Pensez-vous que la contestation actuelle au sein du RND menace sérieusement l’avenir d’Ahmed Ouyahia à la tête du parti ?
oui oui oooooooooooooooooooui,bon débaras,un kilo de moin!! voleur ,hagar,beggar
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Pensez-vous que la contestation actuelle au sein du RND menace sérieusement l’avenir d’Ahmed Ouyahia à la tête du parti ?
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la police algerienne
Alors que le métier de stadier est encore presque méconnu en Algérie et ceux qui l’exercent sont beaucoup plus des supporters ou, au meilleur des cas, des spectateurs, le premier responsable de la police algérienne décide de désengager ses éléments de la sécurisation des enceintes sportives. Une décision d’une grande importance lorsque l’on sait que le maintien de l’ordre public est exigé comme priorité dans des sociétés pour le moins plus démocratiques que la nôtre.
La nouvelle approche adoptée par la DGSN en matière de maintien et de rétablissement de l’ordre consistant en «la gestion démocratique des foules», aux lieu et place des mesures répressives et correctives conventionnelles, serait «une nécessité». D’abord, puisqu’il y avait un vent de changement démocratique qui a soufflé dans la région et surtout, précise le général-major, Abdelghani El Hamel, le ton grave, «la Sûreté nationale ne voulait pas offrir de cadavres». A entendre, le général-major Abdelghani El Hamel, DGSN, qui s’exprimait hier lors d’une conférence de presse à partir de Constantine où il a présidé la cérémonie de clôture des journées de la Sûreté nationale, son institution aurait été contrainte, la veille des soulèvements populaires qui ont touché la région, d’adapter ses moyens à cette nouvelle donne, et cela «pour éviter tout dégât». Ceci même si par définition l’on sait que ce corps est à caractère «répressif» de par les missions qui lui sont dévolues. Et en ce sens, le conférencier estime que la «répression arrive en dernier puisque la police est chargée des missions de prévention, d’éducation, de renseignement et aide et secourisme». Aussi, la DGSN, «après constat» et mûre réflexion, a opté pour une nouvelle approche consistant en «la gestion démocratique des foules lors des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre». Et ceci, a relevé, le patron de la police, parfois même «à mains nues» puisque, a-t-il laissé entendre, «des entités, semblerait-il, étaient à la recherche d’un cadavre». «Nous avons constaté qu’il y avait un vent de démocratie qui a soufflé à travers le monde et qui a touché pas mal de pays arabes. Notre pays n’a pas été épargné. À ce titre, nous avons constaté que des entités étaient à la recherche d’un cadavre. Et la Sûreté nationale ne voulait pas offrir de cadavres. La DGSN a adapté ses moyens pour éviter tout dégât» a souligné le généralmajor Abdelghani El Hamel qui était accompagné d’une forte délégation des cadres de ce corps. Commentant l’information parue dans la presse selon laquelle la police algérienne aurait été sollicitée par les pouvoirs libyens pour assurer la formation de ses agents de l’ordre, le patron de la police dira : «Effectivement, nous avons été sollicités par ces derniers. La formation sera assurée par des spécialistes de l’appareil de formation de la Sûreté nationale. Elle consistera en la formation d’agents sur le territoire libyen». En matière de lutte contre la violence dans les stades et le hooliganisme en particulier, auxquels font face les forces de l’ordre, il semblerait que le patron de la DGSN veut se décharger de cette mission et mettre ainsi les responsables du football devant leurs responsabilités. «J’ai une nouvelle approche. Je vais retirer la police des stades puisque ce n’est pas son rôle. De par le monde, c’est la mission des stadiers. Notre mission commence à l’extérieur des stades. Je sais que c’est frustrant mais il faut que chacun prenne ses responsabilités, c’est d’ailleurs très couteux.» S’agissant du nouvel organigramme de la DGSN, le conférencier qui évoquait le bilan de la visite qu’il a effectuée dans l’Est (Annaba, El Kala et Constantine) dira que «le projet a été transmis à la présidence de la République et attend sa mise en application». Concernant le dispositif mis en perspective de la saison estivale, le patron de la police expliquera que 54 postes de police et de sécurité repartis à travers 64 plages seront fonctionnels. Un effectif de plus de 1000 agents a été retenu à cet effet. Ils auront pour mission de lutter contre les comportements incivils, les atteintes contre les personnes, en sus de la sécurisation des estivants.
Farid Benzaid
Après les péripéties des autres dongles tel Morbox ou Hitech, c’est au tour de celui de Cristor de subir les foudres des opérateurs TV et satellite. Depuis quelque temps, il est désespérément bloqué sur C000 (pas de réception des serveurs pour pouvoir décrypter les chaînes TV) et ceci malgré plusieurs mises à jour.
De sources proches des développeurs, la team King, ce serait les opérateurs d’Eutelsat W3 et atlanticBird1 qui ont mis à mal le fameux décodeur, sans pour autant toucher aux autres dongles, vu que c’était le plus prisé et le plus vendu. Ce dongle dont nous avions vanté les mérites dans nos précédentes éditions, dans un article où nous soulignons la possibilité pour ce récepteur d’être 3 en 1. C’est-à-dire récepteur, dongle et programmeur des défuntes cartes Omnia. Par ailleurs, son prix avait atteint des sommets l’an dernier. Pour les possesseurs de ce récepteur utilisé en dongle ce fut un coup dur. Mais la team King, par son sérieux et son honnêteté par rapport à ses clients, vient de sortir une version pour ce récepteur permettant d’avoir tous les bouquets français en EMU sur Astra. Pourvu que ça dure !
Nacer Aouadi
Euro-2012… où voir les matchs
En plus des chaînes allemandes connues pour la gratuité de leur diffusion (ZDF, ARD ...), voici un petit résumé du programme du premier tour de l’euro et nous y reviendrons plus en détails dans nos prochaines éditions.
Date |
Poule |
Lieu | Match | Diffuseur |
8 juin 2012 18h00 |
A |
Varsovie |
Pologne – Grèce |
M6 |
8 juin 2012 20H45 |
A |
Wroclaw |
Russie – République tchèque |
BeInSport |
9 juin 2012 18H00 |
B |
Kharkiv |
Pays-Bas – Danemark |
BeInSport |
9 juin 2012 20H45 |
B |
Lviv |
Allemagne – Portugal |
TF1 |
10 juin 2012 18H00 |
C |
Gdansk |
Espagne – Italie |
M6 |
10 juin 2012 20h45 |
C |
Poznan |
Irlande – Croatie |
BeInSport |
11 juin 2012 18H00 |
D |
Donetsk |
France – Angleterre |
TF1 |
11 juin 2012 20H45 |
D |
Kyiv |
Ukraine – Suède |
BeInSport |
12 juin 2012 18H00 |
A |
Wroclaw |
Grèce – République tchèque |
BeInSport |
12 juin 2012 20H45 |
A |
Varsovie |
Pologne – Russie |
M6 |
13 juin 2012 18H00 |
B |
Lviv |
Danemark – Portugal |
BeInSport |
13 juin 2012 20H45 |
B |
Kharkiv |
Pays-Bas – Allemagne |
TF1 |
14 juin 2012 18H00 |
C |
Poznan |
Italie – Croatie |
BeInSport |
14 juin 2012 20H45 |
C |
Gdansk |
Espagne – Irlande |
TF1 |
15 juin 2012 20H45 |
D |
Kyiv |
Suède – Angleterre |
M6 |
15 juin 2012 18H00 |
D |
Donetsk |
Ukraine – France |
M6 |
16 juin 2012 20H45 |
A |
Wroclaw |
République tchèque – Pologne |
BeInSport |
16 juin 2012 20H45 |
A |
Varsovie |
Grèce – Russie |
BeInSport |
17 juin 2012 20H45 |
B |
Kharkiv |
Portugal – Pays-Bas |
M6 |
17 juin 2012 20H45 |
B |
Lviv |
Danemark – Allemagne |
M6 |
18 juin 2012 20H45 |
C |
Gdansk |
Croatie – Espagne |
TF1 |
18 juin 2012 20H45 |
C |
Poznan |
Italie – Irlande |
TF1 |
19 juin 2012 20h45 |
D |
Donetsk |
Angleterre – Ukraine |
BeInSport |
19 juin 2012 20h45 |
D |
Kyiv |
Suède – France |
M6 |
A noter que BeInSport est la nouvelle chaîne de l’offre (qui en comporte 2) sportive pour la France du groupe qatari Al Jazeera.
N. A.
source:lqa
Par Ammi Said
A mes frères
A mes soeurs
Aux arabes et aux berbères
A l’Algérie entière
Des montagnes de djurdjura
Jusqu’au fin fond du désert
Cessons nos divisions
Cessons de nous haïr et de nous mentir
Cessons de répéter les mêmes erreurs:
Celles de durant la guerre et lors de la victoire
Celles du printemps berbère
Celles d’octobre sanglant et dur
Celles de la décennies noires
Et, celles du jeune Guemar
Celles des émeutes de chaque jour
Celles des têtes égorgées et posées sur les piquets en bois ou en fer
Celles des massacres durant les nuits obscures
Celles de nos soeurs violées par des sauvages et des pervers
Celles des veuves et des orphelins abandonnés à leur triste sort
Celles des intellectuels assassinés pour les faire taire
Celles des rumeurs diffusées et promues par les usurpateurs
Celles des révoltes dirigées et récupérées par la bête qui boit notre sang et charcute notre chair
Celles de ces vampires qui disent avoir toujours raison et du peuple qu’il a toujours tort
Celle de cette richesse qui engraisse les gros et qui amaigrit les pauvres
Celle de ce pouvoir qui dure et qui est dur avec tout ceux et toutes celles qui veulent construire une Algérie libre, digne, respectée, juste et prospère .
Cessons définitivement et pour toujours
De nous haïr et de se mentir
De répéter les mêmes discours
Décidons de nous unir
Pour devenir respectables et forts
Et de vivre dignes et libres jusqu’à la mort
Cessons d’écouter ces oiseaux de malheur
Qui nous ont plongé dans le déshonneur
Et qui nous préparent d’autres douleurs
Décidons de rétablir notre belle histoire
Celle qui a été écrites par des martyres de la vérité et de l’honneur
Et, qui a été dictée par des coeurs humbles, justes et sincères
Cessons nos plaintes et nos pleures
N’attendons plus rien des violeurs et des voleurs
Qui parlent souvent pour ne rien dire
Décidons de nous mettre à construire
Par un travail sérieux notre présent et notre avenir
Avant qu’il ne soit trop tard
Cessons de croire ceux qui délirent
Ceux qui sont habillés d’une légende mensongère
Qui a pour racine le crime, la trahison et la terreur
Décidons de changer notre sort
En donnant chacun à notre terre
Le meilleur de notre esprit et de notre coeur
Par Ammi Said
https://www.facebook.com/enzikh
Par : Mahmoud BOUDARENE (*)
Des enfants viennent de se suicider dans notre pays. Un événement qui a jeté l’émoi dans la population et relancé le débat sur le suicide. Un phénomène qui serait en augmentation constante en Algérie. Depuis plusieurs années, les médias en font état de façon récurrente sans qu’un diagnostic sérieux de la situation soit fait.
Pour autant, les pouvoirs publics ne semblent pas préoccupés par l’inquiétude croissante des citoyens. Ainsi, ce qui aurait été, en d’autres circonstances, un fait divers ordinaire – quand bien même le passage à l’acte suicidaire serait toujours tragique – est devenu par le fait d’une information soutenue un fléau social menaçant. Le suicide est naturellement relié par le journaliste aux nombreux problèmes sociaux auxquels sont confrontés les citoyens, le désir de ce dernier étant d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la dégradation des conditions de vie des familles. Le battage médiatique autour de ce phénomène participe d’une bonne intention, c’est pourquoi il est utile et nécessaire.
Faut-il rappeler, en effet, que l’Algérie traverse actuellement une crise sociopolitique d’une rare gravité. La pauvreté s’est installée dans les foyers. Le chômage, notamment celui des jeunes, a atteint des proportions inquiétantes et les inégalités sociales sont flagrantes. Le passage à l’acte suicidaire ne peut, toutefois, être exclusivement réduit au désarroi et à la détresse générés par des problèmes de la vie. Une vulnérabilité particulière et/ou des troubles psychiques sous-jacents constituent, dans la grande majorité des cas, des éléments déterminants dans l’émergence de l’idée suicidaire et du passage à l’acte fatal. La médiatisation poussée du suicide dans notre pays a été à l’origine de l’organisation de nombreuses rencontres autour de ce sujet. Ce qui devait être, en soi, une bonne chose a, par un effet pervers incompréhensible, accentué la cacophonie ambiante et amplifié la guerre des chiffres. Loin de rassurer, ces séminaires ont donné lieu à des articles de journaux de plus en plus confus et de plus en plus alarmants. Les annonces, souvent en première page, ont rivalisé de vocabulaire, et chaque rédaction s’est ingéniée à trouver la formule appropriée pour verser dans un sensationnel encore plus inquiétant. Il n’est pas dans mon intention d’accabler le journaliste et de voir dans son travail d’information un quelconque motif de culpabilité. Le rôle de ce dernier étant, avant toute chose, d’informer.
Cependant, il doit savoir que le fait de scruter et de comptabiliser les chiffres ne signifie en aucun cas augmentation du nombre de suicides. Il doit avoir le contrôle sur le message qu’il veut véhiculer, faute de quoi, il peut susciter chez son lectorat des réactions inattendues et néfastes. Faut-il alors interdire, ou tout au moins réglementer l’information en matière de suicide ? Une question qui mérite, sans doute, d’être posée. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné des directives. Elles sont présentées sous forme d’une brochure destinée aux rédacteurs d’articles qui parlent de suicide. Voici ce qui ne doit pas, selon ces recommandations, être fait :
1 - Ne pas publier de photos ou de lettres de suicidés ; 2 - ne pas donner des détails précis sur la méthode employée ; 3 - ne pas donner de raisons simplistes ; 4 - ne pas glorifier ou faire du sensationnalisme à propos d’un suicide ; 5 - ne pas utiliser de stéréotypes religieux ou culturels ; 6 - ne pas répartir le blâme. La presse algérienne, chacun a dû s’en apercevoir, ne tient pas compte de ces directives. Que prévoit, à ce sujet, la législation de notre pays ?
Quelle est la réalité du suicide en Algérie ?
Des chiffres sont avancés. Ceux-ci ne sont pas officiels et sont de ce fait non exploitables à des fins de diagnostic sérieux de la situation. Malgré les nombreux articles de journaux faisant état de l’augmentation du nombre de suicides et la multiplication de séminaires autour du sujet, aucune enquête nationale n’a été ordonnée. Le désintérêt des pouvoirs publics pour le phénomène est manifeste. Les raisons du silence de l’état demeurent obscures.
D’aucuns affirment que le tabou concernant le suicide paralyse toute initiative des services concernés. Ceux qui traitent directement du problème (gendarmerie, police et protection civile) ne disposent pas des informations indispensables à une photographie précise de la situation. Les ministères concernés, quant à eux, ne sont pas bavards à ce sujet, quoique la prévalence nationale moyenne “officieusement” évoquée par leurs services soit de 2 à 4 suicides pour 100 000 habitants. Un taux pourtant en deçà de la réalité. Un suicide survient toutes les 40 secondes dans le monde et une tentative de suicide toutes les trois secondes. Un million de personnes y laissent la vie. La prévalence mondiale moyenne est de 16 pour 100 000 habitants. 4 à 5 fois celle officieusement avancée pour notre pays. Un taux qui ira en augmentant puisqu’il est prévu, dans le monde, un million et demi de décès par suicide en 2020. Les taux les plus élevés sont en Europe du Nord où la prévalence dépasse dans la majorité des pays la moyenne mondiale (au-dessus de 16/100 000). Les pays de l’ancienne URSS sont les plus touchés par ce phénomène avec une prévalence qui varie de 35 à 40 pour cent mille habitants. Les taux les plus faibles se trouvent au sud de ce continent (Espagne, Italie, Grèce) avec des chiffres variant entre 6 et 13/100 000. Il en est de même pour les pays d’Amérique latine. Comme pour l’Algérie, nos voisins marocains et tunisiens n’ont pas de statistiques officielles. La prévalence dans ces pays serait également de 2 à 4 suicides pour 100 000 habitants.
Les statistiques des pays développés sont officielles et publiques. Même si elles ne sont pas tout à fait exactes, elles ont le mérite d’exister et de servir de base de réflexion aux pouvoirs publics des pays qui les possèdent. Les raisons invoquées concernant les erreurs statistiques sont notamment la dissimulation du suicide par les familles et son camouflage en accident ou en mort naturelle. La dissimulation est le fait de familles et communautés conservatrices chez lesquelles l’interdit religieux rythme la vie quotidienne. Une donnée valable en Algérie où le poids des traditions et de la religion est très important.
Pourquoi se suicide-t-on ?
Tenter d’attribuer un sens et une signification au passage à l’acte suicidaire est vain car “chaque suicide est unique en son genre”. La seule vérité partagée est que “le suicidé avait mal dans sa vie et que, à sa souffrance morale, il a préféré la mort”. Une souffrance souvent oubliée. La bonne raison pour se suicider est la raison compréhensible au regard de l’autre ; la raison qui autorise, valide ( ?) socialement le passage à l’acte et qui renforce l’idée que le sujet n’avait pas d’autre choix. Si le passage à l’acte suicidaire est une affaire privée, il n’engage pas moins le groupe social dans son organisation et ses mécanismes régulateurs. Le suicide met toujours en lumière le déséquilibre et le dysfonctionnement de la communauté.
C’est pour cela qu’il est aussi un problème de société et qu’il interpelle la conscience de chacun. L’interprétation que l’on donne à cet acte et la compréhension que l’on peut en avoir sont nécessairement colorées par les croyances et les convictions religieuses ; comme elles passent naturellement au travers du prisme déformant des considérations philosophiques, politiques, etc., qui structurent les certitudes de chacun. Si la mission de médecin interdit, dans l’exercice médical, ce travers, tout un chacun est libre de forger, en tenant compte de ces considérations, son opinion sur le suicide et le suicidé. Toutes les religions interdisent le meurtre de soi. “Dieu a donné la vie, Lui seul peut la reprendre.” C’est pourquoi, la destination du suicidé est l’enfer et pourquoi dans les pays musulmans le passage à l’acte suicidaire s’y produit moins souvent… du moins a priori. Dans tous les cas, le suicide est socialement moins visible dans ces pays car, quand il se produit, il est tu par les familles qui y sont frappées. En commettant cet acte, le suicidé jette la honte sur les siens. Toutes les religions taisent le suicide. C’est pour cette raison qu’il n’est pas toujours aisé pour les pouvoirs publics, quand ils en ont la volonté, de prendre connaissance des cas de décès et d’en faire la comptabilité.
Des propos moralisateurs, drapés des oripeaux de l’inquisition, ont essayé de polluer, dans notre pays, le débat concernant le problème du suicide. Les uns et les autres ont voulu impliquer la religion dans l’origine de la crise psychologique qui amène le sujet à cet acte ultime. La comptabilité morbide égrenée par les médias concernant notamment le suicide en Kabylie a amené des acteurs de la vie politique nationale à interpréter celui-ci (le suicide) comme le résultat d’une carence de la foi dans cette région du pays. Une manipulation du suicide qui confirme, s’il en est, son caractère social. Le suicidé est dépossédé de son acte en tant qu’initiative individuelle pour devenir un acte qui engage toute la collectivité. Il s’agit là, bien sûr, des effets pervers d’une trop grande médiatisation du suicide. C’est ainsi que nous avons eu à entendre que le passage à l’acte suicidaire est le fait de sujets agnostiques, athées, communistes, alcooliques, évangélisés et que sais-je encore ?
L’anathème est jeté. Des jugements de valeurs et des propos infâmants ont été ainsi proférés à l’encontre des suicidés mais aussi à l’endroit des régions où une supposée augmentation du meurtre de soi est constatée. Ceci est bien sûr inacceptable. Il est injuste d’opposer au tragique problème du suicide l’opprobre et d’ajouter, à la souffrance des sujets, la condamnation.
Cela est d’autant plus déplorable quand opprobre et condamnation s’habillent de la responsabilité politique pour jeter le doute sur la moralité du sujet qui met fin à ses jours. Cela jette, à titre posthume, le discrédit sur une victime dont le désespoir est disqualifié au profit d’une prétendue perversion de ses mœurs.
Par : Mustapha Hammouche
L’APS a trouvé la bonne formule pour annoncer la nouvelle : “Le MSP confirme sa participation au Parlement”, écrit-elle en titre de sa dépêche.
De fait, c’est ce qui lui est demandé pour l’heure. Pourquoi est-il allé se poser la question de la participation au gouvernement, alors que, dans l’actuel Exécutif, il y est déjà, et qu’on ne lui a pas encore demandé d’être dans le prochain ? Le parti qui a déjà quitté l’alliance de gouvernement sans quitter le gouvernement pourrait bien entrer à l’Assemblée nationale sans entrer au gouvernement, c’est évident.
Maintenant, il lui reste à résoudre un problème : après avoir quitté l’alliance de gouvernement, intégré l’Alliance verte et rejeté la perspective d’intégrer le prochain gouvernement, pourquoi n’arrive-t-il pas à rappeler ses ministres en exercice ?
C’est probablement que Soltani n’a peut-être pas su expliquer aux tenants de la ligne dure du parti de l’islamisme mou que l’exercice du pouvoir a ses attributs additifs et qu’on y entre comme on entre… en religion. C’est-à-dire qu’il est plus facile d’y entrer que d’en sortir. On voit que Mokri et les cent trente-quatre membres du majliss echoura qui, avant-hier, ont voté la non-participation au gouvernement, n’ont pas eu à expérimenter l’effet métamorphosant d’un séjour en haut lieu.
C’est même le secret de l’attrait du pouvoir en général, l’accoutumance à l’aisance servie par les privilèges. Mais notre système fait mieux pour emprisonner les consciences : il offre l’impunité comme prérogative statutaire quand ses bénéficiaires savent durer en se conformant à son code de conduite. On revient rarement indemne d’un séjour dans la coterie ; et le plus souvent, on n’en revient pas volontairement. Et cet attachement indéfectible au système de pouvoir qu’exprimait Ghoul, le soir même du vote quand il se positionnait d’avance comme élément du pouvoir, indépendamment du résultat et de la réaction de son parti : “J’appartiens avant tout à l’État.” Comme s’il existait des Algériens voués à occuper des fonctions d’État et d’autres à graviter dans sa périphérie.
Et le cas du MSP est typique de cette expérience quasi scientologique. Il a poussé la logique du compromis jusqu’à quitter une coalition avec laquelle il continuait à partager le gouvernement ! Au demeurant, gouverner ne peut pas être une fin pour des politiques qui n’ont ni conception ni conviction à défendre. Quand le Président distribue les portefeuilles, ce n’est pas non plus en fonction d’objectifs politiques. S’il en était ainsi, jamais le gouvernement qui a conçu la loi de finances pour 2009 n’aurait conçu son contraire, la loi de finances complémentaire pour 2009 !
Si le MSP avait des projections à faire valoir en matière de travaux publics, de pêche ou de tourisme, on l’aurait su ou lu. Par contre, les scandaleux abus qui ont sanctionné la Sécurité sociale, la construction de routes et la pêche sont de notoriété publique.
Le MSP, comme tous les partis cooptés, est fait pour accompagner le régime actuel. Le bazar a besoin de la rente pour prospérer et la rente a besoin du bazar pour se recycler.
Cent soixante-cinq (165) recours relatifs aux résultats des élections législatives ont été déposés, au terme du délai légal, auprès du Conseil constitutionnel par des candidats et partis ayant participé au scrutin du 10 mai 2012, a-t-on appris vendredi de source proche de cette institution.
Des partis politiques et des candidats libres,"même parmi ceux qui ont obtenu un bon résultats" aux élections, ont déposé des recours pour divers motifs, a indiqué à l'APS la même source.
Le Conseil constitutionnel rendra public, dans un communiqué, les décisions prises quant à ces recours, a-t-elle ajouté.
Contactées par l'APS jeudi, la majorité des formations politiques, y compris le parti qui a réalisé le meilleur score aux législatives, le Front de libération nationale (FLN), ont confirmé avoir déposé des recours devant le Conseil constitutionnel.
La loi organique portant régime électoral donne le droit à tout candidat aux élections législatives ou parti politique ayant présenté des listes de candidats à ces élections de contester la régularité des opérations de vote en introduisant un recours.
La requête en question doit être déposée dans les quarante-huit (48) heures qui suivent la proclamation des résultats.
Le règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel stipule que ce dernier arrête et proclame les résultats des opérations de vote des élections législatives. Il statue sur les recours le concernant dans les formes et délais prévus par la loi organique relative au régime électoral.
Passé ce délai, le Conseil constitutionnel statue, selon le même règlement, sur le recours dans les trois (3) jours. S'il estime le recours fondé, il peut, par décision motivée, soit annuler l'élection contestée, soit reformuler le procès-verbal des résultats établis et proclamer le candidat qui est régulièrement élu.
source le soir dz
Les vieux réflexes ont décidément la vie dure à Oran. Des citoyens venus retirer de simples documents d’état civil se sont vu exiger leur… carte de vote !
A ceux qui ont protesté et dénoncé l’illégalité d’une telle exigence, le guichetier, impassible, s’est contenté d’un simple «au suivant».
Par Hamida Mechaï le 14/05/12 à 13h27
Près de 500 médecins, venus de plusieurs wilayas, ont observé un sit-in, ce matin lundi 14 mai devant le Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière. Ils ont répondu à l’appel de l’intersyndicale des professionnels de la santé qui regroupe le SNPSSP, le SNPSP, le SNAPSY ainsi que le SNPEPM, une intersyndicale récemment scellée en plein mouvement de grève des praticiens de la santé observé depuis maintenant presque deux mois. la suite
En visite d’inspection et de travail ce lundi dans la wilaya de Ain Defla, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière a annoncé l’acquisition de vaccins pour un montant de 30 millions de Dollars.
Interpellé par la presse locale sur le déficit important en encadrement spécialisé dans la wilaya de Ain Defla, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès , en visite d’inspection et de travail ce lundi dans cette wilaya trouvera l’occasion rêvée pour ironiser sur certains professionnels de la santé lesquels, selon lui, «vont de l’autre coté à des fins lucratives et reviennent atteints du syndrome de l’épuisement (burn-out) semblables à des citrons pressés» a-t-il dit.
Commentaire d’Addi Lahouari à la « lettre à Hocine Aït Ahmed » de Saïd Radjef
Bonjour Said,
Très belle lettre, belle analyse. Il a été difficile en effet aux démocrates de critiquer le FFS en raison de la ligne qu’il a défendue depuis 1963 et aussi du respect qu’a la population algérienne d’Est en Ouest pour Aït Ahmed.
Mais revenons à ces élections et à leurs résultats où il y a eu deux grands perdants: Bouteflika et le FFS.
1. Le plus grand perdant de ces élections, c’est Bouteflika. Il me semble qu’il y a un courant dans l’armée qui veut que le scénario égyptien se produise en Algérie pour sortir le pays des conséquences de l’annulation des élections de décembre 1992. L’armée veut se racheter du coup d’Etat de janvier 1992 et être du côté de la population. Elle espère et attend un soulèvement que craint Bouteflika parce qu’il en serait la principale victime. Bouteflika tablait sur des résultats favorables aux islamistes, ce qui donnerait une Assemblée nationale similaire à celle de l’Egypte ou de la Tunisie d’aujourd’hui, ce qui ferait l’économie d’un soulèvement. Les militaires ne l’entendent pas de cette oreille. Ils veulent un soulèvement et pour cela ils ont fait élire le FLN pour exaspérer les jeunes et démentir Bouteflika qui parlait d’un véritable changement à la dimension de celui du 1er Novembre 1954. Les militaires ont fait apparaître Bouteflika comme un menteur. La leçon à retenir est que Bouteflika n’a aucune prise sur l’administration qui s’avère être contrôlée par le DRS. Ould kablia est fidèle à Bouteflika mais il obéit aux ordres du DRS qui a réparti les quotas. En Algérie, c’est toujours le pouvoir réel qui a le dernier mot.
Je ne dirais pas que les islamistes sont des perdants parce ces islamistes de Boujerra et de Menasra sont les islamistes du régime et ils sont prêts à n’importe quelle mission que leur confie le régime.
2. Le deuxième perdant, et cela fait mal pour tous les démocrates, c’est le FFS qui est ramené par le DRS à la taille du PT. De mon point de vue, soit le FFS se retire de cette fausse Assemblée nationale soit il se discrédite complètement. Le FFS ne pouvait que perdre dans des élections où les conditions politiques ni en amont (l’offre électorale) ni en aval (le déroulement et les procédures) ne sont réunies pour un scrutin représentatif des vrais courants politiques de la société et de leurs poids respectifs. Il faut que le FFS se retire pour préserver son image car il va y avoir du nouveau. Le régime algérien est usé et l’Algérie a besoin d’un régime nouveau. C’est ce que pensent des militaires qui n’attendent que le soulèvement pour effacer le coup d’Etat de 1992.
Lahouari Addi
Akli Tira
Par : Mustapha Hammouche
Le RND s’est dit satisfait de sa relative défaite. Un peu comme s’il acceptait la règle du jeu : après sa razzia sur l’APN en 1997, le FLN n’en finit pas de lui rendre la monnaie de sa pièce (199 contre 47 sièges en 2002, 136 contre 61 en 2007 et 22 contre 68 aujourd’hui).
Mais ce n’est pas la fin du monde ; le système a besoin du RND, dans la proportion à laquelle il le taille. Et les législatives sont faites pour cela : pour redimensionner les partis politiques en fonction du rôle qu’on veut leur confier. Nul ne peut prétendre ignorer ce statut d’accessoires dévolu aux partis politiques. Et si certains poussent des cris d’orfraie devant leur maigre récompense, c’est juste parce qu’ils veulent faire semblant d’ignorer la véritable utilité des partis politiques dans le fonctionnement du système algérien. À l’évidence, le FLN et le RND sont les seuls à assumer cette fonction. Il faut dire qu’ils ont solidairement le beau rôle de partis majoritaires et de pouvoir. Certains petits partis se mettent en réserve dans une posture d’opposition “constructive”, en attendant qu’on pense à eux pour de plus valorisantes positions.
Il n’est donc pas crédible de se scandaliser de l’opacité ou de l’irrégularité d’une élection cette fois-ci, à laquelle on a participé en connaissance de la nature du système. La démocratie, ce serait quand on gagne et l’arbitraire quand on perd.
Il faut peut-être rappeler à ce qui nous tient lieu de classe politique que leur participation même est un acte de défiance à l’égard de l’électorat dont ces “leaders” déçus revendiquent les voix : les Algériens n’ont pas voté, sinon pour 35,24%. Car des 42,90 % votants, il faudrait retrancher les 1 668 507 d’électeurs qui sont allés glisser un bulletin nul ou blanc pour s’éviter les représailles bureaucratiques, soit 7,66%. Ce qui donne une abstention réelle de 64,76%. Ceci, en donnant crédit aux chiffres officiels !
Mais qui représente alors les deux tiers d’électeurs qui se sont abstenus ? Sûrement pas les candidats qui se sont présentés, et leurs partis, qui, dans ce divorce entre le système et la majorité silencieuse, vraiment majoritaire pour le cas, ont pris le parti du système ?
Et pour vider le vote de son sens, s’il en avait encore un, Belkhadem nous annonce — histoire de rassurer ses amis du RND — que “la constitution du futur gouvernement est du ressort du seul Président et elle n’est pas tributaire d’une majorité ou d’une minorité parlementaire”. Il appelle cela le régime présidentiel. Aberration juridique, puisque dans le régime présidentiel, il y a une stricte séparation de l’Exécutif et du législatif et le Parlement peut bloquer la décision du Président quand elle n’est pas conforme aux vues de la majorité. Notre régime n’est pas parlementaire non plus, justement parce qu’en pareil cas, le gouvernement est nécessairement issu de la majorité.
Nous sommes tout simplement sous régime autocratique. Et s’il y a une institution paradoxale, c’est bien le Parlement. Et l’électeur, en plus d’avoir compris la nature du système, a compris la vanité de la mise en scène législative.
V
L’Intersyndicale de la santé publique a maintenu son appel à un rassemblement, aujourd’hui, devant le ministère de la Santé. Quatre syndicats du secteur ont adhéré à cet appel. Les sympathisants et adhérents du SNPSSP, du Snapsy, du SNPSP et du SNPP attendent une réponse du ministère de la Santé qui a fermé toutes les portes du dialogue avec ses partenaires sociaux.
En plus de la politique de la fuite en avant qu’il prône depuis le début du mouvement de protestation, le ministre est en pleine campagne de désinformation», accusent les syndicats. Djamel Ould Abbès multiplie les sorties médiatiques, avec des déclarations commentant les revendications des syndicats du secteur. Les réduisant à une quête purement matérielle, le ministre de la Santé a coupé court à toute lueur d’espoir quant à l’aboutissement des réclamations des syndicats du secteur qui concernent, en priorité, l’ouverture du dossier de la révision des statuts particuliers régissant les différentes catégories des travailleurs, sachant que l’actuel statut, «conçu par la tutelle sans consultation des partenaires sociaux», entrave l’évolution des praticiens dans leur carrière et maintient la confusion concernant le statut des établissements de santé publique, créant des lacunes dans la prise en charge du malade.
Ce point est largement développé par les différents syndicats qui sont montés au créneau à maintes reprises, cherchant toujours une réponse auprès de la tutelle qui, elle, campe sur sa position. «C’est le statu quo depuis l’installation du ministre», constate le président du SNPSSP. Bien que des réunions de conciliation aient été tenues suite aux différents mouvements de protestation, rien n’a été fait depuis l’installation du ministre à la tête de ce département. Il avait pourtant promis, en 2010, l’ouverture du dossier de l’amendement du statut, comme cela a été fait par le ministère de l’Education nationale. Les syndicats des professionnels de la santé se disent également «outrés» par les propos rapportés par les médias concernant les menaces du ministre de divulguer «les salaires des praticiens et les augmentations qu’ils ont perçues».
M. Ould Abbès déroute le débat. «Il ne s’est jamais agi d’un problème d’argent. Nous exigeons la concrétisation des accords concernant le statut des praticiens, les mesures incitatives pour le service civil et l’application de la carte sanitaire, brouillée aujourd’hui avec le détournement des établissements de santé publique de leur vocation réelle», explique le docteur Yousfi. L’Intersyndicale réclame aussi le respect des libertés syndicales «aujourd’hui bafouées». Outre les ponctions sur les salaires des grévistes et l’interdiction d’accès au ministère, les syndicats du secteur doivent également faire face à l’attitude de M. Ould Abbès qui a clairement déclaré qu’il ne les reconnaît plus comme partenaires sociaux. A souligner que les spécialistes sont en grève ouverte depuis le 29 avril dernier.
Le secteur de la santé traverse également une crise sans précédent de rupture de stocks de médicaments et de difficulté dans la prise en charge des malades. «Le pourrissement à un stade avancé», commente un syndicaliste.
Un gouvernement, qui n’a pas d’oreille pour écouter, n’a pas de tête pour gouverner », cette sentence émane de Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière.
Ce dernier a rencontré, hier, tous les syndicats du secteur et leur a fait part de sa volonté de privilégier la voie du dialogue et de la concertation en vue de trouver, ensemble, des réponses « concrètes », « réalistes » et « pertinentes » à même d’œuvrer à la réhabilitation de l’ensemble des personnels du secteur de la santé. Face aux dix-sept syndicats, toutes spécialités confondues, activant dans le secteur de la santé, M. Ould Abbès s’est engagé à prendre en charge toutes les revendications légitimes du corps médical.
Une crise et des turbulences
Il a reconnu ouvertement que le secteur vit une crise grave et connaît depuis plus de trente ans des turbulences : « Ma mission consiste, entre autres, à écouter et résoudre vos problèmes. Ma carrière politique est derrière moi, donc je n’ai pas d’autre objectif, à part celui de gérer un secteur qui est ma famille d’origine. » Peiné de voir les médecins revendiquer vainement leurs droits, M. Ould Abbès a promis de renforcer la dignité des praticiens et de l’ensemble des personnels du secteur : « Je ne veux plus voir les blouses blanches manifester dans la rue.
La préservation de la dignité des patients doit rester au cœur de nos préoccupations communes. Le respect du patient et du praticien vont de pair et la dignité du praticien et celle du patient vont également de pair. »Pour gagner la sympathie du partenaire social, M. Ould Abbès joue toutes ses cartes : « En tant que ministre de la Santé, membre d’une équipe gouvernementale, je me dois d’être à vos côtés, de vous soutenir et de vous accompagner pour l’obtention de vos droits légitimes dans le cadre bien compris des lois fondamentales qui régissent notre pays, sachant que seul le Coran est immuable. »
Le nouveau ministre est donc prêt à révolutionner le secteur de la santé. Il promet monts et merveilles et compte réaliser ce que ses prédécesseurs – « ô combien ils étaient nombreux » – n’ont pas pu faire. M. Ould Abbès va réviser la loi sanitaire, il promet la refondation de la doctrine de prévention médico-sanitaire, l’élaboration de la nouvelle carte sanitaire nationale, la détermination des besoins de formation des praticiens médicaux spécialisés de santé publique, les besoins en personnels paramédicaux ainsi que le développement, l’organisation et la normalisation des services de réanimation médicale au niveau national et également une politique nationale du médicament, qui passe par l’encouragement et le soutien à la production locale, afin de réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger. Les partenaires sociaux seront associés à part entière, selon le représentant du gouvernement, à toutes les questions en rapport avec le système national de santé et son développement futur.
« J’instaure le dialogue. De mon côté, il n’y aura aucun diktat et de votre côté, il n’y aura ni chantage ni imposition. Nous allons, ensemble, trouver des solutions à tous les problèmes », a lancé M. Ould Abbès à l’adresse des syndicats. Le ministre revendique un respect mutuel et veut surtout rétablir la confiance entre son département et le corps médical dans son ensemble.
Par ailleurs, le ministre a annoncé le rétablissement de la prestation de serment au cours d’une cérémonie solennelle pour mieux souligner la noblesse de la mission de chaque lauréat. Il parle aussi de l’humanisation des hôpitaux. De l’avis du ministre, une enveloppe colossale a été débloquée par le gouvernement pour le secteur de la santé : « Nous avons les moyens matériels et techniques.
Il nous appartient seulement d’exploiter judicieusement le gisement de productivité disponible pour proposer des soins adéquats et de niveau appréciable. Nos malades doivent être pris en charge et traités en Algérie. » Notons que la réunion d’hier était un contact inaugural, qui sera suivi d’une série de rencontres restreintes avec les représentants de chaque corps spécifique. Ces rencontres débuteront dimanche. Au menu également, une réunion avec les professionnels du médicament, tous secteurs confondus, public et privé.
Par Nabila Amir
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Par : Malika Ben
L’enquête révèle que quatre vaccins ne sont pas disponibles dans les structures de santé publique : HBV contre l’hépatite B, Tetra Hib contre le tétanos, la diphtérie, la coqueluche… DT enfants et DT adulte qui sont des rappels contre le tétanos et la diphtérie.
La pénurie de médicaments, y compris ceux destinés aux malades du cancer, est au centre de la polémique depuis de longs mois déjà. Syndicats, associations et professionnels de la santé n’ont pas cessé de tirer la sonnette d’alarme, alors que de son côté le ministère de tutelle a minimisé la situation et s’est même trouvé un bouc émissaire, à savoir certains distributeurs qui ont d’ailleurs été sanctionnés.
La pénurie n’a pas épargné les vaccins destinés à la prévention des enfants de certaines maladies. En fait, habitués à faire vacciner leurs enfants dès l’âge de trois mois au niveau des polycliniques de leur quartier, les mamans ont été à maintes fois refoulées de ces centres de proximité pour indisponibilité de vaccins.
Le comble est que ces mêmes vaccins sont disponibles et en quantité suffisante au niveau des cliniques privées. Le seul hic est que la prestation gratuite au secteur public est facturée à 2 000 dinars chez le privé ! Une enquête menée par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) vient confirmer si besoin est cette pénurie tant dénoncée d’un côté et démentie de l’autre. Selon l’enquête réalisée par les bureaux de wilaya du SNPSP au niveau de la région centre du pays, la pénurie des vaccins est bel et bien récurrente. Les principales structures de santé publique à même de fournir la prestation de vaccination des enfants, à savoir les PMI, les salles de soins, les unités de dépistage scolaire et de médecine du travail, font face à cette pénurie, soulignent les résultats de l’enquête du SNPSP.
Au chapitre des vaccins non disponibles dans les wilayas du Centre, le document du SNPSP cite quatre différents vaccins destinés aux nouveau-nés et aux enfants, jusqu’à l’âge de 18 ans pour les immuniser de nombreuses maladies parfois mortelles. Le principal est le vaccin contre l’hépatite virale de type B (HBV) qui doit être administré au nouveau-né à trois reprises : à la naissance, au premier mois et au cinquième mois. De même pour le Tetra Hib qui immunise contre le tétanos, la diphtérie, la coqueluche et l’hémophilus influenzé B.
Le calendrier vaccinal national recommande une dose à 3 mois, 4 mois, 5 mois et 18 mois. Autres vaccins dont la pénurie a été également avancée par les représentants du SNPSP, le DT enfants et le DT adultes. Administré à l’âge de six ans, c'est-à-dire à la première année de sa scolarisation, le DT enfant est en fait un rappel du vaccin contre la diphtérie et le tétanos.
Quant au DT adulte, c’est également un rappel du vaccin contre la diphtérie et le tétanos entre l’âge de 11 et 13 ans puis 16 et 18 ans, et enfin tous les dix ans. “Ce vaccin peut être également utilisé chez la femme enceinte à partir du cinquième mois pour lutter contre le tétanos néonatal du nouveau-né.” Il y a quelques semaines, le ministre de la Santé a démenti la pénurie en soulignant qu’il y a peut-être une tension au niveau d’un centre ou deux mais on ne peut parler selon lui de pénurie, mais de mauvaise distribution et organisation. Ne voulant pas prendre de risques, les parents préfèrent mettre la main à la poche et payer les frais de la vaccination chez le privé.
M B
Lors d’une conférence de presse qu’il a organisé aujourd’hui, dimanche, au siège son parti à Alger, le président Parti de la Liberté et de la Justice a fortement contesté les résultats du dernier scrutin, et particulièrement «la victoire» du FLN.
Mohand Said dont le parti ne sera pas représenté dans la nouvelle formation parlementaire met en doute le faite que le FLN a réussi à rafler 220 sièges en dépit de la crise qu’il traverse actuellement. «Le FLN est divisé au moins en trois courants. Il est inadmissible qu’il puisse avoir un tel résultat dans de pareilles conditions », estime Mohand Said devant un parterre de journalistes. «Une situation qui contraste étrangement avec le discours de son secrétaire général si sûr de lui-même au point de promettre en pleine campagne, une surprise», ajout-t-il plus loin.
Le PLJ attire l’attention sur le taux élevé des bulletins nuls qui augmente de plus de 80% par rapport à 2007 (il passe de 961000 à 1668000). « Il s’agit d’un message fort adressé par une partie des électeurs au pouvoir et aux partis politiques », estime le président du parti.
Pour Mohand Said alors qu’ils s’attendaient à avoir un meilleur avenir, les citoyens ont été déçus par les résultats du scrutin et se sont plus éloignés de la vie politique. «Je crains qu’il y ait des répliques sur l’avenir du pays », dit-il.
Le président du PLJ refuse par ailleurs de qualifier d'echec le fait que son parti n'ait obtenu aucun siège lors des législatives du 10 mai.
«Nous n’avons pas échoué. Nous nous sommes présentés aux législatives mais surtout pour la construction du parti" a-t-il argumenté.
« La division des sièges de cette façon nous a emmené à réfléchir sur la possibilité de quitter la scène politique », reconnaît Mohand Said en faisant allusion de la "victoire" du FLN. Et de préciser que «toutes les alternatives sont possibles, parmi lesquelles se retirer de la scène politique où se regrouper avec d’autres formations politiques ».
La porte-parole du Parti des Travailleurs, Louiza Hanoune, avait appelé samedi les partis à constituer en front commun. Le bureau national du PLJ est convoqué pour une réunion extraordinaire jeudi prochain afin d’étudier l’intérêt de poursuivre ou non l’activité politique partisane dans l’état des données actuelles.
Le PLJ, affirme son président, était certain d’avoir des sièges notamment dans les wilayas de M’sila, Sétif et El Oued. Interrogé sur le nombre exact de siège qui aurait été enlevé à son parti, Mohand Said répond « nous sommes entrain d’étudier les PV pour le savoir ».
Le refus des autorités de communiquer à la mission les données relatives au fichier électoral demandées ne correspond pas à la volonté affichée de transparence.
Nous regrettons cette situation. Le fichier électoral est un élément important de toute mission d’observation. C’est pour cela que nous avons demandé l’accès à ce fichier», a déclaré, hier à l’hôtel Sofitel d’Alger, l’Espagnol José Ignacio Salafranca, président de la mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE) venue pour les législatives du 10 mai. Il a rappelé que certains partis avaient exprimé des inquiétudes par rapport à l’opacité de ce fichier classé «donnée sécuritaire», d’après le prétexte avancé par Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur.
«Dans le mémorandum signé avec les autorités algériennes, nous avons demandé l’accès au fichier électoral. Nous avons respecté la décision du ministère de l’Intérieur de ne pas le communiquer, mais il y a un souci de transparence. Le but de notre présence ici n’est pas d’interférer ou d’exiger (…). Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons. Nous sommes venus pour présenter une évaluation impartiale des élections, du cadre juridique, du rôle de l’administration et des médias. Notre mission ne consiste pas à interférer dans le processus électoral. Nous ne sommes pas des arbitres», a-t-il dit, rappelant que la demande d’accès au ficher électoral est permise dans tous les pays où l’observation électorale se fait.
La mission de l’UE a remarqué que les listes électorales ont été élaborées et révisées dans les communes sans qu’une consolidation nationale ne soit prévue par la loi. «Les copies des fichiers délivrées par l’administration, sous la forme d’un fichier communal sous un format électronique non imprimable et non copiable, ne sont pas exploitables et ne permettent pas un contrôle effectif de la fiabilité du dit fichier. Ceci affecte la confiance de certains partis et des organisations de la société civile», est-il observé.
La mission a estimé qu’une plus grande transparence serait assurée lorsque l’accès systématique à toutes les étapes du processus de compilation et de consolidation des résultats sera assuré aux représentants des candidats et des partis. «Même si la loi ne le prévoit pas, il était souhaitable d’autoriser la présence des partis dans les commissions électorales de wilaya. Cette demande nous a été accordée. Nous avons demandé la publication des procès-verbaux consolidés par bureau de vote pour dissiper les inquiétudes au niveau national. Nous pensons que c’est une demande légitime, fondée sur notre méthodologie. La transparence est le but que nous voulions transmettre», a soutenu José Ignacio Salafranca. «La mission souhaite la publication de l’ensemble des résultats par commune et par bureau de vote lors de la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel et par le ministre de l’Intérieur. Cela renforcerait la transparence et donc la crédibilité des élections», a-t-il ajouté.
«L’établissement de nombreux partis, à trois mois du scrutin, n’a pas permis à la population de se familiariser pleinement avec leurs programmes et objectifs», a souligné la mission. Après la révision de la loi sur les partis en décembre 2011, le ministère de l’Intérieur a agréé une vingtaine de partis à la chaîne. Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, le président Abdelaziz Bouteflika avait bloqué l’agrément de nouveaux partis sans aucune explication.
«nos observateurs toujours présents sur le terrain»
Que pense la mission de l’UE des réserves de la Commission nationale de surveillance des élections (commission Seddiki) qui a dénoncé l’annonce des résultats du scrutin alors que les opérations de dépouillement des bulletins se poursuivaient toujours ? «Le ministre de l’Intérieur a annoncé des résultats préliminaires. Seul le Conseil constitutionnel a le droit de proclamer les résultats définitifs, selon la législation algérienne. En ce moment précis, il y a encore du travail qui se poursuit au niveau des commissions électorales de wilaya. Nos observateurs y sont toujours présents», a répondu José Ignacio Salafranca. La vérification et l’addition des procès-verbaux après dépouillement au niveau national permettront, selon lui, de savoir si les résultats du scrutin du 10 mai ont été manipulés ou non.
José Ignacio Salafranca a regretté la non-accréditation d’observateurs nationaux représentant de la société civile aux élections. «Bien que la société civile soit active sur les réseaux sociaux, la mission constate qu’elle n’est pas en mesure de jouer un rôle significatif (observation, sensibilisation des électeurs) dans le processus électoral», est-il souligné.
La mission européenne d’observation considère les législatives du 10 mai comme «un premier pas du processus de réformes». «Un processus qui devra aboutir, après la révision de la Constitution, à la consolidation et à l’approfondissement de la démocratie et des droits de l’homme, en accord avec les légitimes aspirations du peuple algérien (…). Il faut se féliciter du fait que les élections se sont déroulées de façon pacifique. L’organisation a été généralement efficace grâce à la bonne préparation technique et logistique et grâce à l’expérience des fonctionnaires», a déclaré José Ignacio Salafranca. Il a qualifié de «grand progrès» la présence plus importante de femmes dans la future APN (141 sur 462 députés, soit 31,4%).
L’ambassadeur de Turquie à Alger s’est interrogé, lors de la séance de questions-réponses, sur le fait que l’administration n’ait rien communiqué de la clôture des bureaux de vote jusqu’à l’annonce des résultats par le ministre de l’Intérieur.