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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 32

  • «Taxer nos maigres pensions par un IRG de la honte !»

     

    Que pensent les retraités des mesures contenues dans le projet de loi de finances pour 2013 ? Vont-ils en tirer bénéfice ? Ce n’est pas l’avis de ce lecteur.
    La loi de finances est passée et tous les amendements de l'opposition ont été rejetés. Les riches vont devenir beaucoup plus riches sans peur de la pseudo- fiscalité qui les avantage, et les pauvres, «taxés» de la classe moyenne «imposables et corvéables à merci», vont casquer comme d'habitude. Les pauvres diables qu'ils soient maîtrises ou cadres enseignants, ingénieurs, petits entrepreneurs, petits fonctionnaires ou retraités et bien d'autres qui forment le tissu laborieux d'une «vrai nation dans un vrai pays» vont encore une fois se saigner pour ne pas obliger l’Etat à «faire faillite» ! La gestion de ce pays a besoin de leur argent sous peine de faire banqueroute ! C'est un scandale ! Un pays pétrolier, gonflé d'hydrocarbures variées, que dis-je, d’énergies multiples et variées, un vaste territoire à potentiels agricole, touristique au-delà de la moyenne régionale et peut-être même internationale, jalousé par bien d'autres pays moins pourvus, ce pays est tellement malade par indigence, incompétence, gestion approximative plus médiatique que concrète, qu'il se trouve dans le besoin de taxer les quelques sous de sa classe moyenne pour ne pas faire faillite, et tout en faisant la passe sur les grosses coupures de ses milliardaires ? Nous sommes quelques anciens cadres du secteur public, ingénieurs et enseignants, retraités depuis une dizaine d'années. Au début nos pensions suffisaient à nos familles pour nos besoins normaux, habituels et nous permettaient de prendre quelques vacances annuelles, même de courts voyages à l’étranger, mais petit à petit, la situation a changé ! Le dinar perd de sa valeur même au niveau national, les prix prennent leur envol et une nouvelle classe de «bons affairistes» bien enrichis grâce souvent aux «bonnes affaires» de l’Etat, nous ont plongés dans un vrai prolétariat, presque dans la misère. Et comble du mépris, l’Etat se permet de taxer nos maigres pensions par un IRG de la honte ! L'argent de la nation est distribué à tout-va, prêté sans discernement et souvent sans être remboursé, gaspillé dans des pseudo-études et des pseudo-projets qui s'avèrent souvent après coup de vrais arnaques ! Et on se permet de mettre la main dans la poche des pauvres retraités ! Ce n'est pas seulement un scandale et du mépris mais une faiblesse, car lorsqu'on s'attaque à ceux qui n'ont aucun moyen de se défendre et qu'on se laisse «monter» par ceux qui ont de «vrais bâtons» (dixit l'Opium et le Bâton), c'est qu'on n'a pas grand-chose là où il faut en avoir ! A bon entendeur salut !
    Sahraoui Tayeb

  • Et vous pensez sérieusement qu’il n’a que ça à faire ?

    Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com 

    Bras de fer Ould Kablia-Belkhadem. Désolé, mais moi, je prends parti. A fond avec l’Algérien ! C’est symptomatique que ce soit Sellal, en personne, Premier ministre de la RADP, qui appelle les banques à faciliter aux citoyens l’ouverture de … comptes courants. Voilà exactement où nous en sommes ! Un Premier ministre obligé d’intervenir pour l’accélération de la délivrance de RIB et de comptes épargnes aux quidams. Comme d’ailleurs il a dû intervenir dès son installation au petit palais, le siège du gouvernement, pour que les serpillières et l’eau de Javel soient plus frénétiquement agitées et versées dans nos rues et places. Demain, face à la déliquescence de l’espace Algérie, peut-être aura-t-il encore à intervenir dans le conflit qui opposera les receveurs de bus aux chauffeurs de ces mêmes bus, ou encore aura-t-il à rédiger lui-même le communiqué qui obligerait les commerçants de détail à envelopper le gruyère vendu au poids dans des films transparents et non pas dans du papier aluminium. Y a un problème, Yal’Khawa ! Est-ce que c’est vraiment le boulot d’un Premier ministre de dire aux banques de faire leur … boulot, et d’arrêter de ne vouloir ressembler qu’à des Fort Alamo imprenables par les petits particuliers et les PME-PMI ? Sellal n’a-t-il pas d’autres dossiers plus «stratégiques» qu’il doive aller mettre son propre nez dans les agences bancaires, en pleine sieste ? Mais ces dérives ont une origine ! Ces anomalies trouvent leur explication dans un acte fondateur de l’auto-centrisme algérien. Le jour où Abdekka a prononcé son fameux discours-programme au cours duquel il annonçait être tout, président, Premier ministre, rédacteur en chef de l’APS, de la télé, de la radio et des Eriad enfin réunies, ce jour-là, le mécanisme s’est enclenché. Un mécanisme en même temps diabolique et aux effets dévastateurs. L’auto-centrisme du raïs a provoqué l’arrêt du reste du pays. THE BLOCAGE ! D’autant plus que dans le même temps, les rares cadres gestionnaires qui osaient encore l’initiative entrepreneuriale n’étaient pas sûrs de rentrer dormir chez eux le soir, et guettaient, la peur au ventre, le moment où la porte de leur bureau s’ouvrirait avec fracas, livrant l’accès aux brigades chargées de les embarquer. Depuis cet acte réellement fondateur de l’unicité de la prise de décision «soclée» au Palais, le moindre petit geste de la vie quotidienne d’un exécutif est devenu dépendant du châtelain. Et nous en payons aujourd’hui encore le prix. Celui d’un comportement foncièrement ahurissant pour tout étranger de passage dans nos murs et qui entendrait le Premier ministre sermonner des banquiers pour qu’ils accélèrent la délivrance de chéquiers. Un dossier sur lequel même le gouverneur de la Banque d’Algérie ne devrait pas communiquer personnellement, le déléguant à ses services et à leurs nombreuses ramifications pour application. Ce soir, après le boulot, je rentre chez moi, et je ne sais pas encore si je dois sortir ma poubelle à 20 heures ou à 20 heures 6 minutes, aucune note du Premier ministère ne m’étant encore parvenue. Mais je ne désespère pas. A ce rythme, ils vont finir par l’obliger à gérer ça, aussi ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.

  • Les soucoupes non volantes

    Par Maamar Farah
    Dans un témoignage recueilli il y a quelques années, Oscar Niemeyer parle de la grande passion qui le liait à l'Algérie, à une époque où notre pays avait de l'ambition, un projet national et une vision stratégique !
    La blanche et sphéroïdale soucoupe placée au milieu de la cité olympique est une œuvre majeure de l'architecte brésilien qui a donné à Constantine et à Bab Ezzouar deux universités aux lignes avant-gardistes et il aurait pu poser une autre soucoupe, sur la mer cette fois-ci, s'il avait pu réaliser cette mosquée révolutionnaire qui aurait propulsé la baie d'Alger dans le XXIe siècle ! Au moment où l'architecture se clochardise avec ces horreurs se bousculant dans les espaces de la laideur et de la désolation, qu'il est salutaire d'être nostalgique : ça permet de gommer le chaos actuel pour laisser place à la magnificence d'une Algérie résolument moderne et authentiquement révolutionnaire !
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Les phrases adorées de nos ministres : un sujet, un verbe, un compliment !»
    Tata Aldjia
    • Aidez Khaoula à se débarrasser de son handicap :
    Compte devises Drif Khaoula
    RIB : 00100743020100092651

  • algerie : AFFAIRE BELIARDOUH-ELWATAN-GARBOUSSI

     

     

    Le procès se poursuit au tribunal criminel de Tébessa

     

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    Le procès, tant attendu, dans l’affaire Beliardouh- El Watan contre le président de la Chambre de commerce de Tébessa, Saad Garboussi, a débuté ce mardi  vers 10 heures au tribunal criminel de Tébessa.

     

    L’audience a été entamée par la lecture de l’arrêt de renvoi, concernant les faits liés à l’humiliation, l’enlèvement et la séquestration  du défunt journaliste d’El Watan à Tébessa, Abdelhai Beliardouh, par les accusés Saâd Guerboussi, Zaoui Hocine, Allaoua Mohamed et Rezaïguia Mohcen.

    Appelés à la barre, les mis en cause ont nié les faits qui leur sont reprochés, voulant,  en fait, faire croire au juge, qui semble parfaitement maîtriser le dossier, qu’ils étaient allés chercher la victime en vue de savoir sa source, concernant l’article paru le 18 juillet 2002.

    Dans leurs plaidoiries les avocats de la partie civile, Me Khaled Bourayou, Zoubair Soudani, Ali Meziane et Daker Benallegue ont tenté de piéger les inculpés et prouver les faits de l’enlèvement et de séquestration sur la personne de Abdelhaï Beliardouh.

    A l’heure où nous mettons en line, le procès se poursuit avec l’audition des témoins a décharge.

     

     

    Lakehal Samir
  • Comment avancer sur une pente descendante ?

     

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    Qu’est-ce qu’un droit de l’homme sinon un droit, et qui concerne l’homme, ou la femme, version soft du hardware de base, ou encore l’enfant, produit bio des deux premiers ? Sauf qu’au-delà de la sémantique, il y a des droits en fonction des civilisations, évoluant avec l’avancement des sociétés et des systèmes de gouvernance. En Algérie, même si la situation est meilleure qu’en Zambie ou en Chine, le droit de manifester, d’avoir une opinion diffusable en qualité Broadcast ou de monter une compagnie d’aviation, celui de ne pas être musulman, de déposer un recours au Conseil constitutionnel ou de faire l’apologie de la liberté sexuelle, pose encore problème, pendant qu’ailleurs de nouveaux droits apparaissent, le droit à l’eau au Canada ou le droit à internet haut débit en Norvège, inscrits dans les Constitutions. C’est l’un des paradoxes de l’ère Bouteflika.

    Associé au régime Boumediène, il avait approuvé l’idée de rayer les libertés politiques, culturelles et économiques pour favoriser d’autres droits, ceux à l’emploi et au logement, inscrits dans les Constitutions des années 1970. Avec le recul et la crise mondiale, l’idée peut paraître généreuse, sauf que le même Bouteflika, revenu par une faille du continuum espace-temps, s’est retrouvé à conforter la suppression de ces acquis sociaux, emploi et logement, sans pour autant assurer les droits nouveaux liés aux libertés collectives et individuelles. En termes de civilisation, c’est un immense et double échec. Et par la distorsion du champ juridique, il n’y a plus qu’un droit, passé de celui de l’homme au gouvernant. Ce dernier a le droit de triturer les textes de loi, détourner les biens publics, commettre des injustices et de faire en gros ce qu’il veut. En bout de course, le régime se sera arrogé un droit ultime, celui de ne pas en donner. De fait, il est hors sujet, ce qui est très dommageable. Car les sujets, ce sont 37 millions d’Algériens.

     

    Chawki Amari
  • Pénurie de vaccins pédiatriques : bousculade devant une polyclinique à Khemis Miliana

     

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    La pénurie de vaccins pédiatriques persiste dans la wilaya de Ain  Defla, a-t-on appris de sources  proche du secteur de la santé.

     

    Au niveau de la salle polyvalente sur le site ESSAlem à khemis Miliana, des dizaines de parents, leur nourrisson dans les bras, se bousculaient hier jeudi, devant la porte de cette structure, au milieu des cris des uns et des autres, dans l’espoir d’arriver les premiers avant l’épuisement du stock de doses.

    Cette situation dure depuis le mois de mars dernier, selon le chef de service rencontré sur les lieux. «Le stock de jeudi et dimanche dernier est épuisé (250 doses de DTC (diphtérie, tétanos, coqueluche) alors que la pénurie persiste pour le HBV (anti hépatithe –B).Toute la population de la ville de Khemis Miliana qui frôle les 100.000 habitants vient faire vacciner ses enfants dans cette structure, la seule actuellement à assurer ce service, selon le même intervenant.

    Cela ne va pas sans heurts et des échauffourées parfois violentes éclatent lorsqu’un parent est informé que le vaccin n’est pas disponible. Au point où le responsable de cette structure sanitaire a dû faire appel aux services de sécurité lesquels ont récemment affecté un agent de police par mesure de dissuasion.

    La colère des parents transportant leur bébés tôt par un froid glacial, attendant qu’on leur dise si le vaccin est disponible ou non, est compréhensible à tous points de vue estiment des concernés.

    Ces derniers dénoncent en outre l’absence de communication au niveau de la salle polyvalente transformée en polyclinique en attendant la réception de celle localisé au quartier Halaimi actuellement en cours de réhabilitation ». «Nous faisons face à une situation difficile», ajoutera le chef de service lequel déplore l’exiguïté des lieux et le manque de compréhension de la population à l’égard du personnel médical, impuissant, a-t-il dit, face à la pénurie des vaccins qui touche par ailleurs tout le territoire national .

    En attendant, de nombreux parents sont retournés bredouilles ce jeudi, inquiets de voir le calendrier vaccinal de leur enfant chamboulé et pour le moins incertain ce qui pourrait  remettre en cause la politique de médecine préventive et favoriser la résurgence des maladies en question, estiment des spécialistes.     

     

    Aziza L.

                                             

     

     

  • Formation professionnelle, devenir magicien en trois mois

     

     

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    Comment être représenté à l’APN sans participer aux élections ? Dans le monde démocratique, c’est un casse-tête épineux et une équation sans solution. Mais en Algérie, c’est très simple, il suffit d’attendre que des élus au dernier scrutin législatif quittent leur parti pour rejoindre le sien. C’est ainsi que le parti TAJ, agréé il y a quelques mois, a récupéré des dizaines de députés et peut constituer un groupe parlementaire, ce que de vieux partis n’ont toujours pas réussi à faire. De la magie ? Non, de la prestidigitation. Mais comment devenir la troisième force du pays sans véritable ancrage populaire ou expérience électorale ?

    Très simple là aussi, il suffit d’être soumis au président, d’être agréé par l’intérieur, de se voir offrir dans la foulée un ministère puis de se présenter avec son dossier aux élections pour se voir attribuer des voix. C’est ainsi que le MPA s’est vu propulser dans la cour des grands et a pris la place de l’ex-troisième force, le MSP, déchu du paradis pour avoir contesté l’autorité des Dieux et craché dans la soupe. De la magie ? Non plus, de la prestidigitation. Mais il y a une chose de commun dans ces deux tours de passe-passe à l’algérienne. Le TAJ, tout comme le MPA, sont de tout nouveaux partis agréés Ansej à la suite de la pression du Printemps arabe, ce même printemps qu’ils rejettent tous les deux. De fait, ils ont les mêmes remerciements à faire. En général, à la fin d’un spectacle de magie, les prestidigitateurs remercient le public.

    Encore une fois, l’Algérie aime à faire le contraire et le MPA ne s’y est pas trompé. Alors même que l’Autorité suprême hésite encore à s’engager dans une quatrième mi-temps, Amara Benyounès s’est aussitôt prononcé pour un quatrième mandat de Bouteflika. On ne remercie pas le public, de toute façon interdit d’entrer dans la salle de spectacle, mais le producteur. C’est quand même lui qui a l’argent.

     

    Chawki Amari
  • algerie,internet zero

    L’Algérie est désormais le pays avec la bande passante la plus faible

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    http://www.jam-mag.com/algerie-bande-passante-last/
    Aït-Mouloud Amine 16 juin 2012

    Il y a moins d’un mois de cela, on vous avait parlé de la place catastrophique qu’occupait l’Algérie dans le classement des pays du monde selon leur bande passante moyenne, et si en ce temps-là, l’Algérie était encore à deux longueurs du dernier, aujourd’hui, c’est la dernière position qu’elle occupe.

    algeria netindex

    Si auparavant, la bande passante algérienne était l’une des plus faibles répertoriées au monde, aujourd’hui, c’est le plus faible.

    En effet, c’est selon le classement de NetIndex, se basant sur la bande passante moyenne des pays entre le 23 janvier dernier, et la journée d’hier que ce constat a été fait.

    Le nombre de pays indexés est passé de 174 le mois dernier, à 176 ce mois-ci, cependant, l’Algérie a quand même vu sa position dans le classement baisser de 172ème (0,96 Mbps) à 176ème (0,95 Mbps), c’est à dire dernier. Cette baisse est notamment due à des coupures généralisées, ainsi que des ralentissements constatés au niveau national.

    La bande passante algérienne est la seule, avec celle du Soudan (0,98 Mbps), à être en déca du mégabit par seconde.

    Le Luxembourg occupe désormais la tête du classement, suivi du précédent trio de tête : Andorre, Hong Kong, et Lituanie. La Tunisie a aussi rétrogradé dans le classement de la 137ème à la 141ème position, quant au Maroc, il a progressé de la 103ème à la 97ème place.

  • LA BUREAUCRATIE, L’AUTRE TERRORISME.

     

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    Par Nourredine BELMOUHOUB *                                                                                               

    Le terrorisme administratif

    C’est bien au nom d’un prétendu ordre révolutionnaire que continuent à se commettre chez nous les inégalités sociales, les infractions à la loi, les violations de la Constitution, les atteintes aux droits de l’homme, et les actes arbitraires qui traduisent le mépris du pouvoir pour les libertés individuelles et collectives les plus essentielles ! Et pour vraiment comprendre ces mécanismes autocratiques, il importe d’analyser les caractéristiques de la bureaucratie algérienne qui, en confisquant le Pouvoir démocratique et populaire, a instauré le règne de l’absurde, de l’arbitraire et de l’humiliation de l’Homme par l’Homme.

    Cette bureaucratie amorphe constitue la classe la plus incohérente, la plus irresponsable, la plus incompétente et la plus improductive qui ait jamais existé. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette bureaucratie paperassière tire toute sa force de l’anarchie, de la pagaille et de l’arbitraire. Cela n’est pas un hasard des lors que la bureaucratie qui fonde le régime actuel, est historiquement constituée par les franges les plus opportunistes, et les plus corrompues de la société algérienne.

    La bureaucratie algérienne se caractérise aussi par le sectarisme et la lutte des sectes. Composée d’opportunistes et de sectes, la bureaucratie algérienne s’est constituée de classes parasitaires, je dirais presque clandestines. Personne n’ignore en Algérie que les cadres actuels du régime, au niveau des administrations, des Institutions de l’Etat, des collectivités à caractère public et jusqu’à certains groupes professionnels, se regroupent par affinités sectaires et/ou régionalistes C’est même dans le cadre de ces sectes que se poursuit et s’organise la chasse aux postes, faisant que la corruption est devenue une forme d’institution ayant enfantée une apathique bureaucratie, obéissant et servant une autorité qui n’est limitée par aucune règle, une autorité dépendant de sa seule volonté sectaire, ne se référant en définitif à aucune règle morale, encore moins à la loi.

    C’est de l’ignorance de nos droits que l’arbitraire tire sa plus grande force.

    Il est vrai que la loi est bafouée en long, en large et en diagonal, mais cela justifie-t-il notre ignorance du Décret 88/131 du 04 Juillet 1988 –J.O.R.A du 06Juillet 1988, organisant les rapports entre l’administration et les administrés. Par expérience, les plus zélés d’entre les fonctionnaires, ont – à quelques très rares exceptions- souvent dû faire marche arrière, après avoir affiché un entêtement qui aurait rendu jalouse une mule, avant d’avoir à vive voix, pris vertement haut et fort connaissance de ce dont mande ce Décret en vigueur. Connaitre ses droits n’est pas un luxe, et ce n’est pas une corvée, c’est le devoir de chacun, car en vérité, c’est de l’ignorance de nos droits que l’arbitraire tire sa plus grande force.

  • les espions d'embassade sont complices de ce qui se passe en Algerie

    La corruption électorale se poursuit en Algérie : un milliard de centimes pour devenir maire !

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    algerie focus
    Vendredi 07 décembre 2012

    Plus rien n’arrête la corruption électorale en Algérie. Plusieurs jours après la tenue du scrutin électoral des communales et l’annonce de ses résultats, les négociations vont encore bon train pour élire les maires. Sauf que dans ces négociations, ce ne sont pas les valeurs et les orientations politiques qui prédominent. Ce sont plutôt les sommes d’argent offertes et généreusement distribuées qui déterminent le sort des assemblées communales dans plusieurs régions à travers le pays.

    Ainsi, à Mostaganem, des élus en quête de pouvoir n’ont pas hésité à mettre sur la table pas moins d’un milliard de centimes pour convaincre leurs adversaires de les couronner maires. En effet, dans plusieurs communes où aucune liste électorale n’a pu remporter la majorité, des candidats ont eu « la bonne idée » de débloquer la situation en cassant tout simplement leur tirelire.  Ils proposent, dés lors, des prix pour la place du maire  comme pour les postes clés de l’exécutif communal. Dans ce contexte, « dans l’une des communes de la daïra de Sidi Lakhdar, le prix du siège de la présidence de l’APC de ladite commune a atteint les 800 millions de centimes », nous apprend à ce sujet le quotidien régional Réflexion.

    Selon cette source, même pour un simple siège dans l’assemblée communale, des voix ont été « achetées »  à des prix fixés à 500 millions de centimes. Toujours dans la wilaya de Mostaganem, au niveau de la daïra d’Ain-Tèdelès, « le poste du maire d’une de ses communes a atteint la coquette somme d’un milliard, oui un milliard et pas un liard de moins, pour que les autres élus s’alignent du côté du futur maire », révèle encore notre source. C’est dire enfin que le scandale de la corruption et de la fraude n’est pas loin de s’arrêter dans les prochains jours au niveau de nos communes. Ce cauchemar continuera à hanter nos citoyens qui sont pris en otage par les auteurs de cette mascarade ridicule et grotesque.

  • Il était une fois le cirque au royaume de sa majesté le roi ‘Tab Jnanou’

    tabjnanou=vieux sénile

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    par Ahmed Benhada.

    لو تسكت ستموت، لو تقول ستموت، إذن قول و
    موت
    « Si tu te tais tu meurs, si tu dis tu meurs, alors dis et meurs ».

    Dixit feu Tahar Djaout.

    Le cirque des élections a levé son chapiteau, le spectacle est terminé, tous les clowns et toute la ménagerie foraine ont plié bagages pour le grand rendez vous du printemps 2014, ce sera le retour du grand cirque Amar avec sa pléiade d’artistes renommés dans le mensonge, le vol et le parjure.

    Ce grand cirque Amar se terminera bien sur par le couronnement de sa majesté le roi ‘Tab Jnanou
    bis/two’.

    Nous nous sommes marrés durant une vingtaine de jours, il y avait pour tous les goûts, des clowns grands, petits, bruns, noirs,
    rouquins, blondins. Il y avait des animaux sauvages très agressifs dont il ne faut pas se rapprocher sous peine de se faire déchiqueter.

    Dans ce cirque grandiose par son aspect fantoche, il y avait même de belles sirènes, qui à la chevelure blonde comme les épis des blés murs, qui à la chevelure noire comme le plumage de maître corbeau, qui à la chevelure multicolore comme l’arc en ciel après un orage d’automne, il y avait des grosses, des minces, des vieilles, des
    jeunes…

    Certes, il y avait des jeunes gens honnêtes et compétents que nous respectons beaucoup et nous leur disons en toute sincérité ceci: «J’ai respiré des roses au creux des mauvaises herbes ». Dixit G.M.

    Dommage ! Que ce cirque ne pouvait durer jusqu’à la fin des temps, il nous aurait fait oublier le quotidien très dur qui est le notre et que nous endurons depuis des lustres sans aucun espoir de salut…
    Passons aux choses sérieuses comme l’avait dit si justement Hachemi Souami, c’était au temps de la gloriole révolution agraire du
    potentat Mohamed Boukharouba. Certes, le colonialisme a été une chose abominable, par tous les crimes qu’il a commis dans cette contrée d’Afrique du nord, sur cette terre amazighe fière et très jalouse de sa culture et de son identité. Mais jamais et au grand jamais, le colonat n’a pu écraser la fibre de la bravoure qui animait le peuple d’Algérie, ce qui a fait que la mère patrie en
    dépit de toutes les vicissitudes, et de tous les malheurs, elle a enfanté des hommes braves, farouches, incorruptibles à l’image de
    Benbadis, de Ferhat Abbas, de Abane Ramdane, de Mohamed Boudiaf et tant d’autres encore. Ces hommes là c’étaient nos aïeux et nos aînés, ils sont morts de la main du colonat ou de celles de leurs propres frères, mais ils n’ont pas manqué de libérer la patrie du joug de l’oppression coloniale…

    Malheureusement pour nous, après 50 années d’indépendance dans un pays très riche nous courons toujours derrière le bout de pain, le sachet de lait, le kilo de patates. Qui ose parler de la qualité de l’éducation, de la qualité de la santé, de la qualité du
    logement ? Qui ose parler de justice, de liberté, de droits de l’homme ? Ceux sont des notions inconnues et lointaines… ! Très
    lointaines.

    1. / Comment un pouvoir pourri et corrompu comme celui d’Alger arrive à nous dominer, à nous asservir, à nous tyranniser et à
    nous avilir chaque fois un peu plus par des élections bidon à la polichinelle de la commedia dell’arte, dignes du pays des nigauds…?

    2. / Comment un pouvoir usé, vétuste, branlant, claudiquant composé de gredins, de tarés et de toqués, dont l’élite se limite à des
    généraux à la bedaine, et des ministres à la semaine auxquels il faut ajouter tout le tout-venant de brosseurs, de cireurs, et de
    chapardeurs arrive à nous passer la camisole…?

    3. / Comment ce cloaque où se mêlent toutes les immondices culturelles, morales et matérielles arrive à nous terroriser, à
    nous imposer son omerta, sa loi du silence…?

    A. / Eh bien ! Parce que nous avons perdu tous les repères qui guidaient nos aïeux et nos aînés, ainsi nous nous sommes égarés
    dans les marécages et les sables mouvants du pouvoir pourri et
    corrompu…

    B. / Eh bien ! Parce que nous avons perdu le sens de la bravoure et de l’incorruptibilité qui animait nos aïeux et nos aînés, et nous
    avons sombré dans le mensonge, la cupidité, la lâcheté et la désunion tel que voulu par les stratèges du pouvoir mafieux.

    Comment arriverons nous à nous en sortir de ce bourbier…?

    Eh bien ! Suivons le chemin tracé par nos aînés les hommes de Novembre 1954, les baroudeurs de l’OS, les vrais Moudjahiddines…
    Si le temps nous a fait oublié l’épopée de ces braves morts pour nous, alors il faut questionner les djebels, les ruelles de la Casbah,
    les centres de torture, et s’il le faut, questionnons la sinistre guillotine de la prison de Barberousse…
    Ils nous répondront tous en chœur, réveillez vous ! Unissez vous ! Battez vous ! Pour notre honneur et pour votre bonheur…

    Pour réussir ce pari très difficile en raison de notre handicap de désunion, nous devons retourner à la base, au peuple, pour
    entreprendre un travail pédagogique long et ardu qui demande beaucoup de perspicacité, de sagesse, de patience, de persévérance. Ce travail consiste en l’organisation dans le cadre de partis politiques, syndicats, et associations en vue de la formation de vrais militants pour chaque courant d’idées avec pour axiomes de base respectés par tous:

    1. / La justice, la liberté, la fraternité, les droits de l’homme, la non violence, et les valeurs morales.

    2. / Nous devons nous libérer de la transhumance politique chère aux partis bidon du pouvoir, ces partis d’amateurs de casse-croûtes au casher périmé, pour cela nous devons former des militants aguerris comme de l’acier trempé. Nous devons former des hommes qui croient aux idées nobles de justice et de liberté et qui sont prêts à se sacrifier pour ces idéaux, des hommes qui ne croient pas aux illusions de bien être que procurent le mensonge, la corruption et le vol, des hommes qui croient aux vertus du savoir et du labeur. Ainsi, nous aurons formé des citoyens-militants conscients de leur devoir et maîtres de leur destin, après quoi ensemble la main dans la main, tous les enfants d’Algérie (démocrates, islamistes, indépendants) unis pour l’intérêt suprême du peuple, nous affronterons le pouvoir dans une révolution pacifique. Nous dirons à ce ramassis de voleurs, de vauriens, de toqués, de drogués : « Tremble ! Tremble ! Pouvoir perfide ton heure a sonné… »

    Ce travail monumental de transformation culturelle fera passer le peuple dans sa majorité, de marchandise de moindre valeur tel que voulu par le pouvoir, au statut de peuple libre, émancipé, civilisé capable d’affronter les défis du troisième millénaire. Cette
    œuvre grandiose, historique se fera sous l’égide de l’élite engagée qui porte dans son cœur les vertus de la morale, l’amour
    de la patrie et le respect de la nation …

    En gros, ce travail pédagogique, culturel, démocratique, et militant se fera ainsi :
    1.      Elaboration d’une convention nationale regroupant tous les enfants d’Algérie honnêtes et engagés de toute tendance politique (démocrates, islamistes, indépendants) autour d’un texte sacré pour tous, sorte de code d’honneur. Ce texte sera élaboré selon les critères de : « tolérance et non violence », les principes de : « Savoir et Labeur », et les idéaux de : « Justice et Liberté».

    2.      les signataires de la convention doivent prêter solennellement serment qu’ils doivent respecter et défendre la convention dans tous ses articles et alinéas. Nous aurons réalisé une sorte de nouveau ‘serment du jeu de paumes’ salutaire pour le pays et la
    nation.

    3.      Engagement de tous les signataires de rester toujours unis autour de l’idéal de réalisation et de pérennisation d’une république démocratique et sociale dans le cadre des valeurs morales reconnues par Dieu et l’Universalité.

    Si nous manquerons ce moment d’union, d’action, et de sacrifice, qui est notre dernière et unique planche de salut, nous sombrerons pour toujours dans le chaos, la déperdition et la disparition totale de l’Algérie en tant que pays, peuple et nation.

    Nous avons un devoir moral et historique envers notre patrie, nos aïeux et nos aînés. Nous avons une obligation morale et matérielle envers nous mêmes, nos enfants et nos petits enfants. Si nous refusons par lâcheté ou égoïsme à accomplir ce devoir et subvenir à cette obligation à notre portée, nous aurions failli, et un jour nos enfants viendraient cracher sur nos tombes.

    L’heure est grave…! L’heure est à la gloire ou au déshonneur, à nous de choisir. L’adversaire est très faible, il est agonisant, il n’est fort que par nos divisions, notre lâcheté ou notre cupidité.
    Soyons dignes de nos aînés, pour être la fierté de nos cadets…
    A bon entendeur salut.

    Signé : Ahmed Benhada.

  • La Banque centrale, un système rentier

     

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Mais pourquoi la Banque d’Algérie annonce-t-elle qu’elle va augmenter le montant de l’allocation touristique autorisée pour les Algériens ?
    La tâche d’une Banque centrale consiste à faire des règlements qui ont pour but de protéger la monnaie nationale contre les effets dépréciatifs de la concurrence des monnaies étrangères et des politiques de leur Banque centrale ; autrement dit, des règlements qui s’imposent à tous. C’est le type même d’institution qui ne fait pas de politique, donc pas de communication, mais juste de l’information, pour que ses prescriptions et ses décisions soient portées à la connaissance du public.
    Pourquoi la Banque d’Algérie nous envoie-t-elle alors un conseiller en porteur de bonnes nouvelles pour annoncer le droit de changer plus de dinars en devises pour faire du tourisme ou pour nous soigner à l’étranger ? Nous allions pourtant finir par le savoir en temps voulu.
    Il y a, dans cette évidente recherche d’effet d’annonce, un aspect politicien, que l’on peut comprendre de la part d’un gouvernement, mais pas de celle d’une institution apolitique d’arbitrage et de souveraineté.
    Avec une réelle autonomie de la Banque centrale, les banques primaires n’auraient pas eu à exécuter des instructions administratives illégales comme celles qui consistent à interdire les crédits à la consommation ou à obliger des banquiers à “soupçonner” leurs clients quant à l’origine de leurs dépôts. Au demeurant, si les “déclarations de soupçons” avaient quelque efficacité dans la lutte contre le blanchiment de l’argent sale, cela se serait su, depuis le temps que la formule a été instituée. Dans un système où la rapine est de fondement politique, l’inculpation de blanchiment ou de détournement ne peut être que d’inspiration politique. Les fortunes d’origine transparente sont identifiables, et les enrichissements douteux crèvent les yeux.
    Il est vrai qu’avec un taux d’inflation de près de 10%, la Banque centrale n’est, plus que jamais, pas en état de revendiquer les égards que le gouvernement doit à une institution de souveraineté. Et c’est peut-être bien cela qui l’oblige à botter en touche, en matière de communication grand public. Cela fait une belle jambe au citoyen, dont la monnaie a perdu un dixième de son pouvoir d’achat, de pouvoir, peut-être un jour, changer trente mille dinars par an, au lieu de quinze mille, quand il voyagera… et au cas où il  pourrait un jour voyager ! Et c’est peut-être, justement, cette défaillance dans sa mission de fond, de défendre la valeur de notre monnaie qui a réduit la Banque d’Algérie à un appendice administratif du pouvoir politique. Jusqu’à occuper un siège de membre de la tripartite, membre accessoire, puisque l’institution, informelle, de tripartite ! Et jusqu’à être sommée de prendre des mesures qui la font évoluer de la mission d’encadreur de l’activité bancaire à celle de facilitateur de la relation banques-entreprises.
    Rien d’étonnant que ce soit des ministres qui tentent de nous convaincre de l’intérêt à tolérer la “chkara” à la place du chèque, et de l’utilité du change parallèle au lieu de la convertibilité du dinar. Encore une officine sans objet pour un système autoritariste où les institutions ne remplissent plus que des rôles alibi ?

  • Tab djenanhom ? Tab-tab !


    Par Maamar Farah
    Un ami lecteur m'écrit à propos d'un billet paru récemment : «Tab djenani ne veut pas dire “mon jardin est cuit”» mais “mon jardin est mûr.”» En filigrane, il faut comprendre «qu'il est temps d'en cueillir les fruits !»
    Si Tab Djenanou va rester, lui et tous les autres, que vont faire les quadra qui attendaient avec impatience la transmission du flambeau ? Je dis bien les «quadra» parce que nous, tab djenana sans que nous ayons même approché ce flambeau qu'ils promettaient de nous remettre depuis notre enfance ! Merci cher lecteur et je serai moins naïf la prochaine fois qu'on hurlera devant moi le sésame magique qui n'ouvre rien : «Tab djenani !» Je répondrai : «Tab-tab !»
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Le FLN a été battu chez nous. Sihem Lavabo a déposé sa démission de la kasma locale. Pour aller où ? Au parti du nouveau maire... Saliha Deux Lavabos l'a précédée ? Eh bien, ça fera trois lavabos ! Le maire se lavera trois fois : nos billets de banque sont si sales qu'il pourrait attraper une saloperie !»
    Tata Aldjia

  • Cinéma. Krim Belkacem : Quand l’art ressuscite le passé

     

    Par Amar Cheballah

    Après « l’opium et le Bâton » tourné à la fin des années 60, le réalisateur Ahmed Rachdi revient en Kabylie pour un autre tour de magie sur l’histoire récente de notre pays. C’est au moment ou les programmes de l’Education nationale peinent à laisser un espace à certaines grandes figures du 1er novembre 1954, qu’Ahmed Rachdi brise les tabous en terminant hier, dans la vallée du Djurdjura, son second film sur le 1er novembre 1954 : Krim Belkacem. Avec les mêmes acteurs qui ont tourné Mustapha Benboulaid, Ahmed Rachdi s’est emparé d’une époque pour instruire une autre, la notre, en proie à des bouleversements et à des changements imprévisibles. « Mon but n’est pas d’occulter ou d’effacer tel ou tel autre acteur du mouvement national. Il nous a semblé intéressant de montrer comment le cinéma, art populaire par excellence, peut aider à la compréhension des turbulences et des agitations de notre époque », dira Ahmed Rachedi en guise de réponse a certains qui lui reprochaient d’avoir descendu en flammes Messali Hadj .

    Naturellement, tout comme pour un instituteur dans sa classe, le cinéma dans les mains de ce réalisateur, en est venu à compter dans la représentation du passé national, devenant tout à la fois un moyen d’expression de l’histoire ainsi qu’une source pour l’historien.

    Sujet d’inspiration inépuisable pour les réalisateurs algériens, la guerre d’Algérie a fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques. C’est qu’elle a tout pour fasciner le cinéma : invasion française, guerres des tribus contre la colonisation, femmes et hommes providentiels (Fathma N’Soummer, Aissat Idir, Cheikh Bouamama) despotiques (généraux Clauzel, St Arnaud, Lamoricière, Pélissier…) leaders du mouvement nationaliste incompris, pas toujours sans peur et sans reproche, l’insurrection du 1er novembre 1954… Le septième art s’est saisi avec jubilation des héros, connus ou méconnus, des rébellions et des révolutions, des grandes batailles, reconstituant de plus en plus fidèlement les décors d’un autre temps, ses modes, ses attentes et ses espérances.

    Certains personnages clés de l’histoire d’Algérie, pourtant, n’ont donné lieu à aucun film. C’est le cas de Messali, l’Emir Abdelkader, Imache Amar ou Abane Ramdhane et Med Lamine Debaghine. La première raison est bien souvent financière : plus que les autres, les films historiques nécessitent des coûts de production considérables. La seconde est de plus en plus politique. En effet, il serait dangereux, voire suicidaire, pour des réalisateurs algériens de tenter une évocation historique de l’Emir Abdelkader, fondateur de l’Algérie que nous connaissons aujourd’hui ou encore de Messali véritable inspirateur du 1er novembre 1954 après le Congrès d’Hornu en décembre 1953, banni des programmes scolaires par l’Éducation Nationale…

    Le cinéma réinvente souvent le passé… Où s’arrête la réalité et où commence la fiction ? Plutôt que de donner un éclairage sur une époque révolue, un film constitue avant tout un témoignage sur son propre temps. Quand Ahmed Rachedi (depuis quelques jours au Djurdjura) choisit d’adapter Krim Belkacem, il se soucie bien peu de l’histoire et moins encore de Krim, Ben boulaid, Abane et Messali. En fait, son premier souci est d’évoquer la folie meurtrière de la colonisation et de ses massacres depuis l’arrivée du général de Bourmont sur les cotes algériennes jusqu’au général de Gaulle contraint à accepter par les armes en 1962 l’indépendance de l’Algérie. Peu importe, à vrai dire ! Qu’il soit le reflet de la société dans laquelle il a été créé ou une tentative de reconstitution d’une époque lointaine, le cinéma est devenu aujourd’hui l’un des moyens les plus pertinents pour raconter l’Histoire. Il redonne vie aux événements historiques, il rend visible le passé…

    L’accroissement du nombre de films historiques témoigne également d’un besoin grandissant de mémoire. Dans une civilisation dominée par la vitesse qui balaye sur son passage les repères les plus solides, la nécessité se fait sentir, individuellement et collectivement, de trouver des bouées auxquelles se raccrocher, non seulement dans l’espace – nos «racines» – mais aussi dans le temps. Ces œuvres sont en quelque sorte des balises, surtout si elles commémorent des événements fondateurs auxquels il nous faut, plus qu’autrefois, nous référer afin de mieux faire face au présent. Et aux défis de l’avenir.
    *Krim Belkacem est né en 1922 à Tizra Aissa, dans le douar des Ait Yahia Moussa. Succédant à Belounès Said et Ould Hamouda Amar en Kabylie à la fin des années 19 40, il se liera d’amitié à Mustapha Ben boulaid. Dés septembre 1954, lors de rencontres avec BenM’hidi à Ighil Oumanchar, il fera basculer la Kabylie dans les rangs du CRUA. Il est l’un des principaux artisans des Accords d’Evian. Krim Belkacem est mort assassiné en Allemagne en 1971.

  • وزارة العدالة تصدر وثائق مخالفة للقانون

     

     

    هل هذه هي دولة القانون وزارة العدالة تصدر وثائق مخالفة للقانون و تراسل جميع موظفيها وتطلب منهم ,إجراءclic sur le formulaire en bas

    غير قانوني
    حول انتمائهم النقابي تريد أن تعرف الحجم الحقيقي للنقابة المستقلة “سناباب” رغم أن القانون يطلب النسبة المؤوية فقط من التنظيم النقابي وليس من المنخرطين دون ذكر الشهادات المتحصل عليها واسم الزوج وعمله و المستوى الدراسي وعنوان الإقامة .

    هذه المعلومات تكون في ملف التوظيف و ليس بسبب الانتماء النقابي . ولا كن أكثر من 50 بالمائة أقروا بانضمامهم إلى سناباب وأفادنا مصدر من أم البواقي أن وكيك الجمهورية طلب من الموظفين ملؤها بعدم الانتماء لأية نقابة هل ننتظر أن

  • achtah achtah a khalida

    Les gros sous des festivités du cinquantenaire

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    La polémique prend de l’ampleur
    Les gros sous des festivités du cinquantenaire

    El Watan le 28.06.12
    Khalida Toumi a jeté un pavé dans la mare en pointant du doigt des pratiques de siphonnage par certains opérateurs privés liés à des institutions de l’Etat n Cité par Mme la ministre sur l’invitation de la star libanaise Elissa, le P/APC de Annaba contre-attaque. A très gros budget, une comédie musicale sera présentée au Casif de Sidi Fredj et marquera l’ouverture officielle des festivités du cinquantenaire de l’indépendance n Le programme du ministère de la Culture s’étalera jusqu’en juillet 2013.

    Cinéma, théâtre, expositions, colloques, édition de livres, spectacles musicaux constituent l’essentiel du programme marquant les festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie dévoilé, mardi après-midi, par Khalida Toumi, ministre de la Culture, lors d’une conférence de presse à la salle Atlas à Alger. Au volet cinéma, une trentaine de films entre longs métrages et documentaires seront réalisés. Il s’agit notamment Le puits, de Lotfi Bouchouchi, Les chroniques de mon village, de Karim Traïdia, Les intrus, de Achour Kessai, Le reste de la dernière cigarette, de Yahia Mouzahem, 1er juillet 1962, de Ahmed Benkamla. Le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCA) et l’Agence algérienne de rayonnement culturel (AARC) sont chargés de suivre ces projets.

    Il en est de même pour la réalisation de 13 documentaires sur le patrimoine immatériel (poésie, chants, contes, etc.).
    Une opération de numérisation et de tirage de copies de films algériens produits durant la Révolution et durant les années 1970 est également prévue. Khalida Toumi a rappelé que l’une des conditions avancées pour faire une demande à la commission chargée de la sélection était l’accompagnement du projet par un producteur. Selon elle, le Fonds de développement des arts, des techniques et de l’industrie cinématographiques (FDATIC) possède une commission permanente. «Que ceux qui ont des projets s’adressent à elle. Cette commission est libre dans son fonctionnement», a-t-elle dit. Une quinzaine de pièces de théâtre sont programmées aussi : Djazairouna, Zabana, La vierge de l’Est, Temple de la liberté, L’amour en temps de guerre. Est prévue aussi la production de 18 œuvres d’art de la parole et 25 montages poétiques.
    Le Festival national du théâtre professionnel rendra un hommage à Kateb Yacine en septembre prochain. Pour ce qui est de l’édition, 1001 titres seront produits.

    Chaque titre sera tiré à 1500 exemplaires. Une collection «Les trésors des musées d’Algérie» sera conçue à la faveur de ce programme. Dans le même ordre d’idées, la Bibliothèque nationale étalera ses trésors à la faveur d’une grande exposition retenue pour mars 2013. La ministre a parlé de l’acquisition de livres parus à l’étranger au profit de la Bibliothèque nationale. «Le rôle de la Bibliothèque nationale n’est pas d’organiser la lecture publique. Son premier rôle est de conserver la mémoire nationale, tout qui s’écrit en Algérie et ailleurs. Aux Etats-Unis, la bibliothèque du Congrès joue ce rôle», a-t-elle souligné. Selon elle, la Bibliothèque nationale doit tout conserver, même les livres critiquant l’Algérie. «Dans tous les pays, la Bibliothèque nationale acquiert tout, y compris les choses qui fâchent.

    Tout est mis dans des sections, dont celle des livres réservés. Un chercheur pourra y accéder», a-t-elle relevé. Concernant l’art pictural, elle a salué la venue de l’artiste peintre Mahdjouba Ben Bella qui expose pour la première fois en Algérie. Ouverte le 24 mai dernier, son exposition se poursuit jusqu’au 30 septembre prochain au Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (MaMa).
    Le Musée national des beaux-arts abritera une exposition sur les 50 ans de ses propres acquisitions. Le même musée accueillera une exposition sur les artistes algériens et la cause nationale. Il s’agit, entre autres, de Khadda, Racim, Aïcha Haddad et Issiakhem.

    Participation de plusieurs ambassades étrangères

    Une rétrospective sera consacrée à Lazhar Hakkar au MaMa à partir de novembre prochain. Une exposition sur l’art de la cavalerie du XIXe siècle est programmée en septembre prochaine au Musée national des antiquités.
    L’architecture militaire de La Casbah, les photographes de la Révolution algérienne, le patrimoine national subaquatique, la résistance algérienne sont d’autres thèmes d’expositions inscrites au programme. La cartographie ancienne de la Méditerranée fera l’objet d’une exposition portugaise à la Bibliothèque nationale à partir de novembre aussi. Khalida Toumi a annoncé que plusieurs ambassades ont souhaité la participation aux festivités du cinquantenaire. «Nous avons donné notre accord et la liste demeure ouverte», a-t-elle dit.
    Les représentations diplomatiques concernées sont : la Russie, la Chine, le Japon, le Portugal, l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, l’Inde, l’Indonésie et la Pologne. Les Américains et les Chinois seront les premiers à participer aux célébrations à partir de juillet. Ainsi, le bluesman américain John Lee Hokcer Jr animera un concert le 2 juillet à la salle Ibn Zeydoun à Alger.

    Une troupe d’acrobates chinois sera en Algérie à partir du 12 juillet pour des spectacles à Alger, Tipaza et Tlemcen. Par ailleurs, l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris abrite jusqu’à septembre une exposition du design algérien. «A l’indépendance, il n’y avait aucun designer algérien. Aujourd’hui, ils sont 25 à exposer à l’IMA», a indiqué la ministre. Concernant les débats, dix-sept colloques sont prévus jusqu’à juillet 2013. La plupart de ces colloques seront chapeautés par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH). Plusieurs thématiques y seront abordées : «L’Algérie au XIXe siècle», «Le soufisme et la résistance», «50 ans de production scientifique», «Emigration : culture et résistance». Dans le même cadre, l’histoire du mouvement national dans les régions de Aïn Defla, Tizi Ouzou, Constantine, Tamanrasset, Alger, Batna, Béjaïa sera évoquée.

    L’Agence nationale de gestion et de réalisation des projets culturels (ARPC) a été chargée de rénover et valoriser le musée Zabana d’Oran à la faveur de la célébration de l’an 50 de l’indépendance de l’Algérie. Khalida Toumi a annoncé aussi l’organisation d’une grande rencontre sur les conditions de l’émergence des industries culturelles en Algérie. «Je crois à un système qui garantit un minimum de service public dans le domaine de la culture. La culture, ce sont l’art et la création, mais c’est également l’industrie. C’est un domaine où les possibilités de création de poste d’emplois sont énormes surtout pour les jeunes, mais il faut qu’il ait une volonté à tous les niveaux et que tout le monde marche», a-t-elle noté. A noter enfin, que la ministre de la Culture a critiqué les organisateurs privés de spectacles qui font appel à des artistes sans leur faire signer de contrat. «Cela leur évite de payer les impôts, la TVA et les droits d’auteur», a-t-elle noté.

    Fayçal Métaoui

  • L’Algérie demeure l’un des pays les plus corrompus au monde

     

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    El Watan le 05.12.12

    L’Algérie demeure parmi l’un des  pays les plus corrompus  au monde. Le rapport annuel de Tranparency International de 2012  sur l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) publié ce mercredi 5 décembre  classe l’Algérie à la 105 ème place sur 176.

    Le Danemark, la Finlande ainsi que la nouvelle Zélande se partage la première place. Suivis da la Suède à la quatrième place, le Singapour à la cinquième place et la Suisse à la sixième lit-on dans le classement du rapport publié sur le site Internet de Transpercy International

    La position de l’Algérie reste non  honorable sachant que l’an dernier elle a été classée à la 112e place mondiale sur 183 pays concernés par le classement. Si on se fie aux classements des années précédentes, on constate que l’Algérie ne fait que régresser.  A la 92ème place sur 180  pays en 2008 à la 111ème place sur 180 pays en 2009. Plus récemment encore, en 2011, sur les 183 pays concernés, l’Algérie arrive à la 112e place.

    Il est à noter que cette année ,l’Algérie partage la 105 ème place  avec 6 autres pays à savoir : l’Arménie, la Bolivie, la Gambie, le Kosovo, le Mali et le Mexique.

    Le rapport en version anglaise est aussi consultable sur le site de l’orgnaisation de lutte contre la corruption Transpercy International.

    Hamida Mechaï
  • chakib en prison

    CHAMBRE D’ACCUSATION/AFFAIRE SONATRACH
    Le verdict attendu aujourd’hui

    La chambre d’accusation, près la cour d’Alger se prononcera-t-elle aujourd’hui dans l’affaire Sonatrach ? Tout porte à le croire, d’autant que cette juridiction a ajourné pour la quatrième fois consécutive sa délibération.
    Abder Bettache (Alger – Le Soir) - La décision de reporter pour la énième fois le verdict a soulevé moult interrogations parmi la défense et les proches des personnes mises en cause dans cette affaire. Pour un grand nombre d’entre eux, ce report a été décidé car «les magistrats en charge de cette affaire, très complexe, veulent disposer de suffisamment de temps pour trancher et faire éclater toute la vérité». Autrement dit, l’institution judiciaire devra ainsi statuer sur les recommandations du magistrat instructeur et les décisions qu’il avait notifiées dans son ordonnance de renvoi (devant la chambre d’accusation) en date du 26 septembre 2011. Pour rappel, la chambre d’accusation près la cour d’Alger avait déjà examiné les premières conclusions de l’instruction qui faisaient état de la correctionnalisation du dossier et de l’annulation des poursuites à l’encontre de trois prévenus. Cependant, elle a ordonné un complément d’enquête sur les biens détenus en Algérie et à l’étranger par l’ensemble des prévenus afin de vérifier «s’il n’y a pas eu de délit de blanchiment d’argent». Ainsi, deux commissions rogatoires (le 31 janvier et le 30 décembre 2010), dont une adressée au doyen des juges du tribunal parisien, ont été délivrées. Le juge en charge de l’affaire veut avoir, dit-on, toutes les informations relatives aux biens en Algérie et à l’étranger de l’ensemble des prévenus, et ceux de Réda Hemche en particulier, qui aurait joué un grand rôle dans l’affaire des marchés et de la surfacturation. La chambre d’accusation a formulé récemment des demandes de saisie des biens détenus par les prévenus en France. Avec cette nouvelle donne, il ressort nettement que la chambre d’accusation a opté pour les prolongations en attendant de statuer définitivement sur l’affaire. Selon des sources citées par le journal El Watan, Mohamed Meziane, sous contrôle judiciaire, et ses deux fils, en détention provisoire depuis plus d’une année, sont concernés par un nouveau chef d’inculpation lié au blanchiment d’argent, d’où la mise en place des commissions rogatoires. En mai dernier, le même magistrat a procédé à des interrogatoires concernant leurs biens immobiliers et leurs comptes ainsi que ceux de leurs épouses. Les premières auditions des quatorze prévenus et celles d’une quinzaine de témoins se sont achevées sur la question de la responsabilité politique et administrative de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dans ce scandale. En effet, que ce soit pour l’ancien P-dg Mohamed Meziane, ses deux enfants ou les vice-présidents, Benamar Zenasni, chargé de l’activité transport par canalisation (sous mandat de dépôt), Belkacem Boumedienne, chargé de l’activité amont (en détention provisoire) et Chawki Rahal, chargé de l’activité commercialisation (placé sous contrôle judiciaire), il est clair que tous les actes de leur gestion étaient soumis à l’appréciation de l’ex-ministre de l’Energie, expliquent nos sources, qui révèlent que Mohamed Meziane, l’ex-P-dg, «ne faisait rien sans en référer à Chakib Khelil».
    A. B.

  • C’est la faute à la machine, bien sûr !

    Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com Comment appelle-t-on ceux qui soutiennent un 4e

     

    mandat ? Des nécrophages ! C’est la plus belle acquisition du régime ! On ne sait pas quand le premier prototype a été fabriqué. Dans quelle usine de quel pays. Ni comment les nôtres, ceux du Palais, toutes générations révolutionnaires confondues, ont réussi à obtenir les coordonnées de cette usine et à leur acheter cette machine. On sait juste que l’Algérie dispose de cet appareil connu sous l’appellation scientifique et contractée de M.T.O.P.D.O. Ne tirez pas cette tronche, je sais que les abréviations peuvent paraître ainsi barbares, mais je m’en vais vous les décortiquer. Il s’agit en fait de la Machine à Transformer les Opposants en Partisans Dociles et Obéissants. Cet appareil est tellement révolutionnaire que personne, en dehors des gens du Palais, ne sait vraiment où il est entreposé. Même ceux qui passent dedans pour une cure, avant leur intégration au système, y sont conduits les yeux bandés. Ils ne s’en plaignent généralement pas, sachant que c’est l’étape ultime avant leur ingestion par les cercles plus ou moins proches et doux du régime. Très peu d’informations aussi sur le fonctionnement de l’engin. On sait juste que les grosses gueules, les opposants farouches au système qui sont choisis pour y être fourrés en sortent transformés. Un vrai miracle ! Une mutation incroyable. Par un accès A, ils pénètrent l’appareil en éructant, en gueulant leur race que tout est pourri dans ce système, et par un orifice B, ils sortent en souriant béatement, en s’extasiant sur tout ce qui bouge dans le pays, et surtout sur ce qui ne bouge pas, trouvant tout à fait normal, «Aâdi» des machins énormes qu’ils dénonçaient comme troubles et louches avant leur insertion dans la fameuse machine. Les rares chercheurs, scientifiques qui ont tenté d’analyser de plus près ce phénomène gravitant autour de ladite machine n’ont plus aucun problème aujourd’hui avec la gravitation. Ils ont été plombés définitivement au sol. Plus précisément six pieds sous terre. Rares sont ceux qui ont survécu. Et encore, ils ne doivent leur salut qu’à leur passage obligé par la bouche avaleuse de la machine. D’ailleurs, depuis leur sortie du bidule, ils trouvent eux aussi, à leur tour, que la science est une discipline réactionnaire, lui préférant l’encartage dans les partis du Palais. Les parties intimes, bien évidemment ! Le plus intéressant dans ce phénomène, c’est la capacité inouïe qu’ont les anciens OF, les ex-opposants farouches, à oublier complètement leur état initial, avant leur passage dans la machine. Lorsque vous avez l’outrecuidance de leur rappeler leurs déclarations anciennes, celles datant du temps où ils étaient encore OF, ils arquent leurs sourcils comme des dômes, roulent leurs bouches en cul-de-poule et vous lancent un énorme «quoiiiiiiiiii ? Moi ? Je n’ai jamais dit ça ! Comme j’étais avant, comme je suis aujourd’hui !» N’insistez surtout pas avec eux, ne tentez même pas de leur mettre sous le nez des vidéos de leurs déclarations ou des articles de presse de l’époque. C’est peine perdue ! Les pauvres sont totalement sous l’effet et l’emprise de la Machine. On ne peut plus rien faire pour eux. Et eux non plus, ne peuvent plus rien pour nous ! Ce qui, en soi, n’est déjà plus très grave pour qui est claustrophobe et que les séjours, même brefs, dans la machine indisposent. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.