédant à l'assassinat de Sadate le 6 octobre 1981, mais surtout l'écrivain anti-islamiste Faraj Foda, qui avait été tué le 8 juin 1992 par Al-Gamaa al-islamiyya et dont l'assassin Abul-Alaa Abdrabbou, a été libéré par le président Morsi dès sa prise de fonction en 2012. Rached Ghannouchi, qui, aux premières heures de la nouvelle révolution en Egypte qui a fait tomber Morsi, est parti au Qatar pour chercher soutien et protection s'est retrouvé face à un nouvel Emir du Qatar, pas très chaud pour soutenir un mouvement en disgrâce auprès du peuple. Lâché par les Qataris et les Saoudiens, leurs principaux soutiens financiers, les islamistes d'Egypte et de la Tunisie pourrait passer un sale mois d'août. Dès les premiers assassinats politiques en Tunisie, Ghannouchi avertit et met en garde contre un éventuel scénario égyptien, indiquant que les assassinats politiques se passent dans les plus grandes démocraties du monde et même aux USA. Mais peut-on comparer la Tunisie de 10 millions d'habitants à un pays en ébullition de 90 millions d'habitants comme l'Egypte.
    Le mouvement des Frères musulmans s'est fait passer pour le «chantre» de la révolution, alors qu'ils ont rejoint un mouvement qui est déjà bien lancé. Présentés comme les icônes politiques du mouvement Ennahda, les Frères musulmans étaient la seule force d'opposition sous Moubarak et possédaient des réseaux dans l'ensemble du pays. Sans oublier que Mohamed Morsi n'a été élu président en juin dernier qu'avec une faible marge.
    Au lieu de se charger des attentes du peuple, le pouvoir islamiste en Egypte s'est engagé depuis décembre dans un bras de fer avec les hautes instances judiciaires du pays, pour bénéficier de plus de pouvoir. Les Frères musulmans qui ont toujours besoin de l'armée, pour la placer en «arbitre» en cas de crise, ont toujours ménagé l'institution militaire. Le premier test était opéré en décembre, lors du passage en force pour le vote de la nouvelle Constitution.
    La rue qui s'est faite menaçante contre les autorités islamistes, s'était finalement pliée aux ordres de l'armée. Mais la justice sociale n'a pas suivi et l'armée égyptienne conduite par le général Al Sissi, n'a pas été à l'écoute du pouvoir islamiste, cette fois. Car, même si le mouvement des Frères musulmans a remporté les élections législatives, dans les deux chambres, ainsi que la présidentielle, cela n'a pas empêché l'armée républicaine égyptienne d'intervenir à l'appel de la rue pour faire tomber Morsi et ses partisans. Le président déchu avait, durant son laps de temps au pouvoir, tenté de développer ses réseaux au sein de l'Etat.
    En se débarrassant du maréchal Mohamed Hussein Tantawi, considéré comme le véritable tombeur de Moubarek, le président Morsi a cru faire l'essentiel sous-estimant la maturité politique du général Al-Sissi, qui le destitua le 3 juillet 2013. Le pouvoir islamiste a un défi majeur à relever celui de survivre à la crise politique et économique qui ronge le pays. La justice et la paix sociale sont les seuls garants d'une stabilité politique dans deux pays qui recherchent inéluctablement leur repères politiques.

  • CONFLIT DE SYRIE

    Le cap des 100.000 morts dépassé

     
    La guerre civile en Syrie de plus en plus meurtrièreLa guerre civile en Syrie de plus en plus meurtrière

    Le cap des 100.000 morts a été franchi selon l'ONU dans le conflit en Syrie, où des combats d'une extrême violence ont eu lieu jeudi à Homs, dans un quartier tenu par les rebelles et assiégé par l'armée.

    Un attentat à la voiture piégée a fait par ailleurs 17 morts et 30 blessés à Jaramana, une localité à majorité chrétienne et druze dans la banlieue est de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (Osdh, basé en Grande Bretagne). Signe que les violences ne connaissent aucun répit après deux ans et demi de conflit, plus de 2.000 personnes, en majorité des combattants, ont été tuées depuis le début du ramadhan, le 10 juillet, selon l'Osdh.
    Pour cette ONG, le nombre élevé de combattants tués s'explique par le «grand nombre d'armes arrivant aux mains des rebelles, ensuite parce que l'armée syrienne intensifie ses attaques et enfin parce que dans les zones +libérées+, des accrochages ont lieu entre Kurdes et jihadistes». L'opposition syrienne s'est prononcée jeudi auprès du secrétaire d'Etat américain John Kerry pour que Washington fasse «rapidement» parvenir des armes aux rebelles. M.Assad «cherche la victoire militaire en utilisant un arsenal allant des armes chimiques aux bombes à fragmentation», a expliqué Ahmad Jarba, le nouveau chef de la Coalition nationale syrienne dans un communiqué publié après sa rencontre avec John Kerry au siège des Nations unies à New York. Toujours à New York, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a estimé que «plus de 100.000 personnes avaient été tuées, et des millions avaient été déplacées ou avaient dû se réfugier dans les pays frontaliers». «Il nous faut mettre fin à ce conflit (...) Il est impératif de réunir une conférence de paix à Genève dès que possible», a-t-il ajouté en précisant qu'il aimerait la voir se tenir en septembre. Les Etats-Unis et la Russie poursuivent leurs efforts en vue d'organiser une telle conférence, mais cela semble difficile en raison des désaccords majeurs sur son objectif et ses participants, ainsi que de la poursuite de la guerre sur le terrain. A Homs, dans le centre du pays, «des affrontements extrêmement durs ont lieu à Khaldiyé», a indiqué l'OSDH, faisant état d'un bilan de huit morts du côté des membres des forces de défense nationale et d'un nombre indéterminé de victimes dans les rangs rebelles. La télévision d'État a fait état d'une percée de l'armée du côté est de Khaldiyé. L'OSDH a aussi parlé «d'un bombardement intense» sur Khaldiyé et le quartier limitrophe de Jourat al-Chayah. L'administration américaine, qui soutient les rebelles, leur avait promis un accroissement de son aide militaire en juin, après avoir accusé le régime Assad d'avoir utilisé des armes chimiques. A cet égard, Ban Ki-moon a indiqué que les deux envoyés de l'ONU en Syrie chargés d'examiner l'utilisation présumée d'armes chimiques dans le conflit, Ake Sellstrom et d'Angela Kane, avaient quitté Damas à l'issue d'une visite de 24 heures. Selon Khaled al-Masri, responsable de la communication et conseiller de l'ONU basé à Damas, les deux diplomates ont rencontré plusieurs responsables syriens dont le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem. Le responsable de l'ONU n'a fourni aucun détail concernant les discussions des deux experts sur leur accès au territoire syrien pour les besoins de l'enquête concernant notamment l'utilisation de gaz sarin. Mais selon une source syrienne, les autorités ont insisté pour que les enquêteurs se concentrent sur un incident attribué par Damas à l'opposition et survenu en mars à Khan al-Assal, près d'Alep (nord). Elles leur ont précisé qu'il leur faudrait attendre car cette ville est tombée récemment aux mains des rebelles et les combats se déroulent aux alentours.

    source:expression dz

  • Nassim, l'Algérien du 60e. Feuilleton (10e épisode)

     

     

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    Nuuk, au bord du cercle arctique, sur le Kalaallit Nunaat, qui veut dire en groenlandais simplement «La Terre des êtres humains». Nassim, l'Algérien de Khemis El Khechna est pourtant chez une femme, la première dame du Groenland, première ministre de la province autonome, a rédigé une lettre au président Bouteflika pour qu'il vienne leur rendre visite. Et que la mère de Nassim puisse embarquer avec lui, ce qui est aussi une autre histoire à régler.
    - On l'envoie par e-mail ?
    Nassim hésite. Le Président, du haut de ses 74 ans, a-t-il déjà ouvert une boîte mail ? Sait-il que l’internet existe et que ce réseau n'est pas forcément contre le FLN et les acquis de Novembre ? Sait-il qu'il y a une vie en dehors du fax et du télex ? Nassim a trop faim. 21 heures déjà qu'il jeûne, en cette journée de Ramadhan sur la capitale la plus septentrionale de la planète. Pourquoi tant de souffrance ? C'est comme ça et pas autrement.
    - Une lettre recommandée à mon avis, dit-il. Par la poste.
    - OK, demain je la fais envoyer par mon assistante, annonce la première dame.
    Nassim se lève, suivi par Nimik. 22h59, tout est allé très vite, contrairement au mois de Ramadhan. Les deux amis sont déjà dehors, empruntant Kiassaateqarfik, mais Nassim n'a pas l'air satisfait.
    - Qu'est-ce qui te gêne, ami du Sud ? lui demande Nimik.
    - Je peux mettre ma mère dans l'avion présidentiel. Mais ma cousine ?
    23h. Nimik vient d'apprendre en même temps que le lecteur d'El Watan qu'une cousine est prévue dans le voyage.
    - Mais pourquoi ?
    - Ma mère ne peut pas venir seule, elle ne sait même pas prendre le taxi toute seule.
    - C'est qui ta cousine ?
    Avec un brin de nostalgie mêlé de désir, Nassim soupire :
    - Sabrina. Elle vit avec sa mère à Khemis El Khechna. Jolie jeune femme, papiche pleine d'amour et d'orgueil,
    - C'est quoi une papiche ?
    Même en groenlandais, il y a des mots qui ne s'expliquent pas.                                                   … A suivre
     

  • c'est tjrs bon ,au suivant....!!!

    Le vice-président de l’APC de Bendaoud (Relizane) écroué pour corruption

     

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    Le premier vice-président de l’APC de  Bendaoud, dans la wilaya de Relizane, a été interpellé jeudi en flagrant délit de corruption par les éléments de la section de recherches de la gendarmerie nationale, a-t-on appris ce samedi 27 juillet auprès de la gendarmerie.

     

    Le mis en cause a été appréhendé suite à une  plainte déposée par un citoyen à qui il aurait exigé une somme de trois millions de centimes  en contrepartie  d'un certificat de conformité pour l'ouverture d'un local commercial.

    Les gendarmes, après filature, ont procédé à l’interpellation de l’élu, surpris en flagrant délit de corruption, à proximité du siège de l'APC de Bendaoud.

    Déféré devant le magistrat instructeur prés près le tribunal de Relizane, le mis en cause a été mis examen, selon la même source.

     

     

     

    Abdelkrim Mammeri
  • Affaire ANEP: «Le ministère de la Communication enquête…. discrètement»?????



     

    Le ministère de  la communication « enquête » sur certains nombres de scandales liés à la gestion des deniers publics par l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP).

    C’est ce qu’à affirmé jeudi 25 juillet, lors d’un point de pesse, M. Mohamed Said, ministre de la communication, en réponse à une question qui lui a été posée au sujet de la publication, le jour même, par El Watan d’un dossier sur le monopole qu’exerce cette agence sur la publicité institutionnelle.

    «Au ministère de la communication,  ce sont des enquêtes discrètes que nous menons. Nous prenons, par la suite, les décisions qui s’imposent », soutient M. Mohamed Said. «Certaines informations doivent être traitées avec beaucoup de recul car, explique-t-il, il y’a peut-être une part de vérité mais dans ce qui est rapporté, mais il y’a aussi beaucoup d’intox ».

    Il a indiqué, à ce propos, que le ministère de la communication a tout un plan d’action qui ne se résume pas uniquement à la publicité institutionnelle. « Il faut aller vers la moralisation de la gestion publique de manière générale », s’est-il prononcé, faisant assurément référence à la gestion du secteur de la presse en Algérie.

    Évoquant l’influence de l’ANEP sur la scène médiatique, le ministre de la communication a indique que l’agence étatique couvre actuellement une proportion de 2/3 du marché publicitaire en Algérie. « Dans le secteur de la presse écrite, 34 % du marché de la pub échappe à l’ANEP et est aux mains du secteur privé », dira-t-il, précisant que sur les 66% de parts de marché détenus par l’agence, 22% des recettes publicitaires vont aux titres publiques (Moudjahid, Djoumhouria, Chaab…) et que le reste, soit 78%, atterrissent dans les caisses d’un grand nombre de titres privées.

    Des titres à faible tirage, bénéficiant souvent de grandes largesses en matière d’édition, allant jusqu'à être dispenser de payement des frais d’impression en violation des règles du marché.
    Abdelkrim Mammeri

  • G3 : “éloge de la lenteur”

     


     

    Par : Mustapha Hammouche

    Revoilà la G3 ! On se demande où le ministre des Postes et des TIC ou le directeur général d’Algérie Télécom trouve l’aplomb pour relancer, sans cesse, un projet qui commence à prendre des allures de serpent de mer.
    Remarquons, ce doit être plus facile de faire des promesses à un peuple qui ne vous croit pas : n’ayant rien espéré de vous, il ne vous tiendra pas rigueur de ne pas être au rendez-vous.
    Donc, cette fois-ci, ce sera pour novembre prochain. Et c’est tellement sûr que l’appel d’offres, qui, paraît-il, a été soumis à l’ARPT et attend son avis, sera émis début août. Dans deux semaines. Un peu comme l’État a racheté Djezzy “dans un an”, “dans six mois”… et renationalisé ArcelorMittal. “C'est une affaire d'une semaine ou deux, tout au plus”, assurait pourtant le comité de participation en mai dernier.
    Nous en avons connus de ces projets dont les horizons reculent à mesure qu’on s’en rapproche. Des retards dans le lancement comme dans le délai de réalisation. L’aventure du métro d’Alger, pour être caractéristique de la nonchalance nationale en matière de développement, n’est pas la seule. Le retard est simplement la règle. Il concerne les grands comme les petits projets. S’il a fallu trente ans pour creuser une ligne du métro, il a fallu aussi quatorze ans pour construire le petit hôpital d’Azazga.
    L’on ignore si les annonces servent à “nous faire passer le temps”, selon l’expression de maître Brel, ou à éprouver notre patience. Mais les pouvoirs semblent être incapables de se départir de ce réflexe qui consiste à diriger notre regard au plus loin vers le futur, histoire peut-être de nous empêcher de voir le désastreux bilan du passé et le lamentable état du présent.
    Et puis, plus l’horizon est éloigné, plus le responsable a des chances de ne plus être en poste pour rendre compte de ses fausses promesses. Ces temps-ci, il pleut des projets aux termes les plus longs. Pour 2015, on nous annonce 2,5 millions de touristes, cinquante kilomètres supplémentaires de métro à Alger, 8 000 nouveaux kilomètres d’autoroutes et voies rapides pour le pays et nos ports atteindront une capacité de 100 millions. En 2020, cette capacité portuaire passera à 155 millions de tonnes et le nombre de PME dans l’industrie atteindra les 1 340 000 avant de culminer à deux millions en 2025. En 2030, 40% de la production d'électricité destinée à la consommation nationale sera d'origine renouvelable.
    Sur la seule base des déclarations de ministres et présidents-directeurs généraux, on peut ainsi dresser des tableaux d’étapes d’un développement luxuriant, mais malheureusement virtuel, de l’Algérie. On l’éprouve depuis un demi-siècle : à mesure qu’on se rapproche du moment où il est question de jouir de notre bonheur programmé, son horizon fuit encore plus loin !
    Cette logique du report indéfini qui fait qu’au moment où la technologie a annulé le temps de déplacement de l’information, l’Algérie aborde la question du développement des TIC avec l’approche hésitante du rentier qui fait ses courses : “J’achète… j’achète pas ; j’achète… j’achète pas.” C’est cela la tragédie de la rente : en ce qu’elle peut dispenser le pouvoir d’une politique de développement économique et technologique et scientifique, elle sert aussi à financer le sous-développement !


    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • C’est pas les sujets qui manquent, Coco !

        

       
    Par Hakim Laâlam 
    Email : hlaalam@gmail.com
    Ramadhan.

    Une fetwa autorise à boire en cas de canicule.

    Qu’est-ce qu’il fait chaud en ce moment, dis !

    - Tu pourrais aborder cette épineuse question des mécréants qui bouffent Ramadhan. C’est un bon sujet, ça !
    - Chakib ! Chakib Khelil !
    - Mais pourquoi tu t’obstines ainsi ? Tiens, j’ai une source qui me jure qu’on a mis la main sur un couple surpris dans un jardin en train de flirter et de manger en même temps, le tout en plein jour, et en plein mois de carême. Tu vas cartonner avec un sujet pareil !
    - Comment il a fait pour quitter l’Algérie au moment T ?
    - Mais qui donc ?
    - Chakib ! Chakib Khelil !
    - Mais on s’en fout comment il est parti. Un tas de gens partent. Regarde Abdekka, il est bien parti, lui aussi…
    - Mais il est revenu !
    - Alors fais un sujet sur ceux qui partent et reviennent. Ça aussi, ça fera un bon reportage.
    - Non ! Chakib ! Chakib Khelil ! Ceux qui partent et reviennent ne m’intéressent pas vraiment. Moi, je veux travailler sur les départs sans retour !
    - Ça vire à l’obsession ! Ecoute ! Il paraît qu’une nouvelle église clandestine, non déclarée, a ouvert. Si tu veux, je te débrouille l’exclusivité. Tu seras le seul sur cette affaire.
    - Chakib ! Chakib Khe…
    - Oui, je sais, Chakib ! Chakib Khelil ! Tu n’en démords pas ! Mais au fond, qu’est-ce qui te gêne dans le départ de Chakib Khelil d’Algérie ?
    - Il a forcément été prévenu. Et je veux savoir qui !
    - Tu veux vraiment savoir qui ?
    - Oui ! Je le veux !
    - Tu es sûr que tu veux bosser sur ce sujet ?
    - Oui, archi sûr !
    - Ben… je vais voir ce que je peux faire. En attendant, pourquoi tu ne travaillerais pas sur un autre départ ? J’ai un informateur qui m’assure qu’un journaliste, tu vois, un plumitif, un peu comme toi, farfouilleur, fouille-poubelles serait sur le point de partir. Un aller simple. Sans retour possible. Définitif ! Et dans cette affaire là aussi, je puis t’assurer que ton canard aura l’exclusivité. Je peux même te garantir que tu seras aux premières loges… Ça te dit, ou alors tu t’occupes du couple flirteur et non jeûneur ?
    - Heu… Vu comme ça ! Il a été chopé dans quel jardin public ton couple de mécréants-flirteurs ?
    - A la bonne heure ! Tu vois quand tu veux ! Je suis tellement content que tu sois revenu à la raison, aux vrais sujets qui intéressent les vrais lecteurs que j’en fumerais presque du thé avec toi pour rester moi aussi éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • Bourourou, votre nouveau président


    Par Maâmar Farah
    A la question de savoir où partirait le président Bouteflika en cas de retraite, la «chouaffa» préférée de Tata Aldjia, la fameuse Bornia One Two Three, a répondu qu'il pourrait se diriger vers la zaouïa d'Adrar pour finir sa vie dans la sereine et paisible atmosphère soufie. Et qui pour le remplacer ? Ni Benflis, ni Hamrouche, ni Benbitour. En 2010, Bornia One Two Three a déjà annoncé Saïd Bouteflika comme président. Mais elle n'a pas prévu qu'une imbécile de policière communale allait gifler un marchand de légumes ambulant, dans une ville déshéritée du centre tunisien. Elle a dû recalculer son coup ; elle annonça : «Votre nouveau président est moustachu, jeune, affairiste, très affairiste. Il poursuivra la politique de privatisation de l'Etat.» Puis, elle changea de discussion, avant d'inviter Tata à une séance cinéma. Férue de films d'horreur, elle projeta une œuvre toute récente : «Ghoul». Mais Tata n'était plus là. Il fallait agir au plus vite contre la république des affairistes. Elle irait jusqu'à supplier Bouteflika de rester... Les «Bourourou» pour nous diriger Et puis quoi encore ?
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Connais-tu la dernière de ton tonton ? Il pense qu'on devrait énoncer une fetwa pour autoriser les plus de 60 ans à ne pas faire carême. Il y a anguille sous roche car le gars n'a jamais faim, ni soif, ne fume pas... Cette pimbêche de militante en fera un damné, j'en suis certaine !»
    (Tata Aldjia)

     

    Par Maâmar Farah
    A la question de savoir où partirait le président Bouteflika en cas de retraite, la «chouaffa» préférée de Tata Aldjia, la fameuse Bornia One Two Three, a répondu qu'il pourrait se diriger vers la zaouïa d'Adrar pour finir sa vie dans la sereine et paisible atmosphère soufie. Et qui pour le remplacer ? Ni Benflis, ni Hamrouche, ni Benbitour. En 2010, Bornia One Two Three a déjà annoncé Saïd Bouteflika comme président. Mais elle n'a pas prévu qu'une imbécile de policière communale allait gifler un marchand de légumes ambulant, dans une ville déshéritée du centre tunisien. Elle a dû recalculer son coup ; elle annonça : «Votre nouveau président est moustachu, jeune, affairiste, très affairiste. Il poursuivra la politique de privatisation de l'Etat.» Puis, elle changea de discussion, avant d'inviter Tata à une séance cinéma. Férue de films d'horreur, elle projeta une œuvre toute récente : «Ghoul». Mais Tata n'était plus là. Il fallait agir au plus vite contre la république des affairistes. Elle irait jusqu'à supplier Bouteflika de rester... Les «Bourourou» pour nous diriger Et puis quoi encore ?
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Connais-tu la dernière de ton tonton ? Il pense qu'on devrait énoncer une fetwa pour autoriser les plus de 60 ans à ne pas faire carême. Il y a anguille sous roche car le gars n'a jamais faim, ni soif, ne fume pas... Cette pimbêche de militante en fera un damné, j'en suis certaine !»
    (Tata Aldjia)