Le DRS (Département du renseignement et de la sécurité) a décidé de porter plainte contre le SG du FLN, M. Amar Saâdani. Cette plainte fait suite aux accusations portées par Amar Saâdani contre ce service de sécurité, indiquent des sources sûres.
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Le DRS (Département du renseignement et de la sécurité) a décidé de porter plainte contre le SG du FLN, M. Amar Saâdani. Cette plainte fait suite aux accusations portées par Amar Saâdani contre ce service de sécurité, indiquent des sources sûres.
Tadjamou Amel el Djazaïr a débuté la collecte des formulaires de souscriptions de signatures individuelles au profit du «non-encore candidat», Abdelaziz Bouteflika. TAJ devance ainsi le FLN, le MPA et le RND, partis qui n’ont toujours pas lancé cette opération.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
Dans le camp des pro-quatrième mandat, la formation politique de Amar Ghoul décroche le statut de leader. Tadjamou Amel el Djazaïr a bien lancé la campagne de collecte de signatures au profit du «candidat» Abdelaziz Bouteflika.
Une situation des plus intrigantes puisque le ministre de l’Intérieur avait démenti, dimanche, le fait que le président sortant ait retiré les formulaires de souscriptions de signatures individuelles. De quelle manière TAJ a pu obtenir ces formulaires au nom de Abdelaziz Bouteflika ? La question a été posée à Nabil Yahiaoui, le responsable de la communication de Tadjamou Amel el Djazaïr. «Je ne peux rien dire sur ce sujet. Toutefois, je confirme le lancement de l’opération de collecte de signatures au profit du président de la République.
Comme l’a annoncé récemment le président de TAJ, il n’est plus question de douter de la candidature de Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle. Nous sommes donc passés à la phase suivante en attendant l’organisation de la campagne électorale», a précisé Nabil Yahiaoui. Selon lui, Amar Ghoul présentera des détails sur les modalités de collectes ce jeudi, à l’occasion de la tenue d’une conférence nationale des cadres de TAJ.
Nouvellement créé, le petit parti de Amar Ghoul est parvenu à damer le pion au Front de libération nationale, au Rassemblement national démocratique et au Mouvement populaire algérien. Ses «alliés» semblent être très en retard. «Nous n’avons pas encore débuté l’opération de collecte de formulaires. Et je dois avouer ne pas savoir si la demande officielle a bien été introduite auprès du ministère de l’Intérieur», explique Saïd Bouhadja, porte-parole du FLN. Mais Bouhadja explique que son parti est prêt et n’attend que le feu vert pour aller sur le terrain. «Nous sommes prêts à collecter les signatures au profit de Abdelaziz Bouteflika. Nous sommes capables de rassembler le nombre nécessaire en seulement une journée.»
Même son de cloche du côté du Rassemblement national démocratique qui met en avant une force de frappe constituée de 8 600 élus. «Nous avons élaboré un plan d’action pour cette phase de collecte. Le RND est un parti structuré qui s’appuit sur 8 600 élus. Il nous sera très facile de mener cette opération». Pour ce qui est du MPA, un des responsables de ce parti, sous couvert de l’anonymat, a juste prononcé cette
phrase : «Non, nous n’avons rien lancé.»
T. H.
Le bureau politique du FLN, réuni ce mardi 4 février au siège du parti à Hydra, a apporté son soutien au secrétaire général Amar Saâdani. Cette réunion intervient au lendemain des virulentes critiques formulées par Amar Saâdani à l’encontre du DRS et son premier responsable le général Toufik, dans un entretien accordé à TSA. Le bureau politique soutient également les dernières décisions internes prises par M. Saâdani.
« Les membres du bureau politique expriment leur soutien à toutes les positions et décisions prises par le secrétaire général visant à donner une nouvelle dynamique aux bases », lit-on dans un communiqué. « Les membres du bureau politique dénoncent vigoureusement l’attaque fomentée visant à induire en erreur l’opinion publique concernant les objectifs et les positions de la direction du parti à propos des grandes affaires qui concernent le pays », selon la même source.
Appelant ses militants à « serrer les rangs », le bureau politique de l’ex-parti unique rend, encore une fois, hommage à l’institution militaire en rappelant son rôle qui consiste à protéger le pays et garantir sa stabilité et sa souveraineté.
La réunion du bureau politique s’est tenue en présence du secrétaire général Amar Saâdani.
bonjour !! lire ►ici >>>http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/02
«Je suis ici en tant que ministre» (des Transports), a affirmé hier Amar Ghoul, en marge d’un séminaire algéro-européen. Sollicité pour une réaction sur les déclarations du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales qui diffèrent de celles qu’il a tenues à propos de la candidature du président de la République, Amar Ghoul s’est refusé à tout commentaire d’ordre politique. «Je m’exprimerai dans trois jours. Je donnerai des détails», se contentera de dire le président du Tajamou Amal El Djazaïr (TAJ), annonçant la tenue d’une activité organique. Rappelons que Amar Ghoul avait déclaré samedi dernier que son parti était «officiellement en campagne pour la collecte des signatures au profit de notre candidat Abdelaziz Bouteflika». Ce à quoi Tayeb Belaïz a répondu le lendemain que «jusqu’à présent», le président de la République n’a adressé aucune demande au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales pour le retrait de formulaires de souscription de signatures en vue de sa candidature à la présidentielle du 17 avril prochain. Même attitude que le ministre des Transports et leader du TAJ adoptera concernant les récentes déclarations du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, publiées hier matin par le journal électronique Tout Sur l’Algérie et très virulentes vis-à-vis du patron du DRS. Des déclarations dont le ministre des Transports ne semblait pas au courant lors de l’ouverture de ce séminaire.
C. B.
Par : Mustapha Hammouche
Les députés et les sénateurs sont partis. Ils ont voté ce qu’on leur a demandé de voter puis ont fermé boutique, non sans au préalable appeler, par la voix des présidents des deux Chambres, à la participation à l’élection présidentielle.
Cette session aura été marquée par la forfaiture de l’approbation d’une loi organisant la censure de l’information radiophonique et télévisuelle. Mais, à part cela, Bensalah et Ould Khelifa assurent à ceux qui veulent les entendre, s’il y en a, que la campagne électorale et le scrutin seront “démocratiques”. Il y a des termes comme ça qui, prononcés par les voix officielles, requièrent d’être mis entre guillemets. Ces signes sont d’une grande utilité : ils protègent les mots du détournement et de la corruption. Abrités, en quelque sorte, sous les guillemets, jusqu’à ce qu’ils recouvrent leur sens.
Parce que nous évoluons dans un univers discursif spécifique où même les mots sont autoritairement affectés à des réalités qu’ils ne désignent pas : ils sont chargés de les travestir. C’est ainsi que, par exemple, le processus débutant par une campagne à sens unique, menée avec les moyens publics et conclue par une opération de falsification de l’expression électorale, est appelé “élection”. Ici, le recours aux guillemets s’impose, donc, pour éviter de confondre ce type d’opérations autoritairement orientées avec une consultation libre visant à départager entre des personnes ou des projets soumis aux mêmes règles de concurrence.
Rien ne symbolise mieux que le fonctionnement parlementaire ce maniement sémantique qui fait que, parfois, les termes finissent par désigner leur exact contraire. Il en est ainsi, par exemple, du vocable “amendement”. Désignant, en principe, l’action par laquelle l’institution législative impose la modification, la suppression ou l’ajout d’un ou plusieurs articles dans un projet de texte avant son adoption. Or, dans la loi sur l’audiovisuel qui vient d’être plébiscitée par nos députés et sénateurs, la commission concernée a rejeté tous les amendements d’élus, mais a favorablement accueilli… l’amendement proposé par le gouvernement. L’amendement en question consistait à préciser que les futures chaînes pourraient être non pas seulement thématiques, mais aussi “plurithématiques”. Confondue de prohibition de l’information générale envers les radios et télévisions privées, l’astuce consistait à céder sur le pluriel de thématique pour s’en tenir à l’interdiction des chaînes généralistes. Cette loi participe de la “réforme” qui a justifié la restructuration maison du paysage politique, l’encadrement autoritaire du processus électoral et le début d’éradication du mouvement associatif.
Les “réformes” liberticides n’ont pas connu leur total accomplissement du fait que la “révision constitutionnelle” n’est pas encore allée à son terme. On ne sait pourquoi. Les élus, non plus. Tout comme ils ignorent pourquoi on les a privés du plaisir d’applaudir le bilan triquinquennal. Mais cela ne fait pas partie de leur mission de parapheurs automatiques, de comprendre les fondements de l’organisation du “travail parlementaire”. Mais, y a-t-il quelque chose à comprendre d’une scène politique voguant entre comique et non-sens ?
Voter sans comprendre procède aussi de notre démocratie. Entre guillemets.
Le secrétaire général du FLN a mené hier une attaque en règle contre le chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général-major Mohamed Médiène dit Toufik. Visiblement sonnés de voir s’éloigner l’option d’un 4e mandat pour Bouteflika, Amar Saadani et ceux, comme lui, qui y travaillent depuis des mois semblent ainsi perdre leur sang-froid.
L’attaque virulente de Amar Saadani contre le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et plus particulièrement contre son chef, en la personne du général-major Mohamed Médiène dit Toufik, cache mal l’état de panique chez les partisans du 4e mandat pour le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, toujours convalescent. Ce déchaînement violent (voir l’extrait de l’entretien diffusé sur un site électronique) semble plutôt une réaction de bête blessée. Cette attaque intervient étrangement au lendemain du démenti formel apporté par le ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz, à l’information (donnée d’ailleurs par le même média) selon laquelle le président Bouteflika aurait retiré le formulaire de candidature.
Les propos de M. Belaïz résonnent comme une déclaration de «la non-candidature» du président Bouteflika pour des raisons qui seraient strictement liées à son état de santé. Cela bien que le concerné ne se soit jusque-là jamais exprimé sur la question. Du moins de manière officielle.
Visiblement sonnés par le fait de voir s’éloigner l’option tant défendue d’un 4e mandat, Amar Saadani et ceux, comme lui, qui travaillent depuis des mois dans ce sens semblent ainsi perdre leur sang-froid. Si le président Bouteflika capitule, cela acterait la fin politique de tous ceux qui font la promotion, avec zèle et insistance, de son maintien au pouvoir. C’est ce qui expliquerait cette sortie grave du patron contesté du FLN, qui s’attaque frontalement et sans retenue au chef du DRS, qu’il accuse de tous les maux de l’Algérie. Amar Saadani, de l’avis de beaucoup d’observateurs, n’aurait pas agi seul.
Il aurait été donc ligué contre le DRS par ceux qui veulent imposer un 4e mandat non pas parce qu’ils veulent, comme il le dit, instaurer un «Etat civil», mais plutôt pour protéger des intérêts énormes et surtout se garantir une impunité. Cette analyse est d’ailleurs corroborée par les propos de l’auteur lui-même, Saadani en l’occurrence, qui affirme qu’il n’y a pas de corruption en Algérie et que les affaires de Sonatrach et autres ont été préfabriquées par les agents du DRS sur ordre du général-major Toufik contre des hommes dits «intègres», à l’instar de Chakib Khelil dont il défend la probité.
Soufiane Djilali. président de Jil Jadid : «Les institutions du pays attaquées»
«Saadani doit assumer ce qu’il dit. En tout cas, nous sommes dans un processus de coup d’Etat depuis au moins le 29 août 2013, organisé par le clan présidentiel pour imposer au pays, en dehors de toute règle politique, un homme incapable de le conduire pour défendre ses propres intérêts. La meilleure défense, c’est l’attaque. Je pense que M. Saadani a envie de défendre beaucoup de choses s’il se met à attaquer frontalement les institutions du pays.»
Abdelaziz Rahabi. Ancien ministre : «Bouteflika est responsable»
«Je pense qu’il est inconcevable, dans cette conjoncture préélectorale, que le chef de la première force politique au Parlement tienne un langage qui ne participe pas à apaiser l’atmosphère. Sur le fond de la déclaration de Saadani, je pense que les proches du Président ne se sont pas réjouis à l’idée que le 4e mandat ne se fera pas. Cette sortie est l’expression la plus violente de la conviction des partisans du Président qu’il n’y aura pas de 4e mandat. Pour ce qui est des attaques contre un département du ministère de la Défense nationale, je pense que ce ne sont qu’un alibi dont s’est servi Saadani. Je regrette aussi que l’Algérie offre cette image d’un pays dans lequel la direction politique ne donne pas le sentiment qu’il y a une homogénéité. On donne l’impression qu’il y a les centres de pouvoir qui s’affrontent dans la perspective de l’élection. C’est vraiment regrettable. Mais cela n’est pas fortuit. Je m’attendais à cela quand j’ai vu des ministres développer un discours alarmiste, à la limite du chantage, sur la stabilité du pays. Ils disent : c’est nous ou bien le chaos. Soit le statu quo, soit le chaos. En réalité, la déclaration de Saadani vient dans la continuité logique d’un discours de chantage à la stabilité du pays développé depuis 5 à 6 mois. Comme s’ils avaient le monopole de la stabilité du pays et comme si l’opposition était un facteur d’instabilité. Or, ce discours d’instabilité qu’on lie à Bouteflika, plus la déclaration de Saadani, traduisent une situation de malaise politique que connaît le pays aujourd’hui. Bouteflika a une responsabilité directe dans cette affaire. Parce qu’un chef d’Etat qui n’agit pas doit assumer les agissement de son entourage.»
Mohcine Belabbes. Président du RCD : «La justice doit se saisir du dossier»
«Pour le RCD, c’est tant mieux que le débat public sorte de l’opacité qui l’a caractérisé jusque-là. Cela fait bien longtemps que le RCD s’est prononcé pour la dissolution effective de la police politique et que les services de renseignement algériens se concentrent sur leur mission de contre-espionnage et de lutte contre le crime économique. Saadani devrait aller plus loin et mettre le FLN au musée, parti illégal puisque la loi interdit la reprise des sigles FLN, PPA… Il reste que dans les déclarations de Saadani, il y a des accusations très graves, pour ne pas dire des révélations, puisque cela vient d’un homme du système (ancien président de l’Assemblée nationale). La justice doit se saisir de ce dossier dans les plus brefs délais. Les luttes de clans ont toujours existé au sein du pouvoir, mais sur l’essentiel ils sont toujours parvenus à construire le consensus qui leur permet de relancer le système et de se maintenir au pouvoir. Mais comme toujours, au détriment des libertés politiques, syndicales, de la presse mais surtout par la répression, les fraudes électorales et la corruption. C’est pour cela que pour le RCD, le changement de système dans son ensemble est une urgence qui doit mobiliser le peuple en entier.»
Abderrazak Makri. président du MSP : «Saadani est en service commandé»
«M. Saadani est un indicateur de ce qui se passe au sein du pouvoir depuis toujours. Il n’aurait pas fait ces déclarations si on lui avait demandé de les faire. Il indique en quelque sorte ce qui se passe au sein du pouvoir. Saadani importe peu, il est en service commandé.»
Madjid Makedhi
On vient de l'apprendre : le général Toufik s'appelle Si Ali, c'est Si Amar Saadani qui le révèle dans un entretien à TSA où il dénonce l'interventionnisme illégal du DRS. Si plus personne ne croit Saadani depuis qu'il est trop rapidement passé des salles des fêtes à l'APN, puis de milliardaire au FLN, on se dit que là, il sait peut-être de quoi il parle. Problème d'identification, on savait que le général Toufik ne s'appelait pas le général Toufik mais Mohamed Mediène. Maintenant qu'il s'appelle Si Ali, qu'est-ce qui va changer ? Pas grand-chose, Si Ali reste encore puissant et dans l'obscurité de la scène politique, la guerre du pouvoir vient de se doubler d'une guerre des noms. Si Ali, alias Toufik le général, du nom de Mohamed Mediène, est en conflit avec El Mali, alias Si Abdelkader le commandant, plus connu sous le nom de Abdelaziz Bouteflika, connu aussi depuis peu comme le frère de Saïd.
Si Ali et Si El Mali sont d'ailleurs tous deux invisibles, ce qui donne à cette guerre, réelle ou fictive, l'allure d'une guerre qui se joue en dehors de l'Etat civil. Car dans le rôle du DJ qui compte les points, Saadani ne s'appellerait pas Saadani mais Sadani et il ne serait pas né à El Oued mais à Gafsa, en Tunisie, selon le site Algérie Patriotique. Quand à Si Ali, son lieu de naissance est flou, les uns le placent à Guenzet, sur Mars ou quelque part en Kabylie, pendant que le lieu de naissance de Si El Mali, le Président, a été carrément effacé de sa biographie officielle, à croire qu'il serait né au Mali. En résumé, l'un est né au Maroc, l'autre en Tunisie. Seul Si Ali est né en Algérie. Et alors ? La guerre se déroulant en Algérie, Si Ali aurait l'avantage de jouer à domicile. Restent les supporters, tous ces Algérien(ne)s spectateurs. Qu'en pensent-ils ? Rien, puisque c'est une guerre qui n'a pas de nom et qu'eux-mêmes n'en n'ont pas. Ouf, heureusement que le pays en a un.
La propulsion d’Amar Saâdani à la tête du FLN, accusé à tort ou à raison, de s’être livré à des actes de prédation, augurait déjà d’un triomphe du paradoxe algérien. Sa dernière interview à TSA (ce jour 3 février) où il se livre à une attaque frontale contre le patron des services, Toufik, achève de nous rassurer : le clan présidentiel nous prend bien pour des gogos !
Le sieur Saâdani, parachuté à la tête du parti à la faveur d'un gravissime mépris envers le Conseil d'État, trouve toutefois l'aplomb nécessaire pour s'indigner contre les "méthodes anti-démocratiques" qui ont cours dans ce pays ! Mesurons la chance de pouvoir disposer de si désopilants dirigeants politiques capables de surpasser, en drôlerie, les grands comiques du siècle. C’est toujours dans les moments de grande impasse politique que se révèlent les talents drolatiques des politiciens, notamment chez ceux parmi les moins dotés d’intelligence et les plus enclins au cynisme.
Saâdani, en perdant si grossièrement son sang-froid, confirme deux choses : une lutte au sommet (avec implications probables de forces extérieures) rend moins certaine la reconduction du président Bouteflika pour un quatrième mandat ; l'affolement gagne le clan présidentiel, impliqué dans de graves malversations durant ces 15 dernières années, et qui entrevoit, avec le probable départ de l'actuel chef de l'État, la fin d'une période d'impunité de 15 ans ! Et pour qu'il n'y ait pas de doute là-dessus, le secrétaire général de l'ex-parti unique s'abandonne, dans cette même interview, à absoudre d'autorité l'ancien ministre de l'Énergie, sous le coup d'un mandat d'arrêt international : « On a fait éclater le soi-disant scandale de Sonatrach pour cibler Chakib khelil qui est l’un des cadres les plus intègres et le plus compétent de l’Algérie. C’est à son époque que Sonatrach a doublé sa production. Et que le pays a épuré sa dette. »
Inutile de préciser qu'Amar Saâdani est arrivé à cette conclusion sans aucune contre-enquête ! Le clan présidentiel, à ses yeux, c'est la confrérie des anges : le fait d'y appartenir, vous exonère de tout soupçon. L'ancien président de l'Assemblée nationale ne nous dit pas si l'innocentement de Chakib Khelil s'applique aussi pour le wali Bouricha, et pour ceux qui, parmi l'entourage direct de Bouteflika, ont profité de la manne Khalifa, comme le frère du Président ou son directeur du protocole.
Saâdani, dont on ne soupçonnait ni la virginité politique ni les états de service de démocrate, s'émeut que le DRS s'ingère dans la politique ! « Nous, au FLN, on veut que le général Toufik cesse de s’immiscer dans les affaires du parti. En fait, lui n’est pas en position de dire oui ou non à la candidature du président Bouteflika à la prochaine présidentielle. » Il est facile de traduire cette mauvaise humeur par : « Nous, clan présidentiel, on veut bien que le général Toufik s’immisce dans les affaires politiques, mais pour notre seul profit ! »
Car, enfin, qui croirait que le clan présidentiel milite pour l'abolition de l'État-DRS ? Ne sommes-nous pas en train de vivre une usurpation de prérogatives présidentielles par un groupe non identifié qui décide à la place d'un président malade. Cette coterie, qui fait signer le président ou qui signe à sa place, qui l'a élue ? Nous assistons à un transfert de souveraineté à des groupes mafieux qui profitaient déjà du pouvoir irresponsable de Bouteflika mais qui, depuis la maladie de ce dernier, se sont emparés des dernières manettes qui leur manquaient. Qui entendrait parler d'Amar Saâdani sans l'immixtion du DRS dans la politique ? Sur quelles autres listes que celles concoctées dans les cabinets du DRS étaient élus les députés de la chambre dont le sieur Saâdani était le vénérable président ? Dans cette Algérie livrée aux illégitimités, chaque force illégitime revendique de profiter elle seule des fruits de l'illégitimité !
Bouteflika lui-même aurait-il vu le jour en qualité de président sans le DRS ? Le chef de l'État est l'enfant naturel de l'État-DRS ! Il s'en revendique même. Relisons ce qu'il affirmait à la journaliste Elisabeth Shemla en 1999 : « Je voulais être en effet le candidat de l’Armée. Uniquement de l’Armée. Je ne voulais avoir de fil à la patte ni avec la société civile ni avec la mouvance islamiste. En tant que candidat de l’Armée, je me présentais en réconciliateur. » (Elisabeth Shemla, Mon journal d’Algérie, novembre 1999 - janvier 2000, Flammarion).
Bouteflika ne s’oppose pas à l’État-DRS, il s’oppose à l’État-DRS qui n’est pas le sien. Il a toutefois toujours su jouer de l’obsession anti-DRS comme d’un épouvantail. Il a suscité des élucubrations salutaires chez les singes savants. Il a fait naître de folles illusions chez les bonnes pommes. Surtout ne jamais démentir ceux qui, parmi les esprits benêts, vous prêtent la grandeur d’âme de vouloir « en finir avec l’État-DRS ». Surtout ne pas contrarier cette opposition amnésique qui vous invente un si beau martyre, le martyre de la « marionnette entre les mains des généraux ». Il en rajoute à l’occasion, prend la posture d'un pantin désarticulé. « Si tu savais changer de nature quand changent les circonstances, ta fortune ne changerait point », a dit Nicolas Machiavel.
La morale de toute cette histoire ? L'Algérie est fatiguée de l'État-DRS de Bouteflika comme de l'État-DRS de Toufik. Elle est fatiguée par un demi-siècle de viol des libertés. Elle revendique l'autodétermination. C'est l'État-DRS de Toufik qui a créé les Saâdani et autres Chakib Khelil, par le fait même que le supposé "transfert au pouvoir civil", effectué dans des opacités anti-démocratiques" s'est transformé en "transfert aux groupes mafieux". Il est temps d'organiser un véritable transfert du pouvoir au peuple !
Cette armée qui prétend à la similitude avec l’armée turque, va-t-elle enfin cesser de tourner le dos à l'histoire ? À ses obligations historiques. Mustafa Kemal était un général et, comme en Algérie, ce sont les militaires qui gagnèrent la guerre d'indépendance. Mais en Turquie, ils fondèrent le nouvel État-Nation et l’armée est, depuis la fin de l'Empire ottoman, un facteur de modernisation et cette vocation modernisatrice n’a pu se confirmer qu’après la fondation du nouvel État, de la République par Mustafa Kemal. Aujourd’hui l’armée turque protège un socle démocratique pérenne bâti sur trois principes le laïcisme, le républicanisme et le nationalisme, considérés par l'armée comme le fondement du kémalisme. Que protègent donc les chefs de l’armée algérienne ? Leur humeur sans doute.
En 1962, les chefs militaires, au tempérament plutôt maussade, avaient entrepris de confisquer l'indépendance, de renvoyer le gouvernement provisoire et de s'installer sur le trône, avec un civil comme paravent. En 1965, remontés contre le dit civil, ils ont choisi de l'écarter et de se passer de paravent. En 1979, dans une disposition arrogante, ils ont reconduit un général à la tête du pays avant de le faire démettre, 13 ans plus tard, pour cause de victoire des islamistes aux législatives. En 1995, renouant avec le flegme, ils font élire massivement un autre général, Liamine Zéroual, avant d'être rattrapés par leur humeur anxieuse, et de décréter, sous le coup du malaise d'une Armée qui "ne voulait plus être au centre du système politique" : le militaire Zéroual est poussé vers la porte de sortie et le pouvoir est transféré aux civils, en l'occurrence au « civil » Abdelaziz Bouteflika.
Et le peuple, dans tout ça ? Eh bien, le peuple, il ne compte pas, comme dirait l'autre. L'humeur des généraux l'emporte toujours sur le choix populaire. Cela n'est pas une République, mon général ! Ou, tout au plus, celle d'Amar Saâdani.
Vous venez de mettre fin à la fonction de plusieurs Mouhafedhs, alors que l’ex-coordinateur du FLN Abderrahmane Belayat dit avoir atteint le quorum qui lui permet de convoquer un Comité central extraordinaire. Quelle est la situation réelle au sein de votre parti ?
Le FLN est un parti stable. Ses instances, y compris le bureau politique, les Kasmas et les Mouhafadhas fonctionnent normalement. Mais un groupe, à sa tête, Abderrahmane Belayat, tente de le déstabiliser en vain. Ce groupe est connu pour son rôle dans les différents coups d’État scientifiques contre les chefs du FLN depuis Abdelhamid Mehri jusqu’à cette tentative de putsch qui vise ma personne.
Vous accusez vos détracteurs d’être des chargés de mission. Si c’est le cas, ils le font au profit de qui ?
Belayat dit à son entourage qu’il est mandaté par « Si Ali » qui est le général Toufik. Belayat travaille sous les ordres de Si Toufik. Ce dernier est impliqué dans cette tentative de déstabilisation qui vise le parti et son secrétaire général.
Personnellement, lorsque j’ai évoqué l’opportunité de séparer le DRS du politique, j’ai visé principalement le département de la sécurité intérieure et j’ai épargné les deux autres départements du DRS qui sont, la sécurité militaire et la sécurité extérieure.
Il faut savoir que c’est le département de la sécurité intérieure qui a gardé toujours un lien et une proximité avec la classe politique, la presse et la justice. J’ai dit et je le répète, ce département a interféré dans le travail de la justice, des médias et des partis politiques. Pour le FLN, des colonels ont approché des membres du Comité central pour me destituer. La sécurité intérieure ne peut pas nier qu’elle agit sous les ordres du général Toufik. Ce département outrepasse ses prérogatives.
Pour quel intérêt ?
La présence de la sécurité intérieure dans toutes les institutions laisse une impression que le pouvoir en Algérie n’est pas civil. Les agents de ce département sont partout : dans les APC, la présidence, au sein des partis politiques. Cela ne peut pas contribuer à l’édification d’un État civil.
Plusieurs partis ont été victimes des interférences de la sécurité intérieure. C’est le cas du FLN, le parti de M. Djaballah, le FFS. Cela se fait toujours sous les ordres de Toufik. C’est une réalité.
Or, si nous évaluons les missions de la sécurité intérieure dans certaines affaires importantes, on constatera que ce service a multiplié les échecs. Malheureusement, au lieu de s’occuper de la sécurité du pays, ce département s’est occupé des affaires des partis politiques, de la justice et de la presse.
Dans quels domaines ce département a-t-il échoué ?
Les exemples sont multiples. Ce département avait failli dans la protection et la sécurité du président Mohamed Boudiaf. Il n’a pas su protéger Abdelhak Benhamouda, ni les moines de Tibehirine, ni les bases de pétrole dans le Sud, ni les employés des Nations unies en Algérie , ni le Palais du gouvernement. Cette direction n’a pas su bien protéger le président Bouteflika à Batna où il avait été la cible d’une tentative d’assassinat. A mon avis ,Toufik aurait dû démissionner après ces échecs.
Je répète, en ma qualité du patron du FLN, je refuse l’interférence de la sécurité intérieure dans les affaires du parti. Nous l’invitons à s’occuper des questions sécuritaires.
La place des militaires est dans la caserne. Que fait un colonel au Sénat? De quel droit assiste-il aux réunions du Comité central d’un parti?
La présence de la sécurité intérieure dans les institutions n’est pas justifiée. Dans mon pays, le wali, les chefs d’entreprises sont contrôlés par des colonels. Je ne comprends pas pourquoi les téléphones des responsables sont mis sur écoute, alors que seul le juge est en droit d’ordonner ça. Je ferai l’impasse sur les enquêtes d’habilitation, qui empêchent des cadres d’exercer s’ils n’ont pas l’avis favorable du colonel.
Qui est visé par « le plan de déstabilisation du FLN », Amar Saadani ou Abdelaziz Bouteflika ?
Nous, au FLN, on veut que le général Toufik cesse de s’immiscer dans les affaires du parti. En fait, lui n’est pas en position de dire oui ou non à la candidature du président Bouteflika à la prochaine présidentielle.
Vous soutenez la candidature de Bouteflika. Pensez-vous qu’il est en mesure de relever les défis imposés aussi bien par la conjoncture à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays?
Il y a des tentatives visant à déstabiliser le pays surtout dans le sud et sur la bande frontalière. Des mains étrangères et algériennes sont impliquées. Une raison pour laquelle nous disons que le président Bouteflika représente une garantie pour la stabilité et la sécurité du pays
L’influence du frère d’Abdelaziz Bouteflika, Said, dans la gestion des affaires du pays est relevée par nombre d’observateurs...
C’est une rumeur et un mensonge. On ne cesse d’inventer des histoires sur le cercle proche du président. Je vous fais remarquer que tous les cadres d’État ciblés par ces campagnes de dénigrement sont proches du président. C’est le cas du SG du FLN ou de Chakib khelil, l’ex-ministre de l’Énergie et des Mines
Qui est à l’origine de ces rumeurs ?
C’est le DRS. On a fait éclaté, soi-disant, le scandale de Sonatrach pour cibler Chakib khelil qui est l’un des cadres les plus intègres et les plus compétents de l’Algérie. C’est à son époque que Sonatrach a doublé sa production. Et que le pays a épuré sa dette.
Vous défendez Khelil alors que la justice algérienne l’a incriminé?
La justice algérienne a agi en dehors du cadre fixé par la loi. En fait, on l’a poussée à le faire. En Algérie, à chaque fois qu’on souhaite liquider un président on lui invente un scandale. En 97, c’était le Général Betchine et la cible fut Liamine Zeroual. En 2004, c’est l’affaire khalifa et la cible fut Bouteflika. En 2014, la cible est la même mais le scandale est différent, il s’agit de Sonatrach, sans omettre l’extradition de Khalifa Abdelmoumen.
Je suis en droit de poser les questions suivantes. Les colonels étaient bel et bien présents dans les sociétés qui avaient injecté leur argent dans la banque Khalifa. Quel a été leur rôle? Pourquoi ils avaient laissé l’argent sortir de la société vers la banque? Et qu’en est-il pour l’argent transféré à l’étranger par Abdelmoumen Khalifa ? Cet argent fut transféré soit par l’aéroport soit par le port. Deux infrastructures qui connaissent une forte présence des colonels du DRS. Où est l’argent de Khalifa ?
C’est clair, cette affaire comme celle de Sonatrach ont pour but d’empêcher le président Bouteflika à briguer un nouveau mandat.
Vous vous attaquez frontalement au Général Toufik. Pourquoi ?
Je milite pour la séparation des pouvoirs. Pour un État civil. Je dis par contre que si un mal m’arrive, ce sera l’œuvre de Toufik.
Quel est votre rapport avec Abdelmalek Sellal?
J’ai de bons rapports avec M. Sellal, c’est un homme de réconciliation.
Du nouveau sur la révision de la Constitution?
Ça sera fait après la présidentielle.
Par : Outoudert Abrous
C’est la panique à bord du vaisseau FLN qui semble tanguer au gré des hommes à sa tête. En tête de liste, Amar Saâdani, son secrétaire général, qui ne cesse de s’époumoner pour montrer une présence à la proximité du cercle restreint du pouvoir. Sans feuille de route précise, il répétera la même litanie qui se résume à ce sacré quatrième mandat dont tout le monde parle, sauf l’intéressé lui-même ; on retrouve les redresseurs actionnés pour faire comme s’il y avait un débat à l’intérieur des instances, mais soumis à l’administration dès qu’il est question d’une convocation d’un comité central extraordinaire. Par peur de représailles après le 17 avril. Parti au pouvoir depuis l’Indépendance, il sera difficilement tolérable et humiliant de se retrouver en dehors, peu habitués pour tous de se mouvoir dans un espace d’opposition.
In fine, ces différentes démonstrations ne visent pas une reconfiguration du vieux parti, mais un simple partage des privilèges entre les différents clans de cet appareil. À ajouter à ce trouble, la montée sur scène de Benflis qui, en plus d’être un enfant de la maison, met dans l’embarras les versatiles à faire un choix.
Ce brouhaha entretenu pour une consommation extérieure cessera à la demande du mentor et chacun entrera dans les rangs pour la gestion des élections dont ils sont les grands spécialistes.
Même scénario au sein du RND où l’ombre d’un certain Ouyahia plane toujours malgré son absence. Le choix des patrons est fait à bon escient pour une mission précise et limitée dans la durée : les échéances du 17 avril. En attendant, il leur est autorisé d’occuper la scène médiatique en donnant l’impression de s’entredéchirer alors qu’ils ne font que se chamailler, et il sera difficile de croire que ces “chahuts de vieux gamins” remettent en cause une ossature blindée par les strates du temps que les uns et les autres ont passé à l’ombre du parti-État.
Les militants français contre les hydrocarbures dits « non conventionnels » se sont organisés dès les premières heures, lorsque leur gouvernement, dans la plus grande opacité, voulait s’engager dans cette voie. Des permis d’exploitation ont été délivrés, par l’Etat français, dans diverses régions. Dans le département Rhône Alpes, des groupes de militants se sont constitués. Leur référent, Pilli Robert, nous parle de l’expérience de son groupe et des contacts entrepris avec la multitude de collectifs créés à travers la France. Leur objectif fût de synchroniser leur lutte et de se solidariser à l’échelle nationale.
De notre envoyé spécial à Lyon
Rencontré à Lyon, dans le quartier de Perrache, Pilli Robert est un assidu. Il est un des nombreux piliers du militantisme. Informaticien de formation, il a travaillé dans plusieurs pays, notamment en Afrique noire francophone et au Maghreb. Se définissant humaniste d’esprit, M. Pilli argumente dans des conférences régionales pour démonter l’aberration de l’exploitation de gaz de schiste, que ce soit en France ou dans d’autres pays. La devise des son collectifs est audible dans toute les contrées française.
« No gazaran, ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui’hui, ni demain ! »
Pour les collectifs Rhône Alpes, l’exploitation de gaz de schiste est nocive pour la santé. « Lorsque des permis d’exploration minière ont été accordés en 1989/1990 dans notre région, il s’avère que des nappes d’eau ont été contaminées et une source perdue. Le malheur, des produits chimiques se sont dispersés. L’eau est devenue inconsommable. Aujourd’hui, avec cette volonté de plusieurs groupes pétroliers d’exploiter le gaz de schiste, la fracturation hydro-chimique polluera toutes les eaux souterraines et de surface en France. C’est un projet destructeur », déplore le militant. L’organisation de la société civile a été bien planifiée. « Nous organisons des conférences, et nous sommes à la pointe de l’information. Cette veille média internationale permet à tous les collectifs, quel que soit leur région d’origine, d’être informé des dernières actualités concernant la thématique de l’exploitation du gaz de schiste. Bien informer les gens permet de mieux mobiliser. Les citoyens ne peuvent être conscients du danger du gaz de schiste que si l’information est vulgarisée pour une meilleur compréhension, vu que c’est un sujet très technique, nous l'agrémentons d'images et de vidéos ». La solidarité entre collectifs ne s’arrête pas à l’information. Dès qu’un groupe a besoin d’un autre, explique Robert Pilli, tout le réseau est activé. Par exemple, lorsqu’en Ardèche, au sud de la France, des pétroliers allaient commencer à exploiter le gaz de schiste, le gouvernement s’est retrouvé face à une forte mobilisation. Il y avait plus de 20 000 citoyens qui scandaient leur refus. Le gouvernement ne pouvait faire autrement. Il a dû faire machine arrière. Nous avons même obligé le Parlement à voter une loi pour interdire la fracturation hydro-chimique, ce qui dans les faits interdirait l’exploitation de gaz de schiste. Le conseil constitutionnel a validé récemment ce texte, lorsqu’une compagnie a introduit une plainte en justice. On peut dire que nous gagnons des batailles, mais nous devons rester vigilant, car nous remarquons ces derniers temps qu’il y a un forcing de la part des lobbies et le traité Trans-atlantique ( TAFTA) est une nouvelle action de force des multinationales pour supprimer toutes contraintes à leurs objectifs. Un nouveau combat commence ! »
La vérité est révolutionnaire
S’agissant du caractère économique de l’exploitation, Robert Pilli indique que « non seulement les agricultures et la santé publique seront laminés par la pollution des nappes phréatiques, mais les milliards qui seront dépensés ne serviront qu’à asservir l’économie et l’affaiblir davantage ». Selon notre interlocuteur, « l’exploitation de gaz de schiste ne garantit aucune rentabilité économique, (le prix du million de Btu soit 27 m3 est en dessous de 3$ donc très largement en dessous du seul prix de l'investissement nécessaire à ces forages estimé entre 7 et 8$!?). Cette bulle spéculative ne permet donc pas de résultats financiers satisfaisants. Ce sont les lobbies détenteurs de la technologie qui veulent coûte que coûte vendre leur matériel. Il faut savoir que tous les brevets d’exploitation sont détenus par une seule société, à savoir l’américaine Halliburton.( Familles Bush et Cheney!) Celle-ci vend des licences d’exploitation à d’autres compagnies. Il n’y a d’intérêt que pour l’argent. Tout ce est qui relatif au bien être humain, à la santé publique, à une meilleure agriculture saine et propre, tous ces paramètres ne sont pas pris en considération, pire, ils s'en déchargent totalement ( voir l’abolition des normes américaines sur l'air, l'eau ...) ».
Seule la solidarité entre les collectifs internationaux permettra de stopper l’exploitation du gaz de schiste, un projet qui ne rapporte rien de positif à tous les échelons. « Tout le monde doit unir ses forces. Car dans n’importe quel pays, ceux qui appellent cette exploitation de leurs vœux, ne le font qu’au profit des multinationales. Ces dernières n’ont jamais travaillés pour le bien des peuples. Bien au contraire, seul les profits immédiats sont leur seul objectif. Le notre est de répondre à leurs mensonges et propagandes, car seule la vérité est révolutionnaire». Robert Pili conclut : « On est en train de fédérer au niveau de l’Europe, de l’Amérique, de l’Australie et en Afrique. C'est à cette seule condition que nous gagnerons ».
Notons qu’une rencontre est prévue à Sait-Christol les Alès, dans le département du Gard (sud de la France) pour la création d’un réseau euro-méditerranéen des collectifs citoyens et associations contre les hydrocarbures extrêmes et l’extractivisme. Elle aura lieu du 7 au 9 mars 2014.
A peine installée, ne voilà-t-il pas que la commission de supervision des élections présidentielles reçoive la toute première réserve quant à la régularité du scrutin du 17 avril prochain.
M. Kebci - Alger (Le Soir)
En effet, cette entité a été destinataire, hier, d’une requête du candidat à cette présidentielle inhérente à de graves dépassements, opérés par des ministres en poste et relayés par la télévision publique et une chaîne privée.
Sofiane Djilali, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’y est pas allé par quatre chemins en exhortant le président de ladite entité à «assumer ses responsabilités, sans faux fuyants ni complaisance, auxquels nous ont malheureusement habitués les fonctionnaires désignés». Et de solliciter une intervention à l’effet de mettre fin à ce dévoiement des moyens de la République par des ministres et des responsables de parti au pouvoir peu soucieux, selon lui, de «morale et d’éthique». Des ministres et des chefs de parti que le président de Jil Jadid nommera puisqu’il accuse tour à tour, Amar Saâdani, Amar Ghoul et Amara Benyounès de s’adonner à de fausses déclarations, des mensonges et des manipulations répercutés longuement par la télévision nationale, censée être publique. Ce par qui ces personnes, poursuit-il, sont en train de porter atteinte au processus pré-électoral, démontrant que le trafic officiel a d’ores et déjà démarré. Ce qui participe à l’objectif de préparer l’opinion publique par un matraquage systématique et un chantage malsain, à l’imposition par la force aux Algériens d’un quatrième mandat pour le Président, lui-même silencieux sur la suite des événements. Et à Sofiane Djilali d’étayer ses accusations par le bénéfice de Amar Ghoul, ce samedi, de pas moins de 7 mn de temps de parole en plein JT du 19h en langue française et du 20h en langue nationale pour faire la promotion de la candidature du président de la République, usant du mensonge en annonçant l’entame de l’opération de collecte des signatures pour ce faire. Ce qui s’est révélé un mensonge puisque hier, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a démenti catégoriquement tout retrait des formulaires de signature par le président de la République, démontrant, selon toujours le président de Jil Jadid, «le grave dérapage de Ghoul et de l’instrumentalisation du Président, par son entourage».
M. K.
CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA :
Belaïz dément les propos du président de TAJ
Ghoul : le grand bluff
Le ministre de l’Intérieur a nié, hier, le fait que Abdelaziz Bouteflika ait retiré les formulaires de souscriptions de signatures individuelles. Tayeb Belaïz oppose un démenti cinglant à l’annonce faite la veille par son collègue et patron de Tadjamou Amel El Djazaïr qui affirmait avoir lancé la campagne de signatures en faveur d’un quatrième mandat pour le président sortant.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
Ghoul joue et perd. Le coup de bluff du ministre des Transports et président de Tadjamou Amel El Djazaïr n’aura tenu qu’une seule journée. «Cette question de savoir si Bouteflika est candidat ou pas fait partie du passé ! Je vous annonce que, nous concernant, et à partir d’aujourd’hui, nous sommes officiellement en campagne pour la collecte des signatures au profit de notre candidat, Abdelaziz Bouteflika.
Je ne peux être plus clair et je ne parle pas dans le vide», avait annoncé Amar Ghoul, samedi, lors du lancement du «Groupe de fidélité et de stabilité», une coalition de «nano-partis» œuvrant pour un quatrième mandat en faveur de Bouteflika.
La réponse du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, département chargé de la délivrance des formulaires de souscriptions de signatures individuelles, ne s’est pas faite attendre. «Jusqu’à présent, le président de la République n’a adressé aucune demande au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales exprimant le vœu de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle», a déclaré Tayeb Belaïz, au Conseil de la nation, en marge de la cérémonie de clôture de la session parlementaire d’automne.
Pourtant, samedi, lors de la kermesse organisée par TAJ à Sidi-Fredj, Ghoul s’est mis dans la position de leader du «bloc politique» pour le quatrième mandat. Le ministre des Transports a tenté un gros coup dans l’espoir de devancer ses deux «alliés» les plus zélés : Amar Saâdani et Amara Benyounès. «Ghoul est au même niveau d’information que l’ensemble des Algériens, il ne sait absolument rien des intentions du Président Bouteflika. Néanmoins, il reste persuadé que ce dernier va se présenter pour la quatrième fois consécutive.
Le patron de TAJ ambitionne d’être nommé directeur de campagne de Bouteflika. Il est convaincu que ce poste est d’une importance capitale. Ali Benflis et Abdelmalek Sellal, qui l’ont occupé auparavant, ont été nommés au Premier ministère et ont atteint le statut de présidentiable. Il est ambitieux et ne veut surtout pas être devancé par Benyounès et Saâdani», explique un proche du ministre des Transports.
A la tête d’un parti très modeste, Ghoul peut à la limite concurrencer Amara Benyounès et son MPA mais pas Amar Saâdani malgré un FLN fortement déstabilisé. D’où l’idée de rassembler un maximum de petites formations politiques, dont certaines n’ont même pas encore été agréées. «Ghoul n’a eu aucun mal à convaincre les responsables de ces partis, il lui a suffit de passer des appels téléphoniques.
Le patron de TAJ est un personnage important, il est membre du gouvernement et est donc censé être très informé. Ses interlocuteurs ne pouvaient qu’accepter de le suivre pour cette méga-opération de soutien à Bouteflika», note notre source. Ghoul pensait faire mieux que la défunte «Alliance présidentielle» lancée en février 2004 — il y a très exactement dix ans — par le FLN, le RND et le MSP. Samedi, ce n’était pas trois mais trente et un partis politiques qui sont venus en renfort soutenir Abdelaziz Bouteflika.
En fait, dans la salle de conférences de l’hôtel Ryadh de Sidi-Fredj, il n’y avait que treize «nano-partis». Encore un coup de bluff de Ghoul. «Le président de TAJ a annoncé le ralliement de trente et une formations politiques. C’est faux, car sur la scène ils n’étaient que treize.
Et encore, certains étant incapables de mobiliser leurs militants sont venus avec leurs enfants ou leur chauffeur. Les dix-huit autres patrons de partis ont bien été contactés par téléphone mais n’ont pas daigné assister à cette rencontre».
Il a donc suffi d’une phrase du ministre de l’Intérieur pour que s’effondre le plan de Ghoul. Le ministre des Transports a fini par perdre le peu de crédibilité qu’il avait. Cet épisode tragi-comique démontre surtout qu’il n’y a aucun metteur en scène pour diriger le feuilleton du «quatrième mandat».
T. H.
« Le président Bouteflika n’a présenté aucune lettre officielle au ministre de l’Intérieur dans laquelle il exprime sa volonté de présenter sa candidature ».
Le président Bouteflika n’a pas retiré les formulaires de collecte de signatures comme annoncé par certains médias.
« Le président Bouteflika n’a présenté aucune lettre officielle au ministre de l’Intérieur dans laquelle il exprime sa volonté de présenter sa candidature », a déclaré ce dimanche, le ministre de l’Intérieur Tayeb Belaiz, en marge de la cérémonie de clôture de la session d’automne du Parlement.
La loi électorale algérienne exige des candidats pour la présidentielle de recueillir 60 000 signatures dans 25 wilaya ou les parrainages de 6 000 élus. Avant de pouvoir retirer les formulaires de collecte de signatures, les candidats doivent au préalable déposer une demande officielle au niveau du ministère de l’Intérieur.
Après avoir été «prudent» quant à l’option du quatrième mandat pour le président de la République, à l’époque où le secrétaire général du FLN avait entamé sa «feuille de route», en plaidant pour la prolongation du mandat présidentiel, allant jusqu’à qualifier cet acte d’«indécent», le secrétaire général du MPA se «ressaisit» et va plus «loin» que Saâdani.
Mohamed Kebci-Alger (Le Soir)
Une sorte de foire où il est question de qui aura été l’auteur de l’éloge le plus «élogieux» à l’égard du président de la République, l’option du quatrième mandat étant visiblement «irréversible», dans ce qui s’apparente à une guerre de positionnement qui fait ravage.
Dans un tout récent entretien à nos confrères d’El Khabar, Amara Benyounès a été catégorique : «Bouteflika se présentera aux prochaines élections et je suis sûr qu’il sera réélu car le peuple l’aime». Ceci non sans faire l’effort d’une explication au retard dans l’engagement officiel dans la course au rendez-vous du 17 avril prochain. Un choix purement «stratégique» du Président, explique-t-il, écartant toute contrainte de santé pouvant empêcher le président à rempiler pour un quatrième mandat. Et c’est à ce niveau que le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements disputera le zèle dans le soutien au premier magistrat du pays. «Le Président va bien et son cerveau fonctionne mieux que les nôtres. Il a étudié avec nous 27 dossiers lors du Conseil des ministres», a-t-il estimé, se mettant ainsi, au-dessus du diapason de la «symphonie ambiante».
Pourtant, Benyounès n’a, jusque-là, cessé de faire montre de prudence et d’attentisme le temps que la «météo» du haut-lieu permette l’évolution opportune dans le propos et la position. Et pour se «distinguer» dans un souci de ne pas se faire «distancer» dans une cour de plus en plus exiguë au vu de l’avalanche de courtisans qui y affluent, il a été l’auteur d’un autre excès lexical. «Appeler le président de la République à briguer un quatrième mandat relève de l’indécence», disait-il le 8 avril dernier au forum de Liberté dont il était l’invité. Ceci même s’il tenait à la même occasion à «préciser» que «si le président Bouteflika annonce son intention de se porter candidat pour un quatrième mandat consécutif, il aura notre soutien absolu», estimant que la question des mandatures est un faux débat, lui qui considère la limitation des mandats «loin d’être un critère de démocratie».
Et cette sortie du patron du MPA n’a pas été sans qu’il en rajoute une couche, certainement pour mieux «passer» parmi une cour où ça se bouscule et ça se joue de plus en plus serré. Il a, en effet, décoché une flèche à son ancien parti qui vient de décider de boycotter l’élection présidentielle prochaine en compagnie du MSP.
Il a estimé ne pas saisir ce mot d’odre en tant que «militant démocratique», réfutant le statut d’opposant à ces partis puisque affirmant que «l’opposition n’existe pas en Algérie, seulement des opposants».
Qui dit mieux !
M. K.
Par : Farid Abdeladim
Le patron de Taj a fait cette déclaration au terme de la réunion de 31 partis qui ont décidé d’appuyer la candidature du président Bouteflika.
Alors que le président sortant Bouteflika tarde encore à se prononcer sur ce qu’il l’engage en premier, les partisans du quatrième mandat, eux, n’ont aucune gêne à le faire à sa place en multipliant leurs sorties, les uns après les autres, pour carrément “officialiser” sa candidature à la prochaine présidentielle.
Après Amar Saâdani et Abdelkader Bensalah, qui avaient balisé le terrain, hier, c’était au tour d’Amar Ghoul, président de Tadjamou Amal Al-Djazaïr (Taj), d’organiser son show, à l’hôtel El-Riadh d’Alger, pour annoncer désormais le lancement de l’opération de collecte des signatures pour son candidat préféré, “le grand moudjahid, le père, le frère, le politicien chevronné, Son Excellence Monsieur le président de la République”.
Pour le ministre des Transports, les choses ont bien avancé. “Nous, nous avons dépassé l’étape de parler de la candidature du président Bouteflika, qui est bel et bien notre candidat. À partir d’aujourd’hui, nous allons entamer, sur le terrain, la collecte des signatures pour notre candidat”, a déclaré le président de Taj au nom d’une trentaine de partis formant ce qu’ils appellent “le groupe de la fidélité et de la stabilité”.
Ils sont exactement 31 partis, tous nés après les dernières réformes politiques de Bouteflika, outre le Snapap (aile Felfoul) et l’UGCAA (aile Souilah), à adhérer à l’initiative dont l’objectif n’est autre que de mener une campagne en bonne et due forme pour le Président sortant. Désigné coordinateur de ce groupe de circonstance, M. Ghoul, qui a improvisé une conférence de presse juste après son show, n’a pas laissé le moindre doute sur le fait que le président Bouteflika briguera bel et bien un quatrième mandat. “Je le dis et je le redis, à partir d’aujourd’hui, nous irons sur le terrain pour collecter des signatures pour notre candidat Abdelaziz Bouteflika”, a-t-il répondu à la question : quand Bouteflika compte-t-il annoncer sa propre candidature ? Plus explicite, M. Ghoul soulignera qu’“(il) ne parle pas dans le vide” et que (sa) démarche “se base sur du concret”.
Et de poursuivre convaincu : “Au nom de tous mes amis chefs de parti réunis ici, aujourd’hui, et de ceux qui vont nous rejoindre prochainement, j’affirme que nous avons déjà arrêté notre programme de la campagne électorale, que ce soit la tenue des meetings ou le travail de proximité, que nous allons mener pour notre candidat Bouteflika.” Doit-on comprendre que Bouteflika s’est totalement rétabli de son AVC et qu’il pourra donc gérer le pays pour cinq autres années ? “Nous ne sommes pas en train de jouer”, a lâché le coordinateur du groupe “de la fidélité et de la stabilité”, laissant planer le doute sur la réalité de l’état de santé du chef de l’État sortant. “Pour une Algérie forte et sécurisée” est le slogan de campagne choisi par le groupe Ghoul, qui met en avant les “réalisations” acquises pour l’Algérie grâce à la “bonne gouvernance” du président Abdelaziz Bouteflika.
Faut-il ajouter les 31 partis formant ce groupe au chapitre des réalisations ? Certainement. Amar Ghoul a tenté de convaincre que l’objectif recherché derrière la conduite de l’Algérie exprimerait le refus de (ses) militants de “retourner aux années d’insécurité, de violence et d’instabilité”. Ce mal, enchaîne-t-il, que seul Bouteflika “avait su traiter à travers sa politique de Réconciliation nationale”. “Aujourd’hui, notre soutien à Bouteflika se veut comme une réponse à l’ingratitude, à la traîtrise et aux doutes exprimés par certains qui ne voient pas les bienfaits de la stabilité retrouvée par l’Algérie après les années noires (…)”, s’est-il défendu, non sans exprimer son respect à l’opinion qui le contredirait.
Par : Mustapha Hammouche
Le président d’APC d’Aïn Taya a refusé à une structure locale du RCD l’autorisation de tenir une conférence au motif que le parti en question s’est prononcé pour le boycottage de la prochaine élection présidentielle.
La maire qui, en théorie, tient son autorité de la légitimité démocratique, s’en est remise à sa “tutelle”, pour se décider sur la question de l’octroi d’une salle communale à une activité licite d’un parti agréé.
Ce qui ressort d’emblée de ce geste d’exclusion politique, c’est ce fait que l’administration, et contrairement à ce que veulent exprimer les dénégations répétées de son Premier ministre, se considère en campagne électorale. Car, enfin, et quand bien même l’argument de réserver la parole aux seules formations présentant des candidats fut-il, légalement ou rationnellement, recevable, la prescription ne devrait s’appliquer que pour la période légale de campagne.
Et celle-ci ne débutera qu’à la fin mars. Dans six ou sept semaines !
À l’évidence, le pouvoir veut être seul à faire campagne des mois avant l’échéance !
D’un autre côté, le ministre de l’Intérieur sait bien qu’il a pris une décision qu’il ne pourra pas tenir : il sera bien embêté de la tenir quand il s’agira d’autoriser le FLN, le RND et… l’UGTA, ainsi que la multitude de “partillons” et d’“associations-budgets”, qui ne manqueront pas de se bousculer pour promouvoir un “salutaire” quatrième mandat. Il a donc, de fait, et par avance, assumé la responsabilité de trier arbitrairement entre les organisations et les personnes qui auront droit à la parole et celles qui en seront empêchées.
Les institutions de l’État, gouvernement, wilayas, élus locaux et nationaux, sont, depuis quelques mois déjà, embarqués dans la campagne pour un quatrième mandat de Bouteflika. La croisière de Sellal révèle la division des tâches : les APW lancent des appels à candidature au nom de la population qu’ils sont censés représenter et les walis conduisent la campagne de promesses, relayés par les maires qui, en plus de répercuter l’air des lendemains qui chantent, font les vigiles autour des espaces d’expression pour éviter que ne filtre la moindre voix dissonante.
On commençait à croire que les visites de terrain “prometteuses” du wali d’Alger, dont dépend le P/APC censeur d’Aïn Taya, procédaient d’une réelle volonté de redonner à la ville les attributs conformes à son prestige passé et à son statut de capitale. Les belles intentions commencent à s’accumuler, amplifiées par le réseau de wilaya, d’APC et d’APW qui, soudain, s’initient à des tâches d’études comme celle du diagnostic de la circulation. Mais la diligence déployée par la wilaya pour prévenir une causerie politique à un niveau municipal renseigne sur les priorités de l’administration décentralisée. Les walis font au niveau départemental ce que fait le Premier ministre au niveau national : agiter les promesses de réalisations et réprimer l’expression critique.
En commençant trop tôt, le pouvoir s’est lui-même imposé à un défi dont il aurait pu faire l’économie : il devra trouver le souffle indispensable à une si longue campagne à sens unique, comme les ressources qui lui permettront d’étouffer durablement sa contestation.
Par : Malika Ben
Les postes budgétaires ouverts en 2013 pour les lauréats du concours 2012 ont été attribués aux postulants de la liste provisoire, et ce, en violation de la loi. Exerçant en tant que contractuels et non stagiaires, ils réclament la régularisation de leur situation avec effet rétroactif à partir de septembre 2012.
Les scandales des Directions de l’éducation ne sont pas près de finir. À peine des dépassements et des pratiques illégales sont dénoncés que d’autres éclatent au grand jour, levant le voile sur la gestion opaque de ces institutions. Gros et régulier recruteur, le secteur de l’éducation nationale attise les convoitises. Nombreuses sont les personnes, des femmes surtout, intéressées par une carrière dans l’enseignement vu les nombreux avantages qu’offre le secteur.
L’offre de postes budgétaires est assez souvent au-dessous de la demande qui va crescendo d’une année à l’autre. Une situation qui ouvre la voie à toutes sortes d’irrégularités, de dépassements et de violation de la réglementation pour lesquels les différentes Directions de l’éducation sont très connues.
En témoignent, d’ailleurs, les innombrables contestations qui éclatent après chaque concours de recrutement d’enseignants ou autres personnels. Qu’une personne “recommandée” soit recrutée à la place d’une autre relève de la logique de nos jours, mais ce qui est inconcevable, c’est que des personnes qui ont suivi un parcours de formation et fait leurs preuves soient défavorisées par rapport à d’autres, et ce, en violation de la loi.
Une pratique courante passée souvent sous silence. Mais pas cette fois-ci, car les enseignants qui en ont fait les frais ont décidé de crever l’abcès, au grand regret de la Direction du centre d’Alger. C’est, du moins, ce que révèle la requête adressée par ces enseignants au ministère de tutelle, à la direction de la Fonction publique, à la direction de l’éducation du centre d’Alger et à l’inspection du Travail. Les dessous de cette affaire ? Le fameux concours de recrutement des enseignants de 2012, qui a fait couler beaucoup d’encre à l’époque et qui ne cesse de dévoiler ses secrets.
Plus d’une cinquantaine de lauréats classés par ordre de mérite et ayant bénéficié d’une formation pédagogique d’une année, conformément aux articles 84-85 du statut général de la Fonction publique, ont été recrutés en qualité de suppléants au niveau de différents lycées relevant de ladite direction en septembre 2012. “Nos dossiers ont été soumis au contrôle de la Fonction publique qui les a d’ailleurs approuvés, confirmant ainsi notre réussite au concours de 2012. Des attestations de fin de formation avec succès nous ont été délivrées”, notent les enseignants signataires.
Jusque-là, la procédure réglementaire est respectée. Mais les violations des textes de loi ne tarderont pas à être découverts. “Nous avons été recrutés en septembre 2013 en tant que contractuels pour une période de trois mois !” Surprise ! Conformément à la réglementation, ces enseignants devaient être recrutés en tant que stagiaires. Interpellés, les responsables de la DE du centre d’Alger expliqueront que “ce n’est qu’une situation provisoire qui précède l’approbation des arrêtés de stage par le contrôleur financier”.
Première version ou dérobade. Elle sera suivie par une seconde version ou engagement de régulariser la situation avant le mois de décembre 2013. Évidemment, rien de concret à ce jour. Et seconde surprise : “Nous avons été choqués de découvrir que des enseignants qui ne figuraient pas sur la liste des lauréats aux concours, mais qui étaient portés sur la liste provisoire, ont été recrutés en tant que stagiaires.” Autrement dit, ils ont tout bonnement occupé des postes qui revenaient de plein droit aux enseignants lauréats à qui “on demande toujours de patienter”. Interpellés une fois encore, les responsables de la direction révèleront que “c’est la liste des lauréats de la formation pédagogique qui a été prise en considération, et non celle des lauréats du concours de recrutement”. Une autre échappatoire en contradiction totale avec la réglementation qui stipule que seuls les lauréats suivent la formation et ceux de la liste provisoire devraient attendre que de nouveaux postes budgétaires soient ouverts. “Les enseignants provisoires ont suivi la formation avec nous sous prétexte que de nouveaux postes leur ont été ouverts. Finalement ce sont les nôtres qu’ils ont occupés et leur situation a été régularisée au détriment de la nôtre.”
Les enseignants contestataires interpellent la direction et exige la régularisation de leur situation avec effet rétroactif à partir de septembre 2013 et leur recrutement en qualité de stagiaires, conformément à la réglementation. Ils réclament aussi de “mettre toute la lumière sur ce dossier dans la transparence et la clarté, loin de toute l’ambiguïté qui l’entoure actuellement”. Reste à savoir jusqu’à quand les innombrables irrégularités et scandales des Directions de l’éducation à travers le territoire national resteront-ils impunis. À quoi peuvent servir les lois de la République si chaque responsable impose les siennes à sa guise, sans se soucier outre mesure des conséquences ?
M. B
Par : Mustapha Hammouche
Quatre-vingt-cinq personnes ont retiré les formulaires de candidatures à l’élection présidentielle. La procédure prend des allures de passe-temps, et d’ici la date limite de dépôt de dossier, le 4 mars, ils seront probablement bien plus nombreux à avoir tenté la candidature.
Dix-huit postulants seulement représentent des partis politiques. Pourtant, quelque quarante-cinq partis ont participé aux législatives de 2012. Et depuis, on en a créé d’autres ! Un vide politique plein de partis politiques !
L’expérience du multipartisme algérien avait ainsi débuté : avec une myriade de formations, plus ou moins représentatives. Mais les premières élections avaient amorcé un début de décantation. Et malgré le raz-de-marée islamiste et le parti-pris du pouvoir pour un FLN sous perfusion, un début de paysage politique commençait à s’estomper. Après la dissolution du HCE, en janvier 1994, fut institué un Conseil national de transition qui ressuscita toutes les coquilles vides exclues de la vie publique par la réalité du terrain et qui recycla une partie de la “société civile” maison. On était loin de la consistance intellectuelle et politique du Conseil consultatif national créé par Boudiaf — et dissous avec le HCE — et qui comptait, parmi ses membres, des El-Hadi Flici, Malika Greffou, Mostéfa Lacheraf, Hafid Senhadri, Abdelhamid Benhadouga…
Durant ses trois années d’existence, le CNT fut présidé par Abdelkader Bensalah. Déjà ! C’est au cours de cette “transition” qu’on fabriqua le RND qui allait rafler la majorité aux législatives de 1997, au prix d’une fraude “historique”.
Depuis, le pouvoir n’a cessé de se donner “sa” classe politique, globalement caractérisée par l’inconsistance conceptuelle et politique. L’impéritie devenue, depuis, un atout de carrière.
On peut remettre des dizaines d’agréments, comme on le fait depuis deux ans, sans faire bouger les lignes. C’est la procédure d’agrément qui bouge en fonction de lignes intouchables. On observe ainsi qu’à la veille d’une échéance décisive, l’activité des dizaines de partis nouvellement agréés consiste à se réunir par demi-douzaines pour appeler à un quatrième mandat. Disparaissant ensuite pour attendre d’éventuels dividendes de leur soutien.
Puisque l’arbitraire et la fraude font qu’il n’y a pas de compétition dans la vie politique, il n’y a pas, non plus, de logique qui présiderait la formation psychologique de l’ambition politique individuelle. Dans un contexte globalement médiocre, aucun “politicien” ne peut contester à l’autre le droit à ses prétentions politiques. Et comme il n’y a plus de repères vivants pour relativiser ses aptitudes, et donc ses chances, et pour peut-être tempérer ses ardeurs, chacun peut croire à ses chances de cooptation.
Sous le régime actuel, les choses ont empiré : puisqu’il suffit de glorifier la vision unique et incomparable du Président, nul besoin d’en avoir soi-même. Il s’agit d’être assez brillant pour déceler la clairvoyance présidentielle ou accepter de la braver et de… disparaître. Même l’abstention en a perdu son sens : la politique de la chaise vide est sans effet dans un contexte où celle occupée est vide de sens.
Là est l’exploit national : avoir réussi à inventer le vide politique. Que la scène soit peuplée ou non. Le résultat en est un pouvoir inamovible et une vie politique qui tourne à vide.
Par : Rubrique Radar
Voici un classement de ces chefs d’État africains qui ne lâchent pas le “koursi”. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Bissau, ancien militaire de 71 ans au pouvoir depuis 34 ans. José Eduardo Dos Santos, 34 ans de règne à la tête de l’Angola, compte se présenter en 2017. Paul Biya, 80 ans, s’accroche au pouvoir au Cameroun depuis 32 ans. Yoweri Museveni, 69 ans, aligne 28 ans de pouvoir en Ouganda. Robert Mugabe, 89 ans et 26 ans au pouvoir au Zimbabwe. Idriss Déby Itno, 62 ans, 23 ans de pouvoir au Tchad. Blaise Compaoré, comme beaucoup d’autres, a pris les rênes du pouvoir au Burkina après un coup d’État en 1987 pour ne plus le lâcher. Bloqué par sa Constitution de 1991 et sa limitation de mandats, il cherche un moyen de résoudre ce casse-tête avant la présidentielle de 2015. Omar al-Béchir, 70 ans et 20 ans de dictature au Soudan où sa réussite aura été de diviser son pays en deux. Issayas Afeworki, 67 ans et 20 ans au pouvoir en Érythrée dont il a été l’artisan de l’indépendance en mai 1993, arrachée à l’Éthiopie. Bouteflika, qui devrait briguer un 4e mandat, alors que sa santé s’effrite, est dans ce Top 10.
Par : Meziane Rabhi
Au-delà du risque de la baisse des prix, l’Algérie, qui exporte l’essentiel de son gaz vers l’Europe, aura à faire face à davantage de concurrence.
La production mondiale d’hydrocarbures non conventionnels, comme les gaz et pétrole de schiste, pourrait faire chuter le prix du baril de brut pour atteindre 50 dollars en 2017. L’impact sur l’Algérie, dont les hydrocarbures représentent 97% des recettes du pays, serait alors catastrophique. Le débat n’est pas encore tranché, mais certains experts envisagent très sérieusement cette hypothèse.
À en croire les projections du cabinet indépendant d’analyse financière AlphaValue, dévoilées dans Le Parisien, le 20 janvier dernier, le baril de Brent (la référence européenne) pourrait descendre de 109 dollars en moyenne en 2013, jusqu’à 50 dollars en 2017, avec des premiers signes de baisse prévus dès l’été prochain. “Nous faisons face à une révolution technologique susceptible de changer le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui”, estime Alexandre Andlauer, analyste du secteur pétrolier d’AlphaValue, cité par le journal français, en évoquant le gaz et le pétrole de schiste, notamment aux États-Unis.
“Depuis 2008, date de l’essor industriel de ces hydrocarbures non conventionnels, la production y a augmenté chaque année en moyenne de 1 million de barils par jour (Mbj). Et a atteint l’an dernier un volume effarant de 7,7 Mbj, faisant des États-Unis le troisième producteur mondial de pétrole derrière la Russie et l’Arabie saoudite”, écrit le journal. La production américaine de brut en 2013 a affiché une croissance de 15%, du jamais vu dans aucun pays au cours des deux dernières décennies, a souligné récemment l’agence. En novembre dernier, la production de brut aux États-Unis aurait ainsi pour la première fois dépassé les 8 millions de barils, un record depuis fin 1988, selon des données préliminaires citées par l’AIE. S’ils restent grands importateurs en données nettes, les États-Unis produisent désormais plus qu’ils n’importent.
D’autres pays, la Chine notamment, mais également l’Australie, tentent de développer leur gaz non conventionnel.
Il y a également l’Allemagne qui importe massivement du charbon américain. Mais certains experts estiment que les prix du pétrole devraient rester assez élevés, soit au niveau de 100 dollars.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a relevé sa prévision de demande de pétrole pour 2014 du fait d'une d’accélération de la croissance économique mondiale jugée de plus en plus probable, sur fond de forte hausse de la production américaine. Mais au-delà du risque de la baisse des prix, l’Algérie, qui exporte l’essentiel de son gaz vers l’Europe, aura à faire face à davantage de concurrence. Notre pays est déjà malmené par le Qatar et la Russie.
Le P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, avait reconnu, en mars 2013, qu’il est difficile pour l’Algérie de préserver les prix du gaz dans un contexte de crise économique qui affecte aussi bien la demande que les prix. La compagnie nationale des hydrocarbures avait subi des pressions de ses clients pour revoir à la baisse ses prix. L’Algérie devra batailler dur pour maintenir ses parts de marché. Les exportations d’hydrocarbures ont chuté de 8,67%, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes.
Pour le l’ancien ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, “l’Europe est en panne et le restera”. Une baisse des recettes d’exportations n’est donc pas à exclure. D’où, l’urgence d’une politique audacieuse de diversification de l’économie.
M. R.
L’Algérie risque de payer cher sa dépendance aux hydrocarbures à moyen et long termes.
Le prochain Président et son administration devront composer avec le fait que la concurrence sur le marché pétrolier et gazier dans les quelques années à venir sera de plus en plus rude (lire l’entretien de Francis Perrin). L’émergence de nouveaux pays producteurs, le développement des gaz non conventionnels et l’arrivée des Etats-Unis comme exportateurs de gaz sont autant d’éléments qui vont reconfigurer le marché. Et ce sont les recettes d’exportation de l’Algérie qui seront en péril. De plus, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a déjà prévu à l’horizon 2018 une croissance de la demande pétrolière moins rapide que la production, pouvant ainsi déboucher sur une baisse des cours du pétrole.
Avec un niveau d’importation très élevé et des recettes éventuellement moins importantes, l’Algérie pourrait être confrontée à une question de choix quand il s’agira de consentir des investissements, alors que la relance de la machine productive s’annonce déjà comme une priorité. Une urgence d’autant plus que le pays aura à peine cinq ans pour construire une économique capable de résister à la concurrence induite par l’entrée en vigueur, en 2020, de la zone de libre-échange avec l’Union européenne.De nouvelles barrières tarifaires seront levées devant d’autres produits industriels européens importés.
Les acteurs économiques et sociaux ont multiplié ces dernières années les propositions pour faire face à ces exigences. Récemment encore, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a fait une liste de 25 propositions destinées à relancer l’investissement et à développer la production nationale. Le salut de l’économie algérienne passe, selon la centrale syndicale, par la promotion du made in Algeria, la limitation des importations aux produits non fabriqués localement, l’encouragement des partenariats public-privé, et la levée des barrières bureaucratiques.
Du côté des entreprises, on promeut davantage la libéralisation de l’initiative privée et le renforcement du soutien de l’Etat à ce secteur. Le Forum des chefs d’entreprise propose notamment de réorienter vers la production les subventions actuellement destinées à la consommation.
«Choc macro-économique»
Certains avis d’experts vont dans ce sens. La forte pression des besoins sociaux «a installé l’Etat durablement dans une gouvernance de l’urgence marquée par le recours à la dépense et le report de la sanction économique et de la sanction tout court», note l’économiste Mohamed Bahloul. Ce mode de gouvernance caractérisé par «les laxismes monétaires et budgétaires expose le pays, dans une perspective de baisse des revenus pétroliers, à un nouveau choc macro-économique plus dur que les précédents».
Pour le prévenir, le pays aura tout de même quelques avantages à son actif, notamment une dette extérieure réduite à moins de 4 milliards de dollars, un taux de chômage autour de 9%, une gestion prudente des réserves de change et des dépenses en infrastructures théoriquement moindres dans les années à venir compte tenu de ce qui a déjà été consenti ces 15 dernières années.
Développer la production nationale et l’exporter, limiter les importations et la dépendance aux hydrocarbures, renforcer les capacités concurrentielles des entreprises, encourager l’investissement privé, rationaliser la dépense publique, dynamiser le secteur bancaire, lever les blocages administratifs…
Ces défis qui se dressent devant le prochain Président sont colossaux, mais ce ne sont pas les seuls. Pour l’économiste Mohamed Bahloul, la priorité doit aller à «la formation des institutions de l’économie», car «le multiplicateur d’investissement ne peut fonctionner dans une économie ouverte et peu structurée par des règles, des organisations et des normes sociales stables et efficientes».
A chacun son formulaire!
Je vous invite à saturer le ministère de l'intérieur en demandant les formulaires pour présenter votre candidature à l'élection! Après tout vous n'êtes pas plus sot que la moyenne! Ceci dit, la meilleure ... la suite
Passer le temoin
Bouteflika a eu une vie bien remplie et ce quelque soit son bilan. Mais vu son etat de santé, il est preferable qu'il ne se represente pas. Esperons qu'un home nouveau sera elu et que l'Algerie continue ... la suite
présidentielle
30 partis politique appuient Bouteflika à un 4éme mandat !!!!!!
je n'ai rien compris à ces partis façonnés et ça n'existent qu'en Algérie
mieux pour nous et pour lui, changement
azul fellawen, -Pour le bien de nous tous,du maghreb et pour lui meme un changement est tres salutaire... -il n'est pas le seul dans ce verouillage.parceque ce verouillage a ete decidé avant son arriveé ... la suite
Non ya si roumia !
La caravane passe les chiens aboient ceci est valable peut être pour toi et tes semblables les professionnels de la brosse à reluire. Moi j'explique et j'argumente bilan et preuve à l'appui et toi tu ... la suite
Se presentra où pas ?
Ce monsieur il faut le laisser e reposer , si il se présente , c'est contre son propre gré , Je suis sure ce qu'il veulent le pousser à se représenter , pour simplement qui puissent faire leurs affaires ... la suite
Les algériens ne sont pas dupes
En réalité peu d'hommes possèdent la sagesse et Bouteflika n'entre pas dans ce cercle.Quand on arrive à la fin d'un deuxième mandat et qu'on modifie la constitution pour en faire un troisième et peut-être ... la suite
Notre Bouteflika et le Big Lebowski ??
Le président est à l’origine d’un nouvel épisode du film The Big Lebowski, réalisé en 1998 par les Frères Coen. L’information, révélée en décembre dernier par le magazine américain Screen, est dans un ... la suite
Présidentielle : Bouteflika n’a pas r...
Un mafia de moins, mais je ne pense pas comme d'autres citoyen Algériens il me semble l'équipe mafieux qui gouvernent veulent a tout prix rendre le peuple en contre pieds, vous allez voir ce qui va se ... la suite
ah bon?
Lui, il n'a pas besoin de papiers, ni de constitution ni d"élection ni même de peuple, il est le président imposé par le drabki, il est le président imposé par les puissants qui se sont enrichis et vont ... la suite