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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 74

  • Lettre ouverte à Messieurs Ali Haroun et Ahmed Djebbar

     

     

    Par |
     

     

      images.jpegboudiaf.jpegMohamed Boudiaf

    Je vous interpelle aujourd’hui parce que vos noms ont figuré sur l’auguste liste des signataires d’une pétition contre "l’ingérence", à la suite de la présentation du général Khaled Nezzar devant la justice suisse.

    Votre attitude est louable mais tout le peuple algérien s’oppose à l’ingérence dans ses affaires intérieures. Cependant, cette pétition a été concoctée non pas tant pour protéger le pays de l’ingérence mais pour soulager celui qu’elle est supposée soutenir ; et cela dénote très bien le malaise dans lequel vit, ces jours-ci, la personne intéressée.

    En ce qui me concerne, je vous interpelle parce que vous avez été très proches de Mohamed Boudiaf ; M. Haroun pour avoir été le chercher de son paisible exil, et M. Djebbar, pour avoir été membre de son Cabinet quand il était Président du Haut Comité d’Etat, puis "récupéré" comme ministre pour cautionner la mascarade de "l’acte isolé".

    Messieurs Haroun et Djebbar, combien de fois vous ai-je appelés, interpelés, et même cités dans mon récent livre : Boudiaf, l’Algérie avant tout pour vous sensibiliser à entreprendre une démarche, quelle qu’elle soit, pour revendiquer la vérité sur le lâche assassinat de celui qui a été, pour un laps de temps, le chef de l’Etat algérien et qui a marqué, par son honnêteté, plusieurs générations.

    Votre participation à la pétition ne me laisse pas de choix. Soit, je me tais pour tromper ma conscience, je me renie pour survivre, je privilégie l’illusion à la vérité, comme vous le faites actuellement, soit je continue mon combat, celui de défendre l’âme de mon père.

    Si vous avez inscrit votre démarche dans le noble objectif de prémunir le pays contre "l’ingérence", continuez dans votre logique pour revendiquer la vérité sur l’assassinat du chef de l’Etat, notamment parce que la personne que vous soutenez dans votre pétition était ministre de la Défense et membre du Haut Comité d’Etat, au moment où "l’acte isolé" a été perpétré contre la dignité de tout le peuple algérien. Organisez une pétition demandant la vérité et vous verrez l’engouement que vous initierez auprès de milliers d’Algériens avides de vérité.

    Je persiste à vous sensibiliser sur une réalité simple : la vérité, soit vous contribuez à la faire émerger, soit "l’ingérence" vous l’imposera. A vous de choisir. L’O.N.U. s’est bien dessaisie de l’assassinat d’un chef de gouvernement. Pourquoi, ce "deux poids-deux mesures" de l’O.N.U. en ce qui concerne l’assassinat en direct à la télévision du chef de l’Etat algérien ?

    Le sang de Boudiaf est trop cher pour être vite oublié. Les idées pour lesquelles on meurt, ne meurent pas. Son vœu de réconcilier le peuple algérien avec sa véritable histoire a été empêché d’être réalisé et la vérité sur son assassinat sera une partie fondamentale de l’Algérie qui se prépare.

    M. Haroun, vous qui avez été ministre des Droits de l’Homme, n’êtes-vous pas encore convaincu que la Vérité est un Droit fondamental des Droits de l’homme. M. Djebbar, vous qui êtes professeur "émérite", n’êtes-vous pas encore convaincu que les civilisations ne peuvent jamais être bâties contre la vérité ? A vos consciences d’apprécier.  

    Je vous rappelle à toutes fins utiles un passage de la lettre que j'ai adressée le 23 août 2001, au haut responsable  que vous tentez de défendre par votre pétition :

    "….Ce silence ne fait que me conforter dans ma résolution d'aller auprès d'une juridiction internationale… Devant cette juridiction, il faudra répondre à une question simple. Est-ce un acte isolé ou un complot ? L'acte isolé voudrait qu'en plus de l'assassin présumé, des sanctions administratives et politiques touchent la plus haute hiérarchie des services de sécurité qui, en cette grave situation, avaient fait preuve d'une incompétence jamais égalée sauf peut-être par l'impunité. Quant à la thèse du complot, je vous laisse le soin de songer ses à conséquences."

    Cette lettre a été reprise comme annexe dans mon livre cité supra. Monsieur Nezzar n'a jamais daigné me répondre.

    La vérité éclatera avec vous, sans vous et même avec les "singes de la Chiffa" comme le disait Mohamed Boudiaf.nacer boudiaf,haroun,nezzar,larbibelkheir,tous assassins

    Nacer Boudiaf

  • "La contre-pétition Nezzar est un test d’une très grande importance"

     

    La contre-pétition Nezzar est un test d’une très grande importance.

    rpar Djamaledine Benchenouf, lundi 2 janvier 2012, 20:59

    Il est inutile de s’étaler en de longues logorrhées, en d’interminables envolées verbeuses.Il suffit juste d’attirer l’attention de nos compatriotes, et de tous les hommes épris de justice, partout dans le monde, sur un évènement d’importance cruciale.

    Ce qui porte désormais l’appellation de « contre-pétition Nezzar » est en passe de devenir un test décisif pour l’Algérie.

    Le nombre des signataires est scruté de façon particulièrement attentive.

    Au plus haut sommet du DRS, à la Présidence de la République algérienne, au sein de toutes les chancelleries étrangères, mais surtout au coeur des puissances occidentales, de la justice helvétique, et au sein des plus grands services de sécurité du monde, « la contre-pétition Nezzar » est devenue un enjeu décisif, un vrai moment, un « quart d’heure », qui permettra une lecture appropriée de la donne algérienne. C’est un vrai test !

    Ces observateurs avertis savent, avec un sens très pointu de l’ évaluation, du renseignement et de l’analyse, le rôle réel des généraux putschistes dans la manipulation de la violence, et dans les exactions atroces qui ont été commises contre des populations civiles. Mais en cela, ils ne se sentent pas concernés en premier chef, et encore moins leurs États respectifs. Ce qu’ils souhaitent connaître aujourd’hui, en ce moment crucial où l’Algérie se trouve dans l’œil du cyclone, est la capacité de la société algérienne à la mobilisation, et particulièrement à celle contre le régime qui l’opprime.Cet évènement de la « Contre-pétition Nezzar », même s’il peut sembler périphérique, est en mesure de donner la mesure de la réactivité, et du potentiel révolutionnaire algérien. Sans guillemets.

    Donc, pour aller à l’essentiel, si le nombre des signataires, malgré la menace diffuse qui paralyse les meilleures volontés, atteint un seuil « honorable », en très peu de temps, alors un effet déterminant aura lieu ! Le peuple algérien entrera dans une dynamique qu’il n’aura jamais imaginé seulement. Toutes les puissances occidentales, qui soutiennent ce régime juste parce qu’il leur offre des contrats faramineux, pour acheter leur bienveillance à son endroit, pour les corrompre aux dépens du peuple qu’il broie, qu’il vole, et dont il compromet gravement l’avenir, toutes ces puissances vont adopter, sans l’ombre d’un doute, une attitude décisive, la seule honorable, la seule qui puisse préparer une situation stable dans toute la région, et qui sera en phase avec la suite des évènements, avec les espérances des peuples, et dans l’intérêt bien compris de toutes les forces en présence. Les puissances occidentales ne soutiennent le régime algérien que parce qu’il y a un vide sidéral autour de lui. Sinon, elles ne se compromettraient pas avec un tel boulet. Trop sale, et trop salissant. Au regard de ce qu’il leur offre, elles préféreraient un partenaire moins gênant. Surtout qu’elles ont sur lui des informations tellement énormes qu’elles en deviennent inquiétantes. A fortiori que certains « grands commis de l’Etat » de ces puissances, comme un Pasqua ou un Bonnet, par exemple, ont couvert des crimes contre l’humanité, en engageant réellement la responsabilité de leurs États.

    Donc, pour tous les Algériens, une seule réaction honorable: Signer la « Contre-pétition Nezzar ». Faire tomber le mur de la peur, et signer se son vrai nom. Relayer le document, l’expliquer, et tenter de faire signer toutes les personnes de son entourage. Si cette contre-pétition atteint un chiffre très important, alors nous amorcerons un tournant historique, qui changera tous les plans, les réformettes, et les manipulations du régime.

    Sinon, si cette contre-pétition reste une bouteille à la mer, alors ne nous en prenons qu’à nous-mêmes !

    HAUT LES CŒURS ! QUE VIENNE L’HEURE DE LA DÉLIVRANCE ET DE LA DIGNITÉ !

    D.Benchenouf

  • la cigale et la fourmi

    MSP : manger avec les loups et pleurer avec le berger

    Par : Mustapha Hammouche64_slide_1_120102082239.jpg

    Voici une année qui commence par une bonne nouvelle : les Frères musulmans d’Algérie se retirent du gouvernement ! Non pas que l’Alliance serait ébranlée par la défaillance du MSP : celle-ci n’a jamais existé comme telle ; le terme alliance regroupe, en effet, un trio de partis conglomérés par un rapport d’allégeance à un président omnipotent coopté par le système.
    Dès que le choix de Bouteflika s’est imposé début 1999, celui-ci fut proclamé “candidat du consensus”. Si les partis “naturellement” voués à occuper les institutions, le FLN et le RND, ne poseront jamais la question de leur présence au gouvernement, le MSP a, d’entrée, marchandé son rapport clientéliste au pouvoir. C’est donc dans le même esprit opportuniste qu’il quitte aujourd’hui la soi-disant Alliance.
    Fort de l’issue tunisienne, marocaine et égyptienne du Printemps arabe, il se libère pour soumissionner, en emmenant une éventuelle coalition islamiste, à la succession au régime actuel, après la “révolution” algérienne, qu’elle soit d’initiative populaire ou le résultat d’un processus de réformes engagé par le pouvoir. Le parti de Soltani a même fait de la bonne conduite des réformes son motif de divorce. “Les lois votées dans le cadre des réformes ont été vidées de leur contenu,  principalement sur les libertés, la transparence et l'ouverture politique et de la presse”, a-t-il reproché à ses “alliés”.
    Visiblement, le MSP mise sur une fin de règne proche. Pour que celui qui, en 2008, a soutenu le viol de la Constitution à l’effet de prolonger la présidence de Bouteflika au-delà des deux mandats légaux s’en désolidarise aujourd’hui, il fallait qu’il en vienne à la conviction d’un imminent changement. Et pas seulement du fait du mouvement révolutionnaire global qui anime notre région ; il doit flairer les relents d’une imminente opération de succession.  
    En même temps qu’il démissionne de “l’Alliance”, il se pose d’emblée en revendicateur de véritables réformes… démocratiques, se plaçant dans la course à la position d’alternative. Car, dans un système qui place “la paix civile” comme finalité supérieure, il peut espérer susciter la tentation tunisienne. Ce n’est évidemment pas l’espoir d’une victoire à de démocratiques législatives qui font courir le MSP : comme le laissent prévoir les “lois de réformes” qui viennent d’être votées, et comme le dénonce le MSP lui-même, c’est le système de la fraude qui décidera de la couleur de la prochaine Assemblée. Il ne peut pas parier sur des réformes qu’il ne perçoit pas comme porteuses de transparence et d’ouverture. Par cette démission, il négocie son futur quota.
    Après avoir enfourché un régime que le système nous a imposé, douze ans durant, un régime sans perspective, sans projet, sans fondements doctrinaux ou idéologiques, avec l’accaparement du pouvoir et la maîtrise de la rente comme seule finalité, avec la répression et la corruption comme seuls moyens, le MSP veut quitter le navire coulant en position d’opposant ! Sans rendre compte de la corruption qui a saigné les travaux publics et la pêche, la panne qui frappe le tourisme et la gestion bazardjie du commerce !
    C’est beau l’Algérie ! On vient, on abuse, on s’offre, entre autres butins, des bateaux de pêche, avec les loups, et on retourne pleurer avec le berger !

     


    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

    n par email lorsqu’une réponse est postée

     

  • AVEC CE MALADE MENTAL, TU CAUSES!!!!!!!

     

    Photo sondage

    Photo sondage

    Pensez-vous que les prochaines élections seront «libres et sans fraudes» comme l’a souhaité le ministre de l’Intérieur Daho Ould Kablia ?

  • PROTESTATIONS ,ROUTES FERME'S........

     

    PROTESTATIONS À BÉJAÏA
    Deux mairies, une daïra et la RN12 bloquées par les citoyens

    La nouvelle année s’ouvre avec les récurrentes protestations sociales dans la wilaya de Béjaïa et avec les mêmes mots d’ordre liés à l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Suite...

    PLUSIEURS AXES ROUTIERS FERMÉS PAR DES MANIFESTANTS
    Début d’année agité à Tizi Ouzou

    C’est un début d’année aussi agité que celle qui vient de s’écouler à Tizi Ouzou. En effet, les populations de nombreuses localités ont ressorti, hier, l’attirail du manifestant pour défier l’administration qui, pour reprendre les propos des protestataires regroupés aux alentours du pont de Oued-Aïssi, «n’a pas fini d’user et d’abuser de promesses » pour répondre à leurs doléances. Suite...

  • Agressions au Centre commercial de Bab Ezzouar

    Le Centre commercial de Bab Ezzouar a connu dans la soirée du 31 décembre de graves problèmes de sécurité, ce qui a obligé de nombreux commerces à baisser les rideaux.
    Le service de sécurité du centre a été complètement débordé par des jeunes qui ont agressé des clients venus dans cet espace pour passer la soirée du réveillon.

  • AFFAIRE KARACHI


    L’étau se resserre sur Nicolas Sarkozy

    De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed
    L’année 2012 ne s’annonce pas toute tranquille pour le président sortant Nicolas Sarkozy. Son implication supposée dans la mise en place d’un circuit de commissions dans l’affaire Karachi remonte à la surface avec les dernières révélations du quotidien Libération du lundi 2 janvier et qui ont réussi l’exploit d’occulter le contenu des vœux de Sarkozy et de mettre en Une cette affaire non encore élucidée.
    Les nouveaux éléments sur lesquels le journal s’appuie sont ceux contenus dans un procès- verbal d’audition du 2 décembre dernier devant le juge Renaud Van Ruymbeke en charge du volet financier de l’affaire Karachi. L’auditionné n’est pas n’importe qui. Il s’agit de Gerard-Philippe Menayas, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense et ancien directeur administratif et financier à la Direction des constructions navales, fournisseur des sous-marins Agosta au Pakistan. Qu’a dit ce très haut responsable au juge ? Globalement que le président Sarkozy, alors ministre du Budget, aurait validé un montage financier lié à des ventes d’armes au Pakistan. Mais ne s’arrêtant pas aux considérations générales, il précise que «Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, avait donné son accord en 1994 à la création de la société luxembourgeoise Heine». Cette société, comme certaines autres créées la même année dans d’autres paradis fiscaux, devait être utilisée pour recevoir les commissions octroyées à des intermédiaires, comme Ziad Takieddine, dans ce contrat d’armement. Entre 1995 et 1996, Heine a reçu 185 millions de francs de la Direction des constructions navales qui a fourni les sous-marins Agosta au Pakistan. Le montant du contrat qui s’élevait à 5,5 milliards de francs, soit 826 millions d’euros, prévoyait des commissions équivalent à 10% de la vente. Si les commissions étaient légales à l’époque sur ce type de contrats, ce qui ne l’était pas ce sont bien les rétro-commissions (système qui permet à celui qui vend une marchandise de récupérer une partie des commissions qu’il a versées à un intermédiaire) et en l’occurrence dans cette affaire de Karachi, les juges en charge du dossier suspectent que des rétro-commissions ont été utilisées dans la campagne présidentielle d’Edouard Balladur de 1995 et dont Sarkozy était le porte-parole. il faut rappeler que le 8 mai 2002, un attentat à Karachi, au Pakistan, a fait 14 morts, dont 11 Français de la Direction des constructions navales, en mission pour finaliser la mise en service des sous-marins vendus au Pakistan par la France. Si dans une première phase l’enquête s’était orientée vers un attentat terroriste, très vite, les juges ont commencé à fouiller dans l’aspect financier du contrat des sous-marins. Aujourd’hui, il est avéré que des commissions ont été versées au Franco-libanais Ziad Takieddine. Ce dernier, homme d’affaires sulfureux, intermédiaire dans ce dossier comme dans celui de la vente de frégates à l’Arabie saoudite et aussi dans les tractations avec la Libye pour la vente d’armes après la levée de l’embargo militaire en 2004, aurait reversé, dans l’affaire de Karachi, mais pas seulement, une partie des commissions qu’il a reçues, pour la campagne présidentielle d’Edouard Balladur. Lorsque Chirac est arrivé au pouvoir, il a décidé de l’arrêt de ces commissions (légales jusqu’en 2000) et ce serait l’arrêt de ces commissions qui constituerait le mobile de l’attentat, venu en représailles à cette fin de pots-de-vin bien juteux. C’est dire tout l’enjeu de cette enquête. Le juge chargé de l’affaire et qui serait, selon Libération, en possession d’une note saisie dans les locaux de la Direction des constructions navales faisant état de l’accord de Sarkozy pour la création de Heine, aurait malgré tout enrichi son audition par cette question à l’auditionné : «Si je vous comprends bien, la mise en place de la structure Heine n’a donc pu se faire qu’avec le double accord des deux cabinets du ministre du Budget et celui de la Défense, est-ce exact ?» La réponse a été on ne peut plus claire : «Oui. J’ai une expérience en la matière, ayant travaillé six ans à la direction du Trésor. Je n’imagine pas qu’une telle décision ait pu être prise sans l’aval du cabinet du ministre.» Voilà des déclarations qui viennent perturber, pour le moins, le président Sarkozy, qui, jusqu’à présent, déclarait à qui voulait l’entendre qu’il n’avait rien à voir dans cette affaire et qu’il n’était pas du tout cité dans le dossier d’enquête.
    K. B.-A.

  • Vos dépenses en 2012

    source :le soir dz

    Algériens, votre portefeuille sera sollicité, parfois fortement, en cette année 2012. Plusieurs augmentations de prix sont attendues, qu’il s’agisse de la plupart des denrées alimentaires, des frais de transport ou de plusieurs biens d’équipement. Une inflation normale dans certains cas, estimée à 4% par la loi de finances 2012 et censée être maîtrisée. Néanmoins, une hausse des prix que l’amélioration des revenus, la revalorisation des salaires et des pensions de retraite notamment, favorisent cependant, et de facto, dans un marché encore désorganisé et mal régulé et où le pouvoir d’achat des citoyens reste encore limité. Mais bonne nouvelle, les Algériens ne paieront pas plus cher leur consommation d’eau et d’énergie et assumeront leurs charges fiscales sans changement. En effet, la loi de finances 2012 ne prévoit pas de réajustement fiscal à la hausse mais plutôt des exonérations et des réductions pour certains produits.
    Chérif Bennaceur

    IMPÔTS ET TAXES
    Pas d’augmentations annoncées
    Les différents impôts et taxes fiscales et parafiscales en vigueur resteront inchangés. Aucune augmentation n’est prévue par la loi de finances 2012 qui prévoit, a contrario, des réductions et des exonérations. Celles-ci concernent notamment le blé dur à l’importation exonéré de la taxe imposée en 2010, lorsque le prix du quintal à l’importation est inférieur au prix réglementé sur le marché local. De même, les laits infantiles médicaux spéciaux seront moins chers grâce à leur exemption de la taxe sur la valeur ajoutée et une réduction des droits de douane de 30 à 5%. A moins qu’une loi de finances complémentaire pour 2012 ne décide le contraire ! Comme les frais d’assurances, les frais médicaux et autres services ne devraient pas subir de changement.

    EAU :
    Pas de hausse prévue
    Les tarifs de l’eau ne changeront pas. Les citoyens continueront à payer leurs factures selon leurs tranches de consommation et indices actuels et à bénéficier d’une eau subventionnée. «Aucune augmentation des tarifs n’est prévue. Le gouvernement n’y songe même pas.» C’est ce que le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a assuré tout récemment. Et d’autant plus que la disponibilité de la ressource s’améliore relativement même si des problèmes de distribution et d’assainissement se posent, voire la culture de l’économie de l’eau fait encore défaut chez la majorité des Algériens.

    DENRÉES ALIMENTAIRES
    L’inflation, une réalité en 2012
    L’inflation, une réalité que les Algériens subiront en 2012 comme ils l’ont subie les années précédentes, dans leurs achats quotidiens. Les prix des produits alimentaires de large consommation, tels les fruits et légumes, les viandes, les poissons et autres produits alimentaires notamment, seront plus élevés. Une hausse de l’ordre de 30% pour les produits de première nécessité, comme le prévoyait récemment un responsable de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA), voire davantage. Largement disponibles, qu’ils soient produits localement ou importés, ces produits connaîtront d’importantes hausses, en raison notamment de la répercussion par les commerçants de la hausse des prix des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux ainsi que des frais de transport, la loi de l’offre et de la demande et les dysfonctionnements du marché et du système de distribution. Et ce, malgré les divers mécanismes de régulation commerciale et agricoles mis en place par les pouvoirs publics. Les autres produits de consommation non alimentaires, d’autres biens d’équipement et d’usage quotidien seront également plus chers.

    CERTAINS PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION
    Stabilité
    Les prix de certains produits de large consommation, notamment le pain et le lait, ne devraient pas changer. Ces produits bénéficient, en effet, d’une subvention de l’Etat qui concerne la poudre de lait, les céréales ainsi que le sucre et l’huile, et entérinée par les lois de finances successives dont celle de 2012 qui l’a fixée à 200 milliards de dinars.

    VÉHICULES NEUFS
    Possible hausse des prix
    Les prix des véhicules neufs risquent d’être plus chers sur le marché national au cours des prochains mois. Raison de cette hausse, la crise économique et financière mondiale qui impacte sur le transport maritime et aérien, engendrant d’importants surcoûts que les distributeurs et concessionnaires automobiles seraient amenés à répercuter sur les prix locaux. Néanmoins, cette hausse potentielle ne devrait pas influer sur le rythme d’achat des véhicules neufs, dont le volume a dépassé en 2011 les 250 000 unités importées et qui devrait se situer également à ce niveau en 2012. D’autant que la suspension du crédit bancaire à la consommation n’a pas bridé le développement du marché automobile, comme escompté par les pouvoirs publics.

    TRANSPORTS
    Le billet plus cher
    Des augmentations des tarifs pour les différents modes de transport sont attendues cette année. S’agissant du transport aérien et maritime, les prix des opérateurs nationaux et étrangers pourraient augmenter, dans le cadre de leurs stratégies commerciales propres mais surtout en raison de la crise économique internationale et ses répercussions sur les coûts des carburants et intrants de fabrication. Cela même s’il n’y a pas d’annonces officielles en ce sens. Toutefois, c’est le transport par voie terrestre qui risque d’être plus cher. Certains opérateurs privés envisagent, en effet, des hausses de 5 à 10 dinars la place dans les taxis collectifs ou les bus urbains et suburbains, dans le but d’ajuster leurs tarifs par rapport à ceux du public, et ce, même si cette hausse n’est pas encore agréée par l’ensemble des transporteurs et non avalisée par les pouvoirs publics.

    ÉLECTRICITÉ ET GAZ
    Mêmes tarifs
    Les tarifs de l’électricité et du gaz resteront inchangés encore en 2012. Les pouvoirs publics ne comptent pas revoir les tarifs à la hausse par souci d’harmonie sociale et même si le maintien de la tarification actuelle, inchangée depuis 2006, freine le développement des sociétés de distribution de l’électricité et du gaz. Certes, l’énergie est censée officiellement être accessible à près de 100% de la population algérienne en termes d’électrification rurale et urbaine et de distribution publique et en bouteille. Néanmoins, les dysfonctionnements et les insuffisances des réseaux de transport et de distribution ainsi que les programmes d’entretien et de maintenance des infrastructures contraignent l’accès à l’énergie électrique, soumise à des délestages pourtant récusés par l’opérateur public.

    CARBURANTS
    Pas d’augmentations
    Les prix des différents carburants ne connaîtront pas d’augmentation en 2012. En raison du maintien des marges et autres taxes déterminant leur fixation, les prix de l’essence et du gasoil resteront inchangés jusqu’à nouvel ordre. Les Algériens, dont le parc automobile ne cesse de croître, continueront à consommer fortement du diesel, à raison de 13,75 dinars le litre mais aussi de l’essence super et sans plomb à environ 23 dinars, sans grever leur budget. Cela même si la disponibilité de ces deux carburants très prisés reste parfois aléatoire, le nombre des stations-service notamment le long de l’autoroute Est-Ouest et autres nouvelles voies rapides reste encore insuffisant et que la carburation au GPL et autres combustibles moins polluants demeure encore très limitée.

    IMMOBILIER, LOISIRS, VOYAGES
    Spéculations plus fortes
    Les prix de l’immobilier devraient également et normalement augmenter. Ce marché reste soumis encore à la forte spéculation, en dépit des diverses mesures décidées par les pouvoirs publics en matière de régulation et facilitation de l’accès au logement. Mais aussi malgré la crise économique mondiale et ses effets dont la baisse des prix de l’immobilier en Espagne, notamment. Les augmentations seront normales concernant les voyages et les loisirs.

  • no moment

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  • Adrar : Ould Abbès fait appel aux médecins spécialistes étrangers pour le Sud

     

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    zoom | © D. R.
     

    «54 médecins spécialistes Cubains et Chinois viendront bientôt renforcer le potentiel médical du Sud. Ma mission est de préserver la santé de la population et de lui assurer une couverture médicale correcte et convenable !» répondit, lors d’un point de presse, M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, à une question relative à la carence des spécialistes de la santé dans la wilaya d’Adrar.

    En effet, à l’occasion de son bref passage cette semaine à Adrar, il a pu constater l’énorme déficit en services spécialisés notamment la cardiologie, la gynécologie, l’orthopédie, la neurologie, la neurochirurgie, la néphrologie. A titre d’exemple, L’EPSP d’Adrar ne dispose que de 3 médecins spécialistes pour une population de 142900 habitants. Selon certains praticiens, cette déplorable situation est liée aux mesures incitatives pécuniaires qui, permettant une sédentarisation de ce corps particulier, n’ont pas encore atteint le seuil espéré. Ce qui n’est pas de l’avis du ministre qui lui, par contre, estime que les pouvoirs publics ont doublé leurs salaires avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Et, en ce qui concerne les vaccins, il dira : «Il n’y a pas de pénurie de vaccins, ni celle des réactifs d’analyses biologiques à Adrar mais néanmoins il existe une défaillance dans la distribution et dans la communication entre les PMI et la population».

    Il ajoutera : «L’Etat qui paye une facture de médicaments de 26 millions de dollars  pour la santé du citoyen, ne fait pas de l’économie sur un vaccin». Cependant, lors de cette visite, M. Ould Abbès a inspecté le chantier de réalisation d’un pôle pilote de la santé. Un complexe hospitalier dont l’architecture est en parfaite harmonie avec le paysage saharien. Celui-ci regroupe, sur une même assiette foncière d’une trentaine d’hectares, un hôpital de 240 lits  avec une surface bâtie de 55.000  m², une gériatrie de 120 lits de 1800 m² bâtis, un hôpital psychiatrique  de 120 lits également de 12000 m² couverts ainsi qu’un centre anticancéreux  de 20.000 m².

    L’ensemble pour une autorisation de programme de 849 milliards de centimes avec un délai prévisionnel de réalisation de 30 mois et dont les travaux sont déjà à 65 %. Par ailleurs, il fera savoir qu’en 2000 le Sud ne disposait que de 2 centres anticancéreux et que ce nombre sera de 13 pour l’horizon 2012. Toutefois, pour le bon fonctionnement de cet arsenal médical, le ministre a mis l’accent sur la formation du personnel tant médical que paramédical. Dans ce contexte, une convention destinée à la formation a été ratifié, le jour même, par le représentant du ministre et 5 professeurs en médecine venus d’Alger, des chefs de services, de la radiothérapie, de l’encologie médicale, l’imagerie médicale, la chirurgie viscérale et carcinologie  et enfin de la médecine nucléaire.

    Ce protocole d’accord stipule que le MSPRH prend en charge financièrement ce volet. En final, il annonça une bonne nouvelle aux habitants des wilayas du grand sud à savoir Tindouf, Adrar, Tamanrasset et Illizi concernant la mise à leur disposition de moyens de transports aériens médicalisés pour les urgences. Une convention de 93 milliards de centimes pour 3 avions petits porteurs et 5 hélicoptères de la compagnie «Tassili Agricole».                                                       

    A. A.
  • 2012 : UNE DURE ANNÉE S’ANNONCE PERSPECTIVES POLITIQUES


    Une année chargée

    Placée sous le signe des «réformes», l’année qui s’est achevée est le prélude à une année politique qui s’annonce chargée. Les législatives prévues en mai, l’avenir de l’Alliance présidentielle, l’arrivée sur l’échiquier politique de nouveaux partis et la place qu’occupera le courant islamiste meubleront 2012.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - En adoptant le dernier texte proposé dans le cadre des «réformes», le Parlement donnait le la à une année qui sera inévitablement politique. Les élections législatives prévues au printemps prochain cristallisent l’attention de l’ensemble de la classe politique. En Conseil des ministres, le président de la République promettait des élections transparentes à une classe politique des plus sceptiques. Le spectre de la fraude qui a régulièrement entaché les consultations politiques continue de hanter les partis en dépit des garanties données par le chef de l’Etat. Les législatives auront valeur de test. Elles seront l’occasion de vérifier qu’il ne s’agit pas seulement de déclarations d’intention. Ces consultations seront surtout l’occasion de changer de personnel politique. Jamais la composante d’une APN n’aura été aussi décriée que l’aura été celle qui s’est achevée. Mal élus pour les uns, aux mains des lobbies pour les autres, elle aura pourtant été celle par qui les réformes auront abouti au terme d’alliances les plus improbables. La législature qui s’annonce aura la lourde tâche de faire oublier les ratés de celle qui l’aura précédée. Elle sera pour certains de fait constituante car elle aura probablement à débattre de la révision constitutionnelle annoncée. Sera-t-elle composée de plus d’éléments féminins ? La loi sur la représentativité féminine obligeant les partis à présenter sur leurs listes des femmes, elles seront probablement présentes en nombre plus important, pourvu que la quantité ne soit pas au détriment de la qualité. La nouvelle APN aura-t-elle la même configuration que l’actuelle ? Probablement pas. Le nombre de sièges à l'Assemblée populaire nationale actuellement de 389, devra augmenter pour être en adéquation avec le nombre d'électeurs. Le ministre de l’Intérieur annonçait que ce nombre devra augmenter dans une proportion entre 50 et 60 sièges, suivant le paramètre d'un siège pour 80 000 habitants. Mais ce n’est pas qu’en terme numérique que le changement risque d’intervenir. L’agrément de nouveaux partis risque-t-il d’avoir des conséquences sur la composante de la future APN ? Des partis politiques nouvellement créés auront-ils l’assise nécessaire et le temps pour avoir une base électorale capable de les mener à l’APN ? Pour le moment, la scène politique est en attente des nouveaux arrivés. Des partis que l’on dit «petits» s’apprêtent à vivre l’aventure électorale et semblent croire en leurs chances. Ils sont nombreux à attendre le feu vert de l’administration pour entrer en scène. Initialement, une quarantaine de dossiers étaient en attente avant que la liste ne soit raccourcie. Ils ne seraient plus que quinze partis à attendre leur agrément puisque les dossiers des autres ont été jugés peu «sérieux». Se réclamant d’obédience islamiste, nationaliste ou démocrate, ils croiseront le fer avec les autres partis politiques dans une tentative de changer la donne et de reconfigurer le paysage politique. Ce dernier vient de connaître un rebondissement. Après des mois de suspense, le MSP annonce son retrait de l’Alliance présidentielle. Quel avenir pour cette dernière ? Volera-telle en éclats ? Résistera-t-elle à la défection d’un de ses membres ? Le MSP sera-t-il vite substitué par un autre parti ? Autant de questions auxquelles s’ajoute celle de la place qu’occupera le courant islamiste. Forts du succès des islamistes en Tunisie et en Égypte, les partis algériens se réclamant de cette mouvance sont galvanisés. Ils disent croire en leurs chances et ne désespèrent pas de rééditer le même scénario que dans les pays qui ont vu arriver les islamistes en tête. Le courant se réorganise mais se cherche un leader. Le courant reste divisé. De son côté, le FLN amorce l’année avec une crise qui perdure. Les redresseurs continuent de réclamer la «récupération» du parti et comptent participer aux prochaines élections sous la bannière «redresseurs ». Les législatives ne représentent pas l’unique enjeu. Les élections locales seront également une occasion pour les partis de s’affronter pour la gestion des communes. Une élection qui intervient après l’entrée en vigueur d’un code communal très controversé. Ces élections qui interviendront en automne clôtureront certainement une année qui aura été des plus chargées.
    N. I.

    ÉCONOMIE
    Le temps des incertitudes

    L’année 2012, aux premières vingt-quatre heures déjà écoulées, sera-t-elle différente de celle qui l’a précédée ? Répondra-t-elle à tous les vœux ? A quelles perspectives socioéconomiques doivent s’attendre les Algériens ?

    Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Des vœux, les Algériens de toutes les couches sociales, surtout celles moyennes et démunies, n’en manquent pas. Des vœux, des souhaits surtout pour que leurs conditions de vie s’améliorent, sur tous les plans. Une évidence que la réalité risque, pourtant, de démentir. Certes, des millions de travailleurs, de retraités verront leurs revenus augmenter, du fait notamment de la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG) et la hausse des pensions, déjà effective. Même si l’abrogation de l’article 87-bis relève encore de l’incertain, l’arsenal réglementaire régissant les droits et relations du travail n’étant pas encore maturé et que la protesta, la grogne sociale marqueront encore tous les secteurs d’activité. Pourtant, une hausse des salaires et des pensions, une forte dépense sociale, à but d’apaisement, que l’aisance financière assurée grâce aux prix du pétrole permet. Mais le permettra-t-elle encore en ces temps d’incertitudes économiques à l’échelle mondiale, de risque de récession en Europe et ailleurs, de baisse probable de la demande énergétique et, donc, des prix de l’or noir ? Mais un risque auquel les pouvoirs publics affirment pouvoir parer, sur le moyen terme, grâce à l’importante épargne disponible. En attendant, le commun des citoyens, au pouvoir d’achat assez limité, peut être rassuré, aucune augmentation n’est annoncée pour les tarifs de l’eau, de l’électricité et du gaz et des carburants pour 2012. De même qu’aucune augmentation de taxes ou charges n’est envisagée. Et cela même si nombre de produits alimentaires de base continueront à être soutenus par l’Etat, les ménages subiront la hausse des prix lors de leurs achats quotidiens de fruits, légumes et viandes. Voire, ils paieront encore plus cher le tabac de qualité, d’importation. Ou bien les véhicules neufs dont la demande ne cesse de croître, malgré la suspension du financement bancaire et l’ambition gouvernementale de promouvoir une industrie automobile nationale, intégrée. A ce propos, le projet d’une usine automobile Renault sera-t-il lancé cette année, comme l’envisage le gouvernement ? Voire, le crédit automobile sera-t-il relancé, comme supputé ici et là ? L’incertitude demeure. En attendant, les Algériens, du moins ceux qui résident ou transitent par la capitale, verront les extensions des lignes du métropolitain ou du tramway d’Alger opérationnelles peut-être dès le second semestre. Comme ceux d’Oran et de Constantine circuleraient-ils à bord des rames des tramways qu’on leur promet pour cette année ? Possible. Comme il sera possible de circuler totalement sur les 1 720 km de l’autoroute Est-Ouest dont les derniers tronçons à l’est devraient être enfin livrés et d’y circuler tout en s’approvisionnant en carburants dans les stations-service promises en priorité par l’entreprise Naftal. Sur un autre plan, les Algériens communiqueront mieux, grâce au lancement de la téléphonie mobile de troisième génération, annoncée en cours d’année. Comme les clients de l’opérateur Djezzy connaîtront l’identité du futur propriétaire du leader du marché mobile et à quelles conditions financières, si rien ne perturbe le processus de cession enclenché depuis plus de deux ans. Par ailleurs, les usagers des services publics paieront leurs redevances on-line, par cartes bancaires, même si l’usage du cash perdurera encore. Comme l’incertitude demeurera concernant l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), une accession attendue depuis presque trois décades mais qui ressemble à l’Arlésienne. Une expression qui sied également aux réformes structurelles, bancaires et autres, tant attendues mais jamais concrétisées, malgré le volontarisme des pouvoirs publics. Or, c’est là où l’enjeu réside, celui d’impulser une véritable réforme économique, au-delà de la révision annoncée de la loi sur les hydrocarbures, censée stimuler de nouveau l’intérêt international pour le domaine minier national.
    C. B.

     

    REVALORISATION DES PENSIONS DE RETRAITE ET DU SNMG
    Janvier 2012, le mois des augmentations salariales

    A compter du mois de janvier 2012, le montant minimum de la pension de retraite passera à 15 000 DA et des revalorisations de pensions et allocations de retraite seront appliquées selon un taux dégressif variant entre 30 et 15%. Durant la même année, le salaire national minimum garanti (SNMG) passera également de 15 000 à 18 000 DA.

    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La décision de la première revalorisation avait été arrêtée lors du dernier Conseil des ministres, alors que la seconde a été prise lors de la dernière tripartite. Pour les deux décisions, ils seront près de quatre millions d’Algériens à en bénéficier, dont 2 400 000 retraités salariés et non salariés. Les augmentations seront financées sur le budget de l’Etat avec un impact annuel de plus de 100 milliards de dinars dont 63 milliards pour le compte des retraités. Pour les pensions de retraite, les augmentations, applicables à compter du 1er janvier 2012, sont établies selon un taux dégressif variant entre 30 et 15%, en fonction du montant de la pension et de l’allocation de retraite. A ce titre, l’augmentation des pensions et allocations de retraite, égales ou inférieures à 15 000 DA, est de 30%, 28% pour celles se situant entre 15 et 20 000 DA, 26% pour la tranche allant de 20 à 25 000 DA, 24% pour les 25 à 30 000 DA, 22% pour les 30 à 35 000 DA, 20% pour les 35 à 40 000 DA et 15% pour les plus de 40 000 DA. Selon la FNTR, le nombre de bénéficiaires de ces mesures est estimé à près de 2 400 000 (régimes des salariés et non-salariés), alors que l’impact annuel est de 63 milliards de dinars qui sera à la charge du budget de l’Etat. Au total, ils sont 2 386 408 retraités concernés par ces augmentations dont 215 882 relevant du régime des non-salariés. Pour rappel, ces mesures constituent la troisième intervention du budget de l’Etat au profit des retraités sur décision du président Abdelaziz Bouteflika, après celles de 2006 et 2009 qui ont notamment permis de relever successivement les plus faibles pensions de retraite à un minimum de 10 000 DA puis de 11 000 DA, et d’instituer un Fonds national de réserve des retraites financé par 3% de la fiscalité pétrolière.
    A. B.

    SONATRACH, AUTOROUTE EST-OUEST, OULTACHE, EL PARA, TRAFIC DE DROGUE...
    Les «grandes» affaires jugées cette année

    L’année en cours sera une année charnière pour le secteur de la justice. Toutes les affaires étalées au grand jour et instruites durant ces trois dernières années seront jugées en 2012. Les dossiers relatifs aux scandales de l’autoroute Est-Ouest, de Sonatrach, du trafic de drogue au niveau de l’aéroport international d’Alger ou encore l’assassinat de l’ex-patron de la DGSN Ali Tounsi constitueront l’attraction judiciaire pour l’année 2012.

    Annoncés en grande pompe pour la fin de l’année 2011, les procès d’un grand nombre d’affaires, qui ont jusque-là occupé le devant de la scène médiatique, seront finalement traités par la justice en 2012. Les délais de procédures engagées tant de la part de la défense que de l’accusation sont à l’origine de ce «glissement» sur l’année en cours. Bref, l’opinion publique sera donc au rendez-vous avec une multitude de procès, dont les plus attendus sont ceux des affaires de Sonatrach, de l’autoroute Est-Ouest, de l’assassinat de Ali Tounsi, du trafic de drogue au niveau de l’aéroport international d’Alger, de l’ex-émir du GSPC de la région du Sud, Abderezzak El Para, et d’autres renvoyées devant les assises. L’année 2012 sera également marquée par la tenue de plusieurs autres procès relevant de la correctionnelle, des procès qui seront tenus soit en appel soit en première instance. Il s’agit, notamment, de l’affaire opposant la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) à l’entreprise privée spécialisée dans la vente de matériel informatique ABM dans laquelle est également poursuivi l’assassin présumé de Ali Tounsi, des affaires de trafic de devises, de trafic de la pièce détachée automobile, dont le réseau a été démantelé en 2011 au niveau de l’aéroport international d’Alger. Cela dit, l’année judiciaire en cours verra le rejugement pour la énième fois de la plus ancienne affaire pendante devant la cour d’Alger. Il s’agit du procès de l’ex- Enapal, dont le mis en cause, l’ex-P-dg, en détention préventive pendant six années (1991-1997), sera jugé pour la cinquième fois par le tribunal criminel près la cour d’Alger. L’année judiciaire 2012, notamment au niveau de la capitale, sera inédite tant par rapport à l’importance des affaires enrôlées en criminelle et en correctionnelle, qu’en nombre des mis en cause. Pour rappel, lors de sa dernière sortie médiatique, le procureur général près la cour d’Alger avait indiqué que le nombre d’affaires liées à la petite et moyenne criminalité a nettement augmenté, ce qui suppose que le nombre de personnes poursuivies durant l’année 2011 l’a été également et le sera probablement en 2012.
    Abder B.

  • Partis politiques, le temps de la grande braderie !


    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Allez ! Un dernier mensonge pour clore l’année 2011 :

    Bonne année 2012 !

    Je n’arrive pas à comprendre que des gens me posent la question ! Celle de savoir si je vais sortir ce soir. Mais ni ce soir, ni les autres soirs ! Et j’envisage même de ne plus mettre le museau dehors, soir et journée, tant qu’il n’aura pas été mis fin à ces agissements. Les agissements de qui ? Qui est cette personne assez néfaste pour me gâcher ma soirée de réveillon et me confiner à la maison ? M’enfin ! Je pensais la chose évidente ! Daho ! Daho Ould Kablia. Ministre de l’intérieur de son état et pas du mien. Essayez juste de pointer le bout du nez dehors. Allez ! Essayez ! Dès le seuil de votre maison franchie de quelques centimètres, il vous tombera dessus. Oh ! Pas dans un cadre répressif ! Non ! Pour une fois, il ne vous collera pas un bataillon de CNS sur le paletot. Ni n’enverra des Caddy blancs vous ramasser au bas de votre immeuble. Rien de tout cela ! Daho vous collera aux basques, plus fort qu’une sangsue, juste pour vous supplier de déposer un dossier d’agrément de parti politique. Oui m’sieur ! C’est sa nouvelle lubie. Il bat la campagne et la ville à la recherche de candidats à la création de partis. Et comme ça ne court pas les rues en ce moment, il fait du démarchage forcené. On dirait qu’il est payé au prorata des nouveaux partis dont il aura suscité la naissance. Et ne pensez surtout pas que le fait de lui répondre «Non merci ! Ça ne m’intéresse pas ! Je n’envisage pas de me lancer en politique !» va décourager le ministre de l’intérieur du Palais. Pensez-vous ! Daho est capable de faire montre d’un pouvoir de persuasion formidable. Il a reçu carte blanche, le bougre ! Dans sa besace, il dispose d’une quantité inouïe de cadeaux, d’accommodements, de mesures d’accompagnement, de gadgets en rab, de facilitations facilitantes, de bonus, de promotions alléchantes et de cartes de fidélité au crédit illimité. Face à votre désintérêt citoyen, il est capable de dérouler des kilomètres de tapis rouges sous vos baskets. Ne dites surtout pas devant lui «foutu tissu urbain qui ne répond plus aux attentes de la population». Il fondera sur vous, la prunelle soudain allumée et concupiscente, vous suggérant de déposer illico presto un dossier d’agrément pour le PPTU, le Parti pour la Promotion du Tissu Urbain ! N’allez surtout pas critiquer devant ses oreilles aux aguets l’absence de connexion à haut débit réel. Il vous susurrera aussitôt que la nouvelle loi vous autorise à créer en moins d’un quart d’heure une formation politique chargée de militer pour le très haut débit. Daho est déchaîné ! Le soir, en rentrant au Palais, il doit absolument rendre compte de sa journée de chasse, de ses trophées et des bilans qu’il aura réussi à aligner. Pris par le temps, les législatives arrivant à grands pas, le ministre de l’intérieur capitonné du régime est capable d’aller très loin dans sa démarche démarcheuse. Ainsi, j’ai bien peur que le fait de ne pas sortir, de rester cloîtré chez moi ne suffise pas à le décourager. Réfugié dans ma salle de bains, enfermé à double tour, je me tiens le ventre. Si ça sonne à la porte, à coup sûr, ça sera lui ! Et je n’ouvrirai pas. Je vais faire le mort. Même si je sais, au fond, que ça ne le fera pas renoncer. Ils ont bien fait voter des morts, alors, pourquoi ne pas créer des partis nouveaux avec des zombies terrés dans leurs sanitaires, hein ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • SOUMIS À DE FORTES PRESSIONS DANS LEURS SECTEURS Des ministres s’expliquent


    OULD ABBÈS :
    «Je n’ai aucun problème avec Ouyahia»
    «Il n’y a aucun problème avec le Premier ministre», affirme le ministre de la Santé qui assure travailler en coordination avec Ahmed Ouyahia et laisse entendre que l’Agence nationale du médicament sera lancée dans quelques mois.
    Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C’est d’un rapport serein, amical, avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia, que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dont a fait état, jeudi dernier, au sortir de l’Assemblée populaire nationale. Selon Djamel Ould-Abbès, qui répondait à des questions de députés portant sur le manque de médicaments, l’entente avec le Premier ministre ne souffre aucune imperfection, malgré «certains» qui ont voulu créer la zizanie entre les deux responsables et «brassent du vent». «Il n’y a aucun problème», dira le ministre de la Santé qui évoque des relations personnelles amicales, le fait qu’ils soient «liés par le patriotisme et l’intérêt du pays» et le respect qu’il voue au Premier ministre avec lequel il affirme «travailler en coordination», dans le cadre de leurs prérogatives. Et dans cet esprit d’entente et s’inspirant de l’engagement du chef de l’Etat, Djamel Ould-Abbès compte poursuivre la lutte contre la corruption. «Je ne me suis pas tu et je ne me tairai pas. Je ne me rétracterai pas», affirme-t-il concernant la dénonciation des actes de corruption et malversations, notamment les surfacturations de médicaments et produits médicaux importés, évaluées à 94 millions de dollars en 2010 pour 38 produits et à 153 millions de dollars en 2011. A ce propos, Ould-Abbès, soucieux de respecter le principe de présomption d’innocence, n’a pas dévoilé l’identité des importateurs malfaiteurs mais a néanmoins signifié que les dossiers relatifs à ces malversations sont transmis à la justice et aux services des finances et du commerce. Et cela, en assurant que la majorité des importateurs, producteurs et distributeurs sont intègres et «font leur travail ». Des opérateurs qui participeront, ainsi que les pharmaciens d’officines privés, les professeurs d’université, les médecins et les représentants des ministères de l’Industrie et des organismes de sécurité sociale aux travaux de la commission nationale consultative. Récemment mise en place, cette commission est chargée de dresser un «tableau de bord» sur le marché du médicament, dans le cadre de réunions bimensuelles. Quid de l’Agence nationale du médicament, dont la mise en place est attendue depuis des années ? A ce propos, Djamel Ould-Abbès a laissé entendre que cette agence sera lancée dans quelques mois, à la fin du premier trimestre. L’occasion également pour le ministre de la Santé d’assurer qu’il n’y a pas de pénurie de médicaments. Dans la mesure où, explique Djamel Ould-Abbès, les programmes d’importation ont été déjà validés, l’endettement de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) effacé et son statut révisé par un décret exécutif devant être signé le même jour, outre la possibilité de recourir au stock de la PCH, voire à la dotation du ministère de tutelle qui gère dorénavant 50% de la dépense en médicaments.
    C. B.

    DOSSIER DES CADRES SUSPENDUS
    Djoudi annonce une rencontre avec le DG des Douanes
    Une rencontre entre le ministre des Finances et le directeur général des Douanes se tiendra pour examiner le dossier des cadres des Douanes blanchis par la justice mais suspendus. Selon Karim Djoudi, hôte jeudi dernier de l’Assemblée populaire nationale lors d’une séance de questions orales, une rencontre aura lieu prochainement avec Mohamed Abdou Bouderbala et son administration pour examiner le dossier des cadres des Douanes accusés dans des affaires de corruption, blanchis par la justice mais suspendus par leur tutelle. Révélées depuis plus de dix ans, mais non encore traitées pour certaines par la justice, ces affaires portent sur la falsification documentaire pour transfert de devises, falsification pour exportation de déchets ferreux et importation illicite d’appareils électroménagers en CKD/SKD. Concernant la première affaire, divulguée par les agents de contrôle de la BDL, Karim Djoudi avait indiqué que 239 individus impliqués ont été jugés en 2004 et que 117,6 milliards de dinars ont été récupérés après examen de 4 000 dossiers jusqu'à 2011. Quant à la seconde affaire, révélée suite à une enquête des Douanes algériennes et françaises, le ministre des Finances a fait état de près de quatre mille dossiers entre 1994 et 2000 et a précisé que douze douaniers sont appelés à comparaître lors de la prochaine session du tribunal pénal d’Alger. En ce qui concerne l’affaire d’importation d’appareils électroménagers, Karim Djoudi indique que la justice traite actuellement les dossiers relatifs au réseau de fraudeurs démasqués en 2000. «Si des cadres ont été lésés, une suite favorable leur sera donnée dans le cadre de la loi», affirmait Karim Djoudi, même si les sommes détournées n’ont pas été totalement récupérées. Justement, le député indépendant El Kacimi s’était insurgé contre le fait que les cadres «intègres» et qui ont révélé ces infractions soient démis et que les véritables auteurs des opérations frauduleuses bénéficient de «promotions». Voire, que ces malversations, avérées pour l’administration douanière et qui représentent une perte sèche de 7 milliards de dollars pour le Trésor, risquent de rester en suspens, de tomber sous le coup de la prescription.
    C. B.

    LANCEMENT DE NOUVELLES RAFFINERIES
    La décision dépend des résultats d’études lancées
    Le lancement de nouvelles raffineries dépendra des résultats des études technico-économiques de long terme, lancées par le secteur de l’énergie. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, hôte jeudi dernier de l’APN, la réalisation et la mise à niveau des raffineries sont envisagées dans le but d’augmenter la capacité de raffinage à plus de 31 millions de tonnes à l’horizon 2018 contre 27 millions de tonnes actuellement, répondre à la demande croissante en carburants pour une durée de dix ans et améliorer la qualité des dérivés pétroliers. Néanmoins, l’investissement dans de nouvelles raffineries dépend de plusieurs paramètres et doit être pensé sur une durée de 40 à 50 ans. Ainsi, ces études devront cerner le nombre et la localisation géographique de ces raffineries, la qualité du pétrole brut à raffiner, la disponibilité et la qualité des produits pétroliers, les capacités de transport et de distribution. Et cela, en définissant un modèle de consommation encourageant, notamment l’utilisation des carburants propres (GPL-Sirghaz et le GNC), en identifiant les besoins et les raffineries à réhabiliter et moderniser ainsi que la durée d’activité. Sur la base des résultats des études, prévus d’ici quelques mois, le département de Youcef Yousfi présentera un plan d’investissement à long terme au gouvernement qui tranchera sur la question. Et notamment sur la relance du projet de réalisation d’une raffinerie à Tiaret, d’une capacité prévue de 15 millions de tonnes par an, et dont le retard préoccupe plusieurs députés. A ce propos, le ministre de l’Energie a précisé que ce projet n’est pas remis en cause mais dépendra justement de ces études, et dans la mesure où cette région ne sera pas lésée en matière de pétrochimie, assure-t-il. L’occasion pour Yousfi de rassurer sur la disponibilité des carburants notamment à l’ouest du pays, où «il n’y a aucun problème», dira-t-il.
    En quête de partenariats miniers

    Concernant, par ailleurs, le développement du secteur minier, Youcef Yousfi priorise la transformation du phosphate et la valorisation du gaz en vue de faire de l’Algérie un pôle de la production de tous types d’engrais. En ce sens, des contacts sont en cours, selon lui, avec de grands groupes internationaux. Il en est également de même pour la filière aurifère, le ministre des Mines évoquant l’engouement et l’intérêt d’opérateurs étrangers pour la région du Hoggar, une région pourtant difficile. En ce sens, Sonatrach est en quête d’un nouveau partenaire solide, pour l’exploitation de la mine de Tirek-Amessmessa, un gisement que la compagnie nationale exploite seule depuis le retrait de l’australien GMA Ressources de l’entreprise Enor.
    C. B.

    GESTION DE LA FISCALITÉ PÉTROLIÈRE
    Il n’y a aucun problème, assure Youcef Yousfi
    «Il n’y a aucun problème» en matière de transparence dans la gestion de la fiscalité pétrolière.» C’est ce que le ministre de l’Energie et des Mines a assuré jeudi dernier, sortant de l’hémicycle de l’APN où il avait répondu à des questions orales. Interrogé sur le rapport récent de la Cour des comptes, Youcef Yousfi a déclaré qu’«il n’y a aucun problème» à prendre «au sérieux» les remarques de cette institution. Cela même s’il estime que «s’il y a quelque chose sur la transparence dans la fiscalité pétrolière, toutes les institutions de l’Etat sont présentes» et souhaite «qu’il y ait un travail en commun entre le ministère des Finances, la direction des impôts et les entreprises de Sonatrach sans aucune difficulté». Par ailleurs, Youcef Yousfi a indiqué que des «orientations nettes» ont été données aux entreprises énergétiques de s’équiper en pipelines de fabrication locale, mais de qualité et selon le type de diamètre. Une manière de réagir à la polémique actuelle sur la marginalisation de l’outil national, notamment par Sonatrach.
    C. B.

    LA DETTE EXTERNE RÉDUITE À 500 MILLIONS DE DOLLARS
    Le Fonds de régulation constitue une épargne, assure Djoudi
    Le Fonds de régulation des recettes (FRR) «fait office d’épargne publique pour l’Etat», assure le ministre des Finances. Selon Karim Djoudi, le FRR couvre d’éventuels dysfonctionnements des équilibres financiers et ne peut être utilisé à d’autres fins. Et d’autant que ce fonds, doté à la fin 2011 de plus de 5 000 milliards de dinars, a permis de réduire la dette externe à 500 millions de dollars à fin 2010 et de prendre en charge partiellement le déficit budgétaire depuis des années.
    C. B.

    HYDROCARBURES
    Yousfi surpris par les découvertes dans le nord du pays
    Le ministre de l’Energie et des Mines est «surpris» par les découvertes d’hydrocarbures dans le nord du pays. Inédites et «encourageantes», les découvertes de pétrole et de gaz dans des localités situées dans la wilaya de Tébessa et entre Béchar et El Bayadh le sont, dira Youcef Yousfi, satisfait par les résultats «très positifs» des découvertes faites en 2011. A ce propos, le ministre de l’Energie fait état d’une vingtaine de découvertes d’hydrocarbures dont l’évaluation, notamment le taux de reconstitution des réserves, est attendue au premier trimestre 2012. En ce sens, M. Yousfi espère que la révision de la loi sur les hydrocarbures qui concernera «certaines dispositions » d’ordre fiscal «aura une incidence positive sur les appels d'offres en matière de prospection et de production ». Abordant la situation du marché pétrolier mondial, le ministre de l’Energie évoque un «équilibre qui est là» entre l’offre et la demande.
    Risque de baisse des prix

    Cela même si, relève M. Yousfi, le monde a encore besoin de 40 millions de barils par jour, d’ici dix ans, pour assurer la stabilité des cours, et que les prix se maintiennent à leurs niveaux actuels en vue de booster l’investissement dans l’exploration et la production, remplacer les gisements anciens et répondre à la demande. Or, «il n’est, malheureusement, pas impossible que les crises de la dette en Europe et les crises financières qui ont suivi aient des répercussions sur l’activité économique et donc sur la demande en pétrole. Dans ce cas-là, il n’est pas à exclure un effet sur les prix du pétrole», avertit le ministre de l’Energie.
    C. B.

    VICTIMES DES MINES DE LA PÉRIODE COLONIALE
    Aucun dossier en suspens, selon Chérif Abbas
    Le ministre des Moudjahidine, Chérif Abbas, a assuré jeudi dernier à l’APN qu’aucun dossier n’est en suspens au niveau de son département concernant les victimes des mines plantées durant la période coloniale à travers l’ensemble du territoire national. Selon Chérif Abbas, les victimes de ces mines dont le nombre «dépassait le nombre de la population algérienne après l’indépendance», ont été prises en charge par les pouvoirs publics, notamment par le biais d’une pension relevée à 12 000 dinars, des prothèses et de la Sécurité sociale. Et cela même si le département de Chérif Abbas «ne dispose pas de statistiques précises» et que le danger des mines persiste toujours, à cause des vents et malgré les campagnes d’assainissement.
    C. B.

    DÉFICIT DES ENSEIGNANTS DE LANGUES ÉTRANGÈRES
    Le problème sera réglé, assure Benbouzid
    Le problème du déficit d’enseignants de langues étrangères dans certains établissements éducatifs sera réglé dès ce lundi. C’est ce que le ministre de l’Education nationale a assuré jeudi dernier à l’APN, à l’occasion d’une séance plénière consacrée aux questions orales. Selon Boubekeur Benbouzid, les postes budgétaires sont disponibles pour couvrir ce déficit qui concerne spécialement l’enseignement du français et affecte notamment la région sud du pays. Il a également évoqué le rôle de l’inspection créée depuis sept mois et chargée du suivi pédagogique dans certaines wilayas. Par ailleurs, le ministre de l’Education nationale a indiqué que la discussion se poursuit avec les organisations syndicales et les personnels concernés sur la révision de certaines dispositions du statut particulier. D’autre part, Boubekeur Benbouzid a affirmé, suite à l’enquête pédagogique lancée à Boumerdès, que les enseignants qui ont été recrutés à des postes pour lesquels ils ne sont pas qualifiés seront radiés et que les responsables de ces recrutements illicites seront sanctionnés. Auparavant, le ministre de l’Education avait répondu à des questions consacrées aux déficits pédagogiques et infrastructurels, avérés et pris en charge selon lui dans les wilayas de Djelfa et M’sila.
    C. B.

  • les lois votés par les partis majoritaires FLN,RND,MSP,c'est du non lieu parseque ces eux qui ont conduit l'algerie à la ruine.

    Traitement des projets de réformes à l’APN

    La position paradoxale des élus du parti majoritaire

    Par : Souhila HAMMADI

    Le 15 avril 2011, le président de la République, dans un discours à la nation transmis par la chaîne unique, s’est engagé à mettre en œuvre une série de réformes politiques. Certaines d’entres elles devront être contenues dans la Constitution, qui sera révisée, selon le chef de l’État en 2012.
    D’autres seront traduites, avant la fin de l’année, dans les projets de révision de la loi organique portant régime électoral, celle sur les partis politiques, celle afférente aux associations et enfin la révision du code de l’information. Il avait promis aussi un texte législatif, en bonne et due forme sur la promotion de la représentativité des femmes dans les assemblées élus. À ce niveau-là, le chef de l’État a respecté scrupuleusement la parole donnée. Les projets de loi dont il avait parlé, dans son discours, ont été bel et bien élaborés, validés en Conseil des ministres et transmis au Parlement avant la fin de l’été. L’Assemblée nationale a consacré les mois d’octobre et de novembre à examiner ces projets de texte, inspirés théoriquement des orientations du président Bouteflika. Pourtant, contrairement aux habitudes prises par les parlementaires, essentiellement ceux appartenant aux partis de l’Alliance présidentielle, de soutenir fermement les initiatives du chef de l’État, les projets de loi de réformes ont subi de nombreux et profonds amendements à telle enseigne que les moutures adoptées sont bien différentes de celles transmises par le gouvernement. Les élus RND ont, certes, suivi les consignes du secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia en l’occurrence, en se positionnant en faveur des propositions du gouvernement. Les élus MSP et curieusement ceux du FLN se sont attelés à remettre en cause des dispositions, proposées par le gouvernement, qu’en d’autres circonstances et en autre conjoncture, les députés de la coalition auraient avalisées sans les discuter. À ce propos, les exemples sont multiples. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales met, dans son projet de révision de la loi électorale, un terme au nomadisme politique et astreint les ministres à démissionner de leur poste trois mois avant la date des élections auxquelles ils se portent candidats. Les députés FLN suppriment les deux articles comme ils modifient considérablement d’autres. Ils se chargeront aussi d’amender des dispositions de fond dans le projet de révision de la loi sur les partis, celui sur les associations, le code de l’information et le projet de texte sur les quotas de femmes dans les institutions élues.
    À chaque fois, ils avancent, comme argument, leur volonté de corriger des erreurs d’appréciation du gouvernement. Dans l’absolu, il ne conviendrait même pas de relever le fait, dès lors que les députés, quelle que soit leur chapelle politique, n’agissent que dans les limites des prérogatives que leur confère leur qualité de législateurs. L’histoire du pays et particulièrement celle du Parlement rappellent, néanmoins, que les partis arrimés au pouvoir ne sont jamais sortis de son giron fortuitement. Il est loisible de comprendre que le MSP est fortement motivé par le succès des partis islamistes — dits modérés — aux élections pluralistes qui ont eu lieu en Tunisie, en Égypte et au Maroc. Le comportement des députés FLN est plus difficile à décoder. Il est vrai que la crise, qui secoue de l’intérieur l’ex-parti unique, s’est transposée à son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Elle n’explique, toutefois, pas à elle seule la propension des élus du Front à dénaturer les projets de réformes, lancés par le chef de l’État, de surcroît président d’honneur du parti. Les évènements politiques, qui surviendront dans un avenir proche, donneront certainement davantage d’indicateurs pour comprendre une situation assez paradoxale.

  • vous ête tous corrumpus jusqu'a la lie brancardier!

     

    Ould-Abbès accuse des importateurs de corruption

    Par : Nadia Mellal

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, a accusé jeudi certains importateurs de médicaments de corruption.

    Intervenant lors d'une séance plénière à l'APN, le ministre a indiqué que “des importateurs ont spéculé sur les prix de certains médicaments et dilapidé l'argent du peuple à travers des surfacturations estimées à 94 millions de dollars en 2011”.  
    Il appellera dès lors à lutter contre la corruption qui sévit dans le domaine de l'importation des médicaments “notamment le transfert illégal de devises et la dilapidation de l'argent du peuple auxquels se livrent certains importateurs”, a-t-il lancé en plénière. Dans ce cadre, le ministre a révélé que son département a constitué un dossier sur ces transferts illégaux qu'il a soumis aux ministères des Finances et du Commerce et aux Douanes.
    Sur cette question, le ministre a indiqué que “ces institutions sont appelées à coordonner avec le ministère de la Justice pour que des mesures soient prises concernant ce dossier”. Toutefois, dans ses accusations, le ministre de la Santé fait la part des choses. “Cette accusation vise certains importateurs en particulier”, dit-il, précisant que “la plupart des importateurs de médicaments respectent la loi et jouent pleinement leur rôle”. Interpellé, en outre, à propos de la pénurie de médicaments, Ould-Abbès a expliqué qu’“il n'y a pas de pénurie, mais bien un problème de distribution qui s'ajoute à la spéculation de certains distributeurs”. Sur cette question de pénuries médicamenteuses précisément, le membre du gouvernement a évoqué la tenue d’un Conseil interministériel sous la houlette du Premier ministre pour prendre des mesures d'urgence concernant la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH),  confrontée à des difficultés financières. “Ce Conseil interministériel a décidé d'accorder une ligne de crédits de 30 milliards de DA à la PCH, à travers la BNA et le CPA, pour lui permettre de s'acquitter de ses dettes”, a expliqué le membre du gouvernement.
    Dans la foulée, le ministre a indiqué que la Pharmacie centrale des hôpitaux a également modifié son statut pour être dotée de  plus de prérogatives. “En cas de rupture de médicaments au niveau des pharmacies privées, la PCH peut leur vendre les médicaments dont elles manquent”, a expliqué à ce propos le ministre. Intervenant en réponse à des préoccupations d’ordre local, le ministre de la Santé a annoncé un programme de réalisation de neuf polycliniques dans plusieurs communes de la wilaya de Skikda en vue d'améliorer la couverture sanitaire de proximité. Le ministre a parlé tout autant de la réalisation en cours d'un hôpital pour les grands brûlés d'une capacité de 120 lits dans la même wilaya.
    Un nouvel hôpital d'une capacité de 240 lits a été récemment livré à Skikda. “Celui-ci vient renforcer les hôpitaux de Skikda, Azzaba, Tamalous, El-Harrouch ainsi que l'hôpital universitaire psychiatrique d'El-Harrouch”, explique le ministre.  Questionné à propos des ressources humaines, le ministre a indiqué que les corps médical et paramédical de la wilaya ont été renforcés, durant les quatre dernières années, de 3 596 nouveaux praticiens, annonçant l'ouverture, durant 2012, de 530 nouveaux postes budgétaires dans ces mêmes corps.
    La wilaya de Skikda a bénéficié, dans le cadre du programme 2005-2009, d'une enveloppe financière de 335 millions de DA pour l'acquisition d'équipements médicaux et d'un montant de 400 millions de DA destiné à l'amélioration de la couverture sanitaire, et ce, dans le cadre du programme 2010-2014.

  • no moment

    Dilem Samedi, 31 Décembre 2011 , Édition N°5883 Facebook Imprimer Réagir

    Dilem du 31 Decembre 2011

  • ILS SONT FOUS CES DIRIGEANTS D'ALGERIE DU N'IMPORTE QUOI!!!

     

    Le régime de Bouteflika devient-il fou ?

    Par |
     
    Abdelaziz Bouteflika

    Le pouvoir de Bouteflika, on le savait irrationnel, inconséquent, rusé et, en définitive, suicidaire.

    Par ses promesses et déclaratifs successifs, dans la fièvre des révoltes arabes et dans la crainte d’être balayé à son tour, le régime algérien, dans sa nature d’illégitimité avérée, craintif, corrompu, violent et rusé, a pris date, dans la peur, pour s’auto-amender, dit-il, s’auto-réformer, dit-il seulement. Il a confié cette mission de salubrité à ses plus attardés et à ses  plus horribles caciques, pour la plupart vissés au pouvoir depuis plus de quarante ans.

    Rouillés et corrompus jusqu’à l’os. Ils sont tous connus pour cela. Dites-moi, que peut vraiment apporter à l’Algérie le petit Bensalah, petit scribouillard du consulat algérien de Beyrouth, devenu grand par les nullités et lâchetés du pouvoir inculte algérien ? De jour comme de nuit, ces dirigeants se cachent. Comme des rats. Oui comme des rats, dis-je. Demandez à M. Belkhadem d’aller s’attabler dans un café à Belcourt ; impossible, ce semblant de monsieur ne le fera pas, jamais ; il a peur du peuple qu’il dit représenter par ailleurs. Du vrai délire.

    Par leur totale soumission à un  pouvoir qu’ils ont toujours servi dans toutes ses déclinaisons formelles et criminelles, ils n’ont  jamais oublié, pour autant, de se servir au passage. C’est ainsi que les va-nus-pieds sont devenus milliardaires et arrogants. Tous comme ils sont, régnants au pouvoir, se sont servis et se servent toujours.  Gros salaires, pensions, rentes, voyages, terrains, appartements, téléphones portables, prise en charge et soins à l’étranger,  marchés publics à la famille et aux amis, gros postes de la fonction publique  aux copains du clan et, surtout, aux grands allégeants ; toujours prêts à l’emploi et au service de Sidi. Les Nacer et consorts savent si bien manier la brosse qu’ils sont devenus, sans honte, DG et ministres. Une gloire de crétins couchés sur le ventre.

    Ces gens-là qui font le régime actuel  mangent toujours à la louche des généraux. Leur seule raison d’être. Le fric, la rente et les gros privilèges. Résultat de la course : toutes les réformes annoncées à grands bruits médiatiques ne sont, en définitive, que des remakes bricolés de l’ère glaciaire de la pensée unique, des coquilles vides et, tout au plus, un grossier habillage juridique, une croute à forte brillance démocratique, cachant en réalité des projets et des velléités autocratiques qu’inspirent habituellement les craintes biologiques de perdre le pouvoir et/ou de rendre demain des comptes. Rendre surtout des comptes sur les assassinats politiques et sur les prédations connues. C’est l’exacte impression qu’inspire  la perception des nouvelles lois dites et supposées démocratiques et novatrices. Rien de tout cela, retiendrai-je à leur première lecture. Que des balivernes et des vieilleries qui rappellent le règne du  génie des Carpates et, pis encore, celui de l’empereur maréchal Bokassa dont Boutef évoque  et incarne si bien le souvenir. Toute une gesticulation ridicule et grotesque des servants en poste pour s’éviter dans la rue et dans la presse, le printemps du "Dégage", indus-occupants du pouvoir, dégagez ! Comme cela se dit toujours dans la rue arabe. Les nouvelles lois ? Que des ruses grossières et maladroites derrière une littérature juridique rustre, malhabile et souvent stupide dont la seule finalité connue est de maintenir le pouvoir au pouvoir. Qu’a-t-on changé à ce pouvoir mafieux et rentier responsable au premier degré d’assassinats, de prédations, de détournements massifs, de dénis et d’atteintes aux droits humains ? Rien. Ce pouvoir composé pour l’essentiel, d’escrocs, d’imposteurs, de voleurs, de tueurs, d’analphabètes et de corrompus, qu’a-t-il fait de sérieux pour s’auto-nettoyer ? Rien. Pire ; ses gesticulations le vissent et le pérennisent à jamais au pouvoir ; sa seule préoccupation depuis 1958. Depuis l’assassinat programmé de Abane Ramdane, il vit l’angoisse de partir et de rendre des comptes. Les placards de leur RADP, bien plus que ceux des Moubarek, Ben Ali ou Kadhafi, sont si pleins de cadavres, de montagnes d’argent et de trahisons passées et à venir, qu’ils ne voudront jamais céder la place, qu’ils ne voudront jamais, au grand jamais, dégager. Leur seule stratégie connue à ce jour est comment rester, comment durer et perdurer, comment corrompre et faire taire la protesta populaire. Plus de 40 milliards de dollars jetés en moins de six mois pour acheter la paix sociale, pour contenir et faire taire les colères du peuple.

    Ils mentent

    Toutes ses nouvelles lois proposées à cor et à cris, soutenues à longueur d’ondes par toutes les radios et télévisions publiques, soutenues à longueur de colonnes par plus de 62 titres corrompus de la presse écrite publique et privée, soutenues à longueur de fil par une agence publique de presse, ne sont, en définitive, que des arnaques et des escroqueries mal emballées qui n’apportent aucun changement réel aux Algériens. Que d’archaïsme pour enfoncer davantage le pays dans l’obscurantisme de la pensée unique, d’islamisme régnant avant l’heure et du despotisme bicéphale incarné par le duo au pouvoir: DRS/coopérants d’Oujda. C’est cela le premier malheur de l’Algérie : des coopérants civils corrompus, président, ministres, DG et PDG, travaillant tous sous l’autorité directe et sous les ordres non écrits de la casquette de l’ombre. Tout ce monde y trouve son compte. C’est pourquoi généraux employeurs et coopérants paniquent à l’idée qu’on puisse un jour  jeter un œil sur leurs butins volés et le plus souvent cachés à l’étranger.

    Par exemple, demandez au ministre islamiste coopérant des travaux publics, combien de généraux sont intervenus pour l’attribution des marchés de l’autoroute Est-Ouest ? Demandez aussi au ministre islamiste coopérant de la pêche combien de casquettes dorées sont intervenues pour la pêche au thon rouge dans les eaux territoriales algériennes pour les Turcs, Chinois et Japonais ? Demandez au ministre non islamiste mais  néanmoins  coopérant d’Oujda, M. Ould Abbes, combien d’ordres casquétaux a-t-il reçus pour modifier et enrichir sa nomenclature médicale d’importation. Demandez encore à l’ancien grand patron du FNRA et accessoirement ministre de la chose agricole, coopérant des Jacks, combien de centaines de milliards a-t-il jetés aux amis et protégés des généraux y compris à des prostituées pour le développement et la promotion de l’agriculture algérienne.

    Demandez enfin à M. Rahmani, dont on dit souvent qu’il a été élevé au biberon des services, lui qui a menacé Le Canard Enchaîné de poursuites judiciaires pour avoir été traité par ce journal, l’affaire Bouchaoui en moins, du plus grand voleur d’Algérie au travers de ses biens immobiliers parisiens, comment et sur quels critères attribuait-il et attribue toujours ces marchés publics en gré à gré ou en commissions des marchés publics ? Comment attribuait-il ses marchés quand il était wali, gouverneur ou petit ministre des généraux ? Dans tous ses actes, la casquette, la famille et les amis étaient et sont toujours les premiers servis. Il est le Trabelsi algérien du pouvoir de la casquette.

    Pourquoi voulez-vous que ces gens là, généraux et ministres associés par les affaires et le ventre, changent et assainissent un régime dont la saleté, une vraie fumure, les fait vivre et prospérer ? Pourquoi voulez-vous qu’ils scient la branche qui les porte et les protège ? Pourquoi voulez-vous qu’ils coupent la main qui les nourrit et les engraisse ? Une main nourricière ne peut nourrir et punir en même temps. C’est la première et seule leçon cognitive à tirer du discours politique algérien ; une pure et singulière débilité d’un pouvoir qui affirme ne plus voler, ne plus tuer, ne plus mentir alors que pendant 50 ans il n’a fait qu’emprisonner, torturer, tuer, voler, mentir et promettre "demain ça ira mieux" alors que tous ses demain étaient pires que les jours d’avant. Faut-il croire ce pouvoir sale et mafieux qui affirme au travers de ses médias et de ses servants aboyeurs vouloir s’amender et s’autodétruire ? De la pure folie verbale et lexicale à laquelle plus personne ne prête attention. Du vent de bonimenteurs de foire et d’arracheurs de dents. Tout au plus des Raki marchands de h’rouz

    L’exception de la règle

    Un seul ministre dérogeait cependant à cette règle biologique des généraux parrains pilotant des ministres coopérants y compris le président de la RADP recruté, lui aussi, comme nous savons ; au sifflet du général de corps d’armée ; le mystérieux Si Tewfik. Cette exception ministérielle, vous la devinez un peu quand même. Il s’agit de ce demi-Texan coopérant qui se dit très allergique voire indifférent aux injonctions de la casquette avec laquelle il a toujours refusé de partager le butin. C’est ce super ministre qui éclate de rire quand des journalistes algériens lui demandent s’il ne craint pas un peu la justice algérienne pour les gros bobos et les gouffres financiers qu’il a fait subir à l’économie algérienne (scandales Sonatrach, BRC et mines d’or entre autres) Son insoumission avérée au clan régnant de la casquette lui vaudra bien sûr son poste de ministre. Mais dans sa terrible et joyeuse traversée du désert (Alger, Paris, New York, Houston, Genève) il se console tout de même en se vantant publiquement de n’avoir jamais obéi aux généraux qui, semble-t-il, ont les mêmes employeurs que lui. Suggère-t-il que la CIA tiendrait-elle aussi nos généraux régnants ? Le demi-Texan a toutes les raisons de ne pas craindre la foudre des généraux ni celle du ministère de la Justice dont le premier responsable, M. Belaïz, est, faut-il le rappeler, un délinquant notoire et multirécidiviste (affaire de l’agence de Koléa de Khalifa Bank, affaire du trafic de drogue et du blanchiment d’argent du fils révélée par El Watan, affaire du commissaire divisionnaire Sbih, fils de l’ambassadeur Missoum Sbih, ami de Bouteflika, très fortement impliqué dans l’affaire Achour/BNA actuellement en fuite grâce à la complaisance remarquée du parquet, affaires des violations répétitives et délibérées de la loi portant code de l’information et, en particulier, le refus illégal et arbitraire de délivrer le récépissé de dépôt de dossier de création d’organes de presse non acquis au clan régnant).

    Est-ce ce ministre délinquant et multirécidiviste qui va poursuivre et demander des comptes au Texan d’Oujda ? Est-ce ce ministre corrompu jusqu’à l’os qui va demander des comptes à ses collègues et amis corrompus du pouvoir? N’est-ce pas lui qui déclarait devant l’APN (El-Watan du 25 mars 2010 "L’insulte suprême") "Le président ne trouve pas six Algériens honnêtes pour diriger l’office de lutte contre la corruption…". Comprendre, tous les Algériens sont corrompus CQFD, ce que dément fortement un député du RCD qui lui rétorque que la majorité corrompue du gouvernement n’est pas transposable à la majorité du peuple algérien globalement honnête.

    Il est vrai cependant que M. Belaïz qui baigne  dans les marécages glauques de la haute corruption (Djamel l’héroïne, le colonel Khaled, le commissaire Sbih, Khalifa Bank Koléa, BRC, Sonatrach, Chakib K. etc…) n’a pas les moyens moraux ni intellectuels pour comprendre ce que les termes probité et intégrité veulent bien dire. Comme tous ses pairs, M. Belaïz a compris deux choses simples : obéir aux caprices et injonctions du clan régnant sans jamais provoquer la déception ou la colère des généraux propriétaires du pouvoir ou de contrarier leurs nombreux servants et sous-servants. Toute la cohorte des Missi Dominici du pouvoir algérien dont on connaît les hautes performances en termes de prosternations, de génuflexions et d’aplaventrisme comme sait si bien produire le FLN de Monsieur Belle-Khadem. 

    Lire l'intégralité de l'article de Mohamed Abassa ici : http://www.freealgerie.com/forum-libre/225-le-regime-de-bouteflika-devient-il-fou.html

  • le malade mental et non mentaliste

    L’atomisation de la scène politique est en marche

    Par |
     
    Ould Kablia, ministre de l'Intérieur.

    Le ministre de l’intérieur est en train de mettre la dernière main à la reconfiguration de la scène politique

    Après avoir laminé pendant une dizaine d'années les partis de l’opposition, en les empêchant de se réunir, en leur fermant la Télévision publique, en les rendant tout simplement inaudibles, le ministère de l’intérieur passe à la vitesse supérieure : légaliser des partis qu’il avait gardés sous sa manche depuis pas mal d’années. C’est l’une des nouvelles cartes du pouvoir, car il en a encore quelques-unes sous la table pour brouiller le jeu démocratique. 

    Contrairement à tous les pays d’Afrique du Nord, l’Algérie n’aura pas connu son printemps démocratique. Bien au contraire. A défaut de véritables réformes politiques qui aboutiraient à la naissance d’une deuxième République avec des institutions crédibles, une libération de l’exercice politique avec la liberté de rassemblement sans devoir solliciter à chaque fois les bonnes grâces de M. Ould Kablia, pour la moindre réunion et enfin la réappropriation des médias publics au profit de tous les Algériens, nous assisterons dans quelques semaines à une redistribution des cartes au bénéfice d’une clientèle politique réputée pour sa proximité avec le pouvoir. 

    Une pléthore de partis clients

    Ainsi donc, selon le ministre de l’intérieur les nouveaux partis seront légalisés juste après leur congrès constitutifs s’ils sont conformes à la loi. Quelle célérité !!! Comment et pourquoi donc ce ministère qui refusait depuis dix ans toute légalisation d’une nouvelle formation politique l’accepte aussi facilement aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a changé en Algérie ? Ce n’est en tout cas pas le pouvoir en place puisque ce sont les mêmes qui interdisaient hier qui autorisent aujourd’hui, autrement dit, le président. Car c’est le seul qui a la haute main sur la question. Selon Ould Kablia, c’est l’organisation d’un congrès qui permet la légalisation de toute nouvelle formation politique, donc il suffira d'une congrès pour que le ministère accord un quitus. 

    On sait déjà que des personnes ont déposé des dossiers auprès du ministère de l’Intérieur, comme Tahar Benbaïbèche et Khaled Bounedjma, deux clients notoires du régime. D’autres comme Amara Benyounès, un soutien indéfectible de Bouteflika, Sid Ahmed Ghozali, opposant au président mais néanmoins enfant du système politique, Abdellah Djaballah, Abdelmadjid Menasra, Mohamed Saïd, tous trois représentant d’une mouvance islamiste, et Djamel Benabdeslam sont sur les startings-blocks. On sait déjà que l’UDR de Benyounès et le FD de Ghozali pourraient rapidement avoir leur agrément sous condition de congrès bien entendu, si l’on suit le raisonnement du ministre de l’Intérieur.

    Dans le lot des futurs partis qui entreraient en campagne pour les législatives, il y aura sans doute Abdellah Djaballah qui avait déjà créé deux formations politiques (Ennahda et El Islah) vite récupérées par des clients du système. Abdelmadjid Menasra, dissident du MSP a créé le Front national pour le changement (non encore agréé), et Mohamed Saïd qui attend toujours l’agrément du parti de la liberté et la justice (PLJ) depuis pas mal d’années. Ancien compagnon de Taleb Ibrahimi, Mohamed Saïd avait déjà pris part à une présidentielle. 

    Et puis il y a les seconds couteaux du régime. Comme Djamel Benabdeslam, ancien SG du parti islamiste El Islah et adversaire déclaré de Djaballah,  Tahar Benbaïbèche  qui a annoncé son retour en politique avec  le Hizb el fadjr el Jadid ou encore le chef de la CNEC, Khaled Bounedjma avec son Front national pour la justice sociale. 

    On ignore bien entendu pour le moment la force politique de ces partis, car ils se résument à la personne de leur fondateur, mais il est certain que la plupart sont surtout réputés pour leur proximité avec le pouvoir que pour être porteur d’un projet politique d’importance pour l’Algérie.

    Aussi, ils pourraient servir de cinquième colonne pour mettre en place une nouvel échiquier politique docile, tout acquis au président et surtout plus intéressé par le partage des sièges des assemblées que par un véritable exercice du multipartisme. Reliés bout à bout avec l’alliance présidentielle, ils pourraient prendre pour longtemps en otage l’Algérie. 

    Yacine K.

  • Hé ! Frankenstein ! T’as laissé s’échapper ton monstre !

     




    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Mouvement de protestation chez les commerçants de la friperie.
    Ils ont reçu le soutien d’un ambassadeur en poste à Alger. Celui
    du Pays de…

    … Gale !

    Soltani. Bouguerra Soltani, à ne surtout pas confondre avec l’émir Abou Djerra El Soltani, alias «Marc de Café», capturé il y a une vingtaine d’années dans les maquis de Béni Raqui et dont nous sommes toujours sans nouvelles (pas de nouvelles, bonne nouvelle !), Soltani donc va se retirer de l’Alliance présidentielle. Que m’inspire ce retrait attendu incessamment sous peu ? Beaucoup de choses, je dois bien l’avouer. D’abord, la certitude que le régime de bananes qui nous gouverne devrait changer les serrures de ses laboratoires. Celles apposées en ce moment ont montré leurs failles et ne ferment plus grand-chose. Je suggère d’ailleurs de doubler les nouvelles serrures avec des digicodes de dernière génération générant automatiquement, toutes les trois heures, de nouveaux codes d’accès. Ensuite, je pense que les «machins», les «bestioles» que les laborantins fabriquent devraient être urgemment équipées de bracelets électroniques munis de puces de géolocalisation GPS. Certes, cela impliquerait une dépense supplémentaire, mais pas superflue. Il est tout de même dommage de passer autant de temps à bricoler, à bidouiller de telles créatures, pour ensuite les perdre dans la nature, sans moyen de les retrouver réellement, de les faire revenir à la «Maison». C’est une perte sèche sur investissement. Je pense qu’il est nécessaire aussi de leur appliquer des périodes probatoires plus longues, de leur faire passer des batteries d’essais à blanc plus complètes avant de les mettre en situation réelle, en contexte. Il s’agit de prototypes dont on ne peut garantir la fiabilité à 100%. Mais on peut tout de même envisager de les soumettre à des épreuves permettant de vérifier leur endurance. Je pense notamment aux crash-tests afin d’évaluer leurs limites et jusqu’où on peut les exploiter avant désactivation. Et justement ! A propos de désactivation. C’est le gros point noir dans cette affaire. Je sais que les labos ont équipé ces créatures de circuits intégrés pouvant les désactiver à tout moment, les ramener à l’état d’inertie, de légume, de les «désamorcer». Faut croire que le régime s’est fait fichtrement blouser lorsqu’il a passé commande de ces fameux désactivateurs. Ils se sont fait fourguer du matos défectueux qui ne désactive plus rien du tout. Soltani en est la preuve vivante. Encore vivante. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

     

  • Libération sans liberté

    Par : Mustapha Hammouche

    L’ancien ministre et membre du HCE, Ali Haroun, a déclaré que l’Algérie n’a eu aucune élection honnête depuis son indépendance. Dite par un opposant traditionnel, cette vérité aurait le goût d’une fade évidence. 
    S’étant associé à la courte expérience de rupture tentée par Boudiaf, mais stoppée net par les vigiles du système rentier, et ayant codirigé une formation politique qui se proclame de la démocratie, on doit concéder à Haroun que, comme quelques rares hommes du sérail, il ne représente pas une de ces facettes les plus funestes du système : l’absolutisme despotique, le sectarisme culturel, la régression populiste… Même si ce profil BCBG, en contribuant à rendre plus présentable un système caractérisé par la pratique de l’arbitraire et de la brutalité, l’aura probablement plus aidé à se maintenir qu’à évoluer. 
    En tout état de cause, cette intervention nous donne opportunément le prétexte de nous poser la question qui devra bien être posée un jour : celle de savoir comment une large élite révolutionnaire qui s’est distinguée par l’esprit de sacrifice, et souvent par le sens de la prospective, dans son engagement collectif de libération nationale, n’a pas su trouver les ressources intellectuelles et psychologiques pour œuvrer à la libération du citoyen tombé du joug colonial dans l’arbitraire politique ?
    Car il n’y pas eu, au cours de ces cinquante ans de dictature, de mouvement autonome et significatif d’“historiques” tendant à contrecarrer l’option autoritariste qui, dès la guerre, avait pris le dessus sur les courants modernistes et démocratisants qui traversaient le FLN. Sinon quelques individualités qui, vite, ont connu la solitude de l’exil et de la marge. Dans la mentalité FLN globale, le pouvoir est affaire de sérail, d’états-majors, de réseaux, de forces, de solidarité de coteries et de tribus : le peuple est une fiction convoquée pour soutenir et applaudir à l’occasion les options tranchées dans des batailles, parfois sanglantes, entre clans. Les vainqueurs du dernier putsch ou de la dernière recomposition des forces sont forcément, et provisoirement, légitimes. Et doivent s’imposer, par tous moyens, au peuple.
    Dès 1962, “les héros sont fatigués”, comme le veut la formule-titre du film, significatif, d’Yves Ciampi. Ou peut-être que, dans ce contexte postrévolutionnaire, l’indépendance s’imposait-elle naturellement pour eux, comme “la fin de l’Histoire”, au sens de Fukuyama. Un peu comme ce que fut, un moment, la chute du mur de Berlin, pour la pensée occidentale. 
    Toute autre cause ne pouvait que faire de l’ombre à la cause des causes. Bardés d’une légitimité inégalable, nos héros pouvaient se reposer à l’ombre des casernes, reconquises et recyclées dans le maintien de l’ordre. Cette supra-légitimité les dispensent de rendre compte de leur indifférence et de leur renoncement face à la souffrance d’un peuple éprouvé par l’injustice et par la pression de la bureaucratie, des vigiles du Parti et des polices.
    Tout le piège du tiers-mondisme dictatorial est dans ce découplage coupable du peuple et du citoyen, de l’indépendance ce et de la citoyenneté. 
    Dommage : la liberté des peuples anciennement colonisés n’aura pas été le fruit de la libération de leurs territoires. Mais celle d’un autre combat, d’une autre génération.
    M. H.
    musthammouche@yahoo

  • La mare finissante

     

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    L’étrange Ahmed Ouyahia vient de retirer la gestion du foncier touristique au ministre du Tourisme, pour entraves et dysfonctionnements divers. Juste avant, il avait retiré la gestion des médicaments au ministre de la Santé, à peu près pour les mêmes raisons. S’il continue dans sa lancée de retireur, il pourrait aller jusqu’à retirer les routes au ministre des routes, le tapis au ministre de l’Artisanat ou son travail au ministre du Travail. S’il pouvait, il retirerait d’ailleurs le permis de conduire à tous les Algériens et Algériennes, lui qui leur avait déjà retiré la possibilité d’acheter une voiture à crédit. Mais la question n’est pas là, pourquoi retirer à un ministre une partie de sa fonction, au lieu de simplement retirer le ministre et d’en mettre un autre ?

    Les habitués du pays vous le diront, en Algérie on ne retire pas un ministre pour incompétence. On lui retire l’une de ses prérogatives, son droit de visite au président ou au pire son abonnement à El Moudjahid. Pourquoi ? On ne peut démettre un ministre qui a grandi dans le gouvernement et qui était là bien avant M. Bouteflika et M. Ouyahia. Et il est dans la prérogative du dirigeant de retirer des prérogatives aux dirigés. Juste avant lui, DOK, le ministre de l’Intérieur, dont on murmure qu’il va être nommé Premier ministre pour superviser les élections, avait retiré un tas de choses, comme le droit aux associations de se mêler des affaires de l’Etat ou de se rassembler.

    D’ailleurs, si ce n’était le regard des Occidentaux, le gouvernement retirerait les partis, les associations, les journaux, les syndicats et tous les Algérien(ne)s à problèmes. Mais pourquoi ? C’est le syndrome de la solitude du crocodile, qui aime vivre retiré dans sa mare du Club des Pins en regardant le temps vieillir. Ils n’ont pas d’enfants ou alors ailleurs, pas d’avenir ou alors derrière. Il faut vite les retirer du circuit.

     

    Chawki Amari
  • 2011, L’année des désillusions

     

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    zoom | © Saâd

     

     

     

     

    Tripartite, augmentation du SNMG, allégement du credoc, révision de la loi sur les hydrocarbures, lancement des activités de l’assureur français AXA, explosion de la facture des importations, etc.

     

    Retour en arrière sur quelques faits marquants de l’actualité économique algérienne. Après une période de tensions, le gouvernement et le patronat privé ont renoué en mai dernier le fil du dialogue. Signe du dégel : l’allègement du crédit documentaire (credoc), fortement contesté par les chefs d’entreprise. Les entreprises sont autorisées à utiliser la remise documentaire, voire même utiliser le transfert libre à hauteur de 4 milliards de dinars (contre 2 anciennement) pour leurs importations de biens d’équipement, de matières premières et d’intrants non destinés à la revente en l’état.

    En 2009, les autorités avaient instauré le credoc comme unique moyen de paiement des opérations de commerce extérieur dans l’espoir de mettre un frein aux importations massives. En vain. L’autre fait marquant : l’augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG). Lors de la 14e tripartite consacrée aux questions sociales, le gouvernement a concédé une majoration de 20% du SNMG fin septembre, faisant passer celui-ci de 15 000 à 18 000 DA à partir de janvier 2012.

    Une concession qui ne satisfait pas pour autant les syndicats autonomes. Cette augmentation coûtera 75 milliards de dinars au budget de l’Etat. Dans le secteur de l’énergie, le gouvernement entend réviser la loi sur les hydrocarbures pour encourager l’investissement étranger dans l’exploration. Alger compte aussi garder le contrôle sur son pétrole et son gaz. L’Algérie a durci à partir de 2009 les conditions d’investissements étrangers.

    Cette mesure interdit à tout investisseur étranger de détenir plus de 49% du capital d’une société de production tout en répartissant les 51% restants entre plusieurs partenaires algériens, de sorte que ces derniers restent majoritaires. Par ailleurs, Noredine Cherouati a été limogé de son poste de PDG de la compagnie nationale Sonatrach, dont l’image de marque est ternie par une série de scandales financiers. Il a été remplacé par un autre haut cadre de l’entreprise, Abdelhamid Zerguine, ancien responsable de la filiale de la société nationale des hydrocarbures à Lugano (Suisse).

    Toujours au sein de Sonatrach, l’ex-PDG du groupe, Mohamed Meziane, a vu sa peine confirmée début décembre par la justice à deux ans de prison dont un ferme pour malversations et à une amende. Abdelhafid Feghouli, qui occupait la vice-présidence du groupe, a été condamné en appel à la même peine, soit un an de prison dont huit mois avec sursis et 200 000 DA  d’amende.
    Côté entreprises, et après avoir conclu en mai 2011 un partenariat avec la BEA et le FNI, l’assureur AXA annonçait, mardi 20 décembre 2011, le lancement officiel de ses activités sur le marché algérien par le biais de ses deux sociétés, AXA assurances Algérie dommage et AXA assurances Algérie en partenariat avec la Banque extérieure d’Algérie et le Fonds national des investissements. AXA espère ouvrir une trentaine d’agences et une quinzaine d’espaces d’ici 2012 et créer de 300 à 400 postes d’emploi en 2012.

    Pour clore cette liste, notons l’explosion de la facture des importations que ni l’annulation du crédit à la consommation ni l’établissement du crédit documentaire n’ont pu juguler. Cette année encore, la facture devrait franchir un nouveau cap avec plus de 43 milliards de dollars. Les onze premiers mois de 2011 enregistrent déjà 42,63 milliards de dollars contre 36,49 au cours de la même période en 2010, soit une hausse de 16,83%, selon des chiffres provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS).
     
     

     

    Hocine Lamriben

     

     
  • benbouzid le mépris de l'enseignement ,mr catastophe ,il est fait pour diriger le ministere des wc

    Licenciements «abusifs» chez Benbouzid

     

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	Rassemblement des contractuels devant la présidence de la République l’été dernier.

    zoom | © Souhil. B

     

    Rassemblement des contractuels devant la présidence de la...

     

     

    Le ministère a fait appel à ces enseignants pour combler le déficit en professeurs de maths, de français et autres matières avant de les intégrer définitivement dans leur poste lors de la dernière rentrée scolaire n Plusieurs centaines d’enseignants viennent de recevoir leur lettre de licenciement.

     

    Plusieurs centaines d’enseignants viennent de recevoir des décisions de licenciement. Cette décision concerne une partie des professeurs qui ont été intégrés dans leur poste en septembre dernier, conformément à une circulaire ayant trait à l’intégration des enseignants «hors filière», des licenciés de langues et des ingénieurs, notamment dans des postes comme permanents.
    Le ministère a fait appel à ces enseignants en tant que contractuels pour combler le déficit en professeurs de maths et de français et autres matières avant de les intégrer définitivement dans leur poste lors de la dernière rentrée scolaire.

    Revirement de situation

    Le département de Benbouzid vient de remettre en cause cette décision. Des directeurs de l’éducation de plusieurs wilayas viennent d’annoncer aux enseignants concernés par cette décision, sans vraiment leur expliquer le revirement de situation. «Ce n’est pas sérieux», clame un groupe d’enseignants concernés par cette décision.
    «C’est un licenciement abusif», pour d’autres qui ne trouvent pas d’autres explications à cette décision «arbitraire». Les représentants de ces professeurs s’interrogent sur les critères retenus pour la réintégration des enseignants issus des filières techniques au moment où celle-ci a été refusée pour d’autres. «C’est le flou total», estiment les enseignants en question dont certains sont encore sous le choc. «Nous avons commencé à toucher nos salaires et à rêver d’une carrière, à présent, c’est le cauchemar», lance une jeune enseignante qui a 10 ans d’expérience.

    Beaucoup de larmes, une colère immense et plusieurs questions. C’est la réaction immédiate de cette prof à qui on vient, sans aucune explication, lui signifier que la décision de recrutement portant son nom et plein de cachets officiels et le PV de son installation signé par le directeur de son établissement ne sont pas si officiels que ça ! «C’est la direction de l’éducation qui m’a contactée pour m’informer que le ministère a mis fin à mes fonctions. Il m’a été expliqué que cette décision dépasse les prérogatives de la direction de l’éducation», raconte D. S., professeur de maths, enseignant dans un lycée à Boumerdès. Un groupe de 27 enseignants, venus de la wilaya de Boumerdès, n’a trouvé aucune réponse auprès de la direction de la Fonction publique où aucun responsable n’a voulu les recevoir.

    Selon le Conseil des lycées d’Algérie, cette décision concerne quelque 300 enseignants du secondaire.
    Le nombre global n’est pas encore connu. «Le ministère a fait machine arrière concernant la réintégration des contractuels. C’est une décision abusive qui n’obéit à aucune logique.» Un rassemblement est prévu, la semaine prochaine, devant le siège de la Présidence pour dénoncer «ces agissements irresponsables». Le syndicat s’interroge également sur les raisons du maintien du flou concernant le choix des filières «proches» des matières à enseigner. «Sur quelle base décide-t-on que les licenciés en sciences économiques sont prioritaires à ceux détenant un ingéniorat en statistiques à titre d’exemple, alors que cette dernière est une branche des sciences exactes ?», s’interroge un enseignant. Le CLA s’inquiète de la vacance de ces postes au deuxième trimestre, ce qui risque de perturber le rendement des élèves.                                                 
     

     

    Fatima Arab
  • crimes économiques,écologique,nos sinistres ne renderont jamais des comptes?

    DILAPIDATION DES DENIERS PUBLICS

    Les ministres rendront-ils des comptes?

    Par
     

    Bouteflika estime que les ministres doivent assumer leurs responsabilités dans l'exécution correcte de leurs programmes sectoriels.

    Les dépenses des secteurs respectifs des membres de l'Exécutif qui doivent, en principe, plier bagage après les élections législatives qui se tiendront au printemps 2012, seront-elles passées au peigne fin? Le président de la République a prévenu: «J'insiste auprès du gouvernement pour la rationalisation de la dépense publique et la lutte contre le gaspillage des deniers de l'Etat» avait-il averti au cours d'un Conseil des ministres qu'il avait présidé durant l'été de l'année 2008. «Les ministres doivent donc assumer leurs responsabilités dans l'exécution correcte de leurs programmes sectoriels, y compris en ce qui concerne les délais», avait ajouté Abdelaziz Bouteflika. Une information publiée par TSA remet au goût du jour cette mise en garde. L'utilisation des fonds spéciaux en Algérie ne se fait pas dans la transparence, peut-on lire sur son site.
    «Leur prolifération ne permet pas une saine gestion de cette catégorie de finances publiques», révèle le document, de la Cour des comptes, dont le média en ligne affirme détenir une copie. Le grand argentier du pays est venu à la rescousse des institutions et départements ministériels épinglés par ce rapport. «Qui a parlé de gestion opaque des comptes spéciaux?», a rétorqué le ministre.
    La corruption et la manipulation de l'argent sale ont gangrené la société algérienne et ce n'est certainement pas à un haut niveau que l'on s'est gêné pour se servir. Pourquoi veut-on couvrir cette délinquance tirée à quatre épingles qui, pourtant, ne se fait pas prier pour exhiber des biens mal acquis? Un secret de polichinelle, tellement cette réalité saute aux yeux. Le contribuable veut en savoir plus. «Pourquoi veut-on nous mentir à tout prix. Toutes ces villas et ces grosses voitures qui coûtent des milliards ne peuvent avoir été acquises avec leurs salaires», souligne un retraité attablé dans un café et avec lequel nous avons engagé la conversation à ce sujet. «Même leurs enfants qui ne travaillent pourtant pas possèdent des véhicules et leurs propres logements...», renchérit son compagnon. «D'où leur est venu tout cet argent pour les acheter?» ajoutait-il? Des questions juste à propos, en guise de réponse qui mettent en exergue et remuent de manière récurrente le couteau dans cette plaie béante: le détournement des deniers de l'Etat. Une manière pour ceux qui se servent sans compter de confondre Trésor public et porte-monnaie personnel.
    Le chef de l'Etat a affiché sa volonté de les débusquer. «L'ensemble des services de contrôle doivent se mobiliser davantage pour mener une lutte sans merci contre ces trafics et fraudes. Chaque autorité concernée par cette mission devra rendre des comptes», avait insisté le chef de l'Etat. «Nous devons enfin renforcer la lutte contre les différentes formes de fraudes fiscale, douanière et autres, qui font perdre à l'Etat d'importantes recettes au bénéfice des milieux parasitaires pour ne pas dire mafieux» avait indiqué le premier magistrat du pays. A combien se chiffrent ces pertes? Selon une estimation établie par une institution dont le rapport a été remis aux autorités algériennes, les pertes sont évaluées à plusieurs milliards de dollars! Pour Karim Djoudi, les ministères lavent plus blanc que blanc. L'affaire Oultache, du ministère des Transports, celle qui a éclaboussé Sonatrach... toutes dégagent une odeur d'argent sale, sans parler des milliards de dinars détournés au sein d'établissements bancaires publics (BNA, Badr...).
    Difficile de balayer d'un revers de la main un phénomène qui fait des ravages à tous les niveaux des institutions algériennes comme il n'est pas de l'intérêt supérieur de l'Algérie que cela ne soit que des lampistes qui doivent rendre des comptes.
    On en saura probablement plus lorsque l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, qui a enquêté sur une vingtaine de grandes affaires: pots-de-vin, abus de pouvoir, dilapidation de deniers publics et enrichissement illégal, aura remis son rapport au président de la République au début de l'année 2012.

  • En tous les cas, vous êtes tous des tricheurs rnd ,fln, msp.......

    SOLTANI LE SOUPÇONNE DE PRÉPARER UNE FRAUDE ÉLECTORALE

    «Je vous avertis M.Belkhadem»

    Par
     
    Rien ne va plus entre Belkhadem et SoltaniRien ne va plus entre Belkhadem et Soltani

    Dans une déclaration à L'Expression, le président du MSP prévient contre les vieux réflexes du parti unique basés sur la politique des quotas.

    Graves accusations de Bouguerra Soltani à l'encontre de Abdelaziz Belkhadem. N'ayant pas digéré les propos du secrétaire général du FLN qui a crédité les partis de la mouvance islamiste de 35 à 40% des voix, lors des prochaines législatives prévues en mai 2012, le président du MSP avertit son «ami de l'Alliance présidentielle». «Je vous avertis contre ces réflexes du parti unique qui réfléchit selon le principe des quotas. L'élection est une volonté du peuple et non pas de l'administration», a-t-il prévenu hier dans une déclaration par téléphone à L'Expression. Sans tergiversation, M.Soltani qualifie les propos de Belkhadem de volonté de truquer les résultats de ce rendez-vous électoral. «De telles déclarations signifient qu'il y aura une fraude. Les élections ne sont pas une affaire de pronostics, mais elles expriment la parole du peuple lorsque celle-ci est respectée», a-t-il ajouté. Pour le président du mouvement de la société pour la paix, les propos de Belkhadem sont loin d'être innocents. Il accuse «certaines parties» de vouloir manipuler et truquer à l'avance les résultats du prochain scrutin. Dans la même logique, il estime que cette pensée de fraude électorale reste incarnée dans l'esprit de l'administration. Allant plus loin dans son réquisitoire, M.Soltani estime que même le chef de l'Etat a fait allusion à cette situation lors de son discours prononcé mercredi dernier à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire 2011/2012. «Si la démocratie impliquait la tenue d'élections, l'Algérie doit alors aller vers cette option, même si, par le passé, nous avons connu des élections à la Naegelen», avait affirmé M.Bouteflika. Pour le chef de file du MSP, cette déclaration insinue que les élections précédentes manquaient de transparence. «Cela signifie que la fraude électorale était possible par le passé», a-t-il interprété.
    Poursuivant ses tirs croisés contre le FLN, il n'a pas omis de lancer également des flèches contre le RND d'Ahmed Ouyahia. Il reproche aux deux partis d'avoir «pourri le principe des réformes». «Le FLN et le RND ont non seulement fermé les portes au Parlement, mais ils ont pourri le principe des réformes», a-t-il jugé. Une telle déviation des réformes a provoqué, selon la même source, une indifférence totale chez les citoyens. Pour lui, les Algériens sont désespérés. M.Soltani prévient encore que le taux de participation aux prochaines élections législatives «sera très faible» à l'instar des législatives de 2007. «Avec cette mentalité, les Algériens n'iront pas voter. On va revivre le scénario des élections législatives de 2007 avec un taux de participation très faible», prévient-il. Au MSP on croit que l'Etat n'a donné, à présent, aucune garantie et que le scrutin reste la seule voie pour que le peuple choisisse ses élus.

    Bouteflika rattrape ses réformes
    Revenant sur le discours du chef de l'Etat, le président du MSP assure que Abdelaziz Bouteflika a rattrapé ses réformes dans certains de ses aspects que son parti a revendiqués. «Bouteflika a rattrapé trois questions importantes, mais insuffisantes. Il a annoncé la création de nouveaux partis, il a accordé plusieurs prérogatives à la justice, puisque le président parle du contrôle de la justice à l'administration et a instruit les instances compétentes à veiller au bon déroulement du scrutin», a-t-il dit. Un rattrapage jugé important, mais insuffisant. Soltani estime que le chef de l'Etat a réussi à recadrer un peu les débats, mais il est loin de répondre aux aspirations du MSP.

    Le projet islamiste
    L'arrivée de nouveaux partis islamistes sur la scène politique nationale ne semble pas inquiéter le président du MSP. Bien au contraire, il y voit une réussite pour la mouvance islamiste en Algérie. «La naissance de nouveaux partis islamistes est une victoire pour nous», se réjouit-il. Mieux encore, M. Soltani applaudit l'arrivée à l'APN de nouveaux députés issus de cette mouvance, même s'il s'agit des indépendants. L'objectif est tracé: il s'agit d'imposer une alternative au système en place. La même source privilégie plutôt la réussite du projet islamiste que la victoire de son parti.
    «Dans les pays développés, c'est le courant politique qui est privilégié et non pas celui des partis. Donc, nous voulons un nouveau projet, - islamiste - au Parlement. Nous avantageons, donc, le projet islamiste avant le projet partisan», a-t-il souligné. Le souci de la formation créée par feu Mahfoudh Nahnah, est de «se débarrasser» du système présidentiel poiur celui parlementaire. «Nous souhaitons la conversion au régime parlementaire. Ça sera une réussite pour toute l'Algérie et pour tous les partis islamistes. Il est impératif, pour le bien de l'Algérie, de dépasser le régime présidentiel», a-t-il plaidé. S'agissant de la réunion du conseil consultatif prévu pour le 29 décembre prochain, M.Soltani n'a pas voulu se prononcer à propos de l'inscription à l'ordre du jour de la question relative au retrait des ministres MSP du gouvernement. «Je ne peux ni infirmer ni confirmer. Cette question sera un aspect du dossier politique que je soumettrai au conseil consultatif», a-t-il fait savoir. Quant à l'Alliance présidentielle, le divorce est consommé de fait, apparemment. La question sera tranchée définitivement lors de cette réunion.

  • Ould Abbès garde la main sur le médicament

     


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    Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a fixé les attributions du ministre de la Santé Djamel Ould Abbès dans un décret exécutif publié ce mardi au Journal officiel. La publication de ce texte intervient après une polémique qui a suivi la lettre adressée le 20 octobre par Ahmed Ouyahia à son ministre de la Santé, le tenant responsable de l’épuisement des stocks de médicaments à la pharmacie centrale des hôpitaux. En visite à Laghouat le 14 décembre dernier, M. Ould Abbès a dit qu’il exécutait une feuille de route tracée par le président de la République et qu’il n’avait aucun problème avec Ouyahia. « Chaque ministre a ses responsabilités et le rôle du Premier ministre est de coordonner entre les ministères », a‑t‑il dit. 

    En vertu du décret exécutif fixant les attributions du ministre de la Santé, ce dernier doit rendre compte au Premier ministre, au Conseil des ministres et au Gouvernement mais pas directement au président de la République. « Dans le cadre de la politique générale du gouvernement et de son programme d’action, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière propose les éléments de la politique nationale en matière de santé, de population et de réforme hospitalière et assure le suivi et le contrôle de sa mise en  œuvre conformément aux lois et règlements en vigueur », stipule l’article 1 du texte. Le même article ajoute : « Il [le ministre, NDR], rend compte des résultats de son activité au Premier ministre, au Gouvernement et au Conseil des ministres selon les formes, modalités et échéances établies ».  
    La note du 20 octobre dernier du Premier ministre n’a pas pesé lourd dans la définition des nouvelles prérogatives d’Ould Abbès, qui ne perd pas la gestion du médicament. Le décret signé par Ouyahia le 21 novembre dernier définit les attributions de la Direction générale de la pharmacie et des équipements de santé rattachée au ministère de la Santé. Cette direction a pour rôle notamment « de développer la politique d’enregistrement et d’homologation des produits pharmaceutiques, dispositifs médicaux et équipements de santé et d’en évaluer la mise en œuvre ». Cette direction doit également « définir les besoins en produits pharmaceutiques, dispositifs médicaux et équipements de santé et élaborer les mesures appropriées destinées à assurer leur régulation et leur disponibilité », selon le texte. Les prérogatives de cette Direction ressemblent à celles de l’Agence nationale du médicament dont la mise en place attend depuis sa création en 2008.
  • L’Algérie détient une arme terrible !


    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr Grogne des commerçants de la friperie. Une délégation
    de leurs représentants s’est vu refuser l’accès au
    ministère du Commerce.

    Tenue correcte exigée !

    Oui ! Il faudra bien que l’on en fasse l’aveu tôt ou tard. Plus bouch’kara que jamais, moi, je balance tout aujourd’hui : l’Algérie possède une arme terrible. Un accélérateur de particules… administratives. Ne cherchez pas dans vos livres, dans vos archives ou dans internet. Vous ne trouverez nulle part trace de cette arme au pouvoir et aux effets incroyables. L’accélérateur de particules administratives constituait, jusqu’à récemment, un secret jalousement gardé dans un coin reculé du Palais. Mais les murs les plus épais finissent un jour par suinter, par transpirer les machins secrets qu’ils sont censés cacher aux yeux du monde. Et, là, nous venons d’être démasqués ! Par la faute du ministre de l’intérieur du système, Daho Ould Kablia. Sans précaution aucune, sans tenir compte du secret-défense, sans penser aux techniciens en charge de l’accélérateur de particules administratives ni à leurs familles, le premier policier du pays a révélé avoir donné ordre à l’administration d’accélérer la procédure d’étude et d’agrément de plusieurs nouveaux partis politiques. Ce qui, en clair, pour les initiés de la chose, ceux qui étaient au parfum frelaté de l’affaire, veut dire «enclenchez la machine à accélérer les particules administratives !». Depuis, et ça a été confirmé par des sources autorisées à couler le pays, l’accélérateur de particules administratives fonctionne à pleins tubes. Il avale les dossiers des demandeurs par un horrible orifice frontal et régurgite quelques instants après un agrément par un autre orifice encore plus horrible que le premier, situé celui-là à l’arrière de l’accélérateur. Cette opération se déroule sans bruit notable, l’accélérateur de particules ayant été doté par ses concepteurs d’un dispositif d’atténuation du vacarme ambiant. Une sorte de silencieux qui fait ressembler l’accélérateur à un chat qui ronronne doucement. Ce qui nous change grandement du ralentisseur de particules administratives. Ah ! Je vois à vos yeux soudain ronds d’étonnement incrédule que je ne vous avais pas parlé jusque-là du ralentisseur de particules. Mea-culpa ! Mea-culpa ! Mea-culpa ! En fait, le ralentisseur de particules est, lui aussi, hébergé dans une aile discrète du château. Une aile opposée. Il est antérieur à l’accélérateur. Et sa fonction, vous vous en seriez douté sans moi, c’est de faire l’inverse du boulot de l’accélérateur. Vous introduisez un dossier d’agrément de parti par un orifice frontal, et au bout d’un temps hyper-long, un temps presque infini, il ne sort rien du tout de l’autre orifice, celui situé à l’arrière du ralentisseur de particules. Une merveille de technologie ! Et à la limite, devant ces bijoux de famille que sont l’accélérateur et le ralentisseur de particules administratives, je comprends un peu Daho Ould Kablia qui, emporté par son enthousiasme et sa fierté de disposer de tout cet arsenal, s’est laissé aller à en révéler l’existence. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.