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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 19

  • Du destin terrible des peuples souffrant des fléaux de l’abdication et de la démission

    Du destin terrible des peuples souffrant des fléaux de l’abdication et de la démission !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Quelle leçon tirer des derniers événements en Égypte ? Faut toujours se méfier d’un…

    … général qui s’appelle Sissi !

    Mais qu’est-ce qu’ils ont à abdiquer comme ça, en série ? Le roi de Belgique. Avant lui, la reine des Pays-Bas. Et bientôt, celle d’Angleterre. Une épidémie d’abdications ! Est-ce qu’ils savent au moins que personne ne les oblige à abdiquer ? J’en doute ! Faut alors leur dire, les malheureux ! Il existe des contrées où personne ne vous contraint à abdiquer ou à démissionner. Ce sont des contrées où il fait bon vivre. Il y a le soleil huit mois sur douze. La mer. La montagne. Le désert. Et les caves ! Ah ! Les caves ! C’est en passe de devenir la première attraction dans ces pays-là. Et les mecs qui dirigent ces nations sont l’exemple même de la prévenance envers leurs peuples. Les Belges vont devoir rempiler pour une nouvelle séance d’abdication. Les Hollandais y sont déjà passés. Et les Britanniques s’y préparent discrètement. Fi de tout cela dans les contrées où on n’abdique et ne démissionne jamais. Le peuple n’est pas dérangé. Il n’est pas sollicité pour de longues et fastidieuses cérémonies. Il sait qu’il a un potentat. Il sait aussi où crèche ce potentat. Il sait encore où il se soigne. Et il sait qu’on ne viendra le déranger, le solliciter en tant que sujet ou citoyen que le jour où ce potentat s’en ira les pieds devant. C’est une merveille de système, au fond. Un système qui s’appuie intelligemment sur un concept de base humanitaire : déranger le moins possible les habitants ! D’ailleurs, dans ce club très fermé des contrées qui ne perturbent pas la quiétude de leurs populations, il existe des pays encore plus soucieux de ce climat de tranquillité citoyenne. Pas d’abdication. Pas de démission. Et même pas de président ou de roi visible. Rien ! Que du virtuel. C’est à peine si de temps à autre, des temps de plus en plus éloignés les uns des autres, on leur exhibe le monarque, sans obligation du reste de le faire parler, marcher ou faire du cheval. Non, juste des images furtives, et puis, hop ! Retour à l’insouciance. Le pays tient tout seul ! Miracle de l’équilibrisme ! Alors qu’au même moment ou presque, les pauvres Belges, Hollandais ou Britanniques se demandent quelle mine adopter lors de l’abdication. Finalement, c’est un tort de vouloir faire compliqué lorsqu’on peut fait simple. Très simple. Intronisation. Règne. Mort. Enterrement. Comment dire ? C’est le stade suprême de la gouvernance ! La paix garantie et la certitude pour un peuple enfin heureux de ne pas être embêté hors de ces quatre dates. Mais, ne soyons pas égoïstes ! Nous qui sommes ainsi bénis, ayons tout de même une pensée solidaire pour les humains vivant encore sous le joug atroce de l’abdication et de la démission. Courage mes frères ! Fumez du thé pour rester éveillés à votre cauchemar de l’alternance qui continue.
    H. L.

  • En l’absence de bouteflika Qui dirige l’Algérie ?


    Le 27 avril 2013 s’avère finalement constituer un tournant majeur dans la vie politique nationale. Près de deux mois et demi plus tard, Abdelaziz Bouteflika, victime ce jour-là d’un accident vasculaire cérébral, sombre dans une si longue maladie que même les autorités officielles ont du mal à cacher.

    Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
    Ce long séjour et qui dure d’ailleurs, à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce de Paris, d’abord, puis à l’institution nationale des Invalides, une structure appartenant au ministère de la Défense français, aura ainsi fini par avoir des conséquences massives, multiples et de plus en plus compliquées sur la vie politique et institutionnelle du pays.
    La toute première des conséquences, et que les images de la fameuse visite de Sellal et de Gaïd Salah chez Bouteflika, le 11 juin dernier, ont fini par conforter : l’impossibilité pour l’homme de postuler à un quatrième mandat. Naturellement, suit une conséquence collatérale immédiate, qu’est la perte progressive de l’autorité et des soutiens traditionnels et ce, en dépit des apparences.
    En ce début juillet, ils sont de moins en moins nombreux, y compris au sein même du pouvoir, à parler, ni du quatrième mandat, ni de la révision de la Constitution et même de Bouteflika lui-même ! Davantage encore depuis la visite sus-citée aux Invalides. Ce jour-là aura été en effet, d’une manière ou d’une autre, brisé l’embargo imposé par le frère conseiller, Saïd Bouteflika, sur tout ce qui concerne le premier responsable du pays. Ainsi, les images, même muettes, et malgré tout le génie mis dans leur montage par une armée d’experts au niveau de la présidence, ont mis en évidence un Président affaibli, lent au réflexe et cachant mal les séquelles d’une lourde maladie. Mais cela urgeait de le montrer vivant pour diminuer de la pression terrible qui pesait sur le pouvoir mais aussi pour faire éloigner toute perspective de recourir à l’article 88 de la Constitution. Une perspective qui constitue par ailleurs la hantise même des tenants du pouvoir. Et sur ce point, au moins, tous les segments de ce même pouvoir sont unanimement d’accord.

    Le pouvoir glisse largement vers le Palais du Gouvernement
    L’idéal pour tous serait ainsi de pouvoir arriver à traverser cette période difficile de vacance de pouvoir qui ne dit pas son nom, et espérer tenir une élection présidentielle à peu près dans les délais initialement prévus, à savoir avril 2014. Mais pendant ce temps, qui dirige réellement le pays ? A l’évidence, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vient en pole position.
    En fait, l’ancien ministre des Ressources en eau, qui avait dirigé à deux reprises la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika en 2004 puis en 2009, avait été nommé à la tête du gouvernement, le 3 septembre 2012 avec comme feuille de route réelle, la préparation d’un quatrième mandat. De suite, d’ailleurs, il se verra autorisé à effectuer des visites officielles à l’intérieur du pays, privilège que Bouteflika avait interdit à ses chefs du gouvernement successifs depuis Ali Benflis. Mais depuis le 27 avril, et la fin de la visite qui le menait ce jour-là dans la wilaya de Béjaïa d’où il avait annoncé lui-même l’évacuation de Bouteflika en France «pour un simple malaise de santé sans gravité», depuis ce tournant donc, les sorties de Sellal prennent une nouvelle dimension.
    Certes, officiellement, tout cela s’inscrit «dans le cadre de l’application du programme de Monsieur le Président de la République». N’empêche, il est difficile de ne pas comprendre que, d’abord, ces sorties, tant à l’intérieur du pays, à l’étranger ou alors pour accomplir les missions protocolaires habituellement dévolues au chef de l’Etat, sont destinées à combler le vide laissé par Bouteflika. Il est vital de donner l’image d’institutions qui fonctionnent de façon ordinaire. Et ce n’est, en outre, plus un secret pour personne, qu’il y a un côté «campagne électorale» de l’actuel Premier ministre. Bien des sources le donnent ainsi comme étant le candidat sur lequel misent Bouteflika et son entourage pour les futures présidentielles.
    Ses prérogatives sont visiblement très importantes. En tout cas, elles sont autrement plus significatives que celles dont disposaient Ouyahia ou Belkhadem avant lui. Mais dirige-t-il tout seul, pour autant ? Ce n’est pas tout à fait le cas, bien sûr. Ne serait-ce que de par sa proximité quotidienne, permanente et exclusive avec Abdelaziz Bouteflika, le très influent frère conseiller Saïd est un passage obligé et incontournable pour tout.
    «C’est via Saïd que Sellal transmet tous les documents au Président ou reçoit des instructions de sa part», nous confie une source très bien informée. Il faut dire aussi qu’effectivement, les relais traditionnels en la matière, comme le secrétaire particulier de Bouteflika, Mohamed Rogab, le directeur de cabinet, Moulay Guendil, et même le directeur du protocole, Mokhtar Reguieg, sont complètement mis à l’écart depuis le 27 avril et l’évacuation, sans aucun d’entre eux, de Bouteflika à Paris.
    Restés sur Alger, c’est Saïd Bouteflika qui cumule, depuis, toutes leurs fonctions. Ce n’est pas tout. Sellal qui, jusque-là, avait eu et a toujours le privilège de présider toutes les cérémonies dévolues au chef de l’Etat, n’a pas été associé aux deux plus importantes, celles qui concernent l’armée, à savoir la sortie de promotions de l’Académie interarmes de Cherchell et la remise de grade aux nouveaux officiers supérieurs tenue le 4 juillet au ministère de la Défense. Les deux ont été présidées par le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah. Une manière de tracer quelques lignes rouges ?
    Il est clair que la volonté d’éloigner Sellal de toutes les questions liées à l’armée émane d’en haut. Bouteflika, qui n’a jamais admis une quelconque «concurrence» sur ce point précis, ne serait-ce que symboliquement, aura-t-il voulu «banaliser» ces deux cérémonies en en excluant tous les civils, y compris d’ailleurs le ministre délégué Abdelmalek Guenaïzia ? Ou alors ce deuxième grand pôle de la décision au pays, l’armée, avait jugé utile de s’affirmer en cette période particulière, de crainte que l’invitation de Sellal ne soit interprétée comme une caution de la grande muette ? Le 12 juin dernier, le ministère de la Défense s’était signalé par un surprenant démenti en réaction à l’appel de l’historique et membre des 22, Mohamed Mechati, qui demandait publiquement à l’armée de prendre ses responsabilités en prononçant l’empêchement. Quoi qu’il en soit, il est désormais clair que l’armée ne veut pas du tout se mêler, de quelque manière que ce soit, à ce jeu politique ou, du moins, veut bien le paraître.
    K. A.

  • Le chat des Invalides

     

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    Un 5 Juillet sans Président, pourquoi pas ? C’est comme un anniversaire de l’indépendance sans véritable vision d’avenir, une habitude bien installée. Aux dernières des dernières nouvelles d’ailleurs, le Président devrait rentrer ces jours-ci, son visa long séjour étant sur le point d’expirer. Ce n’est pourtant pas le propos ; à l’image du Président, Charlie Chaplin et le cinéma muet ne sont pas morts ; on a bien pu le voir à l’ENTV qui a retransmis des images sans le son des trois acteurs de la République : chef d’état-major, Premier ministre et premier magistrat du pays. On ne saura donc jamais ce qu’il s’est dit mais si le cinéma muet n’est pas mort, le Président l’est-il, politiquement ou médicalement ? Devant les impénétrables secrets du palais, il faut en revenir au célèbre chat de Shrodinger et son paradoxe.

    En gros, la mécanique quantique expliquant que «la mesure perturbe le système» et qu’un atome a la probabilité d’une chance sur deux de se désintégrer, Shrodinger a imaginé un chat dans une boîte qui mourrait à chaque irradiation. Sauf que la mesure ne peut se faire qu’en ouvrant la boîte et perturbe l’état du système. De fait, le chat est mort et vivant en même temps jusqu’à l’ouverture de la boîte, qui déclenche le choix de l’état, mort ou vivant. Cette complexe opération de pensée (un chat n’est pas une particule et un Président n’est pas un chat) est là pour montrer que la mécanique quantique obéit à des lois contraires à l’intuition générale. Le Président est-il mort ou vivant ? Mort ET vivant en même temps ? On sait qu’il vient de signer deux décrets présidentiels portant mesures de grâce pour libérer des prisonniers. Du Val-de-Grâce à la grâce, il n’y avait qu’un pas à faire et une signature à apposer de la main droite. Il est donc vivant du point de vue constitutionnel. Mais est-il vivant du point de vue quantique ? Il faudra attendre l’ouverture de la boîte.

     

    Chawki Amari
  • La sanction en attendant la réforme

     

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    Il n’est plus possible d’occulter l’échec du système éducatif national. A présent, il s’affiche dans la rue. Des candidats recalés à la dernière session du bac ont manifesté à Alger, mais aussi dans d’autres villes du pays. L’émeute aura été l’ultime épreuve de l’inénarrable baccalauréat 2013. Le pays est arrivé à un tel état de déliquescence que l’annonce des résultats du bac n’intéresse pas seulement les rectorats chargés de préparer la rentrée universitaire, mais également les commissariats de police qui doivent prévoir les effectifs des forces antiémeute pour contenir les débordements.

    Il est difficile d’imaginer d’autres formes que prendrait la déchéance de l’école algérienne, lorsque la course à la triche, puis le recours à la rue pour contester les délibérations sont sur le point de supplanter l’effort, l’assiduité et l’intelligence. Des enseignants interrogés sur ces tristes développements de la dernière session du bac ne paraissent pas surpris. «C’est la tricherie à longueur d’année», disent-ils. Et le taux de réussite de 44% est jugé plus conforme au niveau scolaire réel.

    L’on ne pouvait pas s’attendre à des résultats exceptionnels dans un contexte de baisse criante du niveau pédagogique constaté le long de l’année dans les établissements scolaires. L’épisode inédit de la triche en groupe en plein examen du bac est, par ailleurs, l’image frappante de la dérive du système éducatif, dont la responsabilité incombe en premier lieu aux autorités en charge du secteur. Celles-ci ont eu la main lourde pour sanctionner quelques milliers de tricheurs ou présumés tels, satisfaisant ainsi les syndicats des personnels de l’éducation qui ne pardonnent pas les dépassements subis par des surveillants dans les salles d’examen.

    Cette sanction d’une ampleur inégalée ne peut pas résoudre le problème et risque même d’en créer d’autres. L’exclusion à tort d’un seul candidat ou candidate disqualifierait l’ensemble de cette procédure disciplinaire qui s’apparente à une coupe sombre dans les listes des candidats de certains centres d’examen dont les scènes de fraude ont atterri sur les réseaux sociaux. Lorsque cet embrouillamini généré par le bac de cette année aura été résorbé, il restera à engager un véritable plan de sauvetage de l’école algérienne, dont les tares ont fini par se manifester dans les rues.

    Pour l’heure, il est annoncé un allègement du poids du cartable à la prochaine rentrée, prévoyant, entre autres, un seul cahier pour les cours d’éducation islamique et civique. Le problème le plus lancinant est le poids de l’idéologie qui a éloigné l’école algérienne des bases du savoir et de la connaissance.
     

     

    Djaffar Tamani
  • no moment

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  • belayat a t'il fait la revolution

    Abderrahmane Belayat répond à Ahmed Boumehdi

    «Je ne convoquerai pas une réunion du CC qui se terminera en queue de poisson»

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    zoom | © Photo : B. Souhil
     

    La situation de blocage qui perdure depuis plus de six mois au sein du FLN ne fait qu’accentuer les querelles de leadership.

    Deux ailes s’affrontent depuis début février dernier et aucun consensus concernant le profil du futur secrétaire général de l’ex-parti unique ne se dégage. Et dans cette ambiance de paralysie organique au FLN, les clans s’entredéchirent. En effet, la sortie médiatique d’Ahmed Boumehdi, membre de comité central (CC) du parti, n’a pas laissé coi l’actuel coordinateur, Abderrahmane Belayat, accusé «d’usurper une fonction qui n’est pas prévue dans le règlement intérieur du CC». Contacté hier, Abderrahmane Belayat retourne la même accusation à Ahmed Boumehdi qui appelle, au nom du bureau de la dernière session, du CC à convoquer une réunion extraordinaire de cette instance pour désigner le nouveau secrétaire général du FLN. «Il n’a aucune qualité pour convoquer une session extraordinaire.

    Le bureau de la dernière session n’a jamais existé. Pis encore, la proposition qui a été faite par Boumehdi de confier la gestion du parti à ce bureau a été rejetée par les membres du CC», explique-t-il. Notre interlocuteur estime, dans ce sens, qu’il n’est pas responsable du renvoi sine die de la réunion tant attendue. «Personnellement, je ne peux pas assumer la responsabilité de convoquer une session du comité central qui se terminera en queue de poisson», lance-t-il. Aux membres du CC qui se disent exaspérés par cette «vacance du pouvoir» au FLN, Abderrahmane Belayat les invite à mettre un terme à leur guéguerre. «C’est une exaspération surfaite. Ils (les antagonistes du CC) n’ont qu’à s’entendre et cesser leurs divergences pour pouvoir organiser cette session», ajoute-t-il.

    S’agissant de l’application de l’article 9 du règlement intérieur du CC, Abderrahmane Belayat affirme que ce sont Ahmed Boumehdi, Abdelaziz Ziari et Amar Tou qui l’ont approuvé. «Le 2 février 2013, au dernier jour de la session, ces trois membres sont venus me voir pour me demander de clôturer les travaux, alors que nous n’avions pas encore élu le nouveau secrétaire général. C’est à ce moment-là qu’il a été fait usage de l’article 9», explique-t-il.


    L’influence de «la chkara»


    Abdelhamid Si Affif, membre du bureau politique du parti, appuie les affirmations de Abderrahmane Belayat. «J’étais témoin. Boumehdi et Ziari ont demandé à Belayat de clôturer la session. Le bureau fantôme dont parle Boumehdi dans son communiqué n’a jamais existé», dit-il, en tenant d’analyser les objectifs de cette action.
    Selon lui, ce sont «les gens de la chkara (pouvoir de l’argent)» qui veulent exercer une pression sur les membres du CC afin d’avoir la mainmise sur le FLN. «Ils veulent s’imposer en ce moment crucial de renouvellement des structures de l’APN. Ils veulent se placer. Amar Tou et Mahmoud Khodri ont même voulu manipuler les députés pour rejeter la loi sur la profession d’avocat. Mais ils ne gagneront pas. Dès la fin de l’opération de renouvellement des structures de l’APN, ils vont se taire», explique-t-il.

    Pour sa part, Kassa Aïssi, également membre du bureau politique, se dit «lassé» par cette situation. Refusant de participer à cette polémique entre Belayat et Boumehdi, il précise que la priorité est la convocation de la réunion du CC. «Nous avons même dépassé le délai pour la tenue d’une réunion ordinaire du CC, initialement prévue le 30 juin. Cette attente, qui dure depuis six mois, ne fait qu’approfondir la crise. Que ceux qui sont en mesure de convoquer le CC le fassent sans attendre !», déclare-t-il.
    Selon lui, la solution réside dans le respect des points fondamentaux qui sont la réunion de la majorité de membres du CC, l’organisation en deux tours d’une élection ouverte à toutes les candidatures, y compris à celle de Abdelaziz Belkhadem et l’acceptation d’un SG élu par 50% des voix +1.

    Les responsables du FLN ne veulent pas lier la persistance de cette crise à la maladie du président Bouteflika et à son absence prolongée.
    Mais, selon les observateurs de la scène nationale, l’état de santé du chef de l’Etat a une grande influence sur la situation au sein des deux partis au pouvoir, le FLN et le RND, qui n’arrivent pas à désigner leurs chefs respectifs.
     

    Madjid Makedhi
  • ALGERIE:Des cadres supérieurs de la SOMIK devant la justice.

    Une filiale de Sonatrach secouée par un nouveau Scandale à Skikda:

     

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    Cinquante-cinq personnes, entre accusées et témoins, ont été présentées ce mercredi devant le juge d’instruction près le tribunal de Skikda dans le cadre d’une affaire de corruption et de dilapidation qui a secoué la société de maintenance industrielle de Skikda (SOMIK) une filiale de Sonatrach.

     

    Cette présentation devant la justice intervient après plusieurs mois d’enquête menée par les gendarmes du groupement territorial.

    Selon des sources proches de cette affaire, les enquêteurs de la section de recherche et après plusieurs perquisitions aux domiciles et aux bureaux de certains cadres de la société et après la consultation de leurs comptes bancaires, auraient relevé des dépassements dans l’attribution de certains marchés, notamment celui relatif au projet du méga train GNL que construit l’américain KBR à Skikda. «Il a même été fait appel  à l’appui des groupements  des wilayas de Constantine, d’Alger et d’Oran pour enquêter sur des biens immobiliers dont disposent certains mis en cause » rapporte notre source. L’instruction est toujours en cours.

                                                                                                                         

     

    Khider Ouahab
  • no moment

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  • ALGERIE:Mais où est donc DOK ?

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    Question. Le taux de réussite au baccalauréat, cette année, n’a été que de 44,72%, en baisse par rapport à l’année dernière où il avait atteint 58,84%. Que s’est-il passé en un an ? Une fuite dans les cerveaux ? Non, selon le nouveau ministre de l’Education, «le taux de l’année dernière était politique». C’est-à-dire que devant les vagues de contestation, on a donné le bac même à ceux qui ne le méritaient pas. Quelle est la valeur d’un bac dans ces conditions ? Il faut demander à Benbouzid qui, après 14 ans à l’Education, est aujourd’hui sénateur. D’ailleurs, l’aveu du nouveau ministre ressemble à celui de ce ministre qui avait affirmé que «cette fois-ci, les élections seront honnêtes». Ce qui voulait dire que celles d’avant ne l’étaient pas. Quelle est la valeur d’une élection  ? Il faut demander à DOK, le ministre de l’Intérieur, qui, lui, était sénateur avant d’être ministre.

    On a oublié la question, mais où est donc DOK ? Selon les uns, il est toujours ministre de l’Intérieur ; selon les autres, il est en vacances en Tunisie. Selon d’autres encore, il serait malade mais pas en France, sinon on l’aurait vu à la télévision en train de manger des gâteaux. Enfin, selon L’Expression, le quotidien qui sait tout, la somptueuse villa de DOK à Oran, près du Sheraton, aurait été cambriolée, ce qui expliquerait l’absence du ministre, occupé à tenter de récupérer son écran 3D volé.

    Mais si c’est vrai, le problème est sérieux : comment peut-on cambrioler la villa du chef de la police ? Il n’y a plus de valeurs, c’est comme le bac ou les élections. C’était quoi la question déjà ? Oui, est-ce que les gâteaux que Sellal a servis devant la télévision sont des gâteaux algériens ? Ont-ils été importés d’Alger et est-ce Gaïd Salah qui les a amenés avec lui ? Non, ce n’était pas la question. Où est donc DOK ? Il prépare les prochaines élections. Les résultats ? Comme le bac, tout dépend du sujet.

     

    Chawki Amari
  • Nouveaux câbles wikileaks : Boumediène s’est maintenu grâce au Clan d’Oujda

     

     

    Le règne de Boumediène a reposé sur la cohésion du «groupe d’Oujda», resté uni à travers l’élimination des leaders rivaux et qui a émergé comme une élite privilégiée, note un diplomate américain en 1974. Au plus fort de son règne, Boumediène, décrit comme un leader rayonnant à l’étranger et terne au plan national, aurait vécu dans la hantise d’un coup d’Etat pouvant être mené par ses pairs de l’armée. Dans un câble diplomatique en date du 21 mars 1974 et intitulé «Les deux faces de Boumediène», le président algérien, arrivé au pouvoir en 1965 et décédé en décembre 1978, est décrit dans un long portrait qui souligne ses forces et ses faiblesses. Lire l’article de

    En ces premiers mois de l’année 1974, selon les câbles révélés avant-hier, le président Houari Boumediène jouit d’une position de leader dans le tiers-monde. Il a vu, avec la montée des prix du pétrole, les perspectives politiques et économiques de son pays s’améliorer grandement. Toutefois, note le diplomate rédacteur du télégramme, des observateurs mettent en garde contre le risque d’être induits en erreur par une position de force sur le plan extérieur qui cache mal une position intérieure beaucoup plus faible et fragilisée.
    Lire l’article de Djamel Alilat: http://elwatan.com/une/nouveaux-cables-wikileaks-boumediene-vu-par-les-americains-10-04-2013-209811_108.php

  • Algérie : La succession de Bouteflika se prépare au sein du DRS sous la supervision de Toufik Mediene

     

    L’improbable retour de Bouteflika à la gestion des affaires du pays est une éventualité que les décideurs et militaires Algériens ont fini par comprendre. Quant à une possibilité d’un quatrième mandat, on n’y pense même pas. 


    L’état de santé de Bouteflika est tel qu’il n’est plus en mesure de reprendre du service. Même son pronostic vital n’est pas certain, selon des sources concordantes, dont certaines ont été vérifiées.

    Pendant ce temps, le DRS prépare la succession de l’enfant d’Oujda dans la discrétion absolue. C’est la seule raison qui expliquerait le refus des autorités officielles de dire la vérité aux Algériens sur ce que devient le chef de l’Etat, qui, soit dit en passant, n’a pas donné signe de vie depuis exactement un mois. Il a d’ailleurs été transféré depuis dix jours dans une maison de convalescence au centre des Invalides de la ville de Paris.

    Selon un journal électronique connu pour la crédibilité de ses informations, le général Toufik, dit Mediene, premier responsable des services secrets, a convoqué en début de semaine, plusieurs hommes politiques du régime ou proches du sérail, pour discuter de la succession de Bouteflika.

    Il s’agit, selon toujours la même source, d’Abdelmalek Sellal (premier ministre), Abdelaker Bensalah (président du Sénat algérien) ainsi que plusieurs personnalités politiques importantes, comme Said Sadi, ex- pérsident du RCD et du patron de l’entreprise CEVITAL, l’industriel Issad Rebrab.

    Selon le même journal, qui cite des sources fiables, le général Toufik aurait donné des instructions fermes aux responsables et aux ministres du gouvernement de ne toucher à aucun cheveu du frère du président, en l’occurrence, Saïd Bouteflika, cité pourtant dans de graves affaires de corruption.

    Durant la même rencontre, le premier ministre Abdelmalek Sellal, principal favori pour succéder à Boutfelika, ne serait, dit-on, pas très enthousiaste de reprendre les rênes du pays.

    Abdelaker Bensalah, serait alors nommé Président par intérim comme cela est indiqué dans la constitution, en attendant que de nouvelles élections soient mises en place. La véracité de ces informations est difficile à vérifier, mais le journal qui les relate n’a pas pour habitude de verser dans la propagande. Une chose est sûre, des décision importantes sur l’avenir de l’Algérie sont en train d’être prises par le DRS, à l’insu du premier concerné : le peuple.

    La longue convalescence  du président de la République soulève désormais des inquiétudes quant à l’avenir du pays. lire la suite ici

     


     

  • UE-USA, la crise de confiance

     

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    Le torchon brûle entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique. Les révélations d’espionnage électronique ciblant plusieurs pays européens faites par Snowben, un ancien agent de la NSA (Agence nationale de sécurité américaine), qui se trouve bloqué depuis quelques jours au niveau de la zone internationale de l’aérogare de Moscou en attente d’une problématique terre d’asile, ont fait sortir les dirigeants de certaines capitales européennes de leurs gonds. Un geste inamical, d’autant plus mal ressenti par les Européens qu’il vient d’un Etat supposé être plus qu’un partenaire, un allié stratégique. Cible privilégiée du programme de cyber- espionnage mondial américain, le couple franco-allemand, considéré comme le noyau dur de l’UE, est monté au créneau pour dénoncer dans un langage diplomatique ce coup de poignard planté dans le dos de l’UE. Usant d’un ton mesuré et conciliant, le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel a «invité» hier l’ambassadeur américain à Berlin à «une discussion» au ministère allemand des Affaires étrangères.

    Le président français, François Hollande, a été, pour sa part, plus direct et moins nuancé. Il a demandé aux Américains que «cesse immédiatement» l’espionnage de l’UE. Bruxelles s’est saisi du dossier. La représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a demandé hier au secrétaire d’Etat américain, John Kerry, de «clarifier au plus vite» la situation. «Chaque pays (...) exerce de nombreuses activités afin de protéger sa sécurité nationale.» «Ce n’est pas inhabituel pour un grand nombre de pays», a rétorqué dans un jeu de miroirs assassin le chef de la diplomatie américaine, invitant les Européens à balayer devant leur porte. Un aveu à peine voilé de la part des Américains de l’existence du programme d’écoute électronique révélé par l’ancien agent américain de la NSA.

    Un programme qui s’est intéressé, selon ces fuites relayées par la presse allemande et britannique, outre à la Commission européenne, aux représentations diplomatiques allemande, française, italienne et grecque à Washington et à l’ONU. La force de conviction mise par les Américains dans la défense de leurs intérêts dans ce dossier en se montrant intraitables sur la question de l’extradition de l’agent américain contraste avec le profil bas adopté par les capitales européennes. Ces dernières se contentant de demander des Américains, presque en s’excusant, de simples «éclaircissements» pour la consommation interne de leurs opinions publiques. Là où la gravité des faits exige fermeté dans les positions et déclarations, loin de toute concession et marchandage politique. Cette crise diplomatique, qui finira sans aucun doute à l’avantage des Etats-Unis d’Amérique, met en évidence l’assujettissement des Européens à la toute puissance américaine qui s’est, encore une nouvelle fois, confirmée avec la crise financière mondiale.

    La mobilisation des Européens pour tenter de trouver une solution à la crise diplomatique liée à la gestion du «colis» encombrant de l’agent Snowden réclamé avec insistance par les Américains a fait passer au second plan le fond du dossier. Celui du scandale des écoutes à proprement parler qui devient presque un sujet accessoire.
    De politique intérieure. Si la vigilance des Européens a été trompée dans cette affaire, que dire alors des pays fragiles comme le nôtre ?

    Omar Berbiche
  • hocine haroune ex capitaine du drs

  • boutef tjrs absent dans un pays de bananes

    Le drame déchirant du poète oublié à l’entrée du douar !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Cette année, Abdekka sera absent le 5 Juillet. Oh ! Ça ne change pas grand-chose ! Il était déjà absent le…

    … le 1er Novembre !

    Dans cette histoire de double hospitalisation d’Abdekka au Val-de-Grâce et à l’hôpital des Invalides, on a pensé à tout, on a écrit sur tout, on a évoqué tous les scénarios possibles, on a calculé le nombre de jours passés par le raïs en France, les sadiques ont même compté en minutes, et les pervers en secondes, un séminaire de cartomanciennes et de médiums s’est même tenu à Aïn El Chouwafa sous l’intitulé savant «pourquoi appliquer l’article 88, chiffre de prédilection du Malin, du Diable, de Lucifer, de Azrayen ?», mais on a oublié une chose. Ou plutôt quelqu’un. Et c’est un cantonnier municipal, lecteur de «Pousse avec eux» de la veille, de l’avant-veille ou de plus loin encore dans le temps — en fonction de la date des exemplaires du Soir sur lesquels il tombe par hasard dans l’exercice de ses fonctions — qui me le dit : dans le magma de l’actualité hospitalière de notre cher, très cher Président on a oublié un… poète ! Oui, un poète oublié à l’entrée d’un minuscule village d’Algérie dénommé Aïn El Meddah. Les circonstances de cet oubli sont plutôt extraordinaires. La veille du fameux Mini-AVC qui s’est finalement mué en Méga Bug présidentiel, une caravane électorale a débarqué à Aïn El Meddah. En quelques heures, des banderoles et des affiches appelant à un 4e mandat de Boutef’ ont été accrochées aux quatre coins de cette localité. Des coins très rapprochés puisque Aïn El Meddah est une très petite bourgade de 5 000 habitants et 4 brigades de gendarmerie. Et donc, en un tour de main, les lieux ont été transformés en décor de kermesse vantant les mérites de la nouvelle «Ouh’da». Une chorale a été montée en quelques minutes. Deux chevaux ont été loués au gros bourg voisin pour une parade-fantasia improvisée et sans réelle chorégraphie. Et un poète de renommée certaine, ou de certaine renommée, c’est selon, a été placé sur un pouf en cuir, cousu de fil d’or (le pouf, bien sûr, pas le poète, cousu lui de fil blanc) et installé à l’entrée nord de Aïn El Meddah, l’entrée Sud ayant été définitivement rayée de la carte par Ould Kablia. C’est dans cette ambiance de fête, de liesse et de liasses pour le prochain budget communal qu’est tombée la nouvelle : Abdekka, victime d’un mini- AVC a été évacué en France, en urgence très modérée pour y subir une cure de paracétamol light. Stupeur à Aïn El Meddah, comme vous devez vous en douter. Ou pas, d’ailleurs ! Quoi qu’il en soit, les responsables de la caravane, qui, eux, savent toujours où se trouve le nord, ont vite fait de décrocher leurs banderoles et affiches pour un 4e mandat du châtelain, ont débranché la sono, ont négocié avec le bourg voisin une réduction sur la location avortée des deux canassons de la fantasia et s’en sont allés vers l’oubli selon les limiers de l’une des quatre gendarmeries du village. Sauf que dans la précipitation, ils ont oublié le… poète, bien sûr ! Toujours aussi cousu de fil blanc. Mais assis à même le sol, puisque la caravane avait quand même pris le soin d’emporter le pouf au fil d’or. Du coup, à Aïn El Meddah, on se retrouve avec un poète dont on ne sait pas trop quoi faire. Que faire d’un poète dans une bourgade pareille ? Je ne vois qu’une chose à faire. Le signaler à l’antenne locale de l’ONS, l’Office des statistiques. Puisque désormais, Aïn El Meddah compte une population de 5 001 âmes. Tiens ! Ça me rappelle un village un peu pareil. Làbas, leur poète, appelé aussi barde, ils l’attachent tout le temps et le bâillonnent. A Aïn El Meddah, où l’on a horreur de ce genre de pratiques barbares, ils ont opté pour une méthode plus douce. A chaque fois que leur poète veut déclamer des vers, ils l’obligent aussitôt à fumer du thé pour rester éveillé, bouche fermée, à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

     

  • no moment

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  • ALGERIE:Interdiction de réunion, de manifestation et d’expression

     

    comment le pouvoir étouffe les droits de l’homme

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	Sit-in des familles des disparus devant le siège de la Commission nationale 
	de protection des droits de l’homme (CNCPPDH) à Alger . 
    | © Souhil. B.
    Sit-in des familles des disparus devant le siège de la Commission...

    Dans son rapport, le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) dresse un tableau noir de la situation des droits de l’homme et des libertés démocratiques en Algérie l Elaboré avec d’autres organisations non gouvernementales (ONG), il conclut que le changement en Algérie n’est qu’«illusion».

    Paris
    De notre correspondant


    Rien ne va en Algérie. Régression des libertés publiques et syndicales, recul des droits de l’homme, omnipotence de l’Etat et de ses services de sécurité, justice injuste, non-respect de la dignité humaine et retour même de l’usage de la torture dans certains commissariats du sud du pays. C’est globalement le constat consigné par le Collectif des familles de disparus en Algérie (CNFA) dans son dernier rapport rendu public jeudi à Paris, lors d’une conférence de presse organisée au siège d’Amnesty International France. Intitulé «Le régime algérien à l’épreuve des droits de l’homme, l’illusion du changement», le rapport a été rédigé collectivement, avec l’aide de jeunes militants des droits l’homme et de nombreuses associations représentant la société civile, comme la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) et le Syndicat national des personnels de l’administration publique (Snapap), et s’appuie sur des témoignages directs et des enquêtes de terrain.

    Le compte rendu couvre une étape allant de janvier 2011 à avril 2013, une période qui correspond aux soulèvements populaires qu’ont connu certains pays arabes et qui ont réussi à mettre fin aux dictatures en place.Cependant, en Algérie, la situation politique est restée étrangement figée, selon Mohamed Boumeghar, professeur de droit international. Il a qualifié la levée de l’état d’urgence, en février 2011, de «formelle car sur le terrain, rien n’a changé, bien au contraire». «La levée de l’état d’urgence a été suivie par une série de lois, en juillet 2012, rétrécissant davantage le peu de marge de manœuvre qui restait encore.»

    Il a cité à titre d’exemple l’interdiction d’organiser des manifestations sur la voie publique, la transformation de la justice en un moyen de répression et de pression contre tout manifestant, le non-respect des droits fondamentaux des citoyens, à savoir le droit à l’emploi, au logement et à une vie décente.

    Bouteflika : «Les disparus ne sont pas dans mes poches»

    Par ailleurs, a ajouté le même intervenant, créer une association d’utilité publique ressemble à un parcours du combattant. Alors qu’avant, elle se faisait sur une base déclarative, la nouvelle loi exige une autorisation du ministère de l’Intérieur. Le rapport évoque également l’épineux problème des disparitions forcées durant la période du terrorisme. Maître Boumeghar a estimé que les auteurs de ces disparitions vivent toujours dans l’impunité. Il a dénoncé le chantage exercé par l’Etat à l’égard des familles, dont le seul tort est de continuer à exiger la vérité sur des proches qui n’ont jamais réapparu. Il y aurait 6140 disparus selon Mme Nacera Dutour, présidente de la CFDA. Et malgré les commissions ad hoc et les promesses de l’Etat, rien de nouveau sous le soleil, selon elle.

    L’Etat, pressé d’en finir avec ce dossier gênant, a proposé d’indemniser les familles qui le souhaitent, à condition qu’elles reconnaissent la mort de leurs enfants lors des accrochages avec des terroristes. Une insulte suprême à ces pères et mères qui n’ont pas encore fait leur deuil. Pis encore, a ajouté Mme Dutour, la loi 45 relative à la charte pour la paix et la réconciliation nationale interdit aux familles et proches des disparus de saisir la justice. A ce déni de vérité, il faudrait ajouter la phrase prononcée dans un discours par le président Bouteflika : «Les disparus ne sont pas dans mes poches.» Une déclaration qui a profondément blessé les familles de disparus et ruiné leurs espoirs de voir un jour l’Etat algérien prendre sérieusement en charge cette question humaine.
     

    Yacine Farah
  • les walis boivent beaucoup!!!!!

    SELLAL À L’ADRESSE DES WALIS :

    «La fermeture des restaurants et des débits de boissons doit cesser»

    Abdelmalek Sellal casse un tabou de taille : «Cette histoire des arrêtés du wali pour la fermeture des restaurants, c’est fini ! Ces décisions intempestives doivent cesser. Il y a une réglementation à respecter, certes, mais c’est tout.» Le Premier ministre s’exprimait, ainsi, devant l’ensemble des walis qu’il réunissait, hier, au Palais des Nations à Club-des-Pins, à Alger.

    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) «C’est inadmissible que l’on ordonne la fermeture des restaurants ou les cafés à partir de 21 h». Mais pas seulement. Pour être mieux compris, précisera : «Même les débits de boissons alcoolisés.» Il faut dire en effet que certains walis, par conviction ou excès de zèle, font d’énormes concessions à l’islamisme qui gangrène bien des secteurs depuis quelques années. «Il faut créer de la convivialité. Il faut laisser les gens respirer», ajoutera Sellal. Puis, ironique, il ajoutera : «Il faut créer de l’animation. Comment voulez-vous qu’il y ait de la sécurité si vous obligez les restaurants et autres à fermer ? Laisser les gens se défouler et se détendre, comme ça ils ne feront plus de politique ni ne s’adonneront à la manif ou la casse.» La transition est vite faite avec la saison estivale qui s’ouvre d’ailleurs. «Nos plages, ajoutera le chef de l’exécutif, c’est juste du sable et de l’eau, et encore ! Créez-y de l’animation, prévoyez des spectacles, de la musique, etc. Il faut qu’on change nos mentalités». Il était temps en effet que l’islamisme rampant trouve une haute autorité publique en face Dans son discours improvisé devant les walis, hier, Sellal évoquait également un autre fléau dont peu, à ce niveau de responsabilité du moins, parlent : la saleté. «C’est bien beau de parler d’environnement, mais il est plus pratique de commencer à nettoyer d’abord devant chez soi.» Le problème des déchets et des décharges sauvages sera d’ailleurs longuement traité lors de cette réunion. Sellal, qui a ordonné aux walis de réunir les présidents d’APC dès la semaine prochaine, chacun à son niveau, pour se pencher sur toutes les questions, a, par ailleurs, annoncé que le gouvernement va doter chaque wilaya d’un incinérateur.
    «Passez outre la bureaucratie. Prenez des initiatives et je vous couvre»
    Outre les questions immédiates, liées à la préparation du mois de Ramadan, de la saison estivale en particulier, cette réunion gouvernement- walis était l’occasion pour Sellal de revenir sur ses priorités, économiques notamment. «Le défi majeur aujourd’hui pour nous, c’est de faire retrouver à l’Algérie son assise et sa base industrielle». Pour cela, il insistera sur le partenariat avec des étrangers. «Il faut que l’exemple de Relizane qui vient de réaliser deux importants projets dans le textile en partenariat avec les Turcs soit suivi partout. C’est une bataille qu’il nous faut remporter. Il nous faut aller très vite et casser tous les verrous.» Et le verrou le plus hermétique qui soit, la bureaucratie, a été dénoncé avec violence par le Premier ministre. «Il faut liquider la bureaucratie ! C’est un mal plus dangereux que le cancer. C’est quoi ces histoires, comme l’ANDI qui a fini par “adminisrativer” si j’ose dire l’acte d’investir ?» Il prend pour exemple, la zone industrielle de la wilaya d’El Bayadh. «Ce projet a été inscrit en…1980 ! Vous vous rendez compte ? J’ai dit au wali, qui évoquait ces histoires de bureaucratie et de multiples contraintes administratives, de passer outre et je vous couvre.» Il insista sur cette question. En direction de l’ensemble des walis, il s’engage en effet : «Prenez des initiatives ! Il nous faut faire feu de tout bois. Dès lors qu’il s’agit de l’intérêt national, passez outre cette bureaucratie et vous êtes couverts !» Prenant à témoin le ministre de l’Industrie, il donne un exemple parfait de bureaucratie : «Si Chérif (le ministre, NDLR) m’a appris récemment que pour la création d’une entreprise, notre réglementation prévoit 39 dossiers ! C’est inadmissible ! On demande à l’investisseur une copie de sa carte nationale, son extrait de naissance à lui, celui de son père, de sa mère de son grand-père et je ne sais quoi encore ! Tout cela doit cesser. Et c’est de cela que je parle quand je vous dis de passer outre. Il faut que tout le monde sache définitivement que l’entreprise est au cœur du développement du pays. C’est cela l’essentiel, pas les slogans. Cette chanson de “développement ou d’économie hors hydrocarbures”, nous l’écoutons depuis 1962 et nous avons même grandi avec ! Moi je suis quelqu’un de pragmatique. Le développement se fera aussi avec les hydrocarbures mais il nous faut faciliter l’acte d’investir. En finir avec la bureaucratie.» Une vision des choses que Sellal veut étendre à tous les secteurs. Le logement, par exemple. «Plus de 177 000 unités de logements sont finies et n’attendent qu’à être distribuées. Alors faites-le !» ordonne-t-il à l’ensemble des walis. «Et faites-le avant septembre ! Moi je ne comprends pas que l’on construise des logements sans les distribuer. Pour peu que vous faites les choses dans la transparences, vous n’avez rien à craindre. Vous avez la prérogative de le faire.» Abdelmalek Sellal, qui précisait qu’en septembre prochain, il sera question d’une rencontre «qui dépasse la tripartite», a annoncé également une autre réunion avec les walis pour le même mois de septembre. «Nous avions l’intention de réunir autour du Président Bouteflika l’ensemble des présidents d’APC et de chefs de daïra. C’est toujours à l’ordre du jour», a-t-il révélé enfin, sans pour autant préciser si ladite réunion sera présidée par lui-même ou par Bouteflika.
    K. A.

  • Edward Snowden

    L'univers d'Edward Snowden, taupe à la NSAfermer

    Sur les traces d'Edward Snowden, l'employé d'un sous-traitant de l'Agence de sécurité nationale (NSA) qui a révélé être à l'origine des fuites sur le programme améri...

    9/36Une télévision donne des nouvelles de Edward Snowden dans un centre commercial à Hong Kong (21 juin 2013).
    Image: Keystone

    lire la suite:http://www.24heures.ch/monde/ameriques/Edward-Snowden-a-propos-des-Suisses-des-racistes/story/11187617

  • said boutef SDF guide d'algerie vers le précipice

    Le rectangle magique !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Que sait-on exactement du prochain Conseil des ministres ? Presque rien ! Sauf qu’il devra impérativement se tenir entre 13 h 30 et 17 heures. Ils sont très à cheval…

    … en matière de visites, aux Invalides !

    Je crois bien – en fait, j’en suis même sûr – que nous sommes le seul pays au monde qui lutte contre les incendies avec des enveloppes ! Dans toutes les contrées de cette planète, on circonscrit un feu avec des extincteurs. Chez nous, peut-être dans une volonté schizophrène de nous singulariser, nous montons à l’assaut des flammes avec des enveloppes. Des piles d’enveloppes bourrées de fric ! Attention, je ne critique pas ! Je suis même forcé de reconnaître que les enveloppes ainsi brandies à la face sournoise des incendies se révèlent parfois très efficaces. J’ai ainsi le souvenir d’une cérémonie présidée par le pompier en chef, Abdekka, lorsqu’il sortait encore en intervention sur le terrain et qui l’avait vu distribuer des enveloppes dans la wilaya de Sétif. Des responsables locaux, des notables et des dirigeants de clubs de baballe montaient à la tribune, devant un large public, empocher les enveloppes avec d’immenses sourires Colgate et, pour certains d’entre eux, récitaient quelques vers de leur cru, rédigés à la hâte dès l’annonce de la G.D.E, la Grande Distribution d’Enveloppes. Ne soyons pas nostalgiques de cette période faste de l’enveloppe. Rien n’est perdu ! Sellal perpétue cet élément fondamental de notre culture. Lui aussi s’est mis à la G.D.E. «On ne change pas une enveloppe qui gagne !» aurait dit ce dirigeant sportif de l’est du pays, grand consommateur d’enveloppes de tous formats. Dans cette affaire, je suis étonné que l’industrie de l’enveloppe ne soit pas plus développée en Algérie. Je trouve même incongru le côté artisanal de la production locale d’enveloppes. C’est totalement disproportionné par rapport à la demande réelle. Economiquement, le marché de l’enveloppe représente un créneau porteur. Un secteur appelé à se développer de plus en plus. Pourquoi alors ne pas encourager les petits producteurs locaux ? Pourquoi ne pas en faire un axe prioritaire dans les dossiers d’aide à l’investissement jeune au niveau de l’Ansej ? Au lieu d’inonder le marché et nos routes de petits camions frigorifiques chinois ou japonais, d’accroître les risques d’accidents et les taux de mortalité et de handicaps, pour des gains de plus en plus serrés au demeurant, ne serait-il pas plus intelligent d’ouvrir le champ à la prolifération d’unités de fabrication d’enveloppes ? Des petites. Des grandes. Des moyennes. Des blanches. Des beiges. Des enveloppes avec ruban adhésif. Des enveloppes avec une fermeture en laiton clipé. Des enveloppes au goût framboise lorsque vous passez la langue dessus pour la fermer. Des enveloppes qui vous jouent le clip musical de Daft Punk «Get Lucky» lorsque vous les décachetez. En matière d’enveloppes, tous les économistes vous le diront : les possibilités sont immenses et diverses. Ils vous le diront d’autant plus volontiers que vous leur aurez glissé la bonne enveloppe dans la bonne poche ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

     

  • la police algerienne

     

    URGENT : Un sit-in des familles de disparu(e)s violemment réprimé à Constantine. Cinq citoyens arrêtés.

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    R10Nous venons d’apprendre à l’instant qu’un sit-in des familles de disparu(e)s  a été violemment réprimé aujourd’hui à Constantine par la police et que cinq citoyens (Tarek Mameri, Abdallah Benaoum, Khaled Yacine, Hamitouche Slimane et Islam Tabouche) ont été arrêtés et transférés dans un des commissariats de la ville. Le rassemblement avait eu lieu dans un premier temps devant le siège de la wilaya puis à la place des Martyrs. La cellule des droits de l’Homme du FCN Alger le 27 juin 2013. 12h 30   =================================================================

     

    18h 45 : Libération de 4 citoyens après leur transfert à l’hôpital pour « examen ». A leur sortie, trois d’entre eux portaient des traces de coups et des hématomes. Quant au 5e détenu (Tarek Mameri), il a été gardé à l’hôpital pour un examen radiologique. Il présenterait des traumatismes au niveau de la tête et des membres.

  • Les plans manquants

     

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    Les inconvénients du direct. Chaque citoyen-téléspectateur s’en rappelle, Mohamed Boudiaf a été assassiné un 29 juin à Annaba, dans une salle de culture d’Etat, filmé en direct par l’ENTV, tué entre deux séquences pub. 21 ans plus tard, tout le monde a vu le film et il est d’ailleurs disponible sur internet, mais il manque encore un plan, celui où le tireur tire, plan que personne, à part les initiés, n’a pu voir. Mais où est ce plan ? A l’ENTV ? Peu probable. Ces plans manquants de la raison d’Etat ne seraient pas un problème s’ils n’étaient pas aussi nombreux. Par exemple, il manque aussi le plan où Boussouf tue Abane, alors que la télévision existait déjà à l’époque. Il nous manque aussi la séquence où Bouteflika fait tomber son café par hémiplégie devant Sellal et Gaïd Salah, ou cet autre plan célèbre quand le général Toufik s’interviewe lui-même en tant que ministre suprême de la Communication. Mis bout à bout, ces séquences feraient un grand film qui pourrait régler un gros problème de confiance, celui-là même que M. Sellal s’étonne ne pas trouver. Le pacte de confiance qu’il veut instaurer, en oubliant qu’il ne s’agit pas de mots mais d’actions, donc de plans séquences.

    Entre l’Etat et le citoyen, il y a un problème parce qu’au plan cinématographique, le régime est producteur-réalisateur pendant que le citoyen fait de la figuration. On s’en rappelle, M. Sellal avait déjà reproché aux Algériens leur manque de confiance en leurs dirigeants et institutions, estimant que l’Algérien, paranoïaque militant et méfiant organique, souffre «d’une grave crise de confiance». On peut s’en rappeler aussi sa déclaration un peu irritée : «Je vous ai dit qu’aujourd’hui, il va bien, il s’est rétabli», en parlant du Président. C’était le 20 mai dernier, soit il y a plus d’un mois. Du cinéma ? Evidemment. Sauf qu’on ne fait pas un pays avec des images. Il faut un scénario.

     

    Chawki Amari
  • La bureaucratie tue l’investissement

    cherif rahmani est un voleur lui aussi :voir anp.org

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    zoom | © Dessin : Saâd
     

    Le ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani, vient de jeter un pavé dans la mare. Il révèle une réalité, tue jusque-là, concernant les investissements privés en Algérie. 

    «50% des projets agréés par l’Agence nationale du développement de l’ investissement (ANDI) depuis 2002 ont été abandonnés par leurs concepteurs», a-t-il déclaré lors de son intervention devant les participants à la réunion gouvernement-walis, tenue hier à Alger.
    Les raisons sont connues.

    Il s’agit, selon le ministre, des problèmes bureaucratiques qui découragent de plus en plus les investisseurs nationaux et étrangers. «Il y a aussi des problèmes financiers et de disponibilité du foncier. Il faut faire sauter ces verrous», lance-t-il. Cherif Rahmani ne donne pas le nombre exact de projets tombés à l’eau, mais il insiste sur la nécessité de revoir surtout le fonctionnement de l’ANDI. «Nous allons changer la manière d’agir de l’ANDI. Celle-ci ne devrait pas seulement être un simple guichet pour recevoir les investisseurs potentiels. Elle devra être dotée d’un service d’appels à projets qui consiste à aller à la rencontre des promoteurs pour les démarcher», ajoute-t-il. Ce faisant, l’orateur relève la faiblesse de la croissance industrielle nationale qui ne génère actuellement que 4,5% de la valeur ajoutée du produit intérieur brut (PIB). «Pour atteindre un taux de 6% de valeur ajoutée, il faut que l’industrie nationale progresse annuellement de 10 à 15% et crée 80 000 emplois/an», ajoute-t-il.


    «Le projet de la politique de l’industrie avalisé»


    Cherif Rahmani annonce également que la politique nationale de l’industrie élaborée par son département a été avalisée, avant-hier, par le Premier ministre. Elle vise, selon lui, à réaliser plusieurs objectifs, dont l’aide à la création d’emplois, la réduction de l’informel et le lancement du parc industriel. «L’objectif de cette politique industrielle à l’horizon 2020 est celui d’augmenter la valeur ajoutée, réduire les importations, augmenter les exportations, aller au plus profond du territoire national et sortir de la commande publique», affirme-t-il. Dans ce sens, le ministre précise que la préférence accordée à la production nationale est un choix cardinal. Et d’ajouter : «Je souhaiterais que les walis enracinent le choix de l’outil national.»

    Abordant le dossier du Comité d’assistance à la localisation, à la promotion et à la régulation du foncier (Calpiref), il souligne «qu’en un trimestre, 2439 dossiers ont été traités». «Les projets sont relativement bien équilibrés sur le territoire avec un volume financier de 84 milliards de dinars pour des prévisions de 20 500 emplois», indique-t-il. Selon lui, le projet de lancement des parcs industriels est en cours avec le lancement de neuf appels d’offres. «Les entreprises réalisatrices seront choisies d’ici la fin du mois de juin en cours», dit-il, précisant que ces parcs auront des services et des commodités, comme les guichets de banques, de l’ANDI et de l’ANDPME. Dans la foulée, le ministre s’engage à identifier les actifs industriels inexploités et appelle les promoteurs intéressés par leur exploitation à présenter leurs projets.

    Madjid Makedhi
  • ce que vous dites mais c'est pas ce que vous faites ,awe fakou!!

    Les Etats-unis n'interfèrent pas dans les affaires politiques internes de l'Algérie rassure Henry S, Ensher.

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    le 26.06.13 | 16h59 Réagissez

    Les Etats-unis n'interfèrent pas dans les affaires  politiques internes de l'Algérie a indiqué mercredi à Alger l'ambassadeur des  Etats-unis, Henry S, Ensher.

    "Nous n'avons aucune position, aucune préférence pour un parti et les Etats-unis n'ont aucun rôle à jouer" dans les affaires politiques internes  de l'Algérie, a déclaré M. Ensher, lors d'un point de presse organisé au siège  de son ambassade consacré au programme éducatif "Leaders de demain".

    L'ambassadeur américain en Algérie a expliqué la position de son pays, suite aux informations selon lesquelles il aurait reçu des représentants de  partis politiques algériens pour s'enquérir de la situation du pays.  "Nous avons des contacts avec les différents responsables du gouvernement  algérien, des membres de la société civile dont les partis politiques ainsi  que des représentants du secteur de l'éducation et de l'enseignement supérieur  pour avoir une meilleure compréhension de l'Algérie", a-t-il précisé.  Il a tenu à noter que " Washington doit avoir des faits pour pouvoir adopter une politique vis-à-vis de l'Algérie et n'importe quel ambassadeur là  où il se trouve essaye de comprendre le pays dans lequel il vit". 

    M. Ensher a fait observer, dans ce sens, que "l'Algérie fait la même chose à travers son formidable ambassadeur aux Etats-unis qui rencontre de nombreux américains pour mieux comprendre ce qui se passe là-bas".  "Leaders de demain" est un programme, qui s'inscrit dans le cadre  de l'Initiative de partenariat au Moyen-Orient (MEPI).

    El Watan avec APS
  • Hicham Aboud écrit à Sellal : «Pourquoi humilier l’Algérie ?»

     

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    Quelques heures après son refoulement par la PAF à l'aéroport international d'Alger alors qu'il devait se rendre en Tunisie pour participer à une émission télé, le premier responsable des deux quotidiens Jaridati et Mon journal, Hicham Aboud, adresse une lettre ouverte au Premier ministre dans laquelle il s'interroge sur "l"acharnement administratif, judiciaire et policier" pour lequel il fait l'objet. 

     

    Lettre ouverte à Monsieur le premier ministre

    Pourquoi humilier l’Algérie ?

    Monsieur,
    Je viens de faire l’objet, aujourd’hui 26 juin, d’une interdiction de sortie du territoire national sans que ne me soit indiqué le motif de cette décision illégale et arbitraire. Une décision qui vient dans la suite de l’interdiction des deux quotidiens nationaux que je dirige, «Jaridati » et « Mon journal » de la publicité institutionnelle depuis le 6 juin et de l’annonce d’une série d’accusations qui réduisent l’Algérie à une taille qui n’est guère la sienne. Est-ce que l’Algérie qui a combattu et vaincu l’une des plus grandes puissances militaires et ses alliés est-elle devenue si faible pour qu’une déclaration de presse d’un simple journaliste puisse constituer une menace à sa sécurité et à son intégrité territoriale ? Pour ma part, je n’oserai jamais me sentir au niveau d’un Etat de la grandeur de l’Algérie pour prétendre à menacer sa sécurité et son intégrité territoriale.

    Monsieur le premier ministre,
    Malgré un exil forcé de 15 ans, je n’ai jamais pensé un seul instant à me naturaliser ni même mon épouse et mes enfants n’ont pensé le faire pour la simple raison que je me suis, toujours, senti fier d’appartenir à la Grande Algérie. Et dire qu’ils sont nombreux ces hauts responsables de l’Etat qui ont la double nationalité et certains d’entre eux siègent au gouvernement. Cette même fierté d’appartenance à l’Algérie a fait que lors de ma participation à la 23ème session de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU qui s’est déroulée à Genève du 27 mai au 14 juin, je me sentais dans une gêne profonde en voyant des participants évoquer les accusations dont on m’accable dans mon pays. J’ai tout fait pour minimiser ces accusations tellement j’avais honte pour mon pays Aujourd’hui, je suis victime d’un acharnement qui n’honore guère l’Etat algérien. Et je me demande quel est l’intérêt de l’Algérie à ce que soit entravée ma liberté de circulation ? Cela ne fera que ternir l’image de mon pays.

    Au moment où ceux qui ont dilapidé les deniers publics et dont leur implication dans de scandaleuses affaires de corruption ne sont nullement inquiétés et circulent en toute liberté, un journaliste fait l’objet d’un acharnement administratif, judiciaire et policier dont
    les auteurs doivent, au moins, expliquer leurs motivations. C’est en votre qualité de premier ministre chargé des plus hautes fonctions en l’absence du chef de l’Etat, que je vous prie de bien vouloir éclairer ma lanterne et celle de l’opinion publique sur les raisons de ce harcèlement et sur ses auteurs, afin que les responsabilités soient situées. Et que cesse l’humiliation de l’Algérie à travers des mesures illégales en contradiction avec les principes d’un Etat de droit.

     

     

     

    Elwatan.com
  • no moment

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