Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 16

  • Dindon farci au… lièvre !

     

    Par Maâmar Farah
    Nous avions la trotskyste qui disait beaucoup de vérités sur le plan économique mais qui semblait trop attachée à l’idée du guide suprême sauveur de la nation pour se libérer totalement. Et puis, il y a les autres, de l’islamiste modéré au modéré islamiste, en passant par l’islamiste mesuré et l’islamiste prudent…
    Mais, en attendant de livrer les résultats de mes observations dans un livre intitulé : «De l’agitation programmée des lièvres en période temporaire d’interdiction de la chasse», je dois dire qu’il n’y a pas plus discipliné que les lièvres. Ils jouent leur rôle jusqu’au bout. Actuellement, ils s'échauffent et font des déclarations tonitruantes. Et quand ils perdront — car il est impossible qu'ils gagnent et ils le savent ! —, ils crieront à la fraude. Et ils le font si bien qu’on est tenté de croire qu’ils ne savaient pas que les dindons de la farce, c’étaient bien eux et personne d’autre !
    De la dinde farcie au lièvre, voilà le plat royal qui va être servi à l’empereur !
    maamarfarah20@yahoo.fr

    «J'ai remarqué que plus le président prolonge son absence, plus ses portraits deviennent grands !»
    Tata Aldjia

  • Cherche succession sans changement désespérément !

     


     

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le colonel Bencherif a écrit au président Bouteflika. Son “compagnon d’armes”. Il aurait pu ajouter “compagnon de coup d’État”, “compagnon des années de plomb”. Mais la génération putschiste préfère taire ses exploits postindépendances et faire valoir leur seule qualité de moudjahid : là, c’était la Révolution, et donc “tout le monde, il était beau, tout le monde il était gentil”, les combattants et les planqués, les baroudeurs des djebels et les roublards comploteurs, les conjurés de la prise de pouvoir et leurs victimes.
    Comme ce sont justement les brutaux intrigants de fin de guerre qui font l’historiographie, il lui ont fait sacraliser la fraternité d’armes. Ainsi, pensent-ils, la confusion empêchera l’histoire de juger chacun sur ses actes. Comme toujours, chez nous, la fraternité, la réconciliation consiste à sacrifier la victime.
    C’est donc en “compagnon d’armes” que Bencherif intervient. Lorsqu’il s’agit de l’avenir de l’Algérie, les armes continuent à se substituer aux concepts. Depuis quelque temps, l’argent, fruit de l’accumulation mafieuse, s’est rallié à la traditionnelle brutalité des clans, comme “valeurs” déterminant le cours de notre histoire politique.
    L’ancien “patron” de la gendarmerie informe l’actuel Président du fait qu’il lui a conçu une “une sortie de crise honorable et avec dignité”. Mais juste après, il apparaît que “la crise” ne consiste pas en ce que le Président s’accroche obstinément à une fonction dont il n’est pas certain de pouvoir assumer toutes les obligations. Ce qui l’inquiète ce sont “les ambitions politiciennes qui se profilent à l’horizon”. Bencherif ne peut “en aucune manière rester silencieux” devant une telle perspective, en “sa qualité de révolutionnaire”. Parce que, contrairement à ce qu’on se laisse croire parfois, et comme le rappelle ce genre d’envolées lyriques, la guerre n’est pas finie et, cinquante après la libération, la Révolution est toujours en marche !
    Alors, pour barrer la route aux “indus ambitieux”, Bencherif propose à Bouteflika “la meilleure formule” pour que le pouvoir reste le monopole des “compagnons d’armes”. Ceux qui ne sont pas reconnus dans ce label — ainsi que les trente-cinq millions d’Algériens nés après 1962 — peuvent aller se rhabiller. La recette de l’apôtre de la révolution permanente offre au Président la recette détaillée : une révision de la Constitution par le Parlement réuni en congrès privant le président du Sénat de la prérogative d’intérim du chef de l’État et la confiant à un vice-président nommé “de votre part” !
    Le subterfuge — et la tentation — anime depuis longtemps les causeries politiciennes.
    C’est juste qu’il n’a pas pu se retenir d’exprimer son angoisse de voir enfin un nouveau profil d’Algériens investir la responsabilité d’État. D’ailleurs, après avoir pris prétexte de quelque “sortie de crise”, il exprime clairement, à la fin, qu’il s’agit d’une “formule” de “succession de pouvoir”.  De non-succession, en quelque sorte : il faut que Bouteflika, faute de pouvoir encore présider, choisisse lui-même son successeur. Manière de s’assurer que le prochain président ressemble au plus près à l’actuel.
    C’est en cela l’intérêt de la lettre du colonel à la retraite : elle exprime l’attachement désespéré des clans à un pouvoir qu’ils sentent sur le point de leur échapper.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.f

  • Islam, islamisme et vertu

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le Ramadhan, tel qu’il se pratique dans notre société, a son versant sombre. Une facette faite de dérives comportementales que l’on s’efforce de cacher pour ne pas compromettre la réputation d’un mois censé être celui de l’autocontrôle, de la rectitude et de la maîtrise de ses instincts.
    Mais les faits, têtus, nous rappellent à la réalité. Le Ramadhan pose d’abord une vraie question de mœurs de consommation. Il serait plus utile de la poser, cette question, que de continuer à polémiquer annuellement sur qui, de la poule ou de l’œuf, du commerçant ou du consommateur, est à l’origine du spectacle peu reluisant des cohues quotidiennes devant certaines échoppes, de l’opportunisme mercantile de tant de commerçants, de l’avidité alimentaire qui nous fait jeter six millions de pains pendant ce mois d’abstinence, de villes fantômes pendant les jours de… fête de l’Aïd. À ceci, on le voit déjà : un peuple qui jeûne n’est pas forcément un peuple qui raisonne. Pourtant, le rite part d’une intention inverse : l’empire de la sagesse et de la retenue sur une communauté d’humains ballotés, le reste de l’année, par leurs instincts, leurs sens et leurs calculs d’intérêts.
    À l’occasion, le jeûne justifie aussi notre libertinage civique : celui-ci s’exprime par les débordements langagiers et par les retentissantes rixes qui, sous prétexte d’irritabilité, se multiplient à l’envi dans un espace public où ne régnait déjà pas la courtoisie. Il s’exprime surtout sur la route. De manière tragique : au 27e jour de jeûne, le bilan de la Gendarmerie nationale s’élevait à 345 tués par accident de la circulation. Et, pour les trois jours du 7 au 9 août, à 36 morts ! Avec près de 400 morts, c’est le mois le plus sanglant d’une année, qui, comme les précédentes, s’avère encore meurtrière. En 2012, pour 4,5 millions d’automobilistes, la route a fait 4 447 victimes ! La même année, la France, qui compte 40 millions d’automobilistes, a enregistré 3 645 décès !
    Il n’y a pas que l’incivisme et la criminalité de la voie publique qui prolifèrent au Ramadhan. Le président du réseau Nada, qui le dénonce : “Le viol d’enfants a pris de l’ampleur en ce mois sacré.” Vingt viols avérés de gamins y ont été constatés durant le mois sacré.
    Que peut signifier ce redoublement d’incivisme, de violence, d’avidité, de vice et de criminalité ? Il exprime la confusion volontairement entretenue entre une vraie piété, celle qui inspire le civisme, la probité et l’honnête, et une pratique prescrite par le discours, le harcèlement et la terreur inquisitoire islamiste. Là, il s’agit d’adhésion de conviction à une morale formulée en termes religieux ; ici, il s’agit de se plier à un système d’apparences codifié et imposé par des activistes idéologues. Ces activistes bénéficient, dans notre cas, du soutien des institutions squattées par un pouvoir bigot.
    Comme foi, la religion peut soutenir une morale sociale ; comme instrument de mise au pas politique, elle n’a aucun effet assainissant sur la société. Pis, en concentrant le regard sur l’apparence et en escamotant ses travers de fond, la pratique exhibitionniste et superficielle de la religion peut servir à entretenir — et cultiver — les vices cachés de cette société.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.f

  • Enfin !


    Par Maâmar Farah
    Ils peuvent trafiquer, faire dans la démesure et le ridicule ; ils peuvent persécuter les vrais syndicalistes et les militants des droits de l’homme; ils peuvent vendre à leurs amis toutes les unités industrielles érigées par les larmes et la sueur des braves ; ils peuvent distribuer à leurs copains les terres arrosées du sang des martyrs, mais ils n’empêcheront jamais les jeunes d’être de plus en plus nombreux à quitter le radeau Algérie en détresse qui ne leur offre ni logement, ni travail, ni dignité, ni liberté, ni cadre de vie en harmonie avec les exigences de leur âge ! Ils ne pourront jamais empêcher le soleil de se lever chaque jour pour mieux éclairer leurs projets de renoncement aux valeurs authentiques de la Révolution algérienne !
    Depuis début 2000, nous manifestons quotidiennement notre inquiétude de voir l’Etat se privatiser au profit d’un clan qui décide de tout ! Depuis, nous disons que les choix économiques sont mauvais et que l’ultralibéralisme style Temmar and Co et la gestion chaotique d'un secteur stratégique par le filou Chakib Khelil ne donneront que ruine, désolation et détournement des biens publics au profit de groupes occultes.
    Aujourd'hui, vous comprenez enfin que nous avions raison !
    maamarfarah20@yahoo.fr

    «Il y a deux types de politiques : la majorité sous le joug de la minorité ou la minorité qui écrase la majorité !»
    (Tata Aldjia)

  • LE CLOWN

     Il lui propose d’organiser sa propre succession
    Le colonel Bencherif au secours de Bouteflika12082013.jpg

    L’ancien patron de la Gendarmerie nationale, le colonel Ahmed Bencherif interpelle publiquement Abdelaziz Bouteflika auquel il demande d’organiser lui-même ce qu’il appelle «une sortie de crise honorable et avec dignité». Il s’agit là de la deuxième sortie d’une personnalité historique du genre, depuis l’accident de santé de Bouteflika, le 27 avril dernier. Bencherif rejoint ainsi Mohamed Mechati, l’un des rares survivants du «Comité des 22».

    Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
    Dans une lettre «aux décideurs» que nous avions publiée début juin dernier, Mohamed Mechati demandait, sans détour, à l’armée de «prendre ses responsabilités» et déposer Bouteflika.
    Ce n’est pas le cas de Bencherif. Lui, par contre, et dans une «lettre» parvenue à la rédaction et intitulée «Sortie de crise : lettre à mon compagnon d’armes Si Abdelaziz Bouteflika, Président de la République», il propose au locataire d’El Mouradia d’organiser sa propre succession ! Ancien moudjahid, très proche de Boumediène, le colonel Ahmed Bencherif avait été l’un des piliers du pouvoir en Algérie.
    Depuis 1962, il régnait d’ailleurs en maître absolu et incontesté sur un corps clé de la sécurité nationale, la Gendarmerie qu’il ne quittera qu’en 1977.
    Dans sa lettre de ce 11 août, l’intérêt de Bencherif est exclusivement focalisé sur la succession.
    Spontanément, il décline ainsi sa
    lettre : «Au nom de l’Algérie pour laquelle nous avons combattu pour la libérer du joug colonial et au nom de notre amitié révolutionnaire, je fais appel à votre sens du devoir en ce moment difficile pour prendre la décision historique d’une sortie de crise de facon honorable et avec dignité». Or, qu’est-ce une «crise», selon le colonel Bencherif ?
    La réponse fuse immédiatement après. Le plus sérieusement du monde, il
    assène : «En ma qualité de révolutionnaire, je ne peux en aucune manière rester silencieux devant les ambitions politiciennes qui se profilent à l’horizon» !
    Et pour contrer ces «indus ambitieux», Bencherif propose à Bouteflika d’organiser lui-même la chose.
    Sans doute, voulait-il lui suggérer de ne pas refaire «l’erreur» de Boumediène qui n’avait pas voulu ou eu le temps de choisir son propre successeur ! «La meilleure formule que je vous propose serait de convoquer les deux Chambres parlementaires en un seul congrès extraordinaire pour amender la Constitution en matière de succession de pouvoir».
    Cette «formule», que Bencherif qualifie de «solution élégante et historique», consiste en trois amendements : «1) abroger l’article conférant au président du Sénat, la mission d’assurer l’intérim de la présidence de la République durant 45 jours ; 2) introduire un article portant nomination d’un vice-président de votre part ; 3) investir le vice-président de la mission de terminer le mandat en cas de vacance de pouvoir».
    Bref, Bencherif ne fait là, que reprendre à son compte, ce que Bouteflika voulait lui-même faire à travers son projet, ajourné ou mort-né de révision de la Constitution !
    Il faudrait peut-être rappeler que malgré une brouille de longues années, Bouteflika et Bencherif se sont publiquement réconciliés à l’occasion d’un mémorable meeting à Laghouat…
    K. A.

  • Reprise des incendies à Jijel : les habitants soupçonnent les militaires



    Hadjer Guenanfa


    « Vous n’avez pas vu l’incendie ! ». Dans la soirée de mercredi dernier, sur la route de la corniche, aux Aftis, à l’ouest de Jijel, Omar, la cinquantaine bien entamée, interpelle un brigadier du parc national de Taza sur l’incendie qui vient de se déclencher sur les hauteurs des Aftis.

    « Que peut-on faire contre les militaires ? », répond, un peu agacé, le fonctionnaire, au bord de son véhicule, avant de poursuivre sa route.

    De Ziama Mansouria jusqu’à Al Aouana en passant par les Aftis, forêts et broussailles sont, depuis plus d’une semaine, en proie aux flammes. Les habitants soupçonnent les militaires. « Nous assistons, chaque été, à un véritable massacre. Tous les départs de feu que nous avons constatés cette année ont eu lieu dans des zones militaires, à proximité des postes d’observation (PO), où les habitants n’ont pas accès. Ce sont donc eux qui les provoquent pour se protéger des terroristes », affirme Omar.

    Durant les années quatre-vingt-dix, où le terrorisme faisait des ravages dans cette région, les militaires incendiaient les forêts pour priver les terroristes de leurs caches. À l’époque, la guerre contre le terrorisme justifiait cette méthode aux yeux des habitants, selon Omar. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui avec le retour de la sécurité et le recul des attentats.

    Hacène Keddour, directeur du Parc national de Taza, relativise. « Nous avons enregistré, pour l’instant, un seul incendie dans le parc et la superficie touchée l’année dernière n’était pas très grande, 42 hectares », indique-t-il. Sur l’origine de ces incendies, cet administrateur explique vaguement que 99% sont provoqués par « l’homme ». « Quand il y a un incendie, on dépose plainte contre X au niveau de la gendarmerie », ajoute-t-il. Mais tout au long de sa carrière, entamée en 1981, à Annaba, dans le domaine des forêts, M. Keddour n’a jamais vu une plainte aboutir.

    Au début du mois de juillet, la presse se faisait l’écho d’un dispositif spécial de prévention et de lutte contre les incendies de forêt mis en place par la Protection civile. Un dispositif visant à mener des interventions meilleures pour maîtriser les feux de forêt lors des grandes chaleurs. Début août, Jijel est classée parmi les wilayas les plus touchées par les feux de forêt du 1er juin au 30 juillet, selon la même institution.

    Et malgré l’ampleur des dégâts provoqués par les incendies, la majorité des habitants de la région observent toujours le silence. Pas de rassemblement, de sit-in ou d’autres actions de protestation à l’image de ce qui a été organisé en Kabylie, l’année dernière, pour la même raison. Des habitants qui accusent, à demi-mot, les militaires préfèrent faire profil bas. Même quand leurs cultures et leurs champs sont ravagés par les flammes ! « Les habitants restent très marqués par les années noires de terrorisme », rappelle Omar.
    Reprise des incendies à Jijel : les habitants soupçonnent les militaires

  • Ni motards, ni barrages mobiles des services de sécurité, ni rien du tout

    Circulation à très haut risque sur le tronçon infernal de la RN9 entre Souk El Tenine et Kherrata
    Riyad Hamadi

     la securité existe que dans la television el nahar obedience drs


    Le retour des estivants après la fin du Ramadan est synonyme de calvaire pour les automobilistes empruntant le tronçon de la Route nationale (RN) n° 9 entre Kherrata et la station balnéaire de Souk El Tenine, sur la côte est de Béjaia.

    Sur une trentaine de kilomètres, des bouchons interminables se forment chaque jour, dans l’anarchie la plus totale, en l’absence des services de sécurité.

    La route étroite et sinueuse n’arrive plus à contenir le flux d’estivants venant des villes de l’intérieur, comme Sétif, Bordj Bou Arreridj, M’sila et Batna, pour passer quelques heures au bord de la mer. Les habitants des villages situés aux abords de la RN9 trouvent d’énormes difficultés pour se déplacer durant l’été. La RN9, reliant Béjaia, où se trouve l’un des plus importants ports commerciaux d’Algérie, à Sétif, une grande ville de commerce, traverse encore les localités de Souk El Tenine, Les Deux Fontaines (Ait Anane), Darguina et Bordj Mira, un dangereux tunnel de 6 km où les chauffards roulent à grande vitesse et doublent dans les virages, dans l’impunité totale. La traversée de la ville de Kherrata, où l'infrastructure routière n'a pas été développée, nécessite désormais des heures entières !

    Le ministère des Travaux publics n’a pas encore jugé nécessaire la réalisation du dédoublement de ce tronçon infernal ainsi que les contournements, devenus inévitables, des villes de Souk El Tenine et d’Ait Anane où les automobilistes passent parfois des heures entières en raison des bouchons qui se forment cette route.

    La construction de l’évitement de Kherrata sur quelques kilomètres, lancé il y a deux ans, bute sur un problème d’expropriation, qui traîne depuis une année ! Cela illustre la mauvaise gestion du projet et une étude bâclée qui n’a pas tenu compte des expropriations. Le chantier à l’arrêt symbolise l’abandon par les autorités de cette région. L’État y est complètement absent !

    Lancé il y a plus trois ans, le projet de dédoublement de ce tronçon de la RN9, le plus difficile et le plus important, tarde à voir le jour !

    La police et la gendarmerie absentes

    Au manque d’infrastructures routières s’ajoute l’absence totale de la police et de la gendarmerie sur ce tronçon de la RN9 où les accidents de la route sont nombreux. En fait, la police et la gendarmerie se contentent du minimum, avec quatre barrages fixes installés entre Kherrata et Souk El Tenine. Pas de motards, ni de barrages de mobiles ! Les brigades motorisées de la gendarmerie sont absentes et les chauffards agissent à leur guise : excès de vitesse, dépassements dangereux dans les virages, blocages de la route, etc.

    Les automobilistes créent parfois trois files de voitures sur une route à voie unique, empêchant la circulation sur le sens inverse et créant des bouchons interminables. Les motos, nombreuses sur cette route, sont rarement contrôlées par la police ou la gendarmerie. Entre deux barrages fixes des services de sécurité, c’est la jungle ! Les automobilistes sont livrés à eux-mêmes.

    Aux barrages fixes de contrôle, les policiers, café et cigarette à la main, peinent même à organiser la circulation et imposer leur autorité aux automobilistes. Les gendarmes effectuent parfois des contrôles de routine, mais ne tiennent jamais compte par exemple des plaintes des automobilistes sur les comportements dangereux des chauffeurs de poids lourds dans le tunnel de Kherrata et des conducteurs de motocyclettes, qui s’adonnent parfois à des pratiques de cirque en conduisant debout leurs motos sur une route à grande circulation, avec plus de 15 000 véhicules par jour en moyenne ! Durant la saison estivale, ce trafic peut atteindre 25 000 véhicules par jour.

  • L’industrie algérienne confrontée aux coupures d’électricité et aux difficultés d’accès aux financements bancaires


    Lilia Oufella



    La demande en produits manufacturés a poursuivi sa hausse durant le premier semestre de 2013 en Algérie, selon une enquête réalisée par l’Office nationale des statistiques (ONS). Près de 46 % des chefs d’entreprises publiques et 67 % du secteur privé ont déclaré ne pas satisfaire toutes les commandes reçues,

    selon les résultats de cette enquête, rapporte l’APS ce samedi 10 août. L’incapacité des entreprises à satisfaire la demande locale en produits manufacturés illustre les difficultés de l’industrie nationale qui ne représente que 4 % du PIB.

    Ruptures de stocks

    La plupart des chefs d’entreprises affirment avoir enregistré des ruptures de stocks ayant causé des arrêts de travail inférieurs à 10jours. Selon l’enquête, plus de 33 % des industriels publics et plus de 23 % de ceux du privé relèvent que le niveau d’approvisionnement en matières premières reste inférieur aux besoins exprimés. En raison de la vétusté et des problèmes de maintenance, près de 80 % des représentants du secteur public et près de 36 % du privé ont connu des pannes d’équipements.

    Pannes d’électricité

    Par ailleurs, plus de 30 % des entreprises publiques et près de 50 % des entreprises privées ont enregistré des pannes d’électricité ayant provoqué des arrêts de travail de moins de 12 jours pour la majorité des concernés. Selon l’enquête, les patrons des deux secteurs ont déclaré que l’approvisionnement en eau a été suffisant durant cette période pour la majorité des enquêtés.

    Manque de personnel qualifié

    Concernant la main-d’œuvre, les effectifs continuent de chuter en raison des départs volontaires, ainsi que des départs à la retraite non remplacés, selon les représentants du secteur public. En revanche, ils ont augmenté selon le privé. Par ailleurs, la plupart des chefs d’entreprises des deux secteurs jugent que le niveau de qualification du personnel reste « insuffisant» et la majorité des patrons déclarent, d’autre part, avoir trouvé des difficultés à recruter surtout le personnel d’encadrement et de maîtrise.

    Difficulté d’accès aux crédits bancaires

    Bien que la trésorerie des entreprises soit jugée « normale » durant le 1er trimestre 2012, « l’allongement des délais de recouvrement des créances, les charges élevées, le remboursement des emprunts et la rigidité des prix continuent d’influer sur la situation de la trésorerie des entreprises », souligne l’enquête. Ainsi, près de 63 % des entreprises publiques et 13 % d’entreprises privées ont eu recours à des crédits bancaires, 25 % des chefs d’entreprises du secteur public et plus de 66 % de celles du privé ont trouvé « des difficultés à les contracter », relève l’enquête.

    Les industriels promettent d’augmenter leur production

    Plus de 57 % des industriels du public et plus de 93 % de ceux du privé ont affirmé pouvoir produire davantage, seulement en réorganisant le processus de production sans renouvellement ni extension de leurs équipements. L’enquête d’opinion réalisée auprès des chefs d’entreprises par l’ONS précise que plus de 56 % des entreprises publiques et de 64 % du secteur privé ont utilisé leurs capacités de production à 75 %.

    L’activité industrielle devrait, selon l’enquête, connaître durant les mois prochains une reprise. Les chefs d’entreprises des deux secteurs anticipent une hausse de l’activité, de la demande et des prix de vente ainsi qu’une meilleure perspective de leurs trésoreries. Mais, contrairement au privé, le secteur public prévoit une baisse de ses effectifs.

    Elle est incapable de satisfaire la demande--L’industrie algérienne confrontée aux coupures d’électricité et aux difficultés d’accès aux financements bancaires

  • La justice algérienne lance 20 mandats d’arrêt contre des personnes impliquées

     Scandales de corruption à Sonatrach   




    Les services d’Interpol ont lancé mercredi dernier des mandats d’arrêt à l’encontre d’une vingtaine de personnes impliquées dans les scandales de corruption à Sonatrach, a-t-on appris ce samedi 10 août de sources judiciaires.

    Ces mandats ont été lancés à la demande de la justice algérienne qui enquête depuis plusieurs mois sur les affaires Sonatrach I et Sonatrach II, selon les mêmes sources.

    Parmi les personnes recherchées figure Farid Bedjaoui, présenté par la presse comme étant le principal intermédiaire dans l’affaire des pots-de-vin versés par la société italienne Saipem pour obtenir des contrats juteux dans les hydrocarbures en Algérie. De hauts cadres de Sonatrach et des responsables dans des groupes pétroliers étrangers, soupçonnés de corruption, sont concernés par les mandats d’arrêts délivrés par la justice algérienne. Nos sources ont refusé de divulguer leur identité, en raison de la sensibilité de l’enquête.

    Par ailleurs, le procureur général près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a adressé une vingtaine de nouvelles commissions rogatoires dans plusieurs pays dont la France, l’Espagne, la Suisse, l’Italie, les États-Unis et Dubaï, dans le cadre des enquêtes sur Sonatrach I et Sonatrach II.
    Scandales de corruption à Sonatrach--La justice algérienne lance 20 mandats d’arrêt contre des personnes impliquées

  • routes troués,voitures camelote,sans airbag,pas abs,ebd,srar ect.....

     


    Accidents de la circulation

    400 morts sur les routes durant le Ramadhan

    Par : Ali Farès

    Malgré les appels à la vigilance lancés à travers les différents canaux de communications, la route a été particulièrement meurtrière durant le mois de Ramadhan 2013. Plus de 100 accidents et plus d’une dizaine de morts en moyenne sont enregistrés quotidiennement par les services de police et de gendarmerie.
    Dans un bilan arrêté au 27e jour du mois sacré, la Gendarmerie nationale a enregistré 345 morts et 4 493 blessés dans 2 428 accidents de la route, soit une moyenne de plus de 10 personnes par jour en décès sans parler du degré des blessures engendrées à celles qui ont eu la vie sauve et dont les séquelles resteront pour beaucoup d’entre elles à vie.
    Les services de police ont, de leur côté, enregistré durant les vingt premiers jours de Ramadhan 650 accidents de la circulation en milieu urbain ayant fait 50 morts et 760 blessés. Nos sources avancent que le Ramadhan 2013 a été particulièrement meurtrier en matière d’accidents de la route comparativement à l’année dernière.
    Plus de 40 morts par rapport à la même période de 2012.
    En une seule journée, celle du 3 août, nous apprend le bilan, 50 accidents de la route se sont produits à travers le territoire national engendrant 12 morts et une cinquantaine de blessés. Selon les cellules de communication des deux corps de sécurité, la principale cause reste le facteur humain et en premier lieu l’excès de vitesse, suivie de dépassement dangereux, non-respect de la distance de sécurité, manœuvres dangereuses. En tête du sinistre classement par wilaya, selon les services de la GN, on notera Sétif, suivie de Médéa, Batna, Oran, Aïn Defla et Blida. Les mêmes services précisent que la période la plus meurtrière se situe avant le f’tour et s’étale jusqu’à minuit, ajoutant que le tiers des accidents, soit 33% du global des accidents, surviennent durant cette tranche horaire.
    La gendarmerie nationale et la DGSN profitent de cette occasion pour appeler les usagers de la route, alors que nous sommes à la veille de l’Aïd el-Fitr où le réseau routier national connaît une très grande affluence, à faire preuve de vigilance et de respecter d’une manière générale le code de la route notamment en diminuant la vitesse, en respectant la distance de sécurité, de ne pas faire de dépassements dangereux et autres manœuvres dangereuses, et surtout d’appeler en cas de besoin le 1055 pour la GN et le 1548 pour la police.
    À noter dans ce cadre et selon le colonel Keroud, la GN a mis en place un dispositif sécuritaire particulier aux fêtes de l’Aïd el-Fitr basé sur le renseignement. Cette opération verra doubler les équipes des escadrons routiers (motards et véhicules), la multiplication des points de contrôle et de surveillance aux entrées des villes et des agglomérations ainsi que les principaux axes routiers et autoroutiers, y compris le réseau des chemins de fer, gares routières, mosquées, cimetières, comme il veillera également à assurer une bonne fluidité de la circulation automobile.
    De son côté, la DGSN compte lancer, selon le directeur de la communication, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, un dispositif similaire matérialisé par un renforcement des patrouilles mobiles et pédestres au niveau des quartiers, des marchés, lieux de loisirs et des fêtes, et ce, en prévision d’éventuels goulots d’étranglement.

    A.F

  • Intégrisme, intolérance et “république”

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Cette année, le mois de Ramadhan n’aura pas été celui du jeûne pour tous. La série d’opérations inquisitoires inaugurée en 2001, par l’affaire de Aïn El-Hammam, les autorités ont fini par contraindre les non-jeûneurs à la réaction.
    En répondant par la tolérance à l’initiative de non-jeûneurs de Tizi Ouzou, le pouvoir a préféré adopter la position tactique. Car il serait naïf de croire que les interpellations de non-jeûneurs sont le fait spontané de policiers zélés ou de gendarmes animés par une intolérance instinctive. Il y a eu des procès et des verdicts qui attestent d’une option politique pour la répression des manifestations de non-respect des pratiques rituelles. Mais plutôt que de voir le mouvement battre le rappel de tous ceux qui se sentent excédés par la pression inquisitoire de l’État et des islamistes et de prendre ainsi le risque de pousser à l’émergence d’un mouvement de défiance active, il a sagement opté pour la marche arrière.
    Et comme il ne restait que quelques jours à jeûner, il y a des chances que le pique-nique de Tizi Ouzou ne laissera que le souvenir anecdotique d’une réunion d’excités voulant étaler leur impénitente irréligion.
    Et si, en plus, Ali Belhadj et ses affidés, se pointent sur les lieux pour les purifier de la pollution impie, cela réduirait l’action à un conflit d’extrême. Le pouvoir, lui, dans son infinie sagesse, ménage le chou et la chèvre.
    Pourtant, ce qui est en jeu dans cet affrontement entre “l’inquisition” et “la provocation”, pour reprendre les termes des accusations  mutuelles, est peut-être bien plus grave que cela. Nous sommes dans une société foncièrement intolérante. Et le pouvoir trouve intérêt à cette vertu “standardisante” d’une religion hégémonique. La laïcité, c’est-à-dire la reconnaissance effective de la liberté de culte, favorise la liberté de mode de vie. Or, dans un État de non-démocratie, comme le nôtre, le mieux, pour le pouvoir, est que rien ne puisse dépasser de cette foule compacte et uniforme, qui, au moment, fait la même chose et pense à la même chose. Et donc — ô paradis des dictateurs ! — pense la même chose. Et puisque l’autorité officielle n’a pas le crédit nécessaire au formatage des consciences par son discours propre, elle sous-traite la fonction idéologique à l’islamisme. Ce faisant, il doit en adopter tous les attributs culturels. Dont l’intolérance religieuse.
    Il ne suffit donc pas au régime que les “particularismes” se fassent discrets. Leur existence même est insupportable du fait de son potentiel subversif. Il ne suffit pas que les non-jeûneurs se claquemurent pour s’alimenter ; il ne faut qu’il y ait plus trace de survie de l’espèce. Car agir autrement, c’est penser autrement. Un pouvoir promoteur de l’arbitraire, de l’injustice, du népotisme, de la prédation et de la corruption ne peut avoir aucune vocation rédemptrice. Il suffit d’observer le développement effréné des mœurs mafieuses, des trafics, économie de contrebande, pour s’en convaincre.
    C’est seulement dans leur aspect politiquement subversif que le geste de ne pas jeûner le Ramadhan ou celui de prendre de l’alcool le reste de l’année indisposent le pouvoir. Si les vigiles intégristes sont intolérants, c’est parce qu’ils sont dressés pour agresser la différence ; si l’État fait de même c’est pour éradiquer la pensée différente.


    M. H.
    musthammouche@yahoo.f

  • Pot de confiture : le gros doigt de Chakib et les mouches du régime


    Par Boubakeur Hamidechi
    hamidechiboubakeur@yahoo.fr
    Elle n’attendra pas longtemps avant de reprendre ses droits. Elle sera probablement à l’œuvre dès les prochaines semaines puisque les moulins à prière du Ramadhan viennent d’être soigneusement rangés et que la passion du divin occupera moins les esprits. Avec le retour des jours profanes, les gens seront moins attentifs aux imprécations des bonnes œuvres de la foi et se remettront à l’écoute de ce qui se dit sur la situation du pays, ou bien, connaîtront, comme il se doit, ce que cette fameuse rumeur colporte, voire ce que les «sources bien informées» daignent distiller à leur intention. Et comme il n’y a rien de plus croustillant comme révélations que celles qui se rapportent au catalogue des scandales de la corruption et de la rapine, les premières journées de cet Aïd seront copieusement servies.
    Grâce à la presse qui, dans sa totalité en avait fait sa pâture lors de sa dernière livraison du mois de Ramadhan, l’opinion a pris connaissance des chiffres récents des hold-up commis par Chakib Khelil et ses acolytes. C’est ainsi que pour le seul «casse» réussi, avec la complicité des Italiens de Saipem, l’ami intime du président de la République aurait détourné quelque 197 millions de dollars. Soit l’équivalent de 2 000 milliards de notre pauvre monnaie nationale ! L’énormité du délit, scrupuleusement calculé, vérifié et recoupé par la justice italienne, a même laissé sans voix, ou plutôt sans qualificatif précis les commentateurs des journaux qui s’étaient sobrement contentés de signaler l’étendue du méfait à travers une périphrase à peine digne de la «correctionnelle» des tribunaux. «L’étau se resserre sur…», se sont-ils, presque, accordés pour titrer sur l’évènement alors qu’il eût fallu, pensions-nous, transgresser la prudence journalistique en mettant en exergue ce «point de détail» dans son contexte réel. Celle d’une mafia d’Etat (exactement !) qui a commencé à saigner les finances du pays, il y a déjà 10 ans.
    Et c’est justement «ainsi que parlait» le quidam accoudé au comptoir de son café habituel et ce qu’il répétera dans les jours qui viennent, après la trêve du jeûne. «Il n’est pas possible, dira-t-il, que ce voyou de la République ait pu commettre toutes ces successions de malversations sans que l’appareil de l’Etat ne se soit aperçu de rien !» Pertinemment donc, le mythe du pot de confiture et du seul doigt d’un Chakib pris en flagrant délit ne convainc plus personne. Il était certes le maître d’œuvre et l’homme breveté qui a conçu le procédé à siphonner de l’argent mais pouvait-il seul et de son propre chef accéder aux véritables visas pour développer son «affaire» ? Nul ne le pense, désormais. Indiscutablement, des donneurs de feux verts et des complicités passives ont encadré cet ensemble d’opérations. Les premiers, en tant que facilitateurs, tout comme les seconds auteurs qui par lâcheté et carriérisme se sont servis en silence. Tout ce beau monde n’était-il pas niché dans le premier cercle du pouvoir ? Ce n’est pas peu dire ou écrire donc, que si un procès national de la corruption devait se tenir un jour, il ne pourrait faire la moindre concession ni l’impasse sur l’examen minutieux du rôle joué par l’ensemble du personnel politique ayant gravité autour de l’actuel chef de l’Etat.
    Même si la prescription constitutionnelle immunise le chef de l’Etat de toute poursuite, au nom du concept de «l’irresponsabilité» positive de sa position vis-à-vis des actes de gestion, qui empêcherait par contre la justice d’ordonner des investigations sur les rôles joués par tous les Premiers ministres, ou du moins ce qu’ils en savaient. Au pire et pour ménager certaines susceptibilités politiques, pourquoi ne pas exiger des Benflis, Belkhadem et Ouyahia (dans sa double version à ce poste) d’être entendus comme témoins assistés ?
    Car à la limite, les lézardes dans les institutions de la République sont telles de nos jours, que la prétendue préoccupation d’une succession au sommet devient secondaire tant que le domaine de l’Etat n’a pas été préalablement moralisé par une «révolution» anti-prédation. A ce sujet et sous le bénéfice de la confirmation, nous avons cru lire dans les journaux, d’il y a quelques semaines, que c’est à Mouloud Hamrouche que l’on doit une formule-clé qui résume toute la problématique de ce pays. Substantiellement, il aurait déclaré ceci : «Ce n’est pas tant les noms des voleurs qui font question mais comment des vols avaient pu avoir lieu ?» Ce qui revient à s’interroger essentiellement sur le comment du pillage qui a fini par faire système et son corollaire l’institutionnalisation de l’impunité.
    Point nodal, par lequel doivent transiter toutes les théories du changement et de la refondation, la morale de l’Etat est également le principal sujet des Algériens et précisément celui des électeurs parmi eux. Ceci étant la politique et la quête du pouvoir, qui est son unique vocation, peut-elle encore intéresser une société fortement hostile ? Plutôt à raison qu’à tort, les Algériens ont aujourd’hui des comptes à régler avec l’élite qui gouverne. Ayant dépassé le statut de «veaux» à qui l’on avait fait croire n’importe quoi, ils expriment dorénavant leur discrédit à travers chaque scrutin. Bien plus que l’absentéisme aux urnes qu’ils ont exercé d’une façon récidive, ils sont parvenus à la réfutation même d’un «Etat» en lettres majuscules. Que les Ali, Mouloud, Ahmed ou Abdelmalek soient intéressés par la succession à Abdelaziz n’est que le cadet de leur souci ou de leur choix. Ce qui les intéresse au premier abord, c’est surtout de prendre la bonne mesure de la paille qui a engrossé les panses des élites. Quitte à être abusés par les excès de la rumeur, ils la préfèrent aux mensonges officiels et aux parjures des princes qui les ont gouvernés.
    B. H.

  • Faut-il parler du train qui arrive à l'heure ?


    Par Maâmar Farah
    Des lecteurs m'en veulent de ne pas avoir commenté le jeûne collectif qui a regroupé, à Tizi-Ouzou, 3 000 personnes ; alors que 300 seulement ont assisté à la manifestation pour «la liberté de conscience» que j'ai évoquée dans un récent article. Pourtant, l'objet de mon écrit n'était pas de porter un jugement de valeur sur ce rassemblement, mais essentiellement de noter un changement dans l'attitude des autorités civiles et sécuritaires qui n'ont pas réprimé cette action. Cela méritait amplement d'être relevé d'autant plus que c'est la première fois depuis l'indépendance du pays que cela arrive.
    Quant à la contre-manifestation, c'est un peu l'histoire du train qui arrive à l'heure : faut-il en parler ? On reproche souvent à la presse de n'évoquer que les choses qui ne tournent pas rond ou qui surprennent. Je crois que c'est son rôle. Pourquoi évoquer une rupture de jeûne qui concerne aussi des millions d'Algériens, tous attachés à leur religion ?
    Il faut aussi savoir que si la première manifestation était dénuée d'arrière-pensées politiques, car animée par des défenseurs des libertés individuelles se réclamant de plusieurs chapelles, la seconde avait une couleur bien affichée : celle de l'intégrisme qui ne tolère aucun espace de liberté et qui a voulu, tout de suite, marquer son territoire, comme pour signifier aux citoyens athées, chrétiens ou autres, — une toute petite minorité pourtant —, qu'ils n'ont pas leur place en Algérie !
    maamarfarah20@yahoo.fr

    «Maintenant qu'il est recherché partout dans le monde, Farid Bédjaoui va se décider, enfin, à revenir au pays ! L'Algérie est le seul pays où il pourra se cacher... et jouir tranquillement de sa fortune... Saluons ce patriote qui va rapatrier des capitaux !»
    (Tata Aldjia)

  • Quelques astuces de randonneur averti pour éviter de piétiner !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Chanson populaire ! Sur les places de Tizi-Ouzou, on y mange, on y mange ! Sur les places de Tizi-Ouzou, on y mange…

    … tout le temps !

    Pourquoi l’enquête menée en Algérie par la justice algérienne sur les scandales Sonatrach piétine ? Essentiellement, je pense que cela est dû aux chaussures. Je ne dis pas que la qualité des godasses explique tout, justifie que cette enquête-là piétine. Non Mais les chaussures ont un grand rôle. Tous les randonneurs expérimentés vous le diront : la chaussure, c’est capital en randonnée ! Un bon randonneur se reconnaît tout de suite au choix et à la qualité de ses chaussures. Le cauchemar des randonneurs, justement ce sont des semelles qui dérapent, n’accrochent pas assez le terrain, le contraignant ainsi à piétiner. Il faut donc des chaussures de qualité, solides, mais aussi et surtout adaptées à tous les types de terrain. On ne marche pas de la même manière selon que l’on se trouve sur un chemin plat, dégagé et sans crevasses ou que l’on emprunte des sentiers sinueux, escarpés, envahis par les nids-de-poule et infestés de chausse-trappes. Mais comme je l’écrivais d’entrée, la chaussure n’est pas tout ! Pour éviter de piétiner, pour réussir à avancer, il faut aussi et surtout ne pas avoir d’entraves aux jambes. Vous aurez beau être chaussés des meilleurs godasses de marche, de celles qui font la fierté de tous les randonneurs du monde, si vos pieds, vos jambes, voire tout votre corps sont entravés par quelque lien que ce soit, vous piétinerez fatalement ! Parfois, d’ailleurs, les entraves peuvent ne pas vous apparaître de prime abord comme réellement handicapantes. Par exemple, au début de votre randonnée, des amis, des proches ou juste des personnes présentes là, sur la ligne de départ, s’accrocheront à vos basques, vous imploreront de ne pas y aller, vous diront qu’il fait trop chaud pour marcher, que les chemins ne sont franchement pas sûrs, que les points d’eau se font de plus en plus rares sur votre tracé, et qu’il tiennent par-dessus tout à vous garder près d’eux le plus longtemps possible. Vous serez bien évidemment touché par autant de sollicitudes, d’affection quasi charnelle, de prise de corps aussi affective et attentionnée. Mais en même temps, allez marcher sans piétiner lorsque vous êtes entravés à ce point, lié serré à des gens certes gentils en apparence, mais tout de même collants au diable. Non ! Indiscutablement, pour qu’un corps puisse avancer, se mouvoir sans piétiner, il lui faut des chaussures au top comme décrit plus haut, mais aussi un maximum de débroussaillages autour de lui et sur son parcours. C’est d’autant plus vrai si on lâche le pauvre randonneur en pleine forêt vierge touffue, avec des mocassins fins et délicats, et sans même une machette pour dégager son chemin. Là, non seulement, il va piétiner, mais ILS VONT LE PIETINER ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    P. S. :
    Comment vais-je faire sans vous, tout un mois ? J’angoisse déjà à l’idée de passer cette période sans vous. Mais bon, faut aussi que je parte en vacances de temps à autre. Je vous donne donc rendez-vous le 9 septembre. Et d’ici là, j’en suis convaincu, beaucoup d’eau aura coulé sous le fauteuil roulant. Le Fumeur de Thé

     

  • LA JUSTICE ITALIENNE AVANCE SUR LE DOSSIER SONATRACH

    Khelil-Bédjaoui : l’étau se resserre

     


    Nouvelles révélations dans l’affaire Saipem-Sonatrach. Les aveux de l’ancien directeur des opérations de ladite entreprise enfoncent un peu plus Chakib Khelil. Tullio Orsi a affirmé que de l’argent était directement donné à l’ex-ministre de l’Energie par le biais de Farid Bedjaoui. L’étau se resserre autour de ce dernier. Un mandat d’arrêt international vient d’être lancé à son encontre. La justice italienne s’intéresse également au rôle joué par Mohamed Meziane.

    Nawal Imès - Alger Le Soir)
    L’enquête s’accélère en Italie depuis l’arrestation, le 28 juillet dernier, de Pietro arone, responsable de la division ingénierie et construction de Saipem. Selon la juge italienne Alfonsa Ferraro, citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu en Algérie sept contrats d'une valeur totale de huit milliards d'euros. Pour s’assurer d’obtenir ces marchés, le groupe a payé pas moins de 197 millions de dollars de pots-de-vin, présentés comme «des frais d'intermédiation » de la société Pearl Partners Limited, une société de Hong Kong contrôlée par M. Bédjaoui. Devant les juges, Pietro Varone a certifié que «Bédjaoui a dit clairement qu'il donnait l'argent au ministre de l'Energie Khelil». Selon les éléments de l’enquête révélés par le quotidien italien, l’ex-ministre de l’Energie était surnommé «le vieux» tandis que Bédjaoui était connu sous le nom du «jeune». Autre révélation : les contacts avec le ministre dans le cadre du contrat «Menzel Ledjimet East» avaient été soutenus au plus haut niveau par le P-dg d’ENI, Paolo Scaroni. Ce dernier, Khelil et Bédjaoui s’étaient même rencontrés plusieurs fois à Paris, Vienne et Milan. Autre rebondissement dans cette affaire. C’est le nom de l’ancien président de Sonatrach Mohamed Meziane qui revient. Le rôle que ce dernier a joué est appelé à être éclairci. Selon des éléments de l’enquête, il aurait bénéficié de voyages en Italie et d’une enveloppe de 100 000 dollars. Son fils aurait, lui, bénéficié d’un contrat de conseil avec Saipem pour la somme de 10 000 euros par mois alors que le chef de cabinet de l’ancien président de Sonatrach Mohamed Reda Hemche aurait, lui, perçu une commission indue de 1 750 000 dollars. C’est sur la base de tous ces faits que la justice italienne a lancé un mandat d’arrêt international contre Farid Bédjaoui. Le juge chargé de l’affaire a également lancé des commissions rogatoires au sujet de comptes détenus par Bédjaoui mais également par Chakib Khelil pour des montants de 123 millions de dollars, mais également à Beyrouth et Panama pour des montants inconnus.
    N. I.

     

  • Farid dans de beaux draps ! Chakib aussi !


    Par Maâmar Farah
    Alors que je dégustais un bon café pour mieux digérer le f'tour, c'est un ami qui m'appelle de très loin : «Va vite sur le site de TSA !» Etant privé d'ADSL, car me trouvant dans une zone rurale, j'ai mis ma clé 2G et repris un autre café en attendant que la page Web s'ouvre. Enfin ! je découvre qu'un mandat d'arrêt international a été délivré contre Farid. J'ai arrêté la lecture de la dépêche et j'ai rappelé mon ami : «Les juges algériens envoyés en Europe ont certes travaillé dans la discrétion, mais voilà un beau résultat !» - Les juges algériens ? Tu divagues ! Lis plus loin : «C'est la procureure de Milan qui a lancé le mandat d’arrêt international contre Farid Bedjaoui et des commissions rogatoires sur des comptes détenus par Farid Bedjaoui et ses proches dont Chakib Khelil à Singapour et Hong Kong pour des montants de 123 millions de dollars, mais également à Beyrouth et Panama pour des montants aujourd’hui inconnus...» Du coup, la lourdeur de la chekhchoukha s'est volatilisée. Comme la majorité des Algériens, je me sens plus léger à la lecture de cette bonne nouvelle ! Mon Dieu, Grand et Unique Dieu, faites qu'ils paient chaque sou pris à ce peuple... Et aidez la justice... italienne à les mettre hors d'état de nuire !
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Vous ne me croyiez pas quand je vous disais que cette vieille gourde de Taous était le porte-malheur le plus influent d'Algérie. Tu parles d'une guigne ! Belkhadem va se présenter aux présidentielles ! Oui, les cauchemars se succèdent et même le joint de thé conseillé par mon autre neveu de l'étage 24, ne sera d'aucun effet...»
    (Tata Aldjia)

  • Le jeune, le vieux et la jonction maffieuse des affreux !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Belkhadem candidat à la présidentielle de 2014. Au point où on en est, on peut se dire…

    … Tue !

    L’enquête sur les scandales «Sonatrach» avance à grands pas. En Italie, bien sûr ! Et des journaux italiens, à travers des aveux de responsables d’ENI, l’entreprise italienne en «affaires» avec Sonatrach, révèlent que l’implication de Farid Bédjaoui, «le neveu de l’Oncle qui n’a rien à voir» ainsi que celle de Chakib Khelil ne font plus l’ombre d’un derrick de doute. Je m’en… doutais un peu, je dois bien vous l’avouer ! Au-delà de ces «révélations », j’en retiens une autre que je trouve succulente. Dans les bureaux qui comptent de l’entreprise italienne, les deux comparses algériens, Bédjaoui, le «neveu de l’Oncle qui n’était même pas au courant qu’il avait un neveu», et Khelil avaient des surnoms qui me saisissent d’émotion par leur côté mignon et affectif. Vrai de vrai ! Les Italiens les surnommaient le «jeune» et le «vieux». Comme c’est touchant ! La preuve par deux que la jonction entre l’ancienne génération de corrompus et la nouvelle est faite, et solidement faite. Et puis, définitivement aussi, le deuil de la théorie qui voudrait que la mort de ceux qui nous gouvernent fera tomber le système comme un fruit pourri ! Erreur, les frères patients et vaillamment postés au pied de l’arbre. Les vieux fruits joufflus et ridés tomberont, certes, mais déjà, d’autres ont bourgeonné et mûrissent pépèrement dans l’arbre. Ils ont assuré leur relève monstrueuse, les bougres ! Ils ont procréé, directement ou par lien de sang, les rejetons qui vont s’asseoir à leur tour derrière la caisse enregistreuse et percevoir les biffetons sales. La jonction générationnelle des affreux ! La soudure maffieuse La transition génético-gangstériste. La Famille ne meurt jamais. Elle se refile le témoin et élimine au passage ceux qui deviennent gênants ! Le «jeune» et le «vieux» ! Comme une promesse que ce hold-up de l’indépendance n’est toujours pas terminé ni ses auteurs bouclés. De la fenêtre de leurs havres de vieillesse, les anciens capos observent non sans fierté les jeunes pousses dévorer avec le même appétit qu’eux, à leur âge. Mon Dieu cet affreux concert de mastication familiale ! Juste ponctué de temps à autre, entre deux bouchées, par le rire inimitable de Super Chakib, hors de portée du boulevard Abane-Ramdane et de Serkadji. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • arnaque au blé ----devise ,pour dilapider l'argent du contribuable

    La facture a augmenté de 14,5% durant le premier semestre 2013

    1,18 milliard de dollars pour l’importation de blé !

    Par : Mohamed-Chérif LACHICHI

    Les statistiques des Douanes algériennes sont claires : la facture alimentaire ne fait que grimper alors que la production nationale semble incapable de satisfaire la demande.

    Les Douanes algériennes viennent d’enregistrer un pic de 14,5% dans la facture des importations de blés durant le premier semestre 2013, par rapport à la même période de l’année dernière. Si l’on en croit les chiffres rendu publics hier par le Cnis, cette facture a augmenté seulement en valeur, passant de 1,03 milliard à 1,18 milliard de dollars US car en volume, les importations ont plutôt stagné à 3,171 millions de tonnes sur la période considérée. D’après les statistiques des douanes, ce sont essentiellement les importations de blé tendre qui alourdissent la facture. Elles ont atteint 868,2 millions de dollars, contre 682,98 millions, à la même période de l’année dernière, en hausse de 27,12%.
    Les quantités ont totalisé 2,411 millions de tonnes, contre 2,358 millions de tonnes, en hausse également de 2,24%. Quant à la facture du blé dur, celle-ci a connu  durant le premier semestre 2013 une baisse tant en valeur (-11%) qu’en quantité (- 7,4%), soit 306,86 millions de dollars (pour 752 720 tonnes), contre 346,270 millions de dollars (pour 813 107 tonnes) à la même période de 2012. On en conclut donc à une hausse importante des cours de blé tendre qu’il va falloir vérifier. Le ministre de l’Agriculture, qui avait longuement insisté sur la fonction “régulation” réhabilitée, selon lui, depuis 2009, devrait demander à cette occasion des explications aux responsables de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), principal importateur de céréales et qui aurait dû, si l’on suit son raisonnement, “anticiper” ladite hausse en faisant, par exemple, des achats en basse saison.
    Benaïssa avait notamment précisé que l’État pouvait intervenir sur le marché et pas seulement par des actions physiques telles que le stockage. Quoi qu'il en soit, il pourrait aussi interpeller aujourd'hui le Conseil interprofessionnel des céréales pour déterminer les mesures arrêtées afin de concrétiser, a minima, les objectifs de sécurité alimentaire et pour intéresser davantage l’amont agricole.
    S’agissant enfin de l’origine des importations de blé tendre, elles ne font aucun doute qu’elles proviennent, bien évidemment, de l’ancienne puissance coloniale, en l’occurrence la France. Et pour cause ! Pour mettre fin à une polémique naissante, le ministre algérien de l’Agriculture a fait valoir que les habitudes alimentaires des Algériens imposent un certain type de blé et que même les équipements, notamment les fours des boulangers algériens, sont conçus exclusivement pour “la baguette française”.
    À cet effet, les cahiers des charges rédigés en 1980 (le dernier amendement date de 1999) favorisent, en Algérie, la fabrication d’un pain à partir d’une farine de blé avec un indice de panification que l’on retrouve, pour ainsi dire, uniquement en France... métropolitaine.
    C’est pourquoi l’Algérie est devenue très vite l’un des principaux marchés captifs des céréaliers français et un débouché presque “naturel” pour des excédents agricoles qu’elle paye, aujourd’hui, au prix fort.

  • c'est tjrs vous qui savez tout sur nous* espionnage*

     

     

    La chef de la diplomatie européenne l’a rencontré lundi soir au Caire

     

    Mohamed Morsi “va bien tres bien madame sissi imperatrice"

    Par : Merzak Tigrine

    À sa demande, Catherine Ashton a rencontré, lundi soir, le président égyptien déchu, Mohamed Morsi, pendant deux heures. À l’issue de cet entretien, la chef de la diplomatie de l'Union européenne a affirmé, hier au Caire, que l'ex-président Mohamed Morsi, gardé au secret par l'armée depuis près d'un mois, allait “bien et avait accès aux informations”. Catherine Ashton a indiqué qu'elle était en Égypte pour “faciliter l'échange d'idées” entre les parties égyptiennes sur la manière de sortir du blocage politique actuel, même si elle n'était pas porteuse d'une initiative européenne particulière. Mme Ashton s'est toutefois refusée à donner des détails sur la localisation de Mohamed Morsi, arrêté après sa destitution, le 3 juillet, par l'armée après des manifestations monstres réclamant son départ. Il n'a officiellement reçu aucune visite jusqu'alors, sa famille s'étant plainte de n'avoir aucun accès à l'ex-président. Dans la nuit, Mme Ashton a pu se rendre, à bord d'un hélicoptère militaire, sur son lieu de détention et le rencontrer “pendant deux heures”, selon sa porte-parole. “Nous avons eu une discussion amicale, ouverte et directe”, a assuré Mme Ashton, se refusant toutefois à divulguer le contenu de ces discussions. “Nous avons discuté en profondeur”, a-t-elle ajouté. Mme Ashton s'est également refusée à rendre public ce que Mohamed Morsi lui avait dit. “Je ne vais pas parler pour lui”, a-t-elle dit. Pour rappel, Catherine Ashton avait demandé lors de sa précédente visite au Caire, le
    17 juillet, la libération de Mohamed Morsi et avait déploré n'avoir pu le rencontrer. Ainsi, elle a indiqué hier qu'elle avait conditionné cette nouvelle visite au Caire à la possibilité de le voir. Mme Ashton, qui a multiplié les rencontres avec les acteurs politiques de tous bords, a ajouté qu'elle était venue “pour voir ce qu'un terrain d'entente pourrait être” et “essayer de trouver des éléments sur lesquels bâtir une certaine confiance”. Elle a toutefois ajouté qu'elle était là “pour aider, pas pour imposer” et que la sortie de crise restait avant tout de la responsabilité des Égyptiens eux-mêmes. La responsable européenne s'est déclarée prête à revenir au Caire si nécessaire. Arrivée dimanche soir dans le pays, elle avait rencontré lundi les nouvelles autorités et des membres de formations islamistes proches de Mohamed Morsi. Ces derniers ont indiqué dans un communiqué avoir prévenu Mme Ashton que “le peuple égyptien ne quittera pas les rues et les places jusqu'au retour à la légitimité constitutionnelle”. Depuis sa destitution, les partisans de Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, organisent régulièrement des manifestations, émaillées de violences meurtrières qui ont fait plus de 200 morts, et observent des sit-in, notamment sur plusieurs places du Caire. Ils ont appelé à une manifestation “d'un million” de personnes hier pour réclamer la réinstauration du premier président élu démocratiquement du pays.


    M. T./Agences

  • Les étrangers, c’est nous !

     

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le ministre des Affaires religieuses a officiellement mis “en garde la société algérienne contre les fatwas promulguées par des ulémas et imams non algériens”, celles-ci “pouvant altérer l’intérêt suprême du pays et son intégrité religieuse”.
    On ne peut pas s’adonner à cette mystification qui fait de nous une simple partie de la grande masse arabo-musulmane transfrontalière et homogène, la oumma, et, ensuite, dénoncer comme “étrangers” des imams issus de cette oumma “une et indivisible” ! N’est-ce pas en application de ce saint principe que l’État algérien, son président et son ministre du culte ont, par tant d’honneurs et d’empressements, élevé El- Qaradaoui au-dessus de la masse d’imams ordinaires locaux ? Ce n’est pas bien de traiter d’étrangers vos invités de marque. Juste parce que vos positions… politiques sur la Syrie ont divergé ? D’ailleurs, dans l’affaire, ce n’est pas El-Qaradaoui qui a changé : apôtre de la violence intégriste, il était, apôtre de la violence intégriste, il reste.
    L’hommage de la République aux missionnaires de l’idéologie de la haine de l’autre a conduit à ceci : pour ne plus être “l’autre”, “l’étranger” à la oumma, ils doivent abandonner leur religion pour celle du “vrai” musulman, leur pantalon pour le qamis, leur haïk pour le niqab, leur langue pour celle du “vrai” musulman. Nos jeunes, convaincus par les imams auxquels leur État les a livrés, que ce sont eux les “étrangers” à la oumma, tentent de se racheter une appartenance en s’engageant dans les légions “islamiques” et en se portant aux premières lignes de toutes les entreprises terroristes.  
    Dans ce mouvement, séculaire, de soumission à la volonté de nos tuteurs identitaires, ce sont nos dirigeants qui prennent la tête du cortège de convertis : voyez comment le ministère de l’Intérieur s’investit dans ce combat contre la réhabilitation des prénoms amazighs, c’est-à-dire des prénoms puisés dans la filiation millénaire des Algériens !
    À la vérité, sans la connivence originelle de Messali Hadj et de ses héritiers du mouvement national avec le nationalisme arabe de Chakib Arslan, l’Algérie aurait pu connaître une trajectoire balisée par les notions de modernité, de république et de rationalité. Le développement et les libertés seraient les véritables finalités de l’Algérie indépendante. Plutôt que les retrouvailles avec la mythique oumma.
    Ce qui dérange en fait Ghlamallah, ce n’est pas que ces imams soient étrangers ; c’est que “ses” imams ne se font pas tous les interprètes fidèles de la “pensée” du régime. Les plus fidèles sont dépassés par l’agressivité des imams “incontrôlés”. Même promus au grade de “cadres supérieurs”, le pouvoir n’arrive pas à en faire l’armée de commissaires politiques qu’il voulait monter.
    Quand on a été tenté par la manipulation des consciences et qu’on s’est compromis dans l’usage politique de la religion, il n’y a qu’une manière de stopper la dérive historique : restituer au citoyen sa liberté de pensée, en réformant l’école dans le sens de l’apprentissage du raisonnement, en réhabilitant la philosophie et les sciences humaines dans l’enseignement et banaliser la liberté de conscience et de culte en délivrant l’Algérien de la terreur de l’intégrisme que les forces obscurantistes — et le pouvoir — diffusent dans la société.


    M. H.
    musthammouche@yahoo.f

  • Liste d'interventions extérieures des usa


    Premier tir américain sur le front lorrain avec un canon de 75 Modèle 1897 français, le 9 février 1918 près de Bathelémont-lès-Bauzemont (Meurthe-et-Moselle). La douille éjectée est encore en l'air qu'un nouvel obus est déjà introduit dans le canon. Ce canon pouvait tirer 6 à 20 obus par minute. Chaque obus à balles contenait 280 billes de plomb.
    Débarquement le 6 juin 1944 à Omaha Beach.
    Une brigade de la 3e division blindée des États-Unis sur la ligne de départ de l'offensive terrestre de la guerre du Golfe de 1991.

    Notes et références

    1. Révolution refusée : Le Canada et la révolution américaine, Musée de la Guerre du Canada [archive]
    2. (en) One Step At A Time [archive], Tom Bartlett, novembre 1965
    3. (en) Jack Sweetman, The Landing at Veracruz: 1914, Annapolis, MD: Naval Institute Press, 1968
    4. (es) Jesús Silva Herzog, Breve historia de la Revolución mexicana. II. La etapa constitucionalista y la lucha de facciones., Mexico : Fondo de Cultura Économica, coll. « Popular », 1960 (cité de mémoire)
    5. Conservative Coup in Nicaragua 1926 Armed Conflict Events Data [archive] consulté le 11 mars 2009
    6. Jean Moulin, US Navy, tome II, 1945-2001, Marines éditions, 2004
    7. (en) Operation Classic Resolve [archive], Global Security

    Bibliographie

    • William Blum, Les Guerres scélérates : Les interventions de l'armée américaine et de la CIA depuis 1945, Parangon, 2004 (ISBN 2-84190-116-5)
    • Charles-Philippe David, Louis Balthazar et Justin Vaïsse, La politique étrangère des États-Unis : Fondements, acteurs, formulation, Les Presses de Sciences Po, 2008 (ISBN 2-7246-1080-6)
    • http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_op%C3%A9rations_militaires_impliquant_la_France_depuis_2000
    •  

    • Les limites de l'interventionnisme

      L'interventionnisme économique est une stratégie qui cherche à doser la part du marché et celle de l'état. Les débats sont vifs concernant le niveau de ce dosage, permettant de compenser notamment les effets pervers de chacun des systèmes. Ce niveau varie selon le contexte et selon les objectifs poursuivis. C'est ainsi que la mondialisation économique, qui fait elle même l'objet de controverses sur ses avantages et inconvénients, limite certaines marges de manœuvre de chaque État pris individuellement. Cela conduit au développement, certes encore embryonnaire, d'organisations ayant suffisamment de légitimité pour jouer un rôle interventionniste supranational.

      Le même débat existe pour l'interventionnisme politique, concernant les limites de la souveraineté des États et, pour ce qui concerne la prise de décision des interventions, entre l'unilatéralisme et le multilatéralisme.

      L'économiste français Jean-Paul Fitoussi précise que « généralement, l'intervention de l'État accroît l'efficacité économique chaque fois qu'il existe une externalité, qu'elle soit positive ou négative, c'est-à-dire une conséquence non intentionnelle et non médiatisée par le marché sous forme de prix sur d'autres agents d'une activité d'un agent privé »1.

      Notes et références

      1. Jean-Paul Fitoussi, La démocratie et le marché, Grasset, 2004, p. 59.

      Voir aussi

      Bibliographie

    • Ludwig von Mises, Interventionnisme, 1940, [lire en ligne]

    Articles connexes

  • no moment

    DILEM DU 29 JUILLET 2013

  • Un iftar à Edmonton (l’Ouest du Canada)…

     

    Me voilà en route pour Edmonton la capitale de l’Alberta à 300 Km au nord de Calgary.  Objectif : rencontrer la petite communauté des Algériens de la province qui y vivent et voir de plus près comment se passe le ramadan à 8 500 km du pays.

    edmontonSamedi001

    J’y arrive avant le ftour prévu à 21:40. Conduire sur la 2 nord ressemble à la conduite sur la 1. On est tourjours dans les prairies.

    Mon contact à Edmonton est un Algérien qui travaille, lui aussi!, dans le pétrole. J’avoue que sans l’aide logistique des Algériens  de l’Alberta mon parcours aurait été difficile et compliqué. L’odeur du bled ? peut-être ! je viens de Montréal pas de l’Algérie quoique dans la métropole québécoise on ne se sent pas dépaysé. C’est plutôt l’hospitalité et la solidarité algérienne. Un peu de chauvinisme ne fait pas de mal.

    Le Jean Talon d’Edmonton!

    En soirée, direction le café Dolce Vitta dans le quartier italien d’Edmonton. C’est le quartier général ”non officiel” des adeptes de l’expresso et de la kahwa algérienne. Une ambiance à la rue Jean Talon de Montréal. Une sorte de micro rue jean talon. Il n’y a toutefois pas de boulangerie, d’épicerie ou de boucherie halal algérienne. Ici, c’est le soccer (football) qui rassemble. Le café italien est décoré aux couleurs du Lazio de Roma ou  de la Juventus…Là, ou il y a une odeur de football, il y une forte chance de croiser un Algérien!

    J’y rencontre un groupe d’Algériens qui travaillent dans le métiers qui gravitent autour de l’industrie pétrolière. D’autres nous ont rejoints après la prière des tarawih vers 00:00 !

    Je me suis un peu inquiété de l’heure tardive du iftar. Ce qui n’a pas manqué d’amuser les présenst. Mohamed k. m’a raconté, à ce propos, qu’il a passé trois ramadan avec les esquimaux près du pôle nord ou le soleil ne se couchait pas ! à quelle heure mangeait-il? ”on suit l’heure de Winnipeg”, me dit-il. Pourquoi ? parce qu’elle est au centre du Canada.

    Iftar

    Hakima Abdessemed est une Algérienne mariée à un canadien de l’Ouest. Grâce à Facebook, elle a pu organiser un iftar au centre communautaire de West View Village. Une vingtaine d’Algériens y ont pris part.

    iftar

    Chacun y a contribué (plats préparés à la maison). Au menu : chorba frik, hrira, tadjine zitoune, kebda mcharmla, bourek, lham lahlou…le tradtionnel menu de ramdane !  Nous avons mangé sur fond de cris d’enfants qui jouaient dans la salle !

    Par Samir Ben  Contactez moi nord

  • Affaire SNC-Lavalin /Sonelgaz

     

    La justice suisse s’en mêle

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    L’affaire SNC-Lavalin promet de nouveaux rebondissements.

    A pied d’œuvre depuis plus d’une année, la justice suisse semble faire peser des soupçons sur plusieurs ressortissants algériens, lesquels seraient impliqués dans cette affaire de corruption. En cause, une série de mouvements de fonds enregistrés sur la place bancaire suisse et que la police fédérale helvète pourrait bien lier à des versements de pots-de-vin présumés qui auraient permis à la firme d’ingénierie canadienne d’obtenir des contrats auprès de Sonelgaz.

    Ainsi, d’après notre confrère El Khabar, la police fédérale suisse aurait adressé, le 12 juillet, une correspondance à la cellule de traitement du renseignement financier, basée à Alger, afin d’obtenir des renseignements concernant 4 ressortissants algériens, dont un ancien haut cadre de Sonelgaz (en faisant référence par ses initiales à Abdelkrim Benghanem, ex-PDG de Sonelgaz, ainsi qu’à son fils Mohamed Nazim). Des renseignements concernant notamment une hypothétique inculpation par les juridictions algériennes dans une affaire de corruption impliquant SNC- Lavalin, et le cas échéant les charges retenues plus particulièrement contre l’ex-patron de Sonelgaz, si les personnes sur lesquelles pèsent les soupçons de la police suisse sont connues des services de la CTRF pour avoir effectué des opérations financières à caractère douteux, et enfin si ces dernières ont déjà eu à se reprocher quelques délits, ou des poursuites par le passé. Une correspondance qui a reçu une fin de non-recevoir de la part de la CTRF qui, dans sa réponse du 15 juillet, affirme que les investigations qu’elle a effectuées sur la base des données, dont dispose la cellule, n’ont abouti à aucun résultat, et que les personnes concernées ne sont pas connues des services de la CTRF. Une réponse qui aurait induit, d’après notre confrère, les autorités suisses en erreur et qu’il met sur le compte de collusions personnelles entre le premier responsable de la cellule, le PDG de Sonelgaz et le frère du président de la République.

    Toutefois, des sources proches du dossier nous ont confié que les faits sont loin d’être aussi simples. Le fait est que la demande émane de la cellule suisse de renseignement financier qui est sous l’autorité de la police fédérale. Selon les mêmes sources, une telle requête doit impérativement répondre, selon les règles régissant les rapports entre les diverses cellules du renseignement dans le monde, à un certain nombre d’impératifs. Il s’agit, selon elles, d’apporter des arguments ou des éléments de preuve afin d’étayer la demande de renseignement, or, poursuit-on, «les Suisses n’ont pas pu ou pas voulu communiquer sur d’hypothétiques éléments de preuve». Et d’ajouter que si ces personnes sont sous le coup d’une enquête de police, ou font l’objet de poursuites judiciaires, d’autres mécanismes existent et seraient d’autant plus efficaces afin de faire toute la lumière sur cette affaire, à l’image d’un échange de bons procédés entre les polices des deux pays ou encore sur la base de commissions rogatoires, et d’échanges d’information dans le cadre d’un accord d’entraide judiciaire, accord signé et entré en vigueur dès 2007.

    Un argumentaire qui pourrait se tenir si l’on considère que les autorités helvètes et, selon ce que rapporte El Khabar, ont posé un certain nombre de conditions, concernant l’impossibilité pour la CTRF de faire usage des éléments transmis dans le cadre d’une poursuite judiciaire, ou procédure administrative et fiscale, et encore moins en tant qu’élément de preuve dans un acte d’accusation. Nos sources précisent également que la cellule de renseignement financier helvète a demandé un certain nombre de renseignements concernant des faits couvrant la période allant de 2004 à 2006, période au cours de laquelle la CTRF algérienne n’était pas encore structurée et manquait d’être opérationnelle à 100%.
    Il faut néanmoins préciser que la CTRF s’appuie sur les déclarations de soupçon répercutées par les banques et les assureurs pour établir des dossiers à traiter et le cas échéant soit à transmettre à la justice, ou encore à classer en attente d’une demande d’entraide à l’international.

    En tout état de cause, l’affaire SNC Lavalin risque d’être riche en rebondissements. Les autorités suisses enquêtent sur cette affaire depuis mai 2011. Riad Ben Aïssa, vice-président directeur de la division construction chez SNC-Lavalin et responsable des opérations de la firme en Afrique du Nord, est déjà sous les verrous, tandis que le neveu de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Farid Bedjaoui, qui aurait joué le rôle d’intermédiaire pour l’obtention de contrats en Algérie contre le versement d’importantes commissions, est dans l’œil du cyclone. Il y a quelques mois, la résidence de ce dernier à Paris avait été fouillée par les polices française, suisse et italienne. C’est de dire que les comptes et mouvements de fonds de ressortissants algériens pouvant avoir un lien de près ou de loin avec toute cette affaire sont actuellement sous la loupe.

    Melissa Roumadi
  • no moment

    20130729.jpg