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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 22

  • RÉVISION DE LA CONSTITUTION


    Un projet incertain ?

    La détérioration de l’état de santé du président de la République pourrait remettre en cause son projet de révision constitutionnelle. Le processus d’amendement de la loi fondamentale ne pouvant être qu’à l’initiative du chef de l’Etat, sa présence en Algérie est obligatoire.

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Cela fait exactement un mois que le président de la République est absent. Victime d’un accident ischémique transitoire «sans séquelles», il a été évacué en urgence vers l’hôpital du Val-de-Grâce, un établissement relevant du ministère français de la Défense. Mardi dernier, Abdelaziz Bouteflika a été transféré vers un autre hôpital militaire parisien, l’Institution nationale des Invalides. Aujourd’hui, en Algérie, nul ne sait combien de temps durera cette convalescence. L’absence du chef de l’Etat n’a pas encore affecté le fonctionnement des institutions. Abdelmalek Sellal et son équipe tentent d’avoir des activités «normales ». Mais la mise en œuvre de la révision constitutionnelle, projet présidentiel le plus important en cette fin de mandat, semble bien hypothétique. En effet, l’amendement de loi fondamentale est du ressort exclusif du président de République. Une disposition inscrite dans l’article 174 de la Constitution «La révision constitutionnelle est décidée à l'initiative du président de la République». Il est donc évident que la présence de Abdelaziz Bouteflika est plus que nécessaire pour engager le processus de révision. Au-delà des procédures purement législatives, une initiative d’une telle importance nécessite aussi d’être exposée à l’opinion publique. En octobre 2008, Abdelaziz Bouteflika avait annoncé son intention de réviser la Constitution et présenté les nouvelles dispositions lors d’un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire. C’est ce nouveau texte qui lui avait permis de décrocher un autre quinquennat. Durant ce troisième mandat, Abdelaziz Bouteflika n’a évoqué qu’une seule fois son intention de revoir la Constitution. C’était lors de son discours du 15 avril 2011. «Il sera procédé à une profonde révision de la loi électorale. Cette révision doit répondre à l’aspiration de nos concitoyens à exercer leur droit électoral dans les meilleures conditions, empreintes de démocratie et de transparence, afin de choisir leurs représentants dans les assemblées élues», avait-il alors affirmé. Il a fallu attendre deux années, soit le 8 avril 2013, pour que Bouteflika engage un processus «officiel» de révision à travers la désignation d’une commission d’experts. Abdelaziz Bouteflika a chargé son Premier ministre d’installer cette commission. Abdelmalek Sellal avait pris le soin d’expliquer que l’intervention du collège d’experts entrerait dans le cadre d’une «démarche participative » et qu’ils travailleraient sur un «document préliminaire». Pour l’heure, aucune information n’a filtré sur l’état d’avancement des travaux de cette commission. Là encore, nul ne connaît son devenir. Mais déjà, des voix s’élèvent pour exiger l’application de l’article 88 de la Constitution et déclarer l’état d’empêchement. Les prochaines semaines seront décisives. Si Abdelaziz Bouteflika se rétablit et qu’il rentre en Algérie, il est certain que sa première action consistera à donner un coup d’accélérateur au processus de révision. Auquel cas, la Constitution de 2013 n’aura été qu’un vague projet.
    T. H.

  • Une bien complexe simplicité

     

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    Champions de l'imbroglio travaillé, du malentendu étudié et de l'embrouille savante, les gouvernants algériens viennent de prouver au monde de l'information tout leur talent en la matière. Après un mois de pénible gestion de la maladie présidentielle par démentis offusqués et serments sur le cœur, ils viennent de confirmer toute l'étendue de leur névrose là où de simples images auraient suffi. Névrose d'ailleurs partagée par l'ensemble de ceux qui ont à communiquer sur ce sujet et ont un lien avec l'Algérie.

    D'abord, pendant que le pouvoir passe discrètement de l'Ouest à l'Est et du raï au malouf, Enrico Macias remplace cheb Mami dans le rôle de porte-parole de la Présidence par un décret non publiable. Le chanteur d'origine algérienne explique qu'il a vu le suprême malade et qu'il est «très très» malade. L'information est rapportée par un journaliste algérien, mais qui travaille dans un journal du Qatar. Ensuite ? L'ambassade algérienne au Qatar dément, comme s’il y avait une webcam fixée sur le lit présidentiel, en France. Puis à son tour, le Français Macias dément, pas dans le journal qatari mais sur une radio française. Mami ne dit rien, la Présidence non plus. Puis, en bon Algérien offensé de se voir traité de menteur, le journaliste algérien du Qatar publie les paroles du chanteur israélien sur Youtube, une chaîne de streaming vidéo américaine.

    Fin de l'histoire et seule conclusion qui s'impose, d'ordre psychiatrique ; Macias possède 3 pays, il ne sait plus ce qu'il a dit et où. Bouteflika possède 3 mandats, il ne sait plus s'il est malade et où. Enfin, les grands communicateurs algériens possèdent 3 portables pour les 3 opérateurs, mais ne savent plus ce qu'il faut dire, où, à qui et comment. En bref, pourquoi faire simple, quand on est Algériens ? Tous malades. Mais personne ne le sait. Donc personne n'est malade. Même pas le Président. Affaire réglée. Simplement.

     

    Chawki Amari
  • Rôle des chrétiens pendant la guerre d’Algérie

    Rencontre au Centre Les Glycines d’Alger

     

     

    Par : Hafida Ameyar

    Le journaliste Robert Bara, le cardinal Duval, Pr Pierre Chaulet et André Mandouze sont les grandes figures de l’engagement chrétien en faveur de la Révolution.

    Le centre d’études les Glycines d’Alger a initié, hier, une rencontre pour débattre du rôle des chrétiens pendant la guerre de Libération nationale. “Cette guerre a provoqué chez les chrétiens d’Algérie une crise de conscience”, a confessé l’archevêque d’Alger, Ghaleb Bader. Plus encore, la guerre de Libération a suscité “une prise de position radicale”, “des fractures et des clivages”, précisera-t-il.
    De son côté, Réda Malek, ancien Chef du gouvernement, a expliqué que les chrétiens d’Algérie ne formaient pas un bloc monolithique, qu’ils réagissaient diversement par rapport à la Révolution algérienne. Seulement, dira-t-il, les chrétiens ouverts à la nouvelle dynamique libératrice étaient parmi les premiers à dénoncer le système colonial ou à soutenir la Révolution. Il citera le cas du journaliste Robert Bara qui, dès septembre 1955, a pris une position contraire à celle des autorités coloniales.
    La même année, au mois de juin, Étienne Duval (devenu plus tard cardinal d’Alger) a dénoncé “de façon ferme et claire” la torture pratiquée sur les militants nationalistes, provoquant “des réactions diverses dans le milieu européen”. Pour Réda Malek, l’Église d’Algérie et la conquête de l’Algérie étaient à l’origine embarquées dans le même vaisseau pour une “Afrique chrétienne”. Mais, “cette guerre de Libération nationale a provoqué l’événement et cet événement a suscité des incertitudes”, a-t-il ajouté, en applaudissant ces “hommes d’une stature exceptionnelle” qui, à l’exemple de Mgr Duval, d’André Mandouze, du Pr Pierre Chaulet, possédaient “cet esprit de renouveau de l’église”. L’ancien Chef du gouvernement parlera aussi du père Alfred Berenguer qui, au sein même de l’église, avait pris fait et cause pour l'Indépendance de l'Algérie, dès le départ, sans oublier ces autres chrétiens qui, à l’extérieur, ont aidé à “la compréhension de notre cause”.
    Réda Malek est aussi revenu sur les prises de position du père Scotto, un enfant d’Alger, qui a montré aussi “un courage fantastique” pendant la période du terrorisme. Plus loin, l’intervenant a apporté un éclairage sur le regard porté sur la chrétienté par les autochtones, en observant que la chrétienté était assimilée à des individus. Lesquels “dénonçaient ouvertement la torture et les bombardements au napalm et qui réaffirmaient que la chrétienté était au service de l’homme”.
    Dans ce cadre, l’ex-négociateur des accords d’Évian a rappelé que lors des pourparlers avec les émissaires français, la délégation algérienne avait informé que la question relative à l’église d’Algérie et à son patrimoine était “déjà traitée” avec ses représentants, “par le biais de Mgr Duval”. D’ailleurs, énoncera-t-il, “cela a permis de créer une confiance entre le gouvernement provisoire (GPRA, ndlr) et l’église d’Algérie”, et de créer “une dynamique favorable à une coexistence entre l’islam et la chrétienté, dans l’Algérie indépendante”. “Nous n’avons absolument aucun problème avec les chrétiens, notre problème était avec le colonialisme”, a déclaré Réda Malek, signalant “le rôle important” joué par les chrétiens d’Algérie, dans la période post-indépendance.
    Il rendra hommage notamment à l’ancien archevêque d’Alger, Mgr Henri Teissier, qui a fait montre d’un “courage inébranlable” dans l’affaire des moines de Tibhirine (Médéa), enlevés en mars 1996 par des terroristes islamistes et assassinés le 21 mai de la même année. “L’église a eu une ligne précise pendant le terrorisme, qui était celle du peuple algérien”, a-t-il soutenu, rappelant dans le même temps le refus de Mgr Teissier à assister à la réunion de Sant’ Egidio. Avant de demander une minute de silence à la mémoire “des martyrs de Tibhirine et tous ceux, victimes innocentes, du terrorisme en Algérie”.


  • no moment

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  • Dis, tonton Juppé, pourquoi tu ne tousses plus ?

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Retour d’Abdekka en Algérie. Un acte…

    … isolé !

    Le «kituki» lorsqu’il est porté par un doc, par une interview, par un portrait, par une enquête, par une caméra ou un micro cachés fait la Une de tous les médias français ou presque. J’ai ainsi en mémoire cet épisode croustillant qui a vu les grandes chaînes généralistes françaises, plus la payante cryptée reléguer une catastrophe naturelle dans le Var, une mini-tornade suivie d’averses diluviennes qui avaient fait plusieurs victimes et des milliers de sans-abri et lui préférer en première ouverture une rocambolesque histoire de moines mitraillés par des hélicoptères de l’armée algérienne. L’autre soir, alors que Séverine Labat et Malik Aït-Aoudia ont confectionné un documentaire sourcé, coupé, recoupé, vérifié au millimètre de la conscience journalistique, voilà que ce petit «bijou» d’investigation se retrouve valdingué en 3e partie de soirée sur France 3, quand vos paupières deviennent lourdes, que la chorba exige sa digestion immédiate et que Morphée vous siffle pour que vous la rejoigniez dans ses voluptueux draps en soie. Etrange tout de même cette distorsion. Un vacarme là, avec le moindre des rots d’un Tigha sur-amplifiés. Et un silence terrible ici, lorsque le GIA, à haute et intelligible voix, aux micros et aux caméras de deux journalistes, avoue avoir exécuté les moines de Médéa. La «déontologie» aurait voulu que l’on fasse vacarme pour les deux, Ya Sidi ! Et Dieu sait qu’après avoir supporté le premier vacarme, celui d’un officier félon qui se contredit 6 fois en 5 interviews, je me serais attendu logiquement à un vacarme tintamarre de la part de mes chers confrères français lorsqu’ils ont en face de leurs mirettes des chefs du GIA, de hauts responsables français, des ministres, des pontes de la chiraquie reconnaître, sans contrainte au corps, sans torture, que dans cette histoire, la France de Juppé a merdé totalement, et que Zitouni et ses hommes sont les seuls responsables du rapt et de l’assassinat de Frère Luc et de ses six compagnons. Si les règles de base du journalisme, celle notamment de «la partie et la partie adverse» avaient été respectées, le documentaire de Séverine Labat et de Malik Aït Aoudia aurait dû être programmé en prime-time. Aux mêmes places et aux mêmes décibels de vacarme que les «œuvres» d’un Jean-Baptiste Rivoire, pour ne citer que cet exemple de «probité journalistique». Vœu pieux, bien sûr ! D’où cet appel aujourd’hui. Un appel urgent à voir et à revoir, et à revoir encore le documentaire de Séverine Labat et de Malik Aït Aoudia. A le graver. A le faire circuler. A l’offrir. Et peut-être, mais là, je rêve un peu, à le faire acheter par l’ENTV pour une diffusion encore plus large. J’ai le droit de rêver, non ? J’ai bien rêvé à la fin des années 90 à une vérité enfin rétablie un jour sur les crimes du GIA, et ce rêve, Séverine et Malik l’ont réalisé. Et vachement bien réalisé ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • no moment

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  • Suprématie de la laideur

     

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    Les Romains sont venus, ils sont partis, mais ont laissé quelques traces. Bonne ou mauvaise nouvelle, la Tunisie islamiste a décidé de restituer à l'Algérie bouteflikienne une pièce archéologique volée près de Annaba, le masque de Gorgone, retrouvé dans la villa de la fille de Ben Ali. Beaucoup se sont félicités de ce retour sur sa terre et, depuis que la ministre a été filmée par l'APS à ce sujet, toutes les rédactions en ont parlé. Pourquoi autant de bruit ? Et qui sont ces Gorgones ? Selon la légende, ce sont de belles guerrières berbères libyques, gracieuses à l'origine, mais victimes d'un sort qui les a transformées en créatures malfaisantes d'une telle laideur que quiconque ose regarder leur visage meurt instantanément pétrifié.

    Horribles et poilues, on dit même que certaines d'entre elles portent la barbe, ce qui les rapproche du néo-salafisme tunisien. Du coup, on comprend mieux la boucle historique ; les Gorgones sont nées en Libye, où elles vivaient heureuses dans la lointaine Berbérie orientale. Puis une jalouse déesse est passée par là (l'Africaine Athéna, née de Zeus le Grec et de Métis la Libyque), les a transformées en créatures horribles ; elles ont été reprises par les Romains qui en ont fait des masques à leur effigie en Algérie. Que les autocrates tunisiens ont volés puis, passés islamistes entre temps, tiennent aujourd'hui à rendre à l'Algérie, qui ne sait toujours pas ce qu'elles sont au fond. Est-ce vraiment un cadeau ? Pétrifiés à l'idée de les regarder dans un musée algérien, des spécialistes rappellent quand même que selon la légende, les statues de Gorgone sont destinées à éloigner le mauvais œil. Mais lequel ? Les révolutions arabes ou la domination wahhabite au Maghreb ? L'affaire plaira en tout cas aux Berbéristes ; en 2000 ans, toutes les civilisations méditerranéennes ont concouru à transformer la beauté berbère en laideur salafiste.

     

    Chawki Amari
  • la faute tata louisette

    Alger sous les eaux ! La faute à la Stella Artois ?

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Abdekka a quitté le Val-de-Grâce et a été transféré à l’Institution nationale des Invalides, à Paris.

    Ah ! Oui ! Là, c’est sûr, il va mieux !

    Pour parler d’autre chose que de la santé spéculative d’Abdekka, et pour faire une loupe sur la capitale Alger prise dans des pluies intenses depuis près de 72 heures. J’utilise sciemment l’expression «pluies intenses» et non pas diluviennes. Parce qu’apparemment, des gens ne saisissent pas encore le sens du qualificatif diluviennes. Je n’ai pas eu la sensation que des vents de près de 500 kilomètres heure aient soufflé sur Alger comme ça a été le cas dans l’Oklahoma. Je n’ai pas non plus le sentiment que la capitale de mon beau et fier pays soit située dans le couloir des tornades et des typhons. Il a plu. Certes plu beaucoup, hors saison ou presque, mais pas de quoi déclencher le plan de catastrophe majeure. Pourtant, la catastrophe, Alger l’a vécue ! Il ne sert à rien de s’en prendre aux pauvres avaloirs, de houspiller des cantonniers désarmés et livrés aux vents avec de ridicules pelles et pioches. Ici et aujourd’hui, je veux rappeler les «priorités » avec lesquelles les premiers responsables d’Alger nous ont bassinés et continuent de nous bassiner jour et nuit. La ligne bleue ! Eh ouais ! Pourquoi me priverais- je de rappeler cette escroquerie à la circulation qu’a été et qu’est aujourd’hui encore la ligne bleue ? Plus actuel encore, cette volonté infantile de commencer par doter la capitale d’un front de mer à l’image de la Croisette cannoise ou de la Promenade des Anglais niçoise, avec à l’agrément, des rangées de palmiers à l’infini. T’es même pas f… de gérer un égout, et tu voudrais déjà promener tes beaux mocassins sur des kilomètres de dalle de sol jalonnant les allées «prestigieuses » de ce que l’on n’hésite pas, toute honte bue, à nous vendre comme le projet du siècle, le nouveau cœur d’Alger ! Et puis, sortons un peu du carrelage et zyeutons cette autre priorité gravée dans le mauvais marbre. «Tant que je serai en poste, je ne signerai aucune nouvelle autorisation d’ouverture de débit de boissons alcoolisées ou de bars.» Ça ne vous rappelle rien cette prophétie ? Ben moi, si ! Ça me rappelle où se situent les priorités du premier gestionnaire de cette ville. Barrer héroïquement le chemin au vin, à la bière et au scotch, et tourner le dos aux flots impétueux qui emportent les bâtisses et leurs occupants vers les cieux. Voilà où nous en sommes aujourd’hui, quand on se préoccupe d’un palmier ou d’une cannette de Stella Artois. On en oublie l’essentiel. Une ville, c’est d’abord la sécurité de ceux qui y habitent. Et je n’ai pas eu le sentiment que l’insécurité actuelle, les morts et blessés l’aient été à cause des pochetrons, des ivrognes invétérés que nous sommes. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • SANTÉ: Nouvelle démonstration de force de l’Intersyndicale


    La mobilisation est toujours aussi forte dans le secteur de la santé. Les paramédicaux, les corps communs, les praticiens et les psychologues sont toujours en grève. A l’appel de l’Intersyndicale, ils étaient nombreux à se rassembler devant le ministère de la Santé. Les syndicats accusent la tutelle de pousser au pourrissement.

    Nawal Imès - Alger Le Soir) - Vêtus de blouses blanches, portant pancartes et porte-voix, praticiens et psychologues de la santé publique ont crié leur ras-le-bol face au ministère de tutelle en l’absence du premier responsable du secteur en déplacement à Genève. Ils ont scandé des slogans appelant au départ de Ziari et dénonçant «un ministère sans prérogatives». Un sit-in devenu une tradition depuis que l’Intersyndicale regroupant le SNPSSP, le SNPSP, le Snapsy et les enseignants en paramédical a entamé un mouvement de grève cyclique. Nullement découragés par les conditions climatiques, les praticiens et psychologues ont réitéré leur exigence de voir les canaux de dialogue ouverts. Depuis le début du mouvement, aucun signe en faveur de l’apaisement n’a été consenti par la tutelle. Au contraire, aussi bien le ministre que ses proches collaborateurs ont multiplié les déclarations pour stigmatiser les syndicats, notamment ceux des praticiens. Ziari n’a pas hésité à qualifier les syndicats d’extrémistes et à promettre d’être aussi extrémiste. Son département a donné des instructions fermes afin que des sanctions soient appliquées à l’encontre des grévistes. En plus des ponctions sur salaires, des réquisitions non réglementaires et des entraves à la liberté syndicale, certains chefs d’établissement sont passés à la vitesse supérieure en envoyant aux grévistes des mises en demeure pour «absences irrégulières». Une situation qui fera dire au Dr Youssfi, président du SNPSSP, que cela trahissait «une grande panique» puisque, explique-t-il, les mises en demeure ne sont pas du ressort des structures de santé mais de l’administration centrale. Cela donne, dit-il, l’acharnement contre les praticiens puisqu’ «on fait une fixation sur eux et on ne parle pas des autres corps qui sont également en grève. C’est, une fois de plus, une manière de tromper l’opinion publique. Lorsqu’on n’est pas capable de gérer le secteur, on essaye de gagner du temps». Trois semaines après le début de la grève cyclique, le pourrissement est évident. Les syndicats à l’origine du débrayage considèrent que la balle est dans le camp des pouvoirs publics qui se contentent pour le moment de stigmatiser les praticiens et de retourner l’opinion publique contre eux. Des pratiques qui, dira le Dr Youssfi, n’ont rien de nouveau puisque les pouvoirs publics ont de tout temps usé de ces subterfuges pour gagner du temps. Des pratiques qui ne découragent pas les syndicats qui poursuivent leur combat. Dès demain, l’Intersyndicale des professionnels de la santé se réunira pour évaluer la mobilisation de la semaine écoulée et décider des suites à donner au mouvement. De leur côté, les paramédicaux et les corps communs maintiennent la pression tandis que le ministre de la Santé prend part, à Genève aux travaux de l’assemblée de l’Organisation mondiale de la santé.
    N. I.

  • Les chanteurs du Val-de-Grâce


    Par Maâmar Farah
    En 2005, c'était le cheb Mami qui nous donnait enfin des informations sur l'état de santé du président Bouteflika, hospitalisé au Val-de-Grâce. En 2013, c'est Enrico Macias qui nous livre des nouvelles exclusives sur le même président séjournant dans le même hôpital ! L'idée n'est pas mauvaise : les chanteurs de renom ont une bonne popularité et les utiliser comme porte-parole, au moment où les rumeurs les plus folles disent mieux que tous les discours la défaillance de la communication officielle, n'est pas fait pour nous déplaire ! Ces communicateurs new-look n'auraient pas besoin de speechs et de communiqués. Ils nous diraient tout en chantant ! Ce sera plus cool et plus gai ! Dans les conférences de presse, si tristes d'habitude, les journalistes se mettraient à danser ! Alors, les paris sont ouverts : qui sera le nouveau porte-parole du gouvernement ? Cheb Taliani ou Zahouania ?
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Donc, considérant que la chambre présidentielle au Val Machin est un territoire algérien, on peut dire qu'Enrico a réalisé son rêve ! Au prochain séjour, on pensera à lui dessiner le pont suspendu de Constantine sur les murs de ladite chambre...»
    (Tata Aldjia)

  • LES MOINES DE TIBHIRINE La contre-enquête qui dérange


    Par Hassane Zerrouky
    Hormis Marianne, le documentaire réalisé par Malik Aït Ouadia et Séverine Labat, qui sera diffusé le 23 mai à minuit, qui n’est pas une heure de grande écoute, n’a pas été très médiatisé en France. La raison, on s’en doute, est que ce documentaire va à l’encontre de la thèse couramment admise d’un assassinat programmé des moines par un GIA dirigé par Djamal Zitouni, qui était manipulé par les services quand il n’était pas accusé (sans preuve) d’être leur agent. Cette thèse de la manipulation du GIA ou de son infiltration par les services algériens, a prévalu (et prévaut encore) dans les médias français, du moins dans leur quasi-majorité. Quiconque osait développer le contraire était aussitôt catalogué d’agent des services algériens. Didier Contant en avait fait la tragique expérience : poussé au suicide. Pourtant, bien avant la sortie de ce documentaire, l’enlèvement des moines avait été légitimé (et béni) à partir de Londres par les futurs chefs idéologiques d’Al Qaïda, l’Egyptien Mustapha Kamal dit Abou Hmaza, dit le borgne et le Jordano-palestinien Abou Qotada. Ce dernier avait même légitimé religieusement les massacres de civils perpétrés par le GIA. En Algérie, plusieurs chefs islamistes dont Benhadjar, Kartali, Hattab, le futur fondateur du GSPC, n’avaient pas attendu la concorde dite civile et l’amnistie dont ils ont bénéficié début de l’année 2000, pour exprimer leurs désaccords avec Djamel Zitouni. A cette époque, en 1996, le GIA était le théâtre de règlements de comptes internes sanglants entre Djamel Zitouni et ses rivaux au sein du GIA et de l’AIS pour le contrôle de la nébuleuse djihadiste : Mohamed Saïd, le guide spirituel du GIA, qui militait pour la fusion entre l’AIS et le GIA, en fut la principale victime. Zitouni, qui aspirait alors à prendre la tête de toute la mouvance djihadiste algérienne, s’était heurté à la plupart des dirigeants islamistes. En mai 1996, près de 5 mois après l’élection de Liamine Zeroual à la tête de l’Etat, élection qui avait mis fin à l’isolement diplomatique de l’Algérie, saluée par l’ensemble des capitales occidentales et reconnue y compris par Rabah Kébir, le dirigeant de l’instance exécutive du FIS à l’étranger, les autorités algériennes – n’oublions pas que Zeroual était le candidat de l’armée – les militaires, qui détenaient la réalité du pouvoir, n’avaient pas besoin de monter cette affaire des moines pour s’attirer le soutien occidental. D’autant que ce rapt intervenait en plein dialogue national entre Liamine Zeroual et l’ensemble de la classe politique sur le projet de Constitution et l’organisation des élections législatives – les premières après l’interruption du processus électoral de 1992. Et de surcroît, au moment où l’Algérie avait besoin d’argent – n’oublions pas que le FMI lui avait imposé un sévère plan de rigueur. Qui plus est, l’année 1996 est celle du début du déclin militaire de l’islamisme armé. Par conséquent, la thèse d’un rapt organisé par les militaires pour se faire légitimer à l’étranger ne tenait pas la route ! En revanche, cette tragique affaire avait fait énormément de tort à la reconstruction de l’image de l’Algérie sur le plan international. En organisant cet enlèvement, Djamel Zitouni visait deux objectifs : un, torpiller le processus constitutionnel que mettait en œuvre Liamine Zeroual soutenu par les militaires ; deux, se relégitimer au sein de la mouvance islamiste nationale et transnationale en se donnant une stature internationale puisqu’il voulait négocier directement avec le président Chirac. La principale critique sur le traitement de cette affaire des moines de Tibhirine, c’est que les thèses développées sont pratiquement décontex-tualisées. A aucun moment, on ne rappelle le contexte politique dans lequel avait eu lieu cet enlèvement et l’assassinat sauvage des sept religieux. Souvent, c’est la vision policière où tout n’est que manipulation par les services comme si la manipulation ne pouvait être également le fait des islamistes !
    H. Z.

  • Boumerdès, dix ans après

    Par : Mustapha Hammouche

    Le soir du 21 mai 2003, le séisme de Boumerdès tuait brutalement 1 391 personnes, en blessait plus de 3 000, mais laissait aussi derrière lui, par milliers, orphelins, veuves et veufs.
    Tandis que le lendemain, le petit matin dévoilait progressivement l’ampleur des dégâts, l’affliction se propageait, épousant le mouvement de propagation sismique. Dans la wilaya et les zones limitrophes des wilayas voisines, tout un peuple grouillait, incrédule et terrifié. Les militaires, gendarmes, policiers, pompiers, personnels de santé qui se répandirent sur le terrain restaient interdits devant l’étendue du gâchis.
    À l’évidence, en matière de catastrophe naturelle, l’État n’avait ni doctrine d’intervention ni moyens de réaction. C’est peut-être l’engagement humain, cette espèce de don de soi qui se manifeste en certaines circonstances, qui dut compenser le déficit public en termes d’anticipation, d’organisation et d’équipement. On le mesurait à l’intensité du mouvement de secours. Et à ce terrible paradoxe d’une population gagnée par l’affliction paralysante, mais aussi animée par une disponibilité solidaire.
    Avant que n’affluèrent du pays, puis de l’étranger, les aides et les bonnes volontés, c’était déjà le spectacle émouvant d’une peine massivement partagée. Le souvenir marquant de ces hommes, jeunes pour la plupart, qui sortaient le matin, chaque matin, pour aller “aider”, participant, durant de longues heures et pendant plusieurs jours, aux recherches de survivants et de cadavres sous les gravats. Ils allaient “aider”, comme ils disaient alors. Des journées de déblayage manuel, d’abord avant, puis pendant que les engins entraient en action.
    Dans ce contexte de chaos général et de déroutes individuelles, les morts n’eurent pas toujours droit à des obsèques accomplies ou à des hommages personnalisés, mais la dignité des gens faisait que l’empathie prenait le dessus sur la douleur ou l’hébétement : l’attitude générale constituait un hommage pour toutes ces victimes.
    Bien sûr, le cataclysme donna lieu aussi à la manifestation du versant noir de l’âme humaine. Celui-ci trouva les agents utiles à son expression, des bandes d’amateurs de vandalisme et de chapardage aux prédateurs politiques venus exhiber la charité de leurs sectes. Le séisme constitua aussi une occasion pour les braconniers de l’aide sociale et humanitaire que notre système à su faire proliférer : probablement rameutés par des proches administratifs, il en vint d’un peu partout pour se mettre en situation de “sinistré” dans la zone endeuillée, en attendant la distribution de logements notamment. L’aspect urbain de Boumerdès, de ses villages et de sa côte en particulier, en fut transfiguré. La Nationale 24, sur le long de la wilaya, s’est transformée en succession d’agglomérats de “chalets” et d’ensembles type HLM. L’aspect environnemental est détérioré par l’anarchie urbanistique et même sa sociologie a subi une soudaine transformation.
    Dix ans après, Boumerdès, jusque-là épargnée du fait même qu’elle était oubliée du Far West foncier, n’est plus qu’une “nouvelle frontière” de la fièvre immobilière nationale. Un des effets le plus regrettable est peut-être dans cette normalisation culturelle et environnementale que la région a subie. En plus des insondables drames humains qui continuent sûrement à éprouver de nombreuses familles.


    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • Le dur métier de journaliste algérien

     

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    Contrairement au journalisme, la poésie est le chant de l’absence, ne célèbre la présence que comme visage apparent de l’Absent et du Rien. En bref, Bouteflika n'est pas rentré mais Aït Ahmed, si. Les deux hommes ne se sont donc pas croisés à l'aéroport, place forte des échanges. Mais y a-t-il un rapport entre ces deux mouvements de corps ? Aucun, Aït Ahmed, leader du FFS, en bonne santé, est venu assister au congrès de son parti, pendant que Bouteflika, leader du FLN, en bonne santé aussi, est parti assister à des congrès médicaux. On peut même imaginer que le jour où Aït Ahmed repartira en Suisse, Bouteflika rentrera en Algérie, et les deux hommes ne se croiseront pas non plus à l'aéroport.

    Attention quand même ! D'après le procureur d'Alger et le ministre de la Communication, le mensonge est un délit et toute fausse information est passible de l'effrayante «atteinte à la sécurité nationale». Justement, on vient d'apprendre qu’Aït Ahmed n'assistera pas au congrès parce que, selon le FFS, il revient d'un voyage familial éprouvant au Maroc. Du coup, la confusion est totale, on pensait que c'était Bouteflika qui était malade, en soins à l'extérieur et lié au Maroc, or, c'est le contraire, c'est Aït Ahmed, très fatigué, qui n'est jamais venu en Algérie.

    Qui tue qui ? C'est le temps, assassin, complice de la déperdition, une maladie évolutive, qui aura fabriqué en Algérie de grands absents, Bouteflika et Aït Ahmed, pendant qu'il aura généré l'absence de l'Etat et celle de l'opposition, malades tous deux et dont la dialectique entre eux se résume aujourd'hui à des échanges de bulletins de santé. Pour les journalistes, c'est toute la difficulté du moment ; comment parler d'absence quand on n'est pas médecin ? Comment parler de présence quand on n'est ni au DRS ni à la DGSE ? De quoi se rendre malade, si les hôpitaux n'étaient pas en grève. Encore une absence. Présence, reviens.
     

     

    Chawki Amari
  • Pas de retour à la normale dans la santé

    LES MESURES DE SELLAL N’ONT EU AUCUN EFFET

    L’annonce de la signature du décret relatif aux primes de garde et de contagion a eu l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. A l’unanimité, les syndicats représentant les différents corps de la santé considèrent ces mesures comme un non-événement. Corps communs, paramédicaux, praticiens et psychologues maintiennent intacte la mobilisation. Au niveau des structures de santé, c’est le statu quo. L’Intersyndicale se rassemblera demain devant le ministère de la Santé.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Point de satisfaction chez les syndicats du secteur de la santé au lendemain de l’annonce de la signature par le Premier ministre d’un décret portant valorisation des primes de garde et de contagion. La quasi-totalité des syndicats qui sont à l’origine du mouvement de grève qui entre dans sa quatrième semaine, estiment que ces mesures sont loin de répondre aux attentes des différents corps. Résultat : aucun de ces syndicats n’a l’intention de suspendre son mouvement de contestation. Les corps communs, qui réclament la généralisation de la prime de contagion à l’ensemble des travailleurs du secteur sans distinction, sont probablement les plus déçus après les annonces faites par les services du Premier ministère. Le président de la section syndicale du CHU Mustapha des corps communs affilié à l’UGTA n’a pas caché hier sa déception. M. Terrah considère en effet que les annonces faites ne vont pas dans le sens des revendications des travailleurs de la santé qui réclament une généralisation de la prime de contagion. Au contraire, dit-il, elles officialisent la ségrégation entre employés et sont de nature à diviser les corps communs. Déçu, le syndicat compte interpeller officiellement le Premier ministre par écrit pour expliquer leurs attentes. Du côté de l’Union nationale des travailleurs de la santé affiliée au Snapap, c’est également le désenchantement. Lakehal Amar, le président de ladite union, rappelle également que seule la généralisation de la prime de contagion peut satisfaire le syndicat qui n’avait, jusqu’à hier, reçu aucune invitation au dialogue de la part de la tutelle. Le Syndicat algérien des paramédicaux est quant à lui mitigé. S’il estime que les annonces faites sont «une bonne chose», Lounès Gachi, le président du Sap, considère que «c'est insuffisant, parce que notre principale revendication est l'application du statut particulier des paramédicaux». Le syndicat ne met pas fin à la grève mais fait état de négociations en cours avec la tutelle. Pour le Dr Merabet, président du SNPSP, membre de l’Intersyndicale de la santé, aussi bien le fond que la forme des annonces sont contestables. Il explique que son syndicat n’avait reçu aucune invitation au dialogue de la part de la tutelle. «S’il y a lieu de nous informer, cela doit se faire non pas par le biais de communiqué ou de la presse mais directement. Nous continuons à revendiquer des réunions sérieuses.» Sur le fond, le Dr Merabet rappelle que les revendications du SNPSP sont nombreuses et que les primes de garde et de contagion sont secondaires, émettant des réserves sur les mesures décidées par le Premier ministre puisque, assure le Dr Merabet, il est étonnant que l’effet rétroactif depuis 2008 ne soit pas retenu et que les travailleurs de la santé fassent ainsi exception. Même incompréhension de la part du président du SNPSSP. Le Dr Yousfi rappelle que le prédécesseur de Ziari avait signé le décret de la prime de contagion sur la base d'un décret présidentiel octroyant la rétroactivité sur toute indemnité à compter de janvier 2008. «Aujourd’hui, cette prime a été accordée avec un effet rétroactif à partir de 2012. Nous appelons le ministère de la Santé et le Premier ministre à respecter la réglementation.» Résultat : point de retour à la normale dans les structures de santé. L’Intersyndicale des professionnels de la santé maintient, quant à elle, son rassemblement aujourd’hui devant le ministère de la Santé en l’absence de Ziari, en déplacement à Genève pour assister à une rencontre de l’OMS.
    N. I.

     

  • Sus aux prêcheurs du désespoir ! Cassons-leur les reins !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Sellal : «La santé du Président s’améliore de jour en jour.»

    Combien de jours encore ?

    Eh ! Oh ! Doucement ! On fait la queue, s’il vous plaît ! Oui ! Oui ! Vous pourrez tous venir au micro et face à la caméra dire que Abdekka va mieux. Mais puisque je vous le dis ! D’ici à ce qu’il revienne, vous aurez le temps de tous défiler ! Abdelkader Khouya, je sais que tu es le numéro deux ou trois dans la hiérarchie, mais ce n’est pas une raison. Attends au moins que Abdelmalek ait terminé de dire que «l’état de santé du chef de l’Etat s’améliore de jour en jour». C’est fait ? Tu as fini, Abdelmalek ? Bon ! A toi à présent, Abdelkader. C’est bien ça, ce concept des «prêcheurs du désespoir». Les gens aiment quand nous innovons. Et là mon p’tit Abdelkader, tu t’es surpassé. Ça va en calmer quelques-uns. Surtout ces chiens aboyeurs de la presse. Tu veux peut-être rajouter quelque chose, Abdelkader, hein ? Oui ! Qu’on laisse le Président se reposer et rentrer tranquillement au pays ? Tu as tout à fait raison. D’ailleurs, des instructions fermes vont être transmises aux ports et aéroports afin de contrecarrer tout complot sous forme de chaîne humaine et qui viserait à empêcher le châtelain de rentrer au bled. Ah ! Le cuisinier du Palais ! Mais bien sûr que toi aussi tu as le droit de venir dire que ton convive en chef rentre bientôt. Comme c’est mignon ! En plus de le dire là, sur la place publique, tu as tenu à préciser qu’une pastilla de ton cru attendait le raïs, son plat préféré ? Comme c’est touchant. Mets-la tout de même au congélo, des fois que le poulet vire au bleu et que le sucre tourne et se caramélise avant le grand retour. On n’est jamais trop prudent, même si de jour en jour la situation s’améliore et le mini-AVC rétrécit encore et encore. Le chauffeur ! Ah ! Le chauffeur attitré du boss. Tout comme les autres, fais ton speech Alonso ! Dis-nous bien haut, bien fort que tout va pour le mieux sous le capot présidentiel. Et en plus, tu as briqué plus que de coutume la limousine. Autant d’égards, c’est saisissant ! Mets quand même une bâche sur la voiture, ça serait dommage que les mouettes, les goélands et les corbeaux qui survolent le garage d’El-Mouradia défèquent sur une tôle aussi rutilante. Et vous, vous êtes qui ? Les anciens patrons du FLN, du RND et du MSP ? Et vous voulez, vous aussi, dire que la santé du raïs s’améliore d’heure en heure, voire de seconde en seconde ? C’est bien ! C’est même très bien ! Mais vous attendrez quand même, parce que là dans les fiches qu’on m’a remises, il y a d’abord, dans l’ordre, le concierge d’El-Mouradia, le préposé à la barrière automatique, le facteur, le gars de la Sonelgaz en charge du relevé des compteurs, l’installateur de paraboles, le boucher du chemin des Crêtes, le gérant du kiosque adossé au Palais, et puis, au choix, au feeling, m’a-t-on dit, la première personne qui passerait là, à proximité du Palais et qui serait en train de fumer du thé pour rester éveillée à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • Bonsoir, tristesse !

     

    Par Maâmar Farah
    Entre les maladies des grands dignitaires, les funérailles nationales successives des anciens présidents et les rumeurs sur l'état de santé de M. Bouteflika, alimentées par une communication au point zéro, reste-t-il une place pour la vie, la joie et l'espoir dans ce pays ? Au chagrin officiel s'ajoutent la tristesse voulue par les obscurantistes et les peurs imposées par une société qui trouverait mieux sa place dans le Moyen-Age, encore qu'on s'amusait drôlement à cette époque ! Nous sommes morts sans le savoir ! Nos villes sont les plus tristes du monde et nos télévisions, à force de ressasser les anciennes haines et les vieilles rancunes, ressemblent à des mégères guère apprivoisées qui se transforment, sans le savoir, en canaux d'histoire et de religion, entièrement coupées de la réalité, recluses derrière les portes définitivement fermées à la modernité ! Ce qui me chagrine, c'est le sort des jeunes de ce pays qui, à l'âge des promesses et de la gaieté qui inonde les cœurs, sont obligés de subir la grisaille générale. Alors ne vous étonnez pas si vous les voyez s'entasser dans une barque pour fuir la mort lente d'ici, ils partent pour des pays où les plus vieux tombent malades aussi mais sans assombrir la vie des plus jeunes !
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Sellal : “La maladie du Président ne sera plus qu'un mauvais souvenir.” Tout en espérant bonne guérison au malade, et je le dis sincèrement, pourvu qu'il passe la main et que son règne de 14 ans ne soit aussi qu'un... mauvais souvenir !»
    (Tata Aldjia)

  • no moment

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  • boutef malade

     

    Photo sondage

    Photo sondage

    Pensez-vous que le président Bouteflika sera de retour en Algérie dans les plus brefs délais ? :            NON

  • L’appel du syndicat de l’industrie pharmaceutique

    au pays du charlatanisme algerie

    Le syndicat de l’industrie pharmaceutique s'insurge, par le biais d’un communiqué de presse, contre l'existence sur le marché algérien de produits présentés sous forme de médicaments miraculeux qui soignent presque tout, y compris le cancer. Le syndicat appelle à la vigilance des citoyens, face à cette escroquerie. Il reste à savoir maintenant ce que va faire le ministère du Commerce pour sanctionner ceux qui commercialisent ces produits et comment ils se sont retrouvés sur le marché national.

  • Malade, moi ? Jamais !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Ouverture à Alger du Salon international des énergies renouvelables. Un salon bien évidemment placé sous le haut patronage du régime.

    Le régime, la meilleure et la plus fiable de nos énergies renouvelables !

    En Algérie, tout le monde va bien ! Y a pas un malade ! Oui, M’sieur ! Toutes les Algériennes et tous les Algériens vont bien, sont en excellente santé et suivent intensément les dossiers de leur quotidien. D’ailleurs, je me demande pourquoi il y a des paramédicaux et des médecins qui font grève, puisqu’en Algérie, il n’y a finalement pas besoin de corps médical, les 38 millions de corps qui constituent la population se portant tous comme un charme. A ce propos, j’ai même dû engueuler un peu mon fils qui révisait ses cours d’histoire l’autre jour en prévision de son examen du BEM. Il ânonnait ceci : «Baba Arroudj mort en…»En bon père que je suis, j’ai aussitôt mis le holà à cette «fausse information prématurée » et j’ai rétabli la vérité, la seule qui compte : «Mon fils, Baba Arroudj va bien. Il va très bien. C’est juste qu’il doit se reposer un peu. Mais il suit l’actualité de sa flotte et de ses marins quotidiennement. Et il sera bientôt parmi nous, du côté du Môle Nord, quai 62.» Mon fils m’a tout de même regardé éberlué, avec des yeux de merlan frit. Tant pis pour lui et son scepticisme ! D’ailleurs, je ne me suis pas arrêté là, et j’ai aussi fait une autre mise au point en rapport à la forme de ses yeux : «Sache mon fils, lui ai-je dit, que même le merlan en question n’a jamais été mis en friture. Il se porte comme un charme lui aussi et nage entre deux navires fringants de Baba Arroudj !» Bon, je ne dis pas que ça a diminué l’impression d’yeux de merlan frit, mais tout de même ! On ne peut se taire devant certaines vérités. Et la vérité principale qui vient de nous être rappelée, un peu plus brutalement pour quelques-uns par rapport à d’autres, c’est que tout le monde va bien, et qu’aucun malade n’est recensé chez nous. Ce qui en soit n’est pas seulement une bonne nouvelle pour les gens eux-mêmes, mais aussi pour le développement du pays. Eh oui ! Plus de malades, plus de prises en charge à l’étranger, plus d’évacuation pour soins, et, mieux encore, plus besoin d’hôpitaux et de cliniques. Voilà le nouveau chantier qu’il nous faut à présent lancer urgemment. Transformer les CHU, dispensaires et PMI du bled en Centres de bien-être et de vie douce. Pourquoi est-ce un chantier urgent ? Parce que vu le développement démographique en courbe ascendante continue, nous allons bientôt devoir faire face à une situation plutôt délicate. Très vite nous allons être de plus en plus nombreux, natalité oblige, et tous en excellente santé. Il va y avoir fatalement un excédent d’Algériens pétant la forme, jamais malades. C’est bien, en théorie, mais en pratique, il va falloir gérer. J’ai peur juste d’un truc. C’est que l’on en soit réduit à une solution extrême, voire finale. Faire tomber malades un quota maîtrisé de nos concitoyens. Pour rééquilibrer les chiffres affolants de cette foutue santé prospère qui métastase tout le pays. Rien que d’y penser, je me sens défaillir, des gouttes perlent sur mon front, et j’ai les membres qui flageolent. Serais-je malade ? Impossible ! Chez nous, et jusqu’à preuve du contraire, personne n’est malade. Et tout le monde fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

     

  • Solidarité avec les quotidiens censurés


    de qui se moque -t'on l'homme ne reviendra de sitôt

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    Par M%aâmar Farah
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Qui porte “atteinte à la sécurité de l'Etat, à l'unité nationale et à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions” ? Le journaliste Hicham Aboud ? Pourquoi pas le “méchant” quatuor du MCA ? Hahaha ! Hihihi ! Hohoho !»
    (Tata Aldjia)

  • PRATICIENS, CORPS COMMUNS ET PARAMÉDICAUX TOUJOURS EN GRÈVE Les syndicats de la santé n’en démordent pas


    Pour la troisième semaine consécutive, praticiens, spécialistes et psychologues étaient hier en grève à l’initiative de l’Intersyndicale des professionnels de la santé et du Snapap. Le mouvement des paramédicaux et des corps communs se poursuit. Ces derniers ont organisé hier un sitin à l’intérieur du CHU Mustapha. La tutelle campe sur ses positions. Les syndicats du secteur n’en démordent pas.

    Nawal Imès - Alger Le Soir) - Ambiance contestataire hier au niveau du CHU Mustapha. Les corps communs de la santé y organisaient une marche alors qu’ils entamaient la quatrième semaine consécutive de grève. Munis de pancartes et de banderoles, ils ont crié leur colère et dénoncé la discrimination qui frappe les corps communs. Ils ont rejeté en bloc les propositions faites par le ministère de la Santé et réitéré leur revendication relative à la généralisation de la prime de contagion. L’ambiance à l’intérieur du CGU était électrique. Et pour cause, en plus de la marche des corps communs, plusieurs autres corps étaient rassemblés par petits groupes. Au cœur des discussions : l’absence de réaction de la part de la tutelle. De leur côté, les paramédicaux poursuivaient hier leur grève illimitée. La rencontre à laquelle avait été invité le syndicat national des paramédicaux au niveau du ministère de tutelle n’a finalement pas été concluante. L’Intersyndicale des professionnels de la santé a également reconduit son mouvement de protestation pour la troisième semaine. Le SNPSP, le SNPSSP et le Snapsy ont une fois de plus appelé à une grande mobilisation. Sur le terrain, praticiens, spécialistes et psychologues ont massivement répondu à l’appel. Les structures de santé fonctionnaient difficilement en dépit du respect du service minimum. Plusieurs services fonctionnaient au ralenti et les rendez-vous étaient majoritairement reportés à des dates ultérieures. Une mobilisation record en dépit des menaces et des intimidations. Des directives claires avaient été données aux responsables des structures de santé afin que des ponctions sur salaires soient systématiquement opérées. L’excès de zèle a poussé certains gestionnaires à faire des listes des grévistes et à interdire les rassemblements. Des mesures qui n’ont pas eu raison de l’engagement des professionnels de la santé. Le Dr Youssfi, président du SNPSSP, s’est une fois de plus félicité du taux de suivi à travers les différentes structures de santé en dépit, dit-il, «des tentatives de casse et des provocations en tous genres». Pour le Dr Youssfi, la réaction de la tutelle n’a rien d’exceptionnel rappelant que c’est le même langage qui est utilisé par les différents ministres qui se sont succédé à la tête du département de la santé. Le procédé, dit-il, est le même puisque «dès qu’un ministre est mis face à ses responsabilités, il met en branle toute une batterie de mesures répressives». En réponse au ministre de la Santé, qui affirmait jeudi dernier ne pas reconnaître l’Intersyndicale de la santé, le Dr Youssfi lui rappelle que c’est cette même Intersyndicale qui avait été reçue par ses collaborateurs le 12 février dernier et par les services du Premier ministère le 31 janvier. Qu’est-ce qui empêche le ministre d’appeler les syndicats un à un au dialogue ? s’interroge le président du SNPSSP qui ajoute que les syndicats qui sont à l’origine de la grève n’ont de leçons à recevoir de personnes. C’est dans ce climat pas du tout serein que se poursuivra aujourd’hui et demain le mouvement de protestation. L’Intersyndicale, tout comme les deux semaines passées, organisera un sit-in devant le ministère de la Santé d’où n’émane aucun signe de détente.
    N. I.

     

  • Santé du président Abdelaziz Bouteflika

     

     

    Nouvelles alarmantes et mutisme des autorités

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    zoom | © Photo : B. Souhil
     

    L’absence prolongée de Bouteflika commence à soulever beaucoup d’inquiétudes l Pour combien de temps encore ? Qui dirige l’Algérie ? Quel sera son avenir ? Autant de questions qui s’imposent devant une communication officielle totalement déficiente.

    Après avoir profusément communiqué sur l’évacuation vers l’hôpital parisien du Val-de-Grâce, le 27 avril dernier, et l’évolution de la santé du président Abdelaziz Bouteflika en ne disant pas forcément la vérité, le professeur Rachid Bougherbal (chef du service cardiologie au Centre national de médecine du sport à Alger) et le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui avaient surtout le souci de rassurer sur la santé du chef de l’Etat, se sont brusquement tus avant que la présidence ne publie l’unique communiqué en affirmant que le locataire d’El Mouradia était en «convalescence normale». Un «machin» qui ne veut médicalement rien dire.

    C’était le 7 mai dernier. Depuis, silence radio ; motus sur l’évolution de la maladie du Président. Cela fait quand même 13 jours que les Algériens sont sans nouvelles du premier magistrat du pays. Ils sont dans le droit de connaître l’état de santé du chef de l’Etat. On leur a servi la rumeur et, surtout, de fausses informations. Une certaine presse le donnait même de retour au pays le 19 mai (hier) à l’occasion de la Journée nationale de l’étudiant.

    Seulement, jeudi dernier, d’alarmantes nouvelles ont été publiées par deux titres sérieux de la presse française, Le Point et Le Parisien, contredisant la version officielle affirmant que l’état de santé du Président «évoluait bien». Selon donc la presse française – qui a longtemps, et étrangement d’ailleurs, gardé une certaine réserve à traiter l’information concernant le malade VIP du Val-de-Grâce – la santé de Abdelaziz Bouteflika s’est gravement détériorée. Le Point a le premier cassé le black-out sur l’évolution de la santé du président.

    Citant une source anonyme (un «haut fonctionnaire français»), le magazine, dans sa version électronique, indiquait d’abord que le chef de l’Etat était arrivé à Paris «très mal en point», avant d’affirmer qu’il tient, de sources médicales, que «certaines de ses fonctions vitales étaient très atteintes». Le Parisien.fr soutenait pour sa part, en citant des sources militaires, que le président algérien était encore au Val-de-Grâce.

    Ce qui intrigue en effet est le silence de plus en plus pesant des autorités algériennes qui ont dès le départ soutenu la thèse d’un accident ischémique transitoire (AIT), un «mini-AVC», disaient-elles. Mais depuis que la presse française a fait état de la «dégradation» de la santé Bouteflika, il y a une sorte de brouille, d’incertitude et surtout de panique qui s’est installée à Alger. Plus grave encore, depuis hier, lorsque le journal de Hichem Aboud, dans ses deux versions (d’expression française Mon Journal et arabe Al Djarida) a été interdit sur ordre du ministère de la Communication parce qu’il traitait, dans son édition d’avant-hier, de la santé de Bouteflika en annonçant qu’il était rentré mercredi dernier à 3h du matin et, plus que cela, il indiquait qu’il serait dans le coma.

    L’information, authentifiée par Hichem Aboud lui-même, d’après ses propres dires rapportés par l’Agence France presse (AFP) a circulé à Alger à la vitesse de la lumière. Hormis la censure en question – une grave atteinte à la liberté de la presse et au droit d’informer – la seule réaction officielle enregistrée depuis le dernier communiqué de la Présidence, les autorités se murent toujours dans un silence qui laisse libre cours à toutes les supputations.

    Le chef de l’Etat est-il effectivement gravement malade au point ou ses fonctions vitales seraient «très atteintes», selon LePoint.fr, ou saurait-il sombré dans un état «comateux» comme l’annonce le journal censuré de Hichem Aboud ? Dans tous les cas, l’état de santé du Président concerne directement les Algériens. Ils ont le droit de savoir. Il concerne l’Algérie et engage son avenir. Son absence prolongée commence à soulever beaucoup d’inquiétudes. Pour combien de temps encore ? Qui dirige l’Algérie ? Quel sera son avenir ? Autant de questions qui s’imposent devant une communication officielle totalement déficiente. 

    Réactions :

    Syndicat national des journalistes
     

    - Le quotidien national Mon Journal et sa réplique arabophone, Djaridati, ont fait l’objet d’une interdiction de tirage de leurs éditions respectives du dimanche 19 mai 2013.
    L’imprimeur, une société étatique, a cru bon devoir, selon le responsable de ces deux journaux, soumettre le contenu d’un dossier consacré à la santé du chef de l’Etat à l’appréciation du ministre de la Communication qui, à son tour, a ordonné cet acte de censure. Ainsi donc, le ministre de la Communication a droit de regard sur le contenu des publications médiatiques, fussent-elles indépendantes !
    Par cette décision étrange, l’Algérie fait un bond spectaculaire vers le passé et renoue avec des pratiques que l’on croyait à tout jamais révolues.
    Le Syndicat national des journalistes, qui exprime son entière solidarité avec les confrères censurés, tient à dénoncer cet acte liberticide que rien ne peut justifier. Plus que tout, le SNJ met en garde contre toute tentation de retour aux vieilles méthodes faites de chantage sous toutes ses formes. Que tous sachent que la liberté de la presse et d’expression est un acquis irréversible, en Algérie particulièrement où, depuis 1988, la corporation n’a jamais cédé ni aux pressions du pouvoir ni même à la barbarie terroriste.
    P/ le Syndicat national des journalistes.
    Le secrétaire général Kamel Amarni

     


    Parti Jil Jadid

    - Le parquet général près la cour d’Alger vient d’ordonner des poursuites judiciaires à l’encontre de Hichem Aboud pour «atteinte à la sécurité de l’Etat, à l’unité nationale, à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions». La célérité de la réaction et la lourdeur des accusations laissent sans voix lorsque l’on sait que le «crime» se résumait à la tentative d’informer les Algériens sur la santé de leur Président. Alors que lorsque de hauts responsables de l’Etat, ministres et autres proches sont cités dans des affaires qui ont coûté à la Nation plusieurs milliards de dollars, cette justice semble incapable de lever le petit doigt et laisse les mis en cause se promener librement. Le signal ainsi émis est «laissons les piranhas manger mais ne permettons jamais aux journalistes d’informer l’opinion publique».  A Jil Jadid, nous sommes choqués par cette décision et proclamons notre soutien, à travers le directeur de Djaridati et de Mon Journal, à toute la presse professionnelle.
    Le président de Jil Jadid Soufiane Djilali

    Said Rabia